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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 19:04

 

 

Logo Goldstone

 

Merci David,

 


 

 

Rapport Goldstone, une injustice de plus

Adapté par David Goldstein

http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-4050922,00.html

 

Dans un article publié par le "Washington post" Goldstone revient sur son rapport qui avait accusé Israel de crimes de guerre pendant l'opération "Oferet itsouka". Le juge revient sur son rapport plus que controverser et reconnait qu'il était plus que bidon !

Même si Goldstone ne le reconnait pas de manière aussi claire, le résultat est le même.

 

A lire et a diffuser, d'urgence !

 

 rapport-juge-goldstone.jpg

 

Il avoue aussi que Tsahal a enquête sur ses erreurs, alors que le Hamas n'a rien fait du tout - mais ce bon Goldstone ne peut pas pour autant s'empêcher de déclarer qu'Israël n'a pas collabore lors de l'enquête, comme si cela suffisait a justifier ses propres erreurs !

 

Goldstone regrette donc son rapport qui a accuse Israël de crimes de guerre. Dans l'article publie hier, vendredi 01 avril 2011, et qui est nomme  «réexamen du rapport Goldstone sur Israël et les crimes de guerre", le juge sud africain déclare :

 

"Si j'avais su alors, ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été un autre document"
 

  

Il précise que le rapport final de la  Commission  de l'ONU, rédigé par des experts indépendants, et présidé par le juge Mary Davis, déclare

qu '«Israël a consacré d'importantes ressources pour enquêter sur plus de 400 allégations d'inconduites dans la bande de Gaza, alors que le Hamas n'a pas mené une seule enquête sur les tirs de mortiers et de missiles sur Israël".

 

Il avoue que parmi les crimes qui ont eu lieu pendant "Oferet itsouka", il y a les tirs de roquettes hasardeux sur des cibles civiles, qui étaient volontaires, alors que les allégations au sujet des attaques délibérées d'Israël, n'étaient fondées que sur la mort et les blessés de la bande de Gaza, et que la commission aurait du arriver a une autre conclusion.

 

Goldstone reconnait maintenant, après que les résultats des enquêtes de Tsahal aient été reconnus par la commission de l'ONU, qu'il s'avère que les citoyens n'étaient pas des cibles fixées par la politique de défense de l'Etat d'Israël.

 

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Le juge sud-africain a rappelé le bombardement d'une maison qui a tué 29 personnes. Aujourd'hui, il est d'accord avec la déclaration d'Israël que la maison a été bombardée, par erreur, après que des informations erronées fournies a un commandant israélien par des photographies prises par des avions sans pilote.  Alors que l'officier israélien fait l'objet d'une enquête suite a l'ordre d'attaque, Goldstone a ajouté que "Il semble que Tsahal fera les ajustements nécessaires, et je suis sûr que si l'agent, qui est accusé de négligence, est reconnut coupable, Israël réagira de manière appropriée."

 

Goldstone a regretté que son comité n'ait eu aucune preuve pour expliquer les circonstances dans lesquelles des civils ont été blessés dans la bande de Gaza, parce ce que cela aurait probablement eu une incidence sur les résultats de l'enquête et ses conclusions.  " Il fait valoir que le manque de coopération de la part d'Israël, n'a pas put permettre a sa commission d'enquête de vérifier la mort de civils à Gaza, alors que certains d'entre eux étaient des guerriers.

 

"Nous avons présenté nos recommandations fondées sur des documents qui étaient en notre possession, malheureusement, il n'y avait pas de preuves fournies par le gouvernement israélien », écrit le juge, "Notre principale recommandation était que chacune des parties devait examiner de manière transparente, et de bonne foi, les cas mentionnés dans le rapport. 

Israël l'a fait en a un pourcentage significatif,  le Hamas n'a rien fait !"

 

Goldstone a déclaré qu'il avait espéré que le Hamas ferait un minimum, après avoir constaté qu'il a commis des crimes de guerre, et qu'il cesserait ses attaques contre des citoyens israéliens. "Malheureusement, ce n'est pas le cas, a-t-il admit," des centaines de roquettes et plus ont été lancés sur des cibles de la population civile du sud d'Israël. Le fait qu'il y ait relativement peu de victimes Israéliennes ne diminue en rien les actes de criminalité et les tirs illégaux de roquettes et les bombes de Gaza. Le conseil des droits de l'homme doit condamner ces actes criminels de manière la plus forte possible"

 

 Goldstone a également écrit que le rapport de la commission qu'il a présidée, conduit à des enseignements tirés par TsahaI, y compris la "mise en place de procédures pour la protection de la population dans des combats urbains et de limiter l'utilisation de phosphore dans les zones urbaines."

 

Il a également évoqué l'assassinat de la famille Vogel d'Itamar. Le conseil des droits de l'homme a appelé l'ONU a dénoncé ce massacre de sang-froid, impardonnable, du jeune couple israélien et de leurs trois jeunes enfants dans leur lit.

 


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Goldstone fait son méa-culpa : Israël n’est pas coupable de crime de guerre

http://jssnews.com

Dans une colonne publiée dans le  Washington Post, le juge Goldstone, responsable d’un rapport d’enquête anti-israélienne pour le compte de l’ONU, pense aujourd’hui qu’il est temps de « reconsidérer » ses conclusions. « Ce que nous savons aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce que nous savions à l’époque », explique-t-il.

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Le rapport Goldstone critiquait avec une violence peu commune dans l’enceinte de l’ONU, l’État Juif. Il affirmait à l’époque qu’Israël avait commis des crimes de guerre et que Tsahal avait tué intentionnellement des civils. Et Goldstone d’expliquer que « si Israël avait collaboré à l’enquête, nous n’aurions jamais pu écrire ces conclusions ».

Dans sa tribune libre publiée vendredi, Goldstone a noté les efforts israéliens pour enquêter sur des actes répréhensibles commis par ses soldats et les commandants de Tsahal au cours de la guerre de Gaza, en disant que les allégations de crime de guerre contre Israël auraient pu être démontées avec de pareilles informations.

« Nous savons aujourd’hui beaucoup plus sur ce qui s’est passé dans la guerre de Gaza de 2008-09 que nous n’en savions lorsque j’ai présidé la mission d’enquête nommée par le Conseil des Droits de l’Homme qui a produit ce rapport », écrit Goldstone, en ajoutant : « Si j’avais su à l’époque ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été un autre document ».

L’ancien juriste d’Afrique du Sud déclaré qu’Israël « a montré des preuves irréfutables sur la mort de plusieurs vies civiles. Des preuves qu’ils ont enquêtés et agi tout en dénonçant la perte de ces vies. Je regrette que notre mission d’enquête n’ait pas eu de telles preuves entre les mains à cette époque et cela explique les circonstances dans lesquelles nous avons dit que les civils étaient des cibles israéliennes… Avec ces preuves, on ne peut plus dire qu’Israël est responsable de crime de guerre. »

Si Israël a fait enquêté « à un degré significatif » sur les résultats de cette guerre,« le Hamas, qui contrôle Gaza depuis 2007, n’a rien fait » explique Goldstone.

Le juge critique également Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU qui critique Israël bien plus qu’il ne critique toutes les autres nations réunies. « J’ai espéré que ce rapport pourrait ouvrir une nouvelle ère, celle où le Conseil des Droits de l’Homme serait impartial à l’égard d’Israël ». Ce n’est visiblement pas le cas avec 6 résolutions anti-israéliennes votées la semaine dernière (dont aucune sur la Syrie, ou la Libye).

« Quelque chose qui n’a pas été dit assez fort, c’est que ces actes des terroristes du Hamas ont également été condamnés par l’ONU », ajoute Goldstone, en ajoutant que son rapport a « trouvé des preuves de crimes de guerre présumés et peut-être des crimes contre l’humanité par le Hamas. Les roquettes du Hamas ne visent-elles pas sans discrimination les cibles civiles israéliennes ? »

« Que les Israéliens soient relativement peu tués par les roquettes et attaques au mortier de Gaza ne minimise en rien leur criminalité. Le Conseil des Droits de l’Homme doit condamner ces actes odieux dans les termes les plus forts », a déclaré Goldstone.
Goldstone a également exhorté l’ONU à condamner le massacre d’une famille juive dans le petit village d’Itamar : « C’est un massacre inexcusable d’un couple israélien et de 3 de leurs enfants pendant qu’ils dormaient. Un massacre commis de sang-froid ».

En conclusion : le juge en charge du rapport se retire de son propre rapport. Le rapport Goldstone est mort. Vive Goldstone !

Merci à Adi S. – Avec le Haaretz - Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

NOTE: Ceci n’est pas un “poisson d’avril” en retard

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 07:35

                       AGISSEZ ! 

 

Contre la semaine de l'Apartheid et Boycott Anti-Israël 

 Dossier complet ICI 

et outils ICI

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non boycott israel

Non

au mythe de l'apartheid

 

Vidéo

 

   Par Aschkel       

 

                                                                       non boycott israel

                

 

Soyez BIG !!! - Journée mondiale contre le Boycott anti-Israël

 

Achetez Israélien !


>>>http://www.standwithus.com/app/inews/view_n.asp?ID=1787

 

 

 

 

Téléchargez les tracts - ICI

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 09:19

 

revoir tous les articles qui concerne JCALL

Petition contre JCALL

 

 

JCall tel qu’en lui-même


par Victor  Perez

 

 

JCall a des doutes et s’interroge. « Les Juifs de Diaspora peuvent-ils critiquer Israël ? » (1). René Schwok, membre de JCall et professeur de Sciences Politiques et de Relations Internationales à l’Université de Genève, y répond.

 

Chacun se doute déjà de sa réponse !

 

« Par conséquent, tous les citoyens du monde, y compris les Juifs de Diaspora, ont le droit de s’exprimer publiquement sur la situation régnant à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et sur le Golan. Le respect dû à la seule démocratie du Moyen-Orient s’arrête tout simplement aux limites de sa souveraineté ».

 

Autrement dit, dans les limites de ses frontières. Mais quelles sont-elles ?

 

Ce professeur cite trois résolutions indiquant, selon lui, quels territoires ne sont pas reconnus comme devant être sous la souveraineté israélienne. Les résolutions « 242, 338 et 1397 du Conseil de Sécurité qui, toutes, rappellent que ces territoires ont été occupés en 1967 et qu’ils ne lui appartiennent pas ».

 

Si la résolution 338 appelle en 1973 au cessez-le-feu et à des négociations en vue « d’instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient », et la 1397 reconnaît en 2002, pour la première fois, l’état de ‘’Palestine’’, la 242 appelle, quant à elle et depuis 1967, au retrait DE territoires dans la version originale anglaise et non pas de la totalité des territoires comme l’indique la traduction française.

