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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 20:27

 

Merci à Jeannot de bivouac et à Anne aussi

Quand on lit ça !

 

L'OCI pense que L'islamophobie est la pire forme de terrorisme et une menace pour la paix mondiale.

 

Allez bon courage à tous ! 

 

 

 

 

 


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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 10:14

 

 

 


Petit rappel de l'article

Déclaration de B.H Obama à l’occasion du ramadan. Edifiant !

Voeux d'Obama à l'occasion du Ramadan


Au nom du peuple des États-Unis, Michelle et moi souhaitons adresser nos meilleurs vœux aux musulmans d’Amérique et du monde entier. Ramadan Karim.

Le ramadan est une période durant laquelle les musulmans à travers le monde méditent sur la sagesse et les conseils qu’ils trouvent dans la foi, ainsi que sur la responsabilité que les êtres humains ont les uns envers les autres et envers Dieu. C’est une période durant laquelle les familles se réunissent, les amis organisent des iftars et des repas sont pris en commun. Mais c’est aussi une période de dévotion et de réflexion intenses, durant laquelle les musulmans jeûnent pendant la journée et prient pendant la nuit ; et durant laquelle ils apportent leur soutien à autrui pour faire progresser les possibilités et la prospérité de tous, partout dans le monde. Car nous devons tous garder en mémoire que le monde que nous souhaitons construire, ainsi que les changements que nous voulons opérer, doit prendre racine dans notre propre cœur et au sein de notre propre communauté.

Ces rituels nous rappellent les principes que nous avons tous en partage et le rôle de l’islam dans la promotion de la justice, du progrès, de la tolérance et de la dignité de tous les êtres humains. Le ramadan célèbre une foi connue pour sa grande diversité et son égalité raciale. Ici aux États-Unis, il nous rappelle que l’islam a toujours fait partie de l’Amérique et que les musulmans américains ont apporté des contributions extraordinaires à notre paysAujourd’hui, je tiens donc à adresser mes meilleurs vœux au milliard et demi de musulmans du monde entier, ainsi qu’à vos familles et amis, au moment où vous saluez le début du ramadan.

Je me réjouis à la perspective d’organiser cette semaine un iftar à la Maison-Blanche pour célébrer le ramadan et vous souhaite un mois riche en bénédictions.

Que la paix de Dieu soit avec vous.

 (Diffusé par le Bureau des programmes d’information internationale du département d’Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

SOURCE : www.america.gov

 

 

Réponse 

 

 

Prêche - Accrochez-vous aux valeurs nobles de l'Islam !

La Mecque: le Sheikh Abdul Rahman Al-Sudais a mis en garde les musulmans contre les dérives face aux valeurs nobles de la culture islamique.

«Un peuple atteint la gloire en tenant fermement aux nobles valeurs de leur culture. En l'absence de telles valeurs, les idéologies déviantes  menacent la paix et la stabilité mondiales ," devant des centaines de milliers de fidèles présents et les millions de spectateurs de part le monde. 

 

Hadj-3

Des dizaines de milliers de musulmans ont scandé «Mort à l'Amérique» et «Mort à Israël» au pèlerinage annuel du Hadj, décrit par l'Ayatollah d'Iran comme «un symbole de spiritualité.»

L’agence arabe de nouvelles Ahlul Bayt rapporte que les pèlerins ont scandé des slogans anti-américains et antisionistes lors de la cérémonie à laquelle assistait également le représentant du Guide suprême pour les affaires du Hadj, l'hodjatoleslam Ali Asgar-Qazi. Les slogans «Allah est le plus grand», «Mort à Israël» et «Mort à l'Amérique» ont été scandés à l’unisson dans le désert d'Arafat près de La Mecque, où plus de 2 millions de musulmans s’étaient rassemblés.

Qazi-Asgar a lu un message de l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, le leader de la révolution islamique en Iran, disant aux musulmans de s'engager dans la «lutte et la résistance contre les agressions des États-Unis et du régime sioniste.» [...]

Il a commencé son discours en disant que «la vague croissante d’éveil de l'islam annonce un avenir glorieux pour la communauté musulmane ... Les vastes campagnes de propagande de l'ennemi pour promouvoir l'islamophobie sont des tentatives bâclées visant à semer la discorde parmi les fois islamiques et à alimenter les préjugés entre factions.» Khamenei a ajouté, se référant aux États-Unis : «La plus grande vertu consiste à rescaper les nations de l'emprise démoniaque de puissances hégémoniques, et le pire vice consiste à servir les puissances hégémoniques et à dépendre d’elles.» [...]

Source : ‘Death to America and Israel’ Slogans at Muslim Hajj Pilgrimage, Arutz Sheva, 15 novembre 2010. Traduction partielle source postedeveille

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:51

 

copte-brule-vif.jpg

2009 copte brulé vif en pleine rue par un musulman - image bivouac-id

 

"Réveillez-vous ! L'islam est totalement incompatible avec l'Occident", appel lancé par  les coptes d'Égypte

postedeveille

Voice Of The Copts lance un vibrant appel à l'Occident. Ci-dessous, la traduction de la deuxième moitié d'un article publié hier sur leur site. Dans la première moitié, l'auteur relate que pour célébrer le festival de l'Aïd, des musulmans ont incendié 10 maisons et 65 commerces appartenant à des chrétiens dans un village situé à 500 km au sud du Caire. Ces fanatiques répondaient à l'appel lancé par Al-Qaïda, lors du massacre des chrétiens à Bagdad, de s'en prendre aux coptes d'Égypte.

L'auteur rappelle également d'autres atrocités dont ont été victimes les Coptes au cours des derniers mois, en dépit des engagements de leaders musulmans d'assurer leur protection. Les attaques incessantes amènent un nombre croissant d'entre eux à s'installer dans des villages entièrement chrétiens et à fréquenter des écoles gérées par l'Église. Ils sont considérés comme des citoyens de seconde classe, et l'inégalité est la règle en matière d'accès à l'éducation, aux opportunités économiques et à la fonction publique.

Copts2
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Egypte : les Coptes accusés de préparer une ''guerre contre les musulmans''

Égypte : Des chercheurs d'Al Azhar appellent au boycott économique et social des chrétiens

_________________________________

[...] Les groupes de défense des droits humains disent que les attaques contre les Coptes sont en hausse, ce qui met en évidence l'incapacité du gouvernement de gérer les tensions sectaires chroniques dans une société où le radicalisme religieux islamique gagne du terrain.

L'apôtre Saint-Marc a fondé l'Église copte au 1er siècle quand il a introduit le christianisme en Egypte. Les musulmans ont ensuite introduit l’islam en Égypte au 7e siècle. Après plusieurs siècles de conversions forcées, l'Egypte a maintenant une majorité musulmane. Les chrétiens représentent 10 pour cent de la population, le reste étant musulman.

Les leaders musulmans nous rappellent quotidiennement que l’islam est une religion de paix. Même Obama a attesté de cette grande religion lors de son «Hajj de facto en Indonésie». Il est clair que leurs frères islamiques dans les pays islamiques sont en complet désaccord avec eux. Imaginez le tollé des musulmans résidant dans les pays occidentaux s'ils étaient traités exactement de la même manière !!

L'hypocrisie, le double standard et la confusion totale quant à ce que l'islam représente sont condamnables. En Occident, on nous vend une version de l’islam, mais en même temps, nous sommes témoins de  «L’ISLAM EN ACTION» dans les pays islamiques qui est en totale contradiction avec le baratin soigneusement articulé qu’on nous sert. Je crois que vous conviendrez tous que «les actions parlent infiniment plus fort que les mots.»

