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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 06:07

 

 

 

 

Un évêque italien à la retraite réaffirme que les Juifs sont déicides et ennemis de l’Eglise. Un scandale de taille

[D’autres que les Juifs en prennent également pour leur grade, comme en témoigne le chapeau de l’article (voir ci-dessous) qui figure sur le site dont le responsable a interviewé l’évêque incendiaire. Mais rien qui approche la haine et le mépris de ce « successeur des apôtres » pour les descendants du peuple que l’Eglise officielle d’aujourd’hui, à la suite du pape Jean-Paul II, appelle « nos frères aînés ». Certes, le prélat émérite, âgé aujourd’hui de 81 ans, est un intégriste de la plus belle eau. Mais il a été en charge de plusieurs diocèses durant plus de 20 ans, et il est certain qu’il n’a pas attrapé le virus antisémite depuis qu’il est à la retraite. A le lire, on sent que sa haine des Juifs « déicides » est vicieuse et invétérée. Mais le pire, que devrait dénoncer l’Eglise, c’est que ce prétendu « disciple du Christ », ose exonérer indirectement les nazis de leur crime, en affirmant que l’extermination des Juifs a constitué le châtiment prophétisé par le Christ, et que « la fureur criminelle nazie s’est déchaînée contre eux à cause des excès de leurs malversations économiques, qui ont étranglé l’économie allemande. » C’est énorme. Ce délire diabolique restera-t-il impuni ?]

 

Interview de Mgr Giacomo Babini [*], évêque émérite de Grosseto (Italie), par Bruno Volpe, sur le site (intégriste) Pontifex Roma

 

Texte original italien : Massoni ed ebrei contro il Papa. Sbagliato chiedere perdono, di che cosa. Gli ebrei da sempre nemici della Chiesa e deicidi. Omosessuali? Misericordia, ma gli animali sono più ordinati di loro


Traduction française : Menahem Macina, pour France-Israël

 

Les francs-maçons et les Juifs contre le pape. C’est une erreur de demander pardon, de quoi ? Les Juifs sont depuis toujours des ennemis de l’Eglise et des déicides. Les homosexuels ? Miséricorde ! Mais les animaux sont plus dans l’ordre [de la nature] qu’eux…

 


 

- « L’Eglise doit demander pardon ? Et de quoi ? »,

s’interroge Monseigneur Giacomo Babini, évêque émérite de Grosseto.

Excellence, certains journalistes et des voix isolées attendent de l’Eglise une sorte de demande publique de pardon pour les prêtres pédophiles.

 « Je pense qu’il est temps de dire : Assez. Nous avons trop demandé pardon et nous le faisons encore à la messe [allusion au Confiteor] tous les jours que Dieu fait. Que les anglicans pensent à le faire, d’autant que nombre d’entre eux ont décidé de passer au catholicisme. Maintenant je souhaite que nous n’embarquions pas une bonne dose de gays. »

Puis il ajoute :

« La pédophilie est une chose horrible et il suffirait d’un seul cas pour crier au scandale, mais je constate que dans d’autres confessions aussi il y en a en plus grand nombre que dans l’Eglise catholique. »

Mais qui orchestre cette campagne ?

« Les éternels ennemis du catholicisme, c’est-à-dire les francs-maçons et les Juifs, et l’imbrication des deux est peu facile à comprendre »

Il précise :

« Je considère que c’est majoritairement… une… attaque sioniste, étant donné sa puissance et son raffinement, ils ne veulent pas de l’Eglise, ils en sont les ennemis naturels. Au fond, historiquement parlant, les Juifs sont déicides. »

Maintenant, ils sursautent :

« Il y a peu de raisons de sursauter. Les Ecritures le disent bien clairement. Bien sûr, ils ne l’étaient pas de manière inconsciente, ils ont profité de l’indolence de Pilate, certes : mais, déicides, ils le sont –Crucifie-le, ce cri, c’est eux, et pas un autre peuple, qui l’ont poussé. »

Puis il précise :

« Leur faute fut si grave que le Christ a eu le pressentiment de ce qui leur arriverait quand il a dit : "Ne pleurez pas sur moi, mais sur vos enfants". Que voulait-il dire ? – L’Holocauste fut une honte pour l’humanité entière, mais il convient de l’observer sans pathos et avec attention. Ne croyez pas que Hitler était seulement fou. La vérité est que la fureur criminelle nazie s’est déchaînée à cause des excès des malversations économiques des Juifs qui ont étranglé l’économie allemande. Une réaction aussi véhémente est due aussi à cela, l’Allemagne était lasse de la tyrannie de ceux qui pratiquaient des taux usuraires. »

Ce n’est pas là un discours politiquement correct :

« Cela fait un peu mal, mais c’est le devoir des évêques de parler clairement, oui, oui, non, non [allusion à l’évangile de Matthieu, 5, 37]. Ils furent déicides, et ce n’est pas Babini [l’évêque interviewé] qui le dit, mais l’Evangile, vous voulez le nier ou le changer ? Sûrement que par bonasserie, on en arrive aussi à cela. »

Il précise :

« Le Christ est le Rédempteur, il est mort aussi pour le salut des Juifs et de nous tous, et chacun de nous le crucifie par le péché, mais du point de vue historique, il s’agit bel et bien de déicide. »

Peut-être le lobby gay est-il aussi [à l’œuvre] :

« Je n’en doute pas : eux aussi, quand ils le peuvent, ils tirent sur l’Eglise. Il faut traiter ceux qui ont seulement des tendances homosexuelles avec délicatesse et sans colère [?] Mais ils doivent accepter sereinement leur croix et la maladie avec une sainte résignation. D’autres, par contre, pratiquent leur homosexualité et s’en vantent même. A ceux-là je dis que même les animaux respectent l’ordre de la nature et eux, non, de ce point de vue, mieux vaut la soumission des animaux aux nécessités de la nature. »

Mais comment faut-il considérer l’ostentation des gays [le fait qu’ils s’affichent] ?

« C’est un vice obscène, une chose qui dénote un manque d’équilibre et une violation de la nature. »

Faut-il donner la communion à un gay qui la demande ?

« La communion, certainement pas. Pour les funérailles, si nous devions appliquer le droit canon, je dirais non, mais des fois les parents vous demandent l’impossible et veulent une Eglise qui fonctionne à l’argent. Bien sûr, il faut toujours faire prévaloir la miséricorde pour ce qui est du suicide et je crois qu’il est juste de donner une sépulture religieuse [aux suicidés]. Mais pour l’homosexuel qui a outragé publiquement l’Eglise et l’ordre éthique, je dirais non » […]

 

Bruno Volpe

 

© Pontifex Roma

 

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Note de France-Israël


[*]
 Né à Alfiero, le 22 février 1929, Mgr Giacomo Babini a été ordonné prêtre le 29 juin 1953 et consacré évêque auxiliaire des diocèses de Arezzo-Cortona-Sansepolcro le 19 septembre 1987. Le 7 décembre 1991 il a été élu évêque de Pitigliano-Sovana-Orbetello, charge qu’il a conservée jusqu’au 13 juin 1996, quand il est passé au siège de Grosseto, qu’il a quitté en 2001 pour prendre sa retraite. D’après Wikipedia (en italien).

