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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 20:45

 

 

 

Banner Alain Rubin

 

 

Disputation entre Alain Rubin et l'anti-sionniste M.Collon qui pense que l'Etat d'Israël est un état fasciste

 

 

par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

Marie Claude

Je viens de prendre connaissance de ton mail concernant un certain monsieur Collon qui vient de commettre un ouvrage justifiant l’embargo total d’Israël et invitant à amplifier cette action au motif « qu’Israël est devenu fasciste ». J’observe aussi, que ce monsieur, dont je n’avais personnellement jamais entendu parler, dénonce avec force l’action de Tsahal sur le navire Marmara.

J’aimerai rencontrer cet homme, en public, pour mener avec lui un débat comme ceux auquel au moyen-âge ses semblables obligeaient les Juifs. On appelait cela des  « disputations ». Les Juifs y jouaient leur peau, les théologiens chrétiens eux, n’y risquaient pas grand-chose, en dehors de perdre la face devant l’assistance. Les enjeux n’ont pas changé. Seule la joie mauvaise et la mauvaise foi ont changé, pas de camp mais d’audace.

Je voudrai que nous ayons un temps égal, pour présenter nos arguments devant le public. Ce serait intéressant, je crois.

Avant de commencer à répondre à ces accusations outrancières et calomnieuses, je commencerai par lui poser quelques questions, à cet homme qui pose à la conscience indignée par la France qui « s’est vantée d’être allée chercher tous les prisonniers français à l’étranger mais n’a pas levé le petit doigt pour défendre Salah Hamouri, jeune franco-palestinien prisonnier politique en Israël. »

Notre homme déploie son drapeau. Son étendard, c’est le militant FPLP Hamouri. Mais ce militant, effectivement emprisonné, n’est pas un prisonnier d’opinion contrairement à ce qui est affirmé. Il n’est pas en prison parce qu’il appartient à un groupement politique, construit par le stalinisme, un parti qui eut Carlos dans ses rangs en tant que flingueur et organisateur de détournements aériens. Outre les détournements d’avions, ce « parti » eut à son tableau de chasse de nombreux assassinats d’écoliers se rendant en classe, tués plusieurs à la fois. Les attaques de bus scolaires étaient une des actions anti-impérialistes favorites des « militants » du parti de Hamouri qui revendiquait avec fierté ce genre d’exploits.

Ce dernier sortira de prison, d’ici deux ou trois ans, après avoir purgé une peine, non parce qu’il était membre d’un des deux partis nationalistes « marxisants » mais parce qu’il prépara et ratera l’assassinat du Rabbin sépharade Ovadia Yossef. Voici pourquoi Hamouri est encore en prison.

Les prétendus marxistes qu’étaient les palestiniens de ces partis, -entrainés, encadrés et financés par la bureaucratie de Moscou- ne pouvaient ignorer que le frère aîné de Lénine fut pendu avec d’autres militants révolutionnaires anti tsaristes pour avoir tiré sur le Tsar. Lénine  et tous les marxistes après lui appelleront cela le « terrorisme », même si les intentions de cette variété de narodniki étaient bonnes.

Pour Lénine et tous les marxistes, dont Hamouri et ses supporters se réclament frauduleusement, le terrorisme est une impasse politique. Ils étaient terroristes, les narodniki, parce qu’ils utiliseront le revolver contre la personne du Monarque, comme moyen d’action, même s’ils visaient un  haut objectif.

Un assassinat, fut-il politique, est un acte de terrorisme.

Il est un acte terroriste au sens de « terrorisme politique », férocement critiqué par Lénine et les autres marxistes. Le terrorisme, comme moyen d’action, ce n’est pas la simple manifestation d’une opinion. Hamouri a été jugé et condamné pour cela, pas pour son opinion sur le fait qu’il était légitime qu’en 1948, les Bédouins de la légion arabe, commandés par le britannique Glubb Pacha, expulsent de la vieille ville de Jérusalem les milliers Juifs qui y étaient majoritaires et y ont toujours été majoritaires ou en nombre important, sauf après la période consécutive à la seconde révolte contre les romains ainsi  qu’après les massacres ayant suivis la prise de la cité de David par les croisés.

 Ces partis, organisateurs d’attaques de bus scolaires, sont sortis directement des laboratoires de la bureaucratie moscovite, via les services spéciaux de la défunte DDR (cette Allemagne dite de l’Est, qui, aux moyens des chars de l’armée dite rouge, écrasera dans le sang et avec les bagnes, la révolte du 17 juin 1953 du prolétariat berlinois qui demandait, je cite : « la démission de Walter Ulbricht et un gouvernement des métallos »).

Pour revenir à Salah Hamouri : il n’est pas un prisonnier d’opinion. C’est un homme qui a choisi de défendre son point de vue par le meurtre politique. Il a été jugé pour cela, pas pour ses opinions. Il a eut droit à une défense. Il a été condamné. Il peut recevoir des visites, il peut étudier, et il sortira de prison dans pas longtemps à l’issue de sa peine prononcée selon les lois du pays où il a été jugé. L’étendard de Michel Collon est donc un jeune stalinien, embarqué dans une de ces actions meurtrières qui forment, depuis sa constitution, le moyen d’action par excellence du stalino-nationalisme arabe palestinien.

« Israël est devenu fasciste » !?

En d’autres termes, Israël ne l’a pas toujours été, ou le slogan ne veut rien dire.

A la Knesset, des députés du Mouvement Islamique israélien montent régulièrement à la tribune, pour pointer du doigt leurs collègues Juifs et leur dire : les gars, on va réaliser les buts de la guerre de 1947-1948. Nous l’avons perdue en 1948, la guerre terminant le travail d’Hitler, mais nous allons la gagner bientôt et nous vous jetterons à la mer...

Imagine-t-on un député, dans n’importe quel pays, monter à la tribune et déclarer ainsi la guerre à d’autres députés ? Que se passerait-il si c’était en France ou en Grande Bretagne, ou en Suède même?

Tiens, en Algérie, que se passerait-il si les Berbères, par la voix d’un député, disaient aux Arabes : « vous ne reconnaissez pas la culture berbère, vous nous avez conquis et imposé par la guerre vos croyances moyenâgeuses, vous avez tué notre reine la Kahina, vous avez réprimé les mouvements de la jeunesse kabyles dans le sang de plusieurs centaines de jeunes sortis dans les rues des villes et villages de Kabylie les mains nues, il y a moins d’un quart de siècle, avec des centaines de victimes désarmées qui réclamaient simplement que l’on respecte la culture berbère. Vous menez des persécutions religieuses contre ceux d’entre nous qui ont assez du dogme mahométan et de ses contraintes oppressives »…

Si un député kabyle montait à la tribune de l’assemblée nationale algérienne, pour dire cela, que croyez-vous qu’il arriverait ?

Une instance juridique suprême algérienne désavouerait-elle les députés arabes indignés qui auraient appelé à mettre l’impudent à la raison et l’auraient censuré? Bien évidemment non, parce qu’à la différence du « fasciste Israël », il n’existe pas en Algérie une telle magistrature réalisant la séparation effective des pouvoirs, selon les principes de Montesquieu...

Un député du Mouvement islamique israélien l’avait dit d’une manière tellement violente et grossière, « que bientôt on allait mettre tous les yahoud à la mer », que les autres députés avaient voté la censure. Le malheureux martyr islamiste arabe israélien avait alors porté l’affaire devant les juges suprêmes israéliens et Juifs qui... donnèrent tord aux députés juifs qui ne supportaient plus d’être injuriés et menacés de mort ou d’expulsion. C’est aussi cela « l’état fasciste qu’est devenu Israël ».

Mais parions que Monsieur Collon va nous dire que la liberté d’expression c’est un luxe de riche, que c’est une liberté formelle, que c’est un attribut de la « démocratie bourgeoise », que sais-je encore…

pour dire les chose simplement, Michel Collon et ses amis nous diront ce que nous avons entendu des milliers de fois pour justifier la famine organisée contre les ukrainiens et les faire mourir par millions, pour légitimer les procès de Moscou, ceux de Prague et de Budapest contre Slansky et Rajk, pour justifier l’écrasement de la révolution de l’automne-hiver 1956-1957, la révolution des conseils ouvriers de Hongrie écrasée par les canons et le goulag, pour calomnier les trotskistes cubains persécutés et emprisonnés par le gouvernement castriste en 1962, pour calomnier le printemps de Prague et occuper le pays avec six cents mille hommes de troupe restaurant le monopole politique de la bureaucratie, pour nier le génocide de la moitié des Cambodgiens par l’équipe des Khmers rouges de Pol Pot et soutenir la répression contre les dix millions de travailleurs polonais librement organisés dans Solidarnosc… la liste est trop longue pour figurer dans un  seul article.

Le mouvement ouvrier et les partis de la démocratie politique, en Italie du Duce, auraient bien voulu que l’Italie soit « fasciste » comme le serait Israël. Si cela avait été le cas, cela aurait voulu dire que le « fascisme » et « l’état total » n’était qu’une étiquette sur la bouteille de la démocratie. Si l’Italie avait été « fasciste » comme l’est Israël, alors parti et syndicats ouvriers auraient continué leurs activités quotidiennes habituelles, Gramsci n’aurait pas fini se vie en prison.

Si leur pays étaient « fasciste », comme monsieur Collon en accuse Israël, les militants du printemps de Prague, les socialistes marocains n’auraient pas été poursuivis, Ben Barka n’aurait pas été assassiné et son cadavre dissout dans l’acide, Abraham Serfaty n’aurait pas passé autant d’années en prison, les opposants à la Jamaryyah socialiste arabe libyenne ne seraient pas carrément interdits d’exister et ils pourraient polémiquer librement à Tripoli pour proposer une alternative à la monarchie « socialiste islamique » khadafiste, sans parler du Fatah à Gaza.

Les uns et les autres, ils voudraient bien disposer du dixième du centième des libertés politiques dont disposent les antisionistes s’agitant en tous sens dans l’Israël  qui devient fasciste... Dans cet Israël, « qui devient fasciste », le soixantième anniversaire de l’indépendance a donné lieu à des dizaines de manifestations de rues, d’importances variables, de quelques dizaines à quelques centaines de personnes. Ces manifestations hostiles à Israël commémoraient la « naqba ».

Le « fascisme d’Israël » n’a interdit ni réprimé aucune de ces manifestations de rue réclamant la disparition d’Israël. Curieux fascisme, quand même, que ce fascisme qui présente tous les traits de la démocratie politique la plus poussée.

Au fait, Marie Claude, tu n’as pa oublié Trotski à ce point, ni les discussions au sein de la Troisième et de la Quatrième internationale ? Qu’est-ce que c’est le fascisme ?

Manifestement, monsieur Collon met sous cette caractérisation, « fascisme », quelque chose qui, précisément n’a aucun rapport avec.

Pour le marxisme, -pas le prétendu marxisme « léninisme » des officines policières du défunt Kominform, qui a formaté l’idéologie des cadres du FPLP, du FDPLP et, visiblement, du sieur Collon-, pour le marxisme, est fasciste : un régime gouvernemental se caractérisant par la destruction de toute forme de représentation indépendante de l’état et du gouvernement (syndicats, partis, associations, voire Eglises). Est-ce le cas en Israël, de son origine à ce jour ? Manifestement non. Celui qui le prétendra n’est qu’un vil menteur ou un gogo instrumentalisé.

On accuse aussi Israël de racisme, ce qui est mensonger.

Le fascisme n’est d’ailleurs pas forcément caractérisé par le racisme ou la xénophobie (sans quoi, la démocratie athénienne était « fasciste »), et, à la différence du fascisme hitlérien qui fut l’allié du nationalisme arabe influencé ou contrôlé par le mufti Husseini, le fascisme paradigmatique, celui de Mussolini, ne devint antisémite et ne commença que tardivement à persécuter les Hébréo (en Italie où résidait la plus ancienne communauté juive en Europe, présente à Rome depuis la conquête romaine de la Judée, la "Cisjordanie" actuelle, on savait bien qui étaient et ce qu’étaient les fidèles de la Torah. On savait que c’étaient des Hébreux, alors on les appelait ainsi depuis lors et encore en 2010. J’ajouterai qu’en Russie, on savait aussi ce qu’étaient les Juifs. La langue russe enregistra le fait. En Russie depuis toujours, comme en Italie, les Juifs, c’étaient les Yévreïe, les Hébreux. En France ? visiblement, on ne sait plus. En France, avec les spécialistes incultes de la presse de référence, on préfère croire que des Gaulois masochistes ont préféré adopter la religion juive et se compliquer la vie de tous les jours en suivant les 613 mitzvot, étudier l’hébreu dès l’âge de trois ans, décrypter les arcanes de la Michna et les milliers de pages de commentaires talmudiques, pendant soixante heures par semaine, dans un ‘héder, et ce dés l’âge de trois ans.

On oppose aux Juifs, accusés de sionisme raciste, qu’ils ne sont pas un peuple ou qu’ils ne descendent pas des Hébreux parce qu’ils présentent les traits physiques de différents groupes humains. En effet, partout où ils se sont installés, les Hébreux ont conclu des alliances, parfois matrimoniales, mêlant les hébreux aux Africains, Noirs ou Berbères, aux asiatiques, à des Européens, tout en conservant précieusement leur culture fondée sur le culte de l’éducation et de l’instruction, sur la Torah. Bref, le type physique mêlé des Juifs est la plus manifeste affirmation du caractère absurde, mensonger et grossièrement diffama    toire de l’accusation de racisme.

