Overblog
Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog
              
בס"ד

      

 


 


  • Actualité
    internationale
    • Dossier du mois
    • Analyse à la une
    • Renseignement
    • Guerres cybernétiques
    • Géopolitique internationale
    • Analyses/Discours/Interviews
    • Barak H. Obama
    • Eurabia
    • Brèves / Flash
  • Pays
    d'Israel
    • Israel
    • Jerusalem
    • Archéologie
    • Société
    • Politique
    • Renseignement / Défense
    • Science et technologie
    • Documentaires
  • Judaïsme et
    spiritualité
    • Les articles
    • Torah, Talmud et sciences
    • Fêtes de Tichri
    • 'Hanouccah
    • Pourim
    • Pessa'h
    • Chavouoth
    • Périodes de jeûne
    • Mois de l'année et jours spéciaux
  • Proche et
    Moyen-Orient
    • Pays d'Israel
    • Mythes et réalités du Proche-Orient
    • Conflit israélo-arabe
    • Chantage et Etat palestinien
    • La corruption des dirigeants palestiniens
    • Menaces de l'Iran/axe du mal
    • Monde arabo-musulman
    • Terrorisme
    • Propagandistes de la Terreur
    • Bruits de bottes
    • Au nom de l'islam
    • Désinformation et propagande
  • Deux mille ans
    d'exil
    • Histoire du peuple juif
    • Communautés juives
    • Portraits du monde juif
    • Shoah
    • Antisémitisme et antisionisme
    • Judaïsme et spiritualité
  • Antisémitisme
    Antisionisme
    • Les articles
    • Shoah
    • Industrie de la haine
    • Désinformation Propagande
  • Pratiques de
    désinformation
    • Cynisme et désinformation
    • ONU et consorts
    • Boycott et délégitimation
    • Propagandistes de la terreur
    • Chantage et Etat Palestinien
    • Gaza vous avez dit blocus ?
    • Palwatch
    • Mythes et réalités du Proche-Orient
    • Industrie de la haine
    • Perfidie et mensonges islamiques
    • Idiots inutiles
  • ONU
    et consorts
    • Les articles
    • UNRWA
    • ONG: le scandale
    • Goldstone
    • Boycott et délégitimation
    • Désinformation et propagande
    • L'humanitaire détourné
    • Idiots inutiles
    • UNWatch
  • Au nom de
    l'islam
    • Proche et Moyen-Orient
    • Terrorisme et attentats islamistes
    • Industrie de la haine
    • Perfidie et mensonges islamiques
    • Menaces iraniennes / axe du mal
    • Menace des frères musulmans
    • Eurabia / islamisation
    • Antisémitisme Antisionisme
  • Arts, culture,
    divers
    • Arts, culture, littérature
    • Le saviez-vous?
    • La blague de la semaine
    • Caricatures
    • Livrothèque
    • Vidéos
    • Diaporamas
    • Conférences
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 50 > >>
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 11:24

BILLET D’HUMEUR : L’ASSURANCE-VIE DU HAMAS - Jacques Benillouche

 

pour aschkel.info et lessakele

billet benillouche

 

BILLET D’HUMEUR : L’ASSURANCE-VIE DU HAMAS

Par 

Jacques Benillouche

 

 

 

 

 

BILLET D'HUMEUR L'ASSURANCE-VIE DU HAMAS (1)ECOUTER ICI-copie-1

 

 


 

 

Il n’y a aucune raison de s’étonner que les dirigeants du Hamas refusent de libérer Guilad Shalit. Ils ne font pas mystère de cette volonté et le nombre de prisonniers de leur liste, ni leur qualité, est un alibi qui n’influe en rien dans leur décision de maintenir le jeune soldat dans leurs geôles. Ils lambinent, ils font croire qu’ils négocient, ils se font passer pour des généreux et ils montrent leur pseudo humanité puisqu’ils n’ont pas exécuté le soldat prisonnier chez eux alors que l’envie ne leur manque pas.

            La raison, plus prosaïque, doit être recherchée ailleurs. Guilad Shalit représente l’assurance-vie des dirigeants du Hamas. Dans les pires moments de la guerre de Gaza, ils l’ont protégé plus qu’ils n’auraient protégé l’un de leurs enfants qu’ils envoient tous les jours à la mort dans des opérations kamikazes. Ils ont tellement l’habitude de sacrifier leur jeunesse, l’avenir de leur peuple, que la vie pour eux ne revêt plus l’importance attribuée par les esprits occidentaux, sauf celle de Guilad.

            Tant que la preuve de vie du prisonnier est confirmée, les dirigeants du Hamas se savent en sécurité et ils peuvent parader en toute liberté dans un Gaza soumis à la terreur islamique. Ils s’affichent, ils pérorent, ils menacent, ils se vantent, ils insultent, parce qu’ils savent que leur vie n’est pas à la merci d’un commando israélien ou d’un missile comme l’a été celle de leur chef, le Check Yassine.

            Ils compatissent d’ailleurs à la situation difficile d’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, qui vit dans un blockhaus, terré à l’abri des regards, qui intervient par écran vidéo interposé et qui n’ose plus voyager en dehors du Liban. La Turquie avait pourtant mis à sa disposition un avion spécial pour qu’il se rende cette semaine à Ankara, accompagné de ses propres barbouzes et d’une compagnie de gardes du corps turcs. Il avait même exigé la présence de Gardiens de la Révolution iraniens pour le protéger. Mais il a préféré refuser après avoir estimé que les israéliens disposaient encore sur place de relais puissants qui pouvaient attenter à sa vie. Le contrat qui a été misé sur sa tête ne sera pas levé de sitôt, tout comme l’a été celui qui avait été lancé contre les terroristes de l’attentat de Munich. Ils sont tous passés à la trappe, avec le temps, sous les balles israéliennes.

            Ismael Haniyeh et son équipe se savent en danger de mort mais leur bouclier s’appelle Guilad Shalit,  ce qui devrait d’ailleurs réconforter ses parents. Malheureusement sa libération n’est pas pour demain d’autant plus que l’occident, qui en a les moyens, ne fait aucune pression sur le Hamas de crainte d’être qualifié de « suppôt de l’impérialisme américain ou sioniste » ou tout simplement d’attiser la mauvaise humeur de certains pays arabes qui font preuve de solidarité sélective. Le soutien à un prisonnier franco-israélien exige des limites que seul a franchies, à ce jour, le député-maire de Paris Claude Goasguen, qui a maintenu sur le fronton de sa mairie du 16ème le grand portait du prisonnier le plus célèbre. 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Aschkel - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:16

ONU / Une réunion d’urgence, puis une journée entière pour stigmatiser Israël. Pas le moindre débat sur la tragédie humanitaire en Asie centrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chez Malka Marcovich

LA DEMISSION DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU AU KIRGHIZISTAN

 

ONU / Une réunion d’urgence, puis une journée entière pour stigmatiser Israël.

Pas le moindre débat sur la tragédie humanitaire en Asie centrale.

 

 

Par  Charles  Malou

 

 

Article associé : UN Watch fustige “une année complète d’inaction et de politique du deux-poids-deux-mesures » au Conseil des Droits de l’Homme

 

 

Illustration flagrante du « deux poids, deux mesures »,  neuf islamistes turcs pèsent plus lourd pour le Conseil des droits de l’homme (CDH)  qu’une centaine de musulmans pacifiques en prière massacrés par des fondamentalistes au Pakistan et que les innombrables victimes des récentes violences inter-ethniques en Kirghizie.

Dès l’arraisonnement le 31 mai de l’armada pro-Hamas au large de Gaza, la réaction a été immédiate au CDH, orchestrée comme d’habitude par l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et la Ligue arabe. La 14emesession venait à peine de s’ouvrir que le représentant du Pakistan, porte-parole attitré de l’OCI , se précipitait à la tribune, saisissant le prétexte pour faire diversion et reléguer dans l’ombre le carnage de Lahore lors de l’attaque, trois jours plus tôt par des kamikazes, de deux mosquées ahmadites, une communauté non-violente qualifiée d’hérétique par l’islam orthodoxe.

Quant à la tragédie humanitaire en Kirghizie, alors que le bilan des affrontements  entre Kirghizes et Ouzbeks s’alourdissaient quotidiennement,  il aura fallu attendre l’ultime jour de la session, le 18 juin, pour que le Conseil adopte sans débat une résolution consensuelle présentée par la Kirghizie elle-même avec le concours des Etats-Unis demandant au gouvernement kirghize une enquête « transparente » et non « internationale » comme pour Israël début juin. L’un des 47 membres du CDH, la Kirghizie était d’autant mieux placée pour défendre ses intérêts qu’elle peut compter sur le soutien du groupe islamique et d’autres.

Tout empêtré dans son indigation sélective, le CDN a délibérément ignoré le nettoyage ethnique des Ouzbeks en cours en Kirghizie. Une fois de plus, le conflit israélo-arabe aura été l’arbre qui cache la forêt des multibles violations à travers le monde, moyen commode pour le bloc musulman et ses alliés liberticides de détourner l’attention de leurs propres manquements aux droits de l’homme.

