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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 17:50

 

 

A propos par Aschkel 

Par Aschkel

pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

  

 

Découvertes dans L'antique Shilo, ville occupée de Judée-Samarie par les juifs ou les arabes ?

L'arrogance et le cynisme.

Les occidentaux et des arabes considérent que la Judée-Samarie, ce que l'on nomme vulgairement la "cisjordanie" est occupée par Israël, et les juifs qui y vivent sont qualifiés de colons

 

L'archéologie le prouve tous les jours, en Judée-Samarie comme sur toute la terre d'Israël les fouilles révèlent la présence juive millénaire, chaque coup de brosse apporte une preuve, chaque coup de pioche met à jour des vestiges de cette présence, une mosaique, le mur d'une synagogue, un autel, des pressoirs, des poteries.....La vie locale fut dense a Shilo car c'était un lieu de pélérinage pour des générations de pélérins.

 

Le cas de Shilo est particulier car c'est la ville où le Prophète Samuel naquit et vécut, mais c'est surtout celui où l'arche d'alliance fut installée du temps des juges.

La première mention de Silo se trouve dans le Livre de Josué , c'est à cet endroit que les israélites se répartissent les territoires qu'ils devront conquérir et occuper par la suite. Les villes refuges et les cités pour les lévites sont également attribuées depuis Silo. Ce lieu devient le lieu de culte principal et de gouvernement, l'endroit où les fils d'Israël se retrouvent pour les fêtes annuelles à l'époque des Juges (Juges 21.19).

L'Arche d'Alliance  y est placée un temps (1Sal 4.3, 14.3), elle y resterait 369 ans selon des sources talmudiques . Le tabernacle quitte Silo quand Eli meurt. A au moins un moment durant son séjour, le tabernacle est remplacé par ou placé dans une structure, précurseur du temple (1 Samuel 3:15).

 

 Tell Silo vu de l'ouest

.biblelieux

Silo vue de l'ouest

Le sanctuaire portable que Moïse bâtit dans le désert fut stationné à Silo du temps de la Conquête jusqu'à le destruction apparente de la ville par les Philistins en 1104 av. JC.

Psaume 78:60 "Il abandonna la demeure de Silo, la tente où il habitait parmi les hommes."

Sommet de Tell Silo

.biblelieux


Sommet de Silo

Les excavations du site mirent au jour de nombreux vestiges du Bronze Moyen, Récent, et de l'âge de Fer I.

Du temps d'avant les israélites, la ville était fortement fortifiée par des murs massifs avec du glacis. Après que les Israélites s'installèrent, le site fut sans fortifications; les résidences de l'Age de Fer furent trouvées construites à partir des fortifications anciennes.

Emplacement du tabernacle à Silo

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Emplacement du Tabernacle

Israel Finkelstein croit que le tabernacle se tenait au sommet du tell, mais Asher Kaufman argumente que la place est insuffisante pour la taille du tabernacle.

Wilson identifie une "sorte de cour nivelée" en 1873 de 121 m (400 pieds) de long et de 23 m (77 pieds) de large, bien plus grand que n'importe quel endroit nivelé au sommet. "Il n'y a pas d'autre espace nivelé suffisamment large pour recevoir la tente avec les dimensions du tabernacle."

Autres photos 

jewishmag

tel shilo archeology in Israel 
The Ancient Synagogue in Shilo

tel shilo archeology in Israel 
Note the Decorative Base Stone and the Smaller Stones in the Ancient Synagogue

tel shilo archeology in Israel 
A Decorative Mosaic Floor near the Ancient Synagogue

tel shilo archeology in Israel 
Two Arches from the Byzantine Period rest on a reconstructed floor

tel shilo archeology in Israel 
One of many entrances to underground cisterns

tel shilo archeology in Israel

Site de la ville de Shilo http://www.shilo.org.il/is.htm

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 22:25

La terre du mont du Temple livre ses secrets

 

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Pour les Musulmans, ce ne sont plus que des déchets mais pour les Juifs, il s'agit d'un véritable trésor. Voici maintenant six ans qu'un groupe d'archéologues israéliens, assistés par des dizaines de milliers de volontaires, tentent de réparer le mal causé par le Waqf musulman qui détruit le sous-sol du mont du Temple dans une tentative désespérée d'effacer toute trace de la présence juive sur le site le plus saint de notre histoire : « Car tes serviteurs affectionnent ses pierres, et ils chérissent jusqu’à sa poussière » (Psaumes, 102, 15). Jamais ce verset n'aura été autant d'actualité, surtout à l'approche de Ticha Béav... 
Une coutume datant de l'époque de la Guémara veut que le 'Hatan, le jour de son mariage, s'enduise le front de cendres, symbole de la destruction du Temple. De même certaines communautés ont pour tradition à la veille de Ticha Béav de tremper un œuf dur dans de la cendre avant de le consommer comme repas de deuil avant l'entrée du jeûne. 
Or aussi surprenant que cela puisse paraître, il existe, de nos jours, un site où il est possible de recueillir des « cendres » venues directement du Har Habayit (le mont du Temple). Ces « cendres » sont aussi des vestiges du Bet Hamikdach, du Temple de Jérusalem, par deux fois détruit par le feu, en -587 par Nabuchodonosor et l'empire de Babylone et en 68 par Titus et l'empire romain. Ces cendres sont en fait de la terre plus sainte que jamais, déplacée par le Waqf musulman lors des travaux effectués sur le mont du Temple ces dernières années. 
Il s'avère que depuis maintenant six ans, des archéologues et des milliers de volontaires, accomplissent un travail gigantesque par son ampleur historique et en même temps d'une minutie et d'une précision incomparable, pour déchiffrer ce que ces poussières, ces cendres, ces débris venus du lieu le plus saint du judaïsme, renferment. 
Hamodia a rencontré le Dr Gaby Barkaï, archéologue de renommée mondiale, et son assistant, Tsa'hi Zweig, responsables du plus grand projet archéologique jamais réalisé en Israël : celui du triage des débris du Har Habayit. 

