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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 11:27

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Contre la semaine de l'Apartheid et Boycott Anti-Israël 

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Belgique - L'Université libre de Bruxelles participe à l'Israël Apartheid Week

 

      A lire > La Belgique saura t-elle réagir face aux mensonges et à la désinformation ? Festival anti-Israël à Bruxelles !

Qui sont les organisateurs de l'Israel Apartheid Week à l'Université Libre de Bruxelles et à la VUB?
A droite on trouve le logo de l'Union des étudiants arabes d'Europe de Brahim Harchaoui. Quelques mots sur lui: "La Ligue arabe européenne (AEL) et son dirigeant, Brahim Harchaoui, réclament le retrait de l'article intitulé 'Aan tafel bij Hezbollah' (A la table du Hezbollah) publié sur le site du mensuel Joods Actueel car elle estime que le contenu de cet article est calomnieux. ICI)

Azzam Tamimi, est selon Just Journalism: un propagandiste du Hamas, défenseur des attentats suicides et a déclaré dans un article que si le Hamas acceptait l'existence d'Israël ce serait un capitulation.  Wikipedia a une bonne biographie en anglais : ICI)

Eric David de l'ULB est le "père spirituel de la loi [de compétence universelle] lorsqu'il en fera l'éloge funèbre regrettera que, seul entre tous, le crime de Sabra et Chatila n'ai pas été jugé". [1] 

François Dubuisson de l'ULB également impliqué dans la trouvaille belge francophone: le fumeux tribunal Russell sur la Palestine.

Le journaliste irlandais David Cronin qui a injurié et voulu arrêter Avigdor Lieberman à Bruxelles. Il est l'auteur du best-seller raté L'alliance contre-nature de l'Europe avec Israël. L'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles que préside Pierre Galand apprécie beaucoup David Cronin.

Et bien entendu BDS, la campagne si chère au grand humaniste belge francophone de l'ULB Pierre Galand [2], le pape de la laïcité belge. 

On remarquera avec reconnaissance qu'aucun professeur de l'VUB (flamand) ne participe à cette vague furieuse d'Israël-bashing.  Alors que Eric David et François Dubuisson - l'élite de l'ULB - vont tout simplement défendre la thèse: Israël, un régime d'apartheid.
[1] Compétence Universelle. Une loi contre la justiceErich Dachyet Michel Wajs, Filipson Editions, 2004


[2] Pierre Galand: 
- Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne
- Président du Centre d’Action Laïque belge francophone;
- ancien sénateur socialiste;
- Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles;
- Adoubé comme "Juste" par le président du Parti Socialiste, Elio di Rupo;
  

- Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles;
- membre du comité consultatif du fumeux BRussels Tribunal;
- fondateur des fumeux Tribunaux Russell belges sur la Palestine - Pierre Galand a baptisé ses "tribunaux" fantoches (deux ont déjà eu lieu et deux autres sont annoncés) en détournant le nom du grand philosophe Bertrand Russell et revendiquer sa paternité posthume. Pour cette entreprise "tribunalienne" il reçoit le soutien indéfectible de l'icône française de l'indignation anti-israélienne Stéphane Hessel;
- parrain du "tribunal de la conscience" belge qui condamne violemment Israël en 2009; 
promoteur de la campagne BDS contre Israël en France et en Belgique; 
- grand humaniste; 
- grand pourfendeur d'Israël (d'où il fut expulsé en 2002); 
militant globe-trotteur acharné pour le boycott
- depuis peu promoteur de fashion boycotteuse.
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 11:21

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bann Marc Lev

 

Marc Lev

 

Loin de tenir compte des dernières atrocités commises par des terroristes sur le sol israélien, les campagnes Boycott Désinvestissement Sanctions (B.D.S) ainsi que "Israeli Apartheid Week" poursuivent leurs actions comme si de rien n'était...

En fait et tout à fait entre nous, quel rapport pourrait-il bien y avoir entre l'assassinat d'enfants et de civils israéliens et la reconnaissance "plus qu'évidente..." d'un état d'apartheid en Israël ?.. Pourquoi m'attendrais-je à ce que la chose soit quelque peu prise en compte ?

D'ailleurs Bruxelles a bien accueilli une manifestation appelant au boycott, dénonçant le régime de l'apartheid israélien ce 13 mars 2011...le lendemain du massacre d'Itamar...avec une scène parfaitement jouée qui a su accrocher le passant bruxellois... Une scène représentant un petit garçon arabe tué par un soldat israélien, pris dans ses bras par sa mère ( mains recouvertes du simili sang de son fils) qui au final le recouvre d'un drapeau palestinien tout en criant au boycott d'Israël...

D'ailleurs cette même journée du 13 mars 2011 a vu l'inauguration à Al-Bireh (ville proche de Ramallah) du square "Dalal-al-Mughrabi", terroriste du Fatah de Mahmoud Abbas, héroïne de la cause palestinienne ayant réussie "la prouesse" de tuer en 1978 pas moins de 38 israéliens dont 13 enfants...

Pour la bonne forme un responsable du parti de Mahmoud Abbas, M. Sabri Seidam, avait spécialement fait le déplacement...D'ailleurs n'oublions pas ici que l'Autorité Palestinienne "modérée" de Mahmoud Abbas n'en est pas à son coup d'essai car Abbas n'a-t-il pas donné le nom de Wafa Idriss ( première kamikaze palestinienne) à un tournoi de football palestinien ?

La situation de dénomination d'apartheid - haine concernant Israël a largement franchi les frontières et il y a malgré tout quelques lueurs d'espoir, quelques personnes prêtes à regarder les choses en face, à les analyser et à les commenter...

Ainsi Jason Kenney le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme n'a pas hésité à s'exprimer en ces termes: " si les critiques concernant Israël condamnent sélectivement le seul état hébreu et considèrent que ce dernier n'a pas le droit d'exister, cette situation peut créer un environnement haineux. Quand une telle situation se déroule durant la semaine contre l'apartheid israélien, une telle recherche de bouc émissaire devient une fois de plus un symptôme d'une nouvelle acceptation inquiétante du dénigrement d'Israël et des Juifs dans le monde entier"...

Ainsi que dire de cette étudiante arabe et israélienne, Rania Fadel ( vidéo visible sur youtube) qui répondait aux questions quant à l'apartheid israélien par ces mots :

Présentatrice: " Que dites-vous quand les gens vous affirment qu'Israël est une société d'apartheid, ou un pays d'apartheid ?"

Rania Fadel: " Eh bien, tout d'abord, n'importe qui prétendant qu'Israël est un état d'apartheid est dans un de ces deux cas: soit il ment, soit il ne sait vraiment pas ce qu'est l'apartheid, ou bien n'est jamais allé en Israël. Je suggère à ces gens de venir en Israël ou d'écouter les gens comme moi pour connaître davantage la réalité israélienne."...

Et l'on pourrait également citer ici l'exemple de Huda El-Jack, femme d'origine soudanaise, mariée à un palestinien et résidant à Ramallah qui pourrait on ne peut mieux vous parler de cet apartheid israélien si évident et flagrant car...elle est propriétaire d'un café, va en ouvrir un second et à d'ores et déjà des contacts afin d'élargir sa chaîne vers Haïfa, Nazareth et Tel-Aviv et qui s'exprime ainsi : " les chaines de cafés israéliennes ont réussi à empêcher les marques internationales d'inonder le marché. Les cafés israéliens m'ont vraiment aidée à comprendre comment s'adapter au marché local"... 

Il est grand temps que le mensonge d'apartheid israélien  soit dénoncé, décrié et neutralisé, car par des actions telles que cette semaine de l'apartheid israélien, telles que des appels au boycott, vous autres organisateurs et simples sympathisants faites beaucoup plus de mal que de bien aux populations arabes, palestiniennes, aux Rania Fadel, Huda El-Jack, à ceux que vous prétendez défendre et représenter... et qui se retrouvent au final dans des situations où ils se doivent eux, "ces pauvres arabes et palestiniens apartheidisés par vos soins" dans l'obligation de rejeter vos accusations face à une situation qui n'existe pas. Votre logique implacable de défense des populations blâmées, écrasées, rejetées, reléguées au second rang devrait quelque peu tenir compte de la réalité vraie qui, elle, ne s'emplit pas obligatoirement de cette haine que vous vous plaisez à véhiculer...

Marc Lev (auteur de "après-demain ?-Edilivre)

Sources: jssnews.com, israel-infos.net, aschkel.info, association France-Israël Marseille.  

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 13:12

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Le super apartheid au quotidien…

Par Alain RUBIN

© 2011 www.aschkel.info

 

 

Aricles associés :

>Dossier - Immigration de masse des arabes des pays limitrophes vers la palestine juive de 1870 jusqu'en 1948.

>Sous Israël la Palestine et sous la Palestine, quoi ? Par Alain RUBIN

 

Si vous écoutez l’ex LCR/NPA, le POI, le PCF, et bien sur tous les groupes et groupuscules gravitant autour de l’islamisme*(1), si vous écoutez beaucoup de ceux issus de la vieille droite extrême catholique, Israël est le pire des pays sur la planète. Il y régnerait un féroce apartheid, au moins aussi oppressif que le système sud africain sorti de la seconde guerre mondiale.

