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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 12:51

 

 

pour aschkel.info et lessakele

 

Benilou 

 

 

LE FORUM ISRAELIEN SUR LA DEMOCRATIE

Jacques Benillouche

LE FORUM ISRAELIEN SUR LA DEMOCRATIEECOUTEURS AUDIO

 

 

 

Annette Lévy-Willard, ancienne journaliste à Libération, a organisé sa première grande manifestation depuis sa prise de fonctions d’attachée culturelle à l’Ambassade de France. Pour la première fois en Israël, une rencontre d'intellectuels, d'artistes et de personnalités politiques des deux pays sont invités à débattre durant trois jours, à compter du 31 mai, au cours d’un forum public sur la « démocratie et ses nouveaux défis ».            Le forum n’a pas encore débuté qu’il suscite déjà des remous en Israël. Il faut dire que l’opinion publique était déjà chauffée à blanc à la suite de « l’appel à la raison Jcall [1] » signé par 4000 intellectuels français, en majorité juifs. Ce colloque est organisé à l'initiative des services culturels de l'ambassade de France en Israël, en collaboration avec le quotidien israélien Haaretz.

            La première critique tient au fait que la langue anglaise sera la langue de base des débats alors que l’Ambassade devrait s’honorer de promouvoir la langue française. Lors d’un précédent colloque organisé par les services culturels français à l’université de Tel-Aviv, deux journalistes de la presse française et un professeur de sciences-po s’exprimaient curieusement en anglais, avec traduction simultanée certes, devant un public français. Mais l’assistance avait ouvertement manifesté sa désapprobation en constatant que l’Ambassade de France ne défendait pas la langue de Molière dans les réunions qu’elle organisait ou patronnait.

            La seconde critique mise en lumière dans plusieurs pétitions, qui circulent avant même la tenue du forum, touche à l’orientation politique du débat. Haaretz affiche ouvertement une politique éditoriale de gauche, certains disent gauchiste, et la récente affaire d’espionnage Anat Kam [2], durant laquelle le quotidien avait publié des documents militaires secrets, jette un  soupçon sur l’objectivité des échanges.

            La participation au forum de trois ministres israéliens ne suffit pas à calmer les appréhensions du comite « raison garder » [3], dirigé par les professeurs Raphaël Drai et Shmuel Trigano, qui estime que « cette initiative déroge au principe de neutralité de l’Etat français et constitue en fait une ingérence manifeste dans la vie politique de l’Etat d’Israël ». Les israéliens, jaloux de leur autonomie de décision, pensent que le débat sera faussé car les intervenants très marqués à gauche risquent de déséquilibrer l’orientation du débat. Ils regrettent que certains politologues et professeurs israéliens de droite, parlant parfaitement le français, n’aient pas été invités pour exprimer la position d’une frange majoritaire de l’opinion israélienne.   

            L’objectif d’Annette Lévy-Willard tendait à permettre de « sortir des perceptions stéréotypes et d'engager un dialogue véritable entre gens de pays et d'horizons différents, qui ne se sont pas parlé avant ». Les débats risquent d’être tumultueux puisque de nombreux leaders de droite ont demandé à leurs militants de se présenter en masse au forum pour porter une contradiction et éventuellement pour perturber l’agencement du programme.

            L’affaire risque d’avoir des répercussions internationales puisque des pétitions de protestation ont été adressées à plusieurs ministres français et aux membres de la Knesset pour les sensibiliser. Mais cette mauvaise humeur dénote une constante de la politique israélienne qui refuse que les étrangers, les juifs de la diaspora en particulier, s’insèrent dans le débat difficile de la paix au Proche-Orient. Les intellectuels français, depuis l’appel Jcall, se sont discrédités à leurs yeux pour être en mesure d’influer sur les preneurs de décision.

 

[1] http://www.jcall.eu/?lang=fr

 

[2] http://www.slate.fr/story/19827/israel-espionne-anat-kam-mossad-tsahal

 

[3] http://www.dialexis.org/php/index.php

 

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Rajoût de la rédaction

 

l'ambassade de France en Israël contre l'Etat d'Israël . mais vous pouvez agir dès maintenant à Tel-Aviv !


Les Francophones d'Israel en colère ! Réaction de Philippe Karsenty

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 20:52

pour aschkel.info et lessakele

billet benillouche

 

 

BILLET D’HUMEUR : EL QAEDA EN MAURITANIE

Par Jacques Benillouche

 

 

BILLET D'HUMEUR EL QAEDA EN MAURITANIEECOUTEURS AUDIO

 

Al-Qaeda blamed for tourist deaths in Mauritania

 

 

Il est difficile de comprendre le raisonnement d’El Qaeda au Maghreb qui tient la France pour responsable du sort de trois de ses membres qui avaient revendiqué l’assassinat  de quatre français, fin 2007, au nord de la Mauritanie. Les français ont subi des pertes dans leur chair et pourtant, ils deviennent coupables donc ils doivent payer. Les trois accusés, qui ont confirmé leur appartenance à Al-Qaeda Maghreb Islamique (AQMI), ont été condamnés à mort le 25 mai par un tribunal de Nouakchott.

            L’un des condamnés a aussitôt proféré des menaces claires : « Notre condamnation à mort signifie la condamnation à mort de tous les Français en Mauritanie et même au-delà, jusqu'à l'Afghanistan ». Il s’agit en fait de menaces tendant à forcer la France à s’impliquer dans ce verdict sur lequel elle n’a aucune prise puisqu’un tribunal mauritanien a statué en son âme et conscience. Les accusés, contrairement à leurs victimes, ont bénéficié du droit d’être défendus par des hommes de loi. Certes la sanction ne sera jamais appliquée car la peine de mort a toujours été commuée en détention à perpétuité depuis 1987 mais la menace existe.

            Il est fort probable qu’un bras de fer va s’instaurer avec le gouvernement français. «  Entre nous et Sarkozy de France, ce sera le glaive » ont affirmé les amis des condamnés qui vont certainement s’inspirer du précédent iranien pour user de chantage en kidnappant d’autres français ou en menaçant de mort ceux qu’ils détiennent déjà entre leurs mains. Un français de 78 ans, Michel Germaneau, enlevé au Niger le 19 avril et toujours prisonnier, devient une cible préférentielle pour El Qaeda. « L'otage français enlevé au Niger a bien sûr besoin de la liberté et d'air pour respirer » ont précisé les geôliers qui revendiquent à présent le droit de s’insérer dans le monde des multinationales du crime.

