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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:24
27-01-2010

Aujourd' hui les États appartenant à la sphère occidentale ont perdu de leur souveraineté pour avoir trop souscrit au libéralisme politique (dont on peut trouver les origines chez un philosophe comme John Locke notamment ) qui prône une théorie des limites de l' État.À notre époque trop d' intérêts sectoriels et surtout communautaristes ont été privilégiés au détriment de la prise en compte du bien commun ou de l' intérêt général

Par:Frédéric Sroussi

 <<< pour écouter

Il est temps pour contrer le libéralisme politique dévoyé de revenir à un sytème étatique dans lequel - par exemple - la diversité culturelle ne serait plus prise en compte avec autant d'importance. Le bien public et l' intérêt général doivent impérativement retrouver de leur superbe.

  
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 12:21
USA/ Double bonne nouvelle
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 10:18
Le spectre iranien au dessus d'Auschwitz
Par HERB KEINON ET RON FRIEDMAN 
27.01.10

"Le peuple d'Israël a retenu la leçon." Un message qui sonne comme une mise en garde. En visite en Pologne pour la journée internationale de commémoration de la Shoah, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a laissé mardi dans le livre d'or du Musée du soulèvement du Ghetto de Varsovie un message qui sonne comme une mise en garde. En écho à ces propos : le parallèle entre la menace nucléaire iranienne et la Shoah établi lors de son discours prononcé à mercredi à Auschwitz.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou et son épouse Sarah Netanyahou. 
PHOTO: AP

Selon des membres de la délégation israélienne, l'Iran sera d'ailleurs au cœur des discussions entre Netanyahou et les dirigeants polonais. La Pologne, devenue aujourd'hui un des alliés privilégiés d'Israël au sein de l'Union européenne, avait été la première à exiger des sanctions immédiates contre l'Iran.

Lors de la visite mardi du président Shimon Peres à Berlin, la chancelière allemande, Angela Merkel a elle aussi exprimé son inquiétude face à la menace nucléaire iranienne. Elle a notamment évoqué l'adoption de nouvelles sanctions lors du Conseil de sécurité de l'ONU, qui sera sous présidence française en février prochain."Il est maintenant temps de discuter de sanctions internationales générales. Notre patience a des limites."

Devant les députés du Bundenstag, Peres quant à lui, rappelait la nécessité d'agir avec détermination, d'une seule et même voix, pour imposer des sanctions lourdes au régime d'Ahmaninedjad.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 17:14

Mardi, 26 janvier 2010

Après plusieurs années de négociations qui ont permis à Téhéran de gagner du temps, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont lancé un ultimatum qui expire à la fin du mois. L’Iran pourrait se voir imposer des sanctions renforcées. Mais....  


L’attentat mortel perpétré contre un scientifique iranien Massoud Ali Mohammadi, le 12 janvier dernier, est survenu dans le contexte tendu des répressions de manifestants antigouvernementaux puis des négociations entre Téhéran, les Six et l’Agence internationale de l’énergie atomique autour du nucléaire iranien. Rappelons que Mohammadi enseignait à l’université de Téhéran, point de ralliement des jeunes dénonçant la réélection frauduleuse du président Ahmadinejad en juin dernier et son nom figurait sur la liste des 240 universitaires soutenant le leader de l’opposition, Mir Hossein Moussavi. L’attribution de l’attentat à l’opposition « liée à Israël et aux Etats-Unis » est selon Téhéran d’autant plus absurde que le scientifique n’était pas un pilier du programme nucléaire militaire iranien. Mais pour Téhéran, qui refuse d’y renoncer, l’attribution de l’attentat à l’opposition permet de présenter cette dernière comme complice des Occidentaux « complotant contre l’Iran ». 

Introuvables sanctions 
Après plusieurs années de négociations qui ont permis à Téhéran (et à la Corée du Nord avant lui) de gagner du temps, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne (« groupe des volontaires ») ont lancé fin décembre un ultimatum (expirant fin janvier) menaçant l’Iran de sanctions renforcées en cas de refus du plan prévoyant la livraison du stock d’uranium iranien en échange de l’enrichissement à 20 % à des fins civiles par la France via la Russie. 

En guise de réponse, Ahmadinejad a lancé un ultimatum à l’Occident, sommé de « rectifier son approche », avertissant que l’Iran enrichirait l’uranium sur son sol. A la suite de cela, le président américain, Barack Obama, et le président français, Nicolas Sarkozy, ont menacé Téhéran de nouvelles sanctions indépendamment de la future décision des Six, paralysée par la division entre, d’une part, la ligne russo-chinoise favorable au dialogue et réticente aux sanctions et, de l’autre, la ligne des « volontaires » (France, Etats-Unis, Angleterre, Allemagne) favorable aux sanctions renforcées. 

Embargo sur l’essence 
Ceux-ci se sont d’ailleurs réunis avant la rencontre officielle des Six à New York samedi, peu après que la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a envisagé des sanctions contre l’élite dirigeante iranienne. Les sanctions concernent les secteurs nucléaire et balistique iraniens et elles pourraient s’élargir au secteur bancaire, aux transports, aux visas et à un embargo sur l’essence. 

La récente loi américaine sanctionnant les entreprises investissant dans le secteur énergétique iranien va dans le même sens, mais implique une action en dehors des Nations unies, dont les dernières sanctions votées contre Téhéran remontent à mars 2008. En fait, tout nouveau vote de sanctions par l’ONU est rendu difficile par la Chine, qui veut préserver son allié et fournisseur de pétrole iranien, vital pour sa croissance. Certes, lors de la rencontre des Six, samedi dernier, des nouvelles sanctions ont bien été évoquées. Et la France entend faire accepter leur renforcement en février, lorsqu’elle présidera le Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui favoriserait aussi une décision des 27 lors d’un Conseil européen de mars. 