 

Un peu d’histoire :

 

Même si ceux que l’on appelle peuple "Palestinien" se sont essentiellement installés Palestinien se sont essentiellement installés dans le pays au 18ème siècle puis, pour des centaines de milliers d’arabes palestiniens et israéliens originaires de grande Syrie, dans la première partie du vingtième siècle, ils sont -pour ces courants politiques- les seuls occupants légitimes du pays, flanqués de quelques malheureux descendants d’Africains victimes de la traite négrière orientale*(2).

>Barbaresques et esclavage des blancs, juifs et chrétiens - Diaporama

>L'Islam - Libérateur, universel et fraternel - Par Alain RUBIN 

Même si les relations de voyage du 17ème siècle (voir l’ouvrage du géographe néerlandais Relandi décrivant la "terre sainte"décrivant la « terre sainte » visitée en 1695) ne trouvaient, parmi les 5000 habitants de Jérusalem*(3), qu’une poignée de bédouins habitants nomades et une grosse majorité de Juifs, ces derniers sont aujourd’hui qualifiés de « colons » lorsqu’ils habitent Jérusalem dite Est. Ils y sont considérés comme des occupants illégitimes. Ils ne seraient que des colons devant être mis à la porte pour conclure la paix, dans la ville dont ils ont été expulsés, tous, par la force militaire arabe commandée par l’officier britannique Glubb Pacha, en 1948.

>Mythes, mensonges et réalités sur la Palestine - Jean-Marc MOSKOWICZ

 

La chose est identique pour  Gaza de la même époque (1695), peuplé alors par 500 habitants, en majorité des Juifs.

La même chose encore pour les deux principales villes de Galilée, Safed et Tibériade, villes antiques presque exclusivement habitées de Juifs jusqu’aux trente premières années du 19ème siècle.

La même chose encore, à Hébron, dont les Juifs seront expulsées par les autorités britanniques, après les sanglants et sanguinaires pogromes organisés en août 1929 par le mufti Husseini contre des Juifs habitant la ville depuis toujours.

La même chose à Naplouse, l’antique Sichem capitale de l’ancien Israël et dernier établissement des Samaritains.

 

Bien sur qu’il y avait d’autres habitants que les Juifs et que les Samaritains dans le pays où avait « coulé le lait et le miel » avant de se retrouver transformé en gisement de pierrailles et de sables stériles. La formule « une terre sans peuple pour un peuple sans terre » n’a été qu’une formule à l’emporte pièce. Elle n’a jamais fondée le paradigme de la volonté nationale juive.

 

Au milieu du 17ème siècle, quand le mouvement messianique pour le retour -initié par Nathan de Gaza et Sabbataï Tsevi- ébranlera en profondeur la quasi-totalité des communautés juives de la diaspora, depuis les Juifs du Yémen jusqu’à ceux des steppes d’Ukraine, en passant par Hambourg et Amsterdam, le Maroc et la Perse jusqu’en Afghanistan, la question n’était pas et ne sera jamais que cette terre serait « sans habitant ».

 

Sur cette terre, grande comme la Bretagne, il y avait des petits clans de Bédouins autochtones, dont la tradition et la continuité territoriale séculaire les amènera à considérer comme étant légitime le retour juif massif, ainsi qu’à prendre leur part de la défense du pays, notamment en y faisant le service militaire. Il y avait les Druzes montagnards. Eux aussi sont des citoyens loyaux de l’état national de la nation juive restaurant sa souveraineté politique en 1948, même s’ils lui reprochent, ces derniers temps, et souvent à juste titre, de ne pas faire assez pour eux, pour améliorer leur bien être.

 

Il y avait au 17ème siècle, l’administration ottomane et ses hommes, des sujets venus des Balkans et du Caucase. Plus tard, dans la seconde moitié du 19ème siècle, viendra la « smala » d’Abdel Kader qui laissera des traces humaines dans le pays.

 

La nation juive s’est reconstituée comme une collectivité politique souveraine, cessant d’être éparpillée et soumise aux aléas des expulsions et des pogromes, et aux enfermements dans les ghettos, les mellah et les rues juives. Les éléments hétérogènes non juifs, musulmans et chrétiens, ont à leur tour cristallisé en nation palestinienne ; nation qui n’avait jamais existé jusqu’alors comme groupement humain spécifique aspirant à prendre son destin en main. D’ailleurs, pendant la période du mandat britannique, s’appelaient « Palestiniens » les Juifs, tandis que la majorité des arabes s’estimaient et se voulaient Syriens. Le terme de « naqba » est d’ailleurs apparu au début des années vingt, et non en 1948, en protestation contre l’érection de la Palestine séparée de la Syrie.

>L’année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes, elle est appelée année de la catastrophe, « A’ma al-naqba ». 

A entendre les adversaires d’Israël, les Juifs, en se défendant, feraient aux Palestiniens ce qu’on leur a fait dans l’Europe dominée par le nazisme. Ils feraient aux Palestiniens ce qu’ils ont subi pendant des siècles dans les pays d’islam, où ils étaient ces « protégés » ayant, vis-à-vis des musulmans, autant de droits que les Afro-américains des USA en avaient vis à vis des blancs, avant le triomphe des lois civiques des années soixante. « Protégés », les Juifs en terre d’islam…curieuse protection qui ressemblait à celle imposée par l’ordre des familles maffieuses. Un enfant de la « meilleure communauté », celle des « vrais croyants », pouvaient frapper, injurier, humilier un adulte juif, même un vieillard. Aucune réplique n’était tolérable de la part du Juif. On appelait cela le pacte d’Omar ou la dhimmitude. Est-ce que cela est possible en Israël à l’encontre des citoyens non juifs? Est-ce qu’un enfant juif peut injurier ou frapper un adulte arabe israélien ou palestinien travaillant dans le pays sans que sa victime ait le droit de répliquer ?

 

Alors, Israël, une démocratie, imparfaite comme tout régime politique et social sur cette terre jusqu’à ce jour, ou un régime d’apartheid, un système de ségrégation ?

 

 

La question syndicale est un bon thermomètre pour mesurer la démocratie.

 

Si nous la prenions pour mesurer le contenu démocratique de la république islamique d’Iran, que constaterions-nous ?

Pour ne prendre que l’exemple des travailleurs des transports, qui sont parvenus à reconstituer des syndicats, la dictature de l’oligarchie des porteurs de turban les a régi, c’est à dire combattus, par le seuls moyens qu’elle connaît. Elle a jeté en prison, et enfermé depuis cinq ans, le président de leur syndicat. Ce syndicaliste iranien croupit, privé de liberté et gravement malade. Depuis quelques mois, le vice-président du syndicat l’a rejoint derrière les barreaux des geôles des pasdaran devenus le GPU de la dictature islamiste.

 

Et Israël ?

Tout le monde a entendu parler de la Histadrut. Elle est l’organisation syndicale de tous les travailleurs organisés d’Israël. Elle a fréquemment organisé des grèves, y compris des actions de grève massives, parfois des grèves généralisées, pour les revendications. Jamais ces grèves n’ont été réprimées. Aucun syndicaliste, même arabe, ne pourrit en prison parce qu’il est syndicaliste.

 

Question : Mais les « arabes » israéliens, mais les Palestiniens qui travaillent en Israël, y ont-ils leur place, dans cette organisation syndicale, et si oui laquelle : Sont-ils simples cotisants sans véritables droits ou militants et responsables à part entière ?

 

Je voudrais, pour répondre à cette question, donner la parole à Avital Shapiro-Shabirow, directeur du secteur international de la fédération générale des travailleurs d’Israël* (4). Ecoutons-la :

 

(…) parmi les travailleurs palestiniens légaux en Israël, 50% sont syndiqués. Ils sont membres de la Histadrut. Nous avons voulu améliorer nos rapports avec la Palestinian General Federation of Trade Union, la fédération générale des travailleurs palestiniens- PGFTU (l’organisation des travailleurs salariés du futur état de Palestine). Pour cela, nous avons signé un accord général le 24 juillet 2008, puis un second le 25 mai 2009, plus particulier, avec le syndicat de la construction de la PGFTU.

(…) le premier accord signé par nos deux organisations prévoit de reverser à la PGFTU 60% des cotisations des syndiqués palestiniens membres de la Histadrut. Tous les trois mois, nous effectuons directement ces reversements de cotisations. Ce n’est pas qu’une simple question d’argent. Nous cherchons à établir des relations de confiance avec la PGFTU, entre le sommet des deux fédérations et entre les syndicats de base. (…) Nous avons mis en œuvre ces décisions dans les secteurs de la construction où intervient le principal syndicat de la PGFTU. (…). Avec le syndicat PGFTU des transports, nous avons mis en œuvre deux projets (…). Ces relations et ces accords se font sous les auspices de la fédération internationale des transports de la CSI. Le mouvement syndical international est directement concerné par nos accords. C’est aussi le cas de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Son dernier rapport annuel est d’ailleurs très positif au sujet de l’action de la Histadrut vis-à-vis des syndicalistes palestiniens.