La plus grande mosquée d'Israël, sur le mont du Temple !
A l'origine, le mont du Temple ou Har Hamoriyah était une montagne comme on a l'habitude de les concevoir, avec un dénivelé aboutissant à un sommet en pointe. Mais cette description n'est valable que jusqu'à l'époque du roi Hérode, un tyran sanguinaire décrié par les Sages du Talmud. L'une des rares fois où nos Sages parlent en bien d'Hérode est liée à la reconstruction du Temple : « Celui qui n'a pas vu le Temple d'Hérode n'a jamais vu de splendide bâtiment de toute sa vie », affirme la Guemara (Baba Batra 4a). 
En effet, pour agrandir la superficie du Temple construit par Zéroubavel, Hérode décide de procéder à de gigantesques travaux d’aménagement, bâtissant « à la romaine » une immense esplanade : la colline d’origine est ceinturée d’un énorme mur de soutènement, la surface intérieure entièrement nivelée puis comblée avec du remblai. Ces travaux durent dix ans, et nécessitent le travail quotidien de 10 000 hommes. Le Kotel, seul vestige du Temple, est la partie occidentale de ce mur de soutènement construit par Hérode. Le Temple lui-même dominait la ville de Jérusalem et constituait alors 15 % de la superficie de la ville. Mais ce bâtiment si majestueux ne subsistera pas longtemps : inauguré en 63, il est détruit cinq ans plus tard, le 9 av, par les troupes romaines de Titus.
Retour aux travaux d'Hérode et particulièrement à l'esplanade qu'il construit, transformant le Har Habayit en un immense parvis de 445 mètres sur 290 ! 
Au sud de cette esplanade, Hérode érige son stoa royal, sorte de portique ouvert en façade par une colonnade. Lorsqu'en 1099, les premiers Croisés arrivent à Jérusalem, ils sont persuadés que la Mosquée Al Aqsa, construit par les Musulmans qui contrôlaient la région à cette époque, n'est autre que le Temple de Salomon. Cette erreur en entraîne une autre, puisqu'ils décident d'appeler le stoa d'Hérode, où ils font dormir leurs chevaux, « les Ecuries de Salomon » (Ourvot Chlomo). Ce terme est encore utilisé de nos jours, bien qu'il désigne un bâtiment construit plusieurs siècles après la mort du roi Salomon. 
En 1187, Saladin (Sala'h A-Din) conquiert la plus grande partie d'Eretz Israël. Il décide de combler les écuries de Salomon et de murer ses entrées. La terre utilisée provient du mont du Temple. Le bâtiment restera tel quel durant huit siècles. 
En 1996, le Waqf musulman décide d'aménager les écuries de Salomon et de les transformer en une immense mosquée. Ses employés déblaient 7 000 tonnes de terre et le bâtiment devient la mosquée Al Marwani, un bâtiment souterrain pouvant accueillir jusqu'à 10 000 personnes ! Plus tard, ils décident de creuser une sortie de secours. Et pour ce faire, ils procèdent à une excavation express : en trois jours, un puits de 36 mètres sur 43, et d'une profondeur de 12 mètres, est creusé. 
Pour réaliser ces travaux, le Waqf reçoit l'autorisation du Premier ministre de l'époque, Ehoud Barak. 6 000 tonnes de terre, riches d'une quantité de vestiges archéologiques, sont transportés par camions dans des décharges publiques et dans le parc national de Na'hal Kidron, situé en contrebas du Har Habayit. C'est à partir de ces 13 000 tonnes de gravats que le Dr Gaby Barkaï et son assistant, Tsa'hi Zweig, vont parvenir à recueillir des dizaines de milliers de vestiges archéologiques datant du Premier et du Second Temple. 

Les poubelles de l'Histoire…
Mais avant d'obtenir l'autorisation de fouiller dans ces détritus, Barkaï et Zweig vont devoir se battre : d'abord contre le Waqf, qui souhaite avant tout transformer le Har Habayit en un site exclusivement musulman. Les deux archéologues vont également devoir se battre contre les autorités israéliennes, peu désireuses d'affronter le monde arabe. « Voici plusieurs décennies que les Musulmans prétendent que les bâtiments qui se trouvaient sur le mont du Temple étaient en fait des mosquées, affirme Zweig. Selon eux, le Bet Hamikdach n'a jamais été situé sur le Har Habayit. Pour eux, la preuve, c'est qu'on n'a jamais retrouvé le moindre vestige du Temple sur l'esplanade des mosquées ! Et pour cause ! Le Waqf ne laisse donc aucun archéologue juif pénétrer sur le Har Habayit ! »
A l'époque où le Waqf entame ses travaux de construction de la mosquée Al Marwani, Zweig est un étudiant en archéologie à l'université de Bar Ilan. Il entend parler de ce qui se trame sur le mont du Temple et tente de retrouver l'endroit où les camions déversent les débris. Il rencontre un employé du Waqf qui lui affirme avoir jeté dans l'une des décharges une inscription en hébreu antique surmontée d'une étoile à cinq branches, symbole très populaire à l'époque hellénistique. 
Zweig comprend que ce que les Musulmans considèrent comme des déchets représentent en fait un véritable trésor. 
Il se rend dans la vallée de Kidron et commence à fouiller dans les immondices. Quelques minutes plus tard, des responsables du Waqf arrivent et le menacent d'appeler la police s'il ne quitte pas immédiatement les lieux. Zweig comprend que si le Waqf est tellement soucieux de l'empêcher d'enquêter, c'est qu'il a manifestement quelque chose à se reprocher. L'archéologue israélien parvient à prendre quelques morceaux de poteries avec lui. Il les montre à des archéologues de renom qui lui affirment qu'ils datent de l'époque du Premier Temple! 
Il demande à quelques-uns de ses amis, étudiants à la yéchiva de Ramat-Gan, de l'aider. C'est à ce moment-là que l'Autorité israélienne des Antiquités, l'AIA, commence à lui faire quelques difficultés : « L'AIA se trouvait dans une position très inconfortable. D'un côté, c'est elle qui était censée contrôler ce qui se passait sur le Mont du Temple. De l'autre, elle avait reçu l'ordre de ne rien faire pour empêcher la catastrophe qui était en train de se dérouler ». Et cet ordre venait de très haut. 

L'Autorité israélienne des Antiquités a les mains liées !
L'AIA est une administration entièrement vouée à la défense des antiquités et désignée pour empêcher la destruction des vestiges archéologiques. Néanmoins, dans le cas du Har Habayit et des travaux effectués par le Waqf sans le moindre contrôle archéologique, l'AIA a les mains liées. 
Car lorsque la politique se mêle d'archéologie, on peut s'attendre au pire. 
Comment expliquer le laxisme des différents gouvernements alors que les autorités musulmanes tentent de transformer le mont du Temple en un site exclusivement musulman et d'éliminer toute trace de son passé juif en jetant aux immondices les vestiges archéologies prouvant ce passé ? 
Lorsqu'on sait qu'en Israël, des projets de construction sont bloqués durant des mois s'il y a lieu de craindre que des vestiges archéologiques soient détruits, on peut se demander pourquoi le gouvernement israélien a laissé le champ libre au Waqf sur le site le plus saint du peuple juif ?! 
La réponse tient en un mot : la crainte. Crainte d'une nouvelle Intifada palestinienne si le peuple juif ose clamer haut et fort que « le mont du Temple est entre nos mains ». Crainte d'un soulèvement arabe israélien. Crainte d'un tollé de critiques en provenance de la scène internationale… 
Et ce sont ces appréhensions qui ont conduit les différentes administrations israéliennes à fermer les yeux sur les violations flagrantes du statu quo par le Waqf et qui ont, de facto, empêché l'AIA de faire son travail. 
Dans le cas de Tsa'hi Zweig, l'AIA va tout entreprendre afin que le monde ne découvre pas qu'elle manque à sa mission officielle. Elle accuse Zweig de procéder à des fouilles pirates et le traîne en justice. Très vite, la juge saisie du dossier conseille à l'AIA de retirer sa plainte: « Elle s'est rendue compte qu'il ne s'agissait pas d'un débat juridique, mais politique », affirme Zweig. 
Quoi qu'il en soit, après des années de procédure et de pressions et un bras de fer constant entre Zweig et Barkaï et les autorités israéliennes, les archéologues obtiennent, en 2004, l'autorisation de fouiller dans les débris jetés aux ordures par les Musulmans. Les tonnes de terre et de poussière venus du Har Habayit sont alors déplacées vers le parc national d'Emek Tsourim, situé tout près de la vallée de Kidron. 

