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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 14:40

 

 

c.salomon

 

 

Israël ou (l’actualité de) la “pioche universelle”

Par Claude-Salomon LAGRANGE

pour europe-israelaschkel.info et lessakele

 


Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le président américain, Barack Obama, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Washington, le 1er septembre.

 


Une pioche, ce n’est pas seulement cet outil de terrassement composé d’un fer à pointe et d’un manche, c’est aussi une disposition dans le jeu des dominos, comme dans d’autres jeux de société. Dans une autre variante, géopolitique, il y a la « pioche universelle » qui se joue à plusieurs joueurs – les pays arabo-musulmans par Palestiniens instrumentalisés, les autres nations, et Israël dans la fonction de « super pioche », qu’il doit toujours alimenter de « concessions douloureuses ».

Au bout de ce jeu, pervers il faut le dire, Israël est continuellement contraint à se mutiler pour alimenter la pioche, au risque au bout du compte d’être éliminé et éradiqué, « en douceur ». C’est le but avoué de ses ennemis et celui, non considéré, de ses « amis » dans ce drôle de jeu.
La « pioche universelle », c’est donc la fonction que les nations pourfendeuses et tourmenteuses d’Israël veulent lui faire jouer : Être la « pioche » au service de tous.


Il est vrai que par habitude acquise par les nations à travers l’histoire à l’encontre des Juifs qui survivaient parmi elles avant de recouvrer leur souveraineté, celles-ci ont du mal à ne pas réitérer la même pratique à l’encontre d’Israël qu’elles considèrent comme le Juif des nations.

Les exemples ne manquent pas.
Souvenons-nous de la partie d’Oslo qui valut une « super pioche » à feu Arafat qui obtint le banco, le Prix Nobel de la Paix, pour avoir « généreusement » accepté les « concessions très douloureuses » que lui firent Rabin et Pérez en échange … d’une Intifada pour reconnaissance et du renforcement du djihadisme islamiste.
Il y a eu les parties de Tabah en 2001, les « Accords de Genève » en 2003, Annapolis en 2007, autant de répétitions d’une hypocrisie grandiose pour un même scénario éculé entrainant Israël dans une voie sans autre issue que sa propre dé-légitimation.
A chaque fois nous avons d’un côté les piocheurs aguerris, les Arabes palestiniens, soutenus par leurs parrains des autres pays arabo musulmans qui n’ont inventé les Palestiniens que pour jouer leur propre partie.
Et pour l’autre partenaire de jeu, les Etats-Unis, ami « privilégié » d’Israël, assure-t-on, chacun aura remarqué que chaque Président américain en début ou fin d’exercice espère avoir « bonne main » et vient tenter sa chance à la « pioche israélienne, comme on va à une braderie.
- On se souvient que Clinton tenta à nouveau sa chance à Camp David, à la fin de son mandat : Mauvaise pioche pour lui, « plumer » Israël ne garantissant pas toujours le gain espéré.
Pourtant Barak, alors dans le rôle du bradeur en chef, n’avait pas lésiné sur les nouvelles « concessions douloureuses » au point qu’Israël aurait presque dû envisager de se re-territorialiser sur des polders et localiser la Capitale d’Israël sur une ile grecque si Arafat l‘avait pris au mot.
- Bush junior qui était en fin de mandat s’essaya aussi à la pioche. S’il avait pu tirer la bonne pioche à Annapolis aidé en cela par Olmert, minimisées ses difficultés en Irak, il serait apparu, grâce aux nouvelles « concessions douloureuses » exigées des Israéliens, comme un super Président !
- Aujourd’hui, c’est le tour d’Obama Président … super piocheur d’entre tous, mais tricheur …
Et un autre ami d’Israël, N. Sarkozy(,) en difficulté dans les sondages (,) se disait récemment « déçu. Avec toute l’amitié, la sympathie et l’engagement que nous avons vis-à-vis d’Israël, nous ne pouvons accepter cette façon de traîner les pieds » pour se laisser démembrer. Mauvaise pioche.
Il faut dire que la France donne l’exemple, elle qui « possède » de nombreux territoires sans antériorité historique, situés en-dehors de son territoire métropolitain, soit une bagatelle de 130 000 milles km² dénommés d’Outre-mer, ou « territoires ultra-marins », qui ne sont pas considérés comme des territoires occupés, ou ayant été colonisés. (D’ailleurs on ne parle de colonisation que pour l’Occident, on n’en parle ni pour la Russie, ni pour la Chine, encore moins pour les pays Arabes pour lesquels on parle soit de conquêtes, soit d’extension ou d’apport de l’islam).
On pourrait aussi parler de l’expansion territoriale par la colonisation progressive et l’usage de la force qui ont permis la création des Etats-Unis : 9 631 419km².
De la Grande-Bretagne qui n’hésita pas à faire la guerre en 1982 pour préserver Les Malouines dans son giron et qui constitue un bout de territoire britannique d’outre-mer de 12 173 km², annexé en 1833, et se trouvant à des milliers de kilomètres de sa métropole. Et puis la Chine, la Russie, etc.
Et surtout, cet appétit territorial insatiable des pouvoirs arabes (sans compter les états musulmans non arabes, convaincus qu’ils sont, de leur légitimité à exercer un droit de créance sur TOUT et qui disposent de « seulement » 15 434 156 km² (contre un peu plus de 20 000 km² pour Israël). On se demande comment ils ont acquis ces territoires … Non, justement, on ne se le demande pas.
Imagine-t-on l’Egypte qui dispose de plus d’une million de kilomètres carrés, permettre à la population de Gaza qui historiquement lui appartient, de disposer d’une extension sur son territoire ?
Imagine-t-on la Jordanie, création coloniale en 1952 sous mandat britannique de près de 100 000km², dont la population est constituée majoritairement de Palestiniens, de permettre à ses « frères » qu’elle retient de l’autre côté du Jourdain de disposer d’une extension sur son territoire ?
« Fais ce que je te dis, ne fais pas ce que je fais ».

Et comme si cela ne suffisait pas, nous voyons des intellectuels de « gauche » (où dans les références peut-être inconscientes, le terme « gauche » est lié au « sinistre » dans les langues latines), bien vus en cour et chouchous des médias, appeler depuis leur belvédère à rassembler les nations pour presser davantage Israël, en bafouant sa souveraineté et en prétendant dicter son destin, en encourageant par voie de conséquence ses ennemis.
A moins que ce soit pour leur profit.
L’importance dont ils jouissent aux yeux du public aurait dû les entraîner à moins de d’orgueil, et à davantage d’humilité et d’exigences intellectuelles, plutôt que fouler à leurs pieds la morale intellectuelle et démocratique qu’ils revendiquent par ailleurs. En se conduisant comme des doctrinaires plutôt que comme des penseurs, leur infraction morale tente de muer l’erreur en vérité et affaiblit le but prétendument visé.
« Dayénou » ! Cela nous aurait suffit.

Dans cette logique absurde de jeu de « pioche », on aurait pourrait également inviter à se servir les pécheurs français dont les revenus baissent, les Tamouls, les Pakistanais et les Indiens, les Kurdes, Taïwan, la Malaisie, les Philippines, le Tibet et qui sais-je encore. Si, l’Irak, l’Iran, le Liban, la Syrie, etc.
Ajoutons-y pendant qu’on y est, la crise financière, la faim dans le monde, la couche d’ozone.
Et je me demande si l’on ne pourrait pas obturer le volcan islandais Eyjafjöll, voire colmater la plateforme pétrolière sinistrée dans le sud des Etats-Unis et le trou de la Sécu avec des morceaux de territoire israélien …
Dans cette logique, d’autres « concessions douloureuses » d’Israël pourraient remédier à ces problèmes planétaires. Vous me diriez avec raison qu’avec à peine un plus de 20 000 km² de superficie israélienne, ils finiront bien par réaliser que ça ne suffirait pas à tout régler.
Peu importe, pour certains l’instabilité et les malheurs du monde ont leur épicentre : Israël.

Les Arabes de Palestine, entité sous-traitante pour le compte des pays arabo-musulmans qui les maintiennent dans la misère, la précarité et l’indignité depuis des décennies, sont invités à chaque conférence internationale passée ou à venir, pour soit piocher un territoire supplémentaire à condition qu’on leur garantisse leur assistanat par les généreuses puissances invitantes, et même par Israël qu’ils vouent pourtant aux gémonies bien qu’il les emploie, leur assure eau et électricité, les soigne, absorbe leur production agricole (ah ces idiots de boycotteurs !), etc.
Cela, en attendant de tirer la « super-pioche » : Jérusalem, bien inaliénable du Peuple juif et donc pour cette seule raison, (ou par désir mimétique ?) objet de toutes les convoitises.
Connaît-on une seule capitale dans le monde dont on demande sa mutation, ou une seule nation qui consentirait à partager la sienne avec quiconque ?
Tout le monde a fini par trouver cela normal !
Tout comme le monde a fini par trouver normal qu’après chaque concession unilatérale faite par Israël, ce pays soit payé, à chaque fois, en retour, par des malheurs, sans aucune consolation jusqu’à ce jour pour les morts et les blessés, les estropiés et les traumatisés à perpétuité.
L’oubli de l’histoire condamne à la répétition. On l’oublie.
Concessions réciproques, croyez-vous ? Et selon quel mode d’équivalence, avec « mesure pour mesure » ?
Pas du tout : « les territoires CONTRE la paix ». Signifiant vide. Ah, la sémantique …
Ce n’est même pas « la bourse ou la vie », parce que la paix dans les « frontières d’Auschwitz », le Peuple d’Israël connaît déjà.
En attendant, les dirigeants et négociateurs palestiniens clament sans équivoque : « Pas de reconnaissance d’Israël comme un État juif » ! « Il nous faut Jérusalem pour capitale », « Il nous faut toute la Judée-Samarie » …
D’abord.
Puis ça serait Jaffa, Haïfa, Beersheva, Ramlé, Lod, Tel-Aviv, Netanya, etc… après.
Parce que l’OLP et ses affidés, comme l’ensemble des États arabo musulmans, annoncent toujours, plus ou moins bruyamment, leur intention d’éliminer Israël en tant qu’État juif. Et dans leur lancée, d’occirent ses habitants juifs. Car seule compte pour eux la « concession finale ».
On ne peut pas leur reprocher de ne pas dire leurs choses ouvertement ! Les gouvernements arabo musulmans, despotiques et corrompus sont incompris, on ne veut pas les croire sur parole.

Mais alors, Israël doit bien avoir quelques tords ? En effet, dont un en particulier qui consiste à vouloir vivre son destin sur sa Terre historique et sans histoires. Mais pour les nations, accepter le lien qui unit le Peuple juif à la Terre d’Israël doit représenter pour elles une «concession très douloureuse ».

