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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 13:57

 

 

 

 

 



 

 

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 Quelle est la légitimité de ceux qui délégitiment Israël ?
 De la nostalgie de la «modernité»

Par Frédéric SROUSSI

pour aschkel.info  et  lessakele

 

Peinture  de Jacques Monory

 

Nous sommes étonnés par la facilité avec laquelle des dizaines de millions de personnes à travers le monde se permettent de juger Israël.
Chacun a son avis sur la question et il est évidemment très majoritairement négatif (pour employer un euphémisme).

Mais quelle est donc la légitimité de toutes ces personnes pour s’autoproclamer juges ?

Soyons clairs,il faut le dire tout de go, personne ne possède cette légitimité mais force est de constater que de plus en plus de gens se travestissent en juges .

Tout d’abord, il faut dire que l’immense majorité de ces «juges» ne connait absolument rien aux problèmes et à l’histoire plusieurs fois millénaire d’Israël. Peut-on imaginer un juge qui ne connaîtrait pas son dossier et qui refuserait ,comme c’est le cas quand il s’agit d’Israël, d’écouter la plaidoirie de la « défense» ?

Cette problématique nous invite à chercher de l’aide du côté de la pensée du philosophe Jean-François Lyotard qui nous permet d' analyser avec une pertinence toute particulière - à travers son remarquable travail sur le Postmoderne - les concepts de légitimité , de délégitimation et de jugement. 

Le Postmoderne se définit, entre autres, comme la disparition de tout critère de jugement et la fin des « grands récits » universalistes et donc totalisants issus de la «modernité» (tels les «Lumières», le Socialisme, etc.). Jean-François Lyotard nous explique que ces « grands récits » sont «des narrations à fonction légitimante» mais qu' ils ne cherchaient (cherchent?) pas leur légitimité dans un acte originel fondateur, mais dans un futur à faire advenir, c'est-à-dire une Idée à réaliser, en un mot un projet de réalisation de l’universalité.

C’est comme cela qu’il faut comprendre dans ce contexte le principe de la modernité. Nous pensons que malgré l’opinion de Lyotard quant à la «liquidation» par la postmodernité du projet moderne et totalisant, il existe aujourd 'hui un retour des idéologies universalistes et que l’Antisionisme (les ‘‘ismes’‘ reviennent à l’assaut) en fait partie (rappelons tout de même que Jean-Jean-François  Lyotard est mort en 1998).

L’Antisionisme est «le futur à faire advenir» pour des dizaines de millions de personnes à travers le monde. Les antisionistes/antisémites se disent :«Retrouvons-nous tous unis autour de « La cause » palestinienne avec comme projet de «libérer» le monde d’Israël car le particularisme juif n’a jamais cessé de rejeter l’universalité «rédemptrice» et rassurante du «Un»  et donc de l' uniformisation (bien que nous pouvons dire que chaque «grand récit» se bat contre les autres «grand récits» pour être cet «Un» par essence rassembleur et universel !) . 

«Aujourd’hui», le doute s’installe et une question se pose : l’époque est-elle «à nouveau» moderne ? Est-elle postmoderne, post-postmoderne ou encore hypermoderne (concept de Gilles Lipovetsky) ? En fait nous pensons que nous vivons très certainement une «époque» hybride qui ne peut se reconnaître en un seul de ces «désignateurs rigides» (Saul Kripke) que sont ces dénominations.

C’est aussi pour cela que nous vivons un moment de l' histoire dans lequel existe un étrange enchevêtrement (entanglement) qui trouve son parallèle scientifique dans les questions difficiles que pose la physique quantique (citons pour exemple le livre de Louisa Gilder The age of entanglement; when quantum physics was reborn). Malgré tout, selon nous, il existe un besoin presque impératif de «retourner» à «l’époque » moderne comme nous allons le voir. 
 

En effet , comme l’écrit Lyotard «L’horizon moderne» c’est le cosmopolitisme et la victoire de Barak Hussein Obama comme Président des États-Unis prouve l’attachement à ce projet issu de la modernité.

Mais, pour Lyotard, «le projet moderne (de réalisation de l’universalité)» a été «liquidé», «détruit» et le symbole paradigmatique de cette destruction c’est «Auschwitz» qui devient l’exemple absolu de « l’«inachèvement» tragique de la modernité».

Pour Lyotard, il faut le souligner, le totalitarisme est moderne et le paradigme de l’État totalitaire a été le pouvoir nazi .

N’est-il  pas  permis dès  lors de penser qu’il existe «aujourd’hui» la «nostalgie»  d’un «retour» vers la modernité qui a été détruite

à «Auschwitz» ?


Ah, Le «bon temps» du totalitarisme ! Même si le postmoderne ne se situe pas (obligatoirement) après le moderne, nous devons concevoir que Lyotard a tout de même daté la fin des idéaux de l’époque moderne avec «Auschwitz» et le début de la postmodernité encore avec «Auschwitz» («c’est le crime qui ouvre la postmodernité…»; Jean-François Lyotard ; Le Postmoderne expliqué aux enfants).

«Auschwitz» aurait donc stoppé « le projet moderne de réalisation de l’universalité ».

Cette «nostalgie» de la modernité n’est-elle pas au cœur de la déligitimation d’Israël ? Le monde est-il à nouveau tenté de légitimer le projet de construire l’universalité sur le dos du particularisme juif ? Pour les pires cyniques, pour les antisémites, les Juifs ne seraient-ils pas alors «coupables» d’avoir stoppé le projet moderne en devenant les victimes et témoins du plus abominable crime de toute l’histoire de l’humanité ? 

Délégitimer Israël à cause de son « particularisme » devient alors une nécessité pour légitimer à nouveau le «grand récit» du projet universaliste. Après tout, comme l’explique Lyotard : «La délégitimation fait déjà partie de la modernité ». 


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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 13:10

 


July 6, 2010

 

HIER & COOPER: Ten steps to push Middle East peace
Remind terrorists and despots we back democratic Israel
By Marvin Hier and Abraham Cooper

President Obama meets with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu (left) and Palestinian President Mahmoud Abbas in New York on Tuesday, Sept. 22, 2009, on the sidelines of the U.N. General Assembly meeting. 
(AP Photo/Charles Dharapak)

 

 

Dix étapes pour faire avancer la paix au Moyen-Orient, par Marvin Hier & Abraham Cooper

Traduction Fabien MIKOL

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele




Ce que les Israéliens attendent du Premier ministre est plus qu'un sourire au Bureau Ovale.

Vous voulez la paix ? Alors il est temps pour des mesures de confiance susceptibles de convaincre les Israéliens que c'est ce qui les attend au bout du tunnel - et non un suicide national.

Voici notre Top 10 pour cela :

D'abord, le Président Obama devrait profiter de la réunion au Bureau Ovale avec M. Nétanyahou pour annoncer quand son programme lui permettra enfin de visiter Israël. Ceci montrerait que sa préoccupation pour la survie du peuple juif n'est pas moindre que la sollicitude pour le monde arabo-musulman qu'il a montrée lors de son discours du Caire.

Deuxièmement, il devrait faire quelque chose qu'aucun président n'a fait depuis 1948 : déclarer que les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté israélienne sur la partie occidentale de Jérusalem.

Troisièmement, Washington et le Quartet manquent de franchise lorsqu'ils parlent d'une solution de deux Etats, alors qu'en réalité ils poussent Israël à accepter une solution à trois - ou quatre - Etats de facto, avec le Hamas au sud et le Hezbollah au nord. Bien que les Etats-Unis les considère officiellement comme des "organisations terroristes", Washington a apparemment engagé des négociations souterraines avec le Hamas, et le conseiller national d'Obama à la sécurité, le général James Jones, pense que le Hezbollah comprend des "modérés". Avant de se pencher sur Israël, Obama devrait suggérer au monde arabo-musulman de demander au Hamas et au Hezbollah de reconnaître Israël et d'abandonner leurs menaces contre l'Etat juif.

Quatrièmement, Obama devrait dire à Nétanyahou qu'il comprend la menace existentielle posée par l'Iran à l'encontre d'Israël. L'Amérique et l'Europe peuvent peut-être se permettre d'attendre de voir ce que fera le régime iranien de ses ambitions nucléaires, mais Israël ne le peut pas. Il est sur la ligne de front et se rappelle chaque jour le prix qu'a payé le peuple juif pour n'avoir pas pris Hitler au mot. Israël n'est pas prêt à sacrifier de nouveau 6 millions de Juifs sur l'autel de l'indifférence mondiale. A moins que le Président des Etats-Unis puisse apaiser les inquiétudes existentielles d'Israël à propos de l'Iran, la seule route restant serait celle qu'espère le président Mahmoud Ahmadinejad - une guerre.

Cinquièmement, l'administration Obama a besoin de revenir sur son vote en faveur d'une résolution passée à la dernière Conférence du Traité de non-prolifération dans notre capitale. Seul Israël - qui n'a jamais menacé nucléairement aucune nation et n'a aucune obligation à l'égard d'un traité qu'il n'a jamais signé - a été stigmatisé par la critique. Il n'y a eu aucune mention du fait que l'Iran, avec sa déclaration hostile pour "rayer Israël de la carte", avait déjà assez d'uranium pour produire deux bombes atomiques.

Sixièmement, les Etats-Unis devrait assurer qu'ils continueront de faire barrage aux résolutions unilatérales et injustes du Conseil de sécurité des Nations Unies contre Israël. Les Israéliens ont été profondément troublés par le tiède soutien d'Obama au droit qu'a une démocratie-soeur de lancer ses propres investigations sur l'incident de la flottille turque plutôt que de subir une autre inquisition sponsorisée par l'ONU.

Septièmement, l'administration devrait mettre en garde le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU contre ses résolutions unilatérales et anti-israéliennes, qui polluent des eaux diplomatiques déjà boueuses. Même depuis que l'Amérique a rejoint le CDH, nos diplomates n'ont guère fait plus que d'exprimer leur malaise alors que des régimes déconsidérés comme Cuba et l'Iran votaient pour adopter le tristement célèbre rapport Goldstone, condamnant Israël - mais non le Hamas - pour des "crimes de guerre" et des "crimes contre l'humanité".