70 000 volontaires
Le projet de tri des débris venus du Mont du Temple fêtera en novembre son sixième anniversaire. Durant cette période, près de 70 000 volontaires ont participé à ce projet ! Venus des quatre coins d'Israël mais aussi de l'étranger, ces dizaines de milliers de bénévoles, orthodoxes, religieux et laïcs, ont contribué à découvrir des milliers de vestiges archéologiques datant de périodes extrêmement variées. 
Dans un premier temps, le triage s'est fait à l'aide de tamis mais ensuite, l'équipe de Barkaï et Zweig utiliseront une méthode de tamisage sous eau qui permet de découvrir plus facilement les débris de poteries, les bijoux anciens, les pièces de monnaie, les mosaïques ou les flèches dissimulées à l'intérieur de la terre et de la poussière. 
Selon le Dr Barkaï, ce projet est le plus grand projet archéologique jamais réalisé, de par le nombre de volontaire qui y ont pris part et qui y participent encore. Et d'ailleurs l'archéologue israélien appelle ceux qui sont conscients de l'importance de ces fouilles à s'associer à cet effort : « Chacun peut se rendre à Emek Tsourim et prendre part à la seule fouille archéologique jamais réalisée sur des vestiges du Har Habayit. Enfants, adolescents, adultes et retraités : aucune expérience n'est requise, uniquement l'amour de Jérusalem. Cette poussière a une couleur grise très caractéristique, souligne Zweig. Il s'agit très probablement de cendres issues des incendies qui ont détruit le Temple et une bonne partie de Jérusalem il y a près de 2 000 ans. Toucher cette poussière, c'est toucher l'Histoire de notre peuple »... 
Pour le Dr Gaby Barkaï
« Ce projet est un clin d’œil de l'Histoire »

Le Dr Gaby Barkaï est l'un des plus grands archéologues de notre époque. On lui doit l'une des plus importantes découvertes archéologiques de ces dernières décennies: une inscription datant du sixième siècle de l'ère vulgaire sur laquelle étaient écrits les versets de la "Birkat Cohanim" (la fameuse bénédiction des cohanim). Cette découverte a permis de repousser les allégations de certains chercheurs qui prétendaient que le Tana'h avait été écrit durant la période du Second Temple. Il considère le triage des débris du Mont du Temple comme le projet de sa vie. 

- Hamodia : Quelles sont les principales découvertes que votre projet a mis à jour ? 

- Dr Barkaï: Nos découvertes ont réussi à confirmer les récits bibliques et de la littérature talmudique. Je vais vous donner quelques exemples : Joseph Flavius raconte qu'à l'époque du Second Temple, le sol du bâtiment était carrelé de « pierres colorées ». La Guémara compare le sol du Temple à des vagues et décrit un carrelage fait de « Ko'hla, Chicha ou Marmara », mais personne n'a jamais su ce que cela signifiait vraiment, jusqu'à ce que nous découvrions des milliers de pierres de couleur, travaillées et poncées, qui constituaient manifestement le sol du Bet Hamikdach. 
Un autre exemple : une Souguia (thème) de la Michna traite de l'attitude à adopter lorsqu'on trouve une pièce dans l'enceinte du Har Habayit. Nous en avons trouvé des milliers, parmi lesquelles une de « Ma'hatsit Hachékel » datant de l'époque de la première révolte contre les Romains ! 
Une autre découverte date du Premier Temple. Il s'agit selon moi d'un « clin d’œil » de l'Histoire : dans le livre de Jérémie ainsi que dans les Chroniques, on cite le nom de Pach'hour Ben Imer, un Cohen servant dans le Temple. Nous avons découvert un cachet portant le nom de Guédaliahou Ben Imer, qui était manifestement un des frères de Pach'hour. Enfin, nous avons également trouvé des morceaux de petites figurines, brisées intentionnellement et datant de l'époque du Premier temple. Nous supposons que ces figurines, qui servaient à l’idolâtrie, ont été détruites à l'époque de Josias (Yochiahou), roi de Judée, qui a œuvré pour éradiquer l’idolâtrie parmi le peuple. 

- Pourquoi, d'après vous, l’État d'Israël laisse-t-il le Waqf procéder à l'extirpation de tout vestige de présence juive sur le mont du Temple ?

- Il faut comprendre qu'à Jérusalem, tout ce qui est fait a une connotation politique. Les différents gouvernements n'ont pas le courage d'affirmer clairement que le mont du Temple appartient au peuple juif et c'est pourquoi ils lient les mains de l'AIA et tolèrent qu'aucun contrôle ne soit effectué sur les travaux du Waqf. 
Fort heureusement, une vaste campagne médiatique menée par le Comité pour la prévention de la destruction d’antiquités sur le Mont du Temple, fondé dans les années 2000, a permis de freiner cette catastrophe archéologique. Une pétition, signée par des personnalités venues des deux bords de l'échiquier politique israélien, comme les écrivains Amos Oz et ‘Haïm Gouri, les anciens maires de Jérusalem Teddy Kolleck et Ehoud Olmert, 82 députés de la Knesset et des dizaines de milliers d'Israéliens, a été transmise au chef du gouvernement d'alors, Ehoud Barak, pour dénoncer « l'acte de vandalisme et de destruction irréparable mené sans supervision et en violation de la loi ». Grâce à cette campagne, voici déjà quelques années que nous constatons à une nette amélioration, même si la situation est encore loin d'être idéale.

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:15

« Hanan a marqué de son sceau l'archéologie juive moderne »

 

Hommage à cet immense professeur décédé le jeudi 08 Avril

hamodia

 No 120 28 avril 2010, Lag Baomer


Hamodia: Quelle était la particularité du Pr Eshel en tant qu'archéologue et historien? 

