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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 18:10
T.E. Lawrence, stratège américain

par Daniel Pipes
History News Network
18 janvier 2010

http://fr.danielpipes.org/7899/lawrence-stratege-americain

Version originale anglaise: T. E. Lawrence, American Strategist
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Un excellent article de Bertram Wyatt-Brown, « Lawrence d'Arabie : image et réalité », dans le journal de la société historique (« the Journal of the Historical Society »), décembre 2009, pages 515 à 548, retrace la réputation [qui fut celle] de T.E Lawrence (1888-1935), au cours du siècle dernier, depuis ses exploits remarquables pendant la Première Guerre mondiale et son célèbre récit de ces évènements dans « les Sept Piliers de la Sagesse » (1926).

Le compte-rendu de Wyatt-Brown sur le rôle de Lawrence, depuis 2006, quand il a eu un impact profond sur le corps expéditionnaire américain en Irak, fut vraiment pour moi une nouvelle [surprenante].

Wyatt-Brown se concentre sur le résumé de Lawrence de 2800 mots de leçons apprises au cours de la guerre, publié dans le Bulletin arabe, (« The Arab Bulletin »)le 20 août 1917 et portant le titre extrêmement modeste de « vingt-sept articles ». Dans ce document, Lawrence exprime ses « conclusions personnelles auxquelles il est arrivé progressivement alors que [il] travaillait dans le Hedjaz et qu'il a mises sur le papier comme attrait pour les débutants dans les armées arabes ». Il ajoute que les règles « sont censées s'appliquer juste aux Bedu [Bédouins] ; gens des villes ou Syriens exigent un traitement totalement différent . » Ses conseils comprennent des idées telles que « gagner et conserver la confiance de son chef »; « Etre réservé dans les rapports intimes avec les subordonnés » et « s'attacher avec force au sens de l'humour. »

Wyatt-Brown explique le rôle récent de ce mince et archaïque document.

Une attention renouvelée [portée] à la compréhension militaire de Lawrence sur l'insurrection au Moyen-Orient peut avoir été d'une grande aide dans la réforme de la politique américaine en Irak, une fois que le général David Howell Petraeus eût pris ses fonctions.

Selon la journaliste Linda Robinson, avant d'assumer le commandement, le général avait étudié les écrits de Lawrence pendant des nuits. Il avait consacré une attention spéciale aux difficultés que Lawrence avait affrontées pour organiser les Bédouins. Petraeus avait fait en sorte que ses officiers supérieurs lisent les « vingt-sept articles » et « les Sept Piliers de la Sagesse. »

La réforme principale sous les ordres du général Petraeus a porté sur la conduite [à tenir ]des officiers et des soldats envers les dirigeants et les civils irakiens, en formant des alliances armées avec les sunnites prêts à rompre avec Al-Qaïda. Petraeus a vite compris que la structure de pouvoir en Irak était ancrée dans la politique tribale. Les directives devaient[donc] tenir compte de ce schéma au Moyen-Orient…Il a adopté une pièce maîtresse de la compréhension par Lawrence de la lutte de guérilla. Dans l'Army War College , à Fort Leavenworth, au Kansas, Petraeus, David Kilcullen, et d'autres stratèges ont travaillé sans relâche sur la nouvelle stratégie, les observations de Lawrence fournissant un utile point de départ.

Comme Lawrence lui-même le faisait, Petraeus utilisait de généreuses distributions d'argent comme « lubrifiant »[pour faciter] de bonnes relations avec les tribus irakiennes. Il a aussi fait sienne la maxime de Lawrence : « N'essayez pas d'en faire trop avec vos propres moyens, même si vous pouvez effectuer la mission mieux que les forces . indigènes" . Le général a remanié cela et c'est devenu : le pays d'accueil faisant quelque chose de passable, c'est généralement mieux que si nous faisions cela bien.

« vingt-sept articles », écrit Wyatt-Brown, « est devenu une sorte de bible pour les experts américains actuels chargés des problèmes d'occupation et de contrôle » en Irak.

En fait Lawrence [a réalisé l'exploit] digne d'éloges d'avoir été quasiment plagié sans une ligne de reconnaissance dans le manuel de contre-insurrection de l'Armée des Etats-Unis.. Avec Petraeus ayant préfacé un avant-propos, le document a été compilé à Fort Leavenworth, en 2005. Conras Crane, un historien du War College (Ecole de Guerre) et le lieutenant-colonel John A. Nagl ont dirigé une équipe d'experts. Lorsque l'université de Chicago a publié une édition [de ce manuel, celui-ci] a reçu une large couverture [médiatique] qui en a presque fait un best-seller. Un nombre considérable de passages, cependant, paraphrasaient le travail de Lawrence, selon l'anthropologue Roberto Gonzalez.

Petraeus lui-même voulait reconnaître la dette envers Lawrence pour l'avoir aidé à développer ses idées de contre-insurrection. Le général a souligné, dans un article dans « Military Review » (Revue militaire), que Lawrence avait donné ce conseil : « C'est leur guerre, et vous êtes ici pour les aider, pas pour la gagner pour eux ». Une notion, a déclaré Petraeus, « autant pertinente au 21 ème siècle qu'en son temps, au Moyen-Orient, pendant la Première Guerre Mondiale. »

Wyatt Brown voit le changement inspiré par Lawrence comme lourd de conséquences, pouvant sauver « un nombre énorme de vies américaines et irakiennes ». Ironie du sort , les idées de Lawrence, quoique bien moins mises en évidence, étaient plus significatives dans l'engagement américain au Moyen-Orient qu'elle ne l'avaient été en son temps.

Il attribue la profondeur des idées de Lawrence sur la culture tribale à plusieurs facteurs : « Des années de formation à étudier le Proche-Orient, son histoire, ses traditions, » apprenant l'arabe dialectal, visitant la région en 1909 et effectuant plus de 1760 kilomètres , la majeure partie à pied. Cet intérêts a grandi, a conclu Wyatt-Brown, à partir de son amour non conventionnel des Bédouins et de leurs habitats.

Commentaires

(1) parcourir plus de 1100 miles (plus de 1760 kms), principalement à pied, constitue une éducation enviable en soi.

(2) Les grands stratèges ont parfois une formation inhabituelle et même excentrique.

(3) La chose la plus difficile à apprendre, pour un occidental sur le Moyen-Orient- plus encore que la langue arabe- est le rôle constant de la culture tribale. Pour obtenir des informations sur une étude récente, voir la culture et le conflit au Moyen-Orient (Prométhée)(« culture and conflit in the Middle East », éditions Prometheus), de Philip Carl Salaman, un livre que j'ai fortement recommandé.

(4) La technologie militaire a tellement changé au cours du siècle passé que la guerre contemporaine apparaît complètement différente de la Première Guerre mondiale mais la dimension humaine a à peine changé. Par conséquent un Clausewitz ou un Lawrence conservent leur importance.

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 17:46

Merci cher Albert pour l'envoi de ce nouveau texte PPPPP.


POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

 

Albert Soued et www.nuitdorient.com – N°9  - le 22/01/10

 

 

Islam

Sheikh AbdelHadi Palazzi, érudit musulman, président de l'Assemblée Italo-musulmane de Rome, refait surface. Il vient de passer 3 semaines en Israël où il n'a pas mâché ses mots. Pour lui et selon le Coran, l'existence d'Israël est un décret divin inscrit dans la Soura 5/21. Le retour des enfants d'Israël sur leur terre est inscrit dans la Soura 17/104. Par conséquent, la souveraineté d'Israël sur toute sa terre est pleine et entière et Benjamin Netanyahou n'a pas à concéder de moratoire en Judée-Samarie. Bien au contraire, comme le temps joue en faveur d'Israël, le gouvernement israélien devrait affirmer ses droits et notamment reconquérir le mont du Temple abandonné aux Waqf (institution musulmane gérant les terres du clergé). Israël devrait choisir et former ses propres imams, notamment le Moufti de Jérusalem. Palazzi prédit la fin prochaine des wahabites d'Arabie saoudite et des ayatollahs shiites d'Iran, au profit d'un Islam authentique, fraternel et non conquérant.