Huitièmement, le temps est venu pour Obama de se confronter au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui agit ces derniers jours comme un allié de l'Iran plutôt que comme un allié de confiance au sein de l'OTAN. L'hostilité d'Erdogan à l'encontre d'Israël et ses attaques contre les Kurdes en Irak ébranlent la stabilité de toute la région.

Neuvièmement, Obama devrait profiter de la réunion au Bureau Ovale pour dénoncer publiquer la campagne anti-israélienne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions) dans les universités, les églises et les syndicats. Ces efforts ont un seul but : diaboliser et délégitimiser l'Etat juif, la seule démocratie au Moyen-Orient.

Dixièmement, si les Palestiniens sont vraiment à la recherche d'un Etat, il est temps pour leurs leaders de rendre des comptes. Rien que cette semaine, la télévision de l'Autorité Palestinienne, qui est sous le contrôle direct du bureau du président Mahmoud Abbas, a diffusé un quiz de compétition entre des universités palestiniennes qui niait l'existence même d'Israël. La paix ne sera jamais à portée tant que l'incitation anti-israélienne se poursuit sans entrave dans les médias "officiels", les mosquées et le cursus scolaire, et tant que les rues de "Cisjordanie" seront baptisées en l'honneur de "martyrs" responsables d'attentats-suicide. A l'ère d'Internet, Abbas et Cie ne devrait pas se voir permettre de tenir un double-langage selon l'interlocuteur : une version aseptisée pour le monde médiatique et une autre en arabe pour la rue palestinienne.

Le rabbin Marvin Hier est doyen et fondateur du Centre Simon Wiesenthal. Abraham Cooper est doyen-associé au Centre Simon Wiesenthal.

 

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 08:13

 

 

 

Liban: Fossoyeurs à l’œuvre 
06/07/2010 

jcpa

Par Élie Fayad

L'un des aspects les plus désolants des incidents survenus ces derniers jours au Liban-Sud et mettant aux prises la Finul avec ce qu'on appelle insidieusement « les habitants » est que, dans le contexte libanais, ce type de crise est non seulement prévisible, il est programmé.

C'est au Sud que l'État libanais a commencé à creuser sa propre tombe, il y a de cela une quarantaine d'années. Et c'est au Sud qu'il continue aujourd'hui de la creuser, avec l'aide active des acteurs régionaux et du maître des lieux, le Hezbollah.

Pourtant, le Liban est censé disposer d'une arme, la résolution 1701 du Conseil de sécurité, dont la Finul est le corollaire immédiat. Celle-ci n'est, certes, qu'une force d'appoint, le premier responsable de la mise en œuvre de la résolution onusienne étant bien sûr l'État libanais, par le biais de ses forces armées légales.

Mais combien sont-ils les Libanais qui se doutent que, derrière ces quatre chiffres qui forment la résolution 1701, se tient la destinée du Liban tout entière ? Que jusqu'à nouvel ordre, ce texte est, pour ce pays, plus précieux que tous les gisements d'hydrocarbures de la Méditerranée ? Et parmi ceux qui savent, combien sont-ils à être prêts à aller jusqu'au bout de la logique des choses ?

Car le problème qui se pose aujourd'hui est que le Hezbollah, n'ayant pu s'opposer à l'acceptation par le Liban de la 1701, qualifiée un jour d' « injuste » par son secrétaire général, s'emploie tout bonnement à la détourner à son profit, à ajouter cette arme à son arsenal. Ce faisant, ce n'est nullement Israël qu'il contrarie ; c'est, une fois de plus, l'État libanais.

Pendant que les « habitants » se chargent, à coups de pierres et d'œufs pourris, de faire savoir aux patrouilles de la Finul qu'il existe des itinéraires autorisés et d'autres interdits, les intellectuels du Hezbollah ne chôment pas : ils élaborent des théories dont l'objectif est de saper les fondements de la 1701.

Il en est ainsi du député Ali Fayad, l'un des plus brillants théoriciens du Hezbollah, et dont les sophismes, livrés dans un langage élégant et reflétant une pensée parfaitement subtile en apparence, sont autrement plus meurtriers que les pierres et les œufs de l'« habitant ».
« Il n'y a pas de conflit autour de la 1701. Il y a simplement deux lectures de cette résolution : l'une libanaise et l'autre israélienne. Nous ne permettrons pas que soit imposée aux Libanais la lecture israélienne », a-t-il déclaré à la suite du nouvel incident survenu au cours du week-end au Liban-Sud. Et d'ajouter qu'il est faux de croire, dans ce cadre, qu'il existe une dualité, une différence, entre les vues du Hezbollah et celles du Liban officiel.

Cette dernière précision résume à elle seule l'attitude d'un parti politique qui persiste à vouloir méconnaître, voire mépriser l'existence au Liban d'une opinion contraire à la sienne, même lorsqu'elle est majoritaire.

Mais revenons à la première idée émise par le député du Hezbollah, celle de l'existence de deux interprétations de la 1701. Dans le principe, un texte émis par le Conseil de sécurité ne peut être interprété que par le Conseil de sécurité. Et c'est précisément ce qui se passe lorsque le Conseil discute du rapport de mise en œuvre, qui lui est soumis de manière cyclique par le secrétaire général de l'ONU. Or on peut facilement constater que jamais les conclusions du Conseil ne coïncident sur ce plan avec les vues du Hezbollah. Pas plus d'ailleurs, quoi qu'en dise ce parti, avec celles d'Israël.

Dans la pratique, Ali Fayad s'est quelque peu trompé dans ses calculs. Il n'y a pas deux lectures de la 1701, il y en a trois : le député a tout simplement feint d'oublier l'iranienne (ou l'irano-syrienne, si l'on veut).

Et le pire, c'est que de ces trois lectures, la plus éloignée des deux autres n'est pas celle que l'on croit. Car qui donc a intérêt, depuis des années, à maintenir un certain degré de tension au Liban-Sud ? Est-ce l'État libanais ? Bien sûr que non. Le voudrait-il qu'il ne le pourrait pas, puisque depuis plus de quarante ans, il est pour ainsi dire l'acteur le moins présent dans cette région.

Pour le Liban, il ne saurait y avoir qu'une seule fonction objective de la 1701 : celle qui consiste à mettre un terme définitif à la tension au Sud et à rétablir la souveraineté entière de l'État sur l'ensemble de cette région. Or clairement, ce programme simple n'a jusqu'ici jamais convenu ni à Israël ni à l'axe irano-syrien.

C'est l'une des raisons qui expliquent pourquoi ce sont eux, les alliés objectifs.


Source : 
L'Orient-Le Jour 
Link :http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/663552/Fossoyeurs_a_l%27oeuvre.html 
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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 19:27

 

 

 

Quitter la barre d’un jury haineux

par Caroline B. Glick - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

mercredi 7 juillet 2010


 
Comme le montre aujourd’hui la perversion globale de la loi au service de la destruction d’Israël dans les pays occidentaux, la loi n’est qu’un outil. Et elle peut être un instrument d’injustice. En Grande Bretagne désormais, la haine d’Israël est devenus une défense valable en matière criminelle. La semaine dernière, cinq personnes accusées de la destruction de biens d’une valeur de 225.000 $ à l’usine d’armes EDO MBM de Brighton au cours d’un cambriolage en janvier 2009, ont été déclarées non coupables de toutes les charges. Elles ont été déclarées innocentes bien que tous aient admis leur crime.  

Comme le ‘Guardian’ l’a rapporté, les mis en examen s’en sont vantés sur des forums on-line au moment de l’incident, leur crime était prémédité. Il a eu lieu pendant la campagne de Tsahal contre le Hamas à Gaza. Leur but déclaré était de « tout casser » dans l’usine. Et ils ont atteint leur but.

Le jury a déclaré les cinq personnes innocentes parce qu’il a accepté comme défense valide leur revendication d’avoir vandalisé l’usine pour empêcher Israël de faire des crimes de guerre à Gaza. EDO MBM est en relations d’affaires avec Tsahal, et donc les mis en examens ont déclaré et le jury a acquiescé, qu’il méritait d’être attaqué.   En se prononçant ainsi, les jurés ont agi selon les conseils reçus du juge qui présidait. Comme le ‘Guardian’ l’a rapporté, le juge George Bathurst- Norman a donné pour instruction au jury : « Vous pouvez bien penser que l’enfer sur la terre ne serait pas même un euphémisme pour ce que les Gazaouis ont souffert alors ».

Ce que montre ce verdict c’est que dans les cours britanniques, la haine d’Israël est devenue une licence pour transgresser la loi. Ce tournant des évènements est l’envers logique du refus abject du Parlement d’amender la loi scandaleuse de juridiction universelle en Grande Bretagne. Les parlementaires britanniques, les officiels du gouvernement et les juristes sont fondamentalement d’accord sur le fait que la loi, qui permet à des magistrats d’émettre des mandats d’arrêt à l’encontre d’étrangers fondés sur des allégations déposées par des sujets britanniques, est une farce légale. Elle subvertit la capacité du gouvernement britannique de mener sa politique étrangère en mettant des étrangers à la merci d’activistes politiques.   L’Espagne et la Belgique ont toutes deux amendé leur loi de juridiction universelle pour cette raison.   Mais en Grande Bretagne, aucun amendement de cette nature n’est en vue parce que l’exigence de l’amendement est lié à Israël. Depuis cinq ans, des activistes haïssant Israël ont commencé à prendre en otages des magistrats à la cour pour les obliger à émettre des mandats d’arrêt contre des politiciens et des personnels militaires israéliens ; Israël demandé à plusieurs reprises que la loi soit changée. Et comme Israël veut son changement, cette loi restera en vigueur.   En fait, non seulement elle restera en vigueur, mais son utilisation contre des Israéliens s’élargit aujourd’hui. Désormais, toute personne ayant servi dans Tsahal doit y songer à deux fois avant de voyager en Grande Bretagne, car le faire la met en danger d’être arrêtée pour des charges forgées de toutes pièces.