Concernant les travailleurs palestiniens des transports, les accords Histadrut- PGFTU se préoccupent, par exemple, de la prévention des accidents et aussi du secours mutuel entre chauffeurs palestiniens et israéliens. Dans toutes ces activités communes, l’arabe et l’hébreu sont utilisés à égalité, pour éviter les difficultés de compréhension, mais aussi pour marquer notre volonté mutuelle d’un vrai travail commun. (…). Nous allons continuer à rechercher la coopération entre les syndicats de base de nos deux fédérations.

 

(…) quels sont nos rapports avec l’actuel gouvernement israélien ? L’ancien président de la centrale syndicale, Eni OFER, membre du Labour Party (le parti travailliste d’Israël), est entré dans le gouvernement. Sa participation se traduit par une contrepartie concrétisée par un accord entre la Histadrut, les employeurs et le gouvernement. L’accord prévoit une série de mesures intégrées dans le budget de l’état, pour les années 2009-2010. La défense de l’emploi, et plus spécialement des dispositions de défense des outils de production, constitue l’axe de l’accord. (…)

 

Tu évoquais les actions de boycott menées dans différents pays. Elles coûtent à l’économie de notre pays. Pourquoi le nier. Mais vois-tu, les responsables de la PGFTU y sont également défavorables. La PGFTU dit très justement : les premiers salariés victimes du boycott, ce sont les travailleurs palestiniens  !

>La diabolisation d'Israël est néfaste pour les Palestiniens - MUDAR ZAHRAN


Travailleurs Israéliens et Palestiniens, nous avons un intérêt commun, un intérêt que ceux qui boycottent remettent en cause. Le boycott favorise les tensions entre les travailleurs. La PGFTU dit même ceci : le boycott prend en otage les travailleurs  palestiniens ! Il s’agit d’un problème de gouvernement, et ce n’est pas en punissant les travailleurs que l’on aura de résultats positifs.

Les salariés Palestiniens sont eux qui sont les plus nombreux à être employés dans les activités les plus frappées par les actions de boycott.

 

En Australie, avec le « Trade Union Linking Israël and Palestine »- TULIP,*(5), des secteurs importants du mouvement ouvrier ont réagi. Ils refusent un boycott dont les motifs pourraient être invoquées, à la puissance dix ou cent, pour des pays qui n’hésitent pas à poser au procureur, pointant du doigt le notre. Dans ces conditions, nous croyons qu’il est vraiment très important que les syndicats français soutiennent TULIP.

 

(…) Tu évoquais les discriminations et l’apartheid qui existeraient dans notre pays. On pourrait parler des salariés asiatiques, africains ou autres qui sont membres de notre organisation, pour montrer que le racisme est aux antipodes de notre société, même si elle a encore beaucoup de problèmes à résoudre et des injustices à supprimer.

Pour répondre aux accusations d’apartheid que tu évoquais et montrer qu’elles sont sans fondement, sauf celui de la mauvaise foi, je retiendrai une seule chose. Elle te montrera bien ce qu’il en est du soi-disant apartheid en Israël.

On discute beaucoup chez vous pour savoir s’il faut de la « discrimination positive », comme vous dîtes, pour réaliser une égalité plus complète entre les français de différentes origines. Chez nous, les arabes israéliens représentent moins de 18% des salariés et des syndiqués. Pourtant, nous avons voulu faire de « l’affirmative Action » à leur bénéfice, en renforçant leur présence dans les instances de direction de la Histadrut. On a fait en sorte que sur les 30 régions qui constituent la Histadrut, six soient entièrement dirigées par des syndicalistes arabes israéliens. Nous avons voulu, de cette manière, favoriser le syndicalisme dans tous les secteurs de la population. Nous avons voulu, par ce moyen, favoriser la prise en main des centres de décision de l’organisation par toutes les composantes nationales de notre société et, en favorisant plus particulièrement nos camarades syndicalistes arabes israéliens.

Je te donnerai un dernier exemple de cette démarche.

La Histadrut a mis en place le Jewish- Arab- Institut. Cet organisme, syndical par son origine, est chargé de veiller au respect de l’égalité des droits entre tous les salariés. Il doit pointer les discriminations qui peuvent exister en Israël. L’institut a pour rôle principal de favoriser les relations entre les travailleurs Arabes israéliens et les travailleurs Juifs. Pour poursuivre cet objectif, le responsable nommé par la fédération générale des travailleurs d’Israël, Farouk AMROUR, est un arabe israélien.

 

Alain RUBIN

 

*(1) C’est ainsi que le bouffon triste, ci-devant porte parole de la liste « antisioniste » aux dernières élections européennes, vient de révolutionner la science historique.

Examinant les résultats de la liste dont il était la tête sans cervelle, l’homme nous a servi cette révélation, incroyable et sidérante découverte : « c’est avec les clous du sionisme que Jésus a été crucifié ».

Ainsi, pour la tête de liste antisioniste, il y a 2000 ans, des gens seraient venus ou cherchaient à se rendre, on ne sait d’où, pour une Palestine qui s’appelait la Judée : c’étaient quoi, ces « sionistes » d’il y a 2000 ans dont « les clous ont crucifié le Juif Jésus?... Des Gaulois, des Germains et des Slaves, des Chinois, des Africains et des Nord- Africains, et d’autres, venus eux aussi d’un peu partout, pour former un « peuple artificiel » (Ahmadinejad) ? Ce qui ressort de la découverte scientifique du comique triste, ce sionisme, qui aurait crucifié Jésus, était tout aussi mystérieux et malveillant que son successeur, le « colonialiste » sionisme contemporain…

 

Merci Dieudonné, grâce à toi, nous apprenons enfin la terrifiante vérité : Déjà, il y a deux millénaires, des colonialistes, et des colonialistes spécialement perfides, les sionistes, cherchaient à s’emparer de ce pays sur lequel ils n’avaient déjà aucun droit. Pourquoi pas s’emparer d’un autre ??

 

Ils ont de la suite dans les idées les « sionistes ». Déjà il y a 2000 ans, ils voulaient chasser les Palestiniens d’une Palestine qui n’existait pas encore et où ils n’habitaient pas encore… Déjà, le sionisme s’agitait et … il crucifiait, le Juif Jésus.

 

La tête de liste antisioniste et ses compagnons et comparses le disputent en absurdités avec un groupuscule fanatique, devenu lui aussi islamiste ; ce groupe, c’est le front « anti impérialiste » du sieur Kemi Séba. Selon lui, depuis la plus haute antiquité, Juifs ou Hébreux sont en guerre contre les Noirs. Pourquoi ? Mystère.

 

C’est sûrement pour défendre les noirs, qu’il aime à la façon dont le loup de la fable aimait la mère grand, que le régime négrier de Khartoum mène des guerres d’extermination à répétition contre des millions de négro africains : d’abord depuis 1974 en commençant par la destruction du mouvement ouvrier, puis à partit de 1980  en menant la guerre contre les ethnies négro-africaines qui refusaient la charia (les clans animistes Noubas puis les chrétiens du Soudan du sud) ; ensuite le gouvernement de la charia au Soudan mènera la guerre contre les Four et les Agawa.

Ces deux grandes ethnies négro africaines disposèrent longtemps de leur propre état (le sultanat du Darfour). Puis vint la puissance et les appétits impériaux britanniques. Résultat : le sultanat des Fours fut incorporé de force dans l’entité soudanaise, par décision souveraine de l’administration impériale britannique, à la fin du 19ème siècle.

Les soutiens du régime de Khartoum défendent aujourd’hui, dans la vie quotidienne, l’ordre colonial de l’empire britannique. Ils le défendent comme une donnée géopolitique définitive. On voit quel crédit il faut accorder à leur « haine » envers les survivances coloniales et impérialistes.

 

* (2) j’en ai rencontré il y a quelques semaines, dans les rues de la vieille ville de Jérusalem. Un vieil homme d’abord, sort d’oncle Tom, lobotomisé, privé de tout souvenir de ses ancêtres arrachés à  l’Afrique pour être vendus aux esclavagistes de l’empire ottoman opérant dans la « Palestine » turque. Un peu plus loin, j’ai croisé une femme noire, autre « arabe » de la vieille ville, arpentant la via dolorosa, couverte de ces vêtements qui ne laissent voir que deux yeux dont l’origine était elle aussi l’Afrique lointaine, qu’elle ne verra jamais et dont sa mémoire éradiquée ne lui parlera jamais.

 

*(3) Relandi 1695

 

* (4) propos recueilli lors d’un entretien le 11 juin dernier

 

* (5) TULIP – www.tuliponline.org

 

Alain RUBIN

 

 

Une arabe israélienne

contre l'apartheid de son pays Israël

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 07:22

 

 

massacre d'itamar

 Massacre d'ITAMAR 

 

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Le carnage occulté - Le virus de la tuerie est couvé à Ramallah - Communiqués France-Israël

 

 

 

FRANCE-ISRAEL

 

Alliance Général Kœnig
Paris, le 14 mars 2011

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'ASSOCIATION NATIONALE

 

Le carnage occulté

 

France-Israël - Alliance Général Kœnig s'incline respectueusement devant les cinq membres de la famille FOGEL : Ehud et Ruth les parents, Yoav (11ans), Elad (3ans) et Hadass (3 mois).

