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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 19:17

 

 

bann-daniel-pipes.jpg

 

 

A vous de juger !

 

La Torah et le Nouveau Testament comme "torche-cul" (istinjâ')

par Daniel Pipes
21 septembre 2010

http://fr.danielpipes.org/blog/2010/09/torah-nouveau-testament-torche-cul

Version originale anglaise: Istinja' with the Torah and New Testament
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Dans ma référence à la rubrique de la semaine, d'aujourd'hui Rushdie Rules' Reach Florida « Les Règles de Rushdie atteignent la Floride », est incluse cette phrase:" Un décret de 2003 a jugé approprié l'usage par les musulmans de la Bible lors du nettoyage après défécation . Cette allusion mérite davantage d'explication.

Le lien ci-dessous renvoie à la fatwa # 40378 de L'Encyclopédie des Fatwas (en arabe: al-Mawsu'at al-Fatawi) surwww.islamweb.net

Publiée le 23 novembre 2003, elle se présente sous la forme ordinaire d'une fatwa question-réponse et se lit ainsi en traduction anglaise:

Consultation juridique (fatwa) : Mépriser la Torah ou le Nouveau Testament

Question: « Est-ce que quelqu'un qui insulte la Torah ou le Nouveau Testament se livre à l'apostasie, étant donné que ce sont des paroles de Dieu? »

Réponse: « Il serait interdit de mépriser la Torah et le Nouveau Testament s'ils contenaient la vérité et le nom de Celui que l'on porte aux nues, telles que le nom de Dieu le Très-Haut. Celui qui ferait ceci [à savoir, le manque de respect des livres] en connaissance de cause et volontairement serait considéré comme un apostat et serait méprisé par Dieu. Mais [en fait] la Torah et le Nouveau Testament n'ont rien de divin en eux. Ils sont connus pour avoir été corrompus, il n'y a donc aucun problème à les dédaigner.

Ash-Shams [ad-Din] Ar-Ramli [ mort en.1004 ap.J.C] dit dans [son livre de fiqh] Nihayat al-Muhtaj: «Il est interdit d'utiliser les livres respectés comme les livres de hadith et de fiqh pour le nettoyage anal après la défécation* [*expulsion des matières fécales]( al-istinjâ', الأستنجاء), mais les livres qui ne sont pas respectés comme [les livres de] philosophie, la Torah et le Nouveau Testament, qui sont connus pour être corrompus et qui ne contiennent pas le nom du Très-Haut peuvent être utilisés pour se nettoyer le derrière après défécation »

L'article de Facebook de Dena Milany a attaqué le Coran et a amené à une fatwa (prononcée) contre elle.

Chose intéressante, la Fatwa # 40378 n'est plus affichée à l'Encyclopédie des Fatwas; une annonce sur son ancienne page déclare de façon laconique«Il n'y a pas de fatwa avec ce numéro." la capture d'écran affichée sur mon site, cependant, prouve que cette fatwa fut autrefois postée.

La Fatwa # 40378 semble avoir été enlevée à la fin 2009, à la suite de la controverse de Dena Milany. Milany, une femme allemande, avait affiché la fatwa en traduction anglaise et avecl'original arabe , puis avait lancé un appel sur Facebook pour un "rouleau de papier toilette de Coran", complet avec le graphisme tel qu'il est dans un coran. Les musulmans ont demandé la suppression de cette page et l'agitation a atteint l'Egypte, où le cheikh Ali Abu al-Hasan, ancien président du Comité de la Fatwa de l'université Al Azhar, a publié une fatwa (rapporté dans le journal égyptien Al-Yawm as-Sâbi' (le septième jour) le 27 Septembre 2009) dans laquelle il a ordonné «de répandre [son] sang ». Milany a répondu en publiant la fatwa ci-dessus sur son blog http://denamilany.blogspot.com/

Malgré son retrait, la fatwa reste valable. La démonter sur le site ne l'annule pas ; cela nécessiterait que l'institution qui l'a délivrée officiellement la déclare illégitime. Ce n'est pas arrivé parce que la charia autorise explicitement le nettoyage de l'anus après défécation – l'istinjâ'- avec la Bible. En effet, les spécialistes de la charia durant des siècles ont discuté de la légitimité de l'istinjâ' en se servant de la Torah et du Nouveau Testament. (Septembre 21, 2010)

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 08:12

 

 

L’EDITO DE CYRANO
Les islamistes sortent du bois et annoncent la couleur : une France musulmane, soumise à la charia

lundi 20 septembre 2010

 

Le rassemblement tenu ce dimanche 19 septembre, place Iena, à l’appel de Résistance Républicaine et d’une quinzaine d’autres associations, s’est déroulé dans une ambiance de tension très palpable pour les organisateurs même si les participants ne l’ont peut-être pas tous ressentie. Outre les menaces de mort subies par Christine Tasin, ces derniers jours, nous avons connu de nouvelles intimidations Internet. Un groupe "Cheikh Yassine", était annoncé en contre-manifestation, et des menaces d’agressions physiques, notamment à l’encontre de notre collaborateur Pascal Hilout, circulaient sur la toile.

Ce rassemblement n’a pu, par ailleurs, se tenir que parce que les forces de l’ordre, que nous remercions encore, ont empêché, comme lors du 4 septembre, des contre-manifestants violents de venir casser la réunion, et d’agresser ses participants. Il y a deux semaines, c’étaient des gauchistes qui faisaient le boulot des islamistes. Cette fois, nous avons eu droit, en fin de rassemblement, aux tentatives d’intimidation d’un commando d’une dizaine de jeunes musulmans radicaux, menés par un homme plus âgé. Seule l’intervention rapide des CRS a pu empêcher ce rassemblement de dégénérer. Nous avons remarqué les lueurs de haine qui émanaient du regard de ce commando, et notamment la manière de fixer les organisateurs du rassemblement, exposés sur le podium. Nul doute que dans un autre contexte, si la charia remplaçait les lois de la République, ils nous auraient agressés sans scrupule, tels des gardiens de la révolution à Téhéran.

Voilà ce qu’une participante a écrit à Christine, hier soir : "Aujourd’hui 19 septembre 2010, des hommes et des femmes se sont réunis, dans Paris, devant l’ambassade d’Iran, pour affirmer leur amour de la liberté d’expression, leur refus de l’obscurantisme et leur révolte face à la progression de l’islam et à la régression des droits humains qui va avec. En plein Paris, par une journée magnifique, des hommes et des femmes se sont mobilisés et exposés pour qu’enfin une parole libérée se fasse entendre, rompant avec l’omerta générale, avec le terrorisme intellectuel qui s’évertue à museler toute critique de l’islam. Christine Tasin, Pierre Cassen, Anne Zelensky et tous les autres, merci. Merci à tous ceux qui sont venus et aux policiers qui nous ont protégés. Quant à ceux qui pensaient nous intimider : tremblez. La peur est en train de changer de camp."

Et il est vrai que les présents, chaleureux et heureux de se retrouver, étaient déterminés et convaincus de la justesse de notre combat ; un couple n’a pas hésité à faire l’aller-retour dans la journée depuis Aix en Provence pour être avec nous, bravo et merci !

Les choses s’accélèrent. Inquiets d’un réveil des consciences - que nous faisons tout pour provoquer - les islamistes ont entrepris d’intimider sans vergogne les citoyens de ce pays, et, pour ce faire, ils annoncent la couleur.

A Limoges, nous avons vu, ce vendredi, le spectacle à peine croyable, en plein centre-ville, entre 17 et 18 heures, d’un homme, mégaphone à la main, qui lance des appels à la guerre civile, au jihad, cite Christine Tasin, affirme qu’il y a entre 10 et 15 millions de musulmans en France, les incite à se révolter contre les Français, qualifiés de "fumiers", attribue le 11 septembre aux Juifs, qualifie la loi contre le voile intégral de raciste, affirme ne pas reconnaître notre code pénal, incite les musulmans à le brûler, etc. Un discours, suivi par plusieurs dizaines de disciples, qui ne pouvait qu’effrayer les paisibles habitants de cette ville. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont dû, en plus, subir une manifestation, avec des slogans réclamant le droit de porter le hijab et la burqa !

http://www.fdesouche.com/138595-limoges-des-%C2%AB-musulmans-revoltes-%C2%BB-de-sirat-alizza-manifestent-violemment

CE QU’IL A PENSE TELLEMENT FORT, MAIS N’A PAS OSE DIRE...

Là encore, sur la vidéo, les regards de haine sont particulièrement révélateurs. Ces jeunes manifestants, chauffés par ce fanatique, paraissent prêts à tuer, à nous tuer, pour la gloire d’Allah, prophète qu’ils veulent nous imposer, en resacrilisant notre société. Ils annoncent clairement la couleur : "Les musulmans sont chez eux en France !". Comme le trésorier de la mosquée de Roubaix, qui, dans une interview au journaliste John-Paul Lepers, affirmait, outre son soutien à la lapidation, que, quand les musulmans seraient majoritaires dans notre pays, la France devrait se soumettre à la charia, cet agitateur annonce l’avenir qu’il nous promet, à nous, mais surtout à nos enfants et petits-enfants : celui de dhimmis, soumis à l’islam, ou la mort.

http://www.telleestmatele.com/article-video-qui-a-peur-de-l-islam-un-road-doc-de-john-paul-lepers-57331081.html

Pendant ce temps là, la majorité des médias continue d’amalgamer à l’extrême droite ceux qui entendent résister à l’islamisation de notre pays. La majorité de la classe politique continue à fermer les yeux sur la gravité de la situation, refusant de parler de la racine du problème : l’islam, et son esprit de conquête. Seul Xavier Lemoine, le maire UMP de Montfermeil - dont nous ne partageons pas l’intégralité des propos - a le courage de mettre les pieds dans le plat. Il n’hésite pas à citer les incompatibilités de cette religion avec la démocratie et la République, et prône un langage ferme et sans concession.

Dans une interview exclusive à Riposte Laïque, il détaille trois sujets où l’islam pose de graves problèmes à notre société : l’inexistence de la laïcité dans les pays musulmans, l’abence d’égalité entre les hommes et les femmes, et la liberté de conscience, totalement impossible dans un concept politico-religieux comme l’islam, où le religieux façonne l’ensemble de la vie des citoyens, de manière obligatoire. On attend avec impatience que ce discours fasse des émules à l’UMP, et, pourquoi pas, à gauche !

http://www.ripostelaique.com/Xavier-Lemoine-j-identifie-trois.html

Pendant ce temps, de manière délirante, certains journalistes relaient le discours scandaleux des leaders de gauche, qui reprennent sans vergogne les propos infâmes de Viviane Reding : la France deviendait pétainiste, parce que les roms et les gens du voyage ne pourraient plus occuper illégalement des espaces publics ou privés !