Ce que le verdict de la cour de Brighton et l’abus de la loi de juridiction universelle montrent aussi, c’est qu’aujourd’hui en Angleterre, les Israéliens ne peuvent pas présumer que la loi les protègera. Et dans le même esprit, ceux qui haïssent Israël peuvent présumer qu’ils seront dispensés de punition pour des violentes attaques contre des cibles liées à Israël.

La perversion du système légal en Angleterre n’est pas unique au monde. Prenez la situation à Malmö, en Suède, par exemple. Dans un parallèle presque parfait des arguments qui ont emporté la décision à la cour de Brighton, le maire de malmö, Ilmar Reepalu a utilisé en janvier l’occasion du jour du Souvenir de l’Holocauste pour diffamer Israël et les partisans d’Israël et les mettre en équivalence avec l’Allemagne nazie.   Au décours des quelques années écoulées, la communauté juive de Malmö a fui la cité à cause de l’augmentation massive de la violence antijuive menée par une alliance de musulmans et de gauchistes. Reepalu a nié qu’il existât une violence antijuive dans sa ville, puis fit porter le blâme sur les résidents juifs de la ville pour la violence exercée contre eux. Comme il le formula dans le journal ‘Skanska Dagbladet’, si les Juifs de la ville ne veulent pas être attaqués, tout ce qu’ils doivent faire, c’est de dénoncer Israël. Mais, dit-il « au lieu de cela, la communauté a choisi de tenir une manifestation pro-Israël », ajoutant sombrement que son action « peut transmettre le mauvais message à d’autres ».

Ainsi comme pour l’usine EDO MBM, les Juifs de Malmö méritent d’être attaqués.   Puis il y a la situation en Australie. Dans les semaines qui ont suivi l’assassinat prétendument par le Mossad du maître terroriste du Hamas Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï en janvier, le ministre des affaires étrangères d’Australie, d’ordinaire décontracté, est passé à l’action. Non, il n’a pas attaqué Dubaï pour avoir permis à des terroristes recherchés de vadrouiller librement et de jouir de son hospitalité fameuse dans l’un de ses hôtels de luxe. Le ministre des affaires étrangères d’Australie a expulsé avec colère un diplomate israélien, sur des accusations sans preuves de l’implication présumée d’officiers du Mossad d’avoir fabriqué des passeports australiens dans une opération antiterroriste pour entrer à Dubaï.

En particulier, cette attitude viscérale qui a marqué l’attaque de l’Australie contre le personnel de l’ambassade d’Israël n’avait pas d’exemple antérieur dans une cour fédérale australienne la semaine dernière, quand le juge Neil McKerracher s’est prononcé sur une demande d’extradition de la par de la Hongrie.   La Hongrie a demandé l’extradition du nazi à la retraite Charles Zentai, qui y est recherché pour son rôle dans le meurtre en 1944 de Peter Balasz. Celui-ci avait 18 ans quand il fut tué.   Zentai et ses collègues nazis l’ont tué parce qu’il était juif et ils ont jeté son cadavre dans le Danube.   Le crime de Zentai est imprescriptible. Pourtant, McKerracher ne s’en est pas tenu à la loi. Au lieu de cela, il a suivi le penchant de son cœur. Et son cœur lui a dit que l’extradition d’un criminel de guerre de 88 ans qui avait échappé à la justice depuis 66 ans serait « une oppression incompatible avec des considérations humanitaires ». Et donc il rejeta la requête de la Hongrie.

Pour résumer la situation, un diplomate israélien a été expulsé parce que Israël aurait utilisé des passeports australiens pour tuer un membre de haut vol d’une organisation vouée à l’éradication de la communauté juive. Et un juge australien a décidé qu’un criminel de guerre nazi qui a vraiment participé au Génocide de la communauté juive peut vivre le reste de ses jours en paix au sein de sa famille.   Cela nous ramène à la Grande Bretagne pour un temps. Elle a été le premier pays à expulser des diplomates israéliens après l’incident Mabhouh.

Le ministère des affaires étrangères a reçu un soutien tonitruant des media britanniques pour ce geste. ‘The Guardian’ par exemple, a qualifié l’usage présumé de passeports britanniques dans l’opération Mabhouh « d’action d’une nation la plus arrogante qui se la pète ».   En particulier, alors qu’Israël aurait utilisé des faux passeports britanniques pour cibler un terroriste, il est apparu la semaine dernière que la Russie a utilisé des passeports britanniques pour espionner aux USA. Les rapports sur le cercle d’espionnage russe arrêté la semaine dernière aux USA indiquent que des membres de ce cercle ont utilisé de faux passeports britanniques. Etonnamment (ou en vérité de manière prévisible) ni les affaires étrangères, ni les media britanniques n’ont pris ou appelé à prendre des mesures contre le personnel de l’ambassade russe pour avoir fait un abus de documents de voyage britanniques.

De même que dans la campagne internationale contre Israël après l’assassinat de Mabhouh, cette semaine la Pologne doit se prononcer sur la demande d’extradition de l’Allemagne pour Uri Brodsky. Les officiels polonais agissant sur mandat allemand l’ont arrêté dans un aéroport polonais le mois dernier pour son rôle présumé dans la fabrication d’un passeport allemand, pour l’un des agents présumés du Mossad impliqués dans l’opération Mabhouh. L’Allemagne exige catégoriquement que la Pologne leur remette Brodsky pour le juger pour son rôle présumé dans la participation à l’élimination ciblée d’un cerveau terroriste recherché.     L’insistance fébrile de l’Allemagne pour mettre Brodsky en jugement est l’une des pièces de son nouvel appétit pour mener une guerre politique contre Israël.   La semaine dernière, le Bundestag a adopté à l’unanimité une résolution appelant à une enquête internationale sur la prise de contrôle par Tsahal du bateau Mavi Marmara Turco-Hamas le 31 mai.

La résolution a aussi exigé qu’Israël mette immédiatement fin à son blocus maritime légal sur la côte de Gaza, et l’a fait claquer comme violant le principe de proportionnalité.   Comme la cour à Brighton, l’action du Bundestag affirme qu’Israël est coupable par nature et que par conséquent, à l’opposé de tout autre pays, il ne peut pas être jugé par un organisme impartial. Plutôt, comme le juge britannique l’a démontré dans ses instructions diffamatoires au jury de Brighton, Israël coupable doit être jugé par un jury prêt à le lyncher et qui tire ses conclusions à l’avance.   Une question surgit nécessairement dans toute discussion au sujet de l’attaque juridique et politique et la perversion globale de la loi au service de la destruction d’Israël dans les pays occidentaux : où sont nos dirigeants ? Où est le ministre des affaires étrangères ? Où est le ministre de la justice ? La semaine dernière l’Eglise Méthodiste de Grande Bretagne a voté le boycott de tous les produits provenant des communautés juives de Judée et de Samarie et des quartiers juifs de Jérusalem Est.   Il va certainement sans dire que l’Eglise Méthodiste n’a jamais suscité un tel boycott contre n’importe quel autre pays, comme Robin Sheperd l’a écrit dans « la banalité du mal méthodiste » (1) dans le Jerusalem Post de Lundi ; non seulement l’Eglise Méthodiste n’a jamais envisagé de boycotter disons le Soudan ou l’Iran ou l’Arabie saoudite pour leurs abus contre les droits de l’homme, mais les seuls pays que les Méthodistes ont envisagé d’attaquer en dehors d’Israël étaient la Grande Bretagne et les USA pour les relations qu’ils ont avec Israël.

Comme le rapporte Shepherd, parmi les autres facteurs guidant la décision de l’Eglise Méthodiste, il y avait l’affirmation de ses membres pendant les délibérations sur le boycott que les Juifs honorent un D.ieu raciste.    Shepherd recommande qu’Israël combatte le feu par le feu. Selon son expression : « Si l’Eglise Méthodiste doit lancer un boycott d’Israël, qu’Israël réponde de cette manière : interdire l’entrée de leurs officiels ; expulser leurs missionnaires ; bloquer les fonds de leurs églises ; fermer leurs bureaux ; et taxer leurs églises. S’ils veulent la guerre, c’est la guerre ».   Ces recommandations sont éminemment raisonnables.   Et de fait, le gouvernement n’a aucune raison de ne pas les adopter.

Depuis des générations, les Juifs se sont cramponnés à l’idée que la loi est intrinsèquement bonne et que si nous suivons la loi, celle-ci va nous protéger. Mais cela n’a jamais été rien de plus que la croyance d’un imbécile. Comme le montre aujourd’hui la perversion globale de la loi au service de la destruction d’Israël dans les pays occidentaux, la loi n’est qu’un outil. Selon celui qui l’exerce, elle peut être un instrument d’injustice aussi facilement qu’elle peut être un instrument de poursuite de la justice.

La réponse d’Israël à ce jour à toutes ces attaques juridiques à l’ encontre de ses détracteurs a été sourde et défensive. Mais comme le mouvement de boycott stimulé et la décision obscène de la cour de Brighton et d’autres actes similaires à travers le monde le montrent, Israël doit lui-même se saisir de la loi comme d’un gourdin pour frapper ses ennemis.   Où sont les juristes de notre gouvernement ? Pourquoi ne publient-ils pas des mandats d’arrêt internationaux contre tout agent du Hamas et du Hezbollah ? Où sont nos diplomates ? Pourquoi n’expulsent-ils pas des diplomates britanniques, suédois, australiens et allemands impliqués dans la subversion de notre souveraineté à Jérusalem et dans d’autres activités criminelles ? Où sont nos dirigeants politiques ? Il ne suffit pas de récriminer contre la campagne internationale de délégitimation d’Israël dans des discours devant des auditoires étrangers et dans des entretiens à des journaux. Une guerre est menée contre nous et le temps est largement venu pour nous de la combattre et de combattre pour vaincre.


Notes du traducteur :

(1) « Banaility of the Methodist Evil » : allusion à l’ouvrage de la philosophe Hannah Arendt dans son très fameux livre « la banalité du mal » rendant compte du procès Eichmann à Jérusalem en 1962.