 

Nuance fondamentale permettant que l’état juif se retrouve non plus à l’intérieur des frontières établies par la ligne d’armistice de 1949 mais d’autres qui seront « sûres et reconnues » une fois la paix advenue.

 

Ce qui indique clairement que les frontières sont à négocier et non établies comme le suppose René Schwokqui se révèle être, pour le coup, un partisan de la lecture ‘’palestinienne’ de cette résolution.

 

Posture gravissime lorsque l’on s’affiche pro-israélien ! D’autant plus lorsque l’on considère Jérusalem-est, et donc la vieille ville, comme territoire ‘’occupé’’. Une région où se situe le premier lieu saint du Judaïsme et ayant permis aux générations d’aspirer à la reconstruction du pays perdu.

 

Attitude encore plus pitoyable lorsque l’on sait que la 242 exige également et sans ambigüité « respect et reconnaissance de la souveraineté de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région, et leur droit de vivre en paix ».

 

Autrement dit le respect et la reconnaissance du caractère juif de l’état d’Israël, et donc un abandon définitif de toute exigence d’un « droit au retour », en son sein, de « réfugiés palestiniens ».

 

Points vitaux, essentiels pour la pérennité de l’état juif que ce professeur et ses collègues de JCall ne tentent absolument pas de faire avancer. Seules comptant pour eux « la faute morale de l’occupation » israélienne et « l’illégitimité » du gouvernement actuel. Une posture, au final, très peu amicale envers le pays qu’ils disent soutenir.

 

Le reste de la réponse de René Schwok est à l’avenant. Une pseudo-argumentation juridique que tout ennemi véritable d’Israël et du peuple juif reprendrait à son compte sans en changer le moindre mot, hormis le nom de l’auteur. Un  texte ayant comme seule finalité de justifier la réponse convenue d’avance et donc l’existence de JCall. Des membres qui votent et voteront encore pour des hommes, femmes et partis politiques de gauche ayant participé, peu ou prou, dans des activités anti-israéliennes ou manifesté aux côtés des couleurs du Hamas et du Hezbollah et où ont été entendus des ‘’vœux’’ de « morts aux juifs et à Israël ».

 

Au final, JCall scinde la diaspora juive qui se refuse en sa très grande majorité de rejoindre cette alliance ‘’d’intellectuels’’ européens qui ne voit la paix venue que dans la totale capitulation d’Israël.

 

Une reddition qui n’est, en fait, que la leur, au vu de leur analyse tronquée de la situation.

 

Victor PEREZ ©

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 18:26

 

 


 

 

Dora Marrache-copie-1

Merci Dora, 

 

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (3&4/4)

Par Dora Marrache

 © 2011 www.aschkel.info

Ecouter Dora >>>logo radio shalom


Parties précédentes :

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (2/4) 

 

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (1/4) 

 

Tags :Boycott_, apartheid


>Message adressé aux enfants du sud d'Israël par Dora Marrache


Israël, avons-nous dit, est un État qui suscite la haine de ses voisins, mais aussi de la quasi-totalité de la planète. Alors, ses ennemis, animés par la jalousie et la convoitise, tentent de le délégitimer. Comme ni l’action militaire ni le terrorisme n’ont eu raison du peuple juif  qui en a vu d’autres, reste la délégitimation qui a pour pré-requis l’isolement. Une campagne de diffamation et  le boycott sont les moyens préconisés pour isoler cet État

 

 2. Le boycott 

 

Objectif : Isoler Israël sur la scène internationale

 

Il correspond dans le domaine du harcèlement à la violence économique On l’appelle BDS (boycott, désinvestissement, sanctions)

C’est un appel lancé aux hommes de bonne volonté du monde entier – exception faite de ceux de Gaza naturellement !- pour

 qu’ils cessent d’acheter les produits israéliens et qu’ils refusent tout ce qui a rapport avec la culture israélienne (expositions, livres, etc. (B)

 qu’ils cessent d’investir de quelque façon que ce soit en Israël et qu’ils retirent leurs investissements ; (D)

 que, à l’exemple de l’Afrique du Sud, Israël soit l’objet de sanctions internationales (rupture des relations diplomatiques, annulations de contrats, etc.)

 

Évidemment, le mouvement  BDS n’est pas sans rappeler l’époque nazie où les magasins juifs étaient boycottés. Et c’est ce même mouvement qui a commencé à assimiler Israël à l’Afrique du Sud.

 

Le boycott est un moyen très efficace pour  délégitimer l’État d’Israël: comme il ne peut plus communiquer, qu’il n’a plus sa place au sein des nations, il cesse d’exister.


3. Isolement et délégitimation

 

Le boycott et la campagne de diffamation auront permis finalement aux États arabes d’atteindre l’objectif qu’ils s’étaient fixé : l’isolement de l’État d’Israël. Isoler, c’est là un des principes du harcèlement pour réussir à déstabiliser l’autre dont on envie des particularités qui le rendent différent des autres.

 

Et l’ONU contribue largement à cet isolement. N’est-ce pas étrange que le pays qui ait fait l’objet depuis 2003 du plus grand nombre de résolutions soit Israël avec 40,1% ? Au second rang vient le Congo avec 6,6% ; le Soudan, 6,4, la Côte d’Ivoire, 4,1 et la Somalie 4,1 (Source : EYE on the UN)

 

Si bien que, comme dans la relation pervers-victime, même les nations qui accordaient leur soutien à Israël commencent à douter et à proclamer à leur tour Israël coupable. Tous les pays se sont mobilisés pour faire front commun contre Israël. Même le gouvernement américain ne lui accorde plus son soutien indéfectible comme ce fut toujours le cas. Qui plus est, on peut même noter une certaine hostilité – qui se changera peut-être en une hostilité certaine- du gouvernement actuel vis-à-vis de l’État hébreu. Bientôt- je dis bientôt parce que je refuse d’envisager que c’est déjà le cas- bientôt les Palestiniens n’auront plus face qu’un seul et unique adversaire : Israël. « Cette spirale, cette contagion, comme le dit Girard, va donc aboutir à la situation de tous contre un ».

 

Avec les accusations de colonialisme, de génocide et d’apartheid, avec le boycott économique et universitaire, Israël est désormais seul sur la scène internationale. Quand s’y ajoutent la Convention de Durban en 2001 et le Rapport Goldstone en 2009, tout est en place pour lancer une campagne de délégitimation d’Israël, arme ultime des Palestiniens. Mais  ce n’est plus, comme au premier temps du conflit, l’apanage des pays arabes dont on pourrait à la limite comprendre les motivations (démocratie au cœur d’États totalitaires). Même dans les pays occidentaux, cette campagne bat son plein et on entend de plus en plus dire qu’Israël est un État dont on ne reconnaît plus la légitimité, donc un État qui n’est plus reconnu en droit, avec toutes les conséquences que cela implique, en particulier en matière de sécurité .


Dans ce contexte de délégitimation, il est facile à l’UNESCO de décreter que les lieux saints ne sont pas juifs, mais musulmans, que le tombeau de Rachel et le Caveau des Patriarches sont des mosquées ! En fait l’idée avait déjà été lancée par Arafat à propos du tombeau de Rachel et les chefs d’état de l’époque n’avaient alors rien trouvé à redire. Quant au Caveau des Patriarches, si les Juifs autorisaient les Musulmans à s’y rendre, dit-on, c’est bien parce qu’ils savent qu’ils n’y ont aucun droit

Pourtant, il n’existe, selon Joseph Farah, journaliste arabo-américain, aucun lieu saint de l’Islam à Jérusalem. Pourtant, il n’existe, selon Joseph Farah, journaliste arabo-américain, aucun lieu saint de l’Islam à Jérusalem. Alors que le nom de Jérusalem apparaît 669 fois dans la Bible, dans le Coran il n’est mentionné nulle part, mais les noms de La Mecque et de Médine y apparaissent « un nombre incalculable de fois ».

 

La vérité importe peu pour l’UNESCO dont le but est de répandre la rumeur que les Juifs n’ont rien à faire en Israël, qu’Israël, c’est la Palestine.  Et si Israël n’est plus un État légitime, c’est du même coup le droit d’un État national pour le peuple juif qui est dès lors remis en question.

 

 

Face à l’image d’Israël on ne peut plus négative que diffusent les medias, image qui contribue largement à remettre en question son droit à l’existence,  et face au regain d’antisémitisme à travers tout l’Occident, on assiste, comme dans le cas des victimes de harcèlement psychologique, à la multiplication de cas d’autoaccusation.

Las  de se sentir perçus négativement, certains Juifs –les self hating jews- vont se détester et développer une haine parfois implacable pour Israël, convaincus que les accusations contre leur pays sont fondées. C’est la réaction des Juifs de gauche qui imputent toujours la faute à Israël. Toute la Gauche israélienne est habitée par ce sentiment de culpabilité et consentirait même à donner la totalité de l’État aux ennemis de son pays.

 

Ces Juifs honteux vont donc se joindre aux ennemis d’Israël et « promouvoir » la délégitimation de leur propre pays ! On trouve parmi eux évidemment toutes les organisations qui se disent pour la paix, mais aussi des universitaires israéliens, des journalistes, des cinéastes, etc.

 

Certains, en majorité des Juifs israéliens, vont contribuer au boycott. On sait aujourd’hui que, pour convaincre Vanessa Paradis d’annuler son spectacle qui était prévu pour février 2011,  on lui a remis une lettre signée par 19 artistes et intellectuels israéliens du mouvement Boycott From Within(Boycott de l’Intérieur), lettre dans laquelle ils affirment

qu’Israël pratique l’Apartheid.

 

D’autres remettent en question le droit d’Israël à exister

- Shlomo Sand décrète  haut et fort que le peuple juif n’a jamais existé, qu’il a été inventé de toutes pièces et son livre sulfureux « Comment le peuple juif fut inventé » a été un best-seller ;

- Tony Judt, historien juif américain d’une grande notoriété, considère que l’État d’Israël est anachronique et il proposait, dans un article publié en 2006, de l’abolir pour le remplacer par un Etat binational .

- Le Centre Romain Gary, à Jérusalem, a organisé tout récemment une projection-débat pour donner à tous les ennemis d’Israël la possibilité de s’exprimer et de crier leur haine du peuple juif.

