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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 22:20

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Benilou




ELECTIONS : LA DEROUTE ANNONCEE DE L’UMP

Par Jacques BENILLOUCHE





Selon le bord auquel ils appartiennent, les politiques français analyseront les résultats des élections régionales avec plus ou moins de condescendance ou plus ou moins d’indulgence. Simples vagues ou tsunami, chacun trouvera sa propre interprétation en essayant de convaincre de sa bonne foi. L’élection de présidents de région de gauche pourrait ne pas préfigurer un sérieux revers pour Sarkozy mais un avertissement tout au plus. Son échec se trouve ailleurs compte tenu de l’état de l’opposition. En effet, le mouvement du Président avait devant lui un immense boulevard et il n’a pas su exploiter la situation extrême dans laquelle se débattaient ses adversaires politiques éclatés entre plusieurs formations antagonistes.

 

Formations antagonistes

 

Le Parti Socialiste, soumis à une guerre des chefs, est à la dérive parce qu’orphelin d’un nouveau leader charismatique capable de parler d’une voix forte. Martine Aubry va conforter sa position certes mais elle n’a pas encore acquis de stature de chef d’Etat. Le Modem, du centriste François Bayrou, n’a pas de stratégie nationale, hésite sans cesse sur son positionnement droite ou gauche et, à force de vouloir exister seul à tout prix, ignore souvent le courage politique quand il doit faire un choix douloureux. Le Parti Communiste, anachronique, est enterré depuis des lustres et il ne doit sa survie sous perfusion qu’à son auréole historique et aux miettes que lui concède son allié socialiste. Le Front National, qui n’a pas assimilé la nécessité d’une relève et qui laisse les nostalgiques pétainistes et les néo-nazis contrôler le parti et s’opposer à la nouvelle vague réformatrice menée par Marine Le Pen, s’enfonce dans l’oubli. Les Verts sont dissous au sein des formations traditionnelles car l’écologie devient une affaire nationale sinon mondiale. Enfin les groupuscules d’extrême-gauche survivent pour maintenir leur folklore habituel et stérile.

Pourtant, malgré toutes ces déconvenues de l’opposition, l’UMP n’a pas réussi à convaincre ses électeurs et devrait se pencher à présent sur les raisons qui l’ont menée à ce désastre. En cause de cet échec annoncé nous trouvons, pêle-mêle, les conséquences d’une politique spectacle du Président, le choix peu judicieux dans les priorités des réformes engagées, l’absence de visibilité de la politique économique et surtout l’oubli des promesses martelées pendant la campagne électorale. Les Français ont l’impression que seuls quelques  privilégiés ont été servis alors qu’ils attendaient des mesures qui dopent l’économie, qui relancent la croissance et qui gonflent leur porte-monnaie. C’est pourquoi, pour toutes les classes sociales confondues, le désaveu sera total même au sein des villes par essence bourgeoises et conservatrices. Le paradoxe de ces élections locales confirme que le thermomètre politique est déréglé.

 

Les enseignements du scrutin

 

L’enseignement de ce scrutin dictera deux attitudes à l’appréciation de Nicolas Sarkozy. Ou bien il qualifie la décision des urnes de tsunami pour envisager un repli stratégique, pour décider de quitter la première ligne et pour remettre en ordre de marche un gouvernement sous la houlette d’un Premier Ministre plus indépendant et moins discret que Fillon. Il faudrait trouver pour cela un homme politique fort et courageux qui, à l’égal de Michel Rocard face à Mitterrand, oserait affronter le Président au risque de voir son avenir politique relancé ou compromis. Ou bien, fort de son égo et de la légitimité de son élection, il ne se sent pas concerné par ces résultats et s’accroche à ses fondamentaux. Dans cette option, il maintient Fillon au poste de fusible pour le cas où la morosité s’amplifie et se borne à un saupoudrage de nominations de nouveaux ministres sans grande conséquence sur sa mainmise de l’exécutif.

Il est fort probable que, passée l’euphorie du lendemain de l’élection régionale, l’ouverture à gauche devienne plombée tandis que peu de transfuges accepteront de se compromettre avec un président ayant perdu son auréole. Nicolas Sarkozy, refusant l’idée même de sa défaite, entérinera donc son deuxième choix statique qui risque alors de réactiver la bataille interne à l’UMP dont les leaders piaffent d’impatience pour entrer au gouvernement et qui ne pardonnent pas au Président d’avoir évincé ses principaux amis et ténors au profit de prises de guerre à gauche qui n’ont pas produit le résultat escompté. Les Kouchner, Mitterrand, Amara, Bockel, Hirsch et Besson risquent d’être sur un siège éjectable. Par ailleurs, comme toujours après un échec aux élections, la guerre des chefs va faire rage à l’UMP et l’on ne donne pas cher du patron du parti, Xavier Bertrand, qui aura du mal à calmer les ardeurs des postulants.  

Ces élections prouvent cependant que la France continue à cultiver l’originalité d’avoir la droite majoritaire au Parlement et la gauche à la tête du plus grand nombre d’instances locales et régionales. Cette cohabitation, nouvelle formule, semble parfaitement convenir aux Français qui font preuve, en fait, d’une réelle maturité en ne confiant pas toutes les clefs du pouvoir politique au même clan. C’est pourquoi la perte des régionales emplie de confiance Nicolas Sarkozy pour les présidentielles de 2012.

 

 


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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 22:17

Merci à Atikva pour cet envoi


 
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12 mars 2010   
Monsieur le Président ...