Mais comment ce gouvernement peut-il avoir une politique apparemment impitoyable avec les roms (ceux qui nous connaissent savent que nous ne faisons pas dans l’angélisme compassionnel sur cette question) et continuer à fermer les yeux sur les prières musulmanes et autres signes d’occupation de l’espace public ? S’il était crédible, ce gouvernement, dès ce vendredi, ferait intervenir les forces de l’ordre contre tous les lieux où des musulmans, en violation complète avec nos lois, imposent leurs pratiques religieuses à l’ensemble de la population, et confisquent rues et trottoirs.

Ce gouvernement, après le discours de Grenoble, peut-il encore tolérer cela tous les vendredis ?

Le vrai fascisme, en 2010, ce n’est pas Marine Le Pen, comme font semblant de le croire les gauchistes. Il se situe dans l’offensive islamiste, la manifestation de Limoges, et les intimidations parisiennes. Il est là, et pas ailleurs. Il est là où l’on se donne le droit de casser les réunions qui vous déplaisent. Il est dans l’image de ces rappeurs, se réclamant majoritairement de l’islam, qui ne cachent plus leur haine de la France, et appellent ouvertement à la violence physique contre les policiers, et tout ce qui représente la République laïque qu’ils haïssent.

Ce fascisme politico-religieux ne peut se développer que grâce à la complaisance, depuis trente ans, des différents gouvernements qui ont permis à l’islam, par une immigration massive, essentiellement tournée vers les pays à tradition musulmane, de changer totalement la réalité démographique de notre pays. La remarquable Malika Sorel a raison d’épingler sévèrement Eric Besson, qui se dit fier d’avoir procédé à un nombre important de régularisations de clandestins, et de nouvelles naturalisations. Comment peut-on agir ainsi en période de chômage de masse et de grande détresse du peuple de France ? Comment peut-on continuer à donner la nationalité française à des personnes qui, par leurs discours, leurs pratiques, leur accoutrement, envoient un message clair : ils refusent toute assimilation, ils veulent islamiser notre pays !

Nous entendons déjà nos benêts compassionnels de service gémir, à la lecture de ces lignes. Nous les entendons nous parler de la religion d’amour et de paix, des 98 % de musulmans qui veulent vivre tranquillement en France, dans l’amour de la République (dixit Karim Zeribi, dans un grande classique, lors des Grandes Gueules). Même si nous prenions au mot les chiffres de Zeribi, cela voudrait dire que 100.000 sont prêts au jiahd ! Nous ne croyons absolument pas à l’efficacité des "musulmans modérés". Nous n’avons aucune illusion sur le fait qu’ils seraient capables de mettre à la raison les fous d’Allah, que nous avons vus à Paris ou à Limoges. Nous n’avons pas davantage d’illusions à propos du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM). C’est un pas de deux entre les plus radicaux des islamistes, et eux. Plus les intégristes multiplient les menaces, plus les soi-disant modérés se présentent auprès des autorités françaises comme des interlocuteurs responsables... à qui il faut accorder de nouvelles concessions, de nouvelles mosquées, pour calmer les excités. C’est tellement évident !

Face à ce fascisme, il faut continuer à s’organiser, à construire la Résistance. Nous sommes plus que jamais, après les événements de ces dernières semaines, décidés à rassembler, le plus largement, nos compatriotes qui se reconnaissent dans le message de la République laïque. Nous le ferons sans sectarisme, ni exclusive, avec tous ceux qui partagent la priorité de ce combat avec nous. Nous le ferons avec les personnes issues de l’immigration qui partagent ce message, et attendent de la République qu’elle leur permette d’évoluer dans une France laïque, débarrassée du cancer islamiste et de ses pressions. La semaine dernière, à Issy-les-Moulineaux, nous avions entendu Shiva Firouzi, d’origine iranienne, nous expliquer, lors d’une conférence de presse, ce qu’elle attendait de notre pays. Hier, nous avons entendu, Eyten Ozemir-Pavée, jeune femme d’origine turque, et Pascal Hilout, né au Maroc, nous expliquer le joug musulman qu’ils avaient quitté, et surtout ce qu’ils devaient à la France laïque.

Pour permettre, dans meilleure tradition d’assimilation républicaine, aux milliers de Shiva, Ayten, Pascal et autres, de continuer à évoluer en France dans un pays où il fait bon vivre, il faudra mettre hors d’état de nuire les dangereux fanatiques que nous avons entendus à Roubaix, et vus à Limoges et à Paris. Il faudra en finir avec la dictature violente des voyous racistes. Nous avons des comptes à demander à ceux qui nous gouvernent : comment avez-vous pu rendre cela possible ?

Pour que les politiques et les médias ouvrent enfin les yeux, il faut s’organiser, et peser. Nous venons de tenir trois rassemblements, en montrant notre capacité à afficher publiquement notre présence, malgré les menaces d’agressions et les calomnies véhiculées contre nous par certains journalistes, quelques laïques et autres gauchistes. Il nous faut passer à autre chose. Résistance républicaine doit se construire, et avoir le maximum de structures locales.

Plusieurs méthodes sont possibles. La réunion publique classique, en sachant qu’elle va nécessiter, de plus en plus, des précautions devant les risques de perturbations ou d’agressions. Nous ne reculons pas devant cela, et continuerons de proposer des conférences ouvertes à tous. Mais nous vous proposons également de remettre au goût du jour les bons vieux "banquets républicains". Vous pouvez aussi organiser, chez vous, s’il y a de la place, une soirée barbecue, ou un apéro saucisson pinard, à domicile, c’est encore permis ! Sur les thèmes que vous choisirez, des intervenants de Riposte Laïque ou de Résistance républicaine sont prêts à se déplacer, pour y tenir une conférence, et répondre à vos questions. Nous vous indiquons, dans un article signé Pierre Cassen et Christine Tasin, la méthode pour monter cela avec nous, en toute sécurité, sans craindre les nervis gauchistes et les miliciens islamistes.

Nous travaillons à une initiative forte, pour la fin de l’année, mais nous n’en parlerons que quand nous serons certains de la concrétiser. En attendant, merci à toutes celles et ceux qui, le 18 juin, le 4 septembre, le 19 septembre, étaient présents. Merci à ceux qui, en adhérant à Résistance républicaine, ou en soutenant financièrement Riposte Laïque, nous permettent de continuer à mener cette bataille.

Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, saura-t-il convaincre la classe politique de la réalité de l’islam ?

Les choses bougent, c’est parce qu’ils sentent cela que les talibans essaient de nous intimider. Xavier Lemoine montre l’exemple, en France, ce qu’il dit est ressenti par la majorité de nos concitoyens. Thilo Sarrazin, en Allemagne, est encouragé par la grande majorité de la population. Geert Wilders progresse, les Suisses ont envoyé un formidable message, les Britanniques s’organisent, les Belges commencent à ouvrir les yeux, les Italiens prennent des dispositions contre la spécificité de l’islam, et la majorité des opinions européennes, malgré le matraquage médiatique et la trahison de leurs élites, comprennent que l’islamisation de leur pays, c’est la fin de leur civilisation démocratique où les hommes et les femmes sont égaux, la liberté de conscience possible, la liberté d’expression évidente...

Plus que jamais, face aux fascistes islamistes qui rêvent de nous soumettre à leur religion archaïque et réactionnaire, et à leurs complices de droite (Juppé, Raoult, Villepin), de gauche (Aubry, Besancenot, Cohn-Bendit) et aux faux antiracistes (Sopo, Aounit, Jacubowicz), l’heure est au rassemblement le plus large du peuple français, sans exclusive, autour des valeurs de la République laïque.

Vous pouvez compter sur nous pour y contribuer le plus efficacement possible.

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 14:46

Merci Albert

LE CHOC

Marc Suivre

septembre 16, 2010 

Pendant quelques jours, le sort du monde a semblé reposer sur les épaules d’un illuminé comme seuls les Etats-Unis peuvent en inventer. Le pasteur d’une sous-secte évangélique entendait saluer le 11 septembre par un autodafé, afin de protester contre un projet qui a toute les raisons de choquer – à savoir la construction d’une mosquée à quelques pas de ce qui fut un jour le World Trade Center – notre doux dingue comptait brûler 200 Corans.

Coran alternatif ou continu ?

Tout ce qui pense, mais aussi ce qui planifie – le Général Petraeus en tête – de s’alarmer aussitôt, sur les conséquences d’un tel geste. Les mêmes qui nous assurent à longueurs d’ondes  (le Général excepté cette fois-ci) que l’Islam est une Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix nous affirment solennellement que la paix dans le monde n ‘y survivrait pas ou, qu’à tout le moins, les représailles sur les Occidentaux et les chrétiens seraient terribles.

Le pire là dedans, c’est qu’ils ont probablement raison. Cette réalité devrait nous ouvrir les yeux sur la vraie nature de cette religion et, par ricochet, sur celle de nos sociétés que les mêmes prétendent intolérantes. Soi-disant, nous ne serions plus capable de nous ouvrir à l’Autre. Nous faisons en cela preuve d’un incroyable égoïsme et d’un insondable ethnocentrisme, prémices d’un repli identitaire mortifère, à en croire les promoteurs infatigables du monde merveilleux des Bisounours multiculturels. Pourtant, à bien y regarder, on a du mal à l’apercevoir, la tolérance et l’ouverture aux autres, chez des musulmans qui sont prêts à relancer le« Djihad» pour 200 bouquins brûlés.

C’est vrai qu’il faut être un sectaire de catholique pour supporter sans mot dire les attaques continuelles contre le Pape et les moqueries incessantes sur sa propre foi de la part de tout ce qui se prétend « éclairé » dans nos contrées. Aucun chrétien, fût-il intégriste, n’a encore, à ce jour, égorgé un journaliste, un imâm ou un humanitaire musulman au nom de sa religion. Non ! On nous ressasse à l’envie des croisades qui sont vieilles de 900 ans, en oubliant sciemment que depuis sa conversion à l’humanisme, en matière de réponse aux agressions, l’Eglise et son troupeau tendent l’autre joue. Dans un Islam prétendument de paix : pas question de cela ! Il n’est qu’à voir les appels au meurtre qui tombent des minarets à la moindre caricature.

