
La cérémonie du souvenir, en la mémoire des 22 684 soldats morts au combat et des victimes de la haine s’est ouverte dimanche soir au Kotel avec la sirène qui a marqué la traditionnelle minute de silence.
Les principales personnalités présentes qui ont participé à la cérémonie sont le président de l’Etat, Shimon Pérès, le maire de Jérusalem, Nir Barkat, et le chef d’état-major, Gabi Ashkenazi.
Le président a pris la parole et s’est adressé aux familles des soldats disparus:
« Vous représentez plus de vingt mille foyers qui ont perdu un être cher, dans la tourmente des combats, pendant l’exercice de leurs fonctions. C’est le fils ou la fille qu’on ne reverra plus. C’est le sourire d’une fille, le rire d’un père qui ont été à jamais perdus. Je sais qu’il n’y a aucune consolation… »
Il a poursuivi son discours et s’est penché sur la situation internationale. Faisant allusion à la haggadah, il a déclaré: « On cherche encore dans notre génération à nous détruire. Aujourd’hui, c’est l’Iran qui se tient à la tête de nos ennemis. Ce régime dictatorial veut étendre son hégémonie sur l’ensemble du Moyen-Orient, en le paralysant sous la menace de l’arme destructrice, propageant la haine d’Israël tout en endormant la vigilance de l’Occident.
Nous n’avons pas le droit de dénigrer cette menace. Quant à eux, qu’ils se gardent bien de mépriser nos possibilités. »
Il a parlé des aspirations à la paix: « Nous ne cherchons pas la guerre. Nous sommes un pays qui recherche la paix, mais nous savons, et nous saurons nous défendre.
Notre pays est démocratique, nous avons beaucoup de partis, de disputes intestines, mais nous savons également, en cas d’alerte, nous unir pour revendiquer notre droit à la vie et infliger de cuisantes défaites à ceux qui menacent notre existence. »
Le chef d’état major s’est adressé à son tour aux personnes présentes:
« Je vous comprends. Pendant mes trente-six années de service en tant que combattant et commandant, j’ai perdu les meilleurs de mes amis. Je comprends l’impression de la perte et de la langueur. »
Il a parlé des deux soldats morts au combat le mois dernier à la bordure de la bande de Gaza.
« Nous sommes obligés de nous unir, de nous respecter les uns les autres. De la sorte, tous ces sacrifices n’auront pas été vains. »
[Dimanche 18/04/2010 22:05]