Merci Alain,
Oslo, terrorisme contre quoi ??
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J’étais en congés quand l’attaque meurtrière a eu lieu. Pendant des jours et des jours, j’ai entendu se déverser les commentaires généralement orientés de France Culture et des télévisions : « C’est la faute des « islamophobes » ! Tous coupables, excluons-les du jeu politique, au poteau ou au gnouf, les « islamophobes » !
En même temps, commençait la convivialité délicieuse du ramadan, dont la douceur et la cordialité ont valu a un jeune homme de 16 ou 17 ans vivant en France, pas en Iran ou au Maroc pays où il est interdit de ne pas respecter le ramadan, de se retrouver ligoté, frappé et enfermé par son frère ainé, avec l’accord de la maman...
Douce religion de paix et de convivialité, toute volontaire, c’est sur ; et c’est d’ailleurs pourquoi, notre brave benêt en chef de la Place de l’Hôtel de ville à Paris pouvait, sans penser à mal, déroger à la loi de 1905, sans songer, l’ombre d’une nano seconde, qu’il accomplissait une forfaiture eu égard aux lois fondamentales de la République française, en finançant une cérémonie de ramadan et en y officiant es qualité, dans ce lieu qui fut celui de la première commune parisienne, dans ce lieu qui avant la République fut celui de la municipalité parisienne d’Etienne Marcel le Prévôt des marchands solidaire des paysans de Beauvaisis soulevés contre les seigneurs.
Juillet et août 2011 ont été fertiles en événements tragiques. Je ne m’attarderai pas ici sur la question de savoir s’il est ou non conforme à la démocratie politique que des experts économiques,-une Agence de notation-, en dégradant les USA pour sanctionner l’aventurisme économique du Présidant Obama, ouvre une crise d’ampleur dont on ne sait pas jusqu’où elle ira, mais dont on voit que les « experts » français prennent prétexte pour inviter le gouvernement de ce pays à tailler dans ceux des budgets sociaux fondés sur la contribution des bénéficiaires en matière de retraites et d’assurance maladie. Dans le même temps, d’autres « experts » qualifiaient de « xénophobie » économique et de « racisme », les réticences à recevoir et à accorder logements et droits sociaux immédiats à tous ceux qui fuient par milliers l’aire printanière des « libératrices révolutions arabes ».
Nous aurons l’occasion de revenir sur la question des agences de notation comme sur celle des structures supra nationale méprisant la souveraineté populaire qui reste, qu’on le veuille ou pas, nationale dans son substrat humain et dans ses mécanismes organisés.
Venons-en à l’affaire d’Oslo.
Les victimes, on l’a quand même remarqué, étaient toutes des têtes blondes aux yeux bleus, toutes des descendants et descendantes physiques des rudes et audacieux Vikings. Ces enfants des anciens Vikings, rassemblés dans un camp de vacances, étaient de jeunes socialistes danois. Ils participaient à un camp d’été du parti socialiste du Danemark.
L’auteur de la tuerie la situe dans une perspective de lutte contre l’emprise croissante de la loi de la charia. Il affirme relier sa lutte, avec un moyen terroriste, à l’action contre le « marxisme » qui marcherait de pair avec la progression de l’idéologie totalitaire de la charia.
Je l’indiquais plus haut, de veules et superficiels chroniqueurs, piaillant ici et là, se sont déchaînés : les meurtres d’adolescents danois, « c’est la faute aux islamophobes »... c’est même la « faute de Riposte Laïque » si le Danemark est ensanglanté par une action terroriste, s’aventurera à prétendre un « antiraciste », un antiraciste à la manière dont le Procureur Vychinski était un défenseur du Droit et de la justice honnête quand il appelait à « démasquer et fusiller les hyènes, les individus à double face, et à en effacer jusqu’au souvenir ».
Les jeunes « socialistes » tués ont été les victimes d’un homme qui a écrit pour expliquer son geste, « qu’il serait certainement considéré comme le pire nazi d’après-guerre ».*1
Respectons les victimes, mais ne passons pas sous la table pourquoi et comment elles ont pu se retrouver dans le champ de tir d’un homme employant les moyens d’un implacable terrorisme ?
