Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 05:32

pour aschkel.info et lessakele

billet benillouche

 

 

BILLET D’HUMEUR : RAISON GARDER, ET MAINTENANT ?

Par Jacques Benillouche

 

 

BILLET D'HUMEUR RAISON GARDERECOUTER ICI-copie-1

 

 


Petition contre JCALL

 

Les animateurs de la motion « raison garder »se sont réunis pour prendre date et pour entériner la fin de leur mission atteinte après plus de 11.000 signataires. La question ouverte reste l’avenir de ce groupement hétéroclite. Comme en pareil cas, lorsque le succès est fulgurant, les organisateurs semblent pris au dépourvu pour donner une suite concrète à leur appel contre Jcall.

            Les pétitionnaires ont analysé leur force qu’ils veulent concrétiser par la création d’une nouvelle association afin de mieux structurer les manifestations. Le risque encouru est de tomber dans le travers des militants juifs qui s’estiment toujours insatisfaits parce que l’existant ne répond pas précisément à leur attente. Une association de plus pourrait-elle mieux défendre Israël et mieux faire connaître ses positions auprès d’un nouveau public ?  L’objectif, semblable à celui des pro-palestiniens, est d’atteindre la population non juive très réservée devant un problème qui la concerne peu.

            En effet l’essor limité d’un auditoire, déjà convaincu, décourage ceux qui ne trouvent plus nécessaire de convaincre. L’originalité de l’action est difficile au sein d’une communauté, qui regorge de défenseurs passifs de l’Etat juif et de bonnes consciences. L’activisme reste limité parce que les juifs sont souvent très sollicités. L’émergence d’une entité nouvelle, parmi d’autres centaines, conduit à une sorte de résignation qui ne garantit pas que la démultiplication rende  plus efficace l’action de du groupe « raison garder».

            Mais le problème pour se faire entendre est d’égaler les tenants de la propagande palestinienne qui disposent de moyens économiques illimités et de leviers politiques en France et à l’Etranger. Le nerf de la guerre sera, sans aucun doute, l’argent sans lequel la nouvelle association vivra chichement. Or quand on voit l’absence d’empressement des juifs à donner une obole pour financer un grand journal pro-israélien ou une télévision de qualité dont les images peuvent seules convaincre et démontrer, on ne peut qu’espérer que « raison garder » réussira là où d’autres et des meilleurs, ont échoué. Il y a beaucoup d’individualismes qu’il faut combattre et d’absence d’unité du peuple de la Diaspora.

            La définition du programme politique sera la tâche la plus ardue car elle prouvera la volonté d’agir autrement. Les dirigeants assurent cependant qu’ils ont besoin d’indépendance et qu’en aucun cas ils n’adhèreront au CRIF qui, avec ses exclusives, risque de devenir avec le temps une coquille vide sans influence et sans impact auprès des corps constitués. 

 

Partager cet article
Repost0
29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 21:01

 

>MICHEL GURFINKIEL.

 

 

Le déclin démographique des nations de souche européenne est-il inexorable ?

 

Un cas d’école : la Russie. Ce pays comptait 149 millions d’habitants en 1991, l’année où l’URSS s’est désintégrée. Il n’en compte plus que 142 millions aujourd’hui. Cela représente en moyenne une perte de 0,5 % par an, soit un peu plus de 700 000 âmes.

 

Cette chute est due en partie à l’émigration : notamment le départ de quelque 600 000 Juifs et de plus d’un million de Russes germanophones. Mais pour la plus grande part, elle tient à des causes purement démographiques : la baisse de la natalité d’une part (tombée à moins de 1,2 enfant par femme en 1999), le tassement, voire le recul, de l’espérance de vie (une soixantaine d’années seulement pour les hommes, un peu plus de 70 ans pour les femmes, soit de quinze à douze ans de moins que dans les pays de l’Union européenne). La Russie est un pays où les générations ne sont pas remplacées et où l’on meurt plus jeune qu’ailleurs.

 

Ce qui aggrave le phénomène, c’est que ce déclin touche essentiellement l’ethnie russe majoritaire (78 % de la population) et les minorités slaves. Les minorités non-slaves, bénéficient d’une natalité plus forte : en particulier les musulmans du Caucase, où l’on compte en moyenne de 3 à 4 enfants par femme. Le régime de Vladimir Poutine, en place depuis 2000,  se targue d’avoir suscité une  remontée légère de la natalité globale du pays, passée à 1,56 enfant par femme en 2009. Mais ce phénomène semble du au moins en partie au dynamisme des minoritaires.

 

D’autre pays européens connaissent actuellement des évolutions analogues : faible natalité de la communauté majoritaire (parfois qualifiée de « communauté-souche »), dynamisme des minorités. L’Allemagne pourrait connaître prochainement le même déclin que la Russie. Elle compte aujourd’hui 82 millions d’habitants, dont 66 % d’Allemands ethniques et 18 % d’Allemands ou de résidents d’origine étrangère, mais pourrait tomber à 70 millions d’habitants en 2040, dont 50 % seulement d’Allemands ethniques, du fait de sa faible natalité. A moins que le déficit de 12 millions ne soit comblé par l’immigration : ce qui réduirait les Allemands ethniques à la condition de minorité dans leur propre pays.

 

Certes, plus de 50 % des Néo-Allemands sont actuellement d’origine est-européenne ou sud-européenne, et susceptibles, dans les deux cas de figure, de s’intégrer à la culture et à la société allemandes ethniques. Mais les autres, notamment quand ils sont originaires de pays musulmans, sont à la fois plus prolifiques et moins susceptibles de s’intégrer. En outre, leur part dans l’ensemble de l’immigration allemande devrait croître fortement au cours des deux prochaines décennies. Aux termes d’un accord d’ « immigration choisie », l’Allemagne vient par exemple de faciliter la venue d’immigrants qualifiés originaires du Pakistan.

 

La fertilité moyenne a été en moyenne de 1,4 enfant par femme en Allemagne depuis une vingtaine d’années. Mais elle oscille entre 2,5 et 4 enfants par femme chez les immigrants extra-européens. En 2009, on comptait 4,3 millions de musulmans en Allemagne, soit 5,4 % de la population globale. Près de 2 millions d’entre eux disposaient de la nationalité allemande.

 

La France métropolitaine n’est pas menacée, pour l’instant, par un déclin démographique global. Sa population  a cru de 50 % entre 1945 et 2000, puis de 6 % entre 2000 et 2010. Mais cette progression semble due dans une large part à l’immigration extra-européenne – qu’il s’agisse d’immigrants au sens propre, d’enfants d’immigrants ou de citoyens français originaires des départements et territoires d’outre-mer -, qui représente 10 % au moins de la population globale, et 20 % des classes d’âge les plus jeunes. Les femmes d’origine non-européenne avaient en moyenne deux fois plus d’enfants que les femmes européennes dans les années 1990 : 3 enfants contre 1,7. Le ratio serait de plus de deux dans les années 2000, dans un contexte de dynamisme global accru : plus de 3 enfants contre un peu plus de 1,7.

 

Peut-on imaginer que ces tendances se modifient, et que les « communautés-souches »européennes retrouvent un certain dynamisme démographique ? Un contre-exemple existe, en effet : Israël, pays situé au Proche-Orient mais relevant de la sphère culturelle européenne.

 

Comme la Russie, l’Allemagne et la France, l’Etat hébreu – Territoires palestiniens non-compris - doit compter avec de fortes minorités ethniques, représentant près de 20 % de la population globale.

 

Il a été longtemps confronté, lui aussi, à un différentiel de natalité en faveur des minorités. Cette situation a paru conduire, à terme, à l’instauration d’une société binationale,  judéo-arabe en l’occurence, sauf à être corrigée par une forte immigration juive. De fait, l’arrivée d’un million d’immigrants venus de l’ex-URSS (Russie et autres ex-républiques soviétiques, comme l’Ukraine et les pays d’Asie centrale) a eu un effet stabilisateur dans les années 1990.

 

Mais depuis une dizaine d’années, une situation inédite est en train de se mettre en place : la démographie de la communauté-souche – les Israéliens juifs -  remonte et la démographie de la minorité arabe baisse. Une étude d’un institut de recherche israélo-américain, l’America Israel Demographic Research Group (AIDRG), observe qu’en

en 1995, après l’arrivée de la plus grande partie des immigrants ex-soviétiques, on comptait en Israël 80 000 naissances juives par an contre près de 40 000 naissances arabes. En 2009, on est passé à 121 000 naissances juives. Tandis que les naissances arabes n’ont pas augmenté. D’un ratio de 2 à 1 en faveur des Juifs, on est donc passé à un ratio de 3 à 1.

 

La hausse de la fécondité globale juive, qui atteint aujourd’hui 3 enfants par femme en moyenne,  a d’abord été attribuée au dynamisme des milieux religieux : près de 7 enfants par femme en moyenne dans le milieu ultra-orthodoxe (harédi), près de 4 enfants dans le milieux sioniste religieux. Mais on constate également une poussée démographique chez les Israéliens laïques. En particulier chez les immigrants russes. Lors de leur arrivée en Israël, ceux-ci suivaient le modèle démographique de leur pays d’origine : 1,2 enfant par femme en moyenne. Une génération plus tard, ils ont adopté un autre modèle, avec 2,3 enfant par femme. Un chiffre supérieur au taux de remplacement.

 

La baisse de la natalité arabe israélienne n’est pas uniforme. Elle touche fortement la communauté arabe chrétienne, tombée à 2 enfants par femme seulement. Elle n’a pas encore touché le milieu bédouin, où le taux de 6 ou 7 enfants par femme reste prédominant. Entre les deux, le milieu musulman villageois ou urbanisé, musulman ou druze, connaît une baisse modérée mais régulière : son taux de fécondité se situe aujourd’hui à moins de 3 enfants par femme.

 

Si ces tendances démographiques se maintenaient, et si un apport démographique supplémentaire était assuré par l’immigration, la majorité juive pourrait non seulement se consolider mais aussi se renforcer. Selon certaines projections,  Israël pourrait atteindre 9 millions d’habitants en 2030, dont 90 % de Juifs.

