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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 17:51

 

 

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France: l’éditeur Hachette refuse de corriger les manuels scolaires anti-israéliens ! par Jean-Marc Moskowicz

 

 

 

Rappelez vous le 30 juin nous révélions qu'un manuel d'histoire destiné aux classes de 1ère aux Editions Hachette réécrivait l'histoire à des fins de propagande anti-israélienne. Le lendemain nous révélions qu'un second manuel Hachette, cette fois destiné aux classes de 4ème, était lui aussi anti-israélien. Le 5 juillet nous écrivions que rien n'était gagné que certains avaient tort de se réjouir d'une révision de ces manuels sans la moindre preuve venant d'Hachette.

Aujourd'hui nous apprenons que les librairies ont reçu un fax d'Hachette afin de remettre en vente les fameux manuels incriminés sans aucune modification ! Hachette précisant que l'entreprise ne céderait pas aux pressions, cédant ainsi aux pressions adverses du lobby pro-palestiniens…

 On a pu lire ici est là que les manuels incriminés n'étaient qu'une épreuve non diffusée ce que nous démantions formellement car ces manuels étaient déjà en vente en librairie.

Certain se sont réjouis trop vite du retrait de ces ouvrages et ont cru qu'Hachette allait corriger les quelques pages tendancieuses.

Europe Israël est resté très prudent car nous nous étonnions du double discours d'Hachette qui prétendait que les livres n'étaient que des épreuves avant tirage alors que nous savions qu'ils étaient déjà dans toutes les librairies.

Nous étions également prudent car Hachette n'avait pas pris la peine de répondre à notre courrier. Prudent également de l'absence de réaction officielle des éditions Hachette.

Aujourd'hui la maison d'édition se dévoile en persistant dans la propagande anti-israélienne !

Elle refuse de modifier ces quelques pages dont les auteurs eux-mêmes reconnaissent les erreurs :

En effet Monsieur Ianis Roder, l'un des auteurs de ce manuel travaillant au Mémorial de la Shoah, m'a personnellement appelé au téléphone pour reconnaitre que les erreurs pointées étaient fondées et graves.
Il m'a également précisé que le directeur de la publication Monsieur Zachary reconnaissait aussi les erreurs et n'avait pas été assez vigilant sur le contenu de ces pages…

Devant une telle position d'Hachette, nous conseillons donc à l'ensemble de la communauté juive, à l'ensemble des amis d'Israël et à l'ensemble des professeurs, qui ne se reconnaissent pas dans ce parti pris anti-israélien, d'acheter les manuels d'autres éditeurs beaucoup plus sérieux et surtout beaucoup plus neutres…

Nous sortirons dans les prochains jours un dossier sur la société Hachette et ses vieilles "amitiés" particulières qui expliquent peut-être ce type de positions anti-israéliennes…

En attendant d'autres actions contre la société Hachette…

 

Jean-Marc MOSKOWICZ
Europe Israël

Nos précédents articles sur cette affaire:

L'article initial qui révèle l'affaire des manuels d'histoire de 1ère, 30 juin 2011:

Education nationale: les livres d’histoires manipulés à des fins pro-palestiniennes !

L'article qui révèle l'affaire des manuels de 4ème, 1er juillet 2011: 

Les manuels scolaires des éditions Hachette sont anti-israéliens ! Cette fois pour les classes de 4ème !

Article du 4 juillet 2011 analyse approfondie de ces manuels:

France : Un manuel d’histoire pour les classes de premières réécrit l’histoire du Moyen Orient et efface le nom d’Israël…

Article du 5 juillet 2011 sur les réserves que nous émettions sur un prétendu retrait des manuels:

France: « L’affaire des manuels scolaires pro-palestiniens » Suite…

Autres articles sur ce dossier:

L’enseignement du mépris chez l’éditeur de Jules Isaac

Lettre à l’attention de Mmes et Mrs les Professeurs d’Histoire Par Alain Rubin

La Nakba de Rue89 par Victor Perez

Droit de réponse Europe Israël aux 2 articles de Rue89

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 04:49

 

Encore la question Juive !

Par Victor PEREZ

 

 

On se souvient que les membres du Quartet, réunis il y a peu à Washington pour tenter d’asseoir les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’ autour de la table de négociations, se sont séparés sans aucun résultat. Pour la simple raison, selon le Ministre des affaires étrangères Français Alain Juppé, que la Russie, l’Onu et l’UE ont refusé une proposition américaine qui était « en train de déséquilibrer les paramètres de négociation que l'Europe avait proposé » (sic).
Quelle pouvait bien être celle-ci, sinon celle contenant, toujours selon ce ministre, la mention d'un « État juif ». « Que je sache, aujourd'hui en Israël, il y a des Juifs mais il y a aussi des arabes », a-t-il ajouté.
C’est à de petits détails que se révèle la perte du bon sens !
En fait, il ne s’agit nullement qu’Israël obtienne une quelconque autorisation à être ce qu’il est mais plutôt une reconnaissance explicite de sa finalité. A savoir, être un refuge pour le peuple juif en cas de nécessité et donc être la nation de ce peuple. Et cela cause problème dans le monde musulman et, par la bande, à ces états occidentaux et surtout européens ayant généralement beaucoup d’intérêts et peu d’amis.
En outre, que cet état contienne d’autres minorités bénéficiant des mêmes droits n’est pas en soi une justification d’une interrogation sur cette finalité. Le contraire serait, en fait, un moyen de satisfaire les ‘’Palestiniens’’ et leur objectif d’une terre Judenrein. Mais aussi le moyen de disculper a postériori le monde musulman dans sa tentative de jeter les Juifs à la mer en 1948 ainsi que des pogroms du début du siècle lorsque l’idée d’un renouveau d’un foyer juif sur la terre ancestrale prit de l’ampleur.

Ainsi se révèle au grand jour, inconsciemment mais surement, que le problème de la planète, et particulièrement celui du Proche-Orientn’est autre, encore une fois, que la question juive devenue la question israélienne. Un problème qui n’en était pas vraiment un il y a encore quelques décennies et que le monde pouvait résoudre facilement par des pogroms, des conversions forcées, des expulsions ou bien par un génocide organisé au su et au vu de tous, y compris des alliés.
Une question juive beaucoup plus difficile à résoudre de nos jours au vu des capacités militaires de ce peuple refusant tout suicide collectif au nom d’un bien planétaire imaginaire. Une question bien réelle dont la seule solution pour la combattre reste d’utiliser les médias, les organisations internationales et non gouvernementales pour imprimer petit à petit qu’Israël est un état de trop et que les ‘’palestiniens’’ en sont ses « victimes ».
Bref ! Une délégitimation totale avant une nouvelle « solution finale ».
Et les pays européens, par « les paramètres de négociation que l'Europe avait proposé » excluant, en conséquence, une reconnaissance internationale formelle et explicite d’Israël comme état du peuple juif démontrent que cette question est toujours vivace à leurs yeux.
Une actualité qui continuera à disqualifier ce continent, mais pas seulement, aux yeux du peuple israélien pour toute contribution au règlement du conflit.
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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 17:17

 

 

L'Union européenne - principale pourvoyeuse de fonds pour la délégitimation et de l'industrie de la haine contre Israël

 

Par Aschkel -

pour  © 2011 www.aschkel.info

 

La-derniere-d-Ashton-copie-1.jpg 

Des millions d'euros sont transférés chaque année aux mouvements qui soutiennent avec ferveur la délégitimation d'Israël, le boycott, et qui incitent aux sanctions contre l'état Hébreu.

L'Union Européenne et les pays européens sont les principaux bailleurs de fonds de cette entreprise haineuse qui est en contradiction totale avec le discours de politique étrangère des pays de l'Union contre le boycott et le soutien à une solution à deux états.

 

Madame Ashton qui donne l'impression d'ouvrir les dossiers que pour attaquer, diffamer et trouver à redire a l'encontre d'Israël, ferait mieux de s'attaquer aux fonds versés par l'Union européenne à destination de mouvements douteux qui œuvrent non pas pour la paix mais à l'inverse ne font que renforcer les tensions sur le terrain.

 

La flottille 2 a entre autre révélé au grand jour, le but de toute cette manigance, d'ailleurs le gouvernement néerlandais a commandé une enquête approfondie sur la destination des fonds des contribuables.

Nous espérons que tous les gouvernements européens et en premier lieu la chef de la diplomatie Catherine Ashton se pencheront sérieusement sur la question à l'approche de la conférence des donateurs organisée par Paris.

 

Nous vous proposerons bientôt une analyse sur la loi Anti-Boycott passée par le gouvernement israélien en attendant nous vous invitons à lire le texte du Dr Emannuel Navon ICI

 

Vous disposez d'un dossier complet à ce sujet ici

 

 

non boycott israel

Non

au mythe de l'apartheid

 

Et un autre sur les ONG

 

 

Logo le scandale des ONG-copie-1

 

 

 

Petit rappel

ngo-monitor

 

 

BDS, Boycott, investissment, sanctions est une campagne ciblant Israël. Le Boycott n'est pas un phénomène nouveau, divers boycotts arabes ont été utilisés pendant de nombreuses décennies comme une arme contre Israël.

 

BDS est la principale composante de la "stratégie Durban" adoptée par un forum d'ONG virulentes durant la conférence onusienne de Durban 2001 et basé sur de fausses allégations de "crimes de guerre, nettoyage ethnique et d'apartheid.

A partir de cette conférence des groupes pro-palestiniens n'ont pas ménagé leurs efforts pour promouvoir le boycott économique et culturel d'Israël 2002, en particulier l'appel au boycott des institutions académiques israéliennes 2003

En juillet 20005, un certain nombre de ces groupes a publié un appel "l'appel des palestiniens pour BDS et contre Israël, pour davantage élargir son rayon d'action et accroître les ressources consacrées à cette forme de guerre politique.

Les partisans de BDS comme ils le disent eux-mêmes nient au peuple juif le droit à l'autodétermination

 

BDS est immoral

BDS and co singularisent Israël et utilisent des doubles standards. Ils sont l'antithèse des valeurs universelles des droits humains, punissent collectivement les israéliens et leurs soutiens, appliquent de fausses comparaisons, telle que l'apartheid en Afrique du sud en essayant de transformer un différend politique complexe en une question de discrimination raciale.

 

Comme l'a reconnu lui-même l'idéologue Omar Barghouti à la tête de Bds – BDS compromet les valeurs libérales telles que la liberté académique et la liberté d'expression par l'intolérance et en limitant le débat.

 

BDS est anti-paix


Les boycott sont l'antithèse du dialogue, de la coopération et du développement des relations pacifiques entre israéliens et palestiniens.