Parallèlement, Moscou, qui se rapproche de l’Occident, n’exclut plus les sanctions renforcées, tout en défendant la doctrine officielle des Six, jusqu’à présent fondée sur le « deux voies », c’est-à-dire l’alliance de menaces de sanctions et du dialogue avec Téhéran. Mais la Chine fait tout pour retarder la réunion des directeurs politiques des Six, prévue fin janvier. Soutenue par la majorité des pays du tiers-monde – groupe des non-alignés et Organisation de la conférence islamique (OCI) –, elle s’oppose aux sanctions et n’appliquerait pas un embargo sur l’essence pour ne pas compromettre son alliance vitale avec Téhéran. 
Frappes militaires 

D’ailleurs, le fait que Pékin ait envoyé un diplomate de second rang à New York (Kang Yong) samedi, alors que les autres pays y ont mandaté des diplomates de haut rang, est riche d’enseignements. Ainsi, en absence de frappes militaires – certes non exclues par les Etats-Unis et Israël si l’Iran acquiert l’arme atomique –, tout semble confirmer l’inévitable accès de l’Iran à cette arme stratégique dans moins de deux ans. Ce qui annonce une prolifération nucléaire dans toute la région, à commencer par les pays inquiets des agissements iraniens chiites (Arabie saoudite, Egypte), mais aussi ses complices comme la Turquie ou la Syrie…
Alexandre del Valle est géopolitologue, auteur de nombreux articles et ouvrages dont "Le Totalitarisme Islamiste" et "Le Dilemme Turc" parus aux éditions des Syrtes.
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 16:56
 
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 15:14

Discours de Netanyahou à Yad Vachem

[Lundi 25/01/2010 15:29]

 





La journée mondiale du souvenir de la Shoah est prévue pour mardi. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, qui s’est rendu à Yad Vachem, à Jérusalem, en compagnie de l’ex grand rabbin d’Israël, le Rav Meir Lau,  a prononcé un discours dans lequel il a mis en garde contre un fléau qui continue de représenter un danger contre la sécurité des Juifs.

« Il existe aujourd’hui de nouveaux ennemis du judaïsme ; et ils invoquent de nouveaux motifs pour justifier leur haine et leur volonté d’anéantir le peuple juif. C’est un défi pour toute l’humanité, et nous verrons de quelle façon la communauté internationale endiguera ce mal avant qu’il ne s’étende. »

Netanyahou n’a pas tenu à donner plus de précisions et s’est refusé à citer le nom de l’Iran qui continue à se faire menaçant en refusant les injonctions des grandes puissances et l’ultimatum qui expire ces jours-ci. Bravant le monde libre, le dictateur iranien s’est déclaré capable d’enrichir l’uranium à un taux de 20% sans l’aide d’aucune puissance étrangère.

Le Premier ministre a cependant laissé entendre un message univoque: « Le mal se répand et frappe des innocents. Il faut empêcher que les proportions ne deviennent gigantesques alors qu’elles sont encore minimes. Il y a encore aujourd’hui du négationnisme et des mensonges sont diffusés dans le monde. »

Il a impliqué le sort des Juifs dans celui de l’ensemble de l’humanité: « Ce mal peut se propager et il menace la sécurité des Juifs. Mais nous savons que ce n’est que pour commencer qu’il s’en prend aux Juifs, car, par la suite, le fléau s’attaque à l’ensemble de la planète. »

Le Premier ministre a assisté à Yad Vachem à l’inauguration de l’exposition intitulée: « L’architecture du crime ». Elle présente les plans du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. C’est la première fois que les plans de ces camps de la mort sont exposés en Israël. Netanyahou a cependant évoqué la précarité du souvenir dans la mémoire internationale:

« L’histoire peut être falsifiée beaucoup plus vite que vous ne le pensez. La conservation de la vérité historique peut être anéantie à une vitesse inconcevable. L’apport de ces documents est primordial, les descriptions précises qu’ils nous fournissent établissent le programme de crime à grande échelle ».

Le Premier ministre doit se rendre personnellement à Auschwitz au courant de la semaine.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 04:58
LETTRE OUVERTE AU MONDE DIPLOMATIQUE
de Jean-Loup Msika.

pour 
aschkel.info et lessakele


Précédent article > Jérusalem doit elle être divisée de nouveau ? 
 

Ecrire une lettre



 
au monde diplo



Les israéliens ont très rapidement, et spontanément installe a Haiti le seul hôpital capable de sauver des vies, avec du matériel et du personnel de qualité, de grands chirurgiens. Ils se sont acharnes a libérer chaque prisonnier qu'ils ont pu localiser des décombres, et ensuite a le soigner pour sauver sa vie, chaque vie étant absolument sacrée pour les juifs.

C'est la seule nation au monde a faire preuve de véritable solidarité humaine.
Les européens, donneurs de leçons (27 pays), en font beaucoup moins!
Les israéliens ont transporte a l'autre bout du monde une technologie de pointe dont ils sont le plus souvent les inventeurs.
 
Si les arabes avaient accepte le partage du mandat britannique par les Nations Unies, le moyen orient aurait pu se développer de manière spectaculaire.

Seulement, les dictatures arabes, et maintenant la DICTATURE iranienne ne peuvent tolérer un si mauvais exemple dans le région:

Une vraie démocratie !! Quelle horreur ! Quel mauvais exemple ! Cela pourrait donner des idées!!

Alors c'est la guerre depuis 60 ans!

Le but est d'éradiquer un état souverain démocratique et pacifique (oui, car 
Israel a accepte le partage par l'ONU, sans réserve, au nom de la paix).