- Dr Doron Sar Avi : Le monde de l'archéologie se démarque souvent du monde de la théologie. Pour une bonne partie des archéologues, l'historiographie juive antique ne saurait être prise au sérieux, scientifiquement parlant. Pour Hanan, cet axiome n'avait aucun sens. Il cherchait toujours à faire aller de pair archéologie et judaïsme, découvertes historiques et textes talmudiques. C'est ainsi qu'il a réussi à marquer de son sceau l'archéologie moderne

- Comment Hanan Eshel abordait-il la révolte de Bar Kokhba ?

- Au niveau archéologique, cette période est très difficile à cerner. On n'a retrouvé que quelques documents et pièces de monnaie qui, ajoutés aux textes de la tradition juive, nous ont permis de dresser un portrait malheureusement encore incomplet de cet épisode de l'histoire. Hanan répétait toujours que si le récit des évènements qui ont ponctué les trois années qu'a duré la révolte n'existait pas, c'est parce qu'il n'y avait pas eu de vainqueur dans cette guerre. Il dressait la comparaison avec la sortie d'Egypte, à laquelle les Egyptiens ne font quasiment aucune allusion dans leurs textes officiels, et pour cause ! Lorsqu'on perd, on a rarement envie de s'en vanter... C'est un peu ce qui s'est passé pour la révolte de Bar Kokhba. D'un côté, les Juifs ont été massacrés et près d'un demi-million de personnes sont mortes durant les combats et suite à la politique de la « terre brûlée » adoptée par les Romains pour mettre un terme à l'insurrection. De l'autre côté, les Romains n'ont jamais considéré la fin de la révolte comme une victoire. L'historien Dion Cassius rapporte que lorsque l'empereur Hadrien se présenta devant la Sénat après l'insurrection, il ne prononça pas la formule consacrée : « Si vous êtes en bonne santé, tout est pour le mieux ; moi-même et l'armée nous nous portons bien », signe que l'armée romaine avait subi de graves pertes durant les batailles contre les soldats de Bar Kokhba. Il faut comprendre que l'armée de Chimon Bar Koziva était composée de véritables machines de guerre, comme le Talmud nous enseigne. Les soldats de Bar Kokhba devaient prouver leur courage en arrachant un de leurs doigts avec les dents. Ce n'est que lorsque les Sages accusèrent Bar Kokhba de transformer ses soldats en « Baalé Moum », de les difformer, qu'il mit fin à cette coutume et demanda aux postulants de « seulement » arracher un cèdre de leurs mains nues tout en galopant sur leur cheval. 

- L'histoire de la révolte de Bar Kokhva est souvent liée à Lag Baomer. Quel lien Hanan Eshel et vous-même avez-vous établi entre ces deux dates ?

- En fait, il n'y a pas de rapport direct. Il ne s'est absolument rien passé durant la révolte de Bar Kokhva, le 18 Iyar précisément. Mais si on tient absolument à trouver un lien, il concerne rabbi Akiva. Dans la Guémara Yébamot 62b, on nous raconte que 24 000 élèves de rabbi Akiva sont morts de Pessa’h à Chavouot. En évoquant ce nombre de 24 000, la Guémara veut peut-être dire exactement 24 000 mais elle veut peut-être aussi dire « énormément ». On sait que durant la révolte, au moins 586 000 personnes sont mortes, sans compter celles décédées des suites de maladies et d'épidémies. Il est plausible – et je tiens à être le plus prudent possible en avançant cette théorie – que nos Sages incluent ces morts dans le compte des élèves de rabbi Akiva décédés durant cette période qui a suivi la destruction du Second Temple. Mais encore une fois, il ne s'agit là que d'une hypothèse historique, qu'aucune preuve ne vient étayer. Un autre lien avec rabbi Akiva a justement été découvert par Hanan, dans une des grottes de Judée. C'est là qu'il a trouvé des pièces de monnaie, frappées par les insurgés, et ornées de symboles juifs comme les quatre espèces, utilisés durant la fête de Souccot. Or, dans ces dessins qui ornaient les pièces de monnaie des insurgés, on trouve un étrog (cédrat), un loulav (branche de palmier) mais seulement une branche de Hadass (myrte) et une branche de Arava (saule), alors que la Halakha exige deux branches de saule et trois branches de myrte. La réponse à cette énigme est simple : les soldats de Bar Kokhva suivaient scrupuleusement la Halakha telle qu'elle avait été édictée par rabbi Akiva. Or, rabbi Akiva prescrivait une branche de myrte et une branche de saule pour les Arbat Haminim...

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 09:29

Jérusalem antique: découverte d’une nouvelle rue

[Mercredi 10/02/2010 13:29]

 

Grâce à de nouvelles fouilles, le public va encore découvrir des aspects inconnus de la vie que menaient les Juifs à Jérusalem au cours du 6e ou 7e siècle après l’ère chrétienne, c’est-à-dire sous l’empire byzantin. En effet, lors de travaux de réfection effectués près de la porte de Jaffa, à l’entrée de la Vieille Ville, des archéologues ont trouvé des traces prouvant la crédibilité de la mosaïque de Madaba, conservée dans une église jordanienne.

Cette carte, témoignage de l’art byzantin, a été retrouvée en 1897 lors de la reconstruction d’une ancienne église. On peut y voir la région à l’époque biblique et notamment des villes comme Jéricho, Bethlehem et bien entendu Jérusalem, qui se trouve au centre de ce plan.

D’après la carte, on pouvait pénétrer dans Jérusalem par une entrée située à l’ouest de la ville, en franchissant un immense portail qui donnait accès à la rue principale (et unique) de la cité. Jusqu’à cette nouvelle découverte, on ne disposait d’aucune preuve tangible de l’existence de cette rue et les fouilles n’avaient jamais rien donné. Mais ces derniers mois, grâce à des travaux effectués par l’Office du développement de Jérusalem, on a pu enfin découvrir ces lieux représentés par la carte ancienne.

Le docteur Ofer Sion, qui dirige les opérations au nom de l’Autorité des Antiquités d’Israël, a précisé: « Après avoir enlevé plusieurs couches archéologiques, d’une profondeur de 4,5 mètres, sous la rue actuelle, nous avons découvert avec beaucoup d’émotion de larges dalles qui recouvraient le sol, d’un mètre de long ». « En outre, a-t-il indiqué, nous avons trouvé le long de la rue des vestiges d’un trottoir et une rangée de colonnes ». Il a ajouté: « Il est impressionnant de voir que la rue David, si fréquentée de nos jours, a conservé le tracé de celle qui existait il y a 1 500 ans ».

par Claire Dana-Picard
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 17:42

Preuves archéologiques de la Torah 



Oui, j'insiste cette preuve est extrêmement importante

Par ARIé
http://www.geopolitiquebiblique.com/

hébreuLu sur le site du Jérusalelm Post et d'Aschkel.