 

Comment expliquer la « différence » israélienne ?

 

Un enfant, c’est un pari plus ou moins conscient sur l’avenir. Soit par optimisme immédiat : les parents estiment qu’ils ont les moyens de mettre au monde des enfants et de les conduire vers un monde parfait. Soit par optimisme différé : les parents estiment qu’en mettant au monde des enfants, ils se protègent contre divers dangers ou agressions. Les sociétés européennes ou de souche européenne avaient connu une conjonction de ces deux optimismes entre 1945 et 1965, quand les « trente glorieuses » (la prospérité économique, la modernisation sociétale) se doublaient du « baby boom » (le désir d’enfants d’une génération de parents marquée à la fois par la Seconde Guerre mondiale et la crainte de la guerre nucléaire). En outre, elles disposaient alors d’idéologies religieuses ou humanistes qui leur permettaient de « lire » , de donner un sens et donc d’assumer, ce contexte quelque peu paradoxal.

 

Il semble que les Juifs israéliens connaissent actuellement une conjonction analogue : la renaissance nationale en cours depuis 1948 et le développement économique et sociétal rapide qu’ils connaissent depuis les années 1990 se conjuguent à de nouvelles menaces génocidaires de la part de nombreux pays ou entités islamiques ; leur culture nationale leur permet de « lire » ces contradictions, et de les dépasser.

 

Chez les Arabes israéliens, le climat est entièrement différent. Cette communauté bénéficie, comme les Juifs, de la prospérité économique et du développement sociétal. Mais elle ne peut rattacher ces avantages aux idéologies du monde arabe et islamique, dont elle a mesuré les limites. De même, elle sait très bien qu’elle n’est pas menacée dans son existence par le reste du monde, qu’il s’agisse des Israéliens ou des Occidentaux en général. Elle opte donc pour une stratégie de bonheur privé, centrée sur la famille cellulaire plutôt que la famille élargie, le clan ou la tribu. Des choix analogues ont lieu actuellement, sous réserve qu’un choix soit possible, dans la plupart des communautés et nations arabes et islamiques, du Maghreb à l’Indonésie.

 

Quelles conclusions l’Europe peut-elle tirer du contre-exemple israélien ? D’abord,

que rien n’est inexorable en démographie. Ni l’essor, ni le déclin. Ensuite, que les choix familiaux et individuels sont liés à la conscience collective.

 

© Michel Gurfinkiel, 2010

Partager cet article
Repost0
29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 20:52
lodo daniel pipes
Effacer en ligne l'administration de George W.Bush

par Daniel Pipes

25 juin 2010

 

http://fr.danielpipes.org/blog/2010/06/effacer-en-ligne-administration-george-wbush

Version originale anglaise: Erasing the George W. Bush Administration Online
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Et c'est bien là la bête noire : durant les huit années des deux administrations de George W. Bush, j'ai mis des liens, des centaines de fois, à des documents pour les sites web de la Maison Blanche et du Département d'Etat, et plus ou moins fréquemment pour les autres sites des départements et organismes gouvernementaux américains. J'ai fait des efforts pour mettre les liens aux documents originaux ( et pas aux articles récents et encore moins aux blogs) parce que, ayant obtenu un Doctorat en histoire (Ph.D in history), j'apprécie les sources d'origine.

J'ai supposé durant ces années là que les documents, faisant partie des archives permanentes du Gouvernement américain, demeureraient disponibles aussi longtemps que le gouvernement et Internet fonctionneraient - en d'autres termes pour longtemps.

J'ai supposé faux. Une fois en charge, le gouvernement d'Obama a, en un instant, enlevé des milliers (millions ?) de pages, rendant brusquement inertes et inutilisables tous ces liens aux travaux de la précédente administration. Récemment j'ai appris que l'administration Bush avait joué le même tour à son prédécesseur Clinton.

Ceci me consterne, à la fois comme historien et comme quelqu'un qui écrit sur Internet. Comment ont-ils pu faire cela ? Le gouvernement certainement possède les copies de ces listes de liens et de ces pages ( en effet,http://georgewbush-whitehouse.archives.gov semble contenir le contenu des années Bush à la Maison Blanche ). On pourrait rapidement les relier à leur URL d'origine.

 

Voici ce qu'on trouve sous l'ère Obama en consultant les liens de l'administration G.W.Bush.

Partager cet article
Repost0
29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 05:08

 

 

Par occam

pour aschkel.info et lessakele

 

Brève, il est des civils dont la mort n'intéresse guère l'opinion mondiale :



Deux civils tués par erreur par des soldats en Turquie (AP) 
 le début du "noyage des Kurdes dans leur sang" (dixit Erdogan) ? NB : je n'ai jamais vu un titre de dépêche où l'on mentionne "par erreur" quand il s'agit d'une erreur de Tsahal. Ce peut être un manque d'attention de ma part, mais malheureusement j'en doute...


http://fr.news.yahoo.com/3/20100628/twl-turquie-kurdes-violences-0ef7422.html
  

"Des soldats turcs ont tué lundi deux villageois qu'ils avaient pris par erreur pour des rebelles kurdes, a annoncé le gouverneur de la province d'Hatay. Mehmet Celalettin Lekesiz a précisé que les militaires avaient ouvert le feu sur ces deux hommes alors qu'ils cueillaient des herbes près de la frontière avec la Syrie. Un autre villageois a été blessé. L'armée turque s'est refusée à tout commentaire. [...]"
Partager cet article
Repost0
29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 04:48

 

 

 

 

 

Les guerres anti-insurrectionnelles sont-elles condamnées à échouer ?

Par Daniel PIPES



Lorsqu’il est question d’un Etat en guerre avec un ennemi non étatique, l’impression est très répandue que l’Etat est condamné à échouer.

En 1968, Robert F. Kennedy concluait que la victoire au Vietnam était probablement « hors de notre portée » et en appelait à un règlement pacifique de la situation. En 1983, l’analyste Chahram Shubin écrivait que les Soviétiques en Afghanistan étaient englués dans une « guerre qu’ils ne peuvent gagner ». En 1992, les dirigeants américains se sont montrés réticents face à une intervention en Bosnie, craignant une implication dans un conflit séculaire. En 2002, l’ancien général Wesley Clark a décrit l’action américaine en Afghanistan comme non susceptible de déboucher sur une victoire. En 2004, le Président Bush a dit de la guerre contre la terreur : « Je pense que nous ne pouvons pas gagner ». En 2007, la Commission Winograd a estimé que la guerre menée par Israël contre le Hezbollah n’était pas gagnable.

Davantage que toute autre guerre récente, l’action des forces alliées en Irak a été considérée comme condamnée à un échec certain, tout spécialement au cours de la période 2004-2006. L’ancien Secrétaire d’Etat Henry Kissinger, l’ancien ministre britannique Tony Benn, l’ancien délégué spécial des Etats Unis, James Dobbins, ont tous déclaré que la guerre ne pouvait être gagnée. Le rapport du groupe d’études Baker-Hamilton s’est fait l’écho de ce point de vue. L’analyste militaire David Hackworth, parmi d’autres, a comparé l’implication militaire en Irak à la guerre du Vietnam : « Comme cela a été le cas au Vietnam, le bourbier irakien ne pouvait que mener à l’enlisement, et il semble très difficile de s’en sortir ».

La liste des guerres réputées non susceptibles d’être gagnées ne cesse de s’allonger et inclut, par exemple, les actions anti-insurrectionnelles au Népal et au Sri Lanka. « Ce qui sous tend toutes ces analyses », note Yaakov Amidror, un général israélien à la retraite, « est l’idée que les actions anti-insurrectionnelles se transforment en conflits sans fin qui ne peuvent que conduire ceux qui les mènent à perdre tout soutien politique ».

Amidror affirme être en désaccord avec cette idée. Dans une étude récemment publiée par le Jerusalem Center for Public Affairs, « Gagner la guerre anti-insurrectionnelle : l’expérience israélienne », il explique de manière convaincante que les Etats peuvent vaincre les acteurs non étatiques.

Le débat a la plus grande signification. Car si les pessimistes ont raison, les puissances occidentales sont condamnées à perdre tous les confits présents et futurs impliquant des forces non conventionnelles (autres que chars, avions et vaisseaux de guerre). Le futur semblerait alors très sombre, puisqu’il impliquerait la perspective d’insurrections victorieuses partout sur la planète, et jusque dans le monde occidental lui-même. On ne peut que frémir face à la perspective d’une intifada à l’israélienne, disons, aux Etats-Unis. Par incidence, on vient d’apprendre qu’en Australie, la semaine dernière, un groupe islamiste a appelé à un « djihad des forêts » impliquant d’allumer des incendies massifs dans ce pays.

La victoire contre les insurrections est possible, affirme Amidror, mais elle n’est pas facile à obtenir. Alors que dans les guerres traditionnelles, le facteur le plus important est l’ampleur des forces et des arsenaux en présence, il faut, pour vaincre les insurrections, dit-il, réunir quatre conditions, de nature essentiellement politique. Deux d’entre elles concernent les Etats où les détenteurs du pouvoir doivent :

-  Comprendre et relever les défis en matière de politique et de relations publiques inhérents au combat contre les insurgés

-  Prendre en compte le rôle vital du renseignement, investir en celui-ci, et exiger de l’armée qu’elle l’utilise efficacement.

Deux autres conditions concernent les opérations anti-terroristes qui doivent :

-  isoler les terroristes de la population civile non terroriste

-  contrôler et isoler les territoires ou les terroristes vivent et se battent

Si ces lignes de conduite sont efficacement mises en oeuvre, les résultats ne seront pas des cérémonies de signature de traités et des parades de triomphe, mais quelque chose de plus subtil, qu’Amidror appelle une « victoire acceptable », et que j’appellerai, moi, « contrôle acceptable ». Par ces mots, il entend un résultat qui ne produit pas de nombreuses années de tranquillité, mais seulement un calme relatif supposant des efforts continus pour durer. Au titre d’exemples, Amidror cite les résultats obtenus par les Britanniques en Irlande du Nord et ceux obtenus par les Espagnols au pays basque.