C’étaient de tout jeunes gens, presque des adolescents. C’étaient des garçons et des filles que la direction de ce qui fut le parti de Tranmaël, le DNA ou Parti ouvrier norvégien, a cherché et cherche toujours à entraîner dans une sorte de guerre.
L’île où s’est produit la tuerie était un lieu où l’on jouait à la guerre, où on se préparait à la piraterie « humanitaire ».On y déployait des banderoles, dénonçant Israël. On y scandait, qu’Israël c’est un apartheid pire que celui de l’Afrique du sud ; on y expliquait, qu’Israël c’est pire, pour Gaza, que le nazisme pour les Juifs du ghetto de Varsovie de 1940 jusqu’à sa liquidation. On y jouait à la « flottille » ; on y mimait une nouvelle flottille arborant les drapeaux palestiniens et brisant le « criminel embargo frappant Gaza ». Des jeux innocents, c’est sur.
Continuité danoise...
Dans les premières années de la décennie trente du siècle passé, Léon Trotski crut pouvoir trouver un asile au Danemark. C’était l’époque dont les internationales fatwas criminelles n’étaient pas encore lancées par des Imams ou des Ayatollahs, mais par Staline et les siens. Le DNA et son chef Tranmaël avaient rompu avec la troisième internationale stalinisée. Derrière ce parti se retrouvait l’écrasante majorité du mouvement ouvrier danois. Tranmaël faisait des discours réellement socialistes et se voulant absolument démocratiques et anti bureaucratiques. Trotski est pour cela venu au Danemark, pensant pouvoir y trouver un refuge impossible ailleurs. Sa venue se fit avec l’accord du DNA et du gouvernement danois. Mais Staline froncera les sourcils et ses affidés commenceront à s’agiter : de quoi de quoi ? Le Danemark allait servir de repaire au félon Trotski et à sa bande de criminels, les uns et les autres étant tous vendus à tous les services secrets possibles, comme tous ceux, au Danemark et dans les autres pays qui servaient, à l’homme de l’Armée rouge victorieuse, de « prétendu mouvement pour la Quatrième internationale » ?
Quelques clignements d’yeux du satrape moscovite, quelques criailleries indignés du groupuscule stalinien appelé « parti communiste danois », et le puissant DNA, et le gouvernement danois, mettront sous le boisseau, avec leur démocratisme socialiste antibureaucratique, la simple légalité « bourgeoise » du Danemark. L’asile devait être refusé à TROTSKI. Les exigences de l’ogre totalitaire devaient être scrupuleusement suivies, elles seront donc mises en œuvre par les socialistes non staliniens du DNA, l’ancêtre politique des organisateurs du camp de vacance.
Aujourd’hui, ce n’est plus la prétendue « dictature du prolétariat » -construisant en URSS « le socialisme dans un seul pays »- qui terrorise les héritiers de Tranmaël, c’est l’agitation et la violence djihadiste, combinées à des actions multiformes de récupération individuelle et de « violences urbaines », réclamant la mise en œuvre de premiers bouts de la charia au Danemark, qui fait frémir de peur nos prétendus socialistes. C’est dans ce cadre, pour s’attirer les faveurs du nouveau totalitarisme, et peut-être calmer ses ardeurs au Danemark, que la direction du soi-disant parti socialiste danois mobilise les jeunes gens qui viennent vers lui. A cet effet, elle offre en pâture, à la fringale du djihad rampant, les Juifs. Elle les offre, en tant qu’individus et en tant que nation en la personne d’Israël accusé de tous les crimes possibles, mêmes les plus invraisemblables.
Terrorisme et buts politiques
On connaît l’éternelle discussion sur la fin et les moyens. Marx y donnait une réponse : tous les moyens ne sont pas appropriés à n’importe quelle fin. De mauvais moyens ne sauraient contribuer à de justes fins.
En 1934, la discussion rebondira, en particulier du côté de Trotski et de ses amis.
