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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 21:22

 

 

 

 

 

 

article publié pour la première fois le 02/04/2009 sur www.actu.co.il et réactualisé le 13/06/2010 pour www.aschkel.info 

 

 

"L'invisibilité" des Juifs face aux minorités visibles…

Par Frédéric SROUSSI

Pour Aschkel.info et Lessakele

 

 


 

Que se cache t-il derrière la notion de ''minorité visible'' ? Cette notion a-t-elle
pour conséquence de rendre ’’invisible’’ une communauté juive pourtant ultra-minoritaire
mais non visible ''à premiere vue'' ?

 

 



malevitch.jpg

 

 




 

La notion de ''minorité visible'' a fait depuis plusieurs années son apparition dans les domaines sociologique,politique et médiatique.Cette notion englobe donc les personnes vivant - par exemple en France -et appartenant à un type ethniquevisiblement différent de celui de la majorité blanche du pays. Mais ce concept n'est pas apparu par hasard.

Il est né d'une revendication ayant pour but d'obtenir une présence plus importante des minorités non européennes -c'est à souligner - dans différents secteurs de la société majoritairement blanche dans lesquels ces minorités visibles seraient absentes ou sous-représentées.

Le concept de ''minorité visible''  pose problème du fait de l'adjectif ajouté au mot minorité. Je ne suis évidemment pas le premier à le souligner mais je ne cesse de m'étonner que cette notion ait pu devenir si courante dans les médias et dans la politique sans que le problème soulevé par l'adjectif visible ne soit à chaque fois abordé avec sérieux.

J'avais , à l'université, un professeur d'histoire du judaïsme qui nous mettait toujours en garde contre ce qu'il nommait le judéocentrisme. Selon lui ses élèves analysaient trop souvent les événements de l'histoire à travers le prisme juif.

Nous aurions pu lui rétorquer que ce sont les antisémites qui sont les plus judéocentristes d'entre tous puisqu'ils fantasment de façon pathologique sur un monde soi-disant dominé par les Juifs où ces derniers seraient la raison ultime, l'explication totalisante, de tous les maux de l'humanité.

Permettez-moi donc d'essayer d'analyser l' expression minorité visible devenue une doxa au sens où Roland Barthes décrivait cette dernière comme ''l’opinion courante, le sens répété, comme si de rien n'était.''

En effet, l'Opinion publique a accepté d'entendre cette expression de ''minorité visible'',comme si elle était acquise, sans y faire vraiment attention, comme une évidence (Barthes) sans y voir sa réelle signification, celle que nous soupçonnons aujourd'hui.

Ce qui se cache derrière son utilisation banalisée n'est-ce pas la volonté de rendre invisible une minorité spécifique, celle qui n'est pas reconnaissable en tant que telle : la minorité juive ? Le terme de ''minorité visible'' n'est-il pas dirigé contre une communauté minoritaire non visible à première vue ? C'est un tour de force qui se déroule sous nos yeux depuis quelques années.

D'abord avec le négationnisme , la volonté de faire disparaître une seconde fois les disparus. Il y a alors absence de l'absence.

En effet, comme le regretté Jean-François Lyotard l'avait écrit dans son livre Heidegger et les ''juifs'' :

'' Les Juifs assassinés en masse sont,absents, encore plus présents que présents.''

C'est à cette présence de l'absence que le négationisme s'est attaqué. Il y a manque du manque. Les Juifs sont un peuple – comme l'écrivait Nietzsche- qui a ''parmi tous les peuples eu l'histoire la plus pénible'' .

Ce n'est donc pas par ''judéocentrisme'' ou par paranoïa que nous dénonçons cette notion de minorité visible comme étant dirigée contre la minorité juive, mais par expérience de l'Histoire. Les Juifs seraient donc devenus maintenant invisibles – par opposition aux autres minorités qui ne le sont pas -car ils ne peuvent être décrits et définis aisément. Angoisse de l'antisémite qui après avoir ''marqué'' le Juif pour tenter de ''l'identifier'', le ''reconnaître'', le séparer et enfin l'anéantir, se trouva démuni même face à la présence-de-son-absence .

Alors, il suffisait peut-être de rendre les autres minorités plus visibles pour que l'autre minorité, la juive, disparaisse , se volatilise en devenant de facto invisible grâce à la ''magie'' d' un concept qui en dit plus qu' il n' y paraît. 

En fait, l' identité juive ne répond pas à l'idéal platonicien rassurant d' une connaissance stable et déterminée (Le Cratyle, Platon) :le juif c'est Rothschild et c'est Marx, c'est Alain Minc et c'est Cohn-Bendit, C' est Paul Newman et c' est Woody Allen, C'est Raymond Aron et c'est Jacques Derrida, c'est Bethsabée et c'est Rosa Luxemburg...Le peuple juif existe depuis Abraham mais son identité relève plus de la "méta-physique" que ''du physique''.

Un problème se pose aussi avec le terme plus sobre de ‘‘diversité '' .Tout le monde comprend – ou pense comprendre – ce que cela veut dire mais dans les faits nous nous apercevons que le terme n’exprime qu’une partie de la réalité qu’il est censé recouvrir.

En effet, ces temps-ci, plusieurs articles de la presse française ont rapporté que l’ambassade des États-Unis en France envoyait des missionnaires de la diversité  (et du politiquement correct) à travers les banlieues françaises pour identifier les « élites des minorités ethniques » (Le Monde du 6-7 juin 2010) afin de les envoyer en stage aux États-Unis.

l’Oncle Sam pense en effet, comme le dit dans le même article le chercheur Vincent Geisser, spécialiste de l’islam (ceci est  à souligner !) que Les États-Unis pensent que «...les élites françaises, aujourd’hui âgées et blanches, vont forcément évoluer, et identifient ceux qui, aujourd’hui en périphérie du système, pourront être demain des leaders ». Il y a ici plusieurs aspects extrêmement choquants comme le fait de voir dans les ''blancs'' une race qui serait, à moyen ou long terme, en voie d'extinction comme les orangs-outangs ou les pandas !

Nous pouvons aussi être choqués  par le fait que dans cette affaire l’immense majorité de ces ‘‘jeunes des banlieues'' qui ont le droit de participer au programme de l’ambassade américaine sont avant tout des Arabes musulmans et des Noirs. Les Juifs sont donc exclus car ‘‘invisibles'' (comme nous avons tenté de le démontrer dans ce texte) , tout comme les minorités - visibles celles-ci - que sont les asiatiques (Chinois, Vietnamiens, etc) vivant en France mais qui sont malheureusement ''sans intérêt'' dans l’Amérique afro-musulmane de l’idéologue Barack Hussein Obama. 