Ali Abunimah, BDS ou Electronic intifada dans leurs discours de haine, étiquettent les dirigeants palestiniens, négociant avec Israël de "collaborateurs".

Ces derniers temps, d'ailleurs l'autorité palestinienne n'a pas lésiné pour officialiser les thèses de boycott.

 

BDS and co ont pour objectif "un seul état" et optent pour l'élimination d'Israël comme la patrie historique du peuple juif, et dénie aux juifs un état leur appartenant. Ils s'opposent également à la "feuille de route" ou toute autre initiative de paix, notamment l'initiative de paix arabe.

BDS est antisémite

 

Les campagnes orchestrées pas ces promoteurs de la haine viole explicitement la définition européenne de l'antisémitisme. Beaucoup de militants BDS and co refusent le droit au peuple juif à l'auto-détermination, en affirmant par exemple que l'Existence même d'un Etat d'Israël est une entreprise raciste. Ils utilisent des symboles et des images associées à l'antisémitisme classique (par exemple, les juifs ayant tué Jésus, ou mettent en avant les meurtres rituels) pour caractériser Israël et les Israéliens. Nombres de caricatures et de portraits sont utilisés pour comparer la politique actuelle du gouvernement israélien avec  celle des nazis.

           

Je vous conseille encore une fois de visiter le site NGO monitor et d'en faire un de vos favoris.

 ngo-monitor

 

*NDC est un secrétariat d'une organisation des droits de l'homme et pour la bonne gouvernance créé et financé par la Suisse, Suède, Danmeark, Pays-Bas et géré par l'ONG pour le développement à Ramallah.

Financements publics accordés de 2008 à 2013

 

*UE=Union Européenne

 

Certaines de ses ONG ont des liens avérés avec des groupes terroristes comme le 'HAMAS

  

ONG

Provenance des fonds

Montant

Fonds impliqués

Addameer

Suède

€207,000 (2009)

 Signataires de l'appel BDS de 2005 (http://www.bdsmovement.net/)

NDC*

$127,000  (2010-12)

Al Haq

Hollande

$426,201 (Fin de financement 2008)

Signataires de l'appel BDS de 2005 (http://www.bdsmovement.net/)

Irelande

$88,928 (2009)

Norvège

$156,163 (2009, Fin de financement)

Fondation Ford

$600,000 (2009-10)

Diakonia – Organisation chrétienne pour le développement

$120,490 (2009)

NDC*

$134,000 (2010-12)

Al Mezan

Suède

€105,000 (2007-9)

Signataires de l'appel BDS de 2005 (http://www.bdsmovement.net/)

NDC*

$425,000 (2010-12)

Norvège - UE

Fonds non transparents

Alternative Information Center

Belqgique

Fonds non transparents

 "Yes to Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) Against Israel"

ICCO

434,024NIS (2009)

Suède (via Diakonia)

164,225NIS (2009)

Gouvernement espagnol (via MUNDUBAT)

711,182NIS (2009)

Gouvernement catalan (via Sodepau)

173,271NIS (2009)

Alternatives (Montreal)

Canada

$2,000,000CAN (2008-10)

(Fonds en cessation?)

Signataires de l'appel BDS de 2005 (http://www.bdsmovement.net/)

Applied Research Institute Jerusalem (PA)

UE

€374,174 (2009-11)   

Signataires de l'appel BDS de 2005 (http://www.bdsmovement.net/)

Espagne

€98,347 (2009)

Suisse

 Fonds non transparents

Badil (PA)

NDC*

$575,000 (2010-12)

 Leader of BDS movement

Christian Aid

Irelande, UE

24,521,692£ (2009-10)

"Partner supporting"

Coalition of Women for Peace

UE

€247,954 (2005-7) 

 Runs "Who profits?" website, Campagne centrale de financement en Norverge

NIF

$294,129 (2006-9)( Fin de financement 2011)

Defence of Children International - Palestine Section

Suède (via sauvez un enfant)

459,000SEK (2009-11)

 Signataires de l'appel BDS de 2005 (http://www.bdsmovement.net/)

UE

600,000 (2009-12)

NDC*

$639,000  (2010-12)

Angleterre

£12,500

Diakonia

Suède

$52.7 million (2009)

 Advocates for divestment strategy against Israel, Contre les lobbies Europe-Israël

UE

10,500,000SEK

Human Rights Watch

Soros Institut

$2,353,895 (2007-8)

$100,000,000 (2010-20)

Support du boycott,Call for cuts in U.S. foreign aid to Israel

Ford Fondation

$445,000 (2009-11)

Pays-bas via Oxfam-NOVIB 

$987,818 (2007-8)

Israel Committee Against House Demolitions (ICAHD)

Espagne

€105,000 (2009)

 Leader in BDS activism

NDC*

 

UE

$76,000  (2010-12)

 

€169,661 (2010-12)

KAIROS

Canada – cessation de financement 2009

$1,575,966 (2008) 

 Main supporter of church divestment campaign

Machsom Watch

UE

€251,650 (2007-2010)

 Norwegian Pension Fund divestment campaign

NIF

$204,698(2006-9)

Miftah

UE

$79,906 (2010)

Signataires de l'appel BDS de 2005 (http://www.bdsmovement.net/)

Danemark

$28,077 (2010)

Autriche

 

NDC*

$60,624 (2010)

 

$110,000 (2010-12)

Mossawa

NIF

$517,642 (2006-8)

Norwegian Pension Fund divestment campaign

UE

€298,660 (2006-8)

UK

Fonds non transparents

Norwegian Association of NGOs for Palestine (incl. Norwegian People's Aid)

Norvège

€57,000 (2008) 

Coordinates Norwegian Boycott Israel Campaign

USA

€8,000 (2008)

Suisse, pays-Bas

Fonds non transparents

Palestinian NGO Network (PNGO)

NDC*

$130,000 

Leader of BDS movement

 

A reçu de la France le prix des droits de

 

Sabeel

Suède

€76,000 (2006-8)

Leader of global church divestment movement

Trocaire

Irlande

€23,499,837 (2008)

Soutien de BDS, contre les lobbies Europe-Israël, soutient de revoir les aides à l'exportation d'armes

UK

€640,682 (2008)

UE

€1,698,692 (2008)

War on Want

UK

€256,000 (2008)

Advocates for sanctions, including arms boycott

Irelande

€77,000 (2008)

UE

€266,000 (2008)

Palestinian Center for Human Rights (Gaza)

NDC*

$425,000 (2010-12)

Leader of BDS movement

UE, Hollande, Irlande; Norvège, Danemark, Suisse, Suède

Fonds non transparents

NDC mechanism 

 

 

 

NDC est un secrétariat d'une organisation des droits de l'homme et pour la bonne gouvernance créé et financé par la Suisse, Suède, Danmeark, Pays-Bas et géré par l'ONG pour le développement à Ramallah.

Financements publics accordés de 2008 à 2013

 

 * Le mécanisme est le NDC droits de l'homme et la bonne gouvernance du Secrétariat, créé et financé par la Suisse, Suède, Danemark, Pays-Bas, et géré par l'ONG Centre pour le développement à Ramallah. Financements publics accordés en 2008-2013.

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 09:31

 

 

Emmanuel NAVON

 

 

 

Pour moi, mais pas pour toi

 

Par Emmanuel Navonwww.navon.com |

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

17/07/2011 desinfos

La semaine dernière (jour de la prise de la Bastille), la nouvelle République du Sud Soudan est devenue un Etat membre des Nations Unies. Après avoir été opprimés, massacrés et pillés depuis des décennies par Khartoum, le Peuple du Sud Soudan a obtenu finalement l’Etat indépendant pour lequel ils se sont battus. Théoriquement, les Palestiniens devraient se réjouir et demander à l’ONU pourquoi ils se voient refuser ce que les Sud Soudanais viennent d’obtenir. Au lieu de cela, Mahmoud Abbas a adressé une lettre au président soudanais Omar Hassan al-Bashir (homme accusé de génocide et de crimes contre l’humanité par la Cour Internationale de Justice) pour exprimer son opposition à l’indépendance du Sud Soudan.

Pour moi, cela s’appelle l’autodétermination, mais pas pour toi.

Juste au moment où Abbas allait recevoir la médaille d’or de l’hypocrisie, Catherine Ashton a atteint un nouveau record. Après que la Knesset eût adopté la semaine dernière une loi qui permet aux citoyens israéliens de poursuivre devant les tribunaux civils les personnes ou les organisations qui mettent en place des boycotts anti-Israël, Ashton a exprimé une préoccupation publique sur la liberté d’expression en Israël. Cela fait d’Ashton une candidate pour la médaille d’or de l’hypocrisie aussi, parce qu’en Europe, le boycott anti-Israël est un délit criminel. En France par exemple, vous pouvez être condamné à trois ans de prison et à 45.000 euros d’amende pour avoir tenté de gêner l’activité économique à partir de préjugés politique, ethnique ou religieux (Articles 225-1 et 225-2 du “Code pénal”).

La loi française est plus rigoureuse que celle récemment adoptée par la Knesset. La nouvelle loi israélienne ne criminalise pas le boycott. Elle autorise seulement « des citoyens à poursuivre devant les tribunaux civils les personnes et les organisations qui appellent à des boycotts économiques, culturels ou universitaires contre Israël, des institutions israéliennes ou des régions sous contrôle israélien ». Aussi la déclaration du ‘New Israel Fund’ qui prétend que la nouvelle loi « criminalise la liberté d’expression » est fausse et trompeuse. La nouvelle loi israélienne ne criminalise pas le boycott, sans parler de la liberté d’expression. La loi française, au contraire, criminalise vraiment le boycott.

La loi américaine interdit aussi le boycott anti-israélien. Les lois anti-boycott selon la loi gouvernementale sur l’exportation de 1979 (amendée en 1999) interdit aux compagnies américaines d’étendre ou de soutenir le boycott d’Israël. Les pénalités imposées pour toute violation peuvent être une amende allant jusqu’à 50.000 $, ou bien cinq fois la valeur des produits d’exportation impliqués (soit la somme la plus importante des deux), et un emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.

Ironiquement, les mêmes personnes qui en Israël prétendent que la liberté d’expression ne peut souffrir d’aucune transgression, on dit totalement le contraire il y a deux semaines quand la police a arrêté le Rabbi Dov Lior. On nous déclara à ce moment-là que la liberté d’expression peut et doit être limitée quand elle frôle l’incitation [à la haine, NdT). C’est vrai, il y a une différence entre l’incitation et le boycott (bien que le boycott se transforme souvent en incitation). Mais soit la liberté d’expression ne souffre pas de limitation, soit elle en adlmet. Et des démocraties comme les USA et la France limitent réellement la liberté d’expression de façon à empêcher l’incitation ainsi que le boycott. Aussi vous êtes autorisé à limiter la liberté d’expression de façon à prévenir la discrimination en Amérique et en France, mais pas en Israël.