 

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© Pontifex Roma

 

Mis en ligne le 12 avril 2010, par Menahem Macina, sur le site France-Israël.org

 

 

 

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 04:29

 

 

OCAAM1

 Lire la suite  
de la boucle

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En brève, je propose la dernière sortie antisémite grave de Dieudonné... J'ai contacté la LICRA et le BNVCA, on atteint clairement ici le délit, il faut que ça se sache :
http://occam.over-blog.com/article-image-du-13-avril-48506280.html

Une haine à l'état pur dont même le Hamas ne rougirait pas !

 

 


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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 08:16

 

 

Le Président de l’Etat Shimon Pérès et le Premier ministre Binyamin Netanyahou étaient présents à la cérémonie d’ouverture de Yom Hashoah à « Yad Vashem ». Binyamin Netanyahou a tenté de prévenir la communauté internationale « de l’indifférence et du laxisme face aux déclarations d’intention répétées de la bouche du Président Iranien Ahmadinejad, de rayer Israël de la carte du monde » « Mais hélas », poursuivait le Premier ministre, « comme avant la Shoah, nous n’entendons pas la protestation que nous attendons, ni les réactions qui s’imposeraient. Le monde vit son train-train quotidien ».

Netanyahou n’est pas passé par quatre chemins pour s’adresser au « monde éclairé » : « L’échec historique des sociétés du monde libre face au nazisme est dû au fait qu’elles ne se sont pas dressées contre lui au moment où il était encore possible de le juguler, et voilà qu’aujourd’hui, nous assistons au retour de cette ancienne-nouvelle haine des Juifs, qui aujourd’hui est le fait de régimes et d’organisations islamiques avec l’Iran à leur tête. (…) Et alors que le Président iranien, comme Hitler à l’époque, annonce tout haut ce qu’il souhaite faire, le monde ne réagit que très mollement ». Après avoir lancé un appel solennel et pressant à la Communauté internationale d’agir contre les velléités iraniennes, Binyamin Netanyahou a conclu en rappelant « qu’Israël était une île de tolérance et de liberté dans un océan d’obscurantisme et de fanatisme, et que le monde libre se devait de se poser la question de ce qu’il fait réellement pour éviter que de telles horreurs ne se reproduisent ». « Il ne doit pas y avoir de tolérance ou de patience envers ceux qui piétinent les droits de l’homme ! »

Le Président Shimon Pérès s’est également référé au danger iranien et à appelé le monde « à ne pas rester les bras croisés face à la menace venue de Téhéran ». « Nous avons le droit et le devoir d’exiger de la part des nations du monde de ne pas répéter les erreurs du passé qui ont coûté des millions de vies humaines ».

par Shraga Blum

actu.co.il

 