            La boite de Pandore est définitivement ouverte et il ne sera plus possible de châtier les criminels dont les actes resteront impunis puisqu’il y aura toujours, quelque part dans une zone à risque, un imprudent touriste qui servira de monnaie d’échange. Les français dans le monde deviennent une valeur en hausse dans le marché des humains. 

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 18:56

L’AUTOSUGGESTION  AU SECOURS DE  L’UNION POUR LA MEDITERRANEE.

 

Chronique de l’Association des Contribuables d’Aubagne.

Par Gabriel Lévy

 pour aschkel.info et lessakele

27 mai 2010

 

Sous le nom de « For’UM » (nom génial !), un grand colloque se déroule aujourd’hui à Marseille avec pour sujet la moribonde Union pour la Méditerranée. Moribonde, car le sommet des chefs d’états (44 !) prévu pour le 7 juin à Barcelone, est annulé.

 

Qu’importe, nos prestigieuses têtes pensantes sont présentes : Madame Lagarde, ministre de l’économie qui se réjouit de voir notre Caisse des dépôts impliquée dans un fonds d’investissement de 400 millions d’euros (1), Madame Idrac, secrétaire d’état au commerce extérieur, M. Guaino, conseiller spécial du président, M. Roatta, député chargé du suivi de l’UPM, sans oublier un inconnu, mais probablement illustre, M. Stephan Fùle, « le nouveau commissaire européen à l’élargissement (sic) et à la politique de voisinage ».

 

Quelle est la destination de ce fonds ? « Premier instrument de financement de l’UPM, il sera destiné aux infrastructures des pays compris entre la Mauritanie et la Turquie » (2). « Inframed est un fonds de capital-risque qui aura un multiplicateur important… Ce fonds (qui sera noté « triple A »)  apparaît comme l’embryon d’une banque méditerranéenne capable de financer et de sécuriser les investissements d’infrastructures ». M. Jean Louis Guigou, mari de la ci-devant ministre de la justice et parrain du projet, est à la manœuvre.

 

Incorrigibles nos dirigeants ! La banque européenne a de sérieuses difficultés, nous ne pouvons pas conduire de politique cohérente à 27 (Union Européenne), ni à 14 (zone euro), nous savons que les Français se font une gloire de se porter au secours des pays les plus faibles (la Grèce, pour commencer), et rien de cela ne les empêche de s’illusionner ni sur la solidité d’une union à 44 partenaires (UPM), ni sur la stabilité politique du Liban, de l’Egypte, de la Syrie, des pays du Maghreb, de la Mauritanie, ni sur leur assise économique.

 

Le but de M. Sarkozy était d’apaiser les tensions au Proche et du Moyen Orient.Nous espérons qu’il conviendra que les illusions perdues sont rarement retrouvées. M. Assad, président syrien invité à grands frais un quatorze juillet à Paris, se rit de nous comme de M. Obama, auxquels il n’accorde aucune influence ; M. Ariri, premier ministre libanais est censé dirigé son pays, mais il est sous le  joug de milices armées, manipulées par l’Iran ;  Israël et la bande de Gaza sont en guerre et personne ne peut y mettre fin, les conflits frontaliers entre l’Algérie et le Maroc sont loin d’être résolus.

 

Des millions d’euros ont été déjà dépensés en invitations à Paris ou Marseille, en banquets onéreux (voir le Canard enchaîné et le Cri du Contribuable ». Devons-nous persister à créer des postes internationaux coûteux, voire des « fromages », pour un résultat déjà connu ? Nos dirigeants doivent entendre raison, car leurs administrés, plus perspicaces qu’eux, n’ont jamais cru à la plus gigantesque utopie de ce début de siècle. De la « rigueur » s’il vous plait !

 

1-      La Provence du 27 mai 2010

2-      Le Figaro du 27 mai 2010.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 08:26

 

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billet benillouche

 

BILLET D’HUMEUR : COREE ET IRAN, QUE DES PAROLES !

Par 

 

La Corée du Nord et l’Iran se comportent en Etats voyous tandis que les pays occidentaux font preuve d’une passivité déconcertante comme s’ils craignaient d’attiser le feu qui mène aux excès. Une corvette sud-coréenne a été coulée, fin mars, par une torpille nord-coréenne qui a fait 46 morts. Des condamnations internationales, chinoises exclues, ont été adressées à un pays qui viole le droit de manière permanente. Séoul a menacé de « faire payer le prix »  à la Corée du Nord sans que l’on connaisse les mesures de rétorsion qui seront prises. Il est fort probable que les dirigeants politiques se borneront à priver le Nord de plusieurs sacs de riz et de quelques bidons d’huile. La Corée du nord  pourra, pendant ce temps, continuer à imposer une loi de gangsters à l’instar d’un Iran qui kidnappe des innocents et qui fait payer cher leur libération.

            Les américains songent uniquement au maintien « crucial » de la stabilité dans la péninsule ce qui, en termes non diplomatiques, confirme qu’il n’y aura aucune conséquence militaire contre des dictateurs qui se jouent de tous. Ahmadinejad et Kim Jong Il, comme Hitler naguère, ont compris que la préoccupation des occidentaux de sauvegarder la paix passe par l’acceptation de leurs volontés car  « le dialogue est préférable à la confrontation ».

            La complicité entre ces deux pays est publique puisque la Corée du nord arme en missiles et en blindés un Iran conquérant sous le regard passif de diplomates qui croient, comme à l’époque de Munich, que des dictateurs peuvent entendre raison avec le langage utilisé par les gens de la bonne société. Déjà en juillet 2009,  les dirigeants du G8 avaient fermement condamné l'essai nucléaire et les tirs de missiles effectués par la Corée du Nord sans pour autant prendre les mesures directes qui s’imposaient face à un perturbateur.            Comme l’Histoire l’a déjà démontré, les dictateurs ont tendance à rechercher la fuite en avant dans une guerre qui pourrait seule résoudre leurs échecs internes. La vassalisation de l’occident face à des dictateurs sans foi ni loi augmente les risques de conflit plutôt qu’elle ne les empêche. Jusqu’à quand laisserons-nous l’Iran et la Corée du Nord nous faire chanter ?