Pour moi, on appelle cela la liberté d’expression, mais pas pour toi.

Pas moins ironique, le fait que précisément les mêmes personnes qui en Israël ont dit après l’arrestation du Rabbi Lior que la loi est sacro-sainte, se font un point d’honneur maintenant à mettre publiquement la loi au défi en boycottant les biens israéliens produits au-delà de la « ligne verte » (en France, comme explicité ci-dessus, ils pourraient être emprisonnés pour de tels actes). Il y a deux semaines, la loi était sacro-sainte. Maintenant, c’est un devoir moral que de la transgresser.

On appelle cela l’application de la loi pour toi, mais pas pour moi.

Alors, qui obtient la médaille d’or de l’hypocrisie ? Mahmoud Abbas, Catherine Ashton, ou Zehava Gal-On ? Le concours est tellement serré : faisons un compromis. Accordons la citoyenneté française à Zehava Gal-On pour la dissuader de discriminer entre les produits israéliens pour des raisons politiques. Demandons à Catherine Ashton d’écrire un essai sur « Pourquoi les poursuites civiles sont plus dangereuses pour la liberté d’expression que les poursuites criminelles » ? Et nommons Mahmoud Abbas « Envoyé Spécial de l’ONU pour l’exécution Universelle de la solution à deux Etats comprenant entre autres le Soudan, la Libye, le Liban, le Maroc, Chypre, la Belgique, le Canada et la Chine ».

Cela s’appelle faire de toi un imbécile, mais pas de moi.

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 09:52

 

Dora Marrache-copie-1

 

 

Délégitimation ? Voyons donc !

Par Dora Marrache

pour © 2011 www.aschkel.info

 

 

Ecouter Dora >>logo radio shalom

 

 

 

 


Lire et écouter aussi


LA GAUCHE : UN DANGER POUR LA SURVIE D’ISRAËL (3/3) Par Dora MARRACHE

LA GAUCHE : UN DANGER POUR LA SURVIE D’ISRAËL (2/3) Par Dora MARRACHE

La Gauche, un danger pour la survie d’Israël 1/3 Par Dora Marrache

 

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (3&4/4) Par Dora Marrache

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (3/4) Par Dora MARRACHE

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (2/4) 

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (1/4)

 



 

Le 29 juin dernier, mon attention a été retenue par un article de Shlomo Avineri, publié dans le quotidien israélien Haaretz, le journal de la Gauche israélienne, mais aussi, hélas, le quotidien d’une partie de  l’intelligentsia israélienne.

 

Cet article, traduit par Yoël Amar, sous le titre « Délégitimation ? Quelle délégitimation ? » a paru sur le site de Shalom Arshav (La Paix Maintenant), un site israélien qui se porte à la défense des Palestiniens et qui surveille la "colonisation",  ainsi que sur le site  CCLJ (Centre communautaire laïc juif).

 

Shlomo Avineri, l’auteur de ce texte, ancien directeur-général du Ministère des Affaires étrangères,  est  professeur de Sciences politiques à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Expert du sionisme , il s’est élevé contre les critiques à l’endroit du sionisme, en particulier contre les « post-sionistes ».

 

Après avoir entendu un ministre israélien juger que la reconnaissance d’un État palestinien par l’ONU en septembre reviendrait à délégitimer Israël, Shlomo  Avineri a réagi en publiant un article dans lequel il affirme qu’il n’existe aucun risque de délégitimation d’Israël , que c’est le gouvernement israélien qui a choisi de brandir ce spectre pour faire oublier la colonisation et que  la proclamation d’un État palestinien dans les frontières de 67 permettrait alors à Israël d’avoir enfin des frontières sûres et reconnues.

 

Pour lui, on fait un usage peu approprié du terme « délégitimation ».

Or, si on se base sur la définition de délégitimation, à savoir qui est illégal, qui n’est pas légitime, on constate que c’est précisément le but que visent les antisionistes. Délégitimer Israël, c’est nier le caractère légitime d’Israël.

 

Si Pour Shlomo Avineri, il ne fait « nul doute que l’appui de l’ONU à la formation d’un État palestinien, sans négociations préalables, poserait un sérieux problème », en revanche, il considère qu’une telle décision, non seulement  ne remettrait pas en cause la légitimité d’Israël, mais  pourrait en quelque  sorte le légitimer : « reconnaître un État palestinien dans les frontières de 1967 revient à poser que leurs lignes constituent les frontières d’Israël, écrit-il. Celles-ci incluent Jérusalem-Ouest, qui se trouve ainsi de facto reconnue comme partie intégrante d’Israël - ce que même les meilleurs amis du pays se sont jusqu’ici refusés à faire. »

 

Il est vrai que les frontières d’Israël, à l’exception de celles avec l’Égypte et la Jordanie, ne sont pas clairement définies. Mais nul n’ignore que le retour à celles de 67 ferait courir des risques considérables à l’État d’Israël. Shlomo Avineri insiste sur la nécessité de frontières établies , un peu comme si le fait que l’ONU ait reconnu en 48 Israël ne suffit pas à le légitimer, donc comme si la légitimité d’Israël ne va pas de soi. Pourtant, Shlomo Avineri nous dit que la légitimité d’Israël n’est pas en cause, « la meilleure preuve en étant l’appartenance d’Israël aux Nations unies. »

 

Et à supposer qu’on embrasse l’idée de Shlomo Avineri , comment faire fi de ce qui se cache derrière la demande des Palestiniens que d’aucuns veulent nous faire croire justifiée ? Comment ignorer – ou feindre d’ignorer- le but avoué des Palestiniens, à savoir l’éradication pure et simple de l’État juif pour le remplacer par un État palestinien judenrein ? Comment imaginer ne fût-ce qu’un instant le Hamas s’engageant par écrit à mettre un terme au conflit qui l’oppose à Israël ?

Et comment obtiendra-t-on du Hamas qu’il apporte des changements à sa Charte et qu’il renonce au partage qu’il préconise , à savoir « la terre pour les Arabes et la mer pour les Juifs », comme le disait Alain Legaret ?

 

Certes, la reconnaissance « par l’Assemblée Générale des Nations Unies d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 » ne suffit pas à elle seule à parler de délégitimation. En fait cette remise en cause du droit d’Israël à exister a pris réellement naissance au début des années 2000, et elle est pluridimensionnelle.

 

 Mais pour Shlomo Avineri, elle se limite à  « de petits groupes marginaux, surtout dans les cercles universitaires d’extrême gauche nourris pour une part de propagande arabe, qui mettent en doute le droit d’Israël à exister. » Il ne s’agirait, selon lui,  que d’« une opinion marginale et sans importance, un statut hors de proportion avec ses dimensions réelles. »

Shlomo Avineri pêcherait-il par excès d’optimisme, au contraire de Shmuel  Trigano qui verse dans le pessimisme le plus noir ? Serait-il comme beaucoup de Gauchistes d’aujourd’hui gagné à l’idée que l’État d’Israël n’a rien à craindre, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Comment peut-on affirmer qu’il n’existe nulle part dans le monde une remise en cause de la légitimité d’Israël?  Songeons simplement aux manifestations franchement hostiles à l’égard de l’État hébreu,  et à toutes les campagnes pour diaboliser Israël et qui débouchent nécessairement sur la conclusion que cet État n’a pas le droit d’exister. "La diabolisation d'Israël (...) vise à nier sa légitimité et à le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l'apartheid ou au racisme", peut-on lire dans un rapport de l'Institut de recherches Reut de Tel-Aviv, rapport qui a été présenté en juin dernier au gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Si la Gauche israélienne est minoritaire, il n’en demeure pas moins qu’elle est une minorité extrêmement dangereuse parce qu’elle exerce une grande influence sur l’opinion publique en général, sur les universitaires en particulier,  et qu’elle contribue avec les adversaires d’Israël à délégitimer cet État, à lui nier sa raison d’être . Qu’on ne nous dise pas que les Gauchistes ne présentent aucun risque. Faux ! Il n’y a pas plus grand risque que l’enseignement que dispensent ces professeurs à leurs étudiants.

 

« Ces marginaux », comme les appelle Shlomo Avineri, font entendre leurs voix dans les medias. ils ont une force de persuasion stupéfiante, ce qui leur permet de faire de nombreux adeptes tant parmi les Juifs que parmi les non-Juifs.  En partageant le point de vue des antisionistes sur Israël, ces marginaux les confortent dans leur position et, ce faisant, ils permettent aux non-Juifs de justifier leur haine du Juif et aux Arabes, leur refus de reconnaître Israël comme un État juif, une exigence qui, somme toute, est tout à fait justifiable .

 

Avec ces marginaux,  pas besoin des non –Juifs pour attaquer Israël et on constate, hélas, que de plus en plus de voix juives s’élèvent pour condamner Israël. D’ailleurs, je ne puis m’empêcher de penser que Shlomo Avineri, autrefois ardent défenseur des Sionistes, a peut-être basculé dans le camp des antisionistes.

 

Certes, on conviendra qu ‘« aucune dynamique significative destinée à délégitimer Israël n’est à l’œuvre où que ce soit sur terre » et qu’« aucun pays entretenant des relations diplomatiques avec Israël ne s’est jamais élevé contre la légitimité de son existence », exception faite de l’Iran qui, pour des raisons purement idéologiques, conteste cette légitimité.

 

Seulement, le fait qu’aucun État ne se soit prononcé EXLICITEMENT sur ce sujet, qu’aucun État n’ait remis officiellement en question le droit d’Israël à exister en tant qu’État, ne permet nullement de conclure qu’il n’existe pas de délégitimation.

 

Cette délégitimation, qui  se manifeste  de différentes façons, est insidieuse et, à la limite, peut-être même plus dangereuse car sous la critique qui se veut légitime – et qui l’est parfois-  se cachent  des accusations non fondées destinées à isoler Israël sur la scène internationale.

 

L’État d’Israël-  mais pas seulement Israël- tout État a besoin des autres pour exister. Pour être légitimé, l’État d’Israël se doit d’entretenir des relations avec les autres États. L’isoler de la communauté internationale revient à lui nier le droit d’exister . Et la délégitimation, quoi qu’en dise Shlomo Avineri, n’est pas une vue de l’esprit, mais bien une réalité.

 

Ainsi, quand les ONG dites « humanitaires » dénoncent systématiquement toute action de Tsahal tout en disculpant le Hamas, quand elles mettent  tout en œuvre pour isoler l’État d’Israël sur la scène internationale et lui porter atteinte sur les plans économique et culturel, que ce soit par le boycott, les annulations de spectacles, etc., elles le délégitiment et,  ai-je envie d’ajouter, elles manifestent leur  haine du Juif.  Car ce sont les citoyens juifs d’Israël qu’on désavoue avec ce boycott, et quand on appelle au  boycott des institutions académiques et culturelles, ce sont la culture et la recherche qui sont délégitimées.