>>>décryptage d'un texte en langue hébraique découvert près de Jérusalem


Un bout de poterie trapézoïdale portant de drôles d’inscriptions a été découvert en 2008 par le professeur
 Yosef Garfinkelsur la colline de Khirbet Qeiyafa qui surplombe la vallée d’Elah. Rien de bouleversant à ce stade, si ce n’est que Emék Haélah, situé sur le territoire de la Tribu de Judah, n’est autre que la vallée d’Elah citée dans Samuel (chapitre 16) où David livrera son combat homérique contre Goliath, et si ce n’est que les inscriptions sur la poterie sont en hébreu et sont datées du X e siècle de l’ère vulgaire. Il a fallu plusieurs mois au professeur Gershon Galil du Département d’Etudes bibliques à l’Université de Haïfa pour en déchiffrer l’écriture et la signification. Le Professeur nous dit en substance « le texte se réfère aux esclaves, aux veuves et aux orphelins et utilise des verbes hébraïques tels qu’ASSA (faire), AVAD (travailler) et des noms communs tels qu’ALMANA(veuve) qui sont spécifiques à l’hébreu et s’écrivent différemment dans les autres langues locales ». Je vous livre ci dessous, en anglais, parce que j’ai la flemme de le traduire, la retranscription du texte.

1′ you shall not do [it], but worship the [Lord].

2′ Judge the sla[ve] and the wid[ow] / Judge the orph[an]

3′ [and] the stranger. [Pl]ead for the infant / plead for the po[or and]

4′ the widow. Rehabilitate [the poor] at the hands of the king.

5′ Protect the po[or and] the slave / [supp]ort the stranger.

Outre le fait que le texte soit en hébreu, on peut y retrouver le style et le vocabulaire toraïque, et tout cela, il y a plus de 3000 ans, soit bien avant même le règne du roi David. L’inscription découverte à Khirbet Qeiyafa qui correspond en fait à la ville de Shaarayim, également citée dans la Torah, bat en brèche les thèses selon lesquelles la Torah aurait été rédigée du temps d’Ezra et conforte l’existence des Hébreux, écrivant en hébreu des Textes se référant à la Torah rédigée en hébreu, sur la terre des Hébreux.

Les douteux, les sceptiques, les révisionnistes, les critiques bibliques en tous genres ont tout intérêt à passer sous silence cette découverte archéologique de premier plan qui détruit leurs thèses; aussi je gage qu’on n’en parlera plus. Raison de plus pour que je vous en parle.

Il existe une autre découverte archéologique majeure, dont on ne parle plus guère, et qui renvoie sur Bilaam. Vous savez ce méchant prophète-mercenaire embauché par le roi Balak (voir la section biblique qui porte le nom de ce roi) pour maudire Israël; incapable qu’il était de les défaire par les armes. Cette « malédiction » s’est transformée en la plus belle bénédiction jamais reçue par le peuple d’ Israël. Cette découverte a été effectuée par hasard, à la veille de la guerre de Six Jours par une expédition néerlandaise dirigée par H. J. Franken qui était en train de fouiller le tell de Deir ‘Alla, dans la moyenne vallée du Jourdain, tout près du Wadi Zarqah (le Yabboq de la Bible). Des inscriptions sur du plâtre mentionnent le voyant Bilaam fils de Beor – donc portant exactement le nom qui lui est attribué dans la Torah – et une prophétie apocalyptique dictée par lui. Le texte est en araméen, soit la langue vernaculaire parlée à cette époque. Le texte en fait se réfère à un livre écrit par Bilaam, qui, par définition, est antérieur aux morceaux de plâtre retrouvés. La datation de ces bouts de plâtre les situent au VIII e siècle avant JC, soit à l’époque du Royaume d’Israël. Quant au Livre supposé de Bilaam, non retrouvé à ce jour, il peut renvoyer à n’importe quelle époque antérieure, voir à la période du Sinaï, où il aurait vécu, conformément à la Bible. Dans le texte déchiffré sur les fragments de plâtre, Bilaam est présenté comme un grand prophète, ce qui lui confère une existence propre en dehors du texte biblique. Pour ses fans, il prophétisait; donc, il a bel et bien existé.

D’autres textes datés du VIII e siècle existent; tels que celui qui figure sur la sépulture de Mishah roi de Moav. Ils sont également en hébreu, parce que les Moabites, qui sont après tout nos cousins, employaient l’écriture et la langue hébraïque.

Toutes ces découvertes archéologiques, à commencer par le dernière en date, la plus ancienne, confortent l’existence de la langue hébraïque, de la Torah et des royaumes de Yéhouda et d’Israël, à des époques qui se situent à des centaines d’années des dates avancées par les soi disant spécialistes de la Bible, qui la font remonter au retour de Babylone, soit 350 ans environ avant notre ère.

http://www.geopolitiquebiblique.com/ 

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 07:35
décryptage d'un texte en  langue hébraique découvert près de Jérusalem





http://www.haifa.ac.il/index.html 

et Ouest-France

jeudi 07 janvier 2010
Des archéologues israéliens ont mis à jour le plus ancien texte en hébreu jamais découvert. Ce dernier remonte à 3 000 ans et il a été écrit sur une poterie en proto-cananéen, une langue qui servait aux Hébreux, aux Philistins et à d’autres peuples de la région. Il s’agit là du plus ancien texte en hébreu puisque la datation au carbone des objets trouvés sur le site indique que cette inscription remonterait à 3 000 ans, soit un millénaire avant les Manuscrits de la Mer morte. 

l'archéologue israélien Gershon Galil a réussi à prouver qu'une inscription à l'encre figurant sur un fragment de poterie datant du règne du roi David était le plus vieux texte hébraïque. 
Le fragment de 15 cm sur 16,5 cm a été découvert il y a un an et demi lors de fouilles menées par un autre archéologue, Yosef Garfinkel, sur le site de Khirbet Qeyfa, près de la vallée de l'Elah, dans la région de Jérusalem. 
L'inscription porte sur le traitement qui doit être réservé aux pauvres, aux esclaves, aux étrangers, aux veuves et aux orphelins, précise le communiqué. 
Les mots utilisés sont spécifiquement hébraïques et les concepts auxquels ils font référence relèvent de ceux qui se trouvent dans la Bible.


Cette poterie a été découverte sur le site de la forteresse antique d’Elah édifiée à la frontière du royaume de Judée et à 40 km à l’ouest de Jérusalem. C’est dans la vallée d’Elah que selon la Bible, David aurait combattu Goliath. On y trouve aujourd’hui des vignes et une station satellite israélienne. 