LES ARABES VEULENT DÉTRUIRE 
ISRAEL!

Les Israéliens veulent vivre en paix avec leurs voisins!
Comprenez vous la différence de position?

OU SE SITUE LA "GAUCHE PROGRESSISTE" EUROPÉENNE dans cette dialectique ?
Un peu de clarté s'il vous plaît!
 
Les israéliens sont très enclins a l'autocritique!

Vous, au Monde Diplomatique, vous trouverez toujours des israéliens pour critiquer leur gouvernement: ils sont libres de le faire car c'est une démocratie!
Mais leur gouvernement est élu démocratiquement, et il est donc tout a fait LÉGITIME. Compris?

Dans les dictatures arabes, pas de critique du gouvernement: c'est la terreur, et l'unanimité.
Vous l'aimez cette 
unanimite?

Quand le MONDE DIPLOMATIQUE sortira t'-il d'un dogmatisme d'un manichéisme simpliste ("tiers-
mondiste parigo?") pour voir la réalité en face?



Posez vous la question:

- Que veulent vraiment 
Bachar et AhmadinejadAbbas et le potentat Saoudien ? (la disparition tout simplement d'un état souverain démocratique, membre de nations unies).

- Que veulent les Israéliens? (vivre en paix avec leurs voisins, dans des conditions territoriales et stratégiques qui les mettent a l'abri des agressions continuelles qu'ils ont subies depuis 60 ans - les tanks de 
Nasser, les "kamikazes", puis les fusées du Hamas...- et ensuite contribuer au développement démocratique, économique, environnemental, culturel de toute la région, ce qui est leur intérêt évident, mais aussi l'intérêt de toutes les populations du moyen orient).

OU SE SITUE LE MONDE DIPLOMATIQUE ? Souhaite t'-il vraiment la "victoire" de 
Bachar et Ahmadinejad ou la survie le l'unique démocratie du moyen-orient?

Le moment est venu de choisir son camp, avec clarté!
 
Jean-Loup Msika
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 18:17




Merci à Yéochoua pour l'envoi de ce texte





Un texte de Yéochoua Sultan

vusouscetangle


Victimes, Victimes !

24/01/2010

Les victimes sont toujours perdantes, qu'elles se plaignent ou non de leurs bourreaux ou de l'acharnement du sort contre elles. Deux attitudes à leur encontre caractérisent la réaction habituelle propre au comportement humain. Dans un premier temps, la victime qui prévient des déboires qu'elle endure passe pour une alarmiste atteinte de paranoïa. Ensuite, lorsqu'elle parvient à faire admettre son désarroi et ses souffrances, l'interlocuteur se dit que, quelque part, elle l'a bien cherché. 

L'étape suivante, chez la personne dont la conscience est interpelée et qui devrait se porter au secours de la victime, qu'il s'agisse de la haine, de l'injustice d'origine humaine ou d'un destin marqué par des catastrophes naturelles ou encore par des concours de circonstances fâcheux et répétitifs, intervient au contraire en réagissant d'une façon radicalement opposée à l'effet attendu. La conscience ira dans le sens de la justification de la réalité, quand elle est établie, la victime se trouvant donc simplement dans la situation d'un hors-la-loi réprimandé ou ayant opté pour le mauvais lieu de résidence ou de travail.

Si la source des souffrances est le fait d'un pouvoir en place, l'un des arguments, dès qu'il est remis en question pour ses méthodes iniques ou ses mensonges, consiste avant tout à soupçonner le plaignant d'accuser ce dernier de conspiration. Pour l'affaire Dreyfus, qui en restera longtemps l'édifiante illustration, les gens de bonne foi ont commencé par se dire qu'il est impossible que des institutions dont le sérieux ne saurait être remis en cause aient fomenté un coup monté impliquant beaucoup trop de personnes irréprochables contre un seul individu que l'on voudrait innocent et qui ressemble à l'usager ayant pris l'autoroute à contresens et s'en prenant aux autres ; par conséquent, l'intéressé était présumé coupable. Les antidreyfusards ont beaucoup joué sur cette confiance dans le pouvoir dont les détracteurs seraient eux-mêmes les détraqués. 

Les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale ont été perpétrées dans l'indifférence des Etats des forces alliées car quelque part, les victimes, selon la conscience collective, avaient un peu cherché ce qui leur arrivait. 
Pourtant, certaines "victimes" parviennent à susciter la compassion des foules, des Etats et des opinions publiques. Qui n'a pas entendu parler du "peuple palestinien", grande "victime" des victimes de l'Europe et de l'Arabie et de leurs dépendances pendant près de deux mille ans ? Pour ces néo-victimes, les aides et l'argent coulent à flot, une section spéciale de l'Onu est instaurée dans le seul but de leur venir en aide, là où le Darfour, les famines, les épidémies et les séismes et autres tsunamis éveillent l'intérêt des médias et des foules plus pour leur côté sensationnel que pour une véritable affliction ressentie envers les sinistrés. 

Pour les néo-victimes des Juifs, tout est sinon admis du moins pardonné: l'islamisation à outrance, les bombardements contre Israël, la menace du régime égyptien, les attentats suicides qui visent la population des prétendus bourreaux, dont les femmes et les enfants partagent la culpabilité. Ils ont le droit de "tuer par désespoir", puisqu'ils n'ont plus aucun recours. 

Comment expliquer cet engouement pour des victimes, alors qu'il vient d'être établi que cette situation n'inspire que répulsion et agacement ? On est donc bien obligé d'admettre que cette position de victime n'est qu'une façade. La conclusion qui s'impose à notre jugement, c'est qu'il nous faut nous rendre à l'évidence que les victimes tant admirées ne sont pas de véritables victimes, mais bien une population d'où sortent des assassins parmi les pires que la terre porte aujourd'hui. 

