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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 15:13

 

Interview du Pasteur évangéliste François Célier

Pour
 
aschkel.info et lessakele



 

 <<<Ecouter l'interview
enregistré par 

Pasteur et Ecrivain François Celier, nous sommes très heureux de vous accueillir aujourd’hui, pour la première fois, au micro de JerusalemPlus. Vous êtes en France, depuis de nombreuses années, un des plus fideles amis d’Israël. Pasteur évangéliste, un des fondateurs de la très sioniste Ambassade Chrétienne Internationale, écrivain et chroniqueur de renom, militant infatigable quand il s’agit de défendre Israël et des Juifs, vous êtes pourtant autodidacte et connu comme un esprit libre et anticonformiste.


Vous jetez un regard politique et métaphysique sur le monde et vos analyses sur l’Islam et sur le choc des religions vous placent au premier rang des penseurs politiques français. Nos amis internautes vous lisent avec grand intérêt sur Liberty Vox ou Aschkel – votre article sur Babylone ou Jérusalem a fait sur moi une grande impression et plusieurs de vos livres – le choc des religions et Mai 68, quarante ans de captivité intellectuelle et spirituelle notamment – ont connu un succès d’édition important.

Max Semory

Dans un de vos livres, Mai 68 peut-être, vous dites que vous voulez débusquer les renards de la pensée unique, assainir la raison, dire que D. existe, avoir de l’amitié pour Israël ou les Américains sans être raillé ou lynché par des censeurs patentés… Vous ajoutez que la liberté recouvrée (après Mai 68) confondra les tenants d’un Jihad en puissance et confortera ceux qui aspirent au protestantisme d’un Islam rimant avec laïcité. Il me semble qu’il y a dans ces deux phrases une remarquable synthèse de votre philosophie politique – ou devrai-je plutôt dire : politique et spirituelle ? 

François Celier

- Merci de m’accueillir sur radio JérusalemPlus et Aschkel. L’esprit de synthèse de la philosophie politique que vous me prêtez me rappelle la même remarque que m’écrivit Mme Bat Yé’Or, pour qui j’ai une très grande estime. Nos dirigeants occidentaux, par manque de vision et par crainte, ne mesurent pas toute l’ampleur d’un djihad généralisé qui se manifeste. Ils sont loin de jauger la stratégie guerrière qu’il applique, et la profondeur de champs idéologique de son potentiel de nuisance. Quand à l’appui des Réformateurs musulmans de l’Islam dogmatique, il est encore minoritaire et timoré.

Ces derniers ne se font guère entendre, ni au sein de l’Oumma, la communauté mahométane, ni au sein des nations démocratiques occidentales.

Concernant la philosophie politique, je suivrais votre seconde remarque de politique et spiritualité. Les musulmans radicaux utilisent à fond leur manuel de guerre, qui est à la fois militariste et religieux. A savoir, les Sourates coraniques de conquête du monde des Infidèles à l’Islam.

C’est pourquoi, autant qu’il m’est possible, j’invite les dirigeants occidentaux à considérer la dimension métaphysique du conflit. Ils l’ignorent ou la méconnaissent, ce qui fausse, par exemple, leur perception des politiques et des combats d’Israël pour sa défense ; de même qu’ils sous-estiment la nature foncière de l’islamisme radical qui lui, applique le fanatisme religieux comme fer de lance et support stratégique de sa guerre idéologique contre l‘Occident.

M.S

Dans votre livre Le choc des religions, vous vous faites l’apôtre de la coexistence entre Juifs, Chrétiens et Musulmans.

Pourtant, lorsqu’on lit votre réponse à la lettre des 138 dignitaires de l’Islam aux Eglises Chrétiennes, publiée en octobre 2007, on a peine à penser que vous croyiez vraiment que les Musulmans soient capables de coopérer ou même de coexister avec les non- Musulmans. *Alors, le choc des civilisations serait-il inévitable ?

F.C. -

D’après mon livre, loin d’être un apôtre de la coexistence entre les deux monothéismes (à savoir le Judaïsme-Christianisme et l’Islam), je n’ignorais pas en l’élaborant qu’ils étaient tous deux inconciliables et parallèles. Comme vous l’avez remarqué, j’ai présenté mes propres convictions en dénonçant par voie de presse, la ruse des 138 dignitaires de l’Islam s’adressant aux Eglises chrétiennes. La Taqqya qu’ils pratiquent depuis 14 siècles est une stratégie fondée sur le mensonge, la duplicité… recommandée par le coran pour duper les gogos juifs, chrétiens et autres pratiquants religieux ou les infidèles et laïcs de tous bords. Aussi, pour répondre à votre question : Oui. Le choc des civilisations est non seulement inévitable, mais depuis la déclaration de guerre que les intégristes ont criminellement proclamée un certain 11 septembre 2001, il se développe en puissance et en menace totalitaire.

M.S.

Vous avez écrit quelque part que face à la pression islamiste, notre futur – je pense que vous voulez parler de l’Occident ? – dépend métaphysiquement d’Israël. Vous avez même ajouté que la restauration de la planète, son équilibre géopolitique et ses valeurs humaines reposent en grande partie sur le Peuple Juif et sur le Peuple Judéo-chrétien.

Pouvez-vous expliquer ce qui, par delà le raisonnable et le rationnel, n’est peut-être qu’une affaire de foi ?

F.C.

- En effet, j’ai écrit ce que vous dites. Il se trouve que des légions d’intégristes livrent bataille au monde des musulmans infidèles comme à celui des occidentaux. Ils ont un objectif à atteindre qui ne se trouve pas à New York, ni au Vatican, ni à Genève ou même Téhéran, mais bien à Jérusalem, le cœur d’Israël. Jérusalem est l’épicentre métaphysique du monde. La dimension de la foi permet de mieux comprendre ces choses et je vais être très direct :

La Parole de la Torah déclare que le Dieu d’Israël, créateur de l’Univers, de notre planète bleue, de notre espèce humaine existe par la démonstration et la perfection de ses œuvres qui s’étalent sous nos yeux. Néanmoins, certaines personnes estiment que Dieu n’existe pas, sinon par superstitions et fantasmes mystiques transmis d’âge en âge… En toute logique et rationalité, ils devraient brûler la Torah, les Evangiles… et le Coran qui s’inspira des deux monothéismes antérieurs.

Or, le hasard n’existe pas et le chaos est absolument inapte à l’ordonnancement de l’espace-temps et de l’évolution de la matière vivante. Mais voilà que Dieu à parlé : Sachez que c’est moi qui suis Dieu…

Ecoute Israël, L’Eternel est Un, l’Eternel est Dieu… Dès lors, toute l’Histoire prend un sens intelligible, un sens existentiel cohérent… d’où la rébellion de l’homme qui, nanti de son libre arbitre, voulu égaler ou supplanter son Créateur, ce qui engendra la tragédie ontologique de tout le genre humain.

Personnellement, je fus athée jusqu’à l’âge de 33 ans. Un jour, une parole de Jésus illumina mon esprit, m’ouvrit les yeux, et fit de moi un homme libre et rempli de gratitude. Alors oui, après 37 ans d’observation du monde, des hommes, de l’actualité et de méditation biblique, je réitère plus que jamais mon intime conviction, et je pèse mes mots : « Notre futur dépend d’Israël et de la grâce de Ha Shem » Barouh' Ha Shem.

 Paris-Jérusalem. 5 janvier 2010

©François Celier

http://www.aschkel.info/  

ET

http://lessakele.over-blog.fr/




couv_mai68.jpg

978-2-84478-716-3 
12 X 20,5 cm, 368 pages. 20 € 
Collection : 
Ma part de vérité 
Edition 
Cheminements

Quatrième de couverture :

"Il était temps de débusquer les renards de la pensée unique, d'assainir sa raison et, si cela nous chante, de dire que Dieu existe sans être raillés par des censeurs patentés, ou même d'avoir de l'amitié pour Israël et les Américains sans être médiatiquement lynchés. 
Les illusions de mai 68 n'iront plus ensemencer les fleurs du mal dans les lycées et universités. 
Cette liberté recouvrée confondra les tenants d'un jihad en puissance et confortera ceux qui aspirent au protestantisme d'un islam rimant avec laïcité."

Pour vous le procurer:

sur le site de l'éditeur

sur le site de la FNAC

sur le site d'Amazon

sur le site d'Alapage

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 08:30

 

Bruit de bottes au Proche et Moyen-Orient

 

Le chef d'état-major adjoint israélien, le général Benny Gantz, a déclaré il y a peu que« l'année 2009 a, certes, été très calme (pour Israël), mais il ne faut pas se méprendre, on peut se réjouir de ce calme mais non s'y fier ». « Le calme est un paradoxe qui peut s'avérer dangereux », a-t-il ajouté lors d'un entretien avec des journalistes. Pour ceux qui connaissent la situation géopolitique du Proche et Moyen-Orient, cet avertissement anodin ne laisse guère d’illusions pour les mois et années à venir dans cette région de la planète et principalement pour Israël.

 

On ne sera donc guère surpris de constater que du côté iranien les recherches balistiques et de la maîtrise complète de l’atome sont en ‘’bonne’’ voie. Deux nouveaux sites de productions de missiles contre les hélicoptères et les chars viennent d’être également inaugurés alors que des opposants au régime sont pendus et que la misère gagne en ampleur.

 

Du côté du Hezbollah la contrebande d’arme, malgré la résolution 1701 du Conseil de Sécurité, est en plein essor et les missiles pointés vers « l’entité sioniste » sont presque tous en place pour le prochain round.

 

Le Hamas, quant à lui, se bat pour garder ses tunnels transfrontaliers ouverts à l’import de missiles pouvant atteindre le centre d’Israël. Cela malgré la disparition ‘’tragique’’ à Dubaï de Mahmoud Al Mabhouh, le chargé de l'approvisionnement en armes du Hamas à Gaza en provenance d’Iran.