Prenons aussi le mot juif. Il choque certains, qui voient dans le terme état-juif quelque chose d’inconvenant, voire de raciste.

 Juif, c’est une déformation, en langue française, du mot judéen : habitant de Judée. En allemand on dit juden, en arabe yahoud, et en hébreu yéhoudi.

Qui se choque, que l’on appelle la France, l’état des français, ou l’Arménie l’état des Arméniens.

Marie Claude, tu m’objecteras : pourquoi les Juifs restaurant leur état nation n’ont pas appelé celui-ci Judée ? Oui, pourquoi ? Ils ont beaucoup discuté et réfléchi sur le meilleur nom possible marquant la continuité de trois millénaires d’histoire morale et culturelle.

Mais s’ils ne l’ont pas fait, c’est parce que cet état nation, la Judée, était le fruit d’une scission au sein du peuple d’Israël, et que le plus gros de celui-ci se trouvait former un second état hébreu, l’ancien royaume d’Israël, dont la population sera en grande partie dispersée, déportée, lors de la première offensive de l’empire assyro-chaldéen.

Revenons à l’appel de notre écrivain à boycotter Israël jusqu’à sa chute parce qu’il serait « devenu fasciste ».

S’il y a un ou deux régimes répondant au Moyen-Orient aux critères caractérisant le fascisme, on pensera tout de suite à la dictature des Ayatollah, avec leur milice Bassidji, avec les pasdaran, avec la police religieuse qui humilie quotidiennement les femmes et les jeunes, avec les potences comme moyen de destruction de l’encadrement des organisations politiques du mouvement ouvrier et pour imposer les bonnes mœurs homophobes, avec la prison pour combattre les syndicats qui ont réussi à se reconstruire dans quelques professions, avec un putschiste fraudeur aux élections présidentielles, avec un despote défiant sept millions de manifestants descendus dans les rues de Téhéran et des centaines de milliers d’autres défiant la dictature dans toute une série d’autres villes d’Iran. L’Iran ne devient pas fasciste. L’Iran  de la « république islamique » est fasciste, depuis le triomphe de la contre révolution de Khomeiny. Et ce fascisme là a ouvertement déclaré son intention d’anéantir Israël, en le vitrifiant avec l’arme thermonucléaire.

Mais, pour le sieur Collon et ses semblables, Israël ne doit pas se défendre. Israël doit attendre patiemment le champignon atomique annoncé. S’il se défend, préventivement, en rendant inopérant le dispositif atomique, il va être montré du doigt et dénigré, il sera convoqué au tribunal des Nations Unies dominées par les états de l’organisation de la conférence islamique qui disent ouvertement que la loi de la charia doit s’appliquer partout et qu’il est licite d’employer n’importe quel moyen, n’importe quelle arme pour en finir avec les yahoud refusant l’état de dhimmi. Mais cela, ce fascisme réel, pas un fascisme imaginaire, notre Michel Collon ne veut pas en entendre parler. Il tourne la tête pour ne pas le voir. Il détourne le regard de cette réalité dérangeante, comme il choisit d’ignorer les déclarations du Raïs soudanais qui règne sur une population de femmes humiliées, fouettées en public. L’homme, amis de Ben Laden et du Hamas, vient de dire que si ces mauvais soudanais que sont les chrétiens du sud Soudan optent pour la séparation, le nord deviendra une république « arabe et islamique » dans laquelle la charia sera la source du droit. Il n’a pas attendu El Béchir faisant fouetter une femme en public pour la seconde fois en quelques mois. Le combat de l’islamisme au Soudan a provoqué la mort violente de plusieurs millions de Soudanais non musulmans qui refusaient la charia pour tous. La charia pour tous, ça c’est le fascisme. En 1974, les prédécesseurs d’El Béchir liquideront par la violence le parti communiste soudanais, fusilleront son secrétaire général et détruiront les syndicats indépendants. Voilà ce qu’est le fascisme ! mais je n’ai jamais entendu monsieur Collon ou un de ses pareils appeler au BDS pour en finir avec ce fascisme incontestable assis sur les ossements de plusieurs millions de soudanais chrétiens et menant une guerre meurtrière au Darfour.

Marie Claude, je vois d’ici ton nez se plisser et tes yeux marquer de l’impatience. Je t’entends grommeler : mais où veut-il en venir, Alain? Pourquoi ces retours à l’histoire passée ? Pourquoi parler du fascisme au Soudan ?

Pourquoi, parce que le mort saisi le vif, comme écrivaient Marx et Trotski, et parce que le présent ne sort pas du néant.

Revenons à l’état actuel d’Israël qui n’est pas surgi en 1948, -sorte d’Athéna sortant du cerveau de Zeus/ONU, ni même de celui de la Société des Nations et du traité de San Remo en 1920,1922.

Sa proclamation, en tant que nation indépendante, l’affirme comme l’état nation souverain du peuple juif mais aussi comme la propriété politique de tous ses habitants, Juifs et non Juifs. il s’est dans ce but doté de deux langues nationales : la langue nationale de tous les Juifs, l’hébreu, et la langue des minorités nationales de langue arabe et de différentes confessions ou ethnies, les musulmans, les chrétiens, les Druzes, les Circassiens....

Une des caractéristiques principale du fascisme, c’est l’étouffement et l’écrasement des organisations du mouvement ouvrier, c’est la chasse aux organisateurs des syndicats dotés du droit de grève et de manifestations. De ce point de vue, qui est décisif, -sauf pour les staliniens et leurs héritiers qui se sont enthousiasmés pour la chape de plomb anti ouvrière  étatisant les syndicats en URSS et dans son glacis, qui ont soutenu les répressions anti ouvrières répétitives en Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Vietnam, Chine, Corée du nord, Kampuchéa dit démocratique installé sur les ossements de millions de Cambodgiens- Israël est un exemple d’antipode du fascisme.

Prenons la Histadrouth,  c’est un syndicat de masse.

On y adhère librement. On en démissionne aussi librement et sans rétorsion. Le mouvement syndical en Israël est à l’origine d’institutions de protection sociales, sans équivalent dans cette partie du monde et qui pourraient et devraient être améliorées si l’état de citadelle assiégée cessait.

La centrale ouvrière est la propriété de tous ses membres. D’ailleurs, la Histadrut, pour promouvoir le syndicalisme parmi les salariés arabes israéliens, a mis en place un dispositif de « discrimination positive ». Pour cela, elle réserve aux syndicalistes arabes israéliens la direction de droit de six des trente régions qui constituent la fédération générale des travailleurs d’Israël. En outre, elle entretient des rapports contractuels permanents avec la fédération générale équivalente organisée parmi les salariés de "Cisjordanie", pour favoriser la syndicalisation ouvrière en future Palestine et mettre cette dernière en rapport avec les syndiqués arabes venant de Cisjordanie et travaillant en Israël.

Le droit de grève, en Israël, -dans cet état « devenu fasciste », comme n’hésite pas à l’écrire notre épigone des défenseurs du procureur Vychinski-, n’est pas un droit théorique, c’est un droit auquel la classe ouvrière israélienne recourt régulièrement, y compris par le moyen de la grève générale.

J’aimerai demander à ce monsieur Collon : dans quel pays qui a ses faveurs, c'est-à-dire tous ces autres pays contre lesquels il ne proteste pas et n’appelle pas à les abattre, dans quels pays, en dehors de la France et des autres pays européens, les salariés disposent d’autant de libertés d’organisation et d’action qu’en Israël qui est devenu fasciste. Absurde, dégoulinant de mauvaise foi, poisseux d’antisémitisme de la plus belle eau et digne du Stürmer ou de « je suis partout », en plus sophistiqué et hypocrite, il n’y a pas d’autre constat à faire en ayant lu l’appel de notre écrivain indigné.

Monsieur Collon est en colère. Il est indigné.

Mais qu’est-ce qui le fait courir ? Regardez le Marmara hurle-t-il rageur !

Tiens, c’est vrai, je serai d’accord avec lui. Regardons cette affaire, elle est exemplaire. Elle est exemplaire, mais à l’inverse de ce que notre écrivain veut faire avaler par les gogos qui l’écoutent ou vont le lire.

J’imagine, ou plutôt je veux croire que Monsieur Collon n’a pa vu les vidéo montrées en Turquie par l’IHH, une organisation « humanitaire » liée à Al Qaïda qui a organisé toute l’affaire.  Sans  quoi, comment pourrait-il encore dénoncer les soldats israéliens, reçus à coups de barres de fer, à coup de haches ou de chaînes, menacés par des armes à feu -qui n’ont pas fait que menacer- et par des poignards que l’agence Reuter essaiera de faire disparaître de la photo parue dans la presse turque.

Monsieur Collon veut faire monter les larmes. Il sanglote.  Il veut faire croire qu’Israël affame Gaza. Le Marmara venait briser ce blocus. Mais avec quoi et pourquoi ?

Le Marmara était une opération de guerre. Le ravitaillement était un prétexte mensonger. D’ailleurs, après son arraisonnement, Israël a porté les vivres et les médicaments à Gaza. Les autorités Hamas refuseront cette aide dont la population n’avait pas besoin. En outre, cette aide, que le méchant Israël voulait stopper, c’étaient des vivres et des médicaments dont plus de 50% étaient périmés, inutilisables. Les organisateurs briseurs d’un méchant et criminel blocus n’avaient pas vu qu’ils apportaient des vivres et des médicaments inutilisables ? Etonnant, ne trouvez-vous pas ?

Marie Claude, je m’arrêterai là pour l’instant. Si ma réponse n’épuise pas le sujet, ou te paraît insuffisante, je suis prêt à revenir sur les questions pour lesquelles mes réponses n’auraient pas été données ou pas suffisamment précises.

Amitié

Alain Rubin

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 17:19

 

 

 

 

À D’ieu Ilan ! (zl)

c.salomon

 

ILAN HALIMI, A D.IEU 

Par Claude Salomon LAGRANGE

Pour europe-israel,aschkel.info,lessakele

 

 

Le 1er février 2006, Ilan Halimi, parce que Juif,  a été assassiné par Youssouf Fofana, « cerveau » du « gang des barbares », aidé de ses complices.

Quand il nous faut commenter de tels faits, il est des moments où nous hésitons à recourir à des superlatifs pour traduire la monstruosité de certains individus. Dans ce cas ces vingt-quatre barbares organisés en gang, impliqués à différents degrés dans cet assassinat, l’ont fait pour nous sans vergogne en étant en tout point conforme à leur appellation : le « gang des barbares » !

En effet, le « barbare », » c’est celui qui n’a pas accédé à l’humanité, celui chez qui l’« humanimalité » constitue son état.

Ilan vingt-trois ans au moment où il a été assassiné, après avoir été séquestré pendant trois semaines dans les caves d’une cité HLM de Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, avait le visage recouvert, bâillonné et privé de parole.

A la barbarie du traitement qu’ils lui ont infligé, ils n’ont pas osé le regarder devant sa face, dans les yeux. Car le visage et le regard d’Ilan les auraient interpellés sur leur absence d’humanité.

Même cela, par lâcheté, ils n’ont pas eu le courage de l’affronter, allant jusqu’à ne pas le nommer pour s’adresser à lui.

Trois semaines qui durent paraître à Ilan l’éternité, où, désarmé de toute défense, il a subi des humiliations, des mauvais traitements, des tortures sadiques de toutes sortes de la part de ces barbares qui l’ont finalement abandonné au bord d’une voie ferrée, à proximité de la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, agonisant, nu, encore bâillonné, le corps couvert de brûlures, avant qu’il ne succombe à ses blessures.

C’est ainsi qu’Ilan fut arraché à sa vie, à ses parents et à sa famille, à ses amis.

 

Lors du premier procès en avril 2009, Y. Fofana, alias Django, alias Mohammed, musulman d’origine ivoirienne, qui avait déjà développé une carrière de délinquant, avait revendiqué être l’organisateur du guet-apens tendu par une jeune femme du gang qui a servi d’appât afin de kidnapper Ilan.

Y. Fofana entretenait également des « sympathies » avec diverses mouvances salafistes et autres officines prétendument « humanitaires » de soutien aux palestiniens dans lesquels il avait dû trouver son inspiration haineuse contre les Juifs.

Malgré tout ces éléments, les pouvoirs publics ont mis du temps à admettre les motivations antisémites de cet enlèvement. Ce n’est qu’après, à l’Assemblée nationale, que le Ministre de l’intérieur de l’époque confirmait non seulement « l’aspect antijuif des actes ignobles des jeunes ‘‘désœuvrés’’ du ‘‘gang des barbares’’, mais également ses liens avec divers mouvements musulmans. »

Car dans les fantasmes de ces monstres inhumains, prévaut la représentation que les juifs sont « blindés » d’argent ! C’est pour cela qu’llan a été visé, parce que Juif, donc supposé avoir de l’argent, afin d’extorquer une rançon de sa famille.,

Il n’y a que les avocats de ces diables qui persistent encore à nier la motivation antijuive de leur forfait, pour vouloir ignorer le comportement fascislamiste de leurs clients, en détention même à ce que l’on sait. ?

Lors du premier procès, Y. Fofana avait été reconnu coupable d’assassinat et d’actes de torture et condamné à la peine maximale assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans.