Tuer un adolescent à coups de hache, poignarder une jeune fille, molester à mort un retraité qui se promène sur le bord de mer, tuer un père de famille au volant de sa voiture sont des crimes tout juste bons à remplir quelques lignes dans les rubriques "faits divers". L'Amérique exige des explications pour l'élimination des trois tueurs impliqués dans ce dernier incident, mais elle se tait pour le crime qu'ils ont perpétré, bien qu'ils comptent parmi les membres de l'une des branches armées des successeurs de l'Olp qui occupent le cœur de la terre d'Israël.

Huit ans de bombardements ne valent pas que l'on parle d'une guerre. En revanche, une contre-attaque d'un peu moins d'un mois et destinée à mettre fin aux agressions et violations d'un territoire souverain, à cette terrible guerre sans nom qui ne veut pas finir, sera désignée comme la guerre en soi ; et le nom mal traduit de cette opération sera celui de l'ensemble de la guerre dont les 8 ans de bombardements seront oubliés dans quelques années par la falsification de l'histoire. De sans nom, on l'appellera "plomb durci" ; et de huit ans, elle n'aura été que d'un mois. Quant au commandement de cette opération militaire, il sera accusé de crimes contre l'humanité, pour avoir osé empêcher des victimes de se défendre. Aucun Etat, instance, ou opinion publique n'aura jugé les agressions constantes contre les civils de Sederoth, Ashdod ou Beer-Shev'a, suffisamment graves pour penser éventuellement à adopter des mesures.

Par extension, la violation par le Liban des accords qui ont clôturé la Seconde Guerre du Liban, qui, elle aussi, a fait suite à des bombardements qui ont tué des civils israéliens jusqu'à Haïfa et Meron, ne fait pas partie des préoccupations à l'ordre du jour au niveau de la scène internationale. Les terroristes occupent plus du tiers des sièges du gouvernement libanais et le monde se tait. Cette indifférence est sans aucune commune mesure avec les réactions internationales et l'ingérence du monde libre qui ont suivi l'élection de Liebermann en Israël, présumé extrémiste par  celui-ci. Ils acheminent des armements jusqu'à la frontière et l'Onu ne se sent pas obligée d'y mettre un terme. En cherchant un peu plus loin, le dictateur iranien menace d'effacer Israël de la carte, et personne ne se donne la peine de répondre aux prétentions nucléaires lorsque l'Iran avance qu'il n'y aurait aucune raison pour qu'il n'ait pas la bombe atomique, puisqu'Israel " la détient ". Et personne ne peut simplement suggérer que l'Iran a lui-même déclaré qu'il en avait besoin pour perpétrer un nouveau génocide antijuif, alors qu'Israël ne s'arme que pour ne pas être effacé, et non pas pour menacer l'existence de ses voisins, proches ou lointains. 

Si le "Palestinien", créé de toutes pièces pour servir la cause de l'antisémitisme moderne, afflue vers Israël pour le confort, le travail, etc. – puisqu'il se rabat toujours sur un terrain sous "occupation" israélienne, de la même façon que les pays arabes voient leurs populations se déplacer volontairement vers les pays du monde libre en Europe, et qu'il quitte les zones passées sous autonomie pour les quartiers ouest de Jérusalem, Taïbé pour Carmiel, Shouafat pour Pisgat Zeev ; car il fait bon vivre chez les Israéliens – il n'en demeure pas moins le fer de lance et la victime désignée pour mieux accuser la véritable victime d'une blocus régional généralisé (aucune ouverture vers le Nord ou l'Est, le judenrein jordanien étant toujours en vigueur) de crimes et mieux préparer les mentalités à son extinction.
Mais Il ne dort ni ne sommeil, le Gardien d'Israël.
 
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 08:28

Une cyberguerre froide dans la Cité Interdite

Censure politique, non-droits de l’Homme, cyber-espionnage, stagnation commerciale… Au-dela de ses mésaventures en terre chinoise, Google est le centre d’enjeux stratégiques qui la dépassent.


googleinchina_cbwele

 

Depuis les débuts du web, les infomédiaires (Google, Yahoo! et Microsoft dans le monde, Baidu et Tencent en Chine) et les réseaux sociaux (Facebook, Myspace, Friendfeed, LinkedIn) sont à la fois des vecteurs et des cibles de choix pour des intrusions et des attaques en ligne. L’interopérabilité croissante de ces plate-formes (du web 2.0 à l’internet mobile) et l’amélioration constante de leurs services intégrés ne font que renforcer cette tendance.


 

Réjouis-toi, cybernaute : tu disposes d’un radar Aegis sous tes doigts. Prix public : tes informations personnelles et beaucoup de publicité. Options en série : interface multimédia, service illimité 24h sur 24, mise à jour à la seconde, connectivité online eton air et technologie évolutive.


 

Emblèmes du capitalisme informationnel, ces hubs multimédia ont acquis un rôle médiatique majeur et recèlent de facto de multiples effets de levier sur le plan politique et stratégique. La contestation populaire iranienne du printemps 2009 ne doit-elle pas immensément à Twitter ? Barack Obama serait-il devenu le premier président noir des États-Unis sans l’énorme contribution de Facebook ? Google Maps n’a-t-il pas offert un suivi en temps réel des frappes de l’aviation israélienne sur le Liban ? Cette même application n’a-t-elle pas permis au Hezbollah de corriger ses tirs de roquette sur Israël ? Les terroristes de Mumbaï auraient-ils été aussi efficaces sans un usage savant de l’internet mobile et du web 2.0 ?