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 21:18

ARABES ISRAELIENS ? NON, PALESTINIENS EN ISRAEL

 

 

Par Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH

 

pour lessakele et aschkel.info

 

 

 

Ce 9 juin 2010 a rapproché un peu plus Israël d’une rupture définitive avec sa population arabe résidante. Lors d’une conférence donnée à Maalot Tarshisha, le secrétaire Général du parti politique Hadach a lancé « nous ne sommes pas des Arabes Israéliens, nous sommes des Palestiniens. En 1948, Nous avons décidé de ne pas nuire à la sécurité de l’Etat,  mais vous continuez, malgré tout, à commettre des crimes envers nous ». Pour sa part, la députée Zoabi Hanin (qui se trouvait à bord de la flottille destinée à briser le blocus de la bande de Gaza), ne cache pas, sur le site internet du parti Balad, représenter « les Palestiniens à la Knesset ». Cette position est également partagée par l’ensemble des leaders arabes qui vivent en Israël comme par exemple le chef du Mouvement islamique arabe israélien, le cheikh Raëd Salah (qui a participé aux émeutes sur le Marmara) : de retour à Oum el-Fahem le 10 juin 2010 après sa garde à vue, il a été accueilli sous les cris de « Allah Ou Akbar » par une foule brandissant des drapeaux Palestiniens.

Certes, ce sentiment éprouvé par les personnes arabes vivant en Israël n’est pas nécessairement associé à une prise d’armes, comme en témoignent les propos du chef de la communauté arabe de  Buieina Nuidat, Salah Souleimane, (lors de la conférence à Maalot) pour qui la population arabe en Israël est majoritairement favorable à la coexistence. Toujours est-il qu’Israël devra très vite s’adapter à ce phénomène : une partie de sa population en Israël, et c’est bien légitime, ne s’associe pas à la communauté de destin du peuple juif.

Les signes en sont d’ailleurs perceptibles depuis quelques années. Le 18 décembre2005, le député arabe Azmi Bishara (depuis destitué) avait déclaré devant une assemblée au Liban que les Arabes israéliens étaient « comme tous les Arabes, mais avec une nationalité israélienne qui leur a été imposée ». Il a alors lancé à l’endroit d’Israël : « Rendez-nous la Palestine et emportez la démocratie avec vous. Elle ne nous intéresse pas ». Quelques jours plus tard (le 15 février 2006), le député arabe à la Knesset, Ahmed Tibi (qui a aussi participé à la flottille en compagnie d’un autre député arabe de la Knesset, Talel A Saana), avait appelé à l'établissement d'un califat islamique sur « une terre arabe et musulmane » et rejeté l'« israélisation » des Arabes d'Israël. Or, ces députés arabes de la Knesset hostiles à Israël et qui violent régulièrement leur serment d’allégeance prêté à Israël, sont tout-à-fait représentatifs des populations arabes en Israël qui participent majoritairement aux élections en Israël et qui se considèrent comme étant des Palestiniens de l’Intérieur, des Palestiniens de 1948, voire tout simplement des Palestiniens vivant dans l’Etat d’Israël.

Rappelons que même le Ministre arabe Madjadleh (nommé par l’ancien Premier Ministre Ehud Olmert) avait lui aussi violé son serment d‘allégeance à Israël (le 14 novembre 2007) en annonçant à la Tribune de la Knesset : « la loi israélienne ne peut pas s’étendre au Mont du Temple (ancien emplacement du beit Hamikdach). S’il existe une contradiction entre la loi israélienne et ma profonde conviction de Musulman, je saurai quoi choisir. Avant d’être Ministre, je suis avant tout citoyen musulman »

Cette fracture de la société israélienne est d’autant plus inquiétante que les représentants palestiniens établis dans des pays limitrophes appellent désormais à un soulèvement généralisé des Arabes pour apporter leur concours aux Palestiniens. Il en est,  par exemple, ainsi de Mounir Maqdar (établi au Liban), qui a, ce 9 juin 2010, appelé tous les Arabes à pénétrer en « Palestine », à partir du Liban, de la Jordanie, de Gaza et de tous les pays arabes en formant ce qu’il a nommé une « flottille du retour vers la Palestine ».

Si Israël ne prend pas donc la mesure de cette volonté populaire, la notion d’ « intifada » (soulèvement) risque d’évoluer encore en prenant la forme d’un soulèvement des Arabes vivant en Israël. A l‘origine, l’intifada lancée en décembre 1987 concernait les  Palestiniens résidant dans les territoires palestiniens et a pris la forme de mesures de désobéissance civile ou de manifestations violentes au moyen de jets de pierres et de cocktails Molotov. Les Palestiniens situés à l’extérieur de la ligne verte du territoire israélien, ne se satisfaisaient pas des conditions de vie qui leur étaient imposées : difficultés pour se déplacer et travailler, niveaux de rémunération moindre, fouilles, complexité pour se rendre à la Mosquée Al Aqsa, développement des implantations juives en Cisjordanie… Par ailleurs, ils déploraient l’incurie des dirigeants palestiniens situés à l’étranger et leur incapacité à prendre en considération leurs besoins spécifiques pendant que les chefs arabes de la région ne manifestaient guère d’intérêt pour leur cause. Ultérieurement, la seconde intifada (lancée le 28 septembre 2000) l’a été par des Palestiniens résidant à Jérusalem à la suite de ce qu’ils considéraient être une provocation, à savoir la visite d’Ariel Sharon sur l'esplanade des mosquées alors que la veille, Arafat avait expressément donné son aval à Ehud Barak (Premier Ministre). Bien évidemment, la soi-disant provocation d’Ariel Sharon n’était pour les Palestiniens qu’un prétexte masquant une réalité : les Palestiniens résidant à Jérusalem n’exerçaient pas la moindre souveraineté sur la capitale israélienne.

Selon toute vraisemblance, la troisième intifada devrait être menée par les Arabes vivant en Israël. Elle gronde déjà depuis quelques années dans les sermons des représentants arabes d’Israël : à Wadi Joz (Jérusalem), en février 2008, le Cheik Raed Salah (encore lui) avait incité ses partisans à lancer une troisième intifada pour « sauver la mosquée d’Al Aqsa, libérer Jérusalem et mettre fin à l’occupation. ». De même, en mars 2010, l’annonce de la construction de 1600 logements dans la partie orientale de Jérusalem et l’intégration du Caveau des patriarches dans la liste du patrimoine juif a provoqué une série de manifestations violentes de nature à la déclencher.

Il est certain que les personnes arabes vivant en Israël ne parviennent pas à trouver leur place. Ils oscillent entre une aspiration vers le modèle israélien, leur identité palestinienne, leur appartenance à la grande nation arabe et, pour certains, le refuge dans le fondamentalisme islamiste. Or, les institutions politiques israéliennes, le mode de vie et le projet de société en Israël sont tournés vers le caractère juif de l’Etat,  ce qui est d’autant plus frustrant pour les arabes d’Israël que non seulement la judéité de l’Etat ne fait pas partie de leur histoire, mais qu’en outre, elle rappelle son aspect catastrophique.

Les députés israéliens doivent prochainement voter une loi qui portera le nom de la député Zoabi Hanin, sur une restriction des droits parlementaires des arabes israéliens accusés de trahison, voire leur destitution et la privation de leur immunité parlementaire, mais ce n’est pas suffisant.

