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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 12:33

 

 

 

 

      c.salomon.jpg

 

 

Quand le chœur des hypocrites hurle avec les loups.

Claude Salomon LAGRANGE

pour Aschkel.info et Lessakele

 

Ils tentent ainsi de nous faire croire que leur opération nommée « Gaza Freedom Flotilla », prévue depuis plus de deux mois et conduite par des centaines de « militants-activistes » et leurs sponsors, consistait à acheminer une « aide humanitaire » pour la population de Gaza.

 

Qui a pu croire un instant au caractère humanitaire de cette démarche ? Quelques personnes sincères dont l’opinion se fait à partir d’informations parcellaires et frelatées que leur distillent les médias officiels. Mais pas du tout les organisateurs de cette expédition qui annonçaient dès le départ que ce n'était pas leur but principal.

Est-ce que Gaza a réellement besoin de l’aide promise ?

Toute personne bien informée et surtout honnête, sait qu’il n’en est rien. Gaza reçoit quotidiennement des centaines de camions qui franchisent le terminal depuis Israël pour alimenter sa population, soit environ 15 000 tonnes d’aide humanitaire par semaine.

Seuls sont soumis à embargo, des matériaux pouvant être détournés par le Hamas pour reconstituer son potentiel de terreur.

Car dans l’hypocrisie générale qui prévaut, on feint de négliger la nature fasciste du Hamas, ce pourquoi ce blocus est mis en place par Israël (comme par l’Egypte), oubliés les milliers de roquettes Quassam et autres projectiles tirés sur les populations civiles israéliennes pendant des années dans le silence assourdissant des « belles âmes », oubliés les massacres commis par ce même Hamas contre ses propres populations civiles et ses opposants politiques !

 

Alors, ces « activistes » embarqués sont-ils des humanitaires et des pacifistes que l’on veut nous présenter ?

Toute personne bien informée et surtout honnête, savait dès le départ qu’il n’en était rien. Qu’il y ait eu quelques nigauds instrumentalisés « à l’insu de leur plein gré » pour cette provocation – car ce n’était rien d’autre ! -, il en fut.

Mais pour qui a suivi en direct ce sinistre « show » organisé par ces fascislamistes et leurs supporters ces derniers jours sur vidéo a la fin du texte, il était évident que nous avions à faire à une provocation cyniquement orchestrée dans l’intention d’aboutir à un affrontement violent : retransmission télévisuelle en direct, chants haineux contre Israël qui n’avaient rien, pour qui comprend un peu l’arabe, des « youkaïdi, youkaïda » de pèlerins en croisière. Nous avions en boucle prières et invocations d’« Allaouh akbar » que même les speakers qui se relayaient au micro et devant les caméras récitaient en permanence, exhibitions d’armes blanches et autres objets par destination, etc.

Ces « matelots » étaient prêts à l’embuscade contre les soldats israéliens, puisque l’on sait qu’ils avaient préparé des lance-pierres, des boules métalliques, des haches, des produits bouillants prêts à être projetés sur les soldats israéliens, etc., qu’ils ont utilisé contre les forces israéliennes dès le début de leur intervention de maintien de l’ordre malgré les sommations d’usage.

Il était donc clair dès le départ que cette initiative, qui n’avait d’humanitaire que le nom, n'était destinée qu'à berner tous ceux qui aspirent à l'être. Comme on pouvait également subodorer d’autres objectifs sournois de la part de la Turquie qui cherche le clash pour installer son leadership vis-à-vis des pays musulmans de la région, et qui a managé cette action et assuré sa logistique, de concert avec certains participants islamistes affichés dans cette équipée paramilitaire.

On comprend mieux l’extrême sauvagerie de cet équipage terroriste à s’en prendre aux soldats israéliens, et la virulence de la Turquie qui se fait prendre la « main dans le sac » à collaborer étroitement avec le Hamas !

 

Car qui peut croire que la Turquie fait dans l’humanitaire, quand on sait qu’elle a commis des dizaines de milliers morts kurdes, victimes de sa répression depuis 1984.  A titre de comparaison, dans toutes les guerres entre les pays arabes et Israël depuis 1948, on s’accorde sur le chiffre de 51.000 morts.

Rappelons, puisqu'il le faut,  que le nombre de réfugiés kurdes est bien plus élevé que le nombre de réfugiés palestiniens. C’est ainsi qu’en Turquie, le 10 octobre dernier, le ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, M. Azimet Köylüoglu, reconnaissait que 600 villages et 790 hameaux avaient été évacués en dix ans, dont la moitié ces deux dernières années. Le 9 décembre 1994, M. Nahit Mentese, ministre de l’intérieur, avançait le chiffre de 2 433 villages « vidés » depuis novembre 1991. Ce chiffre n’est que provisoire. Certaines sources parlent même de cinq millions de personnes. » Qui peut donc croire aux soudaines vertus humanitaires de la Turquie ? Sûrement pas les Kurdes !

Avez-vous vu ou entendu un tollé international ? Etes-vous au courant s’il y a eu convocation des instances internationales ? Des manifestations des ligues des « droits de l’homme ?

 

Si l’intention de ces provocateurs avait été réellement humanitaire, ses initiateurs auraient pu soit décider de passer par l’Egypte, soit d’accepter les propositions des autorités israéliennes de débarquer leurs cargaisons au port d’Ashdod pour être acheminées ensuite à Gaza, comme cela se fait déjà. Mais là encore, leur but n’était pas celui là et leur scénario n’avait pas retenu d’issue pacifique à leur équipée meurtrière.

 

Quels sont donc les torts des Israéliens dans cette gestion de crise ? Il est objectivement encore trop tôt pour les énoncer. Mais qu’importe, d’aucuns s’en chargent déjà par anticipation, sans attendre le moindre indice factuel, considérant l’Etat des Juifs comme intrinsèquement coupable quoiqu’il fasse.

 

Un autre Etat de droit aurait-il géré une affaire identique mieux que cela ? Imagine-t-on un instant, en extrapolant, une flottille de clandestins ou d’indésirables débarquer sur les côtes françaises, ou d’un autre pays, que se serait-il passé ? La police maritime et des frontières interviendrait selon les règles du droit en vigueur. Elle investirait les embarcations avec ses armes règlementaires. Et que se produirait-il si ces forces de police faisaient l’objet d’une embuscade mortelle une fois à bord ? Riposteraient-elles, ou se laisseraient-elles gravement agresser sans réagir ?

Mais voilà, il s’agit d’Israël qui est en état de guerre et à qui est dénié son droit et sa légitimité à se défendre, voire à exercer sa légitime défense quand il y a embuscade, cet exercice étant requalifié de « raid » par ses détracteurs obsessionnels.

Et la machine à clouer Israël au pilori est bien huilée : conclusions automatiques des médias en sa défaveur avant enquêtes, condamnations générales, agitation diplomatiques, etc.

 

Alors, Israël a-t-il cru, naïvement, que des bateaux, affrétés par la Turquie et ayant appareillé depuis des ports européens (Grèce, Irlande, Suède, etc.) ne pouvaient servir de piège à ses soldats ? Que tout cela ait été une supercherie préméditée par les Turcs et les islamistes du Hamas, que c’était cousu de fil blanc afin de provoquer une réaction israélienne que les médias dans leur majorité assureraient  la suite de la prestation en participant au lynchage d’Israël ?

Certes, les responsables israéliens étaient en présence d’un faux-choix. Ils ont dû opter pour la moins mauvaise riposte possible face à ce piège diabolique qui leur a été tendu et qui, quelle que fut l’option choisie, comportait de graves inconvénients pour eux et que des avantages pour le Hamas et la Turquie.

Mais ce qui était sûr, c'est que, ici ou là, les experts en pataphysique surgiraient de toutes parts sur les plateaux médiatiques pour faire la leçon et les « martyrocrates » dégouliner de fausse compassion.

 

Pourtant, cette fois encore, les gouvernements européens, comme les autres, n’ignoraient pas cette réalité des faits, bien avant le déclenchement de cette opération. Comme les médias qui ont vocation d’informer et qui préfèrent fermer les yeux sur la réalité tangible, dès qu’il s’agit de participer à la dénonciation d’Israël.

 

Mais, comme toujours, et en chœur, les hypocrites qui nous ont habitués à avoir quelques condamnations d’avance contre Israël, hurlent avec les loups islamistes.

Alors bien sûr, il y a morts d’hommes. Pas tant des civils que des activistes en « civil » qui ont participé directement à l’embuscade.

Comme à Gaza précédemment en 2008-2009 lors de l’Opération « Plomb fondu » lorsque des civils servirent de boucliers par les mêmes terroristes de Hamas.

A ce précédent “Grand mensonge”, vient s’ajouter ce nouveau mensonge. Une spécialité en quelque sorte.

 

Ainsi, réunion d'urgence de l'Otan à la demande de la Turquie ; l’Autorité palestinienne demande une session spéciale du Conseil des droits de l'homme ; la Suisse demande une enquête internationale ; Chypre convoque l'ambassadeur d'Israël ; A. Merkel fait part de son inquiétude ; convocation d’une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU ; les États-Unis réagissent ; le Quartet se dit « choqué » ; le Danemark convoque l'ambassadeur d'Israël ; la chef de la diplomatie de l'UE réclame « une enquête d'Israël après l'intervention meurtrière contre une flottille humanitaire internationale » ; la France convoque l'ambassadeur israélien ; le PS « demande une réunion immédiate de l'ONU en espérant que les États-Unis s'associent à la condamnation solennelle de cette opération » ; le Vatican exprime sa « douleur » ; Le Président Sarkozy « exprime sa « profonde émotion » ; l'Italie « déplore le meurtre de civils » ; la Belgique « invite » l'ambassadeur d'Israël à s'expliquer » ; la Grèce est furieuse ; l'Égypte condamne les « meurtres » ; BHL stigmatise ; les Pays-Bas se disent « choqués » ; la Norvège juge « inacceptable » l'assaut de l'armée ; l'Irlande s'insurge ; Amnesty réclame une enquête « crédible et indépendante » ; Moscou condamne une « violation grossière » du droit international ; le NPA, le PCF et les Verts appellent à manifester, etc.