 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 16:51

Une étroite collaboration entre la propagande nazie


 
Une étude réalisée en Allemagne et décrite dans un article publié par Jeffrey Hart, un historien à l'université du Maryland, met en exergue le lien profond qui existait entre la propagande du chef nazi Goebbels et l'antisémitisme arabo-musulman au Moyen-Orient. Selon cette étude, l'antisémitisme musulman s'est inspiré des idées nazies et s'est nourri de sa propagande - dont le IIIe Reich était le producteur direct - et ce, alors qu'un ministère spécial avait été chargé de la diffuser dans le monde ainsi que dans les pays arabes et d'Afrique du Nord…
Jeffrey Hart cite surtout dans cet article l'historien et chercheur en sciences politiques allemand, Mathias Kuntzel, qui a publié sa propre étude sous le titre Le Djihad et la nouvelle haine - La jalousie musulmane, le nazisme et les racines du 11 septembre. Kuntzel y met en lumière l'impressionnante liste des films de propagande diffusés depuis de longues années dans tout le monde musulman et qui confirment que la propagande nazie en langue arabe a directement participé à l'introduction de l'antisémitisme radical au Moyen-Orient, où elle a trouvé un terrain de rencontre avec les courants ouvertement antijuifs de l'Islam.
Donnant des exemples très récents, ce chercheur allemand explique aussi en détail comment l'idéologie nazie a influencé l'idéologie musulmane : depuis celle des Frères musulmans en Égypte jusqu'à celle du dirigeant palestinien Hadj Amin el Husseini : « La charte établie par le Hamas - la branche militante islamiste du mouvement national palestinien -, reprend à son compte les fameuses théories de la “conspiration juive mondiale” qui furent si populaires dans l'Europe du 19e siècle », explique Kuntzel.
Des films antisémites de la propagande nazie en langue arabe…
De la même manière, dans le combat contre « l'alliance des Juifs et des croisés » mené par les réseaux Al-Qaïda, ainsi que dans les déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad contre le sionisme, on trouve aussi un mélange détonnant des thèmes antisémites « classiques » ancrés à la fois dans la tradition nazie et fasciste européenne, ainsi que dans l'islamisme.
Il faut savoir que dans les archives allemandes officielles, seule une petite partie des films de propagande diffusés en langue arabe a été conservée par le régime nazi… Mais dès l'automne 1941, l'ambassade américaine en Égypte a commencé à effectuer des traductions en anglais de ces films nazis. Si bien que, semaine après semaine, cette ambassade envoyait au secrétaire d'État à Washington des enregistrements fort intéressants classés dans une série appelée Films des pays de l'Axe en arabe. Or Kuntzel est parvenu à établir que ces enregistrements décrivent tout le processus des efforts de propagande de l'Allemagne nazie visant à toucher le cœur et le cerveau du monde arabe et musulman.
Il faut noter qu'avant la Seconde Guerre mondiale, les hauts fonctionnaires de la diplomatie allemande avaient consacré beaucoup d'efforts pour apaiser les Arabes et leur promettre que les fondements de la politique nazie - comme les lois racistes de Nuremberg promulguées en 1935 - n'étaient destinées qu'aux Juifs et non aux autres peuples… De plus, les dirigeants arabes reçurent des promesses selon lesquelles le IIIe Reich s'opposerait au « colonialisme britannique et français », ainsi qu’aux« ambitions sionistes en Palestine ».
Une étroite collaboration entre la diplomatie allemande et des exilés arabes pronazis
La diffusion de toute cette propagande nazie en langue arabe était le résultat d'une étroite collaboration initiée entre des fonctionnaires du ministère allemand des Affaires étrangères et des exilés arabes pronazis qui avaient trouvé à l'époque refuge à Berlin. Le plus célèbre d'entre eux fut le fameux Hadj Amin el-Husseini, alors grand muphti de Jérusalem et le personnage religieux et politique palestinien le plus marquant de l'époque.
Ainsi, la propagande nazie a-t-elle conjugué une technologie moderne avec des appels insistants au rejet des valeurs et des institutions libérales et démocratiques de l'époque. Il est incontestable que ces premiers films en langue arabe ont alors suscité un « sentiment de proximité » entre l'idéologie nazie et le Coran. À la suite de l'arrivée à Berlin de Husseini et - l'accompagnant - de celle d'un autre dirigeant arabe « révolutionnaire » nommé Rachid Ali Akiliani, la propagande nazi en langue arabe a commencé à mêler - avec une plus grande efficacité - le point de vue nazi sur la Seconde Guerre mondiale aux thèmes nationalistes arabes les plus virulemment antijuifs et antisionistes.
En Allemagne, la propagande nazie a ainsi accusé les Juifs de manière récurrente d'être les « responsables directs » du déclenchement de la guerre… Hitler, par exemple, a toujours clairement affirmé que ce conflit mondial n'amènerait pas « la destruction de la race aryenne, mais à l'extermination de la race juive en Europe ». Et donc, dans les films allemands destinés au Moyen-Orient, les nazis revenaient sur cet argument en expliquant que la Grande-Bretagne et les États-Unis étaient des « marionnettes aux mains des Juifs »…
Exemple fort significatif : le 7 juillet 1942 à 15 h 20 La Voix arabe libre a diffusé un programme intitulé Tuez les Juifs avant qu'ils ne vous tuent !. Cette émission commençait par le tranquille énoncé de ce mensonge inepte : « Un grand nombre de Juifs vivant en Égypte, ainsi que des Polonais, des Grecs, des Arméniens et des Français de la “France libre” ont reçu - de la part des Anglais - d'importantes livraisons d'armes et de munitions afin de se battre contre les Égyptiens. Et ce, au dernier moment, alors que les Britanniques seront forcés de fuir l'Égypte… ».
Comment la propagande nazie a-t-elle été perçue par les Arabes musulmans au Moyen-Orient ?
Kuntzel signale aussi un article écrit ces derniers temps par un membre influent des Frères musulmans - la « matrice » du Hamas de Gaza surtout implantée depuis de longues années en Égypte et en Jordanie - qui utilise tous les vieux poncifs de l'antisémitisme européen d'autrefois contre les Juifs d'Europe, et ce, afin de formuler une nouvelle idéologie du Djihad.
À la base de cet écrit somme toute récent : l'un des articles - comptant parmi les plus virulents - qui fut publié au début des années 50 intitulé Le nécessaire combat contre les Juifs est en fait devenu la référence « par excellence » de tous les écrits islamistes radicaux d'aujourd'hui. Ce même article a été réédité en 1970 et, ensuite, diffusé dans le monde entier par la Maison royale saoudienne sous le titre remanié : Les Juifs sont l'ennemi incontestable de l'Islam - un texte édifiant dans lequel on peut lire entre autres que « les Juifs sont pour l'Islam passibles de la pire des punitions »…
Le membre des Frères musulmans et auguste auteur de la version contemporaine remaniée de cet « article de référence » prétend dans la même veine que « le Créateur a envoyé Hitler sur terre afin de punir les Juifs ». Puis il se plaît à justifier la Shoah qu'il n'a d'ailleurs jamais voulu nier en quoi que ce soit…
Pour conclure son inquiétante analyse des recherches effectuées par Kuntzel, Jeffrey Hart affirme pour sa part que toutes ces anciennes sources nazies ont bel et bien influencé les rédacteurs contemporains de la charte du Hamas qui s'emploient à savamment mélanger les thèmes du fondamentalisme musulman avec les préjugés grossiers de l'idéologie nazie de l'Europe du milieu du 20e siècle ! On sait que dans cette charte, les Juifs sont présentés comme les responsables directs des révolutions à la fois française et russe, mais aussi ceux qui ont provoqué la Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les acteurs émérites de l'actuelle « suprématie des États-Unis ». Car selon l'épaisse idéologie antisémite du Hamas, tous ces événements n'ont eu pour objectif que « d'asseoir le contrôle des Juifs sur le monde entier…
Bien évidemment, des dizaines d'années d'histoire mondiale et des événements de tout ordre à n'en plus compter séparent la Seconde Guerre mondiale des expressions modernes de l'islam radical. Pourtant, l'actuelle reprise des films de propagande en langue arabe nous apporte la preuve probante de la fusion intellectuelle contemporaine entre l'univers de la politique et celui de l'idéologie, et plus précisément dans notre cas entre le nazisme et l'islamisme radical.
Car cette combinaison vicieuse, manipulatrice et profondément raciste de thèmes religieux et de sujets dits « historiques » - qui fut si intensément en vigueur à Berlin pendant toute l'époque nazie - et la reprise moderne de cette propagande diffusée maintenant dans tout le Moyen-Orient continuent ensemble, en une synergie destructrice sans égale, à façonner la politique extrémiste de toute cette région.

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 14:28

 

 

INFO-VERITE

Israël aussi Légitime que les Pays Arabes

 

Par P-A Taguieff , l'auteur de "La Nouvelle Propagande antijuive", PUF

Adaptation & compléments par Yerouchalmi



 

Israël, seul contesté et sans raison !

 

L'histoire accouche des Etats dans le sang des innocents, ils n'en sont pas moins légitimes : tous les Etats sont nés aux forceps, pas un qui ne soit sorti d'un conflit meurtrier (cf Complément N°2 ci-dessous). On peut le regretter, mais ainsi va le monde. Or, il est un et un seul Etat à qui cette loi est reprochée : Israël, le seul dont l'existence soit contestée et pourtant le seul dont la création résulte d'un consensus international. Que ses voisins jugent que cet Etat s'est établi à leurs dépens peut se comprendre, mais que des Européens souhaitent à demi mots la fin d'Israël  dépasse l'entendement. Il ne viendrait à l'idée de personne de contester la légitimité de la France, sous prétexte qu'au XVIIème, Louis XIV a annexé par la guerre l'Alsace, la Franche-Comté... ou que quiconque exige de la France qu'elle revienne à ses frontières de 1600 ! 
De 1894 à 1923, la Turquie a massacré 2 millions d'Arméniens et nul pays ne lui demande de réparer les crimes passés ; l'Europe étudie même la possibilité de l'accueillir. Les Turcs ont mené une guerre contre le traité de Sèvres, qui prévoyait la création d'Etats arménien ou grec dans un territoire où ceux-ci étaient ultra-majoritaires et où ne vivent aujourd'hui plus que des Turcs qui l'ont "purifié"... Nul question de «droit au retour» aux descendants des chassés. Pourtant on exige d'Israël qu'il accorde un «droit au retour» aux 800.000 musulmans (& 4 millions de descendants) ayant quitté en 48, en majorité sous la pression des Etats arabes voisins, le territoire attribué par l'ONU.