L’Etat d’Israël doit désormais respecter le choix des ressortissants arabes qui ne se considèrent pas israéliens, en leur offrant le statut applicable, dans les grandes sociétés démocratiques, aux personnes étrangères en situation régulière. Celles-ci disposent de toutes les prérogatives réservées aux nationaux (logement, allocations familiales, travail, accès aux soins médicaux…), à l’exception bien entendu du droit d’être électeur et celui d’être éligible. 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 01:11
La première règle de la stratégie

Par Caroline B. Glick | Jerusalem Post - Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

samedi 12 juin 2010



Les dirigeants d’Israël s’enlisent dans les détails pendant que l’Iran les mène en bateau. La première règle de la stratégie est de maintenir votre opposant occupé à surveiller votre agenda de façon à ne pas lui laisser le temps de faire avancer le sien. Malheureusement, les dirigeants d’Israël semblent méconnaître cette règle, alors que ceux de l’Iran sont passés maîtres dans son application.

Au cours des semaines écoulées, Israël s’est totalement consacré à des questions au mieux secondaires. Des questions comme combien d’assistance supplémentaire Israël devrait apporter à Gaza contrôlé par le Hamas, et comment écarter au mieux, ou bien céder aux manifestations de lynchage diplomatique international, ont dominé les agendas du Premier ministre Benyamin Netanyahou et de ses principaux ministres. Nos dirigeants politiques – comme nos commandants militaires et nos agences de renseignement – ont été si occupées à penser à ces questions qu’ils ont effectivement oublié la seule question qu’ils auraient dû considérer.

Le plus grand défi stratégique d’Israël, empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, est sorti de leur esprit.

Dans l’ombre de notre distraction, l’Iran et ses alliés opèrent sans se troubler. De fait, comme nos dirigeants se sont totalement consacrés à contrôler le dommage causé par la flottille turque – le Hamas soutenue par l’Iran, l’Iran et ses alliés ont bénéficié de magnifiques semaines.

Il est vrai que mercredi, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté une nouvelle résolution de sanctions contre l’Iran pour son refus de mettre fin à son programme d’enrichissement illicite de l’uranium. Mais cette résolution du Conseil de Sécurité elle-même est emblématique du triomphe de l’Iran.

La position de l’envoyé de Netanyahou devrait être l’image en miroir du rôle de l’envoyé d’Obama au Moyen Orient, George Mitchell. On devrait lui attribuer une suite de bureaux luxueux, plusieurs adjoints, assistants et porte-parole, et toute liberté de parler avec les Palestiniens et l’administration Obama jusqu’à la saint Glin-Glin.

Il a fallu une année au président des USA Barack Obama pour se décider à rechercher des sanctions supplémentaires contre l’Iran. Il lui a fallu six mois de plus pour convaincre les alliés de l’Iran, la Russie et la Chine, de soutenir les sanctions. Entre temps, les sanctions qu’Obama qualifie de « sanctions les plus larges auxquelles le gouvernement iranien a été confronté », n’auront aucun impact sur le programme nucléaire de l’Iran.

Elles ne renforceront pas le Peuple iranien pour renverser leur régime. Et elles ne conduiront pas le régime iranien à reconsidérer son programme d’armes nucléaires. Elles n’empêcheront même pas la Russie de fournir à l’Iran des missiles anti-aériens S-300 pour protéger ses installations nucléaires d’une attaque aérienne.

Ces sanctions longtemps attendues mais totalement sans valeur soulignent que la vie est formidable ces jours-ci pour les dirigeants de l’Iran et leurs alliés. Il y a un an, le régime iranien était suspendu à un fil. Après avoir volé les élections présidentielles le 12 juin dernier, Mahmoud Ahmadinejad et son chef, Ali Khamenei réclamèrent l’assistance de tous les cinglés du régime pour abattre la révolte populaire contre eux. En fait, ils durent importer des cinglés du Hezbollah du Liban pour se protéger ainsi que leur régime contre leur propre Peuple. Des dirigeants européens comme le Président français Sarkozy soutenaient ouvertement le Peuple iranien en annonçant leur intention de renverser le régime.

Mais alors Obama prit le parti du régime contre son opposition démocratique domestique. Voulant donner à sa politique de compromis un effet de lift, Obama mit plusieurs jours à exprime le plus léger soutien au Peuple iranien. En même temps, son porte-parole continuait de qualifier le régime de gouvernement « légitime » de l’Iran.

Le soutien d’Obama à Ahmadinejad obligea les dirigeants européens comme Sarkozy à tempérer leur soutien aux activistes opposés au régime. Pire, en mettant les protestataires démocratiques à niveau égal, Obama donna effectivement le feu vert à Ahmadinejad et Khamenei de recourir à la force brutale contre eux. C’est à dire, en ne parvenant pas à soutenir les protestataires démocratiques, Obama convainquit le régime qu’il pouvait s’en sortir en tuant nombre d’entre eux et en en torturant des milliers de plus.

Pendant une année, les opposants au régime ont bouillonné sous la surface, sans dirigeant ni aide en provenance su monde libre. Il leur faudra un miracle pour organiser une protestation pour l’anniversaire de la première année après les élections volées. Il est inimaginable qu’ils soient en mesure de renverser le régime qu’il soit en possession de l’arme nucléaire.

Il y a un an, Ahmadinejad avait peur de se montrer en public. Mais cette semaine, il a été accueilli en héros à Istanbul. Il a eu là une réunion bilatérale non seulement avec le Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan, mais aussi avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine.

Au cours de l’année passée, l’Iran a approfondi ses liens stratégiques avec la Chine et la Russie. Il a développé une alliance stratégique ouverte avec la Turquie. Il a étendu son réseau d’alliances stratégiques en Amérique du Sud. Désormais en plus du Venezuela, du Nicaragua, de l’Equateur et de la Bolivie, l’Iran compte le Brésil parmi ses alliés.

Puis il y a le Liban. Comme le régime de Téhéran, le vassal libanais de l’Iran, le Hezbollah a perdu les élections libanaises en juin dernier. Et comme le régime de Téhéran, le Hezbollah a été capable d’user de la force et la menace de la force pour non seulement imposer son retour au gouvernement libanais, mais pour s’assurer le contrôle sur le gouvernement libanais.

Désormais aux commandes, avec le soutien iranien et syrien, le Hezbollah détient un arsenal de 42.000 missiles avec des portées qui couvrent tout Israël.

Puis aussi, la situation diplomatique du Hezbollah n’a jamais été meilleure. Cette semaine, l’ancien ambassadeur américain en Irak, Ryan Crocker a appelé les USA à initier un politique d’assistance au groupe terroriste illégal contrôlé par l’Iran. Ryan est le second officiel américain de premier plan, après le conseiller en chef d’Obama pour le contre-terrorisme John Brennan, à appeler les USA à accepter le Hezbollah comme acteur légitime dans la région.

De même pour la Syrie, elle n’a fait que bénéficié de son alliance avec l’Iran. Le gouvernement Obama a renoncé à plusieurs sanctions commerciales contre Damas.

En bataillant au Sénat pour faire confirmer son choix de l’ambassadeur américain en Syrie, le gouvernement Obama est devenu le champion du régime.

