Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 14:31

 

 

ANALYSE A LA UNE

 

Ramadan 2011-(1432) : début ou fin du bal masqué au « Printemps arabe » ?

 


 

par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 


 

En ce dernier week-end qui précède le Ramadan, les comptes ne sont pas soldés, loin s’en faut, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Tout laisse présager qu’on se battra longtemps encore à la sortie des mosquées. La période religieuse promet même d’intensifier l’omniprésence des confréries comme les Frères Musulmans, Salafistes au Caire et les bandes armées d’Al Qaeda, en démonstration de force à El Arish.

 

 

A peine sortis de cette période, nous entrerons dans la phase de « déclaration unilatérale d’un Etat palestinien » à l’ONU, couplée avec les chœurs de l’armée rouge-brune-verte à Durban III (Genève). Le show consacrera d’abord Mahmoud Abbas, mais il est peu probable qu’il fasse taire les dissensions qui se font jour, dans un silence « religieux » entièrement dédié à sa cause. Son offensive médiatique équivaut à un sommet... de l'iceberg.

 

On est surpris par la liste de ces règlements de compte, comme dans un inventaire à la Prévert, jugeons du peu :

 

- Elimination du chef d’Etat-Major des rebelles libyens, Abdel Fatah Younès, rival, vraisemblablement assassiné par ses colistiers rebelles, sous les ordres directs de Mustafa Abdul Jalil, chef du Conseil National de Transition. La cause serait qu’on se dispute sur la façon de « négocier » avec le Tyran, même si on prétend encore le combattre, avec le renfort de l’OTAN… On pense, généralement, que ce qui se passe en Libye s’éloigne d’Israël et que ces évènements n’ont pas d’incidence directe. Les rapports sur la contrebande vers Gaza pensent différemment : l’armement et les hommes envoyés ou revendus par les rebelles servent directement ou indirectement à l’infrastructure du Hamas, avec les équipements dernier cri fournis par les services britanniques et français ; ou rejoignent le « Jaïsh al Islam », branche locale d’Al Qaeda.

 

- Coup de force d’Al Qaeda à El Arish, qui prend la ville en otage durant plusieurs heures, sans réaction d’aucune force d’interposition nationale ou internationale. Coupure du gazoduc vers Israël pour la 5ème fois, celle-ci à coup de lance-missile et obus de mortiers.

 

- Fin des exercices de la première phase d’entraînement de la nouvelle Brigade Al Qods du Hamas, sous l’égide de ses instructeurs Pasdaran à Gaza.

 

- Plus au Sud, vers le Caire, les Islamistes annoncent la couleur de leur « révolution » et prennent, de la même façon, en otage, le mouvement « unitaire ». Celui-ci avorte aussitôt, avec les derniers groupuscules laïcs disséminés au milieu des drapeaux verts. Sans faire de rapport de cause à effet entre les trois précédents incidents et les foules amassées Place Tahrir, force est de constater que la contre-révolution à l’Iranienne est bien enclenchée sur plusieurs fronts, en attente de fenêtres d’opportunités pour une meilleure concordance.

 

- Pendant ce temps, l’Iran multiplie les bombardements et assauts contre le Kurdistan iranien voisin. Bachar al Assad lance ses divisions de chars contre les villes rebelles de Deir Ez Zor (à majorité kurde) et de Hama (à majorité sunnite) où un premier bilan de la mi-journée à Hama, fait état d’au moins 62 tués. Le massacre doit se poursuivre aux premiers jours du Ramadan et, la faim aidant, peut-être que l’Alaouite [qui ne fait pas le Printemps] espère mettre un terme à une rébellion qui dure depuis mars, soit cinq mois pleins. Les défections au sein de l’armée ne permettent pas d’établir le début d’une « armée syrienne libre », même si plusieurs déclarations d’officiers supérieurs rebelles vont en ce sens. Au contraire, ce nouvel élan de résistance accentue les tueries.

 

- Le torchon brûle entre l’Etat-Major turc et le gouvernement islamiste de l’AKP, qui ne parvient pas encore à réduire l’armée à sa botte. Pendant ce temps Ehud Barak entend supplier Erdogan de lui pardonner d’avoir envoyé ses Shayeret 13 de la Navy apprendre la politesse aux Jihadistes de l’IHH, venus bêtement se faire tuer des armes contondantes à la main, au large des côtes israéliennes.

