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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 05:13



billet benillouche





saoud




BILLET D’HUMEUR SAOUDIEN

Par Jacques BENILLOUCHE







       Il y a un pays où il fait bon vivre et où j’aimerais bien finir ma vie : l’Arabie saoudite. En effet, là-bas, les femmes ne comptent pas et, en tant que quantités négligeables, elles ne cherchent pas à prendre notre place chèrement acquise. Elles ne passent pas leur temps à défendre l’égalité des sexes alors que nous savons tous, du moins les hommes, que les discriminations dont elles sont victimes sont justifiées par la nature elle-même. Il est vrai que mon côté macho pourra mieux s’épanouir à Ryad plutôt qu’à Tel-Aviv. Là-bas, il est interdit aux femmes de se promener seules en ville à moins d’être accompagnées par un homme qui saurait comment monnayer à prix d’or sa compagnie pour lui permettre de respirer le bon air des déserts arabiques. Et, puisque les sorties seront limitées au bon vouloir masculin, les dépenses le seront aussi à la grande joie de mon banquier qui n’aura plus à me relancer toutes les fins de mois alors que ma pige n’a pas été virée.

 

            Une saoudienne n’avait pas retenu cette leçon et a été condamnée le 3 mars à 18 mois de prison et 300 coups de fouet pour s’être déplacée en ville sans un chaperon. Oui, nous sommes bien en l’an 2010 mais, pour certains pays, l’horloge s’est arrêtée à l’heure du Moyen-âge. L’organisation Human Rights Watch (HRW) rapporte cette condamnation que certains médias n’ont pas diffusée de crainte de faire de la peine au Roi Abdallah, un très bon client pour les occidentaux. Mais, va pour la prison, ce sera autant de vacances pour son époux qui fera aussi des économies de frais de bouche. Elle apprendra surtout à ne plus narguer les hommes qui se pressaient tous à vouloir l’accompagner. Mais pourquoi tant de cruauté pour cette pauvre Sawsan Salim, c’est son nom, qui doit subir le fouet au risque de la rendre certainement handicapée à vie. L’histoire nous précise cependant que le juge qui la reconnue coupable est celui-là même qui la harcelait jour et nuit parce qu’elle se refusait à lui. Pauvre justice saoudienne !

            Il faudrait conseiller à cette innocente victime d’obtenir l’aide de l’Iran qui vient de se porter candidat au poste de membre du Conseil des Droits de l’Homme à l’ONU. Pas moins que cela. En tant qu’expert en cruauté contre les femmes, il pourrait ainsi s’exercer dans ses futures nouvelles fonctions.

            Mais à tout réfléchir, je préfère encore vivre en Israël où les femmes continueront à nous dominer.  

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 20:42


http://www.lepoint.fr/content/system/media/6/20100119/photo_1263944733091-1-0.jpg

Les relations entre la gauche française et la communauté juive institutionnelle – CRIF, Consistoire, UPJF, Fonds Social etc.- semblent s’être récemment détériorées. En tant que président de France-Israël, voyez-vous les raisons de cette détérioration.

Par:William Goldnadel



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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 18:52
La Turquie en crise

par Daniel Pipes
National Review Online
2 mars 2010


Version originale anglaise: Crisis in Turkey
Adaptation française: Johan Bourlard

 

Le 22 janvier 2010, Taraf révèle le projet de coup d'État appelé « Balyoz ».

L'arrestation et l'inculpation, la semaine dernière, en Turquie, de hauts responsables de l'armée ont virtuellement précipité le pays dans sa crise la plus grave depuis la fondation de la république par Atatürk en 1923. Les semaines qui viennent indiqueront probablement si le pays poursuivra sa dérive vers l'islamisme ou s'il retournera à sa laïcité traditionnelle. Le dénouement aura des implications majeures pour les musulmans du monde entier.

 

Pendant longtemps, l'armée turque a été à la fois l'institution la plus fiable et le garant de l'héritage d'Atatürk, particulièrement de la laïcité. La dévotion au fondateur n'est pas une simple vue de l'esprit mais bien un élément concret et central de la vie de tout officier turc : comme l'a montré, documents à l'appui, le journaliste Mehmet Ali Birand, les élèves officiers ne passent pas une heure sans entendre l'invocation du nom d'Atatürk.

À quatre reprises, entre 1960 et 1997, l'armée est intervenue pour rétablir le cours normal de la vie politique. La dernière fois, elle a forcé le gouvernement islamiste de Necmettin Erbakan à démissionner. Échaudés par cette expérience, certains membres de l'équipe d'Erbakan ont eux-mêmes réorganisé un parti, plus prudent : le Parti de la Justice et du Développement (AKP). Lors des élections déterminantes de 2002, ils sont arrivés en tête, devant les partis du centre discrédités et divisés, avec une majorité simple de 34 pour cent des suffrages.

La loi électorale a transformé cette majorité simple en une majorité absolue de 66 pour cent des sièges au parlement et en un cas rare de gouvernement homogène. Non seulement l'AKP a tiré habilement profit de cette situation avantageuse pour poser les fondations d'un ordre islamique mais en plus, aucun autre parti ou leader n'a émergé pour le contrecarrer. En conséquence, l'AKP a augmenté sa part de suffrages aux élections de 2007 pour atteindre un retentissant 47 pour cent et obtenir le contrôle de 62 pour cent des sièges au parlement.

Les succès électoraux répétés de l'AKP l'ont encouragé à abandonner sa prudence initiale pour hâter l'avancée du pays vers son rêve d'une République islamique de Turquie. Le parti a placé des partisans à la présidence et au sein du pouvoir judiciaire pendant qu'il prenait un contrôle grandissant sur l'éducation, l'économie, les médias et d'autres institutions importantes. Il a même défié la mainmise laïque sur ce que les Turcs appellent « l'État profond » – les institutions non électives comme les agences de renseignement, les services de sécurité et le pouvoir judiciaire. Seule l'armée, arbitre suprême dans l'orientation du pays, est restée hors du contrôle de l'AKP.

 

Le général Ibrahim Firtina, ancien chef de l'armée de l'air, a été entendu par la Justice au sujet d'un complot visant à renverser le gouvernement.

