http://www.israel-infos.net/
Israel-infos.net
lundi 21 septembre 2009
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lundi 21 septembre 2009
Monsieur,
Nous vous remercions de votre courriel concernant l’article paru dans l’édition du 17 août du quotidien suédois « Aftonbladet ». Nous comprenons que son contenu ait pu susciter des vives réactions. De nombreuses personnes ont demandé un désaveu formel de cet article par le gouvernement suédois.
Il est de notre devoir, à tous, d’être vigilants face à tout ce qui peut être perçu comme de l’antisémitisme. Les partis politiques représentés au Parlement suédois sont unanimes à condamner toute forme d’antisémitisme. En Suède la publication de déclarations antisémites tombent sous le coup de la loi contre l’incitation à la haine raciale, un délit passible d’une peine de privation de liberté allant jusqu'à deux ans.
Dans mon pays, un travail considérable d’information est effectué dans les établissements scolaires notamment sur l’Holocauste. Il existe également une institution d’État, le Forum pour une histoire vivante, dont la mission est de diffuser les connaissances sur l’Holocauste.
Dans la situation actuelle, plusieurs membres du gouvernement suédois ont souligné que toute dérive vers l’encouragement de l’antisémitisme et toute autre forme d’intolérance, y compris l’islamophobie doit être fermement combattu.
Mais en Suède, selon notre constitution, la vocation du gouvernement n’est ni de critiquer, ni de s’excuser, ni de condamner des articles publiés dans des organes de presse indépendants.
Seul l’éditeur d’un organe de presse peut être tenu pour responsable de ce qui y est publié. La constitution suédoise qui détermine la manière dont se répartissent les responsabilités en matière de publication dans les médias, précise que le rôle de l’éditeur ne peut, en aucun cas, être endossé par le gouvernement ou une administration.
Uniquement le Chancelier de la justice – procureur général indépendant en cas d’accusation publique concernant la liberté d’expression et la liberté de la presse - peut engager des poursuites pour infraction à la Loi sur la liberté de la presse, qui forme une partie de la Constitution suédoise. Toute personne estimant qu’une infraction a été commise, a la possibilité de porter plainte auprès du Chancelier de la justice.
Les poursuites engagées peuvent notamment porter sur des incitations à la haine raciale. Mais même s’il existe d’une manière ou d'une autre de telles présomptions sous forme par exemple de déclarations ou condamnations, ni le gouvernement, ni un ministre spécifique ne sont autorisés à essayer de modifier le cours de la justice dans l’instruction de l’affaire.
Les particuliers s’estimant victimes de calomnies ou d'injures ont la possibilité de s’adresser à un tribunal. Outre les dispositions de la Loi sur la liberté de la presse, les médias sont soumis au contrôle d’une Commission de déontologie de la presse, devant laquelle quiconque peut porter plainte concernant le contenu d’un article.
Les Services du Chancelier de la justice se livrent actuellement à l’examen de l’article incriminé afin d’apprécier s'il est passible de poursuites.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma parfaite considération.
Gunnar Lund
Ambassadeur
La Grande synagogue de Budapest.
PHOTO: MYA GUARNIERI , JPOST
Plus de trente personnes ont été arrêtées pour détention d'armes et comportement séditieux. La surveillance a été renforcée en ce jour de Gay Pride.
Les manifestants ont donc investi le cœur du quartier juif, allumé un feu, déchiré des signes et scandé des injures antisémites, tout cela, sous les yeux des familles de Juifs étrangers venus profiter du Festival de la culture juive en ce moment à Budapest.
L'un des touristes, britannique, a tenté de s'interposer. Il a dû être pris en charge par les forces de police après avoir été attaqué verbalement et physiquement par un groupes de vingt manifestants.