 

Imaginez un instant que tous ces infomédiaires et tous ces réseaux sociaux soient hors-service pendant une semaine ou un mois…


 

Boulets rouges


 

Afin de pénétrer l’immense marché chinois comptant 344 millions d’internautes à ce jour, la firme de Moutain View s’était pliée - comme ses consoeurs Microsoft et Yahoo! - à la réglementation locale en matières de filtrage sémantique et de censure de l’information (pas de Tian’anmen, pas de Falun Gong, etc), avait considérablement bridé son moteur de recherche Google.cn et avait essuyé les foudres des associations de défense des droits de l’Homme. Son obédience ne lui fut guère d’une grande utilité contre son concurrent Baidu détenant actuellement 63,9% du marché chinois.


 

À la mi-décembre 2009, une trentaine de sociétés américaines – dont Google, Yahoo!, Microsoft, Symantec, Adobe, Northrop Grumman et Dow Chemical – furent victimes d’une vague croissante d’intrusions (plus que d’attaques) en ligne sophistiquées. Simultanément, de nombreux comptes Gmail subirent plusieurs tentatives de hacking, en particulier ceux appartenant à des dissidents, à des militants et à des avocats pour la défense des droits de l’Homme résidant en Chine, en Europe et en Amérique. Ces derniers affectionnent les services Google à la fois pour leur complémentarité élargie et pour leurs paramètres de sécurité : e-mail, blog, partage vidéo/photo, bureautique collaborative, etc.


 

Malheureusement, la technique quasiment imparable du spear fishing relève des élémentaires du cyber-espionnage : un fichier PDF joint à un courriel apparemment sérieux est adressée au destinataire. À l’ouverture de ce fichier, son navigateur internet est redirigé vers un faux site internet (une banque, une mise à jour de logiciel, un think-tank, une revue sectorielle en ligne, etc) véhiculant un troyen ou un botnet qui s’introduit dans son ordinateur et s’auto-duplique sur autant de serveurs liés que possible. Les données collectées par les spywares sont réexpédiées à leur émetteur via une connexion cryptée sur une multitude de serveurs proxy de par le monde, ceci afin d’en compliquer la traçabilité électronique.


 

Tel un bon cambrioleur refermant la porte ou la fenêtre derrière lui, un bon hacker masque son crime et protège son butin numérique. Dans les univers de la cybercriminalité et du cyber-espionnage, on n’est jamais à l’abri d’une attaque du «singe intercepteur » (man-in-the middle attack), d’un piratage « Evil Maid » par clé USB ou d’un vol de matériel et accessoires informatiques.


 

L’autre technique dite du zero day exploite une faille critique présente dans les versions 6, 7 et 8 d’Internet Explorer (Windows XP, Vista) qui permet d’exécuter à distance des scripts malicieux et laisse donc la porte ouverte à des intrusions encore plus massives. Concernant maintes d’applications web, les failles zero day sont étrangement surnommées ainsi du fait qu’elles demeurent inconnues jusqu’à leur exploitation par des esprits malveillants. Si le hacking nécéssite effectivement du talent et du travail acharné, il repose également sur des trouvailles plus ou moins hasardeuses.


 

Dans l’attente d’un patch correctif implémenté par Microsoft, webzines informatiques et gouvernements recommandent vivement aux internautes de ne plus utiliser les versions sus mentionnées de ce navigateur et de préférer les logiciels Mozilla Firefox et Google Chrome. Vive la concurrence !


 

Tigres et dragonautes


 

Le brouillard de la cyberguerre, ou plutôt du cyber-espionnage – car c’est bien de cela qu’il s’agit - interdit d’accuser formellement et uniquement l’État chinois, même si «une seule et même entité gouvernementale » aurait perpétré ces intrusions contre Google et plusieurs firmes américaines, selon les laboratoires cybersécuritaires McAfee et Verisign. Toutefois, quelle organisation - étatique ou non - peut s’intéresser autant à des dissidents et à des militants de la cause des droits de l’Homme en Chine ?


 

Depuis belle lurette, des hackers chinois opérant pour leur État ou travaillant à leurs propres comptes pénétrent ou attaquent sans relâche des serveurs gouvernementaux et commerciaux d’Amérique et d’Europe. Il suffit de parcourir n’importe quel webzine informatique ou blog technologique pour s’en rendre aisément compte. Pensons aux opérations Titan Rain et Ghostnet / Snooping Dragon faisant déjà partie des plus beaux classiques de l’espionnage en ligne. La réaction de la firme de Moutain View étonne donc les passionnés et les professionnels de la cybersécurité : pourquoi se plaint-elle aujourd’hui plus qu’hier ? Comme beaucoup d’entreprises technologiques basées en Chine, Google.cn n’est-elle pas perpétuellement l’objet d’intrusions en ligne depuis sa création ?


 

Par ailleurs, quelques sulfureuses hypothèses méritent d’être abordées avec froideur.


 

Des hackers gouvernementaux ou indépendants de par le monde, nécéssairement très au fait des actualités numériques underground, auraient-ils pu « se glisser dans le sillage » de leurs pairs chinois ? Ainsi, ils auraient profité de cette occasion en or pour fureter eux aussi dans les serveurs américains. Leur traçabilité est d’autant plus difficile à établir qu’ils maîtrisent les arts numériques de la diversion et du camouflage, recourent (via des machines virtuelles, des serveurs virtuels et des serveurs proxy) à des adresses IP statiques ou dynamiques localisées en Chine… et à des outils et techniques anti-expertise informatique (anti-forensics) de plus en plus élaborés.


cybercrime_virtualisation2

 

D’une certaine façon, le hacking quasi ostentatoire de l’un peut-il cacher le hacking plus sournois d’un autre ou lui offrir une telle opportunité ?