Il est temps de tenir une commission royale d'enquête sur l'islam, la charia et le coran, et d'arrêter la tromperie et le deux poids deux mesures. Les Occidentaux doivent affirmer leurs droits et se doter d’un ensemble de règles de base pour contrôler et réguler les impacts de l'islam sur la société occidentale. La réalité, c'est que l’islam est totalement incompatible avec l’Occident et la démocratie et qu'il s'y oppose.

Le monde doit se rendre compte qu’il n’y a aucun pays, état ou  territoire musulman qui connaît la paix, qui n'a pas engendré le terrorisme, et qui jouit d'une véritable démocratie. Monde, réveille-toi ! Regarde attentivement toutes les nations islamiques. Est-ce cela que tu veux pour tes générations futures ? Ne répète pas l'erreur de l'Egypte.

Source : Voice of the Copts, 16 novembre 2010. Traduction partielle

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:29

 

bann-daniel-pipes.jpg

Des citoyens de l'Oklahoma disent non à la charia

par Daniel Pipes
National Review Online
16 novembre 2010

http://fr.danielpipes.org/9074/oklahoma-charia

Version originale anglaise:Oklahomans Say No to Sharia
Adaptation française: Johan Bourlard

L'aspect de l'islam que les Américains avertis trouvent le plus discutable n'est pas d'ordre théologique (savoir par exemplesi Allah est Dieu ou pas) ni symbolique (tel un centre islamique à Manhattan) mais bien juridique, à savoir le code de lois qu'on appelle la charia. À juste titre, ils disent non à un droit qui placeles musulmans au-dessus des non-musulmans,les hommes au-dessus des femmeset contient nombre d'éléments contraires à la vie moderne.

En juillet dernier,Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des Représentants des États-Unis, a sensibilisé comme jamais l'opinion publique sur le danger de la charia en critiquant violemment ses « principes et châtiments totalement incompatibles avec le monde occidental » et en appelant au vote d'une loi fédérale qui « déclare qu'aucune cour dans tous les États-Unis ne peut en aucun cas substituer la charia à la loi américaine. »

Malgréquelques soubresautsdans ce sens, il n'existe aucune loi fédérale de ce genre. Cependant, le pouvoir législatif de deux États, leTennesseeet laLouisiane, ont récemment adopté des lois qui empêchent concrètement l'application de points de la charia qui violeraient les lois existantes et la politique publique. De plus, dans un referendum du 2 novembre, les électeurs de l'Oklahoma ont de même voté à 70 pour cent en faveur de l'amendement de la constitution de leur État.

Zuhdi Jasser, de l'AIFD, approuve.

Même s'il a été applaudi par des musulmans modérés commeZuhdi Jasser, un passage de ce qu'on appelle « l'amendement Sauvez notre État » a alarmé les islamistes. Le Conseil aux relations islamo-américaines (CAIR),accuséà juste titre de tentative « de renversement de l'ordre constitutionnel aux États-Unis », a néanmoins convaincu un juge fédéral de district d'adresser uneinjonctionà la commission électorale de l'État pour que celle-ci n'entérine pas l'amendement.

Une séance plénière pourrait encourager utilement un débat public autour de l'application de la charia. Dans cet esprit, examinons d'un peu plus près l'amendement qui vient d'être adopté en Oklahoma (State Question 755). Celui-ci impose aux cours et tribunaux de l'Oklahoma de se fonder exclusivement « sur le droit fédéral et celui de l'État pour juger d'une affaire » et à l'inverse, rejette « le droit international » en général et plus particulièrement « interdit aux cours et tribunaux de tenir compte ou de s'inspirer de la charia » qu'il définit comme la loi islamique « fondée sur deux sources principales, le Coran et l'enseignement de Mahomet. »

Les critiques que l'on entend le plus à propos de l'amendement qualifient celui-ci tantôt de discriminatoire, tantôt de superflu.

Discriminatoire ? Certes, alors que la formulation pose problème (le droit international ne peut pas être rejeté et la charia ne devrait pas être citée nommément), le « State Question 755 » insiste très justement sur le fait que les juges doivent motiver leurs décisions d'après le seul droit américain. Contrairement à la rumeur, l'amendement n'exclut pas la charia du système judiciaire : les musulmans peuvent en effet se laver, prier, boire, jouer, nager, courtiser, se marier, avoir des enfants, léguer leurs avoirs, etc., selon les principes de leur religion. Par conséquent, l'amendement ne cause aucun tort aux musulmans américains.

Muneer Awad, du CAIR, désapprouve.

Superflu ? Même si aucune étude ne nous renseigne sur le nombre de cas où les juges américains prennent leur décision en se fondant sur la charia, une enquête provisoire parle de17 décisions de justice dans 11 États, dont la plus fameuse est peut-être lejugement intervenu dans le New Jerseyau sujet d'un couple marié de musulmans originaires du Maroc. L'épouse a rapporté que son mari l'a forcée à plusieurs reprises à avoir des relations sexuelles parce que, disait-il, « c'est notre religion qui le dit. Tu es ma femme, je peux te faire ce que je veux. » En somme, le mari musulman en appelait à la charia pour pouvoir violer sa femme.

Le juge de première instance lui a donné raison : « Le tribunal estime qu'il a agi selon sa conviction, à savoir son désir en tant que mari d'avoir des relations sexuelles à sa convenance, que cette attitude était cohérente par rapport à ses pratiques et qu'elle n'était pas défendue. » Par conséquent, le juge a décidé en 2009 qu'il n'y avait pas de preuve d'agression sexuelle.

En juillet 2010, une juridiction d'appel a cassé ce jugement et déclaré que le mari « ayant pris part à des relations sexuelles non consenties, avait agi en parfaite connaissance de cause, indépendamment du fait qu'il pensait que sa religion l'autorisait à agir de la sorte. » Selon l'analyse plus incisive de Newt Gingrich, le juge de première instance n'était « pas disposé à appliquer le droit américain à quelqu'un qui de toute évidence maltraite quelqu'un d'autre. »

Vient alors immédiatement à l'esprit le cas alarmant de la Grande-Bretagne où deux des personnages éminents du pays,l'archevêque de Canterburyainsi que lelord chief justice[président de la plus haute instance judiciaire britannique], sont d'avis d'accorder un rôle à la charia au côté du common law britannique, alors qu'unréseau de tribunaux de la chariaest déjà opérationnel dans le pays.

Loin d'être discriminatoires ou superflues, les lois qui interdisent la charia sont essentielles à la préservation de l'ordre constitutionnel contre ce queBarack Obamaa appelé les « odieuses idéologies de l'islam radical. » L'American Public Policy Alliance a élaboré unmodèle de législationque les législateurs de l'Oklahoma et de 47 autres États devraient adopter.

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 07:35

 

D'autres textes

affaire du synode

et les chrétiens d'Orient

Mon saigneur Harpigny

Honte sur cette Eglise qui abandonne ses frères d’Orient et persécute le Père Samuel en Belgique.

 

Un article de Mattheus.

pour libertyvox

 

 

Ci-dessous, Les Pères Waseem Sabeeh Al-kas Butros et Thaer Saad-alla Abdal avaient respectivement 27 et 32 ans

 

 

Dans nos temps de relativisme tout-puissant mêlés d'ignorance à-peu-près totale pour les fondements même de nos racines chrétiennes, le mot de «martyr» est en passe de devenir un repoussoir. Et pour cause : si le vocable est de nos jours de plus en plus utilisé, c'est uniquement pour se référer aux actes de destruction aveugle des islamikazes qui, emmitouflés dans les triples ou quadruples épaisseurs de leurs caleçons protecteurs, font exploser leurs engins explosifs dans les foules innocentes en meuglant des «Allah Akbar !» furieux.