- Et on vient d’apprendre que lundi 21 mars, le représentant de l’Union européenne pour les territoires palestiniens, en visite dans une école de Cisjordanie, a déclaré aux habitants que les réfugiés palestiniens « sont victimes d’une longue injustice, un injustice qui, 62 ans après, doit être corrigée ». Et il a éprouvé semble-t-il le besoin d’ajouter qu’il souhaite les voir rentrer chez eux « aussi rapidement que possible ». S’il ne faut pas y voir le désir d’anéantir l’État hébreu, alors que l’Union européenne nous éclaire sur les propos de son représentant.

 

On espère ainsi que, comme l’Afrique du Sud, Israël ne résistera pas à la pression exercée par l’isolement, le boycott et la délégitimation et que les Israéliens abandonneront leur Terre au profit des

 


LA SOLUTION

 

Les mots dont on se sert : Apartheid, génocide, colonialisme sont des mots qui ne servent nullement à promouvoir la paix, il  sont un appel aux armes. Par conséquent, il ne faut pas que la paix devienne une obsession et il faut se dire que si en 60 ans on n’a pas réussi à l’obtenir, il faudra peut-être y renoncer.

 

D’ailleurs, seul l’État d’Israël est en faveur du principe de deux états pour deux peuples. Les Palestiniens n’en ont jamais voulu et l’Article 13 de la Charte du Hamas est très clair à ce sujet: « Il n’existe pas de solution à la question palestinienne, excepté le Jihad. » Selon Omar Barghouti, il faudrait envisager de créer un État laïque, donc la suppression de l’État juif.

 

Quant à la Gauche, elle partage ce point de vue ou encore elle prône l’idée d’un état binational.

 

Aujourd’hui, Israël est dans une impasse. Ni la droite ni la Gauche n’ont réussi à mettre fin à cet état de ni guerre ni paix. Reste donc le statu quo avec des cessez-le-feu que l’on renouvellera jusqu’à ce que les Palestiniens soient prêts à reconnaître l’existence d’un État juif comme voisin, ce qui n’est pas pour demain. Mais sait-on jamais ?

 

Dora Marrache

Chroniqueuse radio-Shalom

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 09:13

 

 

 

Hessel et Pétain ou la leçon d’Histoire
Pétain était un héros et patriote aux yeux de l’opinion publique française à la veille de

la Deuxième Guerre Mondiale. À cette époque, il était déjà un homme âgé à qui l’on pouvai difficilement prêter des ambitions de jeune loup cynique cherchant à faire carrière. C’est sur cette base-là qu’il a pu construire sa popularité et mener une politique qu’il croyait — peut-être sincèrement — la meilleure possible. Mais une fois qu’il avait décidé de composer avec les nazis, il s’est retrouvé dans une logique infernale qui relevait non seulement de la trahison, mais aussi du crime contre l’humanité.


On peut se ranger aujourd’hui du côté de Stéphane Hessel, mais il faut savoir que ce n’est pas du Hessel résistant qu’il s’agit, mais bien d’un homme ayant fait un virage à 180 degrés par rapport à ses propres valeurs, en particulier en ce qui concerne les juifs. C’est dans ce sens qu’il fait penser à Pétain, qui comme lui était du bon côté dans son premier combat, et du mauvais dans son dernier.²

Pétain préférait traiter avec Hitler et ne pas se ranger du côté de Churchill. Hessel trouve approprié de serrer la main du premier ministre du Hamas, mais pas celle du premier ministre d’Israël.

Hessel trouve qu’il faut exclure Israël de l’ONU. C’est ce que demandent Ahmadinejad et Kadhafi, ces deux grands démocrates.

Jorg Wollenberg, un journaliste du « Frankfurter Allgemeine Zeitung » rapporte que selon Stéphane Hessel « la politique d’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec la politique d’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une politique relativement inoffensive, si l’on fait abstraction d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art. »

Le Pen au journal « Rivarol » : « En France du moins, l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés »

L’analogie est frappante.

Stéphane Hessel déteste Israël, or c’est une disposition qui garantit le succès en matière d’édition. Mais pour être logique avec lui-même il devrait peut-être rétrocéder une partie de ses droits d’auteur au Hamas ou à d’autres aimables organisations connues pour leur action en faveur des droits de l’homme et de la femme. Peut-être devrait-il aussi partager fraternellement avec l’extrême gauche française qui a revigoré l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme. Il ne serait pas juste que Stéphane Hessel soit seul à bénéficier de ce qui est après tout un travail d’équipe.

Citoyens de France — berceau des droits de l’homme — il est temps de vous indigner contre Stéphane Hessel.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 08:12

 

 

Le Pr Georges-Elia Sarfati fait fuir trois agresseurs maghrébins antisémites dans le métro

 

Par Meir Ben Hayoun

Pour une fois, le BNVCA (Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme) pourra rendre compte d’une agression antisémite dont le dénouement a été bienheureux.

Le professeur des universités Georges Elia Sarfati, linguiste israélien d’origine française et fondateur de l’Université populaire de Jérusalem [proche d'Im Tirzou et de "Raison Garder"], se trouve actuellement à Paris pour une série de conférences. Jeudi 17 mars, la Journée du jeûne d’Esther, il a été agressé dans le métro par trois jeunes assaillants, apparemment maghrébins. Ces derniers ont immédiatement repéré son chapeau et sa barbe l’identifiant sans ambiguïté comme  Juif observant, ainsi que la tête couverte de son épouse Jessica.

Un des assaillants esquissant un geste agressif, ne s’attendait pas à se faire rouer de coups par la canne de Georges Elia Sarfati. Le professeur Sarfati a rythmé sa prompte réaction par des injures en judéo-arabe de circonstance, non moins répétitives que ses coups de canne. Les trois agresseurs antisémites paniqués, ont pris leurs jambes à leur cou.

Ce n’est pas la première agression antisémite qu’a subi le Professeur Sarfati. Au début des années 2000, alors qu’il alternait son enseignement à l’Université de Tel-Aviv et en France, il a fait l’objet d’une grave attaque à l’Université de Clermont-Ferrand. Ses agresseurs lui ont alors cruellement broyé la jambe. Hospitalisé, le professeur Sarfati en est ressorti avec une infirmité définitive le contraignant depuis à marcher à l’aide d’une canne.

Lorsqu’il montre sa canne, le professeur Sarfati a l’habitude de dire « Ça, c’est le résultat de la démonisation antisioniste dans les universités françaises ». De résultat dramatique d’agression antijuive, cette canne s’est transformée dans les mains du professeur Georges Elia Sarfati, en repoussoir d’agresseurs antisémites. C’est exactement le thème de la fête de Pourim : retourner l’agresseur antijuif en agressé.

Riche de ces expériences, Georges Elia Sarfati affirme : « C’est une nécessité de ne pas se laisser faire », et de commenter cette dernière agression antisémite: « C’est d’une banalité effrayante en France. »

Toutes nos félicitations au professeur Georges Elia et à Jessica Sarfati. Souhaitons-leur un retour rapide et dans de bonnes conditions à Jérusalem où beaucoup d’amis les attendent.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 09:25

 

 

Europe-Israël et la CJFAI appellent à manifester le 21 mars devant Canal+Communiqué


 lundi 21 Mars 2011

à 18h00 devant le siège de Canal Plus, 

 qui s'est rendu complice

de cette propagande en programmant à partir

du 21 Mars la Saga "Le Serment", saga au vitriol pour une désinformation assassine!

Rendez-vous tous le 21 Mars à 18h00 devant
CANAL PLUS

1, place du Spectacle 92130 Issy-les Moulineaux

Venez nombreux!

 

 

 

 

En soutien à la manifestation du 21 Mars devant Canal + : Israël apartaheid.......par Alain Rubin

Banner Alain Rubin

 

 

Israël apartheid ?!

Par Alain RUBIN

pour  © 2011 www.aschkel.info

 

Lire aussi - Le super apartheid au quotidien… Par Alain RUBIN

 

Chronique sur Radio J 94.8 - à 14.30

 

Vos auditeurs sont pour la plupart convaincus qu’Israël est tout, sauf un pays d’apartheid.

Bien sur que l’imperfection y règne, comme ailleurs, comme en France.

Mais le sens des choses, c’est l’amélioration des situations vécues par la population, ce n’est pas l’exclusion d’une partie des habitants, singulièrement les arabes, que l’on priverait de tous droits légaux.

La réalité, il faut la rappeler en quelques mots, ce sont des arabes citoyens d’Israël, les arabes musulmans autant que les chrétiens accédant à toutes les fonctions ; accédant la vice-présidence de la Knesset, par deux fois, ainsi qu’aux fonctions ministérielles. Actuellement, nous avons un ministre arabe. Un juge israélien arabe est membre la Cour suprême ; des jeunes femmes arabes sont devenues Miss Israël, par deux fois. Vous imaginez, un seul instant, que l’Afrique du sud de l’apartheid ou même que l’ancien Alabama ségrégationniste, aient eu pour symbole de la beauté féminine une miss noire ? On voit par ces différents exemples ce que l’accusation d’apartheid, portée contre Israël, a de ridicule et d’odieux.

Si vous voulez, on pourra revenir sur ces questions de vie quotidienne ou institutionnelle, comme la vie syndicale par exemple.

Lorsque je suis retourné en Israël, en 2008, c’était après 35 années. A ce moment là, les Druzes sont venus manifester devant chez le Premier ministre Netanyahou.

Celui-ci a reçu immédiatement une délégation des protestataires. Netanyahou a reconnu qu’ils avaient raison de protester et à vouloir lui dire : que le pays ne faisait pas assez pour eux.

En effet, après avoir hésité en 1948, au moment du déclenchement de la guerre totale se fixant le but d’exterminer les Juifs et jeter à la mer les survivants- c’était, rappelons-le, le mot d’ordre et l’objectif officiel de la Ligue arabe et des appels à la mobilisation arabe de ses alliés les Frères musulmans d’Egypte- les villages druzes basculeront en bloc du côté de leurs voisins Juifs. Depuis, les Druzes d’Israël ont toujours été loyaux, même quand on pouvait redouter pour l’existence du pays.

Je voudrai ouvrir une parenthèse qui nous ramènera à notre propos.

Le leader des Frères musulmans égyptiens vient de se rendre en Iran pour rencontrer Ali Khamenei. Le chef des fanatiques que Juppé trouve si convenables propose un front commun chiite-sunnites pour prendre la tête de l’humanité, parce qu’ils sont-dit-il- la partie la meilleure de l’humanité. Merci pour les autres parties de l’humanité.