En admettant que le Sénat abandonne son opposition, la Syrie recevra le premier ambassadeur américain à Damas en cinq ans alors qu’elle défie l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et fait ouvertement proliférer la technologie nucléaire. Aujourd’hui, le Syrie est en même temps en train de reconstruire son réacteur nucléaire à Dar Alzour qu’Israël aurait détruit le 6 septembre 2007, et de construire des installations nucléaires supplémentaires.

Heureusement pour Bashar Assad, l’AIEA est trop occupée à tenter de contraindre Israël à donner son accord à des inspections internationales de ses installations nucléaires légales pour y prêter la moindre attention. Depuis juin 2008, l’AIEA n’a réalisé aucune inspection en Syrie.

Et voilà le cœur de l’affaire. La principale raison pour laquelle l’année passée a été si bonne pour l’Iran et ses alliés, c’est parce qu’ils sont parvenus à tant occuper Israël à écarter des attaques que Jérusalem n’a pas eu le temps de les affaiblir en aucune manière.

Il est vrai que la plus grande part de la faute ici est due au USA. Depuis son arrivée en fonction, Obama a démontré chaque jour que sa première priorité est d’obliger Israël à faire des concessions aux Palestiniens. De même pour l’Iran, les décisions d’Obama jusqu’à présent démontrent que son objectif n’est pas d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Plutôt, c’est d’éviter qu’on lui reproche l’acquisition par l’Iran d’armes nucléaires. De plus, Obama a utilisé le programme d’armes nucléaires de l’Iran – et de vagues promesses de faire quelque chose pour ça – comme moyens d’obliger Israël à faire des concessions sans réciprocité aux Palestiniens.

Le problème est que, en dépit de la preuve surabondante qu’Obama n’est pas fondamentalement sérieux pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, les dirigeants d’Israël ont continué de joué le jeu avec lui. Et ce faisant ils ont perdu le contrôle de leur temps et de leur plan d’actions.

Quand Obama est arrivé en fonction au début, il s’était engagé à trois choses : se concilier l’Iran, attaquer Israël pour la construction de foyers pour les juifs de Judée et de Samarie, et condamner Israël pour son refus de la création d’un Etat palestinien.

Obama n’a été qu’en partie dissuadé de se concilier l’Iran quand Ahmadinejad rejeta son offre d’enrichir l’uranium pour les mollahs en décembre dernier. Comme pour ses autres objectifs, il obligea Netanyahou à accepter de soutenir un Etat palestinien en juin dernier, et l’obligea à mettre fin à la construction de foyers juifs en Judée et en Samarie en septembre dernier.

Le rejet par Ahmadinejad de la main tendue a forcé Obama à lancer son initiative molle de sanctions sans valeurs à l’ONU. Mais il usa de cette tentative pour obliger Israël à faire davantage de concessions sans réciprocité. Après avoir empoché l’interdiction de la construction juive en Judée et en Samarie, Obama s’est tourné vers Jérusalem.

De là, il s’est ingénié à obliger Israël à accepter des négociations indirectes avec les Palestiniens via son envoyé hostile, George Mitchell. Et après avoir empoché cette concession, il a commencé à faire pression sur Israël pour céder sur son supposé arsenal nucléaire.

Après cela, il a poursuivi vers sa position actuelle de pression sur Israël d’accepter une enquête internationale sur l’application par la Marine d’Israël du blocus légal sur la côte de Gaza. Il cherche aussi à affaiblir le blocus sur Gaza en obligeant Israël à accepter une perfusion massive d’assistance des USA à Gaza contrôlé par le Hamas.

Ce dernier plan d’action d’Obama a été rendu explicite mercredi quand le président des USA a annoncé que son gouvernement allait donner 400 millions de $ d’assistance à Gaza, bien que faire cela implique d’apporter de l’aide matérielle à une organisation terroriste illégale contrôlée par l’Iran.

Les actes d’Obama sont clairement troublants, mais aussi troublants soient-ils, ils ne sont pas le principal problème d’Israël. Le programme nucléaire de l’Iran est le principal problème d’Israël. Et Netanyahou, les principaux ministres de son cabinet et le haut commandement de Tsahal ne doivent pas consacrer leur temps précieux à traiter avec Obama et ses exigences toujours ascendantes.

Pour se libérer ainsi que les autres responsables clés d’Israël pour faire face à l’Iran, Netanyahou déléguer la prise en charge de la question palestinienne, le gouvernement Obama et toutes les questions qui proviennent de ces deux sources. Il doit sélectionner quelqu’un extérieur à la vie politique active pour lui servir d’envoyé spécial dans cet objectif.

La position de l’envoyé spécial de Netanyahou doit être l’image en miroir du rôle de l’envoyé d’Obama au Moyen- Orient, George Mitchell. Il doit se voir confier une suite de bureaux luxueux, plusieurs assistants, adjoints et porte parole, et la liberté de parler avec les Palestiniens et l’administration Obama jusqu’à la saint Glin-Glin.

Dans le même temps, Netanyahou et les ministres importants de son cabinet et ses conseillers doivent se consacrer à mener la bataille contre l’Iran. Ils ne doivent pas seulement se préparer à attaquer les installations nucléaires de l’Iran.

Ils doivent préparer le pays à essuyer la contre-attaque iranienne qui suivra sûrement.

Ces préparatifs impliquent non seulement de fortifier le front intérieur d’Israël. Netanyahou et son cabinet doivent préparer une offensive diplomatique et juridique contre l’Iran et ses alliés dans la précession, et la suite, d’une frappe israélienne contre l’Iran.

La personne la plus évidemment qualifiée pour remplir ce rôle vital est l’ancien ministre de la défense Moshe Arens. Il possède l’expérience, la sagesse et l’envergure pour occuper la fonction. Dépourvu de toute ambition politique, Arens ne pourrait en aucune façon constituer une menace pour le pouvoir de Netanyahou.

Quel que soit le choix de Netanyahou, il doit choisir vite. Son échec à garder présent à l’esprit la première règle de la stratégie met Israël en péril de plus en plus grand avec chaque jour qui passe.


http://www.jpost.com/Opinion/Column...

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 13:47

 

 

Déçus un jour, déçus toujours…

Gabriel Lévy

 

Merci Gabriel, pour les sites 

Aschkel.info et Lessakele

11 juin 2010

 

Tant il est vrai que « la déception est un sentiment qui ne déçoit jamais ».

 

Nous votons dans l’espoir de lendemains qui chantent, nous vivons ensuite dans leur attente et deux ans plus tard nous déchantons. Il en est ainsi quelle que soit l’élection, et quel que soit l’élu, de droite ou de gauche.

 

Pourquoi ? Parce que les convictions sont presque toujours le propre des électeurs, mais rarement celles des dirigeants.