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De Jérusalem,
Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ

Lettre ouverte

 

Monsieur le Président,

 

Je voulais tout d'abord  vous féliciter en que Français non-juif vivant en Israël, pour l'honneur que vous avez fait au Grand Rabbin Gilles Bernheim, en lui remettant la Légion d'Honneur. A l'occasion des discours échangés, vous avez dit être en total harmonie avec le fait que la communauté juive de France puisse garder Israël sur son cœur, précisant qu'elle pouvait conserver naturellement pour l'Etat hébreu un attachement inaliénable :

 

«  Vous n'avez pas à vous excuser de votre attachement envers Israël. Les Juifs de France ont gardé au cœur l'amour de la République. Je suis toujours étonné qu'on demande aux Juifs de choisir entre l'attachement pour la France et l'amour pour Israël, comme si ça pouvait remettre en cause le sentiment patriotique qu'on pourrait avoir pour la France... »

 

Vous avez confirmé que le sionisme, source incontournable de l'amour pour Israël, demeure « légitime et compatible avec les idéaux de la République ». En cela, Mr le Président, vous bénissez le peuple juif d'une belle manière, et vous bénissez en fin de compte la France, selon la Bible qui dit que « celui qui bénit Israël est béni ».  

 

Une ambigüité dramatique - En revanche, je souhaite par cette lettre, vous faire part de  ma tristesse lorsque je note le paradoxe d'un côté entre votre discours, l'honneur fait à la communauté juive de France, et de l'autre côté, l'attitude de notre diplomatie envers Israël qui est perçue comme une ingérence de la France vis-à-vis d'un Etat souverain qui plus est représente la seule démocratie dans tout le Moyen-Orient. Les condamnations répétées de la France à l'encontre d'Israël s'avèrent non seulement injustifiées mais éminemment dommageables pour l'image d'Israël et au bout du compte pour celle de la France.  

 

A cause de cette attitude ambigüe de l'Europe et de la France, et le comportement anti-Israël dans nos pays occidentaux, c'est la radicalisation de l'Islam dans tous les rouages de notre société qui se propage. L'Occident voit s'étendre en son sein la violence issue généralement de l'extrémisme musulman, des ONG de gauche et des organisations pro-palestiniennes.

 

Une injustice flagrante - Puis-je faire remarquer l'injustice faites à Israël au travers des multiples condamnations à son égard, dont 1) celle de l'ONU approuvée par la France avec l'infamant « rapport Goldstone » et 2) la dernière accusation en date concernant "l'illégalité au regard du droit international" des constructions au Nord de Jérusalem ?

 

1)      La France a soutenu le « rapport Goldstone » - Au siège de l'ONU,  le président de l'Assemblée générale Miguel d'Escoto, a accusé Israël de violer le droit international dans son offensive dans la bande de Gaza.

Comme l'a précisé le général Darmon de l'association France-Israël« Le rapport Goldstone sur l'opération israélienne à Gaza qui a pris fin le 18 janvier 2009 se fonde sur des témoignages ''recueillis en public et télévisés en direct, sous la surveillance d'une des parties du conflit, le Hamas''. Cette précision stupéfiante a été révélée dans l'analyse-clef publiée par la revue Controverses dans son numéro 13 de mars 2010. À elle seule, elle enlève toute crédibilité au rapport [...]

« La meute des États totalitaires ou fascisants, rejointe par le camp des lâches, des complaisants et des corrompus, cette meute qui a colonisé l'Onu l'a emporté par 99 voix contre 7 et 30 abstentions. Honneur au Canada, à la Micronésie, au Nauru, au Panama, à la Macédoine et aux États-Unis qui ont voté avec Israël. Mais la France du Quai d'Orsay, de M. Kouchner et de M. Sarkozy a, en notre nom, voté avec la meute ».  

 

2)      La France condamne Israël construisant des habitations à Jérusalem, dans le quartier de Ramat Schlomo - selon le rapport de la diplomatie française : « La France condamne le projet annoncé par le Ministère de l'Intérieur israélien de bâtir plus de 1600 unités de logements à Jérusalem-Est. Cette décision est totalement inopportune au moment où les négociations de paix reprennent entre Israéliens et Palestiniens. Elle est en outre illégale au regard du droit international ».

 

Qu'y a-t-il d'illégal pour un pays de construire sur son sol, Mr le Président, et pourquoi la France trouve-t-elle à redire à ces décisions administratives municipales ? Prononcer une telle condamnation officielle va encore une fois encourager toutes les formes de violence et de terrorisme en Israël et en Europe.

 

Précisons toutefois qu'il ne s'agit pas de « Jérusalem-Est » mais d'un quartier nord de la ville. Ce quartier est éloigné des quartiers arabes que les Palestiniens revendiquent comme capitale. Ce lieu a été en désolation durant des générations et personne n'y habitait, et nous savons qu'au 1er siècle de notre ère, ce lieu était habité par des Juifs, selon des découvertes archéologiques. A l'époque de la construction du quartier juif orthodoxe de Ramat Schlomo, cela n'a pas entraîné de réactions de la part des Palestiniens. Enfin, « Ramat Shlomo » est le seul quartier orthodoxe de Jérusalem dans lequel les familles nombreuses peuvent trouver de grands appartements à des prix raisonnables. Est-ce donc un crime de permettre à des familles d'acquérir des lieux d'habitation, et en quoi une condamnation de la France va-t-elle aider à la réconciliation ? Ne met-elle pas plutôt de l'huile sur le feu ?...