 

Israël

- Compassion pour Haïti

Benjamin Netanyahu,  Premier ministre israélien lors de la réunion de cabinet ministériel du 17 janvier 2010 a dit: "Je voudrais dire quelques mots à propos de la tragédie horrible qui vient de se produire en Haïti. Ce qui est arrivé relève du désastre à très grande échelle. Le manque de mesures de protection n’a fait qu’aggraver la tragédie avec la tragédie. Je pense qu’il est de notre devoir, en tant qu’Etat d’Israël, et en tant qu’Etat juif, de se mobiliser immédiatement, et c’est ce que nous avons fait. Dès que nous avons pris connaissance de l’étendue du désastre, j’ai ordonné aux troupes de se déployer. Elles ont levé le camp avec la rapidité qui caractérise Tsahal en coordination avec le ministère israélien des Affaires étrangères"

Israël a expédié d'urgence à Haïti 2 avions, un hôpital de campagne capable de soigner jusqu’à 500 personnes par jour, 40 médecins, 20 infirmières et 60 personnes dans le domaine médical; et de nombreux volontaires de Zaka se sont joints à eux. D'autres effectifs suivront aussitôt après. Ainsi à Haïti, pendant la 1ère semaine suivant le cataclysme, 1 sauveteur sur 8 était israélien.

"On vous aime!" – c’était les cris et les hourrahs des Haïtiens après que l’équipe de secours israélienne ait pu sauver un homme. L’unité de secours Zaka a réussi le sauvetage de 8 étudiants de l’Université d’Haïti, 38 heures après que le bâtiment se soit effondréetc

Avez-vous entendu parler d'une aide quelconque sur le terrain des pays arabes?

- Israël: 7,5 millions habitants

- Pays arabes: 400 millions habitants

 

- Tsahal a appris la leçon

Tsahal soutient les forces de "police" palestiniennes en Cisjordanie (Judée-Samarie), en les autorisant à s'entraîner en Jordanie avec des instructeurs américains (soldats de Dayton) et à se déployer dans les principales villes, parce qu'il s'agit d'un intérêt commun, d'autant que ceci n'empêche pas Tsahal d'intervenir localement quand cela est nécessaire. Il n'y a ni transfert du contrôle de sécurité aux forces Palestiniennes, ni patrouilles conjointes.

Quant au Territoire de Gaza, Tsahal n'y entre jamais depuis l'Opération "Plomb fondu", sauf sur une distance de quelques mètres pour rechercher et éliminer des explosifs improvisés, placés par le Hamas au bord des routes.

 

- Sondage sur l'interdiction des minarets

Keevoon Research de Jérusalem a consulté sur la question des minarets 500 Israéliens pour le compte de la "Fondation américaine pour la compréhension ethnique".

43% contre 28% rejettent l'interdiction des minarets (avec 29% indécis)

- 72% contre 16% pour les religieux nationaux

- 53% contre 21% pour les ultra orthodoxes

- 36% contre 31% pour les traditionnels

- 42% contre 29% pour les laïcs

Quant aux partis, seul le Likoud donne 41% contre 41%, les autres partis votant comme ci-dessus, avec le Parti d'Union nationale allant jusqu'à "92% contre 8%"

 

- Test ADN

Sous la direction de Pr Karl SkoreckiShahinaz Ali, une experte indienne en DNA, de l'Institut d'immuno-hématologie de Mombay, a rejoint le Technion de Haifa pour un an, afin d'étudier l'origine de l'ethnie "Afridi Pathan" à Malihabad, district de Lucknow (UttarPradesh), à partir d'échantillons sanguins collectés localement.

Les Pathans seraient des descendants de la tribu perdue d'Ephraïm et on suppose que les Talibans d'Afghanistan et du Pakistan sont des Pashtouns descendants de l'ethnie AfridiPathan.

 

Egypte & Arabie

Selon le semi-officiel quotidien al Ahram (les pyramides), grâce aux sabotages menés par le directeur actuel du Mossad, Meir Dagan, l'Iran a pris quelques années de retard dans son programme militaire nucléaire. Par conséquent, l'Egypte ne s'aligne pas sur la position d'allégeance à l'Iran préconisée par l'Arabie saoudite. De même l'Egypte refuse de tendre la main aux vassaux de l'Iran, le Hamas, le H'ezbollah et la Syrie comme le  fait l'Arabie, qui cherche, elle, à apaiser les crocodiles. En effet l'Arabie est menacée par la rébellionshia'h au Sud, à la frontière yéménite, par les shiites de l'Est assis sur ses champs pétroliers et considérés jusqu'ici comme des citoyens de seconde zone, par les shiites d'Oman etBahrein au Nord Est, par des actions subversives sur son propre territoire d'al Qaeda et duH'ezbollah. En fait l'Arabie est une oligarchie doctrinaire et vieillissante, encerclée par des ennemis héréditaires et sous siège, et qui n'a pas su moderniser ses institutions à temps.

L'éditorial d'Al Ahram loue également Meit Dagan pour avoir éliminé la menace nucléaire en Syrie.

 

Syrie - Double Langage

Sheikh Ahmed Hassoun, le Moufti de Damas, vient de déclarer à des universitaires américains visitant la capitale "L'Islam ordonne aux croyants de protéger les Juifs. Si le prophète Mohamed m'avait demandé de condamner Juifs ou Chrétiens comme hérétiques, je l'aurai condamné lui-même comme hérétique. Et s'il nous avait ordonné de tuer, je lui aurais dit qu'il n'était pas notre prophète…"

 

Iran

Le torchon brûlerait entre le président Ahmedinejad et son Guide Suprême Ali Khamenei. Le président souhaite réduire la prééminence du clergé, la remplacer par celle des Gardiens de la Révolution et transformer l'Iran théocratique en une dictature militaire qu'il contrôlerait totalement. Khamenei s'est opposé à la nomination d'Esfandiar Rahim-Mashai, gendre d'Amedinejad, comme vice-président. Ahmedinejad souhaitait le préparer à la présidence iranienne, lui-même devenant le Dictateur Suprême en lieu et place de Khamenei. Dans ce but, Mashai a contacté des Juifs proches du pouvoir américain afin qu'en échange d'une accalmie verbale à l'égard d'Israël, ils puissent appuyer la transformation projetée. En prévision de cette onde de choc intérieure, de nombreux dignitaires iraniens installent déjà leurs familles à l'étranger.

 

Grande Bretagne

L'Institut de sondage YouGov a procédé à une enquête dans les campus universitaires anglais, auprès des étudiants musulmans:

- 33% des étudiants Musulmans et 60% des étudiants actifs dans leur association musulmane d'université justifient le meurtre au nom de la religion

- 40% soutiennent l'introduction de la loi musulmane (sharia'h) dans le code anglais

- 58% des étudiants actifs soutiennent la réinstallation d'un califat mondial.

 

Etats-Unis et le paradoxe Obama

Dans sa stratégie "anti-terroriste", tous les moyens sont bons pour éliminer sur le terrain des suspects, mais quand on fait prisonnier de tels individus, ils n'obéissent plus aux lois de la guerre et Obama veut les juger selon le code criminel commun. Les Etats-Unis sont-ils en guerre contre les terroristes ou ne le sont-ils pas?

Entre temps, c'est la pagaille aux aéroports et les Démocrates ont perdu l'état deMassachussets qu'ils détenaient depuis un demi siècle et leurs espoirs de conserver le Congrès aux élections de 2011s'évanouissent.