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 18:18

 

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Benilou 

 

 

ISRAEL : UNE HIRONDELLE TURQUE

Par Jacques BENILLOUCHE

 

 

 

 

 

 

ISRAEL UNE HIRONDELLE TURQUE (1)ECOUTEURS AUDIO

 

 

            L’hirondelle ne fait pas toujours le printemps mais elle est souvent porteuse d’espoir. Celle qui vole en ce moment au dessus de la Turquie porte le nom de Gandhi.

            Tayyip Erdogan avait prémédité son virage stratégique dès 2004 lorsqu’il avait jugé qu’Israël, malgré ses relais politiques européens et son lobby américain, n’était plus en mesure de l’aider à intégrer l’Europe. Par ailleurs l’absence de leadership dans le monde arabe, par suite de la disparition de Saddam Hussein et de Hafez El-Assad et de la maladie du président égyptien Moubarak vieillissant, laissait la porte ouverte à toutes les ambitions. Erdogan rêvait de devenir le leader du monde musulman dans le cadre d’un nouvel empire ottoman ressuscité mais il devait pour cela éliminer Israël du cercle de ses amis et caresser dans le sens du poil un Iran conquérant.

L’armée en embuscade

            L’Etat juif a définitivement intégré l’idée que la Turquie est désormais hors de son jeu stratégique car ses fréquentations iraniennes hérissent le poil des dirigeants israéliens. Il gardait ses espoirs sur une réaction éventuelle de l’armée turque, conservatrice et peu sensible aux changements brutaux, qui jugeait d’un œil réprobateur les embrassades du gouvernement turc avec les régimes islamistes. Erdogan s’était déjà attaqué à l’armée en mettant progressivement à la retraite quelques généraux irréductibles accusés de fomenter un coup d’Etat contre lui mais, ils ne pouvaient être jugés que par leurs pairs.

            Patiemment, il réorganisait les structures juridiques pour éliminer tous les obstacles à sa prise de pouvoir, sans partage, en présentant une réforme prévoyant de rendre plus difficile la dissolution des partis par la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays. Son parti islamique AKP avait en effet échappé de justesse à une interdiction en 2008 et il ne tenait pas à prendre un risque similaire. N’ayant pas obtenu les deux tiers des votes nécessaires à l’Assemblée, la réforme sera soumise à référendum alors que l’opposition la juge incompatible avec la séparation des pouvoirs de l’Etat.

            Le but recherché par ce projet constitutionnel consiste à limiter les pouvoirs des autorités judiciaires en modifiant la composition du Conseil supérieur de la Magistrature pour le rendre plus docile en permettant au président de la République de nommer quatre de ses membres. Par ailleurs, étant systématiquement contré par la Cour Constitutionnelle, garante de la laïcité, le parti au pouvoir cherche à la neutraliser en proposant d’augmenter le nombre de magistrats de 11 à 17 en incluant de nouveaux membres nommés par le parlement actuellement à la botte du parti islamique. La réforme permettrait aussi de traduire les militaires devant des tribunaux civils, aux ordres, pour les éliminer définitivement de la vie active. Mais la décision finale appartient au peuple turc sous réserve qu’il détienne les éléments complets pour l’aider dans sa décision.

 

L’espoir porté par la gauche

 

            Gandhi, surnom du chef du Parti républicain du peuple, CHP, Kemal Kiliçdaroglu, donne un espoir à la gauche turque puisqu’il a été élu triomphalement à la présidence du  parti créé en 1923 par Atatürk, actuellement dans l’opposition. Il représente la seule force politique capable de contrer démocratiquement la mainmise de l’AKP au pouvoir depuis 2002. Il compte sur la lassitude de la population exaspérée par la corruption qui sévit à tous les niveaux de l’Etat et au parlement en particulier. En affirmant que « les escrocs n'ont pas leur place au Parlement », il faisait allusion aux affaires nébuleuses qui ont entaché les amis d’Erdogan. Deux vice-présidents de l’AKP ont en effet été contraints à la démission après la révélation de l’existence de pots-de-vin qu’ils auraient perçus.

            Les sondages ont fait un bond depuis la nomination du nouveau chef de la gauche,  augmentant ainsi ses chances d’emporter les législatives de 2011. Israël souhaite bien sûr l’alternance démocratique qui porterait au pouvoir des socialistes avec lesquels il a toujours eu d’excellentes relations. Il voit dans cette hirondelle un printemps politique qui fera oublier les tristes et récentes péripéties avec les islamistes turcs qui ont gâché en peu de temps une amitié de plusieurs années. Les relations avec la Turquie avaient pris leur essor en 1996 avec deux accords de coopération militaire et d’échanges de haute technologie permettant à Israël de se servir de l’espace aérien et maritime turc pour ses entrainements. Dans l’attente d’un changement de gouvernement turc, Israël croise ses doigts.  

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 16:36

 

 

Ses textes en cliquant sur l'image

pasteur et ecrivain

 

 

 

L’amour du mensonge

Partie II

©Par François Celier. Pasteur et écrivain.

 

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Partie I ICI

 

 

 

 

La Taqqiya

 

 

 


 

          A travers les sociétés et les âges de l’humanité, notre espèce Homo sapiens connaît la pratique de feindre, travestir, simuler, désinformer, mystifier et traquer. L’homme transhistorique connaît les activités de contre-vérité, de propagations de rumeurs malignes et les mystifications mensongères ; de même que toutes les facettes de la tromperie. Elles font bon ménage avec l’imposture, l’hypocrisie, la fabulation, la duperie et tout dénie de vérité.

          Personne n’ignore l’art de subvertir, de répandre des idées fausses et des doctrines erronées.

          Leurrer autrui, pratiquer l’illogisme ou une idéologie meurtrière dans des sociétés ouvertes pour y promouvoir l’horreur de régimes autocratiques ou totalitaires. Aucun despote ou tyran ne se prive d’user de machiavélisme, de culte de sa personnalité, d’inversion historique, d’imposer l’apathie, des masses assujetties, d’intoxiquer jusqu’à la résignation fataliste (genre mektoub). 