 

La Syrie, quant à elle, se contente de placer ses pions diplomatiques, de condamner la ‘’soldatesque’’ israélienne à toute occasion ou de ‘’parfaire’’ ses connaissances nucléaires, chimiques et bactériologiques sans le crier sur le toit et au détriment du bien être de centaines de milliers de Syriens de l’est, affamés par une sécheresse ayant causé une chute drastique de la production agricole.

 

Dans le camp occidental, il semble que l’on ait pris conscience de cette montée d’adrénaline en cette région. Washington compte renforcer sa présence militaire dans le Golfe persique et prévoit de déployer un système d'armes anti-missiles sur la côte des Etats du Bahreïn, du Koweït, du Qatar et des Emirats Arabes-Unis. Initiative qui a pour objectif premier de décourager l’Iran de menacer directement par ses missiles les pays arabes alliés des USA ainsi que l’état d’Israël.

 

Du côté européen, le président roumain Traian Basescu a fait savoir que son pays accueillera des intercepteurs de missiles balistiques déployés dans le cadre du nouveau projet américain de bouclier antimissiles qui protégera aussi bien l'Europe que lesEtats-Unis des missiles iraniens.

 

Si les sanctions prennent trop lentement effet, on ne peut douter que les dirigeants occidentaux ont pris, dorénavant, la mesure du danger de la République Islamique.

 

Quant à Israël, l’un des premiers concernés par les avancées technologiques et les bruits de bottes, il a prévenu par le truchement médiatique la famille Assad de la perte de son pouvoir s’il lui prenait fantaisie d’attaquer son territoire et de la responsabilité totale libanaise dans une agression du Hezbollah.

 

Pour parer à toute éventualité catastrophique, les autorités israéliennes ont accéléré la distribution de masques à gaz à tous ses habitants qui débutera le 28 février, jour de la fête de Pourim. Probablement en clin d’œil à l’époque perse du peuple juif et à la pendaison d’Aman, le conseiller du roi Assuérus. Tout un symbole ! Diffusion qui laisse deviner, pour le moins, une menace chimique et/ou bactériologique à son encontre, pour les grands mais aussi les plus petits, les femmes et les vieillards.

 

Distribution que n’effectue, en revanche, nul autre pays de cette région et qui confirme que malgré le contexte oriental actuel, l’état juif ne représente aucun danger et que l’affubler d’accusations de crimes de guerre et contre l’humanité est grotesque sinon de l’hostilité gratuite.

 

Victor PEREZ ©

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 17:51

POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

 

Albert Soued et www.nuitdorient.com – N° 10 - le 07/02/10

 

Merci Albert pour cette nouvelle analyse 





Administration 
Obama

- La politique étrangère pratiquée depuis un an et marquée par une profusion de discours sans lendemains et de considérations de culpabilité et d'excuses, de retraits et d'effacement stratégique, de lâchage de pays amis et de courbettes devant des pays manifestement ennemis, a enlevé toute crédibilité des Etats-Unis comme défenseur du monde libre.

Plus grave encore, au lieu de s'alléger, la bureaucratie s'est renforcée dans le domaine du Renseignement, le rendant totalement inefficace pour prévenir les menaces qui couvent dans le monde.

Sur le plan intérieur, le taux de chômage total reste figé à 10% (et 20% pour le chômage partiel), malgré les mesures prises qui enflent le déficit, lequel ne peut enfler indéfiniment sans engendrer une nouvelle crise.

- Les troupes américaines sont en Afghanistan depuis 9 ans, et n'ont pas encore réussi à obtenir la nécessaire et décisive victoire. Le prince saoudien Turki Al-Fayçal, ex- ambassadeur d'Arabie Saoudite aux Etats-Unis, recommande d'arrêter de combattre les Talibans comme s'il s'agissait d'une organisation terroriste, pour se concentrer sur Al-Qaeda. Il recommande aussi de résoudre du problème du Cachemire, afin que les organisations extrémistes ne puissent s'en servir d'excuse pour justifier leurs activités. De plus il faudrait, d'après lui, aider les agriculteurs afghans à remplacer l'opium par une autre culture, ce qui priverait les organisations extrémistes de l'une de leurs principales sources de revenus. Ainsi, selon le prince saoudien, la solution ne réside pas dans une victoire militaire, mais dans la résolution socio-économique de certains des problèmes clés de la région.

Pour Tariq Alhomayed, le directeur du quotidien saoudien Al-Sharq Al-Awsat, l'Afghanistan a besoin d'une armée forte et de nouvelles institutions, ce qui nécessite un délai d'au moins 5 ans de construction et non 3 ans comme le préconise Obama. Le pays pourra ensuite commencer à fonctionner comme une "démocratie en période d'essai". Le plus important n'est pas le combat mais la patience.
L'engagement américain d'assurer la sécurité du Golfe Persique est important car il permet aux états du Golfe d'avoir la capacité de résister à l'intimidation iranienne et aux velléités hégémoniques des ayatollahs sur ce Golfe principalement shiite. Sinon, tous ces états et émirats rechercheront la protection de l'Iran qui revendique déjà Bahreincomme étant une province iranienne. Une telle capitulation renforcerait le programme nucléaire de l'Iran, son trafic d'armes vers ses vassaux et sa main mise sur les ressources pétrolières du Moyen Orient. L'engagement américain devrait dépasser l'actuel "Gulf Security Dialogue" (vente d'armes, exercices militaires joints…) et progresser vers des

Traités de long terme. Du fait des atermoiements de l'administration Obama et de ses ouvertures répétées vers la République islamique, le Qatar a déjà fait acte d'allégeance aux ayatollahs et les Emirats Arabes Unis ainsi qu'Oman et Bahrein risquent de suivre.

 


Iran

Le mensuel aéronautique Carnets de vol (info@carnetsdevol.net) consacre son dernier numéro au dossier iranien, analysant l'effort militaire nécessaire et les stratégies possibles pour venir à bout des velléités hégémoniques du gouvernement iranien. "Si rien ne marche, l’option de dernier recours, celle de frappes aériennes contre les installations nucléaires et militaires iraniennes, est toujours à l’étude au Pentagone, en Israël et au Shape. Deux options sont évoquées. Une frappe ciblée ou une campagne aérienne lourde ". Israël n’attaquera peut-être pas l’Iran, car c'est "une opération dangereuse qui présente des risques importants pour les escadrilles engagées dans un assaut aérien.  Plusieurs espaces aériens étrangers doivent être survolés par les avions israéliensIl y a ensuite les défenses anti-aériennes à neutraliser, les chasseurs iraniens à affronter. Même si la flotte iranienne date quelque peu. Il y a aussi les représailles à assumer sur le territoire israélien."

La solution ne peut venir que des Etats-Unis ou de l'intérieur. Les Etats-Unis sont les seuls à offrir une capacité militaire capable de faire reculer le pouvoir iranien. "Malgré des propos lénifiants et contradictoires, l’Iran cherche la guerre à tout prix. Il finira par l’avoir. Si les Etats-Unis veulent garder leur rang de superpuissance, ils doivent assumer la lourde mission de résoudre définitivement la question iranienne." Tout le dispositif aéronaval américain est présenté par le magazine, y compris les nouvelles armes anti-bunkers. Mais l'administration Obama aura-t-elle le cran de cette initiative salutaire?

La solution des sabotages internes et/ou d'une insurrection populaire restent du domaine du possible à terme, mais aussi de l'aléatoire. Quant aux sanctions, quel que soit leur niveau, elles seront inefficaces et sont des alibis pour ne rien faire. (voir pj de Daniel Pipes)

 

Autorité Palestinienne

Shaher Sa’ed, le Secrétaire général de la Fédération des Syndicats des travailleurs Palestiniens (PFGTU) a déclaré que son organisation n’était pas intéressée par le boycott des produits venant des implantations d’Israël en Judée/Samarie, arguant du fait que cela nuirait davantage que cela ne servirait les intérêts des 30.000 Palestiniens qui y sont régulièrement employés.

- Le 1er ministre Salman Fayyad a fait une apparition à la Conférence annuelle de Herzlyahpour lancer un ultimatum à Israël "Nous avons montré que nous sommes sérieux dans notre intention de créer un Etat et nous ferons tout ce qui est possible pour que cet Etat existe dans un délai de deux ans; sinon, ce sera une énorme déception pour la rue palestinienne" L'autorité Palestinienne oeuvrera pour que l'Europe et le reste du monde fasse pression sur Israël afin qu'il s'aligne sur ses exigences. Fayyad demande par ailleurs qu'Israël cesse ses incursions de sécurité dans les zones sous son autorité en Cisjordanie et n'intervienne plus ailleurs en Cisjordanie. A-t-il pensé un instant que lui et sa famille étaient protégés 24h/24h à Beit Hanina par Tsahal ?

 

Syrie

Après que le président syrien Bashar el Assad eut accusé Israël de mener la région à la guerre, alors que lui-même s'arme en missiles iraniens sophistiqués et transfère des armes au Hezbollah, le ministre des Affaires Etrangères d'Israël Avigdor Lieberman a averti la Syrie qu'elle serait anéantie si elle provoquait une nouvelle guerre. Lors de son allocution à l'université Bar Ilan, il averti le président syrien que non seulement il perdrait la guerre, mais que lui et sa famille perdraient le pouvoir. "Je dis clairement au président Assad et au Ministre des Affaires Etrangères Walid] al-Moalem que leurs récents propos changent d'une manière draconienne les règles du jeu, car ils ont menacé directement l'état d'Israël. Une ligne rouge a été franchie et ceci ne peut être toléré…. Nous avons entendu les appels sincères à la paix avec la Syrie de notre ministre de la Défense Ehoud Barak et nous avons la réponse de la Syrie. Quiconque pense que des concessions territoriales éloigneront Damas de l'Axe du Mal est dans l'erreur…. La Syrie doit comprendre qu'il faut qu'elle renonce à ses revendications sur le Golan, comme elle a renoncé à son rêve de Grande Syrie".  Mr Lieberman a toujours dit qu'il échangeait la paix contre la paix.