Les grandes impostures se révèlent souvent dans des détails. C’est ainsi que le chef Frère musulman accuse l’occident de tous les pêchers. L’occident, accuse-t-il, « veut garder le progrès pour lui », c’est pour cela que la conquête de l’arme atomique par l’Iran des ayatollahs le gênerait. Il rajoute, « c’est pourquoi ils ont fait la guerre au Japon, au Vietnam »…

Ainsi, par la grâce de la science historique musulmane, Pearl Harbour n’a pas existé. L’alliance du militarisme japonais avec le nazisme n’a pas existé, le massacre de dizaines de milliers de civils Chinois désarmés, à Shanghai, par l’armée nippone, n’ont pas existé.

C’est la même science historique musulmane qui est à l’œuvre, pour convertir post-mortem les hébreux et leurs figures de proues devenues, sans le savoir, après leur mort, des musulmans, avec la bénédiction intellectuelle de l’UNESCO. Le film de Kosmynski est de la même veine.

Il fait disparaitre du tableau un personnage majeur, une des principales causes du phénomène dit des réfugiés,  le Mufti Husseini.

Il fait disparaitre la Ligue arabe ainsi que son appel au massacre jusqu’au dernier des deux cent mille Juifs du Ichouv, que le réalisateur qualifie « d’oppresseur » des arabes.

Il fait disparaître l’action des Frères musulmans, qui, comme aujourd’hui, préparent ouvertement la guerre pour imposer leur paix des cimetières pour le triomphe de « la meilleure partie de l’humanité ».

Pour revenir à la question du soi-disant apartheid israélien : C’est incontestable que les Druzes, ces populations montagnardes arabisées, ces hommes et ces femmes pratiquant une religion non prosélyte issue de l’islam chiite, c’est incontestable que les Druzes sont loyaux. C’est incontestable qu’ils prennent toute leur part à la défense militaire et économique du pays, qui le leur rend bien, même si, comme l’a reconnu Netanyahou, le pays devrait faire plus et mieux.

Avec les Bédouins, eux aussi d’incontestables autochtones islamisés, dont certains clans se transmettent la tradition qu’ils descendent de groupes de Juifs restés dans le pays et contraints à l’islamisation, les Druzes illustrent la diversité humaine organique de la société israélienne.

Les Druzes illustrent aussi l’égalité politique et économique entre les composantes humaines d’Israël. Leur existence, leur développement, leur loyauté et les formes de leurs protestations de rue contre ce qui n’est pas bon, ou pas au point, démentent le dogme mensonger d’un apartheid israélien.

Druzes et Bédouins ont choisi Israël. Leurs fils font le service obligatoire. Les « arabes » ne sont pas exclus du service militaire, mais ils ne le font que volontairement. Est-ce que l’on peut parler de discrimination ou d’apartheid, parce qu’Israël n’a pas voulu faire des jeunes arabes des « malgré nous »? On reprocherait avec véhémence à Israël, si il avait décidé le service militaire obligatoire pour les jeunes gens et les jeunes filles arabes d’Israël.

Quand on m’a demandé de venir parler ici, -à cause du tremblement de terre japonais-, j’ai repensé au terrible événement haïtien du 19 janvier 2010.

Vous vous souvenez. Vous n’avez pu oublier le premier haïtien né après la catastrophe. Il a été baptisé Israël. Sa maman, tirée non sans mal de dessous les décombres, a appelé ainsi l’enfant qui venait de sortir d’elle pour voir le ciel, parce que ce sont des sauveteurs israéliens qui l’ont extirpée de dessous des tonnes de gravats. Les nombreux Haïtiens présents ont applaudi la mère, l’enfant et Israël...

Qu’est-ce que l’apartheid israélien prétendu, par les organisateurs de la campagne BDS et leurs complices ou comparses ?

L’apartheid israélien, c’est donc un régime gouvernemental et étatique qui a été le premier a envoyer en Haïti une grosse équipe de médecins et de paramédicaux, complétée d’une grosse équipe de jeunes militaires, garçons et filles, tous spécialement formés pour intervenir dans ces situations terribles.

Apartheid, un petit pays, de la taille d’une petite moitié d’Haïti, qui se trouve de l’autre côté de la planète et parvient à installer, en une demi journée un hôpital de campagne opérationnel pour recevoir 500 personnes chaque jour ?

La France, un grand pays qui dispose de moyens militaires et sanitaires considérables, se trouvant à quelques centaines de kilomètres de l’île dévastée, mettra plusieurs jours pour apporter infiniment moins de moyens humains et matériels qu’Israël.

Et les ennemis farouches de « l’apartheid israéliens, qu’ont-ils alors fait ? Le Venezuela de Chavez, lui, se perdait, pendant toutes ces semaines tragiques, en diatribes « anti impérialistes », mais ne faisait rien, ni pour sortir des décombres ceux qui espéraient un secours ni pour aider les survivants à reconstruire un pays sans dessus dessous...

Lundi, nous irons protester contre le choix de Canal +, qui va diffuser une saga digne du film de propagande nazie « le Juif Süss ».  Ce n’est pas prophétiser que de dire que Canal+ cherchera à nier ses actes irresponsables et fauteurs de haines.

Ici, dans le film de Kosmynski, ce n’est pas un Juif individuel personnifiant les Juifs comme peuple que l’on verra, comme dans la propagande hitlérienne. Ici, sur Canal+, c’est plus sophistiqué. C’est un traitement très spécial des faits historiques.

On a décidé de présenter au téléspectateur, de manière unilatérale et mensongère, de façon sciemment mutilée, la réalité de la renaissance d’Israël en tant qu’Etat nation du peuple Juif.

Via les souvenirs et les émotions reconstruits soixante trois ans plus tard, d’un ancien militaire britannique, qui refléteraient les émotions et les pensées de quatre vingt vieillards qui se retrouveront déployés en Palestine mandataire de 1940 à 1948, on aura donc droit aux poncifs habituels de la logorrhée antisioniste fondée sur le paradigme mensonger que les « arabes de Palestine ont payé pour un crime européen ».

On y parlera de Deir Yassine, mais on ne parlera pas des hommes et des femmes défenseurs des kibboutz des bourgades kibboutz de Kfar etzion, fusillés jusqu’au dernier quand ils se rendront aux combattants arabes plus nombreux et mieux armés.

 On n’en parlera d’autant moins que ces villages collectivistes, formés de cultivateurs socialistes ou sionistes religieux, bâtis sur des terrains laissés pendant des siècles à l’abandon, devenus stériles mais rachetés à pris d’or à leurs propriétaires légaux, étaient installés sur la partie du pays que l’on a attribué en 1947 pour édifier l’Etat arabe, et que le nationalisme arabe, le laïque autant que le religieux, veut une Palestine sans israéliens, une Palestine sans Juifs, sauf peut-être quelques rares dhimmis. Les Kibboutz de Kfar etzion sont devenus  aujourd’hui le Goush etzion. Ils sont ce qu’un Kosmynski et les tenants de BDS appellent « colonies » juives, toujours et tout le temps illégitimes.

J’évoquais le tremblement de terre haïtien. Une autre chaîne TV, RFO, partant de ce sujet, a déjà commencé le boycott moral d’Israël. Comment ?

 Le jour même du séisme haïtien, aux alentours de minuit, heure de Paris, RFO avait montré le sauvetage du premier haïtien né après le séisme et l’explosion de joie des présents, laissé entendre les « vive Israël » de ces hommes et femmes. Faisant une rétrospective, un an jour pour jour après le terrible drame, RFO voudra montrer quelques survivants « significatifs », et ce qu’ils étaient devenus.

Evidemment, pour la chaîne, -dûment chapitrée-, ce que sont devenus le premier nouveau né haïtien d’après la catastrophe qui a mis le pays par terre, et sa maman qui l’a appelé Israël, ce n’était pas significatif, cela ne devait pas être significatif. On n’en a donc pas parlé. On avait déjà mis en route le boycott total : Israël n’existe que si on peut le dénigrer. Il n’existe pas si on doit l’applaudir !

Ces choix, ces censures : ce sont les déclinaisons d’un mur de haine et de mensonge.

Ce mur de haine et de mensonges doit faire oublier l’engagement exemplaire d’Israël aux côtés des descendants des esclaves révoltés de l’ancienne Saint Domingue.

 Il doit faire aussi faire prendre un moyen de protection, le « mur » en Israël, pour un horrible mur de la honte, un mur d’apartheid...

Haïti il y a 14 mois, aujourd’hui le Japon, ont reçu une aide inconditionnelle. Alors les langues de vipères disent : c’est pour se faire bien voir que les sionistes aidaient Les Haïtiens il y a un an, qu’ils aident les Japonais en 2011...

Je leur demande, aux professionnels de l’anti sionisme : Mesdames et messieurs, mais pourquoi le caudillo du Venezuela n’a-t-il pas envoyé des équipes performantes à Haïti ? Son pays n’est pas bien loin, il dispose de la rente pétrolière. Il prétend faire une révolution socialiste, il doit être performant, notamment dans le domaine médical ?

Pourquoi s’est-il contenté de dénigrer puis calomnier les sauveteurs israéliens, en les accusant de trafic d’organe ? 

Pourquoi Chavez et le sandiniste Daniel Ortega n’ont-ils pas cherché « à se faire bien voir », eux aussi, en envoyant des équipes aider les sinistrés d’Haïti ?

Il n’y a pas qu’Haïti et le Japon pour lesquels Israël s’est déclaré présent. Lorsque le peuple iranien subira les assauts de la tectonique des plaques, lorsqu’une ville iranienne se retrouvera à l’état de décombres, avec des centaines de personnes encore vivantes et ensevelies, Israël proposera immédiatement ses équipes spécialement formées pour venir en aide aux survivants prisonniers des ruines.

Ahmadinejad répondra Non !! « Nous ne voulons pas de l’aide du petit Satan ». Plutôt laisser périr des centaines d’Iraniens prisonniers sous les blocs de béton et les masses de poussière que d’accepter l’aide d’un pays que nous voulons vitrifier avec la bombe que nous voulons acquérir.

 La haine d’Israël est distillée principalement par les anciennes officines du stalinisme, ainsi que par les habituels compagnons de route de l’ancienne bureaucratie totalitaire.

Ces gens mentent sur Israël. Ils mentent de manière particulièrement perfide, en l’accusant d’un apartheid imaginaire. Ils mentent pour accuser Israël comme ils mentaient pour vanter les prétendues réalisations des soi-disant édifications socialistes, qu’ils soutenaient ici et là et se sont avérées être des carcans oppresseurs camouflant une profonde inégalité sociale.

Je terminerai sur ce point, restant à votre disposition ainsi qu’à celle de vos auditeurs s’ils ont des questions.