Le  jour même de l’ouverture de la session, le Pakistan pour l’OCI et le Soudan pour la Ligue arabe avaient obtenu la convocation sans délai d’une réunion d’urgence sur l’abordage des bateaux des sympathisans du Hamas,  la 7èmesession spéciale vouée à diaboliser Israël sur les dix consacrées à un pays spécifique depuis la création du Conseil en 2006. Toute honte bue au lendemain du carnage qui venait d’ensanglanter Lahore, c’est la République islamique du Pakistan qui concoctera la résolution condamnant Israël et demandant la création d’une commission internationale d’enquête sur l’intervention contre la « flottille ». Sur 41 résolutions concernant des pays, ce fut la 34ème fois que l’éternel bouc émissaire se retrouvait dans le collimateur.

Après ces nouvelles gesticulations stériles qui n’amusent même plus la galerie, une 2eme journée était entièrement consacrée à mettre Israël au pilori dans le cadre du point 7 de l’ordre du jour. Selon cette disposition, à chaque session le Conseil tient un débat général sur « la situation des DH en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés », si bien qu’Israël est l’unique pays à être ainsi mis régulièrement en accusation.  Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait critiqué «  la décision du Conseil de cibler une question régionale particulière, compte tenu de l’ampleur des violations des droits de l’homme dans le monde ».

Rien n’y a fait, le point 7 revient à chaque session  comme une lithanie. Ainsi, tour à tour a-t-on vu la Libye, la Syrie, l’Iran, le Soudan, la Corée du Nord, le Venezuela, l’OCI et la Ligue arabe  se livrer à leur surenchère rituelle, au moment même où la Kirghizie sombrait dans l’horreur. Ce jour-là, le 14 juin, on comptait officiellement déjà près de 200 tués, 1.500 blessés, 100.000 régugiés, tandis que la Croix-Rouge avertissait que la crise humanitaire « empirait d’heure en heure ». De son côté, Dilmurad Ishanov, un défenseur ousbek des droits de l’homme à Och lançait un cri d’alarme : « Ils sont en train de tuer les Ouzbeks comme des animaux. Presque toute la ville est en flamme. » Rare voix discordante  dans  l’indifférence ambiante, c’est ce qu’avait évoqué dans sa brève intervention le représentant de l ‘ONG UN Watch Hillel Neuer : Si tous les êtres humains sont égaux, pourquoi ce silence sur les victimes de Kirghizie ? » avait-il osé.

Obnubilé par le seul Proche-Orient, le Conseil est resté sourd au drame des Ouzabeks de Kirghizie. Pas un mot  pour ces victimes de règlements de comptes inter-musulmans et encore moins de session spécial dans l’urgence pour tenter d’arrêter le massacre. Quand le Conseil a finalement adopté quatre jours plus tard une résolution de pure forme, le déferlement de violence avait poursuivi son œuvre et le nombre de morts avait été multiplié par dix, les estimations officielles faisant état de 2.000 Ouzbeks tués dans de « véritables pogroms d’une violence inouïe » selon l’envoyée spéciale du « Monde ». Dans un pays d’un peu plus de cinq millions d’habitants, un million de personnes ont été affectées par la crise, des centaines de milliers ont été  déplacées et 400.000 Ouzbeks ont été poussées à fuir le bain de sang vers l‘Ouzbékistan voisin.

Devant tant de « barbarie », les gens ne comprennent pas que la communauté internationale ait laissé faire sans réagir, rapportent  des journalistes témoins des atrocités. Comme au Sri Lanka l’an dernier, l’ONU et son CDH ont failli, les pays musulmans sont restés quoi, la Turquie d’Erdogan , désormais en première ligne dans l’activisme anti-israélien, ne s’est guère préoccupée de ce conflit sanglant entre deux peuples turcophones qui pratiquent la même religion, l’islam sunnite, de même qu’elle ne se soucie pas vraiment des Ouïghours persécutés par la Chine. Il est plus facile de faire un point de fixation obsessionnel sur Israël. L’OCI ne se sent pas concernée quand ce sont des musulmans qui tuent d’autres musulmans, pas plus que les bonnes âmes qui vociféraient lors de l’arraisonnement  des bateaux des  partisans du Hamas ne se font entendre quand il s’agit d’Ouzbeks, de Kurdes, de Saharaouis, de Baloutches, de Berbères, de peuples du Darfour ou d’autres victimes de régimes islamiques.

Partager cet article
Repost0
Published by Aschkel - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 05:59

Les tensions guerrières s’accroissent en Méditerannée. Cause : vague de « navires ennemis » pour Gaza

 

 

 

ANALYSE A LA UNE

 

BRUIT DE BOTTES

 

 

 

Les tensions guerrières s’accroissent en Méditerannée, à cause de la vague de « navires ennemis » pour Gaza.

Le Hezbollah menace de représailles.

 
Reportage exclusif DEBKAfile  24 juin2010, 1:11 PM (GMT+02:00)

http://www.debka.com/article/8869/

 

Adaptation : Marc Brzustowski

lessakele et aschkel.info

 


 


Le Julia à quai

 

 

Des nuages menaçants convergent au-dessus de la Méditerannée, ce jeudi 24 juin, alors qu’Israël vient d’annoncer que les bateaux achalandés pour Gaza seraient déclarés « vaisseaux ennemis », et seraient, de ce fait, stoppés par sa marine de guerre, par quelque moyen qu’il sera nécessaire. Le Hezbollah a répliqué par une menace de violentes représailles, alors que le Commandant du front Nord alertait qu’Israël était « préparé à faire face à toute menace en provenance du Liban par les moyens appropriés ».

 

 

Avec deux navires, l’un libanais, l’autre iranien, déjà en mer, les sources du renseignement de DEBKAfile ont rapporté que le Premier Ministre libanais Saad Hariri mixe son soutien public à la campagne maritime visant à briser le blocus israélien avec une tentative de la bloquer en douceur.

 

Il a demandé en privé au Président chypriote Demetris Christofias, au Premier Ministre Turc Recep Tayyip Erdogan, au Premier Ministre grec George Papandreou et au Premier Ministre maltais Lawrence Gonzi de refuser aux bateaux libanais chargés pour Gaza la permission d’accoster, de s’approvisionner en carburant ou de charger des provisions dans leurs ports, de façon à les empêcher de poursuivre leur route vers Gaza.

 

 

Hariri a expliqué qu’il craignait que la campagne des flottilles contre le blocus israélien ne précipite le Moyen-Orient dans une nouvelle guerre.

 

La semaine passée, le cargo ”Julia”, faisant escale dans le port de Tripoli au Nord-Liban, s’est vu refuser la permission de mettre le cap vers le port de Gaza. Refusant de se laisser décourager, les militants ont décidé de voguer d’abord vers Chypre et, de là, de repartir vers Gaza. La permission a finalement été accordée par le Ministre des transports libanais Ghazi Aridi, le mercredi 23 juin.

Jeudi 24 juin, Israël a réitéré son avertissement selon lequel les bateaux tentant de briser son embargo maritime contre Gaza seraient désignés comme des « vaisseaux ennemis ». La marine israélienne a reçu l’instruction d’employer tout moyen à sa disposition pour empêcher leur accès aux rives de Gaza. Le Commandant en chef pour le Nord d’Israël, le Général Gadi Eizenkot a déclaré que : « le côté libanais diffuse des menaces contre Israël et nous sommes confiants dans le fait que l’armée israélienne est tout-à-fait au point pour affronter ces menaces de façon appropriée ».

 

Il faisait référence à l’annonce faite par le Hezbollah : “Nous ne resterons pas les bras croisés si Israël attaque les navires chargés pour Gaza. Les détenus jetés dans les prisons israéliennes (à bord de ces vaisseaux) seront déclarés en tant que prisonniers de guerre devant être libérés ». Alors que le climat devient de plus en plus chaud en Méditerranée, deux bateaux sont déjà en mer ou à quelques heures de leur heure d’embarquement : le « Julia » depuis le Liban et un navire iranien, dont on dit qu’il serait en route pour le Canal de Suez depuis le port de Khorramshahr dans le Golfe Persique.

 

Au cours de ses appels aux dirigeants grec, turc, chypriote et maltais, le Premier Ministre libanais a admis que l’embarquement des vaisseaux pro-palestiniens depuis ses ports violait la résolution 1701 de l’ONU, forçant le cessez-le-feu israléo-libanais qui a mis fin à la guerre de 2006, mais qu’il était sans recours pour les arrêter parce qu’ils étaient soutenus par des éléments puissants. Hariri n’a pas dit qui ils étaient, mais l’on comprend qu’il s’agit de la Syrie et du Hezbollah.

 

Il a souligné les problèmes les plus urgents que le blocus de Gaza, auxquels Beyrouth était confronté, tels que les fermes de Shaaba sur les contreforts du Hermon, à propos desquelles il a dit que : « Le Hezbollah ne fait que parler de les libérer, mais n’a pas été capable de tirer un seul obus ». Hariri a clairement fait savoir que le Hezbollah conduisait dangereusement le Liban au bord de l’éclatement d’un conflit avec Israël, en sponsorisant les navires pour Gaza. A l’inverse de l’épisode du 31 mai, lorsque les activistes d’un navire turc qui ont résisté au raid israélien visant à les empêcher d’accoster à Gaza, étaient en nombre inconnu, ce jeudi, cette fois, les services de renseignement israélien ont révélé les identités des propriétaires des bateaux et les organisations qui ont monté les différentes expéditions.



Le “Julia” libanais appartient à une firme syrienne de navigation dirigée par un cousin du Président Bashar al Assad, qui l’a mis à la disposition du Hezbollah dans le but de défier Israël. Les efforts pour la flottille libanaise sont financés par un Palestinien du nom de Yasser Kashlak qui, se présentant comme un riche homme d’affaire, sert de canal secret à Téhéran pour remettre des fonds au Hezbollah et aux organisations terroristes palestiniennes, dont le Hamas.


