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Merci au Dr Aharon LERNER
Discours de clotûre du sommet de S.HARPER Paix et sécurité internationales
27. Nous, les dirigeants du G8, demeurons profondément préoccupés par de graves menaces pour la paix et la sécurité internationales. Nous sommes tous touchés par les menaces posées par la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme, la criminalité internationale organisée (y compris le trafic de drogue) et la piraterie, ainsi que par les conflits politiques et ethniques.
La prospérité, le développement et la sécurité sont inextricablement liés, et le bien être économique ainsi que la sécurité de nos pays et de ceux du monde entier sont, en conséquence, interdépendants.
Nous adhérons tous à la vision d’un monde pacifique, fondé sur les principes de liberté, de démocratie, de respect des droits de la personne et de primauté du droit, et demeurons prêts à poursuivre nos efforts sur la base de ces principes, en partenariat avec les uns et les autres et avec d’autres pays concernés pour faire face à des enjeux de sécurité qui nous touchent tous.
28. Nous ne pouvons baisser la garde devant la grave menace que constitue la prolifération des armes nucléaires pour la sécurité des générations actuelles et futures. Par conséquent, nous saluons les conclusions de la Conférence d’examen sur le Traité de non prolifération nucléaire, et nous donnerons suite aux mesures recommandées d’un commun accord.
Nous appelons tous les États à en faire autant. Nous sommes déterminés à œuvrer en faveur d’un monde plus sûr pour tous et à créer des conditions propices à l’instauration d’un monde exempt d’armes nucléaires, conformément aux objectifs du Traité.
Nous poursuivrons des efforts de désarmement concrets à cette fin. À cet égard, nous saluons tout particulièrement le nouveau Traité sur la réduction des armements stratégiques signé par la Fédération de Russie et les États-Unis.
Nous demandons à tous les autres États, en particulier les États dotés d’armes nucléaires, de participer à ces efforts de désarmement, de façon à favoriser la stabilité internationale et une sécurité non diminuée pour tous.
29. Nous exhortons tous les États à mener et à appuyer une action résolue pour remédier au non respect des obligations de non prolifération énoncées dans le Traité, y compris les obligations en matière de garanties.
Nous demandons en outre à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de conclure un accord de garanties généralisées avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, de même qu’un protocole additionnel, qui deviendra la nouvelle norme reconnue universellement pour la vérification des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.
Nous appuyons également l’échange, en conformité avec les obligations prévues dans le Traité de non prolifération nucléaire, de matériel, de matières et de l’information scientifique et technologique à l’appui des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire, en particulier au bénéfice de pays en développement. Nous réaffirmons notre engagement en ce sens, tel qu’exprimé au paragraphe 8 de la Déclaration de L’Aquila sur la non-prolifération.
À l’approche du 25e anniversaire de l’accident de Tchernobyl, en 2011, nous prendrons les mesures nécessaires pour terminer les étapes finales des projets de sécurisation et de stabilisation de Tchernobyl, et nous exhortons toutes les entités à appliquer les normes les plus strictes en matière de sûreté, de sécurité et de garanties nucléaires pour la conception et la construction de nouvelles installations nucléaires civiles.
30. Nous sommes confrontés à un nouveau type de menaces, posées par des acteurs non étatiques, plus particulièrement des terroristes, qui cherchent à acquérir des armes de destruction massive ainsi que de la technologie et des matières connexes. Si nous ne parvenons pas à les en empêcher, cela pourrait avoir de graves conséquences.
À ce titre, nous réaffirmons notre détermination à œuvrer ensemble pour notre sécurité commune, y compris à donner suite aux engagements pris lors du Sommet de Washington sur la sécurité nucléaire, notamment à collaborer de façon à sécuriser toutes les matières nucléaires vulnérables en l’espace de quatre ans.
31. À cet égard, nous nous réjouissons des réalisations concrètes et des résultats mesurables du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes, lancé lors du Sommet de Kananaskis, en 2002, et nous demeurons déterminés à achever les projets prioritaires en Russie.
Nous reconnaissons qu’ìl y a des menaces mondiales persistantes auxquelles nous sommes confrontés et nous reconnaissons tous l’importance de poursuivre nos efforts conjoints en tant que partenaires pour y faire face au cours des années à venir.
À cette fin, nous avons demandé à nos experts de haut niveau d’évaluer les résultats du Partenariat mondial à ce jour, comme point de départ à l’élaboration d’options pour la programmation et le financement au-delà de 2012, en mettant l’accent sur la sécurité nucléaire et radiologique, la sécurité biologique, la sensibilisation et la mobilisation des scientifiques et l’aide à la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que la participation éventuelle de nouveaux pays à cette initiative.