 

Israël, ou comment s'en débarrasser

La folie nihiliste des gauchistes et autres progressistes tient à l'ethnocentrisme de France qui consiste à juger une situation comme si elle lui était propre et y avait ses sources. L'Orient est ainsi analysé comme un "Orient imaginaire", fantasmé, occidental, qui empêche de comprendre la situation, et amène les innombrables commentateurs, à faire table rase d'Israël, comme dans Ionesco «Israël, ou comment s'en débarrasser».

Israël aussi légitime que les Etats arabes du XXème

Le génocide des Allemands envers les Juifs a hâté en 1947 la décision de l'ONU, mais n'en est pas le facteur essentiel : l'accord Sykes (GB) - Picot (F) de 1917 ou la déclaration Balfour prévoyait déjà l'établissement d'un foyer national juif en Palestine.
Le succès des écoles juives ouvertes depuis 1860 par l'Alliance Israélite au Proche Orient.  
attestequ'elles satisfaisaient une volonté d'existence, une conscience aiguë de l'identité, chez les Juifs de cette région, qui ont débouché sur une revendication de souveraineté. Israël a autant de légitimité que le Liban, l'Irak, la Syrie, l'Arabie saoudite. A la fin du XIXème l'empire ottoman était à l'agonie. Au Proche-Orient, d'autres peuples, arabes ou non, chrétiens, musulmans ou juifs attendaient que cet empire se disloque pour disposer, après de longs siècles, d'un Etat souverain : les Egyptiens l'ont fait en 1914-1923 ; les Libanais en 1920-1943 et de même avec Saoudiens, Syriens, Irakiens, Jordaniens et les Juifs en 1948 ! Pourtant, ces peuples qui ont joui de ce droit l'ont dénié aux Juifs.


Sefer Thora brûlé à Tunis en 67

Les arabes chassent leurs Juifs en leur refusant Israël

 

Parallèlement à ce déni, ils ont chassé de leur territoire les Juifs qui y vivaient encore : l'Egypte entre 48 et 56, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc dans les années 60... D'une part, il a été refusé aux Juifs de vivre dans les Etats arabes constitués ; de l'autre, l'Etat où ils pouvaient se réfugier a été menacé de destruction : monstruosité absolue !
Haine vouée aux Juifs, effet de la vieille loi islamique : une Terre dite "d'Islam" doit le rester et être régie par des musulmans. Pour cacher cette monstruosité, la rhétorique arabe (et des gauchistes) a fait d'Israël un Etat colonial ou un surgeon de l'impérialisme occidental en zone arabe. 
Que des arabes recourent à cette rhétorique est de bonne guerre. Le sidérant est que des Français, prétendument progressistes, antiracistes... la fassent leur. Que cache ce simulacre ? De la pure imbécillité ou du racisme ? A moins que ce ne soit les deux ?

Complément N°1 - L'Islam voulait abandonner Jérusalem
extrait de "The Jerusalem Question", H. Eugene Bovis - Ed. Hoover. 

En 1219, le Sultan al-
Kamil, qui était le neveu de Saladin, a proposé d'échanger Jérusalem contre Damiette qui avait été prise lors de la cinquième croisade.  Selon les termes d'un traité qu'al-Kamilnégocia en 1229 avec Frédéric II, Nazareth, Bethlehem et Jérusalem seraient cédés en échange de l'aide de Frédéric contre les ennemis d'al-Kamil.  
Entre 700 et 1948, les musulmans n'ont jamais protesté lorsque Jérusalem était sous contrôle ottoman, britannique ou jordanien
En 1947 la Ligue Arabe voulait une Jérusalem arabe dans une Palestine arabe.  Suite à la partition de Jérusalem entre la Jordanie et Israël, la Ligue Arabe changea d'avis et demanda son internationalisation.

Complément N°2 - Des massacres jamais contestés

1919  = 1 million de polonais chassés de Silésie, d'Ukraine et de Lithuanie
1923  = 1 million de turcs chassés de Grèce
1923  = 2 millions de grecs chassés de Turquie
1939  = 1 million de Baltes, de Tchétchène Ingouches envoyés en Sibérie... 
See More
1940  = 500 000 Caréliens chassés vers la Finlande
1944  = 15 millions d'allemands chassés de Prusse Orientale et des pays baltes.
1945  = Restructuration des frontières de Pologne, nul ne connait le nombre de polonais chassés de
Bielorussie, ni d'allemands chassés de Pologne.
1945  = 4 millions d'allemands chassés des Sudètes, Hongrie, Yougoslavie, Roumanie.
47/57 = 1 million de juifs chassés des pays arabes
1947  = 800.000 arabes quittent Israël (sous la pression des pays arabes voisins
)
1948  = 6 millions de musulmans chassés d'Inde
1948  = 3 millions d'Hindous chassés du Pakistan
1962  = 1,5 millions de français chassés d'Algérie

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 16:05

 

08-04-2010

http://neuilly2035.free.fr/Images/Blagues/Antisemitisme/Liban1.gif

Le gouvernement français vient de prendre des mesures en vue de combattre l'antisémitisme et le négationnisme; parmi ces mesures,l'association du ministère des Affaires étrangères au projet Aladin qui vise a traduire en Arabe, en Farsi et en Turc des ouvrages sur le thème de la Shoah. Cette mesure, dont l'objectif est de lutter contre l'ignorance et développer le dialogue des civilisations, est présentée par les Autorités françaises comme une contribution originale et indispensable a la lutte contre l'antisémitisme. L'avis de Me William Goldnadel sur l'utilité d'une telle mesure.

Par:William goldnadel

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 22:21
Juifs français : une communauté en danger ?
Par ISI LEIBLER 
07.04.10

La communauté juive française est la troisième plus grande au monde. Et pourtant, depuis dix ans, la situation des 500 000 à 600 000 Juifs français n'a cessé de se détériorer. Tous reconnaissent la même évolution : la montée inéluctable de l'antisémitisme. L'agressivité est devenue si prononcée que les Juifs redoutent aujourd'hui de porter leur kippa en public même au cœur de Paris, dans la rue la plus touristique du pays, l'avenue des Champs Elysées. On peut l'attribuer à une combinaison de facteurs dont la montée en puissance de l'islamisme radical, la renaissance d'un antisémitisme quotidien, et sur la scène internationale, le soutien traditionnel de la diplomatie française aux pays arabes depuis les années De Gaulle.

La boulangerie casher Murciano, dans le quartier du Marais, rue des Rosiers. 
PHOTO: DR , JPOST

L'antisémitisme en France est multiforme. Ces dernières années, la haine des Musulmans radicaux s'est d'abord exprimée dans la profanation des lieux du judaïsme français comme les synagogues. Puis, elle s'est emparée des banlieues jusqu'à l'impensable : l'enlèvement, la torture et la mise à mort d'Ilan Halimi, un jeune Juif parisien de 23 ans. Une descente aux enfers dans laquelle les médias ont joué un grand rôle. Inutile de rappeler qu'ils sont dans leur ensemble clairement hostiles à l'Etat d'Israël. C'est une chaîne française qui avait diffusé, en 2000, un reportage truqué sur la mort en direct du jeune Mohammed al-Dura sous les balles supposées de Tsahal. Des images qui avaient suscité une vague d'hostilité à l'encontre de l'Etat juif.