Bruxelles, 4 septembre 2009 Nous vivons dans un pays où il est suggéré de penser que l’armée d’Israël fait aux Arabes ce que faisaient naguère les nazis aux aînés de ses enfants, mais où les crimes de guerre avérés du Hamas se déclinent impudemment sur le mode de l’interrogation dans ce qui fut jadis un journal de référence (Le Soir, 7 août). Lequel journal ne consent par ailleurs à reconnaître la paternité des scientifiques israéliens dans une avancée médicale qu’après l’avoir grossièrement occultée (Le Soir des 18 et 19 juillet 2009). Nous comptons bien peu désormais dans ce pays où un ministre de la Coopération traite l’Histoire avec ignorance et insensibilité et écrit le 3 août dans un communiqué que les quartiers orientaux de Jérusalem, la ville qui plus que toute autre symbolise l’identité des Juifs et construit leur rapport au monde, sont des lieux où, là aussi, là surtout, ils seraient des importuns ou des indésirables. Dans la langue d’aujourd’hui réservée aux Juifs, des "colons". Nous ne pesons guère décidément dans ce pays qui invite ainsi ses citoyens à s’asseoir sur les bancs de l’école du mépris d’Israël pour les instruire de ce que ce peuple juif autrefois persécuté y serait aujourd’hui devenu l’incarnation la plus achevée de la cruauté, du sadisme et de la misère morale, et leur inspirer sournoisement l’idée que ce qui fut fait peut bien être défait. Ils élèvent les Brigades des Martyrs d’Al Aqsa au rang d’aile militaire officielle du mouvement, contrevenant impunément aux engagements pris avec Israël et les Etats-Unis d’œuvrer à leur démantèlement. Nous enrageons de ne rien entendre dans ce pays des assassins du Hamas tapis au cœur de leurscivils qu’ils offrent sciemment en sacrifice pour faire pleurer Margot dans nos chaumières, et de l’inguérissable enseignement à la haine d’Israël et au meurtre des Juifs, dans les écoles, les studios de télévision, les mosquées, les journaux, à Gaza certes, mais aussi à Ramallah, Le Caire, Aman, Damas, Riyad, Alger, Khartoum, Tripoli ou Beyrouth… Sans rien dire du mépris insultant du parlement de la Région Bruxelles Capitale pour les accords de coopération avec une démocratie agressée, du financement par la Direction Générale à la Coopération et au Développement d’une organisation promouvant le boycott d’Israël, ou du squat peu honorable de notre consulat à Jérusalem... Et l’air n’est guère plus respirable au-delà de nos frontières. Ainsi en Grande-Bretagne où le porte-parole du Foreign Office pour le Moyen-Orient assure dans un entretien sur la chaîne Al Arabiya que son pays contribue financièrement à la construction de nouveaux quartiers arabes dans la partie orientale de Jérusalem afin d’empêcher la judaïsation de la Ville… Nous en sommes là désormais, commandés à Londres, Bruxelles, Paris, Berlin ou Stockholm d’empêcher la judaïsation de Jérusalem. L’école du mépris, décidément. Comme si l’identité et l’équilibre mental européens, en écho à celle et celui du monde de l’Islam et au mot d’ordre de cette nouvelle Amérique sous hypnose, étaient autant construits sur la négation de l’évidente judéité de Jérusalem que l’identité et l’équilibre mental des Juifs reposaient sur sa légitime affirmation… En Grande-Bretagne encore où la mauvaise santé d’Ali al-Megrahi, le responsable libyen de l’assassinat des 270 passagers du Boeing de la Pan Am explosé au dessus de Lockerbie, lui gagne le droit de mourir libre dans son lit après un retour triomphal à Tripoli. Profondément affligeant, dira de ce retour mis en scène par la propagande libyenne le ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband écartelé entre la candeur et l’hypocrisie. Condamné en 2001 à une peine de prison à perpétuité assortie de 27 années de sûreté, le terroriste libyen n’en aura passé que 8 derrière les barreaux, fort de ce nouveau « droit humanitaire » qui, asservi à des intérêts mercantiles inavouables et indifférent aux souffrances et à l’humiliation des familles des victimes, commande aux crimes les plus méprisables. En Suisse qui survit sans peine à la pantalonnade de Hans-Rudolf Merz en visite à Tripoli le 20 août pour liquider la situation de l’année dernière et ouvrir la voie au marché libyen. Liquider la situation de l’année dernière, c’est, pour le président de la Confédération helvétique,exprimer ses excuses au peuple libyen pour l’arrestation injuste, par la police de Genève, de diplomates libyens en 2008 (Hannibal Kadhafi, fils aîné de Mouammar, et son épouse, arrêtés dans un hôtel de la ville pour faits de violence sur deux domestiques). En somme, renier l’Etat de droit pour ouvrir la voie au marché libyen et hâter la libération de deux citoyens suisses retenus en otage à Tripoli par mesure de représailles, après que le « Père de la Révolution » libyenne ait, sans essuyer la moindre rebuffade, suggéré pendant le dernier G8 à L’Aquila de démembrer la Confédération helvétique et son fils promis de l’atomiser… Et c’est