On interrogea le vieux révolutionnaire, après que Nikolaïev, un jeune Komsomol de Leningrad, eut abattu Kirov le nouveau chef de l’appareil bureaucratique dans l’ancienne citadelle de la révolution en Russie. Kirov représentait aux yeux du jeune homme toute la violence bureaucratique, toute son arrogance et ses méthodes d’étouffement du moindre espace de liberté individuelle et collective. L’abattre-pensait-il- ferait réagir la population et relancerait peut-être la révolution, remise sur ses rails initiaux....
Dans le monde entier, un jacassement assourdissant, des coassements, des aboiements féroces, des hurlements incessants, des assassinats, sortirent des officines du stalinisme. Les compagnons de routes n’étaient pas en reste.
D’un bout à l’autre de la planète, ils expliquèrent que si Nikolaïev avait tiré, il fallait chercher les vrais auteurs du crime, ses fauteurs, en Russie et partout ailleurs. Les coupables, c’étaient les trotskistes, les zinoviévistes, les boukhariniens, les survivants du menchevisme, les bundistes ces salauds de nationalistes juifs. Tous étaient opposés au guide génial du prolétariat mondial, tous dénigraient l’infaillible chef du gouvernement de la « patrie des travailleurs », ils avaient donc crée un climat... ils étaient par conséquent tous coupables !! Sans ce climat qu’ils auraient crée par leur haine du chef infaillible, l’acte terroriste contre Kirov ne se serait pas produit. Tous étaient donc coupables ! Tous devaient être châtiés, par l’implacable et juste « justice soviétique », en URSS, en étant chassés du mouvement ouvrier et démocratique, dans tous les autres pays.
C’est ainsi que les années 1935-1936, puis 1937-1938, allaient voir des dizaines de milliers d’hommes et de femmes recevoir la visite matinale du NKVD (le Guépéou). Ils entreraient dans la prison de la Loubianka que pour n’en sortir que morts ou déportés pour toujours dans le goulag sibérien. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les uns vivront la préparation minutieuse des impostures judiciaires des procès dit de Moscou, procès où les s’accusés s’accuseront et réclameront pour eux-mêmes la peine de mort; d’autres, les plus nombreux, finiront une balle dans la nuque sans être passés devant les « juges ». D’autres, beaucoup plus nombreux, des millions d’hommes, de femmes, et mêmes des adolescents, déclarés tous coupables de l’acte terroriste d’un seul homme, partiront pour l’Asie extrême orientale et ses froids intenses qui, combinés à la malnutrition, au travail forcé et aux exécutions en groupe à coups de mitrailleuses, les décimeront.
Ainsi, l’acte d’un seul permettra de déclarer coupables beaucoup d’autres.
Dans les glapissements stridents qui proviennent du côté de certaine association dite, par antiphrase, association antiraciste, on réclame la même « philosophie » que celle du Procureur Vychinski : Riposte Laïque doit être déclarée coupable de l’acte terroriste d’un norvégien parce qu’il écrit être contre l’islamisation et que la RL est contre l’islamisation détruisant les fondements républicains.
Tous coupables donc !
Tous coupables, ceux qui sont contre l’islamisation ! vive l’islamisation, doit-on dire, si on ne veut pas être déclaré coupable. SOS-Racisme et d’autres, réclament la restauration du climat politique du procès Slansky, quand partout, en Tchécoslovaquie et dans les cellules des partis communistes des différents pays, on faisait voter, à main levée, à « l’unanimité », et gare à ceux votant contre ou s’abstenant, des motions réclamant la potence pour l’ancien secrétaire général, le traître, le Juif, le sioniste Slansky, et tous les autres inculpés, et pour tous les complices, « les chiens enragés réactionnaires ».