Par Claude Salomon LAGRANGE

Lire la suite > Rien de nouveau sous le soleil des Nations 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 08:07

 

 

c.salomon

 

 

Rien de nouveau sous le soleil des Nations -

Claude Salomon LAGRANGE

pour europe-israelaschkel.info et lessakele

Conforme à ses obsessions et par automatisme dès qu’il s’agit d’Israël, la France, par le truchement du « Quai d’Orsay », a réitéré le 9 novembre sa position sur le conflit du Proche-Orient pour « déplorer vivement et désapprouver l’autorisation de construction de 1300 nouveaux logements à ‘’Jérusalem-Est’’ dans la ‘’colonie’’ de Har Homa. » Etc. 

(Communiqué du Quai d'ORSAY)

 

 

Traduisons : Le gouvernement légitime de l’Etat souverain d’Israël est sommé de se soumettre aux diktats de la France (mais pas seulement) en renonçant à exercer sa légitimité et sa souveraineté sur le territoire de son Etat et de sa capitale.

On ne connaît nulle part d’exemples d’un Etat souverain dénié de la sorte dans son droit à construire sur son sol et à gérer ses propres affaires !

Le fait que les Juifs vivent sur « Leur » Terre est donc considéré par le gouvernement français, à l’instar de Barak Hussein Obama qui va le répétant jusqu'à Djakarta  ou du dernier synode des évêques d’Orient, comme des pays arabes, comme une « colonisation contraire au Droit international et aux dispositions de la feuille de route du Quartet de 2003 et constitue un obstacle à la paix qui compromettrait chaque jour un peu plus la solution à deux Etats qu’elle appelle de ses vœux. »

Nous constatons à nouveau que la convocation du Droit n’équivaut pas à l’esprit de la Justice qui n’est pas toujours proportionnel à la taille des nations dites « grandes ». 

Sur un plan diachronique, rien de nouveau sous le soleil des Nations puisque, déjà, au XIe siècle !, Rashi [rabbin médiéval faisant référence pour son exégèse de la Torah et du Talmud], commentant le premier verset de la Genèse (Béréchit) disait : « Car lorsque les Nations du monde diront à Israël ‘’vous êtes des voleurs car vous avez conquis (par la violence) les terres des sept Nations (Canaan), les Juifs leur diront : Toute la terre appartient au Saint-Béni-soit-Il, Il l’a créée et (nous) l’a donnée … » (Jérémie 27-5).

C’était pourtant il y a neuf siècles, à l’époque « glorieuse » de la « théologie de la substitution », relayée aussitôt par l’islam, alors qu’Israël était dispersé parmi les nations et dépossédé de sa terre. L’histoire se rejoue en boucle. 

Aujourd’hui, traduit en langage non-diplomatique, la voix de la France qui s’exprime depuis le Quai d’Orsay s’impatiente de ne pas voir aboutir le projet de « concession finale » afin que « se referme cette parenthèse de l’histoire », selon l’inique formule d’un Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin qui symbolise l’idéologie anti « israélienne » du Quai d’Orsay, et comme cela est souhaité par tous les vrais ennemis et les faux amis coalisés contre Israël. 

Mais heureusement, il y a le Président N. Sarkozy qui est l’« ami » d’Israël comme il l’allègue, qui disait en substance la même chose en avril 2010 : « Je suis déçu de l’attitude d’Israël et qu’avec toute l’amitié, la sympathie et l’engagement que nous avons vis-à-vis d’Israël, nous ne pouvons accepter cette façon de traîner les pieds. »

En langage non-diplomatique, la voix de la France s’impatiente obsessionnellement de voir qu’Israël refuse de se laisser, en quelque sorte, démembrer et de choisir « les ‘’colonies’’ plutôt que la paix » … de la dhimmitude ou des cimetières que d’aucuns lui destinent !

C’est ainsi, afin d’encourager les Israéliens à prolonger le moratoire qui incitera la partie arabe à renforcer ses revendications territoriales en vue de la création d’un Etat palestinien sur les ruines de l’Etat d’Israël qu’elle appelle chaque jour de ses vœux, que « la France demande instamment aux autorités israéliennes de revenir sur cette décision de construction » qui équivaut, en importance, somme toute, précisons-le, à un bloc d’immeubles dans Paris. Ce qui ajoute au ridicule des négateurs.

En vérité, la France du Quai d’Orsay, nostalgique et un « chouia » judéophobe par tradition continue à souffrir d’une allergie anti-israélienne qui confine à l’hostilité systématique, s’accroche toujours à sa prétention à être le véritable bailleur des « Lieux saints », et donc de « Jérusalem-est » où elle garde, aujourd’hui encore, un territoire français à Jérusalem au Monastère sainte-Anne, cadeau du sultan Soleyman « le Magnifique ».

Il faut garder cela en souvenir, pour bien comprendre l’attitude actuelle faite d’arrière-pensées et de petits calculs du Quai d’Orsay, que ce privilège fut concédé par le sultan Soleyman « le Magnifique » (Kanûnî Sultan Süleyman) à la France, en récompense de sa trahison de l’Europe en offrant les portes de Vienne aux turcs.  

En Europe, en effet, Soleyman « le Magnifique » menaçait les intérêts de l’Empereur germanique, Charles Quint. En 1535, le sultan scelle contre ce dernier une alliance avec le roi François Ier de France, lequel obtient un régime privilégié dans l’Empire ottoman (« le Régime des capitulations », ça ne s’invente pas !).

Souvenons-nous encore, en octobre 1996, de l‘attitude dédaigneuse et hystérique du « docteur » J. Chirac (tel que se plaisait à l’appeler Arafat) lors de sa visite dans la vieille ville de Jérusalem contre l’autorité de l’Etat d’Israël et où, aux yeux de son public arabe, il tentait avec délectation de se faire acclamer comme le « libérateur de Jérusalem ».

Et pendant ce temps, les Chrétiens d'Irak et d’ailleurs dans les pays arabo musulmans se font occire dans le quasi silence des « grandes nations » et des « belles âmes » par les djihadistes au nom de l’amour de la haine de tous ceux qui ne sont pas soumis à leur idéologie mortifère et totalitaire.

Peu importe, le plus urgent pour la France du Quai d’Orsay et l’Amérique de Barak Hussein Obama, c’est ce projet de construction de 1300 nouveaux logements à Jérusalem, « Est », croit-on nécessaire de préciser pour mieux spolier et délégitimer Israël du droit à la totale souveraineté sur sa capitale. 

Justement à propos de « Jérusalem-Est », quelques rappels.

« Le passé n’est pas mort, il n’est même pas passé » disait William Faulkner. Il continue même à se rejouer selon le même scénario, dès lors que subsiste comme un phénomène d’« infection » dans les arrière-pensées qui déterminent le rapport à Israël.

Sans remonter à l’époque du Premier et Second Temple de Jérusalem, en dépit de l’exil et des persécutions successives, il vivait 17 000 Juifs dans la vieille ville en 1914, soit 55% du total de la population locale.

En 1928-1929 ont lieu les pogroms provoqués par les arabes.

Les émeutiers allaient de maison en maison, égorgeant sans distinction d’âge ni de sexe, incendiant des synagogues, l’hôpital et d’autres bâtiments. On compta des dizaines de victimes.

Depuis Jérusalem, les émeutes se propagèrent dans tout le pays faisant autant de victimes.

Jusqu’en 1936, date de la grande révolte arabe, la moitié des échoppes du souk de Jérusalem appartenaient à des Juifs

En 1948, lorsqu’Israël accède à son indépendance, les armées arabes déclenchent une guerre d’éradication. La partie « est » de Jérusalem est alors occupée par l'armée jordanienne après avoir massacré, pillé et chassé les juifs qui y vivaient. Jérusalem était alors devenue « judenrein ». Les arabes procédèrent à une véritable « purification ethnique », comme à Hébron et dans d’autres villes sous domination arabe, comme c’est à nouveau le cas aujourd’hui encore à Gaza, à Ramallah, à Djénine, etc.

On peut parler ici d’une « parenthèse », telle que semble l’affecter et la souhaiter à nouveau les pourfendeurs d’Israël d’hier et de toujours qui s’accommodaient de cet état de fait qui ne prit fin qu’avec la Libération de Jérusalem en juin 1967, par l’armée israélienne.

Depuis cette date, le clergé musulman qui gère les Mosquées construites en lieu et place de l’Esplanade du Temple, n’a reculé devant aucun effort pour donner plus de poids à leurs théories révisionnistes, en détruisant, (ici. ou encore ici ou encore ) systématiquement et en faisant disparaître tous les vestiges des Premier et Second Temple qui pourraient indiquer une empreinte juive sur cet espace.

Ce qui s’y passe encore aujourd’hui est aussi scandaleux et constitue des crimes culturels, tout autant que la destruction des Bouddhas de Bâmyân par les talibans en 2001.

Tenant à la fois du déni et d’une réinterprétation quasi hallucinatoire de la réalité pour essayer d’imposer leur vision des choses, Jérusalem ne saurait être pour eux que musulmane.

Entre 1948 et 1967, avons-nous entendu les protestations du Quai d’Orsay, des Nations, de l’UNESCO, du Vatican, ou des prétendus « intellectuels » si prompts à faire feu de tous bois, dès qu’il s’agit de condamner ou d’appeler au boycott d’Israël ?

En ce moment encore, l’AFP (l’Agence France Palestine) poursuit sa désinformation en commentant « le conseil des ministres israélien qui examinait aujourd’hui un nouveau gel de la construction de trois mois en Cisjordanie (traduisez la Judée et Samarie !) occupée proposé par Washington en échange de garanties sécuritaires à Israël. » « Cette initiative – précise crapuleusement l’AFP – « ne concerne pas Jérusalem-Est, secteur à majorité arabe de la Ville sainte annexé par Israël en 1967. » Allons donc.

 

Dans la partie « est » de Jérusalem, c’est un peu comme si l’on interdisait aux Chrétiens chassés et persécutés par les hordes djihadistes en Irak, au Liban, à Nazareth et à Bethlehem le droit de revenir librement chez eux, un jour incertain.

C’est aussi comme si, un de ces jours, par pure fiction bien sûr, la France se voyait interdire d’exercer son autorité ou de construire dans certains arrondissements du Nord de Paris ou dans certaines banlieues, territoires déjà perdus pour la République, au prétexte que cela constituerait un obstacle à la « paix civile », en vérité à l’exercice de la loi de certains groupes ethniques qui seraient devenus  majoritaires. 

Le Président N. Sarkozy qui se trouve en déficit dans les sondages, à l’instar du Président Barak Hussein Obama qui a pris une raclée mémorable aux dernières élections, comme de bien entendu, se sert dans la « pioche universelle »  pour tenter de « se refaire » en cherchant à délégitimer toujours davantage l’Etat d’Israël dans ses droits élémentaires en lui refusant d’exercer sa souveraineté sur sa Terre.