Après que ces conditions aient été réunies, affirme Amidror, vient « la guerre difficile, complexe morne, incessante, sans drapeaux ni trompettes », Cette guerre implique d’assembler des éléments d’information obtenus par le renseignement, d’en tirer des conclusions, de mettre en place des opérations de commando dans des conditions difficiles, au sein d’une population où terroristes et civils innocents sont mêlés, dans des centres urbains densément peuplés ou des villages isolés, et de petites victoires tactiques ».

Suivre ces préceptes ne conduit pas à des victoires claires et nettes, mais n’en produit pas moins des résultats, et les Etats occidentaux, au cours du siècle passé, ont, en fait, obtenu une série impressionnante de résultats de ce genre face à des insurgés. Les forces américaines ont vaincu deux fois les insurgés aux Philippines (1899-1902 et 1946-1954), tout comme les Britanniques en Palestine (1936-39), en Malaisie (1952-57), et à Oman (1964-75) les Israéliens en Cisjordanie (opération Bouclier défensif, 2002), et, plus récemment, les forces américaines ont gagné encore en Irak, lors du « surge ».

Les guerres anti-insurrectionnelles peuvent être gagnées, mais elles ont leurs propres impératifs très distincts de ceux des guerres conventionnelles.

Par Daniel Pipes, 18 mai 2010
Partager cet article
Repost0
28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 16:49

 

pour aschkel.info et lessakele

billet benillouche

 

 

 

BILLET D’HUMEUR : FLOTTILLES DE GUERRE

Par Jacques Benillouche

BILLET D'HUMEUR FLOTTILLES DE GUERREECOUTER ICI-copie-1

 

 

 

 

Deux méthodes permettent de prendre en charge un problème sécuritaire crucial : la voie de la force ou celle de la raison. Les partisans de la modération, sensibles souvent au jugement des pays occidentaux, préfèrent négocier ou s’en remettre à la bonne conscience des dirigeants de ce monde. Les durs, ceux qui estiment que la manière forte reste le seul langage compréhensible par les imprudents, ont eu plusieurs fois raison au cours de l’Histoire.

            Le problème de la flottille vient étayer une de ces deux thèses. En décidant de frapper fort le bateau turc Marmara, les israéliens ont lancé leur message à l’intention de tous ceux qui tenteraient de s’aventurer face à la marine israélienne. D’autres flottilles, libanaise et iranienne, ont envisagé, à coups d’annonces médiatiques, de briser le blocus de Gaza en solidarité avec le Hamas. Israël  leur a donc transmis un message diplomatique clair via les chancelleries occidentales.

            Ces nouvelles expéditions seront traitées en fonction de la qualité des organisateurs. La Turquie était un allié, turbulent certes, mais elle devait malgré tout bénéficier de certains égards. Les libanais et surtout les iraniens sont des ennemis irréductibles dont les pays sont en guerre contre Israël. L’Etat juif se réservait donc le droit de considérer leur flottille comme des bateaux ennemis mettant en danger la sécurité du pays. Une seule solution se dessinait pour elle et elle s’insèrerait certainement dans le cadre du droit international. Israël serait contraint, au moins de les aborder par la force, au pire de les envoyer par le fond puisqu’une mise en garde officielle avait été lancée.         

            Les organisateurs de la flottille libanaise, qui devait prendre la mer le 27 juin en direction de la bande de Gaza, ont bien assimilé le message et ont décidé de surseoir à leur projet. Les américains, et surtout les français, ont dissuadé les libanais d’aller au devant d’incidents dramatiques en leur faisant comprendre qu’ils n’obtiendraient aucun soutien de leur part.

            Le Croissant iranien avait annoncé, lui-aussi, son intention d’envoyer trois bateaux chargés d’aide « humanitaire » tandis que les Gardiens de la Révolution, l’élite idéologique de l’armée iranienne, se sont proposés d’escorter cette flottille donnant à leur expédition une connotation militaire. Ayant mesuré les risques d’un affrontement avec Israël, le régime iranien a décidé de laisser ses bateaux au port pour éviter l’humiliation d’une défaite annoncée.

            Ces deux exemples donnent ainsi des arguments aux tenants de la ligne intransigeante du gouvernement israélien qui estime que toute démonstration de faiblesse amoindrit sa position et que parfois, à vouloir éviter la guerre, il est contraint de s’y jeter les deux pieds joints. Cette stratégie pourrait conforter les tenants d’une ligne ferme pour résoudre les problèmes politiques avec les palestiniens. 

 

Partager cet article
Repost0
27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 16:45

 

 

Merci Laurence pour l'envoi de ce témoignage ........édifiant !!!

 

 

Témoignage et lassitude au Sénat . Vendredi 25 Juin 2010

Laurence Nguyen, membre du Comité directeur de l’association France- Israël.

pour aschkel.info et lessakele

 

 

  L 'ensemble des amis de Guilad Shalit  avait été choqué d' apprendre la tenue le 25 Juin,d'un colloque au Sénat, haut lieu de la République Française, par l'Association France- Palestine -Solidarité, pour y célébrer la résistance palestinienne, dite non-violente, à laquelle serait  associé, selon  les intervenants, le Hamas. (L'association terroriste qui détient dans un secret total, au mépris de toutes les conventions internationales, le soldat franco-israélien Guilad Shalit).

Le 25 Juin était le 4ème anniversaire de son enlèvement. Madame Cerisier-Ben Guiga, présidente du groupe d' Information internationale France-Territoires palestiniens du Sénat, absente pour cause de visite à Gaza, s'en explique par la voix de Monsieur Jean-Claude Lefort, député honoraire, président de l'Association France- Palestine -Solidarité: elle n'était pas au courant.

 

  Après avoir constaté une très précise  organisation pour les réservations sur Internet, un bon accueil et après  avoir compulsé les documents remis à l'entrée, j'imagine un instant que ce colloque va être sérieux. Il ne l'est pas.

Sous couvert d’ une  non-violence ressassée au long des interventions, à laquelle pourraient croire des écoutants non-avertis (et ils sont nombreux dans la salle à y croire), une délégitimation en règle de l'état d'Israël est programmée: Israël est à l’origine de toutes les violences, et surtout de la première, la création  d’un état pour les Juifs  (bien sûr, la partition en deux états, un Juif, un Arabe et le refus perpétuel du  second ne sont pas évoqués).

.

  Madame Alima Boumedienne, sénatrice verte, explique à des élèves attentifs que « c’est le rôle du Sénat de parler de la non-violence… le peuple palestinien continue à être massacré… Israël méprise les conventions internationales… ». Elle s’applique à défendre « les valeurs universelles du combat palestinien…pour que les démocraties survivent ».

 

  Les intervenants se succèdent: des militants palestiniens dans leur rôle, convaincus mais posés, presque crédibles au début, tant leur position de « résistants non violents » est bien apprise, un maire de village et  un écrivain. Ils expliquent leur organisation, l’historique de leur résistance non-violente et en quoi elle consiste et ce qu’ils en attendent. Mais vite resurgissent mensonges et imprécations et la violence reprend ses droits. On aurait presque osé y croire.

Ensuite, l’alibi de service, Roy Wagner, « universitaire, militant israélien actif dans la résistance populaire palestinienne », membre des «anarchistes contre le mur ». Il veut aider ses amis à récupérer des « terres volées » et mettre fin à « l’ apartheid ». Sa présence justifie le bien- fondé de ce colloque, n’est-ce pas….puisque même des israéliens nous soutiennent ! Le procédé est usé mais efficace, l’orateur  est très applaudi.

De même, la dangereuse Yaël Lerer, membre fondateur du parti Balad, assistante et porte parole de l’ancien parlementaire israélien Azmi Bishara. Son discours intelligent et manipulateur, tant par les mots que par les idées, est  inquiétant.

 

Tout au long de cette épreuve, j’entendrai évoquer Gandhi et Martin Luther King !

A la fin de cette première partie,  on pourrait estimer que ces intervenants militants défendent des points de vue  opposés aux nôtres, certes, dangereux et manipulateurs, évidemment, mais ces gens parlent  de leur histoire, de leur vécu, de leur expérience, de leur quotidien; ces israéliens fourvoyés et ces palestiniens  savent au moins de quoi ils parlent. Ce qui m’impressionne le  plus, c’est l’enthousiasme du public français.

Je change de place pour recueillir les commentaires, les frémissements indignés ou compassionnels de mes voisins,  j’observe leurs hochements de tête quand les termes les plus durs (non-violents ?) sont prononcés à l’encontre d’un pays qu’ils abhorrent, sans en rien connaître.

 

 Mais le pire reste à venir.

 

 Malgré quelques désistements,  les intervenants de l’après-midi sont « à leur poste ». J’ écris bien « à leur poste », de porte-parole de la haine d’Israël, de militants enragés d’une cause qu’ils ne connaissent, à l’évidence, qu’à travers les consignes de leurs partis.

 

  Monsieur Jérôme Gleizes, « responsable de la commission transnationale des Verts » et Monsieur

Jacques Fath,  «  membre du comité exécutif du Parti Communiste Français et responsable des relations internationales ». Tout est dit.

 Ils n’ont pas l’excuse de vivre au cœur du conflit, ils n’ont rien pour justifier leurs mensonges ressassés que leur parti-pris systématique et arrogant contre l’état d’Israël, que leurs armures pitoyable de pseudo chevaliers héroïques, défenseurs des pauvres palestiniens.

 

On a droit à tout : au massacre de Jénine, au mur liberticide, à la famine de Gaza et sans cesse à la

sûr-violence (expression en vogue et sûr-entendue durant ce colloque) de l’armée israélienne, récemment illustrée  par la  « barbarie à l’encontre de la flotille humanitaire ».

 Nous entendons que l’aide à la résistance palestinienne, dite non violente, est notre devoir car « la survie de l’humanité en dépend ».