Sarkozy : "Je vais ralentir avec Israël"

Quel est le rapport des Juifs de l'Hexagone à la politique ? Bien que traditionnellement orientés à gauche, ils ont soutenu massivement la candidature de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2007, qu'ils perçoivent comme un soutien de poids à leur communauté. Lors de son passage place Beauvau au ministère de l'Intérieur, il avait introduit une politique de tolérance zéro à l'égard des crimes antisémites. Bien que baptisé selon le rituel catholique, le locataire de l'Elysée a des origines juives. Sa mère est la descendante de Juifs sépharades de Salonique. Mais il a fallu attendre deux générations pour que la famille retrouve ses traditions juives. L'un des deux fils du président, Jean Sarkozy, marié à la fille du clan Darty, vient de faire circonscrire son premier-né.

Pour la grande majorité de la communauté juive, l'élection de Nicolas Sarkozy signifiait une nouvelle ère. Les espoirs s'étaient concrétisés peu de temps après le scrutin, lorsque le nouveau président avait été l'invité d'honneur du dîner annuel du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). Il avait alors chaleureusement évoqué Israël assurant qu'il ne serrerait jamais la main d'un leader qui refuse de reconnaître l'Etat juif. Il avait, par ailleurs, appelé à l'introduction de cours obligatoires sur la Shoah dans les écoles. Mais l'euphorie s'est vite envolée. Certes, Nicolas Sarkozy a pris dans un premier temps ses distances avec l'ère Chirac et son soutien affiché au monde arabe. Mais sa politique étrangère est vite revenue dans le giron du gaullisme.

Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, tout comme son homologue britannique, a des origines juives, mais n'est clairement pas l'ami d'Israël. Durant la dernière Assemblée générale de l'ONU, la France a voté en faveur de la résolution Goldstone. Et plus récemment, même Sarkozy s'est fait plus dur à l'égard de l'Etat juif en qualifiant l'opération de Dubaï de "meurtre" avant de glisser cette autre petite phrase : "Je vais ralentir avec Israël".

Plus de 100 restaurants casher dans la capitale

Mais certains leaders juifs hésitent à rayer le nom de Nicolas Sarkozy de leur carnet d'adresses car le président français présente encore des atouts de poids : il entretient d'excellentes relations avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou et a joué parfaitement le jeu contre l'Iran. Pour les plus optimistes, le navire a déjà quitté le port. En d'autres termes, Sarkozy ne peut plus, après tout ce qu'il a dit, trahir Israël. Néanmoins, contrairement à leurs homologues britanniques, les leaders de la communauté juive française n'ont jamais hésité à monter au créneau lorsque leur gouvernement accusait injustement Israël. L'ancien responsable du CRIF, Roger Cukierman, avait ouvert la voie en organisant une impressionnante manifestation dans les rues de Paris contre la politique de Chirac au cours de la dernière Intifada.

Certains attribuent les positions courageuses des organisations juives à l'intense travail de mémoire sur la Shoah en France. Mais pour d'autres, les origines ethniques de la communauté restent le facteur le plus probable. Avec la plupart des Juifs ashkénazes fondus dans la population, la communauté est composée aujourd'hui à 70 % de Juifs originaires d'Afrique du Nord. Des Juifs sépharades qui affichent clairement leurs racines et, même quand ils ne sont pas pratiquants, continuent néanmoins de suivre certaines traditions de leurs parents. Résultat : Paris compte plus de 100 restaurants qui respectent les lois de cacheroute et vous y verrez des clients qui ne portent même pas de kippa. Il y a 30 ans, il était extrêmement difficile de trouver un restaurant casher dans la capitale.

Mais surtout l'attachement des Juifs français à Israël est sans faille. Près de 300 000 personnes, soit la moitié de la communauté, se rendent en Israël au moins une fois par an. Tout est dit. Pour des raisons sentimentales, nombreux sont ceux qui achètent des appartements en Terre promise qui, malheureusement, restent vides la plupart de l'année.

Rester ou faire son aliya ?

Durant l'une de mes dernières visites à Paris, j'ai croisé Richard Prasquier, l'actuel président du CRIF. Tout comme son prédécesseur Cukierman, il est l'un des derniers survivants ashkénazes de la Shoah. Tous les deux ont des enfants résidant en Israël et représentent cette catégorie de leaders dont l'espèce est en danger. Prasquier s'est fait lyrique lors de l'impressionnant dîner du CRIF marquant le 25e anniversaire de l'organisation. Autour de lui 800 invités, dont le président Nicolas Sarkozy, et 23 ministres. Mais aussi des leaders politiques, des ambassadeurs et des représentants de l'Eglise catholique et de l'islam. On a surtout entendu ce soir-là le Premier ministre, François Fillon : antisémitisme, extrémisme islamique, relations avec Israël, menace iranienne. Tous les sujets ont été abordés et diffusés en prime-time sur les écrans de télévision français.

Prasquier s'est beaucoup investi dans le dialogue entre Juifs et Musulmans français, qui, contrairement aux extravagances américaines, n'a jamais été conditionné à un "compromis" sur Israël. L'opération Plomb durci a compliqué la tâche de Prasquier. Il l'assure : la France n'est pas un pays antisémite et la majorité de ses dirigeants s'échinent à combattre les racines de la haine traditionnelle vouée aux Juifs. Selon le leader du CRIF, la grande majorité de la communauté n'est pas prête à faire son aliya dans un futur immédiat. Ainsi, la tâche pour l'organisme est rude : maintenir à flot la troisième plus grande communauté du monde dans un environnement délicat.


Malgré l'interdiction du voile intégral et les efforts pour endiguer l'extrémisme islamique, l'intégration des Musulmans dans la société française est un échec cuisant. Par ailleurs, si la courbe des naissances continue sur sa lancée dans l'Hexagone, la France deviendra dans les 50 prochaines années une nation à majorité musulmane. Dans cet environnement délicat, la communauté juive française pourrait revoir son avenir et Israël devrait davantage s'y intéresser.Le problème, c'est qu'elle contient également quelques montons noirs : certains Juifs antisionistes très bavards dans les médias. Heureusement, ils ont été mis au ban de la communauté qui, elle, se sent liée à l'Etat juif. Surtout que l'avenir n'est pas rose en France. La majorité des Juifs ont une vision assez pessimiste.

ileibler@leibler.com

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 12:46

 

      Pour aschkel.info et lessakele

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Transmis Par HANNA

brûler le Juif", ou la "crémation de Judas"
 
 

 

Le feu du samedi Saint en Alsace : "Crémation de Judas, brûler le Juif".
Pendant la semaine pascale pour exprimer l'agressif, symbolique ou bien réelle, animosité, contre Judas et les Juifs : En Alsace a lieu un feu le Samedi Saint où l'on "brûle le Juif", véritable concrétisation de la haine sur la personne que représente le Juif. 
Ce qui est grave, c'est de revoir venir cette expression "brûler le Juif", qui rappelle une tradition médiéval ! Mettre à l'honneur cette tradition, c'est remettre au goût du jour chez les Chrétiens de nostalgiques traditions qui avaient cours au 7ième siècle, au risque d'entretenir l'ostracisme, la haine qui malencontreusement est toujours présentes chez les catholiques intégristes !