Pourtant, l'actualité récente vient nous montrer, de la manière la plus tragique, le vrai visage du martyre. Et celui-là ne porte pas de bandeau vert sur la tête ou de Kalashnikov en bandoulière. Le 31 octobre dernier, un commando d'assassins islamistes a attaqué la cathédrale syriaque catholique de Bagdad. Bilan : une cinquantaine de morts. Parmi eux se trouvaient deux jeunes prêtres qui ont témoigné jusqu'au bout de leur foi. Deux vrais martyrs, au sens premier et étymologique du mot.

En Occident, cette nouvelle, si elle n'est pas passée inaperçue, n'a provoqué que de façon marginale les indignations habituelles et mécaniques de ces pleureuses professionnelles que savent si bien subventionner nos gouvernements laïcs. Nul, pourtant, ou presque, n'ose mettre les mots en face des actes. Nul n'ose se lever, parmi nos élites, pour proclamer haut et fort ce dont nous sommes tous témoins depuis plusieurs décennies : les chrétientés d'Orient sont en passe d'être exterminées sur leur propre sol.

Quand, demain, les terres du Dar-el-Islam seront purgées de toute présence chrétienne, selon le voeu renouvelé de l'«Etat islamique d'Irak» («Nous ouvrirons sur eux les portes de la destruction et des rivières de sang», disait leur dernier communiqué), il se trouvera sans doute des pseudo-Candides pour s'étonner d'un tel état de fait. «Comment est-ce arrivé ?» ; «Comment aurions-nous pu savoir ?» demanderont-ils.

C'est bien simple : il n'est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Tout est évident pour qui veut regarder la réalité en face et entendre le grondement de l'orage qui s'approche chaque jour un peu plus. Mais nos Candides ont des oreilles, et ne veulent pas entendre. Il leur aurait pourtant suffi d'écouter les paroles d'un homme comme le Père Samuel qui, lui aussi, à sa manière, est un témoin ; qui, lui aussi, parmi quelques autres, est la voix de celui qui crie dans le désert de nos modernités aveugles.

Le Père Samuel est né dans ce qui est aujourd'hui la Turquie, c'est-à-dire, originellement cette terre d'Asie Mineure, carrefour des civilisations, qui a porté certains des plus grands Pères de l'Eglise. Sa langue maternelle est l'araméen (celle que pratiquait un certain Ieschoua de Galilée), et il a été ordonné, en 1967, prêtre de l'Eglise Syriaque Catholique. 

Mais il y a un problème. Le Père Samuel qui, après avoir exercé son sacerdoce au Liban, est venu s'établir en Belgique (il en a la nationalité), ne correspond pas à l'étroitesse conceptuelle que la modernité concède à l'image du prêtre. Il est à la fois oriental et catholique. Il porte la longue barbe des patriarches et arbore en permanence un large crucifix. Prêtre, il est aussi chorévêque (une ancienne dignité ecclésiastique encore en vigueur en Orient), et a droit à la croix pectorale et au titre de «Monseigneur». Mieux : il ouvre la porte de son église à tous et, plutôt que de ratiociner sur l'amour de l'Humanité lointaine, il accueille son prochain dans des oeuvres de charité concrète.

Mais surtout, il dérange. Il dérange car, précisément, il est cette voix qui retentit dans le désert. Une voix intègre et droite qui ne sacrifie rien aux trémolos hypocrites des apparences contemporaines. Il prêche la Bonne Nouvelle, mais pas à la guitare de Woodstock ou au ukulélé de Katmandou. Il est prêtre de cet Orient fondateur et berceau de la Chrétienté, et puisqu'il pense, comme Saint Athanase, que «Dieu s'est fait homme pour nous faire Dieu», il n'a pas honte de le proclamer, ni même de le penser. Il ne cherche pas le faux oecuménisme de «l'esprit d'Assise». Pire encore, il commet le péché ultime contre l'esprit moderne, en osant dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, au sujet de l'islam.

Pour tout cela, il dérange. Pour tout cela, il doit faire face, depuis des années, à nombre de tracasseries, des plus vénielles aux plus sérieusement judiciaires. Il faut qu'il tombe. 

En 2008, prenant prétexte de ses déclarations politiquement incorrectes sur la religion mahométane, une association de censeurs anti-racistes l'a assigné en justice. Il avait osé dire, rendez-vous compte : “Si les Européens savaient ce qu’est réellement l’islam tel qu’il est prôné dans le Coran et dans les textes fondateurs, ils n’admettraient pas que des islamistes viennent s’établir un peu partout sur le Vieux Continent”. Clairement, il avait osé remettre en cause le dogme sacro-saint du néo-marxisme post-colonial et tiers-mondiste, pour qui l'islam est la religion des pauvres, et les pauvres les créanciers de plein droit des nations occidentales.

Il fut acquitté rapidement, la justice belge, pourtant aussi tâtillonne que la justice française, n'ayant pas pu trouver un motif de condamnation. Le mois suivant, après avoir reçu des menaces de mort, il fut placé sous protection policière. Au même moment, à l'occasion du mois de ramadan de la même année, l'évêque de Tournai, qui allait bientôt enfiler, on va le voir, la défroque peu flatteuse d'un Cauchon des temps modernes, saluait cordialement les musulmans, «descendants d'Abraham », par une profession de foi aussi outrageusement sucrée qu'un loukoum bien garni : «Nous vivons dans une société multiculturelle, multireligieuse, multiconvictionnelle, et nous croyons que cela peut être une richesse pour tous». 

Comment s'étonner, Mgr Harpigny (car c'est de vous, Monseigneur, qu'il s'agit), que vos ouailles délaissent votre église, si vous parlez comme une nonne formatée de couvent socialiste ? On préfère toujours l'original à la copie, et votre copie est grotesque, jusque dans la pénible platitude de sa formulation... Toutefois, le monde francophone vous remercie pour votre néologisme : j'imagine que «multiconvictionnel» sera du dernier chic dans les conversations de Saint-Germain-des-Prés...

Le Père Samuel dit la vérité sur l'islam, or, on a décidé, plus haut, et y compris dans l'Eglise, que l'islam devait être intouchable. Pour les socialistes, on l'a dit, c'est la religion des pauvres, des persécutés, des opprimés. Il faut évidemment être un intellectuel de gauche pour opérer un tel renversement des choses, quand toute la réalité de l'Orient est aujourd'hui la chasse aux Chrétiens. Mais ce sont les mêmes qui, naguère, s'enthousiasmaient pour la prise de Pnom Penh par Pol-Pot, le Grand Bond en Avant maoïste ou, à peine plus tôt, le génie du Petit Père des Peuples... Après tout, Khomeiny lui-même avait préparé sa révolution dans son refuge français, et nos intellectuels frétillaient d'aise lors du renversement du Shah.

Pour une certaine hiérarchie du Père Samuel, dont l'inévitable Mgr Harpigny fait partie, l'islam, c'est aussi une religion-soeur, une religion-parallèle. Une religion «du Livre», selon cette expression éculée dont le ridicule me stupéfiera toujours. Peu importe que la théologie de l'islam soit en tous points opposée à celle du Christianisme au point d'en paraître la caricature grotesque. Peu importe que l'islam nie la divinité du Christ et sa mort sur la croix. Peu importe qu'il nie la résurrection et la Trinité... Pour certains catholiques, Mahomet est à traiter avec autant d'égards que Moïse et Jésus.

Puisque le Père Samuel, dont la famille a eu à subir les persécutions islamiques, n'a pas ces égards, on le lui fera payer...