 

Elle condamne avec indignation l'abject attentat qui vient d'endeuiller le peuple d'Israël.

 

Seule une idéologie de haine constamment répandue dans la société palestinienne peut expliquer l'assassinat écœurant d'enfants et de bébés dans leurs berceaux.

 

La complaisance de certains médias occidentaux euphémisant le carnage en évoquant une « famille de colons » au lieu de flétrir, sans excuse ni nuance, relève d'une consternante irresponsabilité.

 

Tant que ces medias s'acharneront sur Israël pour telle ou telle construction controversée tout en pratiquant la culture de l'excuse à l'égard du radicalisme islamo-palestinien il y aura des crimes, et des représailles sur cette terre disputée.

france-israel

 

COMMUNIQUE DE FRANCE-ISRAËL MARSEILLE DU 14 MARS 2011
Section de Marseille de France-Israël, Alliance du Général Koenig

 

Le virus de la tuerie est couvé à Ramallah

 

Une famille ayant des origines françaises de la localité d'Itamar, un couple et trois de ses très jeunes enfants dont un bébé d'un mois, a été exécutée au couteau dans la nuit de vendredi dans la plus pure tradition du terrorisme palestinien et du terrorisme jihadiste.

 

L'abjection de ce crime, sa monstruosité, la foi du porteur du couteau brandi au-dessus d'un berceau, jettent une lumière crue sur les valeurs de la "résistance" palestinienne, la nature de son projet, et la légitimité de son "nationalisme". D'autant que des massacres frappés de la même bestialité ont déjà été commis par les mêmes, au même endroit et ailleurs en Israël.

 

Les autorités dites "modérées" de Ramallah ont multiplié ces dernières années les activités dites "d'incitation", visant à éduquer la population depuis le berceau à la haine des voisins juifs, et à rendre des hommages aux figures les plus féroces de la tradition terroriste locale. L'Autorité palestinienne "modérée" de Mahmoud Abbas verse ainsi une prime de 2000 $ aux auteurs des attaques de civils israéliens, inaugure des squares au nom de Dalal Mughrabi (38 morts dont 12 enfants) et vient de donner le nom de Wafa Idriss (première femme kamikaze) à un tournoi de football.

 

En France, au moment où le couteau jihadiste s'abat, Canal Plus s'apprête à diffuser une série TV, "le Serment", sans autre objet que la diffamation et à la haine d'Israël, tandis que l'assemblée générale de l'ONU va projeter un film de fiction profondément anti israélien, contrairement à tous les usages internationaux.

 

Joignez-vous à la manifestation >Europe-Israël et la CJFAI appellent à manifester le 21 mars devant Canal+

 

Tant que la France, l'Union Européenne et les Etats-Unis ne s'attaqueront pas chez eux aux promoteurs de la haine contre la démocratie israélienne, tant qu'ils accepteront de financer aveuglement des représentants palestiniens qui entretiennent le feu du jihad, non à Gaza mais à Ramallah, la sauvagerie ne reculera pas. Et chacun devra avoir conscience que ce virus n'est pas statique, qu'il voyage, et qu'il pourrait bien frapper à nos portes demain, selon les mêmes procédés.

 

Le 14 mars 2011

 

France-Israël Marseille
Section locale de l'Association France-Israël, alliance du général Koenig

BP 42 13266 Marseille cedex 08 Tél: 06 34 42 84 59
BLOG : 
http://fim13.over-blog.com

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 16:50

 

Chers lecteurs à diffuser le plus largement possible

 

 

Israël- Vidéo Une arabe israélienne dénonçant les accusations d'apartheid contre son pays

Traduction Fabien Mikol

Sous-titrage Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

 

 

 

 

Transcription

  - Présentatrice : Nous allons faire passer le studio en duplex pour joindre une volontaire pour Stand With Us, qui devrait nous joindre maintenant. Rania Fadel ? Merci beaucoup d'être ici, Rania.
    - Rania Fadel : Merci.
    - Présentatrice : Rania, vous êtes étudiante, et membre de la communauté arabe israélienne. Pourquoi avez-vous décidé de vous porter volontaire pour Stand With Us ?
    - Rania Fadel : Pourquoi ? Parce qu'avant tout c'est mon pays. Il est tout à fait normal et naturel de se joindre à Stand With Us et de défendre mon pays, et de représenter de la meilleure manière la réalité de mon pays.
    - Présentatrice : C'est intéressant et un point crucial, si j'ose dire, si vous dites qu'Israël est votre pays, parce que vous savez que ce n'est pas un sentiment qui est partagé par tous les Arabes israéliens de votre communauté. Donc vous vous sentez faire partie d'Israël dans votre vie quotidienne, et en tant qu'étudiante ? Vous vous sentez comme une Israélienne ?
    - Rania Fadel : Israël est une démocratie, donc tout le monde peut dire ce qu'il ressent et ce qu'il pense, et je pense que c'est le bon point en Israël : j'ai le droit de dire que je fais partie d'Israël, et d'autres ont le droit de dire qu'ils n'en font pas partie. Mais je ne crois pas qu'ils le disent tant que ça, non.
    - Présentatrice : D'accord, mais que dites-vous quand, en tant que volontaire pour Stand With Us, les gens vous affirment qu'Israël est une société d'apartheid, ou un pays d'apartheid ?
    - Rania Fadel : Eh bien, tout d'abord, n'importe qui prétendant qu'Israël est un apartheid est dans un de ces deux cas : soit il ment, soit il ne sait vraiment pas ce qu'est l'apartheid, ou bien n'est jamais allé en Israël. Je suggère à ces gens de venir en Israël, ou d'écouter les gens comme moi, pour connaître davantage la réalité israélienne. Nous avons de la diversité, et nous sommes une communauté très plurielle, et nous avons beaucoup de mixité sociale. Donc ce n'est pas vrai.
    - Présentatrice : OK, et quelles que soient les ambitions personnelles que vous avez, ambitions professionnelles je veux dire, si vous vouliez être juge de la Cour Suprême, ou membre de la Knesset, pensez-vous qu'il y aurait des obstacles ?
    - Rania Fadel : Tout d'abord, je suis content d'avoir le droit de choisir ce que je veux être. Je ne crois pas que dans les pays arabes il y ait vraiment ce droit. Donc peut-être à l'avenir !
    - Présentatrice : OK, nous vous souhaitons les meilleures chances ! Rania Fadel, merci beaucoup d'avoir été avec nous aujourd'hui.
    - Rania Fadel : Merci."

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 07:05

 

 

Merci Yéochoua,



Yéochoua 2 couvyeochoua4

 

Une haine prémonitoire -

Saviez-vous que l'on détestait l'Israélien avant l'indépendance de son pays?


Par Yéochoua SULTAN  

 © 2011 www.aschkel.info

On ne doit plus haïr le Juif pour le sang chrétien. On le savait. Mais on doit haïr l'Israélien pour le sang «palestinien». Rien de nouveau. Il ne faut pas dire que les Juifs sont partout, ou trop nombreux, ou qu'ils gangrènent les sociétés du monde goï, ni parler d'un péril juif. On le savait.

Mais on doit condamner l'Israélien qui met en danger la stabilité mondiale. On ne doit pas tirer sur des Juifs, même adultes, à Copernic ou à Istanbul, ou profaner des tombes à Carpentras. Le monde goï le condamne avec indignation, des présidents descendent dans la rue.

Mais on peut poignarder des femmes juives à Jérusalem ou les déchiqueter à Tel-Aviv, mais surtout, on peut égorger des Juifs, même des bébés ou des enfants, en Samarie. Chut!

L'Occident n'a rien vu, rien entendu. Le Juif, quel que soit son âge, est innocent à l'étranger et coupable en Israël. On ne versera pour le Juif sur sa terre pas même une larme de crocodile. Et si des voix s'élèvent et qu'un artiste tente de pleurer le sort de cet homme qui cultive son lopin de terre, on le fera médiatiquement taire. Empêcher un Juif en Europe d'habiter dans le quartier de son choix est passible de poursuites, mais chasser toute une population juive de Gaza soulage. La nuit de cristal est commémorée comme un des événements les plus sombres de l'histoire, mais les plus de vingt somptueuses synagogues livrées aux flammes en une nuit à Goush Katif n'ont pas d'importance.

Cependant, cette distinction entre le Juif à l'étranger et en Israël est le fruit d'une évolution récente qui s'est terminée en 1945 et qui ne date que du retournement de la situation au détriment de l'Allemagne nazie. Pétain n'a pas tout de suite été considéré comme un traitre.

Si des Français ont certes protégé des Juifs, à titre privé, d'autres particuliers se sont fait un devoir de les dénoncer aux autorités qui se faisaient elles-mêmes un devoir d'arrêter les Juifs pour les déporter. Le changement s'est fait d'abord progressivement, le taux de collaborateurs ayant peu à peu baissé alors que celui des résistants augmentait, avant d'arriver à cent pour cent de résistants au milieu de l'année 45, et du recours au joker «De Gaule», la capitulation complaisante ayant été admise par les vainqueurs comme une défaite bien involontaire. (Et qu'on ne vienne pas nous dire que les civils ont été épargnés grâce à la capitulation, puisqu'ils étaient bombardés par les SS sur les routes menant vers le Sud).