 


Deux poids deux mesures - Hier soir,  deux roquettes Qassam se sont abattues sur le kibboutz Ayin. La France va-t-elle condamner ce « viol du droit international» ?... 8000 roquettes et missiles ont été tirées par le Hamas durant huit longues années pour les habitants de Sdérot, causant la guerre de Gaza. Au lieu de se trouver derrière Israël dans cette guerre qui concerne le monde entier, l'Europe et la France défendent d'une certaine manière le Terrorisme, en couvrant le rapport Goldstone et en accusant Israël pour des constructions anodines.

 

Au Nigéria, plus de 500 femmes et enfants - des chrétiens - ont été massacré à la machette par des Islamistes.  La France et toutes les organisations humanitaires et pro-palestiniennes se sont-elles émues en condamnant ce massacre équivalant à un génocide ?... Je cite l'abbé Alain-René Arbez « Au Nigeria, le 7 mars 2010 a marqué, à Jos, une surenchère de l'horreur. Entre cinq cent et un millier de chrétiens ont été massacrés, à la machette, dans la nuit par des musulmans, selon un plan d'action génocidaire minutieusement prémédité. Ce djihad n'est hélas qu'un épisode sanguinaire parmi d'autres, au cœur d'une Afrique mise en effervescence par un islam radicalisé. [...] A l'indifférence à l'égard des deux millions de chrétiens et animistes du Soudan, déjà massacrés depuis 1984, succède maintenant l'aveuglement cynique à l'égard des millions de chrétiens nigérians, aujourd'hui en sursis. Où sont les manifestations de musulmans dits modérés, et où sont les démonstrations de militants occidentaux des droits de l'homme ? »


En prenant injustement parti contre Israël, la France prend de grands risques de faire d'elle,« une terre d'Islam ». En condamnant l'Etat hébreu pour la moindre de ses décisions, la France se condamne elle-même à perdre son âme et sa culture issue d'une longue tradition judéo-chrétienne, au profit de la Sharia et de la culture islamique. Puissiez-vous en tant que chef de l'Etat de la France, ne pas entraîner notre beau pays dans une voie de non-retour. 

 

Bénir le peuple juif, c'est aussi bénir Israël en soutenant l'unique démocratie au Moyen-Orient faisant rempart à l'Islam et au terrorisme.

 

Vous remerciant de votre attention, recevez Mr le Président, l'expression de mes sentiments les plus sincères,

Pasteur Gérald Fruhinsholz,

Le  12 mars 2010


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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 21:54



Nous remercions la rédaction de Liberty Vox





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L’assassinat de la France expliqué à ma petite-fille

Voici, disponible en téléchargement gratuit, la nouvelle édition du livre d’Antigone : «l’Assassinat de la France expliqué à ma petite-fille».

Après le formidable succès de la première version en ligne (plus de 117.500 exemplaires téléchargés au 12 mars 2010) LibertyVox présente la nouvelle version de « L’assassinat de la France expliqué à ma petite-fille », plus complète, plus vivante, plus précise. Vous y trouverez entre autres ajouts, un chapitre entièrement inédit sur la prétendue dette de l’Occident à l’égard de la science « arabe », des considérations sur le "massacre" d'octobre 61, sur le mythe d'al Andalous, sur le soufisme, sur l'affaire Dreyfus, sur la corsophobie, sur l'humiliation arabe et même sur... San Antonio !

« Si nous, Français de souche et assimilés, devons disparaître avec notre civilisation, comme ont disparu les Indiens d'Amérique avec la leur, qu'au moins nous ne mourrions pas idiots et que nous gardions, si possible à jamais, de génération en génération, la trace, dans nos mémoires, de ce crime inouï que les assassins voudraient parfait en en effaçant jusqu'au souvenir. Sachons que nos adversaires ne nous feront pas de cadeaux, pas même celui de rendre hommage aux vaincus que nous serons. Ils ne sont pas du genre à avoir de ces grandeurs d'âme ». (Antigone. 5 mars 2010).

Pour le télécharger, cliquez sur ce lienhttp://www.libertyvox.com/files/Antigone_Assassinat_de_la_France.pdf

Pour laisser un commentaire à Antigone, rendez-vous sur le fil «L'assassinat de la France expliqué à ma petite-fille» à l’adresse suivante :http://www.libertyvox.com/phpBB/viewtopic.php?f=5&t=2853

Ou via la page "contacts" de notre site : http://www.libertyvox.com/contacts.php

La Rédaction
LibertyVox 






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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 20:34

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BILLET D’HUMEUR : SOS LE RAFALE

Par Jacques BENILLOUCHE



Le président brésilien Lula tient entre ses mains le dernier espoir de commande de 36 avions de combat Rafale produits par les usines Dassault. Son Conseil de défense se réunit dans quelques jours pour statuer sur le projet. Le Maroc, la Corée, la Belgique, les Pays-Bas, les Emirats et le Japon n’ont pas résisté aux pressions américaines et ont dû renoncer à équiper leurs armées du fleuron français.

            Pourtant le Rafale est un excellent avion doté des dernières technologies nécessitant, à la rigueur, quelques adaptations pour se mesurer aux produits des industries militaires américaines et pour répondre précisément à des spécifications exigées par certains pays confrontés à une menace sécuritaire. Mais trois handicaps plombent la commercialisation du Rafale.

            Le Rafale français est soumis au véto des américains qui s’opposent à laisser les pays amis se doter de matériel concurrent. Ils ne peuvent abandonner Boeing qui souffre déjà de voir Airbus lui tailler des croupières dans l’aviation civile. Ouvrir une brèche dans ce type d’industrie risque de porter atteinte à toute l’aviation militaire américaine. Les israéliens avaient déjà fait la triste expérience avec le Lavi qui avait été abandonné, en plein essor, en 1987.  