Pour plaire à qui ou pour satisfaire quelle pulsion ? Allez savoir … 

En attendant, la défense des Chrétiens persécutés en Orient attendra et le cynisme et la lâcheté des grandes Nations occidentales serviront de placébo à leurs malheurs.

Nous voyons dans cette situation-là, en actes, ce qui, qu’à D’ieu ne plaise, se produirait si les Juifs étaient à nouveau réduits à une minorité submergée et sans défense, avec au mieux la prise en charge sanitaire de ses blessés, assortie d’une attitude compassionnelle des Nations, en guise de consolation. 

Hillel : « Ce que tu ne voudrais pas que l’on te fît, ne l’inflige pas à autrui », ou formulé autrement « n’exige pas d’autrui ce que tu ne t’obliges pas à toi-même ».

La France « possède », chacun sait, de très nombreux territoires sur lesquels elle n’avait avant de les conquérir aucune antériorité historique ni continuité territoriale avec sa métropole, au contraire d’Israël sur sa Terre ancestrale, comme chacun devrait s’en souvenir et s’efforcer de l’admettre.

Ces territoires colonisés (sans guillemets !) par la France en un temps pas si lointain représentent près de 130 000 km² et sont, pour l’oubli des circonstances de leurs conquêtes, dénommés « départements ou territoires d’Outre-mer », ou de « territoires ultra-marins ».

Ces territoires qui furent colonisés, sur lesquels la France d’aujourd’hui exerce sa pleine souveraineté, doit-on les considérer comme des « territoires occupés » ?

C’est ainsi que la France peut se prévaloir d’une métropole de près de 550 000 km².

A quoi s’ajoute une France « d’Outre-mer » qui, sans la Terre d’Adélie (432 000km²), comporte plus de 128 000 km².

Imagine-t-on demander à la France d’accepter de se laisser « déposséder » ou simplement de ne pas s’investir en Corse ; à Bassas da India ; à Clipperton ; dans l’Archipel des Crozet ; Europa ; dans les Îles Glorieuses ; en Guadeloupe et à la Martinique ; en Guyane ; dans les Îles Kerguelen ; à Mayotte ; à la Nouvelle-Amsterdam ; en Nouvelle-Calédonie ; en Polynésie française ; à l’Île de la Réunion ; à l’Île de Saint-Barthélemy ; à ’Île Saint-Martin ; à Saint-Paul ; à Saint-Pierre et Miquelon ? à Tromelin ou Wallis et Futuna ?

De même, peut-on imaginer qu’un jour la France (se) laisse coloniser sans réagir la Seine-st-Denis, les Hauts-de-Seine, le Val d’Oise, le Val-de-Marne, l’Essonne, des arrondissements entiers de Paris, de Marseille, des régions du Nord-Pas-de-Calais, etc. ? 

Mais ne cherchons pas de mauvaise querelle à la France. Ne perdons pas de vue que TOUS les Etats se sont constitués, à un moment ou à un autre de leur histoire, sur des conquêtes territoriales coloniales.

Avec Israël, ne perdons pas de vue non plus qu’il ne s’agit de rien d’autres que d’une « Ré-appropriation » de sa terre et il ne s’agit dans son cas, ni de « départements ou de territoires d’Outre-mer », ni de « territoires ultra-marins ».

N’ayons de cesse de rappeler qu’Israël c’est à peine plus de 20 000km² ; soit l’équivalent de deux fois la Gironde ou l’Île de France, ou de la Bretagne, y compris les territoires convoités et revendiqués par les voisins arabo musulmans que leur voracité territoriale pousse à idolâtrer « la poussière de leurs pieds » alors qu’ils occupent déjà, « seulement », 15 434 156 km².

Car qui peut croire, sérieusement, à cette fadaise comme quoi une spoliation supplémentaire d’Israël favorisera le projet de sommet de l’Union pour la Méditerranée à Barcelone et favorisera la reprise du dialogue entre Israéliens et Arabes dits-palestiniens ? Pas même ses promoteurs !

Alors que nous sommes en présence d’un pan-islamisme impérialiste et conquérant qu’aucune volonté politique ne semble vouloir stopper au Proche et au Moyen-Orient, pas davantage que « l’eurabislamisation » en marche sur le continent européen, poser le problème en termes politiques en le réduisant à un conflit territorial ou de constructions d’immeubles n’est que le sens le plus simple qui ne correspond pas à la réalité de la question.

Nous sommes en vérité dans un ensemble dialectique qui nous conduit vers un mouvement plus global et sournois, que toutes les gesticulations hypocrites autour de la dérisoire contestation du droit d’Israël à construire dans sa capitale ou ailleurs sur son territoire ou les funestes marchandages autour de la sécurité d’Israël par Barak Hussein Obama ne peuvent masquer. 

Les nations ont un inconscient qui les pousse à agir leurs pulsions judéophobes, quand elles ne sont pas judéocides, mais elles ne le savent ou feignent de ne pas le savoir.

Israël le sait et ne s’y trompe pas.

 

Claude Salomon LAGRANGE


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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 19:51

 

 

BANNER SENTINELLE

 

Extrait de la conférence du Dr Emmanuel NAVON à ecouter sans modération

Le conflit israélo-palestinien est-il insoluble ? Emmanuel Navon - Audio/Vidéo

 

 

Mettre fin au monopole du pétrole : Le rôle d’Israël

par Emmanuel Navon - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5771 © desinfos

samedi 13 novembre 2010

La technologie révolutionne l’utilisation de l’électricité et des biocarburants de transport. L’émergence de la Chine comme importateur majeur de pétrole provoque des tensions géopolitiques avec les USA pour assurer la fourniture de pétrole. Les ressources en pétrole de la Russie – explication significative de l’agressivité croissante de la politique étrangère de ce pays – sont aussi une préoccupation pour les USA., comme l’est l’épuisement prévu des ressources mondiales en pétrole dans les décennies à venir.

La solution à ce problème consiste à mettre fin au statut monopolistique du pétrole en faisant la promotion de l’usage de biocarburants et d’électricité pour les transports – une chose pour laquelle Israël peut contribuer grâce à son avance technologique dans les voitures électriques et les biocarburants de seconde génération.

Plus que toute autre source d’énergie, le pétrole est au coeur de tensions géopolitiques du fait de son monopole comme source d’énergie pour le transport (par terre, mer, et air). La dépendance des USA par rapport au pétrole n’est pas liée à la production d’électricité. Seulement 1 à 2 % de l’électricité utilisée aux USA est générée par le pétrole. De même, seulement 2 à 4 % de l’électricité de l’UE est produite à partir de pétrole. Puisque les économies des pays industrialisés ne génèrent plus d’électricité à partir du pétrole, la promotion de l’électricité nucléaire ou de l’énergie renouvelable n’aurait pas d’effet sur la réduction de la dépendance au pétrole.

La construction de davantage d’usines nucléaires, de panneaux solaires et d’éoliennes réduirait seulement l’utilisation du charbon et du gaz dans la production d’électricité. Cela aurait un impact positif sur l’environnement, mais virtuellement aucun impact sur la consommation de pétrole. Les USA sont presque autosuffisants pour la production d’électricité, mais totalement dépendants pour le pétrole importé pour les transports.

En fait, l’Amérique est plus dépendante des importations de pétrole aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a 40 ans, du fait de baisse de la production domestique. En 1973, Les USA importaient 35% de leur consommation de pétrole, à comparer à 60% en 2007.

La seule manière de réduire vraiment la dépendance au pétrole dans un pays comme les USA est de changer la source d’énergie utilisée par les moteurs.

Il existe deux alternatives réalistes : l’électricité et les biocarburants. Alors que l’hydrogène semble sur le papier être la troisième alternative, il demeure impraticable et coûteux. L’hydrogène n’existe pas dans la nature sous une forme utilisable et doit donc être séparé des matériaux (comme l’eau, le gaz naturel ou le charbon) dont il fait partie pour être utilisé comme combustible.

Incidemment, la technologie israélienne révolutionne l’utilisation du transport électrique et des biocarburants. Le scientifique Yitzhak Barzin a fondé ‘GreenFuel’*, compagnie qui produit un combustible biologique à partir d’algues marines. L’entrepreneur Shaï Agassi a fondé ‘Better Place ’* en 2007, avec pour objectif de réaliser des voitures électriques acceptées dans le monde entier.

En Janvier 2008, Better Place a signé un accord de partenariat avec Renault-Nissan pour lancer un projet de nouvelle voiture électrique.

Renault-Nissan fabrique les véhicules alors que Better Place construit le réseau de chargement électrique, qui permettra à ses clients de faire leur recharge où qu’ils stationnement.

Plus significativement, des stations d’échange des batteries permettront aux conducteurs de changer simplement leur batterie déchargée contre une autre en pleine charge en moins de temps qu’il ne faudrait pour remplir son réservoir. Ces stations seront distribuées exactement comme des stations d’essence, et l’échange de batterie n’impliquera pas de coût supplémentaire, puisque le client ne paie que pour le kilométrage.

Alors qu’Israël est parmi les premiers « pays d’essai » pilotes de Better Place* (la compagnie réalise aussi son modèle au Danemark et à Hawaï), le gouvernement a fait peu de choses pour la promotion des biocarburants. A l’opposé, l’UE et les USA ont adopté des politiques qui rendent les biocarburants obligatoires. La directive de la Commission Européenne sur l’énergie renouvelable exige que 10 % des carburants soient composée de biocarburants d’ici 2020. Beaucoup des avions légers fabriqués en Europe utilisent maintenant un bio-diésel, aussi bien pour son coût que ses qualités aériennes.

L’US Air Force introduit l’utilisation de carburants synthétiques fabriqués à partir de gaz dérivé du charbon ou de la biomasse. Son objectif est d’utiliser un mélange 50-50 de carburant d’avion synthétique et traditionnel pour la moitié des besoins de son aviation d’ici 2016. De même pour l’US Navy, elle teste des biocarburants sur les turbines des bateaux. Elle a aussi lancé récemment un bateau amphibie d’attaque qui fonctionne avec un moteur électrique à basse vitesse. L’ambition ultime de la Navy est de développer des bateaux tout à l’électricité.

Israël est sûrement conscient du besoin de détrôner le pétrole, et a pris récemment des initiatives à cet égard (comme le lancement de la conférence internationale de l’énergie renouvelable sur une base annuelle en 2007, la création de l’Institut pour la Politique de l’Energie Renouvelable à l’IDC en 2008, et la mise en place d’une commission nationale pour le remplacement des carburants fossiles en 2009). En septembre, le gouvernement a décidé d’investir près de 200 millions de NIS (shekels) en R&D pour les 10 années à venir destinés à créer des alternatives au pétrole. (Le plan fait aussi appel aux donations du secteur privé pour que l’argent du gouvernement soit augmenté à un niveau de 180 millions de shekels par an).