Plusieurs facteurs ont alors poussé l'AKP à affronter l'armée : le contrôle de l'armée par le civil, exigé pour entrer dans l'Union européenne ; uneprocédure en 2008 qui a failli conduire à la dissolution de l'AKP ; l'importance grandissante de son allié islamiste, le Mouvement Gülen. L'érosion de la popularité de l'AKP (de 47 pour cent en 2007 à 29 pour cent actuellement) n'a fait que précipiter cette confrontation car cela laisse supposer la fin du gouvernement homogène de l'AKP aux prochaines élections.

 

En 2007, l'AKP a imaginé une théorie du complot, qu'il a appelée Ergenekon, dans le but d'arrêter environ 200 opposants au parti, parmi lesquels des officiers de l'armée, sous l'accusation de complot visant à renverser le gouvernement élu. L'armée a réagi passivement si bien que l'AKP a élevé les enjeux le 22 janvier dernier en échafaudant une seconde théorie du complot, appelée Balyoz (« massue ») et dirigée exclusivement contre l'armée.

L'armée a nié toute activité illégale et le chef d'état-major, le général İlker Başbuğ, a déclaré sous forme d'avertissement : « notre patience a des limites ». Cependant, le gouvernement a procédé, à partir du 22 février, à l'arrestation de 67 officiers en exercice et à la retraite, dont les anciens chefs des forces aérienne et navale. Jusqu'à présent, 35 officiers ont été inculpés.

L'AKP a donc jeté le gant, laissant le commandement militaire face à deux options peu attrayantes : (1) continuer bon gré mal gré à accepter l'AKP dans l'espoir que des élections régulières dès 2011 viendront mettre fin à cette situation et renverseront la vapeur ou (2) organiser un coup d'État en risquant un retour de manivelle dans les urnes et le renforcement du poids électoral des islamistes.

 

Rencontre, le 25 février, entre le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, le Président Abdullah Gül et le chef d'état-major des Forces armées, le général İlker Başbuğ.

L'enjeu est de savoir si les offensives que sont Ergenekon et Balyoz vont réussir à transformer l'armée kémaliste eninstitution güleniste, ou si le coup monté flagrant de l'AKP et sa supercherie vont piquer les laïques au vif et leur faire retrouver de la voix et de l'assurance. En fin de compte, la question est de savoir si la charia (la loi islamique) va gouverner la Turquie ou si le pays va retourner à la laïcité.

 

L'importance de la Turquie sur le plan islamique laisse supposer que l'issue de la crise aura des conséquences pour les musulmans du monde entier. La domination de l'AKP sur l'armée signifiera que les islamistes contrôleront l'institution laïque la plus puissante de l'oumma (la communauté musulmane), prouvant par-là que, pour l'instant, rien ne peut les arrêter. Mais si l'armée conserve son indépendance, la ligne tracée par Atatürk subsistera en Turquie et offrira au monde musulman une alternative au rouleau compresseur islamiste.

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 13:56



billet benillouche


Le billet d'humeur Irano-Libyen par Jacques Benillouche






http://www.dropshots.com/photos/302796/20070608/101421.jpg


L’information est réelle car elle émane d’une agence de presse occidentale sérieuse. Il ne s’agit ni d’une plaisanterie et ni d’un poisson d’avril avant l’heure. Cependant, accrochez-vous fermement à votre siège. La République islamique d’Iran d’Ahmadinejad et la Libye de Kadhafi sont candidates pour être membres du Conseil des Droits de......

Par:Jacques Benillouche

l’Homme de l’ONU. Vous avez bien entendu. La compétition est vive entre ces deux pays car seul un poste est libre au sein du groupe africain. Ils comptent pour décrocher la place sur les pays arabes, ceux de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et sur certains pays africains, tous en majorité hostiles à l’Etat juif, Ces deux candidats, modèles en matière de respect des droits humains, sont très sérieux dans leur culot et selon eux, le résultat ne fera aucun doute.

Le 13 mai, l’Assemblée Générale des Nations Unies, le « machin » selon la terminologie du Général de Gaulle, risque de sonner le glas à la crédibilité du Conseil qui s’était déjà distingué lorsqu’il avait rédigé le rapport Goldstone avec deux stylos.

L’un pour estimer qu’Israël avait « intentionnellement » tué des civils à Gaza et l’autre pour assurer que les victimes, touchées par les roquettes du Hamas envoyées sur les villes israéliennes, n’étaient pas « intentionnelles ».

Les mauvaises langues, pas uniquement occidentales, qui cherchent à tort à discréditer ces deux régimes « démocratiques », prétendent que les violations des droits de l’homme en Iran ont été considérables.

Les jugements inéquitables, les exécutions sommaires, l’absence de liberté d’expression et les arrestations en masse de membres de l’opposition et leur exécution parfois ne sont que des accidents, sans conséquence, de l’histoire politique iranienne. Le cinéaste iranien Jafar Panahia a été mis aujourd’hui sous les verrous, dans son propre intérêt, pour lui éviter de sortir du droit chemin tracé par les mollahs.

 

Par ailleurs, il ne faut nullement tenir compte de ce que dit la Prix Nobel de la Paix, l’avocate iranienne Shirin Ebadi, qui est bien sûr un suppôt des occidentaux : « La République islamique doit d’abord respecter les droits de l’homme. Vous avez vu la situation en Iran ?

 

On pourra ensuite parler d’une éventuelle candidature. » Il y a de fortes chances que l’un de ces deux pays soit élu car ils ont le « malheur » d’avoir des réserves pétrolières inestimables. C’est un argument de poids qui assurera à l’Iran ou à la Libye de faire partie de l’élite onusienne à laquelle Israël ne peut prétendre.

Par:Jacques Benillouche 

Benilou





Droits de l'homme: l'Iran refuse les demandes des pays occidentaux - Diaporama



DIAPORAMA

Mis en ligne pour aschkel.info et lessakele

avertissement
Ce diaporama m'a été envoyé par un ami, l'an dernier, il a circulé sans mention de l'auteur, j'ai jugé utile de le mettre en ligne bien que les images soient difficiles, quelques-unes de ces images sont innaccessibles, cliquez cependant jusqu'au bout.  Aschkel 







 

 

 
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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 20:10





  Benilou







02-03-2010

http://www.libertasoccidentalis.net/libertasoccidentalis09/wp-content/uploads/2010/01/Erdogan-043.jpgLe feuilleton du Mossad suspecté d’assassinat à Dubaï a escamoté le flux des nouvelles en provenance de Turquie. Le changement de stratégie vis-à-vis d’Israël, amorcé par le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, inquiétait déjà Benjamin Netanyahou qui....