 

ONU

L'agence spéciale pour les réfugiés Palestiniens qui s'appelle UNRWA gère 59 camps dans 4 pays arabes. Elle est financée par 38 états, les Etats-Unis intervenant pour 31% de son budget et le Canada pour 11%. Or al Qaeda vient de jeter son dévolu sur ces camps où cette organisation endoctrine, recrute et forme des terroristes.

Le terrain socio-politique et les conditions d'éducation y sont favorables et l'an dernierOsama Ben Laden s'est adressé à ces réfugiés à plusieurs reprises pour les inciter à agir notamment en Irak, et récemment il leur a dit "Dépêchez-vous de trouver votre place au milieu des saints combattants du Jihad dans la foi et le soutien d'Allah" L'idéologie salafiste a le vent en poupe dans les camps.

Les camps visés surtout sont Ain HilouéhBidawi et Burj Al Shamali au Liban, Yarmouk en Syrie et Baqaa et Irbid en Jordanie ( source Jamestown Foundationwashington)

  
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 17:07
Pourquoi je suis du côté de Geert Wilders

par Daniel Pipes
National Review Online
19 janvier 2010

http://fr.danielpipes.org/7895/du-cote-de-geert-wilders

Version originale anglaise: Why I Stand with Geert Wilders
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Qui est, aujourd'hui , l'Européen le plus important , [parmi les Européens qui sont ] en vie ? Je désignerai le politicien hollandais Geert Wilders. Je donne son nom parce qu'il est le mieux placé pour faire face au défi islamique auquel le continent est confronté. Il a les qualités nécessaires pour devenir une figure historique [au niveau] mondial. ;

Ce défi islamique se compose de deux éléments : d'une part la foi chrétienne moribonde , le taux de natalité insuffisant et un manque de confiance dans sa culture pour ce qui concerne la population autochtone et d'autre part un afflux d'immigrants pieux, prolifiques et qui s'affirment culturellement comme musulmans. Cette situation en évolution rapide soulève des questions profondes concernant l'Europe : conservera-t-elle la civilisation [qui tient à] son histoire ou deviendra-t-elle un continent à majorité musulmane vivant sous la loi islamique (la chari'a) ?

 

Geert Wilders, entouré comme toujours par des gardes du corps.

Wilders , 46 ans, fondateur et chef du parti pour la liberté (PVV), est le leader incontesté de ces Européens qui souhaitent conserver leur identité historique. Ce en quoi lui et son parti diffèrent de la plupart des autres partis nationalistes d'Europe, les partis anti-immigrants.

 

Le parti de la liberté (PVV) est libertaire (ultra libéral) avec un courant dominant conservateur, sans [avoir de] racines dans le néo-fascisme, l'hostilité aux immigrants, l'anti-marxisme, l'antisémitisme ou autres formes d'extrémisme (Wilders est publiquement l'émule de Ronald Reagan) . Ce qui montre bien cette modération, c' est l'attachement, depuis longtemp, de Wilders pour Israël , et cela comprend deux années de résidence dans l'Etat juif, des dizaines de visites et son plaidoyer pour le transfert de l'ambassade des Pays-Bas à Jerusalem.

En outre, Wilders est un leader charismatique, avisé, homme à principes et au franc parler, qui est rapidement devenu la force politique la plus dynamique aux Pays-Bas. Alors qu'il exprime son avis sur toute une gamme de sujets, l'islam et les musulmans restent les thèmes qui le signalent à l'attention. Allant contre la tendance des politiciens hollandais [qui est de ] ne prendre aucun risque, il qualifie Muhammad (Mahomet) de diable et exige que les musulmans « déchirent la moitié du Coran s'ils veulent rester aux Pays-Bas. »

Plus largement, il voit l'islam lui-même comme étant le problème, et ce n'est pas juste la version mauvaise [de l'islam] appelée islamisme [qui, pour lui, est le problème.].

Enfin le parti de la Liberté (PVV) bénéficie du fait que, de façon unique en Europe, les Hollandais sont réceptifs à un rejet, non hostile aux immigrants, de la chari'a . Cela s'est manifesté, il y a une décennie, quand Pim Fortuyn, homme de gauche, ancien professeur homosexuel communiste, a commencé à faire valoir que ses valeurs et son mode de vie étaient irrévocablement menacés par la chari'a. Pim Fortuyn avait précédé Wilders en fondant son propre parti politique et en appelant à un arrêt de l'immigration musulmane aux Pays-Bas . A la suite de l'assassinat de Pim Fortuyn, en 2002, par un homme de gauche, Wilders a effectivement hérité de son rôle et de sa circonscription.

Le parti de la Liberté (PVV) a eu de bons résultats sur le plan électoral, remportant 6% des sièges aux élections parlementaires nationales de novembre 2006 et 16% des sièges pour les Pays-Bas dans les élections de l'Union européenne de juin 2009.

Les sondages maintenant montrent généralement aujourd'hui le parti de la liberté (PVV) gagnant une pluralité de voix et devenant le plus grand parti du pays. Si Wilders devenait Premier ministre, il pourrait jouer un rôle de premier plan pour toute l'Europe.

Mais il fait face à de redoutables défis.

 

Assis côte à côte, Daniel Pipes et Geert Wilders en 2006.

La scène politique divisée aux Pays-Bas ,[cela signifie que] le parti de la Liberté (PW°) doit soit trouver des partenaires disposés à former une coalition gouvernementale ( une tâche difficile étant donné la façon dont gauchistes et musulmans ont diabolisé Wilders comme un homme « d'extrême-droite » ) ou gagner une majorité de sièges au parlement ( une perspective lointaine).

 

Wilders doit aussi déjouer les sales tactiques de ses adversaires. Sur un point particulier, ils ont enfin, après deux ans d'escarmouches préliminaires, réussi à le traîner en justice, au motif d'accusation de propos haineux et d'incitation à la haine .

Le procès du ministère public contre Wilders s'ouvre à Amsterdam le 20 janvier ; s'il est reconnu coupable, Wilders risque une amende pouvant aller jusqu'à 14000 $ ou jusqu'à 16 mois de prison.

Rappelez-vous, c'est un politicien de premier plan de son pays. De plus, en raison des menaces [qui pèsent] sur sa vie, il voyage toujours avec des gardes du corps et change sans cesse de domicile par [mesure de] sécurité. Qui exactement, peut-on se demander, est la victime de l'incitation à la haine ?

Même si je suis en désaccord avec Wilders sur l'islam ( je respecte la religion mais je combats les islamistes de toutes mes forces), nous sommes côte à côte [unis] contre le procès. Je refuse la criminalisation des divergences politiques, notamment les tentatives pour contrecarrer un mouvement politique issu du peuple, par le moyen des tribunaux.

En conséquence, le Service Juridique du Forum du Moyen Orient a travaillé pour Geert Wilders, collectant des fonds pour sa défense et l'aidant par d'autres moyens. Nous le faisons, convaincus de l'importance primordiale de la liberté d'expression, en public, en temps de guerre, sur la nature de l'ennemi.

Comble de l'ironie, si Wilders était condamné à une amende ou envoyé en prison, cela augmenterait probablement ses chances de devenir Premier ministre. Mais les principes l'emportent ici sur les tactiques politiques. Il représente tous les Occidentaux qui chérissent leur civilisation. Le résultat de son procès et sa liberté d'expression ont des implications pour nous tous.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 12:12

Les combats perdus des services US face aux taupes djihadistes







20-01-2010

Les services de renseignement américains ont été incapables de démasquer plusieurs taupes djihadistes qui ont ainsi pu frapper en moins de deux mois , une base de l' armée US, une autre de la CIA et tenter de détruire un avion des États-Unis en vol. Les services de contre-espionnage et/ou de contre-terrorisme US semblent gravement dépassés par l' infiltration des fanatiques du Djihad global.