 

Turquie

Le parti au pouvoir AKP a promis au parti rebelle kurde PKK une amnistie de fait non officielle, acceptant la réintégration dans le pays de ses membres exilés. De retour, ceux-ci ont organisé une manifestation de victoire à Diyarbakir, au Sud-Est de la Turquie, alors que leur parti PKK est interdit. Ils en ont profité pour exiger du gouvernement central encore plus de liberté et d'autonomie. Rappelons que la rébellion kurde a coûté au pays plus de 30 000 morts et que la population a les nerfs à vif sur ce sujet. Les manifestations pacifiques kurdes ont vite viré en désordre et en violences et le gouvernement est revenu sur ses promesses. De plus, la Cour Constitutionnelle de Turquie a interdit le Parti kurde de la Société Démocratique, proche du PKK, ce qui a engendré plus de violences ethniques.

Le parti AKP est en train de payer le prix d'un politique incohérente vis-à-vis des kurdes et, de ce fait, sa majorité politique, forte depuis 2002, commence à baisse dans les sondages.

 

Israël

L'avocat de renom et analyste politique Alan Dershowitz a déclaré que le juriste Goldstoneest "un traître du peuple juif". Sur les ondes de la radio de Tsahal, Alan Dershowitz est même allé jusqu'à dire que "c'est comme si les auteurs du Protocole des sages de Sion avaient demandé à un Juif renommé de lire le rapport et de le signer pour l'approuver". (voir pièce jointe de Ben Caspit)

 

ONU

Le gouvernement canadien a annoncé qu’il ne participera plus au financement de l’UNRWA, citant un rapport commandé par le Parlement européen, qui met en lumière que le syndicat de l’UNRWA a choisi des terroristes du Hamas pour administrer les installations de l’UNRWA. Rappelons que Humam Khalil Abu-Mulab al-Balawi, le palestino-jordanien qui s’est fait exploser en Afghanistan en tuant 7 agents de la CIA en décembre 2009 était salarié de l’UNRWA et travaillait en tant que médecin dans un hôpital de l’agence en Jordanie. De même que Raed al Bena, un Jordanien également salarié de l’agence qui s’est fait sauter à Hillah en Irak, tuant 123 civils.
Créée en 1949 cette agence de l’ONU est la seule qui soit 
consacrée exclusivement à l’aide aux réfugiés palestiniens. Elle emploie 25 000 personnes, en grande majorité des Palestiniens, pour administrer les réfugiés et les maintenir dans des conditions provisoires, et ce, depuis 60 ans. On est réfugié de père en fils, sans limites. Tous les autres réfugiés du monde dépendent de la Commission des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), qui les a tous aidés à se réinstaller dans leurs nouveaux pays d’accueil.
38 nations contribuent au financement de  l’UNRWA dont le budget en 2008 était de 545 millions $. Les États membres de l’Union Européenne versent 59% du montant, les États-Unis 34% et les 22 pays de la Ligue Arabe 4 % seulement.

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 06:46

Sophie Chauveau : pourquoi je soutiens Israël ?

Un superbe plaidoyer de Sophie Chauveau pour nous expliquer sa longue fidélité aux côtés d’Israel à contre courant du monde où elle a grandi et vécu..
.connec-sion.

« En tant qu’écrivain, le malheur du monde 
est mon problème personnel » 
Eugène Ionesco 

Comment expliquer ma désolation à tous ces gens, ô souvent très bienveillants, qui m’interrogent le plus sincèrement du monde quant à mon engagement … disons pour aller vite, en faveur d’Israël ? « Comment, vous, au choix chrétienne, goye, française de souche, pour ainsi dire normale, ou du moins « tranquille » dans la France d’aujourd'hui, vous passez une partie non négligeable de votre existence à défendre Israël » ? En gros, de quoi je me mêle ? 
Ah ! si Israël était moins violemment et surtout moins partialement attaqué, ça me ferait du temps libre. 
Et pas seulement défendre, mais aussi rectifier une imposante quantité d’informations fautives, volontairement tronquées, voire carrément mensongères du style « plus c'est gros mieux ça marche », débusquer menteurs, propagandistes et négationnistes, mal intentionnés ou simplement médisants, désinformés par le conformisme ambiant, le politiquement correct et l’antiracisme victimaire. Les mêmes ou d’autres pourtant d’insister :« Pourquoi me soucié-je tant de ces histoires juives, d’hier comme d’aujourd'hui, moi qui ne le suis même pas ». 
Ce ne serait donc pas mon problème ! 
Pourtant l’ami Ionesco est formel qui définit ma ligne de conduite et m’a faite militante: le malheur du monde est profondément mon problème personnel. 
Plus le temps passe cependant, plus je suis gênée de devoir encore et toujours me justifier. Aussi vais-je tenter d’en finir « une fois pour toutes » pour autant que ce soit pensable. 

    Née près de dix ans après la Seconde Guerre mondiale, j’ai découvert en parvenant à la conscience ce que l’Europe avait accompli —ou laissé faire— par les Nazis— peu avant ma naissance. Et… comment dire ? … Je ne m’en suis pas remise. Je n’imagine d’ailleurs pas qu’on puisse s’en remettre. 
« Venue au monde dans un monde où ceci a eu lieu, comme dit Anne-Lise Stern, tous les gens nés après ont été atteints par ces retombées comme a-na-t-omiques des camps… Pas nécessaire pour ça d’avoir été un petit enfant juif. Pour tous ceux nés après, juifs ou non, allemands ou non, enfants de résistants ou de collabos,[…], ça ne pense qu’à ça… De cette affaire-là, ajoute-t-elle, vous êtes, vous aussi, tous, toutes, tatoués psychiquement. Je dis tatoués dans le sens précis d’une inscription littérale au corps, repérable dans le discours et qu’il faut oser décrypter ». 
    Hantée par cette atroce déchirure dans le tissu de l’humanité au pli du XXe siècle, moi aussi, moi, comme tout le monde pensé-je, je cherche encore et toujours à expier. Bien sûr, à expier. Parce qu’en dépit qu’on en ait, cette infamie est le produit de ma culture que, par ailleurs, je chéris ; parce que cette ignominie est le crime spécifique de l’Europe à laquelle pourtant je crois ; parce que cette monstruosité, davantage que l’invention de la seule Europe chrétienne, en est une conséquence, folle, perverse, mais elle aussi, issue des philosophies libérales du XVIIIe, et comme tout ce que j’aime dans ma culture, inspirée hélas par ces mêmes Lumières qui, nonobstant, «éclairent » le meilleur de nos jours. 

    À quelques années près, j’aurais été contemporaine de la Shoah. Comme mes parents, nombre de mes amis, et plus généralement ceux que j’appelle les miens, culturellement, humainement, politiquement… Or je ne sache personne qui se soit opposé, je veux dire réellement opposé, c'est-à-dire avec quelque chance d’y parvenir, à empêcher et même à interrompre ce processus d’extermination du peuple juif. D’aucuns en résistant en sont morts, beaucoup se sont débattus contre, mais personne n’a empêché Hitler d’exterminer réellement le Yiddish Land. Ces six millions d’âmes qui me manquent, qui nous manquent, qui manquent au monde. 
    Or après un petit demi-siècle de silence honteux, voire de culpabilité de façade, me voilà contemporaine cette fois de la naissance d’un nouvel antisémitisme, qui n’est peut-être qu’une résurgence de l’ancien, mais qui prend sa source au sein de ma famille politique d’origine, la gauche (pas uniquement, certes, mais là aussi!). Laquelle me rappelle du coup que déjà pendant l’Affaire Dreyfus, elle n’a pas brillé par son opposition à l’injustice antisémite. Jaurès a fini par s’en mêler, mais comment dire ? Le mal était fait. 
Aussi, face à toutes ces mauvaises pensées qui oscillent entre « les juifs ont un pays, maintenant, qu’ils y aillent ! et en même temps, c'est ce pays-là, ce microscopique petit pays-là qui génère tous les conflits du monde. Sans lui, il y a belle heure et beau temps que la paix régnerait sur le monde ! » (Un sondage a même été fait autour de cette question, et la réponse, comment l’oublier ? fut que désormais si tout le mal ne vient plus (que) des Juifs, c'est parce qu’il vient d’Israël !) n’ai-je plus peur d’affirmer qu’encore une fois, c'est l’Europe la responsable de cet état d’esprit anti… ? sioniste, anti israelien ? Antisémite, oui ! 
C'est l’Europe chrétienne qui a accompli et accompagné la Shoah de son silence, et c'est encore l’Europe, aujourd'hui unie, qui encourage de sa mollesse ou de son idéologie victimaire au goût du jour, les préparatifs de nouveaux crimes. 
Et pourtant il m’arrive parfois de m’endormir la nuit. 
Au réveil, toujours je me sens coupable. 
Peut-être ça me passerait, ou du moins ça s’estomperait un peu, si Israël - synonyme incontesté du mot juif dans la bouche des antisémites- ne revenait plusieurs fois par jour aux informations comme dans les conversations. Israël, juif ou sionisme d’ailleurs, ces vocables s’équivalent quand il s’agit de leur imputer des crimes. Hier attaqués pour leur universalisme que péjorativement d’aucuns appelaient cosmopolitisme, puisqu’ils n’avaient pas d’État, ils sont aujourd'hui attaqués, tout autant, sinon davantage, parce qu’ils en ont un ! 
À croire que la haine du juif est la plus opiniâtre de l’Histoire. Assortie de ce crachat venu du fond des âges. De l’Antiquité au monde musulman en passant par la chrétienté, à droite comme à gauche, anticapitaliste comme libérale, l’antisémitisme est la chose la mieux partagée au monde. Même et désormais surtout dissimulé derrière l’antisionisme. On peut critiquer Israël sans être moindrement antisémite, mais bizarrement les antisémites s’en prennent toujours à l’état hébreux. 
Aujourd'hui plus qu’hier ? Je ne saurais le dire. Mais aujourd'hui cette haine s’alimente d’une déviation, une distorsion ou une perversion de la pensée que je voudrais tenter de mettre au moins noir sur blanc. L’écrire ou devenir folle ! 
    J’ai le sentiment d’assister à une inversion de l’histoire sans précédent. Ou alors qu’on m’explique comment des terroristes sont parvenus à inspirer plus de sympathie que leurs victimes. À cette folie, Elisabeth Badinter répond radicalement « lorsqu’on se pose comme victime, on pose l’autre comme bourreau ». 
    Tout de même, qu’on m’autorise quelques minutes d’innocence, sinon d’ingénuité. 
Des Belges vivent en France ? Des Français vivent en Belgique, des Anglais en Italie, des… etc. Personne n’y trouve à redire. Souvent même on s’en réjouit. Nombres de jeunes Européens font aux USA un apprentissage qui se transforme parfois en installation, et inversement. Chacun de nous connaît des Européens installés qui en Asie, qui en Afrique, ou vice versa. Tous de s’en glorifier comme d’une chance, d’un partage de leurs diversités… Qui peut me dire pourquoi s’agissant de Juifs, comme peuple, culture, tradition et/ou religion, leur présence est non désirée, pour ne pas dire interdite, en terre d’Islam ? Leur installation, non favorisée ou plus exactement impossible, surtout si par ignorance, ils avaient désiré y pratiquer culte, cuisine, fêtes ou transmission de leurs savoirs. Pourquoi le monde musulman se veut-il et se vit-il comme une terre judenrein ? Et plus grave encore si c'est possible : pourquoi le monde entier l’accepte-t-il ? 
Avant d’être un scandale c'est d’abord un mystère. Car il va bien falloir laisser parler les chiffres et abandonner l’ingénuité pour la politique. 
    Sitôt qu’on en a après Israël, en leitmotiv de ses exactions, surgissent immanquablement ces milliers de réfugiés chassés de l’antique Palestine [qui, comme on sait, n’a jamais constitué un État, n’étant qu’une région de l’Empire Ottoman, région que les Anglais se sont hâtés de partager en Jordanie et Palestine après la Première Guerre quand ils l’ont récupérée] depuis toujours maltraités dans des camps. De quelle nationalité, déjà, ces camps ? 
    Un peu d’histoire. Contrairement à une idée très répandue, la pensée et même le mouvement sioniste ne datent pas de la Shoah mais de l’Affaire Dreyfus : ce n’est pas l’horreur mais l’injustice qui a inspiré à Hertzl la volonté d’une terre pour son peuple. 
Ensuite l’État est créé, certes après la guerre, mais il aurait pu l’être dès 1937 si les Arabes avaient accepté le plan de partage de Lord Peel. 
Lors de sa création, Israël ne se donne pas pour vocation d’être le plus grand camp de réfugiés du monde, quoiqu’une partie des rescapés des camps de la mort s’y soit retrouvée. Très vite, ce sont les juifs chassés des pays arabes qui vont pourtant constituer la majorité des Israéliens.: « entre mai 1948 et mai 1972, le nombre de juifs issus de pays arabes s’établit comme suit : 
Maroc    260.000 
Algérie    14.000 
Tunisie    56.000 
Libye    35.000 
Egypte    29.000 
Yemen    50.000 
Liban    6.000 
Syrie    4.500 
Irak    129.000 