32. L’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 1929 est l’expression des préoccupations que suscite, pour la communauté internationale, la question nucléaire iranienne, de sorte que nous demandons à tous les États de l’appliquer intégralement.
Tout en reconnaissant le droit de l’Iran de mettre à exécution un programme nucléaire civil, nous soulignons que ce droit s’accompagne d’obligations internationales que tous les pays, y compris l’Iran, doivent respecter.
Nous sommes profondément préoccupés par l’absence persistante de transparence de l’Iran en ce qui concerne ses activités nucléaires et par son intention déclarée de continuer et d’étendre ses activités d’enrichissement de l’uranium, y compris jusqu’à une teneur de près de 20 p. 100, en violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Nous demandons à l’Iran de tenir compte des exigences imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique, et à appliquer les résolutions pertinentes de façon à rétablir la confiance internationale dans la nature pacifique du programme nucléaire iranien. Notre objectif est de persuader les dirigeants iraniens de participer à un dialogue transparent sur les activités nucléaires de l’Iran et de veiller au respect, par celui-ci, de ses obligations internationales.
Nous appuyons fermement les efforts actuels déployés à cet égard par l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et le Haut Représentant de l’Union européenne, et nous nous réjouissons de leur détermination à régler toutes les questions en suspens par la négociation.
Nous saluons également tous les efforts diplomatiques déployés en ce sens, y compris ceux du Brésil et de la Turquie en ce qui concerne, en particulier, le réacteur de recherche de Téhéran.
33. Rappelant les préoccupations exprimées lors du Sommet de L’Aquila, en 2009, nous exhortons le gouvernement de l’Iran à respecter la primauté du droit et la liberté d’expression, tel qu’énoncé dans les traités internationaux auxquels l’Iran est partie.
34. Nous déplorons l’attaque du 26 mars qui a provoqué le naufrage du navire Cheonan de la marine de la République de Corée, et entraîné la mort tragique de 46 personnes. Un tel incident est un obstacle à la paix à la sécurité dans la région et au-delà de celle-ci.
Nous exprimons toute notre sympathie et toutes nos condoléances aux victimes et à leurs familles ainsi qu’au peuple et au gouvernement de la République de Corée.
De même, nous demandons que des mesures adéquates soient prises à l’encontre des responsables de cette attaque, en conformité avec la Charte des Nations Unies et toutes les autres dispositions applicables du droit international. Le Groupe mixte civilo-militaire chargé de l’enquête, placé sous la direction de la République de Corée et auquel des experts étrangers ont participé, a conclu que la République populaire démocratique de Corée était responsable du naufrage du Cheonan. Nous condamnons, dans ce contexte, l’attaque qui a provoqué ce naufrage.
Nous demandons à la République populaire démocratique de Corée de s’abstenir de commettre quelque attaque que ce soit ou de brandir la menace de gestes hostiles contre la République de Corée. Nous appuyons cette dernière dans ses efforts pour que les responsables de cet incident aient à répondre de leurs actes, et nous demeurons déterminés à coopérer étroitement avec toutes les parties internationales dans la poursuite de la paix et de la stabilité régionales.
35. Nous demandons à la communauté internationale de veiller au respect intégral de toutes les résolutions existantes du Conseil de sécurité des Nations Unies relatives à la République populaire démocratique de Corée.
Dans le même temps, nous nous déclarons extrêmement préoccupés par le fait que le test nucléaire auquel a procédé la République populaire démocratique de Corée et les activités liées à son programme de missiles ont aggravé les tensions dans la région et au-delà, et estimons que la paix et la sécurité internationales continuent d’être manifestement menacées.
Nous réaffirmons notre soutien aux efforts pour trouver une solution globale à cette menace et pour mettre en œuvre la Déclaration conjointe de 2005 issue des pourparlers à six.
Rappelant l’importance de la mise en œuvre intégrale et transparente des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, nous demandons instamment que la République populaire démocratique de Corée agisse dans le strict respect de son accord de garanties nucléaires avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, et renonce à toutes les armes nucléaires ainsi qu’aux programmes nucléaires et de missiles balistiques existants, de même qu’à ses activités de prolifération, et cela de manière complète, vérifiable et irréversible, conformément aux résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La République populaire démocratique de Corée n’a pas, et ne peut avoir, le statut d’État doté d’armes nucléaires, en conformité avec le Traité de non prolifération nucléaire. Nous exhortons également la République populaire démocratique de Corée à agir avec promptitude afin de répondre aux préoccupations de la communauté internationale dans le domaine humanitaire, y compris en ce qui concerne la question des enlèvements.