Les archéologues ont pu déchiffrer certains mots : « Juge », « esclave », « roi » dans les cinq lignes écrites sur la poterie. 

Le responsable des fouilles, Yosef Garfinkel, pense que cet écrit va éclairer la période de domination du roi David sur les Israélites. En effet, d’autres objets mis à jour laissent penser qu’il existait un roi à cette époque et un gouvernement fort à Jérusalem
.
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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 22:17

Gaza à la croisée

des civilisations






Une preuve de plus que les "Palestiniens" ne sont en rien originaires de cette région


M
USÉE DART ET DHISTOIRE, GENÈVE 


Genève, janvier 2007. – S'étirant le long de la côte méditerranéenne, les 362 km2 de la Bande de Gaza défraient nos journaux télévisés avec une tragique régularité. Marqués par des carcasses de voitures calcinées, des rangées de maisons détruites, des cortèges funèbres encadrés par des banderoles vertes, jaunes ou noires, nos regards occidentaux n'imaginent guère quelle richesse archéologique fabuleuse repose là, masquée par ce quotidien dominé par la violence ordinaire.

Les multiples fouilles archéologiques menées depuis le XIXe siècle ont pourtant progressivement révélé l'ancienneté et la grandeur de ce passé. Ces quinze dernières années ont été, par l’ampleur même des fouilles entreprises conjointement par le Département des antiquités de l’Autorité palestinienne et l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, particulièrement fertiles pour les recherches. Les dizaines de milliers d’objets issus de ces fouilles, ainsi que ceux provenant de la collection privée de Jawdat Khoudary qui, depuis plus de vingt ans, préserve les vestiges parfois monumentaux apparus dans les chantiers de Gaza, illustrent la diversité et les constantes des civilisations qui se sont succédé – et métissées – sur ce territoire aujourd’hui exigu.

Lampes à huile
Lampes à huile byzantines (photo: S. Crettenand)

Grâce aux cinq cent trente objets sélectionnés pour la circonstance – une première mondiale – le Musée d’art et d’histoire invite le public à la découverte de la vie quotidienne, civile et religieuse dans la Bande de Gaza depuis 3500 av. J.-C.

Gaza, une histoire multimillénaire

Dernier point d’eau pérenne avant le franchissement du désert du Sinaï, Gaza – située le long de la seule voie terrestre unissant l’Afrique à l’Asie – est connue de tout temps pour la richesse de ses vergers, la clémence de son climat et l’abondance de ses ressources en eau. Dès la plus haute Antiquité, la région constitue un enjeu majeur : l’attrait pour les matières premières de Palestine (cuivre et bitume, mais aussi huile d’olive et vin) conduit l’Égypte prédynastique à implanter, dès 3500 av. J.-C., la citadelle de Tell Sakan sur les rives du Wadi Ghazzeh, à quelque douze kilomètres de la cité actuelle.

 

Cette prédominance égyptienne sera battue en brèche à partir du IIe millénaire av. J.-C. par les populations syro-palestiniennes, connues sous le vocable de Hyksôs ; Gaza abrite alors le site exceptionnel de Tell al-’Ajjul, le premier à être fouillé méthodiquement à partir de 1931 par Sir Flinders Petrie. La cité ne tarde pourtant pas à basculer à nouveau sous la domination égyptienne et ce fait entre dans l’Histoire, puisque sa conquête par Thoutmosis III, survenue le 25 avril 1468 av. J.-C., est rapportée dans les archives égyptiennes. Son territoire est alors jalonné par d’autres forteresses égyptiennes, tel le site de Deir-el-Balah, rendu célèbre par la découverte d’une nécropole du XIVe-XIIIe siècle av. J.-C. comportant une cinquantaine de sarcophages anthropomorphes en terre cuite.

Gaza at the crossroad of civilizationsGaza at the crossroad of civilizationsGaza at the crossroad of civilizations 

Dès 734 av. J.-C., l’Empire assyrien s’empare de la région et fait de Gaza sa frontière méridionale ; ladite frontière s’effacera devant l’expansion sans précédent de l’Empire perse, en 539 av. J.-C. L’essor commercial de Gaza est dès lors exponentiel : point de conjonction entre les routes caravanières acheminant l’encens et le poivre depuis l’Hadramaout (Yémen) et celle ouvrant la voie aux matières premières de Palestine, la cité et son territoire abritent dès lors plusieurs ports dont l’activité a été débordante.

Le monde hellénique, à la pointe des échanges maritimes, ne tarde pas à fonder une cité portuaire à quatre kilomètres de Gaza : les Grecs, probablement venus de Béotie, créent vers 520 av. J.-C. Anthedon de Palestine, que les fouilles conjointes de l’Autorité palestinienne et de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem ont mis au jour à partir de 1996. La vocation de Gaza sera dès lors pérennisée pendant plus d’un millénaire ; la cité devient de fait un carrefour des civilisations entre l’Arabie caravanière des Nabatéens, l’Égypte, le Levant, la Syrie et un monde grec dont l’influence artistique imprègne profondément ce territoire privilégié. Ni la conquête d’Alexandre le Grand en 332 av. J.-C., pourtant sanglante, ni celle, éradicatrice, d’Alexandre Jannée en 96 av. J.-C. ne briseront le destin de Gaza, qui renaîtra de ses cendres sous la protection de Pompée en 57 av. J.-C. Déjà fastueuse sous l’Empire romain, Gaza connaîtra pourtant son apogée sous l’Empire byzantin : dès le Ve siècle de notre ère, son vin est exporté jusqu’en Angleterre – et aussi à Genève –, alors que son École abrite des théologiens de premier plan tels Barsanuphe, Jean de Gaza ou encore Marc le Diacre, dont les écrits ont profondément marqué la littérature chrétienne en Orient comme en Occident.

Gaza at the crossroad of civilizations Gaza at the crossroad of civilizations Gaza at the crossroad of civilizationsGaza at the crossroad of civilizations 

L’avènement de l’islam en 637 apr. J.-C. ne vient pas briser l’aura de la Cité ; elle demeure un carrefour essentiel et abritera à partir du VIIIe siècle la plus célèbre École de droit islamique, fondée par Muhammad al-Shafi. Disputée par les Croisés et les armées musulmanes entre le XIe et le XIIIe siècle, elle se fondra progressivement dans l’Empire ottoman en demeurant une étape centrale pour la route du Pèlerinage.