TOTAL     583.500 

Dans la même période, la population juive des pays arabes passe de 856.000 à 26.000 personnes, la différence est le fait de ceux qui ont choisi d’aller en l’Europe ou en Amérique. 
Or sur six millions d’habitants, Israël compte à l’orée du XXIe siècle une population de 1.100.000 arabes israéliens, bénéficiant d’une couverture sociale, de droits civiques, de liberté de culte et d’expression, qui ont leurs propres députés à la Knesset, des mosquées, des écoles, et s’expriment librement à travers leurs propres médias. On recense donc 1.100.000 arabes israéliens contre quelques 200.000 Israéliens « installés »  dans ce qu’il est convenue d’appeler en anglais des settlement : des installations. Les fameux territoires « disputés », « récupérés » ou « occupés » et toujours tellement indésirables qu’on les traite de « colons ». Combien de colons français installés en Belgique déjà ? 
    Que deviennent les quelques 726.000 réfugiés arabes officiellement recensés en 1948 à la création de l’État hébreux, et qui, poussés par leurs frères Égyptiens, Syriens, Irakiens, Jordaniens, etc. ont refusé la création d’un État palestinien dans l’attente que leurs frères arabes qui le promettaient, exterminent la population juive et leur rendent l’entièreté du territoire ? Le 15.3.1948 le Premier Ministre d'Irak proclamait dans la presse de Bagdad: « Nous écraserons le pays avec nos fusils et nous détruirons tout lieu où les Juifs chercheront refuge. Les Arabes devront emmener leurs femmes et leurs enfants à l'abri pendant le danger, après quoi toute la Palestine sera à eux ». 
    Aujourd’hui, après 60 années d’exil et de vies maintenues misérables dans les camps de l’UNRWA, ils ont fait souche et ont même engendré toute une descendance née hors de l’antique Palestine. Sans compter ceux qu’on appelle les bi-nationaux jordaniens, syriens, égyptiens, libanais etc., on les estime environs à 3,6 millions. 
    L’UNWRA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugee in the Near Esat) – organisme que l’ONU a spécialement créé pour leur venir en aide et pourvoir à leurs besoins « immédiats » - a dépensé des milliards d’euros  ! Entretenant une véritable armée de fonctionnaires pour fournir aide et assistance – générations après générations, au titre de réfugiés – à des populations dont une grande partie n’est que fictivement « déplacée », puisqu’elle est née dans ce qu’il est convenu d’appeler des camps. 
Bien utilisées, ces sommes auraient dû contribuer à réinstaller décemment ces populations dans leur pays d’accueil au lieu de les laisser croupir dans ce qu’on s’obstine à nommer des « camps » pour surtout ne pas les aménager. À croire qu’on les y a maintenues dans quelque dessein caché. 

    Quant aux 850.000 juifs expulsés des pays arabes, dont 583.500 ont trouvé refuge en Israël, ils ne pèsent plus aujourd'hui d’aucun poids sur la communauté internationale. Au contraire : ils ont contribué à l’essor de la région. Agronomie, irrigation, élevage, technologies de pointe, recherche scientifique, médicale, aéronautique… Aujourd’hui, ils ne sont pas loin de 2.850.000. Ces ex-réfugiés-là ont tous été absorbés, logés, scolarisés, intégrés de manière digne et humaine, sans faire appel aux fonds de la communauté internationale, ni réclamer de dommages et intérêts aux pays qui les ont expulsés (« La valise ou le cercueil ») 
    Sans doute l’installation des premiers Israéliens ne s’est pas faite en un jour ni si aisément qu’on le croit aujourd'hui. Il fallut accueillir ces populations nombreuses, démunies de tout, qui vécurent pendant des mois dans des baraquements, des tentes en attendant des logements que la plupart construisaient de leurs mains… Le taux de mortalité y était élevé. Pudiquement appelés camps de « transit », pourtant en tous points comparables aux camps de réfugiés des Palestiniens d’alentour, sinon une différence essentielle : la solide détermination des hébreux à s’en sortir au plus vite, sans attendre ni compter sur un financement quelconque de la communauté internationale. 

    On connaît la suite, écrite en lettre de feu comme une légende, belle comme un poème et pourtant vraie: ils firent fleurir le désert… Là où certains se présentent désormais comme des victimes définitives qui implorent encore et toujours plus des institutions internationales, encouragés par la Ligue Arabe qui les utilise à des fins politiques, les autres, rescapés des camps ou expulsés de ces mêmes pays arabes, ont en hâte construit leur pays. Autour de leur éternelle capitale, dont ils prononcent le nom dans leur prière quotidienne depuis plus de 5000 ans… 
Au départ, un nombre à peu près équivalent de réfugiés. Les uns vont créer des ressources bien supérieures à ce que coûtent les autres... pourtant eux aussi ont laissé toute leur vie derrière eux mais ce fut pour se construire un pays, en regardant droit devant. 

    L’ONU définit les réfugiés du Moyen-orient en y incluant les descendants des réfugiés de 1948. Dans aucune autre partie du monde, des descendants de réfugiés ne se définissent comme « réfugiés » de générations en générations. Résultat : leur nombre est passé de 700.000 à plus de 4 millions, en incluant les enfants, les petits-enfants, et même les arrière petits-enfants. Ce qui en dit long sur le prétendu « génocide » pratiqué par les Israéliens à l’encontre des arabes palestiniens. A-t-on jamais vu un peuple victime d’extermination se multiplier en si grand nombre ? 
Comme un précédent Premier Ministre de Syrie, Khaled al Azm, l’a écrit dans ses Mémoires : «C’est nous qui avons exigé le retour des réfugiés, alors que c’est nous qui les avons fait partir. Nous leur avons apporté le désastre. Nous les avons exploités en exécutant des meurtres et en jetant des bombes. Tout cela au service d’objectifs politiques ». Ainsi vont les choses encore aujourd’hui. Depuis la fondation de l’État d’Israël, près de 900.000 Juifs furent chassés des États arabes dans un effort coordonné. Plus de 500 000 d’entre eux ont été absorbés dans le nouvel Israël. Pourtant, le monde était, et demeure, sans le moindre trouble face à la détresse des réfugiés juifs des pays arabes. 
    Et n’oublions pas que le seul état qui a reconnu la Palestine autrement qu’en parole, c'est Israël. Les autres  notamment les pays arabes voisins ne répondent que sous forme de massacres de masse (Jordanie,1970), de guerre civile (Liban,1975), expulsion déportation (Arabie saoudite) confinement dans des camps (Égypte et un peu partout)… En Israël règne une culture où l’altérité est une réalité concrète (120 nationalités y sont représentées) et comme l’écrit Lacan à propos de tout autre chose quoique…: « Si je me mets à la place de l’autre, où est-ce qu’il se mettra ? » 
    Maintenant, je vous en prie, cessez de me demandez pourquoi je me situe résolument de ce côté-là du monde. 
Encore une fois, et définitivement je suis du côté de Victor Hugo. 
« Quand je dis je c'est de vous que je parle, imbéciles ! » 
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 19:16

Berlusconi à la Knesset: Goldstone a cherché à vous incriminer

[Mercredi 03/02/2010 13:44]

 

Le Premier ministre italien a manifesté, depuis le début de son séjour en Israël, une sympathie non dissimulée pour ses hôtes qui de leur côté, ont su l’accueillir avec chaleur et cordialité. Avant même son arrivée dans le pays, Binyamin Netanyahou déclarait déjà devant son gouvernement que Silvio Berlusconi était un ami sincère d’Israël.