Pensez-vous que cela soit en réaction aux 1.054 civils afghans tués « collatéralement » par la coalition lors de ses opérations contre le terrorisme islamiste pour la seule année 2009 ?

Pas du tout. C’est parce qu’Israël tente, maladroitement peut-être, dans la marge étroite de manœuvre qui est la sienne, de défendre sa souveraineté et sa sécurité face aux mêmes fascislamistes que combattent les forces de la Coalition internationale en Afghanistan.  

Et maintenant que nous savons précisément ce qu’il en est de la nature exacte de cette « flottille » et de ses motivations, pensez-vous que tous ceux qui sont mus par leur pavlovisme anti israélien et leur mercantilisme moral vont venir corriger leurs déclarations intempestives ?

Pas du  tout, la détestation d’Israël est, aujourd’hui plus qu’hier dans ces temps pervers que nous connaissons, devenue une nouvelle vertu politique qui permet un double bénéfice : s’octroyer un titre de « bon objet » en se camouflant derrière un discours qui n’est qu’un moyen interlope de la haine de l’Etat des Juifs.

 

Quant aux Juifs citoyens des pays du monde, ils  ne peuvent être tolérés par ceux qui s’autoproclament « bien pensants », qu’à la condition d’obtempérer à l’injonction qui leur est adressée de collaborer à faire d’Israël le « Juif des Nations », sachant que ce qu’il advient du destin d’Israël détermine le traitement des Juifs au sein des Nations.

 

Tenir tête à ce déferlement de désinformation qui alimente la haine d’Israël est-ce possible ? C’est la lutte du pot de fer contre le pot de terre, nous le savons hélas de trop.

Mais pour y faire face, Israël en tant que Peuple continuera, pour reprendre un kōan japonais, à faire des nœuds avec de l’eau pour gérer efficacement l’absurdité de la condition qui lui est faite en préférant les condamnations injustes aux condoléances de convenance.

 

 


 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 08:33

 

Le droit d'Israël à se défendre

hamodia


Cela fait 43 ans, presque jour pour jour, que les nations du monde accusent effrontément Israël de bafouer le Droit International. Pour elles, c'est l'État hébreu qui, le 5 juin 67, a déclenché la guerre des Six-Jours et s'est rendu coupable en conquérant la Judée, la Samarie, le Golan et Jérusalem. Avec une sournoise subtilité et avec le concours actif des régimes arabes dictatoriaux les plus sombres, les pays occidentaux « éclairés » ont réussi, en un tour de main, à culpabiliser la victime et à innocenter le coupable. Qui se souvient encore aujourd'hui du casus belli du détroit de Tiran ? Ou de l'étau suffoquant dans lequel les armées arabes avaient placé l'État d'Israël pendant les interminables trois semaines d'attente, jusqu'au jour libérateur.

Cette guerre des Six-Jours qui était l'expression la plus glorieuse du droit d'Israël à se défendre est devenue pour les démocraties occidentales, la cause de tous les maux, le prétexte pour salir Israël. Dans une forme d'aveuglement trop aiguë pour être honnête, le monde a transformé du jour au lendemain, le petit David frêle et admiré, en un terrible Goliath, principal fauteur de trouble du Proche-Orient, obstacle à la paix, et cruellement rebelle au droit… des Palestiniens.

Aujourd'hui, 43 ans plus tard, cette même falsification de l'Histoire vient de se reproduire au large des côtes israéliennes.

Dans l'affaire de la flottille arraisonnée sur la route de Gaza, le monde entier s'offusque unanimement et « religieusement » : non pas contre les interminables manipulations médiatiques du Hamas, non pas contre la politique islamique de la Turquie qui, il y a peu fricotait avec l'Europe et soudain se retrouve aux portes de Téhéran. Non ! Ce monde qui se dit libre, prouve une fois de plus à quel point il est prisonnier de ses propres clichés pacifiques et de sa complaisance absolue envers ceux qui violent la démocratie, et encensent la « victimocratie ». Une fois de plus, en mettant Israël au ban des nations, ce monde libre si tolérant envers le totalitarisme arabe mais si peu indulgent envers une démocratie en guerre depuis sa naissance, se fourvoie. Il prend à nouveau la victime pour le coupable et le coupable pour une victime. Quitte même à mépriser son propre droit élémentaire à se protéger d'individus subversifs. Un droit qu'il sait, en substance, parfaitement appliquer lorsque bon lui semble.

- Car en arraisonnant en mer un bateau qui entendait forcer le bouclage sécuritaire imposé autour d'une bande de Gaza, devenu un repère du terrorisme islamique, Israël est dans son droit le plus légitime. Un droit d'ailleurs utilisé sans la moindre protestation par un grand pays arabe : l'Egypte le long de la frontière fermée de Rafiah.

- En voulant stopper ce Marmara qui transportait des « pacifistes » armés, venus, sous couverts de faux slogans humanitaires, lui tendre le piège de la provocation, Israël est dans son droit le plus limpide. 

- Quant aux commandos marins qui ont « pris d'assaut » le Marmara à l'aide de fusils de « paint-ball » (!), et sans intention offensive, ils étaient dans leur droit le plus élémentaire, celui de la légitime défense, lorsqu'ils ont repoussé leurs agresseurs en ouvrant le feu, en ultime recours, dans leur direction. 
Certes sur le pont de ce bateau, le sang a coulé. Et cela n'aurait pas dû se produire. Mais se focaliser uniquement sur l'aboutissant de ce drame en oubliant tous les tenants ressemble à une dangereuse erreur d'appréciation, malheureusement trop fréquemment commise lorsqu'il s'agit de juger Israël et son droit de nation souveraine.
 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 16:47
En finir avec la série perdante d’Israël

Par CAROLINE B. GLICK - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

mercredi 2 juin 2010



Une ligne droite joint la résolution anti-Israël de l’ONU adoptée vendredi dernier et la flottille du Hamas. Ces mots sont écrits avant même que la poussière ne soit retombée sur le raid du commando naval de lundi matin contre la flottille turque de partisans du terrorisme liés à Gaza. L’ensemble des échecs opérationnels du raid ne peut pas encore être connu. A l’évidence, le fait que la mission ait pris fin avec au moins six soldats blessés et la mort de10 partisans du Hamas souligne clairement qu’il y a eu des défaillances significatives aussi bien dans l’entraînement que dans l’exécution de la mission de Tsahal.

La marine et d’autres organismes importants vont sans aucun doute étudier ces failles. Mais ils soulignent un échec stratégique bien plus large qui a paralysé la capacité du pays à faire face à l’information sur la guerre menée contre lui. Jusqu’à ce que l’on remédie à cet échec, aucune enquête après l’action, aucune amélioration d’entraînement, aucun nouveau gadget de guerre électronique n’obtiendront un impact significatif sur la capacité d’Israël à faire face à la prochaine flottille du Hamas.

En l’espace du quatre jours, le pays a souffert deux défaites massives. Une ligne droite joint la résolution anti-Israël de l’ONU adoptée vendredi dernier lors de la Conférence de Révision du Traité de Non Prolifération Nucléaire (NPT) et la flottille du Hamas. Et dans les deux cas, nos officiels ont manifesté une bruyante « surprise » devant ces défaites.

Suivant la préparation étalée sur des mois de la conférence de révision du NPT, et la préparation étalée sur des semaines de la flottille associant Turcs et Hamas, cette surprise ne peut être attribuée à l’absence d’information. Ce qu’elle souligne plutôt, c’est un défaut cognitif de nos dirigeants à comprendre la nature de la guerre menée contre nous. Et c’est cet échec fondamental de la connaissance qui a conduit six soldats à l’hôpital, à mis en charpie la réputation internationale de la nation, et fait rechercher à ses porte-parole la manière de décrire une réalité qu’ils ne comprennent pas.   La réalité est simple et sévère. Israël est la cible d’une guerre de l’information massive, sans précédent par son échelle et sa portée. Cette guerre est menée d’abord par le conglomérat massif associant la Gauche internationale et les mondes arabes et islamique. L’étendue prodigieuse des forces alignées contre nous est démontrée par deux choses.   Le site complice du Hamas ‘Free Gaza’ a publié une liste de quelques 222 organisations qui ont appuyé la flottille soutenant le terrorisme. Les organisations listées aux quatre coins de la terre comprennent des groupes juifs anti-Israël ainsi que des groupes anti-Israël chrétiens, islamiques et non religieux. Il est difficile de penser à une autre cause de ralliement de ces forces disparates que le dénigrement d’Israël.

Le second indicateur de la portée de cette guerre est beaucoup plus dévastateur que la liste des groupes qui ont appuyé la flottille du Hamas. Cet indicateur, c’est le fait qu’à l’ONU vendredi dernier, 189 gouvernements se sont mis ensemble pour attaquer sauvagement Israël. Il n’y a aucun autre problème qui commande une telle unanimité. La conférence de révision du NPT a démontré que la seule façon pour la communauté internationale de se mettre d’accord sur quelque chose, c’est que ses membres soient d’accord sur le fait qu’Israël n’a pas le droit de se défendre lui-même. La campagne de la conférence contre Israël montre que les 222 organisations soutenant le Hamas sont le reflet de la volonté de la majorité des nations dans le monde.   Cette guerre n’a rien de nouveau. Elle se déroule depuis l’aube du sionisme moderne il y a 150 ans. De nombreuses façons, ce n’est que la réitération actuelle de la guerre éternelle contre le Peuple juif.