Elle y défend la thèse que la shoah perpétrée par les nazis contre le judaïsme européen était le fait d’un Peuple allemand ‘innocent’ mais entraîné par de mauvais dirigeants, et que ce comportement pouvait se retrouver dans d’autres circonstances, avec d’autres peuples, et à d’autres époques.

Il va sans dire que cette thèse, âprement débattue, peut être mise en relation avec la liaison que Hannah Arendt a entretenue avant, puis juste après la Guerre, avec le philosophe pronazi Heidegger, tenu pour un ‘géant’ de la pensée européenne du 20ème siècle.


http://www.jpost.com/Opinion/Column...

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 18:41

 

pour aschkel.info  et  lessakele

Benilou 

 

 

 

ENTRETIENS TENDUS ENTRE NETANYAHOU ET OBAMA

Par Jacques Benillouche

 


 

 

            La visite de Netanyahou aux États-Unis a commencé sous de meilleurs auspices que celle du 23 mars durant laquelle un camouflet sévère lui avait été adressé par le président américain, excédé de l’attitude musclée d’un premier ministre soumis aux pressions de sa coalition fragile. Elle a été mieux préparée que les précédentes parce que les deux dirigeants ne pouvaient plus afficher une mésentente mal comprise par leur électorat. Leurs conseillers ont planché sur les points du contentieux existant entre les deux pays afin d’aplanir leurs divergences.

 

Nucléaire iranien

 

            A chacune des précédentes visites, l’Administration américaine imposait les sujets de l’ordre du jour en privilégiant le problème du processus de paix, des constructions dans les implantations et l’épineux statut de Jérusalem. L’impossibilité de Netanyahou d’aborder les problèmes sécuritaires d’Israël était à l’origine de sa mauvaise humeur car il estimait que les priorités de la défense de son pays primaient sur toutes les autres questions. Les discussions aborderont cette fois le programme nucléaire iranien mais la question de la centrale nucléaire de Dimona ne sera pas éludée alors que l’Etat d’Israël se refuse à en parler. Ce secret de polichinelle est d’ailleurs une question taboue soumise à la censure militaire israélienne. Le danger iranien est perçu de manière totalement différente par les deux alliés qui doivent trouver un consensus sur les mesures à prendre contre l’Iran nucléaire.

            Barack Obama s’est peu exprimé sur le sujet, préférant laisser à ses ministres le soin de faire des déclarations, parfois contradictoires. Le Secrétaire à la Défense Robert Gates avait estimé le 17 juin  que l’Iran était capable de lancer une attaque contre l'Europe au moyen de « dizaines ou même de centaines de missiles ».  Il confirma quelques jours plus tard à Bruxelles que, selon les services de renseignement, « l'Iran pourrait être en mesure d'avoir assez d'uranium enrichi pour se doter d'une bombe atomique d'ici un à trois ans. Mais cela n'inclut ni la phase de fabrication d'une arme ni le développement d'un vecteur ». Lors de sa visite en Israël le 28 juin, l’amiral Mullen, chef d’Etat-major des armées, avait assuré que les Etats-Unis étaient sur la même longueur d’onde en ce qui concernait les mesures à prendre en cas d’inefficacité des sanctions contre l’Iran.

 

Dénucléarisation du Moyen-Orient

 

            Les Etats-Unis sont à présent convaincus qu’ils n’ont plus de moyens de pression pour interdire aux israéliens d’attaquer les bases nucléaires iraniennes s’ils en prenaient la décision. L’Etat-major israélien presse son gouvernement d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Les américains cherchent à louvoyer soit en envoyant en Israël de hautes personnalités civiles et militaires chargées de convaincre les israéliens de temporiser soit, en invitant à Washington les décideurs militaires pour les dissuader d’agir seuls.

            Israël s’était inquiété de la décision d’Obama de soutenir la résolution pour la dénucléarisation du Moyen-Orient dans la mesure où il refuse d’adhérer au TNP (Traité de non prolifération nucléaire) qu’il juge biaisé puisqu’il ne mentionne nullement l’Iran. Netanyahou a fait comprendre aux américains que l’application de cette résolution à son pays le libèrerait de son engagement de ne pas intervenir seul contre les usines nucléaires iraniennes. La confiance sera rétablie entre les deux dirigeants lorsque cette question sera résolue.

            Cette visite, qui intervient dans un climat de sérénité, pose le problème d’un accord nécessaire sur un programme commun à appliquer face à la nucléarisation de l’Iran. Le premier ministre israélien, selon son entourage, a laissé entendre qu’il pourrait lâcher du lest sur d’autres problèmes clefs si un consensus sérieux était trouvé, garantissant la sécurité de son pays. Le programme des discussions reste donc chargé puisque les problèmes en suspens ne manquent pas entre les deux gouvernements.

 

Quatre thèmes à l’ordre du jour

 

            Netanyahou pourrait accepter de relancer, avec les palestiniens, les pourparlers indirects qu’il refusait jusqu’alors et qui n’ont jamais été enclenchés parce que les israéliens ne croient pas à l’efficacité des intermédiaires. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en faisait un préalable pour faire avancer le processus de paix. Il avait été amadoué lors de sa visite à Washington puisque le président Barack Obama lui avait promis 400 millions de dollars d'aide civile. Le premier ministre israélien pourrait, de son côté, donner son accord pour une sorte de plan Marshall, suggéré par l’Arabie Saoudite à la Maison Blanche le 29 juin, afin de relancer l’économie en Cisjordanie mais aussi à Gaza. Il pourrait aussi laisser carte blanche aux troupes palestiniennes, sous la conduite de Mohammed Dahlan, l’ancien homme fort de Gaza, qui presse son président de le laisser reconquérir le territoire  gouverné par le Hamas. L’Egypte ne s’opposerait pas à ouvrir sa frontière de Rafah pour laisser passer les forces conquérantes afin de se débarrasser de la nuisance islamique à ses frontières.

            Le gel des constructions dans les implantations, prenant fin le 26 septembre, est le problème d’achoppement sur lequel Netanyahou est prêt à faire des concessions. Il aurait une solution capable de satisfaire à la fois les palestiniens et l’aile nationaliste de la coalition israélienne malgré sa « promesse »de dégeler les constructions. Il est acculé à transiger face à la volonté manifestée par les travaillistes de quitter la coalition si le processus de paix stagnait.

            L’activisme du Hezbollah risque de déclencher une guerre car sa proximité avec les frontières de l’Etat juif crée une menace permanente. Israël et les Etats-Unis ont intérêt à collaborer pour limiter l’entrée d’armes lourdes et de missiles balistiques au Liban en provenance de la Syriequi continue à réarmer de manière massive la milice islamique. Le danger est croissant au nord et les spécialistes militaires croient qu’une guerre avec le Hezbollah est plus proche qu’avec l’Iran. La disparition cette semaine de son mentor Fadlallah, qui ne cachait plus son opposition avec les mollahs iraniens, risque de faciliter la reprise en main du Hezbollah par les Pasdarans et le déclenchement de provocations pour susciter des représailles israéliennes.

            Enfin, le problème épineux de la Turquie reste fondamental pour les américains. Les Etats-Unis n’ont pas ménagé leur soutien total à Israël face au problème de la flottille de Gaza en refusant la constitution d’une commission internationale chargée de juger cet incident. Ils détiennent encore beaucoup d’influence auprès du turc Erdogan pour le dissuader de renforcer ses liens avec les ennemis potentiels de « l’axe du mal » : Syrie, Iran et Hezbollah. La Turquie reste en effet une pièce stratégique, avec Israël, dans le dispositif américain de maillage de la région par des amis sûrs et puissants. Bien que l’issue soit incertaine, ils sont en mesure de favoriser une réconciliation entre ces deux anciens alliés.

            Le retour en Israël de Benjamin Netanyahou déclenchera ou non la décision d’Israël de frapper les usines nucléaires iraniennes entrainant, selon les experts militaires israéliens, une déflagration régionale très limitée contrairement aux prédictions pessimistes.



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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 17:24

 

Daniel Pipes pose une question légitime


Au vu des du suivi qutodien des déclarations de l'AP, dans les médias,palestiniens au sein de l'éducation on peut dire non


Retrouvez les preuves en cliquant sur les bannières de Palwatch et des a propos

 

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A propos par Aschkel 

 

 

Peut-on avoir confiance en l'Autorité palestinienne ?

par Daniel Pipes
National Review Online
6 juillet 2010

http://fr.danielpipes.org/8586/confiance-en-autorite-palestinienne

Version originale anglaise: Trust the Palestinian Authority?
Adaptation française: Johan Bourlard

Sous Yasser Arafat, tout le monde savait que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) disait une chose aux Arabes et aux musulmans, et son contraire aux Israéliens et aux Occidentaux, tenant un discours virulent aux premiers et apaisant aux seconds. Qu'en est-il du successeur avenant d'Arafat, Mahmoud Abbas ? A-t-il mis fin à cette pratique de la duplicité ou la poursuit-il ?

Cette question mérite à nouveau d'être posée car, selon certaines sources, Abbas serait prêt à faire à Israël diverses concessions territoriales en plus d'avoir posé des actes sans précédent tels que l'entretien accordé à des journalistes israéliens et la rencontre avec des leaders juifs américains au S. Daniel Abraham Center for Middle East Peace (« Centre S. Daniel Abraham pour la paix au Moyen-Orient »).

Avec une clarté inédite, indique le quotidien arabe Al-Hayat, Abbas a informé l'administration Obama de sa volonté de trouver une solution au sujet de la Cisjordanie et même de Jérusalem (bien que l'Autorité palestinienne aitaussitôt démenti ces propos).

 

Comme toujours, l'OLP montre la « Palestine » en lieu et place d'Israël.