Au procès Nuremberg, consigné en noir et blanc, il n'y avait plus de gris. A partir de là, on était ou complètement blanc, ou complètement coupable. Les coupables étaient les principaux responsables de la solution finale. L'Allemagne a eu honte de cette perte de toute dignité humaine, les valeurs éducatives ont été remaniées, etc. Voilà pour l'Europe.

Passons à Israël, ou à la Palestine, le fait d'avoir changé son nom ne change rien au fond. Les Juifs, pas encore israéliens, ne savaient pas quel était le sort réservé aux Juifs en Europe, jusqu'en novembre 42. Ce fut alors qu'un groupe apporta son témoignage, qui fut accepté, d'abord avec scepticisme.

L'Agence juive se chargea d'informer la population. Puis, le «Conseil de sauvetage» (ועד ההצלה  ) fut fondé, en janvier 43, pour coordonner des actions en faveur des Juifs en Europe. La première tentative fut de les faire venir sur la terre d'Israël. Mais le Mandat britannique l'empêchait, et les moyens étaient faibles.

Trois champs d'action furent mis en œuvre, avec les faibles moyens du bord: l'immigration clandestine, des pourparlers avec les Allemands, avec dans un premier temps la demande de l'interruption de la déportation (contre une rançon, les Allemands ayant exigé une avance de 2 ou 3 millions de dollars avant de se rétracter, alors que l'Agence Juive avait déjà payé 200 000 dollars), puis quand les SS se sont déclarés prêts à libérer un million de Juifs en les laissant partir via l'Espagne et le Portugal contre 10 000 camions de vivres (par dizaines de tonnes, celles-ci auraient dû être acheminées vers le front russe ; les pourparlers devaient se faire par l'intermédiaire d'un membre du Conseil de sauvetage de Budapest du nom de Yoël Brand, mais là, ce furent les USA qui, d'abord favorables, se rétractèrent), et la participation aux combats avec les Anglais.

Au début, ceux-ci ont refusé, avant d'engager quelque 26.000 hommes et femmes dans des unités non combattantes. Ce n'est qu'en été 44 que le gouvernement anglais a autorisé la création d'une Brigade juive, pour former 5.000 hommes en Italie et les faire prendre part à la guerre en mars 45, quand ils ont connu des victoires contre l'armée allemande.

Cependant, en 43, L'Agence juive a été autorisée à envoyer des parachutistes derrière les lignes du front, en Roumanie, Hongrie, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Italie et Bulgarie. En dehors des missions militaires confiées par les Britanniques, ils devaient rendre compte de la situation des Juifs qui pouvaient encore s'y trouver, (les Juifs de Hongrie n'avaient pas encore été exterminés) et tenter de les sauver. Douze parachutistes ont été arrêtés et sept exécutés, entre novembre 44 et mars 45.

Les autres ont encouragé la population juive et ont contribué à l'organisation de leur sauvetage et de leur rapatriement à la fin de la guerre. Ces faits, s'ils demeurent peu connus, n'en suscitent pas moins l'admiration de ceux qui en ont pris connaissance, parce que ça se passait en Europe. Mais ceux qui ont lutté sur place, du mouvement Nili fondé en 1915, pour aider les Britanniques à conquérir la terre d'Israël des mains de l'empire ottoman, (très dur envers les Juifs en Palestine, leur ayant confisqué leurs armes en décembre 1914 ; de plus, les Juifs craignaient de subir le même sort que les Arméniens, Aaron Aaronson, de Zikhron Ya'akov, ayant rédigé un rapport sur le massacre sous le titre Pro Armenia, qu'il remit aux Britanniques), aux mouvements plus connus comme la Haganah (qui devait protéger les Juifs contre de véritables pogroms ; on connaît la fin tragique des Juifs de Hébron en 29, quand la défense n'avait pas pu être assurée), ont souvent mauvaise presse en Occident, et ils sont souvent qualifiés de «mouvements terroristes juifs». Ce bref aperçu un peu fastidieux montre bien la différence, dans la question européenne, des différentes façons de considérer le Juif selon sa situation géographique.

Mais ce n'est pas le renversement le plus étonnant.

De la même façon que les Juifs en Israël sont condamnés à mort part les chancelleries occidentales, quand une famille est massacrée dans son appartement par un envahisseur dans la plus profonde indifférence, le fomenteur de la solution finale en Palestine a été épargné d'emblée et mis à l'écart du procès de Nuremberg.

Le 28 novembre 1941, le mufti de Jérusalem, Al-Husseini, dont la rénovation de son quartier général en 2011pour y installer des acquéreurs juifs a indigné le monde libre (emplacement géographique oblige!), rencontre Hitler. Avec les émeutes arabes antijuives qu'il a galvanisées et qui ont conduit aux massacres de 29 ou de 35, vidant de nombreuses régions de leurs Juifs, il a montré la preuve de ses affinités avec le führer.

Un documentaire, sous le titre de «la tentation nazie du grand mufti», réalisé en 2009, rassemble des preuves filmées de sa contribution à la solution finale, par des lettres et des rencontres destinées à enrôler des musulmans dans les rangs des SS. Outre les unités spéciales musulmanes fanatisées par des imams également enrôlés par ses soins, il convainc les forces de l'Axe de ne pas permettre aux Juifs de quitter l'Europe pour leur terre d'origine.

Ses légions sont responsables des massacres des Juifs d'Ante Palevic en Bosnie. Un ancien combattant des forces juives de la terre d'Israël, interrogé dans le cadre du documentaire précité, déclare qu'il était persuadé que le grand mufti allait être jugé avec les autres dirigeants nazis. Mais loin d'être arrêté, celui qui suivait en se frottant les mains l'avancée des forces de l'Axe dirigée par Rommel en Cyrénaïque, se disant que la question juive allait être définitivement résolue,

il a été protégé par la France qui lui a permis de s'installer confortablement sur son sol. Ni lui, ni l'opinion arabe qu'il avait réussi à rallier à la cause de la solution finale, n'ont digéré le revirement et cette défaite décisive de l'Allemagne. La défaite de l'Afrikakorps en novembre 42 après près de cinq mois de combats alors que Rommel avait réussi à repousser le front de la Cyrénaïque jusqu'à El-Alamein, face à Montgomery, a été aussi celle du nationalisme arabe qui espérait en la solution finale, en la fin du Foyer national juif et du futur Etat d'Israël. Jusqu'à ce jour, elle est considérée comme une catastrophe par tous ceux qui font la fête quand des bébés juifs sont éventrés ou décapités pendant leur sommeil.

Et c'est cette haine de l'Israélien qui existait paradoxalement avant l'indépendance d'Israël qui fait que ce collaborateur d'Hitler que fut le mufti Al-Husseini halluciné par la haine du Juif en général, n'a pas été inquiété, bien au contraire, pas plus que les nazis réfugiés en Syrie et en Egypte, et que les plus grands antijuifs de l'histoire comme les plus petits sont condamnés ou félicités, selon qu'ils s'en prennent aux Juifs d'Europe ou de la terre d'Israël.

Et s'ils parvenaient, D. nous en préserve, à reprendre et à poursuivre le travail de la solution finale, les Israéliens en seraient encore tenus pour responsables par les grands penseurs des médias et des pouvoirs du monde peut-être plus tellement libre.

 

A partager

 

Le Mufti de Jérusalem

 

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Les crimes de guerre arabo-musulmans en Europe pendant la 2ème Guerre Mondiale-F.SROUSSI

  « La croix gammée et le turban » de Heinrich Billstein

  6 Diaporamas pour comprendre le conflit proche-oriental

Le négationniste ABBAS fait l'éloge du MUFTI H.M Amin AL-HUSSEINI grand ami de HITLER

Les arabes de Palestine sous la bannière nazie 1933-1946 - S.Bergheim.

Les brigades Al Qassam : origine et pratiques totalitaires

Le Proche-Orient arabe : refuge des fugitifs nazis.

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 20:16

 

 

Débat - polémique

 

Marine Le Pen et les Juifs

Victor Perez

Frédéric Haziza entendait interviewer la dirigeante du Front national Marine Le Pen sur la fréquence juive et le temps d’antenne de la station Radio J. Dès son annonce, un tollé communautaire est venu argumenter que c’était légitimer le FN et lui ôter ses oripeaux d’épouvantail politique largement mérités, acquis par Jean Marie Le Pen et tous les barons du parti adeptes du révisionnisme, du négationnisme et de l’antisémitisme.

 

En conséquence, l’entretien fut annulé et la censure recouvrit ses droits.

 

Le politiquement correct sévissant en Europe a donc encore marqué des points et le verbe a été une fois de plus bafoué. Car, à réfléchir, nul n’a jamais vu le FN manifester sous les drapeaux du Hezbollah et du Hamas, aux côtés de manifestants levant le drapeau israélien orné du svastika avant de le brûler en criant « mort à Israël », « mort aux juifs ».