Alain Rubin

PS

Parlons du film lui-même. Ce qu’on en sait, outre les impressions scandalisées des Juifs de Grande Bretagne :

Je veux retenir au moins deux choses des propos du réalisateur montrant que nous sommes devant un parti-pris militant, politicien :

1° le film témoignerait de ce que « les soldats britanniques ont ressenti une empathie croissante avec l’opprimé ». L’opprimé, ici, c’est bien évidemment les Arabes de la Palestine mandataire, pas les Juifs.

2° le mensonge pour les besoins de la « bonne cause » est au centre de la réalisation de Kosmynski.

Deux cent mille Juifs armés de pétoires- n’oublions pas que pendant toutes les années quarante, la puissance mandataire a organisé des descentes dans les kibboutz pour désarmer les Juifs, a combattu l’Irgoun mais aussi la Haganah qui recrutait des combattant pour affronter les forces militaires du nazisme en Europe, au sein des troupes britanniques.

Les deux cent mille Juifs du Ichouv, -à peine armés et angoissés par la jonction que les troupes de Rommel devaient faire avec celles ayant envahies l’URSS et qui devaient passer du Caucase au Proche-Orient via la Turquie, pour réaliser la shoah des poignards au moyen d’un einsatzgruppen organisé à Berlin et formé d’allemands de la colonie allemande de Palestine et des hommes de mains du mufti Husseini – ces Juifs étaient les oppresseurs ??? Merci pour cette découverte, monsieur Kosmynski. C’est d’ailleurs ce qu’expliquaient aux Arabes les réseaux nazis disposant d’une véritable force locale. En effet, 85% des allemands de la colonie palestinienne étaient membres du NSDAP, le parti nazi.

Le film se garde bien de mentionner que les « oppresseurs » subiront de la part de certains des « opprimés » deux pogromes sanglants, particulièrement sauvages, en 1920 et surtout en 1929, puis les tueries liées à la révolte de 1936.

3° j’observe aussi que le réalisateur parle de Deir Yassin. Les chiffres de victimes restent controversés, quelques dizaines, deux cents ? Ce qui n’est pas sujet à controverse, c’est que toutes les organisations juives, tant en Palestine mandataire qu’à l’extérieur, seront unanime à condamner cet acte de vengeance contre des violences arabes.

Kosmynski est choqué parce que le village est devenu un établissement psychiatrique, explique-t-il.

Montre-t-il Ben Gourion et d’autres responsables Juifs, dans le pays et à l’extérieur dénonçant l’action du Lé-i ?

4° j’observe qu’à la même époque, à quelques jours d’intervalles, il y a eu les exécutions sommaires, par fusillades et les décapitations et autres mutilations de dépouilles des hommes et des femmes des kibboutz de Kfar etzion, tués jusqu’au dernier après qu’ils se soient rendus. Ce massacre a provoqué une explosion de joie du côté arabe. Aucune instance n’a dénoncé le fait qu’on ait fusillé puis coupé en morceaux des hommes et des femmes qui s’étaient rendus. Cela, monsieur Kosmynski, qui prétend avoir travaillé avec des historiens, soit ne le sait pas, ce qui serait étonnant, soit qu’il l’approuve, soit que sans l’approuver il ne veut pas noircir les hommes qu’il a choisi de déclarer « opprimés » et « oppresseurs » les femmes et les hommes des kibboutz de Kfar etzion.

Vous savez, il ne faut pas chercher bien loin la raison de ce traitement déséquilibré et odieusement partial. Les kibboutz de Kfar etzion, ce sont ceux du Goush etzion d’aujourd’hui, rebâtis sur l’emplacement des premiers, sur leurs terrains achetés mètre carré par mètre carré, à prix d’or, à leurs propriétaires légaux qui de génération en génération ne les cultivaient pas. Ces terrains, comme tous ceux autour de Jérusalem étaient devenus des pierriers stériles privés de couverture végétale, des sortes de déserts. Le travail collectiviste des kibboutznik les rendra à la vie agricole et les reboisera comme ils l’étaient quand la Judée faisait vivre six millions d’âmes, que la Jérusalem du Temple n’abritait pas loin d’un million de personnes.

5° la presse se veut un tout petit peu critique. Elle relève « l’activisme peu crédible » de l’héroïne, fille d’un de ces anciens soldats britanniques. Elle observe aussi que les Juifs que l’on y montre sont des fanatiques « orthodoxes » ou des Juifs plutôt dans le genre shalom archav, de ceux qui acceptent de dire qu’Israël « judaïse » Jérusalem, c'est-à-dire « colonise »  au sens colonialiste du terme.

En d’autres termes, on ne montre pas des Juifs qui, simplement, rappelleront que sans remonter à l’antiquité, sans remonter au second siècle de l’ère chrétienne, mais du 14èmesiècle jusqu’à mai 1948, Jérusalem était majoritairement peuplée de Juifs, à l’est autant qu’à l’ouest, sauf une brève période dans la première partie du 19ème siècle…

6° Je voudrai revenir sur ces paroles insensées et haineuses du réalisateur. Selon lui, « les scènes (de son film) les plus proches de l’essence politique d’Israël d’aujourd’hui, par exemple, dans l’épisode 4, une femme palestinienne tente d’empêcher que l’armée israélienne se serve de son enfant comme bouclier humain »…

Nous sommes ici devant une totale inversion de la réalité. Nous sommes en présence d’une provocation au moyen d’un mensonge digne du procès Dreyfus ou du prétendu assassinat par des Juifs d’un prêtre français en poste à Damas au milieu du 19ème siècle. Prétendu assassinat qui sera le point de départ et le prétexte à une flambée de violence pogromistes. J’ajoute que ce crime inventé est toujours véhiculé par les autorités syriennes.

Inversion des choses en effet, comment présenter ainsi « l’essence d’Israël » quand nous voyons des mères palestinienne heureuse que leur enfant soit allé se faire exploser et manifester de l’enthousiasme pour en offrir d’autre pour d’autres opération d’auto explosion dans un bus, entre les étal d’un marché, dans un restaurant, à l’arrêt des bus ??

Comment ne pas dire à Canal + : vous n’avez pas honte de véhiculer ces choses ? Vous n’avez pas honte de vous faire le vecteur de la haine calomniatrice la plus grossière ?

L’essence des choses, pour parler comme le réalisateur, n’est-ce pas, à Gaza, la militarisation de l’enfance ? Ne sont-ce pas ces enfants de cinq-six ans, le front ceint d’un bandeau sur lequel on a inscrit la formule du djihad, à la taille une ceinture explosive et défilant avec une kalachnikov parfois plus grande qu’eux ?

L’essence des choses et les difficultés entravant la résolution du conflit, ne sont-ce pas ces snipers que le Hamas a envoyé s’installer au milieu des familles et des écoliers, dans les maisons d’habitation, les écoles, les dispensaires, les services hospitaliers, dans les mosquées ?

L’essence politique des choses, que n’a manifestement pas vue Kosmynski  et son armada « d’historiens », c’est la direction du Hamas, déchainant les hostilités de l’hiver 2007-2008 par des mois de bombardements quotidiens de Sderot, puis s’allant planquer sous les installations de soins d’un hôpital pour enfant ? Qui prend les enfants en otage ? Qui les réduit au statut de bouclier et de chair à canon ?

7° Pour conclure, je voudrai dire :

Le réalisateur a choisi de verser l’huile du mensonge et du travestissement de la réalité pour alimenter le brasier de la haine. Il se positionne ainsi, comme ces politiciens voulant coloniser les syndicats britanniques et proposant au dernier congrès des TUC d’appeler au boycott d’Israël. Leur coup n’a pas réussi, mais ils vont recommencer, c’est certain. Et le film est un outil à cet effet.

Le réalisateur, parlant de scènes difficiles à filmer, évoque le « mur ». Il parle d’un « mur glacial ».

Décidément rien n’arrête et tempère ce personnage mercenaire. Ce mur glacial a fait cesser les attentats, il les a rendu sinon impossible, du moins extrêmement difficiles à opérer.

Un mur empêchant de faire exploser ses voisins, c’est évidemment très glacial.

Glacial le mur de protection, pas de « séparation » ? Dîtes-moi, monsieur Kosmynski, vous le trouvez comment, plus chaud, pas glacial, le mur qui coupe chypre en deux ?

Un mur pour réaliser le kidnapping de la moitié nord d’un Etat de l’union européenne par la Turquie candidate à l’entrée dans cette union,  un mur qui ne protège pas les Cypriotes turques de leurs voisins cypriotes grecs qui ne sont jamais allés canarder les Turcs ou se faire exploser au milieu d’eux, c’est comment un tel mur ? Glacial, chaud ??

En d’autres termes, ce monsieur Kosmynski appartient à cette catégorie d’hommes qui firent qu’au milieu des années trente du siècle passé, ce sera « minuit dans le siècle ». Kosmynski n’est pas un cinéaste, c’est un idéologue fanatique, ou plutôt c’est une sorte de Procureur Vychinski muni d’une caméra, toujours pour  les besoins d’un procès à grand spectacle. Faute d’accusés venant plaider leur culpabilité et demander leur condamnation à mort, on fabrique « une fiction historique » et l’on recrute des comédiens qui rempliront docilement, contractuellement, la fonction du coupable.

Alain Rubin

 

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Contre la semaine de l'Apartheid et Boycott Anti-Israël 

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 06:16

 

 

Dora Marrache-copie-1

Merci ma Chère Dora,

 

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (3/4)

Par Dora MARRACHE

Pour  © 2011 www.aschkel.info

Ecouter Dora >> logo radio shalom


Chroniques précédentes

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (2/4)

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (1/4) 

 

 

Dans les deux parties précédentes, j’ai voulu montrer que l’État d’Israël suscite convoitise et jalousie parce qu’il possède des caractéristiques qui font de lui un État différent de tous les autres.

Alors, les Palestiniens veulent s’approprier la Terre d’Israël, persuadés qu’ils seront alors un peuple pareil au peuple juif.

 

Le but que poursuivent les Palestiniens est donc l ‘anéantissement du peuple juif.  C’était le but de l’OLP, tout comme c’était celui des armées arabes le jour même de la proclamation de l’État d’Israël. Faut-il rappeler ici ce que disait en 1995 Arafat : « La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne  soit libérée », ou encore en 1996 « Notre but est d’éliminer l’État d’Israël et d’établir un État qui soit entièrement palestinien » ?