Après avoir rencontré un certain nombre de personnalités, Berlusconi a été reçu mercredi matin avec tous les honneurs à la Knesset et a assisté à une session spéciale réunie à l’occasion de sa visite. Il est ensuite monté à la tribune pour prononcer son discours en italien devant les députés.

Berlusconi a tenu, avant tout, à souligner qu’il désavouait le document rédigé par la commission de l’Onu chargée d’enquêter sur l’opération Plomb Durci à Gaza. Il a précisé: « Nous nous sommes opposés au rapport Goldstone qui a tenté d’incriminer Israël lorsqu’il a riposté aux missiles du Hamas ». Ces propos ont bien sûr été suivis d’un tonnerre d’applaudissements.

Le chef du gouvernement italien a poursuivi: « Je suis fier que l’Italie ait su agir lors des bombardements sur Haïfa, Tel Aviv, et Jérusalem. L’Italie est fière de certains gestes qu’elle a accomplis, comme par exemple son refus de participer à la Conférence de Durban II qui prévoyait de porter contre Israël des accusations intolérables de racisme et de violence ».

Berlusconi a également rappelé que son pays luttait contre toute manifestation d’antisémitisme en étant conscient que ce combat concernait Israël, menacé dans son existence même alors qu’il souhaitait la paix. Il a ensuite fait l’éloge de l’Etat d’Israël et salué son régime démocratique.

Abordant ensuite la question du terrorisme mondial, Berlusconi a déclaré: « Nous sommes conscients que ce terrorisme ne vise pas seulement les États-Unis et Israël mais également toutes les démocraties occidentales et même certains Etats arabes modérés ». Quant à la menace iranienne, le Premier ministre italien a estimé que « la communauté internationale se devait de prendre une décision claire et sans équivoque, d’une seule voix », et a souligné qu’il n’était pas question d’accepter l’armement nucléaire d’un pays proclamant ouvertement son désir de détruire Israël et niant la Shoah. Il s’est ensuite engagé personnellement à œuvrer jour après jour pour contrer les aspirations du régime iranien.

Berlusconi a également évoqué le processus diplomatique entre Israël et les Palestiniens. Il a précisé qu’il rencontrerait également des responsables de l’AP avant de rentrer en Italie. « Je m’adresserai de « tout mon cœur » à Mahmoud Abbas pour le convaincre de retourner à la table des négociations et de confier à l’histoire un accord de paix ». Et d’ajouter: « Je me tourne aussi vers mon ami Binyamin Netanyahou pour lui demander de réitérer avec courage ses propositions afin de relancer le dialogue, en se rappelant le soutien des Etats alliés d’Israël ».

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 05:42

Par Israelvalley


Voir l'article Pétition contre Un terroriste palestinien citoyen d’honneur des mairies communistes


Publié le 2 février 2010

crifRichard Prasquier recevra mercredi, pour le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le Premier ministre, François Fillon, et peut-être Nicolas Sarkozy.

Q.- Vous avez participé au 65e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau dont les bâtiments sont très dégradés. Pourquoi est-il important de restaurer ce lieu de mémoire ?

RICHARD PRASQUIER.- Il est essentiel pour l’enseignement de la Shoah de restaurer Auschwitz et Birkenau, d’autant que le nombre de survivants diminue au fil des ans. Le poids des lieux joue un rôle considérable. Construits en bois, la plupart des baraquements de Birkenau sont aujourd’hui, à cause des infiltrations d’eau, très délabrés. Les besoins de restauration sont évalués à 120 M€. En annonçant qu’elle débloquait 60 M€ pour ces travaux, l’Allemagne a fait le geste fort qu’attendaient les Polonais. Hubert Falco, le secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, a annoncé que la France ferait son devoir et je sais l’importance que le président de la République attache à cette décision.

Q.- Comment enseigner la Shoah aux jeunes générations ?

R.- La Shoah n’est pas une histoire de Juifs, c’est l’histoire de l’humanité. C’est l’histoire de l’extermination de millions d’hommes, de femmes et d’enfants. L’enseignement de la Shoah est très compliqué car il y a souvent confusion entre déportation et extermination. Ce qu’il faut enseigner, ce sont les faits, c’est la capacité de dire non, comme une vaccination contre la propagande de haine.

Q.- Quel est le problème aujourd’hui ?

Je constate un phénomène très grave qui n’est pas seulement celui du danger du négationnisme mais aussi celui de la banalisation de la Shoah. Tout récemment un évêque polonais, Mgr Pieronek, a déclaré que les Juifs instrumentalisaient la Shoah. Non, les Juifs n’instrumentalisent pas la Shoah. Je suis inquiet de l’amalgame qui s’instaure entre ce qui s’est produit durant la Seconde Guerre mondiale et certains événements plus récents. La « solution finale » a été un projet sans précédent, planifié, d’éradiquer par des méthodes industrielles tout un peuple, hommes, femmes, enfants, vieillards. Bien sûr, d’autres génocides ont eu lieu, comme au Rwanda.
Mais le mot génocide est scandaleusement galvaudé par les islamistes et leurs amis qui l’appliquent au conflit israélo-palestinien. Ce genre de discours se propage de façon diffuse.

Q.- D’après le ministère de l’Intérieur, le nombre d’actes antisémites est passé de 460 en 2008 à 830 en 2009. Comment l’expliquez-vous ?

R.- La situation internationale en a été la raison majeure. La plus grande partie de ces actes est survenue au début de l’année, au moment de l’opération de Gaza. Il y a donc malheureusement eu une « importation » inacceptable du conflit proche-oriental dont les Juifs de France et d’autres pays ont été les seuls à pâtir. Je ne dis pas que la France est en proie à un antisémitisme incontrôlable, ce serait absurde ! Tous les jours, je constate le soin pris par les pouvoirs publics pour lutter contre l’antisémitisme. Mais le plus difficile à traiter, c’est cette persistance d’une vision du monde dans laquelle la haine des Juifs paraît normale, vision à laquelle cèdent certains esprits fragiles. C’est d’autant plus grave qu’il est très facile, avec Internet, de jouer sur l’affectivité et de transformer les enfants en machines de haine.

Q.- Que faire contre ce phénomène ?

R.- Nos sociétés n’ont pas trouvé la parade. Aujourd’hui, la culture se fait par Internet. C’est une culture visuelle, immédiate et sans contrôle. Or, la liberté sans contrainte, c’est la liberté de la jungle. Internet aujourd’hui, c’est la liberté de la jungle. Il ne faut pas être ingénu. Il est du devoir des enseignants d’expliquer qu’une distance doit être prise par rapport aux informations déversées sur Internet. Dans plusieurs pays arabes, la majorité de la population est convaincue que les attentats du 11 Septembre ont été commis par le Mossad et les services secrets américains ! En France, il existe un courant de pensée identique.

Q.- Le débat sur l’identité nationale n’a-t-il pas libéré un certain discours xénophobe ?

R.- Ce débat est légitime. L’interrogation sur ce qui fait le ciment de notre vie commune me paraît normale. Quant aux Juifs de France, ils sont parfaitement à l’aise dans leur situation de Français. Ils ont toujours été un modèle de citoyenneté et se sont toujours comportés en « fous de la république » ! Evidemment, la période de Vichy a été un choc terrible. Mais la France a fait depuis un travail de mémoire. Ceci étant, la fidélité à Israël et au peuple juif sont des éléments majeurs de notre identité.

Q.- Comment réagissez-vous au dérapage de Georges Frêche qui a parlé de « la tronche pas catholique » de Laurent Fabius ?

R.- Je sais que Frêche n’est pas un antisémite, mais je crains que cette phrase ne réveille des stéréotypes antisémites. Frêche, c’est Frêche ! Mais la responsabilité d’un homme politique est de penser aux conséquences de ses paroles.

Q.- La mission parlementaire sur la burqa propose une loi interdisant le port du voile intégral dans les services publics. Qu’en pensez-vous ?

R.- En tant que citoyen français, je crois que la burqa est incompatible avec l’ensemble des valeurs de notre société. Revêtir une burqa revient à rejeter notre contrat social. Spontanément, je serais en faveur d’une loi d’interdiction générale, malgré les problèmes juridiques que cela pose.

Q.- Nicolas Sarkozy participera-t-il au dîner du Crif mercredi ?

R.- Comme d’habitude, l’orateur sera le Premier ministre, François Fillon. Le président Sarkozy est invité; nous attendons sa réponse. Il est possible qu’il vienne.

Q.- Et les communistes qui n’avaient pas été invités en 2009 ?