            Les Etats-Unis, par ailleurs, proposent des avions de combat nettement moins chers grâce à une chaine de fabrication qui produit en masse plus de cinq mille exemplaires à comparer à la centaine des usines Dassault. Les coûts de revient ne sont plus effectivement du même ordre de grandeur.

            Enfin, troisième handicap, aucune armée étrangère ne peut servir de référence à cet avion de guerre puisqu’il n’a aucune expérience du feu. L’armée française en utilise bien quelques uns mais loin des théâtres d’opérations dangereux, de crainte de grever le budget de la défense nationale française.

            Nous pouvons cependant conseiller une solution originale à la crise du Rafale. Forts de l’expérience de la collaboration franco-israélienne des années 1970 avec le Mirage, les israéliens devraient se porter candidats pour être les agents commerciaux de la France. Une escadrille de Rafale devrait être offerte à Tsahal par les usines Dassault afin de l’envoyer bombarder les sites nucléaires iraniens. Il ne fait aucun doute qu’en cas de réussite de la mission, toutes les armées arabes insisteront pour acquérir plusieurs exemplaires de l’avion qui les aura libérés du danger iranien. La France devrait cependant profiter rapidement de l’angle de tir politique qui s’ouvre à elle après le clash entre Benjamin Netanyahou et Joe Biden, humilié durant sa visite à Jérusalem. Les israéliens ne sont plus en odeur de sainteté aux Etats-Unis et Hillary Clinton a confirmé que son pays avait été purement et simplement insulté. Dassault sait donc ce qu’il lui reste à faire.


 

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:17




Ou va l’Espagne ?
12-03-2010

http://www.capital.fr/var/cap/storage/images/media/images/photo-v2-457x222/rea/zapatero-espagne/2669441-1-fre-FR/zapatero-espagne_large.jpg

A Barcelone, se tient la nouvelle cession du tribunal Russell, évidemment sur les soi-disant crimes de guerre israéliens. L’ambassadeur d’Israël a Madrid, quant a lui, vient de recevoir de très nombreuses lettres d’écoliers espagnols du primaire, accusant Israël de tuer les enfants palestiniens. Enfin, le premier-ministre espagnol Zapatero et son ministre des Affaires Etrangères Moratinos sont à l’ origine de bien des actes anti-israéliens, voire antisémites.

Ou va l’Espagne ?

Par:William Goldnadel








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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:05
perez




 

Le Parti Socialiste dans toute sa réalité

 

A n’en pas douter, les socialistes ont mal aux valeurs universelles dès lors que le sujet de l’état d’Israël est évoqué. Ils sont partagés entre celles-ci et la nécessité de montrer ‘’patte blanche’’ à leurs colistiers aux fins de ne perdre aucune élection. Un peu comme le gouvernement français qui refuse de modifier sa politique arabe de peur de perdre l’accès au pétrole et aux pétrodollars. Sans oublier les craintes de quelques émeutes dans quelques territoires perdus de la République.

 

L’hôtel de ville de Paris a décidé d’inaugurer une «promenade Ben Gourion» sur les Quais de Seine le 13 avril prochain en présence du Président israélien Shimon Pérès. ‘’L’appréciation’’ du Parti Communiste Français  (1) réprouvant cette décision n’est donc pas une surprise pour ceux qui connaissent son besoin vital de satisfaire ses nouveaux électeurs de récentes immigrations : « Le Parti communiste français exprime sa consternation devant une telle initiative. Alors que l'Assemblée générale de l'ONU a récemment adopté le rapport Goldstone qui accuseexplicitement Israël de crimes de guerre, voire de crimes contre l' Humanité, il est inacceptable que la Ville de Paris puisse ainsi apporter un soutien explicite et une légitimation à la politique d'Israël qui continue de bafouer le droitinternational, qui multiplie les provocations et poursuit sans relâche la colonisation des terres palestiniennes, et dont l'agression contre les Palestiniens de Gaza fit 1400 morts dont une majorité de civils ».

 

On ne s’étendra pas sur la certitude de ce parti -qui ne finit pas d’agonir- qu’Israëlest forcément ‘’coupable’’ de ce que l’Onu l’accuse, mais plutôt sur l’exigence ressentie d’une justification immédiate de la mairie de Paris, dirigée par Bertrand Delanoë. Un communiqué (2) a donc actualisé la position de ce dernier :

 

« Cet acte vise à honorer la mémoire du fondateur de l’Etat d’Israël, disparu en 1973, et ne marque aucunement une adhésion à la politique actuelle du gouvernement israélien ». Se dissocier tout d’abord du gouvernement israélien actuel est donc dans l’ordre des choses pour le PS parisien. Pour ce qui est de se dissocier des différents ‘’gouvernements palestiniens’’ corrompus et criminels le PS patientera encore quelque peu.

 

Ensuite, vient l’affirmation de son « attachement à la fois aux peuples d’Israël et de Palestine, soutenant systématiquement toutes les initiatives dédiées au dialogue et à la paix dans cette région du monde ». Phraséologie impeccable reprise de l’idéologie du Politiquement correct.

 

Pour finir, la mairie justifie le choix de David Ben Gourion en le faisant parler. Pas moins ! Ce dernier, affirme t-elle, a « eu le courage de préconiser publiquement l’évacuation des territoires occupés à l’issue de la guerre des six jours, dès 1967 : sa formule célèbre ‘’plutôt la paix que les territoires’’ résume à elle seule la clairvoyance de cette position ».