Lors de l'entretien, Abbas s'est présenté comme sincèrement disposé à parvenir à un accord de paix et à accepter l'idée de troupes internationales. Un collaborateur d'Abbas a qualifié cet effort de « tentative de rapprochement avec la population israélienne. … nous voulons un partenaire israélien qui soit prêt à régler définitivement la question, un partenaire qui choisit la paix, pas la colonisation, la paix, pas l'occupation. » Abbas a lui-même prévenu les Israéliens en leur disant : « Ne me laissez pas perdre espoir. »

 

Finalement, une transcription de la rencontre à l'Abraham Center révèle qu'Abbas a dit à l'assistance ce que celle-ci voulait précisément entendre, à savoir qu'il condamne la violence, qu'il reconnaît les liens historiques unissant les Juifs au pays contrôlé par Israël, qu'il accepte les préoccupations sécuritaires d'Israël et qu'il promet de supprimer les incitations à la haine contenues dans le matériel scolaire et les médias de l'Autorité palestinienne. Sur la délicate question de l'Holocauste – un sujet sur lequel Abbas a lui-même écrit, en URSS, une « thèse » de doctorat dans laquelle il accusait les sionistes d'exagérer le nombre de juifs assassinés pour des motifs politiques – Abbas a reconnu que les Juifs avaient souffert et a rejeté la négation de l'Holocauste.

Que penser de tout cela ? Abbas a affirmé avoir tenu aux dirigeants juifs américains « le même discours » que celui qu'il adresse à la rue palestinienne.

Loin de là.

En réalité, les médias de l'Autorité palestinienne ont pondu à l'intention de la « rue » palestinienne toute une série de déclarations qui, c'est le moins qu'on puisse dire, étaient en contradiction avec les discours apaisants adressés aux Israéliens et aux Américains. Alors qu'était publiée la nouvelle selon laquelle Abbas tendait la main au camp adverse, des reportages du Palestinian Media Watch faisaient état de messages, à l'adresse des Palestiniens, disant exactement le contraire.

Par exemple, la télévision de l'Autorité palestinienne, placée sous le contrôle direct des services de Mahmoud Abbas, propose un jeu hebdomadaire, The Stars, dans lequel des représentants d'universités palestiniennes s'affrontent en répondant à des questions. Dans une émission récente, deux questions de géographie (reformulées ici plus simplement) niaient implicitement l'existence de l'État d'Israël.

  • Quelle est la longueur du littoral de la « Palestine » ? La réponse, 235 kilomètres, ajoute au littoral de Gaza (45 km) la côte méditerranéenne d'Israël (environ 190 km).
  • Quelle est la superficie de la Palestine ? La réponse, 27 000 kilomètres carrés, comprend la Cisjordanie et la Bande de Gaza (6 000 km2) ainsi qu'Israël (21 000 km2).

Autre exemple de duplicité : Salam Fayyad, qui se proclame lui-même Premier ministre de l'Autorité palestinienne, a déclaré en anglais, il y a un an, à Aspen, dans le Colorado, que les Juifs sont invités à vivre dans un futur État palestinien dans lequel ils « jouiront de [tous les] droits et ne jouiront certainement pas de moins de droits que ceux dont jouissent actuellement les Arabes israéliens au sein de l'État d'Israël. »

Belles paroles que voilà. Cependant, quelques jours plus tôt, Saeb Erekat, qui dirige l'équipe de négociateurs de l'Autorité palestinienne, a dit tout le contraire en arabe (comme on peut le lire sur le site MEMRI) : « Personne ne devrait accepter le maintien de colons israéliens en Palestine. … Certains disent que nous serons [prêts à] accorder la citoyenneté aux colons. Nous rejetons d'emblée cette idée. »

Abbas et Fayyad se sont adressés en anglais aux Israéliens et aux Américains alors qu'Erakat a parlé en arabe aux Palestiniens. Les deux discours ne peuvent être également vrais, l'un des deux étant forcément un mensonge. Lequel, je me le demande ?

Si les Palestiniens jouent ce double jeu en toute transparence et simplicité, c'est parce que ça marche. Trop souvent, Israéliens, Américains et autres s'empressent de croire aux discours apaisants et font la sourde oreille aux discours véhéments. L'Autorité palestinienne continuera tranquillement à cracher ses mensonges tant que ceux-ci ne seront pas entendus et rejetés par le monde. En effet, récompenser une mauvaise conduite mène invariablement à une conduite toujours plus mauvaise.

Quand arrêterons-nous de nous leurrer pour voir qu'Abbas et l'Autorité palestinienne ne cherchent rien d'autre que l'élimination totale de l'État juif ? Quelle catastrophe faut-il pour que nous ouvrions les yeux et regardions la réalité en face ?

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 20:23

Merci Rachel

 

 

«Qui délégitime Israël ?»
par Claude Lanzmann

 



 
Ce qui s’est passé après l’arraisonnement par Israël de la  flottille soi-disant humanitaire, ce que nous avons pu lire, voir et entendre dans tant de journaux, sur toutes nos chaînes de télévision, nos stations de radios, sur mille blogs incontrôlés, dans des discussions entre internautes où la haine le disputait à la stupidité, est proprement effrayant. Quelle joie, mes amis, mes frères, quelle félicité de pouvoir à nouveau, sans retenue aucune, stigmatiser Israël, bouc émissaire chargé de tous les crimes et d’abord du péché originel d’exister. Ceux qui étaient si prompts à condamner Israël, sans avoir aucune autre source d’information que celle tonitruée par les propagandistes du Hamas et leurs affidés, se souciaient comme d’une guigne de la réalité des faits, de leur genèse, des raisons du blocus, des avertissements prodigués par Tsahal aux « activistes de la paix » qu’un seul rêve animait en vérité : en découdre et dévoiler ainsi au monde le vrai visage des Juifs buveurs de sang, affameurs, voleurs, lâches et j’en passe, ou, ce qui revient au même, le vrai visage d’Israël, Etat pirate. On a lu et entendu instantanément cette obscène rengaine dans des quotidiens, des stations et des chaînes, dont il vaut mieux taire le nom.
 
Le blocus a une origine : elle s’appelle Gilad Shalit, jeune soldat tombé, en territoire israélien, dans une embuscade tendue par le Hamas, et otage depuis maintenant quatre années de ses ravisseurs, qui jouent sur les nerfs de ses proches et du pays en promettant une libération fantomatique. Hamas ou Hezbollah ont le plus souvent restitué des cadavres contre des centaines de Palestiniens bien vivants qu’Israël relâchait, car cet Etat pirate —il l’a cent fois prouvé— a toujours été prêt à rapatrier ses morts ou ses vivants à n’importe quel prix. La deuxième origine, c’est le Hamas lui-même, qui se déclare en état de guerre avec Israël, ayant procédé pendant des mois et sans répit à des bombardements indiscriminés sur ses villages, le Hamas qui appelle, dans sa presse, dans ses écoles, dans toute sa propagande, à l’éradication de l’Etat juif. C’est d’abord par le Hamas que le blocus est imposé cyniquement à Gaza. Par le Hamas, mais aussi par l’Egypte qui, craignant pour son régime la contagion djihadiste, a fermé sa frontière de surface au sud de la bande de Gaza. Mais, on le sait, un fructueux trafic, qui enrichit des millionnaires arabes, amène, par des centaines de tunnels creusés dans le sable du Sinaï, toutes les marchandises possibles et imaginables à Gaza. Sachez-le, détracteurs d’Israël : on vous ment, vous mentez, Gaza regorge de biens, on y trouve les téléviseurs, les outils informatiques les plus modernes, les Iphone, les Ipad, les réfrigérateurs de grand luxe etc. Et surtout, on y mange autant qu’il se doit : nul à Gaza ne meurt de malnutrition, ne souffre de la soif ou de la faim. Où sont les décharnés, où la peau sur les os, dans les photographies des membres bien en chair du gouvernement du Hamas ? Avons-nous vu des visages d’enfants émaciés, des corps squelettiques ? Soyons certains que si d’aventure ils existaient, les maîtres propagandistes du Hamas nous les repasseraient en boucle ad nauseam. Non, Gaza, n’en déplaise aux dévots pressés, visiteurs de quelques heures, n’en déplaise à l’UNRA et à Monsieur Goldstone, n’est pas le ghetto de Varsovie. Et finissons-en  avec cet autre mensonge : Israël n’a jamais voulu affamer Gaza, il a, comme c’est son droit, demandé à contrôler les marchandises, interdit certaines pour des raisons de sécurité et envoie chaque jour des dizaines de camions qui, à partir du port  d’Ashdod,  déchargent leur contenu à l’entrée nord de la bande de Gaza. Sur les six navires de ladite flottille, cinq, on le sait, se sont laissé conduire à Ashdod après leur arraisonnement non violent par la marine israélienne. Ce qu’ils transportaient a été mis à quai, vérifié et expédié immédiatement à la frontière nord de Gaza, où les gens du Hamas ont refusé d’en prendre livraison. Les matières périssables ont pourri sur place, seules demeurent sous le soleil un nombre comique de chaises roulantes apportées par  les « humanitaires » pour les culs-de-jatte qui dans leur esprit forment la majorité du peuple de Gaza. N’imaginez pas, braves gens, que Gaza est une société fraternelle et sans classes. Il y a à Gaza des pauvres et des riches, des très riches, milliardaires propriétaires des terres, vivant sur les hauteurs dans de somptueuses demeures, qui n’ont jamais levé un doigt pour venir en aide à leurs prétendus frères des bas quartiers et des camps de réfugiés. Il fallait que Gaza —et c’est ce que Jean-Paul Sartre leur reprochait déjà devant moi en 1967, trois mois avant la guerre des six jours— reste un abcès de fixation, un chancre défiant toute solution (alors qu’il eût été si facile aux opulents du pétrole de leur venir en aide) et permettant de condamner Israël pour l’éternité. Cela continue, le concert unanime de vociférations suscité par le refus de laisser passer l’escadre humanitaire en est la meilleure preuve. Sur le sixième bateau, affrété par la branche turque des Frères Musulmans dont le Hamas est la branche palestinienne, les Israéliens étaient attendus par des hommes en armes résolus au Djihad, c’est-à-dire à tuer et à se faire tuer, certains d’être reçus aussitôt chez Allah par de caressantes pucelles.
 