Par:Jacques Benillouche

avait compris qu’il ne s’agissait plus d’une simple alerte mais plutôt d’une décision murie et planifiée de longue date. Après ses visites en Syrie puis en Iran, le premier ministre turc avait décidé de se détourner des occidentaux pour s’allier avec les « forces du mal » selon la terminologie américaine.

Il cherchait à redonner à la Turquie un statut de puissance régionale en soutenant les palestiniens tout en profitant des déconvenues économiques et financières de la Grèce pour continuer à bloquer les ports et les aéroports de Chypre.

En constatant la régression démocratique d’un régime profondément islamique, Nicolas Sarkozy semble avoir raison en affirmant en avril 2009 : « J’ai toujours été opposé à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne et je le reste ». L’Europe ne sentait rassurée car elle savait les militaires postés en embuscade.

L’armée turque, connue pour être garante des institutions, tient au maintien des relations privilégiées avec l’occident. Son poids politique, léger en période de stabilité, s’alourdit quand des nuages assombrissent la situation. Elle occupe le poste d’arbitre ultime qui saurait donner de la voix quand ses intérêts seraient touchés.

L’Histoire a montré qu’elle voyait d’un mauvais œil toute hypothèque de l’avenir de la Turquie entre des mains islamistes risquant de porter atteinte à l’indépendance et à la laïcité du pays. Rumeurs de complot en 2009 Des bruits sérieux avaient déjà circulé en 2009 sur l’existence d’un complot préparé par un colonel pour favoriser un putsch militaire tendant à renverser le gouvernement. Un document révélé par le quotidien Taraf faisait état d’un « Plan d’action pour combattre le fondamentalisme religieux » établi par le réseau putschiste turc Ergenekon.

Ce réseau est composé de militants de l'extrême-droite, d'officiers de l'armée et de la gendarmerie. 300 personnes ont été arrêtées de juin 2007 à novembre 2009, malgré les dénégations molles du chef de l’armée qui feignait d’ignorer que les actions permettant de renverser le gouvernement légitime étaient détaillées par le menu. Cependant, dans sa dernière querelle avec la Turquie, Israël gardait un espoir dans une réaction de l’armée restée pro-israélienne.

D’ailleurs, Benjamin Netanyahou n’avait pas envoyé son ministre des affaires étrangères mais son ministre de la défense Ehoud Barak à Ankara pour recoller les morceaux. Israël et la Turquie ont alors annoncé le 17 janvier 2010 la poursuite de leur coopération militaire mais la brouille ne s’était pas estompée pour autant.

Pendant des décennies, ces deux pays se sont épaulés face aux défis stratégiques de la région tout en tissant des liens militaires au détriment du monde arabe.

Le changement constaté est « un développement inquiétant » aux dires de l’ancien chef d’Etat-major israélien de l’armée de l’air. « La Turquie est vitale pour l’entraînement de nos forces armées aériennes sur de vastes espaces, étant donné surtout la localisation stratégique de la Turquie proche à la fois de l’Iran et de la Syrie.»

Il faisait allusion au fait que les bombardiers israéliens avaient emprunté l’espace aérien turc lors de l’attaque du site nucléaire syrien en 2007. Réunir le monde musulman D’autres dirigeants israéliens se sont montrés plus réalistes et résignés : « il se pourrait que la réalité ait déjà changé et que les liens stratégiques que nous pensions continuer avec la Turquie soient simplement terminés».

Les palestiniens jubilent et souhaitent que les turcs interviennent comme médiateurs pour rassembler les Chiites et les Sunnites et pour réunifier le monde musulman au détriment de l’Etat juif comme du temps de l’Empire ottoman. Israël a constaté un pas vers cette stratégie avec la participation de la Turquie à l’Organisation des Pays islamiques et à une cession de la Ligue Arabe, entérinant ainsi le virage vers ses ennemis.

Nul ne s’inquiète outre mesure d’une hégémonie éventuelle de la Turquie dans la région. Les dernières nouvelles faisant état d’un putsch éventé risquent de changer la donne mais personne ne peut en évaluer les conséquences.

Douze militaires, pour la plupart des officiers, ont été inculpés et écroués par un tribunal d'Istanbul pour avoir ourdi un complot visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur turc. L'agence Anatolie a annoncé une réunion extraordinaire entre le président Abdullah Gül, le Premier ministre Recep Erdogan, et le chef d'état-major, le général Ilker Basbug.

Les autorités turques ont maintenu en examen 20 officiers, dont cinq amiraux et trois généraux, arrêtés en début de semaine pour une tentative de putsch présumée et pour appartenance à une organisation clandestine.

Par ailleurs, la justice a prorogé la garde à vue de huit militaires et deux généraux. Chaque jour, de nouvelles arrestations de militaires sont annoncées dans une stratégie d’intimidation amenant au total l’arrestation de 33 officiers pour tentative de coup d’Etat. Atteinte à l’armée Le pouvoir politique turc ne s’était jamais attaqué de front à l’armée. Le premier ministre Erdogan prend donc des risques dont il ne mesure pas les effets pour l’avenir et la stabilité de son pays.

S’opposer ouvertement à l’armée et par ricochet à l’occident peut lui coûter le pouvoir à moins qu’il ne soit sûr de la neutralité d’une armée devenue docile. Une dizaine de coups d’Etat ont déjà eu lieu chaque fois que l’armée a senti que le pouvoir civil déviait des préceptes édictés par Kemal Atatürk, le créateur de la Turquie moderne. Mais l’opposition s’interroge sur les raisons de s’en prendre aujourd’hui à des « généraux en pyjama ».

En fait, le camp des laïcs étant totalement affaibli par la chape de plomb imposée par les islamistes, les dirigeants au pouvoir se sentent forts pour remettre en cause la Constitution votée après le coup d’Etat de 1980. Ils veulent profiter de cette révision pour rogner sur les prérogatives des militaires et pour islamiser en douceur la Turquie.