ainsi que, comme l’Italie avant elles, la Suisse et la Grande-Bretagne se mettent à leur tour à genoux devant Kadhafi. En France aussi où Nicolas Sarkozy, partisan pourtant d’une enquête indépendante sur l’Affaire Al Dura, fait décorer de la Légion d’Honneur au Consulat de France à Jérusalem (!) celui-là même qui pourrait bien avoir couvert de son autorité la plus grande imposture de l’histoire moderne de l’information et offert l’alibi moral pour massacrer du Juif pendant 6 ans. En France encore où le même président de la République a le front de presser Israël de libérer un citoyen franco-palestinien condamné à 7 ans de réclusion pour avoir voulu attenter à la vie du rabbin Ovadia Yossef, construisant ainsi une symétrie douteuse avec la libération du soldat franco-israélien Guilad Shalit détenu, lui, par une organisation terroriste. En Suède, pays en charge de la présidence tournante de l’Union européenne, où le ministère des Affaires étrangères accrédite les accusations, portées le 17 août par le quotidien de la capitaleAftonbladet contre des soldats de Tsahal, d’enlever des jeunes Palestiniens pour alimenter un trafic d’organes, en se désolidarisant publiquement de son ambassadeur en Israël qui, elle, les avait salutairement stigmatisées. L’école du mépris, encore. Et aux Etats-Unis enfin où Barak H. Obama, sourd aux réserves des grandes organisations juives, épingle l’American Presidential Medal of Freedom sur la poitrine de Mary Robinson, dont la postérité retiendra la nauséeuse logorrhée anti-israélienne (les attentats suicides sont un moyen légitime pour obtenir la libération du peuple palestinien ou encore, l’assimilation du sionisme au racisme par l’ONU constitue un résultat remarquable) et la responsabilité dans la faillite de la Conférence contre le Racisme Durban I. Aux Etats-Unis où l’émissaire présidentiel en charge de la lutte contre l’antisémitisme tarde à être nommé, convoyant partout le message que la lutte contre ce fléau n’est plus pour cette administration la priorité qu’elle était pour ses devancières depuis plus d’un demi-siècle. L’école du mépris, toujours. Il revient, le temps du malheur. On ne le voit pas encore, mais on peut déjà le sentir… | |
| Isaac Franco © Primo, 05-09-2009 |
Le CRIF apprend que le quotidien espagnol El Mundo va publier demain, samedi 5 septembre, une interview du négationniste et de l’antisémite David Irving, à propos du soixante-dixième anniversaire de la seconde guerre mondiale. Même si, dans l’interview à paraître – ce que nous ne savons pas encore- David Irving ne parlait pas de la Shoah, le choix d’un tel individu pour évoquer la seconde guerre mondiale est particulièrement détestable.
Le CRIF dénonce la respectabilité ainsi conférée à ce compagnon de route de Faurisson, de Garaudy et des néonazis.
Le CRIF rappelle enfin qu’Irving a été incarcéré en Autriche pour négationnisme et a été condamné à un an de prison ferme en 2006. Par ailleurs, il est déclaré persona non grata dans plusieurs pays dont l’Allemagne, l’Italie et l’Autriche.
http://www.actu.co.il/2009/09/le-crif-denonce-la-publication-d’un-entretien-du-negationniste-david-irving-dans-un-journal-espagnol/
Sacré Bachar !!!!!
Après une heure d’entretien avec le Président syrien, il a accordé une conférence de presse aux côtés de son acolyte Bachar El-Assad, lors de laquelle il a traité l’Etat juif « d’impérialiste » et accusé Israël « d’exterminer d’autres peuples » !! Alors que le monde commémore les 70 ans du début de la Seconde Guerre Mondiale, le dictateur sud-américain confiait à des journalistes en langue anglaise qu’« Israël est une menace pour la paix du monde », se mettant ainsi à l’unisson avec tous les antisémites de la planète qui reprennent les thèses nazies du « virus juif dont le monde doit se débarrasser ».
Cette visite d’Hugo Chavez entre dans le cadre d’un périple très significatif qui doit durer onze jours : Algérie, Libye, Syrie, Iran, Belarus et Russie. L’objectif non-dissimulé de ce pâle imitateur de Fidel Castro est de « créer un axe qui s’opposera aux Etats-Unis et à leurs alliés ». Reprenant la rhétorique tiers-mondiste, il déclare « que c’est le moment ultime pour lancer la lutte cruciale et justifiée contre l’impérialisme et débarrasser la planète de la domination exclusive d’une seule grande puissance hégémonique».
Chavez en est à sa deuxième visite en deux ans en Syrie, tout comme en Iran, et mis à part les accords commerciaux signés avec ces pays, il aura sûrement de quoi parler avec leurs dirigeants, pour renforcer encore davantage la présence et de l’influence de l’islamisme dans le continent sud-américain, avec sa bénédiction bienveillante.
par Shraga Blum
http://www.actu.co.il/2009/09/chavez-accueilli-en-heros-a-damas/
Voilà une blague terrible, qui est la synthèse de la hantise juive désormais multi-centenaire du pogrom. Car les pogroms d’Europe se sont largement appuyés sur l’accusation du crime rituel.