          Il semble qu’un substrat fondé sur la peur habite l’esprit de toute notre espèce (voir ma série " Au cœur du genre humain ICI")

 

          Nos consciences intimes nous reprochent ces attributs in-vertueux et indignes du genre humain. Ces contre-vertus représentent une panoplie de menteries graduées et catégorisées que nous déplorons car nous n’ignorons pas leurs nuisances, parfois dévastatrices.

          Ainsi apparaît à nos yeux notre nature foncière, même policée par un corpus de lois et une pédagogie civique du bon sens, de philosophies spéculatives et de moralisme relatif. 

          A ce constat plutôt accablant, certains tentent de se reformater par une discipline de fer, par des critères moraux inflexibles (religieux ou laïcs).

          Une vraie galère que de s’affranchir d’une addiction par sa seule volonté, sans broncher.

          D’autres, scientifiquement plus hardis, envisageraient de lobotomiser les plus atteints de quelques  milliers de neurones, pour avoir la paix d’un voyage privé de raison.

          D’autres encore songent à s’enfermer entre les quatre murs d’un monastère, d’un temple, d’une cellule, d’une grotte d’anachorète, avec vœux de silence et de mortifications diverses pour affaiblir la « faiblesse » de la chair et de l’esprit.

          Certains croyants (les chrétiens) y répondent par une expérience spirituelle dite born again, soit renaître par l’Esprit de Dieu. Mais étant donné cette fichue propension à tricher, surtout depuis l’affaire d’Adam et Eve… Un tel acte de foi paraît d’autant plus difficile à valider que cette métamorphose relève d’une démarche de  fils prodigue vers le Père Eternel. D’autant que cette téchouva implique de capituler intellectuellement… C’est-à-dire là où le bat blesse !

 

          Concernant le monde juif, je crois que le peuple d’Israël entre dans une époque où l’une des valeurs juives, l’amour de la vérité, est trahie par certains de ses membres leaders. Ils sont placés en demeure de choisir : le bien d’Israël, pour l’amour de Sion ou, le mal d’Israël pour son dépeçage...

          Cette alternative s’adresse surtout aux intellectuels, aux médias et au politiciens juifs qui se laissent séduire par le brouhaha médiatique et les conséquences suicidaires de type JCall et autres boni-menteurs de la paix contre la terre, jusqu’à même préconiser la division de Jérusalem.

          En tant que non-juif, cela m’effare ! Comment osent-ils envisager de diviser la prunelle de Dieu !

          Aussi me permettrais-je de rappeler quelques avertissements : Heureux qui ne se tourne pas vers ceux que le mensonge égare (ps 40-5) ; Je ne m’assieds avec les menteurs (ps 26-4) ; Ils se disent juifs et ne le sont pas, ils mentent (apo 3-9). Tu aimes le mensonge plutôt que la droiture (ps 52-5), etc., afin qu’ils se ressaisissent, ne tombent pas sous l’anathème de Hachem et ne soient retranchés.

          Il est toujours temps de se repentir d’un égarement de l’esprit et de dénoncer sa propre signature…

 

          Je pourrais citer d’autres tentatives d’échapper au mensonge qui nous habite, mais en vérité, il me semble que la condition humaine renâcle à s’investir dans de telles démarches, ne cherche pas à s’en prémunir, car après tout, qu’est-ce que mentir ?

          A cette question,  je répondrai candidement : faire allégeance au Père du mensonge (1)

 

          Sur un plan métaphysique, ces réflexions me font penser que ce qu’elles manifestent le plus à l’heure actuelle réside en un lieu que je nommerai La maison du mensonge. L’aura qui en émane provient d’un dogme pernicieux, celui de la taqiyya, c’est-à-dire l’art de la tromperie et de la ruse, dans le but de circonvenir quiconque n’appartiendrait pas au monde de l’Islam…

          Après avoir transité par d’autres systèmes religieux, cet art de la taqiyya réside depuis quatorze siècles dans un cube voilé de noir, apprêté jadis pour la cohabitation de 360 divinités préislamiques, parmi lesquelles Mahomet distingua celle d’Allah afin qu’elle présida à l’édification de sa doctrine cultuelle,  fondée sur ses révélations personnelles dans une grotte, à des emprunts à la Torah juive, dans les évangiles judéo-chrétiens et provenant de légendes tribales d’Orient.

          Sa doctrine de récitation (signifiant Coran) constitua une théologie politique judicieuse et même géniale dans son contexte arabique moyenâgeux. Intronisé Premier Prophète par rapport hiérarchique à  Moïse ou Jésus et tous les prophètes juifs antérieurs, Mohamed découvrit son pouvoir sur l’esprit de ses adeptes, auxquels il enseigna un amour du mensonge capable de les entraîner jusqu’à l’amour de la mort.   Autrement dit, Mohamed s’investissait d’une toute puissance.

          Razzias coutumières puis guerres saintes (jihad) fondées sur une stratégie de la terreur, trêves tactiques circonstancielles, etc., lui offrirent les moyens et la trésorerie pour croître en puissance numérique et en influence tribales jusqu’à dominer toute l’Arabie. (2)

 

          Son Coran, miraculeusement incréé et décrété inamovible, devenait sous couvert de piété, un manuel de guerre redoutable pour l’homme parfait qu’il devenait (là, il y aurait beaucoup à en dire…). Cette taqiyya pratiquée et accréditée par Mahomet, s’étendit comme un voile noir sur toute l’Arabie et l’entendement des croyants à son ordre politico-religieux.

          Une réussite indiscutable représentant à l’heure actuelle un sixième de l’humanité !

          Le voile noir coranique implique non seulement l’interdit de penser par soi-même (ce qui devrait faire fulminer Cohn Bendit, mais il semble que non, au contraire) pour les suiveurs musulmans et son Prophète, mais encore contraindre l’ordre inférieur des femmes à s’en recouvrir (voiles et burkas), de même que les ignorants dhimmis occidentaux qui tombent –de plus en plus nombreux- dans sa trame de fil noir.

          Analogue à une éruption volcanique, le nuage noir du mensonge recouvre –spécifiquement-   l’entièreté de l’Ummah musulmane, toujours en mal d’expansion, d’espace vital, disait Hitler à son féal Al Husseini, leader musulman palestinien.