Ainsi, dans une lettre toute récente remise par huissier d'Etat, l'évêque de Tournai, Mgr Harpigny, interdit purement et simplement au Père Samuel de célébrer ses offices. Loin du ton de guimauve conciliant qu'il adoptait à l'égard des musulmans à l'occasion du ramadan, ce prélat occidental orientalisant commande instamment au Père Samuel, prêtre oriental, aux fidèles occidentaux, de «s'abstenir de […] fournir une quelconque aide spirituelle ou matérielle» à ses ouailles de rite latin (l'immense majorité des fidèles qui fréquentent son église).


De manière très claire, l'évêque de Beauvais, pardon, de Tournai... entend punir le Père Samuel en le reléguant au seul rite syriaque au profit des seuls chrétiens syriaques présents sur son diocèse... La décision est inique. Elle transpire la jalousie, jalousie de voir le succès d'un prêtre n'ayant rien renié de la doctrine chrétienne, là où les modernistes et autres relativistes n'ont plus que l'écho de leurs nefs désertes pour répéter encore et encore leurs fadaises sur la «société multiculturelle, multireligieuse, multiconvictionnelle». Elle transpire aussi le mépris, mépris pour ce petit prêtre d'Orient, avec son accent levantin et son crucifix au poing, tellement peu présentable selon les canons de l'esthétique politiquement correcte.

Mais finalement, cette décision, de par son excès grotesque, transpire la peur, la peur d'affronter le réel dont la trame, petit à petit, est contaminée par l'islam. Mgr Harpigny a peur du succès que pourrait rencontrer la parole toute simple et toute droite du Père Samuel, non seulement sur les sujets de société, comme on dit, mais surtout sur la vérité de l'islam, véritable cheval de Troie d'un totalitarisme ancien et oublié, mais qui revient en force aujourd'hui.

Les Chrétientés d'Orient, tout comme Israël (que le Père Samuel ne manque pas une occasion de soutenir dans sa lutte contre l'hégémonie arabo-musulmane), sont le rempart avancé contre la barbarie mahométane. Mais le rempart est abandonné par l'arrière, c'est-à-dire par l'Occident lui-même. Le temps des Croisades est bien loin... Et les Chrétiens syriaques, maronites ou coptes, sont laissés aux mains des égorgeurs, ou discrètement priés de fuir pour ne pas compromettre le nouveau Munich planétaire dont nous sommes les acteurs et les coupables réjouis.

L'an dernier, à Rome, alors qu'il rendait visite au Patriarche Ignace Youssef III, son supérieur hiérarchique qui venait d'être nommé par le Pape, le Père Samuel a eu l'occasion de rencontrer deux jeunes prêtres irakiens, deux hommes affables et souriants qui ont là-bas la rude tâche de porter un secours spirituel et matériel à leurs fidèles démunis et persécutés par l'Hydre verte. Ces deux prêtres ont été assassinés le 31 octobre dernier, avec cinquante des leurs.

Mgr Harpigny, j'en suis sûr, aime sans doute à fréquenter les imams et oulémas de son évêché, avec lesquels il doit passer des heures à discuter de l'«islam des Lumières» et autres billevesées. On trouve le Père Samuel, lui, témoin parmi les témoins, aux côtés des martyrs assassinés par ceux qu'il s'époumone à dénoncer à nos oreilles assourdies...

 

 

© Mattheus pour LibertyVox

le lettre scandaleuse reçue par Père Samuel ICI

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 06:28

 

Ouf.........!!!

 

Des intellectuels arabes dénoncent l'assassinat des chrétiens d'Irak

lemonde.fr

 

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Chrétiens d’Irak, « racisme » inacceptable… Par Alain RUBIN

Massacre des Chrétiens d'Irak-photos accablantes : l'Islam a éradiqué le Judaïsme, il éradique la Chrétienté des terres qu'il a conquises



Des membres des forces de sécurité irakiennes devant la cathédrale syriaque catholique Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, dans le centre de Bagdad, le 7 novembre 2010.

Ceux qui perpétuent ces crimes au nom de la pensée et de l'appartenance uniques, pointent leurs armes contre tous les peuples de la région et contre ses générations futures, préparant à des guerres obscurantistes sans fin dans l'ensemble des pays arabes.

Nous appelons le peuple irakien à une prise de conscience immédiate avant qu'il soit trop tard et avant de sombrer dans le gouffre de la haine confessionnelle et de la pensée rétrograde et passéiste."

Les signataires de ce texte sont Salah STETIE, ADONIS, Nabil ABOU-CHACRA, Issa MAKHLOUF, Nabil BEYHUM, Soraya ABOU-CHACRA, Nabil El AZAN, Abdel Rahman El BACHA, Khalida SAID, Gérard KHOURY, Béchara TARABEY, Myassa MESSAOUDI, Abdellatif LAABI, Fayçal JALLOUL, Venus KHOURY, GHATTA, Waciny LAARAJ, Ali NASSEREDINE, Saffa FATHY, Houria ABDELWAHID, Mustafa SAFOUAN, Dominique EDDE, Rochdi RACHED, Malek CHEBEL, Iman BAKRI, Abdelwahab MEDDEB, Schéhérazade HASSAN, Maram MASRI, Hassan CHAMI, Bouchra ISTAMBOULI, Bachir HILAL, Kadhim JIHAD HASSAN, Issam SAAD, Bourhan GALYUN, Nayla ABDULKHALEK, Saloua BEN ABDA, Nada ABBOUD.

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 06:13

 

 

Le tombeau de Rachel - lieu-saint juif et non une mosquée - Nadav Shragai 
16/11/2010 

jcpa

 

 

 

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Bann-perfidie-et-mensonges-islamiques.jpg

Nadav Shragai

Le 21 octobre 2010, à Paris, le Comité exécutif de l’UNESCO (Organisation internationale pour l’Education, la Science et la Culture) a défini le tombeau de Rachel comme étant également une mosquée. 

Cette douteuse affirmation de l'UNESCO s'inscrit dans le cadre d’une série de résolutions condamnant Israël. Elle appelle le gouvernement israélien à revenir sur sa décision d’inclure le tombeau de Rachel, et le tombeau des Patriarches à Hébron, dans la liste des sites du patrimoine national de l'Etat juif. 
Un examen attentif du dossier dévoile que la définition du tombeau de Rachel comme mosquée, est en contradiction flagrante avec les preuves historiques irréfutables et aux traditions ancrées dans les écrits, aussi bien musulmans que juifs, et que nous avons  pu consulter sérieusement.  

Le seul lien musulman sur ce site sacré découle de la personnalité de Rachel et non de celle de Bilal ibn Rabah (premier muezzin de Mahomet). Les sources historiques indiquent que le statut temporaire que les musulmans se sont octroyé sur la propriété du  caveau n'était que pour une courte période, est n'était pas en conséquence directe avec les mouvements de violence et des injustices employés contre les Juifs. Pour mieux comprendre cette question et les enjeux actuels rappelons quelques vérités historiques:

* Le tombeau de Rachel est situé dans la banlieue nord de Bethléem, à 460 mètres de la frontière municipale de Jérusalem, il est considéré voilà plus de 1700 ans comme un lieu saint des Juifs, et littéralement appelé "la tombe de notre maman Rachel". 

* Des trois côtés du complexe funéraire jouxte un cimetière musulman dont les nombreuses tombes appartiennent à la tribu bédouine Taamra. Les relations des musulmans avec le tombeau de Rachel remontent à l'origine de cette tribu. Elle a enterré ici ses morts depuis le 18ème et 19ème siècle en raison de la proximité du tombeau de Rachel. Le chercheur, Eli Schiller, explique ce phénomène par la foi populaire musulmane qui prédit: « un défunt enterré aux côtés d’une  personnalité sacrée recevra une bénédiction  dans l’au-delà.» 

* La proximité de ce cimetière à la tombe de Rachel a provoqué dans le passé de nombreuses frictions et affrontements entre Juifs et Arabes en particulier sur les modalités de la purification des corps dans l'enceinte du caveau.