Ses barbares de complice furent condamnés à des peines allant de six mois avec sursis, à dix-huit ans « ferme », deux accusés furent acquittés.

Mais la famille d’Ilan Halimi, ainsi que des Associations juives trouvèrent ces peines trop clémentes et firent appel pour demander à ce qu’ils soient rejugés. De même, à la demande expresse de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, le Parquet général avait décidé de faire appel de certaines de ces condamnations, conduisant à ce nouveau procès.

C’est ce qui servit de prétexte à certains pour alléguer que la justice en France serait entre les mains d’un imaginaire « lobby juif » !

Le lobby antijuifs, encouragé par de complaisants souffleurs de haine « antisionistes », est quant à lui bien réel et conduit aux meurtres de Juifs.

 

Procès en appel sous haute surveillance


C’était le vendredi 18 décembre. Dans le hall du Tribunal de Créteil, à peine plus d’une centaine de personnes répondait à des appels à se rassembler en solidarité avec la famille d’Ilan.

Sans que cela soit une surprise, furent absentes à ce rassemblement les associations qui ont plutôt vocation à manifester spontanément contre tout ce qui symbolise Israël et les « Juifs-sionistes ».

On ne vit donc pas ni le MRAP, ni la LDH, ni SOS racisme, ni le NPA, ni les Verts, ni le PCF, ni le PS, etc. Leur conception de la défense des Droits de l’homme s’exerce, apparemment, à géométrie variable.

Puis, hormis des hommes comme Gil Taïeb qui est de tous les combats ou Franck Touati qui a été actif dans la mobilisation autour de ce procès, de Guershon Nduwa (FJN) de la « Fraternité Judéo-Noire de France », ou encore des responsables de l’Association « Europe-Israël », on ne vit pas, non plus, de manière fort dommage, les représentants des Institutions juives officielles qui depuis quelque temps ont pris le maquis du conformisme.

C’était donc, m’expliqua goguenard un policier en faction, pour prévenir tout débordement qu’un tel dispositif de sécurité avait été déployé pour la tenue de ce deuxième procès en appel.

Il y avait en effet presque autant de policiers en uniforme et en civil, filmant fébrilement tout ce qui pouvait « s’apparenter » à des soutiens potentiels à la famille Halimi , que de sympathisants.

D’ailleurs, à voir l’importance de ce déploiement de forces réservé à un rassemblement qui ne pouvait être que pacifique, on ne pouvait que se sentir rassuré à l’idée qu’avec une telle détermination des pouvoirs publics, les racailles et les barbares n’avaient désormais qu’à bien se tenir.

Ces gens étaient venus pour manifester leur solidarité, dans le calme et le recueillement, avec la famille d’Ilan. Pas un slogan, pas d’agitation, de la retenue et de la dignité chez toutes ces personnes présentes parmi lesquelles des gens de tout âge, mais surtout des jeunes encadrés par la Ligue de Défense Juive qui, graves et émus, se sentaient concernés par le sort réservé à Ilan par ces barbares. Ilan que certains dans la salle avaient connu comme ami.

Ce n’est qu’au moment de quitter le hall du Tribunal, vers 16 heures, pour allumer des veilleuses à la mémoire d’Ilan devant le Tribunal et réciter le Kaddish (« Prière de Sanctification de la Vie »), juste avant l’entrée du shabbat à la demande de la mère d’Ilan, que l’on entendit un chœur crier : « Justice pour Ilan ! ». Justice, et non vengeance.

« Tout ça pour ça ! », ont réagi de leur côté plusieurs avocats de la défense.

En effet, « tout ça pour ça », pour que la Justice soit rendue !

À ce deuxième procès, les peines ont été aggravées en appel pour sept des dix-sept accusés.

Nour, la jeune femme, qui avait servi à attirer Ilan Halimi dans ce traquenard, mineure au moment des faits, a été condamnée à neuf ans de réclusion, comme en première instance, et par le jeu des remises des peines, elle devrait être libérée dès l’année prochaine.

La plus grande peine, à perpétuité, incompréhensible, est pour la famille d’Ilan Halimi, pour son amie Stéphanie Yin, pour tous ses amis.

 

Que peut-on retenir de cette tragédie ?

Ce meurtre barbare d’un jeune homme, parce que Juif, ne doit pas avoir de cesse de nous interpeller sur ce qui, en France, a rendu possible un tel acte ; sur le fait que s’est désormais installée une sous-culture de prédation dans des centaines de quartiers qui sont soumis à la loi des gangs, à la loi du silence pour que s’opèrent à huis clos des rapts, des tournantes, des trafics en tous genres.

Des « zones de non-droits » ou des « territoires perdus de la République » où se propage la haine des Juifs, et plus généralement de la culture occidentale, des « mécréants » et des « kouffar ».

Une sous-culture prédatrice qui génère une violence au quotidien trivialisée et qui traduit une « psychopathisation » des comportements sociaux qui (les) autorise à étiqueter, de manière perverse, les victimes comme des coupables qu’il faut persécuter et châtier, et à glorifier les agresseurs comme des « héros » selon leur norme.

Tous ces comportements ne constituent pas une « génération spontanée ».

Ils sont la conséquence d’une criminelle mansuétude, de l’aveuglement et de l’irresponsabilité d’un système de pensée qui se pare des plumes de causes généreuses et d’une catéchèse tenant une phraséologie à connotation progressiste pour engendrer cette culture de l’excuse et de la transgression. Ce relâchement quasi total du code moral s’est installé furtivement depuis une quarantaine d’années. Ces dérives sont le fait de cliques, de groupes, d’associations, de partis idéologiques, de flagorneurs et démagogues en tous genres qui bénéficient des complaisances médiatiques, pour qui cette forme de délinquance est une forme de révolte, une nouvelle forme de « lutte des classes » qu’il faut comprendre, excuser, voire soutenir, ou du moins ne pas condamner.

Mais cet état de fait est aussi rendu possible par la poltronnerie généralisée et l’impéritie des pouvoirs publics, des politiques de gauche et de droite à assumer leurs responsabilités.

 

C’est aussi de tout cela dont Ilan Halimi a été la victime.

 

Dire à-D’ieu à Ilan, c’est l’accompagner par la mémoire au-delà de l’être vivant qu’il fut, outre sa mort, jusqu’à D’ieu, ce qui est plus fort encore que la mort.

 

 


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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 14:29

 

 

 

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TOP TEN 2010 des antisémites - (l'antisémitisme devient tendance)

par le Centre Simon WIESENTHAL

Traduction de Fabien MIKOL
Pour aschkel.info et lessakele.

 

  "Jamais auparavant le Centre Simon Wiesenthal n'avait pu voir une telle offensive antisémite devenir"tendance", selon Rabbi Marvin Hier. La correspondante de la Maison Blanche Helen Thomas... Le réalisateur Oliver Stone... L'ancien premier ministre malaisien Mohammed Mahatir... Le gouverneur de la Banque centrale allemande Thilo Sarrazin... Le négociateur en chef de l'Union Européenne Karel de Gught... Le correspondant CNN Rick Sanchez et d'autres font partie de la liste "Top Ten des diffamations antisémites 2010" du Centre Simon Wiesenthal."
    1) Helen Thomas, ancienne correspondante de l'United Press International à la Maison Blanche
      - "Les Juifs devraient foutre le camp de la Palestine. Ils devraient rentrer chez eux en Pologne, en Allemagne, en Amérique et partout ailleurs." (Mai 2010)
      - "Le Congrès, la Maison Blanche, Hollywood et Wall Street sont aux mains des sionistes. Ils mettent leur argent là où est leur bouche." (Décembre 2010)
    2) Oliver Stone, réalisateur
      - "Hitler est un bouc émissaire commode dans l'Histoire et on en a abusé à peu de frais. Il est le produit d'une série d'événements. Il est à la fois cause et effet." (Janvier 2010)
      - "Hitler a fait bien plus de mal aux Russes qu'au peuple juif", [il y a une plus grande attention sur la Shoah que sur la souffrance russe à cause de] "la domination juive des médias". "Il y a un lobby prédominant aux Etats-Unis", "et ils travaillent dur. Ils sont au taquet pour le moindre commentaire, et sont le lobby le plus puissant à Washington. Israël a foutu en l'air la politique étrangère américaine pendant des années." (Juillet 2010)
    3) Mohammed Mahatir, ancien premier ministre de Malaisie
      - Les Juifs "ont toujours été un problème dans les pays européens. Ils devaient être confinés dans des ghettos et périodiquement massacrés". (...) "Même après les massacres par les Nazis d'Allemagne, ils ont survécu afin de demeurer la source des plus grands problèmes du monde." (Janvier 2010)
    4) Al-Mutawakil Taha, député et ministre de l'Information de l'Autorité Palestinienne
      - "Les Juifs n'ont aucun lien historique ou religieux avec le Mont du Temple ou le Mur Occidental [Kotel]. Il n'y a aucune preuve archéologique que le Temple ait été construit au cours de la période du roi Salomon." (Novembre 2010)
    5) Thilo Sarrazin, gouverneur de la Banque centrale allemande
      - "Tous les Juifs ont un certain gène (...) qui les rend différents des autres peuples." (Août 2010)
    6) Karel de Gucht, négociateur en chef pour le commerce de l'Union Européenne
      - "Ne sous-estimez pas la puissance du lobby juif sur le Capitole. (...) Vous ne devriez pas sous-estimer l'emprise qu'il détient sur la politique américaine, qu'il s'agisse de Républicains ou de Démocrates."(Septembre 2010)
    7) Rick Sanchez, ancien correspondant CNN
      - "[Jon Stewart] est furieux que quelqu'un avec mes origines soit presque à son niveau. (...) Je vous dit que tous ceux qui dirigent CNN sont beaucoup comme Stewart, beaucoup de ceux qui dirigent toutes les autres chaînes sont comme Stewart, et ils veulent dire que ceux qui dans ce pays sont juifs sont une minorité opprimée ? Ouais [ironique]." (Octobre 2010)
    8) Dr Petras Stankeras, historien et conseiller du ministère lituanien de l'Intérieur
      - "Le [procès de Nuremberg a été] la plus grosse farce légale de l'Histoire. (...) la légende des six millions de Juifs prétendument tués y a gagné une base légale, même si la cour n'avait pas un seul document signé par Adolf Hitler concernant l'extermination des Juifs..." (2010)
    9) Christina Patterson, journaliste pour le britannique The Independent
      - "J'aimerais apprendre les bonnes manières à certains de mes voisins... Je me fiche qu'ils portent des robes de bure, des vêtements ridicules et des chapeaux conservés dans des sacs plastiques, qui insistent pour que leurs cheveux aient des boucles (s'ils sont mâles) ou soient recouverts d'une perruque (si femelles), mais je crois qu'ils devraient traiter leurs voisins avec un peu plus de courtoisie et de respect. Je ne pensais pas que les goyim pouvaient être reçus avec autant de bienvenue dans les magasins juifs hassidiques que Martin Luther King Jr. à une convention du Ku Klux Klan. Je n'avais pas réalisé que l'achat par un goy était un crime devant être puni laconiquement en quelques monosyllabes, ni que les sièges de bus étaient une source potentielle de contamination, ni que les signalisations routières et les restrictions pour se garer n'étaient que pour les gens qui n'avaient pas été élus par D.ieu." (2010)
    10) Les réseaux sociaux
      - "putain de Juifs ; le système d'argent gratuit pour les banques de Bernanke et Geithner a détruit la valeur des économies des Américains rationnels, et le développement économique chinois de l'Asie." "Et qu'est-ce que vous croyez, Golden Slacks ["pantalons en or", sobriquet pour Goldman Sachs] est l'organisation juive criminelle en tête !!! Où est la Gestapo quand nous avons vraiment besoin d'eux ???" "Je n'ai jamais détesté un peuple auparavant. Aujourd'hui je hais les JUIFS de toutes mes tripes. Les JUIFS ont empoisonné l'Amérique. Ils ont empoisonné les honnêtes gens. Je n'aurais jamais pensé que je détesterais les JUIFS. Ce que les JUIFS ont fait aux Américains est impardonnable..." "L'ironie, c'est que les Etats-Unis ont toujours aidé les Juifs & les Juifs finissent par arnaquer les EtatsUnis !!!" "Les Juifs puants ont finalement eu ce qu'ils méritaient. Brûlez tous les Juifs." (Yahoo Finance, Goldman Sachs Message Boards, 2010)
      - "Tuez un Juif par an" et "tuez un Juif par jour." (FACEBOOK 2010 sites)
      - "Madame Clinton s'est enfuie en courant devant les crimes de guerre israéliens, le vote juif dirige les USA, l'Amérique n'a pas de libre pensée c'est le chien d'appartement d'Israël." (Twitter)

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 13:52

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C'est avec un immense plaisir que j'accueille mon amie Dora du Canada et ses chroniques

Aschkel

 

 

 

Le film « Diffamation » de Yoav Shamir

Par Dora Marrache, chroniqueuse

Radio-Shalom, Montréal- le 12 décembre 2010

 

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Dora Marrache-copie-1

 

Ecouter Dora  casque-audio-wesc-sitar-ceris tn

 

Vous pouvez voir ce film sur Youtube

http://www.youtube.com/watch?v=di92prHNr-8

ou encore le télécharger gratuitement  à l’adresse http://www.freeonlinemoviesstreams.com/fr/stream-defamation-online.html

 

 

Je voudrais commencer par une réflexion de Camus qui est encore plus vraie aujourd’hui qu’elle ne l’était en 1947, surtout si on remplace Français par Juif.