 

          Depuis quatorze siècles, la violence et la ruse de l’Islam permirent la conquête de 56 pays, les colonisant, pillant et supplantant leurs cultures, leurs richesses et leurs religions traditionnelles en les soumettant à l’ordre coranique. De nos jours, caractérisés par une accélération de l’Histoire, le monde de l’Islam n’ignore plus que le pactole de ses ressources énergétiques s’amenuisent et que les populations occidentales pressentent et s’alarment de la peur d’êtres asservis par sa colonisation rampante.

          Le temps des chevauchées cimeterre au clair de ses conquêtes d’antan est révolu, ce qui l’amène à adapter ses stratégies politico-religieuses à un forcing colonisateur de l’Europe notamment.

          Or, corrélativement à ses assauts contre la civilisation occidentale et sa démocratie, un aiguillon douloureux dans ses flancs l’ulcère et l’exaspère. Il se nomme Israël.

          Depuis 62 ans, sa renaissance scripturaire prophétique et sa légitimation Internationale, le monde islamique tente d’anéantir la seule force qui lui fait obstacle et enfin, de l’effacer des cartes du monde qu’il lui reste à soumettre. Coran oblige.

 

          Un peu d’historicité : Renforcés par des milliers de volontaires d’une dizaine de pays musulmans, les armées régulières de six pays arabes avoisinants fondirent sur l’Etat d’Israël, renaissant à peine des cendres d’une épopée historique et spirituelle à nulle autre pareille.

          Fragile et vulnérable, ce petit pays caillouteux, démuni de tout, osa néanmoins les affronter (sous le regard impavide du monde qui léchait ses plaies). Pour se défendre contre l’assaut des armées arabes coalisées, Israël ne disposait que d’armes légères et d’une poignée de véhicules, dérisoirement blindés de tôles bricolées. Mais par la foi et le courage de sa maigre population locale et des survivants de la Shoah, lutta, contre-attaqua, et les vainquit. Honte pérenne pour ses assaillants.

          Par trois fois (en 1948, en 1967 et en 1973), sans provocation autre que celle de sa volonté d’exister, Israël fut attaqué par le monde arabe et par trois fois, Israël les vainquit et regagna des territoires qui lui avaient été dérobés.

         

          De nos jours, se sentant toujours revanchards monomaniaques et plus que jamais expansionnistes, les vaincus d’hier changent de stratégie. Par contournement du Droit International, par chantage économique, diplomatique, et menaces terroristes à l’encontre des pays occidentaux, soutenus par les blablas onusiens (3) et les tambours médiatiques planétaires, manipulant malignement les opinions publiques justifiant leur propre lâcheté qui n’échappe pas à celui qui a dit : Ils exercent leur langue à mentir les dénonçait jadis le prophète Jérémie (Jé.9-5) ou encore : Ils se servent de leur langue (et images TV) pour tromper (Ro.3-13)

          Bref, le monde musulman veut obtenir ce qu’il ne parvint pas à gagner par la force de ses armées.

 

          Par le voile noir du mensonge, des ténèbres spirituelles recouvrent notre planète  (néanmoins bleue vu du ciel). Mais sur le peuple d’Israël, ce que je vois du plus profond de ma foi en D…, c’est que la gloire de l'Éternel se lève !

          Ce que je sais et proclame, c’est que sa lumière brillera jusqu’à éclairer l’entendement perverti de toutes les nations de la terre. Et ce dont je suis convaincu, c’est que toutes les œuvres délétères du mensonge se retourneront contre leurs auteurs. D’ores et déjà, ils sont sous l’anathème de Hachem et resteront une malédiction mémorielle pour les générations à venir.

 

©François Celier

 

 

 

 (1)Evangile de Jean, chap. 8 verset 44.

 

(2)Des recherches érudites découvrent que dans la région où se forma l’islam, durant plus de deux siècles, tous les documents originaux ont disparu. La biographie de Mahomet n’aurait été rédigée que 220 ans après sa mort. Les hadiths furent mis par écrits entre 250 et 300 ans après sa disparition. Par ailleurs, le Coran fut remplacé plusieurs fois, notamment par le général Hajjâj, en 692 (soixante ans après la disparition de Mahomet, avec destruction de tous les exemplaires précédents.

En fait, la religion originale de Mahomet serait celle d’une secte judéo-chrétienne (le nazaréisme).

Des textes écrits Georgiens, Arméniens, Araméens, Syriaques, Hébreux ou Coptes, révèlent des informations  sur l'Islam 'original : Les mots musulmans et islam n’apparurent que 60 ans après sa mort. Dès lors, quelle  pouvait être la dénomination de Mahomet ?

Les premiers compagnons de Mahomet se nommaient eux même les Magrayes, terme syro-araméen signifiant les émigrés. Leur langue sacrée était le syro-araméen et non l’arabe. D’autres parts, Mahomet ne serait pas né à la Mecque (selon l’islamologue Patricia Crone, enseignante à Princeton et Cambridge).

Elle démontre  que cette ville a été créée vers 670, soit 40 ans après la mort du Prophète. Tel qu’il a été transmit, l'Islam a été une fabrication des califes pour servir d’idéologie à l’empire que les compagnons de Mahomet commençaient à créer.

Pour la communauté musulmane actuelle, ce sont-là des pistes de réflexions historiques considérables.

 

 (3) Bien que l’ONU ait porté Israël en son sein baptismal, cet organisme est devenu un adversaire,  par ses décrets s’appuyant sur le vote de sa spécieuse majorité automatique (composée de dictateurs et de chefs d’Etats musulmans), l’ONU combat dorénavant sa légitimité. Il en fut  de même pour l’ânesse du prophète  Balaam qui fut spirituellement amenée à bénir Israël, désobéissant ainsi à l’égarement de son maître et prophète institutionnel qui était payé par les ennemis d’Israël pour le maudire.

Cette histoire d’ânesse rappelle l’injonction coranique : « Sourions à la face de certaines personnes alors que notre cœur les maudit » verset 3:28 du coran.

Toujours la source noire… avec l’approbation de Mahomet à l’adresse de Abu Darda le menteur agréé.