Il est bien frais mon journaliste otage

Tout le monde s’émerveille – ou feint de le faire – de l’acte de solidarité que  les musulmans de France ont engagé au « bénéfice » des journalistes de France-Télévision retenus – selon la formule consacrée pour ne blesser personne - en Afghanistan, à l’occasion des célébrations marquant la fin du Ramadan.

Les dites « autorités » ont solennellement appelé à la libération de nos compatriotes au nom « des valeurs de paix de l’Islam en ce jour de fête et de pardon ». En dehors du fait qu’ils n’ont délibérément pas tenu compte des avertissements des militaires français, de quoi ces deux journalistes doivent-ils demander pardon aux musulmans ?

Je suis très content que les responsables du culte musulman en France appellent leurs coreligionnaires afghans à la clémence, tout autant qu’à la raison, mais pourquoi attendre aussi longtemps ? Qu’est-ce qui les empêchait, ces grandes consciences, de lancer leur appel dès l’enlèvement, ou au pire, dès que le battage médiatique s’est mis en branle autour de leur sort peu enviable, il y a de cela  plus de 6 mois ?

En réalité, c’est une opération de communication destinée à nous faire gober le bobard de la Tolérance comme élément constitutif d’une religion qui s’est toujours construite par le combat. Qu’il y ait parmi les musulmans français des gens qui vivent leur foi comme une affaire personnelle et qui se désolent de la manière dont elle est instrumentalisée par les fondamentalistes pour mener à une guerre de civilisation, est indéniable. Il se trouve malheureusement qu’on ne les entend pas. Cela n’a rien d’étonnant car il s’agit précisément de musulmans français. Ils ont intégré la notion de base de notre pacte républicain : la religion est une affaire privée. Ces gens là sontassimilés, ils se sont fondus dans la masse du peuple français et sont, comme lui, devenus laïcs ; ce qui ne veut pas dire – contrairement à ce que professent nos barbus francs maçons – qu’ils seraient devenus athées.

C’est sous prétexte de ne pas « faire de la peine » à ces gens là en dénonçant les turpitudes des fanatiques, qu’on nous demande de taire les outrances des barbus (pas les maçons, les autres) et de tolérer leurs exigences. L’astuce est un peu grossière et elle ne prend plus. Il faut au contraire que ceux que l’on appelle un peu commodément les « modérés » sortent de leur silence et affirment sans ambages leurs convictions en dénonçant les exactions des extrémistes.

A défaut, le Choc des civilisations pronostiqué par Samuel Huntington dans son livre fondateur s’accomplira. Il ne sert à rien de dénoncer ses écrits comme apocalyptiques, hérétiques voire sataniques et de précipiter, ce faisant, la réalisation de ce que l’auteur ne présente comme inéluctable qu’à la condition expresse de ne pas y apporter de remède. Comme dans bien d’autres domaines : retraites, sécurité, dettes publiques… la politique de l’autruche ne fait que reculer l’échéance, elle ne la fait pas disparaître. Il n’y a qu’à regarder les Grecs pour s’en convaincre !

Le choc de LA civilisation

Plus qu’un choc des civilisations, c’est d’un choc de notre civilisation qu’il faut analyser. Nous nous sommes longtemps pensés, à juste raison, comme universels et nous continuons de le faire, malgré tout notre pathos multiculturel. Aussi avons nous du mal, aujourd’hui, à penser le monde comme « pluriel ».

Que l’on y songe, notre calendrier est universel, nos façons de mesurer le passage du temps, les distances, de nous situer dans l’espace géographique, le sont aussi. Tout, jusqu’à notre sacro sainte et intouchable religion des Droits de l’Homme, est à vocation universelle. La lutte entre l’enfer communiste et la démocratie n’était rien d’autre que l’affrontement de deux doctrines occidentales globalisatrices.

Le triomphe de la démocratie sur le bolchevisme a pu faire penser à une fin de l’Histoire, en ce sens qu’il n’existait plus d’alternative, que le bien avait enfin triomphé du mal et que les scories totalitaires, qu’elles soient maffieuses ou religieuses, allaient se diluer dans le régime représentatif à l’occidentale, seul vecteur politique capable de porter le progrès économique de manière pérenne.

La fin de l’Histoire n’est pas pour demain

Pax americana

Hélas, Francis Fukuyama semble s’être trompé et à sa suite, ceux que l’on appelle, avec condescendance chez nos bien-pensants, les « néo-conservateurs » américains. La démocratie ne s’exporte pas les armes à la main dans des pays aussi déstructurés que ceux du Moyen Orient. L’Irak de 2003 n’est pas le Japon ou l’Allemagne de 1945. Tous trois étaient certes des dictatures militaires mais l’Allemagne était de culture occidentale et le Japon bien que nationaliste, très perméable aux apports de civilisations venus de l’extérieur.

Sur le plan économique, la Chine du 21ème siècle semble contredire le principe qui veut que le développement aille de pair avec la démocratie politique. Le modèle occidental de développement n’est donc plus unique. Il est remis en cause industriellement, du moins pour l’instant, par la Chine – ce pays est trop vaste et trop compliqué pour être affirmatif sur la pérennité de ce constat – et politiquement par l’Islam.

Un autre modèle ... pour l'instant

Ce qu’il y a de pervers et de potentiellement explosif dans cette seconde contestation, c’est que la zone de contact entre les deux modèles est très étendue. Il s’ensuit que l’interpénétration entre les deux sociétés est plus grande, dans ce cas, qu’entre l’Orient chinois et l’Occident. Tout comme nous, le monde musulman, même s’il ne s’en est jamais vraiment donné les moyens, est universaliste. La Chine beaucoup moins, dans la mesure où elle s’est longtemps suffit à elle même.L’Empire du Milieu modernen’est guère expansionniste, territorialement s’entend du moins tant que ses débouchés commerciaux et les flux de ses approvisionnements en matières premières ne se trouvent pas menacés. La ressemblance avec les Etats-Unis est de ce point de vue frappante.

Crispation identitaire dans un monde musulman à lagonie

En réalité la crise née du 11 septembre 2001, vient de la crispation identitaire musulmane. Celle-ci procède, nous l’avons vu, de sa proximité avec le modèle, peut-être déclinant mais encore singulièrement puissant, qu’est l’Occident. La force d’attraction de notre civilisation reste quasi intacte, et les sociétés du Proche et du Moyen Orient en subissent quotidiennement les conséquences.

Les traditions sont remises en cause, délaissées au profit de la modernité Occidentale, par une jeunesse qui aspire aux plaisirs de cette société de consommation qui nous est si naturelle que nous ne remarquons même plus sa singularité. Puisqu’ils se sont montrés jusqu’ici, malgré leurs richesses, totalement incapables à satisfaire les aspirations de leurs peuples en la matière, les potentats de ces pays, réagissent en prônant un retour à la rigueur morale, qui s’incarne à merveille dans une religion, très contraignante et démonstrative quand on en suit les principes.

Face à cette lente agonie, si nous devons nous garder d’organiser d’inutiles provocations, nous nous devons de rester fermes sur nos principes afin de ne pas compromettre la convergence et la dilution du monde arabo-musulman dans notre modèle. A la déchristianisation avancée de nos sociétés civiles, doit répondre une dés-islamisation de ces pays. Si nous parvenons à assimiler celles et ceux d’entre eux qui sont venus nous rejoindre en traversant la Méditerranée, nous assurerons notre avenir plus sûrement que par tout autre moyen. Les Barbus ont bien compris le danger. Ils redoutent plus que nous, la cinquième colonne constituée des hordes de musulmans occidentalisés qui viendraient leur donner le coup de grâce en portant nos valeurs au cœur de leur Moyen Age.

Voilà l’ambition que devraient avoir nos humanistes-droits-de-l’hommistes plutôt que de pérenniser, lâchement, la domination d’une religion sur la conscience d’une partie de leurs concitoyens, par l’exaltation d’un « droit à la différence » qui n’est, en fait, que le cache sexe d’un nouvel apartheid.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 06:39

 

 

 

 

Je reviendrai encore sur cette histoire de Coran brulé car j'ai trouvé que le premier avoir détruit les première versions  c'est le calife Osman lui même. Depuis toutes les versions sont tirées de sa compilation, je vous prépare cela dans un A propos.

Brûler le Coran ?

Pierre Lefebvre
© primo, 15-09-2010

La semaine dernière, les médias du monde entier étaient braqués vers un obscur pasteur baptiste américain qui avait décidé de brûler 200 exemplaires du Coran. 

Il faut dire que l’espiègle avait choisi la date du 11 septembre pour sa petite opération médiatique. 

Il est vrai également que la pratique de l’autodafé est de sinistre mémoire en Europe. 

Ailleurs

Mais, soyons sérieux, elle est aussi quotidiennement en vogue dans les pays musulmans. Pas un journaliste n’a osé le dire, pourtant les exemples abondent.

Tous les jours que Dieu fait, les prédicateurs du monde musulman se tuent à expliquer à leurs fidèles que la Bible des Juifs et des chrétiens n’est que mensonge et forfaiture.

A la radio, à la télévision, dans les journaux, dans les mosquées et les madrassas (écoles coraniques), les autodafés moraux se succèdent à une vitesse qui donne enfin une idée de l’infini. 

Ils saccagent les lieux de culte des autres religions. 

Sauf en Arabie Saoudite où il est interdit de construire un temple, a fortiori une synagogue et où le fait même d’avouer que l’on est chrétien peut vous valoir la peine de mort.

Mais aucune caméra n’est présente lorsque cela se produit.

Évidemment, un pasteur baptiste américain, c’est beaucoup plus vendeur. 

Cela a un petit arrière-goût de Bush dans un pays dirigé par Obama. L’Ouest ultraconservateur, le fanatique, l’illuminé, l’extrême droite, le facho… 

Les journaux français n’y sont pas allés de main morte avec ce petit pasteur de Floride. 

Évidemment, pour nos journalistes, quelqu’un qui veut brûler le Coran ne peut être qu’un fou ou à tout le moins un déséquilibré. 

Pour les musulmans aussi, d’ailleurs, qui sont plus prompts à descendre dans la rue pour protéger leur livre sacré que pour protester contre leurs régimes dictatoriaux. 

Une vidéo postée sur You Tube

À propos de brûler le Coran, un professeur de droit australien, éminent membre d’un groupe athée, a été suspendu de ses fonctions par la direction de l’Université de technologie du Queensland.

Son crime ? Dans un clip vidéo d’une dizaine de minutes, intitulée "La Bible ou le Coran, qu’est-ce qui brûle mieux?", Alex Stewart arrache les pages d’un Coran et d’une Bible, avant de les transformer en papier à cigarette.