R.- Je regrette énormément de n’avoir pas pu inviter les représentants officiels du Parti communiste et des Verts, même si certains de leurs élus viendront à titre personnel. J’ai récemment rencontré Cécile Duflot. Avec le PC et les Verts, nous avons d’importants points de divergence. Nous ne comprenons pas comment ils peuvent proposer une mesure de boycott d’Israël, totalement illégale au regard de la loi française. Et l’empressement de certains maires communistes à nommer citoyen d’honneur Marwan Barghouti, coupable d’assassinats terroristes, me choque profondément. Cette façon de faire passer cet homme pour un militant humaniste relève d’une ingénuité ou d’un aveuglement inacceptables !—

Source: Le Parisien (Copyrights)

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 06:32
Sur le site de libertyvox

Le Père Samuel est un prêtre belge qui dénonce les dangers de l'islam et de l'islamisation de l'Europe (il connait bien puisqu'il vient d'un pays musulman où sa famille fut massacrée, parce que chrétienne). De plus, il passe son temps à dire "la salut vient des juifs" et défend Israël à 100% publiquement contre les arabes.
Voilà donc deux crimes que les bonnes âmes ne lui pardonnent pas, puisqu'en Europe il vaut mieux être pro arabes et trouver formidable l'islamisation de nos sociétés. Il subit depuis plusieurs années des attaques multiples de la hiérarchie de l'Eglise belge qui sous divers prétextes tente de le discréditer, de la gauche anti-raciste qui lui intente procès sur procès pour racisme et islamophobie (et lui fait payer son soutien à Israël), et de certains médias qui le font passer pour un faux prêtre à la tête d'une sorte de secte lui servant à s'enrichir.
Il se trouve que le pape a décidé de désigner un nouveau primat de Belgique et de nommer monseigneur Léonard à ce poste. Etant moins corrompu (en principe) il devrait  être plus favorable au Père Samuel. Donc Anne-Marie Delcambre, célèbre islamologue qui a écrit de nombreux livres sur ce sujet, a décidé de défendre ce curé et fait appel publiquement à Monseigneur Léonard dans cette lettre ouverte.
LV 



Au nom du Père

Lettre ouverte d’Anne-Marie Delcambre à Monseigneur Léonard, nommé Primat de Belgique par le pape Benoît XVI.

Monseigneur,

Bientôt vous deviendrez cardinal, on vous appellera "Eminence" et on vous rapportera certainement plein d'histoires invraisemblables sur le père Samuel. En particulier je sais que certains se demandent : "Mais comment peut-il vivre, d'où lui vient son argent ?". Ce que je puis assurer, c'est qu'il a une véritable obsession de la gratuité, disant et répétant "le gratuit est divin" mais, en tant qu'oriental, c'est lui qui aime aider et donner. Quand la justice belge lui a donné raison contre l'ancien évêque de Tournai, à propos de sa démission (car il n'a jamais démissionné. L'Eglise belge a menti), il a récupéré une grosse somme d'argent qu'il a tout de suite redistribuée.

Je sais qu'il a contribué financièrement à ce que je puisse me soigner en Belgique, pour un cancer du sein particulièrement agressif (qui selon les médecins ne devait pas guérir), et si la justice l'attaque sur ce point, je viendrai témoigner car je garde tous les documents. D'ailleurs en attendant de pouvoir payer ma dette au père Samuel, j'ai aidé un organisme américain pro-israélien, le Middle-East Forum, dont le Service juridique (The Legal Project) se consacre à défendre les personnes injustement attaquées pour leurs idées politiques ou religieuses, comme Geert Wilders aujourd'hui et peut-être le père Samuel demain (mais je veux croire qu'il n'y aura pas procès).

Ce que j'ai déjà donné à cet organisme américain -plus de 1000€- c'est ce que j'aurais dû dépenser pour payer le Thalys pour me rendre à Bruxelles pour me soigner et que le père Samuel m'a permis de ne pas dépenser.

Mais il y a des gens que même la police belge ne pourrait jamais empêcher de donner au père Samuel, ce sont les Chrétiens orientaux araméens qui viennent des Etats-Unis et de partout, et qui eux lui embrassent la main, en lui disant "sayyidna" (Monseigneur), et ils sont des milliers à Bruxelles (plus de 8000) et des millions dans le monde. J'étais présente quand on l'a appelé pour qu'il aille aux USA, tous frais payés. Eux, ces Araméens, et autres chrétiens orientaux, comme en Orient, ils donnent de l'argent au Père Samuel.

Empêcheriez-vous, avec l'appui de la police, quelqu'un qui veut donner un cadeau en argent à un parent, à un ami ?! Pour le père Samuel, Monseigneur, c'est la même chose. Ces gens donnent pour lui, pour ce qu'il est, pour ce qu'il représente pour eux. Pas pour l'ASBL !

Vous avez la chance d'avoir dans votre diocèse quelqu'un sortant de l'ordinaire, quelqu'un dont les seules dépenses consistent à acheter des livres, quelqu'un qui vient de faire paraître un dictionnaire de 1500 pages que j'ai la charge de garder en un lieu secret pour éviter qu'il ne soit saisi.

Je vous supplie de faire en sorte qu'une injustice ne soit pas commise à l'égard d'un homme, un de vos prêtres, dont le seul crime est de rappeler qu'une partie de l'Eglise catholique adore aujourd'hui ce qu'elle combattait hier. Ne soyons pas naïfs. Le procès qui lui est fait, c'est en fait pour le faire tomber, pour le souiller, pour le détruire.

Je ne crois pas mais, en tant qu'athée, à la rigueur agnostique, et connaissant le père Samuel de mieux en mieux, je reste sidérée de voir l'acharnement contre lui, et cet acharnement est alimenté dans l'ombre par les partisans de l'ancien évêque de Tournai.

Le père Samuel est gênant. Mais jusqu'où peut-on aller pour supprimer les gens gênants ? Il a la même foi que celle qui est la vôtre. Je n'ai vu aucun ecclésiastique belge tendre la main à ce frère en religion, dire quelques mots pour le défendre, affirmer que ce qu'il dit sur la foi catholique n'est pas faux, le féliciter pour son immense bibliothèque dont personne n'a jamais parlée, dire qu'il vient d'Orient, avec toute la richesse et la complexité que cela suppose. 

Le père Samuel ne cesse de défendre nos frères juifs, de justifier le combat d'Israël pour survivre, de rappeler que "le salut vient des juifs", de dénoncer l'antisémitisme qui grandit dans certains quartiers de beaucoup de villes belges.

Non, vos prêtres préfèrent aller vers l'islam, étudier l'islam, dialoguer avec l'islam, sachant pourtant que les Chrétiens orientaux se font massacrer par des musulmans "fanatiques". Vous vous rassurez en parlant d'islamisme, assurant que le bon islam, c'est amour, paix et tolérance. Vous allez la main tendue vers les imams. Je vous supplie d'aller avec autant de tolérance et d'amour vers votre frère en religion. Et même si vous le considérez comme un fils prodigue, l'attitude du clergé belge à son égard est injustifiable. J'ose même dire que c'est une honte.

Je vous en conjure, Monseigneur, évitez qu'une monstrueuse injustice ne soit commise dans le royaume de Belgique.

 

© Anne-Marie Delcambre pour LibertyVox

 

Le Père Samuel et Anne-Marie Delcambre. Source image : http://www.peresamuel.be

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 05:11

DE LA KIPA A LA BURQA

Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH

Pour lessakele et aschkel.info

 

Ce 29 janvier 2010, le Premier Ministre français François Fillon a demandé au Conseil d’Etat d’étudier des solutions juridiques pour interdire de la façon la plus large et la plus effective possible, le port du voile intégral islamique en France. Selon lui, « Le port de la burqa, du niqab ou de toute autre forme de voile intégral heurte notre conception républicaine de la vie sociale et n'est pas acceptable dans notre République parce qu'il est le signe d'un repli communautaire, contraire à l'égalité des hommes et des femmes ».

Cette demande termine en fait la mission d’information parlementaire instituée le 23 juin 2009 dont l’objectif était d’établir «un état des lieux de la pratique du port du voile intégral en France» et d’examiner ses «conséquences concrètes dans la vie sociale » ainsi que «son articulation avec les principes de la République française, et, en particulier, celui de la liberté et de la dignité des femmes».

Dans les faits, le phénomène du port de la burqa inquiète les autorités gouvernementales en France comme dans le reste de l’Europe (Belgique, Pays Bas, l’Allemagne, Grande Bretagne, Danemark, Autriche, Espagne), dans la mesure où personne ne sait expliquer s’il s’agit d’une coutume vestimentaire, d’une atteinte à la liberté de la femme, ou encore du signe d’une montée de l’intégrisme islamique en Europe.

Il serait néanmoins intéressant d’examiner un exemple historique assez similaire et de l’utiliser comme point de départ de la réflexion, en l’occurrence les circonstances particulières à l’origine de la création de l’Etat juif en Palestine. Des populations juives installées en Europe ont commencé à affluer, avec leur petite kipa sur la tête, dans la Palestine Ottomane à compter du milieu de XIX°. Elles y ont acheté des terres, construit des synagogues, monté des villes et poursuivi ce processus dans la première moitié du XX° siècle, lorsque la Palestine est passée sous mandat Britannique.

Dans un premier temps, les populations arabes résidantes se sont satisfaites de la manne financière procurée par les ventes de terres à des prix extraordinairement élevés, avant finalement de s’inquiéter du danger créé par le déséquilibre démographique. Elles ont alors demandé aux autorités Britanniques de prendre des mesures pour freiner le processus mais il était déjà trop tard. Par la suite, et face à l’ampleur du massacre des juifs perpétré en Europe lors de la seconde guerre mondiale, les Nations Unies ont finalement décidé de légitimer la création du foyer national juif en Palestine (qui existait dans les faits), par la reconnaissance internationale du processus engagé un siècle plus tôt.

Dans un contexte différent, l’Islam bénéficie également d’un facteur extraordinaire pour s’implanter en Europe, en l’occurrence le mécanisme dit de la « laïcité » en vertu duquel chaque religion est respectée mais relève exclusivement de la sphère privée et de l’intimité de l’individu. En France, c’est la loi du 9 décembre 1905 qui a séparé l’Eglise et l’Etat et figé le principe d’une absence d’intervention de l’Etat dans la religion de l’individu et corrélativement, une absence d’interférence de la religion dans le fonctionnement de l’Etat. L’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 est ainsi venu affirmer : «la France est une République laïque ».

Il se pourrait néanmoins que ce principe de « laïcité » ne soit finalement rien d’autre qu’un rejet de la dimension spirituelle de l’individu et des valeurs chrétiennes sur lesquelles la France et plus généralement l’Europe se sont construites à savoir, la générosité, l’hospitalité, la compassion... Or, un tel rejet constitue une aubaine pour les populations dans le monde qui viennent s’y établir avec leurs patrimoines culturel et cultuel. Elles y sont accueillies les bras ouverts avec un système social qui leur procure des revenus minimums, un système médical qui prend en charge les dépenses de santé, et des finances suffisamment abondantes pour construire des lieux de prières pudiquement appelés « centres communautaires » pour contourner la loi sur la laïcité et l’interdiction de financer les lieux de culte.