 

- Au Liban, une explosion plus que suspecte frappe la banlieue de Daniyeh, aussitôt bouclée par le Hezbollah et interdite à l’armée « souveraine » libanaise ainsi qu’aux médias. L’Archi-terroriste Samir Kuntar se compterait parmi les victimes.

 

 

 

 

Plutôt que de « plan concerté », on ne peut évoquer qu’un « coup de chauffe », à l’approche d’une période généralement « chômée » dans le monde arabo-musulman, qui donne fréquemment lieu à des regains de tension. Mais Téhéran est suractif à tenter de rassembler les forces convergentes pour renforcer sa suprématie dans la région. Le Sinaï est, ici, de la plus haute importance stratégique pour compléter la panoplie d’un « troisième Jihad », de concert avec l’AfghaPak et l’Irak. Ce troisième front pointerait directement ses armes de destruction sur le nord et le sud d’Israël, alors que la Syrie devient un allié instable, en voie de disparition à plus ou moins long terme.

 

L’autre zone de conquête, en vue d’une généralisation de l’offensive, c’est le Kurdistan irakien, région où l’Armée américaine devrait conserver des bases, en dépit de son retrait massif d’Irak.

 

L’OTAN, de son côté, se trouve engluée dans une « drôle de guerre » en Libye, où tous les coups sont permis, entre chefs rebelles dont on détecte encore mal les véritables ambitions. Le Dirigeant du Conseil de Transition, Mustafa Abdul Jalil, apparaît comme un faible sans envergure, aux yeux de bien des chefs tribaux. Il redoutait que son rival Younès ne soit mis en avant par les Occidentaux, au moment de passer à table pour discuter avec le Tyran. Les Français, notamment, Alain Juppé, comptaient sur Abdel Fatah Younès pour assurer un front unitaire en vue de négociations souterraines avec Kadhafi. Le Ministre des Affaires étrangères espérait que cette stature de Commandeur ferait baisser d’un ton des Britanniques qui affirment encore que la transition n’aura lieu qu’une fois Kadhafi évincé du pouvoir. Younès, quant à lui, général ayant 40 ans d’ancienneté sous les ordres du maître de Tripoli, pensait qu’il faudrait environ une semaine à celui-ci pour tronçonner le pays et reconquérir l’Est, si jamais les bombardements de l’OTAN baissaient d’intensité contre les troupes régulières du « Fou du Moyen-Orient ». En d’autres termes, jamais les Rebelles ne seraient réellement en mesure d’inquiéter le pouvoir central. Ils feraient donc mieux de chercher les moyens de mettre un terme au bain de sang, sous forme de répartition des administrations territoriales fédéralistes.

 

    Ce à quoi on assiste en Libye, depuis la mi-mai, n’est que le reflet de ce ballet entre délégations bicéphales, en forme de danse des canards boîteux :

 

 - les unes commandées, jusque-là, par Younès, appliquent régulièrement des périodes de cessez-le-feu ou de baisse d’intensité dans les combats.

 

- Jalil, furieux de ces manigances, lance alors des officiers issus du CNT à l’assaut de telle ou telle contrée, Misrata ou Brega pour démontrer la vivacité et la réactivité des rebelles. Ceux-ci sont, le plus souvent, cloués sur place par les loyalistes pro-Kadhafi, jusqu’à la prochaine trêve promise par l’autre « camp rebelle »…

 

 

L’OTAN a encore du souci à se faire, si l’Alliance comptait sur l’armée turque pour jouer le rôle de gendarme régional, en cas de situation humanitaire catastrophique en Syrie. C’est tout l’Etat-major qui démissionne, vendredi 29 juillet, à cause des rancœurs soulevées par les condamnations pour faux-complot contre le régime islamiste. Même si la Turquie apparaît comme l’un des pays les plus stables et les plus prospères dans une région tourmentée, le type de « nettoyage politique » mis en œuvre par l’AKP, depuis 2002, met l’ensemble de ses capacités de commandement et de dissuasion sur la sellette. Un chassé-croisé entre société civile lentement gagnée à l’Islamisme, le pouvoir central détenu par l’AKP et l’armée, autrefois garante de la laïcité des institutions, engage le bras-de-fer politique au plus mauvais moment.