 

Nul ne peut non plus prétendre que ce parti, reconnu pourtant comme antisémite, s’est joint à l’appel du boycott de l’état juif, qu’il soit politique, commercial, culturel ou sportif, ni qu’il organise des semaines contre « l’Apartheid israélien » !

 

Et pourtant, on a pu apercevoir, en réaction à l’invitation de la Présidente du Front National, de bonnes ‘’consciences’’ juives s’organiser pour qu’aucune voix juive n’aille au FN lors de la présidentielle de 2012, sans qu’elles n’aient jamais appelé auparavant à condamner le vote aux partis de gauche, du PS au NPA. Des partis qui s’empressent de manifester contre Israël à toute occasion ou participent à des actions illégales au regard de la loi ou immorales au vu de l’histoire du peuple juif.

 

Tel, pour ne parler que de quelques élus les plus connus, Elisabeth Guigou appelant au boycott des produits manufacturés dans les « colonies ». Hubert Védrine votant en 2002 une condamnation d’un massacre imaginaire de Djénine en tant que ministre des Affaires étrangères. Ou encore Michel Rocard affirmant en Egypte que la création d’Israël fut une « erreur historique ». Voire, pour ne pas oublier l’UMP, Nicolas Sarkozy participant, au Conseil de sécurité, au jeu anti-israélien des résolutions soutenues par des régimes antisémites aux mains pleines de pétrole et de pétrodollars.

 

Des individualités qu’aucune ‘’bonne conscience’’ juive n’ose appeler à leurs censures ni à se battre, avec une même fougue, pour leurs assurer les échecs électoraux mérités. Un silence au nom d’un politiquement correct qui voit, au final, les instances de la communauté juive prises au piège en lieu et place d’imposer, face à tous, la défense d’une démocratie forte des valeurs universelles et des droits de l’homme. Un quasi mutisme qui absout la politique arabe faute de reconnaître publiquement que les différents partis de l’échiquier politique, du FN au NPA, se valent dans leur anti-israélisme.

 

Deux poids deux mesures qui ne font que diviser la communauté juive qui en oublie presque d’afficher d’abord sa solidarité avec l’état Israël quelque soit le gouvernement en place et les difficultés à cela. Une division qui finira par se retourner contre celle-ci pour cause de préférences et intérêts politiques de quelques uns de ses dirigeants et personnalités, et de leur analyse erronée du conflit.

 

Des ‘’élus’’ qui n’ont apparemment pas compris que le mal antisémite se répand petit à petit et que leur seul et dernier espoir et refuge reste et se nomme Israël.

 

Victor PEREZ ©

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 07:56

 

 

Dora Marrache-copie-1

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (2/4)

Par Dora MARRACHE

pour © 2011 www.aschkel.info

 

Ecouter DORA >logo radio shalom

 

Première partie > ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (1/4) 


« Il semble que l'envie et la haine ne diffèrent pas entre elles, et ne soient qu'une même passion. »   PLUTARQUE

Dans la première partie de ma chronique, je disais qu’ on en veut à Israël non pas pour ce qu’il fait, ni même pour ce qu’il a, mais pour ce qu’il est, à savoir un État juif, ce qui veut dire un État peuplé de citoyens différents des autres citoyens du monde.

 

« Les sionistes » - par opposition aux antisionistes-  ont fait le choix d’être juifs. Ils résistent, ils se démarquent par leur singularité : ils sont juifs, donc différents des autres peuples. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps.

 

Or, dans une relation perverse, le pervers hait la singularité de l’autre parce qu’il en est dépourvu, parce qu’il la voit comme un plus qu’il aimerait avoir, parce que cette singularité lui fait ombrage.

L’antisémitisme n’a donc rien à voir avec le racisme : alors que celui-ci est dicté par un sentiment de supériorité, l’antisémitisme trouve sa source dans un sentiment confus où se combinent haine et admiration, ce qui génère un sentiment d’infériorité. Je ne veux pas dire que le Juif se sente supérieur, mais c’est ainsi que doit le percevoir l’antisémite. En réalité, il nourrit une haine pour le Juif parce que le Juif – tout comme la victime dans une relation perverse- est différent de lui. Autrement dit, on hait le Juif – ou on hait l’État d’Israël - pour ce qu’il est. Et la singularité attise la haine, donc la violence.

 

« Les caractéristiques victimaires »

En quoi consiste donc cette singularité ? En un certain nombre de « caractéristiques victimaires » que Girard définit comme étant « des caractéristiques a-normales possédées par un groupe au sein d’une société ». 

Dans le cas d’Israël, voyons quelles sont ces caractéristiques

- un peuple ambivalent caractérisé par une double quête : la tentation d’être comme les autres, d’effacer la différence, tentation qui remonte à l’époque de Samuel quand les Hébreux crièrent au prophète : « Nous voulons être comme les autres » mais, en même temps, le désir de préserver cette différence parce qu’elle est perçue comme précieuse.

 

Ce désir d’être le même et un autre fait du peuple juif un peuple différent des autres peuples. Ainsi, il connaît, par exemple, la fierté d’être le peuple élu, de compter un grand nombre de chercheurs et en même temps il éprouve gêne et regrets devant la situation de ses ennemis. Il est incapable de savourer sa victoire sans éprouver en même temps un sentiment de honte : honte d’avoir gagné « en une matinée », honte d’être vu comme un peuple occupant, comme le voleur des terres d’innocentes victimes. A-t-on jamais vu un peuple remporter une victoire écrasante contre ses ennemis et demander la paix ? C’est pourtant ce qu’ont fait les Israéliens en 67, après la Guerre des Six jours.

 

Comment ne pas envier ces hommes qui, tout en revendiquant leur identité, tout en la préservant jalousement, aspirent également à être autres que ce qu’ils sont, donc à se dépasser ? Mais en même temps comment ne pas les détester quand ils proposent un modèle d’homme difficile à atteindre ? Le Juif, parce qu’il réussit à réaliser ce souhait commun à tous les  êtres humains, présente donc une des caractéristiques des victimes des pervers.

- Un peuple de « révolutionnaires », à l’origine de véritables révolutions telles que le monothéisme, le communisme, le capitalisme. En ce sens, le peuple juif a quelque chose de subversif qui suscite l’admiration et l’envie. Même la Déclaration des droits de l’homme  est inspirée de l’Ancien Testament, du commandement « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

- Un peuple capable de « rebondir », une caractéristique qui semble unique au peuple juif. Sans cette capacité, on parlerait des Juifs aujourd’hui comme on parle des Mayas ou des Aztèques. « Bien que les Juifs de la Terre Sainte soient ainsi entourés par des Etats hostiles 650 fois la taille de leur territoire et soixante fois celle de leur population, nous dit Joseph Farah, et que leur tout dernier et grand espoir est de mettre fin à deux millénaires de persécution internationale, l’État d’Israël a d’une manière ou d’une autre survécu. Lorsque au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’île de Malte a passé trois années terribles de bombardement et de destruction, elle a reçu à juste titre, la médaille George pour sa bravoure, et aujourd’hui, on devrait décerner une décoration similaire à Israël pour défendre la démocratie, la tolérance et les valeurs occidentales contre un meurtrier assaut qui a duré vingt fois plus longtemps. »

Le peuple juif a survécu malgré toutes les persécutions qui jalonnent son histoire. Certains vous diront que c’est grâce à la persécution, mais je ne puis souscrire à ce point de vue qui ferait du Juif un masochiste. Je crois plutôt que c’est au judaïsme qu’il doit sa survivance.

- un peuple d’une vitalité remarquable qui a transformé le désert en un jardin d’Eden, suscitant par le fait même, comme dans toute relation perverse, la jalousie de ses voisins. Un État qui a essuyé pas moins de 4 guerres en 50 ans et qui a réussi à les gagner toutes. 

 Un État dont l’économie est riche et dont les recherches technologiques et scientifiques ont permis de sauver la vie de millions d’individus à travers le monde. Un peuple dont Churchill avait dit en 1920 :                        « Nous devons aux Juifs, un système d’éthique qui, même s’il était entièrement séparé du surnaturel, serait incomparablement le bien le plus précieux de l’humanité, valant en fait le fruit de la sagesse et de l’expérience réunies. La contribution juive à la finance, la science, dans les arts, les universités, le commerce et l’industrie, la littérature, la philanthropie et la politique a été étonnante relativement à leur nombre infime. Bien qu’ils constituent moins de la moitié de un pour cent de la population mondiale, entre 1901 et 1950 les juifs ont remporté 14% de tous les Prix Nobel de littérature et des sciences, (et entre 1951 et 2000 les juifs ont remporté 32% des Prix Nobel de médecine, 32% de physique, 39% de l’économie et 29% pour la science). Ce, en dépit de tant de leurs plus grands esprits qui sont morts dans les chambres à gaz.  »

- un État démocratique,  la démocratie par excellence,  pourrait-on dire  et ce dans une région d’États totalitaires.