En décembre 1934, le 28 exactement, l’exilé sans asile où vivre sans crainte des sicaires de Staline, Trotski, précisait sa position concernant l’acte du jeune communiste léningradois. Pour donner un caractère de principe à sa réponse de décembre 1934, il se citait, faisant référence à un article qu’il avait écrit et publié en 1911. Il répondait ainsi à ceux qui l’interrogeaient : « l’attentat terroriste de Leningrad (le meurtre de Kirov) (...) même « réussi », dit cet article, introduit-il un trouble dans les cercles dominants ou non. Cela dépend des circonstances politiques concrètes. En outre, le trouble ne peut-être que de courte durée (...) Mais le trouble que l’attentat terroriste introduit dans les rangs des masses ouvrières elles mêmes est beaucoup plus profond. S’il suffit de s’armer d’un révolver pour arriver au but, pourquoi donc les efforts de la lutte des classes ? (...) A cet article- poursuivait Léon Trotski- qui oppose à l’aventurisme terroriste la méthode de la préparation du prolétariat à la révolution socialiste, je ne puis rien ajouter aujourd’hui, vingt-trois années après ». (Léon Trotski, œuvres, tome 4 page 313-314).
Trotski pronostiquait à l’époque de nouveaux amalgames. Ils viendront presqu’immédiatement : Etre contre Staline et sa dictature signifiait être pour les actes terroristes et les attentats... la préparation des procès de Moscou ne pouvait se suffire de l’acte isolé d’un jeune homme assassinant Kirov. Il lui faudra élargir à l’infini le nombre des coupables de l’acte terroriste d’un seul.
Pendant que de jeunes « socialistes », presque des enfants, tombaient sous les balles d’une sorte de Nikolaïev danois de la lutte par tous les moyens contre l’expansion rampante de la dictature de la charia, que cet homme écrivait qu’on le traiterait de pire nazi d’après la seconde guerre mondiale, pendant que des adultes les instrumentalisaient et les excitaient contre Israël aux fins de « libérer Gaza et la Palestine », il se passait quoi à Gaza ?
Pendant que la vraie flottille terminait en farce grotesque malgré son capitaine courageux, le pseudo facteur de Neuilly sur scène, cela signifiait quoi, dans les faits, « le blocus criminel, le blocus total au mépris des droits humains élémentaires » ?
Le bilan du mois de juillet vient d’être publié. Redonnons-le.
Il nous permettra de verser au dossier du procès en sorcellerie mené contre Israël, par les « socialistes » danois et leurs semblables, un premier élément de réponse à la question de savoir : pour quelle cause sont morts, victimes d’un attentat terroriste, des dizaines d’enfants de la petite et moyenne bourgeoisie danoise ; petite et moyenne bourgeoisie complexées, reniant leurs glorieux ancêtres en substituant à la défunte prétendue « patrie des travailleurs » (l’URSS)-ainsi qu’ à son gouvernement « marxiste léniniste » tapi au Kremlin et dans les caves de la Loubianka où œuvraient les exécuteurs « d’individus à double face »-, l’imaginaire révolution palestinienne agrémentée du soutien à l’islamisation, qui serait une forme de l’expression de la souffrance d’opprimés...
Quelques chiffres de la réalité du « criminel embargo maintenu par les affameurs sionistes »
Par le point de passage permanent de Keren Shalom, il est arrivé en juillet à Gaza, -non comme dans le ghetto de Varsovie au moyen d’enfants affamés faisant des trous dans un mur et s’exposant aux tireurs SS ou à la gâchette de la police « bleue » (polonaise), mais tout à fait ouvertement-, par voie de camions poids-lourds, souvent conduits par des camionneurs israéliens dont c’est le travail :
4983 camions (soit pour 31 jours de juillet 2011, 160,74 camions par jour, en moyenne).
Ces 4983 camions contenaient : des engrais pour l’agriculture à Gaza, des matériaux de construction destinés à 10 usines du secteur privé, des produits alimentaires
3372 tonnes de gaz domestique ont été livrées. Cela représentera, en moyenne, plus d’1,5 kilo de gaz domestique par personne, depuis le nourrisson jusqu’au moribond
3 millions de m3 d’eau supplémentaires, de manière à répondre aux besoins en matière d’eau potable. Ces livraisons tenant compte des quantités demandées ainsi que de la qualité correspondant aux exigences sanitaires. On le voit, les mentors « socialistes » des jeunes danois tués pendant leur séjour destiné à jouer à la guerre contre Israël devraient tourner au moins 49 fois leur langue dans leur bouche avant d’expliquer aux jeunes socialistes danois que Gaza c’est pire que le ghetto de Varsovie quand les nazis y bouclèrent un demi million de Juifs pour les mettre à mort
Matériaux de construction, destinés à 163 projets initiés et approuvés par les instances internationales et les ONG. 35 de ces projets ont commencé à voir le jour. Leur objet : logements, écoles, structures et établissements sanitaires, installations agricoles.