Il est certain qu’en arrivant en Palestine avec leur Kipa sur la tête, les juifs n’ont pas eu la partie si facile : aucune infrastructure dans le désert ne les attendait et il a donc fallu tout créer en quelques décennies pour qu’Israël devienne un Etat performant dans les domaines économique, intellectuel, scientifique, médical, industriel, technologique, chimique…

Le problème est donc celui de savoir si l’Europe doit continuer d’avoir honte de ses valeurs chrétiennes historiques ou si elle doit, au contraire, accepter que l’humanité repose sur une double dimension de l’individu, matérielle et spirituelle. Si par extraordinaire elle arrive à franchir le cap, il sera possible de cerner en quoi la laïcité n’est finalement rien d’autre…. qu’un déni de présence divine.

La France s’est façonnée par ses invasions et son christianisme. Les romains se sont installés dans la Gaule en 52 avant l’ère chrétienne et ont apporté les fondements de notre système juridique. En 476, l’Empire Romain d’Occident s’est effondré en laissant la place aux hordes barbares venues de l’Est. La Gaule a alors été envahie par des tribus germaniques avant que son contrôle ne soit exercé par la tribu des Francs de Clovis qui a chassé les derniers romains en 486. C’est alors sur les fondements chrétiens que la France a pu se construire, avec comme point de départ la conversion de Clovis au catholicisme par le baptême en 496, puis le sacre par le pape de Pépin le Bref en 754, et encore celui de Charlemagne en 800... Le catholicisme s’est alors progressivement imposé comme religion d’Etat.

Si la France entend mettre en avant son identité nationale, elle ne doit pas nier son ancrage chrétien. De la même manière, elle ne doit pas rejeter le fonctionnement duel de l’individu qui est à la fois matériel et spirituel. La religion n’est pas l’opium du peuple mais au contraire un moyen extraordinaire de valorisation de l’individu. Elle est par ailleurs un mode de perception de la présence divine et de sa lecture. De nombreuses femmes en France qui portent la burqa sont de souche française, converties à l’Islam pour y avoir trouvé une paix et une sérénité que la société matérialiste française est incapable de leur offrir. Ne pas prendre en compte cette dimension de l’individu et son appétit spirituel par une affirmation des valeurs morales historiques, fait courir de graves dangers aux pays européens.

Bien évidemment, il ne sera pas possible de renoncer immédiatement au principe de laïcité sans avoir, au préalable, procédé à quelques petits aménagements comme bien faire comprendre à chacun que les porteurs de Kipa ne sont pas collectivement responsables de la mort de Jésus. Par ailleurs, il faudra bien expliquer que l’Islam n’est pas obligé d’embrasser le monde, et ce pour ouvrir une période de tolérance religieuse. Selon toute vraisemblance les personnes athées et incrédules ne devraient pas en être pleinement satisfaites mais on ne pourra pas contenter tout le monde.

Inversement, si les pays européens ne prennent pas la mesure de cette phénoménologie, il s’en suivra une prochaine période de guerre civile, un délabrement moral de la jeunesse sans repères moraux et spirituels et à terme une burqa qui deviendra en Europe le symbole qu’est devenu la kipa en Israël.

DE LA KIPA A LA BURQA
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 15:56

Milliere Guy - jeudi 28 janvier 2010



Geert Wilders, l’islam et l’avenir de l’Europe

les4verites


Le 20 janvier dernier s’est ouvert aux Pays-Bas, le procès de Geert Wilders. On en parle peu dans les médias en France, et lorsqu’on le fait, c’est en procédant à d’injurieuses déformations. Geert Wilders est présenté, de tous côtés ou presque, comme un homme d’extrême-droite et un raciste, donc comme un coupable, un infâme, un galeux.

La réalité est très différente. 
Strictement rien dans les idées de Geert Wilders ne le rattache à ce à quoi on associe en général l’extrême-droite. Rien non plus ne permet de le qualifier de raciste. Économiquement, c’est un libéral classique, adepte du libre marché et de la liberté d’entreprendre. Politiquement, c’est un adepte d’une conception lockéenne du droit et du rôle du gouvernement dans la société. À l’échelle planétaire, c’est un ami d’Israël et des États-Unis. Il préfère sans aucun doute, outre-Atlantique, le camp républicain et conservateur à la piètre équipe aujourd’hui au pouvoir, mais il n’est pas le seul, loin de là.

Wilders est – et c’est ce qu’on lui reproche en fait – inquiet de l’expansion de l’islam en Europe, désireux de mener le combat contre celle-ci et de poser des questions qui dérangent. Il considère l’islam comme imprégné d’idées totalitaires, d’appels à la violence, à l’intolérance, à la discrimination, à l’oppression des femmes et, précisément, au racisme.
Il a mené campagne sur ces thèmes et fondé à cette fin un parti politique, le Parti pour la liberté, qui est aujourd’hui la principale force politique de son pays.

Il a réalisé un court-métrage de seize minutes appelé « Fitna », largement diffusé sur le net, au sein duquel il juxtapose des phrases extraites du Coran, des déclarations de prêcheurs musulmans contemporains, et des images montrant la mise en œuvre de ce que prônent ces déclarations, par des gens qui les ont prises au sérieux : des attentats du onze septembre à l’assassinat de Theo Van Gogh…

Il demande que soient supprimés du Coran, et dénoncés par les musulmans eux-mêmes, les passages qu’il cite. Lus comme ils le sont, ces passages confirment ce que dit Wilders de l’islam.
 Il doit, depuis qu’il a réalisé « Fitna », vivre sous protection policière permanente. L’acte d’accusation dressé contre lui parle d’« incitation à la haine », et concerne essentiellement « Fitna ».

Je l’affirme après avoir visionné à nouveau le film : les seuls éléments d’incitation à la haine qu’on trouve dans « Fitna » sont les mots mêmes du Coran et ceux prononcés par des prêcheurs musulmans. Si ces éléments doivent être considérés comme condamnables par la justice, ce n’est pas « Fitna » et son auteur qui devraient être incriminés, mais, en bonne logique, les mots du Coran et ceux des prêcheurs.

Si l’on condamne la juxtaposition de sourates du Coran et de déclarations de prêcheurs radicaux aux images d’actes commis par des gens qui ont pris ces mots au sérieux, ce n’est pas, là non plus, « Fitna » et son auteur qui doivent être incriminés, mais, en bonne logique à nouveau, les vrais responsables des juxtapositions : les gens qui, prenant les mots au sérieux, ont mené les actions que montrent les images.
On peut débattre de l’analyse que Wilders fait de l’islam, et j’aurais personnellement des nuances à apporter et des divergences à énoncer. Mais on ne peut supprimer le débat et interdire l’analyse, pas plus qu’on ne peut nier ce qui semble indiquer des relations de cause à effet, sauf à passer d’un fonctionnement de société ouverte à un fonctionnement tout autre : celui d’une société fermée.

Le procès intenté à Geert Wilders doit être pris pour ce qu’il est : un procès politique de type pré-totalitaire
. Aujourd’hui en Europe, au-delà des Pays-Bas, progresse une volonté d’imposer le silence aux critiques de l’islam. Cette censure remet en cause, au demeurant, les principes essentiels sur lesquels repose la civilisation occidentale en ce qu’elle a de plus fécond. Des engrenages sont enclenchés qui, bien que différents des engrenages des années 1930, ont des liens de parenté avec ces derniers.
Au nom d’un pseudo « antifascisme », on permet l’avancée de pratiques effectivement fascistes et contraires à des libertés qu’il a fallu des siècles pour conquérir. Ces engrenages doivent être brisés avant qu’il ne soit trop tard… S’il n’est pas déjà trop tard !
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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 18:31
Merci François


Ce texte a été transmis par l'auteur à 
www.aschkel.info :

 

Un homme singulier

© Par François Celier. Ecrivain et Pasteur

 

http://saintambroix.blogs.midilibre.com/media/00/01/1965210924.jpg



A partir de mes articles précédents et pour répondre à des questions qui m’ont été adressées :

Qui êtes-vous François Celier ? Quel est votre parcours ? Qu’espérez-vous encore de la vie ?

Je me dois d’en rendre compte et révéler l’essentiel de ma vie, afin que des lecteurs puissent considérer la vraisemblance de mes convictions éthiques ou spirituelles et peut-être combattre avec moi les mensonges et les violences protéiformes qui nous environnent de toutes parts.

 

Ayant survécu à la 2ème guerre mondiale, avec ma t’ite mère, réfugiée andalouse de 1936, je m’éduquais de bric et de broc entre deux errances miséreuses et chiche pitance.

Balloté d’une ville à l’autre, ma scolarité se résuma à quelques mois par-ci par-là, d’écoles primaires vétustes et vite oubliées. J’obtins néanmoins un glorieux Certificat d’Etudes Primaire.

Après 28 mois passés sous les drapeaux, dont 14 en Guerre d’Algérie (déminage et OP en commando), j’en revins le cœur écorché et… poète de l’absurdité du genre humain.

Tout en étant ouvrier ébéniste, je développais ma culture personnelle jusqu’à devenir (brièvement) Professeur d’Université (littérature) à Stockholm. Puis je devins nègre d’un écrivain renommé, ensuite scénariste, dramaturge et auteur de 17 livres. Lauréat de plusieurs Prix Cinématographique et Littéraire, je fus élu membre de l’Académie de Vaucluse (Belles lettres, Arts et Histoire).

 

Trois chocs balisèrent ma vie tumultueuse : 1er coup de foudre, la rencontre rocambolesque de celle qui, trois mois plus tard deviendra mon épouse et me donnera trois fils formidables.

Puis à 33 ans (en 1972) : 2ème coup de foudre : « le ciel me tomba sur la tête ». 