Par:Sroussi Frédéric

  <<<<Ecouter


  

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 04:41

Le Prophète venu de Rome

[Lundi 18/01/2010 23:58]


Le Salut viendra-t-il de Rome? Rassurez-vous chers lecteurs, je n’ai pas entrepris de quelconque processus de conversion, et je ne nourris aucune estime particulière pour le Pape Benoît XVI. Mais au creux de ces vagues d’actualités grises et pessimistes, je veux juste évoquer un fait d’une extrême importance qui s’est déroulé en Israël il y a une dizaine de jours, dans un quasi-silence médiatique, mais qui m’a sacrément réchauffé le coeur : le Sheikh Abdul Hadi Palazzi, Imam et de la Grande Mosquée de Rome a effectué une visite en Israël.
Ce fait rarissime et insolite aurait normalement dû attirer les meutes de journalistes israéliens toujours prompts à couvrir les faits et événements qui vont dans le sens de la « paix et la réconciliation au Proche-Orient». On les imaginait déjà jouant des coudes pour qui arriverait le premier à placer son micro devant la bouche du dignitaire, et espérer de lui un message qui satisferait leurs attentes et ceux de leurs amis politiques. Mais seulement voilà : Abdul Hadi Palazzi n’est pas un Imam comme les autres. Dire qu’il est « modéré » sur la question israélo-palestinienne serait lui faire injure car cet homme – qui est toujours vivant ô miracle – est un fervent ami d’Israël, et défend des thèses qui feraient rougir de honte nos « likoudnikim » parfois trop timorés !
Voyez plutôt ce que ce responsable religieux dit, écrit et enseigne aux Musulmans dont il a la charge dans la « Ville Eternelle » : « Nous Musulmans, devrions nous réjouir que les Juifs soient retournés en Israël et qu’ils y aient fondé un Etat ». Ou encore : « il est évident que les Juifs retournés en terre d’Israël font reverdir les terres de Palestine, comme si cette terre reconnaissait ceux à qui elle appartient ». Grandiose ! Vous comprendrez donc que nos grands journalistes qui ont juré fidélité au post-sionisme et au palestinisme, ne pouvaient décemment pas mettre en exergue la visite de cet Imam atypique et aux idées gênantes, qui leur ferait en plus la morale sur leur abandon identitaire !
Abdul Hadi Palazzi n’a d’ailleurs pas eu besoin d’eux pour se rendre au Musée du Goush Katif, à Jérusalem, d’où il a « espéré que les gouvernements israéliens cesseraient de céder des territoires aux Palestiniens », puis à Hevron, depuis laquelle il a lancé un appel solennel au peuple juif : « N’abandonnez pas Hevron !»
Et alors que le mot « sionisme » est devenu une grossièreté dans le monde entier, et que ceux qui s’en réclament (encore) sont assimilés à des monstres, l’Imam de Rome déclare fièrement « Je suis sioniste » et ne se gêne pas pour dire « qu’il se sent proche des idées défendues par des formations de la droite religieuse telles que le Ihoud Leoumi ».
La 1ere chaîne de télévision israélienne a été la seule à proposer une interview à Abdul Hadi Palazzi. Répondant à Yaakov Ahimeïr sur la question kitch des « deux Etats pour deux peuples » (à l’ouest du Jourdain), il a été sans ambiguïté : « Israël ne doit pas permettre la création d’un Etat palestinien supplémentaire ! Le Jourdain est une frontière naturelle qui coupe la Palestine historique (la vraie) : à l’Ouest l’Etat juif, et à l’Est, un Etat palestinien puisque la Jordanie est majoritairement peuplée d’Arabes palestiniens ». Ce n’est ni du Eldad, ni du Landau ni même du Marzel, c’est du Abdul Hadi Palazzi !
Et à propos de la question centrale, celle de Jérusalem, Palazzi a adopte une position unique parmi les dignitaires musulmans, comme ceux de la Chrétienté d’ailleurs : « La seule manière de préserver les libertés religieuses des trois principales religions, est qu’Israël soit seul à avoir la souveraineté sur la Vieille Ville ».
Ils ne sont ni majoritaires, loin s’en faut, ni trop visibles ou bruyants – et pour cause – mais ils existent. Il y a dans le musulman des personnes qui sont du même avis que cet Imam, qui condamnent avec la plus grande vigueur les dérives de leur religion, et manifestent leur sympathie pour l’Etat juif. Ils ont pour nom Wafa Sultan, Nonie Darwish, créatrice de l’association « Arabs for Israel », Abdel Khader Amlou, Joseph Farah, Irshad Manji et bien d’autres encore. Le courageux Mufti Palazzi a créé en Italie la Société d’Amitié Islamo-israélienne, et dispense son enseignement à qui veut l’entendre. Chacun dans sa sphère poursuit son travail de fourmi face à tous ceux qui détiennent pour le moment le haut du pavé, et s’expriment par la violence, l’intolérance et le mensonge.
J’avoue que j’ai ressenti comme un goût de félicité et de « Fin des Temps » lorsque j’ai entendu ce Juste parmi les Nations parler d’Israël et des Juifs. Il y a des moments comme cela où l’on cesse de désespérer du monde qui nous entoure.

par Shraga Blum
http://www.actu.co.il/ 


 
A ce propos excellente interview de Gurfinkiel en 2001


L'islam est en pleine ascension. Mais trop souvent sous une forme extrémiste...

IMAM PALAZZI. L'islam contemporain vit une tragédie. Il a été kidnappé par une hérésie née voici trois siècles dans le désert du Nejd, le wahhabisme,  aujourd'hui au pouvoir en Arabie Saoudite, et par ses nombreuses variantes, des Frères musulmans (al-Ikhwan al-Muslimun) aux confréries dites "islamistes". L'islam connaît sans doute actuellement un essor numérique et géographique. Mais il subit en même temps une profonde décadence interne, au moins dans son c ur historique : le monde arabe et les autres pays du Proche et du Moyen-Orient. Son salut viendra peut-être de la périphérie : des islams d'Afrique ou d'Extrême-Orient, ou d'un nouvel islam en gestation dans les pays pluralistes et multiculturels d'Occident, en Europe et en Amérique.


En quoi le wahhabisme et l'islamisme sont-ils hérétiques ?


Lors de leur apparition,  les wahhabites  ont été rejetés avec horreur par la quasi-totalité des autorités musulmanes, et combattus par les pouvoirs musulmans légitimes, notamment  le sultan-calife ottoman. En raison de leur doctrine : ils rejetaient  la Sunna, la tradition séculaire de l'islam, au profit d'une lecture littéraliste du Coran. Et en raison de leurs actes : ils se livraient, sous couvert de religion, aux pires excès, du saccage des Lieux Saints, notamment à La Mecque et Médine, au massacre de populations musulmanes entières, femmes et enfants compris. Ce rejet du wahhabisme a persisté jusqu'à notre époque, tant qu'il s'est trouvé des chefs religieux capables de s'exprimer à ce sujet. Les clones modernes du wahhabisme, qu'il s'agisse des Frères musulmans, du néo-wahhabiste Oussama Ben Laden, des taliban, ou des autres réseaux dits islamistes ne se différencient du wahhabisme proprement dit qu'en formulant un projet politique de domination mondiale, analogue sur bien des points au fascisme et au communisme, et en mettant en place, comme leurs modèles totalitaires européens, des réseaux hiérarchisés de militants professionnels.

Comment expliquer que ces hérétiques aient pris le pouvoir dans une partie importante du monde musulman ?