- Une démocratie avec un Parlement où siègent des députés arabes, où dans les tribunaux, incluant la Cour suprême, siègent des juges arabes.   - Une démocratie  où les Arabes israéliens, malgré leur opposition farouche à l’existence d’Israël, jouissent des mêmes droits que les Israéliens.

- Une démocratie, comme il en existe peu, avec un gouvernement qui admet la critique, laquelle est parfois d’une virulence inqualifiable, même s’il donne le meilleur de lui-même, même s’il a un sens aigu des responsabilités et veut ce qu’il y a de mieux pour ses citoyens, c’est-à-dire une paix définitive.

- Une démocratie où le Premier ministre publie sa fiche de paie sur sa page de Facebook, et on peut y lire qu’il gagne… 15.027,43 shekels, environ 4.500$ par mois !

 

- un État qui se veut exemplaire  et dont le reste du monde attend de lui qu’il le soit. Bien sûr, on nous objectera qu’il ne l’est pas toujours. Et pourquoi le serait-il ? Pourquoi cette exigence ? Pourquoi ce qu’on permet aux autres nations lui serait-il interdit ? Bien des pays ont chassé de chez eux des milliers d’habitants sans même que le reste de la planète en entende parler. À titre d’exemple, la Turquie a chassé pas moins d’un million de Grecs sans qu’on lui ait jamais demandé de les réintégrer. On n’exige d’aucun pays qu’il reprenne ses réfugiés, sauf de l’État d’Israël.

 

Connaît-on un pays qui s’évertue autant qu’Israël  à tout mettre en œuvre pour éviter que pèsent sur lui des blâmes, un pays qui accorde une aussi grande importance aux réactions du monde, à l’image qu’il donne de lui ? L’État d’Israël est très vulnérable aux jugements et aux critiques que porte sur lui la communauté internationale, ce qui l’amène à toujours vouloir se justifier, à ne jamais contre-attaquer rapidement. Il admet trop facilement et trop rapidement sa culpabilité même si les accusations ne lui paraissent pas fondées. Comme toute victime dans le cas de harcèlement moral, Israël ne se défend qu’après coup. Ainsi, après le reportage de Charles Enderlin sur l’Affaire Al-Dura, Israël a accepté, des années durant,  les accusations qu’on a fait peser sur Tsahal. D’ailleurs, ce n’est que maintenant, au vu de toutes les preuves collectées par Philippe Karsenty, que le gouvernement israélien prend position et reconnaît que le reportage est un montage.

Certes, cette sensibilité à l’opinion publique occidentale s’est émoussée, depuis la fin des années quatre-vingt-dix, non pas parce qu’Israël se sentait soutenu par le gouvernement américain, mais bien parce que la multiplicité des condamnations de l’ONU frisait le ridicule.

 

Mais les Juifs antisionistes, toujours soucieux de l’image qu’ils donnent aux ennemis d’Israël, participent à la diabolisation d’Israël et, ce faisant,  ils sont responsables d’une augmentation de la violence. En effet, en se montrant gentils et conciliants pour diminuer cette haine, ils sont perçus par leurs agresseurs comme supérieurs, ce qui a pour effet d’accroître la haine. Pis encore : le désir de paix des intellectuels juifs est même interprété par beaucoup d’antisémites comme le désir d’écraser les populations pour que le peuple juif puisse enfin être reconnu comme « le Peuple élu ».

-une histoire jalonnée de tragédies Évidemment, à nos yeux, la condition de victime du peuple juif n’a rien d’enviable, mais les autres peuples considèrent que cette histoire lui confère un certain prestige. C’est un peu comme si la guerre, de par la douleur qu’elle génère, a permis au peuple juif d’acquérir une certaine dignité, un peu comme s’il fallait connaître la souffrance pour mériter le nom d’Homme.                                                     

Nous n’avons retenu que quelques unes des caractéristiques qui expliquent pourquoi l’État d’Israël suscite jalousie et convoitise, pourquoi il devient un sujet de haine et le bouc émissaire des nations en proie à de graves problèmes intérieurs.

La singularité de l’État d’Israël est donc source de conflit parce que l’autre souffre de ne pas être riche de ce particularisme. En réalité, les Arabes ne convoitent pas réellement ce territoire minuscule, ils convoitent l’âme de son peuple.
Alors, ils sont persuadés qu’une fois qu’ils auront éliminé ce groupe et pris possession de sa Terre, tous leurs maux disparaîtront et ils deviendront ce qu’ils ont toujours rêvé d’être : son alter ego.
Et c'est précisément là que se situe le noeud du conflit qui les oppose à Israël.

Dora Marrache

Chroniqueuse

Radio-Shalom Montréal

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 13:19

VATICAN-polemiques-copie-1

 

 

 

La discuptation papale signnifie t-elle plus jamais d'holocaustes ?


David Turner

J Post, Mardi 08 mars 2011

 

blogs.jpost. 

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

Le 2 mars, dernier jour de réunion du Comité de Liaison International Catholique-Juif (ICJLC)

à Paris, des extraits du second volume du Pape Benoît XVI « Jésus de Nazareth : semaine sainte », ont été publiés dans la presse. Selon les extraits, le pape était d’accord avec la Déclaration de 1965 du Vatican sur la relation de l’Eglise avec les Religions non chrétiennes (Nostra Aetate) demandant aux Catholiques de ne pas lire les Evangiles comme blâmant aujourd’hui les Juifs de la culpabilité dans le procès et la crucifixion de Jésus. Selon le livre du pape, comme dans ‘Nostra Aetate’, les Juifs actuels sont « disculpés » de l’accusation de déicide. Des dirigeants juifs à travers le monde, dont le Premier ministre d’Israël Benyamin Netanyahou et Abe Foxman de ‘l’Anti-Defamation League’ ont accueilli chaleureusement cette annonce.

 

Dans les extraits, le pape répondait à l’accusation de déicide apparaissant dans l’Evangile de Matthieu (27 :25), Son sang est sur nous et sur nos enfants ! « Comment écrivait le pape, tout le Peuple juif pouvait-il avoir été présent à ce moment pour réclamer la mort de ‘Jésus’ ? En d’autres termes, la culpabilité doit seulement être attribuée à ceux responsables en ce temps-là, et seulement à ceux que Matthieu représente comme présents devant Pilate. En accord avec Nostra Aetate, Benoît XVI rappelle à ses lecteurs que « la mort de Jésus n’était pas un châtiment, mais plutôt le salut ». Aussi, selon son interprétation des textes, ni le Sanhedrin, accusé de charger Jésus de blasphème, ni la foule que Matthieu décrit exigeant le châtiment, ne devraient être tenus pour responsables de la crucifixion : D.ieu à l’origine de l’évènement comme un porte vers le salut place tous les participants impliqués dans le plan divin. Il n’est pas question de « culpabilité ».  

 

Si seulement l’absolution était aussi facile.

 

Alors que les quatre Evangiles canoniques sont généralement d’accord dans la description du procès, Matthieu (25:27) est de loin plus dramatique et incendiaire dans la damnation des ‘Juifs’. Sa représentation de la scène du procès et de la foule devant Ponce Pilate allait, un millier d’années plus tard, inspirer aux Croisés le massacre de communautés juives entières, en route pour « libérer » la terre sainte ; et quatre cent ans plus tard, inspirer aussi à Martin Luther l’appel à brûler les synagogues et les livres saints ; à mettre à mort tout rabbin pris à enseigner la Torah. cinq siècles plus tard, des criminels de guerre nazis à Nuremberg allaient citer Luther comme justification et modèle de la solution finale.

 

Le professeur Irving Borowsky nous rappelle dans son introduction au Père Flannery « l’anxiété des Juifs » que, « dans les mille années écoulées, un sur deux juifs nés dans le monde avait été assassiné [pour le crime d’être né Juif] ». Le Center International Vidal Sassoon (SICSA) a estimé un jour que, si aucun juif n’avait souffert de persécution au cours des siècles, le nombre de Juifs vivants aujourd’hui serait égal à la population entière des Îles britanniques.

 

L’antijudaïsme évangélique est le fondement sur lequel des siècles d’antijudaïsme théologique a été bâti. Cette théologie de la haine s’est développée en ce que, depuis que l’Age de Raison en est arrivé à être désigné le Problème juif de l’Occident. L’Holocauste avec sa solution « finale » presque réussie du problème juif, a conduit certains théologiens chrétiens à un regard critique sur leurs écritures pour leur contenu antijuif, comme précédent et contributeur à l’émergence de l’antisémitisme laïc. L’un des résultats de leurs études a été la Déclaration de l’Eglise en 1965 sur la Relation de l’Eglise avec les religions non chrétiennes, son ‘Nostra Aetate’. Absolvant les juifs de déicide, reconnaissant le judaïsme comme une religion indépendante et non pas seulement une projection de la théologie chrétienne représentant un commencement.

 

Malheureusement, cela ne signifiait pas que les Chrétiens allaient nécessairement voir les juifs différemment qu’ils n’avaient été conditionnés par des millénaires d’anti-judaïsme religieux et de stéréotypie satanique. Et aujourd’hui, 46 ans après Nostra Aetate, « les incidents antisémites en Europe occidentale sont à un niveau jamais observé depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale ».