 Je veux retenir et faire connaître,  dans le discours de Monsieur Jacques Fath, ces deux phrases: « une paix juste sera l’annulation de la première violence. La première violence est la création de l’état d’Israël ». J’en conclu que ce monsieur souhaite, à l’instar d’Ahmadinejad, rayer Israël de la carte. Monsieur Jacques Fath est un élu de la République Française .

 

   Recette : prenez des mots violents, des mensonges sans vergogne, des imprécations brutales, des appels à la haine, secouez et envoyez  à l’encontre d’Israël et vous aurez ….un colloque sur la résistance non-violente.

 

  Laurence Nguyen, membre du Comité directeur de l’association France- Israël.

 

 

[NDLR - 

Membres du groupe Groupe d'information internationale France-Territoires palestiniens

http://www.senat.fr/groupe-interparlementaire-amitie/ami_632.html

 

Pour vous donner une petite idée voici qui est Madame Cerisier Ben Guiga, evidemment pas un mot de la chèer Dame en ce qui concerne Guilad Shalit ainsi que de la nature des terroristes du 'Hamas .

Voir sa page http://www.senat.fr/senateur/cerisier_ben_guiga_monique92008q.html

Partager cet article
Repost0
27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 16:17

 

Le terrorisme expliqué par Faisal Shahzad, djihadiste

par Daniel Pipes
National Review Online
25 juin 2010

http://fr.danielpipes.org/8547/terrorisme-explique-faisal-shahzad-djihadiste

Version originale anglaise: Faisal Shahzad, Jihadi, Explains Terrorism
Adaptation française: Johan Bourlard

Le témoignage en justice renversant de Faisal Shahzad, auteur de l'attentat manqué de Times Square, est bien le seul à saper les efforts entrepris par l'administration Obama pour ignorer les dangers de l'islamisme et du djihad.

La déclaration d'intention sans équivoque de Shahzad fait figure d'exception car les djihadistes confrontés à une inculpation par la justice se tirent toujours d'affaire soit en plaidant non coupable, soit en plaidant coupable en vue d'alléger leur peine. Voici quelques exemples :

  • Naveed Haq, auteur d'une attaque contre le bâtiment de la Jewish Federation à Seattle, plaida non coupable pour cause de démence.
  • Lee Malvo, l'un des « snipers de Washington », expliqua que « l'une des raisons des tirs est que des Blancs avaient essayé de faire du mal à Louis Farrakhan. » Son complice, John Allen Muhammad, clama son innocence jusqu'à son exécution.
  • Hasan Akbar, qui tua, dans un camp militaire, deux collègues soldats américains dans leur sommeil, déclara à la cour : « Je veux m'excuser pour les attaques qui ont eu lieu. J'ai senti que ma vie était en danger, je n'avais pas le choix. Je veux également vous demander pardon. »
  • Mohammed Taheri-azar, qui tenta de tuer des étudiants à l'université de Caroline du Nord en leur roulant dessus avec une voiture, proféra contre les États-Unis une série d'anathèmes djihadistes pour ensuite se raviser, se déclarant « tout à fait désolé » pour les crimes qu'il avait commis et demandant sa libération pour pouvoir, disait-il, « me réintégrer en tant que membre sain, humain et productif de la société » en Californie.

Ces manœuvres sont typiques de la duplicité des islamistes. Un djihadiste reste rarement fidèle à ses principes. Zacarias Moussaoui, le vingtième pirate de l'air du 11 Septembre, faillit en faire autant : sa comparution en justice débuta par son refus de plaider (ce qui, pour le juge, signifia « non coupable ») puis un beau jour, il plaida coupable de tous les chefs d'accusation.

Shahzad, âgé de 30 ans, se comporta de manière exceptionnelle lors de sa comparution, le 21 juin, devant un tribunal fédéral de la ville de New York. Les réponses qu'il donna aux nombreuses questions abruptes de la juge Miriam Goldman Cedarbaum (« Et où était la bombe ? » « Qu'avez-vous fait avec l'arme ? ») présentaient un mélange étourdissant de déférence et de mépris. D'une part, Shahzad répondait, à propos de ses agissements, de façon polie, calme, patiente, exhaustive et instructive et, d'autre part, il justifiait, sur le même ton, sa tentative de massacre de sang froid.

Après l'annonce par Shahzad de son intention de plaider coupable sur tous les chefs d'accusation, au nombre de dix, la juge lui demanda : « Pourquoi voulez-vous plaider coupable ? ». À cette question, somme toute sensée puisqu'il est presque certain que plaider coupable le conduira en prison pour de longues années, il répondit :

« Je veux plaider coupable et je plaiderai coupable encore cent fois s'il le faut car jusqu'au jour où les États-Unis retireront leurs troupes hors d'Irak et d'Afghanistan et arrêteront leurs frappes au moyen de drones en Somalie, au Yémen et au Pakistan, jusqu'au jour où ils arrêteront d'occuper des pays musulmans, de tuer les musulmans et de les dénoncer auprès de leur gouvernement, nous attaquerons les États-Unis et, à ce titre, je plaide coupable. »

Shahzad tenait à se décrire comme une réponse aux actions des Américains : « Je suis une partie de la réponse à la terreur utilisée par les États-Unis contre les nations musulmanes et le peuple musulman et c'est pourquoi je me venge des attaques », ajoutant que « nous, les musulmans, sommes une seule communauté. » Et ce n'est pas tout. Il affirma sans détour qu'il avait eu pour objectif d'endommager des bâtiments et de « blesser ou de tuer des gens » car « il faut comprendre pourquoi j'agis ainsi, en fait… je me considère comme un moudjahid, un combattant musulman. »

Quand la juge Cedarbaum fit remarquer que les piétons qui circulaient à Times Square le 1er mai en début de soirée, n'étaient pas en train d'attaquer des musulmans, Shahzad répliqua :

« Eh bien, ce sont les gens [du peuple américain] qui choisissent leur gouvernement. Nous considérons qu'ils sont tous pareils. » Sa remarque reflète non seulement le fait que les citoyens américains sont responsables de leur gouvernement élu démocratiquement mais aussi la conception islamiste selon laquelle, par définition, les infidèles ne peuvent pas être innocents.

Quelque odieuse qu'elle soit, cette diatribe a au moins le mérite d'être claire. La volonté de Shahzad de révéler son programme islamique et de passer, pour cette raison, de longues années en prison est un défi pour l'administration Obama qui cherche à ne pas désigner l'islamisme comme l'ennemi, préférant les formules creuses telles que « opérations de contingence à l'étranger » et « désastres causés par l'homme ».

Les Américains – tout comme les Occidentaux en général, tous les non-musulmans et les musulmans anti-islamistes – devraient prêter attention aux propos véhéments tenus par Faisal Shahzad et accepter la dure réalité, à savoir que la fureur et les aspirations islamistes constituent une véritable motivation pour leurs ennemis terroristes. Et ce n'est pas en faisant semblant d'ignorer cette réalité qu'on la fera disparaître.

Partager cet article
Repost0
27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 04:19

 

Merci au Rav pour cette analyse

 

" RIC,  Le Retour de l'Infamie Correcte"   et    "Le retour des Justes des Nations"

Par le Rav Yéhoshua Ra'hamim Dufour

pour aschkel.info et lessakele

 

JE DÉFINIS PAR CE CONCEPT de "RIC, le Retour de l'Infamie Correcte": la remontée cette année avec virulence d'une vague immonde (qui se déguise toujours en politiquement et intellectuellement correcte), et qui avait pris plusieurs formes dans l'histoire passée et récente:

- d'abord, l'antisémitisme classique séculaire transmis par l'éducation chrétienne romaine en Europe, qui consistait à dire que les Juifs sont coupables d'avoir trahi  le programme divin, cela afin de justifier la volonté de se substituer à eux (imaginairement) dans le plan divin, soit en les intégrant soit en les faisant disparaître par la mort (bûchers) sous les prétextes les plus divers  et imaginaires certifiant de leur culpabilité  actuelle totale. 

- l'islam n'a repris que très partiellement ce modèle: certes, même notion de continuité et substitution mais confusion entre plusieurs possibilités reposant sur des  textes ou haddiths différents: soit l'intégration, soit le statut respecté de dhimmi si le juif accepte l'humiliation. Et des courants extrémistes trouvent dans les textes le modèle chrétien de l'extermination en cas de refus comme nous le voyons aujourd'hui dans la montée de ces courants islamistes radicaux messianiques qui veulent accélérer la venue de leur  mahdi par cette suppression de la réalité juive. Et cela, contrairement à l'enseignement même du Coran dans la Sourate du Voyage nocturne 17,104 qui révèle le retour des Juifs sur leur terre à l'approche de la fin des temps, et cela en revenant de tous les pays (
lien ici): "Waqoulna min ba'adihi libani israila: oskounou al-arda, Et après lui, Nous avons dit aux fils d'Israël: habitez la terre, et lorsque la vie ultime (de l'autre monde) arrivera à son terme prédestiné, Nous vous ferons venir en groupes hétérogènes, fa-itha jaa waAAdou al-akhirati jina bikoum lafifan". Voyez le lien ci-dessus.

- le nazisme a intégré ce modèle chrétien romain initial et les accusations antisémites sous la forme d'un laïcisme mais en poussant dans l'extrême de la modernité technique et de la conception occidentale mondialement dominatrice. Ce fut la Shoa.

- aujourd'hui, l'Olp laïc puis le radicalisme terroriste sunnite aussi bien que le radicalisme chiite du Hamas et du gouvernement iranien actuel (qui ne représente aucunement la volonté du peuple iranien sur ces politiques antijuives car ce peuple reste conscient de ses racines pré-islamiques et de l'amour entre le Roi des rois et la reine juive Esther et de son message universel qui est la dernière page de la Bible juive), reprennent exactement le modèle des stratégies et tactiques lamentables précédentes. Elles fures bâties par l'Eglise (abandonnées depuis, simplement par la réalité de l'échec de la domination chrétienne sur la culture), et par le nazisme allemand (qui ne s'est arrêté alors que par l'échec militaire et non pas par une évolution internes des mentalités germaniques).