 

Intronisé depuis quelques heures, et avant même de procéder à des élections législatives, donc hors de toute obligation, M. Sarkozy introduisait dans son gouvernement des personnalités socialistes, alors que les électeurs venaient de les éloigner : un ministre des affaires étrangères aux fidélités politiques alternatives, convaincu que « l’ingratitude est un gain de temps » ; une secrétaire d’état à la ville qui se flattait d’avoir voté pour son adversaire et qui, aujourd’hui encore, admet qu’elle en fera de même ; un haut commissaire qui imposera, avec le RSA, une institution coûteuse pour le budget du pays, avantage devenu acquis définitivement, quel que soit l’état de nos ressources ; des ministres de gauche jouant les (in)utilités, mais emmargeant au budget de l’Etat…

 

Pour justifier ses nouvelles convictions, il fallait bien persévérer dans l’erreur : offrir le marchepied de la direction du FMI à celui qui sera son concurrent, et celui de la présidence de la commission des finances à celui qui sera un futur ministre d’un gouvernement socialiste ; étoffer son gouvernement avec une personnalité contestée, chargée de la culture ; emboîter, inutilement mais coûteusement, le pas d’un histrion de l’écologie…

 

 « Bien sûr, nous eûmes des orages » …  et « (nous avions) perdu le goût de la conquête » : les réformes promises ne furent pas accomplies. A défaut de la « rupture », nous retrouvâmes le train-train : des taxes supplémentaires sur tout ; une subvention par ci, un allégement par là ; tantôt un colloque, tantôt un « Grenelle » ; une recherche impossible d’un consensus pour justifier la dilution des convictions ; l’inflation des « petites » lois, faute d’avoir le courage d’imposer les mutations indispensables…

 

La fuite en avant grâce à la politique étrangère ? Elle ne fût que l’occasion de jeux de rôles pour la libération de quelques otages - au demeurant, à grands prix politique et financier - ; de spectacles, de conférences de presse laudatrices, seules nécessités qui vaillent. Sur le fond, elle restât ambigüe, pétrifiée devant les dangers évidents de l’intolérance religieuse comme M. Daladier l’avait été à Munich devant la progression du totalitarisme ; soumise aux diktats d’organisations internationales partisanes et irresponsables ; « disproportionnée », son mot-valise, pour l’appréciation des faits et ses sentences selon les pays concernés.

 

« Bien entendu, on (a) sauté sur sa chaise comme un cabri, en disant l’Europe !, l’Europe ! » et pour valider « cette grande impotente arrogante » : la tricherie du traité de Lisbonne ; l’inanité des représentants d’icelle ; les sommes allègrement octroyées depuis de nombreuses années pour permettre aux Turcs de devenir de « bons » européens ; la pompe pour offrir à la Grèce l’argent que l’on n’a pas, et que l’on emprunte à cet effet.

 

L’Union pour la Méditerranée ? Le grand-œuvre du quinquennat : un château en Espagne pour habiter ses rêves, en faisant payer les loyers aux contribuables français.

 

Les sondages nous apprennent aujourd’hui que les deux tiers des Français sont déçus. En fait, ils sont toujours déçus, car ce qu’ils retiennent de l’exercice de la démocratie en France, c’est le flou, l’inconsistance, l’apparence, « le pas en avant et les deux pas en arrière » et, en définitive, une droite qui ne l’est pas, et une gauche qui est bien « gauche », c’est-à-dire … « maladroite ».

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 13:10

 

Suite du cycle de conférences

 

sélection de conférences

 

Nouvelle arme contre Israël
Détournement de l'humanitaire  (113 mn)
Richard Darmon, Claude Frankforter, Yohanan Manor,
B’nai B’rith - Jérusalem, juin 2010

 

  DIALOGUER AVEC LE CONFÉRENCIER

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 05:53

La Turquie ça suffit !

- Jacques KUPFER

 


Il semblerait que nous laissions la Turquie décider du sort de nos relations bilatérales en se comportant comme les Juifs opprimés de l’ancien Empire ottoman soumis à la loi brutale et sanguinaire antisémite que faisaient régner les Turcs sur la « Palestine »..

Il est vrai que la révolution laïque imposée par Ataturc qui considérait l’islam de Mohamed comme la « théologie absurde d’un bédouin immoral ». Avait ramené dans le giron de la civilisation un pays englué dans des règles musulmanes qui avaient amené à sa chute.

Ce que la Turquie représente en fait c’est une puissance destructrice qui porte encore les stigmates des assassins d’Arméniens. Jusqu’à ce jour, la Turquie nie les exactions meurtrières dont elle s’est rendue coupable vis-à-vis des arméniens chrétiens.

En ce qui nous concerne, ce sont ces mêmes Turcs qui, après avoir  établi des lois antisémites sur Erets Israël, ont combattu le ychouv juif. Ils sont responsables de la mort par pendaison des héros du groupe de résistance Nili et du décès de la plus grande héroïne juive des temps modernes, Sarah Aronsohn.

La politique antisémite de l’Empire ottoman avait amené les Juifs conscients à soutenir la création de la première armée juive moderne lors de la première guerre mondiale. Jabotinsky, fondateur et combattant de la Légion Juive au sein des forces britanniques avait déjà estimé que la destruction de l’emprise turque était indispensable pour l’avenir sioniste d’Erets Israël.

Ce sont les Turcs qui ont envahi l’île de Chypre pour s’en approprier la possession et y maintiennent leur implantation militaire en contrôlant  la moitié de l’île. Cela ne gène bien entendu ni Kouchner ni l’union européenne!

Ce sont les Turcs qui bombardent et massacrent  les populations kurdes afin d’empêcher toute velléité d’autonomie réelle ou d’indépendance de leur part. Ces kurdes qui sont un véritable peuple établi sur une terre définie et avec une culture propre ne recevront jamais de flottille   »humanitaire ». La seule raison est certainement qu’ils n’ont pas de port capable de l’accueillir! De plus, ce ne sont pas des arabes! On  n’ose imaginer que les Turcs étant des musulmans ont acquis un droit inné de massacrer sous l’œil indulgent d’un occident décadent.

Une clique musulmane antisémite…

La Turquie est dirigée par une clique musulmane antisémite liée aux pays voyous et faisant partie de l’axe du mal. Cet axe qui prend sa source actuelle à la Maison Blanche englobe la Syrie et l’Iran, le Hamas et le Hezbollah et reçoit le soutien actif de la Turquie. La recherche effrénée d’Ankara d’une place prépondérante dans le magma des pays musulmans au sein d’un Proche orient rêvant de la destruction d’Israël, passe par une surenchère permanente avec Téhéran.

Le climat antisémite de la Turquie a débouché sur des séries télévisées où le rôle des soldats israéliens est dépeint comme ignoble de cruauté .Dans les librairies  foisonnent les écrits anti-juifs. Les déclarations et les actes anti-israéliens sont routiniers.

Le premier ministre Erdogan avait commencé ses mesures vexatoires des sa première visite en Israël. A Yad VaChem, il refuse de porter une kippa lors de la cérémonie et des prières en mémoire des victimes de l’Holocauste. Je n’ai jamais considéré qu’il faille  faire de Yad VaChem une étape indispensable de toute visite officielle en Israël comme si la rédemption et la résurrection d’Israël étaient liées à la Shoah. Comme si nous avions besoin de la commisération et de la pitié du monde. Il est beaucoup plus digne de faire déposer une gerbe sur le tombeau de Herzl dans le cimetière militaire qui porte son nom.