Par conséquent, la désignation par Israël de ces navires  et de ceux d’Iran en tant que bateaux ennemis est tout-à-fait appropriée. Depuis Washington,
 Debkafile rapporte que, lorsque le Ministre de la Défense Ehud Barak a rencontré la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le 22 juin, il a exprimé des préoccupations extrêmes concernant l’inaptitude du Premier Ministre libanais à brider le Hezbollah. « A cause de cela, la situation dans la région pourrait rapidement dégénérer », a déclaré Barak.

 

 

Juste après cette rencontre, les Etats-Unis ont rendu une déclaration publique au sujet des flottilles « d’aide humanitaire », affirmant que « la livraison directe par la mer n’est ni appropriée ni responsable, et d’aucune sorte efficace, dans les circonstances actuelles. Il n’y a nul besoin de conflits inutiles, et aux côtés de nos partenaires du Quartette, nous appelons à agir de façon responsable lorsqu’on dit aller à la rencontre des besoins de la population de Gaza ». 

Partager cet article
Repost0
Published by Aschkel - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 05:50

B. Netanyahou met en doute les intentions de certains humanitaires

 

 

 

B. Netanyahou met en doute les intentions de certains humanitaires 
Par Laure Kravitz - Jeudi 24 juin 2010 à 17:59

guysen.

afp photo

Mercredi 24 juin, lors d’une rencontre avec le chancelier autrichien, Werner Faymann, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a appelé les humanitaires à adresser leur aide non plus à Gaza mais à Téhéran où les Droits de l’Homme sont bel et bien violés.
Paradoxalement, alors qu’Israël a décidé dimanche dernier d’alléger le blocus, de nouvelles flottilles s’apprêtent à rejoindre Gaza pour apporter leur soutien humanitaire.

 
« J’en appelle aux militants des droits de l’Homme à travers le monde : allez à Téhéran, où les droits de l’homme sont violés » a indiqué le chef d’Etat israélien lors d’un entretien avec le chancelier autrichien au sujet de l’allègement du blocus par Israël et des flottilles projetant de briser le blocus contre Gaza.
 
Bien qu’il ait instauré un blocus dans la bande de Gaza, Israël approvisionne chaque jour l’enclave palestinienne en vivres, médicaments et autres produits, dans le respect des Droits de l’Homme.
 
Mettant en doute, les réelles intentions des activistes « humanitaires » montant à bord de flottilles s’acheminant vers Gaza, le Premier Ministre israélien a déclaré : « Aujourd’hui, alors que nous avons levé le blocus civil de Gaza, il n’y a plus de raison ni de justification à l’envoi de futures flottilles ».
 
« Ces flottilles sont organisées par ceux qui s’opposent à la paix et non pas ceux qui la soutiennent. Ces personnes souhaitent uniquement briser le blocus sécuritaire » a-t-il ajouté.
 
Il a également indiqué que dans les prochains jours, une liste des produits ne pouvant entrer à Gaza serait publiée.
 
L’affaire des flottilles et la polémique au sujet du blocus mettent en lumière un problème plus général : la délégitimation d’Israël.C’est d’ailleurs ce thème qu’a tenu à aborder Binyamin Netanyahou la Knesset, mercredi.
 
« Nous savons que les attaques dirigées contre Israël menacent son existence puisque nous entendons constamment des personnes dire ‘retournez en Pologne ou au Maroc’, elles essayent essentiellement de nous dire de démanteler l’entreprise sioniste ».
 
En outre, M.Netanayahou a reproché aux Nations Unies et aux autres organisations internationales d’accuser uniquement Israël.
 
« Ils veulent nous ôter notre droit légitime à nous défendre. Lorsque nous nous défendons contre les tirs de roquette, nous sommes accusés de crimes de guerre. Nous ne pouvons pas aborder des vaisseaux en pleine mer quand nos soldats sont attaqués, ni répliquer par le feu, car cela est considéré comme un crime de guerre ». a-t-il poursuivi.
 
 
« Ce qu’ils nous disent, c’est tout simplement que la nation Juive n’a pas le droit de se défendre contre les attaques les plus brutales et n’a pas le droit d’interdire l’entrée d’armes supplémentaires dans des territoires depuis lesquels on l’attaque ».
 
Le Premier Ministre israélien a également remis en question les intentions des Palestiniens quant à la paix, et aux négociations avec Israël pouvant l’y mener.
 
« Côté palestinien, le rapport Goldstone a fait l’objet de publicité, des boycotts ont été organisés et ils (les Palestiniens) ont essayé d’empêcher Israël d’adhérer à l’OCDE. L’Autorité Palestinienne n’a aucune intention d’entamer des discussions directes avec nous » a-t-il estimé.
 
«J’appelle le Président de l’Autorité Palestinienne, une fois de plus, à engager des discussions avec nous, parce qu’il n’y a pas d’autre façon de résoudre le conflit que par le dialogue direct. Comment pouvons-nous vivre côte à côte, s’ils ne sont même pas capables d’être dans la même salle que nous? »
Une des membres du parti Balad, Hanin Zuabi, présente lors du raid de Tsahal du 31 mai, a aussi pris la parole devant les autres députés de la Knesset.
 
Elle a alors pointé du doigt le fait que les critiques au sujet du blocus y étaient aller bon train suite à l’affaire du Mavi Marmara et que maintenant que le blocus était allégé, personne ne saluait, ni ne commentait cette initiative. 

G.I.N avec Agences
Partager cet article
Repost0
Published by Aschkel - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 21:42

Israël et la capitulation de l'Occident, par Shelby Steele

 

 

 

A la demande de Thyss je remets ce texte en ligne

 

Un texte dont nous ne pouvons que vous recommander la lecture attentive, à tel point il rend compte finement d'une sorte de psychologie de masse qui s'est mise en place :



- à la fois en Occident, repentant pour ses erreurs, mais aussi ses ambitions civilisationnelles passées (le fameux "sanglot de l'homme blanc" de Pascal Brückner)

 

- et en Orient, où la haine s'est substituée à toute capacité morale de se regarder en face pour se ressaisir et provoquer le bond en avant qui comblerait un complexe, devenu religion pathologique, à l'encontre de l'accusé (le "ressentiment" nietzschéen, dont parlera mieux que moi notre ami Frédéric Sroussi).


A n'en pas douter, cela pourrait bien représenter la mécanique aussi infernale que perverse qui caractériserait ce début de XXIè. Sinon qu'il serait tout sauf "religieux" (A.Malraux), mais où la religion lui servirait de prétexte, d'exutoire pour affirmer une idéologie politique de substitution. La démarche religieuse serait, tout à l'inverse, le retour sur soi qui permet le déploiement vers les autres et en direction ou grâce à l'appui de la Transcendance et de ses hautes valeurs à atteindre, ses défis à relever. L'homme du XXIè, massifié dans "l'opinion souveraine", son idôle d'érain, excuse ses faiblesses et l'humanité trop humaine qui affecte sa perception tronquée, hypocrite, d'humanitaires-terroristes et son propre refus de l'ordre qui le protège, pour masquer sa propre médiocrité, son manque à penser et son abandon de soi dans le hurlement avec les loups (gris de Turquie).


(Gad).


Un grand merci à Dominique, qui nous rejoint, pour sa traduction aussi précise que possible, de la pensée de l'auteur :   


 

 

Israël et la capitulation de l'Occident
par Shelby Steele

traduction de Dominique Kahtan

pour aschkel.info et lessakele

Titre original : 
Israel and the Surrender of the West

 

 

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704198004575311011923686570.html?mod=rss_Today's_Most_Popular

 


 
.
 
Une des histoires les plus vieilles du monde est en train de se répéter sous nos yeux: celle des Juifs, boucs-emissaires.
 
 
(Shelby Steele)
 
La voix la plus intéressante émergeant de toutes les retombées de  l'incident de la flottille de Gaza est bien celle de l' "opinion publique mondiale", bien connue pour  son ingérence et son ton moralisateur. Telle une caricature de maîtresse d'école, elle se dresse a chaque tournant, offensée, condamnant Israël, l'accusant d'avoir heurté une fois de plus la fibre morale du monde. Cette voix a pris du volume et a acquis une légitimité politique internationale, si bien que même la plus inepte des condamnations d'Israël lui donne une occasion de se féliciter.
 
Les groupes de Rock tels Elvis Costello, les Pixies, les Gorillaz et les Klaxons,  ayant annulé leur tournée d'été en Israël sont désormais entrés au Pantheon de la moralité. Un manifestant, lors d'une manifestation anti-israélienne à New York, brandissait une pancarte représentant le symbole de la tête de mort barrant le nom d'Israël. Helen Thomas,  correspondante à la Maison Blanche, qui a clamé bien haut que les Juifs devaient retourner d'où ils venaient,  en Pologne .. etc  représente  l'incarnation la plus ignoble de cette voix de l' opinion publique. Et bien entendu, les Nations-Unies et autres organisations internationales, toujours complaisantes, n'hésitent pas a ratifier toutes  les resolutions condamnant Israël. L'administration Obama, soit approuve, soit s'y oppose mais alors, avec un clin d'oeil accompagnateur.
 