___________________
Samedi Saint
Crémation
Juif


Comme je le rappelais hier :
ratsher.html
paques.html
J'ai trouvé une bonne explication, c'est à côté de chez moi !
 


La "crémation de Judas" en Alsace



Parmi les coutumes de la période pascale relatives aux Juifs. l'une des plus riches parait être celle du bûcher du Samedi saint, cérémonie qu'on retrouve en Alsace sous la dénomination de "Jud verbrenne", ou "de Judas verbrenne" ("brûler le Juif", ou la "crémation de Judas"). Voici comment elle se déroulait à Hohatzenheim, il y a quelques années.Le Vendredi saint, les enfants du village ramassaient du bois qu'ils entassaient sur la partie non bénite du cimetière, contre l'église, face à l'est. Ils faisaient également la tournée du village avec une charrette, et dans chaque ferme on leur donnait un fagot : le bûcher était impressionnant. On y jetait aussi les ossements, ordures ou vieilles couronnes mortuaires, que l'on avait ramassés sur le cimetière pendant l'année, et que l'on avait entassés à cet effet.Le feu était allumé le samedi matin, avant le lever du soleil. Le curé enflammait un morceau d'amadou avec deux pierres de silex ; le feu était communiqué à du charbon de bois, puis au bûcher ; ce sont les enfants qui l'entretenaient. Par la suite, les cendres étaient répandues sur les tombes. Le cierge pascal était allumé à un tison provenant de ce bûcher. Les plus jeunes des enfants (7-8 ans) croyaient que l'on allait réellement brûler le Juif, censé être enfermé dans une caisse. Juste avant d'allumer le feu, le curé disait : "Il faut aller chercher la clé de la caisse". Les petits couraient chez le maire, qui ne l'avait pas. Lorsqu'ils revenaient, le feu brûlait déjà.Depuis 1945 environ, on "brûle le Juif" devant l'église, à l'ouest, pour des raisons de commodité (il y a plus de place). Aujourd'hui, le cierge pascal est allumé avec des allumettes, le soir du Samedi saint, avant la veillée pascale. Telle qu'elle est pratiquée à Hohatzenheim, cette coutume comporte des éléments locaux, dont nous ne retrouvons la mention nulle part ailleurs : il en est ainsi de la caisse et de sa clé. Mais il s'avère également qu'on a abandonné dans ce village d'autres éléments, qui ont été conservés dans d'autres localités, ou dont une description ancienne conserve le souvenir.




Ainsi, à Wiwersheim, un bonhomme de paille était promené le Vendredi saint par les enfants dans le village, puis brûlé le lendemain vers quatre heures du matin, devant l'église. Le bûcher était béni par le prêtre. Les enfants avaient revêtu de vieux habits, ce qui donnait à la cérémonie un côté burlesque et provoquait l'hilarité des gens rassemblés sur le parvis.
A Littenheim on brûlait également un mannequin, qui représentait "le Juif".



Source : Alsacop

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 21:15

La presse francophone, évoque bien entendu, cette honteuse comparaison qu'aurait dite un prêtre rattaché au Pape Benoît XVI, en la Basilique Saint-Pierre, à savoir, comparer : Les accusations d'abus sexuels à l'encontre de l'Eglise, le Pape et les prêtres, à de l'antisémitisme, or,  la perception des représentants de la communauté juive, a été mentionnée bien "timidement" dans cette presse francophone, alors que de nombreux Juifs et groupes de victimes se sont manifestés, en disant qu'il n'était pas approprié de comparer le malaise vécu par l'Eglise dans le scandale des abus sexuels à la violence qui a culminé dans l'Holocauste. Le Vatican est en droit de se défendre,  mais la comparaison avec les persécutions antisémites est moralement inacceptable, il est inacceptable d'assimiler la violence physique et la haine dont ont été victimes les Juifs au cours de la Seconde Guerre mondiale, aux accusations dont fait l'objet l'Eglise, ses prêtres, et ses employés ! Quand on pense aux dommages moraux et physiques, qui ont été causés à ces enfants ayant subi ces abus sexuels ! C'est irrespectueux, pour les familles et ces enfants. "le Vatican est entrain de transformer les auteurs de ces actes en victimes"
 

Cliquez pour lire les traductions
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'Abuse critique like anti-Semitism' 

by Associated Press & Jpost.com



Le 02/04/2010


Adaptation française : Hanna pour sionisme.xooit

La critique d’abus sexuel, comparée à de l’antisémitisme !


Les commentaires du prêtre rattaché au Pape, au cours du sermon, du vendredi saint, rendent furieux des groupes juifs ainsi que des victimes d’abus sexuel clérical.

CITE DU VATICAN – Jour du vendredi saint, le prêtre personnel du Pape Benoît XVI, a comparé les accusations contre le Pape et l’Eglise catholique dans le scandale d’abus sexuel à la "violence collective" subie par les Juifs.
La réaction des groupes juifs et des victimes d’abus sexuel clérical, varie du scepticisme à la fureur.
Le prêtre, Raniero Cantalamessa a dit dans une homélie du vendredi saint, en présence du Pape, qui écoutait, dans la Basilique Saint-Pierre, qu’un ami juif, lui avait écrit pour lui dire que les accusations lui rappelaient "les aspects les plus honteux de l’antisémitisme".

Le Pape âgé de 82 ans, paraissait fatigué, il était assis près de l’autel central au cours de la cérémonie de prière qui avait débuté dans la soirée, auparavant il avait participé à la procession près du Colisée, qui commémorait la souffrance du Christ avant sa crucifixion.
Des milliers de pèlerins, pour cette semaine Sainte, se trouvaient sur la place Saint-Pierre, lorsque l’Eglise se défendait contre les accusations qui mentionnent que le Pape Benoît XVI, avait joué un rôle en couvrant des cas d’abus sexuels.

"La coïncidence "que la Pâque juive tombe la même semaine que les célébrations de Pâques, a incité Cantalamessa à penser aux Juifs, a déclaré le prêtre Franciscain, qui propose des réflexions à l’occasion de Pâques et des services de l’Avent, pour le Vatican."Ils savent par expérience ce que cela signifie d’être victimes de la violence collective, et aussi à cause de cela, ils sont prompts à reconnaître les symptômes récurrents" a déclaré le prêtre.