Les objectifs de l’alliance Rouge-Verts sont doubles. Ils cherchent à délégitimer le droit d’Israël à l’existence et à rendre impossible qu’Israël se défende lui-même. Si ces objectifs sont atteints, la destruction d’Israël deviendra inévitable.   Jusqu’à ce que le président des USA Barack Obama prenne ses fonctions, l’un des atouts constants d’Israël dans cette guerre étaient les USA. Jusqu’à l’an passé, les USA ont constamment refusé de se joindre à l’alliance Rouges-Verts parce que ses dirigeants reconnaissaient que la campagne de cette alliance faisait partie intégrante de son agression contre le statut de super puissance des USA. En fait, certains dirigeants des USA reconnaissaient que l’animosité de cette alliance envers Israël provenait de la même source que son rejet de l’exception américaine.    Lamentablement, ce que montre clairement le vote des USA en faveur de la résolution finale pour la conférence de révision du NPT (et par défaut pro-iranienne), c’est qu’avec Obama, les USA ne sont plus un allié fiable d’Israël. De fait, ce que le vote des USA montre, c’est que les préférences idéologiques du gouvernement Obama se placent du côté de l’alliance Rouges / Verts. Aucun rétropédalage du gouvernement Obama ne peut réparer le dommage provoqué par son acte de belligérance.   Si les dirigeants d’Israël étaient mieux informés, ils auraient reconnu nombre de faits dans la conduite de la conférence. Ils auraient réalisé que la conférence antinucléaire d’Obama en avril, son engagement en faveur d’un monde débarrassé du nucléaire, de même que son ambivalence en général – au mieux – en faveur d’une direction mondiale des USA, ne pouvait que rendre inévitable que le retournement de tout cela contre Israël.   La vérité est que l’appel de l’Egypte à la dénucléarisation d’Israël se moque des avis déclarés et répétés par Obama lui-même concernant à la fois Israël et le propre arsenal nucléaire des USA.   Armé de cette compréhension fondamentale des préférences d’Obama, Israël aurait dû tenir pour certain que la conférence du NPT le prendrait pour cible. Par conséquent,dans les mois précédent la conférence, il aurait dû déclarer à voix forte et constante que tel qu’il est réellement constitué, le NPT sert de principal facilitateur à la prolifération nucléaire plutôt que d’instrument central de prévention de la prolifération nucléaire.   La Corée du Nord a exploité son statut de signataire du NPT pour développer son arsenal nucléaire.

Aujourd’hui, l’Iran exploite son statut de signataire du NPT pour développer des armes nucléaires. A moins que le NPT ne soit fondamentalement révisé, il continuera de servir d’instrument primaire de la prolifération nucléaire.   Si cela avait été la position d’Israël, il aurait été en mesure de neutraliser les arguments des USA en faveur de leur signature de la résolution finale. De même, une telle position aurait préparé Israël à expliquer de manière convaincante son rejet de la résolution finale.   Et c’est de cela qu’il s’agit. L’objectif de l’alliance Rouges / Verts à la conférence NPT était de discréditer la capacité de dissuasion d’Israël tout en délégitimant son droit de prendre des mesures préventives contre l’Iran. Désormais, du fait de l’échec d’Israël dans la défense de son dossier contre le NPT dans les mois menant à la conférence, comme nos ennemis utilisent la résolution finale soutenue par les USA pour proclamer l’hypocrisie de notre opposition au programme d’armes nucléaires de l’Iran, nous manquons du cadre juridique pour y répondre.   Le fait que le gouvernement israélien ne réalise toujours pas ce point est démontré par sa réponse à cette décision. Sa dénonciation de la résolution ne mentionne pas le fait que le régime du NPT lui-même est devenu le principal facilitateur de la prolifération nucléaire. De même, de façon désastreuse, par une tentative claire d’ignorer la traitrise d’Obama, Israël l’a vraiment applaudi pour avoir critiqué sans impact réel la résolution pour laquelle il a voté. Cette réponse aggrave le dommage et assure que l’attaque va se poursuivre.   De même pour la flottille, le défi qu’elle présentait n’était rien de nouveau. Israël a été confronté à des protestataires suicidaires depuis une décennie maintenant. Le fait que ces activistes pro-Hamas aient eu l’intention de se suicider pour discréditer Israël sous les caméras a été démontré du fait que les organisateurs turcs ont baptisé le bateau principal le ‘Rachel Corrie’.   Aussi, anticiper que les forces de Tsahal abordant les bateaux seraient accueillies par une opposition violente et incisive pouvait être connu en observant le rôle de la Turquie dans l’opération. Tout d’abord, l’ONG soutenue par le gouvernement turc derrière l’opération est ‘IHH’. Comme le gouvernement des USA, le gouvernement turc des années 1990, le Projet d’Enquête sur le Terrorisme et d’innombrables autres sources l’ont prouvé, ‘IHH’ est une organisation terroriste ayant des liens directs avec al Qaïda et le Hamas. Ses membres ont été impliqués dans la guerre terroriste depuis la Tchétchénie et la Bosnie jusqu’en Irak et en Israël. La notion que les organisateurs d’IHH se comporteraient comme des manifestants anti-Israël de la Gauche radicale sur les campus universitaires est tout simplement ridicule.

 De plus, il faut considérer le comportement de la Turquie. Depuis qu’Obama a pris ses fonctions, le glissement graduel de la Turquie vers l’axe iranien s’est accéléré considérablement. Le rôle directeur de la Turquie dans la flottille, et l’adhésion ostensible du gouvernement Erdogan à IHH – à qui la Turquie, il y a tout juste une décennie, interdisait de participer aux secours après un tremblement de terre, connaissant sa mission jihadiste violente, – a démontré que le régime Erdogan utiliserait toute forme de violence à bord des bateaux pour frapper un coup stratégique contre la réputation internationale d’Israël.

A la lumière de tout cela, il est clair que la stratégie d’information pour faire face à la flottille était mal conçue. Plutôt que d’attaquer la Turquie pour sa facilitation du terrorisme, et de préparer ouvertement des feuilles de condamnation contre les organisateurs, l’équipage et les passagers de la flottille, pour avoir facilité le terrorisme en transgressant à la fois la loi intérieure et la loi internationale, les efforts d’information ont été largement concentrés sur des choses sans importance. Des officiels ont détaillé toute l’assistance humanitaire qu’Israël a apportée à Gaza contrôlé par le Hamas. Ils ont parlé de l’engagement de la marine dans l’utilisation de la force non létale pour s’emparer des bateaux.

Et maintenant, à la suite de la prise létale de la flottille, les dirigeants d’Israël bégaient. Plutôt que d’exiger des excuses de la part du gouvernement turc pour son soutien à ces terroristes, le ministre de la défense Ehud Barak a téléphoné à son homologue turc pour parler de ce qui est advenu. Plutôt que d’exiger une restitution pour l’attaque terroriste contre des troupes de Tsahal, Israël a défendu la formation de ses soldats au contrôle d’une foule non violente.

Ces efforts sont pires que sans valeur ; Ils font paraître Israël geignard plus qu’indigne. Et encore plus déprimant, ils montre un dangereux manque de compréhension de ce qui vient de se produire, et une incapacité concomitante pour se préparer à ce qui va très certainement suivre.

Israël est la cible d’une guerre massive de l’information. Pour qu’il gagne cette guerre, il doit contrer les mensonges de ses ennemis par la vérité. Le NPT a été perverti par les forces mêmes conçues pour empêcher d’acquérir des armes nucléaires. 

Le Hamas est une organisation terroriste génocidaire non différente idéologiquement d’al Qaïda. La loi internationale exige de tous les acteurs étatiques et non étatiques de prendre des mesures actives pour le vaincre. Israël est le fer de lance du monde libre. Sa capacité à se défendre et à dissuader ses ennemis est la seule garantie la plus importante de la paix internationale. Un Israël fort est aussi la garantie la plus puissante et fiable de la capacité continue des USA de projeter sa puissance au Moyen-Orient. Voilà la vérité toute nue. C’est aussi le début d’une campagne réussie pour affaiblir la coalition massive de la prolifération nucléaire – et les complices du terrorisme alignés contre Israël. Mais jusqu’à ce que nos dirigeants reconnaissent enfin la nature de la guerre conduite contre notre pays, ces faits basiques resteront ignorés tandis que nous allons d’une défaite stupéfiante à la suivante.

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 18:56

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A propos par Aschkel

 

 

 

Gaza :le chœur des pleureuses devraient la mettre en veilleuse ! 

Par Frédéric SROUSSI

 

freds

 

 

Les pleureuses de GazaECOUTER ICI-copie-1

pour Aschkel.info et Lessakele

Ils sont tous accablés , les yeux larmoyants : Des activistes supporters du terrorisme palestiniens appartenant à la prétendue « flottille de la paix »ont été abattus alors qu’ils s’étaient attaqués à des soldats israéliens venus les arraisonner calmement. 

Oui, le monde est en émoi ! Les cireurs de babouches professionnels occidentaux sont en larmes : politicards et journaleux, collabos de la première heure, stigmatisent avec ardeur l’opération navale de l’armée israélienne. Presque pas un mot pourtant sur les fanatiques pro-Hamas et pro-Hezbollah qui ont organisé cette flotille de la haine. 

Presque pas un mot non plus sur l’identité et l’affiliation de la principale ONG turque qui a organisé ce coup de force. Cette organisation soi-disant caritative et qui se nomme avec grandiloquence "la Fondation pour les droits de l’homme, les libertés et les secours humanitaires (IHH)'' est proche du groupe terroriste fanatique palestinien Hamas, grand pourvoyeur de kamikazes et spécialiste du lancer de roquettes sur les hommes, femmes et enfants du sud d’Israël.

Mais alors, l’hypocrisie occidentale n’a donc aucune limite ? Je rappelle à toute fin utile que le 21 février 2010, les forces de l’Otan, cette belle machine de combat occidentalo-turque massacrait 33 civils afghans dont quatre femmes et 1 enfant dans la province de Daykundi (qui se trouve au centre de l’Afghanistan). 33 civils massacrés par La Force internationale de l’Otan (Isaf) qui commettait une fois de plus un crime de guerre patent contre des afghans qui n’avaient pourtant aucun lien avec les Talibans. L’Otan a reconnu la «bavure» comme elle la nomme. Ainsi, le général américain Stanley MacChrystal commandant en chef de l’US. Forces Afghanistan avait alors exprimé « son extrême tristesse pour la perte de vies innocentes ». 