 

"On est toujours sûr de tomber, au hasard des journées, sur un Français, souvent intelligent par ailleurs, et qui vous dit que les Juifs exagèrent vraiment. …

Quant aux millions de Juifs qui ont été torturés et brûlés, l’interlocuteur n’approuve pas ces façons, loin de là. Simplement, il trouve que les Juifs exagèrent et qu’ils ont tort de se soutenir les uns les autres, même si cette solidarité leur a été enseignée par le camp de concentration."

 

La semaine dernière, les 1er et 2 décembre, Radio-Canada nous a gratifiés d’un film du cinéaste israélien, né à Tel-Aviv en 1970,  Yoav Shamir. C’est un documentaire polémique intitulé  "Defamation" ; en français,« Diffamation ». Shamir  est considéré comme un des plus grands cinéastes, particulièrement au Québec où il a reçu en 2009  le prix « Camera au  poing » dans le cadre de la 12ème édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal. Le jury était composé de Josée Legault, politologue et chroniqueuse à The Gazette et à VOIR, d’Erica Pomerance, fondatrice et coordonnatrice de Initiative Taling Dialo, et de John Walker, un des cinéastes documentaires les plus reconnus au Canada.

 

 

Yoav Shamir est aussi le réalisateur de Checkpoint, produit en 2003, documentaire qui a reçu de nombreuses distinctions et qui raconte la vie des Palestiniens contraints d’attendre pendant des heures avant de pouvoir franchir les points de contrôle de Tsahal. Ce film, me semble-t-il, Radio-Canada s’est fait un plaisir de nous le présenter il y a quelques mois.

Évidemment, Yoav Shamir est un cinéaste qui ne laisse personne indifférent. Il me rappelle un peu Michael Moore en ce sens que, comme lui, il a choisi la provocation, art dans lequel il excelle.

 

C’est le nouveau cinéma, celui qui s’inspire du réel . Dans la même veine, on pourrait citer également Rachel, de Simone Bitton, une Juive d’origine marocaine. (Étonnant que Radio-Canada ne nous l’ait pas projeté, ce n’est peut-être qu’une question de temps). Simone. Bitton  y raconte l’histoire d’une pacifiste américaine tuée,  il y a quelques années, dans la bande de Gaza par les soldats de Tsahal. Elle dit, en faisant de tels films, « vouloir montrer aux Palestiniens un autre visage que celui des soldats qui les assiègent et les humilient ». Elle est peut-être appréciée des Palestiniens, et je dirai de tous ceux qui soutiennent les Palestiniens et qui, par le fait même, haïssent Israël. En revanche, elle cause un tort terrible à Israël et contribue à le délégitimer .

Bien avant elle, dans les années 80, Assi Dayan, le fils de Moshe Dayan,  avait produit un long métrage, La vie selon Affa, qui avait connu un succès international,  sans doute parce qu’il y présentait les soldats de Tsahal comme des sauvages assoiffés de sang, aimant la guerre et la violence.

 

Ces films, comme ceux de Yoav Shamir, présentent une image on ne peut plus négative d’Israël.  Le film Diffamation  s’ouvre sur l’image de la grand-mère du réalisateur, une nonagénaire qui affirme que « les Juifs sont tous des escrocs usuriers »,  mais elle se présente comme la vraie Juive .Le ton est donc donné dès le début et nombreux sont ceux qui au bout de quinze minutes ont choisi de changer de chaîne.

 

Diffamation se veut un film sur l’antisémitisme aujourd’hui,  soixante-cinq ans après l’Holocauste. Yoav Shamir raconte que l’idée de ce film lui est venue quand, après la présentation de Checkpoint, il a été comparé à Mel Gibson. Lui antisémite ? Comment pourrait-il l’être alors qu’il vit en Israël.  À partir de ce moment-là, il a réfléchi à l’antisémitisme, il s’est dit que nous le voyons partout, qu’il nous suit comme notre ombre.  « Comme je n'ai jamais été confronté personnellement à l'antisémitisme, écrit-il,  sauf la seule et unique fois où j'avais été comparé à Mel Gibson, j'ai décidé d'approfondir ce sujet. »

Pour réaliser ce documentaire, Shamir a accompagné des leaders juifs  américains à travers le monde,  à la recherche des manifestations de la haine du juif. Il  a suivi également un groupe d’élèves en pèlerinage à Auschwitz.

Le film pose des questions, en apparence tout à fait pertinentes,  et le réalisateur , qui  veut faire œuvre impartiale, tend en réalité à nous imposer son point de vue. Certains affirment qu’il ne prend aucun parti, qu’il nous fait entendre différents points de vue et que nous sommes libres de nous forger une opinion.

Faux ! La preuve,  c’est que tous les antisionistes – antijuifs, peu importe la terminologie- ont salué ce film, ont rendu hommage à son réalisateur.

Pas un site palestinien qui ne parle de lui, pas une organisation pro-palestinienne qui ne le cite, on pourrait lui appliquer ce que disait en 2005 Rachi Boudjedra en parlant du cinéma israélien dans une chronique intitulée Le cinéma israélien : un cinéma antisioniste et progressiste : « l'art israélien, lui, est dominé par des valeurs anti-sionistes, voire anti-colonialistes, défend la paix et la tolérance et possède un certain complexe de culpabilité vis-à-vis du peuple palestinien. Fondamentalement, les artistes israéliens sont progressistes et humanistes. »

 

La première question que pose le film est la suivante : Doit-on continuer à parler de la Shoah ?

 

 

Pour Shamir, auteur du documentaire, il faut en finir avec la Shoah pour pouvoir avancer, il faudrait donc en quelque sorte cesser d’en parler aux jeunes. La Shoah nous rendrait prisonniers de notre passé et nous empêcherait d’aller de l’avant. Qui plus est, toujours selon le cinéaste, elle expliquerait le racisme des Israéliens.

Pour appuyer sa thèse, il nous présente un groupe d’élèves israéliens partis en compagnie de leur éducateur pour un pèlerinage à Auschwitz.

Au début de leur voyage, ces jeunes n’éprouvent aucune émotion. Ils se sentent incapables de comprendre avec le cœur la tragédie que leur peuple a vécue, et ils s’en veulent. Mais face aux objets, aux chaussures d’enfants, etc. ils réalisent alors que derrière chaque mort il y a une identité, une famille, et ils éclatent en larmes.

Selon Shamir, c’est parce qu’ils ont été endoctrinés. Il affirme que des éducateurs procèdent à un véritable lavage de cerveaux chez les jeunes pour leur distiller savamment la peur des non –Juifs,  pour leur faire voir le monde comme dangereux.

Nous avons envie de lui répondre que pour faire passer un message, en l’occurrence, le génocide du peuple juif, il faut faire ressentir les choses. Comment expliquer à ces jeunes l’inexplicable s’ils ne ressentent rien ? Certes, les éducateurs que suit le réalisateur vont peut-être trop loin en leur présentant les non -Juifs comme des ennemis du peuple juif. Mais je ne crois pas que tous les élèves israéliens qui se rendent à Auschwitz en reviennent paranoïaques,  pas plus que ne deviennent parano les jeunes Canadiens ou Français au retour de leur voyage dans les camps de la mort. Le cas présenté dans le reportage ne permet pas de généraliser.

En fait, Yoav Shamir soutient l’idée que l’état d’Israël exploite la Shoah à des fins politiques, qu’elle lui permet de présenter Israël comme une victime et , partant, de  mettre un frein à toute opposition ou à toute critique de sa politique, entendons par là sa politique de colonisation. Ainsi la Shoah justifierait l’occupation et   empêcherait les pays de condamner de façon claire les agissements d’Israël.

 

Rappelons qu’il n’est pas le seul à soutenir cette thèse : des  intellectuels de la gauche post - sioniste,  Adi Ofir, pour ne citer que lui, défendent la même idée, une idée que partagent aussi, soit dit en passant,  les négationnistes .

Ils prétendent que c’est pour dédommager les Juifs que l’ONU a permis la création de l’état d’Israël. “Les pays du monde ont décidé de réparer deux mille ans d’injustice. […] Le rêve d’un peuple persécuté, qui a connu la souffrance et a subi un Holocauste, est sur le point de se réaliser”, pouvait-on lire, le 30 novembre 1947, dans un éditorial de Ha’aretz. Or, comme l’avait rappelé Georges Bensoussan lors d’une conférence, cette idée reçue selon laquelle l’État d’Israël serait né  pour sauver les rescapés de la Shoah présente un grave danger : la délégitimisation de l’État d’Israël.

 

Certains abondent dans la même ligne de pensée et pensent qu’il faudrait presque cesser de parler de la Shoah. Dans son livre intitulé Vaincre Hitler, Avraham Burg pense que le moment est venu pour Israël de prendre ses distances avec l'Holocauste : "Pour gérer son passé et ses souvenirs, le peuple juif doit appliquer une stratégie qui consiste à passer du traumatisme à la confiance, à l'espoir d'un monde meilleur. Et cela prendra du temps".

 

Un point de vue que nous ne partageons pas,  car la Shoah n’est pas un massacre semblable aux centaines, voire aux milliers de massacres, qui ont  jalonné  l’histoire de l’humanité. La Shoah est un événement unique, un génocide destiné à anéantir totalement le peuple juif, avec sa culture et ses valeurs,  pour que disparaisse à jamais toute trace de son existence sur cette terre.

La Shoah fait partie de notre histoire, et nous devons nous en  souvenir. D’ailleurs si chaque peuple se définit grâce à sa mémoire, c’est encore plus vrai pour le peuple juif  qui obéit au commandement: "Souviens-toi ce que t’a fait Amalec…Tu effaceras la mémoire d'Amalec de dessous les cieux. Ne l’oublie point". (Deutéronome, 25, 17).

Souviens-toi est répété à plusieurs reprises dans la Torah, c’est donc dire que c’est un impératif. Comme le disait le Grand Rabbin de France :"Seul le souvenir vigilant et actif permet de détruire à la racine les influences maléfiques d'Amalec. Le souvenir des horreurs du passé nous inspire dans le combat contre les horreurs d'aujourd'hui. 
À l'inverse, qui veut oublier le mal se condamne à le revivre".

 

La deuxième question pourrait se formuler ainsi : L’antisémitisme existe-t-il encore aujourd’hui ?

 

Pour le cinéaste,  la peur de l’antisémitisme nous rend paranoïaques et racistes. Pour lui, l’Holocauste et l’antisémitisme ne sont rien d’autre qu’une une industrie qui rapporte de gros capitaux.

Dans le cadre de sa recherche, il suit un groupe de leaders juifs américains appartenant à  l’ADL (la Ligue anti-diffamation) dont le rôle consiste à établir des statistiques sur les actes antisémites à travers  le monde et à lutter contre toute forme d’antisémitisme. Yoav Shamir considère qu’ils n’ont qu’un objectif : se faire de l’argent en combattant le soi-disant antisémitisme. Poursuivant toujours sa réflexion sur l’antisémitisme, il donne la parole à Norman Finkelstein, historien radié de l’université de Chicago et auteur d’un livre qui a soulevé les passions L’Industrie de l’Holocauste. Celui-ci affirme que l’antisémitisme, tout comme l’Holocauste,  est un outil dont se sert Israël à des fins politiques. Pour lui, l’antisémitisme n’existe pas. Il admet qu’il y ait des anti-Arabes, des anti-Noirs, mais des anti-Juifs, nenni, point du tout. Selon lui, le lobby juif est puissant et jouit d’un  soutien sans bornes de la part de Washington et il en arrive à la conclusion que l’antisémitisme d’aujourd’hui est une invention des Sionistes  pour décourager ceux qui seraient tentés de porter un jugement critique sur les agissements d’Israël vis-à-vis des Palestiniens.

Ces réflexions se passent, me semble-t-il,  de tout commentaire. Mais dans quel monde vit-il ? Certes, les actes antisémites tels que nous les connaissons ont beaucoup diminué parce que l’antisémitisme a pris un nouveau visage et porte une nouvelle appellation : l’antisionisme. Mais comme nous ne pouvons dissocier Israël du judaïsme, l’antisionisme se double nécessairement de l’antisémitisme. Comment ne pas prendre au sérieux toute manifestation d’antisémitisme quand on sait que c’est pour ne pas avoir pris au sérieux les menaces d’Hitler que 6 millions de Juifs sont morts dans les camps de concentration ?

Et l’Iran ? Sans doute Norman Finkelstein nous dira-t-il qu’il ne constitue pas une menace pour Israël. Puisse-t-il dire vrai ! Et les propos tenus par un évêque lors du dernier synode du Vatican ? Et si le terrorisme n’était qu’une diabolique machination de certains pays pour attiser l’islamophobie ?

 

Voyons maintenant la troisième question que soulève le documentaire : A-t-on le droit de critiquer Israël ?

Comment peut-il poser une telle question puisque ses documentaires constituent une réponse ? Question de rhétorique évidemment. La réponse va de soi : bien sûr !  Qui oserait prétendre le contraire. Après tout, Israël est un état comme les autres : on critique la politique de Sarkozy, on critique la Grèce et le Portugal pour n’avoir pas su éviter la crise économique, alors pourquoi ne critiquerait-on pas Israël ? Ne nous a-t-on pas toujours seriner que la critique est constructive ?