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Quand on affirme à qui veut bien l’entendre qu’Israël est né d’un vol, d’un crime historique - et la littérature antisioniste abonde dans ce sens- ne délégitime-t-on pas cet État ? D’ailleurs, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui affirment haut et fort qu’Israël n’a plus aucune raison d’être.

 

Quand on considère que l’État d’Israël est un régime d’Apartheid, comparable en tous points à celui qui existait en Afrique du Sud, ne faut-il pas y voir  une façon de le délégitimer, de remettre en question son existence ? D’ailleurs,  les moyens que l’on met en place pour l’isoler ressemblent étrangement et en bien des points à ceux qui avaient eu raison des Blancs en Afrique du Sud.

 

Quand la communauté internationale reste silencieuse devant le nombre impressionnant  de résolutions votées à l’ONU à l’encontre d’Israël, alors qu’elle sait que ces condamnations ne sont nullement justifiées, il me semble évident que c’est de sa part une façon d’ignorer l’existence de l’État d’Israël et de manifester une hostilité certaine vis-à-vis du peuple juif.  À moins que, comme beaucoup de mes coreligionnaires, je ne sois victime de paranoïa…

 

Quand les gouvernements se dispensent d’intervenir contre des mouvements comme BDS, Israël État d’Apartheid, etc., n’est-ce pas là la preuve qu’ils ne les désapprouvent pas, donc qu’ils rendent légal ce qui est illégal ?

 

Quand la Gauche refuse de voir en Israël le foyer du peuple juif, qu’elle dissocie Israël et le peuple juif, qu’elle conteste l’existence d’un lien entre l’un et l’autre, elle  nie nécessairement  au peuple juif son droit d’avoir un État et, partant,  laisse entendre que  l’état d’Israël est illégal, donc illégitime.

 

Quand l’intelligentsia israélienne s’aligne sur la Gauche occidentale , et qu’elle souhaite voir son pays abandonner ses symboles nationaux et son identité nationale ( sans doute pour que les Arabes ne se sentent pas exclus), quand elle prône la laïcité et un état unitaire (Etat binational que se partageraient Juifs et Arabes) sous prétexte que le peuple juif n’a plus à craindre un événement comme la Shoah, n’est-ce pas sous-entendre que l’État d’Israël n’a aujourd’hui aucune légitimité ? Elle semble oublier que c’est précisément parce que le Juif était apatride qu’un événement d’une telle envergure a pu se produire, que c’est l’existence même de l’État d’Israël qui est garant de notre sécurité.

 

Quand quelqu’un comme Shlomo Sand, historien israélien et professeur d’université, reçoit le Prix « Aujourd’hui 2009 » pour son ouvrage « Comment le peuple juif fut inventé » dans lequel il prétend que le peuple juif n’est pas un peuple, cela n’implique-t-il pas qu’il n’a pas droit à un État ? Certes, on ne refuse pas au peuple juif le droit d’exister en tant que peuple, mais on lui réfute celui d’avoir un État .

 

Quand Israël a un statut à part, qu’il devient aux yeux du monde l’État responsable des tensions dans le monde, l’État dont l’existence nuit à la paix mondiale, l’État par qui le malheur arrive,  ne laisse-t-on pas  entendre que la dissolution de cet État règlerait tous les problèmes, que sans Israël tout irait très bien? Ce discours n’est pas sans rappeler celui que tenait Chamberlain en 39 : « C’est l’Amérique et le monde israélite international qui nous ont précipités dans la guerre », disait-il. 

 

Quand le Président de l’Agence juive, (organisme chargé des l’immigration en Israël des Juifs de la diaspora) déclare "Israëlfait face à une campagne mondiale visant à le délégitimer. Il s'agit d'une véritable guerre, qui menace nos intérêts stratégiques, et il faut rendre coup pour coup", faut-il y  voir une menace imaginaire ?

 

Devant toutes ces manifestations d’israélophobie à travers le monde,

est-il encore possible de dire, avec Shlomo Avineri, « que le gouvernement israélien a donné une importance excessive à ce qui au fond est sans importance » ?

 

En fait, pour Shlomo Avineri, « nul ne remet sérieusement (la légitimité)en question. », mais la délégitimation serait le moyen qu’a trouvé le gouvernement israélien pour faire oublier son refus du retour aux frontières de 67 et éviter ainsi « le vrai débat »,  à savoir « celui qui porte sur sa politique de colonisation du territoire palestinien ».

 

Que Schlomo Avineri veuille critiquer les actions du gouvernement, c’est son droit le plus légitime, mais affirmer que le gouvernement Netanyahou entraîne « les citoyens d’Israël au royaume de la démagogie et du mensonge » en lui parlant de délégitimation, c’est refuser d’affronter la vérité.

 

La politique de colonisation ?  Je me permettrai ici de souligner, tout comme l’a fait Shlomo Avineri à propos du terme « délégitimation »,  que l’usage qu’il fait du mot « colonisation » me semble inapproprié. Peut-on parler de colonisation quand les Juifs s’installent sur un territoire qui leur appartient depuis la nuit des temps ?

 

« En Judée-Samarie, le peuple juif n’est pas un occupant étranger. Nous ne sommes pas des Britanniques en Inde. Nous ne sommes pas des Belges au Congo », avait dit Netanyahou dans son discours  au Congrès.

 

Ce n’est pas parce que la Judée-Samarie a été occupée par les Jordaniens en 48 que les Juifs sont dépossédés de leurs droits sur ce territoire . Et ce d’autant plus qu’il a fallu une guerre pour qu’ils le récupèrent . D’ailleurs, accepter le gel des territoires de Judée-Samarie, c’est reconnaître implicitement qu’Israël n’y a aucun droit, qu’ils ont été « volés » aux Palestiniens et qu’il faut envisager de les leur restituer. Tout historien digne de ce nom reconnaîtra sans ambages que la Judée-Samarie, qu’on se plaît à appeler la Cisjordanie, n’appartient pas aux Palestiniens,  mais qu’elle avait été annexée illégalement en 48 par la Jordanie qui,  jusqu’à ce jour, ne l’a toujours pas revendiquée. Tout comme Jérusalem Est d’ailleurs.

 

Et Shlomo Avineri considère que « cette tentative (tentative pour éluder le problème de la colonisation) est imbécile, cynique et périlleuse pour Israël. Car nous légitimons ainsi le discours même qui met en doute le droit à exister de l’Etat nation du peuple juif. »  Et il ajoute « Malgré les meilleures des intentions, tout ceci ne fait que nuire à Israël ».

 

Autrement dit , il considère qu’en fait, en accordant de l’importance à ce phénomène de délégitimation, Israël ne fait que confirmer les dires des antisionistes, que légitimer leur discours.

 

Malgré tout le respect que je porte à Shlomo Avineri, je m’inscris en faux contre sa position. Au contraire, je suis convaincue qu’ignorer toutes les manœuvres de délégitimation ne pourrait que porter préjudice à Israël. Ce qui nuit à Israël plus que tout, c’est la passivité. Si le silence est le plus cruel des mépris, il peut aussi être interprété comme une approbation. Ne rien dire, c’est acquiescer. Alors que faut-il faire?

 

Il faut RÉAGIR ! Après tout la délégitimation n’est rien d’autre qu’une forme de guerre née de la haine que l’on porte au Juif. Il faut livrer une guerre sans merci à cette campagne de remise en question de l’État d’Israël, car elle prend de l’ampleur et gagne du terrain. N’oublions pas qu’elle se fait au nom des Droits de l’Homme et que la méthode employée a déjà fait ses preuves, c’était celle de Goebbels.

 

Il faut tenter d’identifier les sources de ce phénomène, sources qui semblent être, du moins dans le cas des post-sionistes, un rejet du sionisme lequel est vu comme la cause de toutes les inégalités.

 

En fait, il est de plus en plus évident – sauf pour les ennemis de la vérité- que le soi-disant combat pour défendre les droits des Palestiniens n’est rien d’autre que le combat pour chasser le Juif d’Israël, pour qu’il redevienne l’apatride qu’il a été, le Juif errant dépeint par les romanciers. Je persiste à croire que le Juif vainqueur, sûr de lui, dérange tous les habitants de notre planète, qu’ il suscite une vive jalousie qui est à l’origine de l’antisémitisme, même s’il on se refuse à l’avouer.

 

Il  n’existe donc aujourd’hui  qu’un moyen de légitimer l’État d’Israël, c’est l’information. L’État d’Israël doit recourir à tous les moyens possibles pour faire triompher ses idées, pour faire triompher la vérité, car ce n’est rien d’autre que la vérité que défend Israël.

 

Il faut tout mettre en œuvre pour renverser la vapeur, pour qu’Israël soit fort sur le plan international, sinon les conséquences seront gravissimes.

 

Et si Israël tombe, ce sont tous les Juifs qui tombent, à commencer par ceux de la diaspora, et tous les Occidentaux .

 

Nous nous devons donc de soutenir l’État d’Israël en ces temps difficiles où il est de plus en plus isolé. Il nous faut unir nos forces pour lutter contre les délégitimateurs d’Israël, où qu’ils soient dans le monde, qu’ils soient Juifs ou non-Juifs. Et pourquoi ne pas lancer une campagne de délégitimation du peuple palestinien, ce qui serait facile puisque celui-ci a été inventé pour les besoins de la cause arabe après la Guerre des Six jours ?

 

Dora Marrache

Chroniqueuse Radio-Shalom Montréal

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:40

 

 

 

 

Les origines de la haine de soi, en Europe et en Israël

Par Yéochoua SULTAN  

 © 2011 www.aschkel.info


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Haïr sa culture, son peuple ou son pays, s'il n'est pas un phénomène nouveau, est plus à la mode aujourd'hui que jamais. Nous allons traiter ici des symptômes avant-coureurs de ce véritable fléau, et des différents déclencheurs. Nous distinguerons trois catégories dans lesquelles se distribuent ceux qui souffrent de cette pathologie.

Le premier motif, paradoxalement, commence par un sentiment de supériorité ethnoculturelle, et il ne peut être mis d'emblée sur le compte d'une véritable haine, au sens littéral du terme. Un individu peut désavantager un semblable, voire l'humilier, pour favoriser un tiers de culture ou ethnie différente, sans abhorrer sa propre identité, ni sans adorer celle de l'autre. Sûr de sa suprématie, et certain, ça va sans dire, que sa civilisation ne sera jamais supplantée par une autre, surtout si cette autre est nettement moins élaborée au niveau de tout ce qui fait que l'homme se respecte en tant qu'espèce, il veut se montrer magnanime ; et il veut que son semblable qu'il est en train de brimer, partage avec lui son sentiment de magnanimité.  Son respect pour l'étranger est inversement proportionnel au mépris qu'il se forge malgré lui vis-à-vis de son prochain.