Les journaleux du monde occidental, les politicards véreux et antisémites ont pourtant à l’époque jeté un voile pudique sur ce crime de guerre d’une gravité extrême. Ceux qui se taisent lorsque l’Otan occidentalo-turque massacre tranquillement des civils en Afghanistan sont ceux qui aujourd’hui ouvrent leur grande gueule de sycophantes haineux pour nous expliquer qu’Israël aurait commis un «acte abominable» en arraisonnant une flottille composée de supporters du terrorisme islamique !

Alors, un bon conseil, regardez en face vos graves turpitudes et foutez la paix à Israël ! 

 

flotille


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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 16:12

perez

ISRAEL forcément coupable

 

Par Victor Perez

 

Si les médias nous avaient conté et montré les vidéos d’une opération militaire d’un pays lointain abordant par la force une flottille violant son espace territoriale maritime, causant la mort de neuf ‘’humanitaires’’ et blessant 38 autres, nul doute que l’opinion mondiale aurait blâmé, sans prendre le temps nécessaire de comprendre ou d’analyser les faits avérés, cette armée ‘’sans scrupules et forcément indigne’’ des valeurs humanistes qui fondent nos sociétés occidentales.

Une condamnation nette surement mais qui, déjà, aurait été effacée de la mémoire de nos gouvernants ainsi que celle de nos concitoyens.

Dans le conflit du 
Proche-Orient et lorsqu’il s’agit de l’état d’Israël les mesures sont toutes autres à son égard. A analyser les réactions causées par l’abordage de la « Flotte de la liberté » qui se dirigeait vers la bande de Gaza aux fins politique de secourir le Hamas, organisation reconnue comme terroriste, l’on peut constater que les faits et gestes de ce petit pays, à lui seul, déclenchent à chaque fois une tornade diplomatique.

Les puissants de ce monde -particulièrement ceux gouvernant le monde démocratique- sans prendre aucun recul et à chaud, se disant choqués, ont condamné cette opération et jugé, au choix, qu’elle était illégitime, disproportionnée, brutale, barbare ou action de piraterie. Ils déplorent le « 
meurtre de civils ». Réclament des enquêtes IN DE PEN DAN TES. Le Conseil de Sécurité, toutes affaires cessantes, a décidé de se réunir. Le Conseil de l’Europe tout autant. L’Otanégalement. Les ambassadeurs israéliens de par le monde ont été convoqués, tels des excommuniés. Des sanctions ont déjà été prises, telle la Grèce suspendant un exercice commun en cours avec l’armée israélienne.

Bref ! Une attitude qui ne laisse aucun doute sur la ‘’ 
CUL PA BI LI TE ’’ de cet état déjà ‘’pris tant de fois la main dans le sac’’ par la bienséance internationale.

Et pourtant ! A voir 
les images de l’opération prises et diffusées par cet état d’Israël si honni, nul quidam honnête ne peut douter de la volonté des ‘’civils humanitaires’’ de tuer. Barres de fer, couteaux, lance-pierres, haches, marteaux étaient utilisés à l’encontre des soldats israéliens. Des moyens que nul ne peut, sans se disqualifier, considérer comme inoffensifs, sauf à désirer voir le sang israélien couler. Des armes qui ont, en conséquence, légitimement appelé une réponse appropriée des Forces de défenses israéliennes et auraient du incité les puissants de la planète à plus de mesure à l’égard de cette démocratie dotée d’une véritable éthique militaire.

Au vu de ce manque de pondération des principaux organismes politiques internationaux et des gouvernants du monde démocratique, il devient de plus en plus difficile de les imaginer défenseurs de nos sociétés occidentales et des valeurs universelles qui les ont engendré. De bas calculs politiques et électoralistes les poussent à des compromissions. Le pétrole et les pétrodollars participent aussi à ce choix inique de sacrifier systématiquement l’état des Juifs sur l’autel des intérêts nationaux, favorisant de ce fait une civilisation obscure et violente. Une culture dominée par une minorité prête à sacrifier jusqu’au dernier des leurs au profit de la dissémination, à travers la planète, de leur religion qu’ils disent de paix, d’amour et de tolérance ! L’un de leurs objectifs premier, pour ce faire, étant l’éradication de « 
l’état sioniste ».

Si cela rappelle étrangement le déshonneur promis par 
Winston Churchill dans les années 30 du siècle passé aux ‘’pacificateurs’’Daladier et Chamberlain sacrifiant la Tchécoslovaquie, rien n’autorise d’imaginer qu’Israël se rangera à la volonté arabo-musulmane de disparaître. Bien au contraire !

Ce qui subodore que ces puissants, s’ils n’y prennent garde, se retrouveront, de surcroît, avec un conflit généralisé.

 

flotille

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 13:18

 

 

 

 

 

 

 

pour Aschkel.info et Lessakele

 

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A propos par Aschkel

 

 

Les Twin Bombs de l'Iran : Grâce au secours "humanitaire" des hooligans d'Erdogan, Ahmadinedjad, déjà papa virtuel de deux bombes atomiques

 

 

Sur une annonce de l'AIEA

 

L'Iran a assez d'uranium pour 2 bombez atomiques

Guysen

 

 

 

L'Iran papa de 2 bombesECOUTER ICI-copie-1

 

Par Sacha Bergheim


Le réflexe pavlovien anti-israélien a fonctionné à merveille. 
Alors que le monde s'insurge contre la prétendue impunité israélienne, l'AIEA publie un rapport estimant que l'Iran est en mesure de produire deux bombes nucléaires. Où sont les réactions indignées de la communauté internationale sur le non respect des résolutions de l'ONU ? Où est le tollé contre cette prolifération nucléaire menée par l'Iran ?

L'orchestration est menée tambour battant, et les gouvernements occidentaux dansent en cadence sur le rythme joué par la Turquie devant l'Iran, spectateur hilare du spectacle pitoyable donné par le monde occidental.

Au moins, la diversion de Gaza permet à l'Europe et aux Etats-Unis de ne pas avoir à réagir. La lâcheté est à ce prix. Il y a urgence ! Couvrir de la plus grande clameur possible l'humiliation imposée par Teheran et son allié Ankara. Qui plus est, la Turquie, experte en droits de l'homme au Kurdistan, en appelent à l'OTAN dont les troupes sont attaquées en Afghanistan par des insurgés armés par Téhéran.

Dans ce jeu de dupe diplomatique, Israel devient l'alibi commode, quitte à perdre la face définitivement aux yeux du monde. 

 

Par Marc Brzustowski

 

 

La mécanique de l'ONU, peu à peu contaminée par les votes massifs résultant du nombre de pays arabes et musulmans, est aujourd'hui, parfaitement rôdée. Le dernier rapport du TNP, adressé contre Israël le démontre amplement, lorsque, pas une minute, il n'alerte, en contrepoint, du danger iranien. La suite est simple, évidente et l'actuel gouvernement israélien, grisé par son succès économique à l'OCDE et faisant confiance au retour en grâce d'Obama, menacé par une motion de censure électorale au Congrès, en novembre prochain, participe du leurre partagé.
 
Tous ces évènements se jouent dans un mouchoir de poche. Leur simultanéité crée un léger voile de confusion qui empêche immédiatement d'en saisir la trame et d'en dévoiler l'ampleur.
 
Il ne suffit que d'une flottille battant pavillon de complaisance "humanitaire", pour détourner l'attention mondiale de la menace principale et s'extasier "d'indignation unanime" et de condamnation d'Israël face aux images évidentes de barres de fer s'acharnant sur les premiers commandos débarqués, pour que le monde brade sa dignité face à l'islamisme triomphant.
 
Les extrémistes turcs finançant le Hamas et al Qaeda, sont alors présentés comme de doux agneaux, offerts en sacrifice aux loups de mers israéliens, avec le consentement de la représentante indienne du "Comité des Droits de l'homme de l'ONU" et de tous les Kouchner européens armés de leurs porte-flingues médiatiques.
 
Depuis des mois, le Ministère des Affaires étrangères israélien ne sait plus comment faire pour "s'excuser" de l'apologie du Hamas prôné par l'AKP d'Erdogan. Celui-ci se rêve en dernier empereur ottoman et construit le cheval de Troie entre l'Orient et l'Europe, grâce au poids économique de ses oléoducs et gazoducs qui rendront l'Occident otage parce qu'addictif aux débouchés énergétiques contrôlés par la Russie et l'Iran. L'Occident gazomane et pétroléomane ne saurait contrarier ses dealers. Il se shoote et se suicide, ne supporte pas qu'un Etat Juif veuille survivre à sa déchéance.
 
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Tous les rapports de l'AIEA n'y changeront rien, si c'est Israël le coupable devant le TNP, si Obama "regrette" ces rapports, mais n'est prêt d'aucune façon à prendre le "Minotaure turc par les cornes" et remettre à sa place cet allié incontournable de l'Iran et de la Syrie, tous deux sous le spectre blafard des projecteurs de l'AIEA.
 
Ahmadinedjad a eu tout loisir, au fil des années sans le moindre résultat, de soupeser que les roitelets américains ou français ne pèsent pas lourds, face à sa détermination de parvenir à ses fins et de les mettre devant le fait nucléaire accompli. En Occident, on déplore la perte de hooligans, mais on ne dit rien, lorsque des missiles sont pointés et armés de têtes nucléaires. On perd tout sens de la mesure, face aux "médias", qu'il s'agisse de caméras actives dans un hôtel de Dubaï où succombe un assassin de masse en villégiature, d'un Mohammed al-Dura, pour lequel Enderlin reçoit la Légion d'honneur et se voit invité comme quasi-ambassadeur de France à Tel Aviv, ou d'une intervention de simple police côtière qui tourne au lynchage, sous les suffrages et applaudissements des opinions. Les"méchants" sont toujours punis. La diplomatie occidentale tient d'Alice Sarkobama au pays des merveilles d'Istanbul et du Baazar de Téhéran" ou de la petite moralité angélique défendue par le Quai d'Orsay.
 