Mais Yoav Shamir prétend que les gens n’osent pas critiquer Israël car ils craignent de provoquer une renaissance de l’antisémitisme. Or, pour Shamir, Israël n’est nullement menacé et nous Juifs, que ce soit en Europe ou ailleurs,  nous n’avons pas à craindre quoi que ce soit,  tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Au fond, pas besoin des non - Juifs pour attaquer Israël : il existe des Juifs qui s’en chargent volontiers, qui les confortent dans leur position et qui partagent leur point de vue sur Israël, principalement sur leur vision d’un état dominateur et colonisateur. Ainsi, alors que partout ailleurs on explique les inégalités sociales par la mondialisation, en Israël, les intellectuels de gauche considèrent que c’est le sionisme,  et seulement le sionisme,  qui est à l’origine de ces inégalités.

En fait, on a l’impression que les Juifs de gauche, qu’ils vivent en Israël ou ailleurs dans le monde, travaillent avec les adversaires d’Israël  à délégitimer « leur » pays.

 

Ainsi, en France, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, le BNVCA, a porté plainte contre des Français qui ont participé à une campagne de boycott de produits israéliens.  Parmi eux  figure le nom de Stéphane Hessel, résistant rescapé de Buchenwald et co-rédacteur de la Déclaration Universelle des droits de l'homme de 1948. Un autre anti-Juif,  Edgar Morin, philosophe de renommée internationale,  avait jugé que la politique israélienne est une politique raciste.

Je voudrais savoir quels sont les pays qui accepteraient d’être l’objet d’attaques de la part des pays voisins et qui traiteraient les citoyens de ces pays vivant sur leur territoire comme des citoyens à part entière. La France ? Je la crois mal placée pour donner des leçons. Les autres pays européens ? Difficile de le croire en ces temps d’islamophobie.

Et si on posait à Yoav Shamir la question que pose David Ouellette dans son blog :

« Certes, écrit-il, on peut critiquer Israël. Et on ne s'en prive guère. Mais peut-on critiquer la Palestine? »

 

 

En conclusion, disons que les anti-Juifs les plus acharnés, ceux qui délégitiment Israël et qui de surcroît légitiment l’antisémitisme,   se retrouvent hélas parmi les nôtres et Israël doit composer avec eux.  Avec ce documentaire de  Yoav Shamir, Radio-Canada me questionne sur le bien - fondé de la plainte que nous avons  déposée à la suite de l’émission de Simon Durivage. Mais comme notre chaîne publique est animée par un souci d’équité, je suis certaine qu’après nous avoir présenté le point de vue de Yoav Shamir sur Israël, elle nous proposera très bientôt un point de vue divergent.

 

Heureusement, ces Juifs anti – Juifs  sont une minorité,  mais leur voix se fait entendre partout et on ne peut qu’espérer qu’ils ne feront pas un grand nombre d’adeptes, car c’est de notre soutien  dont Israël  a besoin,  principalement en ces temps difficiles où elle est isolée. Il nous faut unir nos forces pour lutter contre les délégitimateurs d’Israël et les combattre où qu’ils soient dans le monde.

 

Dora

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 10:21

 

 

Yéochoua 2 couvyeochoua4

 

Quand l'hellénisme sévit, ou l'antijudaïsme primaire. 


 par Yéochoua SULTAN  

 Pour aschkel.info  et lessakele . 

 

 


 

S'indigner et hurler avec les loups, en se donnant l'impression de défendre la justice et d'avoir le soutien de la masse, inverser les rôles, rendre la victime bourreau, c'est bien commode. Un milliard et demi de musulmans sont les victimes de six millions de Juifs israéliens, et d'à peu près autant de Juifs de diaspora, auxquels il est aisé de s'attaquer pour leur faire payer pour les autres. De même, cette première population, qui détient plus de vingt pays qui s'étendent sur l'immensité de presque deux continents, et des zones de non-droit qui s'étendent au quotidien dans les pays libres d'Europe, est comparée à David par des «observateurs» persuadés que plus la supercherie est flagrante, mieux elle passera ; tandis que les descendants de David sont comparés à Goliath. Cette dernière technique de l'inversion des rôles n'est autre qu'une adaptation moderne du principe moyenâgeux du Verus Israël.

Le Juif a le droit de baisser la tête, d'être une victime pour laquelle on versera une larme, et de servir de thème pour des musées relatant son passé et ses souffrances. S'il peut se révolter ou mieux, inverser la vapeur, ceux qui pleuraient pour lui, loin d'être rassurés qu'il s'en soit sorti, le condamneront. Ce phénomène, qui privilégie le Juif victime au détriment du Juif victorieux, ne passe pas inaperçu auprès d'un public bien plus important qu'il n'y paraisse. Le Juif d'exil persécuté et massacré sans pouvoir se défendre est honorable, mais qu'il ait un pays et fasse subir de cuisantes défaites à ses ennemis, son sionisme deviendra raciste. Pourtant, le Juif redevenu Judéen et non confronté à un environnement hostile peut ne plus tenir compte de ces calomnies, dès lors qu'il vit dans un pays indépendant et à l'abri de la haine. Qui empêcherait en Israël quiconque d'observer le shabbat, de manger cachère sans se cacher et sans cacher la traçabilité des produits carnés, ou de sortir avec une kippa dans la rue?

En effet, ce n'est pas là qu'est le problème. Le grand danger, c'est quand les Israéliens, ou une partie d'entre eux, sont prêts à se laisser submerger et à considérer comme légitimes les allégations des ennemis de l'extérieur, jusqu'à s'en imprégner indélébilement. Si beaucoup sont vigilants, si d'autres se réveillent un peu tard, les ruses sont renouvelées et visent large, pour faire tomber le plus grand nombre dans les mailles de leurs filets. Comme toujours, le piège est fondé sur le principe des étiquettes, récurrentes mais présentées un peu différemment chaque fois: impérialisme, occupation, réaction disproportionnée, racisme etc. C'est à peu près tout, mais ça fonctionne, à condition de bien faire attention au jeu de l'inversion des rôles. Les masses n'étant pas foncièrement idiotes, un peu d'omission et de désinformation, quand il ne s'agit pas encore plus simplement de faux reportages, ne peuvent pas faire de mal. En outre, le but de chaque opération «d'information» est de porter un grand coup qui laissera des traces de préférence irrévocables sur l'inconscient collectif. Les démentis, les preuves et les contre preuves n'effaceront que difficilement le préjudice causé, quoique les mêmes ruses s'usent à la longue, et qu'elles ont besoin d'être rénovées pour fonctionner, ou d'être remplacées par d'autres au moment où, pour ce citer que cet exemple, le thème de la «répression» israélienne est mis a mal, pour les gens de bonne foi, en raison de la «consommation» abusive qui en a été faite. L'exploitation à outrance des accusations d'irrespect des droits de l'homme a vraiment dépassé la dose: il y a eu trop d'accusations en peu de temps: l'opération Plomb coulé (et non durci,  יצוק    veut dire coulé, c'est    מוצק qui veut dire durci, ou solide), la flottille «humanitaire», la première ayant tout de même attendu huit mille roquettes et autres missiles avant d'être déclenchée, et la seconde ayant eu à son bord des terroristes turcs aguerris, sans compter l'évidence que les régions du monde où sévit la famine n'ont droit à aucune flottille, ou encore le faux reportage de crime rituel moderne, dont on veut nous vendre la version «roman» aujourd'hui, se sont ajoutés au «pauvre petit jeteur de pierres», dont le genre est représenté depuis longtemps en Europe, et ont fait réagir un public de souche européenne qui a atteint les limites de «l'indigestion médiatique», les médias s'étant discrédités par leur propagande mensongère et outrancière aux yeux et oreilles de l'opinion. Beaucoup, quand ils entendent des nouvelles invraisemblables au sujet d'Israël, vont d'abord se renseigner sur les sites qui ne dansent pas sur le même son de cloche.

Mais avant de passer à la toute dernière trouvaille de la cause servant l'antijudaïsme primaire, et qui peut, par effet de surprise, convaincre, passons en revue des méthodes qui ont eu, voire ont encore, leurs heures de gloire.

Car là où les attaques répétées deviennent réellement préoccupantes, c'est lorsque les Israéliens se mettent à douter et commencent à se demander si tant de haine ne trouve pas une certaine justification quelque part, un peu comme si la majorité des ennemis d'Israël devait l'emporter contre la minorité des Israéliens. Et c'est là que la naïveté est déconcertante.

Considérons l'une des charges les plus classiques: Israël est accusé d'impérialisme. «C'est peut-être vrai, se dit Yossi (Yossi illustrera ici l'Israélien de bonne foi qui veut contenter tout le monde). Alors, cédons les contrées récupérées conséquemment aux guerres, renonçons d'une part à faire valoir notre droit en tant que Juifs redevenus Judéens, et d'autre part au droit international qui reconnait au conquérant le droit d'annexer les territoires conquis ou récupérés, surtout s'il répond à une agression.»

Un jour, un «penseur» pas très libre a comparé l'occupation du Koweït par l'Irak, dans le contexte de la première guerre du Golfe, à la présence israélienne en Judée et Samarie. Pourtant, c'est l'inverse qui est vrai: si le Koweït avait réagi à l'agression irakienne en occupant l'Irak, l'analogie aurait été alors valable, et on aurait pu soutenir que l'occupation de l'Irak par le Koweït aurait ressemblé à la présence israélienne en Judée-Samarie.

Autre charge courante: Israël est accusé de ne pas accorder la liberté des droits démocratiques. «Soit, se dirait encore Yossi, accordons le droit de vote aux minorités sans les obliger à faire le service militaire obligatoire.» Cette démarche manque toutefois singulièrement de rigueur: si on craint une «cinquième colonne» qui risquerait militairement de retourner ses armes contre le pays qui lui accorde sa confiance, pourquoi ne pas craindre une «cinquième colonne» qui prendrait le pouvoir non pas par les armes mais en s'implantant dans la Knesset? Cette «minorité» qui a affaibli de 20% le droit du peuple juif à l'autodétermination ne vote pas comme les citoyens en général, en se répartissant entre droite, gauche et centre. Nul n'est besoin d'être un champion de la statistique pour comprendre que sans ce vote homogène, en bloc, les accords d'Oslo, qui ont fait des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés, ne seraient pas passés, car ils n'auraient pas eu cette majorité de 61 mandats, et nous n'aurions pas eu aujourd'hui une telle pression pour nous empêcher de construire à Jérusalem. Or, le vote juif ne se comporte pas comme le vote arabe, et on n'a jamais eu 100% du vote juif, c'est-à-dire entre 75% et 80% du vote global, adopter une position unique, monolithique, et se liguer contre les Arabes.

Les charges de l'occupation, du refus d'accorder le droit de vote aux non-juifs, ont produit, en agissant sur le cortex israélien et l'ayant affecté sérieusement, l'un des symptômes les plus frappants de la naïveté qui consiste à considérer les accusations antisionistes comme pas foncièrement malhonnêtes: Cet argument, je l'ai déjà entendu il y a plus de vingt-cinq ans, de la bouche d'un membre d'un kibboutz de la «Jeune garde», le voici: «Ce qu'Israël doit faire, me dit "Yossi", c'est quitter la Judée-Samarie et Gaza. Nous ne voulons pas étendre notre autorité sur d'autres peuples. Après ça, nous aurons à opter entre deux possibilités: ou bien nos ennemis comprendront que nous n'avons aucune animosité à leur égard, et ils seront contents de vivre en paix à nos côtés ; ou bien ils nous agressent, nous attaquent sans raison, et alors le monde entier comprendra qui, entre eux et nous, sont les responsables de la situation de guerre au Moyen-Orient. Et quand nous serons par conséquent contraints de réagir et obligés de nous défendre, nous reprendrons la Judée-Samarie et Gaza, mais, cette fois, ce qui sera différent, c'est que le monde entier nous comprendra et nous soutiendra».

Ce qui est remarquable, c'est que même Rabin était plus pragmatique. Il avait espéré que les accords de «Gaza et Jéricho d'abord» aboutiraient à une situation sans attentats contre les Juifs qui allait durer au maximum cinq ans, et qu'après, on aviserait. En tout état de cause, ceux qui s'imaginaient que le monde serait avec Israël quand il aurait compris qui est l'agresseur et qui est l'agressé, étaient incapables de se méfier, et ils n'avaient pas prévu la tension sans précédent qui allait suivre l'expulsion des Juifs de Gaza, comme les bombardements, l'enlèvement et la séquestration de Guilad Shalit et autres tentatives, la pressions de l'étranger, la qualification de dirigeants israéliens par l'Angleterre de criminels de guerre, le rapport Goldstone, les condamnations à n'en plus finir du Conseil de sécurité, la pression et le chantages américains (le veto à l'Onu contre les condamnations devenant «monnayable») etc.

Puis vint la lettre des rabbins, appelant à ne pas louer ou vendre des appartements à des Arabes en Israël. Comment, des personnalités incarnant la morale, le contrôle de soi et la canalisation des forces du tempérament humain, peuvent-ils décréter une chose pareille? Comment des gens si respectables peuvent-ils se montrer si intransigeants? Les réactions indignées ne se sont pas fait attendre. Tout honnête homme aurait eu le même réflexe d'indignation, en isolant ce phénomène de société d'un vaste contexte. Non pas qu'un contexte, quel qu'il soit, puisse justifier une attitude raciste ou xénophobe, mais il faut encore une fois déceler ici le syndrome de l'inversion des rôles, et celui qui se retrouve comme d'habitude sur le banc des accusés de racisme ou de xénophobie en est en réalité la victime. Comment!? Impensable!? Me diriez-vous. Considérons cette «indignation» et nous verrons de quelle manière elle s'inscrit dans la ligne de mire des autres «indignations», celles qui ne prennent plus (impérialisme sioniste, non respect des droits de l'homme etc. enfin, nuance, qui ne prennent plus pour tout le monde) et pour lesquels ont se dit: «On ne me la fait pas, à moi!».