Si on n’a pas le droit de reprocher à Israël l’arraisonnement des navires, on peut s’étonner de la naïveté formidable avec laquelle ses soldats ont agi. Le Commandant de la marine leur avait dit : « On vous accueillera avec des crachats, des insultes, des cigarettes enflammées. Ne ripostez surtout pas. » Ce fut tout autre chose : à partir d’un hélicoptère en position géostationnaire au-dessus du Mavi Marmara, les soldats qui glissaient un par un sur une corde lisse se faisaient cueillir avant même d’avoir touché le pont par de longues matraques, des lance-pierres, des barres de fer, des coutelas, etc. Beaucoup furent blessés, certains très grièvement, l’un d’eux fut balancé du pont supérieur vers le pont inférieur, on le retrouva avec le dos brisé. C’est la règle dans l’armée d’Israël : les soldats ont le droit de tirer si leur vie est en danger. C’était le cas. La commission d’enquête formée par Israël, démocratie exemplaire, rendra ses conclusions et il faudra la croire. Les aboyeurs ont d’ailleurs compris qu’ils avaient été beaucoup trop loin et mettent maintenant une sourdine à leurs vitupérations. En de telles circonstances, nous autres Juifs, avons un devoir de solidarité envers un Israël en péril, menacé au Nord comme au Sud par les  alliés d’un Ahmadinejad, qui fourbit son arsenal nucléaire. Et le même devoir de solidarité nous commande de l’exprimer et de porter, en tant que citoyens de plein droit de la République française, un jugement lourd de mépris sur les tristes imbéciles qui appellent au boycott d’Israël et  demandent la déprogrammation de ses films, ce qui est une façon de crier à la mort. Nous ne le permettrons pas. Ce n’est pas la politique d’Israël qui, comme on a voulu le faire croire, délégitime ce pays. C’est d’abord l’irrédentisme des extrémistes arabes et l’on regrette qu’un certain nombre de Juifs bien-pensants, et qui se taisaient jusque là, ne s’en soient pas avisés avant de signer un texte dont l’affaire de la flottille démontre sans fard l’angélisme.
 
(Allocution prononcée le 22 juin 2010 à Paris, lors de la manifestation, organisée par le CRIF, de soutien à Israël et à Gilad Shalit)
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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 15:29

 

 

Benilou 

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

 

 

 

 

DISPARITION DE DEUX ADVERSAIRES D’ISRAEL

Par 


 


 

 


 

 

 

A deux jours d’intervalle, deux ennemis irréductibles d’Israël sont morts dans leur lit. Le Palestinien Abou Daoud, « cerveau » de la sanglante prise d'otages de sportifs israéliens en 1972, est décédé le 3 juillet. Le grand ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, un des chefs de l’islam chiite et mentor du parti pro-iranien Hezbollah, est mort le lendemain. Chacun, à sa manière, avait axé son combat sur la destruction d’Israël.

 

Munich 1972

 

            Abou Daoud avait échappé à tous les tueurs israéliens qui agissaient sur ordre de l’Etat d’Israël. Au lendemain du massacre de onze membres de l’équipe israélienne aux Jeux Olympiques de Munich en 1972, Golda Meir, Premier ministre israélien, avait établi une liste de palestiniens devant être éliminés par représailles pour leur participation à l’attentat. Abou Daoud avait été inclus dans cette liste à double titre. En effet, il avait d’une part dirigé l’assassinat des athlètes mais il était aussi chef de l’organisation « septembre noir », issue du Fatah de Yasser Arafat,  qui avait été créée en 1970 pour venger le massacre et l’expulsion de combattants palestiniens de Jordanie. L’opération de Munich avait été à l’origine d’une guerre secrète israélo-palestinienne qui s’était déroulée avec acharnement et sans pitié durant vingt ans. Treize éliminations ont été perpétrées dans le monde entier parce que Golda Meir avait promis que la tuerie ne resterait pas impunie.

            Le « cerveau » savait que sa tête était mise à prix et il décida de se cloitrer définitivement à Damas après avoir été arrêté à Paris en mai 1977,  puis expulsé vers Alger parce que les autorités françaises voulaient éviter tout conflit avec les pays arabes. A l’occasion de la sortie de son livre à Paris en 1999, il avait cherché à y revenir mais le droit d’entrer sur le sol français lui avait été refusé. La raison officielle soutenait l’impossibilité de faire de la publicité à un palestinien qui « avait avoué sa pleine responsabilité dans l’organisation de l’attentat de Munich ».

            Mais il semble en fait que Leila Shahid, représentante de l’OLP, ait œuvré pour cette interdiction. Abou Daoud n’était plus en odeur de sainteté chez les palestiniens car il avait révélé que Mahmoud Abbas, le président actuel de l’Autorité palestinienne, avait été le financier de l’opération de Munich. Il aurait d’ailleurs récupéré, des propres mains d’Abou Daoud, 500 dollars représentant le reliquat du budget qu’il lui avait été alloué pour l’opération. Par ailleurs l’OLP ne tenait pas, à l’époque, à offrir une tribune à un dirigeant formellement hostile aux accords de paix d’Oslo ni à permettre la diffusion de révélations gênantes mettant en difficulté une direction palestinienne ouvertement pour le dialogue avec les israéliens.

 

Agent du Mossad

 

            Le Mossad avait tenté plusieurs fois de l’éliminer, en particulier dans un café de Pologne en 1981 où il avait reçu sept balles d’un tueur qui l’attendait. Il en avait réchappé de peu grâce à des soins intensifs dispensés en Allemagne. Cependant, dix ans plus tard, de sérieuses présomptions faisaient de lui un agent double du Mossad et du groupe palestinien Abou Nidal. Il aurait négocié avec les israéliens sa vie sauve en échange d’une collaboration avec les services de renseignements. Ses amis palestiniens l’avaient dénoncé en révélant que, pour échapper aux tueurs du Mossad, il avait accepté d’aider à l’élimination de certains de ses complices du groupe de Munich et d’y participer lui-même. Mais pour sa défense, il avait justifié l’abandon de sa lutte contre Israël en raison de la signature des accords d’Oslo pour lesquels il s’était pourtant opposé.

            Son retour à Ramallah en 1995, avec l’autorisation de l’Etat juif, confortait d’ailleurs cette thèse alors qu’il était notoire que les israéliens ne pouvaient lui pardonner d’avoir été le  chef de l’opération de Munich. Son sort avait été scellé avec celui de ses treize complices mais sa collaboration avec le Mossad lui avait permis de couler des jours tranquilles à Damas, jusqu’à sa mort.

 

Guide spirituel

 

            A l’inverse d’Abou Daoud qui était un militant opérationnel, Mohammad Hussein Fadlallah était considéré comme le guide idéologique et spirituel du Hezbollah, à sa création au Liban en février 1985. Il ne maniait pas les armes mais plutôt la rhétorique ce qui ne l’empêcha pas d’être inscrit dès 1995 par les Etats-Unis, à l'instar du leader actuel du Hezbollah Hassan Nasrallah, sur leur liste des « terroristes internationaux ». En effet il avait accueilli en 1979, dans des camps d’entrainement créés à cet effet, les Pasdarans, Gardiens de la révolution iranienne, lorsqu’ils ont débarqué au Liban pour exporter la révolution iranienne.

            Il avait été accusé dans les années 1980 par les médias d'être à l'origine des prises d'otages d'Américains au Liban. Il avait en effet inspiré l’enlèvement et l’assassinat en juillet 1982 de William Buckley, chef de la CIA à Beyrouth et, en 1988, de William Higgins, officier américain travaillant pour l’organisation de supervision de la trêve de l’ONU au Sud-Liban (UNTSO), exécuté après deux ans de détention. Les israéliens le tenaient pour responsable de l’exécution de trois soldats juifs enlevés en octobre 2000 dont les corps ont été échangés avec Elhanan Tannenbaum contre 429 prisonniers libanais et palestiniens.

            Les israéliens n’avaient pas ménagé leurs efforts pour éliminer ce dignitaire charismatique. Il échappa en effet à plusieurs attaques dont la plus meurtrière se déroula dans la banlieue de Beyrouth, en 1985, lorsque 80 personnes périrent. Profondément impliqué dans la politique intérieure libanaise, il prônait l’avènement d’un régime islamiste au Liban mais il savait se montrer pragmatique en rejetant les appels au djihad lancés par Ben Laden et en s’élevant contre les attentats dans les pays arabes, la station Charm-El-Cheikh en particulier.             Mais son implication directe dans la politique intérieure libanaise le rendait suspect vis-à-vis de la France. Idéologue sans concessions, il n’avait pas ménagé le gouvernement français puisqu’en 2009, le débat sur le port du voile intégral en France l’avait entrainé à accuser « le président Sarkozy d’opprimer la femme et de porter atteinte à sa volonté et à sa liberté de choix lorsqu’on lui interdit de choisir ses vêtements ».Il avait cependant pris du recul vis-à-vis des iraniens qu’il jugeait peu ouverts au développement intellectuel et scientifique et fermés à une interprétation originale et modérée des textes de l’islam. Son influence dans le monde chiite dérangeait les mollahs d’Iran dont il n’appréciait pas l’ingérence sur le « parti de Dieu » tout en restant partisan de la lutte armée contre Israël.

            Son remplacement à la tête du Hezbollah ne sera pas aisé car aucune personnalité de son renom, de son indépendance et de sa culture ne sera en mesure de l’égaler. Les iraniens en profiteront pour choisir leur candidat afin de consolider leur influence sur le Hezbollah avec le risque de le radicaliser plus encore. Les israéliens interprèteront la nomination d’un proche des mollahs iraniens comme un casus belli. 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 22:37

 

      les rencarts de NINA

 


LA FOLLE DEMOCRATIE ISRAELIENNE

 Par NINA

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele



Trop de démocratie, tue la démocratie. En Israël,  il serait temps pour eux d'entendre cet adage.

De quel droit, nous juifs de France, critiquons Israël ? Des intellectuels de gauche le font et se gardent bien d'en avoir un quelconque remord alors que l'État juif traverse une période où même sa légitimité est contestée.

Heureusement, que ces hommes ne représentent qu'une partie infime des juifs de France. Toutefois, ce sont vers eux que les caméras et les micros se braquent. Ils ont bon teint, ont le label de gauche indispensable et sont amis d'Israël, juste ce qu'il faut pour ne pas heurter l'opinion de nos concitoyens. 