Le saviez-vous ?
Cette accusation est la plus courante de l’antisémitisme, au point d’en être le plus grand classique, jusqu’à aujourd’hui : internet pullule de documents à ce sujet.
En quoi consiste cette accusation ? Elle affirme que pour la Pâques juive, les communautés juives auraient besoin de sang chrétien pour la confection de leurs pains azymes.
Un enfant serait alors enlevé ou acheté, enchaîné et torturé devant une foule lors d’une cérémonie secrète (relevant de la magie noire), puis crucifié et son sang recueilli dans des coupes.
Il faut savoir ici que l’accusation de crime rituel était largement présente en Europe au 19ème siècle et dans la première partie du 20ème siècle.
Après 1945, l’extrême-droite a eu du mal à continuer amplement à diffuser l’accusation de crime rituel, l’Église catholique elle-même a largement reculé sur cette question.
Mais aujourd’hui avec la crise les choses changent, car la culture antisémite en arrière-fond n’a pas changé. Si l’accusation revient aujourd’hui, c’est qu’elle n’a en fait jamais disparu.
Et en quoi consiste cette accusation ? En fait, on reconnaît ici les éléments de l’antisémitisme chrétien traditionnel : l’enfant serait crucifié car chrétien.
Mais cela va bien plus loin, car sur le plan religieux le sang est interdit dans le judaïsme que ce soit au niveau religieux ou au niveau de la nourriture. Il ne s’agit donc pas simplement d’un rejet du judaïsme comme religion, mais bien d’une mobilisation raciste. Ce qui est en jeu, c’est la question du « sang ».
À ce niveau, il est donc logique que l’accusation du « crime rituel juif » soit passée dans l’antisémitisme moderne, qui lui est uniquement « biologique ».
L’accusation est d’ailleurs toujours d’actualité politiquement : récemment le tabloïd suédois Aftonbladet l’a remise au goût du jour concernant des morts palestiniens ; en janvier 2005, 20 députés de la Douma avaient demandé « l’interdiction de toutes les organisations juives » ; en Autriche l’extrême-droite appuyée par l’Église organise une réunion annuelle pour un enfant « victime du crime rituel » (Andreas "Anderl" Oxner von Rinn), etc.
Elle est même assumée dans le monde musulman, ce qui n’a jamais été le cas historiquement (le Hizbollah, les gouvernements syrien et iranien, etc.).
Et la LICRA a demandé hier au site réactionnaire Alterinfo de retirer un article de Gilad Atzmon (un israélien devenu antisémite) aux propos explicites : « On pourrait se demander pourquoi le trafic d’organes est devenu une « chose juive ». Pourquoi l’État juif et le peuple juif sont-ils si impliqués dans ce genre de commerce répugnant et non éthique. La réponse est sans doute évidente : c’est une bonne affaire et il n’y a guère de concurrence, peu de gens étant prêts à vivre du trafic ou du vol de foies et de reins. »
En fait, l’accusation de « crime rituel » correspond exactement à la nature de l’antisémitisme tel qu’il faut le comprendre et le combattre : « Le chauvinisme national et racial est un vestige des habitudes misanthropiques, caractéristiques de la période de cannibalisme. L’antisémitisme, en tant que forme extrême de chauvinisme racial, est le vestige le plus dangereux du cannibalisme. » (Staline)
Sur http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=946
Il est pratiquement impossible d’expliquer les accusations qui ont été lancées à cette époque contre les Juifs. Ceux-ci ont été persécutés non seulement pour avoir été les « meurtriers du Christ » mais aussi comme « meurtriers d’enfants ».
La première fois qu’une telle accusation plus connue sous le nom de « crime rituel » a été lancée, ce fut en 1144 à Norwich, en Angleterre. Les Juifs y ont été accusés d’avoir enlevé un bébé chrétien et de l’avoir vidé de son sang. Cette sorte d’accusation s’est bientôt répandue, sous diverses formes, à travers toute l’Europe, puis dans les autres parties du monde.
Pourquoi les Juifs, selon leurs accusateurs chrétiens, avaient-ils besoin de sang humain ? Cette question a appelé plusieurs réponses :
Les Juifs souffraient d’hémorroïdes en punition d’avoir tué Jésus, et le meilleur remède contre les hémorroïdes, en ce temps-là, consistait à boire du sang.
Les Juifs de sexe masculin ont des règles et ont besoin tous les mois d’une transfusion sanguine.