« La taqiyya, même pratiquée hors de toute contrainte, ne conduit pas à un état d'infidélité - même si elle conduit à un péché méritant le feu de l'enfer ». Ibn al-Munir (décédé en 1333) écrivit : « La guerre est le mensonge, c'est à dire que la guerre la plus complète et la plus parfaite qu'il soit possible de mener dans la guerre sainte (jihad) est une guerre de tromperie et non d'affrontement, parce que celle-ci est intrinsèquement dangereuse et qu'il est possible d'atteindre la victoire par la tricherie sans subir soi-même de dommages ».

Et Ibn Hajar (décédé en 1448) conseille aux musulmans « d'être très prudents à la guerre, tout en se lamentant et en pleurant (publiquement) afin de duper les infidèles ».

Le coran témoigne que c'est Allah qui a révélé ces versets concernant la taqiyya, il est donc responsable de la doctrine du mensonge… Il se décrit lui-même dans le Coran comme étant le meilleur makar, autrement dit le meilleur menteur ou conspirateur (Coran : 3:54 :  8:30 : 10:21).

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 13:50

Par Occam

Pour aschkel.info et lessakele


 

 

 

Gaza-Berlin, Alain Gresh (Blog Monde Diplomatique) - 

Pour l'anti-israélien professionnel du Monde Diplomatique, le contrôle par l'Etat juif de ses propres frontières relève du "crime de guerre" (on attend la brillante démonstration juridique de cette assertion), et Al-Jazeera est un modèle de vertu journalistique contre la"propagande"occidentale sur les droits de l'homme. Bref, toujours un modèle d'objectivité !

http://blog.mondediplo.net/2010-05-23-Gaza-Berlin
   "[...] Le blocus de Gaza dure depuis au moins juin 2007, date qui a marqué la rupture entre le Fatah et le Hamas. Quoi qu’on pense de ces événements, pourquoi la population civile devrait-elle en payer le prix ? [...] le gouvernement israélien poursuit une politique qui relève du crime de guerre. [...]
    Cette tentative de briser le blocus fait la Une d’
Al-Jazeera, alors qu’il y a fort à parier que les télévisions françaises ou américaines ne lui accordent aucune place. Il ne s’agit pas seulement de différence de perspective ; ici, on y voit une preuve de plus de ce que le discours de l’Europe et des Etats-Unis sur les droits humains n’est que pure propagande. [...]"
OCAAM1
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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 07:28

 

Les textes de F.Sroussi

freds

 

 

Considérations «blasphématoires» sur Levinas et le pacifisme des élites juives de gauche

Par Frédéric SROUSSI

Pour aschkel.info et lessakele

  
 

 

Le vent tourne se disent-ils.

Il est temps de se démarquer du «gêneur».

Israël n’est plus du tout en odeur de sainteté et de nombreux intellectuels juifs de gauche (principalement) jouent consciemment ou non la carte du pacifisme et utilisent les seules armes dont ils savent se servir, c'est-à-dire les mots, pour délégitimer l’État d’Israël en hurlant avec les loups.

Le problème est que le pacifisme mène trop souvent à une collaboration avec le diable car les pacifistes se mettent en général (surtout depuis la Seconde Guerre mondiale) du côté des entités totalitaires.

C’est bien pour cela que la gauche pacifiste des années 1930 a fourni un nombre extrêmement important de collaborateurs au Régime nazi (tels François Brigneau et Roland Gaucher,pour ne citer qu’eux).

Il y eut, il est vrai, à la même époque un pacifisme de droite appelé aussi «néo-pacifisme» (symbolisé par un Rebatet par exemple) mais, comme l’écrit l’historien Simon Epstein

«ce «néo-pacifisme» d’extrême-droite est tactique et conjoncturel» , alors que le pacifisme de gauche est «idéologique et structurel».

Simon Epstein nous explique (dans un livre magistral intitulé Un Paradoxe français ) que

l’organe de presse outrageusement collaborationniste et antisémite Je suis partout «fera l’alliage des deux types de pacifisme. Brasillach et Rebatet viennent de la germanophobie et du maurassisme tandis que Laubreaux et Cousteau viennent de la gauche et de l’extrême gauche».

On voit en tout cas où mène le pacifisme et avec quel genre de monstre il a tendance à s’allier.

Évidemment les élites juives de gauche ne collaboreront jamais (sauf une petite poignée d' entre elles) avec un régime qui appellerait à la destruction des Juifs d' Israël , sauf que dans le cas de la fameuse pétition Jcall, les intellectuels juifs -principalement de gauche- ont établi un «plan» qui ne peut que ravir tous les ennemis d'Israël.

En appelant à des pressions extérieures exercées sur l' État juif et à la perte de la petite profondeur stratégique qui se trouve en Judée-Samarie (Cisjordanie), les élites juives de gauche soutiennent tout simplement la destruction à court ou moyen terme de l' État d' Israël au nom de la «paix». 

Une question se pose alors : est-ce que cette pusillanimité actuelle possède des racines philosophiques ?

En fait, trois des pricipaux signataires de la pétition appelée Jcall ont été très fortement influencés par le célèbre philosophe Emmanuel Levinas (1906-1995).Nous parlons évidemment de Bernard-Henri Levy, d' Alain Finkielkraut (qui ne peut être classé à gauche) et d' Élisabeth de Fontenay.

Ces trois  éminents philosophes sont d' ailleurs tous des intervenants réguliers de l' Institut d' études levinassiennes.

La question que nous nous posons est la suivante : 

Existe-t-il un rapport entre la très grande influence de la pensée levinassienne et la pusillanimité des intellectuels qui ont signé la pétition Jcall ?

Peut-être...Prenons quelques significatifs exemples qui vont dans le sens de notre hypothèse :

Emmanuel Levinas avait - par exemple-  écrit dans Autrement qu’être ou au-delà de l’essence que :

«Le vrai problème pour nous autres occidentaux, ne consiste plus tant à récuser la violence qu’à nous interroger sur une lutte contre la violence – qui sans s’étioler dans la non résistance au Mal – puisse éviter l’institution de la violence à partir de cette lutte elle-même. La guerre à la guerre ne perpétue t-elle pas ce qu’elle est appelée à faire disparaître pour consacrer, dans la bonne conscience, la guerre et ses vertus viriles ? ». 

Nous ne nous permettrons pas de «placer» Emmanuel Levinas dans un quelconque carcan idéologique mais force est de constater que ses propos font l' apologie d' une non-violence radicale puisque même l’expression «la guerre à la guerre» aurait quelque chose d’encore trop violent et trop viril (alors que l’on peut penser très légitimement que cette expression est déjà en soi un appel au pacifisme).