Difficile, alors de remettre sur pieds une hiérarchie des priorités, lorsque le Gouvernement israélien laisse lui échapper une hiérarchie de la crédibilité au profit de l'extension hégémonique de la"révolution islamique".Car le danger provient de sa version soft, façon Ankara, principal "pont de l'alliance des Civilisations", incontournable dans la stratégie Obama. La répartition des rôles est parfaitement bien calculée entre le "méchant Ahmadinedjad", le fréquentable Bachar al Assad, et "l'indéfectible ami de l'Otan", pourvoyeur d'islamikazes vers Gaza, le Turc Erdogan, expulseur d'Arméniens et massacreurs de Kurdes. Mais fournisseur de gaz. Comment mieux faire oublier un génocide de 1915 que d'en détecter un supposé à l'œuvre chez le voisin, voire tout faire pour lui réserver le suivant?
 
 
Oui, l'action des fanatiques du Mirmara était préméditée et si elle était préméditée, alors pourquoi n'y a t-il eu personne pour anticiper et évaluer correctement ce type de menaces? Personne pour faire le lien dans la succession et la chronologie des évènements et repérer qu'au moment même où Erdogan larguait ses sbires vers les côtes de Gaza, l'Iran se tenait tapie, en réserve, pour poursuivre sa mise au point de deux bombes nucléaires.

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 01:18

pour aschkel.info et lessakele

 

Les autres analyses de J.B

Benilou 

 

 

 

ISRAËL ET LE TRAITE DE NON-PROLIFERATION NUCLEAIRE
Par 
Jacques BENILLOUCHE

ISRAEL ET LE TMPECOUTEURS AUDIO

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La conférence du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) est parvenue le 28 mai à un accord portant sur le désarmement et sur la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Proche-Orient. Le TNP, entré en vigueur en 1970, a servi de directive mondiale pour limiter la prolifération des armes nucléaires. La conférence a adopté quatre plans d'action sur la vérification des programmes nucléaires nationaux pour s’assurer de l’usage pacifique qui est fait de l'énergie atomique. Les participants ont planifié une réunion internationale en 2012 qui devrait inviter tous les Etats de la région, en particulier l’Iran et Israël. Ellen Tauscher, sous-secrétaire d'Etat américaine, reste optimiste : « Nous nous attacherons, avec les pays de la région, à créer les conditions d'une conférence couronnée de succès ».

Cependant les organisations internationales ont repris l’habitude de traiter Israël avec beaucoup de sévérité comme elles l’ont démontré lors du rapport Goldstone où une seule des parties en cause a été condamnée. Le président Barack Obama s’en est inquiété au sujet du TNP : « Nous notons toutefois que notre capacité à y parvenir est sérieusement amoindrie du fait que le document final singularise Israël dans sa section consacrée au Proche-Orient, ce que les Etats-Unis regrettent profondément ». Si la conférence cherchait à brusquer l’Etat d’Israël, elle ne se serait pas prise autrement.

La conférence estime qu’Israël doit adhérer au traité et placer ses installations nucléaires sous le contrôle de l’AIEA mais aucune mention n’est faite de l’Iran qui ne figure pas dans les recommandations. Paradoxalement, l’Iran et l’Egypte avaient déjà mené une action pour forcer Israël à rejoindre le TNP afin qu’il renonce à son arsenal nucléaire. Or, l’Etat juif n'a jamais admis posséder l'arme atomique et par ailleurs, il est improbable qu’il accepte la création au Proche-Orient d'une zone dépourvue d’armes nucléaires tant que l’état de guerre y règnera.

Hypocrisie internationale

Les Etats-Unis, confortés dans leur récent revirement vis-à-vis d’Israël, appuient la position de leur allié. Le vice-président Joe Biden a mis en garde les ambassadeurs arabes à Washington pour qu’ils cessent de mentionner nommément Israël dans la déclaration du TNP : « Cela rendrait beaucoup plus difficile pour Israël de venir à cette conférence. » L’Iran n’a pas encore donné son accord sur sa participation d’autant plus qu’il nargue les injonctions de l'ONU lui imposant de se prononcer clairement sur son programme nucléaire.

Israël, qui n’apprécie pas d’être systématiquement fustigé et montré du doigt, a dénoncé « l’hypocrisie » de l’accord. Un responsable gouvernemental a affirmé à l’AFP que : « Cet accord est marqué du sceau de l'hypocrisie. Seul Israël est mentionné alors que le texte passe sous silence d'autres pays comme l'Inde, le Pakistan, la Corée du nord qui disposent d'armes nucléaires ou, plus grave encore, l'Iran qui cherche à s'en doter ».

Il est fort probable que l'organisation, en 2012, d'une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé n’aura pas l’impact attendu dès lors où les principaux protagonistes seront absents et où les diplomates axeront leurs critiques uniquement sur Israël. Ce sera une conférence, parmi tant d’autres, qui se bornera à prononcer des vœux pieux.

 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 21:29

 

 

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UN DEFI POUR LA LEGITIMITE D’ISRAËL 


Dore Gold


Ancien ambassadeur d’Israël aux Nations-Unies,


Président du CAPE- Centre des Affaires Publiques et de l'Etat de Jérusalem (JCPA) 


En observant les récents développements sur l'arène mondiale, nous constatons un virement dangereux à l’égard de la réputation internationale de l'Etat d’Israël. C'est un tournant néfaste qui nécessite  d'agir vite.


Au cours de cette dernière décennie, des officiers supérieurs israéliens de réserve ont été menacés d’arrestation pour crime de guerre à chaque fois qu'ils s'apprêtaient de visiter certains pays européens.


De la Norvège au Royaume Uni, des voix s'élèvent pour boycotter les universités israéliennes et d'appliquer contre l'Etat juif des sanctions économiques et commerciales. Des médias européens tels que France 2 et la BBC diffusent toutes sortes de fabulations sur le comportement des soldats israéliens, comme la tristement célèbre affaire du meurtre du jeune palestinien Mohamed Al Dura en septembre 2001.  Des reportages manipulés souvent par des journalises politisés et par un ordre du jour dicté par des organisations non- gouvernementales. Les conclusions  partiales adoptées dans le rapport du juge Richard Goldstone ont certes été discréditées en Israël, mais elles ont accentué les tendances négatives en Europe et ailleurs.
L’impact cumulé par ces développements ont crée un environnement de plus en plus hostile à l'encontre d'Israël, et chaque nouveau reportage ou rapport négatif sur la politique israélienne est accepté comme une vérité sur le terrain.


Tous les risques considérables qu'a pris Israël pour la paix avec les Palestiniens durant  les deux dernières décennies, depuis les applications des Accords d’Oslo en 1993, et au retrait complet de la bande de Gaza en 2005, sont totalement ignorés. Dans ce contexte, les diplomates israéliens ne peuvent plus s'exprimer dans les campus des universités européennes, et ils sont mêmes attaqués par une foule déchainée comme cela a été le cas récemment à Manchester.


Sur le plan politique, des membres des parlements du Royaume Uni et de l’Irlande envisagent à évoquer la suspension des accords d'association UE-Israël, signés en 1995. Déjà en décembre 2008, les améliorations prévues dans ces accords ont été suspendues en raison de l'opération Plomb durci.


En conséquence, dans de nombreux milieux intellectuels occidentaux la question même de la légitimité de l’Etat juif et ses droits fondamentaux est soulevée à maintes reprises.


La lutte ironique sur la légitimité


La campagne de dénigrement sur la question de la légitimité de l'Etat d'Israël est amèrement ironique. Israël est un cas unique au sein de la communauté internationale. Il demeure le seul Etat membre de l’Organisation des Nations Unies dont le droit à l’existence a été reconnu tant par la Société des Nations Unies  que par l’ONU lui même. C’est un pays aux profondes racines nationales avec plus de deux mille ans d’histoire. En remontant à la période qui a suivi la Première Guerre mondiale, on constate que les puissances alliées victorieuses ont non seulement reconnu officiellement les droits du peuple juif à reconstituer leur foyer national, mais que ce droit a été acquis par avance car les puissances alliées considéraient ce droit déjà préexistant. Pour la civilisation occidentale, il est évident et naturel que le peuple juif a un droit légitime à son ancienne patrie.


Hélas, ce qui a été indéniable il y a un siècle, ne l’est plus aujourd’hui. Ce ne sont pas seulement les circonstances auxquelles Israël fait face qui ont provoqué ce changement, mais surtout les évolutions intellectuels et politiques en Occident. Les résultats de ces changements sont profondément troublants. Un débat universitaire sur la légitimité de la France ou de l’Italie est bien rare, mais par contre de tels débats sur Israël ont lieu souvent dans des universités britanniques. Tandis que de nombreux Etats en Afrique et en Asie doivent leurs frontières originelles tracées arbitrairement par les puissances coloniales, il y a plus d'un siècle, et il n’est pas acceptable de questionner leur validité en tant qu'Etats-nations, même si leurs frontières traversent artificiellement des lignes ethniques ou tribales en rendant très difficile la cohésion nationale, mais nier la validité des frontières d’Israël est devenue une question banale. 


Le thème majeur utilisé par ceux qui cherchent à délégitimer Israël consiste à faire de fausses analogies entre l’Etat juif et l’apartheid en Afrique du Sud. Contrairement aux Noirs sud-africains sous le régime de l’apartheid, la population arabe israélienne est représentée à la Knesset, au Parlement israélien. Cette minorité est traitée avec tous les égards dans les mêmes hôpitaux, côte à côte avec la population juive, et elle étudie dans les mêmes universités avec des étudiants juifs israéliens. Pourtant ces faits véridiques n’empêchent pas les ennemis d’Israël d’utiliser le terme apartheid. Ils traitent Israel en paria et déforment son image en expliquant que l'Etat juif a été créé par un mouvement  de colons, tels que les Afrikaners, soutenus par l’impérialisme occidental et n'ayant aucun lien à la terre qui est revendiquée. L'exemple israélien contre cette fabulation est évidement irréfutable mais malheureusement il est souvent exprimé sans un rejet efficace.