Toutefois le refus de mettre une kippa était un signe qui aurait dû nous alerter et surtout nous aurions dû lui demander ce qu’eut été sa réaction si un Juif refusait de se déchausser en entrant dans une mosquée. Juste pour savoir quelle aurait pu être notre degré d’indignation devant son attitude.

Erdogan n’a cessé d’invectiver Israël, ses dirigeants  et de traiter notre pays de terroriste. Il a pris une position totalement hostile et agressive lors de l’opération « plomb durci » et continué à s’agiter dans tous les forums internationaux pour faire condamner Israël. Il est un soutien actif de Téhéran et ne cache pas sa haine du peuple d’Israël.

Appeler Erdogan un allié d’Israël au Proche Orient est aussi ridicule que d’appeler Obama un ami de l’état juif.

Les derniers événements liés à la flottille turque sont significatifs. Il n’est pas encore clairement démontré que l’entourage d’Obama a prêté main forte à cette provocation, mais il est certain qu’Erdogan y a pris une part active. Rien d’étonnant de la part d’un dirigeant de parti musulman et rien d’imprévisible de la part d’un pays qui a basculé vers les thèses du « vieux bédouin immoral ». Si Ataturk, le père de la Turquie moderne désormais défunte, revenait, il serait lynché par les électeurs d’Erdogan et certainement condamné par les tribunaux de la république française pour islamophobie!

Rompre les relations…

Ce qui par contre parait étonnant est la réaction d’Israël. Pourquoi devons nous attendre que cet Erdogan rompe ses relations avec Israël, ce qui ne saurait manquer d’arriver? Pourquoi ne pas rompre les relations et qualifier Erdogan et  sa Turquie comme ils le méritent? Quel besoin avons-nous encore de nommer une « commission d’enquête » pour  cet incident? La seule commission qui aurait dû être nommée devait se demander pourquoi nos commandos n’étaient d’abord armés que de pistolets à peinture, pourquoi le pont n’a pas été nettoyé par des grenades ou tout au moins des bombes lacrymogènes, pourquoi les agresseurs terroristes de nos soldats ont été relâches au lieu de croupir dans une prison israélienne, pourquoi nous faisons si peu cas de notre dignité israélienne?

Et le « Rainbow Warrior »…

Pourquoi n’avons nous pas répondu à ce Daladier stupide qui  siège au Quoi d’Orsay lorsqu’il ose proposer la présence d’un Turc dans la « commission d’enquête »? Pourquoi  ne pas lui rappeler l’attaque du « Rainbow Warrior », ce navire purement écologique et « humanitaire » de « Green Peace » coulé par des barbouzes français sur ordre de François Mitterrand,le mentor de l’actuel ministre des Affaires étrangers de la France? Pourquoi ne pas lui rappeler qu’un véritable photographe y a été assassiné par les agents français? Pourquoi ne pas lui rappeler que ces agents français avaient utilisé des faux passeports suisses? Il est vrai que cela s’est passé en Nouvelle Zélande et pas dans un Emirat arabe. Pauvre et lamentable Kouchner poursuivi et dévoré par la haine de soi et de ses pères! Il serait temps de rompre les relations avec la Turquie et la traîner devant un tribunal international (sans se faire la moindre illusion) pour agression. Il serait temps de dire à Erdogan que s’il désire venir à Gaza, nos agents pénitentiaires l’attendent de pied ferme. Il serait temps d’annoncer la retenue des bateaux de la flottille comme prise de guerre. Il serait temps de déclarer au monde et à Obama que la commission d’enquête devrait contrôler les machinations de la Turquie et pas notre réponse si mesurée.

Il serait temps de prendre l’initiative et montrer la Turquie sous son véritable aspect de dictature islamique brutale et haineuse et appeler les Juifs et les quelques démocrates qui surnagent encore dans l’Europe islamisée, de boycotter la Turquie et ses produits. Jusqu’à ce que l’armée turque et l’opposition renversent  ce régime et reprennent leurs   relations privilégiées avec Israël!

                                                                                   


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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 05:09

 

Pour Aschkel.info et Lessakele

 


Lettre ouverte à nos représentants : aurions-nous honte ou peur de soutenir Israël ?
Jean-Marc MOSKOWICZ

Depuis l’interception de la flottille humanitaro-terroriste, les informations sur une éventuelle manifestation de soutien à Israël se suivent, se contredisent, s’annulent…

Un appel a été lancé spontanément par quelques jeunes, repris par la LDJ, appelant à un rassemblement devant l’Ambassade d’Israël le dimanche 6 juin. Nos institutions prises de vitesse appelèrent à ne pas se rendre à se rassemblement, jugé trop dangereux. Quelques centaines de juifs et non-juifs vinrent quand même manifester leur soutien à Israël dans le calme et la dignité.

Un second appel fût lancé pour le 9 juin, cette fois semblait il de « source sûre et officielle ». Il fût annulé deux jours plus tard.
Un troisième appel fût lancé par Gil Taieb pour le 23 juin, cette fois pour manifester son soutien à Israël et demander la libération de Guilad…

Le lendemain (aujourd’hui) une nouvelle information émanant du CRIF rectifiait la date prévue cette fois pour le 22 juin mais plus aucun mot quant au soutien à Israël…
Bref, plus question de parler de soutien à Israël…

Alors je m’interroge sur ce silence, sur cette apathie : aurions-nous peur de manifester haut et fort notre soutien à Israël ? Aurions-nous honte de ce soutien vis-à-vis de l’opinion publique française ?
La communauté juive française est la seconde en nombre après celle des USA. Plusieurs autres communautés ont manifesté sans équivoque leur soutien à Israël : aux USA, en Belgique, etc…

A l’heure où Israël subit les plus fortes attaques internationales de son existence, où les condamnations fusent de toutes parts, où la haine anti-israélienne s’exprime partout, allons-nous nous taire et laisser la désinformation s’exprimer pleinement et occuper tout l’espace public sans aucune contradiction ? 
Les pro-palestiniens manifestent, s’époumonent pour véhiculer leur haine d’Israël et leur version mensongère des faits. 
Si nous leur laissons occuper la rue, la parole et les médias, toujours prompts à relayer les pires mensonges du moment qu’il s’agisse d’accuser Israël, comment pouvons nous espérer rétablir un peu de vérité ?

Ne faisons nous pas leur jeu par notre immobilisme ? N’est-ce pas un aveu indirect de honte voir de peur ?

Beaucoup de mes amis juifs et non-juifs m’interpellent, s’interrogent sur cet immobilisme de nos instances communautaires. Beaucoup aimeraient crier dignement leur soutien à Israël accusé à tort par les humanitaro-islamiques. Beaucoup aimeraient ne pas laisser la seule voix pro-palestinienne s’exprimer.

L’opinion publique française n’est pas totalement dupe du bourrage de crâne médiatique anti-israélien et ne demande qu’à entendre une autre voix ferme et digne.