Ils se sont imposés par la force et la terreur : soit en renversant les pouvoirs musulmans établis, soit en les faisant chanter. Au fur et à mesure qu'ils consolidaient leur emprise sur des pays musulmans, leurs ressources financières s'accroissaient, et donc leur capacité de subvertir d'autres pays ou communautés. Je dois ajouter que les Occidentaux portent également leur part de responsabilité. Ignorants en matière islamique, les Britanniques et plus tard les Américains ont cru que les wahhabites et les islamistes n'étaient que des musulmans conservateurs, " intégristes ", et les ont soutenus avec l'idée de s'appuyer sur eux en retour. En 1991, l'Amérique a fait la guerre du Golfe pour sauver l'indépendance du Koweit et à plus long terme celle de l'Arabie Saoudite. L'émir du Koweit les a remerciés en accordant un énorme soutien financier au mouvement islamiste et terroriste Hamas, puis en participant à la création, à Lugano, du Nada Management Group, c'est-à-dire du holding de Ben Laden. J'espère que les événements du 11 septembre ont ouvert les yeux des dirigeants de Washington.

Où peut-on encore trouver des musulmans orthodoxes ?

Dans la plupart des pays arabes, l'islam sunnite orthodoxe a été remplacé par un mélange instable d'islamisme et de nationalisme arabe non-religieux. Dans d'autres pays, comme le Pakistan, il a été marginalisé par le wahhabisme. En ce XVe siècle de l'Hégire, il survit surtout dans des pays périphériques, en Afrique noire, en Inde, en Indonésie, en Malaisie, dans l'ancienne Asie centrale soviétique. Le critère, c'est l'affiliation des Docteurs de la Loi coranique, des oulémas. Là où les wahhabites et les islamistes sont l'exception plutôt que la règle, l'islam est encore authentique. Là où ils sont la règle plutôt que l'exception, l'hérésie a gagné.

Une bataille cruciale est en train de se dérouler à cet égard. Elle concerne les matrices intellectuelles de l'islam, les séminaires théologiques. Dans le monde arabe, en  Europe et en Amérique du Nord, ils sont aujourd'hui financés et donc actuellement contrôlés par les Saoudiens d'abord, par les Frères musulmans ou d'autres confréries islamistes ensuite. Avec toutes les conséquences que cela implique à moyen ou à long terme.

La guerre sainte est-elle la finalité de l'islam ?

La "guerre sainte", comme vous dites, n'est pas un concept musulman, mais chrétien, dont les Croisades ont été l'application la plus célèbre. L'islam parle seulement de "djihad", c'est-à-dire d'effort vers le bien. La littérature islamique classique range dans cette catégorie des actes aussi différents que le pèlerinage à La Mecque pour les femmes, la nécessité de prendre soin de ses parents âgés ou le perfectionnement éthique. C'est seulement par extension que le "djihad" recouvre également la guerre juste. Mais cette guerre, à son tour, n'est pas nécessairement menée dans le seul intérêt des musulmans : selon le Coran, elle peut être décrétée "pour protéger les mosquées, les synagogues, les églises et les monastères", ou même en vue de repousser un envahisseur, même musulman. Dans le langage politique d'aujourd'hui, elle peut parfaitement s'appliquer à une guerre menée pour la défense des droits de l'homme.

Un musulman peut-il accepter l'existence d'Israël ?

Rien, dans l'islam sunnite orthodoxe, ne s'oppose à l'existence de cet Etat. En tout cas, rien dans la période actuelle, qui a commencé avec  la disparition du sultanat-califat ottoman et qui ne s'achèvera que lors de l'arrivée de l'Imam al-Mahdi, c'est-à-dire du Messie.

En 1919, l'émir Fayçal, chef de la famille hachémite, docteur de la Loi et musulman pieux, avait approuvé la déclaration Balfour, signé un pacte d'amitié avec l'Organisation sioniste, et félicité les immigrants juifs pour leur "retour" dans la patrie de leurs ancêtres. Ce sont les Britanniques qui ont créé de toutes pièces un conflit judéo-musulman, en trahissant Fayçal et en favorisant sottement à sa place le soi-disant mufti de Jérusalem, Amin El-Husseini, qui n'était en fait qu'un agitateur nationaliste irréligieux, et qui a fini par passer du côté des Italiens et des Allemands. Par la suite, la cause dite palestinienne a été manipulée par tous les ennemis de l'islam : les régimes arabes irréligieux ou hérétiques, le communisme athée, etc. 

L'idée selon laquelle les musulmans auraient un devoir particulier envers la "Palestine arabe" n'est pas plus fondée. D'abord parce que la notion même de "Palestine" est étrangère à la littérature islamique orthodoxe, qui ne connaît que le Bilad as-Sham, une entité comprenant  les Etats actuels du Liban, de Syrie, d'Israël et de Jordanie. Et ensuite parce qu'un pays, arabe ou non, n'a pas d'existence en soi: ce n'est qu'une circonscription territoriale et politique, établie dans l'intérêt de ses habitants, pour l'administration de la justice et du bien. Dans la mesure du possible, un musulman souhaitera que cette circonscription soit dirigée par des musulmans pieux. Mais entre un pouvoir non-musulman juste et respectueux de l'islam, et un pouvoir musulman hérétique, injuste et oppresseur, il doit préférer le premier. A supposer qu'une obligation de remplacer l'Etat juif par un Etat palestinien musulman soit actuellement en vigueur, la même obligation serait valable a fortiori pour la Syrie, puisqu'elle est dirigée par des alaouites,  considérés par les sunnites comme des renégats polythéistes, donc bien plus infidèles que les juifs monothéistes...

La démocratie est-elle compatible avec l'islam orthodoxe ?

Depuis la dissolution du califat, les musulmans ont le devoir, autant que possible, de vivre dans un Etat qui ne pratique pas l'oppression, assure la justice et protège l'islam et les autres religions révélées. La démocratie occidentale est actuellement le régime qui se rapproche le plus de cette définition. Des régimes à la fois démocratiques et musulmans fonctionnent déjà dans certains pays. Je constate que les droits politiques, sociaux et religieux des non-musulmans, Indiens hindouistes et Chinois bouddhistes, sont parfaitement garantis dans la Malaisie musulmane, par exemple, alors que dans mon propre pays, l'Italie, les droits des musulmans sont toujours définis par une loi restrictive de 1929, édictée par Mussolini, aux termes desquels l'islam, le bouddhisme et le christianisme orthodoxe ne sont que des "cultes autorisés", c'est-à-dire tolérés.

Un musulman vivant dans un pays démocratique doit accepter la loi civile tant qu'elle ne le contraint pas à violer la loi religieuse, la Charia. Par exemple, il peut se résigner à une loi autorisant l'homosexualité ou d'autres comportements sexuels interdits par le Coran tant qu'il ne sera pas lui-même contraint de les pratiquer. En sens inverse, il doit renoncer à des pratiques permises par la Charia mais interdites par le gouvernement démocratique,  comme la polygamie. Je ne pense pas que la situation soit tellement différente pour les fidèles d'autres religions, notamment les
catholiques et les juifs.

Les gouvernements occidentaux doivent-ils jouer un rôle dans la désignation des chefs religieux musulmans ?

Du point de vue musulman, un pouvoir légitime, musulman ou non-musulman, a le droit et même le devoir de désigner les chefs religieux et les éducateurs de la communauté islamique, du moment qu'il les choisit parmi des hommes pieux et savants. C'est donc aux gouvernements  occidentaux qu'il faut renvoyer la question, compte tenu de la séparation des Eglises et de l'Etat ou de tout autre considération de ce type. Voulez-vous un islam compatible avec la démocratie et avec les droits de l'homme ? Si la réponse est oui, choisissez les responsables musulmans en conséquence.