L'illégitimité d’Israël émane également d’un regain d’antisémitisme classique et latent qui resurgit en raison des longues années écoulées depuis la Shoah.  Les négationnistes nient l’Holocauste et s'engagent dans une manière absurde et insensée dans« l’inversion de la Shoah », en attribuant à Israël  les crimes commis contre le peuple juif durant la Seconde Guerre mondiale. 


Nier le droit fondamental d’Israël à l’auto-défense 


En utilisant la majorité automatique dans les principaux organismes des Nations Unies, les Etats arabes, l’OLP et ses alliés ont réussi à exploiter  le droit international pour affaiblir le droit d’Israël à l’auto-défense. Cette dynamique a débuté  lorsque le bloc arabe, a acquis dans le cadre de l’Assemblée Générale des Nations Unies, une résolution appelant la Cour Internationale de Justice (CIJ) d’émettre un avis consultatif non contraignant  sur la légitimité de la barrière de sécurité. Suivant les termes de référence énumérés, la CIJ a débattu la légitimité de cette barrière sans aucune considération sur les nombreuses attaques de bombes humaines suicidaires qui ont explosé dans les villes israéliennes et ont tué des civils israéliens innocents, la raison qui a obligé Israël à construire en toute priorité une barrière de sécurité. La CIJ a franchi les lignes du raisonnement en posant la question si le droit à l’auto-défense, cité dans la charte des Nations Unies, s’applique à la menace terroriste à laquelle Israël fait face en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.           


Le rapport Goldstone a renforcé cet avis. Rappelons qu'Israël s’est complètement retiré de la bande de Gaza en 2005. Ce n'est qu'après avoir subi un déluge de roquettes qui a augmenté de plus de 500 pour cent sur les villages israéliens, et lancés du territoire de Gaza non occupé, qu'Israël a riposté à ces attaques en décembre 2008.


 L'opération  légitime israélienne a été mise sous une enquête des Nations- Unies. Le rapport Goldstone a accusé « délibérément » les soldats israéliens pour avoir tué dans le cadre de cette opération, des civils palestiniens en dépit du fait qu'aucun indice n'a été prouvé selon lequel Israël aurait appliqué une politique intentionnelle et préméditée pour tuer des civils.


En fait, ces accusations ont été rejetées et contredites par les multiples et sans précédents avertissements par téléphone et par des messages écrits, avertissant les Gazaouis  de ne pas transformer leurs résidences pour stocker des roquettes, des armes et des munitions, car elles seront déterminées comme cibles militaires légitimes. En fait, le rapport Goldstone avertit les Israéliens que s’ils décidaient d’appliquer un jour leur droit légitime d’auto-défense, ils seraient probablement soumis à une enquête internationale.


Parallèlement, sur le plan diplomatique, on a constaté un effort international de réviser la fameuse Résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU- qui avait approuvé en novembre 1967, le droit d’Israël à « des frontières sûres et reconnues ».  Les détracteurs d'Israël  tentent d'obtenir de nouvelles résolutions  qui exigeraient l'Etat juif de se retirer complètement des territoires qu’il a conquis pendant la guerre des Six jours. Jusqu'à ce jour, la Résolution 242 a servi comme seule base agréée pour tous les accords de paix israélo-arabes, et pourtant on assiste à de nombreuses tentatives de délégitimer les droits acquis et accordés à Israël après la guerre des Six Jours. 


Portrait injuste qui dépeint Israël comme criminel international


En 2002, lorsque  Israël a été forcé d’éradiquer les réseaux du terrorisme en Cisjordanie, situés dans des zones soumises à la juridiction de  l’Autorité palestinienne, les milieux officiels des Nations-Unies, avertis par  des porte parole palestiniens, ont diffusé des rumeurs et des allégations selon lesquelles qu’Israël aurait commis un massacre de civils palestiniens dans le camp de réfugiés de Jenin, ce qui a été très rapidement réfuté et avéré mensonger. La vérité sur le terrain était toute autre. Pour pouvoir déraciner l’infrastructure terroriste à Jenin, Tsahal n'a pas utilisé ni l'aviation et ni l'artillerie, et n'a mobilisé que l'infanterie. Les combats engagés se sont déroulés dans des conditions intenables de  ruelle en ruelle, de maison à une autre, et dans une zone de population civile à très forte densité. Dans ces combats acharnés et complexes Tsahal a perdu 22 de ses soldats.


Nous constatons que les Nation-Unies sont devenues le théâtre traditionnel dans lequel les Palestiniens et leurs partisans  cherchent à qualifier Israël de criminel de guerre et ainsi l’isoler sur le plan international. Les Palestiniens essayent par tous les moyens d’attirer l’attention aux allégations sur "les violations israéliennes du droit humanitaire international", en laissant les Nations-Unies adopter des résolutions unilatérales et successives. Récemment, les dirigeants palestiniens ont cherché à empêcher Israël de devenir membre à part entière de l’OCDE, en prétextant qu’Israël est responsable que le processus de paix se trouve dans une impasse.


La campagne  qui est dirigée pour qualifier Israël "Etat criminel" comprend  le soutien actif des organisations extrémistes non gouvernementales qui exploitent les lacunes juridiques dans les systèmes juridiques occidentaux afin d’initier des mesures légales contre des officiers israéliens en visite en Europe, les accusant d’avoir violé le droit international. En utilisant la juridiction universelle, elles ont essayé de conduire à l’arrestation en Grande Bretagne de l'ancienne ministre des Affaires étrangères, Madame Tzipi Livni, et du ministre de la Défense Ehoud Barak. Des groupes islamistes radicaux tels que le Hamas et les Frères Musulmans sont derrière ces initiatives, et celles-ci peuvent être lancées également contre des officiers Américains, Anglais ou Allemands qui combattent en Afghanistan.


Cette campagne juridique met en évidence l’abus de la  compétence universelle, que l’Occident a adoptée à l’origine pour pouvoir traduire en justice les  véritables auteurs  de génocide et de crimes contre l’humanité,  en dépit du fait que leurs monstrueux crimes ont été commis hors de leurs pays respectifs.  


Les attaques du lien historique du peuple juif et son foyer national dont Jérusalem.


En juillet 2000, nous étions témoins de la troisième forme d'illégitimité. Lors de la Conférence de paix à Camp David, le chef de l’OLP Yasser Arafat a nié l'existence du Temple juif à Jérusalem. "Le  Temple juif n'a jamais existé" a-t-il déclaré en bafouant les vérités historiques. Cet argument a été réaffirmé par la plupart des personnalités palestiniennes de premier plan, tels Mahmoud Abbas, Saeb  Arikat  à Yasser Abed Rabou.                  


La destruction d’objets préislamiques lors de l’enlèvement non-autorisé de tonnes de débris en provenance du Mont du Temple par les autorités islamiques palestiniennes sert de preuve supplémentaire sur les efforts que font les Arabes pour éradiquer toute présence juive à Jérusalem. 


En 2008, lors d'un rassemblement inter-religieux tenu dans le cadre des Nations- Unies, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a mentionné les liens musulmans et chrétiens à Jérusalem, et a omis de prononcer un seul mot sur le lien des juifs avec la ville sainte. Rappelons que Jérusalem était en majorité juive déjà en 1863 selon le consulat britannique.  


Le « plan Kosovo » des Palestiniens. 


Les récents efforts qui ont pour but de délégitimer l'Etat d’Israël se poursuivent dans un contexte politique international particulier et cherchent à faire avancer le but palestinien qui est celui de la création d’un Etat indépendant en Cisjordanie et à Gaza en s'abstenant de négocier avec Israël. L’unilatéralisme palestinien est emprunté d’autres cas internationaux, comme les Balkans, voire le Kosovo. Cette nouvelle campagne d'illégitimité vise à faire perdre à Israël le soutien international et ternir sa réputation afin de servir  les aspirations politiques palestiniennes.
Cette campagne calque celle de l'anti-apartheid en Afrique du Sud pour pouvoir condamner et isoler l’Etat juif, avec un espoir de porter atteinte à la continuité de son existence. 


L’ordre du jour iranien  


Face à  cette campagne, Israël est menacé non seulement sur les plans économiques et diplomatiques mais sa sécurité nationale est aussi  mise en danger. Dirigés par l'Iran, les ennemis d’Israël au Moyen-Orient calibrent soigneusement l’usage de la force en fonction des réactions de la communauté internationale. La dissuasion face à l’Iran qui tire profit de ses menaces répétitives de « rayer Israël de la carte » serait influencée par la manière dont les Iraniens évalueront  la réaction de l’Occident.


Historiquement parlant, les Etats du Moyen-Orient ont utilisé des armes chimiques lorsqu’ils ont supposé que la communauté internationale ne pourra pas réagir ; En 1962, l’Egypte a employé des armes chimiques au Yémen parce que la zone dite était isolée du monde, tandis que l’Irak a employé massivement des armes chimiques contre l’Iran en 1980. A l'époque, les puissances occidentales ont traité la République islamique en paria et ont souhaité barrer la route à l'exportation de la révolution islamique chiite. 


Aujourd’hui, si Israël est  mis en quarantaine  et traité comme Etat paria, alors les Etats du Moyen-Orient se permettront certaines libertés qu’ils n’avaient pas adoptées auparavant. Par exemple, le président actuel de l'Iran et ses satellites régionaux, comme le Hezbollah et la Syrie ne seront pas préoccupés par  la réaction internationale  et pourront provoquer une escalade en utilisant des systèmes d’armes sophistiqués à forte destruction. Dans une situation où l’Iran se rapproche à franchir le seuil nucléaire, et où le Hezbollah obtient des milliers de roquettes lourdes, une campagne réussie contre Israël pourra affecter potentiellement la vie de milliers de citoyens israéliens lors du déclenchement d’une nouvelle guerre.