Dans une administration, la disproportion des poids et des mesures peut donner ceci: une attente à n'en plus finir de citoyens autochtones, dans un pays respectueux des libertés, prenant leur mal en patiente, peuvent se faire doubler par un ressortissant d'une culture ou pays étranger qui demandera à l'employer de la banque ou des postes s'il peut juste poser une question.

Le préposé, de physionomie habituellement impassible et apathique, s'illuminera d'un grand sourire le rendant méconnaissable, hochera la tête et dira: «Je vous en prie» ; certain d'être approuvé tacitement par le public qui n'en revient pas. D'aucuns diront que l'aspect physique ou vestimentaire, ou peut-être l'accent, n'ont rien à y faire: cet homme voulait juste poser une question. Alors pourquoi le faire attendre que tous ces gens qui doivent ouvrir de fastidieux dossiers passent avant lui?

Mais observons un peu la suite des événements: quelques minutes après, un individu, disons «normal», tentent timidement de passer avant tout le monde en disant qu'il a juste une question. A ce moment-là, l'employé de bureau, le visage devenu d'un seul coup plus sombre que d'habitude, lui décoche sèchement un: «Attendez votre tour comme tout le monde.» D'aucuns diront que… Oui, que trouveront-ils pour dire que tout va bien? Ils diront que l'aspect physique ou vestimentaire, ou peut-être l'accent, n'ont rien à y voir. Qu'une personne ait juste une question à poser, ça passe! Mais pas deux ! Que diraient des pousseurs de charriots remplis à plein grillage, si toute une file de consommateurs voulaient passer devant eux, chacun avec juste un tout petit article?

Mais oublions les professionnels de l'interprétation des situations alambiquées. Concrètement, on en vient à tomber dans un racisme vis-à-vis de ses propres congénères. De l'empathie, de la pitié, l'impression de pouvoir feindre de fermer les yeux mais en les ouvrant bien sur l'effet royal ressenti par le détenteur de la magnanimité, l'homme est happé insensiblement dans un engrenage aux rouages solides qui ne permettent de faire machine arrière qu'en la cassant. La législation se laisse entraîner dans le même courant, et toutes sortes de lois inéquitables vont tenir à la gorge le citoyen qui n'a rien demandé à personne.

Aussi, le natif ou l'originaire d'un pays totalitaire sera protégé dans le pays qu'il a préféré au sien par des lois contre la discrimination raciale ou religieuse, alors que le natif du même pays ne pourra plus prétendre aux mêmes conditions, devenues prérogatives à sens unique. Le racisme anti-blanc ne sera pas reconnu en Europe, tout comme les appels à la destruction et à la haine d'Israël ne seront pas passibles de sanctions en Israël s'ils sont proférés par des députés arabes, qui pourront même appeler de l'intérieur, avec l'extrême gauche à leur solde, la communauté internationale à ne pas acheter de produits israéliens, sauf entérinement de la loi du boycott.

La terreur s'instaure inexorablement et, par voie de conséquence, pour éviter des retombées juridiques, un employeur risque de favoriser un individu de nationalité différente et non un proche par la culture et les origines, de peur de n'être accusé de racisme. Le comble, c'est que dans ces conditions de racisme qui fonctionne à l'envers, le public favorisé tend non pas à être reconnaissant mais méprisant: la preuve, s'il n'y a pas de racisme contre les Blancs en Europe et que l'on peut proférer en Israël des insultes contre les Juifs depuis la tribune de la Knesset, c'est que le Blanc ou le Juif méritent d'être haïs pour ce qu'ils sont. Cette tendance à s'auto discriminer va jusqu'à donner un sentiment naturel de supériorité qui peut être très mal exploité par les marges des sociétés dites minoritaires.

Et, si, en plus, on se met à trouver leur façon de vivre au café en laissant les enfants courir les rues enrichissante, et que l'échec scolaire, social et professionnel de gens qui scient la branche molletonnée sur laquelle on les installe, soit remis sur le compte d'une supposée mauvaise volonté du système, alors la situation échappe à tout contrôle, donnant naissance à des émissions dans le cadre desquelles d'honnêtes citoyens doivent se justifier de ne pas avoir déménagé de leur quartier, tombé entre des mains hostiles. Un autre aspect surréaliste, c'est que les gens reconnaissant envers leur civilisation d'accueil, qui leur a ouvert toutes les portes, sont souvent menacés et malmenés par leurs congénères par l'origine qui se permettent de les considérer comme des traitres à la solde de l'occidentalisation ou du sionisme et qui peuvent aller jusqu'à l'assassinat.

En outre, considérer que le racisme s'attaque à toutes les couleurs de peau sauf au blanc est une vision profondément raciste. C'est supposer que la race dite blanche représente l'homme dans son plein épanouissement, dans sa représentation la plus parfaite, comme si les autres pigmentations représentaient un handicap.

Mais, malgré cette supériorité ressentie ou inconsciente, et malgré ce sentiment de noblesse qui autorise la magnanimité, la générosité et la grandeur d'âme, l'homme de la civilisation qu'il sentait comme supérieure se met à sombrer dans l'incertitude et la peur, quand il est enserré dans ce système qui le met en position de faiblesse. Mais il lui est encore plus pénible de reconnaître qu'il s'est trompé, qu'il aurait pu intégrer des ressortissants d'autres horizons sans toutefois leur attribuer à vie,  que dis-je!, de génération en génération, des privilèges sociaux ; qu'il aurait dû, et devrait, se montrer plus ferme, plus déterminé, et certainement pas prêt à se déguiser en cocotier pour éviter aux arrivants de souffrir du mal du pays.

«Vous êtes les bienvenus, mais ici les droits sont les suivants, et les devoirs et les règles de bienséance sont les suivants…» Donc, pour ne pas s'effarer en regardant en face la réalité induite par l'erreur, il faut regarder ailleurs, à commencer par habiter dans certains quartiers ou arrondissements, pour ensuite continuer à se leurrer entres semblables, dans des cercles où la connivence garantit que personne n'émettra d'objection trop pertinente et déconcertante.

Une autre attaque de la haine de soi peut commencer par une attitude admiratrice ou envieuse pour l'insouciance de l' «autre», pour les valeurs démocratiques dont il a su tirer partie pour être heureux. Il peut s'exprimer librement, s'emporter contre l'Occidental et le Sioniste qui lui ont fait tellement de mal, et peu importe que ce mal soit une révision de l'histoire ; peu importe si l'esclavage conduit par l'Europe n'a pas été plus cruel que celui de l'Afrique blanche, ou du Nord. Il est vrai que les esclaves du continent noir ont laissé moins de descendants «témoins» de cette triste pratique que leurs homologues d'Amérique du Nord, puisqu'ils n'ont pas été systématiquement castrés sur le nouveau continent.

Peu importe que l'essor économique sanitaire et social ait fait un prodigieux bond en avant dans les pays administrés par les puissances européennes, au point qu'en Algérie, par exemple, certains en sont venus dans les années 90 à demander à la France de revenir. Le progrès ayant quitté l'Afrique et l'Asie pour se confiner dans les frontières de l'Europe, l'Afrique et l'Asie s'y sont partiellement transportées pour le suivre. Et en Israël, les minorités hostiles pleureront, pour faire de la peine, la «catastrophe» de son existence, qui brise la monotonie de l'hégémonie islamique de l'Afrique à l'Asie.

De cette prétendue catastrophe, on taira la défaite de Rommel qui n'a pas pu en finir avec cet Etat juif en formation, pour ne garder que le départ des Arabes qui ne devaient pas compliquer la tâche des armées alentour d'«épuration» contre les Juifs, départ tactique changé a posteriori en expulsion. Le narratif du colonialisme d'un côté, celui de la catastrophe de l'autre, sont hélas fortement ancrés dans la propagande médiatique et par conséquent dans les consciences, ne permettant de n'envisager ni d'écouter rien d'autre. D'ailleurs, si quelqu'un a autre chose à dire, s'il soutient une version incompatible avec les idées inculquées au grand public, on lui coupera le micro, et l'image. Ainsi, on envie ces populations insouciantes qui vivent plus simplement et plus humblement que l'Occident.

L'envie que suscite l'insouciance apparente des civilisations d'importation est étroitement liée à un autre sentiment: la culpabilité. En effet, la nonchalance ne s'explique pas dans cette logique par rapport à la poule aux œufs d'or trouvée par l'autre en Europe, en échange des vaches maigres d'Asie, (demandez aux Anglais), mais par l'illusion que l'on se fait qu'en tant qu'innocent, il est forcément heureux. Si, en Israël, le mensonge de la présence éternelle des Arabes, rebaptisés comme on le sait Palestiniens, doublé de l'allégation qui fait des Juifs des occupants européens, est plus facile à exploiter pour leur inoculer de force un complexe de culpabilité – bien que les témoignages, documents et études historiques qui démontrent la continuité de la présence juive et l'arrivée récente des Arabes entre autres de Libye et d'Arabie, soient de plus en plus solides et répandus –, c'est la qualité d'anciens occupants qui est reprochée aux Occidentaux.

Et là, au lieu de comprendre qu'elles convergent en direction de l'Europe parce qu'elles recherchent la vie confortable que seule permet la domination de l'Occident, là où les Européens sont les maîtres et font reculer la famine et la désolation en faveur de la liberté et de l'abondance certes souvent transformée en surconsommation (à chaque civilisation ses problèmes), mais au lieu de reconnaître qu'elles ont la nostalgie des ancêtres de ces mêmes Européens qui les dirigeaient et administraient jadis, ces mêmes personnes cherchent à faire de la peine en se plaignant que l'Occident les auraient quittées après avoir épuisé complètement les ressources de leur sol.

Et au lieu d'admettre que c'étaient précisément  les infrastructures établies par les grandes puissances qui faisaient prospérer les richesses dormantes et inexploitées de leurs contrées d'origine, elles laissent entendre que celles-ci en auraient au contraire profité pour appauvrir irréversiblement leur économie, condamnée dès lors à l'inefficacité, et leurs pays, voués depuis à l'expansion du désert, comme l'illustre si tristement le Sahara. Cette méthode de l'inversion des rôles entre les causes et les effets fait loi. Elle permet principalement de se décharger sur les autres de ses propres responsabilités. Quand Israël fait reverdir un désert inhabité, il est accusé de déposséder des Arabes de terres arables ; et quand l'Europe aménage le désert pour le rendre vivable, on l'accuse de s'être enrichie sur le dos des fellahs, ne leur ayant laissé qu'un sable vidé de sa substance d'où ils ne pouvaient plus qu'émigrer.