Israël suit les évènements avec philosophie mais il craint une Turquie islamique forte qui prêterait main forte à un Iran nucléaire. Une éviction des militaires l’amènerait à anticiper les mesures à prendre contre l’Iran. Il a déjà expérimenté des crises aigues qui ont été toutes surmontées.

Mais en secret, en raison des liens privilégiés qu’il entretient avec les militaires turcs, il reporte tous ses espoirs sur les pressions que pourrait exercer une armée soumise aux intimidations du pouvoir civil.

Elle est la seule à pouvoir susciter une prise de conscience d’un gouvernement islamiste qui devra alors redéfinir sa politique en conformité avec les intérêts occidentaux et avec les intérêts d’une population turque jalouse de ses liens avec le monde occidental. Le premier ministre Erdogan joue avec le feu. . .

Par Jacques Benillouche

 

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 12:38

 

Apartheid-cartoon.jpg







Victor-Perez.     

 

Quelques preuves formelles de ‘’l’apartheid israélien’’

 

Du 4 au 11 mars va être organisé la « sixième semaine annuelle contre l’apartheid israélien ». Une semaine remplie, selon le programme annoncée (1) « de conférences, d’ateliers, de projections de films et d'évènements culturels » afin de « familiariser les participants avec les enjeux du conflit israélo-palestinien ainsi que pour donner de l'ampleur à l'élan grandissant de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre l'apartheid israélien ».

 

Un programme étalé sur 7 jours qui, le 10 mars, comprendra comme sujet parmi d’autres: « Entre l'oppression et l'autonomisation: citoyens palestiniens d'Israël sous l'apartheid ». Interviendra ce jour le « Palestinien-israélien » (présenté tel quel par le programme) -député-membre de la Knesset- Jamal Zahalka qui ne risque, à son retour au pays des ‘’ségrégationnistes’’ que… l’opprobre de ses pairs et de ses concitoyens juifs. Preuve incontestable de racisme envers un individu sensé être de ‘’second rang’’.

 

D’autres preuves irréfutables de ‘’l’apartheid’’ israélien, telles la réaction ci-dessus, pullulent en ce pays. Il est bon ici d’en dresser une toute petite liste.

 

Ainsi, les autres députés ‘’Palestiniens-israéliens’’ (mais pas seulement) ne sont pas épargnés par ce ‘’fléau typiquement israélien’’. L’élu Saïd Nafaa est accusé d’avoir eu des contacts avec l’ennemi en terre de Syrie sous le couvert d’un  voyage religieux organisé en 2007 pour 280 notables druzes. Cela, malgré l’interdiction qui lui avait été notifiée par le ministre de l’Intérieur de l’époque. Comme sanction, la Commission parlementaire du parlement israélien s’est réunie pour approuver, à la majorité, la levée de l’immunité de cet élu. Depuis, toujours libre de ses mouvements et rémunéré par l’état, il attend d’être jugé. Dans l’attente, il n’a cependant pas décidé d’aller prêter main forte à son collègue Zahalka à Montréal ! Son identité de ‘’victime du racisme juif’’ aurait fait, pourtant, un tabac à cette réunion annuelle !

 

Autre exemple. Azmi Bishara est un ex-député qui a préféré en avril 2007 prendre la fuite sans l’annoncer auparavant, car soupçonné par les autorités d’avoir fourni des informations au Hezbollah pendant la deuxième guerre au Liban (juillet-août 2006), d’avoir reçu de l’argent en contrepartie, mais aussi d’avoir enfreint l’interdiction de financement d’une organisation terroriste. En répression, le gouvernement avait décidé de le destituer de sa nationalité mais aussi de sa pension d’ex-député. Demandes toutes deux rejetées par la cour suprême d’Israël, comme l’ont déjà été les poursuites engagées à son encontre pour avoir fait l’éloge, depuis Damas, de la ‘’résistance populaire’’ ou pour l’organisation de voyages d’Arabes israéliens en Syrie.

 

Le parlementaire Taleb A-sana, quant à lui, a marqué à sa manière le premier anniversaire de l’opération « plomb durci » en prêtant le canal de son téléphone portable à un Ismaël Hanieyh saluant la présence des « Palestiniens des territoires de 1948 venus pour exprimer leur solidarité » avec les habitants de la bande de Gaza. « Nous nous retrouverons à la mosquée d’Al Aksa et à Jérusalem qui sera toujours arabe et islamique ». Exhortation inscrite dans la charte du Hamas qui a pour seul objectif la destruction de « l’entité sioniste ». Taleb A-Sana risque pour cette collaboration…rien, sinon le dégoût de ses concitoyens juifs. 

 

D’autres dirigeants arabo-israéliens subissent, eux aussi, ‘’l’apartheid’’ de ce régime sioniste « en voie de disparition » comme le proclament tant ‘’d’autorités morales’’ de par le monde. Mohammed Barakeh, chef du parti communiste à la Knesset, doit être jugé pour quatre accusations de voies de fait contre des agents de sécurité lors de manifestations. Raed Salah, chef du Mouvement islamique, a été condamné, quant à lui, à neuf mois de prison pour avoir été déclaré coupable d'avoir craché sur un policier lors d'affrontements près de la mosquée Al Aqsa en 2007. On ne badine pas avec l’honneur des ‘’Afrikaners proche-orientaux’’.

 

Ces quelques exemples démontrent, s’il en était besoin, que les représentants de la minorité arabe israélienne ne sont guère inquiétés de leurs faits et gestes, et donc que nulle comparaison valable ne peut être soutenue entre le régime ségrégationnisted’Afrique du Sud d’alors et le régime parlementaire israélien en place depuis 1948. Que les députés ou dirigeants nationaux  arabo-israéliens prêtent leur main à cette accusation sordide ou l’affirment sans sourciller est dans leur logique des choses. Leur combat, sous prétention démocratique, pour un état de ‘’tous ses citoyens’’ les conduit à prêter main forte à ceux qui, comme leurs frères ‘’palestiniens’’, ne souhaitent rien d’autre que la disparition du seul état juif de la planète et donc seul refuge de ce peuple en cas de nécessité. Ce qui aura pour conséquence première de réexpédier les Juifs dans des ghettos, sur des terres d’accueil pas forcément affables et ayant des lois d’exceptions.