Puis on le voit confectionner un joint et l’allumer devant la caméra.

Alex Stewart, désormais au chômage, a expliqué que "sa vidéo était une blague".

Youtube, sous la pression de musulmans fanatisés, a bien vite retiré la vidéo de son site. Il faut être politiquement correct. Pour autant, les médias se sont abstenu de tout qualificatif injurieux médias vis-à-vis du professeur australien: étant athée, il est peu susceptible d’être « extrémiste ».

Le fait qu’un athée brûle le Coran semble perturber autrement les journalistes, qui commentent ce geste avec l’air hébété d’une poule qui aurait trouvé un presse-citron.

Et dans l’autre sens, dites ???

Il n’y a pas une seule ligne lorsqu’une librairie chrétienne est incendiée à Gaza. 

Pas un murmure lorsque des chrétiens sont étranglés, exécutés en public en Afghanistan, au Pakistan, en Algérie. 

Pas un souffle ne vient agiter les feuilles de nos journaux lorsque deux jeunes gens de Kabylie se font arrêter par la police algérienne parce qu’ils boivent du thé en pleine période de ramadan.

Silence le plus complet lorsque des jeunes filles turques sont assassinées par dizaines, dans leur propre pays ou ailleurs, pour cause de non soumission aux préceptes d’un Islam moyenâgeux. (Et ils osent nommer cela "crime d'honneur", les monstres !)

A peine une condamnation voilée du bout des lèvres quand c’est un Juif qui meurt assassiné.

De mémoire de journaliste, personne n’a jamais filmé les visages dégénérés, défigurés par l’agressivité, de chrétiens ou d'athées manifestant contre ces crimes. 

Parce que les chrétiens, les juifs ou les athées ne manifestent jamais pour réclamer la mort de leurs contradicteurs. 

Ils ne lancent pas de fatwas contre un écrivain, contre des caricaturistes ou un philosophe. 

Même l’observateur le plus distrait, le plus niais, peut voir dans les manifestations musulmanes contre l’interdiction du port du voile, pour la libération de la « Palestine », des visages beaucoup plus crispés de haine que dans une manifestation réclamant la libération de Guilad Shalit.

Et pas seulement à Strasbourg, fief du Parti des Musulmans de France !

Alors, certes, l’initiative de ce pasteur américain est imbécile. 

Mais dans les critiques qui ont jailli à son endroit, il s’en trouve aussi de parfaitement stupides. 

La constitution américaine dans son premier amendement, protège par-dessus tout la liberté d’expression et de culte.

« Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse »

Le pasteur avait le droit de brûler le livre appelé le Coran. Le gouvernement ne pouvait pas plus interdire la présence des caméras lorsqu’il se livrait à cette imbécillité.

Il ne pouvait donc empêcher la propagation des images, même si cela mettait des vies en danger en Afghanistan et un peu partout dans le monde. 

Que des musulmans puissent être choqués de cet acte est tout à fait compréhensible. 

Par contre, que des dirigeants de pays islamiques puissent s’arroger le droit de punir de mort tout occidental qui se présente est parfaitement cynique, malsain et irresponsable. 

Ahmadinejad est ce type de personnage. Mais il n’est pas le seul, loin s’en faut, au sein de la nation musulmane. 

Que des foules d’agités se précipitent sur la première ambassade venue pour la menacer est la manifestation de l’infantilisation profonde à laquelle est parvenu le monde musulman.

Que des analphabètes descendent dans la rue pour clamer « Mort à l’Amérique » sur l’air des lampions parce qu’on brûle deux cents exemplaires d’un livre sacré dont ils n’ont jamais pu lire une ligne est symptomatique d’un monde islamique déboussolé, crispé sur ses convictions d’un autre âge et envoûté par les diatribes haineuses de ses despotes.

L’on ne sait si le XXIe siècle sera religieux, et dans ce cas s’il verra le triomphe de la foi musulmane sur toutes les autres idéologies.

Et on s’en fout. 

Du moment qu’ils ne viennent pas nous empêcher de rire, d’écouter un bon Pink Floyd, du déguster un Bordeaux et de nous régaler à la lecture des correspondances de Montaigne et de La Boétie. 

Si l’Islam veut grandir, il n’est pour lui que de trouver la seule voie qui puisse l’y aider : réformer son livre, l’amputer de ses versets de haine et les déclarer « inapplicables et sans fondements ». 

Il lui faut trouver le courage de censurer ses propres écrits fondateurs, écouter ceux de ses docteurs – ils sont nombreux - qui lui répètent que le Coran doit s’adapter au monde moderne et non l’inverse. Il lui faut accepter la critique littéraire, l'exégèse, comme le font les Chrétiens depuis au moins 200 ans.

Peut-être alors, les musulmans, les juifs et les chrétiens éprouveront-ils alors un commun sentiment de tristesse devant le fait de brûler un livre qui ne vous a rien fait !

Cela pourrait bien les unir. 

Mais tant que ce bouquin servira de prétexte à des millions de petits Torquemada barbus pour lapider, brûler, tuer, massacrer, alors en Australie, aux USA, en France, il sera permis de se moquer de l’Islam, d’outrager le Prophète et sa descendance. 

Il sera permis de cracher sur son portrait et de mettre le feu au livre qu’il aurait prétendument écrit sous la dictée. 

Quand les musulmans comprendront que le mot « Martyr » n'oblige pas fatalement à se faire sauter la calebasse dans un bus londonien ou un train madrilène…

Quand les Musulmans comprendront la beauté du mot grec « martur », qui veut seulement dire « témoin », alors leur religion sera acceptée sans heurts ni craintes par la plupart des sociétés occidentales. 

Alors seulement, ils seront les témoins (les martyrs) de que l’Islam peut contenir de beau, d’élevé, de « moderne », osons le mot.

Des deux, Bible ou Coran, quel est le livre qui se consume le mieux ? 

Celui qui se voit amputé de toute trace de mépris, de haine et de rejet de l’autre. 

Au moins, il sert à quelque chose : produire des flammes pour éclairer le monde autour de lui et non y bouter le feu.

 

PS : Merci à Lise 

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 06:34

 

logo arié

 

Par ARIé

pour aschkel.info et lessakele

 

Brûlera, brûlera pas, le Coran en place de Grève? Pardon à Gainsville, dans l’Etat de Floride. Le monde retient son souffle. Terry Jones, pasteur fou, illuminé, qui ne représente rien, si ce n’est une cinquantaine de membres de sa congrégation aussi cinglés que lui, menace d’autodafer le Coran. Le 11 Septembre, ouf, il s’est dégonflé le Pasteur, ou bien, a t-il subi tant de pressions et de menaces que le jeu ne valait plus la chandelle qui devait allumer l’autodafé du Coran ou le bucher sur lequel il se serait immolé. Peu importe, Jones a atteint son objectif : attirer l’attention du monde sur l’ignominie de Cordoba. Les journaux en ont fait leurs choux gras, mais personne, en France du moins, ne s’est intéressé à l’Imam Feisal Abdul Rauf. Vous savez « l’islamiste modéré », comme on aime à le désigner, qui a récolté en un tour de main 100 millions de dollars pour sa mosquée à un jet de pierres du Ground Zero.

Or voici un Monsieur qui est appointé, financé et mandaté par le Département d’Etat américain, lire par le sieur Obama, pour représenter l’Amérique dans le Monde arabe. L’Imam sillonne les Etats du Golfe et d’ailleurs, non pour trouver du financement pour sa mosquée; il a déjà été récolté, sans doute de quoi financer dix mosquées semblables, mais pour transmettre le message de son mentor Obama : les valeurs américaines, telles qu’elles sont traduites dans la Constitution des Etats Unis, cadrent pile poil avec les valeurs de l’Islam. Aux frais du contribuable américain, Il voyage au Moyen-Orient et dans d’autres pays musulmans, pour raconter la vie idyllique et la tolérance religieuse des musulmans d’Amérique, en Amérique, et tout le bien que pense le peuple américain des Musulmans.

P.J Crowley, Secrétaire Assistant au Département d’Etat, en charge des Affaires publiques, déclare: « Nous employons L’Imam Rauf depuis longtemps, il s’est déjà rendu pour nous au Bahrain, au Maroc aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et en Egypte, dans le cadre d’un programme d’échange initié par le Département d’Etat. Son travail sur la tolérance et la diversité religieuse sont bien connus et apportent une perspective modérée à des « audiences » étrangères (lire : à des musulmans plutôt extrémistes) de ce que signifie être un musulman pratiquant aux Etats-Unis. Rauf ne sera pas autorisé à soulever des Fonds durant ce voyage ». Rauf est aux ordres, comme n’importe quel fonctionnaire.

Deux membres du Congrès, Ileana Ros-Lehtinen et Peter King considèrent que le sponsoring des voyages de Rauf par le Département d’Etat est inacceptable, et citent une interview de l’Imam qui a déclaré que les Etats-Unis étaient autant à blâmer (que qui ?) pour les attaques du 11 Septembre ; et que, par ailleurs, le contribuable américain n’a pas à fiancer ces déplacements.

En parallèle, une pétition circule, demandant à Hilary Clinton de tout bonnement virer cet Imam du State Department. Je vous invite d’ailleurs à la lire attentivement pour bien vous imprégner des motifs qui justifient cette demande et la signer en nombre. Elle s’intitule : Fire ths Imam

Cet Imam porte-parole des Etats-Unis est-il aussi casher et modéré qu’on le dit ?

Exhumant de vieilles lettres rédigées par lui, nous apprenons son hostilité à l’Etat d’Israël: « Dans une paix véritable il est impossible qu’un Etat juif de Palestine puisse perdurer; Israël, durant notre vie, deviendra un autre Etat arabe avec une minorité juive ». Un prophète, quoi !!

Il refuse par ailleurs de reconnaître que le Hamas est une organisation terroriste et se montre particulièrement tolérant avec le régime iranien.

En réponse à ces accusations, Rauf déclare que les prises de position faites dans sa jeunesse n’exprimaient que son désir de trouver des solutions pacifiques pour Israël (devenir un Etat arabe avec une minorité juive, par exemple) Quant à son soutien au régime de Téhéran, il n’exprime que son attachement aux valeurs humaines.

C’est à cela que ressemble ce musulman « modéré » qu’Obama envoie de par le monde pour porter la voix de l’Amérique. C’est à ça que ressemble la position d’Obama sur le conflit israélo-arabe et c’est ça qui guide son désir, impartial, de voir la paix s’instaurer entre israéliens et palestiniens.

L’initiateur de la Mosquée du Ground Zero, ou plutôt, du grand zéro, voyage aux frais du contribuable américain mandaté et financé par Hillary Clinton pour tenir un double langage, selon qu’il se trouve sur le sol américain ou dans les pays arabes.

Et vous vous étonnez que le Pasteur Jones ait sauté les plombs et que les Américains qui sont parfaitement au fait de ce dossier, contrairement aux Français et autres pays qui crient au scandale de l’autodafé, soient hostiles dans leur immense majorité à la construction de cette mosquée et aux clins d’oeil appuyés d’ Obama aux Musulmans, par Imam interposé.

Quoi qu’il en soit, brûler un livre saint est une idiotie. Pour établir un parallèle avec le feu de joie organisé en Place de Grève en l’an de grâce 1242 où l’on a brûlé, non par un seul Talmud, mais 24 charrettes remplies à rebord, je me suis amusé à rechercher dans Wikipedia-je- sais-tout des infos, et qu’elle n’a été ma surprise:

Dans la rubrique « Inquisition », pas de trace de cet événement, dans l’entrée « « autodafé » pas de trace non plus, et quand on entre dans Wikipedia par « Louis IX », dit Saint Louis, on découvre : « Que c’est à la demande même des Juifs convertis au christianisme, selon lesquels le Talmud contient un grand nombre d’invectives contre Jésus-Christ et contre la Sainte Vierge, une controverse se tient à Paris sous la présidence de …. et l’abbé Nicolas Donin (ancien rabbin) établissent que le reproche est fondé. Le roi fait alors brûler des exemplaires du Talmud à Paris »

 

Autrement dit, le bon roi Saint Louis n’est pour rien dans cette ignominie, c’est encore une fois la faute aux Juifs qui font du zèle, que le feu de joie a eu lieu. A préciser qu’ « autodafé » ne signifie pas acte de feu, comme certains le pensent, mais acte d foi.

Sachant que de nos jours les Juifs ne se convertissent plus au Christianisme, mais aux idées d’extrême gauche, aux mouvements pro-palestiniens et autres détestations de soi , le bon roi Saint-Louis, pardon, Obama, n’aura plus qu’à entériner les thèses de Rauf et des Juifs qui le soutiennent, à commencer par Bloomberg, le maire de New York, en continuant par tous les comédiens et intellectuels israéliens, qui refusent de se produire à Ariel, sise en Palestine, comme chacun le sait, pour, d’une part, autoriser l’élévation de la Mosquée Cordoba au Ground Zero et, d’autre part, appuyer fortement la transformation de l’Etat d’Israël en un Etat arabe , mais rassurez vous, avec une minorité juive, de Dhimis, qui payeront leur tribut à l’Etat palestinien à devenir.

La question est donc de savoir : qui est le plus cinglé dans cette

affaire ?

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 14:51

 

 

Chronique d'Hélios d'Alexandrie :
L’islam modéré entre soumission et modernité

postedeveille

Helios

Hélios explique que l'islam n'est pas modéré, mais qu'il y a des musulmans laïques, malheureusement boudés par les élites, qui défendent les valeurs de la civilisation occidentale au péril de leur vie :

Non contents de faire la sourde oreille à leurs avertissements, nos politiciens, nos intellectuels, nos journalistes et nos hommes religieux se vautrent aux pieds des islamistes et se fendent en quatre pour leur plaire. C’est ce qui a fait dire à Ibn Warraq : « je crains davantage la lâcheté des Occidentaux que le poignard des fanatiques ! »

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L'islam modéré entre soumission et modernité
Il est fondamentalement illogique de parler d’islam modéré, comme le dit si bien le premier ministre de la Turquie Recep Tayyip Erdogan : «il n’y a pas d’islam modéré et d’islam non-modéré, l’islam c’est l’islam!» En effet pour les millions d’adeptes de cette doctrine hybride qui mêle idéologie totalitaire et religion, être musulman c’est se soumettre et observer scrupuleusement toutes les obligations et tous les interdits décrétés par Allah et son prophète, c’est également suivre en tout l’exemple du prophète particulièrement dans le champ du djihad pour que l’islam s’étende et domine toute l’humanité.

Aucune définition précise de l’islam modéré n’est disponible. Les politiciens et les journalistes qui font usage de cette expression restent vagues sur son contenu. S’il est quasi impossible de dire précisément ce que l’islam modéré signifie, en revanche il semble plus aisé de dire ce qu’il n’est pas. Si l’on exclut les musulmans qui pratiquent le terrorisme ou qui appellent à la conversion forcée des infidèles, tous les autres peuvent être placés sous le parapluie de la modération. Cependant, à l’égal des extrémistes, ils lisent les mêmes textes fondamentaux  et dépendent pour leur interprétation des mêmes savants religieux. 

Les faux "modérés"

 

 La catégorie de "modérés" la plus dangereuse est formée de musulmans radicaux fortement politisés et engagés dans la promotion systématique de l’islam et de la loi islamique, la charia. Ils sont, du côté sunnite, plus ou moins affiliés à l’organisation des frères musulmans : l’organisation CAIR (États-Unis et Canada), Présence musulmane à Montréal, le Hamas etc. Les chiites quant à eux sont en lien direct avec le Hezbollah irano-libanais.

 

Ces guerriers d’un genre nouveau complètent admirablement les djihadistes violents qui se battent un peu partout pour islamiser le monde. Ils se disent pacifiques mais mènent une guerre sans merci contre tout ce qui constitue un obstacle aux avancées de l’islam. Leur djihad (économique, juridique, diplomatique, politique etc.) n’est pas moins méritoire et s’avère plus efficace que celui des terroristes. Ils suivent en tout l’exemple de Mahomet qui a usé abondamment de la dissimulation et de la mauvaise foi sous prétexte que la guerre est tromperie. La déloyauté envers les non-musulmans, moralement acceptable et même hautement louable, leur permet de manier sans vergogne le double discours et d’exploiter à fond la bonne foi de leur interlocuteur. Ils sont la cheville ouvrière de l’islam radical en Occident.

Les opportunistes
Il existe une autre catégorie de "modérés", ce sont des musulmans qu’on pourrait qualifier d’opportunistes ; ils vont dans la direction du vent et hurlent avec les loups. Ils servent de caisse de résonance aux radicaux et continueront ainsi tant que ces derniers tiendront le haut du pavé. Ils n’hésitent pas à courir au "secours de la victoire" en misant sur le cheval gagnant. Ce sont eux qui ont dansé dans les rues et applaudi aux attentats du 11 septembre avant de rejeter l’accusation sur les juifs et la CIA. Ils resteront les alliés des fanatiques tant que ces derniers remporteront des victoires et tant que "l’ennemi" leur paraîtra bienveillant ou faible. Du fait qu’ils singent les radicaux il est difficile de les différencier au premier coup d’œil, on les reconnaît à la rapidité avec laquelle ils se soumettent à l’autorité et au pouvoir despotique.
Les tièdes
La catégorie de "modérés" la moins menaçante est composée de musulmans qu’on pourrait qualifier de tièdes ou de mous. Ils ne prennent pas l’islam au sérieux mais ont une peur bleue des fanatiques. Conformistes et désireux de vivre en paix, ils agissent par mimétisme, font des concessions aux islamistes sur le chapitre des apparences mais poursuivent en privé la vie qui leur plaît. Ils sont quelque fois désignés comme hypocrites mais les islamistes s’accommodent bien de ces roseaux qui plient au vent en attendant que la tempête s’apaise. Ils ne sont pas à craindre mais on ne peut compter sur eux.
Les laïques
IshradBien des musulmans, que nous pouvons qualifier non de modérés mais de laïques, se retrouvent inconfortablement assis entre deux chaises. Tout en étant sincèrement et profondément engagés pour la modernité, ils éprouvent beaucoup de difficultés à renoncer à l’islam. Dans les faits ils sont considérés par la grande majorité des musulmans comme des apostats ou des hérétiques ; leur attachement à l’islam ne les protège nullement contre la rétribution due aux renégats, soit le rejet de la communauté et le meurtre. 

Certains d’entre eux, comme Magdi Allam (italo-égyptien, journaliste au Corriere del Sera), après de longues années de déchirement finissent par désespérer de l’islam. Il ne leur reste alors qu’à choisir entre l’apostasie pure et simple et la conversion au christianisme. Comme ex-musulmans, ils se sentent alors libres de dénoncer leur ancienne religion sans s’astreindre aux contorsions intellectuelles et aux raisonnements alambiqués pour justifier à la fois leur élan moderniste et leur attachement à l’islam.

Mais tous les musulmans laïques ne vont pas aussi loin que l’apostasie ou la conversion à une autre religion. Pour certains c’est la foi islamique qui les retient, pour d’autres c’est l’attachement à la culture et à la civilisation islamique du moyen-âge qu’ils considèrent comme un patrimoine à préserver et surtout à ne pas abandonner aux déprédations des islamistes. Ils ont pour noms Irshad Manji, Fatima Houda-Pépin, Djémila Benhabib, Tarek Fatah, Salim Mansour, Tewfik Hamid, Abdel Wahhab Medeb etc. Ils cherchent invariablement dans les textes sacrés (le coran et les propos de Mahomet) tous les éléments positifs qui les confortent dans leur foi, ils détournent le regard avec autant de zèle des passages violents et avilissants dont ces écrits sont truffés. Leur choix de la modernité les oblige à être sélectifs et à adopter en quelque sorte un islam sur mesure. 

...ils font de l’islam une religion personnelle semblable aux autres sans arrière pensée hégémonique ni agenda totalitaire.

Il y a par conséquent autant d’islams à la carte ou sur mesure qu’il y a de musulmans laïques, cependant ils semblent tous partager un dénominateur commun quant à la  nature pacifique et humaniste de l’islam telle qu’ils la perçoivent et sa compatibilité avec la modernité. À les écouter on a l’impression qu’ils se sont trompés de religion tellement leur conception de l’islam est éloignée du consensus des savants musulmans. Ils mettent l’emphase sur certains versets pacifiques et tolérants datant de la période mecquoise de Mahomet. Ils se complaisent dans les passages où les prophètes bibliques, la Vierge Marie et Jésus sont à l’honneur pour affirmer la tolérance et l’ouverture de l’islam envers le judaïsme et le christianisme. Ils n’admettent pas la doctrine de l’abrogation, laquelle remplace tous les versets pacifiques de la première période par les versets violents de la période médinoise. Ils ne reconnaissent pas la validité universelle et éternelle des versets violents qu’ils limitent au contexte historique du temps où ils ont été révélés. La liberté de conscience, la liberté de religion, le libre arbitre, la démocratie, l’égalité des sexes, l’égalité entre musulmans et non-musulmans, la séparation de la religion et de l’état sont pour eux tout à fait compatibles avec l’islam. Bref ils font de l’islam une religion personnelle semblable aux autres sans arrière pensée hégémonique ni agenda totalitaire.

Les coranistes
Cette classification ne serait pas complète si je faisais abstraction des coranistes. Ce groupe minoritaire est apparu dans les années 80 en Égypte ; son leader intellectuel est le Docteur Ahmed Sobhy Mansour, spécialiste du coran et ex-professeur d’histoire à l’université islamique d’Al Azhar. Il est l’initiateur et le chef d’un mouvement répudiant un pan important des textes fondamentaux de l’islam, soit les hadiths (propos attribués à Mahomet). Ses recherches approfondies lui ont permis de démontrer que les hadiths et l’histoire islamique classique ont été composés à l’époque abbasside, soit plus de cent cinquante ans après la mort de Mahomet, afin de servir d’appui doctrinal au pouvoir des califes. D’ailleurs la charia islamique a suivi de près la diffusion de ces textes dont elle est tributaire autant sinon plus que le coran. 

Coraniste-mansourFort de cette découverte, le Professeur Mansour a tenté de convaincre les autorités religieuses et politiques du bien-fondé de ses travaux. Mal lui en prit car on le jeta en prison sans accusation ni procès et il ne fut libéré deux ans plus tard que pour être chassé du pays. Il vit actuellement aux États-Unis où il continue de recevoir des menaces de mort de la part des fanatiques. Ses travaux se sont avérés tellement convaincants qu’il n’a pas eu de mal à faire école et à réunir des disciples; la diffusion du message s’est faite graduellement et à petite échelle au début et d’une manière plus ouverte avec Internet.

Les coranistes (ce nom leur a été donné par leurs contradicteurs) soutiennent que dans l’islam seul le coran possède valeur de message, Mahomet n’est que l’instrument utilisé par Allah pour transmettre sa parole à l’humanité, il n’a rien d’un saint homme, ayant à plusieurs reprises trahi le message qui lui a été confié. Les hadiths et l’histoire du prophète, la sira ont été inventés de toutes pièces et doivent être écartés du canon scripturaire de même que la charia qui en dépend. Les coranistes ne vont pas jusqu’à contester le coran, même si les travaux des érudits et des savants tendent à prouver qu’il a été rédigé en même temps que les hadiths. Chose certaine, en  répudiant les hadiths et la sira du prophète, les coranistes privent le coran de son contexte historique et ébranlent sérieusement les assises de l’islam.  

Mais ils vont également plus loin puisqu’ils sapent le mythe de l’exemplarité du prophète. Sans le dire ouvertement, ils remettent en question le caractère révélé des sourates violentes, et d’autres passages où Allah semble n’avoir pour principal souci que d’abattre les barrières morales qui refrènent l’avidité et les pulsions sexuelles de son messager. Les coranistes tout en se disant musulmans se sont libérés et prêchent pour que les musulmans se libèrent du "sortilège" de Mahomet. Leur démarche est à la fois rationnelle et religieuse; se basant sur leurs travaux scientifiques, ils sont à même de rejeter le suprématisme islamique et la soumission aveugle aux injonctions coraniques. Ils accèdent ainsi à la normalité en termes de foi et de pratique religieuse. Au reste ils partagent les mêmes valeurs que les musulmans laïques et les ex-musulmans.

...les musulmans laïques font preuve dans les circonstances d’un courage exemplaire puisqu’ils mettent leur vie en danger.

Quelle importance peut-on prêter aux ex-musulmans, aux musulmans laïques et aux coranistes ? Transformeront-ils l’islam ? Agiront-ils comme le levain dans la pâte pour changer fondamentalement le paysage politico-religieux de l’islam ? Tout porte à croire que la poussée de l’islam radical ne fait pas que lui gagner des adeptes ; plusieurs musulmans perdent la foi et abjurent l’islam face aux atrocités des fanatiques. Ceux qui se convertissent en secret au christianisme et ceux qui adhèrent au coranisme ne restent pas inactifs, ils s’évertuent à gagner des adeptes. De leur côté les musulmans laïques défendent ouvertement les valeurs de la civilisation et dénoncent du même souffle l’islam radical ; ils font preuve dans les circonstances d’un courage exemplaire puisqu’ils mettent ainsi leur vie en danger.

«Je crains davantage la lâcheté des Occidentaux que le poignard des fanatiques !» - Ibn Warraq

Non contents de faire la sourde oreille à leurs avertissements, nos politiciens, nos intellectuels, nos journalistes et nos hommes religieux se vautrent aux pieds des islamistes et se fendent en quatre pour leur plaire. C’est ce qui a fait dire à Ibn Warraq : « je crains davantage la lâcheté des Occidentaux que le poignard des fanatiques ! »

Il n’y a pas d’islam modéré, l’islam authentique est totalitaire et violent, il lui suffit d’avoir les ressources matérielles appropriées pour que son despotisme et sa violence connaissent une croissance exponentielle. L’islam authentique s’est révélé, dès les origines, incompatible avec les valeurs de son temps; l’obscurantisme islamique ne mérite même pas le qualificatif de médiéval, il est gravement et irrémédiablement pathologique. 

La modération dans l’islam découle de choix individuels, elle n’a rien à voir avec la doctrine, à bien des égards elle lui est antinomique. Il n’y a pas d’islam modéré mais il existe des musulmans qui ont choisi de se libérer de leur prison mentale et de s’exprimer ouvertement. Leur courage exceptionnel est de nature à nous inspirer et à nous amener à reprendre en main notre destin.
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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 06:02

 

Mais jusqu'où iront-ils dans leur cynisme !

 

Mosquée controversée à New-York : l’Imam Feisal Abdul Rauf menace

dimanche 12 septembre 2010,

radinrue

L’Imam à l’origine de l’implantation de la Mosquée au pied du Ground Zéro de New-York, où se trouvaient les deux tours jumelles attaquées et détruites par des terroristes musulmans a menacé aujourd’hui d’une riposte du monde musulman si la construction de cette mosquée ne voyait pas le jour. Feisal Abdul Rauf a déclaré sur la télé ABC aux USA que renoncer à l’emplacement prévu sera ressenti chez les musulmans du monde entier comme si "l’islam était attaqué en Amérique". Des propos qui dès à présent ont révolté une grande partie des américains.

www.radinrue.com le 12 septembre 2010 18h39, New-York par : Benjy Pyrz

On ne peut pas dire que les propos de l’investigateur de la construction d’une mosquée à Ground Zéro soient pacifiant ; Jouant sur la culpabilité il estimait aujourd’hui sur la chaîne ABC que sans la construction de cette mosquée, le monde arabe dira que "l’islam est attaqué en Amérique" et d’ajouter "la façon dont l’Amérique traite ses musulmans est regardée par plus d’un milliard de musulmans dans le monde entier". L’imam n’a pas hésité en menaçant : "Cela renforcera les extrémistes dans le monde musulman, cela les aidera à recruter et mettra en danger nos soldats, nos ambassades, nos citoyens".

Le projet de la construction de cette mosquée suscite aux Etats-Unis un vif débat. Pour la plus part des américains il ne s’agit pas d’empêcher la construction d’un tel lieu de culte comme une réponse anti-musulmane, mais tout simplement car le bon raisonnement est que cette mosquée n’a pas sa place là où des milliers de personnes périrent sous la folie d’intégristes musulmans.

Barack Obama qui n’a pas commémoré l’anniversaire de la tragédie du 11 septembre à New-York, sans doute à cause de la polémique que suscite cette éventuelle future mosquée, a été présent à Washington pour se souvenir des victimes tombées lors des quatre attentats du 11/09 au Pentagone.

Le Président américain a tenu un discours prônant la paix : "Les écritures (saintes - ndlr) nous enseignent d’abandonner amertume, ressentiment et colère, bagarre et insulte, et toute autre forme de méchanceté. Les Etats-Unis ne sont et ne seront jamais en guerre contre l’islam."

Sans aucun doute, des paroles de celui qui avait un père musulman ont été apprécié par les musulmans, et pas seulement aux Etats-Unis. Les autres ? Ils ont eu droit d’observer, d’acquiescer et de se taire, sans quoi ils s’exposent au risque d’être assimilé à des extrémistes, et ce pour la seule raison de penser que la mosquée de Ground Zéro ne devrait pas être construite au pied de le l’ancien WTC.

radinrue.com

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 20:55

 

Banner Alain Rubin

 

 

Sauver Sakineh

Sortir du couloir de la mort les 14 autres femmes condamnées à être lapidées!!

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 


Ce dimanche après-midi, nous étions plusieurs centaines de parisiens à nous retrouver aux pieds du monument de la République, sur la place parisienne du même nom. Quand je suis arrivé, Bernard Henry Levy parlait par téléphone avec, depuis Téhéran, le fils de Sakineh.

Sakineh est une victime, parmi beaucoup d’autres, de l’arbitraire et de la violence érigés en principes « religieux ». 

Cet arbitraire et ces violences visent à soumettre tous les iraniens, mais ils frappent pour écraser et s’exercent contre les femmes avec plus de brutalité et sont accompagnées d’humiliations quotidiennes multiples.

Sadjab, un des fils de Sakineh, est un jeune poinçonneur d’autobus de 22 ans. Il vit à Téhéran et y travaille de 6 heures le matin jusqu’à 23 heures, chaque jour. Il a expliqué la situation tragique de sa maman qui est innocente, remercié la solidarité et lancé un appel aux participants au rassemblement, je le cite : « je connais tous les risques que je prends, qui sont réels. Aidez-nous à sauver ma mère !».

Le jeune homme a salué la mobilisation internationale qui se développe et dont il espère qu’elle sauvera sa mère.

Ce qui m’a frappé, c’est que les seules pancartes présentes étaient ces centaines de petits rectangles de Ni Putes Ni Soumise, auxquelles s’ajoutaient quatre pancartes de l’UEJF (union des étudiants Juifs de France) ainsi qu’une petite pancarte de Riposte Laïque.

Le PS, le NPA, les Verts, le PCF, la « Libre Pensée », -tous des professionnels de la lutte pour le droit et contre la « fascisation »-, aucun n’étaient là. Manifestement, la cause des femmes d’Iran, le despotisme qui les écrase au nom de Dieu version Ayatollahs, cela ne les intéresse pas, pas encore ?? Attendent-ils l’assassinat judiciaire de cette mère de famille pour protester ?

Vont-ils laisser sans réponse l’appel angoissé mais confiant du fils de Sakineh ?

Il faut noter les interventions émouvantes et dignes des comédiennes et réalisatrices, Elsa Zylbersztein et Yamina Benguigui, celle de la représentante de l’UEJF, celle de Fodé Sylla qui nous expliqua, avec conviction et force, que ce « combat pour sauver Sakineh fera date ». Un jeune étudiant africain parlera au nom de la Confédération étudiante. Il invitera les présents, et les encore absents, « la communauté universitaire, les étudiants, les enseignants » à amplifier et maintenir la mobilisation : pour sauver Sakineh et les autres femmes qui attendent la mort barbare que leur réserve la dictature de la « révolution islamiste » qui a frustré le peuple iranien des résultats de son vote de juin 2009. 

Etaient aussi présents, parmi les manifestants, Fadela Amara, Ministre en exercice, et François Zymerai, ancien député socialiste au parlement européen. Carla Bruni-Sarkozy enverra un message très digne, qui sera applaudi et qui exprimerait la position de son époux.

Les iraniens de Paris étaient au rendez-vous.

La présidente de NPNS donnera la parole à une militante iranienne, elle-même ancienne détenue avec Sakineh, représentant le mouvement « one million signatures ».

La représentante de ce groupe citoyen iranien, informera les participants que Sakineh n’est pas la seule dans le couloir de la mort des geôles iraniennes. Elles sont dix- sept femmes qui  attendent la lapidation. Deux de ces femmes l’attendent dans la prison de Sakineh.

Ces quatorze femmes attendent l’application du verdict rendu par une justice barbare et satisfaite de sa barbarie.

Dans cette prison, elles sont 200 femmes à s’entasser dans quatre chambres cellules, une pour les droguées, une pour les prostituées. Sakineh est détenue dans une troisième, avec les politiques et les meurtriers. Elles sont trente cinq femmes, trente cinq, à se serrer chaque seconde pour vivre et dormir. Quand Sakineh est rentrée du tribunal et que ses compagnes de souffrance ont appris la décision de lapider Sakineh :

« Toutes nous avons été tellement choquées… et Sakineh a perdu connaissance. »

La conclusion de la militante iranienne est très importante.

 « Je suis confiante, quand je vois la solidarité internationale qui se développe… J’ai été témoin de tortures, de viols et d’exécutions ».

Les professionnels de la défense des droits, les professionnels de la manifestation de rue en masse, dès que le gouvernement dit ou prétend faire quelque chose qui n’est pas bien, qui serait, disons le mot, qui serait du fascisme, ou du néo pétainisme s’apparentant à celui des  rafles des années quarante, vont-il entendre la voix des femmes d’Iran ? Non ? Attendent-ils a mise à mort barbare de Sakineh pour verser une larme de crocodile ?!

La militante iranienne nous invitera à signer et faire signer la pétition de son association. « Votre présence, c’est un coup de chaleur au cœur pour nous autres iraniens ».

Je la signerai et je vous invite à le faire aussi.

Ouvrons ici une parenthèse : Je me disais en écoutant cette femme courageuse, qu’une belle âme doucereuse nous a parlé hier devant les caméras du monde entier. Cet homme nous parlait, au nom du peuple américain. Il nous interpellait, à l’occasion des attentats du onze septembre. Il était en colère, mais calme, résolu et digne. Il a parlé. Il s’est affirmé, comme un théoricien et comme un défenseur intransigeant de la tolérance religieuse, comme un militant de la cohabitation apaisée entre hommes et femmes de différentes cultures.

On l’aura reconnu, il s’agissait du Président Obama. Je me disais, en écoutant la courageuse compagne de cellule de Sakineh, que cette belle âme de Président avait eu l’occasion, il y a quelques heures, de s’adresser à Sakineh et à ses candidats bourreaux.

Mais Barak Hussein Obama ne l’a pas fait.

Il a seulement pointé du doigt ses compatriotes, leur reprochant un manque d’empathie pour l’islam qui devrait être absolument distingué du gang djihadiste d’Al Qaïda.

Je veux lui dire ceci : Monsieur le Président, si vous voulez que vos compatriotes vous croient et, plus largement, si vous voulez rester crédible auprès de l’opinion internationale : qu’attendez-vous, pour réclamer vive sauve pour Sakineh !

Cet islam, calme et chaleureux, que vous promouvez auprès de vos concitoyens, est-ce qu’il condamne définitivement la mise à mort barbare de femmes que l’on lapide ?

Est-ce qu’il réclame vie sauve pour Sakineh, est-ce qu’il va le faire avant qu’il soit trop tard ?

Mais peut-être que ces bons associés, constructeurs d’un centre islamique de treize étages, par lesquels le scandale est venu aux USA, ne s’intéressent pas à la lapidation des femmes ? Non, je me trompe ? Tant mieux.

Cet islam de paix, de tolérance et de bienveillance, que vous opposez au méchant Al Qaïda qui ne serait pas l’islam, il doit bien aussi se trouver du côté de Téhéran, chez les Ayatollahs. Alors, qu’attendez-vous pour vous adresser à sa générosité méconnue ?

Mais peut-être n’avez-vous pas encore appris la sentence qui menace La vie de Sakineh ?

Je voudrai aussi noter la conclusion de la courageuse et talentueuse présidente de NPNS, elle s’adresse à chacun de nous dans ce pays. Elle veut nous dire que Téhéran, c’est aussi Paris et les cités des « quartiers sensibles »: … « Faire en sorte que les filles des cités sortent de leurs prisons, comment pousser ce cri, ici, pour Sakineh, et laisser, chez nous, se passer l’intolérable ! »           

Alain Rubin

 *1 le Président Obama n’est pas choqué. Il fait même la leçon à ses concitoyens.  Ce qui est un vaste cimetière, où gisent, éparses, les cendres des 3000 victimes du « gang » qui « usurperait le drapeau de l’islam », doit pouvoir devenir la propriété d’un centre islamique. Rien à opposer à cet usage de la « liberté de religion » et de l’exercice illimité de la dite liberté.

Non, rien de choquant... Il n’est pas choqué non plus, le Président Obama, parce que des associés fondent un centre « Al Andalous » sur les cendres des victimes du djihad. Il n’est pas choqué non plus, par ce que le centre islamique présentera, comme une panacée et comme un exemple pour l’avenir humain, un système ségrégationniste produit de la conquête armée, un système institutionnel qui régissait la cohabitation de trois peuples « réduits à trois religions » :  les conquis, Juifs présents en péninsule ibérique depuis l’époque phénicienne et carthaginoise, Espagnols descendants des Celtes, des Ibères des groupes de conquérants germaniques, et les conquérants Maures.

La cohabitation de ces trois peuples, conquis et conquérants, se résumerait, nous explique-t-on, à la cohabitation -qui fut tout, sauf harmonieuse et égalitaire- entre islam, judaïsme et christianisme. Ces derniers, la majorité, étant devenus des dhimmis, étant devenus une population au statut définitivement inférieur.

Faire l’apologie de la dhimmitude, sur les cendres des victimes d’Al Qaïda, a quelque chose d’indécent, de gravement obscène. Si Barak Hussein Obama ne le perçoit pas, on peut s’interroger sur ses facultés intellectuelles, sur sa culture et sur sa connaissance de  l’histoire. On peut aussi se dire qu’il n’ignore rien de tout cela et qu’il approuve la dhimmitude, qu’il la voit comme l’avenir des humains restant en dehors de l’islam. Il y a là quelque chose d’extrêmement choquant et inquiétant, venant d’un président américain. Obama et les siens ont voulu que sa candidature soit présentée et perçue  comme la consécration du combat de Martin Luther King.

Apogée et consécration du combat du courageux lutteur des droits civique que prendre position pour la construction d’un centre « Al Andalous », sur les cendres de victimes du djihad ?? La trahison du combat de Martin Luther King est manifeste.

Obama et les siens, la théorie des courtisans de la « diversité » merveilleuse et quasi divine ne le voient pas, ils ont perdu tout sens commun. Ils ne perçoivent pas l’indécence du projet et de cette déclinaison grossière et provocante de la « liberté religieuse » ? Non, manifestement, ils ne le voient pas, ni le Président, ni ses janissaires, ni les courtisans des médias américains et français.

Alain Rubin

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 09:49

 

 

 

 

Les questions d'un musulman américain à l'imam Rauf, initiateur du projet de mosquée à Ground Zero

Par M. Zuhdi Jasser, Wall Street Journal, le 10 septembre 2010

 

 
 

 

 

Traduction: objectif-info

 

Pour ceux dont l'œil n'est pas exercé, il n'a pas vraiment l'air d'un islamiste. Mais en posant la question de Ground Zero d'un point de vue islamique plutôt qu'américain il devoile sa véritable appartenance.

 

Après une longue absence, alors que la polémique sur la mosquée à proximité de Ground Zero restait vive, l'imam Faisal Abdul Rauf a fini par s'exprimer longuement cette semaine dans le New York Times et sur CNN.

 

Il est clair que l'imam Rauf et ses partisans sont plus enclins à faire des déclarations politiques sur l'Islam qu'à prendre en compte le risque que la mosquée conduise à une division de la communauté nationale et provoque la douleur de ceux qui ont perdu un être cher le 11 septembre. Malheureusement cette division est d'ores et déjà évidente.

 

Ayant été impliqué dans la construction de mosquées dans tout le pays, et ayant eu à subir une bonne ration d'opposition injustifiée à ces constructions, je pose la question suivante à l'imam Rauf et à tous ses partisans: "quel est votre sens de la loyauté et de la décence ordinaire?" Sur la question de Ground Zero, je suis américain en premier, musulman en second, comme je l'aurais été à Concord (1), à Gettysburg (2), sur les plages de Normandie, à Pearl Harbor ou sur n'importe quel champ de bataille où mes compatriotes ont perdu la vie.

 

Je demande à l'imam Rauf :quelle est votre position, cherchez-vous ce qui est meilleur pour les Américains en général, ou ce que vous pensez être meilleur pour l'Islam ? Qu'avez-vous dit aux nations à majorité musulmane, avec quels arguments les avez-vous incitées à entreprendre les réformes dont elles ont besoin ? Vous avez déclaré que l'Islam n'a pas besoin de réforme, bien qu'on lapide les femmes dans les pays musulmans, qu'on y condamne à mort les convertis et qu'on y opprime les musulmans réformistes et les non musulmans.