Mais il faut tout d'abord savoir qui se cache derrière ces indignations, ensuite, si leurs auteurs ont une attitude respectueuse envers les autorités rabbiniques contre la décision desquels ils s'insurgent tant. Puis, nous considérerons le motif qui justifie la démarche de ces personnalités publiquement reconnues, avant d'envisager des aspects du vécu des «gens du peuple», sorte de «tiers état» qui n'intéresse personne, et dont l'avis ne vaut pas la peine d'être pris en compte. Cette remarque est très souvent soulevée par les réactions d'internautes contre ces journalistes prétendus défenseurs de la morale, mais qui ignorent ce que le peuple ressent, puisqu'ils vivent dans des tours d'ivoire à Herzliya Pitoua'h ou Ramat-Aviv guimel, ou Neuilly quand on parle de la France. Souvent, ces internautes mentionnent: «Avant de nous faire la morale, commencez par montrer l'exemple».

Cher lecteur, vous avez vu juste: ces personnes prêtes à crier «haro sur le baudet» proviennent de l'aile politique associée à l'extrême-gauche. Je sais, on peut me reprocher ici d'user de procédés que je dénonce, à savoir disqualifier une opinion en accolant une étiquette avec de l'araldite sur la personne qui la soutient. Il faudrait a priori se dire au contraire: «Eh bien! Pour une fois, ils font quelque chose de bien!» Ce qui est regrettable dans cette condamnation de la lettre des rabbins, c'est l'attitude non équitable envers les gens concernés par leurs opinions. Dans ce jeu démagogique, on soutient simultanément des arguments radicalement contradictoires mais appliqués sélectivement à deux camps ou deux antagonistes. Amusons-nous à notre tour: voici deux laïus, ou systèmes d'arguments. Lequel des deux s'applique-t-il aux Juifs et lequel aux Arabes?

Considérons le premier: «Hein, quoi, comment?! Mais c'est impensable!!? Il faut les accepter dans votre ville, quartier, faire preuve de tolérance, d'ouverture, c'est un signe d'enrichissement! Comment oseriez-vous être si fanatiques! Vous êtes hors-la-loi, nous allons vous faire enfermer pour incitation à la haine et à la violence. Vous finirez vos jours en prison.»

Et voici le second: «Hein, quoi etc. impensable!! Ça fait plus de cinquante ans qu'il n'y en a plus dans cette ville, quartier! Ils n'ont jamais habité ici! C'est de l'occupation! De la provocation! Cet endroit était si paisible, si calme! Pourquoi aller au devant de problème plus que prévisibles? Et si la loi vous le permet, c'est qu'il y a un dysfonctionnement au niveau de la loi. Il va de notre devoir moral de la faire changer ou de l'enfreindre, si la Cour suprême ou la Knesset ne reconnaissent pas leur faute.»

Vous avez trouvé? Envoyez vos réponses au journal (mention commentaires).

Si vous avez des doutes, demandez à des particuliers ou des associations juives qui luttent pour faire valoir leurs droits, et qui souvent payent à prix fort des maisons qui leur appartiennent, personnellement, à leur famille ou à leurs ayants droit. Mieux, rendez-vous au quartier de Simon le juste ou du Shiloa'h à Jérusalem, et vous pourrez constater les manifestations hostiles qu'ont à subir les particuliers quand ils réussissent, souvent après des décennies, à obtenir gain de cause, et à reprendre possession de leurs biens. Vous pourrez voir, souvent des vendredis, des manifestations avec banderoles et slogans haineux, des cordons de policiers, des jets de pierres, peut-être des blessés par ces mêmes pierres, des pneus crevés ou véhicules sabotés, des logements et personnes sécurisés etc.

Ces opinions qui optent toujours pour la politiques du «deux poids deux mesures» sont sérieusement implantées dans les médias ; et les associations qui se comportent ainsi sont soutenues par le NIF, New Israël Fund, qui se présente comme défenseur et promoteur de la démocratie, de la liberté et de l'égalité entre les citoyens d'Israël. Cette organisation, qui se veut aussi pluraliste, et dont les fonds sont de provenance douteuse, sévit depuis l'année 79. Rien qu'en 08, elle a procuré 30 millions de dollars à différentes associations. Le NIF a par ailleurs financé les associations qui ont fourni à la commission d'enquête de l'Onu les fausses preuves incriminantes contre Israël, jeté sur le banc des accusés après l'opération contre le Hamas. Ce procès Goldtone a placé l'Etat d'Israël dans ses conclusions sur un pied d'égalité avec l'organisation terroriste, alors qu'il a bien été obligé de mettre un frein aux bombardements. Ces révélations compromettantes pour le NIF ont abouti à un scandale révélé par les grands titres, avec promesses d'enquêtes et de mise en accusation des bénéficiaires de cet argent mal acquis. Il a même été question un moment de remettre à l'ordre du jour les irrégularités du financement des associations pour la campagne électorale de Barak qui lui ont permis de prendre le pouvoir par des méga-affiches. Il a ensuite abandonné le Sud-Liban et l'armée alliée d'Israël dont les soldats défendaient la frontière ainsi que leurs familles. Mais, curieusement, le NIF ne fait plus parler de lui.

Bien sûr, les promoteurs de «la paix», des catastrophiques accords d'Oslo, qui privilégiaient ostensiblement l'association des «Quatre mères» pour préparer l'opinion à l'abandon du Sud-Liban aux missiles du Hezbollah, à l'expulsion des Juifs de Gaza qui devait apporter un calme jamais observé selon ceux qui se produisaient le plus souvent à la radio ou à la télévision, etc., semblaient s'être calmés. Mais ils n'ont jamais été remplacés, même quand ils ont tenté de toutes leurs forces de disqualifier Netanyahou avant son premier mandat, quand ils rapportaient les arguments d'Ygal Amir, l'assassin officiel de Rabin, arguments calqués sur ceux du Likoud, pendant les six mois qui ont séparé l'assassinat des élections. Ils s'apprêtaient à quitter leurs postes, ayant trahi leur partialité et leur parti-pris, et ayant été conscients qu'ils venaient de jouer à «quitte ou double», en insultant Netanyahou et en allant jusqu'à citer le verset: «Nous seulement tu as tué, mais tu veux aussi prendre le pouvoir!?» Mais ce dernier a voulu se montrer magnanime, faire un grand geste, se montrer bon prince. Après le choc de sa victoire, les journalistes se sont vite ressaisis et ne l'ont pas raté.

Considérons à présent la déférence à laquelle on serait en droit de s'attendre pour des questions posées à d'éminents rabbins. Les journalistes et politiciens leur ont-ils posé la question: «M. le rabbin, avec tout le respect qui vous est dû, nous éprouvons de sérieuses difficultés à comprendre votre démarche»? Il n'en est rien. Ils ont brandi l'étendard de la terreur, de la destitution et de la mise en accusation pour propos racistes. Mardi, quand des rabbins ont été interviewés sur une radio publique, à midi, la journaliste leur a parlé comme un juge s'adresse à des voyous, les interrompant sèchement à plusieurs reprises. Alors que la journaliste de service traitait l'un d'eux presque directement de raciste, prétendant sur un ton inquisitoire qu'il soutenait des propos haineux, il a répondu que ses propos se fondaient uniquement sur le texte de la Torah. Avant de le laisser dire deux ou trois phrases, elle l'a tancé: «Comment, la Torah serait-elle elle-même raciste?»

Cette haine de la religion et cette incompréhension de l'amour de la terre d'Israël ont dû être réprimées et contenues par cette mouvance, en raison du lamentable échec de toutes les prétendues démarches pour la paix. Mais aujourd'hui, grâce à la lettre des rabbins, elle vient de trouver un nouveau terrain pour éclater, pour remettre en avant la nouvelle vision de monde, le «Nouveau Moyen-Orient». Ces élucubrations n'ont pourtant apporté qu'attentats et désolation, mais déjà, la gente politique est irrésistiblement aspirée par ce nouveau mouvement de condamnation du judaïsme traditionnel.  Le profil bas imposé par la catastrophe de tout ce qui devait prétendument apporter la paix se redresse. Une parlementaire, Wilf, a bien compris que le point de vue rabbinique provenait exclusivement de considérations issues des textes de la Torah et des Sages d'Israël. Loin de se dire qu'en effet, un rabbin doit s'avancer dans le débat en restant fidèle à la Torah sans lui attribuer des considérations personnelles dont le rapport avec le texte est incertain, elle s'en est prise directement à la Torah, affirmant que si celle-ci est en désaccord avec la loi de la Knesset, les rabbins n'ont alors pas le droit de parler. Or, contrairement à ce qui se produit pour d'autres débats sous d'autres latitudes, l'observation du texte originel des lois d'Israël vient protéger son peuple des lois hasardeuses qu'il faut ensuite corriger dans le meilleur des cas mais qui se referment souvent sur les Juifs comme un collet. La loi a ainsi permis d'armer des terroristes, de négocier avec eux, d'en libérer des centaines par gestes d'apaisement, pour faire «avancer la paix».

A présent, penchons-nous sur le contenu des réponses des rabbins. Là encore, nous verrons qu'elles semblent de prime abord ne pas être adaptées aux questions. En effet, alors que le débat soulevé par une presse orientée semble dénoncer le fait qu'ils refusent que des non-juifs évoluent dans les mêmes villes que les fidèles du judaïsme, ils répondent, dans la lettre ou dans les entretiens accordés aux médias, que la terre d'Israël, ou Palestine en latino-européen, a été remise en héritage aux patriarches du peuple d'Israël et à leur descendants pour la postérité. Ils citent les premiers passages du Pentateuque, qui relatent la création du monde. Mais, étant donné que la Torah est un code de préceptes, de commandements, et qu'elle indique les voies à suivre, l'exégète Rashi pose la question suivante: «Pourquoi la Torah n'a-t-elle pas commencé par le verset suivant: "Ce mois-ci est pour vous le premier des mois de l'année"?» Puisqu'en effet, les commandements à proprement parler ne commencent que dans le courant du livre l'Exode. Il répond, et c'est ce que soutiennent les rabbins dans leur lettre, que les nations ne peuvent soutenir que nous aurions volé la terre aux sept nations, car elle appartient au Créateur, et qu'Il a décidé de nous l'attribuer. D'autres sources et références citées viennent renforcer le point de vue des rabbins signataires de la lettre.

Mais pourquoi la réponse ne va-t-elle pas dans le sens de la question? Pourquoi, si le journaliste ou le parlementaire demandent: «Pourquoi ne voulez-vous pas d'un voisin arabe?» La réponse est: «La terre d'Israël nous appartient»? En effet, le journaliste pourrait lui dire: «Mais ce n'est pas le sujet de notre débat, que cette terre appartienne ou non au peuple juif. Je ne conteste absolument pas le fait que vous y habitiez. Je vous demande simplement etc.»

Deux réponses peuvent être données à cette observation. Tout d'abord, il ne s'agissait absolument pas pour les rabbins de soulever une polémique les plaçant d'emblée dans une situation critiquable. Pour eux, il fallait en réalité répondre honnêtement à des particuliers, de plus en plus nombreux, qui leur ont demandé s'ils avaient le droit de louer ou de vendre leur appartement à des ressortissants de cette minorité globalement antisionistosémite. Ça n'a pas empêché les journalistes et politiciens de faire comme s'il s'était agi d'un débat entre eux et les rabbins. Si tel avait été le cas, on aurait pu se demander comment des rabbins sensés et instruits auraient pu s'engager dans un débat pareil. En revanche, si des citoyens leur demandent s'ils ne vont pas enfreindre leur religion en vendant leur terrain ou appartement de cette façon, les rabbins ne peuvent pas leur inventer des réponses dites «politiquement correctes et mensongères». De là à ce que les rois de la polémique s'en emparent, il n'y a qu'un pas, mais on ne peut tout de même pas mentir par peur de cette police de la pensée. On peut envisager théoriquement une autre situation: un Juif a le droit de vendre de la nourriture non cachère à des non-juifs, mais pas à des Juifs. Seul un aliment associant du lait et de la viande ne peut faire l'objet d'un profit. Nos Sages l'apprennent de la répétition du verset interdisant la cuisson du «chevreau dans le lait de sa mère». Donc, si un Juif ouvre un restaurant de grillades non-cachères, à Paris ou à Sarcelles, par exemple, et qu'il se demande s'il a le droit de permettre à des Juifs d'y venir manger, le rabbin interrogé sera obligé de lui dire qu'il doit interdire aux Juifs l'accès de son restaurant.