IL FAUT BIEN COMPRENDRE que ces crimes séculaires reposaient sur "LA DUPLICITÉ DU DISCOURS":


"nous avons besoin des Juifs pour déclarer que leur message est bon, que nous en sommes les successeurs, mais nous devons les éliminer pour prendre leur place, et pour tenter de supprimer notre culpabilité".

Ces précisions sur "la duplicité du discours séculaire " sont importantes car elles expliquent la duplicité des discours actuels du type: nous sommes amis des Juifs, nous regrettons le passé et nos erreurs envers eux et "regretter" n'est jamais que qu'un masque de renoncement mais non une détermination totale. 
Et c'est alors de dessous le masque: "RIC, le Retour de l'Infamie Correcte". 
Il prend cette forme explosive d'un scénario imaginaire, machiavélique et mortifère monté pour l'occasion comme dans le passé: "nous constatons avec évidence qu'actuellement les Juifs réalisent le pire mal qui se produise sur la planète et se placent en exterminateurs autant de l'économie mondiale que des Palestiniens musulmans". Peu importe que cette accusation repose sur des mensonges historiques (qui annulent toute l'histoire juive  sur sa terre, à Jérusalem et au Mont du Temple), car l'important c'est de reprendre les scénarios qui ont fait leurs preuves effectives dans l'histoire et d'assumer ainsi la continuité séculaire de l'antisémitisme chrétien évoluant par de nouveaux types de messianismes religieux ou séculaires dont on veut prendre le relais. 
Et ces scénarios pathologiques trouvent à nouveau le soutien de nombreuses nations occidentales liées à ces pathologies historiques, c'est un rebondissement et une nouvelle tentative de supprimer leur culpabilité en supprimant les victimes.

Tactiquement, on tire aussi les enseignements de l'histoire en banissant le discours horrible déjà dévoilé et qu'on ne peut plus utiliser dans les mêmes termes (déicides, meurtriers rituels, etc) mais on gardera quand même comme fidélité les accusations (laïcisées, cette fois) de "ils sont partout, ils pervertissent, ils tuent, etc." qui justifieront de la même manière que jadis leur négation et leur extermination.

Comme hier où il fallait camoufler en soi-disant volonté divine cette extermination, aujourd'hui après la Shoa et dans une Europe en panique de perdre sa domination mondiale comme l'Eglise a subi cet échec, on reprend aujourd'hui les mêmes concepts infames mais en les formulant dans l'hypocrisie correcte et intellectuelle occidentale des "droits de l'homme à sens unique". Et les soi-disant élites intellectuelles et médiatiques n'hésitent pas à profiter de ces dynamiques pour régner dans les médias, nouveaux prêtres inquisiteurs, sûrs d'eux-mêmes, et dominateurs, et exterminateurs.

Et, dans le complexe culturel des USA, l'accession d'Obama par ses doubles et non clarifiées identités et languages et conduites des événements (voir son fameux lapsus ici où poussé dans ses retranchements, il bafouille et avoue puis se reprend, et où il se situe comme tel ici sous les applaudissements), où il alterne constamment dans les contradictions qui ont un seul résultat (inconscient ou conscient, ou double pour l'efficacité): permettre l'avancée des extrémismes qui renforcent leur attaque contre les Juifs. 
Cette ligne va très loin et concrètement car elle tente de casser les lobbyies pro-Israel de l'Aipac aux USA et l'équipe d'Obama est accusée de promouvoir et financer pour cela le nouveau lobby juif anti-Israel JCall aux USA et en Europe. Cela, de même que les Etats européens financent les associations dites pacifistes israéliennes qui sont en fait des groupes financés contre l'Etat d'Israël et qui sont constamment engagés physiquement dans les manifestations arabes contre Israël sur le terrain.

CE QUI FAIT UNE INFAMIE SUPPLEMENTAIRE  A GRAND RISQUE de ce "RIC, le Retour de l'Infamie Correcte", c'est que -comme ce fut le cas dans la montée du nazisme- certains (rares mais influents médiatiquement) de ceux qui ne se sentent pas directement menacés dans les communautés juives de diaspora ou d'Israël coopèrent sans lucidité mais hélas de facto avec les processus  de ces accusateurs, ce phénomène a été déjà analysé par d'autres que moi comme les "alter Juifs, (lien ici) et (ici).


Inconsciemment ils craignent et, alors, se replient en intensifiant l'affirmation de leur appartenance à la civilisation environnante dans son idéologie, se distancient fallacieusement et en toute incapacité de leur terre d'Israël, de leur Etat d'Israël, de ses enjeux vitaux, prennent envers leurs propres appartenances une position occidentale classique politiquement correcte et en arrivent à nier totalement comme origine des incidents meurtriers ou des mesures de protection, les actes agressifs contre Israël (tirs de roquettes, transformation de Gaza en port iranien d'armement anti israélien comme cet organisme a pris possession du Liban); et ils vont jusqu'à bâtir des stupidités de "paix maintenant par tous les abandons et sans protection élémentaire" et s'allient au "RIC, le Retour de l'Infamie Correcte", et falsifient et nient la causalité réelle des conflits et disent: "certes il y a des torts des deux côtés, mais ce que nous regrettons ce sont les victimes palestiniennes causées par Israël, donc il est compréhensible et légitime d'agir contre Israël".

C'est précisément une "INFAMIE NÉGATIONNISTE" car -en toute conscience délibérée- elle refuse ce droit international et de base que tout humain a le droit de se défendre quand il est agressé dans son existence.


Cela est encore plus pénible quand ce processus est intégré actuellement par quelques Juifs religieux influents de la diaspora qui trouvent là la justification de leur statisme historique en le payant par la coopération aux ennemis absolus de l'existence juive, et en l'enseignant médiatiquement pour que ces concepts soient repris par la base de leur collectivité d'origine. Ou en multipliant les élucubrations linguistiques perpétuelles qui serviraient à cacher leur coopération derrière une fallacieuse recherche. Ils s'imaginent ainsi arrêter le cours de l'histoire tragique en cours, sauvegarder surtout leurs avantages de leaders culturels locaux. Cela en toute illusion car ils ne reçoivent que mépris doublé auprès de ceux qu'ils flattent et ils causent des maux irréversibles à leurs frères d'identité.

Enfin, avec un peu de réflexion, on découvre quel est le mécanisme psychologique qui s'exerce en ces pathologies du "RIC, le Retour de l'Infamie Correcte":

Observons: 
- quels sont ceux qui accusent les Juifs d'occupation, de colonisation, de guerre meurtrière, de volonté de domination?
- ces accusateurs sont précisément ceux qui ont réalisé cela dans l'histoire: les colonialistes occidentaux, la religion chrétienne et la religion musulmane dans le monde. Les Juifs ne sont pas attaqués par les autres peuples. Le dernier voyage du Pape en Amérique latine fut une catastrophe parce que les peuples exterminés en ces pays par les convertisseurs armés et s'emparant des ressources ont fait comprendre clairement au Pape qu'ils n'oubliaient pas l'histoire ni leur souffrance et se trouvaient face au responsable actuel de ce courant.
- et précisément accuser les Juifs de colonisation sur leur terre historique multimillénaire du peuple et de sa religion qu'est la terre d'Israël, c'est une audace dans l'absurde intégral qui ne manque pas de culot!
- le processus est celui qui est défini avec précision dans le Traité Qidouchin du Talmud, page 70a: "tout celui qui disqualifie quelqu'un, est disqualifié lui-même car c'est sur la base de sa propre impureté qu'il agit ainsi; kol ha possel passoul, bé moumo possél". Freud a repris cette analyse en formulant le concept de "projection", consciente ou inconsciente. Nourri de la culture juive qui analyse la réalité humaine, il n'eut aucun mal à utiliser ce processus et à bien le nommer et le définir dès ses Nouvelles remarques sur les psychonévroses de défense (1896) chez les paranoïaques ou dans le Cas Schreber, dans les répulsions phobiques, dans la jalousie projective et délirante (1922). On constate avec simplicité et clarté que tant d'intellectuels même Juifs se définissant comme intelligents ou intellectuels et ne quittant pas la tribune d'exhibition des médias et attaquant perfidement Israël, ont perdu toute conscience de ces simples processus de projection qui les gouvernent. Il se suicident eux-mêmes, en particulier sur la crédibilité politique et intellectuelle qu'ils avaient bâtie laborieusement auparavant. Et ils s'exhibent sans pudeur dans leur auto-destruction.

Voilà ce qu'est cette montée de vague collective actuelle que j'ai nommée: "RIC, le Retour de l'Infamie Correcte" .

 

ESPOIR:


1. Heureusement, grâce à D.ieu, il y a des civilisations dans le monde qui ont toujours été et qui sont encore aujourd'hui étrangères à ces infamies historiques, à ces intolérances et trahisons et perversions.

2. Heureusement, il y a aussi, en tous groupes des cultures mêmes qui ont persécuté et assassiné les Juifs, il y a encore maintenant des "JUSTES DES NATIONS" qui ne cèdent jamais à ces infamies, même au prix maximum. Aujourd'hui comme hier. Le dernier magnifique soutien de l'Italie dans les manifestations à Rome pour la libération de Guilad Chalit en est la preuve.

3. Aucun peuple n'est mauvais, les cultures et religions ne sont pas condamnables car chacun et chacune correspondent à des identités comme le dit en tolérance le psaume 96, versets 7 et suivants: "les peuples ont leurs dieux et nous Hachém; venez peuples, familles des nations, apportez des offrandes dans le parvis du Temple"; et cela se réalisait pacifiquement sans aucune volonté de conversion ni de domination et une plaque de reconnaissance envers le peuple de Perse était placée sur le Mont du Temple. Le négationisme politique actuel contre Israël est entièrement mensonge, stupidité. 