Cette ségrégation d'Israël, plus ou moins totale, hors de la communauté des nations  est un fait nouveau. Les remarques  d'Helen Thomas toutes aussi abjectes et méprisables qu'elles soient ne sont-elles pas la preuve de cet effort final qui après avoir isolé Israël, veut maintenant lui retirer sa légitimité en tant que nation? Du déjà-vu a vous glacer le sang. Une des histoires les plus vieilles du monde est en train de se répéter sous nos yeux. Les Juifs redeviennent les boucs emissaires.
 
L'"opinion mondiale" oeuvre avec force pour identifier Israël à l'Afrique du Sud du temps de l'Apartheid ( de la ségrégation, précisément), un pays ignorant toute loi morale. Elle projette ainsi une image d'Israël en tout point comparable à celle de l'Afrique du Sud, pays "intouchable", du temps de l'Apartheid et de la suprematie blanche.

L'opinion mondiale semble avoir devié de l'optique du 20 eme siecle qui voyait dans le conflit israelo-palestinien une dispute territoriale compliquée et pénible pour ces deux peuples. De nos jours, le monde fait pencher la balance en faveur des Palestiniens en diabolisant un Israël plus puissant, plus "blanc" que ses voisins, un Israël devenu essentiellement  un pouvoir colonial occupant un peuple assiègé du tiers-monde.
 
C'est d'après ce modèle moral que certains milieux jugent désormais Israël, que ce soit au sens figuré ou au sens propre. Aucune importance accordée au fait qu'une grande partie du monde n'est pas dupe. Ce modèle est devenu le modèle par excellence, modèle des bonnes manières et du politiquement correct. Il est de bon ton de s'offusquer du blocus de Gaza par Israël  mais de mauvais goût de s'offusquer de l'attaque récente du Hamas d'une  école au seul prétexte qu'elle s'adressait aux  filles, ou des tirs de milliers de roquettes du Hamas aussi, prenant les villes israéliennes pour cibles. De mauvais goût aussi de critiquer l'armement et le financement de ce même Hamas par l'Iran. Le monde demande des investigations indépendantes à l'égard d'Israël, mais  ignore le Hamas.
 
Cet état de fait s'explique par le manque d'autorité morale dont le monde souffre depuis des décennies. Aujourd'hui, en Occident, nous faisons montre d'une certaine réticence à engager toute notre force militaire dans une guerre pour ne pas être taxés d'impérialisme; nous hésitons même à garantir nos frontières pour ne pas paraitre racistes. Ne voulant non plus paraitre xenophobes, nous faisons, également, preuve d'une  réticence certaine à demander l'assimilation des nouveaux immigrés. Nous souffrons de voir l'enseignement donner la primauté à la civilisation occidentale : foin de la suprématie! L'Occident, de nos jours, vit sur la défensive, et, pour assurer la légitimité de ses sociétés actuelles, doit constamment se dissocier des péchés de son passé, tels le racisme, l'exploitation économique, l'impérialisme, etc.
 
Lorsque les commandos israéliens ont abordé le dernier bateau de la flotille, ils ont ete accueillis a coups de barres de fer. En tuant neuf de leurs agresseurs, ils se sont immédiatement retrouvés dans un monde privé de l'autorité morale qui leur aurait accordé le bénéfice du doute. Selon toute apparence, il s'agissait d'une unité de combat de choc envoyée par une nation du "premier monde", à majorité blanche, prête a abattre des militants pour la paix afin d'appliquer le blocus de Gaza et de ses habitants de couleur et appauvris.
Quelle ironie que de voir les israéliens comparés à la Gestapo et ce aux yeux d'un monde occidental moralement compromis!
 
Cette comparaison ne correspond, bien sûr, nullement à  la réalité de l'Israël moderne. Israël ne cherche ni à occuper ni à opprimer et certainement pas à annihiler les Palestiniens afin d'instaurer une quelconque  suprématie atavique juive. Evoquer le passe honteux de l'Occident suffit à lui faire geler tout soutien a Israël.
 
Son manque d'assurance empêche l'Ouest de voir les Palestiniens tels qu'ils sont. Il vaut mieux les voir  tels qu'ils se présentent eux-mêmes, en peuple "occupé",  privé de sa  souverainete et de sa simple dignite humaine par un pays de colonisateurs occidentaux et blancs. L'Occident ne voulant pas être qualifié de raciste, ne s'oppose donc pas à cette caractérisation "neo-coloniale".
 
Notre problème d'Occidentaux se comprend et s'explique : nous ne voulons pas perdre plus de notre autorité morale. Nous choisissons donc de fermer les yeux et d'ignorer par exemple que ce ne sont pas des doléances légitimes qui poussent  les Palestiniens ainsi qu'une grande partie du Moyen-Orient au militantisme et à la guerre, mais bien un sentiment d'infériorité intériorisé. Que les Palestiniens se trouvent comblés en devenant une nation souveraine et indépendante avec une capacité nucleaire en sus, cela ne les empêchera pas de se réveiller le lendemain toujours hantés par ce sentiment d'infériorité. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, l'homme s'évalue maintenant par sa modernité.
 
Et la haine est le moyen le plus rapide pour  masquer son infériorité. Le problème, "ce sont les autres et pas moi!". Victimisé, j'atteinds une grandeur morale et humaine. Peu importe l'intelligence et la modernité de mon ennemi, à moi l'innocence qui caractérise les victimes. Même pauvre, mes mains restent propres. Mon sous- développement et ma pauvreté témoignent de ma supériorité morale, alors que la richesse de mon ennemi est la preuve de son inhumanite.
 
En d'autres termes, ma haine remplace mon amour-propre. Ce qui expliquerait pourquoi Yasser Arafat a rejeté l'offre de Ehud Barak à "Camp David" en l'an 2000, alors que ce dernier offrait au premier plus de 90% des exigences  des Palestiniens. Accepter cette offre aurait signifié renoncer à la haine, à sa consolation et à sa signification profonde. Les Palestiniens et par extension, la plupart des Musulmans auraient été forcés de  se confronter à leur infériorité à l'égard de la modernité. Arafat savait fort bien que, sans la haine vis a vis des Juifs, le monde musulman perdrait la cohésion qui le définit. Il a donc dit non à la paix.
 
Que ce soit dans les banlieues de Paris et de Londres, à Kabul ou Karachi, dans le quartier du Queens à New York ou bien à Gaza, cette réticence du monde musulman, cette attirance pour les consolations qu'offre la haine, représentent l'un des plus graves problèmes du monde actuel. Si le monde musulman ne peut se définir par sa ferveur pour la haine, celle-ci est bien devenue sa drogue, son opium qui le console de sa concurrence avec l'Occident, un Occident qui, impuissant face à ce problème difficile à résoudre, ne trouve rien de mieux que de réprimander Israël en le prenant comme bouc-emissaire. Ainsi s'exprime notre propre vulnérabilité.
 
Mr.Shelby Steele est un " senior fellow" de l'Institut Hoover de l'Université de Stanford
Partager cet article
Repost0
Published by Aschkel - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 20:22

LES KURDES RECHAUFFENT LE FRONT TURC - Jacques Benillouche.

pour aschkel.info et lessakele

Benilou 

 

 

 


 

LES KURDES RECHAUFFENT LE FRONT TURC

Par Jacques Benillouche.

 

LES KURDES RECHAUFFENT LE FRONT TURC (2)ECOUTER ICI-copie-1

 

 



 

La coïncidence n’est jamais fortuite. La réactivation des actions militaires kurdes contre la Turquie coïncide avec le refroidissement des relations israélo-turques. Si les israéliens cherchaient à se venger d’Erdogan, ils ne trouveraient pas meilleur aubaine. A l’inverse de la CIA qui a déstabilisé certains pays par des opérations secrètes, le Mossad a toujours refusé de s’immiscer dans les affaires intérieures des Etats. Cependant il ne s’est pas privé de soutenir matériellement les groupes d’opposants et d’armer les militants nationalistes pour contrer ses ennemis.

 

Le Mossad et Öcalan

 

            L’idylle israélo-turque était au firmament lorsque le Mossad avait été accusé d’avoir participé à l’enlèvement d’Abdullah Öcalan, leader du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), à Nairobi en 1998. Les israéliens avaient certes leurs raisons pour s’en prendre à celui qui les avait reniés alors qu’ils l’avaient soutenu matériellement et financièrement pendant de longues années. Les soupçons étaient tellement ciblés que le chef du Mossad de l’époque, Ephraïm Halévi, habitué d’ordinaire au silence et à la discrétion, avait tenu à faire sa mise au point : « il faut que cela soit clair pour vous, Israël n’a strictement rien à voir avec l’arrestation d’Öcalan » [1]. Il n’avait alors convaincu qu’à moitié son auditoire qui était persuadé qu’Israël ne pouvait rien refuser au grand allié musulman au point de vendre son âme en ne reconnaissant pas le génocide arménien. Dans son combat contre les rebelles, la Turquie avait largement bénéficié des services du renseignement israélien [2] puisque des satellites espions Ofeq-5 aidaient à la localisation des bases du PKK en Syrie et des sites possibles de déploiement de missiles S-300 sur le territoire chypriote.

            Face à l’opposition du Congrès américain, les israéliens avaient vendu des armes frappées d’embargo américain et européen et utilisées dans les opérations militaires turques contre le PKK au milieu des années 1990. Cependant, malgré la collaboration étroite entre les armées israéliennes et turques, le Mossad n’avait jamais négligé le potentiel de collecte d’informations et de déstabilisation que représentait la minorité kurde, non arabe, disséminée dans six pays du Moyen-Orient : Irak, Iran, Turquie, Syrie, Arménie et Russie. Elle avait été intégrée dans la stratégie de défense de Tsahal.