Pour éviter la dépendance périlleuse à des voitures exclusivement électriques (une rupture provoquée par des catastrophes naturelles pourrait paralyser les transports de régions entières), des prises de véhicules électriques hybrides circulant à l’électricité mais passant automatiquement à un carburant liquide (dont un biocarburant) quand la charge électrique est consommée seront très probablement les véhicules les plus répandus dans l’avenir. De plus remplacer des voitures à l’essence par des voitures électriques réduirait seulement partiellement la dépendance mondiale au pétrole du fait de l’utilisation massive du pétrole par des bateaux et des avions (aussi bien civils et militaires. D’où l’importance des biocarburants.

La controverse sur les biocarburants est trop vaste et complexe pour être discutée ici. Une remarque importante, cependant, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’être produits à partir de récoltes alimentaires.

Des biocarburants de « seconde génération » sont produits à partir des déchets, des algues et de la végétation non alimentaire.

Un exemple est l’éthanol cellulose.

Un autre exemple, ce sont les algues, qui doublent leur masse en quelques heures et produisent 30 fois autant de pétrole par hectare, comme les tournesols. Plus significatif, les algues dévorent le dioxyde de carbone, principal responsable du réchauffement climatique. Faire pousser des algues comme une récolte permet la production de biocarburant.

Il persiste un fait curieux, cependant, c’est que les biocarburants sont virtuellement inexistants dans le paysage des transports d’Israël. Le gouvernement doit être plus proactif à cet égard. En contribuant à briser le monopole du pétrole sur le transport, Israël ne fera pas que renforcer sa valeur stratégique vis-à-vis des USA et de l’Europe, il pourrait aussi donner à ses voisins producteurs de pétrole une bonne raison d’être plus pragmatiques.


http://www.jpost.com/Opinion/Op-EdC...

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 17:21

 

 

bann-daniel-pipes.jpg

 

Shalom, je republie cet article de 2007 de Daniel Pipes on ne peut plus actuel, cet article précède une analyse de notre ami et intervenant belge Aldo-Michel Mungo.

Nous saluons par la même occasion Alain-Jean Mairet qui nous manque beaucoup.


(Merci à ma collègue Danièle d'europe-israel pour ce rappel)

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 06:20

 

 

 

 

Lettre ouverte à Catherine David, du Nouvel Obs,
sur Stéphane Hessel

Bernice Dubois
© primo-info, 11-11-2010

Avant-propos de l'auteur : Mon mari et moi avons connu Stéphane, Vitia Hessel et leur plus jeune fils, Michel, du fait que nos fils étaient dans la même classe à l’École alsacienne. À l’époque, nous avons sympathisé, tout comme nos fils entre eux. Je me souviens du très bon livre de Vitia, La Désaccoutumance, écrit après qu’elle eut cessé de fumer.

Mon mari avait été un résistant très actif à Grenoble pendant la guerre et avait été membre du Comité restreint de la Libération après la guerre. C’était là un point en commun avec Stéphane Hessel. 

Nous partagions aussi le même point de vue sur la guerre d’Algérie.

Lorsque notre fils est entré au Lycée en 6ème, nous avons un peu perdu de vue les Hessel. Ce ne fut que des années plus tard que, lisant et entendant des propos tenus publiquement par Stéphane Hessel, j’ai pris conscience du fait qu’il avait changé. Je ne reconnaissais pas l’homme que j’avais connu. En un mot : beaucoup plus imbu de lui-même, s’appropriant indûment du crédit pour des actes qui n’étaient pas de son fait et, en particulier, abandonnant ces qualités de mesure et de rigueur intellectuelle que nous apprécions naguère chez lui. 

Madame, 

Je viens de lire, avec un peu de retard, votre article intitulé « Sakineh et Hessel même combat ».

En tant que féministe de très longue date, je suis une des défenseures de Sakineh, comme d’autres femmes victimes d’un régime totalitaire, meurtrier pour les femmes ainsi que pour toutes les minorités qui ont le malheur d’habiter cet État (dont les Baha’is ne sont qu’un exemple) et d’un intégrisme islamiste barbare. 

Comment donc ne me serais-je pas intéressée à cet article ?

Quelle stupéfaction ne fut pas la mienne en découvrant que vous compariez le sort d’une femme menacée de lapidation à celui d’un homme politique (que j’ai connu) et qui n’est confronté qu’à des critiques comme peut l’être tout homme politique dans une démocratie ! 

Toute féministe ne peut qu’être profondément choquée par votre comparaison. 

Elle serait ridicule si le cas des Iraniennes n’était pas si tragique ! 

Il nous paraît donc clair que vous ne connaissez réellement ni le cas de Sakineh, ni le parcours de Stéphane Hessel, et que vous ne vous souciez guère des règles de la liberté d’expression dans une démocratie.

Monsieur Hessel n’est victime que de ses propres mensonges. 

Il aurait voulu se faire passer pour un juif victime des Nazis. (Pourquoi ? mystère !) Il n’est juif que selon la définition hitlérienne du judaïsme (ses grands-parents paternels sont convertis au protestantisme et du côté maternel, aucune trace de judéité). . 

Il fut interné, pour moins d’un an, comme résistant (déporté politique), ce qui est tout à son honneur, mais nullement comme Juif (déporté racial), sans quoi il ne s’en serait pas tiré à si bon compte. 

Dans ses mémoires (Danse avec le siècle, Paris, 1997, p. 90), il reconnaît avoir été, dans le camp de Rottleberode, « pris en sympathie par les deux Prominenten de ce petit camp, le Kapo Walter et le Schreiber Ulbricht ». 

Et l’ancien déporté politique Hessel ajoute : « Ils me font porter pâle et travailler auprès d’eux. Je profite des privilèges que ces déportés expérimentés ont acquis pour eux et pour leurs protégés : meilleure nourriture, un peu plus de place dans les châlits. Je dois ces faveurs à ma pratique de la langue allemande (…). Et, grâce à eux, je m’initie au fonctionnement administratif du camp. Ces tâches gestionnaires (…), les SS les ont confiées aux détenus ». 

Allez-vous dénoncer ces propos de Stéphane Hessel lui-même comme « inadmissibles » ou « scandaleux » ? 

Mais connaissez-vous l’existence des Prominenten et leurs fonctions dans les camps nazis ? 

Il a voulu, après la mort de René Cassin mais jamais auparavant, se faire passer pour « l’un des rédacteurs » de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme (1948). 

Le problème est qu'il n’a nullement contribué à la rédaction de la Déclaration, contrairement à ce qu’il affirme çà et là*. 

Vous citez dans votre article du Nouvel Obs, portant sur le film documentaire qui lui est consacré (France 5) : « J’ai 30 ans, me voici à New York. Je m’engage dans ce nouveau combat. Je participe à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme » (« Frère des hommes », TéléObs, 6-12 novembre 2010, p. 18). 

Dans une interview publiée en décembre 2008 par le Centre d’Actualités de l’ONU (c’est l’un de mes centres d’intérêt depuis une trentaine d’années), il avoue la vérité car, là au moins, devant ses pairs, il ne peut pas faire autrement : « Je n’ai pas rédigé la Déclaration* ».

Voilà qui est clair et net.

Je vous livre donc ci-dessous les propos qu’il a tenus, publiés le 10 décembre 2008 sur le site de l’ONU, pour information. Lire sur le site de l'ONU

En espérant que vous aurez l’honnêteté d’en tenir compte. 

Car, malgré cet aveu dénué d’ambiguïté, l’ancien diplomate continue d’être célébré dans les médias comme « l’un des rédacteurs » de la Déclaration universelle de 1948. Et vous suivez le mouvement. 

Il est vrai que dans la plupart des médias, en France, on a pris l’habitude d’affirmer tout et n’importe quoi, sans le moindre souci d’objectivité. 

Comme si la vérification et le recoupement des sources n’avaient aucune importance. 

Je pense que vous êtes au fond de mon avis sur ce point. Car votre article constitue une frappante illustration de ces pratiques peu professionnelles.

Les déclarations du MRAP à ce sujet, comme à propos de tant d’autres, ne sont guère une source fiable. 

Si vous le souhaitez, je peux vous envoyer un rapport issu d’une enquête sur le MRAP, intitulé « Le MRAP dérape », publié en 2004 et qui fut assez bien relayé par la presse à l’époque. 

Le MRAP a fulminé mais n’a jamais agi contre nous, car le rapport en question était bien documenté.

Et nous en arrivons à la personne que vous souhaitez apparemment diaboliser, le Professeur Taguieff. 

J’avoue ne pas comprendre les raisons de votre fureur qui semble pour le moins disproportionnée. 

Je suis allée donc lire ses propos, non ceux qui lui ont été mensongèrement attribués (une phrase supposée extraite d’un passage polémique qu’il avait lui-même supprimé sur son « mur » de Facebook), mais les siens, ceux qu’il assume clairement. 

J’y ai trouvé des critiques sévères, certes, concernant les positions politiques anti-israéliennes de Stéphane Hessel. 

Mais ces critiques, qui donnent parfois dans l’ironie mordante, sont beaucoup moins virulentes que d’autres que l’on peut lire tous les jours dans les médias en France. 

Il est courant, dans nos pays démocratiques, d’exprimer des opinions, parfois de façon excessive ou injuste, à l’égard de tel intellectuel ou de tel politicien. 

J’ai lu des propos réellement sauvages, mais tant qu’il n’y a pas de calomnie (et, en France, il y en a souvent, hélas), il n’y a pas de mal. 

Dire la vérité, serait-ce sur un ton polémique, est toujours une bonne chose. En vous indignant avec ostentation de propos supposés tenus, dans une conversation privée, par le chercheur au CNRS, vous paraissez sombrer dans le « deux poids, deux mesures », et sacrifier à un détestable esprit de délation. 

Certes, la République islamique d’Iran se bat avec d’autres États amis à l’ONU pour interdire la liberté d’expression partout dans le monde, mais je me félicite du fait que cet esprit totalitaire ne se soit pas encore installé chez nous, bien que je ne sois guère optimiste pour l’avenir.

En attendant, dans nos sociétés pluralistes, la libre expression des opinions est encore un droit. Je ne vois pas au nom de quoi, lorsqu’elle vise certains personnages, son exercice devrait être tenu pour un acte sacrilège. 

L’ancien diplomate Hessel n’est pas un personnage sacré, on ne saurait le tenir pour une « icône » intouchable. 