On peut s’interroger sur cette inaction : le Gouvernement serait-il intervenu pour demander le silence de la communauté juive ?

Je ne suis qu’un modeste juif, Français, démocrate, amoureux de nos valeurs judéo-chrétiennes mais aussi amoureux d’Israël. Je ne représente que moi-même.

Alors s’il vous plait M. Prasquier, et vous Mesdames et Messieurs dirigeant nos instances communautaires, expliquez nous pourquoi ce silence ? Pourquoi cette absence de réaction ? Pourquoi ne pas manifester publiquement notre soutien à Israël ?

Nous avons besoin d’explication !
 
Jean-Marc MOSKOWICZ

PS: pour ma part je pense :
1/ qu'il ne faut plus "demander" la libération de Guilad mais qu'il est temps maintenant de "l'exiger" auprès de M. Nicolas Sarkozy afin qu'à son tour il l'exige auprès du Hamas, avec la même véhémence qu'il a exigé la libération des "ressortissants" français arrêté par Israël sur les bateaux de la Flottille... Chacun sait que ces bons "français" étaient pourtant fichés comme des activistes islamiques (cf propos du Juge Brugière)
2/ il faut manifester notre soutien à Israël !!!
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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 17:50

 

 

freds

 

 

 

Israël est aujourd' hui menacé de destruction, sauf si…

 Par Frédéric SROUSSI

Pour Aschkel.info et Lessakele

 

frederic sroussi Israel menace

 

 

Nous y sommes, l’entreprise de destruction de l’État juif a vraiment commencé.

Des décennies de propagande anti-israélienne ont réussi à délégitimer I’État hébreu.

Plus d’un milliard de musulmans, plusieurs centaines de millions d’Arabes et de très nombreux occidentaux se souvenant avec nostalgie de la «belle» époque du Führer se sont associés pour en finir avec la «question juive» qui n’a jamais, en fait, cesser de les tarauder.

Le retour du refoulé antisémite en Europe et aux États-Unis s’exprime maintenant en toute liberté.

Les caricatures antijuives se sont parfois modernisées mais traitent Israël avec autant de haine que Der Stürmer traitait les Juifs avant et pendant la Shoah.

Depuis des années tous les accords passés avec les Arabes palestiniens n' ont été que des pièges qui se sont refermés, avec la complicité des États-Unis et de l' Europe, sur Israël (pensons aussi au «Plan par étape» en vue de la destruction d' Israël adopté par l' OLP au Caire lors de la 12ème Réunion du Conseil National Palestinien le 9 juin 1974 et qui reste toujours d' actualité dans l' esprit de nombreux responsables arabes) . 

Les condamnations pleuvent contre l’État hébreu alors que ce dernier ne fait que protéger ses citoyens contre les attaques terroristes et la propagande anti-israélienne.

Les ONG qui s’acharnent contre Israël au nom des «droits de l’homme» sont comparables aux mouvements pour la «paix» qui existaient en Occident pendant la Guerre froide et qui étaient en fait contrôlés par le KGB qui, sous couvert «d’humanisme» servaient en fait les intérêts de l’ogre soviétique.

Aujourd’hui, ces ONG anti-israéliennes reçoivent des fonds non seulement des pays arabo-musulmans mais aussi de l’Union Européenne et de l’Amérique. 

Nous assistons aussi à une crise d'hystérie collective mondiale à l’encontre d’Israël. Les peuples vitupèrent l' État hébreu au lieu de s' occuper des vrais problèmes qui gangrènent leurs sociétés. 

Depuis plusieurs années, la Turquie -  il n' y a pas si longtemps grande alliée d’Israël - a fait sa révolution ''cultuelle'' en redécouvrant l’islam pourtant abhorré par le fondateur de la Turquie moderne et laïque, Mustafa Kemal Atatürk. 

Remarquons au passage que l' Iran et la Turquie, ces deux nouveaux partenaires (mais aussi rivaux), sont passés tous deux par une phase révolutionnaire islamique (la Turquie en douceur et progressivement depuis l' arrivée au pouvoir des islamistes «propres sur eux» et l’Iran dans un bain de sang en 1979). 

Ces deux révolutions ''cultuelles'' ont d’ailleurs donné raison à Raymond Aron lorsque ce dernier a écrit que :

«La croissance économique , surtout la croissance accélérée, bouleverse les coutumes et déracine les masses. Les paysans pauvres sont parfois sensibles à l' idée révolutionnaire ; les masses, récemment urbanisées, le sont bien davantage ; dans les cultures non occidentales, le risque de révolte grandit : la protestation contre les duretés de l' existence urbaine se mêle à la nostalgie du temps perdu ou au regain des croyances séculaires violées par la modernisation. La révolution iranienne illustre avec éclat l’erreur de la thèse, naguère conventionnelle : le progrès économique n’est pas en tant que tel un facteur de stabilité… ».

Nous pouvons en effet faire la même analyse au sujet de la Turquie qui est un pays émergent dont une partie croissante de la population craint malgré tout la modernisation et la globalisation.
 

La Turquie est en train de harceler diplomatiquement et politiquement Israël, quant à l'Iran, il est déjà prêt à franchir le Rubicon et pense qu’il a les moyens de vaincre l' État hébreu, en particulier grâce à ses missiles balistiques (et nous ne parlons même pas de la menace nucléaire !)mais aussi avec l’aide du Hezbollah, du Hamas, du Djihad islamique et même d’une bonne partie du Fatah qui ne pourra pas rester les bras croisés en cas de guerre généralisée sous peine de se discréditer totalement aux yeux de la rue palestinienne qui souhaite en découdre.

Israël est donc dans une situation de danger existentiel imminent. L’État hébreu se trouve à la croisée des chemins et la seule option pour sauver Israël n’est ni politique, ni diplomatique mais militaire.

La réputation d’Israël étant de toute façon ternie par la vicieuse et diffamatoire propagande antisémite, l’État hébreu doit ignorer les avis, conseils et menaces de ses ennemis comme de ses « amis » et lancer enfin une attaque surprise sur plusieurs fronts (iranien, libanais, ''gazaoui'' et syrien si Damas tente d’intervenir) afin de ne plus être acculé dans les cordes comme il l’est aujourd’hui.

Nous ne sommes pas naïfs, cette guerre serait très dure pour Israël mais l’État hébreu possède des atouts non négligeables : la plus performante aviation militaire du monde composée de centaines d’avions de combat,des missiles balistiques d' une extrême précision, des sous-marins qui seraient porteurs d' ogives nucléaires, des services de renseignements et d’actions les plus efficaces du monde. L'Etat hébreu posséderait même des armes nucléaires stratégiques et tactiques.  

Ajoutons à cela un peuple résolu à ne pas voir l' histoire maudite se reproduire et vous comprendrez pourquoi malgré l' énorme défi qu' une guerre de ce type représente (c' est à dire une ''guerre absolue'' - au sens clausewitzien du terme - sur plusieurs fronts) Israël a quand même en main les clefs de la victoire.