Le deuxième aspect de cette question, c'est que les appartements vendus sont comme les cartes d'un château qui tombent les unes derrières les autres. Le comble, c'est que non seulement des villes entières comme Oum El Fahem ou Ramallah sont des zones sans Juifs avec la bénédiction des prétendus défenseurs des droits de l'homme, mais que, de surcroît, les Juifs qui vivent dans des quartiers juifs sont menacés s'ils s'éternisent quand leur ville ou leur quartier s'arabisent. Et bien sûr, c'est le Juif, ou les rabbins qui sont interrogés, qui sont méprisés, humiliés sur la place publique médiatique, et décapités pour la grande satisfaction des «justiciers» pour qui le sang des coupables doit couler. Puisque nous sommes dans le judaïsme, il ne faut pas oublier qu'une humiliation subie devant la foule équivaut à une exécution: «Celui qui fait blêmir son prochain en public n'a pas de part dans le monde futur». 

Une fois de plus, nous pouvons constater qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est que nous sommes confrontés à une nouvelle ruse dont le but est de mettre la tête des rabbins sur le billot. La réalité est que les villes occupées par une population hostile aux Juifs sont vides des Juifs, même en cette période de rédemption d'Israël, qui n'est pourtant pas sans peine: «Qu'elle vienne (cette période), mais que je ne la voie pas», disaient les Sages du Talmud. En cette période règne un monde à l'envers, où les bourreaux sont changés en victime et vice versa. Quand des Juifs se réinstallent dans le village yéménite au sud de la Vieille ville de Jérusalem, on hurle à la provocation, quand ils obtiennent un appel d'offre à Jaffa, on se plaint à la Cour suprême qui heureusement, ne tombe pas toujours dans le panneau. Mais là où les Juifs vivent tranquillement entre eux, on cherche à les empêcher de continuer.

Le nord du pays est acheté en liquide par des fonds dont l'origine est soigneusement passée sous silence par les médias, et il est très rare qu'une information filtre. Il est facile de jubiler en accusant encore et toujours les Juifs quand, en plus des régions qui leurs sont déjà interdites, on les oblige à renoncer à leurs acquis en leur mettant sur la tempe la menace de l'étiquette du racisme. Nous venons de voir qu'une fois encore, la propagande et la dégradation usent d'un élément, ici la lettre des rabbins, en l'isolant totalement de son contexte, où des villes comme Haïfa, Carmiel, l'ensemble du quartier Wolfsohn d'Acre, sont envahis par une population antisioniste et pro-Hezbollah sans que ce dernier n'ait eu besoin de gagner la guerre et d'envahir les régions. Bien que toujours contenu derrière la frontière avec le Liban, l'organisation terroriste parvient à faire glisser le nord du pays de juif à arabo-musulman, sans tirer la moindre balle. Quant aux villes de population mixte, des enfants juifs y ont encore été tués à Kippour par des Arabes qui ont lancé des véhicules qu'ils conduisaient sur des gens qui respectaient la solennité de ce saint jour.

Mais les rabbins ne se sont pas laissé impressionner. En moins de vingt-quatre heures, le nombre de signataires est passé de cinquante à trois cents. En outre, des hommes politiques, et non des moindres, se sont démarqués de cette démarche. On peut comprendre la démarche de Netanyahou, qui ne veut pas donner trop facilement l'occasion à la presse dont il a eu pitié dans le passé, comme nous l'avons vu plus haut, de s'acharner contre lui. Ce qui est déplorable, c'est que certains politiciens à qui on n'avait rien demandé ont perdu une occasion de se taire, au point que le descendant direct du premier chef du Likoud s'est permis de les juger et de s'exprimer avec mépris contre son propre patrimoine. Le conseiller juridique du gouvernement s'en mêle lui aussi. Il a demandé à ses subalternes de vérifier «s'il n'y a pas une infraction à la loi dans cette lettre». En Judée-Samarie, des Arabes qui vendent des terres à des Juifs sont condamnés à mort par l'Olp-Fatah. M. Weinstein en a-t-il déféré au gouvernement israélien? A-t-on entendu parler d'une quelconque pression pour mettre fin à ce grave état de fait? Deux poids, deux mesures. Et le plus absurde, c'est que les dirigeants de l'Etat juif se chargent eux-mêmes d'appliquer les poursuites: expulsion des Juifs de Gaza, mais certainement pas des Arabes, interdiction de construire imposée exclusivement aux Juifs, même à l'encontre d'entrepreneurs qui avaient acquis toutes les autorisations requises ; et aujourd'hui, poursuite des rabbins qui défendent les droits du peuple juif sur sa terre, et acceptation tacite de l'interdiction imposée aux Juifs de vivre, voire de passer en voiture, dans des localités arabes judenrein. L'organisme des droits de l'homme en Judée-Samarie proteste: «Arrêtez cette campagne d'hypocrisie au sujet de la lettre des rabbins. Non loin de la Haute cour de justice, et des studios de l'autorité de l'audiovisuelle se trouvent les bureaux de l'AP, où la loi interdit de vendre un terrain ou une maison à des Juifs, le contrevenant étant passible de mort.»

Le Rav Druckman, ancien député, recteur de la yéchiva sous contrat avec l'armée d'Or-Etzion, et directeur général des écoles talmudiques du mouvement Bené-Akiva, n'a pas signé la lettre mais il s'identifie à l'engagement des rabbins signataires. Son bureau a justifié sa démarche: D'un côté, il ne veut pas signer un document qui concerne les Arabes en général, d'autant plus qu'il n'a pas été confronté à cette question, mais il s'identifie à la préoccupation des rabbins: «qui cherchent à préserver l'Etat d'Israël en tant qu'Etat juif. Le Rav a conscience de la lutte qui n'est pas simple et qui agite la ville de Safed, dont les habitants sont confrontés à des entités hostiles de l'étranger qui fournissent des fonds importants pour porter atteinte au caractère juif d'Israël». L'acquisition de nombreux appartements n'est pas innocente, et l'opposition à ce phénomène par les rabbins signataires ne relève pas d'un problème de droit commun, mais vient répondre à l'une des stratégies de la guerre totale menée par les ennemis d'Israël qui ne parviennent pas à leurs fins par la lutte armée. Ceux qui en doutent peuvent se contenter d'écouter le discours des députés arabes de la Knesset, qui, curieusement, ne font l'objet d'aucune mise en examen, y compris lorsqu'il s'est agi de la participation à une action agressive et belliqueuse déguisée en flottille «touristique».

Il est indéniable qu'il y a ici un parallèle extraordinaire avec l'histoire de Hanouka. Or, il se trouve que l'affaire de la lettre de préservation des logements a éclaté au beau milieu de la fête. Les Asmonéens, qui ont lutté avec courage contre la mainmise des Grecs qui avaient rendu le Temple impur, et interdit aux Juifs d'observer certains commandements fondamentaux, ont manqué de persévérance. En quelques générations, ils se sont hellénisés. Aristobule, Antipater, sont-ils des noms de rois juifs? Le problème ne concernait pas que leurs noms. Or, là encore, le pouvoir qui a lutté de toutes ses forces pour établir un Etat juif tente de contrecarrer le rétablissement des Juifs en plein cœur de la terre d'Israël, pour, D. préserve, y fonder un énième Etat arabe hostile à Israël (discours de Netanyahou à Bar-Ilan). Mais ce que les journalistes et autres politiciens qui veulent se faire bien voir chez tous le monde sauf chez leurs frères sous-estiment du haut de leurs fanfaronnades, c'est que le peuple n'éprouve que du mépris pour leur manque de clairvoyance. 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 08:41

 

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Israël vs ‘’faiseurs de paix’’ (Brésil, Argentine…)

Victor Perez

Le Brésil ainsi que l’Argentine, avant l’Uruguay courant 2011, ont admis dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas président de l’Autorité palestinienne, en réponse à sa demande, « la légitime aspiration du peuple palestinien à un Etat uni, sûr, démocratique et économiquement viable, coexistant de façon pacifique avec Israël ». Pour ce faire, ces pays ont convenu que le moment est venu de reconnaître la « Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant dans les frontières de 1967 ».

 

Ainsi, de facto, ces pays ‘’prônant’’ la paix au Proche-Orient ont déterminé, sans nulle consultation préalable, quelles seront les frontières israéliennes ! Des frontières plaquées sur le tracé de la ligne d’armistice de 1949, jugée non sûre par les Israéliens mais également par la résolution 242 du Conseil de sécurité lors de sa rédaction  D’où la demande explicite, en 1967, d’un tracé de frontières garantissant la sécurité d’Israël mais aussi celle d’un avenir de paix pour ce pays. Futur compromis par l’exigence de la communauté musulmane internationale d’un « droit au retour » de millions d’étrangers en son sein. Retour qui permettra sans faute l’éradication du « foyer juif » par l’arme de la démographie, foyer promulgué cependant en 1947 par la résolution 181 du même Conseil de sécurité onusien.

 

‘’Détails’’ omis par ces ‘’grands faiseurs’’ de paix sud-américains lors de cette reconnaissance.

 

Autre petit élément insignifiant évacué par ces derniers. Si ces pays n’ont pas encore osé, par cette occasion, indiquer quelle devra être la capitale ‘’palestinienne’’, en revanche on peut légitimement déduire quelle ville ne sera plus la capitale israélienne. Jérusalem, la vielle ville et spécialement le Mont du Temple -premier lieu saint du Judaïsme-, se trouvant sur le territoire affecté à la « Palestine » est donc appelée à devenir la capitale de ce pays à naître et « l’Esplanade des Mosquées » sacralisée comme lieu saint de l’Islam. Tout comme la Tombe de Rachel à Bethlehem, le Caveau des Patriarches à Hébron ou encore le Tombeau de Joseph à Chrem.

 

Ce qui devra contribuer, nul n’en doute, à la pacification de la région !

 

Mais encore ! Que faire des « colons » ? Là encore, les pays sud-américains -et ceux qui les ont précédés- n’ont pas osé approuver (pour l’instant ?) l’exigence d’un état ethniquement purifié de tout Juif. Présence, on le sait, qui ne se réglera que par des négociations entre les parties. Pourparlers pourtant contrecarrés par l’acte insensé du Brésil et de l’Argentine cédant ainsi au désidérata ‘’palestinien’’. A savoir, le refus de toutes négociations menant à reconnaître quelques droits juifs dans la région.

 

Négociations déjà largement compromises par la stupidité du Président us Barak Hussein Obama dès son accession au pouvoir ainsi que par l’incompétence de son administration d’imposer des conditions à l’un des belligérants seulement en lieu et place de la convocation immédiate et sans appel de toutes les parties à négocier directement la paix pour tous. Attitude américaine qui a autorisé la reconnaissance actuelle de la « Palestine » par des pays incapables de ramener l’ordre dans leur propre région. Farc, mafias etc.…

 

Un Barak Obama cependant primé par un prix Nobel de la Paix créé afin de gratifier ceux « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité ». Dixit la volonté d’Alfred Nobelexprimée par le testament laissé. Un Humaniste devant probablement se retourner dans sa tombe au vu des jours sombres qui se préparent au Proche-Orient à l’encontre des Israéliensrefusant de se laisser déposséder de leur histoire, de leur culture, de leur lieux saints et de leur terre ancestrale.

 

Victor PEREZ ©

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 20:22

logo arié

Par ARIé

Avec autorisation

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

"Le Monde choisit" une photo birn ignoble pour rendre compte de l'incendie sur le Mont Carmel.

 

Enorme incendie sur le mont Carmel. Les forets brûlent, les maisons brûlent, plus de dix mille personnes évacuées, des dizaines d’Israéliens ont brûlé vifs dans un bus et d’autres sont portés disparus. Israël tente de juguler l’incendie le plus sinistre de son histoire avec des moyens insuffisants. Le journal Le Monde rend compte de l’événement. Comment ? En publiant d’entrée d’article une photo où l’on voit des «Religieux» contempler l’incendie; impuissants, dérisoires, hors contexte. Avec cette légende : « Des hommes regardent brûler le massif du Carmel, près de Haïfa »

Intéressante illustration de cette catastrophe, où des centaines de pompiers, de militaires, de civils, s’activent, au péril de leur vie, pour éteindre cet incendie, que de montrer de dos des Juifs barbus, portant payos, costume noir et chapeau, en train de contempler, au loin, l’incendie. Il n’y avait pas d’autres photos à choisir pour commencer l’article ?

Décidément, Le Monde a une curieuse vision d’Israël, bien ignoble .

Dernière minute

Le lendemain, le Figaro, en retard d’un wagon sur Le Monde, reprend exactement la même photo pour illustrer le même événement. Conclusion: que l’on soit de Gauche ou de Droite le regard sur le Juif est toujours le même. Ignoblement décalé

 

Commentaires à l'article du Figaro sur l'incendie du mont Carmel ; la haine à l'état brut
Morceaux choisis parmi les commentaires des lecteurs à l’article publié par le Figaro sur l’incendie du Carmel. Quelques voix se lèvent pour les contrer et rappeler l’aide apportée par Israël un peu partout dans le monde – souvenez vous d’Haïti – mais personne ne les croit et la tendance générale est claire : « bien fait pour leurs gueules ». Dégoulinant de haine.

 

- Si ce n’est la justice de Dieu ,c’est la justice immanente.