À moins de rétablir le crime de blasphème ! 

Je ne connais pas plus le Professeur Taguieff que je ne vous connais, mais j’avoue ma perplexité devant votre rage, vos excès de langage et vos comparaisons inadmissibles.

Puis-je vous suggérer, en toute amitié, de vérifier plus soigneusement vos sources et de ne pas vous fier à n’importe lesquelles, puis de réfléchir au mal que vous pouvez faire aux femmes qui risquent leurs vies et leur liberté par vos propos.

Mais peut-être cela vous est-il égal ? Je veux espérer que non.

Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations les meilleures.

Bernice Dubois © Primo Info, 11/11/2010

* Déclarations faites par Stéphane Hessel dans son interview en ligne sur le site de l’ONU, 10 décembre 2008 : 
« J'étais un diplomate français frais émoulu du dernier concours. J'avais été reçu le 15 octobre 1945 et je suis arrivé à New York en février 1946. J'ai fait la connaissance d'Henri Laugier, qui était alors Secrétaire général adjoint des Nations Unies. Il m'a pris comme directeur de cabinet. Avec lui, il y avait John Peters Humphrey, directeur de la Division des droits de l'homme au Secrétariat des Nations Unies. J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration, dont l'Américaine Eleanor Roosevelt et le Français René Cassin. (…) Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle. »

Exemples d'amplifications médiatiques à propos de Stéphane Hessel : 

Parmi eux, Stéphane Hessel, résistant rescapé de Buchenwald et co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme Le Nouvel Observateur 12/10/10. 

Lire également ici sur Contreinfo : Stéphane Hessel est un diplomate, ambassadeur, ancien résistant et déporté français, qui a notamment participé à la rédaction de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.

Hessel, diplomate, ambassadeur, ancien résistant français et l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948,Jean-Emmanuel Ducoin, rédacteur en chef de L'Humanité

 



Bernice Dubois
© Primo, 11-11-2010
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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 07:13

Les autres synthèses

Banner Alain Rubin

 

Il y aurait « racisme » à dénoncer et à combattre le crime ?

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Apologie du crime

 

L’état d’Oklahoma vient de décider la prohibition de la Charia.

Déjà, on entend grincer des dents. Déjà, ici et là, des professionnels d’un « antiracisme » frelaté, des antiracistes que ne troublent guère l’attente terrifiée de Sakineh, hôte du couloir de la mort, version « révolution islamique », montent au créneau : Ouh ! Ouh !! Pas bien l’Oklahoma ! Raciste l’Oklahoma !!

Par contre, le bourreau Ahmadinejad n’a pas droit à ces sifflets, bien au contraire.

Nos professionnels de l’antiracisme dévoyé le trouvent même fort sympathique, le bourreau de Téhéran. Ils lui décernent même, brevet de résistance à l’impérialisme sur brevet de résistance au néocolonialisme ainsi qu’au méchant sionisme.

 

Racisme ! Islamophobie ! Pas bien

 

Qu’est-ce qu’il dit, le libre état d’Oklahoma ? A-t-il décidé de s’en prendre à une population, à un peuple, à des femmes, des enfants, des vieillards ? C’est ce qu’une information biaisée tente de faire croire. Non, c’est même le contraire :

 

Le libre état des libres citoyens de l’Oklahoma prohibe l’incitation au meurtre lancée et mise en œuvre sous couvert de piété religieuse.

 

Il y aurait « racisme » à dénoncer et à combattre le crime ?

 

Comme je le demandais tout de suite, les indignés professionnels du MRAP et des Indigènes de la république qui ont lancé leurs habituels glapissements outrés, est-ce que leur conscience n’est pas au moins un tout petit peu tourmentée et révoltée par le sort qui menace une jeune femme d’Iran victime de la vindicte sanguinaire de la charia ? Non ?

 

Pour ce qui me concerne, depuis ces derniers jours particulièrement, moi, je me réveille chaque matin en me demandant : est-ce que tout à l’heure des bourreaux du système khomeyniste, système répressif fondé tout entier sur la dictature de la charia, ne vont pas venir chercher la jeune mère de famille afin de la trainer jusqu’à la potence, puisque la tyrannie de la charia a répondu à la protestation internationale en décidant de remplacer la lapidation par la pendaison.

 

 Les professionnels du glapissement indigné, spécialistes du borborygme voulant faire croire à un message de fraternité universelle qui n’est que la fraternité universelle de gens résolus à subir et à faire subir éternellement un régime pénitentiaire au nom d’un dogme « religieux », utilisent un sophisme, qu’il est indispensable de dénoncer sans relâche : Puisque eux et, -disent-ils pour nous impressionner-, tous les « musulmans » respecteraient, vénéreraient la charia comme étant une déclinaison de la volonté divine, la prohiber reviendrait à stigmatiser leur croyance religieuse et eux-mêmes. Ce serait par conséquent du racisme et non une lutte d’opinion…

 

Eux, les « musulmans », et leur croyance ne feraient qu’un. 

Ce ne serait pas la trinité, leur version totalitaire du monothéisme, mais on n’en serait pas loin : avec Allah (Dieu), son prophète réciteur (MHMD) et la charia déclinant le tout au quotidien. La charia serait consubstantielle au monothéisme reçu sur une soie blanche des mains de Jibril. La charia ne pourrait être séparée du coran qui serait intangible parce qu’étant la parole incréée de Dieu (Allah). Vouloir s’opposer à la charia reviendrait donc à prohiber l’islam lui-même et, en conséquence, cela reviendrait à refuser la liberté religieuse aux musulmans. En d’autres termes, respecter la liberté religieuse de cette population imposerait d’accepter l’installation progressive de normes totalitaires.

  

Au 19ème siècle, les Thug, disciples de la déesse Kâli, vénéraient les sacrifices humains au moyen de meurtres nécessitant l’utilisation d’une cordelette. Fallait-il accepter leur fanatisme meurtrier, sous prétexte de l’exercice de leur liberté religieuse ? On nous dira que les Thug et leur dogme c’est autre chose que la charia et que ses appels répétitifs au meurtre. Autre chose ?

Ø  Autre chose, l’assassinat judiciaire d’une jeune femme ?

Ø  Autre chose, la pendaison de plusieurs dizaines d’iraniens, dont deux adolescents d’une quinzaine d’année coupables de s’aimer d’amour interdit par la charia (l’homosexualité) ?

Ø  Autre chose, les menaces de condamnations à mort pour délit, crime, d’athéisme ?

 

Qualifier d’incitation au crime, -les appels aux meurtres judiciaires lancés pour des actes considérés comme bénins par presque toutes les civilisations-, ce serait attenter à l’identité intime des musulmans ? Ce serait les opprimer, ce serait du racisme ? Restons sérieux et cessons de jouer les lâches Pangloss devant la menace.

 

Ce serait du « racisme » ?

 

En France, suivre la voie des libres citoyens de l’Oklahoma, ce serait aussi du néocolonialisme rédhibitoire imposant ses valeurs aux anciens colonisés ainsi qu’à leurs enfants ne vivant pas dans leur pays devenu indépendant mais dans celui des anciens « colonisateurs »…

Et pour ne pas être des suppôts du « néocolonialisme », il conviendrait donc de laisser une jeunesse devenue administrativement française changer la substance culturelle du pays, au moyen de la mise en œuvre progressive de la dictature de la charia, mais aussi en s’abstenant de défendre les hommes et les femmes d’Iran, Somalie ou Algérie, victimes de cette oppression « religieuse » qui se veut éternelle.

 

L’état d’Oklahoma montre l’exemple. Il a pris la décision énergique qu’impose les situations crées par le djihadisme rampant et protéiforme.

 

Ce djihadisme, encore artisanal en France, mais y approchant le seuil de la masse critique permettant l’industrialisation de la guerre civile « religieuse », cette dictature rampante se modernise, elle recourt aux méthodes de la transition pour changer progressivement le paysage institutionnel français.

 

Peur infondée ?

 

Les faits divers de ces derniers jours ne montrent-ils pas : que la mise en œuvre rampante des normes de la charia ébranle et menace de réduire à rien des acquis démocratiques vieux de plusieurs siècles en Europe. 

Cette progression par bond est parvenue à un point s’approchant du seuil de basculement, jusqu’à formater l’esprit de jeunes gens, français » issus de la « diversité », n’hésitant plus à s’en aller caillasser des fidèles catholiques dans leur église pendant la messe. Cette dernière et toute récente agression ne peut être isolée des attaques répétées contre des manifestants (CPE) ; elle ne peut être isolée de la dictature de la pègre qui règne à la Villeneuve de Grenoble, y interdisant la présence de la police municipale sans réaction significative du gouvernement et de ses oppositions.

 

En ciblant la source de la légitimité du djihadisme, l’état d’Oklahoma montre une voie.

 

Il témoigne de l’existence des forces politiques et sociales destinées et déterminées à défendre les fondements de la démocratie politique sans laquelle aucun progrès humain durable n’est possible.

 

Alain Rubin 
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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 04:35

 

 

 

BANNER SENTINELLE

 

 

L’Age de la Dissimulation

 

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©


Plutôt que de discuter la nature et la menace du suprématisme islamique, les media, les dirigeants politiques occidentaux et les universitaires les nient.

     

Dans bien des années, quand des historiens se fixeront pour objectif ambitieux de définir notre époque, ils ne pourraient mieux faire que la décrire comme l’Age de la Dissimulation. Aujourd’hui, nos élites dirigeantes dédient leur énergie et leur puissance cognitive à trouver de nouvelles voies pour se cacher la réalité à eux-mêmes et au grand public. 

Prenez par exemple le conseiller de haut rang pour l’antiterrorisme du Président des USA Barack Obama. Dimanche, John Brennan est intervenu sur Fox News au sujet de la dernière tentative d’attaque terroriste islamique sur le sol américain.

Depuis que l’administration Obama a interdit aux officiels américains de décrire les terroristes comme des terroristes et a effectivement empêché des officiels des USA de reconnaître que les terroristes islamiques sont des musulmans, Brennan a simplement désigné les terroristes islamiques au Yémen, qui ont essayé d’envoyer des bombes à des synagogues de Chicago, comme des « individus ».

Aujourd’hui en pratique, les seuls individus qui veulent honnêtement parler de ce que sont les suprématistes islamiques et ce qu’ils veulent, ce sont les suprématistes islamiques eux-mêmes.
 
Par exemple, dans un entretien la semaine dernière avec Reuters, le « ministre des affaires étrangères du mouvement suprématiste islamique Hamas Mahmoud al Zahar a déclaré au journal ‘Christian West’, « Vous ne vivez pas comme des êtres humains. Vous ne vivez pas même comme des animaux. Vous acceptez l’homosexualité. Et maintenant vous vous permettez de nous critiquer ? »

Al Zahar a aussi défendu le dossier du féminisme islamique. Comme il l’a formulé : « Nous sommes ceux qui respectons et honorons les femmes… Vous usez de la femme comme d’un animal. Elle a un mari et des centaines de milliers de petits amis. Vous ne savez même pas qui est le père de vos enfants, à cause de la façon dont vous respectez les femmes ».