> lire L'OLP détruire Israël et faire la paix

 

Et aujourd’hui rien n’a changé. Il n’est d’ailleurs qu’à rappeler  la Charte du Hamas dont l’article 6 se lit comme suit : « Israël existera et continuera d’exister jusqu’à ce que l’Islam l’anéantisse comme il a anéanti d’autres auparavant. »

 

Alors, comme  l’appropriation de la Terre d’Israël passe par l’élimination de son peuple, ils recourront à différents moyens.

 

L’ACTION MILITAIRE

 

Le 14 mai 1948, l’Indépendance de l’État d’Israël est proclamée  et le lendemain même Égyptiens et Jordaniens s’unissent. Persuadés que la loi du nombre leur permettra de se débarrasser du peuple juif dans un délai très court, ils choisissent de passer à l’action, l’action militaire, il va sans dire. Ils livrent une terrible bataille aux Juifs, bataille qui ne prendra fin qu’en février 49. Certes les Juifs en sortiront vainqueurs, mais au prix de très lourdes pertes.

Et c’est lors de cette guerre que, sur les conseils de la Ligue arabe,  des centaines de milliers de Palestiniens prennent la fuite, convaincus qu’ils reviendront rapidement.

 

Cette guerre sera suivie de trois autres guerres : la Guerre du Sinaï en 56, puis celle des Six jours en 67 et la Guerre de Kippour en 73. Chacune de ces guerres se  termine par une défaite cuisante des États arabes. Qui plus est,  Israël en ressort grandi.

 

Devant ces échecs successifs et les pertes considérables qu’elles ont entraînées, les Arabes en arrivent à penser qu’Israël est invincible, qu’il va falloir envisager d’autres moyens que les guerres pour « jeter les Juifs à la mer ».

 

détails dans les dossiers > CONFLIT ISRAELO-ARABEMYTHES et REALITES DU PROCHE-ORIENTCHANTAGE ET "ETAT PALESTINIEN"

 

LE TERRORISME

 

Objectif : Épuiser psychologiquement et moralement les Israéliens pour qu’ils choisissent la fuite et quittent le pays.

voir  - TERRORISME - NAZISLAMISME

 

Comme dans beaucoup de cas de harcèlement psychologique, on commence donc par l’intimidation et les menaces, ce qui veut dire par une action violente qui consiste à s’attaquer à l’intégrité physique et psychologique des Israéliens.

 

À l’instar des pays du Maghreb qui ont réussi à chasser les Français, les États arabes voient dans le terrorisme le moyen le plus rapide pour arriver à leurs fins. Le terrorisme n’est rien d’autre, comme le définit le Petit Robert que « l’emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique », et ce dans le but de créer un climat de terreur qui contraindra les Israéliens à prendre la fuite.

 

C’était mal connaître ce peuple que d’imaginer qu’il ne résisterait pas  aux attentats. Non seulement le terrorisme n’avait en rien changé la situation, mais il avait apporté deuil et souffrance dans les deux camps.

Le gouvernement israélien, ne pouvant négocier avec des terroristes et obligé d’assurer la défense de ses citoyens, a tout tenté pour prévenir les attentats meurtriers, mais en vain. Il a donc choisi l’autodéfense qui est inscrite dans le droit international. C’était oublier que tous les pays ont droit à l’autodéfense, sauf l’État d’Israël ! C’était oublier qu’en matière de droit international ce qui est valable pour les autres ne l’est pas pour lui parce que lui n’est pas comme les autres. Il « a violé » cet interdit et a choisi la seule option qui lui parut valable pour assurer sa défense: l’édification d’une barrière de sécurité.

Aussitôt que fut érigée cette clôture de sécurité, les Palestiniens ne pouvaient plus rentrer en Israël et y commettre des attentats-suicides.

Alors, ils lancent quotidiennement des roquettes sur les villes du Sud d’Israël qui vont payer un lourd tribut.

 

Contrairement à ce que prétendent les ennemis d’Israël, la barrière de sécurité n’est en rien un obstacle à la paix. En revanche, il faut le reconnaître et comprendre le désarroi des Palestiniens : elle constitue un obstacle de taille pour les terroristes.

 

Quand tous les moyens pour détruire Israël ont échoué, quand les kamikazes ont été découragés par ce qu’ils appellent « le mur de la honte », quand la carte de la violence a été épuisée, restait à trouver  une autre stratégie pour s’approprier l’État d’Israël : la délégitimation. Il s’agit donc de prouver que ce pays  n’a pas sa raison d’être, que l’existence d’un État juif ne se justifie nullement.

 

 

LA DÉLÉGITIMATION

 voir détails > Délégitimation_Boycott_,mythe_de_l'Apartheid

Le préalable à la délégitimation est l’isolement.

L’isolement, c’est ce qui correspond dans le cas du harcèlement à la placardisation. Il s’agit, comme l’indique le mot, de mettre la victime au placard, de l’isoler, de lui supprimer les moyens de communication pour qu’elle n’existe plus aux yeux des autres, pour la néantiser.

 

Et c’est exactement ce que veulent faire les Palestiniens : mettre Israël à l’écart sur la scène internationale. Il s’agit de faire de l’État d’Israël le mouton noir de la planète, celui qu’il faut éliminer pour vivre en paix.

 

Comment ? En lançant une campagne de diffamation et en recourant au boycott. Alors il sera facile de passer à l’offensive ultime : la délégitimation. 

 

1. La guerre médiatique

 

Objectif : Isoler Israël sur le plan international

 

Mais tout seuls,  les Arabes savent qu’ils ne peuvent lutter contre Israël, les expériences passées le leur ont prouvé,  leurs tentatives de délégitimation ont échoué.  Ils ont donc besoin du soutien des Occidentaux et ils sauront l’obtenir.

Comment ?

 

a)Se présenter comme victime

Dans tous les cas de harcèlement, le pervers essaie toujours de se faire passer pour une victime. Alors, les Palestiniens se font passer pour des hommes qui n’ont rien à se reprocher, qui sont les victimes innocentes d’un État monstrueux, d’une armée qui n’a de cesse de perpétrer des crimes de guerre contre eux.  Se présenter comme victime  est un excellent moyen pour gagner la faveur des medias et des pays occidentaux. Ils obtiendront très facilement le soutien des ONG occidentales car l’Occident aussi a ses raisons de haïr l’État d’Israël et le peuple juif. L’antisémitisme n’est pas mort, il suffit de le réveiller. Il rejaillit de ses cendres, plus brûlant qu’il ne l’a jamais été en prenant une nouvelle forme et en adoptant un autre nom : l’antisionisme. Qui plus est, on va faire de l’antisémitisme, auquel on aura donné le nom d’antisionisme, une vertu qu’on présentera comme l’apanage des humanistes. On applaudit et on encourage ceux qui ont la haine du Juif. Il est donc évident qu’il n’existe aucune différence entre les deux mots, «  antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi », avait dit Martin Luther King.

Voir > ANTISEMITISME/ANTISIONISME

 

Et les medias vont plaider la cause palestinienne. Ce sera d’autant plus facile qu’ils savent qu’en règle générale on préfère entendre parler de la souffrance de hommes plutôt que de leur bonheur. Ils vont donc se faire un plaisir de s’acharner sur l’État d’Israël, de le diaboliser et de présenter le peuple palestinien comme son souffre-douleur. Et cette violence quotidienne des medias aura pour effet d’augmenter la haine.

 

Ils réussiront même à se surpasser : ils sauront choisir les mots qui leur permettront de dresser l’opinion publique contre Israël : les habitants de Judée-Samarie sont des « colons » ; les Israéliens, des « nazis » ; les terroristes, des « militants » dont ils reprendront avec force les déclarations haineuses.

 

Jamais, au grand jamais, ils ne souffleront mot des frappes aériennes israéliennes remarquablement précises pour faire le moins de victimes possible parmi les civils. Jamais ils n’évoqueront les boucliers humains dont se servent les Palestiniens pour donner de Tsahal l’image d’une armée monstrueuse.

 

D’ailleurs, les medias ont-ils montré les Palestiniens célébrant le crime crapuleux commis par deux des leurs dans la nuit du vendredi 11 mars ? Ont-ils parlé des Palestiniens distribuant dans les rues de Gaza des friandises pour célébrer la mort de cinq malheureuses victimes israéliennes ? Non, tout ce qui peut nuire à la cause palestinienne doit être passé sous silence.

 

Ils manipuleront l’information sachant que « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Et comme dans ce domaine Israël leur laisse le champ libre, qu’il ne réagit pas à ce délire de mots tueurs, de phrases assassines et d’images qu’on a manipulées, les commentaires négatifs ont pour effet d’augmenter le nombre de détracteurs d’Israël .

Un  des moyens utilisés dans le harcèlement psychologique consiste précisément à déconsidérer la victime, à répandre des rumeurs sur

son compte, à salir sa réputation.

 

b) Israël coupable 

« Un procédé évident pour déstabiliser l’autre consiste à l’amener à se culpabiliser » nous dit la psychanalyste Marie-France Hirigoyen, et elle précise que « la victime idéale est une personne consciencieuse ayant une propension naturelle à se culpabiliser ».

 

Or cette propension naturelle est bien présente chez le Juif. Nous savons que les rescapés de la Shoah, par exemple, se sentiront toute leur vie coupables d’avoir survécu. De plus, Israël est un État qui accorde une grande importance au jugement des autres nations, c’est un État très vulnérable qui veut être à la hauteur de ce qu’on attend de lui.

 

Alors les Nations-Unies vont multiplier les résolutions pour décréter l’État d’Israël coupable. Et si elles en ont décidé ainsi, c’est qu’il l’est.

 

De quoi l’État d’Israël s’est-il rendu coupable?

 

 Coupable de Colonisation : Les medias assimilent le sionisme au colonialisme et présentent  Israël comme un État colonisateur qui s’est approprié les terres des malheureux Palestiniens. Alors, ils parlent des « implantations juives », de « Jérusalem occupée », des « colons » et emploient moult mots-tueurs. Autant de phrases et de mots qui font mal à Israël, qui entachent sa réputation et celle de son armée. Comment peut-on accuser Israël de colonialisme si on se fie à la définition de ce mot, à savoir une « Doctrine qui vise à légitimer l’occupation d’un territoire ou d’un État, sa domination politique et son exploitation économique par un État  étranger » ?

 

Quand les Juifs arrivent en Palestine, ils ne s’installent pas en tant que colonisateurs, mais après que l’ONU eut reconnu leur droit légitime de vivre sur cette terre. Quant à la Judée-Samarie que les medias appellent la Cisjordanie, elle n’a nullement été volée aux Palestiniens – peuple qui n’existait pas avant la Guerre des Six jours - elle a été conquise à la Jordanie  qui, soit dit en passant, ne l’a jamais revendiquée. Et la bande de Gaza a été conquise à l’Égypte.