            Dès 1958, dans le cadre d’une alliance avec le Shah d’Iran, Israël avait armé et entrainé les kurdes du nord de l’Irak pour les aider dans leur lutte contre le gouvernement de Bagdad. Le soutien, limité à l’origine, devait se transformer, en 1963, en aide massive acheminée par l’intermédiaire de l’Iran et en envoi de conseillers techniques militaires. Les officiers kurdes reçurent directement dans les montagnes du Kurdistan des cours de formation dispensés par des officiers israéliens tandis que Téhéran abritait de nombreuses réunions avec les leaders kurdes.

 

Guerre de six-jours

 

            Des informations confidentielles, dévoilées récemment, précisent que les kurdes avaient monté une offensive contre l’Irak, en 1967 durant la Guerre de Six Jours, afin d’empêcher ce pays de participer activement à l’attaque des pays arabes contre Israël et de le contraindre à s’orienter vers d’autres frontières. En remerciement, l’Etat juif avait équipé les kurdes avec tout le matériel russe récupéré après la guerre sur les armées égyptienne et syrienne. Le leader Massoud Barzani a confirmé avoir reçu, pendant de nombreuses années, plusieurs millions de dollars de la part d’Israël pour financer sa révolte. Mais, le Shah ayant signé en 1975 un accord avec l’Irak sous l’égide d’Henri Kissinger [3], l’aide aux kurdes avait été stoppé car elle ne pouvait plus transiter par l’Iran.

            Les israéliens se sont alors résolus à abandonner leur soutien actif aux kurdes au profit du développement de leurs relations exclusives avec la Turquie. Ils avaient été déçus qu’Öcalan s’allie avec le Hezbollah et la Syrie dans sa stratégie de lutte contre son ennemi turc. Cette alliance, qui avait pour conséquence de s’opposer au gouvernement israélien, devait signer son arrêt de mort politique et transformer les kurdes en ennemis.

 

Fin du cessez-le-feu

 

            La quasi-rupture avec la Turquie semble réactiver les liens entre Israël et les kurdes qui se sont détachés du leader emprisonné du PKK. Israël n’a aucun intérêt à envenimer ses relations avec la Turquie qui hésite à rompre définitivement avec Israël malgré l’incident de la flottille. Des hauts dirigeants israéliens pointent l’importance stratégique de ce pays de l’OTAN dans le système offensif israélien et suggèrent de ménager cet allié musulman. Cependant Ankara considère Israël comme responsable des deux attaques simultanées intervenues le 31 mai contre des objectifs navals turcs. Un commando avait alors attaqué la base navale d’Iskenderun, à la frontière syrienne, entrainant la mort de sept soldats turcs tandis que, simultanément, le navire turc Marmara de la flottille subissait l’assaut des commandos israéliens.

            Erdogan veut voir, dans ce réchauffement du front kurde, la main manifeste des israéliens dans une tentative de déstabiliser son régime. L’attaque de la base militaire a certes été exécutée par le PKK qui l’a d’ailleurs revendiquée mais les autorités turques soupçonnent Israël de l’avoir suscitée car il n’est pas dans les habitudes des rebelles de quitter leurs repaires montagneux pour attaquer des cibles navales. Un groupe séparatiste kurde a confirmé le 22 juin son attaque à Istanbul d'un autobus transportant du personnel militaire et leurs familles au cours de laquelle cinq morts ont été dénombrés, dont la fille d'un officier turc.

            Les autorités turques pointent du doigt Israël puisque le vice-président de l’AKP, Hüseyin Celik trouvait « une coïncidence » dans ces actions tandis que le chef de l’opposition, Kemal Kiliçdaroğlu, estimait « cette concomitance significative » après l’annonce officielle par les kurdes, le 4 juin, de la fin du cessez-le-feu. Ces derniers semblent vouloir exploiter la situation nouvelle pour se rappeler au bon souvenir des israéliens dont ils attendent un armement de haute technologie puisqu’Ahmed Denis, responsable des relations extérieures, réfugié dans les montagnes de Qandil, au nord de l’Irak a confirmé que « le cessez-le-feu unilatéral avec la Turquie avait pris fin ». Il prend prétexte de l’arrestation en une année de 1500 membres du PKK et du nouvel accord irano-turc assimilé à une «coopération en matière militaire et de renseignements pour anéantir le peuple kurde et sa juste cause ». La pendaison de cinq militants kurdes le 9 mai par l’Iran vient en appui à son argumentation confirmant la volonté iranienne de donner des gages par une politique de répression.

 

Attaques et représailles

 

            Le revirement vis-à-vis du PKK de Massoud Barzani [4], président de la région autonome du Kurdistan irakien, reste une inconnue car, en visite à Ankara, il a estimé que : «nous sommes opposés à la poursuite de la violence. Nous ne considérons pas la sécurité de la Turquie séparément de la nôtre ». Mais le PKK ne l’entend pas ainsi et veut intensifier ses attaques contre les turcs, sous le regard discret et bienveillant d’Israël. Ces attaques sanglantes ont bien sûr entrainé des représailles sous forme d’une incursion dans le nord de l'Irak, dans la nuit du 20 juin, entrainant la mort de quatre rebelles kurdes. Il semble à présent que le cycle, attaques et représailles, est enclenché pour les semaines à venir. 

            Cette réactivation du front kurde n’est pas pour déplaire à Israël. Certains l’accusent même de fomenter en sous-main ces troubles pour faire comprendre aux turcs qu’ils avaient beaucoup à perdre de leur changement d’alliance. Pour résister à cette nouvelle flambée de violence, l’armée turque réclame de nouveaux armements et cette nécessité d’approvisionnements explique en partie la modération du gouvernement turc. Elle vient de recevoir six drones israéliens mais la formation du personnel ne s’effectuera que durant les prochaines deux semaines à Tel-Aviv et Jérusalem. Une délégation vient en effet d’arriver pour tester les drones Heron et se familiariser à la maintenance de ces nouveaux matériels dont l’exploitation intense et efficace nécessitera encore plusieurs semaines.

            Cependant Benjamin Netanyahou a accepté d’honorer sa signature sur la livraison de drones prévue de longue date mais, par mesure de rétorsion, il a refusé une nouvelle commande adressée par Tayyip Erdogan pour la fourniture de systèmes de missiles israéliens, de roquettes antichars « Spike »,de missiles « Barak-8 » pour la marine et de blindés « Namer »pour le transport de troupes. Tous ces matériels sont exigés par les militaires pour faire face au front kurde s’ils veulent maintenir l’efficacité et la domination  d’une armée habituée sur le terrain aux armements et aux conseillers militaires israéliens alors que les échanges d’informations militaires satellitaires ont été suspendus. La capacité de nuisance des kurdes pourrait conforter les israéliens dans leur conviction que leurs anciens alliés souffriront beaucoup plus qu’eux du revirement politique qu’ils ont décidé. Benjamin Netanyahou est ainsi conforté dans la justesse de sa stratégie d’adopter une attitude ferme face aux dirigeants turcs.

 

 

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdullah_Öcalan

 

[2] http://www.thirdworldtraveler.com/New_World_Order/PowerBloc_TurkeyIsrael.html

 

[3] http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/A/10101

 

[4] http://fr.euronews.net/2010/06/04/barzani-a-ankara-le-kurdistan-irakien-veut-participer-a-la-lutte-contre-le-pkk/

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by J.BENILLOUCHE - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 07:47

Israël et la capitulation de l'Occident, par Shelby Steele

 

                Un texte dont nous ne pouvons que vous recommander la lecture attentive, à tel point il rend compte finement d'une sorte de psychologie de masse qui s'est mise en place :



- à la fois en Occident, repentant pour ses erreurs, mais aussi ses ambitions civilisationnelles passées (le fameux "sanglot de l'homme blanc" de Pascal Brückner)

 

- et en Orient, où la haine s'est substituée à toute capacité morale de se regarder en face pour se ressaisir et provoquer le bond en avant qui comblerait un complexe, devenu religion pathologique, à l'encontre de l'accusé (le "ressentiment" nietzschéen, dont parlera mieux que moi notre ami Frédéric Sroussi).


A n'en pas douter, cela pourrait bien représenter la mécanique aussi infernale que perverse qui caractériserait ce début de XXIè. Sinon qu'il serait tout sauf "religieux" (A.Malraux), mais où la religion lui servirait de prétexte, d'exutoire pour affirmer une idéologie politique de substitution. La démarche religieuse serait, tout à l'inverse, le retour sur soi qui permet le déploiement vers les autres et en direction ou grâce à l'appui de la Transcendance et de ses hautes valeurs à atteindre, ses défis à relever. L'homme du XXIè, massifié dans "l'opinion souveraine", son idôle d'érain, excuse ses faiblesses et l'humanité trop humaine qui affecte sa perception tronquée, hypocrite, d'humanitaires-terroristes et son propre refus de l'ordre qui le protège, pour masquer sa propre médiocrité, son manque à penser et son abandon de soi dans le hurlement avec les loups (gris de Turquie).


(Gad).


