
Show of support for Islamists in Gaza on 22nd anniversary of the group's formation
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Crise dans l'internationale des frêres musulmans
http://www.ttu.fr/francais/Articles/strategie%20%26%20politique/freresmuslmansen.html
Le successeur du guide des Frères musulmans, Mohamed Mehdi Akef, devrait, en principe, être désigné en janvier prochain. Mais les graves tensions au sein de l’organisation internationale de la confrérie entraîneront sans doute un report de l’élection, vraisemblablement à la fin de l’année prochaine.
Pour la première fois dans l’histoire des Frères musulmans, le candidat égyptien à la fonction de guide, Ibrahim Mounir, a des concurrents sérieux en dehors de l’Egypte, notamment le Palestinien Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, et Ali Sadreddine el-Baynouni, guide des Frères musulmans syriens.
Le Conseil de Choura de l’organisation, qui comprend 35 membres de divers pays, élira le nouveau guide dans un contexte de dissensions entre un courant pro-iranien, représenté par les Frères musulmans égyptiens et le Hamas, et un courant indépendant, sous la houlette d’Ali Sadreddine el-Baynouni. Ce dernier bénéficie de soutiens dans les pays du Conseil de coopération du Golfe, hostiles à l’Iran et à “l’expansionnisme” chiite.
L’organisation de la confrérie est régie par des principes édictés en 1948 par le bureau du guide, selon lesquels ses différentes branches dans le monde dépendent de l’Egypte. La première entorse à cette règle est venue de Khartoum, lorsque Hassan Tourabi a donné aux Frères soudanais leur autonomie, en 1980. La volonté des Egyptiens de garder le leadership de l’organisation suscite une opposition croissante en Algérie (MSP), en Palestine (Hamas) et en Tunisie (En-Nahda). La crise actuelle pourrait conduire à un éclatement de la confrérie, qui a déjà perdu beaucoup de son influence en Europe et aux Etat-Unis après les attentats du 11-Septembre. Notamment par l’assèchement de ses sources de financement.
Pendant un long discours, prononcé lundi à l'occasion du 22e anniversaire du Hamas, le leader du groupe islamiste, Ismaël Haniyeh, a annoncé que la prise de pouvoir à Gaza n'était qu'une "première étape vers la libération de toute la Palestine".
Défilé à Gaza pour le 22e anniversaire du Hamas.
PHOTO: AP , JPOST
"Ce mouvement, avec l'aide de factions militantes, a libéré la bande de Gaza. Mais nous ne nous satisferons pas de Gaza", a déclaré Haniyeh. Le groupe terroriste aurait également annoncé que le soldat captif Guilad Shalit ne verra la lumière du jour qu'une fois qu'Israël aura accepté toutes les exigences du Hamas et libéré les prisonniers qu'il réclame.
Des dizaines de milliers de partisans du Hamas ont envahi le centre de la ville de Gaza, lundi. Ce déploiement massif était l'occasion de prouver que le groupe profite toujours d'un large soutien, malgré des années de décisions qui ont mené à la guerre, la misère et l'isolation. Pour l'occasion, Gaza a été ornée du vert de l'islam et les drapeaux du Hamas s'agitaient des toits, réverbères et voitures. Quelques parents ont même habillé leurs enfants en tenues de combat.
La radio et la télévision du Hamas ont, elles aussi, exhorté les Gazaouïs à rejoindre la manifestation après la prière de la mi-journée. Une foule immense s'est alors rassemblée sur une place où une gigantesque bannière couvrant les murs d'un immeuble offrait à la vue de tous des représentations des principaux lieux de cultes musulmans de Jérusalem ainsi que des photos des dirigeants du Hamas. Au cours du rassemblement, les chefs du mouvement ont prononcé des discours engagés ; des groupes de musique ont joué et des formations de jeunes scouts ont défilé en processions. "Gaza est libre. Gaza résiste", s'époumonait une troupe d'hommes vêtus de tenues de camouflage.
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