Propos recueillis par Michel Gurfinkiel

© Michel Gurfinkiel et Valeurs Actuelles, 2001
 

islamsioniste.over-blog.
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 18:20
Le pape honore les Juifs déportés avant sa visite à la synagogue de Rome

La venue de Benoît XVI faisait l'objet de tensions en raison de sa volonté de faire avancer le dossier de la béatification de Pie XII, pape pendant la Seconde Guerre mondiale.Lire la suite l'article


Accueilli par le rabbin de Rome, le pape s'est arrêté pendant qu'une grande couronnes de roses rouges était déposée devant une plaque rappelant la tragique déportation, dans le Ghetto de Rome le 16 octobre 1943, de 1.021 juifs romains. Seuls 17 d'entre eux revinrent des camps d'extermination.Le pape Benoît XVI a marqué un arrêt devant une plaque commémorant la déportation de plus d'un millier de Juifs de Rome pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d'entamer sa visite controversée dans la synagogue de la capitale italienne.

Visite sous tension de Benoît XVI à la synagogue de Rome

Par Claire Chartierpublié le 17/01/2010 


Visite sous tension de Benoît XVI à la synagogue de Rome

Alessia Pierdomenico/Reuters

 

Les protestations de certaines communautés juives et de plusieurs rabbins a assombri la visite prévue dimanche de Benoît XVI à la synagogue, qui était programmée de longue date.

En décembre dernier, sa décision de signer le décret ouvrant la voieà la béatification de Pie II –le pape de la Seconce Guerre mondiale critiqué pour son silence sur la Shoah- avait suscité de vives réactions de protestation dans la communauté juive, en Italie et ailleurs. Ce dimanche, Benoît XVI a donc l'occasion de renouer le contact avec ses homologues juifs en se rendant, visite hautement symbolique, à la synagogue de Rome. Un rendez-vous programmé avant la fameuse signature.

Le souvenir de Jean-Paul II plane encore dans ce lieu où Benoît XVI rendra hommage au millier de juifs romains déportés en 1943.

La polémique, elle, se poursuit, plus feutrée, toutefois, qu'on aurait pu s'y attendre. Certes, le président de l'assemblée des grands rabbins d'Italie, Giuseppe Laria, a déclaré qu'il n'irait pas à la synagogue car «cette visite n'apportera rien de bon». Mais son coreligionnaire Riccardo Di Segni, le grand rabbin de Rome, a, lui, bien pris soin de souligner que le pape aurait parfaitement pu se passer de cette étape, et que, par conséquent, celle-ci constituait un geste «important». «Riccardo Di Segni inscrit clairement la démarche de Benoît XVI dans celle de Jean-Paul II, artisan du rapprochement entre l'Eglise et les juifs», relève Antoine-Marie Izoard, de l'agence i-média, spécialisée dans l'actualité du Vatican.

Relance du processus de béatification
Le paraphe papal apposé au bas du décret «des vertus héroïques» de Pie XI, le 19 décembre, fut une vraie surprise pour tous les acteurs et observateurs du dossier, jusque dans les couloirs du Vatican. L'an dernier, après le 
scandale de l'affaire Williamson, du nom de ce prélat négationniste qui bénéficia dans un premier temps de la main tendue par Rome aux intégristes dissidents, Benoît XVI avait en effet choisi de reporter à plus tard ce dossier très sensible. La bonne date semblait être l'ouverture des archives, d'ici trois ans. Même si celles-ci, de l'avis des historiens, ne révèleront probablement rien de nouveau sur le rôle de Pie XII durant la seconde guerre mondiale, sur ses silences mais aussi son aide qui permit à de nombreux juifs italiens d'échapper aux nazis.

 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 17:50

article de la semaine

Titre original : New decade, New dawn
http://www.middleisrael.com/1.php 





Années 2010 : le bonheur est-il possible ?
Par AMOTZ ASA-EL 
17.01.10

Les années 1910 débutaient dans la liesse de grandes promesses : la Chine abolissait l'esclavage, les universités allemandes acceptaient les femmes, 122 000 Britanniques avaient le téléphone et Andrew Carnegie créait la Fondation pour la paix internationale, dont le président obtiendra le prix Nobel en 1912 - un geste de respect envers le baron de l'acier, qui pensait qu'une forte législation internationale éradiquerait les guerres.

Napoléon entre dans Berlin. L'histoire a-t-elle une direction ? 
PHOTO: JPOST

Autant dire qu'en fêtant le réveillon de l'année 1910, nul ne se doutait qu'une guerre mondiale se préparait, qui allait faire 10 millions de victimes. Bien au contraire, des gens très sérieux affirmaient que plus l'Histoire avançait, plus l'Homme progressait moralement.
La décennie qui vient de s'achever a elle aussi commencé sans que nul ne s'attende à ce qu'elle nous réservait - sauf, peut-être, Oussama Ben Laden. A l'époque, l'Union Soviétique venait de mourir et la plupart des anciens pays de l'Est se préparaient à accéder à l'OTAN ; force était, dès lors, de croire que le progrès (la certitude que l'humanité apprend sans cesse de ses erreurs, se perfectionne et lègue à ses enfants un monde meilleur que celui dont elle a hérité) était, après tout, bien fondé.

Il n'en est rien. Même sans prévoir le 11 septembre, certains comprenaient déjà, en ces joyeuses années 1990, que le monde restait rempli de sombres individus et que la victoire de l'Occident devrait encore faire ses preuves pour qu'on veuille bien la croire profonde et durable. D'autres sont parvenus à la même conclusion au terme d'une décennie où l'on a vu s'installer terreur religieuse et crise économique.
Il est donc fort compréhensible qu'une humeur contre-progressiste ait pris racine, un pessimisme envahissant qui veut que, quoi que fasse le monde éclairé, il restera sur la défensive, politiquement, militairement, économiquement et culturellement. Et, comme pour saper le moral des derniers Occidentaux optimistes, les ultimes instants de la décennie ont été marqués par une tentative d'attentat sur un avion qui, ironiquement, décollait à Amsterdam pour atterrir à Detroit. Amsterdam, la ville où Erasme a prêché l'humanisme et où Spinoza s'est opposé aux cléricaux, et Detroit, celle de l'invention du tapis roulant et de la production en masse de l'automobile.

Quel échec ! Quel simulacre de progrès ! Quelle célébration du réactionnisme, des ténèbres et du désespoir ! Le trajet dont les deux extrémités symbolisent l'émancipation de l'esprit acquise par la société occidentale, la libération du corps, la culture de la critique et la conquête de l'horizon, attaqué par des anges de la mort triomphalistes imprégnés d'islamisme et désireux de remonter l'Histoire pour revenir au Moyen Age, de ramener les gens du peuple à l'état de serfs en rétrécissant leur horizon, afin qu'ils ne prennent plus jamais l'avion, ne montent plus dans les gratte-ciel et n'aillent pas chercher autre chose que l'endoctrinement asséné par un haut-clergé ignare à la vue basse.
De là à penser que les années 2010 se révéleront tout aussi démoralisantes que la décennie écoulée, il n'y a qu'un pas... qu'il ne faut pas franchir.

Retour vers les années 1990 ?

Le progrès et la philosophie des Lumières, s'ils sont certes liés, ne représentent pas la même chose. Le premier est la croyance que l'humanité est vouée à s'améliorer, la seconde, celle que l'humanité s'améliorera à condition que les instruits éduquent les ignorants.

Le siècle dernier, qui a apporté de plus en plus de liberté, a remis en question la conception de Hegel, selon laquelle l'Histoire a une destination. Le concept de progrès social, dont des versions juives ont été élaborées par des penseurs tels que Nachman Krochmal et le Rav Kook, a quelque chose de très réconfortant. Mais après deux guerres mondiales, il ne reste plus personne, ou presque, pour y croire. Pourtant, la chute du communisme a donné un sang neuf à l'euphorie hégelienne, euphorie dont la décennie qui s'achève a de nouveau fait un souvenir lointain.