Les Juifs, après la circoncision, ont perdu tellement de sang à la suite de cette intervention chirurgicale qu’ils ont besoin de boire celui de bébés chrétiens.
Le sang est le principal ingrédient entrant dans la composition des matsoth, de sorte que les Juifs en ont besoin en grandes quantités pour la préparation de leur fête dePessa‘h.
Chacune de ces réponses a été avancée.
Tout cela constitue une leçon très importante à propos de l’antisémitisme : Quoi que l’on raconte sur le compte des Juifs, les gens le croiront.
Le plus absurde de toute l’affaire est que ce sont précisément les Juifs, à qui leur propre loi interdit pourtant de consommer tout sang quel qu’il soit au point que la viande, pour être cachère, doit être soigneusement lavée et salée afin qu’en disparaisse toute trace qui ont été accusés d’en boire.
L’accusation de crime rituel est d’autant plus insensée si l’on se souvient que l’Eglise, au treizième siècle, a adopté la doctrine de la transsubstantiation. Selon celle ci, quand le prêtre célèbre la messe sur l’hostie et le vin, ces objets se transforment mystiquement en corps et en sang de Jésus. Le Chrétien qui consomme l’hostie et qui boit le vin est donc considéré mystiquement comme mangeant la chair de Jésus et comme buvant son sang.
Il est extravagant que le monde chrétien, tandis qu’il s’engageait dans un rituel consistant à « boire le sang de Jésus », ait accusé les Juifs à qui il est interdit de boire du sang de ce crime affreux fabriqué de toutes pièces.
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Dans cette chanson, Lehrer exprime une banalité : la haine du Juif est la seule sur laquelle tout le monde est d'accord. La question est : Pourquoi ? Qu' est-ce qui se dissimule derrière ces millénaires de haine ? Pourquoi les débordements de l' antisémitisme ont-ils frémi, bouillonné et explosé contre les Juifs en tous lieux, à toutes époques et à travers toute l' histoire ? Les historiens proposent six raisons possibles . |
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En ce qui concerne l' antisémitisme, si nous réussissons à identifier sa cause, son élimination devrait alors mettre fin à la haine dont sont victimes les Juifs. Cependant, si nous pouvons éliminer ce que nous aurons identifié comme étant la cause, et que la haine demeure malgré tout, nous saurons alors que ce que nous pensions être une cause n' était en fait qu'une excuse. Est-ce que les six raisons le plus souvent proposées pour l' antisémitisme sont vraiment des causes ou bien de simples excuses ? |
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Nous appelons cela la théorie économique de l' antisémitisme. Il postule que le pouvoir et la richesse des Juifs suscitent l' envie des autres membres de la population, et que cela se transforme en antisémitisme. Cette théorie est apparue sous divers accoutrements à travers l' histoire. L'une de ses manifestations les plus répandues a été les " Protocoles des Sages de Sion ". |
La théorie du " Peuple Elu " | |||
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La théorie du bouc émissaire | ||||||
La théorie du bouc émissaire est fréquemment présentée comme une cause de l' antisémitisme. Certains historiens la rendent responsable du développement de l' antisémitisme allemand à la fin des années 1930. | ||||||
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La théorie du déïcide | ||
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1) | Origines de la revendication | |
(2) | Le temps émousse la douleur | |
(3) | Qui le Nouveau Testament désigne-t-il comme ayant tué Jésus ? | |
(4) | Jésus a dit : " Pardonne-leur…" |
La théorie de " l' étranger " | ||||||||||||
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La difficulté essentielle avec cette théorie est qu' elle est antinomique : les Juifs ne sont pas une race. N' importe qui peut devenir Juif, et des membres de toutes les races, de toutes les croyances et de toutes les couleurs de peau à travers le monde l' ont fait à un moment ou à un autre. | ||
Il n' existe pas de discriminant physique spécifique aux Juifs. Même l' idée du " nez juif " est un mythe. (Une étude effectuée en 1911 a d' ailleurs établi l' absurdité de ce trait anatomique.) Les antisémites ne haïssent pas seulement ceux parmi les Juifs qui ressemblent physiquement à des Juifs ; ils haïssent tous les Juifs. Ils haïssent les Juifs d' Europe de l' est ; ils haïssent les Juifs israéliens, russes et yéménites ; ils haïssent les Juifs hollandais aux cheveux blonds et aux yeux bleus, tout autant que les Juifs d' htmlect méditerranéen à la peau mate. Tous les Juifs sont leurs cibles. L' antisémitisme ne peut pas être expliqué comme étant un racisme pour la raison très simple que les Juifs ne sont pas une race. |