* Selon de nombreuses sources historiques, la tribu Taamra et les résidents arabes de la région ont empêché les Juifs à se recueillir devant la tombe. Leur refus a été catégorique même durant le jour de souvenir et de commémoration de la "mère Rachel". Ils avaient extorqué  systématiquement des sommes d'argent importantes sous la menace et le chantage, condition préalable  à toute visite. 

* Dans ce contexte, le philanthrope,  Moshé Montefiore, a obtenu des Turcs une licence pour pouvoir bâtir dans le complexe une pièce supplémentaire et celle-ci fut construite en 1841. 

Le but était d'écarter les musulmans du site sacré et de cesser l'harcèlement des Juifs. 

* Auparavant, le préposé des avoirs espagnols à Jérusalem, Abraham Baker Abraham, a obtenu de l’Autorité ottomane musulmane (1830 et 1831) des décrets reconnaissant les droits des Juifs sur le lieu, ordonnant la population locale de ne pas perturber les visites et prières. 

* Contrairement au Mont du Temple, et au Caveau des Patriarches qui sont des lieux saints pour les Juifs, mais ont servi de mosquées aux musulmans, la tombe de Rachel n’a jamais servi de mosquée aux musulmans. Malgré l’attachement des musulmans à ce lieu, il a toujours été utilisé pour le culte des Juifs et presque exclusivement par eux. 

* L’identification du complexe comme la mosquée de Bilal ibn Rabah (premier muezzin de Mahomet) a été publiée en septembre 1996, suite aux émeutes provoquées par l'ouverture du tunnel jouxtant le Mur occidental du Temple et parallèlement au début des travaux de fortification dans l'enceinte du caveau de Rachel. Des travaux nécessaires effectués pour contrecarrer les jets de pierres et les tirs ciblés  des Palestiniens contre les visiteurs juifs. 

* Jusqu'en 1996, les écrits et documents, musulmans et palestiniens, ont identifié le lieu comme « « Koubat Rachel » (dôme de Rachel) voire la tombe de Rachel, et non pas celle de la mosquée du muezzin du Prophète. 

Le tombeau de Rachel à versé beaucoup d'encre dans la tradition juive, et sur ce sujet on note une abondante littérature. Les récits de pèlerins juifs, chrétiens, et musulmans ont identifié et enregistré le lieu, comme la tombe de Rachel. 

 Depuis la nuit des temps, les visiteurs juifs venaient ici pour prier, et pour solliciter grâce et miséricorde. Le site s'est transformé rapidement en un "minuscule  mur de lamentations" pour les juifs du monde entier. Ici, les gens versaient leurs chagrins et leurs larmes, racontaient leurs petits malheurs, et suppliaient la maman Rachel à retrouver réconfort et guérison. Le tombeau est aussi devenu pèlerinage pour les femmes qui n'arrivent pas à enfanter. 

La tradition juive considère les "larmes de Rachel" comme un pouvoir inédit. Dans le judaïsme, on raconte qu'ici, les sanglots, les voix plaintives, et les supplications seront toujours entendus. 

Selon le livre de la Genèse, chapitre 35: Rachel est décédée en donnant naissance à Benjamin, et elle fut ensevelie « sur le chemin   d’Ephrata qui est Bethléem ». Le pèlerinage est devenu une longue tradition dans l'Histoire du peuple juif, et les larmes de la mère Rachel ont été identifiées par des écrivains et poètes et commentateurs bibliques, et exprimés dans les écrits pour évoquer des catastrophes, difficultés ou malheurs qui ont frappé le peuple juif à travers l'Histoire. 

Les visiteurs font toujours le lien entre l'image de Rachel et le lieu de sépulture. « Le bâtiment avec le dôme et l’olivier » est devenu un symbole juif. La deuxième pièce annexée à la structure originale par Sir Moses Montefiore en 1841, n’a fait qu’accroître l’attachement à l'endroit sacré. La structure tombale figure sur de milliers de peintures, photographies, timbres, gravures et objets d'art. Elle figure également dans les livres sacrés juifs. Cependant, le visiteur d'aujourd’hui aura du mal à identifier le lieu selon les descriptions d'autrefois. Pour des raisons de sécurité, on a installé des blocs de béton armés, et des tranchées couvertes de filets de camouflage. 

Selon la décision du gouvernement israélien du 11.9.2002, l’enceinte sacrée visitée par des millions de juifs depuis la guerre des Six jours fut intégrée dans la zone de la barrière de sécurité qu’Israël a construite au sud de Jérusalem. La tombe est donc abritée par des fortifications et entourée de murailles de béton, fortifications et positions de tir. 

Selon la tradition musulmane, l’origine du nom de Rachel dérive du mot errance car Rachel est morte lors de l’un de ses voyages et fut enterrée sur la voie qui achemine vers Bethléem. Le nom de Rachel est cité dans l’une des sourates du Coran. La légende est identique et elle raconte comment Joseph, son fils, pleure sur la tombe de sa mère, au moment où il traversait le lieu avec ses geôliers. 

Le tombeau de Rachel a été considéré durant plusieurs siècles telle une tombe de « Vali » (saint musulman). Le bâtiment n'a reçu sa forme qu’en 1622. Mohamed Pacha, gouverneur de Jérusalem, a permis aux Juifs de cloisonner les murs que supportent les quatre arches du dôme érigés autour de la tombe. Pour la première fois, le tombeau de Rachel s'est transformé en un site fermé. Le gouverneur turc a voulu entre-autres empêcher les bergers arabes de camper avec leurs troupeaux dans l'enceinte du site. Mais selon la version d'un voyageur anglais : « Pour rendre plus difficile l’accès aux juifs ». Malgré l’affinité des musulmans à ce site, le tombeau de Rachel a toujours été l'un des lieux saints les plus importants du judaïsme.  Depuis le Moyen Age,  écrivains et pèlerins, Juifs et Musulmans, et parmi eux, le célèbre historien arabe, Mujir al Din,  vivant au 16ème siècle, ont considéré la tombe de Rachel comme un lieu saint juif. Entre 1841 et 1948, les fonctionnaires juifs détenaient exclusivement les clés du site. Contrairement à l’accord d’armistice signé avec la Jordanie en 1949, le royaume hachémite n'a pas autorisé aux Juifs de se rendre sur le site et cela depuis la guerre de l'Indépendance à la guerre des Six Jours (1948-1967). 

Depuis 1967 à ce jour, des millions de Juifs du monde entier et d'Israël ont visité le site. Selon la tradition juive, Rachel est décédée le 11ème jour du mois de Heshvan. En octobre 2010, plus de cent mille juifs se sont recueillis devant le tombeau. 

En 1997, durant les émeutes déclenchées dans le cadre de la première Intifada, des centaines de résidents de Bethléem et du camp de réfugiés Aida ont également assiégé la tombe de Rachel. Ils ont mis le feu à l’échafaudage installé autour de la tombe dans le cadre des travaux de protection du chantier, et ils ont tenté de s’introduire dans le site. A leur tête, le gouverneur de Bethléem, délégué de l’Autorité palestinienne, Mehmed Rachid el Jaabari. Tsahal a dispersé les manifestants et on a enregistré plusieurs blessés. L’un d’eux, Kifa Barakat, commandant de la Force 17, la garde présidentielle du dirigeant de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat. 

Durant les années 1996- 2000, le calme et l’ordre public ont été violés par les Palestiniens. En septembre 2000, pendant le déclenchement de la deuxième Intifada et les hostilités qui ont duré 41 jours, les Juifs ne pouvaient se rendre sur le site de la tombe de Rachel. Un scénario répétitif des émeutes meurtrières de 1929. Cette année là, le Wakf, l'Autorité religieuse arabe, a revendiqué le droit sur la tombe de Rachel en soulignant qu’elle fait partie du cimetière musulman adjacent. Il a réclamé de reprendre l’ancienne pratique des musulmans qui avaient  purifié leurs morts dans la salle d’attente du tombeau de Rachel. 