- retour de flamme !!! à force d’assassiner des innocents ailleurs ….
- QUI SEME LE VENT RECOLTE LA TEMPETE TUER DES ENFANTS AUX BOMBES PHOSPHORE DIEU VOUS PUNIRAT
- il y a des lecteurs qui critiquent le comportement de liesse des populations autochtones voisines d’Israel
- ils ne viennent pas aider quand il y a des incendies dans le var…qu’ils se debrouillent!
- S’il avait acquit des avions avec l’argent qui est offert tous les mois pour l’achat d’avions pour des missions de paix et de secours, au lieu de celles qui servent à semer les destructions auprès des innocents qui ont été dépouillés de leurs terre, cette incendie aurait été maitrisée facilement, mais tous les moyens sont bons pour soutirer plus d’aides.
- les » canadaires »seraient plus utiles que des bombardiers ou des avions de chasse!!
- n’oubliez pas les fêtes en Israël quand les bombardement sur la bande de Gaza faisaient rage.
- Lorsque la Syrie avait été touché par une sécheresse,vous aviez manifesté un immense plaisir et vous lui avez prédit des jours sombres. Quant à cette terre qui brule elle appartient en vérité aux Palestiniens.
- quand un convoit militaire allemand etait attaqué par resitance francaise ou qu’il se produisait un incendie dans les casernes allemandes en france il etait normal que la population francaise resentait une immense joie de voir l’occupant souffrire… c’est ici le meme cas,
- vous pourriez aussi citer les feux d’artifice et les exaltations juifs lors de l’attaque sanglante contre gaza où les israéliens se mettez sur les collines packs de bières fraiches à proximité et trinqué à chaque explosion d’une maison, bâtiment ou école
- Le feu de Dieu va faire souffrir et détruire tout ceux qui en son nom font la guerre!
- Ils ont demandé l’aide internationale… pour Gaza?
- Le jour où les israéliens participent à une mission de paix de l´ONU en Afrique, ou ailleurs, venez me prévenir…. Normal qu´ils ne nous aident jamais dans le Var ou ailleurs : ils n´aident jamais !
- UN INCENDIE ET ILS APPELLENT L’AIDE INTERNATIONALE…HEUREUSEMENT QU’IL S’AGISSAIT PAS D’UN SEISME OU D’INONDATIONS…NON POUR L’ENQUETE INTERNATIONALE SUR LE CARGO HUMANITAIRE IRLANDAIS MAIS OUI POUR L’AIDE INTERNATIONALE ET PUIS QUOI ENCORE???
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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:39

 

Bann-FMIKOL-Centre-SWiesenthal.jpg

 

 


 

  

 

 Les presbytériens contre Israël,

Marvin Hier & Abraham Cooper

(Centre Simon Wiesenthal)

 

Traduction de Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

 

"Par divers chemins, la seconde moitié du 20e siècle fut un sommet pour les relations judéo-chrétiennes. Aujourd'hui, toutefois, les politiques anti-israéliennes de certains groupes chrétiens puissants entravent les relations interreligieuses et menacent de donner une nouvelle vie à la doctrine médiévale qui a diabolisé les Juifs pendant des centaines d'années.
    En 2007, le 
Conseil Œcuménique des Eglises (COE), une organisation chapeautant la plupart des Protestants libéraux et dont 580 millions de fidèles sont membres, organisa la "Conférence des Eglises pour la Paix et la Justice au Proche-Orient". La conférence produisit l'Appel d'Amman, un document qui condamnait la violence et soutenait une solution de deux Etats au conflit israélo-palestinien, mais déniait à Israël le droit de demeurer un Etat juif à l'avenir.
    Il y parvenait en insistant sur le fait que des millions de Palestiniens - les petits-enfants de ceux qui ont quitté ou qui furent exilés de Palestine en 1948 - avaient un "droit au retour" en Israël. Il est bien connu que garantir à toute la troisième génération de Palestiniens un tel droit signifierait la disparition rapide d'Israël et son remplacement par une nouvelle mollahcratie ou dictature au Moyen-Orient.
    L'Appel d'Amman a aussi qualifié la barrière qu'Israël a construite pour se protéger des attentats-suicide palestiniens - et qui a effectivement sauvé un nombre inquantifiable de vies juives, musulmanes et chrétiennes - de "grave brêche dans la loi internationale" qu'il faut détruire.
    En 2008, le COE a convoqué un groupe de théologiens protestants et catholiques pour examiner les fondements des attitudes chrétiennes à l'égard d'Israël (aucun Juif ne fut invité). Le groupe publia ce qu'on appelle la Perspective de Bern, laquelle, entre autres choses, enseigne aux chrétiens qu'il faut comprendre toute référence biblique à Israël d'une manière uniquement métaphorique.
    Cette compréhension dénie la connexion entre les Juifs d'aujourd'hui et Moïse, Jérémie et Isaïe. Elle marque un retour à la "théologie de substitution", la vision médiévale selon laquelle l'Eglise a remplacé Israël dans le plan de Dieu et toutes les références bibliques à Israël se réfèrent au "nouvel Israël" - c'est-à-dire aux chrétiens. Pendant des siècles, cette vision était la base théologique pour s'attaquer aux droits des Juifs dans l'Europe chrétienne.
    En 2009, au premier jour de Hanouccah (que les Juifs célèbrent de nouveau cette semaine), un groupe de Palestiniens chrétiens publia le document Kairos Palestine, qui fut immédiatement diffusé sur le site du COE. Le document appelle à un boycott général d'Israël et affirme que la foi chrétienne requiert de se placer du côté de "l'opprimé", c'est-à-dire des Palestiniens. Il mentionne les maux de "l'occupation", et pourtant demeure silencieux sur les maux commis par les Palestiniens, comme ceux des terroristes du Hamas qui gouvernent à présent la Bande de Gaza.
    Le document Kairos décrit aussi la connexion des Juifs avec Israël comme résidant uniquement en la Shoah, déniant 3.000 ans de vie juive dans la région. "Notre présence sur cette terre, en tant que Palestiniens chrétiens et musulmans, n'est pas accidentelle mais plutôt profondément enracinée dans l'histoire et la géographie de cette terre", dit-il. "L'Occident a cherché à s'amender de ce qu'ont subi les Juifs dans les pays européens, mais ceci s'est fait à nos dépens et sur notre terre".
    Plus important encore, ces dirigeants de l'église palestinienne ont déclaré qu'il ne devait pas y avoir d'Etat juif car tout Etat religieux est intrinsèquement raciste. Ils ne mentionnèrent bien sûr ceci qu'à l'égard d'Israël, ignorant tous les Etats musulmans et autres qui ont une religion d'Etat officielle.
    Le document Kairos a rapidement obtenu les ovations des groupes religieux, dont l'Eglise presbytérienne (Etats-Unis) qui a 2,3 millions membres américains et qui, en 2004, fut le premier groupe protestant américain à appeler à désinvestir d'Israël. En février dernier, son Comité d'Etude pour le Moyen-Orient a annoncé qu'il demanderait au gouvernement américain "de faire un emploi stratégique de son influence en retirant son aide financière et militaire" à Israël. Tout en concédant à Israël le droit d'exister, il ajouta une apologie des Palestiniens. Selon les mots d'un des membres du comité, reconnaître le droit d'Israël à exister "est donner un blanc-seing à la manière dont Israël fut créé, et dénier la légitimité du peuple palestinien".
    Le Centre Simon Wiesenthal rencontrera bientôt le président du COE pour demander à mettre fin à cette campagne contre Israël et le peuple juif. Comme les campagnes anti-israéliennes diplomatiques et académiques, de tels appels et écrits religieux ne vont pas améliorer la vie d'un seul Palestinien. Mais ils encourageront certainement des terroristes et des antisémites, et amèneront obscurité et désordre dans des relations interreligieuses naissantes et encore laborieuses."

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:18

logo wikileaks

 

L'Irlande a également tenté de bloquer durant plusieurs mois l'accord de coopération entre les services de l'UE et les renseignements israéliens, en matière de lutte antiterroriste. Absence d'accord qui handicape plus qu'il ne facilite les enquêtes en Europe, et donc l'immunité sécuritaire relative du "Vieux Continent". Celui-ci prévoit un échange d'information sur les individus soupçonnés, d'une part ou de l'autre, d'appartenir à des réseaux terroristes, ainsi que la protection et l'étanchéité totale des données recueillies.

 

Si tel service enquête sur un individu à partir d'un territoire étranger donné, le moindre serait d'en faciliter le suivi par les services locaux. Aussi simple que ça.  Or, l'Irlande a un long passé de collaboration, d'abord de ses groupes clandestins avec le Nazisme contre l'Angleterre, ensuite entre l'IRA, la Cause Palestinienne, tous groupes confondus, allant aujourd'hui, du Hamas au Hezbollah. Elle est dans la fosse d'orchestre de vastes happenings à partir de flottilles dites "humanitaires", encore impliquée jusqu'à la moelle, dans le soutien au Hamas, lors du Rapport Goldstone, par l'entremise de cet ancien colonel antisioniste viscéral, Desmond Travers, apologue du groupe terroriste et rivé contre l'auto-défense des démocraties, au point de sortir des contre-vérités flagrantes. 


L'Irlande, aujourd'hui en grande détresse économique, au point que son gouvernement est sur le point de s'effondrer, ne peut plus se permettre d'exercer ses vieilles méthodes régressives en matière économique, comme en matière de renseignement. Elle s'est faite toute petite, au moment de ce vote de coopération. 

L'Irlande a peur qu'un jour ou l'autre, on exhume sa collusion avec les régimes les plus totalitaires que le monde ait connu.

 

Mary Robinson ancienne Présidente d'Irlande celle-là même qui dit que le 'Hamas est pacifique et qui faut lui donner plus d'argent, qui pose avec son pote Carter avec les sanguinaires sous une affiche prônant la destruction d'Israël

 

voir l'article > Les amoureux des terroristes Carter, Robinson et les autres posent fièrement avec Khaled Meshaal qui prône la destruction d'Israël comme le montre l'affiche.

 

 

ISRAELVALLEY DÉFENSE – NOUVELLES RÉVÉLATIONS DE WIKILEAKS. APRÈS LA DEUXIÈME GUERRE DU LIBAN, L’IRLANDE A TENTÉ DE BLOQUER SUR SON TERRITOIRE PLUSIEURS CARGAISONS D’ARMES À DESTINATION D’ISRAËL.

DEC 201002

Par Maxime Perez, à Tel Aviv

israelvalley

 

 

Armes USLe grand déballage de Wikileaks se poursuit et continue de semer le trouble sur la scène diplomatique internationale. Une dépêche fournie par le site internet révèle que le gouvernement irlandais a tenté d’empêcher la livraison d’armes américaines à destination d’Israël et de l’Irak.

Les faits remontent à septembre 2006, au lendemain de la deuxième guerre du Liban. L’armée israélienne, qui vient d’achever son retrait de la région sud au profit de la Finul, doit reconstituer au plus vite ses stocks de munitions et fait appel à Washington. Les Etats-Unis répondent favorablement à la requête de Tsahal et entament un mini pont aérien qui transite par l’aéroport irlandais de Shannon, réservé aux vols transatlantiques.

Seulement, les autorités de Dublin décident de corser la tache des avions cargos américains. Un télégramme de l’ambassadeur américain James Kenny donne l’alerte : « bien qu’il soutienne le transit régulier de convois militaires à l’aéroport Shannon, le gouvernement irlandais a officieusement commencé à imposer des restrictions sur les mouvements américains, principalement en raison des sensibilités de son opinion publique sur les actions américaines au Moyen Orient ».

La Maison Blanche adresse alors une mise en garde verbale à Dublin, lui signifiant qu’une telle attitude était susceptible de coûter à l’économie irlandaise des dizaines de millions de dollars. Le mal serait toutefois antérieur à la guerre du Liban puisqu’en février 2006, une note rédigée par James Kenny explique qu’une livraison d’hélicoptères de combat Apache à destination d’Israël avait déjà provoqué les griefs du ministère irlandais des Affaires Etrangères.

De source officielle irlandaise, on indique à l’époque que les Etats-Unis auraient fait transiter ces appareils sans aucun feu vert préalable. Ce qui s’apparente à une erreur de procédure se transforme subitement en affaire. Plusieurs responsables irlandais menacent ouvertement de porter la question des transferts d’armes américaines au cœur des élections législatives qui devaient se dérouler en février 2007.

Depuis le déclenchement de la deuxième guerre du Liban, Israël entretient des relations tendues avec le gouvernement d’Irlande. Le 30 juillet 2006, ces tensions auraient conduit deux avions de transport américains à détourner leur trajectoire et à ses poser sur l’aéroport écossais de Prestwick. Ils étaient chargés de bombes à destination de l’aviation israélienne.

En juin dernier, le gouvernement irlandais avait par ailleurs annoncé l’expulsion d’un diplomate israélien – lié au Mossad – en réaction à l’utilisation de faux passeports dans l’assassinat du dirigeant du Hamas Mahmoud Al-Mabhouh à Dubaï. -

M.P

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 05:25

 

 


 

Suite au scandale provoqué par l'article de Israël 7 :

Jérusalem - le Consulat général de France (antenne du Quai d’Orsay) s’ingère et décide dans la capitale éternelle du peuple juif que ce pays n’est pas Israël

 

 

Une leçon pour tous : ne jamais céder..

 

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Merci à M. Jaquot Grunwald qui, alerté sur la mention Goush-Etsion /Palestine-Territoires occupés portée sur un certificat de domicile, nous envoie la réponse suivante :

..


...J'ai le plaisir de vous informer que la formule incriminée ne paraîtra plus sur les documents du Consulat Général. Si elle correspond bien à la manière dont les Européens voient les choses, elle n'aurait cependant pas dû apparaître...




Une leçon pour tous : ne jamais céder..
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