L' anatomie d' une haine |
Les gens peuvent différer dans leurs attitudes quant à la source de l' antisémitisme, mais personne ne niera qu' il existe une haine puissante et passionnée. Nous avons développé les six explications les plus fréquemment proposées du phénomène de l' antisémitisme. Aucune de ces raisons types ne résiste à l' examen en tant que raison valable pour l' antisémitisme. Toutes ces " raisons " tournent court et ne sont pas de vraies causes. Examinons à nouveau cette haine pour trouver une vraie cause profonde. Il y a quelque chose de singulier dans l' antisémitisme. De toutes les formes discriminatoires que peut prendre la haine, celle envers les Juifs est unique de quatre manières : |
Faire abstraction de l'élément juif dans l'antisémitisme |
Les raisons de l' antisémitisme proposées par les différentes études faites sur le sujet n' ont rigoureusement rien à voir avec le fait que les Juifs sont juifs. |
Les antisémites parlent | ||
Les érudits ont fait des tentatives approfondies pour prouver qu' il n' y a rien d' uniquement juif qui engendre l' antisémitisme. Mais qu' est-ce que les antisémites eux-mêmes à ont dire sur le sujet ? | ||
Voyons si les commentaires émanant d' antisémites de renom révèlent exactement ce qu' ils trouvent de si répréhensible chez les Juifs. |
Le point de vue juif sur l' antisémitisme | ||
Hitler présenta à l' humanité une forme nouvelle et particulière d' antisémitisme. Pour le monde en général, cette forme d' antisémitisme a semblé nouvelle, mais pour les Juifs eux-mêmes elle ne comportait rien de révolutionnaire. Longtemps avant que les premières manifestations concrètes de l' antisémitisme aient fait leur apparition dans le monde, la Tora fit savoir qu' il allait jouer un rôle considérable dans l' histoire des Juifs. En fait, nous a-t-il été prédit, les Juifs allaient être haïs pour exactement les mêmes raisons que celles définies aussi cyniquement par Hitler. Le Talmud (Traité Chabbath 89a) cite l' origine de l' antisémitisme en utilisant un jeu de mots : |
La solution est dans la cause elle-même |
Nous comprenons maintenant l' antisémitisme et sa cause. La solution à l' antisémitisme est exactement la même que la cause : Ce sont les valeurs et les croyances juives qui causent l' antisémitisme, et ce sont les valeurs et les croyances juives qui élimineront un jour l' antisémitisme. Le message que transmettent les Juifs est une recette pour vaincre le mal. Plus efficacement les Juifs transmettent leur message particulier, plus ils tendent à écarter le risque de nouveaux génocides, qu' ils soient dirigés contre eux ou contre n' importe quel autre groupe humain. Ce n' est que lorsque les Juifs se comportent comme des Juifs, ce n' est que lorsque le message moral contenu dans la Tora se répand à travers le monde, que nous pouvons espérer vivre dans un monde où le mal aura été extirpé. C' est là que réside l'exquise ironie de l' histoire juive. Les Juifs n' ont jamais représenté la moindre menace militaire, politique ou économique, et ils n'ont jamais représenté plus qu' une fraction minuscule de la population du monde, et pourtant ils ont toujours été perçus par l' humanité comme une grande puissance. Pourquoi ? A cause du message dont ils sont porteurs : la Tora. Les idées juives impriment leur marque sur le monde, mais le monde ne peut pas absorber correctement le message, à moins que les messagers - les Juifs - le connaissent et l' enseignent. La question n' est plus : " Pourquoi les Juifs ", mais : " Pourquoi être juif ?" |
A lire : Le massacre des juifs par les arabes à hébron en 1929
http://aschkel.over-blog.com/article-35212878.html
C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de la communauté juive de Hébron, Noam Arnon, en prévision de la cérémonie d’Etat en l’honneur des victimes qui se tiendra la semaine prochaine, le lundi 7 septembre, à 17H, dans le vieux cimetière de la ville, en présence du président de la Knesset, le parlementaire Rouvi Rivlin, le ministre de la Promotion et de la Diaspora, Y. Edelstein, et M. Elyakim Rubinstein.
En 1929, le terrorisme arabe a fomenté une agression généralisée contre toute la population juive de Palestine, et a sauvagement agressé les communautés de nombreuses villes: Jérusalem, Hébron, Safed, Haïfa, Tel-Aviv, fondée en 1909, Motsa, Houlda, Béer-Touvia, Har-Tov, et Kfar-Ouria. Ces pogromes ont fait 133 victimes juives.