Un grand merci à Dominique, qui nous rejoint, pour sa traduction aussi précise que possible, de la pensée de l'auteur :   


 

 

Israël et la capitulation de l'Occident
par Shelby Steele

traduction de Dominique Kahtan

pour aschkel.info et lessakele

Titre original : 
Israel and the Surrender of the West

 

 

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704198004575311011923686570.html?mod=rss_Today's_Most_Popular

 


 
.
 
Une des histoires les plus vieilles du monde est en train de se répéter sous nos yeux: celle des Juifs, boucs-emissaires.
 
 
(Shelby Steele)
 
La voix la plus intéressante émergeant de toutes les retombées de  l'incident de la flottille de Gaza est bien celle de l' "opinion publique mondiale", bien connue pour  son ingérence et son ton moralisateur. Telle une caricature de maîtresse d'école, elle se dresse a chaque tournant, offensée, condamnant Israël, l'accusant d'avoir heurté une fois de plus la fibre morale du monde. Cette voix a pris du volume et a acquis une légitimité politique internationale, si bien que même la plus inepte des condamnations d'Israël lui donne une occasion de se féliciter.
 
Les groupes de Rock tels Elvis Costello, les Pixies, les Gorillaz et les Klaxons,  ayant annulé leur tournée d'été en Israël sont désormais entrés au Pantheon de la moralité. Un manifestant, lors d'une manifestation anti-israélienne à New York, brandissait une pancarte représentant le symbole de la tête de mort barrant le nom d'Israël. Helen Thomas,  correspondante à la Maison Blanche, qui a clamé bien haut que les Juifs devaient retourner d'où ils venaient,  en Pologne .. etc  représente  l'incarnation la plus ignoble de cette voix de l' opinion publique. Et bien entendu, les Nations-Unies et autres organisations internationales, toujours complaisantes, n'hésitent pas a ratifier toutes  les resolutions condamnant Israël. L'administration Obama, soit approuve, soit s'y oppose mais alors, avec un clin d'oeil accompagnateur.
 
Cette ségrégation d'Israël, plus ou moins totale, hors de la communauté des nations  est un fait nouveau. Les remarques  d'Helen Thomas toutes aussi abjectes et méprisables qu'elles soient ne sont-elles pas la preuve de cet effort final qui après avoir isolé Israël, veut maintenant lui retirer sa légitimité en tant que nation? Du déjà-vu a vous glacer le sang. Une des histoires les plus vieilles du monde est en train de se répéter sous nos yeux. Les Juifs redeviennent les boucs emissaires.
 
L'"opinion mondiale" oeuvre avec force pour identifier Israël à l'Afrique du Sud du temps de l'Apartheid ( de la ségrégation, précisément), un pays ignorant toute loi morale. Elle projette ainsi une image d'Israël en tout point comparable à celle de l'Afrique du Sud, pays "intouchable", du temps de l'Apartheid et de la suprematie blanche.

L'opinion mondiale semble avoir devié de l'optique du 20 eme siecle qui voyait dans le conflit israelo-palestinien une dispute territoriale compliquée et pénible pour ces deux peuples. De nos jours, le monde fait pencher la balance en faveur des Palestiniens en diabolisant un Israël plus puissant, plus "blanc" que ses voisins, un Israël devenu essentiellement  un pouvoir colonial occupant un peuple assiègé du tiers-monde.
 
C'est d'après ce modèle moral que certains milieux jugent désormais Israël, que ce soit au sens figuré ou au sens propre. Aucune importance accordée au fait qu'une grande partie du monde n'est pas dupe. Ce modèle est devenu le modèle par excellence, modèle des bonnes manières et du politiquement correct. Il est de bon ton de s'offusquer du blocus de Gaza par Israël  mais de mauvais goût de s'offusquer de l'attaque récente du Hamas d'une  école au seul prétexte qu'elle s'adressait aux  filles, ou des tirs de milliers de roquettes du Hamas aussi, prenant les villes israéliennes pour cibles. De mauvais goût aussi de critiquer l'armement et le financement de ce même Hamas par l'Iran. Le monde demande des investigations indépendantes à l'égard d'Israël, mais  ignore le Hamas.
 
Cet état de fait s'explique par le manque d'autorité morale dont le monde souffre depuis des décennies. Aujourd'hui, en Occident, nous faisons montre d'une certaine réticence à engager toute notre force militaire dans une guerre pour ne pas être taxés d'impérialisme; nous hésitons même à garantir nos frontières pour ne pas paraitre racistes. Ne voulant non plus paraitre xenophobes, nous faisons, également, preuve d'une  réticence certaine à demander l'assimilation des nouveaux immigrés. Nous souffrons de voir l'enseignement donner la primauté à la civilisation occidentale : foin de la suprématie! L'Occident, de nos jours, vit sur la défensive, et, pour assurer la légitimité de ses sociétés actuelles, doit constamment se dissocier des péchés de son passé, tels le racisme, l'exploitation économique, l'impérialisme, etc.
 
Lorsque les commandos israéliens ont abordé le dernier bateau de la flotille, ils ont ete accueillis a coups de barres de fer. En tuant neuf de leurs agresseurs, ils se sont immédiatement retrouvés dans un monde privé de l'autorité morale qui leur aurait accordé le bénéfice du doute. Selon toute apparence, il s'agissait d'une unité de combat de choc envoyée par une nation du "premier monde", à majorité blanche, prête a abattre des militants pour la paix afin d'appliquer le blocus de Gaza et de ses habitants de couleur et appauvris.
Quelle ironie que de voir les israéliens comparés à la Gestapo et ce aux yeux d'un monde occidental moralement compromis!
 
Cette comparaison ne correspond, bien sûr, nullement à  la réalité de l'Israël moderne. Israël ne cherche ni à occuper ni à opprimer et certainement pas à annihiler les Palestiniens afin d'instaurer une quelconque  suprématie atavique juive. Evoquer le passe honteux de l'Occident suffit à lui faire geler tout soutien a Israël.
 
Son manque d'assurance empêche l'Ouest de voir les Palestiniens tels qu'ils sont. Il vaut mieux les voir  tels qu'ils se présentent eux-mêmes, en peuple "occupé",  privé de sa  souverainete et de sa simple dignite humaine par un pays de colonisateurs occidentaux et blancs. L'Occident ne voulant pas être qualifié de raciste, ne s'oppose donc pas à cette caractérisation "neo-coloniale".
 
Notre problème d'Occidentaux se comprend et s'explique : nous ne voulons pas perdre plus de notre autorité morale. Nous choisissons donc de fermer les yeux et d'ignorer par exemple que ce ne sont pas des doléances légitimes qui poussent  les Palestiniens ainsi qu'une grande partie du Moyen-Orient au militantisme et à la guerre, mais bien un sentiment d'infériorité intériorisé. Que les Palestiniens se trouvent comblés en devenant une nation souveraine et indépendante avec une capacité nucleaire en sus, cela ne les empêchera pas de se réveiller le lendemain toujours hantés par ce sentiment d'infériorité. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, l'homme s'évalue maintenant par sa modernité.
 
Et la haine est le moyen le plus rapide pour  masquer son infériorité. Le problème, "ce sont les autres et pas moi!". Victimisé, j'atteinds une grandeur morale et humaine. Peu importe l'intelligence et la modernité de mon ennemi, à moi l'innocence qui caractérise les victimes. Même pauvre, mes mains restent propres. Mon sous- développement et ma pauvreté témoignent de ma supériorité morale, alors que la richesse de mon ennemi est la preuve de son inhumanite.
 
En d'autres termes, ma haine remplace mon amour-propre. Ce qui expliquerait pourquoi Yasser Arafat a rejeté l'offre de Ehud Barak à "Camp David" en l'an 2000, alors que ce dernier offrait au premier plus de 90% des exigences  des Palestiniens. Accepter cette offre aurait signifié renoncer à la haine, à sa consolation et à sa signification profonde. Les Palestiniens et par extension, la plupart des Musulmans auraient été forcés de  se confronter à leur infériorité à l'égard de la modernité. Arafat savait fort bien que, sans la haine vis a vis des Juifs, le monde musulman perdrait la cohésion qui le définit. Il a donc dit non à la paix.
 
Que ce soit dans les banlieues de Paris et de Londres, à Kabul ou Karachi, dans le quartier du Queens à New York ou bien à Gaza, cette réticence du monde musulman, cette attirance pour les consolations qu'offre la haine, représentent l'un des plus graves problèmes du monde actuel. Si le monde musulman ne peut se définir par sa ferveur pour la haine, celle-ci est bien devenue sa drogue, son opium qui le console de sa concurrence avec l'Occident, un Occident qui, impuissant face à ce problème difficile à résoudre, ne trouve rien de mieux que de réprimander Israël en le prenant comme bouc-emissaire. Ainsi s'exprime notre propre vulnérabilité.
 
Mr.Shelby Steele est un " senior fellow" de l'Institut Hoover de l'Université de Stanford
Partager cet article
Repost0
Published by Gad - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 05:01

BILLET D’HUMEUR : COREE ET MONDIAL DE FOOT Par Jacques Benillouche

Pour Aschkel.info et Lessakele

 

billet benillouche

 

 

BILLET D’HUMEUR : COREE ET MONDIAL DE FOOT

Par Jacques Benillouche

 

BILLET D'HUMEUR COREE ET MONDIAL DE FOOTECOUTER ICI-copie-1

 

 

 


 

Ouf ! Le calvaire est terminé pour moi et pour l’équipe de France. Comme avait dit à l’époque le communiste Georges Marchais à sa femme : « prépares les valises, nous rentrons à Paris ! »

            J’ai horreur du foot et du sport en général et il est certain que les dernières frasques des vedettes françaises n’auront aucune chance de me rabibocher avec le gros ballon. Mais mon inquiétude ne s’adresse pas aux millionnaires français qui ont déjà gagné de quoi vivre la fin de leurs jours dans les meilleurs palaces de Las Vegas. Mon inquiétude concerne la Coréedu nord.