Stephan Kramer, secrétaire général du Conseil central juifs d’Allemagne, a déclaré que les remarques du prêtre Cantalamessa étaient "d’une insolence jusqu'ici jamais entendue.
"C’est répugnant, obscène et la plus injurieuse comparaison, autant pour les victimes d’abus sexuels, que pour toutes les victimes de l’Holocauste ", a déclaré Kramer. "Jusqu’ici, je n’ai pas vu la Basilique saint-Pierre brûlée, et il n’y a jamais eu d’explosion de violence quelconque contre les prêtres catholiques. Je reste sans voix. Maintenant, le Vatican est entrain de transformer les auteurs de ces actes en victimes"



Le Rabbin Gary Greenebaum, directeur aux Etats-Unis des relations inter religieuses pour l’American Jewish Committee, a désigné les commentaires comme étant "un discours regrettable".

"La violence collective qu’ont subi les Juifs a eu pour conséquence, 6 millions de morts, tandis que la violence collective citée, n’a pas conduit à assassiner et à exterminer, mais, est peut-être d’expression acerbe", a déclaré Greenebaum.

Citant la lettre de l’ami juif, dont Cantalamessa n’a pas révélé l’identité, le prêtre a dit que son ami juif suivait "avec indignation les attaques violentes et concentriques contre l'Eglise, le pape et tous les fidèles du monde entier." 

Cantalamessa a dit que son ami lui avait écrit que : "L’utilisation des stéréotypes, le passage de la responsabilité personnelle et de la culpabilité à une culpabilité collective, me rappellent les aspects les plus honteux de l’antisémitisme".



Dans le sermon, il a fait allusion aux abus sexuels d'enfants par le clergé, en disant que: " Malheureusement, nombreux éléments du clergé sont entachés "de manière violente." Mais, Cantalamessa n’a pas souhaité s’étendre sur l’abus sexuel d’enfants, en déclarant  "qu’il y avait suffisamment de polémique sur le sujet à l’extérieur". 
Peter Isely, directeur de Milwaukee SNAP, (réseau des Survivants des Victimes de mauvais traitements par les prêtres), a dénoncé l’analogie de l’antisémitisme comme étant "imprudente et irresponsable." 
"Ils sont assis dans le palais pontifical, ils vivent une petite gêne, et ils vont se comparer ; comme étant regroupés et envoyés dans des wagons à bestiaux vers Auschwitz ?", a-t-il déclaré. "Cela n’est pas sérieux."
Benoît XVI n’a pas pris la parole suite à l’homélie, mais d’une voix fatiguée, a scandé des prières. Il se pencha pour enlever un tissu rouge recouvrant une grande croix, lui étant donné par un auxiliaire. Il ôta ses souliers, s’agenouilla et pria devant la croix.

L’Archevêque catholique d’Allemagne a déclaré plus tôt, lors du vendredi saint, avec une franchise inhabituelle, que l’Eglise du Pape avait fauté, vis à vis des victimes d’abus sexuel clérical, pour protéger sa réputation. 
L’Archevêque Robert Zollitsch de Freibourg a déclaré que : "Les ecclésiastiques ont négligé d’aider les victimes d’abus sexuels, car animés, par un désir de protéger la réputation de l’Eglise." 

Les révélations de ces abus sexuels sur enfants par des prêtres et des employés, "sont des horreurs, qui ont couvert de honte et accablé l’Eglise". Dit-il.

De nouveaux rapports, ont été révélés presque tous les jours en Autriche, et suite à la polémique de cette semaine, le Cardinal Christoph Schoenborn, a tenu à faire un discours pour les victimes et a admis la culpabilité de l’Eglise.

L’organisme autrichien de Défense pour les Personnes affectées par les Violences de l’Eglise (Austria's Platform Of Those Affected By Church Violence) - un groupe comprenant ; Des victimes, des psychologues, des psychiatres et des avocats – a déclaré qu’environ 150 personnes avaient téléphoné pour demander aide et assistance, pour abus commis par le clergé et des employés de l’Eglise, dont un tiers ont allégué qu’ils avaient été sexuellement abusés, les autres signalant soit des abus physiques soit des abus verbaux.




En 1980, le futur Pape, Joseph Ratzinger, qui était à l’époque, Archevêque, a permis à un prêtre pédophile de quitter le nord-ouest de la ville d’Essen, pour suivre une thérapie à Munich. 
L’archidiocèse de Munich affirme que Benoît XVI n’a pas été impliqué, dans la décision émanant d’un fonctionnaire subalterne, de permettre au prêtre de reprendre ses fonctions pastorales. Le prêtre Peter Hullermann, qui a été condamné pour abus sexuels en 1986, a donc pu ainsi continuer, de nouveau à travailler parmi les jeunes gens.

Le prestigieux Regensburg Domspatzen d’Allemagne des enfants de cœur, qui avait autrefois été dirigé par le frère du Pape, le prêtre, Georg Ratzinger, ainsi que l’école qui forme de nombreux enfants à la chorale, ont également du faire face à des allégations d’abus sexuels généraux et physiques.
L’Associated Press a dénombré 73 cas d’allégations d’abus sexuels par des prêtres sur mineurs au cours des dix dernières années en Italie, décomptant plus de 235 victimes.L'entretien avec Il Giornale, dans un quotidien conservateur national, a été publié jeudi.


Le procureur italien, Pietro Forno a déclaré, que dès que les investigations qui sont en cours, ont débuté, les fonctionnaires de l’Eglise n’ont jamais tenté ; de s’emmêler et entraver l’enquête. Et, il a ajouté :"Jamais, au cours des nombreuses années, où j’ai été confronté à cela." - "et  j’insiste, jamais" –"je n’ai jamais reçu une seule plainte émanant des évêques ou des prêtres. C’est un peu bizarre. "

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 01:02

 

Note de GAD


je pense que l'auteur insiste surtout sur la lecture de sanctions prononcées en direction des Juifs, comme un Père qui souhaite corriger les errements de ses enfants. Et l'utilisation qui a ensuite été faites par diverses religions pour délégitimer le peuple juif de son élection et la lui dérober sous forme de "Verus Israël" ou de "vraie foi" contre la précédente. En rupture avec elle.

 

 

 

 

LES SOURCES BIBLIQUES DE L’ANTISEMITISME

 Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH

pour lessakele et aschkel.info
 

L’antisémitisme qui se développe actuellement en Europe émane de la population musulmane locale et de mouvements politiques proches de la gauche. Il prend la forme d’une critique du sionisme et s’opère grâce à une diffusion ininterrompue d’informations travesties sur l’Etat d’Israël. Il s’ensuit une diabolisation de l’Etat juif et de son peuple, nouveau prétexte pour s’en prendre aux juifs et à leurs symboles. Pour ce faire, le sionisme assimilé au nazisme fait des palestiniens, sa nouvelle victime. Est alors justifié la nécessité de se défaire de l’entité sioniste et de combattre les juifs, de façon urgente et salutaire tout en restant exclusivement laïque. L’occasion est alors donnée à la droite antisémite de ressortir les thèses antisémites traditionnelles comme celle des juifs impérialistes, assoiffés de sang, qui complotent pour conquérir le monde. La technique ayant déjà fait ses preuves, il sera bientôt possible dénigrer les juifs, de les blâmer, de les discriminer, avant de les persécuter puis de les anéantir.
 