Enfin, Al Zahar clama que les occidentaux n’ont pas le droit de mettre en question l’islam ou de le critiquer. Selon ses termes : « Est-ce un crime d’islamiser les gens ? Je suis un musulman vivant ici selon notre tradition. Pourquoi devrai-je vivre selon votre tradition ? Nous vous comprenons très bien. Vous êtes des gens médiocres. Moralement médiocres. Ne nous critiquez pas pour ce que nous sommes”.

Al Zahar peut dormir sur ses deux oreilles. Les citoyens d’Occident ont rarement entendu quelqu’un en position de pouvoir et d’influence critiquer des suprématistes islamiques « à cause de ce qu’ils sont ».

En fait, la chose la plus remarquable dans l’entretien d’al Zahar n’était pas ce qu’il a dit mais que Reuters ait décidé de le publier. En permettant à ses lecteurs d’apprendre ce que Al Zahar pense d’eux, Reuters a donné sans le vouloir aux Occidentaux un aperçu de la simple vérité que ses rédacteurs et leurs homologues à travers les media occidentaux expurgent de la couverture des évènements actuels.

Plutôt que de discuter la nature et la menace du suprématisme islamique, les media ainsi que presque tous les dirigeants politiques occidentaux et les universitaires les nient et les dissimulent. Plutôt que de traiter la menace, ils acceptent la ligne islamique et reprochent à Israël tout le mal qui survient dans le monde.

Le seul groupe de gens qui peut être presque pardonné pour ce crime contre la réalité, ce sont les non musulmans vivant sous la férule islamique. Dimanche, nous avons reçu un sinistre rappel de la détresse de ces minorités avec l’attaque terroriste islamique contre la plus grande église de Bagdad, l’église catholique Notre Dame du Bon Secours.
 
Alors qu’une centaine de fidèles célébraient la messe du soir, des terroristes islamiques ont pris d’assaut l’église. Selon le compte-rendu d’un témoin oculaire, ils ont couru droit vers le prêtre conduisant la messe et l’ont exécuté. Les terroristes musulmans ont alors pris les fidèles chrétiens en otages.

Alors que des forces militaires irakiennes ont surgi dans l’église sous supervision militaire américaine, les terroristes islamiques ont jeté des grenades sur les fidèles et ont fait sauter leurs ceintures d’explosifs. Lundi, on dénombrait 52 morts.
 
Il sera intéressant de voir comment les officiels catholiques en Irak et à travers le monde répondent à cette attaque. Au synode du Vatican sur le statut des chrétiens au Moyen-Orient le mois dernier, Emmanuel III Delly, le chef de l’Eglise catholique chaldéenne a proclamé : « La population d’Irak… est de 24 millions d’habitants, tous musulmans, avec lesquels nous vivons pacifiquement et librement… Les Chrétiens sont bons pour leur voisins musulmans et en Irak, il y a un respect mutuel entre eux ».

Comme l’expert reconnu de l’islam Robert Spencer l’a écrit la semaine dernière dans la revue ‘Frontpage Magazine’, Emmanuel III n’a pas toujours fait si ouvertement la louange des musulmans irakiens. En 2008, quand les forces américaines étaient encore en charge de l’Irak, Emmanuel a fait une déclaration qui reflétait plus exactement la détresse de ses coreligionnaires.

Alors il disait : « Des chrétiens sont tués, chassés de leurs foyers devant ceux-là mêmes censés être responsables de leur sécurité… La situation dans certaines parties de l’Irak est désastreuse et tragique. La vie est un calvaire : il n’y a ni paix ni sécurité… Tous ont peur d’être kidnappés ».
 
Le clergé chrétien dans les pays musulmans est si terrifié par l’agression islamique qu’il cache systématiquement la vérité sur son oppression et déforme souvent sa propre théologie pour gagner la tolérance des autorités islamiques suprématistes. Spencer a remarqué que le chef du synode du Vatican, l’archevêque Cyril Salim Bustros, qui dirige actuellement l’Eglise catholique orientale aux USA, et a servi par le passé comme archevêque de Baalbek dans son Liban natal, poursuit un modèle similaire de dissimulation.

Dans le cas de Bustros, son dérobement va au-delà des fausses descriptions de la détresse des Chrétiens. Dans sa tentative de gagner la faveur des seigneurs de la guerre suprématistes islamiques du Hezbollah, Bustros s’est régulièrement engagé dans un révisionnisme théologique.
 
Lors du synode du mois dernier, Bustros a rejeté les enseignements de l’Eglise catholique du Concile Vatican II et adopté la théologie de la substitution que Vatican II avait dénoncée. Boustros proclama que l’alliance de D.ieu avec le Peuple juif et sa promesse de nous donner la Terre d’Israël « avait été annulée par le Christ ».

Selon son opinion, « Il n’y a   plus de Peuple élu”.
 
Bustros n’a pas seulement affirmé une opinion théologique en contradiction avec la doctrine de l’Eglise catholique. Il a utilisé sa théologie de la substitution pour délégitimer politiquement Israël. Bustros a dit : « Le thème de la Terre Promise ne peut être utilisé comme fondement justifiant le retour des Juifs en Israël et l’expatriation des Palestiniens. ». Boustros doit revenir bientôt au Liban au poste d’archevêque de Beyrouth. Le fait qu’il ait usé de sa position de chef du synode au Vatican sur la détresse des Chrétiens au Moyen-Orient pour se gagner la protection du Hezbollah quand il y retournera, est rendu clairement si on compare ses déclarations à la conférence avec le discours qu’il fit en 2006, quand il était encore confortablement installé aux USA. 

Comme le remarque Spencer, dans un discours que Bustros fit à l’université St -Thomas en Floride en 2006, il ne mâcha pas ses mots sur la détresse des Chrétiens au Moyen-Orient. Traitant des préceptes islamiques sur les relations avec les non musulmans, Bustros dit : « Les doctrines de l’islam dictent la guerre contre les non croyants… Le concept de non violence est absent de la doctrine et de la pratique musulmanes… La paix en islam est fondée sur la soumission de tous à l’islam et au pouvoir de D.ieu, basé sur la loi islamique. Ils doivent défendre cette paix de D.ieu y compris par la force ».

La peur de massacres islamiques des chrétiens – comme celui de dimanche à Bagdad – permet en grande partie d’expliquer les déclarations anti-juives et pro islamiques du clergé chrétien dans le monde islamique. Mais qu’est-ce qui explique que l’Occident adopte ces mensonges sur l’islam ? Pourquoi des gens qui ne vivent pas sous la botte des semblables du Hezbollah, du Hamas ou de leur groupes apparentés dans des lieux comme l’Irak, répètent-ils obséquieusement des contrevérités sur l’histoire et la théologie islamiques et nient-ils l’existence même du suprématisme islamique ?    

Le cas le plus remarquable d’un tel comportement ces dernières semaines nous vient de l’Organisation de l’ONU pour l’Education, la Culture, la Science et des déclarations du bureau exécutif de l’Organisation Culturelle (UNESCO) sur Israël et l’histoire juive. Lors de sa réunion du 21 octobre, le bureau directeur de l’agence de l’ONU en charge de la nomination et de la préservation des sites du patrimoine mondial s’est engagé dans un épisode scandaleux de révisionnisme historique au service du suprématisme islamique.

Le bureau directeur de l’UNESCO a publié cinq déclarations concernant Israël. En plus de ses condamnations de routine de la barrière de sécurité, la souveraineté israélienne sur Jérusalem et le refus d’Israël de donner au Hamas le contrôle sur sa frontière, le bureau directeur de l’UNESCO a affirmé que le Tombeau des Patriarches à Hébron, où Abraham, Isaac, Jacob, Sarah, Rebecca et Leah sont tous enterrés, est une mosquée. Le Tombeau de Rachel, où celle-ci est enterrée, est aussi une mosquée, selon l’organe dirigeant de l’UNESCO. 

Il n’est pas surprenant que les membres musulmans de l’UNESCO aient poussé dans le sens de ces déclarations. L’islam est une religion de la substitution. Il proclame que tous les patriarches et matriarches juifs ainsi que tous les prophètes, rois et juges juifs étaient musulmans. Il proclame de même que Jésus, Marie et les apôtres étaient musulmans. Il est de pratique courante pour les musulmans de transformer en mosquées les lieux saints juifs et chrétiens les territoires conquis par l’islam.

C’est cette pratique islamique qui conduisit Yasser Arafat à choquer et dégoûter Yitzhak Rabin en juillet 1995 quand il proclama que « Rachel était sa grand-mère ». La déclaration d’Arafat était la première occurrence où un dirigeant musulman des temps modernes proclamait que le Tombeau de Rachel est une mosquée. Arafat fit sa déclaration grotesque pendant les négociations sur l’attribution du Tombeau de Rachel à Bethlehem. Du fait de sa signification pour les Juifs, Israël exigea un contrôle de sécurité total sur le Tombeau. Arafat fonda sa contre-proposition sur le révisionnisme historique islamique.

Alors que Rabin rejeta cette affirmation sans fondement, le mois dernier, le comité exécutif de l’UNESCO, dont sont membres la France, le Belgique, l’Espagne, le Japon, la Pologne, l’Allemagne, la Grèce, Haïti, l’Italie, les USA et l’Inde acceptèrent l’interprétation totalement fausse d’Arafat sur cette donnée historique. Ce faisant, ils ont collaboré à une tentative islamique d’éradication de l’histoire juive.

Pourquoi feraient-ils cela ? Ce ne sont pas des évêques qui doivent se soucier de voir leurs communautés annihilées s’ils marchent hors des clous.

Sans doute, la peur du terrorisme islamique alimente en partie leur comportement. Mais la peur ne peut pas être l’explication complète. La plupart des Occidentaux n’ont aucun contact avec des musulmans. Et les attaques terroristes islamiques en Occident ne surviennent pas quotidiennement.

L’obsession nouvelle de l’islamophobie en Occident a probablement quelque chose à voir avec. Les élites occidentales sont terrifiées à l’idée d’être accusées de racisme. Cela est particulièrement vrai quand – comme c’est le cas de l’islamophobie – l’accusation est soulevée au nom de gens qui étaient opprimés dans le passé par des Occidentaux.