 

Doit-on faire l’injure à l’intelligence du PS et lui rappeler les trois NON de la ligue arabe exprimés lors d’un sommet à Khartoum en septembre 1967 attestant de ses refus de réconciliation avec Israël, de sa reconnaissance et de toutes négociations. Sans oublier, évidemment, la réaffirmation des droits du ‘’peuple palestinien’’ sur sa terre.

 

Trois petits NON qui rappelleront à tout quidam un tantinet sérieux qu’il ne peut y avoir de retrait sans Paix véritable.

 

Le PS n’est pas en reste ailleurs. Hélène Mandroux, maire de Montpellier et candidate à la Présidence de la région Languedoc-Roussillon face à Georges Frêche, a, également, une position tranchée sur le conflit :

 

« Je considère que le respect du droit international est supérieur à tout autre considération commerciale. En l’espèce, l’installation d’Agrexco à Sète doit être différée et subordonnée au respect par l’état d’Israël des conventions internationales le concernant. ».

 

Ce qui démontre que le mal n’est pas seulement cantonné au parti socialiste parisien. Celui qui se souviendra du néologisme « bravitude » exprimé sur la grande muraille de Chine par la candidate de PS appréciera cet ‘’humour’’. En effet ! Nul ne se souvient de la condamnation de Mme Mandroux sur le désir de Ségolène Royaled’aller rencontrer les dirigeants chinois. Il est vrai, qu’il y a très peu d’électeurs enFrance blâmant les exactions de ce pays asiatique.

 

Suite à ces deux exemples confondant, nul ne pourra plus attester que le PS  est partagé entre les valeurs universelles et le besoin des suffrages des électeurs. Il est évident, que ces derniers ont contraint le PS à préférer perdre son âme qu’une élection.

 

Victor PEREZ ©

 

Liens :

 

(1) : http://pcf-bagnolet.over-blog.com/article-une-promenade-ben-gourion-a-paris-une-initiative-inacceptable-46411736.html

 

(2) : http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=19293&artyd=9 




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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 07:10
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BILLET D’HUMEUR SHASS

Par Jacques BENILLOUCHE






La critique des religieux sur leurs actes laïcs est considérée comme un blasphème alors qu’ils ont choisi librement de faire de la politique en dehors de leur synagogue. Un article publié dans un site français a mis le feu aux poudres. Ils ont pourtant pris le risque de laisser la politique les salir et de perdre leur auréole de sages parce que la politique détruit. S’ils ont décidé d’entrer dans le marigot politique, ils doivent en accepter les règles avec tout ce qu’il y a de plus malsain. S’ils voulaient torpiller la mission du vice-président américain Joe Biden, ils ne se seraient pas pris autrement. Le Shass vient d’infliger à l’invité officiel d’Israël un camouflet historique. Le ministre israélien de l'Intérieur, Elie Yishaï, du parti religieux Shass, a profité de sa présence pour annoncer la construction de 1.600 nouveaux logements à Ramat Shlomo, un quartier de Jérusalem habité par des juifs ultra-orthodoxes.

Cette annonce, évidemment préméditée, ne pouvait s’interpréter comme une maladresse involontaire mais plutôt comme une provocation visant à mettre le gouvernement en difficulté, face à ses responsabilités ; une certaine façon de lui forcer la main pour décréter la fin du gel de la construction dans les territoires. Le Shass voulait faire comprendre aux politiques que rien ne se ferait avec lui et encore moins sans lui et qu’il n’était nullement impressionné par les conseils venant de l’extérieur. Cette annonce n’avait pas un degré d’urgence qui empêchait de la surseoir de quelques jours, surtout par politesse vis-à-vis d’un invité de marque dont le soutien est précieux. Le ministre israélien de l’Aide sociale, Isaac Herzog, a été mandaté par le gouvernement pour adresser des excuses officielles au vice-président américain Joe Biden, après cette annonce intempestive.

Joe Biden n’était pourtant pas venu pour parler du processus de paix. George Mitchell en est responsable et il est déjà empêtré dans un dialogue de sourd. Il venait en fait pour adresser un feu pourpre aux israéliens affirmant l’opposition des Etats-Unis à une attaque contre l’Iran. Le problème palestinien lui importait peu et à fortiori le problème des constructions à Jérusalem qui, en étant intempestivement soulevé, est capable de mettre en danger l’amitié solide avec les Etats-Unis. Les américains ne se contenteront pas d’excuses car l’humiliation a dépassé les limites.

De deux choses. Ou bien Netanyahou a souscrit ou suscité cette annonce et son attitude peut être qualifiée de faute. Ou bien la décision d’annoncer la construction a été faite en dehors de son consentement impliquant que son gouvernement échappe dorénavant à son contrôle ; dans ce cas, la preuve de faiblesse devient  flagrante. Dans les deux cas, les américains ne pardonneront pas cette offense faite au vice-président et la question ouverte reste les mesures de rétorsion politiques qu’ils pourraient prendre pour sauvegarder leur image auprès du monde occidental d’abord, et auprès des arabes ensuite.

Israël n’a rien à gagner à jouer à ce jeu dangereux au moment où les décisions concernant l’Iran nécessitent un soutien international.   




 

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 21:17

TROU DE MEMOIRE

Merci a Marcel pour l'envoi de ce texte 

Par Denis Dan

Son site

08/03/10

Si vous voulez connaître les moyens administratifs et policiers employés en 1942 pour "la Rafle":  ICI




(On ne peut occulter un pan d’histoire parisienne de ce lieu : la rafle du Vel d'Hiv’. Les 16 et 17 juillet 1942, des milliers de Juifs y furent détenus avant leur déportation vers le camp  d’Auschwitz-Birkenau.)