L’action étant toujours plus rapide que la réaction, Israël ne peut se permettre d' attendre les attaques de l’ennemi qui le feraient réagir alors dans la panique. L’État hébreu doit pouvoir choisir le timing le plus favorable pour lui.

L’État juif devra aussi ne pas hésiter à lancer des actions clandestines violentes et vicieuses au cœur de n’importe quel pays qui se mettrait sur son chemin.

Israël a les moyens de se sortir de ce très mauvais pas mais une grave question se pose  : l’État hébreu  possède t-il un personnel politique assez «churchillien» pour accomplir ces tâches extrêmement compliquées et dangereuses ?

Nous le saurons bientôt…

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 17:19

 

 Pour Aschkel.info et Lessakele

billet benillouche

 

 

 

 

 

BILLET D’HUMEUR : JOURNALISTE OU PAILLASSON ?

Par Jacques Benillouche

 

 

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Il n’y a aucun intérêt à interviewer des dictateurs car ils savent parfaitement user de langue de bois. Les questions précises conduisant à des réponses alambiquées ne mènent nulle part et ne nous apprennent rien de nouveau. En revanche l’exercice est dangereux pour la démocratie car il donne la parole à des personnes qui tuent, qui pendent, qui étouffent, qui enferment et qui brisent l’élite de leur population. On fait un cadeau en or à Ahmadinejad quand on lui permet de s’exprimer librement à TF1, face à des téléspectateurs souvent crédules, en donnant l’impression qu’il n’est pas un monstre et en feignant d’ignorer ses déclarations intempestives et ses appels au meurtre. Il apparaît alors à l’opposé de son personnage parce qu’on le réhabilite indirectement et on lui donne une tribune pour justifier ses actions qui déstabilisent l’ordre international.

            Le goût du sensationnel à tout prix tend à banaliser des actes graves. Effectivement il s’agit d’une politique éditoriale de la chaine de télévision française à laquelle sont libres d’adhérer les journalistes. Cependant la volonté de scoop ne peut justifier toute dérive. La journaliste française, non musulmane, qui arbore un voile pour interroger le président de l’Iran fait preuve de mauvais goût d’autant plus qu’elle cherche à expliquer sa position par un respect dû au dignitaire iranien. A force de se prosterner au nom de la recherche de la paix, on met en évidence une marque d’asservissement vis-à-vis d’un homme qui ne mérite pas ces égards.

            La journaliste se serait grandie si elle avait refusé de se déguiser car il est anormal de se plier aux exigences religieuses de ses interlocuteurs qui ont intérêt à communiquer car les dictateurs aiment parader. Il n’y aura plus de limite à ces excès tandis que les journalistes occidentaux se disqualifient en acceptant les diktats ou les caprices de personnages politiques. En apparaissant à l’écran, le président iranien redevient un humain alors que ces actes l’assimilent à un extra-terrestre sanguinaire. Les journalistes doivent refuser de se prêter à des mascarades en se soumettant aux fantaisies de ceux qu’ils interrogent même s’il faut se priver de voir sur nos écrans certains visages visqueux.

            La démocratie s’en porterait mieux et nous avec. Le scoop ne doit pas être recherché à tout prix et comme l’avait si bien dit la ministre Rama Yade : « le pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. » Certains journalistes devraient méditer cette remarque censée dictée par une jeune en politique.      

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 05:53

 

 

Pour Aschkel.info et Lessakele

Benilou 

 

 

ISRAEL SCEPTIQUE SUR LES SANCTIONS CONTRE L’IRAN

Par Jacques Benillouche

 

 

ISRAEL SCEPTIQUE SUR LES SANCTIONS CONTRE L'IRANECOUTER ICI-copie-1

 

 

        Israël entre dans la dernière ligne droite. Estimant avoir suffisamment patienté, il attend qu’on le persuade d’avoir eu raison de faire confiance aux pays occidentaux qui le pressaient de ne pas recourir à la force contre les bases nucléaires iraniennes. Le Conseil de sécurité de l'ONU a infligé des sanctions à l’Iran pour la quatrième fois depuis 2006, pour tenter de le convaincre de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Le fait que les cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), auxquels s’est jointe l’Allemagne, ait voté à l’unisson, est vu comme une tentative psychologique prouvant le consensus entre les pays occidentaux.

Résolution light

            Israël estime que ce résultat a été obtenu grâce à une résolution très « light » évitant le véto de la Chine ou de la Russie mais il doute de la force de dissuasion de ces sanctions puisque trois résolutions sur le même thème ont déjà été votées sans résultat apparent. Il aurait souhaité plutôt des actions concrètes plus contraignantes. Le nouveau texte se borne à interdire à l’Iran d’investir dans des sociétés aux activités sensibles, mines d’uranium en particulier, mais l’utilisation de sociétés écran contournerait cette interdiction. Les navires iraniens pourront être inspectés en haute mer mais beaucoup de pavillons de complaisance  réduiraient l’effet de contrôles limités.

            L’interdiction faite à l’Iran de se doter d’armement lourd ne sera efficace que si la Corée du nord s’abstenait d’aider son allié préoccupé à remplacer un matériel obsolète datant de l’ère du Shah. « L’axe du mal », cher à George Bush, reste encore très solidaire surtout quand il s’agit de terroriser les pays occidentaux attachés au maintien d’une paix précaire.

            Les restrictions économiques peuvent avoir certes un certain effet puisqu’elles risquent de freiner l’achat à l’étranger d’équipements civils utilisables par les industries militaires. Des banques iraniennes seront boycottées et de nombreux avoirs gelés tandis que des personnalités du monde industriel et scientifique seront interdites de séjour en occident.

 

Gardiens de la Révolution

 

            Ces sanctions gêneront certainement les Gardiens de la Révolution représentant les éléments les plus entrainés, les plus inconditionnels, les plus dogmatiques, les plus nationalistes et les plus loyaux envers le régime. Cette entité indépendante de l’armée régulière, dotée d’un budget propre, comprend 125.000 hommes répartis en quatre corps incluant quatre divisions armées et six divisions d’infanterie. Les hautes autorités de l’Etat s’appuient sur cette colonne vertébrale du régime comme naguère les nazis avec leur division S.S. Les américains ont compris qu’ils devaient traquer leurs comptes bancaires occidentaux pour les empêcher de s’approvisionner en moyens militaires de haute technologie. Ces sanctions pourraient porter un coup à leur approvisionnement. 

            Un grand scepticisme accompagne ce vote par l’ONU de sanctions à efficacité limitée. Elles ne découragent pas pour autant l’ardeur d’Ahmadinejad qui use comme d’habitude de propos provocateurs : « J’ai déjà dit que l’administration américaine et ses alliés se trompent s’ils pensent qu’ils peuvent brandir le bâton d’une résolution ». Les israéliens estiment que cet accord, tel qu’il est voté, ne permet ni de dissiper les inquiétudes sur le programme nucléaire de l'Iran, ni d’en suspendre son évolution. Ils pensent que la République islamique iranienne poursuivra ses efforts de se doter de la bombe atomique. Ils auront à présent la lourde tâche de trancher.     

 

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