De la poterie de 3500 av. J.-C. à la colonne byzantine

Le Musée d’art et d’histoire s’apprête à accueillir une exposition hors du commun, par son ampleur comme par la nature du mobilier présenté. Instances officielles et collectionneur privé se sont en effet unis pour proposer au public genevois un véritable florilège archéologique. Ainsi, le Département des antiquités de l’Autorité palestinienne a prêté deux cent vingt et un objets issus des nombreuses fouilles de sauvetage conjointes franco-palestiniennes menées depuis 1994. En parallèle, Jawdat Khoudary a mis à disposition trois cent neuf objets de sa collection archéologique privée. Elle est aujourd’hui officiellement inscrite à l’Inventaire des biens culturels de Palestine.

Des jarres vieilles de cinq mille cinq cents ans au raffinement des vases en albâtre égyptiens, du casque de hoplite aux mosaïques byzantines, de la ménade enjouée à la stèle ayyoubide, de la reconstitution minutieuse d’une somptueuse demeure hellénistique aux linteaux ornés ottomans, la diversité des civilisations accueillies au sein de la Bande de Gaza accompagnera, comme un fil conducteur à la fois familier et surprenant, le visiteur dans son parcours au sein des salles. Placée à l’orée du parcours, une amphore de Gaza, mise au jour en 1980 dans le sous-sol de la cathédrale Saint-Pierre de Genève par les fouilles du Service cantonal d’archéologie, témoigne de l’ancienneté du lien qui unissait Genève à Gaza puisqu’elle fut importée au Ve siècle de notre ère déjà.

Gaza at the crossroad of civilizations  Gaza at the crossroad of civilizations 

L’exposition présentée est le témoignage concret d’un espoir fondé sur le rôle – peut-être déterminant – d’une initiative culturelle permettant une exploration de l’identité palestinienne aux facettes si diverses. Cet espoir a déjà pris une tournure concrète au Proche-Orient : le transport des objets de la collection de Jawdat Khoudary depuis Gaza a été mené à bien le mardi 28 novembre 2006.

De l’exposition vers un musée archéologique à Gaza

Le parfait état de conservation des ports antiques mis au jour à Gaza – Blakhiah –, allié au nombre et à la qualité des objets exhumés, suscitent le projet de créer à l’emplacement même des ports un vaste musée archéologique. Patronné par l’UNESCO, ce futur musée, destiné à préserver tant les structures antiques que les collections archéologiques, est envisagé avec l’appui technique et scientifique de la Ville de Genève, notamment en regard de l’indispensable concours d’architecture et de la formation du personnel palestinien. La scénographie muséale de l’exposition genevoise constituera dans ce sens une des variantes possibles pour la future présentation des collections.

CHRONOLOGIE DE GAZA

Grandes périodes

Événements

3500-2250 av. J.-C.

âge du Bronze Ancien

av. 3000 av. J.-C. installation de groupes venus d’Égypte

vers 3500 av. J.-C. site de Tell es-Sakan

vers 3000 av. J.-C. développement de l’urbanisation

2250-1600 av. J.-C.

âge du Bronze Moyen

2000 av. J.-C. débuts du Tell al-´Ajjul

1600-1200 av. J.-C.

âge du Bronze Récent

25 avril 1484 av. J.-C. prise de Gaza par Thoutmosis III et début

de la domination égyptienne ; apparition du

nom de Gaza dans l’histoire

1200-900 av. J.-C.

âges obscurs

1200 av. J.-C. établissement des Philistins sur la côte

900-550 av. J.-C.

époques néo-assyrienne et néo-babylonienne

734 av. J.-C. perception d’un tribut de Gaza par les Néo-Assyriens

605-601 av. J.-C., domination néo-babylonienne

550-330 av. J.-C.

domination perse

529 av. J.-C. résistance de Gaza face à l’Achéménide Cambyse

vers 520 av. J.-C. établissement de comptoirs grecs

380 av. J.-C. frappe de la première monnaie sur le modèle d’Athènes

332 av. J.-C. siège de Gaza par Alexandre le Grand

330-27 av. J.-C.

domination hellénistique

301 av. J.-C. début du règne des Ptolémées

198 av. J.-C. domination des Séleucides

96 av. J.-C. destruction et massacres par Alexandre Jannée

64 av. J.-C. début de l’ère de Gaza selon le calendrier de Pompée

27 av. J.-C.-330 apr. J.-C.

empire romain

30 av. J.-C. remise de Gaza à Hérode le Grand par Octave

70 apr. J.-C. destruction de Jérusalem par Titus

130 apr. J.-C. visite d’Hadrien

250 apr. J.-C. diffusion du christianisme

303 apr. J.-C. persécution de Dioclétien

330-637 apr. J.-C.

empire byzantin

402 apr. J.-C. destruction des temples païens

vers 540 apr. J.-C. Gaza comme point de départ des pèlerinages au Sinaï

615 apr. J.-C. raid du Sassanide Chosroes

637-750 apr. J.-C.

dynastie omeyyade

637 apr. J.-C. prise de Gaza par le musulman ‘Amr ibn al-‘As

750-909 apr. J.-C.

dynastie abbasside

750 apr. J.-C. fin des Omeyyades et avènement des Abbassides ; Gaza centre pour l’élaboration du droit islamique

909-1100 apr. J.-C.

dynastie fâtimide

909 apr. J.-C. influence des Fâtimides d’Égypte

943 apr. J.-C., déclin de Gaza, malgré la prospérité du port de Maioumas ; importation de l’oranger (originaire des Indes)

XIIème - XIIIème siècles

période des croisades

1149 fortification de la ville par Baudoin III et protection de celle-ci

par les Templiers

1170 premier raid de Saladin sur la ville basse

1191 reprise de Gaza par Richard Coeur de Lion

1260 Gaza comme point ultime de la conquête du Mongol Hûlâgû

XIIIe -XVe siècles

époque mamelouke

1277 domination des Mamelouks de Damas

1340 reconstruction de la Grande Mosquée

XVIe -XIXe siècles

empire ottoman

1660 rôle de capitale de la Palestine sous Husayn Pasha ;

contacts privilégiés avec l’Europe chrétienne

1799 prise de Gaza par Bonaparte puis domination des Turcs

1832 Gaza incorporée à l’Égypte par Mohammad Ali

XXe - XXIe siècles

époque contemporaine

1918 mandat britannique

1948 la Bande de Gaza confiée à l’Égypte

1956 raids israéliens pendant la crise de Suez

1967 occupation israélienne

1987 révolte de l’Intifada

1993 autonomie Nationale Palestinienne

2000 2e Intifada

2005 démantèlement des colonies israéliennes de Gaza 

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 05:46


J'ai pu lire ici ou là, des absurdités quand à la découverte de cette maison comme la maison de Marie, la mère de Jésus , le lieu ou Jésus séjourna,... etc...

Alors bien sur chaque découverte est exceptionelle en soi, mais
Les archéologues n'établissent pas de lien direct entre cette maison et Jésus. Selon nombre de chrétiens, la maison d'enfance de la Vierge Marie était une grotte au-dessus de laquelle s'élève aujourd'hui l'imposante église de l'Annonciation.