36. La Conférence de Kaboul, en juillet, donnera au gouvernement de l’Afghanistan une occasion importante de présenter ses plans détaillés et de montrer les progrès concrets réalisés vers la mise en œuvre des engagements pris au titre du Communiqué de la Conférence de Londres de 2010, y compris les mesures visant à lutter contre la corruption, à contrer la production et le trafic de drogue illicite, à améliorer le respect des droits de la personne, à améliorer la prestation de services de base et la gouvernance, à réaliser des avancées concrètes vers le renforcement du système de justice formel et à accroître la capacité des Forces de sécurité nationales afghanes à assumer de plus en plus la responsabilité de la sécurité d’ici cinq ans.
À cette fin, nous apportons notre plein soutien à la stratégie de transition adoptée en avril par les contributeurs à la Force internationale d’assistance à la sécurité, ainsi qu’aux efforts actuels pour instaurer un processus de réconciliation nationale et de réintégration pris en charge par les Afghans.
À cet égard, la Jirga pour la paix de juin a marqué un tournant important. Des mesures claires prises par l’Afghanistan, en vue d’élections parlementaires plus crédibles, inclusives et transparentes, en septembre, constitueront un pas important pour la maturation de la démocratie dans ce pays. Nous réaffirmons notre engagement à appuyer l’Afghanistan dans ce processus de transition et de développement.
37. Nous saluons et encourageons les efforts actuels du Pakistan pour éradiquer les extrémistes violents, tout particulièrement dans ses régions frontalières avec l’Afghanistan. Nous soulignons la nécessité d’une approche régionale élargie pour contrer l’extrémisme violent.
Il est essentiel que le Pakistan bénéficie du soutien de la communauté internationale à l’heure où celui ci s’attèle à la réalisation de ses réformes politiques, économiques et sociales. Nous saluons et encourageons les mesures récentes prises par les gouvernements du Pakistan et de l’Inde pour faire progresser leurs relations bilatérales, et nous exhortons tous les pays de la région à collaborer activement dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionales.
38. Nous nous réjouissons du progrès réalisé, en association avec des donateurs multilatéraux, dans l’exécution de deux grands projets au titre de l’Initiative du G8 pour la prospérité de la région frontalière entre l’Afghanistan et le Pakistan : une voie rapide entre Peshawar et Jalalabad et une étude de faisabilité sur une liaison ferroviaire entre ces deux mêmes villes.
Nous sommes convaincus que ces projets et d’autres – réalisés avec le concours des gouvernements de l’Afghanistan et du Pakistan – procureront des avantages concrets aux populations afghane et pakistanaise et contribueront à favoriser la stabilité régionale.
39. Nous nous félicitons de l’ouverture de pourparlers de proximité entre les Palestiniens et Israël, et nous les exhortons à créer des conditions propices à des pourparlers directs, avec pour objet la création d’un État de Palestine indépendant, contigu et viable, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, l’un avec l’autre et avec leurs voisins. Nous regrettons profondément les pertes de vies et les blessures subies lors de l’incident au large de la côte de Gaza, le 31 mai.
Nous saluons la décision du gouvernement israélien de mettre sur pied une commission publique indépendante pour enquêter sur ces événements, avec participation internationale, dans l’attente que celle ci fera la lumière sur les faits entourant cet incident tragique, conformément à la Déclaration du Président du Conseil de sécurité des Nations Unies du 1er juin.
Nous exhortons toutes les parties à œuvrer ensemble pour mettre en œuvre la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations Unies et à assurer la circulation de l’aide humanitaire ainsi que des marchandises commerciales et des personnes, à destination et en provenance de Gaza.
Les arrangements actuels ne peuvent durer et doivent être changés. Nous saluons l’annonce par le cabinet israélien d’une nouvelle politique à l’égard de Gaza comme un développement positif. Nous demandons instamment l’application intégrale et effective de cette politique pour répondre aux besoins de la population de Gaza en ce qui concerne les fournitures humanitaires et les marchandises commerciales, la reconstruction civile et l’infrastructure, et l’activité économique légitime, ainsi qu’aux préoccupations légitimes d’Israël en matière de sécurité, qu’il faut continuer à respecter.
Nous continuerons à appuyer le renforcement d’institutions de l’Autorité palestinienne et le développement d’une économie palestinienne viable, et nous sommes disposés à apporter un soutien additionnel pour le développement économique, sécuritaire et politique de la Cisjordanie et de Gaza, dans le contexte d’un accord de paix, dès que celui ci sera conclu.
Nous appelons également au progrès des relations israélo syriennes et israélo libanaises, nous réaffirmons notre ferme attachement à une solution de paix globale, juste et durable au Moyen-Orient. Nous appelons à la libération immédiate du soldat israélien qui a été enlevé, Gilad Shalit.