 

La cyberguerre, la cybercriminalité et le cyber-espionnage ont toujours posé l’énorme problème de l’attribution d’une intrusion ou d’une offensive. Or, les attaques DDoS contre les serveurs DNS de Twitter puis de Baïdu, toutes imputées à une cyber-armée iranienne, ne me semblent guère relever d’un mobile, d’un mode opératoire ou d’un niveau de compétences que l’on peut attribuer à des hackers perses. Loin de moi toute idée visant à dénigrer leurs talents mais « quelque chose dans ces cyber-attaques ne colle pas », du moins pas avec l’Iran. Explications.


 

Que des hackers gouvernementaux iraniens s’en prennent à Twitter (six mois après les plus féroces instants de contestation électorale à Téhéran ?) me semble en partie concevable, qu’ils s’en prennent ensuite aussi ostensiblement à Baïdu (pour quel motif ?) l’est beaucoup moins.


 

D’où la question suivante : qui a tenté de nuire aux relations diplomatiques entre la Chine et l’Iran en faisant accuser ce dernier ? Un État parfaitement respectable ou une constellation hacktiviste ? Pourquoi la Chine n’a-t-elle pas adressé une plainte officielle à l’Iran ou émis une simple jérémiade de forme ? Pourquoi Baidu a-t-il porté plainte(devant un tribunal de New York !) contre son fournisseur américain Register.com de nom de domaine ? Et si « quelqu’un » avait exercé quelques représailles graduées contre Google en réponse à la paralysie infligée à Baidu (48 heures avant le scandale déclenché par la firme de Mountain View) ? L’affaire Google-Chine n’est-elle qu’un des plus visibles épisodes d’une cyberguerre froide par infomédiaires interposés ou instrumentalisés ?


 

Les États ont certes des alliés et des ennemis mais ils respectent d’abord et surtout leurs intérêts et leurs agendas. Pour peu que le cyber-espionnage et la cyberguerre soient les volets numériques d’une stratégie globale d’espionnage industriel et/ou d’une tactique de nuisance informationnelle et donc politique, il vaut mieux s’attendre à tout, même au « cybernétiquement incorrect ».


 

NB : Mettez systématiquement en doute la parole de ces gouvernements – y compris le votre - jurant par les tous les octets qu’ils ne lorgnent jamais ailleurs ou ne veulent de mal à quiconque.


 

Quand on est une puissance émergente / résurgente voulant combler son retard technologique ou une puissance établie souhaitant maintenir son avance, la fin justifie très souvent les moyens. En outre, les négligences cybersécuritaires par trop répandues aident à en savoir un peu plus sur les projets et les activités des uns et des autres.  N’ayons pas pas peur des mots : le cyber-espionnage à lui seul ne fait pas l’innovation ou la compétitivité mais il y contribue significativement.


 

Bol de fer


 

Une réglementation aussi kafkaïenne que soviétique, des partenaires locaux jouant un double jeu, des champions nationaux tels que Baidu et Tencent redoutablement novateurs et une Grande Cyber-muraille « protégeant le peuple des subversions et des vices de l’internet mondial »… L’un après l’autre, les titans du net (Yahoo!, Microsoft, Myspace, eBay) se sont cassés les dents sur ces impossibles pavés chinois. Avec ses 33% de parts de marché, Google s’en tire plutôt bien par rapport à ses consoeurs américaines.


 

Censure politique, espionnage en ligne, stagnation commerciale… Pour les fondateurs Serguei Brin et Larry Page et pour le PDG Eric Schmidt, c’en était trop. Dans un article titré « A new approach to China », la firme de Mountain View fit état d’intrusions, d’attaques et de vols de propriété intellectuelle perpétrés via / contre son architecture informatique, menaça de mettre fin à ses activités chinoises et de quitter définitivement le pays. Parallèlement, le filtrage sémantique et la censure informationnelle imposés à Google.cn furent désactivés et les paramètres de sécurité du service Gmail furent augmentés. Cette volte-face est essentiellement le fait de Serguei Brin, issu d’une famille de réfugiés russes et très sensible aux questions de démocratie et de droits de l’Homme.


 

Dans l’immédiate foulée des avertissement de Google, Washington réclama des explications à Pékin au sujet de ces intrusions dans des serveurs américains… pendant que le géant de la toile discutait entre quatre yeux avec les mandarins.N’était-ce pas l’autre objectif inavoué de la firme technologique par ce scandale : négocier directement avec le gouverment chinois en espérant peser d’une façon ou d’une autre sur la scène e-médiatique locale ? Dès lors, ce qui serait bon pour Google le serait-il également pour l’Amérique ?


 

En plus de rappeler au monde entier la sombre réalité des droits de l’Homme et des libertés électroniques dans l’Empire du Milieu, ce scandale a sonné comme un inquiétant signal d’alarme pour tous les entrepreneurs hi-tech s’élançant vers ce marché très prometteur.


 

Madame, nous avons une alerte de cybersécurité ! Monsieur, notre propriété intellectuelle a été violée  !


 

Pour les comptables de Google, un éventuel désengagement du marché chinois ne constituerait qu’une perte d’environ 300 millions de dollars sur un résultat consolidé de 22 milliards de dollars. Brin, Page et Schmidt peuvent donc se permettre de défier ouvertement les mandarins quitte à renoncer à l’avenir de leur bébé sur cette terre orientale. Sacré coup de pub car la firme de Mountain View a fait oublier son image « bigbrotherienne », a redoré son blason auprès de la société civile mondiale et, last but not least, a révélé avec fracas que la route virtuelle de la soie mène d’abord vers l’antre du Dragon Rouge.