4. De même, régulièrement les plus hautes autorités de l'Islam qui ont le pouvoir de décision et d'enseignement rappellent haut et fort cette même ligne aux extrémistes déviants, et ils citent pour cela le Coran soi-même -donc incontestable pour les croyants et les adeptes culturels-, dans la sourate 2, 256: "La ikrâha fi alddiini, il n'y a pas de contrainte en religion".
 

Mais les extrémistes du djihad leur opposent les versets 89 et suivants de la sourate 4 An-Nisaa: "Ils souhaitent tant vous voir perdre votre foi comme ils l'ont eux-mêmes perdue, pour que vous soyez tous pareils. Ne formez pas de liaisons avec eux, tant qu'ils ne se seront pas engagés résolument dans la Voie du Seigneur. Mais s'ils optent carrément pour l'apostasie, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez ! Gardez-vous de prendre parmi eux des amis ou des auxiliaires. Waddoo law takfuroona kama kafaroo fatakoonoona sawaan fala tattakhithoo minhoum awliyaa hatta yuhajiroo fi sabiili Allahi fa-in tawallaw fakhuthoohoum waoqtuloohoum haythou wajadtoumoohoum wala tattakhithoo minhum waliyyan wala nasiran".

Et le verset suivant 4,90 apporte pourtant des nuances qu'ils ne prennent pas en considération: "excepté ceux qui rejoignent un clan avec lequel vous avez conclu un pacte, ou ceux qui viennent à vous, le cœur meurtri, ne sachant s'ils doivent combattre contre vous ou contre leur propre clan. Or, si Dieu l'avait voulu, Il les aurait poussés contre vous et ils vous auraient attaqués. Si donc ces gens-là se tiennent à l'écart, et au lieu de vous attaquer vous offrent la paix, Dieu ne vous donne plus aucun droit de les inquiéter. Illa allathiina yasiloona ila qawmin baynakoum wabaynahoum miithaqoun aw jaookoum hasirat sudooruhoum an yuqatilookoum aw youqatiloo qawmahoum walaw shaa Allahou lasallatahoum AAalaykoum falaqatalookoum fa-ini iAAtazalookoum falam yuqatilookoum waalqaw ilaykoumou alssalama fama jaAAala Allahou lakoum AAalayhim sabiilan".

Par ces précisions apportées au dossier, on comprend que l'on ne peut pas régler les problèmes actuels sans une analyse , une analyse faite en commun, une analyse qui ne se limite pas seulement aux affirmations politiques ni aux combats politiques de civilisations l'une contre l'autre, ni de défense contre les invasions en nombre. C'est presque toujours cela actuellement. Un seul exemple comique: les défenseurs acharnés de la "France" contre les immigrants oublient toujours que le nom même de la France est la preuve qu'elle a été constituée par la grande migration germanique, la "Völkerwanderungen", par les Francs, peuple germanique installé sur la rive droite du Rhin, traversant le fleuve à partir du troisième siècle, envahissant les Ardennes et s’étendent peu à peu sur le territoire de toute l’ancienne Gaule. Et voilà ce qu'est "la France" qui s'estime violée par les immigrants: ainsi, tout est simplifié et faussé et ignoré et mensonger. Chaque écolier allemand l'a appris à l'école ce qu'est "la France"; la plupart des Français l'ignorent et imaginent une "France spécifique et autonome" dont l'origine est seulement la Gaule, ignorant aussi bien que le pays des Chtimis, le Nord de la France n'est qu'une province des Pays-Bas espagnols volés par Louis XIV par les armes; et l'architecture des grand-places de la région le prouve; et ainsi de nombreuses régions composant la France actuelle. Dans les débats dits nationaux, on est souvent au niveau du simplisme et primitif que l'on voit dans la haine de certains matches sportifs ou des sentiments de supériorité et d'identité lors du Mondial en football. Donc, la connaissance précise des textes, des cultures, de l'histoire, des complexités est indispensable, spécialement pour les Juifs qui reviennent dans leur pays et patrie qui ne se trouve ni à Paris ni à Los Angeles mais bien au coeur de langues et de cultures et d'histoires complexes millénaires que l'on ne peut ignorer ni mépriser. Je le répète sans cesse : les Sages du Sanhédrin à Jérusalem nous ont donné l'exemple et connaissaient parfaitement les cultures et langues de 70 peuples.

De même, on ne peut ignorer que le monde musulman est en proie lui aussi à la remontée complexe et violente des inconscients entre les courants rivaux depuis les débuts de l'islam et tout au long des siècles, il faut savoir ce que les débats intenses actuels sur le salafisme, le djihad, sur "ce qu'est un bon musulman", etc. Un seul exemple: il suffit d'être formé sur ces questions pour comprendre que telle ou telle nouvelle communauté islamique en France est reliée à l'Arabie saoudite ou à l'Iran simplement par l'insistance sur tel concept et par les lectures qui y sont recommandées dans leurs sites internets (liens ici). Et si cela est radical ou simplement traditionnel et pacifique. Sans comprendre tout cela, lutter simplement contre la désinformation ou par les coalitions politiques entre empires  et leurs  leaders intéressés ne ménera à rien.
Et n'oublions jamais que la pire abomination de l'histoire relatée dans la Torah: la civilisation de Sodome aurait pu être annulée simplement sans destruction s'il y avait eu 10 justes. Il n'y a même pas eu ces 10 justes. Il faut relire ce texte de Genèse 18. Il est donc, disent les textes juifs, des époques où tout se pervertit, se justifie avec le concours de tous les leaders et où très peu résistent. Mais nos textes disent que ce n'est pas le nombre ni les armes ni le mensonge qui peuvent l'emporter sur l'esprit et la droiture et la fraternité. Ne nous laissons donc pas manipuler par les faux débats qui sont souvent ignorants, manipulateurs et eux-mêmes pervers, ou ronronnent dans la suffisance et l'ignorance externe et ne dépassent pas la surface et les codes linguistiques du Café du Commerce ou du Café de Flore ou des studios de TV.


Le judaïsme exige de sortir de ces troupeaux et sectes si nombreuses aujourd'hui, comme Moïse l'a fait devant le buisson ardent et l'Egypte et le prophète Zacharie 4,6 nous l'enseigne:


"Ceci est la parole de Hachem vers Zéroubavel: ce n'est pas par la force des armes ni par la force mais par Mon esprit".
Et les Principes des Pères ou Pirkéi Avotes (
lien ici) donnent de nombreux enseignements et précisions sur ces questions: aimer toutes les créatures... 
Et Rabbi Eliahou ben Moché Di-Vidas dans Réchite 'Hohma, au 16e siècle, un disciple et l'ami de R. Moché Cordovéro, écrit: " il faut apprendre de tout homme, même du plus petit".


En fait, ce sont toujours, au contraire, en 
tous groupes, uniquement "certains" dirigeants au pouvoir médiatique et intellectuel mais corrompus et camoufleurs, qui veulent pervertir les peuples, les endoctrinent dans leur folie et leurs imposent leurs médiocrités ou cruautés au nom de vanités égocentriques et peu leur importe les victimes qu'ils causent à l'extérieur comme à l'intérieur du peuple. L'histoire mondiale et l'archéologie ne sont que les immenses cimetières de ces folies. Maintenant une immense vague resurgit et s'étend comme une épidémie mondiale.

Souhaitons que le monde entende à nouveau (comme cela le fut à l'époque de la reine Esther en Perse) le message profond de l'Iran avec sa tolérance unique dans l'histoire qui fut celle de la religion zoroastriste et qui consistait pour toute doctrine morale et consiste encore dans la minorité qui a réussi à ne pas être exterminée par l'islam guerrier et conquérant qui donnait le choix entre la mort et la conversion: "Humata, Hukhta, Huvarshta (Bonnes Pensées, Bons Mots, Bonnes Actions envers tous)".
Et Cyrus le Grand ordonna tout peuple soumis à sa juridiction dans ce qui fut la première déclaration universelle des droits de l'homme et dont on a le texte gravé capturé par les Britanniques lors du colonialisme et conservé au British Museum ce qui suscite toujours la colère et la revendication des Iraniens: « Je n'ai autorisé personne à malmener le peuple ni à détruire la ville. J'ai ordonné que toute maison reste intacte, que les biens de personne ne soient pas pillés. J'ai ordonné que chacun reste libre dans l'adoration de ses dieux. J'ai ordonné que chacun soit libre dans sa pensée, dans son lieu de résidence, dans sa religion et dans ses déplacements, et que personne ne prenne le droit de persécuter autrui ». Voyez les précisions sur cette page (
lien avec nombreuses images).

 

 

RÉVEIL DE CHACUN A ÉGALITÉ

Notre civilisation a terriblement régressé, en dehors du progrès technique, mais chaque humain et tous les humains ont toujours la capacité de choisir la vie, devant le bien et devant le mal qui surgit en soi ou autour de soi (dans la Torah Devarim, Deutéronome 30, 19): "ouva'harta ba'hayim lémaâne ti'hiyé ata vézarêkha, et tu choisiras la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance". 

Examen de conscience personnel maintenant... 
car, au niveau des peuples, on peut aisément publier une liste impressionnante des massacres réalisés tout au long de l'histoire par un autre peuple et de telles listes exactes circulent sur le Net. 
Mais l'honnêteté serait que les Nations Unies collectent ces listes concernant avec vérité chaque peuple contre les autres. Cela, pour maintenir en vérité les deux plateaux de la balance et, enfin, améliorer tous simultanément sans simplement accuser l'autre, et persévérer soi+même contre autrui.
On reviendrait peut être enfin au poème de Saadi inscrit sur le fronton de ces "Nations Unies": en effet, celui qui a le mieux exprimé me semble être le poète persan du 12e siècle Saadi dans son Golestan (Le jardin des roses) écrit à Shiraz, ville toute fleurs digne de célébrer l'amour entre Esther et le Roi au nom de toute la Création et du rôle du peuple en cela. Voici ma traduction de ses paroles (chapitre 1, 10): 
"Les fils d'Adam, les humains, sont membres d'une seule source, race, corps dans la Création d'une même essence et âme. 
Si un membre de ce corps commence à souffrir, tous les autres membres ne sont plus en santé. 
Si vous ne ressentez pas la souffrance des autres humains ni leurs besoins, 
alors vous ne méritez pas d'être nommés fils d'Adam, êtres humains".