De plus, le fait de devoir préciser « sans s’étioler dans la non résistance au Mal» - ce qui paraît pourtant aller de soi - souligne de manière paradoxale l' aspect tendancieux du propos levinassien.  

Plus grave encore, lors d' un entretien publié dans Entre nous, Essais sur le penser-à-l’autre, la question suivante fut posée au philosophe  : « (...) Vous avez développé cette idée que ma responsabilité m' est rappelée dans le visage de l' autre homme. Mais tout homme est-il cet «autre» homme ? N' y a-t-il pas, parfois, défection du sens, des visages de brutes ? »

Emmanuel Levinas livra la réponse suivante : «Jean-Toussaint Desanti demandait à un jeune japonais qui commentait mes travaux au cours d’une soutenance de thèse, si un SS a ce que j’entends par un visage ?

Question bien troublante qui appelle, à mon sens une réponse affirmative. Réponse affirmative chaque fois douloureuse!» (note de l’auteur: le «visage» de l' autre (son accueil) constitue pour Levinas «l'expérience par excellence» de l' Infini. Levinas écrit même: «C’est à partir du visage de l’autre que m’est signifié le commandement par lequel Dieu me vient à l’idée.»).  

Si l'on suit scrupuleusement la logique Levinassienne , même le «visage» du SS (!) représente la merveille de l’idée de l' infini par lequel - nous osons à peine le dire - Dieu me viendrait (aussi) à l' idée!

Bien sûr on me rétorquera que c' est au nom de la «Justice» que Levinas attribue un «visage» au barbare sanguinaire car le «prévenu considéré comme innocent a droit à une défense, à des égards»(Entre nous, Essais sur le penser-à-l’autre).

Je rappelle quand même que cette remarque de Levinas est exprimée dans le contexte de l' affaire Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon et donc qu' il ne parle pas ici d' un voleur de poules (il y a bien la notion du «Tiers» mais elle ne nous paraît pas convaincante).Accorder le «statut» de «visage» au SS et l’accorder ,évidemment aussi, à la victime du SS, porte gravement atteinte au juste combat qui doit être mené contre le Mal mais que l’idéologie pacifiste rejette.

Rappelons cette sentence du Talmud de Babylone (TraitéYoma):

«Celui qui a pitié dans un cas où il ne faut pas sera cruel là où il faudrait avoir pitié ».

Pour conclure ,nous disons que Levinas n’est évidemment pas entièrement responsable du fourvoiement des élites juives de gauche de notre époque (le pacifisme existait avant lui !) mais force est de constater que sa philosophie a tout de même fortement imprégné, en France comme à l’étranger, des penseurs juifs (et non juifs) très influents qui paraissent avoir pris naïvement au pied de la lettre «l’angélisme» levinassien.  
 

Face au pacifisme de certains Juifs sans colonne vertébrale nous citerons Charles Péguy (cet amoureux du peuple juif) qui écrivait : 
 

«Nous ne commettrons pas cette stupidité de nous laisser massacrer, trente ou quarante mille, par les pacifistes ! (…) Et pour éviter une telle catastrophe, nous sommes très capables de supprimer en temps utile quelques mauvais bergers… ».

Peut-être que le philosophe Alain Finkielkraut devrait retourner lire Péguy qu’il «réhabilita» pourtant au début des années 90. 

La citation de Charles Péguy devrait rappeler aux agitateurs verbeux des beaux quartiers signataires de la pétition Jcall ,qu’un combattant pour la liberté garde toujours sa nuque raide face à la barbarie.

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 05:29

 

pour aschkel.info et lessakele. 

 

 

 

Les textes de Jean-Patrick

grumberg
DRZZ.INFO
Le site internet drzz.info a fait peau neuve. Profitant du pont du week end de la Pentecôte ou le nombre de lecteurs français serait faible, la SS2i Siranel.com a renouvelé tout le site, pour lui donner un graphisme plus sobre et plus moderne. Du coup le site est également plus rapide d'accès.

Drzz.info a été racheté en avril 2010 par un de nos rédacteurs, Jean-Patrick Grumberg sur aschkel.info et lessakeleC'est un site catholique, néo-conservateur et sioniste, une de ses mission étant de lutter contre la mauvaise image d'Israël en France et dans le monde francophone.

Nous souhaitons bonne chance à drzz.info et son nouveau look, car toutes les énergies pour défendre Israël sont nécessaires et bienvenues.

 

Nous te souhaitons à toi notre ami Jean-Patrick bonne chance, Bravo et Mazal Tov.

 

L'équipe

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 20:58

PAIX CONTRE TERRITOIRES ? NON, PAIX CONTRE PAIX

 

Par Maître Bertrand-Ramas-Muhlbach


pourlessakele et aschkel.info 


Lors des cérémonies de commémoration de la seconde guerre mondiale célébrées à Moscou ce 18 mai 2010, le Président israélien Shimon Pérès a transmis les conditions d’une éventuelle paix avec la Syrie au Président russe Dimitri Medvedev, qu’il a chargé de soumettre au Président syrien Bachar Al Assad, deux jours plus tard, lors de son séjour à Damas. Selon le journaliste libanais qui a recueilli les propos, il s’agirait d’une réitération de l’offre faite par le passé concernant un abandon du Golan en contrepartie de la Paix, exprimée de façon extrêmement nuancée : « il n’est pas concevable que la Syrie obtienne le Golan et qu’elle reste l’alliée de l’Iran ». Le Président israélien a alors rappelé le caractère récurrent de la proposition faite par différents Premiers Ministres israéliens sur ce point : « cinq Premiers Ministres ont déjà montré leur volonté d’aller très loin dans les concessions envers la Syrie pour arriver la paix ».

Bien que cette suggestion n’ait pas été confirmée de manière officielle, ni par le Président Shimon Pérès israélien, à son retour de Russie (il n’a d’ailleurs pas qualité pour décider d’une remise en cause de l’intégrité territoriale de l’Etat juif), ni par le Premier Ministre Netanyahou, il conviendrait d’apporter quelques précisions sur le principe de l’échange de territoires contre la paix.