Mais bien que la peur de l’accusation d’islamophobie joue un rôle dans les courbettes occidentales face aux suprématistes islamiques, l’aversion de l’Occident de la perception qu’il opprime ceux qu’il a autrefois opprimés ne permet pas de fournir une explication convenable à sa volonté de collaborer avec les tentatives suprématistes islamiques d’effacer l’histoire juive. L’histoire occidentale d’oppression des Juifs est bien plus longue et sanglante que son passé d’oppression des musulmans.

En fin de compte, il y a une seule explication crédible à la volonté de l’Occident de mentir sur la nature et les objectifs du suprématisme islamique. Il n’y a qu’une seule explication crédible à la volonté de l’Occident de collaborer avec les suprématistes islamiques alors qu’ils expurgent les traces historiques des racines juives de la civilisation occidentale. Il n’y a qu’une seule explication à la volonté de l’Occident d’accepter l’affirmation suprématiste qu’il faut reprocher à Israël l’agression islamique contre les Juifs et les Chrétiens. 

Mais si je mentionne l’antisémitisme, on me reprochera d’être un Juif paranoïaque.


 
caroline@carolineglick.com

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 08:26

 

 

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Dernier article : Comme l'amandier en hiver - Yéochoua SULTAN

 

 

 

 

Ytshak Rabin, 15 ans après

par Yéochoua SULTAN

Pour aschkel.info  et lessakele .

 

 

 

Un samedi soir d'automne, j'étais de passage à Paris, chez des parents…

Le shabbat est sorti depuis un moment déjà.

Plusieurs invités bavardent tranquillement autour de la table basse du salon. D'un seul coup, le téléphone sonne.

On me tend le combiné: «C'est pour toi».

Un fidèle de ma connaissance, d'une des synagogues qu'il m'arrive de fréquenter en passant par là.

«Chavoua tov, comment tu vas?

– Ah, c'est toi, P.!

Ça va, merci, mais ça m'étonne que tu m'appelles ici.

– Vu comme tu me réponds, tu vas être étonné. Tu te rappelles, la semaine dernière, je vous avais dit, à tout le groupe, près du 120, que quelqu'un allait tirer sur Rabin.

– Euh, oui, en effet, et alors?

– Eh bien, c'est fait. Le contraire m'aurait étonné.

– tu plaisantes?! Et tu trouves ça drôle.

– Comment ça, j'ai l'air de rigoler? Vous avez la télé, allumez-la, vous verrez bien. »

Je lui repasse mon hôte. Il est perplexe, et, par acquis de conscience, dès qu'il a raccroché, il allume la télé, tout en faisant part du motif du coup de fil aux autres personnes présentes. En réalité, le programme ne montre qu'un vague programme de variétés.

Pourtant, une minute ou deux passent, et une phrase défile en bas de l'écran, annonçant qu'on avait tiré sur Rabin à Tel-Aviv et qu'un flash spécial allait suivre.

Peu après, des images montrent la fin d'un rassemblement, et on peu voir Rabin marcher jusqu'à sa voiture, garée à proximité de la place des Rois d'Israël, où vient de s'achever une manifestation de soutien au parti travailliste. La foule est plus disparate, des gardes du corps escortent le Premier ministre. Arrivé à mi-chemin de la dernière ligne droite qui le sépare de sa voiture, on entend comme des coups de feu. Rabin ralentit, marche lentement, se retourne légèrement, pour enfin reprendre le sens de sa marche. Arrivé à son véhicule, il s'y installe. Les gardes le pressent, chacun s'installe et la voiture démarre. Mme Rabin est maintenue à l'écart. On voit encore un individu emmené dans une voiture de police, un policier lui remet (met?) une kippa sur la tête. C'est à peu près tout… Un peu plus tard dans la soirée, on apprend officiellement que Rabin a été assassiné par un extrémiste de droite.

Mes deux premières réflexions, après cette annonce, c'est que, tout d'abord, Rabin a dû être victime d'une hémorragie interne. Ce type de lésion, comme on l'apprend en sixième pour le brevet de secouriste, consiste en un épanchement du sang d'un organe interne vital, comme le foie. Il peut aboutir à la mort, une mort relativement lente. Ma seconde réflexion, c'est que si le tueur était réellement un «extrémiste de droite», il allait rapidement regretter son geste, et s'en vouloir à vie (ou à mort) d'avoir permis au parti au pouvoir de remonter dans les sondages, alors que, à six mois des élections, il était fini, faisant entre 20 et 30 % dans les sondages, qui ont d'ailleurs arrêté d'être publiés… 

Les émissions télévisées qui sont venues ou qui viennent en Israël commémorer le meurtre font passer la même séquence, certainement celle qui a été montrée alors à la télévision française, mais à la différence près, cependant, que le film s'arrête net juste après le bruit des coups de feu, au moment même où Rabin se retourne. Cette séquence est aujourd'hui visible sur le fameux site de Youtube. Si les balles présumées d'Amir avaient touché Rabin, elles l'auraient touché dans le dos. Or, il n'a jamais été question d'un organe interne vital touché, mais officiellement d'une balle dans la colonne vertébrale, ce qui aurait dû faire tomber la victime sur le choc. Bien qu'il soit inutile d'être médecin pour le comprendre, j'ai quand même posé la question à des médecins de ma connaissance, de la génération où les gens étaient médecins dès leur biberon, et ils m'ont bien confirmé qu'il est impossible, Lo Alénou, de faire ne serait-ce qu'un pas ou de se retourner avec une balle qui aurait touché la colonne vertébrale. En tout état de cause, les quelques documents exposés sur Youtube ne sont pas dénués d'intérêt*(http://www.youtube.com/watch?v=BRo9-liC55k&feature=related).

Un constat écrit émanant de la salle d'opération de l'hôpital Ykhilov fait état d'une balle dans la colonne vertébrale. Cette affirmation est soutenue par une radio aux rayons x. Ce document, retiré par la suite, correspond aux premières informations diffusées dans les premiers jours qui ont suivi le drame. Le document mentionne: «Voici le descriptif du trajet de la balle, qui est passée par le torse, de face, au poumon et qui a frappé la colonne vertébrale à la vertèbre D5-6 (deuxième vertèbre dorsale). Ceci confirme le document du diagnostic original et infirme le rapport pathologique.» Lors de la commission d'enquête qui s'en est suivie, le juge Edmond Lévy s'est écrié, lorsque le compte-rendu mentionnant que la seconde balle avait été tirée à bout portant et de face au niveau du bas de la veste: «Comment est-ce possible, vous avez des preuves?», mais il n'a pas réorienté ses questions dans cette direction. (http://www.youtube.com/watch?v=Gnb0fXMUGlE&feature=related) En effet, le document précité, présenté par le brigadier de police Goldstein, contredit la version des balles tirées par l'arrière et attribuées à Ygal Amir.

Concernant l'heure de l'attaque, plusieurs versions sont avancées par les différents documents officiels, et elles vont de 21h30 à 21h45. La Commission Shamgar a retenu 21h50. Le rapport de police de l'arrestation d'Amir mentionne 21h30. C'est-à-dire qu'il a été appréhendé à 21h30. Lui-même a déclaré pendant l'interrogatoire le concernant qu'il avait agi entre 21h15 et 21h30. Ce qui est intéressant, c'est que, sur une photo assez nette prise pendant cette arrestation, on peut lire sur la montre d'un policier, en supposant bien sûr qu'elle indiquait l'heure exacte: 21h32. La Commission Shamgar a retenu l'heure donnée par le chauffeur de Rabin, Demti. En effet, cette heure, 21h50, semble confirmer les dires du chauffeur, qui serait arrivé à l'hôpital en moins de deux minutes. De même, le rapport de l'hôpital consigne: «Le 4 novembre 95 à 21h52, M. Isaac Rabin, 73 ans, a été transporté au service des urgences, quelques minutes (évaluée à 4 ou 5 environ), après avoir été touché par des tirs.» Donc, en se fiant au rapport de l'arrestation d'Amir (et à la montre), et à l'heure d'arrivée à l'hôpital, il a fallu 22 minutes après les détonations entendues sur la place des Rois d'Israël pour que le Premier ministre parvienne au service des urgences. La distance est de 800 mètres, et il n'y avait pas d'embouteillages, vu les mesures de sécurité. Autre fait curieux, rapporté maintes fois dans la presse: l'équipe médicale n'a pas réalisé pendant les premières minutes qu'il s'agissait du Premier ministre. Le docteur Moti Gutmann du service de chirurgie a été cité. Ils n'ont en effet reçu aucune information radio. Le chauffeur, à son arrivée, a demandé un brancard, et Rabin a été transporté ainsi par son chauffeur et son garde du corps, Yoram Roubin, jusqu'au service des traumatismes. Les médecins ne l'ont identifié qu'à 22h04. En outre, aucune des ambulances en faction n'ont pris en charge le blessé, ce qui va dans le sens d'un témoin oculaire (Myriam Oren: http://www.youtube.com/watch?v=1ZrQlYHkNqI&NR=1) qui a affirmé pour l'édition spéciale du journal, en Israël, qui a suivi de près le drame, que Rabin n'a pas été touché et qu'il est bien rentré dans sa voiture. Un rapport signé de la main du docteur Gutmann établit que Rabin est arrivé à l'hôpital dans un véhicule de soins intensifs avec un masque respiratoire. Un rapport manquant aux pièces fournies à la commission d'enquête (3"22 sur ce lien) indique que Rabin a été amené en voiture.

Bien entendu, l'argument choc balancé à la face de ceux qui n'admettent pas la version officielle, c'est l'accusation de parti-pris pour la théorie de la conspiration ou du complot. Il est clair que ce non-argument est une forme simple de terrorisme intellectuel qui interdit toute question ou esprit critique.

Toujours est-il qu'un jour ou deux après le fameux samedi soir, il y a quinze ans, et toujours à Paris, j'ai voulu suivre les développements des investigations conséquentes à l'assassinat d'Isaac Rabin, sur la fréquence juive, 94.8 FM ou quelque chose comme ça. La voix d'une jeune femme, aux informations, vers midi ou le début de l'après-midi, a fait part de nouvelles surprenantes. Ce même Ygal Amir détenait selon ses dires une carte des services secrets, et c'est ce qui lui a permis de se tenir à une courte distance du Premier ministre, en tant qu'actuel ou ex membre des mêmes services. La présentatrice promettait plus d'informations pour le lendemain. Le lendemain, donc, à la même heure, et à peu près en ces termes: «Nous vous confirmons l'assassinat du Premier ministre par un extrémiste de droite opposant au processus de paix».