Rappelons qu’il est arrivé à D de s’adresser au peuple juif sur un ton d’une extrême sévérité. Or, l’interprétation rigoriste de ces propos Bibliques (sortis du contexte) a pu laisser entendre un rejet du peuple juif, de nature à nourrir l’antisémitisme.
 

Depuis la destruction du second temple en 70 de l’ère chrétienne, les juifs ont fait l’objet de discriminations, de violences et d’un rejet quasi systématique de la part des chrétiens et  des musulmans qui leur ont reprochés de n’avoir pas voulu admettre la phénoménologie religieuse dans ses prolongements prophétiques.
 

Le Christianisme est né avec la conviction que Jésus de Nazareth avait réalisé les prédictions prophétiques de la Bible en tant que Messie. Or, la survivance des juifs en tant qu’entité religieuse séparée, remettait en question la vérité du Christianisme, c'est-à-dire le principe du Fils envoyé pour prendre les péchés du monde, avec une Eglise qui représente le « vrai Israël ». Les juifs incrédules ont alors été accusés du crime de « déicide », justifiant persécutions, discriminations, tentatives de conversions, expulsions ou massacres, et ce tout au long des 20 premiers siècles de l’ère Chrétienne.
 

De la même manière, dans le Coran, Mahomet est le dernier des prophètes choisi par le Ciel pour transmettre la version définitive de son message éternel. Or, si les juifs ont été préférés aux autres peuples (Coran 45, 16) et été choisis parmi tous les peuples de l’univers (Coran 44, 32-33), ils n’en ont pas moins "falsifié leurs écritures" (Coran 2, 75) et "supprimé de la Thora l’annonce future de la venue de Muhammad" (Coran 48, 29). Les juifs sont dès lors considérés « dhimmis », tenus de payer un impôt parce qu’ils ne professent pas la religion de la vérité (Coran 9,29).
 

Pour autant, l’antisémitisme des grandes religions monothéistes est certainement la conséquence d’une lecture erronée des propos durs à l’endroit des juifs dans la Thora, qui ont pu laisser penser aux rédacteurs des textes religieux postérieurs, que le Ciel s’était trompé en accordant sa confiance au peuple d’Israël.
 

Les 39 premiers chapitres du livre d’Isaïe sont des oracles d’affliction pour Juda qui condamnent les défaillances du peuple juif (1,4 ;10,1-3), appellent à la repentance et à une correction du comportement (1,18-20) et ce, dans des termes très durs : «Mes enfants se sont insurgés contre moi 1.2 », « Mon peuple n’a pas de discernement 1.3 », « c’est une nation pécheresse chargée d’iniquité 1.4 », « une Race de malfaiteurs et d’enfants dégénérés 1.4 ». D-ieu interroge même sur un ton menaçant : « Faudra t il vous frapper encore ? 1.5 ». D-ieu apparaît en réalité profondément blessé par les égarements de son peuple et l’informe qu’il reste sourd à ses prières (1.14) et las de les tolérer (1.14) : « Il attendait la justice,... ce n’est que désordre (5.7) ». Aussi, les mesures énergiques annoncées ne laissent planer aucun doute sur la détermination divine : « les traîtres à l’éternel périront 1.28 ». Voire également : «Oui je me lèverai contre eux je détruirai le nom et la trace tout descendant toute postérité 14.22 ».
 

Dans le Lévitique (26, 14-46), il est indiqué les conséquences d’une absence de correction du peuple juif, à savoir la défaite face à l’ennemi ou encore  la domination des juifs par ceux qui les haïssent, les sanctions les plus graves étant la soumission à l’ennemi, la destruction des hauts lieux, la destruction du pays au point de stupéfier les ennemis...
 

Dans le Deutéronome (28, 15-69), à ces sanctions présentées de manière légèrement différente, il est ajouté que le peuple israélite sera maudit et qu’il périra pour avoir abandonné le Seigneur. Il sera livré vaincu aux ennemis et deviendra un objet de terreur pour toutes les nations de la terre. Il est également prévu qu’il devienne la stupeur, la fable, la risée de toutes les nations et que ses enfants iront en captivité. Toutes les malédictions le frapperont jusqu’à ce qu’il périsse et le Seigneur « se réjouira de vous faire périr et de vous exterminer et vous serez déracinés de cette terre dont tu vas prendre possession. » (Deutéronome 28, 63)

Il n’échappera d’ailleurs à personne que les évènements survenus pendant la période de l’Allemagne nazie semblent directement inspirés de ces textes : l’envoi d’une nation lointaine et hostile qui « s’abat comme l’aigle » (Dt 28,49) et n’a point d’égard pour le vieillard ni de pitié pour l’adolescent (Dt 28,50), l’obligation de servir ses ennemis jusqu’à l’extermination (Dt 28,48), des survivants qui se consument (par leur faute) (Lv 26,39) et se voient réserver un traitement hostile au pays de leurs ennemis (Lv 26,25)...
 

Ces textes ont conduit les religions chrétienne et musulmane à revendiquer une compréhension et une parfaite maîtrise du message monothéiste en s’accaparant les règles contenues dans la Bible un peu sur le modèle de Jacob qui a, de façon tout à fait tactique, subtilisé le droit d’aînesse de son frère Esaü. Pour autant, la méthode de substitution relève de la jalousie et de la malveillance, à l’instar de Caïn qui a tué son frère Abel pour n’avoir pas supporté la préférence donnée par Dieu à son offrande.

A n’en pas douter, la résolution du conflit israélo palestinien trouvera également sa solution dans la Bible. L’Islam doit juste comprendre que la sanction divine infligée aux juifs n’a aucun caractère définitif puisque dans le Lévitique (26, 42-46), il est rappelé qu’en cas de repentance du peuple d’Israël, le Seigneur se souviendra de son alliance avec Abraham, de ses engagements à l’égard de la terre promise et qu’il n’anéantira pas le peuple d’Israël ni ne dissoudra le pacte passé avec les aïeux.

Il est donc temps que chacun reprenne sa place : le peuple juif a reçu la Loi, les religions chrétienne et musulmane peuvent en diffuser le message sans chercher à éliminer celui qui l’a précédé, et les personnes athées ne doivent pas essayer de provoquer la disparition d’Israël ou chercher à prouver l’absence de fonctionnement Divin de l’univers. Les peuples pourront alors se réconcilier et parvenir à un consensus à travers le message Biblique. Aussi et, tout comme le suggère Isaïe, arrivera le moment où un peuple ne tirera plus l’épée contre un autre peuple et l’on n’apprendra plus l’art des combats (Isaïe 2,3-4). Alors, un avenir glorieux englobera l’ensemble des nations où juifs et non juifs honoreront et serviront D-ieu (Isaïe 56,3-8 ;66,18-23).

 

 


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