 

Tout un programme d’apartheid.

 

Victor PEREZ ©

 

 

Liens :

 

(1) : http://www.cpcml.ca/francais/Calendrier/4-11MarsSemaineApartheidIsraelien.html

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 05:55


par Daniel Pipes
8 février 2010


La civilisation occidentale à l'épreuve : pourquoi nous devrions prêter attention à Geert Wilders


danielpipes

Version originale anglaise: Western Civilization on Trial: Why We Should Be Watching Geert Wilders
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

 

Manifestants pro-Wilders à l'extérieur du tribunal d'Amsterdam où il doit être jugé.

Wilders a un procès parce que les Pays-Bas n'ont pas de Premier amendement, aussi, sans cesse, il essaie de comprendre ce qu'il est permis ou interdit de dire.

 

Wilders est loin d'être la seule victime de cette situation difficile ; l'arrestation et l'emprisonnement, en 2008, d'un dessinateur connu sous le nom de « Gregorius Nekschot » a symbolisé de façon notoire l'incohérence de l'Etat .

Les médias américains devraient couvrir les poursuites contre Wilders parce que la carrière de Wilders a des implications qui vont au-delà d'un seul homme, d'un seul parti ou d'un seul pays. Elle peut toucher toute l'Europe alors que le continent se prépare à répondre au défi islamique.

Les médias américains font un travail convenable pour informer leur public sur ce sujet, aussi le quasi silence à propos de Wilders est surprenant.

Le défi islamique oblige les Européens à faire le point sur eux-mêmes d'une façon sans précédent. Des exemples hauts en couleur incluent le projet britannique ICONS qui présente 120 trésors nationaux qui aident à définir la culture anglaise ; le film du gouvernement néerlandais pour les éventuels immigrants qui montre une femme aux seins nus sur la plage et deux hommes en train de s'embrasser ; et la décision du Premier ministre français d'expulser un homme hors de France pour avoir forcé son épouse à porter la burqa.

L'avenir de l'Europe est en jeu. Le passage de Geert Wilders en justice a une influence sur le résultat.

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 08:19
Quand la rhétorique fait la loi
Par Caroline B. Glick
Jerusalem Post   26 février 2010
 