Tout cela est exactement le sens de la fraternité dans la souccah commune lors de la fête de Souccote. Aussi pour cette fête, en hommage et célébration, j'avais dessiné en farsi ce poème en calligraphie iranienne et le mets ici pour vous. Avec une pensée particulière pour l'Iran qui, comme son peuple l'espère, un jour reprendra conscience de son rôle magnifique et unique dans la Création ainsi qu'il est exposé dans la dernière page de tout le Tanakh, la Bible. Allez la lire.


 

Note -

Pour les hébraïsants ou non, Juifs ou non Juifs, je précise que la sonorité "ric" (Retour de l'Infamie Correcte) signifie en hébreu: "vide, vanité, néant"; et que j'écris ce texte dans la semaine de la paracha Balaq de la Torah qui traite exactement de ce problème et montre comment retourner en bénédiction la malédiction que des nations tentent d'envoyer sur Israël (lien ici).

Partager cet article
Repost0
27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 03:37

 

[...]

 

 

Merci au Dr Aharon LERNER
Merci à Ragazou
pour aschkel.info et lessakele
Discours de clotûre du sommet de S.HARPER
Paix et sécurité internationales

27. Nous, les dirigeants du G8, demeurons profondément préoccupés par de graves menaces pour la paix et la sécurité internationales. Nous sommes tous touchés par les menaces posées par la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme, la criminalité internationale organisée (y compris le trafic de drogue) et la piraterie, ainsi que par les conflits politiques et ethniques.
 
La prospérité, le développement et la sécurité sont inextricablement liés, et le bien être économique ainsi que la sécurité de nos pays et de ceux du monde entier sont, en conséquence, interdépendants.
 
Nous adhérons tous à la vision d’un monde pacifique, fondé sur les principes de liberté, de démocratie, de respect des droits de la personne et de primauté du droit, et demeurons prêts à poursuivre nos efforts sur la base de ces principes, en partenariat avec les uns et les autres et avec d’autres pays concernés pour faire face à des enjeux de sécurité qui nous touchent tous.

28. Nous ne pouvons baisser la garde devant la grave menace que constitue la prolifération des armes nucléaires pour la sécurité des générations actuelles et futures. Par conséquent, nous saluons les conclusions de la Conférence d’examen sur le Traité de non prolifération nucléaire, et nous donnerons suite aux mesures recommandées d’un commun accord.
 
Nous appelons tous les États à en faire autant. Nous sommes déterminés à œuvrer en faveur d’un monde plus sûr pour tous et à créer des conditions propices à l’instauration d’un monde exempt d’armes nucléaires, conformément aux objectifs du Traité.
 
Nous poursuivrons des efforts de désarmement concrets à cette fin. À cet égard, nous saluons tout particulièrement le nouveau Traité sur la réduction des armements stratégiques signé par la Fédération de Russie et les États-Unis.
 
Nous demandons à tous les autres États, en particulier les États dotés d’armes nucléaires, de participer à ces efforts de désarmement, de façon à favoriser la stabilité internationale et une sécurité non diminuée pour tous.

29. Nous exhortons tous les États à mener et à appuyer une action résolue pour remédier au non respect des obligations de non prolifération énoncées dans le Traité, y compris les obligations en matière de garanties.
 
Nous demandons en outre à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de conclure un accord de garanties généralisées avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, de même qu’un protocole additionnel, qui deviendra la nouvelle norme reconnue universellement pour la vérification des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.
 
Nous appuyons également l’échange, en conformité avec les obligations prévues dans le Traité de non prolifération nucléaire, de matériel, de matières et de l’information scientifique et technologique à l’appui des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire, en particulier au bénéfice de pays en développement. Nous réaffirmons notre engagement en ce sens, tel qu’exprimé au paragraphe 8 de la Déclaration de L’Aquila sur la non-prolifération.
 
À l’approche du 25e anniversaire de l’accident de Tchernobyl, en 2011, nous prendrons les mesures nécessaires pour terminer les étapes finales des projets de sécurisation et de stabilisation de Tchernobyl, et nous exhortons toutes les entités à appliquer les normes les plus strictes en matière de sûreté, de sécurité et de garanties nucléaires pour la conception et la construction de nouvelles installations nucléaires civiles.

30. Nous sommes confrontés à un nouveau type de menaces, posées par des acteurs non étatiques, plus particulièrement des terroristes, qui cherchent à acquérir des armes de destruction massive ainsi que de la technologie et des matières connexes. Si nous ne parvenons pas à les en empêcher, cela pourrait avoir de graves conséquences.
 
À ce titre, nous réaffirmons notre détermination à œuvrer ensemble pour notre sécurité commune, y compris à donner suite aux engagements pris lors du Sommet de Washington sur la sécurité nucléaire, notamment à collaborer de façon à sécuriser toutes les matières nucléaires vulnérables en l’espace de quatre ans.

31. À cet égard, nous nous réjouissons des réalisations concrètes et des résultats mesurables du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes, lancé lors du Sommet de Kananaskis, en 2002, et nous demeurons déterminés à achever les projets prioritaires en Russie.
 
Nous reconnaissons qu’ìl y a des menaces mondiales persistantes auxquelles nous sommes confrontés et nous reconnaissons tous l’importance de poursuivre nos efforts conjoints en tant que partenaires pour y faire face au cours des années à venir.
 
À cette fin, nous avons demandé à nos experts de haut niveau d’évaluer les résultats du Partenariat mondial à ce jour, comme point de départ à l’élaboration d’options pour la programmation et le financement au-delà de 2012, en mettant l’accent sur la sécurité nucléaire et radiologique, la sécurité biologique, la sensibilisation et la mobilisation des scientifiques et l’aide à la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que la participation éventuelle de nouveaux pays à cette initiative. 

32. L’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 1929 est l’expression des préoccupations que suscite, pour la communauté internationale, la question nucléaire iranienne, de sorte que nous demandons à tous les États de l’appliquer intégralement.
 
Tout en reconnaissant le droit de l’Iran de mettre à exécution un programme nucléaire civil, nous soulignons que ce droit s’accompagne d’obligations internationales que tous les pays, y compris l’Iran, doivent respecter.
 
Nous sommes profondément préoccupés par l’absence persistante de transparence de l’Iran en ce qui concerne ses activités nucléaires et par son intention déclarée de continuer et d’étendre ses activités d’enrichissement de l’uranium, y compris jusqu’à une teneur de près de 20 p. 100, en violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
 
Nous demandons à l’Iran de tenir compte des exigences imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique, et à appliquer les résolutions pertinentes de façon à rétablir la confiance internationale dans la nature pacifique du programme nucléaire iranien. Notre objectif est de persuader les dirigeants iraniens de participer à un dialogue transparent sur les activités nucléaires de l’Iran et de veiller au respect, par celui-ci, de ses obligations internationales.
 
Nous appuyons fermement les efforts actuels déployés à cet égard par l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et le Haut Représentant de l’Union européenne, et nous nous réjouissons de leur détermination à régler toutes les questions en suspens par la négociation.
 
Nous saluons également tous les efforts diplomatiques déployés en ce sens, y compris ceux du Brésil et de la Turquie en ce qui concerne, en particulier, le réacteur de recherche de Téhéran.

33. Rappelant les préoccupations exprimées lors du Sommet de L’Aquila, en 2009, nous exhortons le gouvernement de l’Iran à respecter la primauté du droit et la liberté d’expression, tel qu’énoncé dans les traités internationaux auxquels l’Iran est partie. 

34. Nous déplorons l’attaque du 26 mars qui a provoqué le naufrage du navire Cheonan de la marine de la République de Corée, et entraîné la mort tragique de 46 personnes. Un tel incident est un obstacle à la paix à la sécurité dans la région et au-delà de celle-ci.
 
Nous exprimons toute notre sympathie et toutes nos condoléances aux victimes et à leurs familles ainsi qu’au peuple et au gouvernement de la République de Corée.
 
De même, nous demandons que des mesures adéquates soient prises à l’encontre des responsables de cette attaque, en conformité avec la Charte des Nations Unies et toutes les autres dispositions applicables du droit international. Le Groupe mixte civilo-militaire chargé de l’enquête, placé sous la direction de la République de Corée et auquel des experts étrangers ont participé, a conclu que la République populaire démocratique de Corée était responsable du naufrage du Cheonan. Nous condamnons, dans ce contexte, l’attaque qui a provoqué ce naufrage.
 
Nous demandons à la République populaire démocratique de Corée de s’abstenir de commettre quelque attaque que ce soit ou de brandir la menace de gestes hostiles contre la République de Corée. Nous appuyons cette dernière dans ses efforts pour que les responsables de cet incident aient à répondre de leurs actes, et nous demeurons déterminés à coopérer étroitement avec toutes les parties internationales dans la poursuite de la paix et de la stabilité régionales. 

35. Nous demandons à la communauté internationale de veiller au respect intégral de toutes les résolutions existantes du Conseil de sécurité des Nations Unies relatives à la République populaire démocratique de Corée.
 
Dans le même temps, nous nous déclarons extrêmement préoccupés par le fait que le test nucléaire auquel a procédé la République populaire démocratique de Corée et les activités liées à son programme de missiles ont aggravé les tensions dans la région et au-delà, et estimons que la paix et la sécurité internationales continuent d’être manifestement menacées.
 
Nous réaffirmons notre soutien aux efforts pour trouver une solution globale à cette menace et pour mettre en œuvre la Déclaration conjointe de 2005 issue des pourparlers à six.
 