Des conférences sont prévues au courant de la journée. Elles seront données par d’éminents professeurs, comme David Boukaï, de la chaire des sciences politiques de l’université de Haïfa, qui traitera de la confrontation entre l’Islam et le monde moderne ou le professeur Mordekhaï Kédar, du centre Béguin- Sadate de l’université de Bar-Ilan, ainsi que par des spécialistes du Proche-Orient.
Rescapés du massacre de Hébron 1929
De même, des universitaires ainsi que descendants des rescapés prendront la parole. Le professeur Ydo Netanyahou, frère du Premier ministre, entretiendra les visiteurs des biens appartenant à des Juifs et qui ont été pillés et qui sont toujours détenu illégalement par les contrevenants ou leurs descendants. Aucun procès destiné à rétablir la justice n’a abouti, contrairement à de nombreux cas similaires traités en Europe.
Le film la Promesse démentie, relatera la chronologie de la trahison de la communauté juive par le Mandat Britannique. On peut signaler notamment que deux policiers britanniques, lors d’une patrouille à cheval, avaient observé l’intrusion des agresseurs arabes dans les maisons où les Juifs s’étaient réfugiés en vain, car les agresseurs avaient défoncé les portes. Les assassins avaient été dispersés ensuite alors qu’ils avaient montré de l’appétence à l’encontre des deux policiers. L’un d’eux s’était simplement contenté de tirer en l’air.
Le colloque se tiendra dans le centre Guttnick, à proximité de la Maarat Hamakhpéla, le caveau des Patriarches.
Des visites guidées seront à la disposition des arrivants attendus, en provenance de l’ensemble du pays mais également de l’étranger.
Le porte-parole de la communauté juive de Hébron a déclaré que cette journée sera placée sous le titre: « Le terrorisme arabe d’Etat et la façon de le vaincre. »
« Nous mettrons davantage l’accent sur le phénomène de ce terrorisme en général, son poids et les méthodes qui permettent de lui résister que sur le massacre ».
« Il s’avère que les nations, et tout particulièrement la Grande-Bretagne, n’ont pas tiré la leçon de ce pogrome. » Il établit de plus un lien entre l’indifférence de ce pays vis-à-vis de ce massacre, d’une part, et l’animosité dont fait preuve l’Europe envers Israël qui contraste avec la compréhension qu’elle manifeste envers le terrorisme arabe, d’autre part.
par Yéochoua Sultan
http://www.actu.co.il/
En marge des articles scandaleux du journal Aftonbladet, Michelle Mazel est l’épouse de l’ancien ambassadeur Zvi Mazel. Elle est l’auteur de « La femme de l’Ambassadeur » un récit personnel sur les huit années qu’elle passa au Caire avec son mari. Elle témoigne de l’antisémitisme suédois, tel qu’elle l’a vécu
Après avoir vécu une révolution en Roumanie, suivi de 5 années passées en Egypte, j’ai apprécié quand mon mari a été nommé ambassadeur de Suède.
Vraiment, j’attendais impatiemment de voir ce que cela faisait de recevoir notre dernier poste dans un pays occidental ami. Cette fois, nous ne serions pas isolés, il y’aurait de brillantes cérémonies officielles, des invitations pour les événements royaux, et nous nous prélasserions dans une ambiance amicale.
Bon, ça ne c’est pas exactement passé comme ça. C’était l’époque de la seconde Intifada et personne (personne) ne nous aimait.
Ainsi, par exemple, quand une gigantesque manifestation fut organisée contre les Etats Unis, après leur invasion de l’Irak en 2003, les gens ont marché par dizaines de milliers sous notre fenêtre, en en se dirigeants vers l’ambassade US. Parmi les nombreuses banderoles ostensiblement exposées, une était particulièrement saisissante disait en lettres noires : « Bombardez Tel-Aviv pas Bagdad »
Quelques semaines plus tard, l’Union des étudiants de l’université de Stockholm décidèrent d’organiser une « journée de la Palestine » qui devait se terminer par un débat au quel l’ambassadeur d’Israël était invité.
Zvi fit un bon discours diplomatique à propos de la nécessité de compromis et de réconciliation qui fut accueilli par un silence. Puis le représentant palestinien pris la parole est ce lança dans une violente diatribe contre les sauvages soldats israéliens : « Quand ils remarquent une femme palestinienne enceinte, ces bêtes commencent à parier pour savoir si c’est un garçon ou une fille et ensuite EVENTRENT LA FEMME VIVANTE pour savoir qui a gagné. De plus, rajouta t-il, « aucune jeune femme palestinienne n’est à l’abri des soldats : si elle est jolie, ils la mettront nue et l’obligeront à marcher dans les rues de Jérusalem. »
Je peux encore me souvenir du choc que j’ai ressenti. Nous étions, après tout, dans l’auditorium d’une université d’un pays occidental moderne, pas à Ramallah ou à Téhéran.