 
Adaptation française de Sentinelle 5770
 
Il y a quelque chose de pathétique dans ce qui se passe en politique étrangère ces jours-ci. Tout simplement, plus souvent que jamais, les positions concertées des nations membres de l’UE n’ont rien à voir avec leur intérêt national.
Prenez par exemple la réponse initiale de l’UE au meurtre du maître terroriste Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï le 20 janvier. Un terroriste expérimenté, engagé dans l’achat illégal en Iran d’armes illicites destinées à Gaza contrôlé par le Hamas, est tué dans sa chambre d’hôtel. Les mêmes autorités de Dubaï qui n’avaient aucun problème à héberger un terroriste international recherché, se sont  déchaînées frénétiquement pour condamner son meurtre. Et bien sûr, bien que nombre de gouvernements (Egypte et Jordanie viennent à l’esprit), et des organisations terroristes rivales, (Fatah, une autre ?) aient eu d’amples raisons de souhaiter la mort de Mabhouh, le chef de la police de Dubaï, le Lt. Gen. Dahi Khalfan Tamim l’a reprochée à Israël.
Non seulement il l’a reprochée à Israël, mais pour soutenir ses déclarations, Tamim a publié ce qu’il a prétendu être un reportage vidéo des agents présumés du Mossad entrés à Dubaï avec des passeports européens et australiens.
Ne se fiant qu’aux allégations de Tamim – les dirigeants européens se sont montrés furieux. Ignorant la nature de l’opération, l’absence fondamentale de crédibilité de la source d’information, et les intérêts mêmes de l’Europe à vaincre le terrorisme jihadiste au Moyen Orient et dans le monde, les chancelleries d’Europe gloussèrent d’indignation et menacèrent de couper toute coopération dans le renseignement avec Israël.
En Grande Bretagne par exemple, des sources du ministère des affaires étrangères déclarèrent au ‘Daily Telegraph’ : « Si les Israéliens sont responsables de l’assassinat à Dubaï, ils gâchent sérieusement un important accord d’échange de renseignements qui existe actuellement entre la Grande Bretagne et Israël ». 
Il aura fallu l’intervention des échelons les plus élevés des agences du renseignement d’Europe pour que les politiciens et diplomates hystériques cessent de blâmer et de menacer Israël. Après avoir été réprimandés lundi, les ministres des affaires étrangères douchés se sont abstenus de mentionner le nom d’Israël dans leur condamnation conjointe de l’utilisation présumée de passeports européens par des agents présumés qui auraient tué le terroriste Mabhouh.
Et heureusement qu’ils ont tenu leur langue. Parce que mardi, Tamim a prétendu qu’après le coup, au moins deux des présumés membres de l’équipe présumée pour l’assassinat sont partis de Dubaï en Iran. Il est difficile d’imaginer des officiers du Mossad se sentir plus en sécurité en Iran plutôt qu’à Dubaï à quelque moment et il est sûrement difficile de comprendre pourquoi ils fuiraient en Iran après avoir tué un terroriste parrainé par l’Iran.
Ce que la réaction européenne initiale aux allégations de Tamim montre est que blâmer Israël est devenu la politique étrangère de l’Europe par défaut. Il n’est apparemment jamais venu à l’esprit des Européens qu’Israël pourrait ne pas être responsable du coup. Et il ne leur est certainement jamais apparu que cesser les liaisons du renseignement avec Israël leur nuira davantage qu’à Israël.
Ils n’ont pas songé à ce dernier point bien sûr parce que l’Europe n’a aucune idée de ce que sont ses intérêts. Tout ce qu’elle sait faire, c’est rebattre les oreilles avec autoritarisme.
Cela n’a pas toujours été le cas. C’est après tout l’Europe qui apporta au monde l’art de la gestion rationnelle des affaires publiques. Autrefois, les dirigeants européens comprenaient que la politique étrangère d’une nation était supposée se fonder sur ses intérêts nationaux. Pour faire progresser ses intérêts nationaux, les gouvernements adoptaient certaines stratégies politiques. Et pour faciliter le succès de ces stratégies, ils développaient des arguments rhétoriques pour les expliquer et les défendre.
La gestion des affaires publique contemporaine de ce modèle traditionnel de politique étrangère fonctionne la tête à l’envers. Aujourd’hui, c’est la rhétorique qui fait la loi. Si vraiment des mesures sont prises, elles sont adoptées au service de la rhétorique. Pour les intérêts nationaux, eh bien le Traité de Lisbonne, qui empêche effectivement les Etats membres de l’UE d’adopter des politiques étrangères indépendantes, en prend soin.
Avec les intérêts nationaux subordonnés aux caprices des bureaucrates à Bruxelles, l’Europe compte pour peu de chose dans l’arène internationale. Comme sa rhétorique, les menaces précipitées de l’UE contre Israël pour avoir soi-disant tué un terroriste démontrent qu’elle est lâche, inefficace et autodestructrice.
Si le Mossad a vraiment tué Mahbouh, alors l’opération est un exemple dans lequel Israël s’est illustré contre ses détracteurs européens en agissant plutôt qu’en se pomponnant.
Malheureusement, de tels exemples sont de plus en plus l’exception plutôt que la règle. Au cours des six dernières années environ, Israël est largement descendu dans l’abysse européen de la gestion des affaires publiques. Plutôt que d’utiliser la rhétorique pour expliquer les politiques adoptées pour l’avancement des ses intérêts nationaux, les gouvernements israéliens successifs ont adopté des politiques préparées pour renforcer leur rhétorique qui se tient elle-même en opposition avec les intérêts nationaux d’Israël.
Prenez les positions d’Israël sur l’Iran et les Palestiniens par exemple. Concernant les Iraniens, l’intérêt national d’Israël est d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Aujourd’hui la seule voie pour assurer cet intérêt est d’utiliser la force pour détruire les installations nucléaires de l’Iran.
Suivant l’engagement absolu des dirigeants iraniens dans le développement des armes nucléaires, aucune sanction, aussi « paralysante » soit-elle – ne les convaincra de réduire leurs efforts de construction et de déploiement de leur arsenal nucléaire.
De plus, et de façon bien moins importante, les Russes et les Chinois refuseront d’exécuter des sanctions « paralysantes » contre l’Iran.
Suivant ces faits, il est effrayant que les dirigeants d’Israël aient fait de la mise au point d’une coalition internationale de soutien à des sanctions « paralysantes » contre l’Iran leur principal objectif. Et ce n’est pas une figure de style rhétorique. Au cours des semaines et mois passés, Les dirigeants au sommet d’Israël se sont consacrés à faire du lobbying auprès de gouvernements étrangers pour le soutien à des sanctions contre l’Iran. La semaine dernière, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou est allé à Moscou pour obtenir le soutien à des sanctions du gouvernement russe. Cette semaine, le ministre de la défense Ehud Barak a voyagé à l’ONU et au Département d’Etat des USA, et le ministre des affaires stratégiques Moshe Yaalon a voyagé à Pékin uniquement pour défendre auprès d’officiels de haut rang le soutien à des sanctions.
Ce n’est pas seulement que cette attitude ne contribue en rien à la capacité de destruction par Israël des installations nucléaires de l’Iran. Elle nuit à la capacité d’Israël de le faire en empêchant nos dirigeants de se concentrer là où il le faudrait : préparer Tsahal à frapper et préparer le pays à résister aux effets de tout ce qui suivrait une telle frappe. De plus, en appelant à des sanctions, Israël contribue à l’illusion que des sanctions sont suffisantes pour bloquer la course de l’Iran vers la ligne d’arrivée nucléaire.
De même sur la question palestinienne, il est joliment claire qu’au minimum, l’intérêt d’Israël est de s’assurer le contrôle sur les régions de Judée et de Samarie dont il a besoin pour protéger son patrimoine juif et sa sécurité nationale. Mais il est difficile de penser que le gouvernement ait rien fait avancer lors de son année en fonction vers cet intérêt basique.
On met en avant que l’intérêt d’Israël à maintenir de bonnes relations avec le gouvernement des USA dépasse son intérêt par rapport à son renforcement du contrôle sur les zones de Judée et Samarie qu’il considère vitales. Le problème avec cet argument est qu’il tient pour acquis qu’Israël peut déterminer le statut de ses relations avec le gouvernement des USA. Dans le cas de l’administration Obama, il est abondamment prouvé que ce n’est pas le cas.
Le président Barack Obama et ses principaux conseillers ont démontré de façon répétée qu’ils veulent affaiblir – et pas renforcer – l’alliance des USA avec Israël. La semaine passée, cette administration a condamné Israël pour avoir retenu le Tombeau des Patriarches à Hébron et la Tombe de Rachel à Bethlehem comme sites du patrimoine national. Le fait qu’ils soient des sites du patrimoine national est si évident que même le Président Shimon Pérès a défendu cette décision.
De plus, le chef d’Etat Major général US, Michael Mullen a répété pour la millionième fois cette semaine qu’il s’oppose à des frappes militaires sur les installations nucléaires de l’Iran. C'est-à-dire, pour la millionième fois, que l’officier général le plus important aux USA a déclaré qu’il préfère un Iran doté de l’arme nucléaire à une frappe israélienne sur les installations nucléaires de l’Iran.
Dans ‘intérêt du renforcement des liens d’Israël avec une administration hostile, le gouvernement Netanyahou a adopté une rhétorique sur la question palestinienne nuisible aux intérêts nationaux d’Israël. Il a déclaré son soutien à un Etat palestinien bien qu’un tel Etat se définira par sa dédication à la destruction d’Israël.
Il a mis hors la loi la construction juive en Judée et Samarie malgré le fait que cette décision légitime tout simplement l’exigence intolérante des Palestiniens d’interdire aux Juifs d’y vivre. 
Et il s’est fait l’avocat des chefs palestiniens comme Mahmoud Abbas et Salam Fayed qui refusent le droit d’Israël à l’existence.
En effet, si Israël devait rejeter le modèle européen et concevoir une politique étrangère favorable à ses intérêts nationaux, l’un de ses premiers actes serait de souligner que le premier ministre palestinien non élu Salam Fayed n’est pas un homme de paix.
Cette semaine, Fayed a menacé de répondre par une guerre religieuse au classement par Israël du Caveau des Patriarches à Hébron et de la Tombe de Rachel à Bethlehem comme sites du patrimoine national. Vendredi dernier, il a rejoint les émeutiers à Bi’ilin s’attaquant à la barrière de sécurité d’Israël. Fayed a pris la direction de la campagne de boycott international des produits israéliens. Depuis deux ans, il a cherché à prendre le contrôle des forces de sécurité de l’AP non pas pour combattre le terrorisme, mais pour empêcher Israël de le combattre. Enfin, depuis la victoire du Hamas aux élections législatives de l’AP en 2006, il a supervisé le transfert de centaines de millions de dollars au Hamas.
En bref, Fayed, ancien employé de la Banque Mondiale, n’est pas un « modéré », comme ses partisans aux USA et en Europe le clament. C’est un financier et un parrain fiscalement solide du terrorisme, menant une guerre active contre Israël.
Des rapports récents montrent que le chef d’Etat Major Général de Tsahal, le Lt-Général Gabi Ashkenazi – qui a étonnamment reçu une chouette médaille des mains de Mullen il y a deux ans – est le principal opposant à une frappe militaire israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. Si c’est vrai, alors Ashkenazi doit soit être contraint à changer de poste ou bien à le perdre. La menace iranienne est trop grande pour placer parmi les cercles décisionnaires d’Israël, entre les mains d’un commandant en chef, les opinions alléguées aux USA de son « ami ».
De même pour les Palestiniens, on ne remédiera pas à la situation simplement en renvoyant quelques responsables incompétents. Depuis 16 ans, pour améliorer les liens du pays avec l’Europe, et à un moindre degré avec les USA, les gouvernements israéliens successifs ont ignoré l’intérêt national vital d’Israël de maintenir son contrôle sur la Judée et la Samarie. De fait, ils ont préféré une rhétorique ‘euro compatible’, et ‘israélo septique’ à la poursuite saine de l’intérêt national d’Israël.
Pourtant comme la réponse immédiate de l’Europe à l’opération de Dubaï le démontre, l’Europe elle-même a abandonné la poursuite saine de ses propres intérêts pour une rhétorique lâche, irresponsable, autodestructrice. Bien entendu, l’Europe devrait favoriser Israël plutôt qu’un Hamas terroriste. Mais dans son état actuel de crétinisme stratégique, aucun dirigeant européen ne peut reconnaître ce fait fondamental. Par conséquent, l’Europe pourrait bien être condamnée.
Pour éviter le destin d’invasion de l’Europe, Israël doit abandonner sa démarche actuelle. L’objectif de la rhétorique est de soutenir une stratégie politique dans la recherche des intérêts d’une nation. Et Israël a des intérêts nécessitant une progression urgente.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 20:00
L’Islam en question
24-02-2010