Nous n'avons pas droit à la critique d'Israël ? 
Nous avons parfaitement le droit d'être heurtés par des options internes à cette démocratie que nous soutenons de toutes nos forces.

Certains citoyens français, dont les enfants ont décidé de rejoindre l'armée de défense d'Israël comme combattants, peuvent s'émouvoir de certaines dispositions des lois en vigueur dans ce pays que nous aimons tant.

Les enfants parlent. Oh ! Un peu au début bien sûr. Ce qui les a choqué par exemple. 

"Nous sommes partis visiter un village arabe non loin du Kibboutz où nous vivions. Nous faisons des sorties régulières afin de mieux nous imprégner du pays. L'oulpan et les travaux que nous accomplissons au kibboutz sont parfois durs mais toujours gratifiants.
Arrivés au village arabe, le Directeur nous expliqua qu'aucun juif ne vivait dans ce village et pourtant nous étions en pleine Galilée. "Nous avons goûté un pain magnifique mais tu sais maman...j'ai été très choqué. Beaucoup de ces femmes arabes avaient le visage balafré comme si elles avaient toutes eu le même accident.  J'ai demandé à Yossi pourquoi elles étaient marquées comme ça mais il s'est énervé et il m'a dit qu'il me dirait plus tard. 
Quand on est rentré en car, je lui ai reposé la question et il m'expliqua que ces femmes avaient fait l'objet de représailles pour crimes d'honneur. Certaines avaient un peu trop regardé un homme, d'autres étaient sorties sans être accompagnées ou pas habillées de façon correcte selon les préceptes de l'islam. Tu te rends compte maman ? On est en Israël et des femmes peuvent être défigurées et d'autres en sont mortes ? Où est la justice ? Il y en a plusieurs en Israël ?".

J'ai calmé mon gamin. Lui faire entendre raison après un choc comme celui qu'il venait de vivre n'était pas une sinécure. J'insistais sur le fait que penser  "comme un français" n'allait pas l'aider.
Il n'a rien voulu entendre. Pour lui et pour d'autres camarades venant d'autres pays, le choc était de taille.

Ce sont hélas ces accommodements qu'il faut intégrer dans sa tête pour être israélien. La langue, l'armée, ce n'est encore pas assez.

L'armée, le sergent instructeur dur et doux. Capable de pousser ses bleus à se dépasser, à leur crier dessus durant les exercices pénibles et le soir venu, manger près d'eux en rigolant. Il ne fera pas de cadeau. Il est là pour en faire des soldats et une unité solide où la fraternité et la solidarité sont exceptionnelles. 

Mais la folle démocratie dans tout ça ? Elle est dehors : dans le Neguev, la Galilée et surtout à la Knesseth.

Des détails qui n'échappent à personne. Récemment, un projet de loi initié par deux députés d'Israël Beitenou a été retiré : 
"Il visait à annuler les versements de l'INA (Institut national d'assurance) à toute personne condamnée pour activité terroriste contre l'Etat d'Israël, ainsi qu'à sa famille. Le texte prônait également la suspension de tout versement de pension, sauf si cela signifiait nuire à des mineurs. "Dans un grand nombre de cas, ce sont des citoyens israéliens qui sont impliqués dans des activités terroristes"(Jerusalem Post).

C'est après l'horrible attentat de la yéshiva du Merkaz Harav, que nous apprîmes l'étendue de la stupidité du gouvernement Israélien. Les frais d'enterrement des terroristes étaient à la charge du gouvernement de l'état juif.

Ce sont ces détails qui me font penser que ce pays marche sur la tête. 
Où est la justice ? Pourquoi ne pas appliquer une simple règle de droit sur ces horreurs ? Où en sont les démolitions de maisons qui ont abrité et abritent encore les familles de ces meurtriers ?

Qui peut comprendre pareille folie ? 

Les arabes-israéliens ne sont pas fiables. Leur perpétuelles oscillations entre amour et désamour pour l'état juif ne peuvent en aucun cas  rester en l'état. Nous parlons de vies humaines. Nous parlons de traitrise ayant par le passé prouvé que des civils mais aussi des soldats mourraient par la main ou à l'aide de ces citoyens schizophrènes arabes et jouissant de la libre circulation en Israël grâce à leur citoyenneté israélienne.

Hier encore, la censure militaire a été levée. Un officier de Tsahal, un de ces arabes israéliens a été arrêté pour intelligence avec l'ennemi depuis la guerre de Liban 2.

Si cet homme a fourni des renseignements au Hezbollah comme en fait mention l'acte d'accusation,  alors nous pouvons  normalement penser qu'il a participé activement à la mort de soldats durant ce conflit.

Presque tous les jours, nous apprenons que des arabes israéliens sont mêlés de près ou de loin à des tentatives d'attentats. 
Jusqu'où l'état d'Israël est il prêt d'aller dans cet aveuglement ? 

Oum El Farhm, en Galilée est le bastion d'intégristes islamiques, lisons -nous ici et là. Aucune mesure coercitive contre ce village qui vit à l'heure

salafiste ? Le Cheikh Raed Salah qui faisait partie de la flottille de la haine n'a rien à redouter. Il attend en famille, dans son gai village où ses amis députés du parti islamique à la Knesseth vont venir lui rendre visite et deviser tranquillement.


Le Neguev et sa colonie de peuplement de bédouins pratiquant tous la polygamie, par conséquent une expansion démographique tous azimut est-elle en voie de régulation ?

Nous dénombrons en moyenne 4 épouses par hommes soit entre 12 et 15 enfants par famille. (v oir le reportage diffusé sur ARTE "les mariés du Néguev).

Il y a peu, le seul geste de l'état hébreu fut d'exiger que la polygamie cesse. Les hommes ont du renoncer devant un juge israélien à leurs autres épouses. Ils l'ont fait de bonne grâce puisque le seul tribunal légal à leurs yeux est celui du Kâdi (le juge islamique).

Les hommes auront donc au regard de la loi israélienne, des maîtresses et beaucoup d'enfants. Celles-ci jouiront des mêmes droits et rien n'aura changé.
 Les allocations et aides en tout genre resteront en l'état.

Ce qui est tout de même étrange car la polygamie fut refusée aux ultra-orthodoxes juifs par l'État d'Israël. Pourquoi le serait-il pour les arabes d'Israël ? Non que je plaide pour ce système mais il est urgent que les instances législatives mais aussi politiques prennent des mesures devant ce relativisme culturel uniquement appliqué aux arabes israéliens.

Les crimes d'honneur, la parité hommes/femmes, la polygamie, les centaines d'écoles sous la férule des islamistes en Israël, le traitement des terroristes et de leurs familles, la loyauté de ces citoyens doivent impérativement être examinés dans les meilleurs délais.

Il en va de la sauvegarde de ses citoyens tout comme de la crédibilité de la démocratie israélienne. Comme on dit en France : "point trop n'en faut". 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 14:11

 

 

 

Netanyahou doit jouer la montre . S’il joue bien son jeu, il peut dire non à Obama en évitant une confrontation ouverte.

Par Caroline B. Glick - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

lundi 5 juillet 2010

 

desinfos

 
Juste avant le voyage du Premier ministre Binyamin Netanyahou la semaine prochaine à Washington, le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a mené une offensive de charme en direction des media israéliens. Mardi, Abbas a invité les représentants de la presse hébraïsante à son bureau de Ramallah et les a assurés de ses bonnes intentions envers Israël.

Nous avons déjà assisté à cela. Lors de la dernière remise des gaz de Netanyahou comme Premier ministre, il est apparu que chaque fois qu’il devait rendre une visite à Washington, les conseillers du Président de l’époque, Bill Clinton, organisaient une réunion avec le prédécesseur d’Abbas, Yasser Arafat avec les media israéliens. Arafat y jurait combien il désirait la paix avec Israël, et combien il attendait seulement un accord de la part de Netanyahou pour adhérer à la cause de la paix.

Les media israéliens ivres de paix rapportaient avec enthousiasme les mensonges d’Arafat au Peuple israélien sans mettre en question soit les motivations d’Arafat, soit sa bonne foi. S’ils avaient démontré ne serait-ce qu’un minimum de compétence journalistique, ils auraient au moins vérifié pour voir ce que les media palestiniens contrôlés par Arafat rapportaient sur leur entretien avec le « Raïs ».

Mais cela aurait ruiné leur récit diffamant Netanyahou. De cette façon, le public israélien se voyait interdire de savoir que non seulement les media palestiniens contrôlés par Arafat ne parvenaient pas à rapporter leur entretien, mais les journaux et les émissions de télévision d’Arafat rapportaient couramment au Peuple palestinien qu’il ne pouvait pas exister de paix avec les Juifs. De fait, ils exhortaient tous les jours les Palestiniens à considérer la destruction d’Israël comme le plus grand objectif.

De la même façon, alors que cette semaine les journaux d’Israël publiaient des titres extatiques sur la modération d’Abbas et son désir de paix, les media palestiniens contrôlés par Abbas ne faisaient pas mention de la réunion. De plus, dans les semaines récentes, les media palestiniens contrôlés par Abbas ont intensifié leurs incitations contre Israël et les Juifs.

Comme ‘Palestinian Media Watch’ (PMW) l’a rapporté cette semaine mardi, la télévision de l’AP contrôlée par Abbas a diffusé un sermon du mufti de l’AP, le sheikh Muhammed Hussein. Celui-ci a déclaré : « Les Juifs sont les ennemis d’Allah et de son messager, les ennemis d’Allah et de son messager ! Les ennemis de l’humanité en général, et des Palestiniens en particulier… le Prophète dit : « Vous combattrez les juifs et vous les tuerez »… De même la semaine dernière, la télévision de l’AP a rediffusé un film « documentaire » dans lequel tout Israël est décrit comme la « Palestine occupée ».