Nazareth : découverte d’une maison de l’époque du Second Temple

[Mardi 22/12/2009 21:35]

 

Des fouilles ont mis à jour les restes d’une habitation des derniers temps de l’époque du Second Temple au cœur de la ville de Nazareth. Les représentants de l’Autorité israéliens des antiquités (IAA) ont présenté les vestiges aux journalistes pour la première fois lundi.

L’habitation a été découverte aux cours d’excavations réalisées dans le cadre de travaux de terrassement dans l’enceinte d’un ancien couvent.

Les archéologues ont découvert au cours des fouilles un large mûr datant de l’époque des Mamlouks (15e siècle de l’ère vulgaire), édifié sur les mûrs de l’ancienne habitation. Cette structure beaucoup plus antique est constituée de deux pièces et d’une cour qui contenait une cuve taillée dans la pierre pour stocker l’eau de pluie. Peu d’artéfacts ont été trouvés à l’intérieur de la maison. Les quelques instruments découverts sont des vases en argile et en craie utilisés uniquement par les habitants juifs de Galilée du début de l’époque romaine (1er et 2e siècles de l’ère commune), car ces matières ne pouvaient pas contracter l’impureté rituelle.

Un abri taillé, dont l’entrée était apparemment camouflée, a également été présenté aux journalistes. D’après la directrice des fouilles, Yardenna Alexandre, l’abri a dû être construit par les Juifs de la région « pour se protéger au cours de la Grande Révolte contre les Romains en 67 de l’ère commune. »

« L’édifice que nous avons découvert était petit et modeste, c’est certainement le modèle d’habitations le plus répandu à Nazareth à cette époque », estime Alexandre.

Et d’ajouter : « Des rares sources écrites que nous possédons, nous savons qu’au cours du 1er siècle de l’ère commune, Nazareth était un petit village juif situé au creux d’une vallée. Jusqu’à présent, quelques tombes avaient été découvertes à Nazareth, mais aucune habitation de cette époque. »

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 16:23
Les Hasmonéens, de Gaza à Pétra
Par JACOB KANTER 
15.12.09



Hanoucca a commencé vendredi dernier. Il est plus que temps de réviser l'histoire de la dynastie hasmonéenne (1 à 36 av. notre ère). Au programme : législation, géographie, politique et caractéristiques militaires. L'Autorité des antiquités d'Israël sera le professeur. Les chercheurs ont fait part jeudi 10 décembre d'une trouvaille exceptionnelle : une tablette datant de 150 à 50 ans avant notre ère. "Nous parlons ici d'une découverte révolutionnaire qui dresse une carte de la région et la décrit avec précision", s'enthousiasme le docteur Tali Erickson-Gini, qui a mis au jour le vestige.

Illustration. 
PHOTO: DR , JPOST

"Aucune preuve archéologique claire n'avait prouvé jusqu'à ce jour que le royaume hasmonéen s'étendait jusqu'au sud de Gaza, dans tout le Néguev", explique-t-elle. "Les historiens, faute de preuves, étaient prêts à mettre de côté cette théorie. » La tablette a été trouvée à deux kilomètres à l'ouest de la région de Sdé Boker, près de Horvat Maagoura. Un site situé sur la "route des épices" entre Gaza et Pétra.

Cette plaquette dépeint avec force détails les événements qui ont précipité la révolte hasmonéenne entre 167 et 164 av. notre ère, ainsi que l'histoire de Hanoucca. Une fois rassemblés, les quatre morceaux du vestige constituent un décret envoyé par le roi syrio-grec Seleucus IV (187-175 av. notre ère) : il s'agissait d'une loi devant s'appliquer en Judée.

Indices en tout genre

Selon l'Autorité des antiquités d'Israël, les Hasmonéens ont conquis Gaza en 99 av J.-C. Leur souverain Alexandre Jannaeus, petit-fils de Matityahou, avait construit une forteresse pour lutter contre les Nabatéens le long de la route des épices. Les plans de cette place fortifiée avaient déjà donné matière à réfléchir aux chercheurs. Mais ces derniers croyaient que l'édifice était un bastion romain bien plus vieux qu'il ne l'est. Désormais, il est établi que la forteresse a retenu les attaques ennemies jusqu'à 66 ap. notre ère. L'Autorité des antiquités d'Israël a aussi trouvé des pièces de Jannaeus à Nessana, à 40 kilomètres à l'ouest de Horvat Maagoura, preuve une fois encore de la présence hasmonéenne dans le Néguev.

Seul domaine qui laisse certains sceptiques : l'armée. Les archéologues restent circonspects sur leurs découvertes concernant les soldats de Jannaeus, qui ont combattu les Nabatéens : "L'armée qu'Alexandre Jannaeus a engagée était formée de mercenaires, dont des soldats non hébreux", révèle Erickson-Gini. "Nous avons pu le confirmer car des ustensiles de cuisine de facture étrangère ont été découverts parmi de la vaisselle juive. Leur vin était importé. Alexander Jannaeus ne pouvait pas se contenter des soldats juifs, car il existait à l'époque de profondes dissensions politiques au sein du peuple."

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 04:38
Un marbre du XIIIe siècle trouvé à St-Jean d'Acre
Par JAMIE ROMM 
03.11.09



Des fouilles conduites fin octobre, à une centaine de mètres au nord de la vieille ville de St-Jean d'Acre, ont permis une découverte unique datant de la période des Croisés au XIIIe siècle : 350 morceaux de marbre provenant d'édifices détruits.

Marbre datant du XIIIe siècle, trouvé à Saint-Jean d'Acre. 
PHOTO: AUTORITÉ DES ANTIQUITÉS ISRAÉLIENNES , JPOST

Trouvé dans l'ancienne capitale des Croisés, ce trésor comprend des morceaux de marbre (dont des tablettes et des tuiles de différentes couleurs), des pierres colorées, une grande croix en pierre, un fragment de porphyre (roche associée à la pourpre impériale à l'époque romaine) et deux pierres tombales comprenant des inscriptions latines. L'une d'entre elles appartenait à une personne portant le nom de Maratinus.

"La qualité du marbre est excellente. Il a sans aucun doute été importé de l'étranger", estime le Dr. Edna Stern, directrice des fouilles de l'Autorité des antiquités israéliennes.

St-Jean d'Acre était une plateforme commerciale importante au temps des Croisés. Le marbre découvert révèle la présence d'édifices magnifiques qui n'ont pas survécu, ainsi que la richesse de ses habitants, explique-t-elle.

Ces pierres n'auraient pas été vendues à cause de la destruction de l'édifice qui les contenait en 1291 quand les Croisés de St-Jean d'Acre ont été conquis par les Mamelouks.

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