71 ans plus tard, en l’an 2000, les Musulmans ont radicalisé leur position par une affirmation absurde. Ils ont cessé d’appeler la tombe de Rachel Koubat Rachel comme ils l’ont fait durant des centaines d’années et l’ont intitulé « mosquée Bilal ibn Rabah » 

Bilal Ibn Rabah, d’origine éthiopienne, d'Abyssinie, est connu dans l’histoire de l’Islam comme l'esclave noir qui a servi dans la résidence du prophète Mohamed comme premier muezzin, c’est-à-dire l’homme chargé d'appeler les musulmans à la prière, et cinq fois par jour. Lorsque Mohamed est mort, Ibn Rabah est allé mener les combats de l’islam en Syrie, et fut tué en 642 après l’ère chrétienne, et enterré à Damas…Malgré les vérités et documents historiques irréfutables, le vice ministre des Cultes auprès de l’Autorité palestinienne a défini la tombe de Rachel comme un lieu islamique et l'UNESCO a osé croire cette affirmation dur comme fer. 

La Cour suprême israélienne de Justice a souvent répondu à des pétitions palestiniennes  souhaitant modifier le tracé de la barrière de sécurité et qui sépare la tombe de Rachel. Les juges ont statué que l’équilibre devrait être maintenu entre la liberté du culte et la liberté de la circulation des habitants. 

Enfin, soulignons que certaines traditions chrétiennes situent même la naissance de Jésus au tombeau de Rachel. Ce lieu saint fut d’ailleurs christianisé à l’époque byzantine et dans les années 80 il était l’une des étapes de la plupart des pèlerinages chrétiens. 

- Extraits et commentaires de l'article de Nadav Shragai  publié sur le site du JCPA- CAPE en hébreu. Voire l'intégralité également sur le site en anglais avec les notes de référence. 
 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 07:49

 

affaire du synode

 

 

Ce film a quelques années déjà mais l'actualité m'incite à le remettre en ligne à l'heure ou les chrétiens d'Orient se font massacrer.

On comprendra aussi pourquoi les autorités religieuses Mgr Sabbah et son secrétaire focalisent sur Israël tant la peur des represailles des musulmans les tenaille.

Ce même discours s'est retrouvé dans la bouche de certains prêlâts au dernier synode, on ne sera d'ailleurs pas surpris que leur patron n'ait pipé mot, et du manque de réaction des hyérarchies ecclésiatiques sur ce qui est en train de se produire en Orient, l'éradication de la Chrétienté comme l'a été auparavant celle du Judaisme.

 

Article associé :

>Massacre des Chrétiens d'Irak-photos accablantes : l'Islam a éradiqué le Judaïsme, il éradique la Chrétienté des terres qu'il a conquises

 

 

 

http://www.pierrerehov.com/language.htm

 

Vidéo - Chrétiens d'Orient en péril -  de Pierre Réhov

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 17:16

 

Mais où se trouve Ashton ? mais où est l'Onu ?

Au lieu de compter les cm2 des appartments que les juifs construisent dans leur ville, ils devraient faire un remue-ménage de tous les diables, pour enfin terminer ce massacre qui dure et qui dure, et faire passer à la chaise electrique ce salaud de Génocidaire Omar El Béchir et ses milices islamistes-

mais voià Ban Ki en ce moment boit un coup à l'éléction de l'Arabie Saoudite au Conseil d'administration ONU femmes. 

 

darfour

 

 

Darfour : information étouffée et liquidation en préparation

Bernard Schalscha,Secrétaire général du  collectif urgencedarfour

 
 

 

comment ne pas agir?

 

Le gouvernement dirigé par Omar El-Béchir, premier chef d’Etat en exercice à être poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, s’en prend actuellement aux défenseurs des droits de l’Homme et journalistes qui, tant bien que mal, travaillent sur le Darf ur. Les services de renseignement (National Intelligence and Security Services, NISS) ont ainsi procédé, le 30 octobre, à l’arrestation de l’avocat Abderahmane Gassim et de neuf militants de l’ONG soudanaise Réseau de défense des droits de l’Homme en faveur de la démocratie (HAND). 

Parmi les victimes de cette opération, on compte Abdelrahman Adam, journaliste à Radio Dabanga, l’une des meilleures sources d’information sur le Darfour, très fiable et réactive (http://radiodabanga.org/). Basée en Hollande, la station diffuse localement en ondes courtes dans les différentes langues vernaculaires de la province de l’ouest soudanais. Le bureau local de la station a été fermé. Il semble que d’autres arrestations aient eu lieu dans la foulée, sans qu’on sache exactement combien de personnes ont été appréhendées au total, ni si des charges ont été formulées contre elles. Quatre jours plus tard, des agents du NISS ont interpellé Jaafar Subki Ibrahim, collaborateur du quotidien soudanais Al-Sahafa, qui se voit accuser notamment de «crime contre l’Etat».

Cette vague d’arrestations est symptomatique de la volonté du régime soudanais de faire taire ceux qui, sur place, témoignent de la situation au Darfour. Elle est à rapprocher de la mise sous les verrous, il y a quelques semaines, de deux représentants du camp de déplacés d’Abou Shouk, arrêtés après s’être entretenus avec des représentants du Conseil de sécurité de l’ONU en visite officielle dans la région. L’un de ces deux hommes est toujours détenu sans que le moindre chef d’accusation n’ait été porté contre lui.

Cette tentative de censurer l’information sur le Darfour survient à un moment crucial pour l’avenir de la province martyre. Chacun sait, que ce soit dans les couloirs de l’ONU, parmi les experts ou au sein des ONG agissant en faveur des populations darfouries, que le gouvernement de Khartoum se prépare à la guerre contre la région semi-autonome du Sud-Soudan. Il est en effet prévu que s’y tienne début janvier 2011 un référendum d’auto-détermination, qui devrait très probablement aboutir au choix de l’indépendance. Or le régime soudanais est décidé à empêcher coûte que coûte la perte de cette région qui recèle l’essentiel des puits de pétrole dont la caste au pouvoir tire sa fortune. C’est pourquoi, en même temps qu’il s’évertue plus ou moins discrètement à saboter l’organisation de ce référendum, El-Béchir est en train de constituer un puissant arsenal militaire (principalement fourni par ses protecteurs chinois et russes) et de réorganiser son armée : fidèle à ses habitudes, l’homme fort de Khartoum s’apprête donc à recourir une fois de plus à la force brutale. Le Sud-Soudan, qui a su résister aux vingt et un ans de guerre imposée jusqu’en 2005 par le régime islamiste qui voulait instaurer la charia dans cette région non musulmane, ne compte pas se laisser déposséder de l’indépendance que devrait lui apporter le référendum. La guerre semble donc inévitable.

Mais le pouvoir soudanais, redoutant d’avoir à mener la bataille sur deux fronts, espère liquider préalablement les mouvements de résistance armée qui au Darfour combattent le pouvoir central. D’où la recrudescence actuelle d’offensives contre ces derniers, et en particulier les tentatives répétées de déloger le Sudan Liberation Movement (SLM) d’Abdulwahid El Nour de son bastion du Djebel Marra. D’où, plus grave encore, ce que vient de dénoncer publiquement Islam Chalaby, l’un des membres du bureau du procureur de la CPI, comme la poursuite du génocide contre les populations noires africaines du Darfour au moyen de l’arme de la faim et des privations. Chalaby a expliqué que le gouvernement d’El-Béchir a modifié sa tactique et privilégie désormais le blocage de la nourriture et des soins fournis par les ONG dans les camps de déplacés et dont dépend la survie de quelque 2,7 millions de personnes.