Les Films de la Semaine : La rafle du Vel d'Hiv et une fleur du désert


Moi, Denis, juif sépharade né en 1959 en Afrique du nord, soit 15 ans après la deuxième guerre mondiale, prétend que le travail de la mémoire que ce sont efforcé de nous transmettre les quelques rescapés de la shoah qui ont eu la force de nous parler n’a pas été entendu.

J’ai eu hier soir la chance de voir en avant première le film "La Rafle" de Roselyne Bosch et je dois reconnaitre que Je ne suis pas sorti du cinéma comme j’y suis entré.
Certes le sujet me touche profondément et je m’attendais à ressentir des choses faisant appel à ma sensibilité de juif, mais je ne m’attendais pas à être étranglé par la douleur et la tristesse, pour ne pas dire par la colère. J’ai pleuré en silence pendant toute la projection, n’arrivant pas à rentrer ma salive au fond de ma gorge serrée par l’émotion, confortablement (enfin presque) assis dans un fauteuil d’un cinéma du boulevard des Capucines, à Paris en ce début de l’année 2010.
Je me suis dit qu’avec un Gad Elmaleh qui me fait en général beaucoup rire, un Jean Reno qui aurait pu n’être qu’un simple “visiteur” dans ce film ou une certaine Mélanie Laurent qui m’avait tant émue dans le film “Le Concert” ou dans “Inglorious Bastard”, il ne pouvait pas m’arriver grand chose dans ce film dont je pensais connaitre l’histoire.
Au début assez détendu, j’observais le jeu des acteurs, prêt à critiquer le choix du casting, comme tout les types de mauvaise fois.

Mais petit à petit, je ne voyais plus les Gad, les Jean, les Mélanie . . . Je voyais des familles, des pères, des mères et surtout des enfants, juifs, tous juifs, comme moi.
Ces juifs, si bien intégré dans cette société française n’imaginaient pas ce qui se préparait contre eux. Ils ne pensaient pas possible que des familles entières auraient à souffrir dans un pays comme la France, même occupée par les allemands, de leur statut de juif.
Je connaissais le rôle de la police française dans la déportation, je m’en faisais une vague idée et j’étais le premier à à m’insurger contre son attitude lors de débats autour d’un repas entre amis de tous bords. Mais quand je me suis trouvé en face de cette réalité incarnée à l’écran dans le seul ou en tous cas, le premier film relatif à la Rafle du Vel d’hiv, j’ai ressenti de la nausée.
Pourquoi tant de zèle ? Pourquoi tant d’acharnement pour accomplir une mission aussi dégueulasse ?
Et puis ces familles que l’on conduisait à la mort sans ménagement qui préféraient rester ensemble plutôt que de tenter de fuir.
Pourquoi tant d’acharnement à rester ensemble ? Pourquoi n’y eu t il pas de révolte ? Pourquoi n’y eu t il pas de réaction contre cette police si efficace ?

Evidement, il n’existe aucune réponse à ces questions, je n’en chercherai pas d’ailleurs.
C’est comme ça que cela s’est passé, c’est tout, c’est comme ça que le destin en a décidé pour ces malheureux. Point.

 Un seul survivant à la Rafle du Vel d’hiv, un seul ! Un enfant que la mère avait exhorté de fuir. Joseph Weismann. 13000 juifs furent “raflés”, il n’y eu qu’un seul rescapé . . .

Le quota de juifs à “rafler” était de 23000. Le film nous met en évidence le rôle des parisiens pour la protection des juifs, 10000 ont pu être sauvé par le courage, il en fallait, des parisiens.

 Moi, Denis, juif sépharade né en 1959 en Afrique du Nord, je leur dit : MERCI. Merci d’avoir tendu la main.

 Après la guerre, le travail de certain des survivants a été de porter un témoignage pour que survive la mémoire de ces malheureux. D’autres ont crié “PLUS JAMAIS CA”.

 Qui, dans les écoles de la république française, qui, dans des conférences, qui, dans des reportages télévisés . . . ont apporté leur témoignage pour que vive la mémoire. . . Un certain nombre sans doute.

 

ET POURTANT !

Et pourtant, moi, Denis, juif sépharade né en 1959 en Afrique du Nord, entend encore aujourd’hui le bruit des bottes, plus seulement dans les cours des immeubles du Marais, de Belleville ou du 18ème arrondissement, mais dans toutes les banlieues des petites et grandes villes de France.
L’évocation de la Shoah dans les classes des lycées et collèges français est de plus en plus difficile, en Grande Bretagne, la shoah a été retiré des manuels scolaires pour ne pas heurter la sensibilité de nos futurs bourreaux. Avoir une kippah sur la tête, en France, aujourd’hui, en 2010, relève de l’héroïsme ou de l’inconscience.
Nos synagogues, nos écoles sont sous protection policière. Nos établissements communautaires sont plus surveillés que des ministères. En 2010, la communauté juive est encore menacée.

Où sont ceux qui ont dit un jour sous l’émotion “plus jamais ça”?

Israël, foyer national juif, a toujours été perçu comme la solution à toutes ces discriminations.

 Aujourd’hui, Israël est traitée de régime nazi, d’état d’apartheid, de force sauvage disproportionnée . . . les juifs de la diaspora sont traité de sionistes, comme si c’était une tare de vouloir une terre où les juifs ne seraient plus traités comme de sales juifs. Le monde accuse les juifs de tous les complots.