 

Cependant, l’État chinois est un timonier qui tient son cap même sur des océans numériques agités : Il a fermement réitéré ses règles à la firme de Mountain View, souhaité d’avance la bienvenue à toute firme technologique respectant les lois chinoises et rassuré les milieux économiques sur sa relation commerciale avec l’Amérique.


 

En fait, le Dragon Rouge s’est probablement inoculé un venin aux effets dévastateurs à long terme.


 

L’information ouverte et ses ennemis


 

Le sempiternel cliché d’un vaste atelier chinois tout juste capable de copier en masse des produits manufacturés occidentaux est aujourd’hui complètement obsolète. La preuve par les chiffres :


 

  • 5 millions d’étudiants en 2005, 25 millions en 2009,

  • part du PIB consacré aux dépenses de recherche & développement en 2009 :  1,5%  (pour une croissance moyenne annuelle de 20% depuis 2000). États-Unis : 2,6%, Japon  : 3,4%, Europe : 1,8%,

  • deuxième rang mondial en termes de publications scientifiques en 2009 (Chine : 208 000 États-Unis : 355 000), 10% de la production scientifique mondialedont un dixième en co-rédaction avec des universités et des instituts de recherche d’abord américains, japonais, coréens et singapouriens, européens et australiens ensuite.

 

 

 

 

 

 

 

 

La quantité ne fait pas la qualité mais ces statistiques démontrent clairement qu’une superpuissance scientifique et technologique est bel et bien en marche et qu’elle damera certainement le pion à l’Amérique vers les années 2020. Les États-Unis et a fortiori l’Europe devront revoir drastiquement leurs canevas stratégiques afin de s’adapter à ce nouvel ordre sci-tech mondial.


 

Avant que le Dragon Rouge en arrive là, le Parti Communiste = l’État chinois devrait analyser de  près les facteurs d’innovation en Amérique et en Europe. Ces deux continents sont devenus et sont longtemps restés des pôles de créativité en grande partie grâce à une imbrication de quatre facteurs :


 

  • une économie libérale,

  • une société libre et ouverte de l’information et de la communication,

  • un environnement juridique hautement favorable à la libre expression, à l’investissement international et à la propriété intellectuelle,

  • et une économie numérique (ou e-conomie) réunissant les caractéristiques des facteurs précédents.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le premier à en bénéficier dans son émergence économique est précisément cet Empire du Milieu qui, par sa politique informationelle répressive envers les infomédiaires nationaux comme étrangers, isole ses citoyens, ses penseurs, ses chercheurs et ses ingénieurs des enrichissants échanges ayant cours sur le net mondial. Ce n’est pas simplement une grave erreur stratégique à l’ère informationnelle, c’est littéralement une destruction programmée de ses futures capacités pionnières en recherche & développement.


 

Quand on est cadre, scientifique ou étudiant en Chine, le partage photo/vidéo ou la bureautique collaborative avec des pairs du monde entier est à la fois très utile et très agréable. Rien de surprenant à ce que les bureaux de Google à Pékin soient pris d’assaut par des bouquets de fleurs depuis la publication de sa « nouvelle approche de la Chine ». Malgré la Grande Cyber-muraille, beaucoup de dragonautes considèrent Google.cn et ses services intégrés comme une porte numérique largement entrebaillée vers l’extérieur. Si l’éventuel départ de l’infomédiaire fait sourire la société civile occidentale, il cause du souci aux internautes de classes moyennes ou aisées et aux milieux sci-tech de la République populaire.


 

Par bien des aspects, l’État chinois craint son propre peuple et a fait de celui-ci son ennemi imaginaire numéro un.


 

Dilemme confucéen


 

Dans un pays où ont lieu chaque année des dizaines de milliers d’émeutes, de grèves et de manifestations violentes ou pacifiques, blogs, forums et chats prennent nécéssairement une tournure volcanique. Les problèmes intérieurs de la Chine étant à la mesure de sa success story - logement, consumérisme, pollution, chômage, insécurité, drogue, corruption, épidémies, etc - rien n’échappe aux ma boke, les fameux blogs de la colère. Ceux censurés sont très souvent recrées sous d’autres noms sur Blogger (la plate-forme blog de Google) ou, pour les blogueurs plus rusés, sont hébergés  par des serveurs taïwanais, coréens, singapouriens ou thaïlandais, entraînant avec eux leurs furieux essaims de commentateurs. Ceux-ci s’agglutineront d’autant plus si leurs blogueurs préférés subissent régulièrement la censure alors perçue comme une consécration. Un magma virtuel en fusion que l’État ne feint même plus d’ignorer.


 

D’un côté, le Parti Communiste étouffe toute veilleité de protestation dans les médias classiques et traque « les esprits un peu trop subversifs » sur le net, de l’autre, il se sait étroitement surveillé voire contesté par cette blogosphère qui met à nu ses moindres dérives et menace constamment de lui « faire perdre la face » sur la scène internationale. Poussé à l’action, il légifère contre la spéculation immobilière dans les grandes villes, tente de limiter la pollution de certaines rivières, circonscrit rapidement les foyers d’épidémie, s’emploie à réprimer l’exubérante corruption au sein des administrations provinciales et municipales…


 

Auriez-vous, par hasard, aperçu un buffle pourchassé par des hordes de rats ?


 

Selon une étude menée en 2005 par l’Académie Chinoise des Sciences Sociales dans les cinq plus grandes « sinopoles », 20% des sondés estimaient que l’internet avait accru leurs contacts avec ceux partageant leurs opinions politiques et 50% avec ceux partageant leurs hobbies (contre respectivement 8% et 20% aux États-Unis à la même époque). 63% d’entre eux reconnaissaient que le net est une formidable opportunité pour critiquer le gouvernement. Nul doute que ces tendances lourdes soient plus marquées à l’heure actuelle et fassent frémir la nomenklatura chinoise.