Une troisième tendance qui peut expliquer le reniement de soi-même et des siens provient de l'idée que l'on se fait du concept de la majorité. Cette notion est d'inspiration biblique, comme on peut le lire dans la section Michpatim: le nombre fait pencher la balance. La démocratie reprend ce principe, et les citoyens égaux en droits décideront. Mais un enfant de cinq ans ne pourra pas prendre part à un vote de la même façon qu'un homme qui n'est ni juriste ni médecin ne sera pas appelé à se prononcer dans une affaire tranchée par des juges ni dans une opération dont un forum médical doit prendre la décision.

Le problème, c'est que des sociétés matures, qui se sont depuis longtemps affranchies du totalitarisme qui empêchait la science d'avancer et l'homme de s'épanouir, se laissent intimider aujourd'hui par une majorité dont le ou les systèmes étranglent la pensée au nom d'une autre religion, aussi intolérante en son quinzième siècle que la précédente, celle qui a écrasé l'Europe dans la boue des siècles durant. Au lieu de se dire qu'ils connaissent cette chanson qui déraille, ils se laissent démoraliser par cette majorité écrasante d'un milliard et demi d'habitants à l'échelle planétaire.

On se laisse pourtant dominer par ces cultures qui ont beaucoup de moyens financiers pour aucune technologie, et qui, sans l'Occident, ne trouveraient dans le pétrole qu'une boue nauséabonde. Leur nombre, leur majorité, en imposent. Mais que faire, quand un fait ou une certitude ne sont pas à débattre? Si des raisins sont verts, faut-il réunir des spécialistes pour que le plus grand nombre décide de leur couleur, ou, pire, des personnes qui n'ont aucune notion d'agronomie? A ce propos, on attribue à plusieurs illustres rabbins une anecdote survenue lors de leur petite enfance. Peut-être a-t-elle été vécue par plus d'un illustre personnage.

L'histoire se passe en Russie ou en Tunisie, en fait dans les quatre coins de l'exil. Un évêque ou un caddie s'adresse au futur grand rabbin, alors qu'il n'a que huit ans: «Dans votre Torah, il est écrit que la majorité l'emporte. Or, l'écrasante majorité des hommes qui nous entourent est chrétienne/catholique/musulmane (biffez les mentions inutiles). Donc, tu devrais te plier à l'avis de la majorité.» L'enfant répond: «Certes, M. l'évêque/curé/imâm (idem), mais ça, c'est valable quand on ne connaît pas la vérité. C'était vrai pour Abraham, quand il cherchait qui dirigeait les destinées du monde. Mais quand la Révélation a déjà eu lieu, la majorité ne compte plus.» Des situations de ce type ont dû en effet être courantes à certaines époques. Pourtant, le problème, c'est que même si on ne prête aucun crédit aux prédicats de cette majorité, on se laisse aller à des compromis compromettants en se pliant à moitié à leurs desiderata (au singulier: desideratum). Mais on oublie que quand on donne la main…

La haine de soi entraîne des effets secondaires, quand elle est mal identifiée, quand on s'imagine qu'elle provient encore uniquement du dehors. En effet, le reniement de soi et des siens, qui peut aller jusqu'à une extrême violence, est une recherche inconsciente de se décharger de la haine qui vient de l'extérieur en la projetant et en la limitant sur ceux que l'on trouve trop authentiques, cette authenticité étant prise pour la source de tous les maux. On renonce à être dans son droit, dans le vrai, car si le mensonge apporte la paix, alors le mensonge est bon.

A la base, on pense qu'en renonçant à ses habitudes, traditions, acquis, libertés, etc., on désamorcera l'animosité, on «évitera de faire de la provocation». Mais la réalité montre bien que les grands gestes d'apaisement passent pour de la faiblesse, et puisqu'ils sont considérés comme tels par les autres, il est possible qu'il faille leur donner raison. Si l'attitude débonnaire des autorités françaises, par exemple, qui laissent des groupes occuper l'espace public en s'accroupissant à même la route sur des tapis, est considérée par ceux qui laissent faire comme de la générosité et de la tolérance, alors que ceux qui se permettent d'agir ainsi pensent que le pouvoir recule devant eux, il s'avère à la longue que ce sont ces derniers qui ont raison.

Quand des Israéliens au pouvoir dans leur pays ont déclaré que leur acceptations de procéder à des concessions territoriales douloureuses relevaient d'une volonté de paix, et quand ils se sont ri des discours des terroristes qui affirmaient que les Israéliens avaient tellement peur d'eux qu'ils reculaient, le plus juste eût été de considérer ces affirmations avec le plus grand sérieux, et ce même si les dirigeants israéliens se sentaient au contraire supérieurs en force à leurs ennemis.

En effet, persuadés ou se persuadant d'avoir raison, les «partenaires» se sont montrés de plus en plus exigeants et vindicatifs, propageant leur haine d'Israël en menaçant les Juifs du monde entier. Le point de vue de l'autre culture, en fait de l'autre civilisation, est prépondérant, car c'est lui qui déterminera son attitude pour la suite des événements. Mais il se peut effectivement qu'une logique de la peur, même non accompagnée d'un sentiment de peur, implique la démarche du renonciateur. Tant de haine, tant d'agressivité sont terriblement difficiles à endurer, et si elles ne vainquent pas, elles rongent. Las d'être rongés, certains capitulent pour être tranquilles, pour ne plus être persécutés, c'est comme s'ils déclaraient: «Regardez, je suis de votre côté.» D'autres vont plus loin, quand ils vont jusqu'à adopter des religions dans lesquelles ils n'ont pas foi, comme pour dire: «Je ne suis pas seulement de votre côté, je suis des vôtres».

La violence paie et il est souvent bien plus commode d'être contre les siens et de leur faire de la peine que de lutter contre une violence qui oscille entre l'état contenu et l'état explosif. Des femmes européennes portent la panoplie totale. Des intellectuels d'Israël déclarent verbalement la guerre aux religieux ou aux habitants juifs de Judée-Samarie, ce qui ne les empêche pas de se serrer la main avec une tape sur l'épaule, ni de poser ensemble pour une photo. Tandis qu'un intellectuel qui déclare la guerre à l'intégrisme islamique risque d'être montré du doigt par certains des siens et de se faire tuer chez les autres. De plus, l'extrême-gauche aime se leurrer en se persuadant qu'en rendant le pays laïc, et en revenant aux frontières de l'armistice qui a marqué la fin de la guerre d'indépendance, une paix définitive s'instaurera.

Nous venons de voir quelques motifs qui peuvent pousser un peuple ou une civilisation, sinon entièrement du moins partiellement, à s'auto-détester. Le souffrant peut n'être affecté que de l'une des formes de la haine de soi, passer de l'une à l'autre par étapes successives ou des trois à la fois. Il peut jouer les grands seigneurs avant de se piéger, être emporté par le mouvement de la masse, ou se dire que si on le hait, c'est qu'il doit y être pour quelque chose. Mais si ça peut l'aider à s'en remettre, renoncer à sa condition – convoitée et enviée à travers le monde, qu'il ait hérité de l'esthétique de Japhet en Europe ou de l'éthique de Jacob en Israël – ne sera pas pour lui une échappatoire. Il lui faudra vaincre ou être annihilé. Or, s'il parvient malgré tout à s'assimiler au milieu de ses anciens poursuivants, un jour viendra où il se tournera vers d'autres horizons pour trouver une terre où règnent la tolérance, la liberté et l'aisance. Donc, autant savoir l'apprécier tout de suite pour la défendre. 

Nb: l'Occident et Israël ont été traités ici sous le même angle, comme faisant partie d'un même ensemble, vu le contexte traité. Ce sont en effet les seules civilisations dont la population vivant sur leurs sols peut se composer de vingt à cinquante pour cent d'éléments opposés à leurs valeurs et manières de vivre ; tandis que dans leurs pays d'origine, ces mêmes civilisations n'admettent pas même un pour cent d'étrangers, ou de cultures ou religions jugées inadéquates. Les seuls Européens présents dans ces pays sont motivés par un travail de coopération économique qui aide les économies locales à se maintenir.

Enfin, certains composants de la pensée européenne, qui ont toujours mis en relief la haine du judaïsme, ont tant œuvré pendant des siècles, qu'habitués à une dialectique de haine, ils ont fini par se détester eux-mêmes. Il conviendrait donc, dans tous les pays libres, de se vêtir d'une nouvelle jeunesse pour s'affirmer de nouveau et se débarrasser des complexes vis-à-vis de systèmes de pensées au moins aussi totalitaires que le bas moyen-âge et mal placés pour donner des leçons, car ce n'est pas en flattant les aspects obscurs de certaines cultures qu'il sera possible d'aider ceux qui la subissent à s'affranchir, et d'imposer une dynamique qui inversera la vapeur, car l'humanité est toujours en mouvement, et il n'est pas possible de piétiner sur place. 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 08:22

 

Meïr Weintrater était rédacteur en chef de la revue "l'Arche".


Le comité directeur du FSJU a décidé, le 6 juillet au soir, la création d’un site Internet de L’Arche, auquel sera associé un journal trimestriel. Le site et le trimestriel seront dirigés par Laurent David Samama (ce dernier est actuellement collaborateur du site La Règle du Jeu, dirigé par Bernard-Henry Lévy, lequel l’a recommandé à Pierre Besnainou). Le site Internet devrait être opérationnel à la mi-octobre. Dans les présentations du site Internet et du journal trimestriel, il n’est pas prévu de faire appel aux anciens collaborateurs de L’Arche.


"L'Arche" a, donc, été passée aux pertes et profits par la direction du FSJU, sous la houlette de Pierre Besnainou, et repris via les conseils d'un proche de la présidence.

 

C'est très inquiétant, de la part de Pierre Besnainou, l'homme qui vient également d'être nommé, le 21 juin, Président d'une "commission israélienne de lutte contre l'antisémitisme et la délégitimation d'Israël".

Car cette liquidation de l'équipe entière de "l'Arche" va à l'encontre des missions que Pierre Besnainou se dit lui avoir été attribuées, comme "d'intervenir auprès des professionnels de l'information" contre les "manipulations de l'opinion".


En réalité, sur de chaudes recommandations des "arcanes", c'est un ami de BHL qui prend les rênes de ce qui subsiste de cette revue, dans l'esprit de J-Call dont nous connaissons tous le travail délétère de délégitimation des choix politiques du peuple israélien.