 

Seulement, voilà : Israël est un coupable idéal pour les Européens, c’est en quelque sorte le moyen pour eux de se décharger de leur passé de colonisateurs, de faire leur mea culpa. Et cette accusation de colonialisme aura pour effet de remettre en question la légitimité de l’État d’Israël.

 

Coupable de l’échec des négociations  Jean Daniel, journaliste juif, n’hésite pas à rendre Israël responsable de l’échec du processus de paix. Faut- il lui rappeler que Rabin avait consenti des concessions majeures en contrepartie de la fin de la lutte armée sans réussir pour autant à l’obtenir ? Comment prétendre qu’on est prêt à discuter de paix et à s’asseoir à la table des négociations quand on exige des Israéliens pas moins que le territoire sur lequel ils vivent ?

 

Coupable d’Apartheid  Prétendre que l’État d’Israël pratique l’apartheid est un des moyens mis en œuvre  pour l’isoler sur le plan international et justifier le boycott dont il est frappé.

 

Apartheid : encore un mot violent , un mot-tueur ! Comment peut-on décrire Israël comme un pays qui pratique la politique d’apartheid ? En quoi peut-il être comparé à l’Afrique du Sud où la minorité blanche tenait en esclavage les Noirs ? Ces derniers n’avaient accès ni à l’éducation, ni à la santé, ils n’avaient ni le droit de se mêler aux Blancs ni celui de  voter.

 

Or ce n’est pas le cas des Arabes israéliens qui jouissent des mêmes droits que les citoyens israéliens. On ne peut pas même prétendre qu’ils sont traités en dhimmis comme l’étaient les Juifs dans les pays arabes, statut qui faisait d’eux des êtres inférieurs face aux Musulmans.

Israël est une démocratie où les Arabes israéliens ont le droit de vote, où ils élisent leurs propres députés, où ils fréquentent les universités, où ils occupent des postes dans tous les secteurs au même titre que les Israéliens. À l’Université hébraïque de Jérusalem, on trouve des salles de prières pour les Musulmans et  les jeunes musulmanes sont autorisées à rester voilées.

 

Il semblerait donc que les medias occidentaux,  dans leur attendrissement et leur empathie pour la victime, et dans leur acharnement contre Israël, ne sachent plus ce qu’est l’apartheid puisqu’ils n’hésitent  pas à comparer l’État d’Israël à l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid.  Certains iront même jusqu’à dire qu’Israël ne veut pas faire des Palestiniens des esclaves, il veut les éliminer en procédant à un nettoyage ethnique .                                           

 

En accusant Israël de pratiquer l’apartheid, on le présente comme un État raciste, donc un État qu’il faut démanteler.

 

Coupable de génocide C’est l’accusation absolue, l’Accusation par excellence, celle qui permet d’obtenir l’unanimité parce qu’elle concerne le viol d’un interdit « Tu ne tueras point ». Les Juifs, qui ont donné au monde les Dix commandements, sont alors présentés comme les premiers à violer ce commandement, et cette accusation suffit amplement à justifier la haine pour Israël, le désir de le voir disparaître.

 

De quel génocide les Israéliens se sont-ils rendus coupables ? Si génocide il y a eu, il est bon de se demander alors comment la population palestinienne a pu quadrupler. Et si l’on se fie aux déclarations du ministre de l’Intérieur du Hamas, ce sont 700 combattants qui ont été tués. Et on parle de génocide !

Alors quels mots emploierait-on pour parler des massacres de Palestiniens dont se sont rendus coupables la Jordanie, le Liban et la Syrie ? Et leur nombre dépasse très largement celui des chiffres avancés par le Hamas !

 

En réalité, on ne parle de génocide et de crimes commis par Tsahal à l’encontre du peuple palestinien que pour justifier le boycott- c’est d’ailleurs la raison invoquée par les militants BDS -  et pour appeler ensuite à la délégitimation de cet État.

 

Nous savons tous que pour détourner l’attention des populations des vrais problèmes, il faut toujours un coupable. Si ce n’est pas le Juif, c’est l’État d’Israël. On le rend donc coupable de la corruption qui règne dans les pays arabes, tout comme de la sécheresse et du chômage .

 

Alors, un peu comme dans le Procès de Kafka, les nations n’ont de cesse d’admonester Israël, de le menacer, de lui laisser entendre qu’il n’a pas le droit d’exister. Et Israël tarde bien souvent à se défendre quand il ne se réfugie pas dans le silence.

 

Mais à bien y penser, quelle que soit l’attitude qu’il adopte, il sera jugé coupable. S’il se défend, on en conclura qu’il a bien quelque chose à se reprocher, donc que les Palestiniens ont raison de porter telle ou telle accusation contre lui. Et s’il ne se défend pas, on dira que se taire c’est acquiescer. On voit  bien que, quoi qu’il fasse, il  sera coupable.

C’est encore là un des moyens du harcèlement psychologique.

 

En fait, il faut lui imputer toutes les fautes possibles pour l’isoler et remettre en question la justification d’un État pour le peuple juif.

 

Dora Marrache

 

Chroniqueuse Radio-Shalom Montréal

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 15:23
L’heure est venue de démasquer les détracteurs d’Israël

Par Manfred Gerstenfeld

 

 

Analyse à la une - Manfred Gerstenfeld

Adapté par Marc Brzustowski

ANALYSE A LA UNE


 


 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info


Titre original :Unmasking Israel’s critics

 

 

 

 

Tags ; Le scandale des ONG , Cynisme et désinformation,Antisionisme,Boycott, apartheid anti-israélien, délégitimationPays arabo-musulmans

 A la Une : Le chaos au Moyen-Orient comme opportunité de révéler ceux qui préfèrent ignorer les crimes du Monde Arabe


Le comportement criminel  de Kadhafi à l’égard des citoyens de son propre pays est proprement l’exemple actuel le plus proche de ce qu’auraient sûrement fait, ici, aux Juifs, les pays arabes conquérants et leurs alliés palestiniens s’ils avaient réussi dans leurs entreprises après l’indépendance d’Israël. C’est politiquement incorrect à l’extrême de le dire. Cependant, cela n’en demeure pas moins vrai. Il suffit, pour démontrer ce point, de recueillir simplement les déclarations de personnalités arabes célèbres, en 1947 et 1948 et les attestations des témoins israéliens de cette guerre.

 

 

 

Les récents évènements chaotiques au sein de nombre de pays arabes fournissent une opportunité unique pour Israël de démasquer pleinement beaucoup de ceux qui lui causent préjudice. Cela comprend ceux qui ont sévèrement critiqué ou diabolisé le pays depuis des années, autant que ceux qui ont sciemment fermé les yeux sur les crimes de masse dans le monde arabe.

Beaucoup de catégories conviennent parfaitement dans ce bilan. On peut commencer avec l’interminable liste des ONG des droits de l’homme. L’observatoire des ONG (NGO Monitor) a déjà accusé Human Rights Watch de couvrir les violations des droits de l’homme en Libye. Combien d’ONG sur les droits de l’homme, sinon aucune, ont protesté contre la participation de la Libye, au sein du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU ? Peuvent-elles prétendre, aujourd’hui, qu’elles ne savaient pas que la Libye de Kadhafi est une nation qui aurait dû figurer régulièrement dans l’agenda de l’UNRHC, plutôt qu’au sein de son directoire ?

Ce n’est que l’une des questions d’une longue liste qui permettra à Israël d’homologuer correctement des parties substantielles de la communauté des droits de l’homme comme étant de parfaits imposteurs. Sont également inclus dans cette catégorie ceux qui ont approuvé par leur vote la résolution anti-israélienne de la Conférence de Durban en 2001.

 

La visite de Kadhafi en France

 

 

Une seconde catégorie concerne une brochette de politiciens occidentaux. En observant certains, on est en droit de se poser de sérieuses questions au sujet des politiques que poursuit leur pays. Le Premier Ministre britannique David Cameron a bien fini par admettre, il y a quelques jours, durant sa visite au Koweit, que les soulèvements populaires au Moyen-Orient démontraient que l’Occident avait eu tort de soutenir des dictateurs et des régimes anti-démocratiques. Il a ajouté que la politique étrangère britannique avait mis ses propres intérêts économiques au-dessus de la promotion des valeurs démocratiques occidentales.

Cameron poursuivait en expliquant à des étudiants du Qatar que certains dirigeants du Moyen-Orient utilisaient le conflit palestino-israélien comme une diversion couvrant leurs propres régimes oppressifs. Dans ce cadre, il serait, par exemple, utile d’enquêter sur ce qu’a pu dire la Haute Représentante des affaires étrangères et des politiques de sécurité de l’Union Européenne, Catherine Ashton, concernant les états arabes, depuis qu’elle a été nommée en décembre 2009 et de comparer cela avec ses déclarations concernant Israël.

Comme tous ses proches, le Président français Nicolas Sarkozy est loin d’être l’un des détracteurs les plus virulents d’Israël. Il est le premier à avoir reconnu l’opposition libyenne, qui, pourtant, pourrait bien ne plus disposer d’aucun territoire à gérer, dans un avenir proche. Sarkozy a reçu Kadhafi, lors d’une visite d’état en décembre 2007. Le Président français avait annoncé que le tyran libyen allait signer un accord d’une valeur de 10 milliards d’euros pour du matériel militaire lourd et un réacteur nucléaire. Il avait alors aussi déclaré qu’il avait demandé au dictateur libyen de progresser sur la voie des droits de l’homme.

La nouvelle catégorie en ligne de mire et qui doit être dévoilée concerne un certain nombre de courants majeurs au sein des églises chrétiennes, principalement les Protestants libéraux. Ils ont presque toujours préféré regarder ailleurs, à propos de la façon dont les Chrétiens de diverses obédiences étaient opprimés dans une variété de pays arabes et musulmans. Les attentats criminels contre les Coptes en Egypte, durant les dernières décennies en sont un exemple flagrant. Ceux-ci se sont prolongés par plusieurs meurtres supplémentaires de Coptes, au cours de la révolution égyptienne des toutes dernières semaines.