http://www.la-question.net/media/00/02/944727355.jpgBéchir Ben Yahmed, le patron de Jeune Afrique, écrit dans un récent éditorial qu’il reste optimiste quant a l’avenir de l’Islam et ce, pour quatre raisons principales:
• Les extrémistes islamistes sont encore une faible minorité parmi les Arabes.
• Les Arabes eux-mêmes constituent seulement 20% des Musulmans dans le monde.
• Les femmes musulmanes vont de plus en plus à l’école, voire à l’université.
• La démocratie gagne du terrain dans la plupart des pays musulmans.

Etes-vous aussi optimiste ?

Par:William Goldnadel

 

 

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 08:55
Merci  François pour l'envoi de ce texte.

  
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Réecouter le dernier entretien de François



Pour aschkel.info et lessakele



De la Tour de Babel aux collines de Sion

© François Celier. Pasteur sioniste. Ecrivain.








En Europe comme en d’autres parties du monde, la civilisation judéo chrétienne du XXIème se trouve à la croisée d’un choix crucial, typifié par celui de Babylone ou Jérusalem et, plus profondément : de la Tour de Babel aux collines de Sion.  


Les efforts et les réalisations des hommes, excluant l’existence de Dieu sur les plans politico-sociétal, scientifique et culturel, illustrent l’esprit de la Tour de Babel de même que celui de la cité de Babylone.


Elles symbolisent l’ancestralité de rébellion humaine envers son Créateur.


Au cours des siècles historiques, cet esprit inspire toujours des cités aussi diverses que Dubaï, Shanghai, Moscou, Tokyo, New York et autres mégapoles actuelles.
 


La plupart de leurs bâtisseurs aspirent à la grandeur, à la puissance et à la centralité du pouvoir. Cette fameuse Babel, de même que Babylone, déployait la fierté de son génie et de sa puissance ; l’auto suffisance et l’arrogance de sa réalisation, non par les Lois de  l’Eternel, mais par la grandeur de l’homme cherchant à le supplanter, depuis l’ère du soupçon en Eden : 
D’… a-t-il dit… au relativisme contemporain : le bien c’est le mal et le mal c’est le bien.


D’âge en âge, l’esprit de Babel comme celui de Babylone à toujours suscité des personnalités charismatiques s’entourant de dirigeants inféodés. Ils aspirent à une puissance plus grande que l’ONU : celle de la mondialisation mahométane de tous les peuples de la terre.
  Ce qui répond parfaitement aux vœux de l’Islam, de son Califat mondialisé et d’un improbable avènement d’un 12ème Messie Persan.


Depuis plus de 3500 ans, l’antonyme de Babel et de Babylone 
est l’esprit de Jérusalem reposant sur les collines de Sion. Cette modeste cité symbolise la paix et aspire au salut de l’homme par l’intervention de L’Eternel.


Cette singulière intuition d’éternité nous habite tous, qui que nous soyons... 
Les peuples ont toujours adoré toutes sortes de messies et d’imagerie de Paradis posthumes, fussent-ils diaboliques, tel le marxisme Stalinien ou Maoïste, suivi du National Socialisme Hitlérien… Or, de nos jours, ce serait le Paradis d’Allah que les mahométans veulent nous vendre, de gré ou de force.