 

Ainsi, comme s'en plaignait récemment Serge Hajdenberg (le 30 juin : http://lessakele.over-blog.fr/article-le-president-du-crif-chez-j-call-serge-hajdenberg-78610648.html) sur les ondes de RCJ, avec la visite partisane de Richard Prasquier aux éléments de J-Call, une partie des élites de la Communauté juive de France se range à des opérations de trafic d'influence, dans le sens du pouvoir, plutôt que conformément au sentiment profond de la communauté elle-même.


Pierre Besnainou est, également, le mentor de Gil Taïeb, candidat-député pour les Français à l'étranger, susceptible de briguer une future présidence du CRIF. Voilà comment s'organise un réseau de contrôle de l'information et des relations avec le pouvoir, de façon à taire les voix qui dérangent. 


De la même façon, la revue "Controverses" de Shmuel Trigano et Raphaël Draï, donnant la parole à nombre d'intellectuels juifs et non-juifs aux idées bien accrochées hors bien-pensance, semble plus que menacé de disparaître, à la rentrée, pour des raisons élémentaires de manque de soutien financier. Une telle revue critique n'a jamais reçu l'appui d'un de ces nombreux fonds dits "communautaires", censés "lutter contre la délégitimation" d'Israël. Ils préfèrent plutôt regarder couler "les pôles de résistance" et ensuite crier au loup, en surfant sur l'angoisse de ceux qu'ils prétendent représenter, tout à leurs reniements et abandons en bonne et due forme sur le terrain de la lutte.  

 

C'est précisément contre cet esprit de Cour que nous nous insurgeons ici et c'est aussi pourquoi nous sommes heureux de constater que d'autres billets en ligne ne suivent pas nécessairement celle de ceux censés nous "diriger" (dans le mur?) et leurs chaudes recommandations. 

 

 

 

Gad.

 

 

Le billet de Meir Weintrater
par Israel Infos Redaction
 

http://www.israel-infos.net/Le-billet-de-Meir-Weintrater-7002.html

 

Ils ne sont pas pro-palestiniens, ils sont anti-israéliens

Les médias français ont relaté les aventures des militants pro-palestiniens qui ont été empêchés d’embarquer pour Tel-Aviv, ...


parce que leurs noms figuraient sur une liste d’indésirables adressée par les autorités israéliennes. Certains, nous dit-on, envisageraient d’intenter une action en justice contre les compagnies aériennes.

Je n’ai pas de conseils à leur donner, mais il me semble que, s’ils veulent manifester pour la défense des droits de l’homme, ils devraient exiger la conversion de leurs billets en vols pour Damas.

Je plaisante, bien sûr. Ils ne le feront pas, et pas seulement parce qu’ils ont peur. Ils ne le feront pas, parce que toute leur passion est mise au service de la dénonciation d’Israël. J’ai qualifié précédemment ces militants de «pro-palestiniens».

En fait, j’aurais dû dire: «anti-israéliens». Car telle est la nature de leur combat, et c’est cela que je leur reproche.

On peut être, comme moi, partisan des droits légitimes des Palestiniens – y compris le droit à un État souverain coexistant pacifiquement avec l’État d’Israël, selon le principe «deux peuples, deux États» – et condamner vivement le comportement de ces soi-disant «pro-palestiniens». Ils sont moins pour les Palestiniens qu’ils ne sont contre les Israéliens. Ils ne militent pas pour la réconciliation et pour la paix, ils appellent sans relâche à la haine et à l’affrontement. Il suffit, pour s’en rendre compte, de lire leurs proclamations et de consulter leurs sites Internet.

Les militants dont l’activisme se polarise sur les Palestiniens, à telle enseigne qu’ils ne rêvent que de les rejoindre par les airs ou par la mer, se sont-ils interrogés une fois, une seule, sur ce qu’éprouvent les Israéliens?

Non pas les élites du pays ni le gouvernement de Binyamin Netanyahou, que je ne cherche pas à défendre à tout prix, mais les hommes et les femmes de la rue. Se sont-ils demandé à quoi les Israéliens aspirent, ce qu’ils craignent, ce qu’ils veulent vraiment? J’en doute.

Une telle conception du monde ne laisse pas de place à l’autre. Nos rêves de paix, ce n’est pas avec ces gens-là que nous pourrons les partager. Et pourtant, Dieu sait si la paix a besoin de bâtisseurs.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:53

 

 

 

Faire reculer l'influence des gauchistes à l'Université

par Daniel Pipes
5 juillet 2011

http://fr.danielpipes.org/blog/2011/07/reculer-influence-gauchistes-universite

Version originale anglaise:Push Back on the University Front
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça.

Ce qui suit répond à une question d'un colloque «Où et comment les conservateurs devraient-ils attaquer le libéralisme maintenant? » Pour d'autres réponses, ainsi que tout sur la question, prière d'aller surhttp://broadsidebooks.net/symposium/.

Faire reculer la tendance [gauchiste] à l'université. Le siècle passé a vu les institutions d'enseignement supérieur dominées d'abord par les libéraux et ensuite par les gauchistes. Bien que cette mainmise continue et peut-être même augmente, il y a aussi des signes de déclin montrant que la gauche universitaire trébuche et se retrouve de plus en plus critiquée, même ridiculisée.

L'université « Pepperdine University ».

En particulier, trois points me poussent à penser que le changement est possible: d'abord, les conservateurs sont de plus en plus intellectuels et qualifiés, prêts à développer et à plaider en faveur d'un point de vue distinct sur des questions aussi diverses que l'histoire américaine et le changement climatique. Deuxièmement, en réponse à la demande pour une alternative au paradigme de gauche, de nouvelles universités sont en train de naître avec une perspective conservatrice ou mixte. Tout comme la chaîne Fox News a constaté que la moitié de la population américaine déteste les journaux de gauche, ainsi pour Claremont, Pepperdine, Belmont, et autres universités , cette même moitié n'aime pas l'enseignement gauchiste. Troisièmement, la dépense la plus importante d'une université, la bibliothèque, est moins redoutable comme barrière que d'habitude grâce à des services comme le prêt entre bibliothèques et Internet, notamment Google Livres, les livres électroniques, les abonnements électroniques, et la iPad. Ouvrant la voie, la Bibliothèque de technologie et de technique appliquée à l'Université du Texas - San Antonio, avec 425 000 livres et 18 000 titres de revues, est complètement sans livres.

Il appartient aux conservateurs de ne pas se résigner à une prise gauchiste perpétuelle sur ces institutions, mais avant tout d'organiser, de financer, de recruter et d'inspirer un mouvement de révolte de la pensée qui fait appel à l'audio. Les cadres de la faculté existent déjà, les étudiants suivront, et l'impact au fil du temps sera monumental.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 06:28

 

 

Bann C.E.NEPHTALI

 

Voir le mal partout !

Par Charles Etienne Nephtali

Pour  © 2011 www.aschkel.info

 

 

A lire et relire

Le juif est décidément mal loti, pierre ! Par charles-etienne nephtali

Le juif est décidément mal loti, pierre ! Par charles-etienne nephtali

Article - 24/06/11 - Le Juif est décidément mal lotipierre ! Par Charles-Etienne NEPHTALI - loti peint par Henri Rousseau avec un Fez turc …

http://www.aschkel.info/article-le-juif-est-decidement-mal-loti-pierre-par-charles- 

 

 


Il y a une dizaine de jours, en vous envoyant mon texte sur P. Loti dans lequel j’écrivais entre autres « J’avoue humblement, voire peut être honteusement, que je n’ai jamais rien lu de ce Monsieur », j’étais loin de penser que je n’étais pas le seul dans ce cas. Je m’en sens donc moins « honteux » maintenant. Ouf !

 

Tout comme j’étais loin de penser que j’allais recevoir autant de réactions dans lesquelles, à 99%, mes correspondant(e)s répondirent à ma double question : « OUI, c’est de l’antisémitisme, NON, vous ne voyez pas le mal partout ». Un de mes correspondants me précisant même, « qu’à l’époque, mis à part Chateaubriand, nombreux étaient les antisémites……….. ». C’était à la mode, l’ambiance frelatée et nauséabonde de l’Affaire Dreyfus étant dans l’air, n’est-ce pas ?

 

Une personne cependant, à qui je n’avais pas envoyé mon texte mais qui l’aura sûrement reçu « par ricochet », m’a écrit l’inverse. Tout net ! Je me permets de reproduire ci-dessous un extrait de son courriel………. avec toutes ses fautes :

 

« …………..Non, Monsieur C-E. NEPTALI, Pierre Loti n’était pas antisémite et ce qu’il a écrit sur « les vieux juifs » n’est pas antisémite du tout, loin de là. C’était que la description exacte de ce qu’il voyait et ressentait. Je l’approuve totalement même si cela ne vous plait pas car je pense que vous devez être juif même si votre prénom Charles-Etienne, très beau et original, ne fait pas très juif mais votre nom, beau également, fait très hébreu. J’ai même lu que NEPHTALI était le fils d’un patriarche juif de la bible et que c’était aussi une tribu des juifs ».

 

« ……………..Oui, Monsieur C.E. NEPHTALI, il est très évident que vous êtes une personne qui voit « le mal partout ». Je pense même que vous avez la maladie de la persécussion et que c’est de la paranoya. Vous devrez consulter un psy surtout si vous êtes jeune………………… ».

 

« ………………………, je vous rassure M. NEPHTALI je suis pas antisémite parce que mes meilleures relations sont juives et……………….. ».

 

Ciel, je serais donc paranoïaque ! Ciel, je serais donc atteint de la maladie de la persécution ! (je ne reproduis pas maintenant les fautes d’orthographe). C’est bien la première fois à mon âge (plus de ¾ de siècle) qu’il m’est dit, ou plutôt écrit, de pareilles choses ! Dois-je pour autant en tenir compte et me faire soigner ?

 

Par contre, me voilà au moins tranquille sur un point, cette personne n’est pas antisémite, « ses meilleures relations sont juives » ! Ouf, je respire ! Quel soulagement ! Mais c’est quand même bizarre que certaines gens se croient obligés de tenir de tels propos afin d’en contrebalancer d’autres quelque peu douteux !

 

Je me dois cependant de vous avouer que ladite personne a tout à fait raison sur un point : je vois effectivement le mal partout mais dans un domaine bien particulier, bien précis, celui de l’antisémitisme.

 

J’en veux pour preuve ce texte personnel écrit le 26 novembre 1998 pour lequel je me permettrais de vous demander, en le lisant, de bien vouloir tenir compte qu’il date maintenant de plus de 12 ans et qu’il relate certains faits de l’époque.

 

Charles Etienne NEPHTALI

Le 07 juillet 2011

 

« Arrête, tu vois l’mal partout, toi ! »

 

C’est l’histoire d’une femme disant à son mari : « A c’qui paraît, le Pape s’rait Juif ». Goguenard, son mari de lui répondre : « Arrête, tu vois l’mal partout, toi ».