 

Cette occurrence, en forme en grève du zèle, tombe plutôt à pic pour Bachar al-Assad aux abois. Ce signe de faiblesse institutionnelle turque lui permet enfin de tenter de liquider quelques centres sunnites comme le principal, Hama. Alep et Lattaqieh pourraient suivre, alors qu’il avait déjà un feu vert implicite d’Erdogan, concernant les centres kurdes, comme Der Ez-Zor et Qamlishli, du nom d’une tribu locale kurde.

 

Les assauts militaires iraniens au Kurdistan irakien et la répression en Syrie vont de pair avec la paralysie de toutes les démarches de condamnation du régime alaouite à Damas, entreprises par les Occidentaux. Ce sont, principalement les pays dits « émergents » qui bloquent ces grandes manœuvres diplomatiques à l’ONU : le Brésil, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, sous l’orchestration de Moscou. Ils ont également le renfort de pays de la région, comme le Liban de Najib Mikati, mais surtout l'appui, ô combien!, « révolutionnaire » du patron de la Ligue Arabe, l’Egyptien Nabil Elaraby, valant quitus.

 

 Les manifestants syriens et les Kurdes d’Irak accusent la Communauté internationale de leur tourner le dos et de contempler le massacre en silence. En réalité, au moins deux des pièces maîtresses de la lutte anti-occidentale (ou « anti-impérialiste » d’antan), Kadhafi et Assad, semblent avoir encore de beaux jours devant eux, grâce à l’appui d’intérêts croisés qui n’ont pas nécessairement les mêmes objectifs, mais pensent que le monde tourne dans leur sens dès que la démocratie et les droits de l’homme reculent partout sur la planète…

 

Le chien fou iranien peut poursuivre l’avancée de ses pions, au Caire et tenter de consolider in extremis son frère arabe (Alévi/Alaouite) Assad. Au bout du compte, c’est l’ensemble du panel qui importe, plus que les pertes collatérales incidentes. On peut parier entendre longuement parler d’Assad et de Kadhafi, bien après la période de jeûne dans le monde arabo-musulman… 

 

 

Liberté


Sur mes cahiers d'écolier 
Sur mon pupitre et les arbres 
Sur le sable sur la neige 
J'écris ton nom 

Sur toutes les pages lues 
Sur toutes les pages blanches 
Pierre sang papier ou cendre 
J'écris ton nom 

Sur les images dorées 
Sur les armes des guerriers 
Sur la couronne des rois 
J'écris ton nom 

Sur la jungle et le désert 
Sur les nids sur les genêts 
Sur l'écho de mon enfance 
J'écris ton nom 

Sur les merveilles des nuits 
Sur le pain blanc des journées 
Sur les saisons fiancées 
J'écris ton nom 

Sur tous mes chiffons d'azur 
Sur l'étang soleil moisi 
Sur le lac lune vivante 
J'écris ton nom 

Sur les champs sur l'horizon 
Sur les ailes des oiseaux 
Et sur le moulin des ombres 
J'écris ton nom 

Sur chaque bouffée d'aurore 
Sur la mer sur les bateaux 
Sur la montagne démente 
J'écris ton nom 

Sur la mousse des nuages 
Sur les sueurs de l'orage 
Sur la pluie épaisse et fade 
J'écris ton nom 

Sur la vitre des surprises 
Sur les lèvres attentives 
Bien au-dessus du silence 
J'écris ton nom 

Sur mes refuges détruits 
Sur mes phares écroulés 
Sur les murs de mon ennui 
J'écris ton nom 

Sur l'absence sans désirs 
Sur la solitude nue 
Sur les marches de la mort 
J'écris ton nom 

Sur la santé revenue 
Sur le risque disparu 
Sur l'espoir sans souvenir 
J'écris ton nom 

Et par le pouvoir d'un mot 
Je recommence ma vie 
Je suis né pour te connaître 
Pour te nommer 

Liberté


- 1942 -

Ce poème de Paul Eluard provient du recueil intitulé " Poésie et vérité 42 "

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 07:59

 

Bann perfidie et mensonges islamiques

 

 

Scoop - Jésus est un musulman, mais baptisé en Jordanie !!!

 

Résumé par Aschkel - © 2011 www.aschkel.info

http://www.usatoday.com/news/religion/2011-07-12-Jesus-West-Bank-baptism_n.htm

 

Pas de limites à la distorsion de l'histoire !!!

Après l'affirmation des arabo-Palestiniens niant toute judéité dans le personnage de Jésus >Falsification de l'histoire par l'Autorité palestinienne : Jésus était un musulman palestinien. Voici que la Jordanie attirée par les deniers des touristes veut s'accaparer le site du baptême de Jésus.