Rappelant l’importance de la mise en œuvre intégrale et transparente des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, nous demandons instamment que la République populaire démocratique de Corée agisse dans le strict respect de son accord de garanties nucléaires avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, et renonce à toutes les armes nucléaires ainsi qu’aux programmes nucléaires et de missiles balistiques existants, de même qu’à ses activités de prolifération, et cela de manière complète, vérifiable et irréversible, conformément aux résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
 
 La République populaire démocratique de Corée n’a pas, et ne peut avoir, le statut d’État doté d’armes nucléaires, en conformité avec le Traité de non prolifération nucléaire. Nous exhortons également la République populaire démocratique de Corée à agir avec promptitude afin de répondre aux préoccupations de la communauté internationale dans le domaine humanitaire, y compris en ce qui concerne la question des enlèvements. 

36. La Conférence de Kaboul, en juillet, donnera au gouvernement de l’
Afghanistan une occasion importante de présenter ses plans détaillés et de montrer les progrès concrets réalisés vers la mise en œuvre des engagements pris au titre du Communiqué de la Conférence de Londres de 2010, y compris les mesures visant à lutter contre la corruption, à contrer la production et le trafic de drogue illicite, à améliorer le respect des droits de la personne, à améliorer la prestation de services de base et la gouvernance, à réaliser des avancées concrètes vers le renforcement du système de justice formel et à accroître la capacité des Forces de sécurité nationales afghanes à assumer de plus en plus la responsabilité de la sécurité d’ici cinq ans.
 
À cette fin, nous apportons notre plein soutien à la stratégie de transition adoptée en avril par les contributeurs à la Force internationale d’assistance à la sécurité, ainsi qu’aux efforts actuels pour instaurer un processus de réconciliation nationale et de réintégration pris en charge par les Afghans.
 
À cet égard, la Jirga pour la paix de juin a marqué un tournant important. Des mesures claires prises par l’Afghanistan, en vue d’élections parlementaires plus crédibles, inclusives et transparentes, en septembre, constitueront un pas important pour la maturation de la démocratie dans ce pays. Nous réaffirmons notre engagement à appuyer l’Afghanistan dans ce processus de transition et de développement. 

37. Nous saluons et encourageons les efforts actuels du 
Pakistan pour éradiquer les extrémistes violents, tout particulièrement dans ses régions frontalières avec l’Afghanistan. Nous soulignons la nécessité d’une approche régionale élargie pour contrer l’extrémisme violent.
 
Il est essentiel que le Pakistan bénéficie du soutien de la communauté internationale à l’heure où celui ci s’attèle à la réalisation de ses réformes politiques, économiques et sociales. Nous saluons et encourageons les mesures récentes prises par les gouvernements du Pakistan et de l’Inde pour faire progresser leurs relations bilatérales, et nous exhortons tous les pays de la région à collaborer activement dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionales. 

38. Nous nous réjouissons du progrès réalisé, en association avec des donateurs multilatéraux, dans l’exécution de deux grands projets au titre de l’
Initiative du G8 pour la prospérité de la région frontalière entre l’Afghanistan et le Pakistan : une voie rapide entre Peshawar et Jalalabad et une étude de faisabilité sur une liaison ferroviaire entre ces deux mêmes villes.
 
Nous sommes convaincus que ces projets et d’autres – réalisés avec le concours des gouvernements de l’Afghanistan et du Pakistan – procureront des avantages concrets aux populations afghane et pakistanaise et contribueront à favoriser la stabilité régionale. 

39. Nous nous félicitons de l’ouverture de pourparlers de proximité entre les 
Palestiniens et Israël, et nous les exhortons à créer des conditions propices à des pourparlers directs, avec pour objet la création d’un État de Palestine indépendant, contigu et viable, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, l’un avec l’autre et avec leurs voisins. Nous regrettons profondément les pertes de vies et les blessures subies lors de l’incident au large de la côte de Gaza, le 31 mai.
 
Nous saluons la décision du gouvernement israélien de mettre sur pied une commission publique indépendante pour enquêter sur ces événements, avec participation internationale, dans l’attente que celle ci fera la lumière sur les faits entourant cet incident tragique, conformément à la Déclaration du Président du Conseil de sécurité des Nations Unies du 1er juin.
 
Nous exhortons toutes les parties à œuvrer ensemble pour mettre en œuvre la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations Unies et à assurer la circulation de l’aide humanitaire ainsi que des marchandises commerciales et des personnes, à destination et en provenance de Gaza.
 
Les arrangements actuels ne peuvent durer et doivent être changés. Nous saluons l’annonce par le cabinet israélien d’une nouvelle politique à l’égard de Gaza comme un développement positif. Nous demandons instamment l’application intégrale et effective de cette politique pour répondre aux besoins de la population de Gaza en ce qui concerne les fournitures humanitaires et les marchandises commerciales, la reconstruction civile et l’infrastructure, et l’activité économique légitime, ainsi qu’aux préoccupations légitimes d’Israël en matière de sécurité, qu’il faut continuer à respecter.
 
Nous continuerons à appuyer le renforcement d’institutions de l’Autorité palestinienne et le développement d’une économie palestinienne viable, et nous sommes disposés à apporter un soutien additionnel pour le développement économique, sécuritaire et politique de la Cisjordanie et de Gaza, dans le contexte d’un accord de paix, dès que celui ci sera conclu.
 
Nous appelons également au progrès des relations israélo syriennes et israélo libanaises, nous réaffirmons notre ferme attachement à une solution de paix globale, juste et durable au Moyen-Orient. Nous appelons à la libération immédiate du soldat israélien qui a été enlevé, Gilad Shalit. 

40. Nous exhortons le gouvernement du 
Myanmar à prendre les mesures nécessaires pour permettre la tenue d’élections libres et justes. Une participation démocratique pleine et entière est essentielle à cette fin. Nous exhortons également le gouvernement de ce pays à libérer sans délai tous les prisonniers politiques, y compris Aung San Suu Kyi, et à participer à un dialogue de fond avec l’opposition démocratique et les représentants de groupes ethniques sur les mesures à prendre pour progresser sur la voie de la réconciliation nationale.
 
De même, nous sommes profondément préoccupés par les tensions ethniques récentes en République kirghize, qui ont fait de nombreux morts et blessés, et appelons toutes les parties à faire preuve de retenue. Nous exhortons les parties concernées à régler de toute urgence le conflit au Darfour et à poursuivre la mise en œuvre intégrale de l’Accord de paix global au Soudan, qui se trouve maintenant à une étape cruciale.
 
Tous les acteurs soudanais et les pays concernés de la région, et au delà de celle ci, doivent tout mettre en œuvre pour préserver la paix et la stabilité, quelle que soit l’issue du référendum sur le statut futur du Sud-Soudan.
 
Conscients des difficultés auxquelles sont confrontés des pays au lendemain de catastrophes naturelles pour assurer la sécurité des civils et leur fournir des services essentiels, nous réaffirmons notre détermination à aider Haïti et nous veillerons à renforcer les mécanismes de coordination internationaux existants afin d’accroître la rapidité, l’efficacité et la coordination de l’action internationale face à de telles catastrophes.
 
De même, nous continuerons à apporter notre soutien au Dispositif mondial des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe. À cette fin, nous convoquerons une réunion d’experts avec pour mission d’examiner d’autres mesures que nous pourrions prendre. 

41. Les conflits, la criminalité, la piraterie et le terrorisme continuent à menacer la stabilité, la sécurité et la prospérité mondiales. Nous, le G8, sommes déterminés à aider les États et les régions partenaires pour qu’ils continuent à renforcer les capacités de sécurité civiles dont ils ont besoin pour faire face à ces vulnérabilités.
 
Les dirigeants du G8 et des partenaires africains, auxquels se sont joints les présidents de la Colombie et d’Haïti ainsi que le premier ministre de la Jamaïque, se sont penchés sur les vulnérabilités en matière de sécurité telles que le terrorisme, la prolifération, le trafic de drogue, les flux de capitaux illicites et la criminalité transnationale organisée.
 
Nous avons par conséquent convenu de charger nos ministres de consulter conjointement les partenaires intéressés en Afrique et dans les Amériques, ainsi que d’autres partenaires, et de se pencher sur les mesures additionnelles qui peuvent être prises pour faire face à ces vulnérabilités en matière de sécurité. À cette fin, nous nous engageons à renforcer : l’accès international à des experts civils, à l’appui de la primauté du droit et des institutions de sécurité; les capacités d’États côtiers d’une importance cruciale et d’organisations régionales vouées à la sécurité maritime; et les opérations de paix internationales. L’annexe II décrit la portée de nos efforts actuels. 

42. Nous demeurons préoccupés par la menace persistante que font peser les groupes terroristes, ainsi que par leur présence grandissante au Yémen, en Somalie et à travers le Sahel. Qui plus est, nous sommes préoccupés par la menace que constituent les liens grandissants entre des terroristes, d’autres criminels et des insurgés, et les liens croissants entre les organisations qui se livrent au trafic de drogue en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique de l’Ouest, et entre celles à travers l’Asie.
 
Une action élargie et concertée du G8 et de l’ensemble de la communauté internationale a diminué la capacité des terroristes à préparer et à exécuter des attentats et celle de groupes criminels organisés transnationaux à poursuivre leurs activités.
 
Toutefois, nous sommes conscients de la nécessité de déployer plus d’efforts pour contrer la criminalité et le terrorisme (y compris l’extrémisme violent et la radicalisation menant à la violence, ainsi que le recrutement), y compris par le renforcement d’institutions de sécurité et d’institutions de gouvernance, par une attention soutenue à la lutte contre la corruption porteuse de telles menaces transnationales, et par une action face aux facteurs politiques, sociaux et économiques sous jacents dans des pays vulnérables.
 
Nous soulignons que de telles mesures doivent se fonder sur les principes de démocratie, de primauté du droit et de respect des droits de la personne, qui sous tendent notre sécurité. Nous sommes également préoccupés par la menace accrue que constitue la cybercriminalité.
Nous approfondirons notre collaboration afin d’affaiblir les réseaux terroristes et criminels, et nous avons adopté un plan d’action robuste à cette fin. Nous avons énoncé nos orientations dans une déclaration séparée sur la lutte contre le terrorisme.

43. Les dirigeants ont accueilli favorablement l’offre du Président de la France d’être l’hôte du prochain Sommet en 2011.

 

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories