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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 19:52


 
 Merci Charles Etienne pour l'envoi de texte

 

Vous souvenez-vous du 12 octobre 2000…………….

 

……………………où nous apprîmes ce que fut l’horreur dans l’horreur ? Comment oublier cette sinistre date ?

Par  Charles Etienne NEPHTALI

Le 12 octobre 2010

 

lynchage-0-copie-1.jpg

 


Oui, c’était un 12 octobre, il y a 10 ans déjà. Et chaque année depuis, il m’est impossible d’oublier que Vadim Norzich (Z’’L) et Asi Avrahami (Z’’L), ces deux jeunes réservistes israéliens, nouvellement mariés et pères de famille, entrant involontairement dans Ramallah,  furent aussitôt arrêtés par l'« Autorité palestinienne », émanation des criminels « accords » d’Oslo, dirigée par le non moins criminel Arafat, le plus grand tueur de Juifs depuis la seconde guerre mondiale (1). Et chaque année depuis, je reprends ce que j’écrivis à l’époque en actualisant avec de nouveaux événements !

 

Au lieu d’être reconduits à la frontière, comme le stipulaient lesdits « accords » d’Oslo, les 2 Israéliens furent menottés et emmenés au poste de police. La foule, la populace devrais-je plutôt écrire, défonça la porte du bâtiment, y entra et, aidée par certains policiers, oui, vous avez bien lu, certains policiers, s’acharna sur les deux malheureux avant de les défenestrer et de traîner leur corps démembrés dans les rues.

 

 

 

lynchage-2.jpg

 

La scène du massacre fut filmée par un caméraman italien (2) et il nous fut donné de voir à la télévision l’horreur dans l’horreur, la sauvagerie dans la sauvagerie, la sauvagerie à l’état pur ! Mais, volontairement, tout ne fut pas montré tellement l’acharnement de ces sauvages était insoutenable.

 

En effet, avant d’être lynchés, les malheureux Israéliens auraient été violés puis frappés à la tête à coups de poings, de pieds, de crosses de fusils. Le crâne de l’un d’eux éclata et, à nouveau, mais tout est nouveau avec ces sauvages, horreur dans l’horreur, le cerveau fut sorti à mains nues et montré à la foule hurlant de haine et applaudissant.

 

J'ai toujours en mémoire l’image de ce jeune Arabe fier de lui, à la fenêtre du commissariat, montrant ses mains rouges du sang des malheureux Israéliens qui venaient d’être battus à mort et défenestrés.

 

J'ai toujours en mémoire les corps informes, disloqués et horriblement mutilés des deux Israéliens que ces sauvages continuaient à piétiner et à traîner dans les rues de Ramallah attachés au pare-chocs d'une voiture à la grande joie des enfants arabes amenés sur place pour assister au « spectacle » et de toutes ces femmes distribuant des gâteaux et poussant des « you-you » hystériques, stridents, joyeux et triomphants.

 

Que fit Israël face à cet acte de barbarie d'un autre âge ? Monsieur Barak, Premier Ministre à l’époque depuis un peu plus d’un an, décida de réagir énergiquement : en guise de représailles, il fit bombarder le soir même le commissariat où les atrocités furent commises quelques heures auparavant, attendant cependant que……. le bâtiment fut vide ! Malheureusement, on sait comment réagit M. Barack présenté comme « le militaire le plus décoré d’Israël ». Nous le vîmes à l’œuvre le 30 mai 2000 lors de la « débandade » qu’il organisa au Sud-Liban, renforçant ainsi le prestige du Herbollah avec toutes les conséquences que cela eut ! M. Barack prêt à tout en échange d’une (prétendue) paix. Il n’y a qu’à entendre encore ces jours-ci ses déclarations.

 

Mais l’indignation des pays dits civilisés face à cet acte de barbarie fut de courte durée. Sans vergogne, certains, faisant l’impasse sur le déchaînement de sauvagerie sans nom qui transforma des corps humains en charpie sanglante, avancèrent le fait que ce n’était que la réponse « palestinienne » à la « mort » d’un gamin arabe au carrefour de Netzarim, à Gaza, deux semaines auparavant, le 30 septembre 2000, affaire dont nous sommes encore ces jours-ci les témoins des différents rebondissements grâce au courage et à la ténacité de M. Philippe Karsenty qui osa le premier affronter France 2. Quelle responsabilité et quelle honte pour France 2 s’il s’avérait que tout cela était faux, que tout cela ne fut qu’une sinistre mise en scène destinée à incriminer Israël ! Quelle responsabilité et quelle honte pour cet envoyé spécial (israélien) de la télévision française (dont je tairai pudiquement le nom que tout le monde connaît par ailleurs) qui vient de publier ces jours-ci un livre dont je me refuse à mentionner le titre afin de ne pas lui faire de publicité !

 

Je rends hommage à cet homme courageux qu’est Philippe Karsenty, cet homme qui sut nous faire part d’une information honnête alors que nous sommes de tout côté et en permanence les victimes d’un véritable matraquage de mensonges et/ou d’omissions de la vérité !

 

Jusque là, pour moi qui ai beaucoup vécu en Amérique Latine, le 12 octobre était une date joyeuse pour certains (la découverte de ce continent par Christophe Colomb) , catastrophiques pour d’autres (le début d’un grand massacre et d’un grand pillage des populations locales).

 

C’était par ailleurs, plus joyeusement, la date de l’anniversaire d’une de mes connaissances.

 

Mais il faut également se souvenir que le 12 octobre est le triste anniversaire de l’ épouvantable massacre perpétré en Ukraine par les Allemands qui, en 1941, fusillèrent plus de 10.000 Juifs, quel sadisme ! « à l’occasion du nouvel an juif ».

 

*

*      *

 

Sans superstition aucune, il est à constater que les mois d’octobre marquèrent l’histoire d’Israël et des Juifs comme par exemple,

 

- le 3 octobre 1940 lorsque le maréchal-traître Pétain, dont l’antisémitisme n’est plus à démontrer avec la récente découverte d’un document annoté de sa mains, signait « la loi portant sur le statut des Juifs », cette loi scélérate à l’origine de l’assassinat de plus de 76.000 Juifs de France, dont 11.400 enfants.

 

- le 29 octobre 1956 lorsque débuta l’Opération de Suez avec l’alliance tripartite Israël- France-Grande Bretagne.

 

- le 6 octobre 1973, lorsque débuta la Guerre du Kippour avec son cortège de malheurs..

 

- le 8 octobre 1990 lorsqu’une des plus violentes manifestations arabes sur le Mont du Temple eut lieu suite à la visite de M. Sharon sur ce lieu si symbolique pour le Peuple juif.

 

- le 14 octobre 1994, lorsque le criminel Arafat reçu le Prix Nobel de la Paix. De quelle paix s’agissait-il ? Quelle honte et quelle injure pour cet illustre prix ! Ce jour-là, le mot « Paix » fut à jamais sali.

 

*

*      *

 

Mes chers Vadim et Asi, à tout jamais, ce 12 octobre 2000, date de votre martyre, restera gravée dans ma mémoire. Vous êtes, tout comme Shalevet, Revital, Noam, Matam, Daniéla, Aviva, Oriah, Lirane, Chiraz, Tamara et des milliers d’autres Israéliens, des « victimes de la paix » comme disent les partisans des criminels « accords » d’Oslo. A quoi auront donc servi ces « accords » si ce n’est qu’à armer des criminels qui ne rêvaient, et ne rêvent encore, que de tuer des Juifs, qui ne rêvaient, et ne rêvent encore, que d’éradiquer Israël ?

 

Espérons que ce mois d’Octobre 2010 ne verra pas un aboutissement (ou un début d’aboutissement) négatif des « négociations » entre M. Netanyahou et M. Abbas/Mazen, ce négationniste de la Shoah. Curieuses « négociations » pour lesquelles d’énormes pressions internationales s’exercent sur Israël et pour lesquelles il est demandé à seulement Israël de faire des concessions, et des « concessions » de taille ! Que penser de l’énorme chantage exercé par M. Kouchner sur l’éventualité d’une proclamation d’un « état palestinien » par l’ONU ? Heureusement que son homologue israélien, M. Libierman, sut quoi lui répondre en termes, certes, peu diplomatiques, reconnaissons-le !

 

Qui eut cru que la partition de Jérusalem soit évoquée, Jérusalem décrétée pourtant capitale une et indivisible d’Israël ?

Qui eut cru qu’il faille encore parler de ces « réfugiés », qualificatif qui concerne non seulement les « personnes déplacées » en 1948 après la Guerre d’Indépendance mais également leurs (très nombreux) enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants même ?

Qui eut cru que le caractère juif d’Israël soit encore de nos jours mis en cause alors que la résolution 181 de l’ONU le reconnaissait le 29 novembre…………………1948 ?

 

 

*

*      *

 

ZAKHOR, n’oublions pas Vadim et Asi. Prions pour le repos de leur âme. Amen !

 

Charles Etienne NEPHTALI

Le 12 octobre 2010

____________________________________________________

 

(1) Cela n’empêcha pas que, le 11 novembre 2004, à Villacoublay, d’indécents honneurs furent rendus à Arafat, le plus grand ennemi, à l’époque, de l'Etat d'Israël depuis son Indépendance. le relais étant de nos jours pris par le tyran perse !  Ces indécents honneurs constituèrent une véritable insulte faite à notre armée, à notre drapeau mis en berne un 11 novembre par surcroît, à notre hymne national joué par la Garde Républicaine en tenue d'apparat pour la circonstance et ce, en présence des plus hautes autorités de notre pays.

 

(2) Par la suite, l’agence de presse dont dépendait le caméraman dû « présenter des excuses » à Arafat.

 

 

 

 

 


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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 23:03

 

 

Tout derniers développements de la réglementation Rushdie

par Daniel Pipes
1er octobre 2010

http://fr.danielpipes.org/blog/2010/10/developpements-reglementation-rushdie

Version originale anglaise: Late Breaking Rushdie-Rule Developments
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Plusieurs événements importants ont eu lieu juste après que mon article, Deux décennies de la règlementation Rushdie est allé à l'impression,:

(1) Le pasteur Terry Jones de Gainesville, en Floride, avait projeté de brûler des centaines de Corans le 11 septembre, mais il a ensuite subi des pressions et a annulé le feu de joie. Lorsque son intention est devenue un communiqué international, cela a abouti, selon le schéma classique, à des troubles et à des menaces dans le monde musulman et à au moins 18 morts (5 en Afghanistan, 13 au Cachemire). Sous la pression des représentants du gouvernement des États-Unis, Jones est revenu sur sa décision et n'a pas brûlé de Corans.

J'ai soutenu dans un article, La "Règlementation Rushdie" atteint la Floride, que la nouveauté et l'importance de cet épisode résident dans le fait que le gouvernement des Etats-Unis , à travers Barack Obama, a pesé de tout son poids sur Jones. En opposition très nette avec Margaret Thatcher en 1989, quand éclata l'affaire Rushdie, ou avec Anders Fogh Rasmussen en 2006, lorsque l'affaire des caricatures danoises avait eu lieu, les autorités américaines ont pris sur elles le rôle de protecteurs de l'Islam et d'exécuteurs de la charia. Ce faisant, elles ont étendu la réglementation Rushdie aux États-Unis.

Caricature de Mollie Norris qui a cessé de vivre normalement et a commencé une existence de « fantôme ».

(2) Mollie Norris, la caricaturiste, qui a conçu la "Journée durant laquelle tout le monde a dessiné Mahomet "est entrée dans la clandestinité. Comme son rédacteur en chef, Mark D. Fefer , l'a dit dans le Seattle Weekly,

Vous avez dû remarquer que la bande dessinée de Molly Norris n'était pas dans le journal de cette semaine. C'est parce qu'il n'y a pas plus de Molly. L'artiste de talent est bien vivante heureusement. Mais sur l'insistance de spécialistes de haute sécurité au sein du FBI, elle est, comme ils disent, "devenue une ombre » : ayant déménagé, changé de nom, et surtout effacé son identité. Elle ne publiera plus de dessins animés dans notre journal ou dans le magazine City Arts, où elle a été un contributeur régulier. Elle est, en effet, mise dans un programme de protection des témoins,- sauf, comme elle le note, que ce n'est pas le gouvernement qui paiera l'addition. Tout cela à cause de la fatwa épouvantable délivrée à son encontre cet été, après sa fameuse caricature «La journée durant laquelle tout le monde a dessiné Mahomet ».

Cette "fatwa épouvantable» a été publiée en Juillet par Anwar al-Awlaki un citoyen américain qui vit au Yémen. Il a écrit:

Une caricaturiste des environs de Seattle, dans l'Etat de Washington, nommée Molly Norris a démarré la «Journée durant laquelle tout le monde a dessiné Mahomet ». Ce qui a fait boule de neige est sorti d'entre ses doigts malfaisants. Elle doit être prise comme cible privilégiée pour être assassinée ainsi que d'autres qui ont pris part à sa campagne. Cette campagne n'est pas la pratique de la liberté d'expression, mais c'est un mouvement de masse à l'échelle nationale d'Américains rejoignant leurs homologues européens dans leur manière d'offenser les musulmans à travers le monde. Ils expriment leur haine du Messager de l'Islam à travers le ridicule

Katherine Kersten examine la réponse américaine à ce scandale:

Certes, dites-vous, les journalistes américains et les magnats de la presse, toujours ardents défenseurs du Premier Amendement- vont révéler le scandale et se rallier autour de cette jeune femme? Au contraire. Les médias ont largement fait silence sur sa situation désespérée et cauchemardesque. Lorsque le Washington Examiner, un journal en ligne à Washington,DC[ District de Columbia], a demandé à l'American Society of News Editors une déclaration au sujet de Norris, il n'en a obtenu aucune. Idem pour la Society of Professional Journalists (Société des journalistes professionnels). Ce, en dépit du fait que la représentation du groupe de rédacteurs en chef porte aux nues «le Premier Amendement au niveau national et la liberté d'expression partout dans le monde», tandis que les journalistes prétendent défendre "la perpétuation de la presse libre comme la pierre angulaire de notre nation et de notre liberté."

Cet incident donne à penser que Awlaki a le pouvoir de bouleverser la vie de n'importe quel Américain simplement en proférant des menaces contre lui. Ce n'est plus une bataille entre géants, Khomeini contre Rushdie, mais une bataille entre nains, Awlaki contre. Norris. On peut imaginer les menaces proliférant de telle sorte que toute personne critique à l'égard de «l'islam, du Prophète et du Coran" sera en danger de devoir « mener une vie de fantôme».

(3) Ayaan Hirsi Ali et Daniel Huff ont proposé une réponse importante à certaines des menaces totalement folles contre les Américains

Il est temps de répondre aux menaces de mort émanant d'extrémistes musulmans," Los Angeles Times, 27 septembre:

Il est temps pour les défenseurs de la liberté d'expression de s'inspirer du mouvement du droit à l'avortement. Dans les années 1990, les dispensateurs de soins pour l'avortement ont eu à affronter le même genre de tactiques d'intimidation et ils n'ont pas succombé. Au lieu de cela, ils ont fait pression pour obtenir une loi fédérale érigeant en crime le fait de menacer des personnes exerçant leurs droits de [libre]reproduction et permettant aux victimes d'intenter une action en dommages-intérêts. L'Acte pour la Liberté d'Accès aux services [de santé reproductive], ou FACE Act, a été adopté en 1994 par de solides marges faisant l'unanimité . Une loi similaire est nécessaire pour couvrir les menaces contre les droits de la liberté d'expression.

Une loi fédérale pourrait faire deux choses. Tout d'abord, elle découragerait les tactiques violentes, en attirant l'attention nationale sur le problème et en invoquant l'appareil redoutable de mise en application des lois par le gouvernement fédéral. Deuxièmement, attribuer des dommages-intérêts permettrait aux victimes d'intimidation d'agir en tant que procureurs généraux privés pour défendre leurs droits. ...

Les lois de l'Etat en vigueur interdisant l'intimidation sont inadaptées. Sur le plan pénal, le niveau très élevé de preuve empêche les plaignants d'investir des ressources limitées. Les motifs explicites pour une action civile n'existent pas toujours, et les dommages peuvent être difficiles à quantifier. En revanche, le FACE Act, (the freedom of Access to Clinic Entrances)qui sert de modèle au projet de loi, permet aux victimes de choisir des dommages déterminés à l'avance.

Thèmes connexes:  Apostasie et libre pensée musulmanes, Dhimmitude, La loi islamique (Charia), Musulmans aux États-Unis Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 15:10

 

 

 

 

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Duel de fatwas

par Daniel Pipes
The Washington Times
5 octobre 2010

http://fr.danielpipes.org/8959/duel-de-fatwas

Version originale anglaise:Dueling Fatwas
Adaptation française: Johan Bourlard

L'échange de sentences de mort qui fait rage entre le Yémen et les États-Unis offre un aperçu de ce qu'est la guerre à l'ère d'Internet.

Le dessin animé censuré où apparaissent Mahomet et d'autres personnages religieux.

L'histoire commence avecSouth Park, un dessin animé iconoclaste pour adultes produit par Comedy Central et qui, en avril, s'est moqué de l'interdiction de représenter le prophète de l'Islam, Mahomet. Un obscur site web, RevolutionMuslim.com (dont le propriétaire a étéarrêtépar la suite sur la base d'accusations liées au terrorisme), a répondu en menaçant les réalisateurs de l'émission, Trey Parker et Matt Stone. Pris de panique, Comedy Central a censuré toute nouvelle allusion à Mahomet.

Est alors entrée en scène Molly Norris, une caricaturiste auSeattle Weekly. Pour manifester sa solidarité avec Parker et Stone, elle a, sur le ton de la plaisanterie, posté sur Facebook un appel intitulé « Jour où tout le monde dessine Mahomet »,dans l'espoirqu'une foule de caricaturistes iraient « à l'encontre du message de peur envoyé par Comedy Central. » À la grande surprise de Norris, consternée etembarrassée, certaines personnes ont pris son idée au sérieux, provoquantsur Facebook des campagnescontre et en faveur de son « jour » et poussant lesautorités pakistanaisesà bloquer temporairement l'accès à Facebook. Norris a alors désavoué son initiative et présenté ses excuses. Elle s'est même montrée amicale envers lereprésentant local du Council on American-Islamic Relations(Conseil aux relations islamo-américaines), sans grand résultat.

En juillet,Anwar al-Awlaki, un leader islamiste établi au Yémen, a réagi en prononçant contre Norris une sentence de mort dont laqualification de fatwaestimpropremais piquante. En septembre, après avoir consulté la police, Norris est non seulement entrée dans la clandestinité mais a également disparu sans laisser aucune trace, pas même celle de son nom ou de sa profession.

Molly Norris, ex-caricaturiste.

Cependant, la « fatwa » lancée par Awlaki contre Norris n'est qu'une partie de l'histoire. L'autre partie concerne la « fatwa » lancée par l'État américain contre Awlaki.

Awlaki est né en 1971 dans l'État du Nouveau-Mexique de parents musulmans yéménites bien introduits. Son père, Nasser, a étudié et travaillé aux États-Unis jusqu'en 1978, année où la famille a regagné le Yémen. En 1991, Anwar est retourné aux États-Unis pour y étudier. Il y a alors passé dix années à suivre différentes formations universitaires (ingénierie, éducation) pour ne décrocher finalement qu'un rôle d'agent islamiste, version Al-Qaeda, comparable à Oussama Ben Laden à la fois pour son fanatisme idéologique et son rôle actif dans le terrorisme. Arrêté dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 Septembre, il a, sans explication, été relâché et autorisé à s'établir, hors de tout contrôle gouvernemental, dans une région reculée du Yémen où il vit actuellement.

Les services de répression des États-Unis font un lien entre Awlaki et plusieurs attaques violentes visant des Américains, dont la fusillade de Fort Hood, la tentative d'attentat à la bombe sur unavion de lignenon loin de Détroit et le projet d'attentat à la bombe de Times Square. Les exploits terroristes d'Awlaki lui ont valu une distinction exceptionnelle : en avril, pour la première fois dans l'histoire des États-Unis, le gouvernement l'a placé sur une « liste de gens à tuer », faisant de lui le seul citoyen américain à être condamné à mort par son propre pays sans pouvoir bénéficier d'un procès en justice. L'armée et les services de renseignements l'ont dans le collimateur et, comme le dit unofficielanonyme, « il est dans la ligne de mire de tout le monde. »

Au mois d'août, avec l'aide de l'American Civil Liberties Union et duCenter for Constitutional Rights, son père a réagi en intentantun procès contre l'État américainpour faire reconnaître comme illégal le ciblage d'Awlaki.

L'affiche réalisée par Molly Norris.

Cet échange incroyable de fatwas suscite plusieurs observations.

Premièrement, Norris et tous les Américains vivent aujourd'hui sous la «Réglementation Rushdie» qui punit quiconque manque de respect à l'Islam, à Mahomet ou au Coran. Se moquer de Mahomet conduit à se retrouver seul. Les hommes politiques à l'échelle locale ou nationale n'ont rien dit sur la situation de cette femme. Les journalistes, habituellement prompts à protéger les leurs, ont gardé le silence. Aucune organisation ne s'est mobilisée pour trouver des fonds destinés à sa protection.

Deuxièmement, Internet est au cœur de cette histoire. Il a transformé une plaisanterie imaginée par Norris en incident international, a porté la nouvelle jusqu'à Awlaki dans le lointain Yémen et lui a permis de donner ses directives à ses agents américains. Il y a à peine vingt ans, rien de tout cela n'aurait pu se produire.

Troisièmement, Internet et l'islamisme ont tous deux privatisé la guerre. Ainsi, un Américain vivant au Yémen peut, à sa guise, désorganiser la vie d'une Américaine de l'État de Washington. Quant à l'État américain, il a déclaré la guerre à un citoyen.

Quatrièmement, Awlaki est un terroriste dans le plein sens du terme, car il sème la mort et la destruction, alors que la « liste de gens à tuer » de l'État américain est de nature défensive. Alors que le premier est mal, la seconde est morale.

Cinquièmement, pourquoi cetteincohérencede la part de l'État américain qui s'autorise pour lui-même l'utilisation des « meurtres ciblés » et dénie ce procédé à Israël ?

Enfin, Awlaki se situe à l'intersection de déclarations de mort, la sienne qui vise Norris et celle de l'État américain qui le vise lui. Tant du côté musulman qu'américain, cette situation inédite est surprenante. La pratique de la guerre voit ses limites repoussées vers des horizons nouveaux, étranges et effrayants.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 19:14

 

 

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Deux décennies de Réglementation Rushdie

par Daniel Pipes
Commentary
octobre 2010

http://fr.danielpipes.org/8955/deux-decennies-de-reglementation-rushdie

Version originale anglaise:Two Decades of the Rushdie Rules
Adaptation française: Johan Bourlard

 

Article associé :

>La « Réglementation Rushdie » atteint la Floride 

 

De 1989, année de la publication d'un roman de Salman Rushdie, à 2010, année de la protestation civile américaine appelée « Everyone Draw Muhammad Day » (« Jour où tout le monde dessine Mahomet »), s'est mis en place unschéma bien connu qui entre en action quand les Occidentaux disent ou font quelque chose de critique au sujet de l'Islam. Les islamistes répondent par des insultes et des affronts, des demandes de rétractation, des menaces de procès et de violence ainsi que par des actes de violence réelle. Face à cela, les Occidentaux bredouillent et usent de faux-fuyants avant de plier. Depuis tout ce temps, chaque controverse suscite un débat centré sur la question de la liberté d'expression.

À propos de cette évolution, j'insisterai sur deux points. Premièrement, sur l'érosion, année après année, du droit des Occidentaux à contester, critiquer et même ridiculiser l'Islam et les musulmans. Deuxièmement, sur la place mineure occupée par la liberté d'expression au sein d'un enjeu plus profond, à savoir une question déterminante pour notre époque : les Occidentaux vont-ils maintenir leur civilisation ancestrale face aux assauts des islamistes ou vont-ils céder devant la culture et la loi islamiques et se soumettre à une espèce de citoyenneté de seconde classe ?

La couverture du livre qui a conduit à la Réglementation Rushdie.

L'ère de la protestation islamiste commença soudainement le 14 février 1989 lorsque l'ayatollah Ruhollah Khomeyni, guide suprême iranien, vit à la télévision les réactions violentes de Pakistanais au nouveau roman de Salman Rushdie, célèbre écrivain aux origines indienne et musulmane. Le titre de son livre,Les Versets sataniques, est déjà à lui seul une référence au Coran et un défi aux susceptibilités des musulmans. Son contenu ne fait qu'attiser le problème. Scandalisé par ce qu'il considérait comme un portrait blasphématoire de l'Islam dressé par Rushdie, Khomeyni publia un édit dont l'impact toujours actuel mérite qu'on le cite en détails :

« J'informe tous les musulmans zélés du monde que l'auteur du livre intituléLes Versets sataniques– qui a été écrit, imprimé et publié en opposition à l'Islam, au Prophète et au Coran – ainsi que tous ceux qui, impliqués dans la publication du livre, ont connaissance de son contenu, sont condamnés à mort.

J'appelle tous les musulmans zélés à les exécuter rapidement, où qu'on les trouve, de telle sorte que personne d'autre n'ose insulter le caractère sacré de l'Islam. Par la volonté d'Allah, quiconque est tué dans cette voie est un martyr.

En outre, quiconque pouvant approcher l'auteur de ce livre mais n'ayant pas le pouvoir de l'exécuter devra le dénoncer au peuple de telle sorte qu'il puisse être puni pour ses actes. »

Cet édit sans précédent – aucun chef de gouvernement n'avait jamais appelé à l'exécution d'un romancier vivant dans un pays étranger – tomba comme un coup de tonnerre et surprit tout le monde depuis les responsables gouvernementaux iraniens jusqu'à Rushdie lui-même. Personne n'avait imaginé qu'un roman réaliste magique qui regorge de personnages tombés du ciel et d'animaux parlants, eût pu s'attirer les foudres du maître de l'Iran, un pays avec lequel Rushdie avait d'ailleurs peu de liens.

L'édit provoqua des agressions physiques contre des librairies en Italie, en Norvège et aux États-Unis et sur des traducteurs desVersets sataniquesen Norvège, au Japon et en Turquie. Dans ce dernier cas, le traducteur et 36 autres personnes périrent dans un incendie criminel visant un hôtel. D'autres faits de violence survenus dans des pays à majorité musulmane causèrent la mort de 20 personnes, la plupart dans le sous-continent indien. Ensuite, au moment où la vague de protestations s'apaisait, Khomeyni mourut. Sa disparition rendit cet édit, parfoisappelé improprementfatwa,immuable.

L'édit comporte quatre éléments importants. Premièrement, en écrivant « en opposition à l'Islam, au Prophète et au Coran », Khomeyni délimita la portée très large des sujets sacrés qui ne pouvaient être traités irrespectueusement sans encourir une sentence de mort.

Deuxièmement, en visant « tous ceux qui, impliqués dans la publication du livre, ont connaissance de son contenu », il déclara la guerre non seulement à l'artiste mais aussi à toute une infrastructure culturelle comprenant les milliers d'employés de maisons d'édition, d'annonceurs, de sociétés de distribution et de librairies.

Troisièmement, en ordonnant l'exécution de Rushdie « de telle sorte que personne d'autre n'ose insulter le caractère sacré de l'Islam », Khomeyni montra clairement que son objectif n'était pas seulement de punir un écrivain mais aussi de prévenir de futurs actes de dérision.

Enfin, en demandant à ceux qui sont dans l'impossibilité d'exécuter Rushdie « de le dénoncer », Khomeyni appela chaque musulman dans le monde à devenir partie prenante d'un réseau informel de renseignements destiné à faire respecter le caractère sacré de l'Islam.

Ces quatre caractéristiques constituent dans leur ensemble ce que j'appelle la Réglementation Rushdie. Vingt ans après, celle-ci demeure plus que jamais en place.

En Occident, cet édit créa plusieurs précédents. Celui du dirigeant politique étranger feignant d'ignorer, avec succès, les limites conventionnelles des pouvoirs d'un État. Celui du dirigeant religieux intervenant dans les affaires culturelles occidentales de façon directe et arbitraire, à moindre frais et sans véritablement rencontrer de résistance. Et celui du dirigeant musulman appliquant une partie de la loi islamique, la charia, dans un pays à majorité non musulmane. À ce propos, les États occidentaux firent par moments office de véritables agents de Khomeyni. Ainsi, legouvernement autrichienfit prononcer une peine de prison avec sursis contre une personne ayant défié la Réglementation Rushdie, tandis que les gouvernementsfrançaisetaustralienintroduisirent des plaintes qui auraient pu se traduire par de la prison ferme. Plus frappant, les autorités duCanada, de laGrande-Bretagne, desPays-Bas, de laFinlandeet d'Israëlont réellement mis en prison des transgresseurs de la Réglementation Rushdie. On a du mal à se rappeler l'époque insouciante d'avant 1989, quand les Occidentaux parlaient et écrivaient librement à propos de l'Islam et de sujets en rapport avec l'Islam.

La Réglementation Rushdie eut un impact immédiat sur les musulmans établis en Occident. Leurs accès de colère et de violence produisirent chez eux un nouveau sentiment de puissance. De la Suède à la Nouvelle-Zélande, les islamistes se réjouirent du fait que, après avoir été sur la défensive pendant des siècles, les musulmans étaient en mesure de s'exprimer et, au cœur de l'enfer, de défier l'Occident. La plupart des actes de violence qui suivirent frappèrent aveuglément, prenant modèle sur le 11 Septembre, Bali, Madrid, Beslan, Londres, où les djihadistes tuèrent quiconque se trouvait sur leur passage :TheReligionOfPeace.commontre une moyenne de cinq attaques terroristes islamistes aveugles par jour dans le monde.

Moins habituelle mais plus intimidante est la violence visant ceux qui défient la Réglementation Rushdie. Limitons nos exemples à un seul pays, le Danemark. En octobre 2004, un professeur à l'Institut Carsten Niebuhr de l'Université de Copenhaguefut battu et roué de coups de pied par plusieurs inconnus alors qu'il quittait l'université. Ceux-ci lui firent remarquer qu'il avait lu le Coran, chose qu'un infidèle (kafir) n'a pas le droit de faire. En octobre 2005, le directeur duJyllands-Posten,Flemming Rose, fut menacé pour avoir commandé des caricatures représentant Mahomet. Deux des caricaturistes durent se cacher. Par la suite, l'un d'eux,Kurt Westergaard, échappa de justesse à une agression physique à son domicile. En mars 2006,Naser Khader, homme politique anti-islamiste, fut menacé par un islamiste qui l'avait prévenu que s'il devenait ministre dans le gouvernement, on le ferait exploser, lui et son ministère.

L'expérience danoise est symptomatique. Selon leWall Street Journal, « Dans toute l'Europe, des dizaines de personnes vivent actuellement cachées ou sous protection policière à cause de menaces émanant d'extrémistes musulmans. » Même lePape Benoît XVIreçut une salve de menaces après avoir cité la parole d'un empereur byzantin au sujet de l'Islam. Rien qu'aux Pays-Bas, les hommes politiques reçurent pas moins de 121 menaces de mort en l'espace d'une seule année. En novembre 2004, l'exécution dans une rue d'Amsterdam de Theo Van Gogh – célèbre libertaire à la fois réalisateur, animateur de talk shows, chroniqueur de journaux et provocateur qui avait tourné l'Islam en ridicule – traumatisa son pays provoqua, pendant un bref moment,un état insurrectionnel.

Généralement, les Occidentaux perçoivent cette violence comme un défi lancé à leur droit de s'exprimer. Mais si la liberté d'expression constitue le champ de bataille, le nerf de la guerre, lui, se situe au niveau des principes fondateurs de la civilisation occidentale. Le tapage que font régulièrement les islamistes vise trois objectifs – pas toujours clairement exprimés – qui vont bien au-delà de l'interdiction de critiquer l'Islam.

Le premier objectif consiste à établir un statut de supériorité pour l'Islam. Les exigences de Khomeyni en faveur de la trinité sacrée que sont « l'Islam, le Prophète et le Coran » impliquent des privilèges pour une seule religion et la préservation contre le pagaille du marché des idées. L'Islam devrait bénéficier de règles exceptionnelles dont les autres religions ne pourraient bénéficier. Jésus peut être la cible de dérisions sacrilèges dansLa Vie de Briandes Monty Python ou dans Corpus Christi mais, comme le mentionne le titre d'un livre, «il faut être prudent avec Mahomet !»

Cela nous amène au second objectif : la supériorité des musulmans et l'infériorité des Occidentaux. Les islamistes ont coutume de dire et de faire des choses bien plus offensantes pour les Occidentaux que tout ce que les Occidentaux peuvent faire vis-à-vis des musulmans. Ils méprisent ouvertement la culture occidentale qui, selon les termes d'un islamiste algérien, n'est pas une civilisation mais une «syphilisation». Leurs grands médias publient descaricaturesbien plus grossières, plus ignobles et plus violentes qu'aucune de celles commandées par Flemming Rose. Ils insultent librement lejudaïsme, lechristianisme, l'hindouismeet lebouddhisme. Ils assassinent des juifs simplement parce qu'ils sont juifs, comme Daniel Pearl au Pakistan,Sébastien Sellamet Ilan Halimi en France ainsi quePamela WaechteretAriel Selloukaux États-Unis. Que ce soit par peur ou par manque d'attention, les Occidentaux acceptent une situation d'inégalité où les musulmans peuvent attaquer et blesser alors qu'ils sont eux-mêmes à l'abri de tout affront ou de toute peine du même genre.

Si les Occidentaux finissent par accepter ces inégalités, le statut dudhimmisuivra. Ce concept islamique permet aux « Gens du Livre », c'est-à-dire les monothéistes comme les chrétiens et les juifs, de continuer à pratiquer leur religion sous la domination musulmane et en étant sujets à de nombreuses restrictions. En son temps, le statut dudhimmiprésentait certains avantages (jusqu'à très récemment, 1945, les juifs avaient souventune vie meilleure dans le monde musulmanque dans le monde chrétien), mais son but est d'insulter et humilier les non-musulmans autant que d'exalter la supériorité des musulmans. Lesdhimmispayent des impôts spéciaux, ne peuvent pas servir dans l'armée ni participer au gouvernement, et souffrent d'incapacités légales englobantes. En certains lieux et à certaines époques, lesdhimmispouvaient monter à dos d'âne mais pas à cheval, ils portaient des vêtements distinctifs et un vieillarddhimmiétait obligé, dans la rue, de céder le passage à tout enfant musulman. Des éléments dustatut du dhimmiont récemment été appliqués en divers endroits comme Gaza, la Cisjordanie, l'Arabie Saoudite, l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan, la Malaisie et les Philippines. Et il est clair que le Londonistan et ce qui suit sont dans leur ligne de mire.

À son tour, le rétablissement du statut dudhimmiconstitue le premier pas vers le troisième et ultime objectif des islamistes, à savoir l'application intégrale de la charia. Fermer toute discussion sur l'Islam ouvre la voie à cette solution. Inversement, maintenir la liberté d'expression sur l'Islam représente un moyen de défense capital contre l'imposition d'un ordre islamique. Préserver notre civilisation exige la libre discussion sur l'Islam.

La charia réglemente la vie aussi bien privée que publique. La dimension privée englobe des domaines aussi personnels que l'hygiène corporelle, la sexualité, la grossesse, les relations familiales, le tenue vestimentaire et l'alimentation. Dans le domaine public, la charia réglemente les relations sociales, les transactions commerciales, les peines criminelles, le statut des femmes et des minorités, l'esclavage, l'identité des gouvernants, le pouvoir judiciaire, l'impôt et la guerre. Bref, la loi islamique englobe tout, allant du bon usage du papier toilette jusqu'à la conduite de la guerre.

Plus encore, la charia contredit les principes les plus fondamentaux de la civilisation occidentale. L'inégalité des relations entre homme et femme, entre musulman etkafir, entre maître et esclave, est incompatible avec l'égalité des droits. Le harem est incompatible avec le principe de la monogamie. Le suprémacisme islamique contredit la liberté religieuse. Un Dieu souverain ne peut tolérer la démocratie.

Les islamistes sont tous d'accord sur le but à atteindre : l'application de la loi islamique à l'échelle planétaire. Mais ils divergent sur la manière d'y arriver, soit par la violence (moyen privilégié par Ben Laden), soit par le gouvernement totalitaire (Khomeyni), soit par la participation au jeu politique (comme l'intellectuel suisseTariq Ramadan). Quelle que soit la manière employée, si les islamistes étaient en mesure d'établir un ordre conforme à la charia, ils remplaceraient, dans les faits, la civilisation occidentale par la civilisation islamique. Du point de vue américain, permettre au Coran de l'emporter sur la Constitution revient à mettre fin aux États-Unis tels qu'ils existent depuis plus de deux siècles.

Le Muslim Council of Britain (MCB) souhaite transformer les écoles au Royaume-Uni.

En d'autres termes, accepter la Réglementation Rushdie implique un processus qui se terminera par l'application intégrale de la charia. Si Khomeyni parvenait à ses fins, ceux d'entre nous qui accordent de la valeur à la civilisation occidentale ne pourraient pas argumenter face à la charia. Afin de comprendre les conséquences de la fermeture du débat sur l'islam, examinons le rapport apparemment anodin publié en 2007 par le Muslim Council of Britain (MCB, « Conseil musulman de Grande-Bretagne »), une institution islamiste de premier plan au Royaume-Uni. IntituléTowards Greater Understanding(« Vers une plus grande entente »), ce rapport conseille les autorités britanniques sur la manière de se comporter avec les étudiants musulmans fréquentant l'école publique.

Le MCB cherche à créer un environnement scolaire dans lequel les enfants musulmans ne feront pas « d'hypothèses inappropriées » telles que « pour progresser dans la société ils doivent adapter ou abandonner certains aspects de leur identité, leurs convictions et valeurs religieuses. » À cette fin, le MCB propose une liste ahurissante de changements qui altérerait fondamentalement la nature de l'école britannique en la transformant, de facto, en institution de type saoudien. Voici quelques-unes de ses suggestions :

  • Prières: fournir (1) « des canettes et des bouteilles d'eau » supplémentaires pour les ablutions et (2) des lieux de prière, idéalement séparés pour les filles et les garçons. Les écoles devraient également permettre à « un visiteur externe convenable, un enseignant ou un ancien élève » de diriger la prière commune du vendredi et de prononcer le sermon.
  • Toilettes: mettre de l'eau à disposition dans des canettes ou des bouteilles à des fins hygiéniques.
  • Vie en société: ne pas obliger quelqu'un à serrer la main d'une personne du sexe opposé, qu'il s'agisse d'étudiants ou de professeurs.
  • Calendrier: prévoir des jours de congé pour tous durant les deux grandes fêtes musulmanes de l'Aïd.
  • Fêtes: impliquer les étudiants non musulmans et leurs parents dans les rituels festifs islamiques. Pendant le Ramadan, par exemple, tous les enfants, et pas seulement les musulmans, devraient célébrer « l'esprit et les valeurs du Ramadan au travers d'une prière collective ou de réunions à thème et d'un Iftar (rupture du jeûne) en commun. »
  • Ramadan: (1)pas d'examenspendant ce mois « étant donné que préparer des examens tout en jeûnant peut s'avérer difficile pour certains élèves » et (2) pas d'éducation sexuelle afin de respecter les restrictions en matière sexuelle pendant ce mois.
  • Alimentation: fournir des repas halal et permettre aux étudiants de manger de leur main droite.
  • Habillement: permettre le port du hijab et même du jilbab (long vêtement couvrant le corps jusqu'aux chevilles) et, dans les piscines, faire porter aux enfants musulmans des maillots de bain pudiques (ex. pour les filles, des bodys ou caleçons enveloppants) ; autoriser les amulettes islamiques.
  • Barbes: un droit pour les élèves musulmans.
  • Sports: séparation des sexes en cas de contact physique entre les joueurs, comme pour le basket et le football, et en cas d'exposition à la vue, comme pour la natation.
  • Douches: cabines individuelles indispensables, pour que les musulmans ne soient pas soumis au « profond abaissement » que constitue la nudité de chacun vis-à-vis des autres.
  • Musique: à limiter aux « voix humaines et aux instruments à percussion dépourvus de mélodie, tels que la batterie. »
  • Danse: exclue à moins d'être exécutée dans un endroit non mixte et de ne pas « comporter de messages à connotations sexuelles. »
  • Formation des enseignants et directeurs: le personnel enseignant devrait suivre une « formation de conscientisation » à l'Islam de sorte que les écoles soient « mieux informées et plus aptes à estimer avec précision les besoins de leurs élèves musulmans. »
  • Arts: exempter les élèves musulmans de réaliser « des représentations figuratives d'êtres humains en trois dimensions. »
  • Instruction religieuse: interdiction de représenter par l'image les prophètes (y compris Jésus).
  • Enseignement des langues: rendre l'apprentissage de l'arabe accessible à tous les étudiants musulmans.
  • Civilisation islamique: (1) étudierl'apport des musulmansà l'Europe dans les cours d'histoire, d'art, de mathématiques et de sciences et (2) mettre en évidence les aspects communs du patrimoine européen et islamique.

« Les musulmans nous disent comment gérer nos écoles » : une réaction à la brochure du MCB.

L'imposition, explicite ou non, de la Réglementation Rushdie rendrait impossible toute critique d'un programme tel que celui du MCB. Je ne pourrais pas écrire cet article, Commentary ne pourrait pas le publier et vous ne pourriez pas le lire.

Réviser le système scolaire n'est qu'un des innombrables changements prévus au programme. Pas à pas, morceau par morceau, les islamistes souhaitent miner les principes de la société occidentale en y instillant leurs principes en matière d'éducation, de culture et d'institutions par le biais d'un système islamique concurrent qui, avec le temps, supplantera les institutions laïques et conduira à l'avènement effectif d'un ordre islamique. Certains changements ont déjà pris place ets'étendent à de nombreux aspects de la vie quotidienne. Voici quelques exemples qui ne manquent pas de sel :

Lesmariages polygamessont valides sous certaines conditions au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie, en Australie et dans la province canadienne de l'Ontario. Il existe desséances de natationréservées aux femmes musulmanes dans les piscines municipales de l'État de Washington. Descoursréservés aux femmes sont organisés par Virginia Tech, une université publique. Dans trois États des États-Unis, les femmes peuvent porter le hijab surla photo de leur permis de conduire. En Grande-Bretagne, les femmes travaillant pour IKEA ou pour la police de Londres peuvent porter unhijab aux couleurs de l'entreprisefourni par leur employeur.

Lestirelires en forme de cochonont été bannies en tant que symbole d'épargne dans deux grandes banques britanniques. « Tout courrier contenant des éléments religieux contraires à la foi islamique » ne peut pas être envoyé parU.S. postal(la poste américaine) aux soldats servant au Moyen-Orient. Dans unhôpital écossais, le personnel médical ne peut ni manger ni boire en présence de patients ou collègues musulmans pendant le mois de Ramadan. LaVille de Bostona vendu au rabais un terrain public pour y construire un centre islamique.

En Grande-Bretagne, IKEA, le géant de l'ameublement, met des hijabs à ses couleurs à la disposition de ses employées musulmanes.

Ces pas, petits et grands, vers l'islamisation minent les valeurs et coutumes occidentales. C'est inacceptable : les musulmans sont autorisés à jouir de l'égalité en droits et en responsabilités mais pas de privilèges spéciaux. Ils doivent prendre place dans l'ordre existant, et non refondre les sociétés occidentales dans le moule islamique. Une liberté toujours plus grande est la bienvenue, mais pas la régression vers les normes moyenâgeuses de la charia.

Avec le recul, les réactions à l'édit Rushdie dans le monde intellectuel et politique en 1989 furent remarquables en ce qui concerne le soutien au romancier en péril, particulièrement de la gauche. Les intellectuels de gauche étaient plus susceptibles de le soutenir (Susan Sontag : « notre intégrité en tant que nation est tout autant mise en danger par l'attaque lancée contre un écrivain que contre un navire pétrolier ») que ceux de la droite (Patrick Buchanan : « nous devrions ne faire aucun cas de ce petit roman blasphématoire »). Mais les temps ont changé : récemment Paul Berman a publié un livre,The Flight of the Intellectuals(« La fuite des intellectuels »), qui condamne ses coreligionnaires de gauche pour (comme le mentionne la couverture) avoir « agi maladroitement dans leurs efforts pour s'attaquer aux idées des islamistes et à leur violence. »

Dans le même temps, le président français, le socialiste François Mitterrand, qualifiait la menace contre Rushdie de « mal absolu ». Le Parti Vert allemand cherchait à rompre tous les accords économiques avec l'Iran. Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères, appuyait une résolution de l'Union européenne soutenant Rushdie comme « un signal pour assurer la préservation de la civilisation et des valeurs humaines. » LeSénat américainadoptait à l'unanimité une résolution déclarant qu'il s'engageait « à protéger le droit de toute personne à écrire, publier, vendre, acheter et lire des livres sans craindre aucune violence » et condamnait la menace lancée par Khomeyni de « terrorisme d'État ». En 2010, de telles réactions de la part d'instances politiques dirigeantes sont inconcevables.

Depuis 1989, à chaque fois qu'il s'agit pratiquer la liberté d'expression comme dans le cas descaricatures de Mahomet au Danemarkou des études irrévérencieuses sur l'Islam publiées parPrometheus Books, des légions d'écrivains, d'éditeurs et d'illustrateurs se sont dérobés et ont renoncé à s'exprimer. Deux exemples : La sociétéParamount Picturesa, dans son adaptation au cinéma du roman de Tom Clancy,La somme de toutes les peurs, remplacé les terroristes du type Hamas par des néo-nazis européens. Quant aux éditionsYale University Press, elles ont publié un livre traitant de la crise liée aux caricatures danoisessans autoriser la reproduction de ces caricaturesdans le livre.

Le raisonnement de ceux qui capitulent n'a malheureusement rien d'exceptionnel : « Cette décision avait pour seul motif le souci de la sécurité publique » ; « la sécurité de nos clients et de nos employés est une priorité majeure » ; « J'ai vraiment peur que quelqu'un m'égorge » ; « Si j'avais dit ce que je pense réellement de l'Islam, il y a longtemps que je ne serais plus de ce monde » ; et « Si c'est mal perçu, je signe mon propre arrêt de mort. »

Les changements intervenus depuis 1989 résultent principalement du développement des trois « -ismes » : le multiculturalisme, le fascisme de gauche, et l'islamisme. La poussée du multiculturalisme ne considère aucune façon de vivre, aucune croyance, aucune philosophie politique comme meilleure ou pire que les autres. Tout comme les cuisines italienne et japonaise sont également délicieuses et nourrissantes, l'environnementalisme et la Wicca offrent des alternatives également crédibles à la civilisation judéo-chrétienne. Pourquoi se battre pour un mode de vie qui n'a aucune prétention de supériorité sur les autres ?

Cependant, il existerait un mode de vie pire que les autres : si l'impérialisme occidental et la race blanche polluent le monde, qui voudra de la civilisation occidentale ? Un mouvement assez important de fascistes de gauche, mené par Hugo Chávez, considère la puissance occidentale, qu'ils appellent «Empire», comme la principale menace dans le monde, avec les États-Unis et Israël dans le rôle des coupables principaux.

Depuis 1989, l'islamisme a progressé de façon spectaculaire au point d'être devenu la forme d'utopie radicale la plus puissante : allié à la gauche, dominant les sociétés civiles, défiant de nombreux gouvernements, s'emparant de certains autres, mettant en place une tête de pont en Occident, et faisant avancer intelligemment son programme au sein des institutions internationales.

En somme, le yin de la faiblesse occidentale a rencontré le yang de l'assurance islamiste. Les défenseurs de la civilisation occidentale doivent combattre non seulement les islamistes mais aussi les partisans du multiculturalisme qui les renforcent et les partisans de la gauche qui s'allient avec eux.

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 12:17

 

 

Pratiues barbares chez les arabes "palestiniens"

 

 

par Shraga Blum

Une émission à une station de radio palestinienne a permis de révéler au public une pratique qui est en cours chez les Arabes palestiniens de Judée-Samarie : l’ablation de l’utérus chez les filles handicapées mentales ou marginales, afin d’éviter « le déshonneur de la famille » en cas de viol ou de relations consentantes suivis de grossesse. « Nous ne pouvons pas passer notre temps à surveiller nos filles, alors nous préférons leur couper l’utérus », a témoigné une mère de famille ! Cette pratique a bien entendu obtenu l’autorisation religieuse du mufti de Sichem, « si cela permet de mettre fin à un problème social ». Un gynécologue présent à l’émission a certifié « que cette opération permet d’éviter une grossesse mais ne porte pas atteinte à la vie sexuelle ». La législation en vigueur dans la population arabe palestinienne de Judée-Samarie ne fait rien contre cette pratique, alors qu’elle interdit par ailleurs « de retirer des parties du corps d’une personne dans son assentiment ». Le Dr. Sahar Kawasmeh, membre du « parlement palestinien », se dit « opposé à cette pratique, car à ce moment là, pourquoi ne pas enlever des organes des jeunes hommes handicapés ?! » Il y voit une discrimination envers ces jeunes filles, « qui ne pourront pas forcément éviter d’être violées, mais qui en plus, sont punies alors que c’est à l’agresseur de l’être plus sévèrement ». Pour le moment aucune ONG internationale ou association féministe n’ont cru bon d’intervenir sur cette question…

 

.israel7


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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 20:09

 

Merci à Maxime

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 06:44

 

 

Banner Alain Rubin

 

 

"l'islam, plus apte à la tolérance que le catholicisme"

 

(Chevènement)

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele.


Un lecteur nous posait la question : c’est quoi les délires de l’ex ministre de l’intérieur du Président Mitterrand ? C’est quoi l’opposition qu’il a fait entre le catholicisme qui ne peut réellement être tolérant et l’islam qui le peut, lui, parce qu’il ne possède pas de cléricalisme.

Précisément, on le voit chaque jour dans nos banlieues, c’est parce que l’islam n’a pas de hiérarchie qu’il génère les multiples djihads locaux et les violences quotidiennes contre le voisinage et facilite l’intolérance violente.

Notre ancien ministre a trouvé qu’Alger était l’endroit le plus approprié pour donner un signe plus à l’islam et un signe moins au catholicisme.

Il faut une bonne dose d’inconscience ou de cynisme sans limite, ou de pleutrerie de caniche craintif pour trouver l’islam plus tolérant que le papisme. Alger, l’islam, plus tolérants ?!

Il devrait dire cela à la jeune femme kabyle condamnée à trois ans de prison pour avoir été trouvée en possession de plusieurs Bibles, notre chevènementeur.

Il devrait dire cela aux deux maçons kabyles, arrêtés et menacés de trois à cinq ans de prison pour avoir été trouvés, mangeant un casse-croûte pendant la journée, lors du dernier ramadan. Tolérance monsieur le ministre?! Quand nos deux travailleurs de force eurent dit que le ramadan ne les concernait pas, qu’ils étaient chrétiens, le tolérant magistrat gardien des bonnes mœurs islamiques au moyen des foudres de la loi régalienne, le brave et tolérant procureur d’Alger la tolérante leur rétorqua : si vous ne voulez pas observer le ramadan, quittez ce pays !

Cette anecdote, qui n’est pas une blague, ni un oui dire ou une rumeur, mais un fait récent, montre ce qu’il en est de la plus grande tolérance de l’islam comparé au catholicisme.

Chevènement, et son porte flingue, par ailleurs porte parole francophone de la ligue des états islamique, je veux parler du quotidien parisien de « référence » du soir, menacent et croient qu’il suffira de se dresser sur leurs petits ergots et piailler : extrême droite ! Extrême droite !! Xénophobie ! Islamophobie !!!  Pour faire taire et se soumettre.

Ces petits messieurs croient que leurs onomatopées répétitives suffiront pour faire renoncer le peuple. Ils oublient que ce peuple est celui qui a pris la Bastille. Ils oublient que c’est le peuple qui chassé Charles X, que c’est le peuple qui, avec la seconde république, a posé comme condition du développement de la Démocratie politique la solution de la question sociale, que c’est le peuple de la Commune de Paris, le même peuple des hommes et des partis brisant la puissance du dogme papiste et celle de tous les dogmes, mêmes les dogmes orientaux refusant sous menace de mort que l’on puisse les passer au crible de la critique.

Anciens et actuels ministres, journalistes inquisiteurs, petits Savonarole de la place d’Italie et du café de Flore, tout ce petit monde haïssant tout ce qui a fait ce peuple et ce pays depuis deux cent dix huit ans, tout ce monde de calomniateurs, est aussi un monde de mutilés du cerveau.

Prenons l’ancien ministre de l’intérieur.

Je le regardais il y a quelques jours,  à la télévision. Il se rengorgeait, comme un vieux pan ayant passé un peu de couleur sur des plumes défraîchies. Eh oui, le CFCM, c’était lui. Eh oui, la réunion de toutes les associations musulmanes, c’était encore lui… En effet, c’était lui.

C’était lui, le courageux ministre de l’intérieur se prenant pour un second Napoléon-le-grand, ministre qui déclarait crânement, pendant cinq minutes, aux représentants des associations musulmanes que, pour fonder l’islam de France, « l’islam gallican », ils devaient s’intégrer à une clause du contrat social français fondant la laïcité, à savoir : le droit d’avoir ou ne pas avoir de religion et, par conséquent, le droit de changer de religion. 

Ah non, pas question ! lui répondirent en chœur toutes ces associations, dont le naïf Chevènement pensait qu’elles allaient faire de lui le grand réformateur, le parrain de l’islam de France-islam gallican, infléchissant la charia, pour incorporer au dogme un droit consubstantiel –dirait le papisme- de la démocratie politique et de son fondement laïque.

Non !! Non, mille fois non, lui répondirent en chœur tous ceux qui seraient paraît-il plus aptes à la tolérance que l’église de Rome. Cette dernière, il y a deux siècles qu’elle s’est pliée aux normes nés dans le sillage universel de la grande révolution française. Napoléon en Espagne, brisant l’inquisition par la force de armes, ouvrant définitivement ses cachots, le gouvernement de 1905 qui séparait l’église et l’état et faisait de la religion une affaire strictement personnelle, l’un et l’autre avait définitivement mis sous une vitrine, dans un musée exposé au regard de l’humanité toute entière, l’exclusivisme papiste.

Visiblement, bien que François Mitterrand n’en ait jamais fait son ministre de l’éducation nationale, Chevènement ignore jusqu’au « b-a-BA » de l’histoire de ce dont il cause avec tellement de suffisance et d’emphase, à savoir l’histoire du catholicisme et celle de l’islam. Plus grave, il adopte le moyen du déni. Il oublie le défi de ceux qu’il avait réuni et officialisé, à moins que la sénescence la plus grave n’ait emporté au tombeau des pans de sa mémoire, celles concernant son expérience des négociations avec l’UOIF et tutti quanti ?

Alain Rubin

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 06:01

 

freds

 

 

Les crimes de guerre arabo-musulmans en Europe

pendant la Seconde Guerre Mondiale 

 Par Frédéric SROUSSI

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

Mufti of Jerusalem, Haj Amin el-Husseini and the SS Handschar

La télévision publique française vient encore de diffuser le film Indigènes. Ce long-métrage de 2006 relate l'histoire de quatre soldats nord-africains qui se battent sous le drapeau français pendant la Seconde  Guerre mondiale.

Ces derniers, accompagnés de leur frères d'armes vont – je cite le texte de la bande-annonce du film- libérer l'Italie, la Provence, les Vosges. Evidemment, le but de cette oeuvre cinématographique est politique et vise à promouvoir l'idée que les Arabes combattirent le nazisme et luttèrent pour la France .

Oui, en effet des troupes coloniales, parmi elles, des goumiers marocains ou des spahis algériens par exemple , firent la guerre sous les couleurs du Corps Expéditionnaire Français pendant le Second Conflit Mondial, mais ce que le film ne dit pas en revanche c'est que les nazis, de leur côté, avaient aussi leur troupes musulmanes - arabes ou non arabes– qui pouvaient former des divisions entières.

En février 1943 Hitler signa un ordre pour la création de la première formation deWaffen-SS musulmans en Yougoslavie. Ce sera la  13ème Waffen-Gerbirsdivision der SS, ou division Handschar, formée de musulmans bosniaques. 

Il faut savoir que la Wehrmacht possédait des aumôniers catholiques et protestants mais aucun aumônier ne fut présent dans la Waffen-SS,par contre il y eut des... imams et ils servirent dans la division SSHandschar (l' un des instructeurs de cette division fut un certain Ernst Wilhelm Springer qui des années plus tard se mit au service du FLN algérien...).

Furent aussi créées dans les Balkans la 21ème division de SS musulmans «Skanderbeg» et la 23ème division de SS musulmans «Kama».

Il y eut aussi – par exemple – une unité de volontaires arabes de l'armée allemande qui s'appelait la Deutsch-Arabishe Lehr Abteilung ,etc... En France plus spécialement, des Arabes furent membres de la Phalange Africaine, unité créée par des ultras de la collaboration tels Georges Guilbaud qui fut membre du Parti Populaire Français de l'ex-communiste Jacques Doriot.

Il y eut aussi la Brigade Nord-Africaine(sur laquelle nous reviendrons plus en détail tout à l'heure) : cette dernière composée uniquement de musulmans habitant en France fut commandée par l'algérien Mohamed El-Maadi qui fut un membre de l'extrême droite antisémite française dans les années 30 et ancien cagoulard. Il devint proche pour un temps de l'autre grand parti collaborationniste français, le Rassemblement National Populaire de l'ex-socialiste Marcel Déat.

Pour en revenir au film , tout d'abord nous regrettons que le réalisateur Rashid Bouchareb ne montre pas les horribles exactions commises contre les civils italiens par les troupes de goumiers marocains et autres soldats coloniaux du Corps Expéditionnaire Français, pendant la libération de l'Italie entre 1943 et 1944.

Les Marocains en particulier, mais aussi des soldats africains d' autres nationalités, violèrent des milliers de femmes, de fillettes ainsi que des hommes pendant cette période. Ils pillèrent des villages et tuèrent ceux qui essayaient de protéger leurs épouses et leurs enfants. Selon l'organisation communiste féminine italienne, l'Unione Donne Italiane, 12 000 femmes furent violées à cette époque par les troupes coloniales françaises. Ce chiffre est tout à fait crédible comme l'écrivit l'historien Tommaso Baris, professeur à la Faculté des Sciences politiques de l'université La Sapienza de Rome et auteur d'une étude fouillée sur le sujet reproduite dans la prestigieuse revueVingtième siècle.Le général Juin, commandant en chef du contingent français, déclara solennellement au sujet des ces viols et de ces meurtres :« il faut mettre fin à ces agissements, indignes d'une armée victorieuse.» Mais les exactions continuèrent cependant...

Un film, La Ciociara, relatant ces odieux viols collectifs fut tourné en 1960, d'après le livre d'Alberto Moravia, par Vittorio De Sica avec Sophia Loren dans le rôle principal. Ironie de l'histoire, les deux films, celui de De Sicca et celui de Boushared furent projetés au festival de Cannes, à peu près à 45 ans d'intervalle : O tempora, O mores .

Evidemment, aucun rappel de ces faits atroces n'existe dans le film de Rashid Bouchareb salué à l'époque par Jacques Chirac. Ces exactions furent aussi dénoncées par – entre autres- l'historien militaire Edward L. Bimberg, ancien officier de l'armée américaine pendant la seconde guerre mondiale, qui cotoya personnellement les goumiers marocains dont il loua cependant le courage face à l' ennemi. 

Ajoutons qu' il est évident que si les armées anglaise et américaine n'avaient pas débarqué en Afrique du Nord pour pousser vers l'Italie et le sud de la France, ces troupes coloniales n'auraient rien eu à délivrer du tout car elles n'auraient jamais pu changer le cours de la guerre à elles seules, bien évidemment.

Revenons maintenant sur cet épisode important souvent occulté de la Collaboration en France impliquant des musulmans nord-Africains, nous voulons parler des

«SS Mohamed», comme on les appelait déjà à l'époque.

Les journalistes d'investigation Faligot et Kauffer écrivirent dans leur excellent livre Le Croissant et la croix gammée  que la création de cette brigade Nord-Africaine fut l'oeuvre de plusieurs hommes dont le sinistre Lafont, le chef de la Gestapo française située Rue Lauriston à Paris.

C'est le capitaine nazi Wilhelm Radecke, de l'Abwehr qui servit de passerelle entre le journaliste d'extrême-droite et ancien cagoulard Mohamed El-Maadi et le tortionnaire de la gestapo française, Lafont.Les deux hommes furent amis. El-Maadi put même rencontrer un coreligionnaire déja membre de la Gestapo française, en la personne de Mohamed Begdane, dit « Jean le Manchot ». Plusieurs centaines d'Arabes et de Kabyles du quartier de la Goutte d'Or à Paris principalement, furent sélectionnés dans cette brigade Nord-Africaine que le boucher de la rue Lauriston, Lafont, souhaita commander.

La Brigade fut fondée officiellement le 28 janvier 1944. Comme le racontent encore Faligot et Kauffer dans leur ouvrage : «Mohamed El-Maadi va lancer le Djihad contre les maquis de Dordogne et de Corrèze, principalement FTP, c'est à dire «rouges»...Une fois installé leur quartier général à Tulle, les tortionnaires de la Rue Lauriston font déferler leurs commandos arabes dans les villages réputés proches de la Résistance.

À Brantôme, près de Périgueux, deux officiers SS sont abattus. Alex Villeplane (un proche de Lafont) y organise un pillage systématique. Les hommes d'El-Maadi gagnent un surnom :

«SS Mohamed». Pillages, assassinats, viols, exactions en tout genre, la Brigade Nord-Africaine s'illustre de façon sanglante. »

On peut donc dire que des pans entiers et décisifs de l'histoire française restent occultés pour des raisons idéologiques.

Faisons la lumière sur ces évènements refoulés ou sciemment cachés afin que la compréhension claire de l'histoire puisse balayer le discours de propagande que nous font ingurgiter jusqu'à l'écoeurement les bien-pensants issus des médias, de la politique et du «showbiz».

 

Sources : Le Croissant et la Croix gammée de Roget Faligot et Rémi Kauffer

               39-45 Magazine (numéro 80)

               La Croix gammée et le Turban (documentaire diffusé sur Arte le 09/12/09)

               Vingtième Siècle, Revue d' histoire; éditeur :Presses de Sciences Po

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 10:02

 

 

Il ne s'agit pas de terrorisme mais de guerre islamique contre la démocratie laïque

Par Lucien-S.A-Oulahbib

 

 

 

 

one.jpgIl faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt en refusant de nommer un chat un chat : Al Keida c'est l'islam à mille pour cent ; et nos gentils animateurs vendant l'islam-sagesse à tour de bras ne peuvent l'affirmer qu'en Occident car dans les pays musulmans ils seraient depuis longtemps assassinés ou emprisonnés. Voilà la réalité. Et ce n'est pas jeter de l'huile sur le feu que de le rappeler en un moment supposé "inopportun" parce que en situation de guerre il n'y a en réalité pas de moment plus opportun qu'un autre pour désigner l'ennemi puisqu'il s'agit de le dissoudre avant qu'il ne le fasse.

Il faut au contraire le diviser, forcer sa nature à se démasquer, faire en sorte que les musulmans vivant en Occident reconnaissent que sans la liberté venant de ce dernier ils ne pourraient pas construire ce nouvel islam censé s'opposer au vieil islam représenté par Ben Laden. Est-ce possible ? C'est aux musulmans adeptes de ce nouvel islam de le dire. Ce n'est pas à "nous" de le signifier sans pour autant se moquer d'eux comme le fait un Vincent Geisser on le sait qui avance main dans la main avec les idéologues de l'islam réel.

Aussi lorsque Obama dit que Ben Laden ce n'est pas l'islam, il se trompe. Idem pour tous les dirigeants qui lui ont emboîté le pas. Car pour ce qui "nous" concerne en tant que membres de la civilisation judéo-chrétienne et rationaliste basée sur la liberté de conscience (Adam et Eve, Prométhée...) nous n'avons aucune raison à ne pas croire Ben Laden ou Ahmadinejad lorsqu'ils se disent musulmans. Sauf à créer un islam imaginaire projeté encore une fois par délire de supériorité sur l'islam réel qui cherche à dominer les musulmans hésitants, à se rallier les orphelins du communisme, pour attaquer l'esprit laïc et son destin.

Nous y sommes.

Et, d'ailleurs, lorsque Ahmadinejad pense que les USA sont à l'origine du 9/11 et que le capitalisme est mort, il ne fait que dire tout haut ce que beaucoup de ses alliés objectifs hurlent à longueur de lignes en insistant sur l'idée que l'idéologie de (l'in)sécurité fabrique ses propres ennemis ; parce qu'il est présupposé qu'un Ben Laden ne peut exister, puisqu'aucun autre horizon que la société post moderne et ses mangas queer ne s'avère concevable dans le meilleur (care) des mondes possibles. Dans ces conditions une stratégie de reconquête, une recomposition par la guerre, n'est pas envisageable par le moignon théorique qui tient lieu de pensée forte ces temps-ci. Nos pseudo experts ne voient pas que le nationalisme arabe et l'islam politique n'ont pas fait le travail critique sur leur échec comme l'ont accompli les Japonais et les Allemands. Ils se pensent encore comme des solutions plausibles puisqu'ils pensent n'avoir jamais été réalisé. D'où le retour de la Turquie vers son passé ottoman alors que sa laïcité ne s'est pas nourrie d'institutions idoines à même de l'asseoir dans les esprits et les coeurs. Mais elle n'est pas la seule.

Devant l'effondrement de plus en plus saillant des idéologies cosmétiques qui tenaient lieu de loi morale et d'économie-politique, devant la faillite du social-étatisme incapable en effet de penser et d'agir sur le monde techno-urbain qui se trouve déjà là avec ses écrans et sa solitude à crédit pour toy volontaire, les apprentis-sorciers qui nous gouvernent cherchent à de plus en plus miner la cohésion de notre morphologie millénaire en lui insérant telles des bombes à retardement, des contre vérités sur la démographie, l'économie, la protection sociale, les retraites (de plus en plus pensées comme moyen de rattraper les erreurs de trajectoires par un "partage" imposé). Dans ces conditions le dictateur iranien a beau jeu de faire lui aussi la critique du capitalisme puisque celui-ci est perçu comme extérieur au genre humain alors qu'il en est seulement la rationalisation, l'outil, qui peut être manié pour le bien ou le mal pour le meilleur comme pour le pire, comme un marteau, même philosophique.

Aussi, répétons-le, ce qui se passe au Niger, ce qui se passe autour du film "Hors la loi " ou des " Moines de Tibéhirine" c'est le refus d'admettre que l'islam veut éliminer tout ce qui refuse de se soumettre à sa supériorité. Il ne faut d'ailleurs pas lire autrement le refus des palestiniens à faire la paix des braves, c'est-à-dire à admettre que des juifs peuvent vivre dans le futur Etat palestinien, et qu'il n'est pas possible que 4,5 millions (voire 7 millions selon le Hamas) de supposés descendants palestiniens puissent imposer de retourner au sein même d'Israël. Tout est lié. Et tout est faussé. Par celles et ceux qui refusent d'admettre que nous sommes en guerre, mais que nous ne l'avons pas décidé contrairement au mensonge bien partagé aujourd'hui par toute l'élite social-étatiste. D'où son énervement à cataloguer de raciste toute personne qui refuserait leur idéalisme. Seulement le temps de la culpabilité est révolu. Il est temps de relever la tête. Il est temps de créer le parti de la liberté, un French Tea Party Bloc (FTPB) pour le peuple par le peuple, mais ce non pas au nom du peuple qui de toute façon saura reconnaître les siens et n'a donc pas besoin de tous ses hypocrites qui pensent en son nom, à sa place, alors qu'ils visent plutôt à s'en servir comme prothèse.

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 23:05

 

 

 

 

 

 

 

 

Les synthèses

Banner Alain Rubin

 

 

L'Islam - Libérateur, universel et fraternel ?

Par Alain RUBIN

pour aschkel.info et lessakele

 

 


Barbaresques et esclavage des blancs, juifs et chrétiens - Diaporama

LA TRAITE MUSULMANE — AU-DELÀ DE L’HORREUR - Réponse à Dieudonné M'bala bala

 

Il y a quelques mois je ressortais et rediffusais un article écrit à la suite de propos de Jacques Attali. Mais rien n’y fait. L’homme -qui ose prostituer le nom de Marx, au compte de politiques destructives en matière de salaires, de retraite, en matière de protection sociale et de souveraineté populaire, persiste et signe.

 

Jacques Attali vient ainsi, une nouvelle fois, de se placer à contrecourant des aspirations populaires et des exigences de la préservation des acquis des lumières, en tant que fondements de la Démocratie politique comme cadre indispensable au progrès humain.

 

Une nouvelle fois, cet ambitieux petit camelot de la politique, se rendant sur les plateaux de télévision en cherchant à se faire passer pour un « amoureux du judaïsme et grand admirateur du Talmud », vient de nous pondre un œuf périmé en naissant au monde, vantant le caractère « libérateur » et hautement civilisateur de l’islam…

 

Les paroles du conseiller du défunt Mitterrand méritent de passer à la postérité, au même titre que celle du Maréchal Bazaine quand il cherchait son armée.

 

Ecoutons-le le Conseiller du Président Mitterrand :

 

« L’islam est une des dimensions de la civilisation européenne, depuis l’origine de l’islam et l’origine de l’Europe ».

 

Cela fera chaud au cœur des francs et des gallos romains qui ont bataillé à Poitiers.

L’Europe n’existait donc pas avant le djihad qui a tenu en état de guerre toute la péninsule ibérique sept siècles durant ?

Ce serait le premier et le second djihad qui auraient été à l’origine de l’Europe ?

On peut voir les choses ainsi : sans les tentatives de conquêtes arabes et ottomanes cherchant à réduire les européens au statut qu’eurent les Berbères, après la destruction de leur culture, les Européens n’existeraient pas, leur culture non plus ? Ridicule !

 

Ce que nous apprend le messie Attali réconfortera certainement les populations du sud-est de la France. Deux siècles durant, ces populations eurent à subir un harcèlement permanent de bandes pillardes, bandes retranchées dans la région qui porte pour cela ce nom, « le massif des Maures » à partir de laquelle ils lançaient les rezzou. Cette guerre, dont on parle peu, dura pendant tous les 8èmeet 9ème siècles. Evidemment, cette guerre, c’était pour la bonne cause, elle contribua à apporter une culture qui est une des forces de l’Europe.

 

Merci monsieur Attali, lui diront, s’ils pouvaient parler, les mânes des esclaves, ces hommes, ces femmes et ces enfants razziés sur les côtes de Provence, de Corse, d’Italie, d’Espagne, et vendus sur les marchés aux esclaves de l’Afrique du nord.

On va me dire que j’ai une dent contre notre distingué lecteur du Talmud. Voyons cela, écoutons-le encore le brave grand esprit :

« Comment va-t-on faire pour aller très loin dans l’intégration de cette culture musulmane dans cette fierté de l’Europe, dont elle est l’une des forces, l’un des atouts dont l’Europe a besoin ».

 

Je parlais de faire chaud au cœur.

Le roi polonais Jan Sobieski (dit Jean III) doit se dire qu’il a eut tord, qu’il a eut grandement tord, de réunir une armée qui a défait le deuxième grand djihad, devant Vienne en 1683. Evidemment, on peut voir les choses autrement. Pour éviter une troisième tentative ottomane d’étendre à l’Autriche le Califat islamique ottoman, le monarque polonais réunira une armée de 65000 hommes, formée pour moitié de Polonais et pour moitié d’Allemands et d’Autrichiens. On a vu en 1940 comment la victoire polonaise face aux incursions in cessantes des djihadistes ottomans a bâti l’Europe et sceller une amitié européenne entre les deux nations germanique et la nation slave ?

S’il lui avait pris l’idée d’aller jouer aux billes, au roi de Pologne, l’Autriche aurait disparu, fondue dans les frontières du Califat ottoman. Hitler serait devenu janissaire, il n’y aurait pas eu de shoah… évidemment, vu sous cet angle. Merci monsieur Attali.

 

Pendant le second conflit mondial, on a beaucoup pu apprécier l’atoutdont nous parle le distingué Attali.

Le Mufti Husseini, -inspirateur de l'OLP et du Hamas vient encore de nous dire le chef du califat à Gaza-, au lieu de ne recruter que vingt mille jeunes musulmans des Balkans pour les Waffen SS aurait probablement pu en recruter beaucoup plus.

Au lieu seul d’un camp d’extermination, tenu exclusivement par les SS Anschar, sans aucune présence dirigeante et technique allemande, - SS musulmans dont la sauvagerie sadique des méthodes de mise à mort choquera même l’inspecteur SS collaborateur direct d’Himmler-, au lieu d’un camp de mise à mort, nous en aurions eu des dizaines. Quel atout pour l’Europe ?

 

Alain Rubin 25 septembre 2010

 

 

 

La récente déclaration de Jacques Attali au quotidien israélien Haaretz à provoqué bien naturellement des remous. A l’en croire, en France, il n’y a pas d’antisémitisme. Et ce qu’on peut croire en la matière est le fruit d’actions propagandistes inconsidérées d’Israël et d’associations juives qui ne méritent pas d’être respectées.

 

Pour ce qui concerne l’Etat national du peuple juif, ce serait un second Israël appelé à disparaître, comme le premier il y a 26 siècles puis comme a disparu la Galilée juive du 17ème siècle. Ce que l’islam avait vendu, cher, très cher, via Suleyman le Magnifique, l’islam l’avait repris...

 

Ce que la SDN, puis les Nations Unies reconnaîtront et accorderont chichement, en 1920-21 et 1947, est menacé d’être remis en cause. En effet, la nouvelle majorité djihadiste siégeant à l’ONU, -tout à la dévotion de l’admirateur d’Hitler qui a réprimé les manifestations de millions d’iraniens protestant contre son putsch électoral-, pense et dit, comme lui, qu’il faut annuler l’arbitrage international de 1920-21 et 1947 et que l’on doit sans tarder remettre en cause la restauration des droits nationaux du peuple juif..

 

Aux déclarations de l’ancien conseiller du Président Mitterrand s’ajoutent celles de Bernard Guetta.

Ainsi, cet Israël restauré dans ses prérogatives politiques en 1948, cet Israël qui voudrait nous faire croire à l’existence de l’antisémitisme en France (Attali), serait voué à disparaître, non après avoir provoqué tensions et conflits (Bernard Guetta).

 

Il y a presque trois ans j’écrivais les lignes ci-après, provoquées par des déclarations de nos deux compères. Elles montrent qu’il y a une continuité certaine, en matière de déclarations hostiles à l’existence d’Israël en tant qu’Etat nation, du côté du couple d’iconoclastes VIP, manifestement tenants endurcis de l’antisionisme « Juif ». Elles montrent, ici, que les deux hommes sont deux espèces de bourgeois de Calais, s’inclinant bien bas, comme leurs prédécesseurs, devant l’idéologie qui exige la disparition d’un Israël qui, par sa simple existence, dément certains de ses dogmes.

 

Alain Rubin 25 octobre 2009

 

 

 

« (…) libérateur, universel et fraternel »

C’est ce qu’écrivait Jacques Attali, dans l’express du 9 février dernier, parlant de l’islam. Il rajoutait, et « religion de l’individu seul face à dieu ».

C’est sûrement vrai que les croyants alignés, plongeant vers le sol tous en même temps, pratiquant la prière comme une sorte de cérémonie militaire, comme une présentation aux couleurs d’un certain monothéisme, sont « seuls face à Dieu ».

 

Libérateur et fraternel ?

C’est ce qu’ont dû se dire, la Kahina, leur reine, et les tribus berbères résistant les armes à la main, plusieurs décennies durant, à la libération et à la fraternité universelle répandues à la pointe de sabres acérés.

Des Ingrats ces berbères, ils  n’appréciaient pas la nouvelle veltanschaung venue d’ailleurs.

Ils devaient être comme nous autres démocrates « hyper laïques », ils n’appréciaient pas le cadeau du prophète mecquois. Ils ne savaient pas voir le cadeau offert, les ingrats.

 

Quant aux Espagnols et aux Juifs vivant à leurs côtés depuis l’époque des établissements phéniciens puis carthaginois, les uns et les autres soumis à l’infériorité institutionnelle de la dhimmitude, puis aux conversions forcées des dynasties almohades et almoravides, quels ingrats eux aussi. Ils ne surent manifestement pas apprécier, comme il se devait, l’invitation, peut être insistante mais tellement fraternelle et si libératrice. La Oumma universelle ne les passionnait pas. Ils n’avaient pas lu Attali et Guetta.

Maimonide, s’il avait connu les écrits des deux hommes, n’aurait certainement pas rejeté, dés son arrivée en Egypte auprès du Sultan, la conversion que lui avait fait prendre pour le bien de son âme la dynastie issue des Salafistes de l’époque, lesquels avaient renversé les Omeyyades et leur régime de dhimmitude affaiblie.

 

Au Yémen, les siècles avaient beau passer, les Juifs ne se résolvaient toujours pas à vouloir apprécier la sollicitude libératrice, fraternelle et universelle. Des ingrats eux aussi. Ils n’appréciaient pas que les autorités leur enlèvent leurs orphelins pour les remettre sur le bon chemin, libérateur, universel et fraternel. La sollicitude la plus douce et sincère peut-être parfois incomprise…

 

Bernard Guetta, invité à l’émission de Moatti, semble, lui aussi, fasciné et faire partie de ces défenseurs du fraternel universel de ce début de 21ème siècle.

Il reproche leur irresponsabilité irrespectueuse aux dessinateurs Danois, ainsi qu’à tous ceux qui se sont solidarisés avec leurs dessins. Ils insulteraient, les uns et les autres, sous le fallacieux prétexte de la liberté d’expression, une communauté humaine fraternelle, libératrice et universelle. Les dessinateurs Danois et leurs supporters jetteraient de l’huile sur le feu, pour jouir d’un attribut pas vraiment indispensable : la liberté de pensée et celle d’exprimer cette pensée.

 

Mais au fait monsieur Guetta, de quel « feu » parlez-vous ? Qui est ce feu ?

Comment en effet jeter de l’huile sur le feu s’il n’y en a pas ?

 

Quitte à être redondant, je veux reposer ma question autrement : on ne peut jeter de l’huile sur le feu que s’il  y a un feu. 

Alors il y a feu ! Est-ce un feu universel, libérateur et fraternel ?

 

Bernard Guetta voudrait voir en Bin Laden et Cie une excroissance passagère sur le corps sain, libérateur, fraternel et universel d’un monothéisme essentiellement respectueux des autres et pacifiste.

 

Le prophète médino-mecquois du 7ème siècle, s’il a bien existé, aurait été une sorte de Gandhi, n’ayant pris les armes qu’à l’insu de son plein gré. Et le caractère fondamentalement doux du message demeurerait pour toujours l’essence de celui-ci, sous des gangues passagères qui ne devraient pas empêcher de découvrir chaque jour le principal.

Pourquoi pas.

Une question à nos deux savants de l’islam et à leurs conseillers :

Qui était ce Abou Lahab dont le prédicateur médinois réclame, je cite le texte : « qu’il périsse brûlé ainsi que sa femme » ? Je ne suis pas aussi savant que nos deux VIP, alors je leur adresse ma question. Je voudrai bien suivre Jacques Attali sur son sentier de Damas, mais je ne peux réprimer cette double question :

-           Qui était cet Abou Lahab ?

-           Quelles étaient ces « victimes » que le prédicateur invite à« immoler » ?

 

Ces deux fragments d’un prêche universel, libérateur et fraternel, révèlent quelque chose qui parcours cet universalisme pacifique et libérateur, universalisme qui dit « confirmer » les livres d’avant en affirmant dans le même temps que leurs éditeurs, leurs bibliothécaires pointilleux et leurs colporteurs consciencieux les ont caviardé, sans dire quand, par qui et où, ni ce qui était effectivement écrit sur ces pages avant que la censure n’apporte des modifications. Quelles modifications ? Mystère et boule de gomme ! Confirmation- démenti donc, le message libérateur, fraternel et universel.

 

Ici et là, le message libérateur, fraternel et universel, selon Jacques Attali, décrit une vie de délices sans fin, après que l’on aura renoncé de soi-même à la vie présente sur le chemin de la défense glorieuse de la seule vraie foi.

Des vierges, dont la virginité – est conservée pour les hommes dignes de les recevoir- se reconstitue en permanence, ont été crées pour eux.

 

Comment gagner ce droit à la félicité définitive ?

 

Parmi les sentiers escarpés qui y mènent, l’invitation à « faire un grand carnage des infidèles rencontrés, et à  serrer les entraves des captifs ».

N’est-ce pas ce qu’a appliqué, à la lettre, le chef en fuite du gang des kidnappeurs de Bagneux ?

Je n’ai rien à rajouter, le duo Attali- Guetta m’a convaincu. Quoi de plus universel et libérateur que la satisfaction des ondes qui sont concentrés dans les replis de l’inconscient ?

Wilhelm Reich a beaucoup écrit lui aussi sur la question.

Freud, qui ne prétendait pas à la fonction de prophète, nous a décrit précisément l’affaire.

 

Une autre question cependant :

Que signifie le sens qu’ils attribuent au mot libérateur ?

 

Je m’explique.

Du 7ème au 20ème siècle, 17 millions d’Africains ont été razziés, ligotés, emmenés loin de leurs villages par les guerriers des aristocraties guerrières africaines, organisées en état de type despotique oriental sur la base d’un mode de production asiatique, au sens que le marxisme classique a donné à ce terme.

Dix sept millions d’Africains ont vécu cela et se sont retrouvés, attachés, liés les uns aux autres, entravés par des cordes, en longues colonnes, presque nus, ayant à supporter des chaleurs suffocantes, à pieds, traversant le Sahara jusqu’aux lieux de vente de la chair noire, en vue de devenir esclave : travailleur agricole, esclave garde de sultan, esclave rendu eunuque, esclave de harem (concubine). Certains, -comme leurs onze millions de semblables déportés vers les Amériques-, iront plus loin que les marchés d’esclaves de l’Afrique du nord, l’Egypte, la péninsule arabique, le moyen orient et la Perse. On les entassera sur des boutres négriers, et vogue la galère vers les places négrières des îles de la future Indonésie, l’inde et même la Chine.

Leur sort était-il plus enviable que celui de leurs frères enfermés dans les casemates de Gorée puis enchaînés dans les cales des vaisseaux négriers de la traite transatlantique ?

Une différence cependant, et de taille me semble-t-il.

Les esclaves arrachés à l’Afrique pour les marchés orientaux bénéficieront d’un traitement mental de faveur, manifestement libérateur.

Alors que les Afro-Américains, les Afro-Antillais, les Afro-Brésiliens, sont parvenus à conserver des pans de leur identité, qu’ils revendiquent en général avec fierté, leurs frères qui reçurent le message libérateur, fraternel et universelne savent pas qu’ils sont « Afro ». Ils se croient autochtones, un peu méprisés certes, par les gens plus clairs, mais ils se croient des autochtones Irakiens de l’arabistan ou autochtones iranien du Kouzistan. Ils ont perdu un pan de leur mémoire.

 

Il faut croire que pour nos deux messieurs ce n’est pas important que ces hommes et ces femmes sachent ou ignorent, -ces fils ou ces filles d’esclaves-, qu’ils viennent d’Afrique et qu’une culture digne de respect y existait, en dépit d’un mode de production esclavagiste (Rome et Athènes furent de grandes civilisations assises elles aussi sur un mode de production esclavagiste). S’ils ignorent qu’ils sont fils ou filles de l’Afrique noire, quelle importance, vous croyez vraiment ? Cet Alzheimer, un progrès sûrement, si l’on doit vous croire… Merci pour eux, messieurs.

Alain Rubin

 

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