Plus tard, j'ai rencontré un certain Bari Hamish (Barry Chamish sur Wikipédia:l'article en français http://fr.wikipedia.org/wiki/Barry_Chamish), en Israël. Il donnait une série de conférences pour montrer que Rabin n'avait pas été tué sur la place rebaptisée Place Rabin, projections de documents et de séquences filmées à l'appui. Il a écrit un livre, Qui a tué Isaac Rabin, disponible également en Anglais et en hébreu. Je suis allé le voir à la fin de la conférence et lui ai demandé pourquoi il n'avait pas montré dans son intégralité le film où Rabin est montré marchant jusqu'à sa voiture. «Comment, tu dis que tu as vu la suite du film?! Il m'a effectivement paru tronqué.» Je lui ai dit simplement que c'est ce qui avait été montré à la télévision française, ce même soir de novembre…   

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 19:46

 

DESINFOS fête ses 10 ans

DESINFOS fête ses 10 ans 
BON ANNIVERSAIRE

Encore mille bravos et mille mercis à notre ami !

 

Charles Gouz fête les dix ans de desinfos.com

03/11/10

crif

 

 

 

 

Voici dix ans, vous avez fondé desinfos.com .Qu’est-ce qui a conduit quelqu’un comme vous, qui n’avez pas un passé journalistique à vous lancer dans une telle aventure ?
 
Je suis issu d’une famille engagée depuis longtemps dans le soutien à Israël, mon Père était un militant de la première heure de l’AUJF et j’ai hérité de cette passion et de l’amour d’Israël.  La reprise de la 2e intifada, en septembre 2000 et le déchaînement médiatique contre Israël, m’ont incité à œuvrer contre la désinformation. Mon passé comme co-fondateur et animateur de Radio J en 1981, a ressurgi.
 
Il y a 10 ans, les nouvelles technologies commençaient à permettre une diffusion élargie des news sur Internet. J’ai vite compris que chaque citoyen pouvait participer au recoupement de l’actualité et des sources et donc contribuer à une information plus juste. Les journalistes n’avaient plus cette exclusivité qui pouvait être partagée !
 
Vous avez raison de souligner  l'aventure que représente pour un simple citoyen de devenir un peu journaliste. Passionné d’informatique et amoureux d’Israël, je me suis donc lancé en septembre 2000, tout seul, dans ce grand projet de desinfos.com !
 
Les choses ont-elles évolué depuis 10 ans ?
 
Les choses ont beaucoup évolué car la "caisse de résonance" est devenue mondiale et immédiate. En quelques clics, l'information juste ou fausse fait le tour de la planète. Il faut travailler en temps réel et réagir immédiatement, ma femme Elise me voit souvent boucler la Lettre de Desinfos.com tard dans la nuit.... La réaction à la calomnie contre Israël ne doit pas attendre !
 
La désinformation est toujours présente mais elle est maintenant limitée aux médias profondément anti-israéliens.
 
L’échange d’articles est quotidien et généralisé entre les sites agissant pour la défense d’Israël, ce qui permet une réactivité importante et efficace en cas de nécessité.
 
Qui sont vos lecteurs ?
 
Ils sont variés et sont loin de tous appartenir à la communauté. Je souhaitais un site ouvert à tous et le pari a été gagné. Le courrier des lecteurs montre cette diversité. Ainsi, le site participe à un échange de vue franc, mais qui dans l’ensemble demeure courtois.
Aujourd'hui, selon l’actualité entre 3.000 et 10.000 personnes consultent le site quotidiennement pour faire la part des choses et disposer d'un éclairage plus équilibré. Environ 5000 internautes sont inscrits à la newsletter quotidienne.
 
Desinfos.com touche maintenant la jeune génération par sa présence sur Twitter et Facebook.
 
Avez-vous une ligne politique ?
 
Oui, une seule, la défense de l'existence d'Israël, comme seule patrie du peuple Juif ! Pour le reste, ma seule exigence est de pouvoir faire valoir des points de vue plus justes et équilibrés sur l'actualité.
C'est une ligne souvent bien difficile à tenir et dans l'affaire Al Dura par exemple, la vérité a encore du mal à faire son chemin...
 
Pour l’avenir du peuple juif et d’Israël, faites vous partie des optimistes ou des pessimistes ?
 
Avec ce que le Peuple Juif a connu et surmonté, lorsqu’on voit ce qu’est devenu Israël en 60 ans, comment ne pas être optimiste…
 
Je suis donc résolument optimiste et le combat contre l'antisémitisme ne date malheureusement pas d'hier. Il se continue par la lutte contre la volonté de délégitimer Israël. Mon action - bien modeste - est de participer activement à ce combat pour mes enfants et petits-enfants. Ils sauront que leur "Papy" a, en quelque sorte, résisté à sa manière et avec les armes que lui a donné la révolution de l'internet. A chaque époque, nous avons des luttes à mener pour notre existence. Notre temps est celui de l'information.
 
Dans 10 ans, desinfos existera-t-il toujours ?
 
Certainement et sous d'autres formes encore plus adaptées aux nouvelles technologies. Il est important que les jeunes générations s'impliquent dans ce travail de lutte contre la désinformation (qui restera lui permanent). Les bonnes volontés sont les bienvenues !
 
http://www.desinfos.com/
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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 08:34

 

logo arié

 

Par Arié

Avec autorisation

Pour aschkel.info et lessakele.

 

On a déjà oublié les appels à la panique de Brice Hortefeux, qui invitait les parisiens à se montrer vigilants, suspicieux et délateurs. Du genre « si vous vous voyez un individu louche dans le Métro, changez de rame et prévenez la police. Evitez la Tour Eiffel qui risque de sauter d’un moment à l’autre… »

Heureusement, les manifestations contre la réforme des retraites ont pris le relais, détournant les Français de la peur des attentats.

 

Les Français sans doute, mais pas ceux qui les gouvernent. Le lendemain de la réception de la cassette signée Ben Laden, dans laquelle le saint homme fait part à la France de son mécontentement quant à l’interdiction du port du voile intégral et de la présence de troupes françaises en Afghanistan, Hervé Morin obtempère et annonce un retrait des troupes françaises en Afghanistan à l’horizon 2011. « Cela n’a absolument aucun lien » avec le message du chef d’Al-Qaïda, nous assure notre Ministre de la Défense. Est-il stupide ou lâche, on est en droit de se le demander ? Si cela n’a rien à voir avec la menace, pourquoi choisir le lendemain de la réception de la cassette pour annoncer urbi et orbi ce que Ben Laden veut entendre. Si au contraire, cela a bien un lien avec la menace de Ben Laden, il s’agit d’un geste de lâcheté à peine imaginable.

 

Le surlendemain, la réponse à cette question qui nous hante, est apportée par Sarkozy en personne: ”La loi sur la burqa a été votée et promulguée, la République française a clairement indiqué son choix. Elle ne souhaite pas que sur son territoire, les femmes puissent être enfermées, derrière des pièces de textile” et « La France ne se laisserait dicter sa politique par personne et certainement pas par des terroristes”. Donc la France n’est pas lâche, c’est Hervé Morin qui est un abruti; il aurait pu laisser passer quelques jours avant d’annoncer la grande nouvelle du retrait des Français d’Afghanistan.

 

C’est alors qu’éclate, non pas la bombe, mais la bombe en puissance, déguisée en imprimante, qui a franchi sans encombres, le bleu ciel du Yémen pour atterrir aux USA. Branle bas de combat, Obama se met de la partie et promet des sanctions. Contre qui, il n’en sait trop rien, mais l’important c’est de s’agiter avant les élections. Il paraît qu’elle était destinée à une synagogue gay de la banlieue de Chicago. Les membres de la Communauté en question ne s’affolent pas spécialement, mais la nouvelle fuse et occupe toutes les Rédactions du monde dit civilisé.

Et voilà qu’aujourd’hui nous apprenons que des colis piégés ont été découverts à Athènes, dont l’un était destiné à Sarkozy en personne. J’en tremble.

 

Le monde occidental panique, la peur s’immisce dans tous les pores de la peau.

D ‘accord, il ne s'est rien passé, même pas une légère égratignure, mais ça aurait pu !!!

 

Je me souviens alors des temps heureux quand j’habitais en Israël et, comme tout le monde je slalomais à travers les poubelles municipales qui sautaient plusieurs fois par jour, où l’on se faisait fouiller à l’entrée du magasin d’alimentation quand on entrait y acheter une douzaine d’oeufs, quand des jardins d’enfants recevaient des katiouchot et les bus volaient en éclats.

 

Comment ce vieux Continent peureux et frileux, sans compter l’Amérique démocrate d’Obama, peut comprendre ce qui se passe en Israël et les menaces, existentielles ou autres, qui pèsent sur sa tête?

Un seul homme politique français l’a parfaitement compris, c’est le très regretté Georges Frèche, qui, dans sa fameuse allocution où il se félicitait que la France ait enfin élu au suffrage universel un Président juif (sic), il expliquait les avantages de la barrière de sécurité qui évite la mort de dizaines d’Israéliens. Je suggère d’ailleurs très sérieusement aux Israéliens de lui accorder le titre de Juste parmi les Nations; il le mérite amplement ainsi que ses parents qui ont aidé des juifs pendant la guerre à arriver en Espagne.

 

Quant au évêques du Moyen-Orient réunis en Synode au Vatican, force est de constater qu’ils n’ont pas été entendus par leurs frères musulmans. Quelques jours après leurs conclusions décoiffantes, les fidèles de l’Eglise Notre-dame de Bagdad sont pris en otages en pleine messe. Bilan: plus de 50 morts et 70 blessés. l’Etat islamique d’Irak a également déclaré viser par cette action l’Eglise chrétienne copte d’Egypte. Et pourtant, que n’ont-ils tapé sur les Juifs, ces évêques coptes. Décidément on ne sait plus à quel saint se vouer.

 

Quant au malheureux Liban en train de se hezbollahliser à la vitesse grand V, l’Occident, à commencer par notre valeureux président, qui « ne se laissera dicter sa politique par personne et certainement pas par des terroristes”, il passe par pertes et profits; pertes plutôt. Le changement de Régime risque par contre de faire un malheureux en France. Il s’agit, vous l’avez deviné, de Jacques Chirac qui squatte le superbe appartement appartenant à Harriri, qui, selon toute vraisemblance, risque fort de prendre ses clics et ses clacs et de s’installer en France, s’il ne veut pas être assassiné comme son père. Chirac sera bien obligé de lui rendre son appartement. Et un nouveau mal logé, un!

 

Ce qui se passe au Moyen-Orient en général et en Israël en particulier – ce qui me concerne bien d’avantage – est hors entendement pour Obama, Sarkozy et consorts, englués dans leurs prochaines élections incertaines. Leur seul et unique souci est que ça ne bombinette pas dans leurs pays respectifs. A cette fin ils sont prêts à toutes les lâchetés, lâchages et compromissions avec les Musulmans, terroristes ou non. Grand bien leur fasse, mais qu’ils ne viennent pas nous donner des conseils.

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