 

Ainsi la leçon à tirer est que se contenter d’instruire le fidèle de ne pas lire les Evangiles comme antijuifs a peu d’effet sur l’état d’esprit de l’Occident, une culture conditionnée par une très longue tradition dans laquelle « les Juifs » ont été représentés comme des tueurs du Christ. Le problème n’est pas la manière dont les Evangiles sont lus, mais dans le texte et le contexte des Evangiles : le problème est l’antijudaïsme des mots eux-mêmes.

 

Si la chrétienté devait sérieusement traiter son antijudaïsme incrusté, et il est de son plus profond intérêt de le faire s’il doit vraiment s’élever vers son idéal de religion « d’amour et de pardon », alors elle est obligée de déraciner la haine antijuive. Mais la Chrétienté peut-elle éliminer, ou même modifier l’antijudaïsme évangélique ? Une possibilité serait de retraduire ces passages incendiaires, pour représenter les évènements moins agressivement. Cela soulagerait au moins la tâche improbable de demander au lecteur moyen le travail anti intuitif « d’adoucir » la signification des textes comme ils sont écrits.

 

Ce n’est pas pour suggérer de réécrire les Evangiles pour les accommoder au philosémitisme. Je suis conscient que ces écritures sont considérées par le fidèle comme étant la parole intrinsèque de D.ieu. Une révision totale remettrait en question tous les textes considérés comme saints, subvertirait la religion elle-même. Mais les textes les plus anciens des Evangiles n’ont pas été écrits en Anglais moderne, mais en Grec et en Latin. Et la traduction est, par nature, un art intuitif de recherche de signification approximative. Deux excellentes discussions du problème d’expurger l’antijudaïsme des Evangiles sont, la théologienne catholique Rosemary Reuther dans « Foi et fratricide : les racines théologiques de l’antisémitisme », et du prêtre anglican et professeur William Nicholls « Antisémitisme chrétien : un histoire de haine ».

 

Une autre option qui laisserait les textes intacts serait que le pape édite des ‘bulles papales’. De tels outils ont été utilisés par le passé comme instruments de punition, conduisant même à l’excommunication. Le Pape Bénédicte pourrait publier une bulle interdisant l’antisémitisme en mot ou en acte, avec l’excommunication comme menace de punition. Mais de nouveau, confronté à ces textes évangéliques identifiant « les Juifs » comme meurtriers de Jésus, une telle menace serait difficile à justifier et à appliquer.

 

Ce qui nous ramène précisément où nous avons commencé : ni de culpabilité/responsabilité  personnelle ou institutionnelle ne peut substantiellement modifier les causes textuelles de l’antijudaïsme chrétien, parce que l’antijudaïsme est inhérent à la foi chrétienne. Comme Rosemary Reuter l’a écrit : « Il est possible que l’antijudaïsme soit trop profondément incrusté dans les fondations de la Chrétienté pour être déraciné sans détruire toute la structure ».

 

Ainsi, comme membre de notre petite minorité, alors que je comprends le besoin de ceux d’entre nous occupant des positions de gouvernance dans le monde juif d’exprimer leur gratitude au pape pour son geste, je suspecte, non, j’espère que ni le Premier ministre d’Israël, ni Elan Steinberg de l’association ‘American Gathering of Holocaust Survivors and Their Descendents’ ne s’attendent à un changement substantiel dans la matrice judéo-chrétienne, det peuvent croire que nous pouvons maintenant respirer plus à l’aise en anticipant un avenir juif plus sûr.    

 

La survie juive ne devra jamais être fondée sur la pensée magique ; la leçon de l’Histoire est que nous ne pouvons pas nous permettre le luxe du déni.

 

Pour d’autres articles sur cela et des sujets liés, visitez les autres sites de l’auteur :

Antisemitism and Jewish Survival et Antisemitism in Art.

 

 

Tags - iVatican PolémiquesBenoit XVIVatican

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 10:54

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Contre la semaine de l'Apartheid et Boycott Anti-Israël 

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Europe-Israël et la CJFAI appellent à manifester le 21 mars devant Canal+

 

COMMUNIQUE

Choqués et Indignés !

Nous sommes choqués et indignés par la propagande mensongère de désinformation qui envahit notre pays depuis des mois !
Ceux qui dénient le droit à Israël de vivre en Paix auprès de ses voisins ont inventé le concept de propagande « Israël Apartheid Week» induisant une campagne permanente de «
 boycott » en défi des lois de la République.

 L’« Israël Apartheid Week» se présente comme une semaine d’action internationale en faveur de la Palestine, elle est en fait une action de propagande pour nier le droit d’exister à Israël.

En effet, l'Apartheid, est défini par les Nations-Unies en 1973 comme une condamnation des politiques institutionnalisées de ségrégation et de séparation ethnique ou raciale au sein d'un même État.

Dire qu’Israël prône une politique « d’Apartheid » envers ses citoyens d’origine palestinienne en l’illustrant par la politique israélienne envers le Hamas  et Gaza est tout simplement une volonté de laisser croire que ces palestiniens seraient citoyens d’une seule entité « la Palestine » et donc nier la nation israélienne.

Israël est le seul état démocratique de la Région et certainement l’un des plus démocratiques au monde!

Dans quel pays au monde trouve-t-on un citoyen d’origine palestinienne Président du Parlement, ambassadeur, juge à la cour suprême, général, député (10% de la Knesset le sont !), ministre, vice-premier ministre, star du football national, champion de patinage artistique ou « Miss » nationale … ? Uniquement en Israël !!!

Dans aucun des pays arabes, les palestiniens n’ont ces droits-là !

Les mesures sécuritaires de l’Etat d’Israël ne s’appliquent pas à leurs citoyens (juifs, musulmans, chrétiens, arabes, ou autres) mais à des citoyens d’un territoire autonome (Territoires palestiniens) qui, pour le moment, est en conflit avec Israël !

Nous condamnons cette intoxication médiatique mensongère et appelons à la manifestation pour la dénoncer.

Le lundi 21 Mars 2011 à 18h00 devant le siège de Canal Plus, qui s'est rendu complice de cette propagande en programmant à partir du 21 Mars la Saga "Le Serment", saga au vitriol pour une désinformation assassine!

Rendez-vous tous le 21 Mars à 18h00 devant
CANAL PLUS

1, place du Spectacle 92130 Issy-les Moulineaux

Venez nombreux!

Richard C. ABITBOL

Président de la CFJAI

*la Confédération regroupe une vingtaine d’associations juives et d’associations amies d’Israël parmi les plus importantes existantes sur le territoire national

12, rue Notre Dame des Victoires 75002 Paris – Tel : 01.48.72.18.09 – Fax : 09.70.06.22.53

————————-

Pour en savoir plus :

'British show demonizes Israel'

British mini-series based in Israel 'worse than anything I've seen,' London embassy spokesman says; show draws parallels involving IDF, Nazi era, heroine helps Palestinians smuggle arms into Gaza.

Aviel Magnezi

A British mini-series that slams the IDF and the State of Israel has been slammed by the Jewish state's embassy spokesman, Amir Ofek, as "a new category of hostility towards Israel."

The mini-series, which provoked accusations of demonization and hate-mongering, has been hailed by British TV critics as the year's best drama.

  

The show, which was mostly filmed in Israel, provoked fury among many British Jewish. Ofek told the Jewish Chronicle that "In my 15-year career I have never seen anything like it in the Western media. I'm aware of artistic freedom, but nevertheless I feel this is worse than anything I've seen."

"It's obvious there was a special attempt to demonize Israelis," he said. They used every tool available – visuals especially – to undermine the Israeli perspective."

The show's heroine is a young British woman who travels to Israel ahead of her Israeli friend's enlistment with the IDF. Before the trip, she comes across a diary written by her dying grandfather, who during the 1940s helped save Jews from death camp and was later sent to the Land of Israel at the service of Her Majesty.

In Israel, the young Londoner searches for Muhammad, a friend of her grandfather. While at it, she helps the Palestinians smuggles arms to Gaza , just like her grandpa helped the Arabs earlier.

Director inspired by leftist group  

Throughout the mini-series, the audience is treated to parallels pertaining to IDF operations in Judea and Samaria, the acts of underground groups against the Brits, and the grandfather's memories from the death camp.

Close to two million people watched the first episode of the show, which was directed by Peter Kosminsky, whose grandfather is Jewish. One of the stars of the mini-series is Israeli actor Itay Tiran, in the role of an IDF soldier who served in Hebron and "sobered up." Kosminsky said he was inspired after reading testimonials of Israeli soldiers involved with the Breaking the Silence organization.

Embassy Spokesman Ofek said IDF troops were portrayed as blood-thirsty, while the Palestinians were mostly in the role of helpless victims. The diplomat also slammed the portrayal of wealthy Israeli families spending their time in the swimming pool as unrepresentative of Israeli society.

"In my time here, we have never had as many complaints from people as we have had for this program. When I asked people if they had watched all the episodes they said they had given up because it was so upsetting," he said.


Tags Boycott,mythe_de_l'apartheidChantage et Etat Palestinien

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