 

Un ami catholique me tint à peu près ce langage alors que je lui parlais de ces 2 affaires concomitantes qui nous font revenir plus de 35 ans en arrière.

 

Je lui fis part de ma révolte pour la béatification de Mgr Stépinac complice du massacre de plusieurs centaines de milliers de Juifs, Tziganes et Serbes. Décision révoltante: le Pape aurait pu rendre cet insigne honneur à des ecclésiastiques courageux. Mon ami me rétorqua, peut être à raison, que, bien que choquante, c’était là une affaire interne à l’Eglise.

 

Pour Edith Stein, carmélite assassinée en tant que Juive à Auschwitz, je lui dis qu’il me semblait que le Pape ait voulu « récompenser » cette jeune Juive convertie comme pour dire « voyez comme l’Eglise est reconnaissante envers les Juifs qui ont renié leur foi ». Je m’interroge afin de savoir pourquoi le Pape a choisi une Juive alors qu’il y eut de nombreux martyrs chrétiens. De plus, le Pape, en soulignant qu’Edith Stein, sœur Thérèse Bénédicte de la Croix pour l’Eglise, était morte en tant que « fille d’Israël », décida que le 9 Août, jour de sa mort, serait le « Jour de la Shoah ». Il existe déjà officiellement un « Yom HaShoah », fit remarquer le Cardinal Lustiger le 20 octobre dernier à New-York lors de la remise du prix « Nostra Aetate », déclarant même qu’il « inviterait les Catholiques de Paris et d’ailleurs à prier en même temps que les Juifs pour Yom HaShoah le 13 avril 1999, 25 Nissan 5759, en esprit de pénitence ».

 

J’avouai à mon ami que les Juifs pouvaient penser et s’inquiéter d’une intention de « christianisation la Shoah ». Je lui avouai que la révoltante croix papale d’Auschwitz (mise en place il y a 10 ans après les accords de Genève) et ces centaines de croix provocantes et haineuses qui ont « fleuri » près du plus grand cimetière juif du monde où il n’y a aucune tombe juive, appelaient de ma part une réflexion qui n’engageait naturellement que moi.

 

Sous peine de choquer mes coreligionnaires mais, surtout, mes amis catholiques, dont mon interlocuteur, je pense que ces croix doivent rester en place comme, en quelque sorte,.....une signature. Tout comme le peintre signe son tableau et l’auteur son livre, l’Eglise se doit de signer de cette façon ce que je considère comme une relation de cause à effet entre 20 siècles d’antisémitisme et la Shoah. Je reste persuadé que, sans cet « enseignement du mépris » et sans ce « bréviaire de la haine », pour reprendre des titres célèbres, la Shoah n’aurait pas été possible…………..ou pas dans l’effroyable forme ni dans son étendue où elle le fut.

 

Et je revins sur la lourde responsabilité de l’Eglise dans l’antisémitisme. A ce révoltant fronton de la Cathédrale de Strasbourg sur lequel la « Synagogue » est représentée par une statue aux yeux bandés, tenant à la main un drapeau enroulé autour d’une hampe à bout pointu brisée. « L’Eglise », par contre, a pour représentation une statue royalement couronnée, regardant droit devant elle, arborant un drapeau également enroulé autour d’une hampe surmontée d’une croix, hampe droite et entière, elle. Pour l’Eglise, le Peuple juif serait-il un peuple aveugle ? J’ajoutai que révolté, je le suis par ce bas-relief représentant les légionnaires romains emportant la Ménorah du Temple de Jérusalem, bas-relief de l’arc de triomphe élevé à Rome à la gloire de Titus, destructeur du Second Temple, responsable de notre Dispersion et de nos malheurs. Que ne dirait-on pas, si un arc de triomphe était dédié à la gloire d’Hitler ou à celle d’autres immondes persécuteurs des Juifs, à tous ces « Amalecs » des temps anciens et modernes ? Et que penser également de la réédition expurgée de la « Bible des communautés chrétiennes » sous le titre de « Bible des peuples »? Et des paroles blessantes du Primat de Pologne ? Et de la déclaration du Vatican sur Jérusalem qui semble ignorer que depuis 1967 la liberté de culte est, pour tous, assurée ? Et du projet de béatification de Pie XII ?

 

Certes, je dis à mon ami que je reconnaissais le courage l’Eglise en la personne du Pape Jean XXIII pour Vatican II et le remarquable « Schéma sur les Juifs » du Cardinal Béa. Que je me devais de prendre acte de la repentance des Evêques de France à Drancy, symbole avec le Vel’ d’Hiv’ des persécutions anti-juives. Que je prenais aussi en compte la reconnaissance d’Israël par le Vatican. Mais, pour moi, le Pape actuel n’est pas Jean XXIII. Je crois même me souvenir que, lorsqu’il se rendit à la Synagogue de Rome, il crut bon de faire préciser que c’était en tant qu’Evêque de Rome et non en tant que Pape qu’il s’y rendait.

 

Béatification, canonisation, statut de Jérusalem, tout cela arrive à un moment où le révisionnisme fait recette, où Garaudy publie un autre livre violemment antisioniste et où un journaliste égyptien antisémite et négationniste reçoit pour la deuxième fois une distinction de l’Académie Française, à un moment où la Shoah est traitée au cinéma d’une manière qui pourrait être contestable, à un moment où un journal du soir, prétendu de référence, publie des dessins anti-israéliens, à la limite de l’antisémitisme. C’est à ce moment-là que mon ami a compris, comme « ces six intellectuels polonais dont deux prix Nobel », que les Juifs ne « voyaient effectivement pas le mal partout » et qu’ils avaient le devoir de réagir. Là s'arrêta notre dialogue.

 

Nous devons nous souvenir que les morts de la Shoah étaient « pourtant innocents ». Ils restent NOS MORTS et il n’est nul besoin de les « christianiser ». Il me souvient de cette chanson de Jean Ferrat dans laquelle il disait amèrement que « la lune se taisait comme vous vous taisiez ». Pie XII s’est tu et son silence hante encore nos consciences. Souvenons-nous, « Zakhor », et ayons à l’esprit ces belles paroles d’Elie Wiesel:

 

« Tu m’as épargné au temps du péril et de la mort pour que je témoigne. Que serais-je sans ma mémoire? »

 

 

Mais au fait, et si l’Eglise élisait Pape un Juif converti comme le Cardinal Lustiger par exemple, que dirait alors le mari goguenard de l’histoire du début ? Quant à mon ami, je ne lui ai pas posé la question……....pour ne pas prendre de risques !

 

 

 

 

 

Charles Etienne NEPHTALI

Le 26 novembre 1998
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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 09:01

 

 

 

 

 

Si vous arrivez en provenance d'Europe vendredi, prévoyez un délai d'attente supplémentaire à l'aéroport Ben Gourion…Radio Israël.

Par Aschkel- © 2011 www.aschkel.info

Le 03 Juin nous vous informions sur ce que nous avons appelé la "Flytille"

 

Les touristes de la "haine antisémite" et soutiens aux terroristes de Gaza, comptent faire une manifestion à l'aéroport de Ben Gourion le 08 juillet.

Radio Israël rapporte que les passagers en provenance d'Europe, vendredi seront transportés par autobus dans une zone séparée du Terminal pour interrogatoire et inspection.

 

L'objectif étant de prévenir toute sorte de provocation de type flottille, et d'arrivée d'éléments perturbateurs.

 

Si vous prévoyez d'arriver en Israël Vendredi et surtout si vous êtes un juif religieux, prenez en compte donc ce délai d'attente supplémentaire.

 








Les militants pro-palestiniens veulent débarquer à l’aéroport Ben Gourion 
par Isabelle Kersimon - Dimanche 3 juillet 2011 
Quelques centaines de militants « engagés pour la Palestine » ont prévu de débarquer à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv vendredi prochain 8 juillet 2011, et de poursuivre leur action, le plus discrètement possible, jusqu’au samedi suivant.

 
Sur le site qu’ils dédient à leur projet, « Bienvenue en Palestine », ils évoquent rien moins qu’une « mission internationale » dont ils seraient investis : nier l’existence d’Israël. Au nom de leur « solidarité avec le peuple palestinien », « contre l’arbitraire israélien ». Au nom de la « Résistance ».
Evoquant le « nettoyage ethnique » auquel se livrerait l’Etat juif en Judée-Samarie et à Jérusalem Est, le « cruel blocus de Gaza » et la « colonisation », ces militants revendiquent une « action simple mais radicale ».
Dans le sillage de la « flottille de la paix II », ils espèrent tromper les autorités israéliennes en conseillant à leurs camarades de mentir sur leurs intentions.
« Beaucoup d’entre nous connaissent la marche à suivre. Vous dites que vous êtes un touriste. Vous faites l’idiot en ce qui concerne l’histoire et la politique, et vous ne dites jamais que vous allez voir les Palestiniens », enseigne Américaine membre de l’Organisation de l’Internationale Socialiste.
« Vous ne faites pas remarquer que toutes les personnes de couleur de votre groupe viennent d’être choisies pour un interrogatoire », ajoute-t-elle. Comme si la sécurité israélienne ne contrôlait que, ou contrôlait principalement, les « personnes de couleur ». Et comme si les Israéliens basanés ou carrément noirs n’existaient pas dans ce pays où se côtoient plus de 120 nationalités différentes venues des cinq continents.
« Vous vous soumettez provisoirement à un appareil de sécurité raciste, agressif et intimidant », précise-t-elle, évoquant évidemment le « système d’apartheid » censé régir l’Etat juif.
Ils se préparent, hommes, femmes et enfants), soutenus par le témoignage d’un Tariq Ramadan, et celui d’une activiste qui se trouvait à bord du Mavi Marmara…
Et pour que le message soit entendu, des vidéos en page d’accueil « dénoncent » la police israélienne qui prendrait un malin plaisir à interpeller et incarcérer des « enfants palestiniens », afin de « les terroriser, eux et leurs familles » et « les dégoûter de rester sur ces terres ».
Ces « enfants » ne sont en rien manipulés par leurs imams, leurs professeurs, leurs grands frères et leurs oncles. Les journalistes qui filment ces « témoignages » ne sont en rien conviés par avance au spectacle répugnant de mises en scène élaborées, destinées à donner d’Israël, et des Israéliens, cette image de tortionnaires odieux et sans pitié.
La preuve en avait d’ailleurs été faite à l’automne 2010 : un conducteur israélien s’était fait piéger par un adolescent qui s’était jeté sous les roues de son véhiculedans la courbe d’un virage, devant un groupe de photographes et de cameramen qui l’attendaient.
Bienvenue dans le réel.
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