Comme prévu, l’auditoire siffla et hua les israéliens tant haïs. Et pourquoi pas ? Nous étions quotidiennement mis au pilori dans la presse. Mais ça alla de mal en pis. Assez rapidement, cette haine se retourna contre la communauté juive. En octobre 2003, un dénommé Jan Samuelsson, un soi-disant expert en religion et histoire religieuse, publia un article dans un des principaux quotidiens – Dagens Nyheter , un journal du matin avec un tirage équivalent à celui de Afonbladet – expliqua qu’il était légitime de haïr les juifs aussi longtemps qu’Israël occuperait les territoires arabes.
Voici quelques morceaux choisis de cet article : « La haine musulmane des juifs est justifiée » « La haine des juifs est essentiellement un phénomène moderne suscité par les crimes commis par l’Etat d’Israël contre les arabes au Moyen Orient ».
En conséquence, l’Ambassade Israélienne protesta mais devinez quoi ? La sacro sainte liberté d’expression prévalue et rien ne fut fait.
Les juifs suédois comprirent rapidement le message : « Hillelskolan » l’école juive fut mise sous protection policière et l’on conseilla à ses élèves d’enlever leurs couvre-chefs et leurs étoiles de David quand ils quittaient les lieux. Leurs parents reçurent le même conseil. Jusqu’à aujourd’hui, les religieux qui viennent d’Israël se voient demandés de porter un chapeau plutôt qu’une Kipa.
ASSUREMENT, une partie de tout ça peut être attribué à l’importante communauté musulmane qui vit en Suède de nos jours – 500 000 personnes sur un total de 9 millions d’habitants –. A Stockholm, les juifs âgés, la plus part d’entre eux survivants de l’holocauste, était conviés chaque vendredi à un «Oneg Shabat» dans l’immeuble de la communauté. J’y ai participé quelques fois et je m’y suis rendue au début de mars 2004 pour dire au revoir. Un très vieil homme avec un très fort accent polonais sorti un journal de sa poche. « Il est dit ici » me dit t-il « que dans la grande mosquée de Stockholm, ils ont distribué des dépliants et des cassettes appelant à supprimer les juifs, fils de cochons et de singes. Il est également dit qu’un porte parole du gouvernement a déclaré qu’il n’y avait pas de motifs pour intervenir. Qu’avez-vous à dire là-dessus ? »
Il n’y avait pas grand-chose à dire.
Une fois de plus, l’Ambassade d’Israël protesta ; une fois de plus la vénérée cape de la sacrosainte liberté d’expression fut jeté sur ce qui ne pouvait être décrit que comme de l’antisémitisme flagrant.
Ce fut une autre femme âgée qui finit par mettre des mots sur la peur qu’ils ressentaient tous :
« Vous êtes sûrement trop jeune pour vous en souvenir, mais c’est ainsi que ça a commencé en Allemagne ».
Je m’empressais de faire remarquer que la situation était complètement différente en ce sens que le gouvernement suédois protégerait ses citoyens et qu’il s’employait vraiment à combattre l’antisémitisme. Le Premier Ministre Goran Persson n’avait t’il pas organisé, non pas un mais trois séminaires internationaux sur le thème de l’holocauste ?
Je ne suis pas certaine qu’ils m’aient cru. A peine un mois avant, le même gouvernement suédois avait financé l’infâme exposition glorifiant la femme palestinienne qui s’était faite explosée au milieu de la foule d’un restaurant bondé d’Haïfa en octobre 2003, tuant 21 personnes. Ce « travail artistique » montrant une photo d’elle maquillée, son visage souriant flottant sur une mer d’eau rouge faite pour rappeler le sang, avait été choisi pour l’ouverture officielle d’un nouveau séminaire international dédié à une digne cause : « empêcher les génocides ».
Et quand l’ambassadeur Israélien, après avoir vainement protesté, pris lui-même l’affaire en main et balança dans l’eau les projecteurs qui illuminaient cette horreur, les trois principaux journaux protestèrent devant cette intolérable attaque contre la liberté d’expression artistique.
Le jour suivant, l’exposition était rétablie dans toute sa gloire.
Quand une année plus tard, les musulmans protestèrent contre une peinture exposée dans un musée de Gothenburg, qu’ils jugeaient insultante, ils le firent avec beaucoup plus d’efficacité. Une lettre anonyme expliqua ce qui arriverait à la femme et aux enfants du conservateur si le tableau n’était pas enlevé sur le champ.
Ce qui fut fait immédiatement.
par Michèle Mazel