Alors, qu'est-ce qui nous attend à présent ? Y a-t-il des chances que les années 2010 ressemblent davantage aux années 1990 qu'à la dernière décennie ? Oui. En termes de pure probabilité, il est bon de rappeler que les années 1980 ont débuté entre la conquête de l'Iran par Khomeini, l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée rouge et l'arrivée d'une junte au pouvoir en Pologne. Tout individu qui aurait affirmé, à l'époque, que la décennie s'achèverait par la chute du mur de Berlin, la mort du communisme et l'exécution de Nicolai Ceausescu par un tribunal populaire aurait été pris pour un fou.

De même, en 1810, Napoléon était au sommet de sa gloire et l'on ne pouvait se douter que les années suivantes resteraient dans les annales comme celles de la chute de l'empereur et de l'émergence d'une paix monarchique qui dominerait l'Europe un siècle entier. Aussi est-il fort possible que les années 2010 se révèlent plus heureuses que nous l'imaginons. Toutefois, pour que tel soit le cas, les forces de la lumière ne devront pas rester assises dans un fauteuil à regarder les nouvelles du soir, mais se résoudre à prendre les choses en main pour façonner la décennie.

Al-Qaïda et Hegel, même projet divin

Paradoxalement, Al-Qaïda et Hegel partaient tous deux du principe que c'est Dieu qui façonne l'Histoire. Nous ne partageons pas leur avis.
Certes, nous croyons en Dieu et sommes conscients qu'il pourrait bien être derrière chaque événement historique. Cependant, de même que les pères fondateurs du sionisme, les Israéliens savent que l'intervention divine ne doit jamais être tenue pour acquise. Bien au contraire, si nous n'entreprenons rien pour façonner l'Histoire, d'autres s'en chargent. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé dans les années 2000. Aussi, le fait que nos idées se répandent ou perdent du terrain dans les années 2010 dépendra-t-il des forces des Lumières autant que de celles de nos ennemis.

Cette dernière décennie, l'islamisme est apparu plus déterminé qu'on ne le pensait, mais il a, depuis, perdu l'une de ses armes les plus redoutables : l'élément de surprise. Au cours des années 2000, le monde développé a appris à voir l'islamisme frapper n'importe où, de la Chine à l'Argentine, et n'hésiter devant rien : ni la décapitation d'un journaliste américain, comme en 2004, d'un géologue polonais, comme en 2009 ou d'un Premier ministre canadien, comme il prévoyait de le faire en 2006, ni l'assassinat de 191 passagers de train à Madrid, en 2004, de 202 estivants en vacances à Bali, en 2002, ou de 186 écoliers en Russie en 2004.


Chacun de ces actes représentait un pas en avant pour les islamistes et un revers pour le progrès.
Toutefois, à l'entrée dans la décennie suivante, le monde est devenu méfiant : techniquement, il se montre plus vigilant, comme l'a prouvé le passager hollandais de la semaine dernière, et spirituellement aussi. Plus l'islamisme tue, plus on le condamne et plus une contre-révolution musulmane devient probable. D'une façon ou d'une autre, celle-ci finira par arriver, fort probablement là où tout a commencé, c'est-à-dire en Iran, et pendant les années 2010.


Ensuite, une fois l'islamisme profondément enfoui dans les poubelles de l'Histoire, aux côtés du fascisme, du communisme, du Stalinisme et du Maoïsme, nous pourrons nous demander si l'événement qui a donné à la décennie sa couleur, la chute de l'islamisme, était le fait de l'Homme ou la prédestination voulue par Dieu.

 

 



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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 18:04

Politiquement totalement « incorrect »! (Jacques Kupfer)

[Jeudi 14/01/2010 17:19]

 

En cette période où les medias décrivent l’œuvre et la vie d’Albert Camus, il m’apparaît essentiel de rappeler cette phrase programme du prix Nobel de littérature:

« Mal nommer les choses rajoute au malheur du monde ». En effet, ne pas nommer correctement choses et événements, pensées et actions procède du mensonge, de la dissimulation et empêche toute forme de réaction appropriée puisque le « mal » n’est pas défini et que le bien est camouflé sous un manteau impropre.

C’est toujours en se fondant sur la fausse dénomination des »choses »  que se déverse la campagne qui permet au mal de ne pas être identifié pour ce qu’il est, puis de l’imposer à une opinion publique craintive de ne pas être politiquement « correcte ».

Ainsi en va-t-il de ce que l’on appelle dans nos medias juifs et israéliens du « camp de la paix » comme si tous ceux qui refusent d’y adhérer étaient pour le camp de la « guerre ».

Le camp de « la paix »

Les représentants de ces organisations apparaissent en permanence dans les colonnes de nos journaux et les informations télévisées, souvent précédés d’un titre pompeux de docteur ou professeur (peu importe en quoi) pour expliquer la nécessite absolue de créer un nouvel état palestinien. On nous amène à oublier le but du sionisme qui est l’épanouissement d’un état juif pour tous les exilés et le renforcement de l’identité juive. On  focalise sur le « peuple palestinien », ses droits, ses revendications et le mot magique de Paix. Peu importe que ce soit la paix des cimetières tant que ce mot à la puissance de mirage figure dans nos discours.

Bien entendu pour atteindre ce but, nous devons obligatoirement faire des « concessions » et ces dernières doivent être suivies du terme « douloureuses ». On nous expliquera que notre victoire dans toutes ces guerres imposées par les arabes à l’Etat d’Israël, sont en réalité des défaites et que les arabes méritent  compensation. Nous devons payer pour avoir réussi à repousser les hordes arabes déferlant sur notre état lors de la guerre d’indépendance et refoulées au delà de ces indéfendables frontières d’avant  1967, payer pour ces arabes qui ont fui leur masures et leur terre de rocaille en espérant revenir avec les armées victorieuses arabes pour terminer d’égorger les Juifs restant et se saisir de leurs biens. Nous devons payer pour avoir brisé le blocus  arabe en 1956 et rétabli  notre droit à la légitime défense. Nous devons payer pour avoir survécu face aux prédécesseurs de Mahmoud Abbas et avoir ainsi humilié les  pauvres terroristes. Nous devons payer pour avoir libéré la Judée Samarie, réunifié Jérusalem, rétabli la présence juive sur le Golan. Dans le monde entier et dans toutes les guerres, le vaincu doit payer. Chez nous, c’est le Juif qui doit régler l’addition.

La cinquième colonne

Comment se fait-il que nous en soyons arrivés à cette situation où le doute est instillé dans le cœur sioniste, où le manque de foi étouffe  notre credo juif, où la timidité écrase notre légitimité?

La réponse est dans l’offensive de la cinquième colonne que nous n’osons pas designer par son véritable nom.

Comment dénomme-t-on dans tous les pays du monde celui qui pactise avec l’ennemi? Comment appeler celui qui œuvre contre l’intégrité de son territoire national? Quel nom accorder à celui qui reçoit de l’argent de l’étranger, de puissances hostiles pour oeuvrer contre son propre peuple? Quel qualificatif mérite  celui qui espionne les actes de ses compatriotes et transmet les informations à des puissances étrangères?

Comment déterminer la juste appellation de celui qui mine le moral de son armée et justifie son action contre nos pionniers? Quel qualificatif pour ceux qui fournissent à l’ennemi des cameras pour filmer nos soldats et monter des provocations? Comment appeler ceux qui organisent le boycott de leur propre pays à l’étranger?

Au cours des trois dernières années, les associations formant le camp de « la paix » ont touché plus de 31 millions de shekels des gouvernements européens. Douze millions de shekels furent versés à la seule organisation « BeTselem ».