 

Ayant réussi à embrasser le capitalisme industriel en conservant jusqu’ici son ossature socialiste – à l’instar du faux frère russe, le paranoïaque PC chinois doit trouver la formule magique qui sortira le génie de l’internet de sa bouteille en y laissant le diable enfermé. Bienvenue dans l’ère informationnelle, camarade !


 

La Chine forgera-t-elle une audacieuse société de la connaissance en muselant l’esprit ouvert et critique présupposé fonder celle-ci ?


 

Ma plus grosse crainte : que les mandarins y parviennent. Mon plus gros espoir : qu’ils n’y parviennent pas. Ma plus grosse certitude : la vie du Dragon Rouge n’a rien du cours tranquille du Mékong.


 

Charles Bwele, Electrosphère 
 
et Alliance Géostratégique

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 06:29
Antiaméricanisme pas mort

Par David Ruzié,
professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

jeudi 21 janvier 2010
desinfos



Il n’est pas surprenant que les présidents vénézuélien, Chavez, et bolivien, Morales, n’aient pas manqué l’occasion de vilipender les Etats-Unis à propos de leur engagement dans l’assistance qu’ils apportent au peuple haïtien. En revanche, on a pu être davantage surpris que le secrétaire d’Etat français à la coopération, Alain Joyandet, de retour de Haïti, ait lui-même, parlé d’une « occupation » américaine du pays.

Aussi, ne peut-on que se féliciter que l’Elysée ait tenu, pour reprendre l’expression utilisée par Le Monde, daté du 21 janvier, à « clarifier la position française de soutien à l’action américaine en Haïti ».

En effet, c’est sans doute par attachement à l’idéologie gaulliste, marquée par son antiaméricanisme primaire, que Monsieur Johandet a pu utiliser cette formule.

Certes, il est vraisemblable que les troupes américaines, se trouvant, en quelque sorte en « position dominante » (pour reprendre une expression couramment utilisée dans l’Union européenne), ait pu commettre des maladresses.

La situation d’urgence à laquelle elles doivent faire face explique, en grande partie, les « ratés » qui ont pu être constatés.

Il est regrettable que certaines ONG aient cru devoir également faire preuve de cet antiaméricanisme primaire, latent en France depuis le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 et qui a, malheureusement perduré, après son départ, il y a, pourtant, déjà quatre décennies.

Le président Sarkozy a, heureusement, démontré par sa réaction à la gaffe commise par son (sous)ministre qu’il entendait rompre avec cette fâcheuse tradition.

On peut difficilement parler d’ « occupation », dès lors qu’il est patent que l’intervention américaine, et les formes qu’elle prend, peuvent se prévaloir de l’assentiment des autorités haïtiennes, comme en témoignent plusieurs déclarations officielles.

En admettant que les Etats-Unis sont, rapidement, intervenus avant d’y avoir été « invités » à le faire, alors qu’initialement on ne savait pas si le président Préval était encore en vie, alors que le palais présidentiel avait été détruit, cela de diminue en rien la légitimité de cette intervention.

On sait, en effet, malgré une multiplication des situations de crise, que s’il n’existe, pas encore, du moins à notre avis, de « droit d’ingérence » même sous forme d’intervention humanitaire, il est, désormais acquis que la communauté internationale est tenue à un « devoir de protéger » (v. sur ce point la dernière édition – la 20ème - de notre manuel de droit international public, publiée,il y a quelques jours, en collaboration avec notre collègue Gérard Teboul, aux éditions Dalloz, p. 88).

Il n’y a donc pas lieu de se formaliser de la forme et du moment de l’intervention étrangère face à la carence des autorités nationales, dès lors qu’en dernière analyse, celles-ci expriment, d’une façon ou d’une autre, leur assentiment, quel qu’en soit le moment.

L’initiative américaine de prendre en quelque sorte « en mains » la situation se justifie d’autant plus que s’il y a bien, en principe, une mission des Nations Unies, forte de plusieurs milliers d’hommes (MINUSTAH), celle-ci, avait perdu son chef dans la catastrophe, ainsi que plusieurs autres responsables.

Cette controverse, née à propos de la réaction américaine face au drame haïtien nous donne l’occasion d’évoquer ce que d’aucuns ont appelé la réponse « disproportionnée » d’Israël (www.desinfos.com/spip.php?page=arti...).

Ce n’est évidemment pas l’importance (sic) de la communauté juive (une centaine de personnes sur 8,5 millions d’habitants), qui explique l’envoi, dès l’annonce de la catastrophe, de deux avions gros porteurs israéliens avec plus de 200 personnes (médecins, infirmières, ingénieurs, etc…) permettant l’installation d’un hôpital militaire de campagne et l’action d’une équipe de recherche et de sauvetage de Zaka.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois, dans le passé récent, qu’Israël est en première ligne (ex. : Kenya, Turquie, et…), au nom des valeurs morales de la Bible, qui met l’accent sur la charité (tsedaka).`

Sans vouloir donner l’impression de diaboliser le monde musulman, on aurait aimé que des Etats arabes, voire la Ligue arabe ou l’Organisation de la Conférence islamique aient à cœur, d’apporter leur aide au secours de populations sinistrées dans le monde, au nom du même principe de charité que l’on retrouve dans le Coran.

Mais, il est tellement plus tentant, dans ces mêmes milieux, de diaboliser Israël, accusé de tous les péchés de la création, plutôt que de l’imiter au nom de valeurs communes….

Il est vrai que les Evangiles ne font pas partie des sources de l’islam, de telle sorte que la parabole de la paille et de la poutre lui est étrangère….

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