 

Vous sermonnez maintenant les Américains, affirmant que les protestations concernant la mosquée du World Trade Center ont "des motifs politiques" et "vont à l'encontre des principes américains sur l'église et l'état." Vous faites silence en même temps sur la prédominance mondiale de groupes théo-politiques bien plus dangereux comme la Fraternité musulmane et ses multiples ramifications violentes et non-violentes.

 

Dans votre ouvrage, "Qu'est-ce qui est bon dans l'Islam," vous désignez le chef spirituel de longue date des Frères musulmans, l'imam radical Youssouf Qaradawi comme un "modéré." Les Musulmans américains réformistes n'ont pas peur de qualifier M. Qaradawi et consorts de radicaux. Avant de faire des sermons aux Américains sur l'église et l'état, nous autres Musulmans devrions d'abord séparer la mosquée et l'état.

 

Imam, dites-moi si vous pouvez regarder dans les yeux des enfants qui ont perdu un parent le 11 septembre et les convaincre que ce Centre islamique immodeste est pour leur bien. En quoi pourra-t-il faciliter la lutte antiterroriste ou apporter à un Américain plus de sécurité? Vous ignorez obstinément ce dont les Musulmans américains ont le plus besoin : un appel à la réforme qui balaie le cadre politique détestable, fanatique, de l'Islam , et qui sépare la mosquée et l'état.

 

Il y a certainement des gens qui ont des préjugés contre les Musulmans et qui sont contre l'édification de mosquées où que ce soit; un petit nombre d'entre eux souhaitent même brûler le Coran. Mais sur ce sujet, la majorité des prises de position ont été très claires. Pour tout Américain, la liberté religieuse est un droit. Mais une religion n'a pas le droit d'envoyer un message politique au monde en élevant un édifice islamique qui jette une ombre sur le mémorial de Ground Zéro.

 

En tant que Musulman américain, je regarde ce puits de dévastation et je me représente les milliers des vies éteintes en quelques secondes. Je prie pour continuer à avoir la force de combattre les fanatiques qui ont fait cela, et qui poursuivent leur guerre contre mon pays. Il pratiquent en même temps la violence ouverte et des stratégies clandestines qui visent à détruire les libertés pour lesquelles tellement ont combattu et ont perdu la vie.

 

Quelqu'un qui n'a pas un œil exercé peut penser que l'imam Rauf n'est pas un islamiste, mais en adoptant sur Ground Zero un point de vue islamique plutôt qu'un point de vue américain, en s'abstenant de condamner fermement des groupes terroristes comme le Hamas, il dévoile sa véritable appartenance.

 

Les islamistes déguisés en "modérés" sont toujours des islamistes. Avec leur tactique plus subtile, les initiateurs de la mosquée du World Trade Center finissent par servir les mêmes objectifs que les courants séparatistes et suprématistes de l'Islam politique. Dans cette lutte épique du 21ème siècle, nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer qu'il y a une continuité entre l'islam politique non-violent et un militantisme qui aboutit à alimenter les jihadistes.

 

Médecin et ancien commandant dans la Marine américaine le Dr Jasser est président-fondateur du Forum islamique américain pour la Démocratie de Phoenix en Arizona.

 

Notes:

 

(1) Premier engagement militaire de la guerre d'indépendance américaine en 1775. NdT
(2) En 1863, en Pennsylvanie, c'est la bataille la plus sanglante de la guerre de Sécession NdT
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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 19:03

Les autres synthèses

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Sortie de Ramadan

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele.


Le tragique destin de Sakineh Mohammadi Ashtiani, -cette mère de famille iranienne condamnée à avoir le visage et le crâne réduits en bouillie sanglante par la lapidation- a ému l’opinion internationale. Le pouvoir tyrannique, le pouvoir qui enserre les peuples et nationalités d’Iran, le pouvoir qui a étouffé le mouvement populaire de 1979, le pouvoir qui persécute les Bahaï, dit, par ci par là, qu’il va peut-être bien revoir l’affaire.

Ne nous réjouissons pas trop vite, et n’oublions pas que d’autres femmes attendent dans les couloirs de la mort, version ayatollah.

Interviewé il y a quelques jours, Hani Ramadan, ci-devant directeur d’un centre islamique en Suisse, frère musulman émérite, comme son distingué frère Tariq, Hani Ramadan a apporté sa pierre au soutènement de l’édifice d’écrasement du visage de cette femme aimée de ses enfants traumatisés par la sanction, par ses instruments ainsi que par le jeu sinistre des mises en scène du pouvoir tyrannique et illégitime.

C’est ainsi que ce théologien, subtile féru de charia, a expliqué à la presse suisse que ce n’était pas facile d’obtenir cette sanction. En d’autres termes, le philosophe de l’écrasement des cranes et des visages de femmes nous a resservi le plat réchauffé du : il n’y a pas de fumée sans feu. On ne condamne pas « à cette peine dissuasive » des innocentes.

Visiblement, l’homme ne se tient pas très au courant des exactions politiques et « religieuses » du putschiste de Téhéran et des violences des sbires du guide suprême de Qom.

Ecoutons-le, ce sentimental du djihad en dentelles : (...) c’est un prétexte pour agresser l’Iran... il est vrai que l’image d’une femme écrasée par des pierres nous est insupportable, alors que le bombardement des innocents, par dizaines de milliers, reste pour nous une pure abstraction, surtout s’il s’agit de musulman ».

Une observation d’abord : le théologien suisse, prétend parler en notre nom pour expliquer que des masses de tués, c’est anonyme et, par conséquent, c’est comme s’il n’y avait pas de victime. L’homme est manifestement pervers, accoutumé très jeune aux pires violences. On se souvient que le Général Eisenhower, futur Président des Etats-Unis, découvrant les charniers dans les camps de concentration nazis, voulu qu’elles n’existassent pas que comme statistiques, mais aussi comme personnes auxquelles on devait rendre hommage. Il obligea, en sa qualité de gouverneur militaire, les populations allemandes des villes proches à venir et voir.

Revenons à l’opposition artificielle que fait Hani Ramadan entre des meurtres de masse et un meurtre judiciaire individualisé.

Cette manière de défendre une odieuse dictature qui étouffe depuis trente ans des millions de femmes, contraintes à retourner sous le voile et le tchador, condamnées à être épiées, surveillées, brimées, emmenées à la police, rabrouées dans la rue par les brigades de la police religieuse, cette manière hypocrite de défendre un quotidien totalitaire mérite de passer à la postérité.

L’hypocrisie coule à flot du côté des Ramadan brothers.

Pour défendre la condamnation d’une femme, Hani découvre, comme si de rien n’était, que les chiites sont des musulmans.

Tous les jours, au Pakistan, en Irak, les amis des frères Ramadan, viennent tuer, par dizaines, par centaines les chiites et font sauter leurs mosquées. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on apprenne qu’un « martyr » du sunnisme s’est fait exploser sur un marché au milieu des chalands chiites, des femmes et des vieillards faisant leurs provisions, dans une mosquée pendant la prière, ou dans une procession commémorant Ali.

Pour les disciples des frères Ramadan, pour les autorités et les réseaux qui les utilisent, un chiite n’est pas vraiment un musulman ; il n’est même, explique-t-on, qu’une variété d’impie pas vraiment plus respectable qu’un Juif. Il n’a que ce qu’il mérite, quand on le réduit en miettes au moyen d’un « martyr » ou d’une voiture piégée.

Mais pour défendre le principe « théologique » de la lapidation, en tant qu’outil de l’asservissement permanent des femmes, là, pour cela, notre brave théologien « suisse » découvre que les chiites sont musulmans et des vrais, et que c’est à cause de cela que des initiatives ont été lancées pour sauver la mère de famille iranienne.

Venons-en à la contradiction que prétend relever le frère de Tariq Ramadan.

J’ai souvent écrit que tous ces doctrinaires « religieux » qui prétendent ramener l’humanité à l’époque des guerres religion, à l’époque de Savonarole, à l’époque des inquisiteurs et de leurs dictatures, ressemblaient beaucoup aux « socialistes » et « communistes » de l’école du Guépéou- NKVD et du KGB. C’est probablement une raison qui explique l’empathie des orphelins du stalinisme pour les tenants des dictatures islamiques.

On procède aussi, comme chez eux, avec des constructions imaginaires, avec des moyens terroristes, destinés à bâillonner la critique libre qui menace de faire s’écrouler leurs besogneuses constructions « théoriques».

C’est ainsi que notre subtil et éminent théologien n’est pas au courant des ces milliers de chiites tués en Irak par des sunnites et de ces centaines de sunnites tués par des chiites.

Par contre, il est au courant de bombardements de villes qui auraient fait des dizaines de milliers de morts. Où ? Il se garde bien de le dire. Quelles sont ces villes bombardées ? Mystère et boule de gomme. Et quand a-t-on bombardé ces villes où auraient été tués ces dizaines de milliers de musulmans irakiens ??? Mystère, mystère, mystère !!!

A menteur et grossier affabulateur, procédé grossier et mensonger...

Les prétendues « victimes abstraites » du ci-devant « théologien » n’ont pour intérêt, dans son « raisonnement », que d’occuper une fonction algébrique. Elles n’ont d’existence que dans son équation tortueuse destinée à déconsidérer la défense de Sakineh. Elles n’y jouent qu’un rôle de pion de diversion, pour que l’on ne parle plus d’une victime bien réelle, celle ci, et pour qu’on l’oublie au plus vite, afin qu’on puisse la tuer sauvagement en toute tranquillité.

Monsieur Ramadan nous parle de dizaines de milliers bombardées en Irak, que l’on voudrait ignorer, parce qu’elles sont musulmanes...

Quel odieux personnage ! Au fait monsieur Ramadan frère aîné, est-ce qu’on vous a beaucoup entendu pour défendre les millions de victimes soudanaises bien réelles et pas du tout abstraites, souvent musulmanes -des femmes, des vieillards, des enfants ?

Est-ce que l’on vous a une seule fois vu et entendu, pour dénoncer les quarante années de massacre des soudanais par les successives juntes putschistes et djihadistes ?

Pas intéressantes, vraiment trop anonymes, ces victimes là ?

Les unes sont chrétiennes, les autres sont animistes et d’autres sont musulmanes. Elles ont pour point commun d’être soudanaises. Toutes sont victimes du djihad, dont le chef actuel est le Président El Béchir.

Monsieur Ramadan, vous ne pouvez pas ne pas connaître.

Avez-vous levé la voix, au moins une fois, au moins une seule ? J’écoute, je tends l’oreille...

Alain Rubin

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