Rappelons que les principales personnalités judiciaires dans le monde comme l’ancien ministre de la Justice du Canada, Irwin Kotler, pensent que les déclarations des dirigeants iraniens à l'égard d'Israël contiennent des signes clairs sur des intentions génocidaires. Historiquement, le génocide est procédé par la délégitimation et la diabolisation de la population ciblée. Les Juifs d’avant guerre en Allemagne ont été appelés "vermines", les Tutsis du Rwanda ont été qualifiés de "cafards"…et aujourd’hui, l’Iran nomme les Israéliens "microbes" et leur Etat  de "cancer". La campagne contre Israël joue en effet dans leurs propres intérêts.


Nous affrontons quotidiennement des efforts considérables de la part des détracteurs  d'Israël  de délégitimer l'Etat juif. L'Occident commettrait une erreur capitale s'il ignorait ce fléau.  
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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 20:16

 

Netanyahou, le tout nouveau pilier d’Obama

Par Caroline B. Glick 

samedi 29 mai 2010


Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

samedi 29 mai 2010


Netanyahou ne doit pas permettre à la campagne de relations publiques d’Obama de l’éloigner de sa mission. Le Parti Démocrate sent le vent du boulet de l’hostilité du président des USA Barack Obama envers Israël. Dans un entretien sur ‘Channel 10’ au début du mois, le méga donateur du Parti Démocrate Haïm Seban a décrit le gouvernement Obama comme idéologiquement aligné avec la Gauche radicale et a sévèrement critiqué son comportement envers Israël.

Les journaux ‘Maariv’ et ‘Yediot Aharonot’ ont rapporté cette semaine que les Députés et Sénateurs du Congrès américain sont profondément préoccupés par le comportement très dur de leur gouvernement envers Israël, ce qui a convaincu beaucoup de Juifs américains à ne pas contribuer à leurs campagnes ou à celle du Parti Démocrate avant les élections de la mi-Mandat le 2 novembre prochain. Ils craignent aussi que les Juifs américains ne votent en grand nombre pour leurs concurrents Républicains.

Ce sont ces préoccupations, plutôt que la décision de modifier ses positions sur Israël en particulier et le Moyen-Orient en général, qui amène maintenant Obama à faire une cour incessante à la communauté juive américaine. Sa dernière décision dans ce domaine a été son invitation soudaine du Premier ministre Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche pour une « réception chaleureuse » devant les caméras de télévision, mardi prochain.

Il est clair les préoccupations électorales plutôt que des enjeux politiques sont derrière ce que la Maison blanche a décrit comme une « offensive de charme », parce que depuis le lancement de cette offensive il y a quelques semaines, Obama n’a modifié aucune de ses options politiques envers Israël et plus largement au Moyen-Orient. En fait, il a encore accru ces options politiques au détriment d’Israël.

Prenez par exemple son objectif de débarrasser le monde des armes nucléaires. Vendredi, la Conférence de Révision du Traité de Non Prolifération Nucléaire de l’ONU, étalée sur un mois, a programmé d’adopter une résolution consensuelle avant de se séparer. Selon de nombreux compte-rendu des media, Israël sera mis au centre du projet de résolution qui sera probablement adopté.

Les projets de résolution mis en circulation à la fois par l’Egypte et les USA ont adopté l’exigence de l’Egypte d’un Moyen-Orient débarrassé du nucléaire. Ils appellent à une conférence impliquant tous les pays de la région à discuter la dénucléarisation. La seule différence entre la résolution égyptienne et la résolution américaine* sur la question, c’est que les Egyptiens appellent à la tenue de la conférence en 2011 quand les USA appellent à la tenue de cette conférence en 2012-2013. Le projet de résolution appelle aussi tous les Etats non membres du ‘NPT’ – Israël, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord – à rejoindre le NPT comme puissances non nucléaires.

Ainsi alors que l’Iran n’est pas mentionnée dans le projet de résolution – qui doit être adopté par consensus – en deux endroits séparés, l’arsenal nucléaire supposé d’Israël est la cible d’un rodéo diplomatique international.

En 2005, l’Egypte a fait circuler un projet de résolution substantiellement identique à son projet actuel. Mais en opposition profonde avec le conclave actuel, la conférence de révision du NPT de 2005 s’est achevée sans agrément, parce que le gouvernement Bush a refusé de s’aligné sur l’attaque de l’Egypte contre Israël.

A la lumière particulière du programme d’armements nucléaires de l’Iran et de l’objectif exprimé du régime iranien de destruction d’Israël, le gouvernement Bush a préféré saborder la conférence plutôt que de donner du crédit à l’idée que l’arsenal nucléaire supposé d’Israël serait une plus grande menace à la sécurité mondiale que le programme nucléaire de l’Iran – qui, comme dans le projet actuel, n’était pas mentionné dans la résolution de l’Egypte il y a cinq ans. Le gouvernement Obama n’a aucun problème à s’aligner sur le Caire.

La volonté d’Obama de placer le programme nucléaire d’Israël sur l’agenda international à côté de l’Iran est au même niveau que sa politique de contention du programme nucléaire de l’Iran en total échec. Après que sa politique diplomatique de la main tendue au président iranien Mahmoud Ahmadinejad ait été reçue par un poing fermé, la tentative d’Obama de convaincre le Conseil de Sécurité de l’ONU d’adopter des « sanctions intelligentes » contre l’Iran a été mis échec et mat par l’accord sur le nucléaire de l’Iran avec ses tout nouveaux alliés stratégiques, la Turquie et le Brésil.

Cet accord, qui facilite plus qu’il n’empêche le programme d’armes nucléaires de Téhéran, a mis fin à toute perspective de voir le Conseil de Sécurité adopter une résolution de sanctions supplémentaires dans un proche avenir. Mais ensuite, pour assurer le soutien russe désormais affaibli à cette résolution, Obama a dispensé la Russie des sanctions et fermé les yeux sur les activités de prolifération nucléaire poursuivies par la Russie et la Chine en Syrie, en Turquie et au Pakistan. De plus, Obama a donné son accord pour que la plupart des dispositions restantes ne soient pas contraignantes.

Dans le même temps, en dépit du fait que sa tentative de sanctions soit un désastre, Obama a demandé aux Démocrates du Congrès de bloquer les lois de sanctions pendant un mois supplémentaire. De même, Obama a convaincu ses collègues Démocrates au Congrès de dispenser la Russie et la Chine de voter les sanctions.

Participant à la tentative de l’administration de courtiser les Juifs américains pour les ramener vers le Parti Démocrate malgré sa stratégie politique anti-Israël, la semaine dernière, un groupe de rabbins pro-Obama triés sur le volet a été invité à la Maison Blanche pour discuter avec le directeur de cabinet d’Obama Rahm Emanuel et avec Dan Shapiro et Dennis Ross, qui s’occupent respectivement des dossiers palestiniens et de l’Iran au Conseil de Sécurité Nationale d’Obama. Selon un compte-rendu de cette réunion par le rabbin Jack Moline, non démenti par la Maison Blanche, les trois hommes ont déclaré aux rabbins Démocrates que le gouvernement a trois priorités au gouvernement. D’abord Obama cherche à isoler l’Iran. Ensuite il cherche à réduire significativement la présence militaire des USA au Moyen-Orient, en particulier en Irak. Et troisièmement, il cherche à résoudre le conflit palestinien avec Israël.

Ces priorités sont troublantes pour nombre de raisons. D’abord, isoler l’Iran n’est pas la même chose qu’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. En décrivant son objectif comme « isoler » l’Iran, l’administration montre clairement qu’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires n’est pas son objectif. De fait, les relations étrangères de l’Iran ont fructifié depuis qu’Obama est en poste.

Dans son compte-rendu de la réunion, Moline a indiqué que Ross et Emanuel considèrent le rejet par Obama du droit d’Israël à construire des foyers pour les Juifs à Jérusalem comme étant motivé par son objectif d’Isoler l’Iran. Ainsi selon l’avis des conseillers juifs d’Obama, sa méthode favorite pour isoler l’Iran est d’attaquer Israël.

Ajoutez à cela que sa troisième priorité – établir un Etat palestinien d’ici la fin de l’année prochaine – et vous avez un président pour qui dénigrer Israël constitue ses première et troisième priorités au Moyen-Orient.

Quand on prend en compte sa volonté de placer sur le billot international l’arsenal nucléaire supposé d’Israël, il est clair qu’il n’existe aucun précédent à l’hostilité d’Obama envers Israël dans l’histoire des relations USA – Israël.

Cela nous amène à la rencontre de mardi prochain de Netanyahou avec Obama. L’implication permanente de celui-ci dans une stratégie politique anti-Israël montre qu’il y a deux scénarios possibles pour la réunion de la semaine prochaine. Dans le meilleur des cas, cette réunion n’aura de toute façon aucune substance. Ce ne sera rien de plus qu’une démonstration publique de l’affection présidentielle pour le Premier ministre israélien.

Le scénario le plus probable est qu’Obama utilisera la réunion comme une opportunité pour mettre la pression sur Netanyahou pour ne pas attaquer les installations nucléaires de l’Iran ; ne pas attaquer les dépôts de missiles du Hezbollah et de la Syrie, les lanceurs et les silos ; prolonger la date limite d’interdiction de la construction juive en Judée et en Samarie au-delà de septembre, et augmenter la prohibition de la construction de foyers juifs à Jérusalem.

Concernant ce dernier scénario, on peut seulement espérer que Netanyahou a retenu ses expériences antérieures avec Obama. En décembre dernier, espérant alléger la pression des USA, Netanyahou a annoncé une interdiction sans précédent de 10 mois sur la construction juive en Judée et en Samarie. Pour prix de ses efforts, il a été récompensé par une escalade de la pression américaine contre Israël.

Après avoir empoché la concession de Netanyahou sur la Judée et la Samarie, Obama a immédiatement lancé une attaque empoisonnée sur les droits d’Israël sur Jérusalem.