Cela ne devrait pas représenter trop de travail, pour un responsable israélien, de lire attentivement les sites internet de quelques-unes de ces organisations chrétiennes et d’examiner si et comment ils ont traité de cela. Quelques suggestions à propos des organismes qu’il conviendrait de mettre en lumière, seraient les suivantes : L’Eglise Unifiée du Christ, aux Etats-Unis, l’Eglise Méthodiste en Grande-Bretagne, l’Eglise Unifiée du Canada, aussi bien que des organisations comme Diakonia en Suède, Icco aux Pays-Bas et, en particulier, les Amis de Sabeel dans de nombreux pays. L’Ambassade israélienne en Norvège peut y contribuer en pointant combien ou si peu, parmi les quelques évêques luthériens notoirement anti-israéliens, dans ce pays, ont jamais parlé de ces violations contre d’autres Chrétiens dans les pays arabes.


Mettre à jour ces soi-disant journalistes

 

Dans le monde académique, la prestigieuse Grande Ecole en Economie de Londres (London School of Economic) fournit un excellent exemple d’hypocrisie. Au début mars, son Directeur, Sit Howards Davies a dû démissionner parce que l’université avait accepté de l’argent de la part de la Fondation Kadhafi dirigée par l’un des fils du dictateur libyen. Davis avait aussi voyagé en Libye pour conseiller des réformes économiques à ce pays. Cependant, ce qui préoccupait vraiment l’Union des Etudiants de la LES en 2008, c’était, bien évidemment : Israël. On y avait voté à une écrasante majorité le désinvestissement à l’encontre des sociétés qui soutenaient le « régime d’apartheid » d’Israël.

Il y a encore une autre catégorie qui mérite pleinement d’être exposée publiquement, c’est celle des soi-disant journalistes correspondants au Moyen-Orient. Beaucoup d’entre eux restent des personnes dignes. Beaucoup d’autres ont refusé, suivant la ligne éditoriale de leurs journaux, de publier les informations essentiellement négatives qui pourraient concerner le monde arabe. Qui croira que ces médias avaient si peu, voire rien à dire concernant ce qui n’allait pas dans les pays arabes, durant les dernières années – en comparaison, bien sûr, de tout ce qu’ils pouvaient raconter à l’encontre d’Israël ?

Par le passé, on a eu quelques difficultés à prouver qu’un nombre substantiel de journalistes faisant des reportages à partir d’ici (au Moyen-Orient, Israël), constituaient essentiellement une nouvelle école de manipulateurs. Occasionnellement, apparaissait un cas simple à démontrer, tel que celui de Riccardo Cristiano, lorsqu’il était correspondant pour la chaîne de TV de l’état italien, la RAÏ, dans les territoires palestiniens. En octobre 2000, deux soldats réservistes israéliens furent lynchés sauvagement par une foule palestinienne, à Ramallah. La chaîne italienne Mediaset avait filmé le meurtre, puis exfiltré les images hors du pays.

Peu de temps après, Cristiano rédigea une lettre publiée le 16 octobre, dans le journal palestinien Al Hayat al Jedida. Il y dévoilait que c’était Mediaset qui avait pris ces photos. Cristiano indiquait également qu’il n’aurait jamais publié ces images si elles avaient été de son cru. Dans sa lettre ouverte, il présentait également « ses félicitations et  ses bénédictions » à ses chers amis de Palestine.

La liste ci-dessus des nombreuses opérations occidentales de blanchiment des crimes arabes, des hypocrites et des imposteurs qui doivent être dévoilés, n’en est qu’à ses prémisses. La flagrante conduite honteuse de toutes les catégories ci-dessus, et de tant d’autres, mérite une documentation bien plus étoffée. Le temps est venu pour le Gouvernement israélien d’agir pour en reconstituer le puzzle.

Du fait des actuels développements dans le monde arabe, d’ici peu, abonderont encore bien plus de preuves démontrant comment de vastes nombres d’individus et d’organisations du monde dit “libre” ont escroqué leur monde en focalisant toute leur indignation morale contre Israël. Ce qui, par le passé, ne pouvait être fait, ou seulement, de façon furtive dans le temps, pour dévoiler quelques cas individuels, peut, d’ores et déjà, être réalisé à grande échelle. Bien plus nombreux sont les cas de ce genre qui apparaîtront en pleine lumière, dans un très proche avenir.

 

 

Dr. Manfred Gerstenfeld a publié 19 ouvrages, plusieurs d’entre eux traitant d’Israël face aux relations internationales.  

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 18:21

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Contre la semaine de l'Apartheid et Boycott Anti-Israël 

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non boycott israel

Non

au mythe de l'apartheid

 

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Merci Jean,

 

 

 

BDS : Une idéologie de HAINE
par Jean Vercors

pour © 2011 www.aschkel.info

 

Les antisémites à travers le monde ont trouvé une nouvelle et plus subtile arme d’attaque contre Israël : BDS : Boycott Désinvestissement et Sanctions dont le seul but est de dénier le droit à Israël de vivre en Paix auprès de ses voisins .
Ils veulent réussir là ou les armées arabes et le terrorisme ont échoué.

Ceux-ci ont inventé le concept de propagande mensongère de désinformation appelée « Israël Apartheid Week» induisant une campagne permanente de « boycott » en défi des lois de la République.

Omar Barghouti, résident de Ramallah, membre fondateur de la campagne palestinienne BDS a été étudiant doctorant à l'Université de Tel-Aviv. Pourquoi a t’il profiter du système éducation Israélien, si celui-ci pratique l’Apartheid ?


Boycott, Désinvestissement, Sanction est bien d’inspiration Nazie ou dès 1933 Le boycott des magasins juifs est organisé par les nazis.
Amin al Husseini le Mufti de Jérusalem est nommé Aryen d'honneur par Hitler en 1945 et Au lendemain de la guerre de très nombreux nazis fuient l'Europe et font carrière dans le monde arabe.
En 1947, le comité politique de la ligue arabe rédigea une loi qui devait diriger le statut juridique des résidants juifs dans tous les pays arabes de la Ligue. Une loi discriminatoire anti Juive est approuvée par ses membres : l’Egypte, l’Irak, L’Arabie saoudite …


Aussi claire que l’eau de roche l’est, La promotion de cette haine des juifs est bien d’inspiration nazie, un fait complètement ignoré par les progressistes et l’occident. Partout en Europe et dans le monde Musulman, BDS représente une idéologie de haine , de mensonges et d’amalgames fallacieux.


Le refrain de BDS est de Comparer Israël à l’Afrique du sud au moment de l’apartheid. 


Voyons de plus près ce soit disant Apartheid :

*************************************
• Walid Badir, une star du foot israélien est Capitaine de l'HaPoel Tel Aviv
• Mira Awad, actrice, chanteuse, compositrice arabe a représenté Israël à l'Eurovision 2009
• Rana Rasian, Arabe, ancienne Miss Israël
• Angelina Tarif, Arabe, autre Miss Israël
• Majalli Wahabi, Druze, ancien Président du parlement israélien. A rempli les fonctions de Président d'Israël en février 2007.Actuel Vice-ministre des Affaires étrangères et Vice-président du Parlement 
• Reda Mansour, Druze, historien israélien, poète, ex-ambassadeur en Equateur
• Salim Joubran, Arabe, juge à la Cour Suprême
• Chaque année, des milliers de réfugiés africains : des somaliens musulmans risquent leurs vies pour atteindre Israël en passant par des pays musulmans (dont l'Egypte où ils sont maltraités ou tués dans le Sinaï )
• 3 des 120 députés israéliens sont arabes, ce qui à l'échelle française donnerait 60 députés arabes (sur 577) !
• Naza Mahmoud, champion de patinage artistique
• Youssef Mishlab, un arabe ancien général de Tsahal
• Existe-t-il un général français arabe dans l'armée française ou un Général Chrétien dans une Armée Arabe ?
• Sayed Kashua, arabe, un comédien très populaire 
• Khaled Abu Toameh, arabe, journaliste très connu en Israël 
• Raleb Majadele, un ministre du gouvernement Israélien
• Emile Habibi, écrivain, a reçu le prix Israël de littérature en 1992
• Professeur Hossam Haick 
• Dr. Suheir Assady , chef du Département de néphrologie de Rambam Health Care Campus
• Israël est la seule démocratie du proche orient ou les arabes ont le droit de vote
• Les arabes d’Israël ont leurs journaux et chaines de Tv
• La presse arabe en Israël à bien plus de liberté d’expression que celle de Gaza et de "Cisjordanie" et toutes les dictatures arabo musulmanes.
• Les bébés Juifs et Arabes naissent dans les mêmes cliniques et reçoivent le même traitement

Dans tous les pays arabes des lois discriminatoires contre les Palestiniens, les juifs, les kabyles, les coptes, les bahaïs, les chrétiens existent. Cela c'est de l'APARTHEID ! 

Ceux qui diabolisent Israël, soutiennent les organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah

La situation des Palestiniens dans les territoires est bien différente car ces territoires conquis par Israël est la résultante d’une guerre défensive forcée par ses voisins.

Les exigences sécuritaires d’Israël ont été prises à la suite des violences et actes de terrorisme et c’est ce qui forcé Israël à imposer des restrictions aux résidents arabes de "Cisjordanie" ( rive ouest ).

Les Palestiniens des territoires ne reconnaissent pas le droit d'existence d'Israël tandis que les Noirs eux n'ont pas cherché la destruction de l'Afrique du Sud, seulement le régime d'apartheid. La est toute la différence.
Les palestiniens de "Cisjordanie" n’ont pas la citoyenneté Israélienne.


Si Israël devait accorder la pleine citoyenneté aux palestiniens, cela signifierait que les territoires ont été annexés.
Derrière le masque de l’antisionisme BDS incite à la haine antijuive comme celle qui prévalait En Europe ou les Buchés, les inquisitions, les pogroms et la solution finale ont causé les pires souffrances aux peuple Juif.


L'acronyme BDS n'est rien moins que synonyme de l'antisémitisme.


Lorsque les fervents défenseurs de la cause palestinienne accusent Israël d’être un état raciste ils veulent normalement dire quelque chose de plus fondamental : qu'il n'y ait aucune justification pour un état juif .
Ce, à mon avis, est une vue extrêmement raciste, basée sur la haine et le mépris des Juifs.
Les campagnes Anti Israéliennes de BDS sont imbibées de sentiments anti juif, réconciliant divers groupes qui sont idéologiquement, philosophiquement et théologiquement incompatibles. 


La haine pour Israël semble être la question primordiale qui unit des fascistes, des islamistes, des néonazis, des altermondialistes, des communistes, des anarchistes et des fondamentalistes, des leaders religieux et des athées, riches et pauvres.


La convergence des campagnes de haine de BDS, des efforts de délégitimation d'Israël, d’antisémitisme, et des virulents médias anti-Israël est non seulement dangereuse pour Israël mais pour les démocraties ; ils sont les exemples ignobles de la bigoterie et l’intolérance.


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