Or, ce Paradis-là estampillé Hallal, ne nous paraît ni cachère, ni judéo-chrétien, ni sérieux en dépit d’éventuelles prouesses sexuelles dans l’ivresse de vins délicieux (pas très hallal ceux-là).

A Contrario, dans sa quête incessante du sens de la vie et d’un monde meilleur, Jérusalem et l’Amour de Sion représentent la meilleure alternative pour l’homme qui aspire à une relation filiale avec l’Eternel, accompagné d’un sentiment de gratitude et d’émerveillement pour la beauté de sa création.


Jérusalem, cité de David et capitale éternelle d’Israël, bâtie sur les collines de Sion aspire à n’être qu’une ville de sainteté spirituelle, de valeurs morales et de justice.

Cette ville microcosme de l’humanité est bien plus que la cité de David ne fut jadis ; bien plus que la capitale unie et indivisible de l’Etat d’Israël, et infiniment plus encore que tout ce que les hommes peuvent imaginer.


Le prophète Ezéchiel nous en a tracé les plans, montré la qualité exeptionnelle de ses matériaux et la splendeur inouïe de son rayonnement dans l’Univers.

Que l’on soit croyant ou non, Jérusalem se révèle, et offre les prémisses d’un royaume beauté et de bonté à qui veux le découvrir, en prélude de celui qui vient.   


L’Europe s’est laissé entraîner dans un processus d’islamisation, par l’aveuglement cupide de ses dirigeants et contre le gré de ses peuples.

Eurabia fut crée par une volonté d’immigration exponentielle, pour former une société parallèle dans un premier temps. Eurabia colonise dans tous les pays de l’union européenne, afin qu’ils deviennent comme un seul essaim de peuples dhimmis venant grossir le milliard de soumis de l’Oumma.


C’est pourquoi des milliers de mosquées s’érigent inexorablement, gérées par des imams discrètement contrôlés par des idéologues religieux. Elles poussent comme des champignons urbains, avec la complicité des autorités, qu’elles bafouent ensuite au passage, en distillant son islamisme sur les nuques de dizaines de millions fidèles noirs, bruns ou blancs... agenouillés, front contre terre, soumis.


Appliquant une stratégie classique de colonisation en babouches feutrée, les musulmans s’implantent rue par rue, quartier par quartier, jusqu’à des villes entières. Dès lors, ils subornent facilement les autorités occidentales et leurs citoyens européens, dénués du droit d’en parler et de refuser.


Bouches bâillonnées, pensée unique, volonté inique et surtout pas d’ vagues.

Comme le dit Mme Bat Yé’Or, ceux qui nient ces évidences sont ceux-là même qui y participent.

La moitié des 54 millions de musulmans vivant en Europe considèrent leur loyauté à l’islam plus importante qu’envers leurs pays d’accueil. Dès lors, à défaut d’un Charles Martel français,  il est temps de rechercher un chef dans le vivier des résistants, ou un Winston Churchill européen pour la grande guerre de demain.  

Depuis 1388 ans, au 7
ème siècle, Coran + Sirah  + Hadith = Islam.


Tout musulman est contraint d’obéir aveuglément à ce qu’enseignent ses livres, ses dogmes, ses lois et agir en conséquence. Ni plus ni moins, jusqu’au triomphe de l’Islam.



Le leader actuel du Hezbollah déclare une chose d’importance :


« Nous aimons la mort plus que la vie » ! Or, la Tora
h appelle les hommes à vivre :

J’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie afin que tu vives. 
Et l’Evangile nous informe que « 
la mort est notre dernier ennemi » (y compris tous les adorateurs de la mort). A cet islam mortifère, nous citoyens de pays libres devons répondre par une réaction d’autant plus radicale.

Par ailleurs, le 16 février dernier, la nouvelle stratégie du Hezbollah, émanation des Ayatollahs de Téhéran, manigance de récupérer l’image de Jésus… Ce Jésus palestinien deviendrait subitement, le 1er résistant et le 1er martyr qui se soit dressé face aux juifs ? Donc, le mois du carême chrétien deviendra une commémoration de la résistance de Jésus, 1ermartyr palestino-chrétien tombé dans son combat contre les juifs ?

Quelle démoniaque duplicité que cette stratégie d’inversion, alors que de nos jours, des centaines de chrétiens sont massacrés dans les pays musulmans dans la plus grande indifférence !

En tant que disciple de Jésus le juif, l’être le plus humaniste et admirable de tous les temps, je m’élèverais toujours contre cette monstrueuse aberration des adorateurs de la mort !  

En 1938, après avoir dhimmisé l’Autriche et les Sudètes, Hitler célébra son élévation par une sinistre « nuit de cristal »… Inaugurant ainsi la plus grande forfaiture de l’humanité européenne et de sa lâcheté.

Quelle étrange et maléfique fatalité pesait alors sur les esprits de millions d’européens, de ses élites intellectuelles jusqu’aux plus modestes de ses sujets…

Or, soixante douze ans plus tard, les fils de ces populations ressentent à nouveau cette même pesanteur sulfureuse sur leurs consciences : l’odeur de la peur et de la lâcheté autour d’eux, dans la caste politique et leurs tambours médiatiques, chez leurs élus et leurs maîtres à penser… 

Par ailleurs, outre Atlantique, l’énigme de Barak Hussein Obama, apostat de l’islam de son enfance, bizarrement protégé de toute fatwa par les sourcilleux Gardiens du dogme. Son aura d’icône, au sourire carnassier, lance toujours, de gauche et de droite, sa rhétorique lénifiante concoctée dans les laboratoires de la pensée unique et lénifiante, pour son prompteur ping-pong…  


En me souvenant de fameux procès de l’Histoire, repris sur un plan historique et littéraire, tels Socrate,
  Jésus, Jeanne d’Arc, Napoléon, Eichmann, Lénine, Trotsky et quelques autres, il m’arrive de rêver d’un procès posthume du dernier Prophète…

Avec des sommités scientifiques capables d’élaborer une plaidoirie fondée sur la vérité historique des textes eux-mêmes : Coran, Sirah, Adiths, pour que l’Islam devienne enfin intelligible, à tel point que personne ne voudra plus jamais en entendre parler.

 

© François Celier




©Aschkel&Gad 
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