La technique a effectivement fonctionné avec l’Egypte lors de la signature des accords de Camp David (17 septembre 1978) qui ont été suivis du traité de paix signé le 26 mars 1979, accompagné d’un retrait du Sinaï. Shimon Pérès, alors chef de l’opposition travailliste avait, d’ailleurs, joué un rôle-clé en convaincant les instances dirigeantes du parti de soutenir les accords. Pour autant, il n‘est pas certain que le principe puisse être aisément généralisé. Dans le cas de l’Egypte, le principe de la paix en contrepartie de la terre a pu être mis en place et appliqué compte-tenu de la personnalité et de la fiabilité du Président égyptien Anouar Al Sadate et de l‘équipe dirigeante ultérieure. Rappelons, néanmoins, qu’il n’a en rien participé d’un grand mouvement pacifique ou d’une volonté unanime du peuple arabe égyptien. Le Président Sadate en a d’ailleurs cruellement fait les frais le 6 octobre 1981, lorsque les terroristes islamistes l’ont assassiné pour ne lui avoir pas pardonné la réconciliation avec Israël. Par la suite, l’accord a été respecté grâce au système politique de type dictatorial mis en place, qui ne permet pas à la population locale de le remettre en question, bien qu’elle ne se sente nullement engagée par les choix présidentiels. Notons enfin que le principe de la paix entre Israël et l’Egypte n’est pas définitivement acquis côté égyptien, sa remise en cause étant indirectement l’un des thèmes de la prochaine campagne présidentielle en Egypte (fin 2010) avec le principe du soutien (par l’opposition) des
Palestiniens de la bande de Gaza.

Inversement, il est important de noter que la paix peut parfaitement être signée avec un pays arabe sans qu’elle ne s’accompagne de concessions territoriales. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit dans le cas de la paix signée avec la Jordanie le 26 octobre 1994 (Shimon Pérès étant alors Ministre des Affaires Etrangères au moment des négociations). Dans ce cas, non seulement Israël n’a pas lâché un pouce de terre, mais en outre, c’est exactement le contraire qui s’est produit : le Royaume Hachémite a d’abord décidé, en 1988, d’abandonner la souveraineté sur la Cisjordanie et sur la partie Orientale de Jérusalem, annexées en 1950, avant d’offrir la paix a Israël. Il y a donc eu de la part de la Jordanie, renonciation à souveraineté sur une partie du territoire avant la signature du traité de paix. Le principe de la paix gagnée sans concessions territoriales ne présente pas, non plus, un caractère définitif puisqu’elle a été imposée par un système dictatorial et qu’elle ne reflète pas une expression populaire unanime.  De plus, la position de la Jordanie dans sa relation avec Israël a toujours été empreinte d’ambigüité concernant le statut de Jérusalem. A l’origine, la Jordanie (comme aucun pays arabe) n’a jamais accepté larésolution 181 de l’Assemblée générale en date du 29 novembre 1947, concernant le plan de partage de la Palestine. Elle s‘est donc permise en 1950, d‘annexer la Cisjordanie et la partie orientale de Jérusalem (sans, d‘ailleurs, que la communauté internationale ne s‘en émeuve). Cette annexion était pourtant contraire aux dispositions de l’article II de la résolution 181 concernant le statut spécial de Jérusalem et la décision de créer un secteur démilitarisé constituant une entité distincte sous l’égide du Conseil de tutelle des Nations Unies. Elle était également contraire à la résolution 194 (III) du 11 décembre 1948 de l’Assemblée générale qui a réaffirmé le nécessaire placement de Jérusalem sous le contrôle effectif des Nations Unies. La Jordanie a simplement pris soin de préciser que l‘annexion en 1950 ne préjugeait pas du statut futur de Jérusalem. Par la suite, les guerres menées par la Jordanie contre Israël en 1967 et 1973 ne l’étaient pas spécialement pour organiser un partage de la ville entre juifs et Palestiniens mais simplement pour anéantir l‘Etat juif. Plus tard, la Jordanie a indiqué en 1988, que l’abandon de souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem ne préjugeait pas du sort de Jérusalem comme si elle pouvait en décider alors que la ville était repassée sous souveraineté israélienne depuis 1967. En tout état de cause, rien n’interdit au peuple palestinien de Jordanie (qui représente 85 % de la population locale) de remettre en question le principe de la paix avec Israël s’il parvient à prendre  le contrôle du pouvoir qui se trouve entre les mains de la dynastie hachémite.

Avec la Syrie, la paix ne devra pas être échangée contre des territoires, ni dans un sens ni dans l’autre, mais contre un engagement de paix réciproque. Il convient simplement de faire application des dispositions de la Loi juive qui impose l’équilibre des prestations, fondement du mécanisme de la responsabilité. Lorsqu’il survient un dommage, la réparation n’est pas le résultat d’une vengeance mais s’inscrit dans le cadre d’une recherche de l’équité, c'est-à-dire être équivalente au dommage causé : « s'il y a un accident, tu donneras vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied » (Exode, 21, 23-24).

C’est encore cette règle qui doit être appliquée dans les accords de paix avec la Syrie. Nul besoin de céder le Golan, ni de penser que les gestes de bonnes volonté israéliens seront récompensés par une prise de conscience syrienne sur la nécessité de vivre en bonne intelligence. C’est exactement le contraire qui pourrait se produire pour une bonne raison : si Israël ne se respecte pas et ne respecte pas son histoire, il ne pourra l’être par ses voisins.

En cas de transfert de souveraineté du Golan à la Syrie, le plateau serait immédiatement occupé par le Hamas et le Hezbollah (contre la volonté et à l’insu du Président Syrien, bien entendu), qui mettront en danger les populations juives situées en contre bas.

Il appartient donc à l’Etat juif d’entreprendre un devoir pédagogique pour faire entendre à ses ennemis que l’objectif d’éradication d’Israël n’est pas réalisable, voire qu’il constitue une erreur de jugement. Les peuples arabes doivent comprendre que les discours des leaders charismatiques, ennemis d’Israël, ne sont que des mensonges visant à assoir un pouvoir, des prérogatives et une domination qui ne va pas dans le sens de l’histoire : l’humanité repose sur la raison, non sur la force. Le processus d’intoxication culturelle anti-juive qui permet d’institutionnaliser la violence contre Israël pourra alors disparaître tout à fait naturellement.

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