Nos amis chrétiens apprécieront !

 

A la mi-juillet Israël a ouvert le site du baptême de Jésus. Cela a nécessité un investissement de 2.3 millions de dollars, et la collaboration de l'armée pour retirer les mines a proximité de la frontière avec la Jordanie.

C'est l'un des sites les plus importants pour le christianisme.

 

Jusqu'à présent le site n'était ouvert que quelques jours par an en raison de son emplacement sensible.

 

Seulement voilà, la jalouse Jordanie maintient que le site se trouve du coté jordanien.

Se voyant d'après elle privée des nombreux touristes chrétiens au profit d'Israël, elle se plaint dans une déclaration adressée au Vatican.

 

 

Dans cette déclaration, les responsables jordaniens expliquent qu'Israël provoque la Jordanie, et n'a pas le droit d'ouvrir un site touristique dans une zone "occupée" et s'appuie sur les dires d'un fonctionnaire du Vatican qui aurait déclaré que le site se trouve du coté jordanien.

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 07:58

 

gloire d'Allah

 

Spectacle de rue en Arabie Saoudite


Sondage - Pour les musulmans le Judaïsme est la religion la plus violente au monde !!!

 

Dernier sondage réalisé par pewglobal

Résumé adapté par Aschkel - © 2011 www.aschkel.info

elderofziyon

On a beau être compréhensifs voire tolérants, mais là je crois que ça relève d'un gros, gros problème mental !

 

Contexte

7 nations très majoritairement musulmanes sont interrogées

1 sur 10 en Indonésie exprime un avis favorable sur les juifs soit 9 %

4 % en Turquie, 4 % au Liban, 4 % dans les territoires disputés, 3 % au Liban, 2 % en Jordanie, 2 % au Pakistan.

 

Les nations arabes croient massivement que le Judaïsme est la religion la plus violente  !

 

Non ce n'est pas une blague !!!

 

Alors que pensent nos adeptes de la religion de paix d'amour et de tolérance, la plus pacifique de toutes, celle qui respecte les droits humains et même les ailes des libellules !

Pour 97 % des nations arabes le Judaïsme est la religion la plus violente

97 % le pensent en Jordanie, 93 % en Egypte, 88 % dans les territoires disputés, 77% au Liban

Pour les nations musulmanes, plus de la moitié au Pakistan et en Indonésie cite le Judaïsme comme la religion la plus violente, 56 et 54 % respectivement, en Turquie ils hésitent entre le christianisme et le Judaïsme 45 % et 41 %.

 

Et puis comme le temps passe, de moins en moins de musulmans pensent que les attentats du 11 Septembre ont été perpétrés par des arabo-musulmans.

Les chiffres du tableau sont éloquents

 

Voir la totalité du sondage sur le lien en début d'article

 


 

Simples civils pakistanais accueillis par des talibans afghans à la frontière -

Attention violent !

Partager cet article
Repost0
14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:55

L’instrumentalisation de mineurs par les militants de "Bienvenue en Palestine"

mercredi 13 juillet 2011 à 17h32

 

 

 

Un Collectif des Associations belgo-marocaines s’est créé autour d’un texte qui tranche avec l’unanimisme bruyant ou le désaveu discret qui entourent l’opération "Bienvenue en Palestine" à laquelle une délégation belge a pris part, dans laquelle se trouvaient cinq mineurs, dont au moins trois filles belgo-marocaines, respectivement, de 14, 15 et 17 ans.

Les activistes de "Bienvenue en Palestine" à l'aéroport de Zaventem.

Les activistes de "Bienvenue en Palestine" à l'aéroport de Zaventem. © Image Globe

 

L’un des auteurs du texte, Hassan El Bouharrouti, déclare au Vif/L’Express que sa propre fille, âgée de 17 ans, a été entraînée dans cette aventure par sa mère, bien qu’il ait prévenu la police, la police des frontières et, même, l’ambassade d’Israël. Il accuse les organisateurs de « cultiver la haine et l’antisémitisme, alors qu’il y a, en Belgique, d’autres combats à mener pour faire reculer le racisme et l’exclusion sociale. » Extraits du communiqué : «Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’utilisation de mineurs d’âge dans la mission internationale de solidarité avec le peuple palestinien du 8 juillet 2011 à laquelle une délégation belge à pris part. L’appel lancé par les organisateurs à l’attention de toute personne âgée de plus de 9 ans ne semble avoir suscité aucune réaction sur ce point de la part de ses signataires au titre desquels figurent plusieurs personnalités politiques, du monde académique et associatif.