 Saper nos bases

Ces associations agissent selon ces fameux principes édictés à la Chambre des députés française par un représentant des ligues d’extrême droite. Aux perturbateurs démocrates qui l’interrompaient, il déclara qu’il réclamait le droit de parole en fonction de leurs principes et le leur refuserait au nom des siens. C’est ainsi que la démocratie bafouée est exploitée par les ennemis du camp national au nom de nos principes et qu’ils établissent un terrorisme intellectuel au nom des leurs.  Ils ont fixé  des normes de ce qui est politiquement « correct »  et interdisent le juste message du sionisme national taxé d’extrême droite. Ils ont ainsi amené le peuple à accepter sans oser gronder l’aberrant abandon du Gouch Katif, le gel des villes et villages juifs de Judée Samarie, la discussion sur Jérusalem, les décisions iniques de la Cour Suprême offrant aux voyous arabes la possibilité de jeter des rocs sur les voyageurs de la route 443. Sans réponse vigoureuse, ils sapent les bases même de la renaissance juive sur Erets Israël.

Des traîtres

Ces mouvements et ONG sont désignés sous le nom de mouvements de défense des droits de l »homme, de protection des droits juridiques. Appellation mensongère servant à interdire toute critique et à dissimuler leur véritable caractère. Pourtant le seul mot que méritent ces « Chalom Akhchav », « Yech Din », « Be Tselem » existe dans tous les dictionnaires: Traîtres.

Quand nous aurons bien nommé la chose comme le préconise Albert Camus et comme nous l’enseigne notre Loi, le malheur du monde juif sera réduit. Car les traîtres doivent être passibles non pas de publicité médiatique mais d’un jugement sévère et légal. Ils doivent être mis au ban de la Nation.

Et si ce ne sont pas des traîtres, c’est qu’ils méritent des soins psychiatriques intensifs  pour masochisme aggravé nuisant à la collectivité. 

Jacques KUPFER

Président du Bloc National des Juifs Francophones.

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 11:47






13-01-2010

Les fantasmes antisémites, bien que très prolifiques,ne cessent pourtant de se répéter en s' adaptant aux époques et aux lieux d' où ils émergent. Il est donc intéressant de se souvenir que les socialistes français, à la fin du XIXème siècle, avaient déjà fabriqué - avant même que fut rédigé le trop célèbre et fallacieux Protocoles des sages de Sion - un faux dans la revue Le Prolétaire (publiée par Paul Brousse) qui «décrivait» une prétendue «Conférence internationale » de la «juiverie capitaliste» qui se serait tenue à Manchester afin de lutter en Europe et en Amérique contre le «collectivisme révolutionnaire»....

Par Sroussi Frédéric

  <<<< Ecouter l'analyse


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 06:21

CE QUE L’ATTENTAT MANQUE CONTRE LE VOL 253

NOUS APPREND SUR LA SECURITE AERIENNE

ET SUR AL-QAÏDA

Par Claude MONIQUET

Président de l’ESISC
http://www.esisc.org/ 

 

La tentative d’attentat contre un avion de ligne américain, le 25 décembre, nous donne plusieurs leçons que nous devons assimiler si nous voulons que la lutte antiterroriste soit plus efficace.

 

Premièrement : 8 ans après le 11 septembre, la sécurité aérienne reste très largement virtuelle et théorique. Des centaines de millions, si ce n’est des milliards, ont été dépensés dans la “sécurisation” des aéroports et des avions. Mais cet effort gigantesque n’a pas empêché Richard Reid (“Shoe Bomber”) de prendre un vol Paris-Miami en décembre 2001, avec une charge explosive cachée dans une de ses chaussures. La tentative échoua.

 

Mais huit ans plus tard, presque jour pour jour, la même sécurité (pourtant nettement renforcée depuis fin 2001) a été totalement incapable d’empêcher Umar Farouk Abdul Muttalab d’entrer dans un autre avion avec une autre charge explosive. Une fois encore, l’attentat a échoué. Mais penser que le “suspect” a voyagé via deux aéroports (Lagos et Schipol) et embarqué dans deux avions ne rend pas les choses plus faciles à comprendre. Une fois encore, la tragédie a été empêchée grâce à une « erreur technique » et à l’action courageuse et décisive de passagers et de membres d’équipage. Pas par la « sécurité » et les milliards qu’elle a engloutis.

 

Un meilleur équipement, des personnels mieux formés, de meilleures procédures sont certainement indispensables si nous souhaitons que le niveau de sécurité des vols que nous empruntons soit satisfaisant. Mais il est aussi nécessaire de penser de manière originale, en dehors des sentiers battus. Ce qui implique l’humilité et le courage de poser les bonnes questions.

 

Par exemple, si l’on considère qu’Israël est une cible évidente pour le terrorisme, comment expliquer qu’aucun avion d’El-Al n’ait été détourné ou détruit del’intérieur depuis 41 ans (le seul détournement réussi d’un avion d’El-Al remonte au 23 juillet 1969) ? Parce que les Israéliens ne se reposent pas exclusivement sur la technique (même si, par exemple, El-Al est la seule compagnie au monde à faire passer

 

TOUS les bagages de TOUS ses passagers dans une chambre de décompression qui simule les conditions de pressions en vol, ce qui permet d’empêcher l’embarquement de détonateurs réagissant à l’altitude). Ils utilisent de manière exhaustive toutes les bases de données de renseignement auxquelles ils ont accès pour vérifier les antécédents des passagers,

 

ils forment leurs personnels de sécurité à « profiler » ces mêmes passagers, ils ont des « marshals de l’air » sur chacun de leurs vols et, surtout… ils testent systématiquement leurs procédures. Chaque jour, quelque part dans le monde, une équipe de sécurité d’El-Al est évalué par des « inspecteurs » anonymes » qui se font passer pour des passagers« problématiques ». Et ils apprennent les leçons…

 

C’est ce mélange de techniques de pointe utilisées systématiquement, de

renseignement, de bon sens et de sécurité humaine qui réduit drastiquement le

risque et fait d’El-Al la “compagnie aérienne la plus sûre du monde, ainsi que l’a

écrit le magazine Global Traveler en 2008.

 

La seconde leçon à retenir concerne al-Qaïda.

 

Il y a quelques mois, nombre « d’experts » nous disaient qu’al-Qaïda était sous intense pression dans la zone AfPak (Afghanistan Pakistan) et en déroute en Irak et dans la péninsule arabique. Et je ne mentionnerai que pour mémoire les soi-disant « problèmes financiers » de la mouvance du djihad global.

 

Quelques mois plus tard, n’en déplaise à ces « spécialistes », al-Qaïda ne ressemble pas vraiment à une affaire en faillite (contrairement à la sécurité aérienne) : le terrorisme est de retour, à pleine puissance en Iraq, la « guerre contre la terreur » dans la zone AfPak n’est pas exactement une success-story, le Yémen et la Somalie sont de plus en plus sous le contrôle des sympathisants d’al-Qaïda, l’AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique) constitue toujours la menace terroriste la plus importante contre l’Afrique du Nord et l’Europe. Et le 25 décembre, al-Qaïda a été très près de réussir un attentat qui aurait tué des centaines de personnes à bord du vol 253 et au sol.

 

La réalité et l’importance des liens entre Muttalab et al-Qaïda ne sont pas le vrai problème, même si al-Qaïda vient de revendiquer la tentative d’attaque : le problème c’est que, bien loin d’être agonisante, al-Qaïda reste capable d’inspirer (sinon d’organiser) des actions djihadistes dans le monde entier.

 

Le problème, c’est que nous ne comprenons toujours pas le processus de radicalisation qui peut conduire un jeune ingénieur venant d’une famille respectée et aisée à s’asseoir dans un avion, un jour de décembre, avec une bombe attachée à son corps.

 

Le problème, enfin, c’est que nous nous reposons largement sur des mesures de

sécurité manifestement inefficaces mais que nous ne gagnons pas la lutte contre

le terrorisme et que nous perdons la « guerre des coeurs et des esprits ».

Tout est donc en place pour de nouvelles tragédies.

©ESISC 2009

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