40. Nous exhortons le gouvernement du Myanmar à prendre les mesures nécessaires pour permettre la tenue d’élections libres et justes. Une participation démocratique pleine et entière est essentielle à cette fin. Nous exhortons également le gouvernement de ce pays à libérer sans délai tous les prisonniers politiques, y compris Aung San Suu Kyi, et à participer à un dialogue de fond avec l’opposition démocratique et les représentants de groupes ethniques sur les mesures à prendre pour progresser sur la voie de la réconciliation nationale.
De même, nous sommes profondément préoccupés par les tensions ethniques récentes en République kirghize, qui ont fait de nombreux morts et blessés, et appelons toutes les parties à faire preuve de retenue. Nous exhortons les parties concernées à régler de toute urgence le conflit au Darfour et à poursuivre la mise en œuvre intégrale de l’Accord de paix global au Soudan, qui se trouve maintenant à une étape cruciale.
Tous les acteurs soudanais et les pays concernés de la région, et au delà de celle ci, doivent tout mettre en œuvre pour préserver la paix et la stabilité, quelle que soit l’issue du référendum sur le statut futur du Sud-Soudan.
Conscients des difficultés auxquelles sont confrontés des pays au lendemain de catastrophes naturelles pour assurer la sécurité des civils et leur fournir des services essentiels, nous réaffirmons notre détermination à aider Haïti et nous veillerons à renforcer les mécanismes de coordination internationaux existants afin d’accroître la rapidité, l’efficacité et la coordination de l’action internationale face à de telles catastrophes.
De même, nous continuerons à apporter notre soutien au Dispositif mondial des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe. À cette fin, nous convoquerons une réunion d’experts avec pour mission d’examiner d’autres mesures que nous pourrions prendre.
41. Les conflits, la criminalité, la piraterie et le terrorisme continuent à menacer la stabilité, la sécurité et la prospérité mondiales. Nous, le G8, sommes déterminés à aider les États et les régions partenaires pour qu’ils continuent à renforcer les capacités de sécurité civiles dont ils ont besoin pour faire face à ces vulnérabilités.
Les dirigeants du G8 et des partenaires africains, auxquels se sont joints les présidents de la Colombie et d’Haïti ainsi que le premier ministre de la Jamaïque, se sont penchés sur les vulnérabilités en matière de sécurité telles que le terrorisme, la prolifération, le trafic de drogue, les flux de capitaux illicites et la criminalité transnationale organisée.
Nous avons par conséquent convenu de charger nos ministres de consulter conjointement les partenaires intéressés en Afrique et dans les Amériques, ainsi que d’autres partenaires, et de se pencher sur les mesures additionnelles qui peuvent être prises pour faire face à ces vulnérabilités en matière de sécurité. À cette fin, nous nous engageons à renforcer : l’accès international à des experts civils, à l’appui de la primauté du droit et des institutions de sécurité; les capacités d’États côtiers d’une importance cruciale et d’organisations régionales vouées à la sécurité maritime; et les opérations de paix internationales. L’annexe II décrit la portée de nos efforts actuels.
42. Nous demeurons préoccupés par la menace persistante que font peser les groupes terroristes, ainsi que par leur présence grandissante au Yémen, en Somalie et à travers le Sahel. Qui plus est, nous sommes préoccupés par la menace que constituent les liens grandissants entre des terroristes, d’autres criminels et des insurgés, et les liens croissants entre les organisations qui se livrent au trafic de drogue en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique de l’Ouest, et entre celles à travers l’Asie.
Une action élargie et concertée du G8 et de l’ensemble de la communauté internationale a diminué la capacité des terroristes à préparer et à exécuter des attentats et celle de groupes criminels organisés transnationaux à poursuivre leurs activités.
Toutefois, nous sommes conscients de la nécessité de déployer plus d’efforts pour contrer la criminalité et le terrorisme (y compris l’extrémisme violent et la radicalisation menant à la violence, ainsi que le recrutement), y compris par le renforcement d’institutions de sécurité et d’institutions de gouvernance, par une attention soutenue à la lutte contre la corruption porteuse de telles menaces transnationales, et par une action face aux facteurs politiques, sociaux et économiques sous jacents dans des pays vulnérables.
Nous soulignons que de telles mesures doivent se fonder sur les principes de démocratie, de primauté du droit et de respect des droits de la personne, qui sous tendent notre sécurité. Nous sommes également préoccupés par la menace accrue que constitue la cybercriminalité.
Nous approfondirons notre collaboration afin d’affaiblir les réseaux terroristes et criminels, et nous avons adopté un plan d’action robuste à cette fin. Nous avons énoncé nos orientations dans une déclaration séparée sur la lutte contre le terrorisme.
43. Les dirigeants ont accueilli favorablement l’offre du Président de la France d’être l’hôte du prochain Sommet en 2011.