            En effet en avril, le ministre des finances Pak Nam-Ki avait décidé de réévaluer le won mais il avait entrainé, dans son pays, un désastre monétaire qui avait ébranlé le régime du « gentil » Kim Jong-il. Lors d’une réunion au sommet des instances politiques qui devaient inventorier les dégâts, il a été pris à parti par sa direction qui l’a aussitôt destitué et gratifié d’une balle dans la tête. Rien de moins et rien de plus expéditif.

            Un problème similaire risque de se passer car la Coréedu nord a été écrasée 7 à 0 face au Portugal à tel point que les joueurs et l’entraineur ont laissé couler sur leurs joues des larmes de déception mais, certainement aussi, de crainte. Ils ignorent ce qui les attend à leur retour mais ils savent déjà qu’ils ne pourront pas bénéficier de l’appartement de grand standing promis et offert par le parti bienfaiteur. Les sanctions seront sévères selon l’entraineur qui aurait avoué à la BBC que la sélection nord-coréenne risquait d’être envoyée suivre un stage de rééducation à la mine.

            La honte s’est en effet propagée dans tous les foyers coréens qui, pour la première fois ont eu droit à la retransmission en direct du match par les télévisions locales et il est difficile pour Kim Jong-Il de laisser cet affront impuni. Selon lui, le régime lui même a été ébranlé par cette défaite et il se pourrait que la mine ne soit pas considérée comme un châtiment exemplaire suffisant. Il est fort probable qu’à l’instar du ministre des finances, le goal et l’entraineur auront droit à la balle dans la nuque mais l’incertitude règne pour le reste de l’équipe. Ils trouveraient semble t-il tout à fait à leur goût l’exil dans les profondeurs de la mine qui leur laissera la vie sauve, le temps que la colère qui gronde s’estompe. La leçon serait suffisante pour les rendre efficaces lors de la prochaine compétition. Ils pourraient cependant demander l’asile politique à un de leurs amis très chers, l’iranien Ahmadinejad, qui pourrait ainsi remercier indirectement la Coréedu nord de le fournir en missiles et matières nucléaires. 

            Le gouvernement français devrait songer à des mesures semblables radicales s’il veut rétablir l’efficacité de son équipe nationale. On comprend à présent pourquoi les footballeurs israéliens n’ont rien fait pour se qualifier dans ce mondial.    

 

Partager cet article
Repost0
Published by Aschkel - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 23:05

La Désinformation Marque la Fin de la Démocratie

Merci Albert

Pour Aschkel.info et Lessakele

 

 

La Désinformation Marque la Fin de la Démocratie

 

Par Steve Ambler, Barry Babin, Pierre Balloffet, Richard Bastien, Germain Belzile, Jean-Charles Chebat, Ginette Dubé, Claude Dubois, Jean-Marie Gélinas, MichaelLaughrea, Jacques Picard; membres du Groupe Vérité, paix et justice, groupe de réflexion voué à la défense des valeurs de la démocratie libérale et à la transparence de l'information.

Publié par Revue Égards 

mercredi 16 juin 2010

 

La façon dont les faits reliés à la tragique aventure de la flottille dite « Free Gaza » ont été rapportés, nous rappelle la Pravda, icône de la presse stalinienne : cette flottille, affrétée par une organisation charitable (IHH), aurait transporté des pacifistes et des biens civils à la population affamée de Gaza. Elle aurait été attaquée illégalement dans les eaux internationales, ce qui serait contraire au droit maritime international. Ces affirmations médiatiques sont entièrement fausses et voici pourquoi.

1. Une organisation charitable, l’IHH ?
Le juge français Jean-Louis Bruguière, spécialiste de la lutte antiterroriste, a montré que l’IHH avait aidé al-Qaeda à Milan, en Bosnie, en Tchétchénie et en Afghanistan et dans « la tentative d'attentat visant l'aéroport de Los Angeles ». Le Danish StudiesInstitute soulignait pour sa part que le gouvernement turc avait découvert en décembre 1997 que l’IHH avait acheté des armes destinées à des organisations islamistes radicales. Pour le gouvernement de Chypre, l’IHH est une organisation terroriste et il lui refuse l’accostage de ses bateaux.

2. Des passagers pacifiques et pacifistes ?
a) Le journaliste arabe André Abu Khalil, de la chaîne Al-Jazira, a déclaré à Reuters que ces pacifistes ont saisi quatre marines israéliens et les ont blessés grièvement, lorsque ceux-ci envoyaient des balles de peinture.
b) Ces pacifistes chantaient : « ô Juifs, l’armée de Mohammed revient », évoquant le massacre de la dernière tribu juive d’Arabie par les troupes de Mahomet. On entendait aussi « 
Go back to Auschwitz » et « Don't forget 9/11 ».
c) L’IHH a recruté une cinquantaine de mercenaires parfaitement entraînés, lesquels devaient lyncher ou kidnapper les marines israéliens sur les bateaux.
d) Selon le quotidien officiel de l’autorité palestinienne, Al-Hayat al-Jadida, trois des quatre Turcs voulaient s’offrir en martyrs.
e) Bill Ayers et Bernadine Dohrn, cofondateurs du mouvement terroriste américain des
Weathermen, responsable d’une série d’attentats dans les années 70, étaient du nombre des pacifistes.
f) Le samedi 5 Juin, le 
Rachel Corrie a débarqué ses marchandises destinées à Gaza dans le port israélien d’Ashdod. Sans violence. Comme quinze autres bateaux auparavant.

3. La population de Gaza affamée ?
a) Le journaliste danois de gauche, Steffen Jensen s’attendait à voir à Gaza de longues files d’attente de pauvres hères affamés; il y voit à la place des marchés pourvus de légumes frais, lait, œufs, volailles, etc. (voir les photographies de Jensen:http://www.steffen-jensen.dk/dan/blogartikler/134--mere-mangel-pa-arbejde-end-pa-mad/). L’essence ne manque pas non plus. Tout entre à Gaza après avoir passé les contrôles de sécurité.
b) Le lendemain des incidents, le Hamas a fermé ses portes aux camions qui apportaient aux Gazaouis les marchandises de ces bateaux.
c) La situation à Gaza contraste avec celle de la Cisjordanie gouvernée par le Fatah, singulièrement plus prospère; ce qui souligne la responsabilité du Hamas à Gaza.

4. Illégal, l’arraisonnement ?
Selon trois éminents juristes, les professeurs Alan Dershowitz de l’Université Harvard, Ed Morgan de l’Université de Toronto et Craig Scott de l’Université York, la légalité du blocus ne fait aucun doute, car depuis trois ans, 10 000 missiles ont été tirés depuis Gaza sur Israël.

5. La Turquie, innocente victime ?
a) Pour le politicologue turc Cengiz Aktar, le grand perdant politique de cette tragédie est la Turquie. Avant que le régime turc ne s’islamise, il se voulait un modèle de modernité pour les musulmans et collaborait étroitement avec les États de la région, dont Israël. La Turquie est depuis devenue le premier soutien du Hamas, et non pas du peuple palestinien, toujours selon Aktar.
b) L’islamisation radicale de la Turquie a conduit à des exactions dont ont été victimes les minorités juives et chrétiennes, la dernière en date étant l’évêque catholique, MgrPadovese. Le négationnisme turc à l’égard du génocide arménien est aussi renforcé par l’islamisation. L’Union européenne ne saurait accueillir une Turquie compromise avec des organisations terroristes.

6. À qui profite la désinformation ?
L’affaire du Mavi Marmara permet de chauffer à blanc le nationalisme turc et de détourner l’attention du Kurdistan, qui menace de faire sécession. L’IHH visait non pas à aider Gaza, mais à embarrasser ceux des dirigeants turcs qui favorisent encore des liens forts avec l’Occident, de façon à islamiser le régime turc. Le reste est la littérature de gare qui nous tient lieu d’informations médiatiques.

Partager cet article
Repost0
Published by Aschkel - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 07:05

Reconnaître n'est pas aimer - Y.SULTAN

Lire les autres Vu sous cet angle

Yéochoua 2

 

 

Reconnaître n'est pas aimer

Par Yéochoua SULTAN

Pour Aschkel.info et Lessakele

On a tort de penser que la non-reconnaissance d'Israël va de pair avec la haine d'Israël, et que le fait de le reconnaître veuille forcément dire qu'on l'aime, c'est un piège grotesque.

Plusieurs illustres personnalités ont reconnu à Israël la dimension d'un peuple. Au contraire, ceux qui refusent de l'admettre, bien que sensibles à son existence, se limitent à considérer ses membres comme les adeptes d'une religion. Si reconnaître en Israël un peuple ne fait pas toujours l'unanimité, cette faculté reste souvent le privilège d'illustres personnages, monarques ou présidents.