Autrement dit, la foi en Dieu jaillit en moi et mon athéisme cynique et sacrilège vola en éclats. Délaissant sur le champ ma carrière d’Auteur, je devins Pasteur évangéliste. Dès lors, ma vie fut complètement transcendée par la foi judéo-chrétienne qui m’habitait. Elle m’entraîna dans plus d’une centaine de pays ; à découvrir de nombreux milieux culturels, religieux et politiques.

Ce nomadisme spirituel fut émaillé de prédications devant des groupes d’autochtones, perdus dans des pays lointains, mais aussi devant des foules de 1000 à 20 000 personnes (hindouistes, musulmanes, animistes et autres) ; de conférences intellectuelles ou politiques ; d’entretiens avec des dirigeants (Chefs Etats, Ministres, Sénateurs, Parlementaires, Ambassadeurs).

En 1980 : 3ème coup de foudre Ma découverte d’Israël, de Jérusalem et des juifs, mes frères aînés dans la foi. Autrement dit, les racines juives qui sous-tendaient et alimentaient ma spiritualité judéo-chrétienne.

 

Au cours de ce road movie atypique, j’en vins à penser que ma destinée présentait quelque analogie avec une diplomatie active non gouvernementale, ni académique. Ce sentiment prit son origine en 1980, lorsque je fis partie des fondateurs de l’ICEJ (1) à Jérusalem ; œuvre dans laquelle, plusieurs années durant, j’eus la responsabilité des pays francophones en tant que Chargé de Mission. Le self made man que j’étais et les voies improbables que j’empruntais exigeaient de moi une faculté d’adaptation incessante, empreinte d’une didactique ouverte ne faisant acception de personne. Bien qu’aléatoire, toute d’intuition et d’observations, mon évolution d’humaniste s’efforçait d’être utile à mes semblables, à fonder ou assister des associations caritatives.

Allant au-devant des autres ou de populations en difficultés, je les exhortais à espérer en Dieu.

J’écoutais ceux qui n’osaient pas recourir au ciel, j’assistais ceux qui, troublés par le doute ou le désespoir défaillaient dans leur solitude.

Cette activité m’amena à délaisser ma passion pour la magie des mots qui m’habitait. Mes missions auprès des autres me paraissaient autrement plus passionnantes qu’une carrière d’écrivain (abandonnée sans regret pendant 20 ans) ;  ou l’ambition d’une légitime ascension sociale. Etant bénévole la plupart du temps, donc non déclaré… ma « retraite » sera dérisoire. Qu’importe, 37 ans durant, j’avais appris à vivre de la providence divine (ce qui déconcerte les gens de raison). Elle ne me fit jamais défaut et conforta d’autant l’affermissement de ma foi.

En accord avec mon épouse et mes trois fils, la naïveté de cette marche à l’étoile de l’espérance m’attira de grandes amitiés ou d’hostiles railleries (voire menaces), tant ma détermination à la vivre en actes, paroles et plus tard en écrits à contre-courant du modus vivendi, galvanisait les uns ou dérangeait les autres. Pour l’avoir vécu jusqu’à 33 ans, je sais combien il est difficile d’y croire quand on est désenchanté et hors-la-foi.

 

Sur le plan politique, je n’ai jamais cédé aux idées du political correctness, préconisée notamment par la gauche dogmatique, palabrant et festoyant dans l’orgueil de paraître (sans être) ; ni aux sirènes des avida euros, cupides et dominateurs. Certains ne m’aime guère, les fonctionnaires sécurisés ou les nantis sans peine ; et les tricheurs institutionnels avec leurs serviles communicants, dignes rejetons d’unelumpen intelligentsia grisée de pouvoir médiatique ; ou encore les racistes et antisémites-antisionistes de tous poils et obédiences.

Par ailleurs, j’avoue mon intransigeance envers les islamistes radicaux qui agressent le monde occidental et autres pays, attentés par leur terrorisme idéologique. Très opportunément, ces assaillants mahométans profitent sans vergogne de l’affaiblissement des valeurs éthiques, de la déchristianisation européenne et de ses démocraties ouvertes et vulnérables. Pour eux, l’Europe molle et vulnérable de 2010 est ciblée dans leur collimateur.

 

La foi qui m’anime me permet de maîtriser l’angoisse inhérente de ce qui se presse à l’horizon.

Ma conversion fulgurante à Jésus le juif fit de moi un homme libre et compassionnel mais, à son exemple, je n’exclue pas de fustiger s’il le faut les hypocrites, ou chasser à coups de fouet les voleurs du Temple, d’autant que relookés au label de Mammon, ils s’affairèrent plus que jamais dans le consumérisme de masse.

En quelque sorte, je suis en inadéquation avec le défaitisme ambiant qui s’instaure subrepticement, les lois injustes de la jungle urbaine (convoitée par une cruelle Charia tapis dans l’ombre) ; la perversité du relativisme culturel (le bien c’est le mal et vice-versa), l’impudente realpolitik et ses dominateurs feutrés et cravatés, et bien sûr, ces nouveaux barbus barbares, violents et vociférant qui nous viennent du Moyen Orient.

Devenu foncièrement humaniste, je m’efforce d’éveiller et de libérer les captifs d’enfermement psychologique, en particulier les afro-arabo-musulmans (parmi lesquels je vécu jadis), manipulés par des imams et ayatollahs qui les exhortent aux meurtres sacrificiels de leur vie, avec celles d’innocentes victimes. De même, je dénonce les passeurs d’immigrations massives et stratégiques, en complicité tacite avec d’incurables gauchistes bornés ou droitistes aveuglés d’Eurabiaaffabulée, insouciants d’être quasi soumis à un islam conquérant (comme le furent 57 autres pays au cours des âges).

 

Quelles seraient les failles qui pourraient m’être reprochées ? N’étant d’aucune famille politique, j’avoue cependant deux grandes fautes aux yeux des biens pensants : d’une part, celle de chérir Jérusalem, d’être un ami d’Israël et de tout judéo-israélien qui s’honore de l’être ; d’autre part, d’avoir prié avec Ronald Reagan et être proche des néoconservateurs américains. Néanmoins, ayant conquis l’autonomie de penser par moi-même, rien ne m’empêche de critiquer quiconque d’entre eux si besoin en était. Par amitié précisément.

Ce que j’appréhende pour ce prochain demi-siècle ? Le péril majeur provenant de l’islamisme radical. Dans mes livres, interviews, articles ou conférences, je m’élève contre cette vision totalitaire et sa stratégie colonisatrice de l’Occident judéo-chrétien mais, dans le même temps, je me soucie sincèrement des musulmans conscients d’être plus ou moins verrouillés par l’héritage de leurs traditions religieuses ; qui aspirent à s’affranchir des plus contraignantes et vivre leurs croyances (ou non) avec l’idée qu’ils s’en font par eux-mêmes, et non celles de coutumes moyenâgeuses. A tous ceux qui aspirent à plus d’autonomie d’être eux-mêmes, je leur enjoins d’oser ce qu’E. Kant disait « Sapere aude ! » (Aie le courage de te servir de ton propre entendement !).

Cette alternative consisterait à s’émanciper progressivement des diktats coraniques qui les enferment dans des cages mentales, codifiées d’interdits frustrants ou infantiles entraînant les plus vulnérables à la schizophrénie ou la paranoïa criminogène. Il m’apparaît qu’il leur serait utile de s’agréger et de soutenir leurs courageux réformateurs, ainsi que le combat des femmes, libérées et rescapées de toutes les captivités ancestrales. Ne sont-elles pas les forces vives de la vie et de l’avenir ? Après tout, qui que nous soyons, noirs ou blancs, incultes ou érudits, athées ou croyants, nantis ou indigents, ne sommes nous pas, avant tout -frères humains- sous le regard de Dieu ? 

 

Je dirais aussi à l’égard des résistants -de part et d’autre-, qu’un homme singulier n’est que le souffle d’une voix solitaire. Cent voix semblables forment un bruit qui monte de populations assoiffées de vérité. Mille voix émettent un bourdonnement tourbillonnant, prémisse d’un grand vent insurrectionnel. Cent mille voix font une clameur impétueuse de foules désaliénées, suivie de bourrasques réduisant à néant des montagnes de mensonges, étouffant mille manigances et hallalis haineux, provoquant enfin la confusion des intégristes et de leurs vassaux, collaborateurs d’Eurabia (comme leurs mentors au temps de Vichy). Alors seulement, les châteaux de sable enturbannés de minarets s’écrouleront et leurs noires Burkas s’envoleront.

En se ressaisissant de la sorte, les Réformateurs de l’islam, l’Europe et la France s’orienteront-elles sur la voie d’un Devoir équivalent au Droit ? Rien n’est moins sûr.

 

J’espère avoir répondu aux interrogations de certains, sauf à celle qui m’interpelle en en ce moment. Que faire de mon bagage culturel, de mes compétences prévisionnelles, de mes relations interreligieuses, de mon discernement concernant l’Islamisme radical, de mes analyses métaphysiques et géopolitiques, d’un certain bon sens commun dû à une existence mouvementée ?

A qui cela pourrait-il être bénéfique ? Peut-être à vous lecteurs qui méditeraient sur ma vie (en regard de la vôtre) pour en tirer quelques pensées ?

Etant donné les demandes qui me parviennent, je me sens prédisposé à Conseiller en Politique et Spiritualité. Par exemple, j’observe que l’actualité évoque bruyamment la disculpation en valse-hésitation de Mr. De Villepin. De par ses origines et sa formation, cet homme de prestance et de culture est quasiment mon contraire, mais je vais étudier l’inéluctable rebond de sa carrière.

De même, je suis convaincu que nombre de personnalités politiques auraient l’utilité de Conseiller en Ethique et Spiritualité. C’est non seulement dans l’air du temps, mais encore urgent et d’une évidente nécessité pour eux de voir le monde, par-delà le raisonnable et la  rationalité immédiate, d’avoir un regard métaphysique. La guerre qui s’est déclarée relève d’un conflit métaphysique.

 

François Celier. Paris 29. 01. 2010

francelier@gmail.com

 

 

 

 

 

International Christian Embassy Jérusalem.


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