Depuis 1948, au lendemain de cette barbarie, Israël a vu le jour dans le cadre d’un partage équitable avec les pays arabes de la région. Ceux ci l’ont refusé et sont entré dans une guerre de cent ans ayant pour but de jeter les juifs à la mer. Le plus grand tort d’Israël ayant été de se défendre, plutôt bien, contre l’agression disproportionnée des légions arabes. La montée de l’islamisme en Europe ne fait que renforcer la menace contre Israël et plus largement contre les juifs dans le monde.

Des types, héritiers de la politique nazi d’extermination du peuple juif, montent à la tribune pour demander l’extermination d’Israël. Et nous sommes les témoins du silence assourdissant de la communauté internationale, qui accompagne ces discours. Où sont ceux qui ont dit un jour “plus jamais ça”?

Moi, Denis, juif sépharade, né en 1959 en Afrique du Nord prétend que le travail de mémoire nous incombe, à nous, les juifs vivants, ici en Europe, en 2010. Nous devons, NOUS, nous souvenir de ce qui s’est passé. Nous ne devons plus attendre que nos gouvernements se dressent contre la menace. Nous devons nous souvenir que ces gouvernements ne nous ont pas protégés.  N’attendons pas que nos concitoyens s’en souviennent. N’ayez crainte, ils n’iront pas voir le film. Ils ne prendront pas conscience de ce que nous apportons à la société. Ils le nieront très aisément. Nous sommes coupables de tous leurs maux.
Oui, le Titanic a coulé à cause des juifs, Iceberg, c’est un nom juif, non ? Oui nous sommes coupables de la crise économique en cours, oui nous sommes coupables des attentats du 11 septembre, oui nous sommes coupables du tremblement de terre en Haïti. Tout est de notre faute. Nous sommes coupables du sort des palestiniens. C’est de notre faute.
De quel droit voulons-nous vivre, ou survivre sur cette terre ? Pourquoi sommes nous si arrogants, nous qui avions l’habitude de courber le dos et de raser les murs ? C’est vrai, les nations nous préfèrent en victimes, c’est plus commode à l’heure où le monde voudrait compatir avec le martyre des juifs, les voilà qui se dressent contre leurs bourreaux, ils refusent de se laisser faire. Mais pour qui ils se prennent ?

Nous avons échoué dans notre travail de mémoire. Nous avons oublié que depuis la nuit des temps, notre sort dépendait des dirigeants qui gouvernaient les pays qui acceptaient notre présence en nous faisant croire qu’ils nous protègeraient.

L’Europe fait tout son possible pour oublier. Et elle y arrive pas trop mal.

Nous nous devons de garder la mémoire. Nous nous devons de nous souvenir que nous sommes la cible, le bouc émissaire.

Nous devons faire le travail de mémoire sur nous même et garder à l’esprit que rien n’est fini, que tout peut recommencer, que rien n’a changé.

Mais aujourd’hui, nous avons un pays, un état, un foyer national juif. Plus jamais on ne nous traitera de sales juifs. Renforçons Israël qui a besoin de nous, comme nous avons besoin d’Israël.

"Lé chana Haba-a béyéroushalayim" (l’an prochain à Jérusalem)!

Nous dirons encore cette année cette phrase légendaire, issue de notre Agadah de Pessah . . . Mais, cette fois, le rêve peut devenir réalité. Israël existe et Jerusalem est sa capitale, une et indivisible. Ne prononçons plus de phrase, c’est à dire, des phrases en l’air, pour rien. Réfléchissons à notre a'lyah.

Les juifs ont une terre et Israël est la terre du peuple juif.  "A'm yisrael h'ay" ! Peuple en vie…

 



 


 

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 05:53

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"La Rafle" - Ils étaient...... Juifs en France.



158059586_c2f33f24e8.jpg__On a pu assister hier soir, sur France 2, à une longue émission présentée par Marie Drucker, autour du film de Roselyne Bosch, "La Rafle", d'après l'histoire de Joseph Weissmann, présent sur le plateau. Le film sort aujourd'hui sur les écrans français.

Des centaines de pages, des milliers peut-être, vont être consacrées à cette soirée. Plus de deux cent mille, déjà, le sont sur cette rafle du Vel d'Hiv de l'été 42.

Des faits historiques que nous connaissons retenons: la police française, sur ordre des nazis, rafle plus de 13.000 juifs à Paris, dont 4051 enfants de tous âges.

C'est le chef du gouvernement de Vichy, Pierre Laval, qui insista pour voir les enfants suivre leurs parents.

Une centaine de juifs, seulement, reviendront des camps de la mort; très peu nombreux sont ceux qui parviendront à s'échapper avant d'arriver sur le sol de l'enfer.

La police française était placée sous les ordres de René Bousquet: exécuteur zélé des basses oeuvres orchestrées par la SS.

Ce Bousquet avait un ami, un ami qu'il gardera jusqu'au dernier soir de sa vie : François Mitterrand. C'est seulement  en 1994 que l'on a reproché cette pesante amitié à celui qui était devenu président de la République Française treize ans auparavant.

Beaucoup des amis du Président étaient juifs. A notre connaissance, aucun d'entre eux ne lui a demandé publiquement à quand remontait exactement cette amitié avec Bousquet et ce qui les avait si chaleureusement rapprochés.

Et puis, et puis il y eut ce dépôt de gerbe au Mémorial du Martyr Juif, à Paris, par l'ami de Bousquet. On y entendit Robert Badinter, alors ministre de la Justice, piquer une colère mémorable contre ceux qui exprimèrent leur malaise, leur mécontentement, leurs reproches.

Badinter hurla encore plus fort qu'eux; il s'agissait de  leur rappeler qu'ils devaient le silence aux morts. Il termina son hystérique diatribe par un "je ne veux pas qu'on m'applaudisse" prémonitoire.