Nos Sages nous l'ont dit: «C'est une règle de vie, Esaü hait Jacob». Pourtant, alors qu'Esaü n'était qu'Esaü, et nous pas les nations qu'il représente métonymiquement ou allégoriquement, il approuva les bénédictions que lui avait données leur père, Isaac. « Puisses-tu obtenir ce qui te revient ». Dans l'avant-dernière section de la Torah, le texte se fait explicite, et Jacob est appelé nation (Deutéronome XXXII, 9, 36, 43). Esaü reconnait donc le statut de nation de Jacob, Israël, qui n'est pas un individu perdu dans la foule, mais un peuple qui héritera de la terre de Canaan.

L'émissaire commandité par le roi de Moab, Bil'am, qualifie Israël de peuple qui ne pourra que siéger seul sans se soucier des autres nations.

Pendant la période l'esclavage, c'est au tour du roi d'Egypte de parler à nouveau des enfants d'Israël en leur faisant l'honneur de l'appellation contrôlée de « peuple ».

Cette reconnaissance n'est pas une preuve d'affection, il ne faut pas s'y tromper, bien que l'on puisse y déceler une certaine marque de respect. Les rois, les chefs d'Etat ou leurs représentants ne parlent pas d'Israël en le gratifiant de peuple par sympathie. Au contraire, ils le font en montrant un certain malaise, jusqu'à conférer à ce qualificatif une connotation péjorative et dédaigneuse.

Le Pharaon, puis Balak, le roi de Moav, n'aiment pas ce peuple et voient en lui une menace. Le Juif a pourtant largement perdu son statut de peuple pendant toute la durée de son exil. Il a lui-même douté de cette qualité. Il s'est même pris pour d'autres nations, celles-ci se ramifiant entre plusieurs religions. Même l'Etat d'Israël n'a été souvent considéré que comme un refuge, permettant à des coreligionnaires de se retrouver dans un cadre où ils échapperaient aux persécutions.

La personne qui a redonné aux Juifs dispersés ses lettres d'or, mais qui n'a pas cherché en cela à leur faire plaisir, c'est bien le général De Gaulle:   « … et certains, même, redoutaient que les Juifs, jusqu'alors dispersés, et qui étaient restés ce qu'ils  avaient été de tout temps, c'est-à-dire un peuple d'élite, sûr de lui-même, et dominateur ».

A  première vue, le Juif, dont les droits nationaux qu'il ne revendiquait plus depuis bien longtemps avaient cessé d'être reconnus, et qui était effectivement en exil sur des terres lointaines, écrasé, inquiet et dominé, aurait dû applaudir et embrasser le président français sur le front pour cette retentissante reconnaissance, émanent du premier citoyen d'une nation montante, qui savait dire non aux Américains et affirmer, du haut de sa puissance nucléaire toute neuve, son indépendance.

Cette reconnaissance éclatante n'a pas été accompagnée d'un soutien quelconque de la France pour Israël, à la veille de la guerre des six jours. Au contraire, De Gaulle a tenté d'intimider l'Etat d'Israël en le mettant en garde de ne pas attaquer ses agresseurs qui avaient fermé le détroit de Tyran, sans oublier l'embargo malhonnête décrété par ce même général, animateur-radio à Londres pendant la seconde guerre mondiale, deux ans après la guerre, y compris pour des vedettes déjà payées et fabriquées sur le chantier naval de Cherbourg des Constructions mécaniques de Normandie.

Mais on aurait pu faire la part des choses, se fâcher de son attitude politique et le féliciter pour la reconnaissance de ce peuple et de sa grandeur.

« Un peuple d'élite », est-ce à dire que le général nourrissait secrètement une admiration pour les Juifs, admiration qu'il avait cachée jusqu'à ce fameux discours ?    

Il n'est pas interdit cependant de penser qu'il abhorrait la domination, puisqu'il céda l'Algérie et força les millions de citoyens français qui vivaient dans ce « territoire d'outre-mer » à tout abandonner, et a quitter ce grenier à blé qu'ils avaient créé par leur travail.

Mais au lieu de se référer à la domination française, qui a conduit à l'exode des « pieds noirs », pourquoi ne nous référions-nous pas plutôt à la domination américaine, admirée mondialement, et que personne n'oserait contester aujourd'hui. Si les citoyens britanniques ne s'étaient pas dégagés du joug de leur pays de départ, et s'ils n'avaient pas fondé cette confédération, avec la participation de La Fayette, ils auraient peut-être dû repartir pour leur île, et leur domination déchue eût été la risée de la pensée moderne.

Réciproquement, si les Français d'Algérie avaient réussi à se dégager du pouvoir de Paris, ils auraient pu fonder un Etat aussi fort que les Etats-Unis, car ce ne sont pas les ressources qui manquent dans cette vaste région.

La domination n'en eût pas été une notion péjorative dans le microcosme français, et la nouvelle puissance en eût été respectée.

Donc, au lieu de toujours faire un lien entre la relation de la France aux Dom Tom, essayons, puisqu'il a été dit qu'il faut toujours une référence extrinsèque comparative, de penser à l'Amérique et non pas à la France. Ceci permettra d'autant plus de rendre ses lettres d'or à Israël que le pays d'origine n'est autre que celui d'arrivée. 

Partager cet article
Repost0
Published by Yéochoua Sultan - dans ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS
commenter cet article …
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 50 > >>

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

 

Recherche

Recherche

 

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

 

Archives

 

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

 

Articles Récents

  • Immonde ONU - Vidéo:comprendre Daesh en 7 mn - Flottille
  • A Quand la fin de la terreur arabo-musulmane ? - danger Iran !
  • Le miracle israélien-Obama a perdu face à Khamenei-Un virus israélien contre le nucléaire ?...
  • De la rouelle au marquage des produits Juifs de Judée - Appel au Djihad dans les Balkans-Les derniers secrets de Ben Laden
  • Israël :Nous devons nous préparer à la guerre dans le nord-Les bégaiements de l’histoire...
  • Hezbollah et Daesh à Gaza - Qui pourra arrêter Daesh ? et autres news...
  • L'antisémitisme musulman en terre d'Islam - message de Al-Bagdhadi - Erdogan furieux
  • OMS loue Assad et blâme Israël-daesh veut acheter du nucléaire - Iran, sans inspection Paris s'oppose à un accord
  • Iran: attaquer Israël par ses proxy pour récupérer son axe chiite - Vidéo: Les insurrections arabes et les non-musulmans
  • Huit mythes sur «l’occupation» de Jérusalem -vidéo : peuple juif immortel et autres news

 

Catégories

  • MENACES IRANIENNES ET AXE DU MAL - Hezbollah - Syrie (1021)
  • Pays arabo-musulmans - Egypte -Jordanie -Syrie -Liban - (842)
  • TERRORISME - Al-Qaeda - Hamas -Hezbollah -F.musulmans (720)
  • EDITORIAL - Israel - Proche-Orient - Moyen-Orient - (627)
  • CHANTAGE ET "ETAT PALESTINIEN" (563)
  • ANALYSES-INTERVIEW-DISCOURS (555)
  • GEOPOLITIQUE-ACTUALITE-INTERNATIONAL (522)
  • CYNISME-DESINFORMATION (468)
  • ANTISEMITISME-ANTISIONISME - négationnisme (437)
  • JUDAISME et SPIRITUALITE JUIVE (418)
  • RENSEIGNEMENT-DEFENSE EN ISRAEL - Sécurité - Tsahal - (322)
  • IDIOTS INUTILES (309)
  • AU NOM DE L'ISLAM (297)
  • POLITIQUE ISRAELIENNE - (282)
  • BARAK HUSSEIN OBAMA (254)
  • CONFLIT ISRAELO-ARABE - ligue arabe - (227)
  • EURABIA-AMERABIA (212)
  • ONU et CONSORTS (190)
  • PAYS D'ISRAEL - Proche-Orient - démocratie - sionisme (189)
  • HISTOIRE DU PEUPLE JUIF (162)
  • MYTHES et REALITES DU PROCHE-ORIENT (154)
  • SCIENCE et TECHNOLOGIE ISRAELIENNE - High tech - (111)
  • PARACHA (98)
  • LE SAVIEZ-VOUS (94)
  • SHOAH - 2ème guerre mondiale - nazisme (92)
  • SOCIETE ISRAELIENNE (66)
  • ART - LITTERATURE - DETENTE - ISRAEL (64)
  • GUILAD (64)
  • TORAH - TALMUD et SCIENCE (63)
  • Marc LEV (58)
  • JERUSALEM (57)
  • Thérese ZRIHEN-DVIR (51)
  • COMMUNAUTES JUIVES (42)
  • LA BLAGUE DE LA SEMAINE (39)
  • HANNOUCAH (32)
  • Les Amis d'Israel (29)
  • PORTRAITS DU MONDE JUIF (29)
  • Palwatch (28)
  • ARCHEOLOGIE D'ISRAEL (26)
  • Raison Garder (25)
  • MOIS de L'ANNEE JUIVE et JOURS SPECIAUX (24)
  • PESSAH' (20)
  • POURIM (19)
  • BREVES-FLASH (16)
  • UN WATCH (16)
  • CHAVOUOTH (11)
  • FETES DE TICHRI (10)
  • LES PERIODES DE JEUNES (9)
  • Table ronde et carrefour (2)

 

Newsletter

Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.

 

  • Voir le profil de Aschkel sur le portail Overblog
  • Créer un blog gratuit sur Overblog
  • Top articles
  • Contact
  • Signaler un abus
  • C.G.U.
  • Rémunération en droits d'auteur
  • Offre Premium
  • Cookies et données personnelles
  • Préférences cookies