Dans un extrait cité par PMW, le narrateur du film affirme : « La Rive Occidentale et Gaza comprennent une autre partie en Palestine, la côte palestinienne, qui s’étend le long de la mer méditerranée, depuis Ashkelon au Sud, jusqu’à Haïfa, dans les Montagnes du Carmel »... Il poursuit :

« Haïfa est un port palestinien bien connu. Haïfa a joui d’un statut élevé parmi les Arabes et les Palestiniens, en particulier avant qu’il ne soit tombé sous l’occupation d’Israël en 1948. Au Nord, nous trouvons Saint-Jean d’Acre (Acco), A l’Est, nous atteignons une ville riche en histoire et en importance, Tibériade, près d’un lac fameux, la Mer de Galilée. Jaffa, ancienne ville côtière, est la fiancée de la mer, et la porte de la Palestine sur le monde ».

Mardi, Abbas le modéré a déclaré à ses hôtes israéliens qu’il est prêt à tenir des négociations directes avec Netanyahou aussitôt que le Premier ministre lui donnera ses positions sur les frontières et la sécurité.

Comme la déclaration complète d’Abbas l’a montré clairement, ce qu’il signifie par cela c’est qu’il négociera avec Netanyahou après que ce dernier ait adopté les positions de son prédécesseur Ehud Olmert sur les frontières et la sécurité. Ces positions comprenaient un retrait israélien aux lignes de l’armistice de1949 – dont une division de Jérusalem – et le stationnement de forces étrangères le long de la frontière avec la Jordanie.

Pour sa part, le gouvernement Obama met sa propre pression sur Netanyahou pour satisfaire Abbas – et le président des USA Barack Obama. Au cours des semaines écoulées, le gouvernement des USA a mis la pression sur Netanyahou pour prolonger l’interdiction de 10 mois sur la construction juive en Judée et en Samarie au-delà de sa date limite programmée en septembre.

Comme adoucissant destiné à aider Netanyahou à gober la pilule désastreuse stratégiquement et politiquement, Obama et ses assistants prétendent qu’une prolongation de cette politique draconienne et intolérante servirait de mesure de construction de la confiance pour convaincre Abbas d’entamer des négociations directes avec Israël.

Dans la tentative d’Obama pour convaincre Netanyahou de prolonger l’interdiction de construction juive, nous voyons l’équivalent en politique étrangère de la méthode d’un vendeur de voitures d’occasion de vendre deux fois la même voiture patraque à un même client – en usant de divers mensonges à chaque fois.

L’an dernier, Obama et ses conseillers ont justifié leur exigence que Netanyahou agisse pour étrangler les communautés juives de Judée et de Samarie en déclarant qu’en faisant cela, le monde arabe normaliserait ses relations avec Israël.

Le substitut juif d’Obama, l’ancien représentant au Congrès Robert Wexler, a dit à Netanyahou en juillet dernier qu’en échange d’une interdiction pour les Juifs de construire des jardins d’enfants au cœur d’Israël, Israël verrait vingt ambassades arabes s’ouvrir à Tel Aviv.

Bien sûr, non seulement cela ne s’est pas produit, mais des moments après que Netanyahou eût annoncé l’interdiction de la construction juive, le médiateur de la paix d’Obama, George Mitchell proclama que cette concession massive et sans précédent était insuffisante.

Imitant Abbas, Mitchell déclara que les USA attendent d’Israël son accord pour détruire toutes les communautés juives de Judée et Samarie et se retire aux lignes d’armistice indéfendables de 1949.

Des semaines après les concessions de Netanyahou en Judée et Samarie, le gouvernement américain commença son attaque contre la construction juive à Jérusalem.

A mesure que les minutes s’égrènent avant la visite de Netanyahou à la Maison Blanche, Il démontre qu’il est prêt à utiliser la même voiture d’occasion une seconde fois. Bien que Netanyahou continue à insister sur son refus de préconditions à des négociations, il a donné le pouvoir au ministre de la défense Ehud Barak de prendre un rôle moteur dans les contacts avec l’AP.

Mercredi, Barak a annoncé qu’il mènera dans les prochains jours, des discussions directes avec le Premier ministre de l’AP, Salam Fayyad, qui boycotte Israël. Au début de la semaine passée, Barak a en effet annoncé son soutien à un retrait israélien aux lignes d’armistice de 1949 même sans traité de paix. Dans un entretien avec les media, Barak a déclaré que les retraits unilatéraux de Gaza et du Liban Sud étaient de grands succès qui devraient être répétés.

La volonté de Netanyahou d’éviter une confrontation avec le gouvernement Obama est compréhensible.

Suivant la nature des media israéliens, Netanyahou paierait certainement un prix politique si on devait lui reprocher de tourner le gouvernement américain contre Israël. Mais la vérité est qu’aujourd’hui plus que jamais, Obama partage le désir de Netanyahou d’éviter un affrontement ouvert.

Les élections de la mi-mandat au Congrès sont à quatre mois d’ici et les collègues Démocrates d’Obama font campagne dans la crainte. Les sondages montrent que le Parti Démocrate perdra probablement le contrôle sur la Chambre des Représentants. Les Démocrates verront aussi certainement leur contrôle sur le Sénat affaibli si ce n’est perdu. Comme l’analyste politique du ‘Wall Street Journal’s’ John Fund l’a rapporté cette semaine, sur 70 districts du Congrès en compétition, les Démocrates en perdront probablement 60 et perdront donc le contrôle sur le Parlement.

En avançant vers une telle saison électorale problématique, la dernière chose dont Obama ait besoin est une confrontation ouverte avec Israël. Une nouvelle querelle avec Netanyahou ne nuira pas seulement aux Démocrates dans des Etats clés comme la Floride, New York, le New Jersey, l’Illinois et la Pennsylvanie.

Elle nuira aux efforts pour lever de fonds des Démocrates parmi les donateurs Juifs américains. Au cours des mois écoulés, on a rapporté de façon répétée que les Juifs américains ont coupé drastiquement leurs donations aux Démocrates. Le courant augmentera sans doute si Obama pousse Netanyahou dans un corner la semaine prochaine.

Ce qui signifie que Netanyahou est bien placé pour s’opposer à la pression d’Obama. S’il joue bien son jeu, il peut dire non à Obama en évitant une confrontation ouverte. Par exemple, au lieu de donner son accord à la prolongation de l’înterdiction de la construction, Netanyahou devra dire qu’il veut discuter cette exigence dans des négociations en face à face avec Abbas. Plutôt que d’accorder les préconditions d’Abbas, Netanyahou devra dire qu’il veut entendre la position d’Abbas dans des négociations en face à face. Et ainsi de suite. De telles déclarations de la part de Netanyahou écarteront de lui la pression pour faire des concessions et mettront Obama et Abbas sous le projecteur.

Plus important encore, cela fera gagner du temps à Israël.

Et gagner du temps devrait être l’objectif principal d’Israël vis-à-vis de Washington aujourd’hui. Depuis sa prise de fonction, Obama a montré de façon répétée qu’il ne reconsidèrera pas sa vision fondamentalement hostile à l’égard d’Israël. L’opinion basique d’Obama est que la force et la dimension d’Israël doivent être blâmés pour la violence et le radicalisme dans le monde arabe qui ne sont pas susceptibles de changer, sans égard à la façon claire et continue dont les évènements sur le terrain prouvent que c’est faux.

Pire encore pour Israël, Obama n’est pas le seul de cet avis. En fait, comme un article dans la revue ‘Foreign Policy’ de cette semaine le démontre, la position d’Obama sur Israël est modérée si on la compare aux positions revendiquées dans des cercles de stratégie politique de l’armée des USA.

Mercredi, ‘Foreign Policy’ a publié le contenu d’un mémo rédigé le mois dernier au Commandement militaire central des USA. Ce mémo, une évaluation de « l’équipe Rouge » sur la façon dot les USA devraient se positionner vis-à-vis des émules du Hamas et du Hezbollah, révèle que parmi les membres clés de la communauté des décideurs de la stratégie politique des USA, Israël est considéré avec une extrême hostilité.

Le mémo parvenu suivant une fuite reflèterait les opinions d’un nombre significatif d’officiers de haut niveau et de niveau moyen au commandement central (Centcom), dont un grand nombre d’officiers du renseignement, ainsi qu’un nombre significatif d’analystes de la zone stationnés au Moyen-Orient. Il met en avant qu’il est inopportun pour les USA de mettre dans le même panier des mouvements jihadistes comme le Hamas, les Frères Musulmans, al Qaïda et le Hezbollah en un seul groupe.

Ecartant la signification du dogme religieux identique qui est à la racine de ces mouvements, le mémo affirme que le Hamas et le Hezbollah sont des forces pragmatiques et sociales avec lesquelles les USA doivent encourager de bonnes relations.

Le mémo appelle les USA à soutenir l’intégration des forces du Hezbollah dans l’armée libanaise. Il appelle aussi les USA à encourager et permettre l’intégration des forces du Hamas dans les forces de sécurité palestiniennes formées par les USA.

En ce qui concerne Israël, Le mémo reproche à l’Etat juif l’échec des USA jusqu’à présent à adopter ces recommandations de stratégie politique. De plus, les auteurs du mémo condamnent le blocus maritime de Gaza par Israël, maintenant « la zone au bord d’un perpétuel effondrement humanitaire ».

Le mémo du ‘Centcom’ condamne aussi la décision d’Israël en juillet 2006 de répondre au bombardement non provoqué du Nord d’Israël, et à son attaque non provoquée à travers la frontière contre une patrouille de Tsahal au cours de laquelle cinq soldats furent tués et deux kidnappés puis assassinés.

En niant la relation de subordination du Hezbollah au régime iranien, le rapport proclame que la décision d’Israël d’utiliser la force pour se défendre contre les actes de guerre du Hezbollah ont servi à renforcer les liens du Hezbollah avec Téhéran.

Ce que montre ce mémo, c’est qu’il reste peu d’espoir à Israël pour voir un changement dans le sens d’une meilleure politique des USA dans le futur proche et son meilleur pari aujourd’hui est de jouer la montre. La semaine prochaine dans le Bureau Ovale, Netanyahou devrait capitaliser sur son avantage pour les quatre mois avant les élections au Parlement et mettre la charge de la preuve sur Obama et Abbas pour démontrer leurs bonnes intentions.


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