De même, la volonté de Netanyahou de soutenir en apparence à la fois l’effort d’Obama pour se concilier l’Iran et ses efforts pour faire adopter des sanctions anti-Iran par le Conseil de Sécurité, a permis à Obama de gagner 18 mois de tranquillité de la part d’Israël. Pendant ce temps, l’Iran a progressé à quelques mois de la bombe, et les USA ont abandonné leur objectif d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

Cette expérience nous donne une leçon claire : si Obama recherche des concessions politiques d’Israël pendant cette réunion, Netanyahou doit rejeter ces requêtes. De fait, il pourrait même être contre-productif que Netanyahou s’abstienne de répondre dans l’espoir de gagner du temps.

Si d’un autre côté, Obama évite la discussion de questions substantielles et consacre la réunion avec Netanyahou à une discussion concernant la guerre de Michelle Obama contre l’obésité, Netanyahou devrait songer à ce qu’Obama a infligé à la famille du journaliste assassiné du ‘Wall Street Journal’ Daniel Pearl, tandis que le président signait « l’Acte de la Liberté de la Presse Daniel Pearl » la semaine dernière.

Pearl a été décapité en 2002 par des jihadistes au Pakistan. Entre autres choses, ses assassins ont proclamé qu’il n’avait pas le droit de vivre parce qu’il était juif. A la cérémonie, Obama a interdit au père de Pearl, Judea Pearl, de parler. Ce faisant, Obama a ramené la famille de Pearl au statut de simples piliers alors qu’Obama proclamait avec mièvrerie et de façon répréhensible : « Evidemment, la perte de Daniel Pearl a été l’un de ces moments qui saisit l’imagination du monde parce qu’il nous a rappelé la valeur de la liberté de la presse ».

Cette appropriation du meurtre de Pearl et le déni de ce qu’il a représenté a servi l’objectif d’Obama à faire semblant qu’il n’y a pas de jihad et que l’islam radical n’est pas une menace pour les USA. Et en réduisant au silence le père de Pearl, le président l’a transformé en complice involontaire.

Netanyahou devrait retenir deux leçons du comportement d’Obama à la cérémonie. D’abord, Netanyahou doit tout faire pour éviter d’être utilisé comme un pilier. Cela signifie qu’il doit insister pour avoir un point de presse conjoint avec Obama. Il doit aussi insister pour avoir son mot à dire sur les journalistes participant à la conférence de presse et qui seront autorisés à poser des questions aux deux dirigeants.

Ensuite, Netanyahou ne doit pas devenir le porte-parole d’Obama. Comme part de sa tentative infructueuse de convaincre Obama de modifier sa politique envers Israël, Netanyahou et ses conseillers ont battu des records pour se féliciter du soutien d’Obama à Israël. Ces déclarations ont bloqué des tentatives de partisans d’Israël aux USA de faire pression sur Obama pour modifier cette politique.

L’officiel israélien qui a été le plus franc dans ses compliments à Obama et son déni de l’hostilité de la politique envers Israël a été l’ambassadeur Michael Oren. Oren a félicité de façon répétée Obama pour son soutien soi-disant ferme à Israël, et son implication dans la sécurité d’Israël – tout récemment lors d’une apparition sur ‘Fox News’ mercredi. De plus, selon des compte-rendu de témoins oculaires, lors d’une réunion récente à huis clos avec des Juifs américains, Oren a critiqué le Parti Républicain pour ses attaques contre Obama à cause de son animosité contre Israël.

Cela doit tout simplement prendre fin. En tant qu’officiels étrangers, les diplomates israéliens ne doivent pas être impliqués dans la politique partisane des USA. Non seulement des officiels israéliens ne doivent pas distribuer des compliments immérités à Obama, mais ils ne doivent pas adresser des critiques injustifiées aux Républicains.

Au bout du compte, les Juifs américains disposent du luxe de choisir entre leur loyauté envers le Parti Démocrate et leur soutien à Israël. Et dans les mois à venir, ils choisiront.

Le gouvernement d’Israël n’a pas un tel luxe. Le seul devoir du gouvernement est d’assurer la sécurité d’Israël et de faire progresser les intérêts nationaux d’Israël de toutes les manières possibles. Netanyahou ne doit pas permettre que la campagne de relations publiques d’Obama le distraie de cette mission.

Notes du Traducteur :

*Exigence de l’Egypte et d’Obama = « Un Moyen-Orient débarrassé du Nucléaire !?! ». Oui mais : « Tirez les premiers ! Messieurs les Anglais ».

Cette proposition est d’une naïveté proprement « désarmante ». C’est d’ailleurs la réponse du berger Sarkozy à la bergère Obama quand celui-ci préconise la dénucléarisation de l’Europe occidentale. Obama se revêt d’une peau de pacifiste bêlant messianique, prêt à affaiblir sans scrupules ni regrets l’Occident. On se souviendra de lui dans l’histoire comme du président américain encore plus désastreux que Jimmy Carter, ce qui serait une réelle performance.

Souhaitons que les USA – et l’Occident - survivent à la cure d’affaiblissement qu’ils nous font subir.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 14:39

 

Le droit de réponse de "Raison Garder" ira se rhabiller. C'est l'exercice même de la "Démocratie", tant défendue, même si orientée, par l'Ambassade de France à Tel Aviv, qui est bafoué par le journal dit "de référence" des intellectuels de gauche, mais surtout, par ces pseudo-porte-parole qui oublient régulièrement de la solliciter en provenance de leurs contradicteurs. Une certaine bien-pensance veut imposer des normes de publication et un droit à la censure ou à la parole, selon que tu seras de gauche ou que tu ne t'y reconnaîtra plus. Ou comment se servir de la démocratie israélienne comme d'un putchiste-ball... Être Alterjuif ou mourir...

 

 

 

 

   perez

 

Victor-Perez

 

 

JCALL 6095 Signatures - Raison Garder 10213 Signatures

 

 

 

JCall bouge encore

 

Michel Zaoui et Patrick Klugman ont publié dans le quotidien Le Monde une opinion au sujet de manifeste JCall (European Jewish Call for Reason). Un texte intitulé « Repenser les liens Israël-diaspora » (1) où le lecteur ne relèvera guère plus que le constat de la division de la diaspora juive initiée par les organisateurs de l’« Appel à la raison » (2) et le manque de débat dans les pages de ce quotidien. En effet ! La contre pétition « Raison garder » (3) n’a pu y trouver cette même liberté d’expression comme, entre autres, les deux individus précités, tous deux membres de la direction de JCall et classé  ‘’politiquement correct’’ par la rédaction. Cela, malgré un écart, à ce jour, de plus dequatre mille signatures en leur défaveur. Une information importante que l’on ne trouvera ni dans ce texte ni dans le quotidien.

 

Un écart significatif qui explique, peut-être, la raison de ce texte ainsi que son ton. C’est ainsi que cette contre-pétition est qualifiée, dès l’introduction, de « brutale » alors que leur appel est désigné de « réussite » pour avoir « (…) ému une partie de la diaspora (…) puisque le débat est enfin lancé ».

 

Mais quel débat ?

 

Celui, à les lire, qui assure que « les signataires de cet appel ne veulent plus de cette chape de plomb qui les contraint à opposer le bien (Israël) au mal (tous les autres) ».

 

Et pour être plus clair, ils affirment que : «  le pays doit d'autant plus faire attention à ses actes. Il ne saurait y avoir d'implantations ou de colonies sauvages. A cet égard, parler de "faute morale" est à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre d'un pays "hors normes" et qui a toujours voulu affirmer ses positions éthiques. Pour les autres, Israël est simplement une démocratie. Dans ce cas, il est également comptable des actes qu'il peut être amené à commettre. Les juifs de la diaspora doivent alors légitimement pouvoir émettre un jugement ».

 

A lire cet extrait, nul ne doute de leur exigence d’être libéré du carcan qui les retient d’émettre librement leur jugement. Mais qui, quoi, les en empêche ? S’en sont ils privés jusqu’à ce jour ? Que leur arrivera t-il s’ils émettent un avis négatif sur Israël et ses soutiens ? Hormis le mépris justifié d’avoir cédé au politiquement correct, il ne leur arrivera RIEN !

 

Une exigence, donc, qui, selon eux, permettrait, enfin, aux Juifs de la diaspora d’émettre librement leur jugement sur les faits, forcément ‘’atroces’’, qu’Israëlcommet !

 

De prime abord, chacun s’interrogera sur les ‘’faits atroces’’ que les Israéliens commettent et dont la justice de leur pays couvre. Des faits que chacun aura du mal à lister.

 

Ensuite, chacun est amené à s’interroger sur le penchant politique de ceux qui affirment être bâillonnés. De BHLCohen Bendit et Finkielkraut à Michel Zaoui ou  Patrick Klugman, conseiller PS de la mairie de Paris, l’idéologie de gauche est leur raison. Celle qui affirme ‘’l’innocence’’ des ‘’Palestiniens’’ pour cause de ‘’colonisation’’ israélienne par « ces gouvernements qui espèrent gagner du temps en donnant raison aux colons brandissant d'une main une mitraillette Uzi et de l'autre la Torah ».

 

Ainsi est donc à leurs yeux l’image de l’israélien qui cause tant de tracas à ces bobos juifs de gauche. Une minorité qui assure pourtant que «  la diaspora ne saurait faire silence », alors que leur appel est une faute morale à l’égard du peuple juif qu’ils disent défendre mais aussi une faute de goût que très peu d’Israéliens et Juifs de diasporaont apprécié.

 

Un texte qui se révèle être probablement un sursaut de JCall et qui signe probablement sa fin. Une mort peu glorieuse qui ressemblera à celle des « accords de Genève » disparus dans les oubliettes de l’histoire ou à celle de « La Paix maintenant » que chacun baptise ‘’la paix à tout prix’’.

 

Victor PEREZ ©

 

 

Liens :

 

(1) : http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=20303&artyd=108

 

(2) : http://www.jcall.eu/

 

(3) : http://www.dialexis.org/php/index.php

 

 

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