On saisit dès lors pourquoi les assassins qui gouvernent le Soudan cherchent à étouffer les informations en provenance du Darfour : pas question d’attirer l’attention de la communauté internationale, surtout préoccupée par la menace de guerre contre le Sud-Soudan, sur les grandes manœuvres en cours de liquidation du front darfouri.

Le Collectif Urgence Darfour qui s’efforce de maintenir la mobilisation en faveur des populations civiles, a donc aussitôt réagi aux arrestations de ces derniers jours à Khartoum, exigeant que tout le monde soit immédiatement remis en liberté. Se félicitant de la réaction des autorités françaises qui ont appelé à la libération des journalistes et défenseurs des droits de l’Homme arrêtés «et au respect du libre fonctionnement des médias indépendants», le Collectif a ajouté qu’il serait néanmoins souhaitable que la France ne s’en tienne pas à des vœux pieux et exerce, avec l’Union européenne, les pressions nécessaires pour aller vers le «respect des droits de l’Homme et de la liberté d’expression et d’information» auquel elle appelle les autorités soudanaises.

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 16:41

 

Suite au massacre des chrétiens d'Irak de l'église de bagdad le 31/10/2010 une marche silencieuse en leur mémoire aura ce dimanche 14/11 à 14h au départ de la statue de la liberté du pont de l'alma jusqu'à la place du trocadéoro.

Merci Pierre pour cette annonce

Merci aux lecteurs de faire suivre.

 

 

 

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Chrétiens d’Irak, « racisme » inacceptable…

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Article asocié

Massacre des Chrétiens d'Irak-photos accablantes : l'Islam a éradiqué le Judaïsme, il éradique la Chrétienté des terres qu'il a conquises

 


Cette fin de semaine verra les nations européennes avoir, ici et là, quelques pensées, plus ou moins sincères, pour ces millions de jeunes hommes dont la jeunesse fut fauchée par les mitrailleuses et les obus de la « grande guerre ».

Ces commémorations suivront de quelques jours d’autres tueries, en l’occurrence, le massacre des innocents de la Cathédrale de Bagdad. Combien d’hommes, de femmes et d’enfants tués parce qu’ils s’étaient rendus coupable du crime de christianisme ?

C’est « la faute à Israël », ce n’est pas celle de l’islam, pas celle de ce bon, de ce doux, de ce tolérant islam, ont dégoisé pendant toute une semaine romaine le monsignore Saba et ses affidés à l’occasion du Synode des églises chrétiennes d’Orient.

C’est la faute à Israël, le massacre de 58 fidèles chrétiens, tués dans la cathédrale de Bagdad pendant qu’ils priaient, l’un d’eux coupé en deux, d’un coup de sabre, et ses fragments crucifiés dans le lieu de culte par les assassins, de doux croyants ?

Que nous a-t-il chanté le clan Saba pendant le synode : « Oui ! Oui, c’est sa faute, à Israël. Non, non, ce n’est pas de la faute des tueurs ! Les tueurs sont humiliés, les tueurs sont excédés, sans quoi, ils seraient doux comme des agneaux. Alors, faute de pouvoir se faire entendre par l’occident, ils se vengent ainsi sur qui ils peuvent, ils passent leurs nerfs et leur colère légitime sur tous les chrétiens irakiens dont ils peuvent se saisir » a expliqué en tous les sens le synode et a confirmé, devant les téléspectateurs français, Madame Anne Laurent, un écrivain  français parlant dans une émission « religieuse », le dimanche 7 avril sur la chaîne Antenne 2 (vous savez, Antenne 2, c’est cette chaîne dont les chefs ont soutenu, contre toute évidences et preuves, le soi-disant reporter Enderlin).

Peut-être bien aussi que c’était la faute à Rousseau 

Le massacre de la cathédrale de Bagdad ?...

Ce terrible conflit d’intérêts, dont sortira la guerre des Balkans de 1912, véritable répétition générale, puis ce qui prit la forme de la guerre mondiale, « poursuite de la politique par d’autres moyens », ce conflit d’intérêts dressant les nations l’une contre l’autre, pareilles à des chiens furieux, ce conflit provoquera l’effondrement des empires séculaires et des moins anciens, second Reich allemand des Hohenzollern, empire austro-hongrois des Habsbourg, l’empire ottoman, ultime avatar du Califat islamique et l’empire moscovite des Romanov.

La crise de ce dernier vit les souffrances engendrées par la guerre se combiner aux forces qui tenaillaient la société russe depuis plusieurs décennies et s’étaient exprimées ouvertement dans la révolution et le Soviet de 1905 à Petrograd. Il en sortit la révolution de février 1917 et les soviets des députés d’ouvriers, de soldats et de paysans dont octobre 1917 se réclamait.

La crise puis l’effondrement de l’empire ottoman, vestige du Califat né un millénaire plus tôt avec l’expansion de la prédication armée islamique, provoqua l’apparition de tendances nationalistes. Le trou noir politique provoqua aussi un déchaînement des haines nationales, tribales et religieuses.

En Turquie, les persécutions et les massacres d’Arméniens, -peuple autochtone et chrétien opprimé et spolié de sa nation par la conquête musulmane-, (persécutions et massacres qui égrenèrent les deux dernières décennies du 19ème siècle), se transformèrent en 1915 en massacres délibérés et systématiques de la population arménienne, tous sexes et âges confondus ; ces tueries de gens pacifiques et désarmés, prirent en 1915 les proportions d’un génocide, au sens donné au mot par le procès de Nuremberg.       

L’effondrement de l’empire ottoman travailla la société arabe jusqu’à y produire, malgré la chape morale et intellectuelle de la « Oumma », des aspirations nationales mêlées aux vestiges de l’idéologie religieuse.

En Syrie, la longue mort convulsive de l’empire ottoman donna naissance à un cadre politique incapable de maitriser les haines débridées, jaillissant comme les laves meurtrières d’un volcan déboussolé. Les victimes de ces convulsions, dans ce pays, ce seront ces autres autochtones du Proche et Moyen-Orient que l’ont connaît sous le nom d’Assyro-Chaldéens, des chrétiens orientaux. Le milieu de la décennie vingt connaitra donc un vaste massacre, un carnage de cette population*1. Les Kurdes musulmans, fanatisés par les prédicateurs, se livreront à une orgie de meurtres qui sans prendre les proportions d’un génocide n’en était pas loin. Entre vingt et trente mille Assyro Chaldéens, hommes, femmes, enfants, furent massacrés. Israël n’existait alors pas. Pourtant, si l’on suit le synode, comment expliquer ce massacre de plusieurs dizaines de milliers de pacifiques chrétiens orientaux résignés à leur dhimmitude.

La renaissance nationale juive n’était toujours qu’un quart de self government, étriqué géographiquement et politiquement, dans le cadre du mandat britannique qui avait confiné les Juifs à la partie occidentale de l’ancienne Judée qui pourtant devait entièrement redevenir un foyer national du peuple juif vivant aux côtes de populations arabes ou arabisées.

Les massacres de chrétiens orientaux n’avaient aucune cause provoquée par les Juifs, pourtant ils eurent lieu. Mystérieux, n’est-ce pas ?