En effet, personne, ce jour-là, n'avait eu l'intention de l'applaudir. Le même Président, quelque temps plus tard, allait aller déposer une jolie couronne fleurie sur la tombe de Pétain, le patron de son ami à l'époque de la rafle.

D'ailleurs, aujourd'hui encore, il ne se trouve pas beaucoup de juifs pour applaudir le Jacques Attali du "il n'y a pas d'antisémitisme en France", vraiment trop récent pour être relégué aux oubliettes.

Hier soir, sur le plateau de France2, ni le socialiste Pierre Moscovici, ni l'UMP Jean-François Copé n'ont abîmé l'impressionnante décence de l'émotion qui régnait sur le plateau. Au contraire, en tant qu'hommes politiques français, ils ont ajouté à la grandeur du Peuple Juif.

Moscovici, à l'instar de l'historien socialiste Max Gallo, nous a convaincus qu'il ne pouvait avoir conservé les mêmes sentiments à l'égard de l'ami de Bousquet.

Aujourd'hui sur les écrans, ne l'oublions pas, "La Rafle" raconte une histoire vraie. Celle de l'inhumanité d'un régime et de ses complices, au premier plan desquels figurait cet ami abject jamais renié. 

Bien sûr, chacun de nous sortira de la projection en essuyant ses larmes. Avec, à l'esprit, ce devoir de mémoire dont la petite-fille de Maurice Rajfus a dit, sur le plateau, ne pas vouloir rebattre les oreilles de ses enfants. En termes à peine différents, mais cela revenait au même.

Il y aura aussi, pour la plupart d'entre nous espérons-le,de la colère sous les larmes.

Colère de ceux qui, se souvenant de leurs morts, ne comprennent pas que le monde admette que la crapule internationale, de Paris à Téhéran, nie aux vivants le droit d'avoir leur propre Etat.

Le devoir de mémoire n'aurait aucun sens sans cette colère. Disons-le à nos amis : c'est elle qui est salvatrice. Si ce sont nos amis, ils acquiesceront.

Et tant pis pour les autres que notre détermination privera, dans le futur, d'émissions de télévision comme celle d'hier soir.

Jacques Dabbag





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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 22:13


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BILLET D’HUMEUR :

SOS MINISTRES DES AFFAIRES ETRANGERES

Par Jacques BENILLOUCHE



Photo : Frédéric de La Mure / MAEE2009 

 Une race en danger a besoin de toute notre attention : la race des ministres des affaires étrangères. Il est vrai que le poste est souvent octroyé à un méritant, non pas pour ses capacités relationnelles ou intellectuelles, mais pour ses courageuses prises de position ; une sorte de récompense pour service rendu, non pas au pays, mais à un parti politique. Il est souvent attribué à une prise de guerre comme un pilier de l’opposition ou un symbole d’une communauté délaissée. On se rappelle la nomination de David Levy à ce poste alors qu’il ne parlait ni le français, ni l’anglais et ni le Yiddish mais il personnifiait la réussite des sépharades à un poste prestigieux. Il n’a pas marqué d’une pierre mémorable son passage au ministère sinon d’avoir été à l’origine de la carrière internationale du maire de la petite ville de Shlomi, Yéhouda Lancry.

            Aujourd’hui, deux ministres sont en difficulté existentielle. Avigdor Lieberman est persona non grata en Europe et aux Etats-Unis car certains s’inquiètent d’avoir à lui serrer la main. Seuls quelques subalternes sont mandatés pour se substituer à ses homologues. Le vice-président Joe Biden, en visite officielle en Israël, a prévenu bien avant son arrivée qu’il n’aurait aucun entretien avec ce ministre car il l’estimait étranger aux affaires. Une sorte de gale politique contagieuse empêchait tout contact. Israël subit ainsi les foudres de ses pays amis qui estiment devoir mettre le nez dans les nominations au ministère le plus important de l’Etat. Le ministre n’existe donc pas, entrainant une politique étrangère israélienne absente sur la scène politique internationale.

            Avigdor Lieberman devrait constituer une sorte d’association de protection des ministres des affaires étrangères avec Bernard Kouchner. Le français constituait une prise de guerre puisqu’il émargeait auparavant au parti socialiste mais il vient de tomber en disgrâce parce qu’il s’occupait des affaires qui ne lui était pas étrangères. Le 21 février il se montrait favorable à « la reconnaissance immédiate d’un Etat palestinien ». Deux jours plus tard, lors de la visite de Mahmoud Abbas à Paris, Nicolas Sarkozy prononçait un désaveu public et direct à son ministre : « Dans la déclaration de Bernard, il y avait de la prospective. Or, il faut un Etat palestinien viable, réel, pas simplement une idée. Que voudrait dire un Etat qui n’a pas de frontières, pas de continuité territoriale et pas de possibilité de fonctionner ? ». Il semble que Kouchner soit à présent sur un siège éjectable car ses rapports avec le président sont devenus exécrables. Nicolas Sarkozy a estimé devant ses ministres que « son interview n’a été visée ni par l’Elysée et ni par Matignon. Il a fait comme d’habitude des déclarations à l’emporte-pièce, uniquement par souci d’exister. Ca ne peut plus durer comme cela ».

            Il ressort de ces deux cas dramatiques que le ministère des affaires étrangères devrait être purement et simplement supprimé et que ses attributions devraient être transférées au premier ministre. Il sera ainsi certain d’être d’accord avec lui-même. Mais en souvenir de ces dernières personnalités marquantes, il faudrait ériger un mémorial en hommage à cette espèce en voie de disparition.  

 

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