Une prison à ciel ouvert, Gaza ?
C’est ce qu’on expliquait dans ce centre de vacances « socialiste », où on venait se préparer pour une nouvelle flottille internationale. Va-t-on continuer à y nier l’évidence ?
Pendant ces jours qui ont précédé et suivi le massacre des jeunes gens, le siège de Ga za, ça été aussi :
1792 gazaouites qui sont allés légalement se faire soigner en Israël, dans un établissement palestinien de Judée-Samarie ou dans un autre pays.
Je ne parlerai pas non plus des hommes d’affaires gazaouites, sortant tout à fait légalement de la prétendue prison à ciel ouvert de la bande de Gaza, pour s’en aller discuter des conditions d’élargissement de la gamme des produits agricoles exportés via Israël, au grand dam des boycotteurs qui ne vont pas manquer de crier au scandale, comme José Bové et quelques autres, dont les prétendus socialistes danois.
Et pendant ce temps là, au Liban
Le 8 août, le politicien libanais pro-hezbollah, Nabih Berry, n’évoquait pas les milliers de civils tués en Syrie pendant les manifestations incessantes ayant lieu depuis plusieurs mois. Il dénonçait : « les ambitions et les guerres israéliennes qui ont pris pour cibles des civils et essayé de créer un schisme entre l’Etat et la résistance ». La résistance, c’est le parti-armé, c’est la milice fanatique encadrée et financée par la dictature iranienne.
A l’opposé de Nabih Berry, un allié des mentors des jeunes danois victimes d’un autre fanatique, le peuple libanais : Le 14 mars dernier, des dizaines de milliers de Libanais étaient descendus dans les rues du Liban. Ils réclamaient précisément le désarmement des fauteurs de guerre que sont les milices du Hezbollah.
Ils ne faisaient pas un procès d’intention à de courageux opposants au méchant sionistes, le Hezbollah, ils exigeaient qu’on mette fin à son impunité de va-t-en guerre.
C’est ainsi qu’un dirigeant de la milice irano-libanaise vient de déclarer : « qu’il faut l’action de l’Iran, de l’Irak, de la Syrie (pour une guerre décisive), même si, elle fera des centaines de milliers de victimes civiles ».
On ne faisait cependant pas dénoncer les va-t-en guerre totale de Beyrouth, dans les camps de vacances danois du « parti socialiste ». Curieux quand même, vous ne trouvez pas ?
Al Rûbin
*1, le terroriste anti islamiste et anti marxiste danois, confondant au passage marxisme et tiers mondisme, écrit qu’on le traitera certainement de « pire nazi d’après guerre ». Il commet une erreur de perspective manifeste.
En effet, pendant la seconde guerre mondiale et après, le djihad pour la victoire de la charia s’est lié politiquement et militairement aux perspectives et à l’action génocidaire du troisième Reich, depuis les Balkans en passant par les pays du sud de la Méditerranée, d’Afrique du nord jusqu’en Iran. Ce n’est d’ailleurs pas une simple coïncidence si les milices armées Hamas et hezbollah défilent le bras tendu à l’hitlérienne et à la mussolinienne.
On doit rappeler une nouvelle fois que l’Egypte, la Syrie et l’Irak furent des sanctuaires assurant l’impunité d’un nombre non négligeable de cadres de l’entreprise exterminatrice nazie ayant pu se soustraire à la justice après la défaite du troisième Reich. Les fugitifs nazis, toujours nazis, y adopteront l’islam, au lieu du protestantisme ou du catholicisme. Ils resteront nazis jusqu’à la fin. Ils joueront, sous un nouveau nom et une autre étiquette « religieuse », un rôle non secondaire dans la formation de cadres politiques et militaires de leur pays refuge.