Nos bons pères synodaux vont nous parler des mystères insondables de cette violence, tellement contraire à la bonté fraternelle intrinsèque de l’islam, comme ils vont nous parler des mystères de la religion, ces « mystères qu’il ne faut surtout pas chercher à élucider »…

Mais si on veut élucider quand même, alors surement que quelque part, c’était encore la faute aux Juifs si des prédicateurs musulmans envoyèrent des Kurdes massacrer leurs pacifiques voisins Assyro Chaldéens, comme c’est forcément pour protester contre « l’oppression sioniste des opprimés palestiniens » que des sunnites irakiens massacrent des chiites irakiens et réciproquement…

Après le Synode, le « médiateur » d’Europe1…

Modération ou soumission ?

La France vit un nouveau terrible scandale : le chanteur Florent Pagny chante qu’en France ont doit parler français et que c’est ce qu’il demande à son fils. Vous vous rendez compte ? Oser demander à son fils français de parler français correctement : Quel odieux racisme ?!

Dire en chanson, qu’en France on doit savoir parler français, c’est du pur et coupable « ra-cis-me », glapissent les créatures d’une petite bureaucratie financée par l’argent public s’appelant, par dérision et irrespect de la langue française justement, « SOS- Racisme » ou quelque chose comme ça, et quelques autres lugubres personnages.

Haro sur le chanteur ! Les coups pleuvent. Le lynchage se déchaîne. Le chanteur est accusé de « rejeter et stigmatiser une communauté ». Cela doit être désormais normal que les jeunes français ne sachent plus ni parler ni écrire et encore moins lire leur langue.

Un ami m’indiquait qu’il avait vainement tenté de saisir de cela le modérateur de la station  radio Europe1. Il voulait dire qu’ils en avaient assez, les Français, d’être stigmatisés par des « associations dites antiracistes ». Mais cela n’a pas été possible.

Malgré quatre tentatives, par quatre fois, le « modérateur » l’a modéré, refusant son commentaire de soutien au chanteur.

Par quatre fois, l’individu qui équilibre les débats à écarté ce qui serait gênant et « raciste » ; ce serait raciste un mauvais racisme, tandis que ceux qui refusent de parler français, ceux qui menacent et brutalisent, c’est un racisme qui n’est pas un racisme. C’est un racisme que l’on a provoqué par manque de mansuétude. La cause de sa violence, comme pour celle des tueurs de la cathédrale de Bagdad est à rechercher du côté des victimes.

Parce que, par contre, les rappeurs qui menacent de décapiter les céfrans, qui menacent de violer leurs femmes ou leurs filles, aux « céfrans et autres faces de craie » ce sont des fils ou petit-fils de victimes du colonialisme. Alors, pas de problème, ils peuvent dire ce qu’ils veulent, sans retenue aucune. De la retenue, dans leur cas, ce serait de la méchante censure néocolonialiste!

Tandis que si un lointain descendant de Vercingétorix veut faire part de ce que lui et les siens, de ce que lui et ses voisins en ont assez d’être menacés de violence, de vols, de viols de leur compagne ou de leurs filles, assez qu’à l’école on ait cessé d’apprendre le français parce que ce serait stigmatisant… Ce la ne doit surtout pas être dit à la radio.

Dire qu’il n’est pas d’accord d’être menacé par les borborygmes lancinants de rappeurs et de petites frappes sortant armées, qu’il en a assez d’être injuriés par des rappeurs et petites frappes toujours protégés par une gendarmerie d’inquisiteurs sous un uniforme, celui de « l’antiracisme » grassement subventionné par nos impôts, le modérateur modère : interdit de le dire sur Europe1 !! A bon entendeur salut. Circulez,  y a rien à dire.

Du Synode, avec ses Monsignore Saba et tutti quanti, à Europe1 avec son modérateur, ce n’est qu’une même psalmodie hargneuse, marmonnée : soumission ! Soumission !! Soumission !!! Aimons nos persécuteurs ! Accusons les Juifs, c’est moins dangereux. Calomnions Israël ! Peut-être que ceux qui injurient, qui nous volent, qui nous frappent, nous menacent de mort, voire nous tuent, peut-être qu’ils vont devenir gentils et nous laisseront un peu de liberté ?

Peut-être qu’alors, comme le boyard brutal envoyait à son chien soumis quelques os et de temps à autres des lambeaux de viandes à moitié mâchée, recrachée à l’intention de l’estomac de l’animal soumis, ils nous diront qu’ils nous laisseront tranquilles ?

 Alain Rubin

1* ces populations arabisées mais restées chrétiennes sont soumises à l’humiliation permanente, elles sont enchaînées à l’infériorité statutaire résultant d’un pan de la charia, le pacte d’Omar (un des quatre premiers Califes issus des rangs des lieutenants du chef du djihad initial). Mais elles possèdent toujours l’araméen pour langue liturgique et langue vernaculaire.  C’est pourquoi, l’émission, où madame Laurent évoquait le Synode, parlera encore de leur langue, « l’araméen langue de Jésus ». Oui, l’araméen nord- occidental était la langue de Jésus et de beaucoup des Juifs de l’époque, comme le Grec avait aussi été leur langue après les conquêtes d’Alexandre le Grand et l’hellénisation de la région. Pour l’araméen de Jésus c’était comme l’anglais en 2010. Il est aujourd’hui la langue de beaucoup de gens qui ne sont pas anglais. Il y avait « l’araméen de Jésus » parce que l’araméen, comme le grec, comme le latin, comme le russe dans les pays du glacis de l’époque stalinienne, comme l’anglais commercial ou financier, comme l’anglais technique des informaticiens, était la langue de beaucoup de monde ; comme l’anglais aujourd’hui.

Dire que l’araméen était « la langue de Jésus », c’est comme de dire que le tombeau des Patriarches est un lieu saint de l’islam. C’est vider Jésus de sa substance humaine juive de descendant physique de David le fondateur de l’état unifié des douze tribus hébreues, comme le pensaient ces Juifs de Jérusalem qui fonderont ce qui, après trois siècles d’évolution et d’expansion vers des non juifs, deviendra le christianisme. Les chrétiens assyro-chaldéens possèdent plus que les caractères d’une minorité religieuse opprimée et aujourd’hui sujet de nouveaux massacres. Ils sont une véritable minorité nationale.

Quand des Kurdes, fanatisés par des prédicateurs musulmans, firent irruption dans leurs villages du nord occidental de la Syrie, pour les tuer sauvagement, par milliers et par milliers, était-ce parce qu’Israël faisait des méchancetés aux Palestiniens -qui se voulaient alors des Syriens du sud et rien que des Syriens du sud et laissaient aux seuls Juifs du Ichouv le soin de s’attribuer la nationalité palestinienne doté d’un drapeau portant l’étoile dite de David, nationalité née avec le mandat britannique et alors refusée par les actuels palestiniens ?

Si l’on doit suivre les raisonnements tortueux et malveillants des Monsignore Saba et de Madame Laurent, oui, c’était de la faute des Juifs si des prédicateurs musulmans excitaient les Kurdes de Syrie contre les chrétiens Assyro-Chaldéens. L’islam serait innocent, même de ses propres violences décidées et menées par lui-même.

Dernière question à nos Monsignore du dernier synode des Eglises orientales et à Madame Annie Laurent : Quand les sunnites d’Irak sont massacrés dans leurs mosquées ou sur la route de leur pèlerinage de Karbala, quand des « Shahid » sunnites viennent se faire exploser dans les mosquées chiites ou au milieu des pèlerins, est-ce que c’est parce qu’ils tiennent les Irakiens, -frères en religion d’Ahmadinejad-, pour des agents sionistes que nos bons et doux musulmans orthodoxes les massacrent eux aussi ? Et le village Yezidi, où 700 villageois furent massacrés il y a trois ans, pour payer de leur vie leur refus de la conversion d’une de leur fille, c’était aussi de la faute à Israël parce que sa politique rendrait agressif malgré lui ce brave bougre d’islam ?

Alain Rubin

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