En Belgique, les mineurs d’âge n’auraient jamais dû être exposés à quelque risque que ce soit en prenant part à une mission qui s’inscrit clairement dans la provocation et la confrontation avec l’Etat d’Israël. Ce bras de fer ne sert aucunement la cause palestinienne au cœur de cette mission. Il contribue en revanche à alimenter l’antisémitisme au sein de la communauté belgo-marocaine. Vouloir faire des mineurs d’âge des justiciers est absolument irresponsable de la part de parents dont le rôle est de garantir la protection et l’épanouissement de leurs enfants et non de les envoyer sur le terrain d’une opération antisémite suicidaire. (…) Les participants, en majorité belgo-marocains, ont pu prendre part à la mission après avoir récolté les fonds nécessaires. Chaque participant a déboursé 500€ pour le billet et 300€ comme argent de poche. Interpellées, les autorités belges n’ont pas jugé utile d’empêcher le départ des mineurs vers Israël. Elles attendront la réaction des autorités israéliennes qui assureront finalement leur sécurité en les refoulant vers la Belgique. Nous en appelons à la responsabilité des autorités belges pour que des mineurs ne puissent plus être amenés à prendre part à toute opération visant leur exploitation à des fins politiques dans un conflit de nature à mettre en danger leur vie ou leur sécurité. Nous en appelons aux pouvoirs subsidiant pour garantir qu’aucun fond ne puisse être octroyé pour le financement de telles opérations pour des mineurs d’âge. » 

M.-C.R. 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 12:02

 

 

Merci Daniel

A relire sans aucun doute cette analyse :

Document exceptionnel -Prédire les guerres.L'autre menace existentielle pour l'Amérique

Les études sur le Moyen-Orient en plein bouleversement

par Daniel Pipes
National Review Online
5 juillet 2011

http://fr.danielpipes.org/9966/etudes-moyen-orient-bouleversement

Version originale anglaise:Middle East Studies in Upheaval
Adaptation française: Johan Bourlard

Aux États-Unis, la recherche universitaire mouvementée sur le Moyen-Orient et l'Islam est en train de connaître des changements fondamentaux. Voici quelques réflexions personnelles basées sur 42 années d'observation :

De l'agression occidentale à l'agression islamique. Les relations entre musulmans et chrétiens ont connu quatre grandes périodes : de l'hégire de Mahomet (622) à la première croisade (1099), période durant laquelle l'expansion musulmane s'est faite aux dépens des chrétiens ; de 1099 au second siège de Vienne (1683), période qui a vu à la fois les musulmans avancer (exemple, en Anatolie) et reculer (dans la péninsule ibérique) ; de 1683 au boycott du pétrole arabe (1973), avec les chrétiens à l'offensive ; depuis 1973, avec les musulmans à l'offensive.

Un livre parmi tant d'autres ayant pour thème « le monde arabe ».

Quand je me suis lancé dans l'étude du Moyen-Orient et de l'Islam en 1969, les Américains considéraient presque exclusivement l'impact de l'Occident sur les musulmans contemporains. Aujourd'hui, l'impact musulman sur l'Occident occupe une position presque aussi dominante, allant del'esclavage en Amériqueaux problèmes deMalmö, en Suède.

Des Arabes aux musulmans. À l'époque où j'étais étudiant, on imprimait quantité de livres ayant pour thème « les Arabes », le «monde arabe», la «politique arabe», le «nationalisme arabe» ou encore le «socialisme arabe». Cependant, au fil du temps, la vacuité de ce concept moderne d'Arabes est devenue évidente. J'étais l'un de ceux qui voyaient dans l'islam le trait caractéristique véritable, me consacrant,il y a de cela trente ans, à démontrer que « c'est l'islam qui détermine fondamentalement les attitudes politiques des musulmans. » Accueillie alors avec scepticisme, cette conception est maintenant devenue d'une telle évidence que le siteAmazon.comrépertorie pas moins de 3077 ouvrages en anglais sur le djihad.

En 1969, quand j'ai commencé à étudier l'histoire de l'Islam, j'ignorais l'imminence de la déferlante révisionniste. À l'époque, les savants respectaient la civilisation islamique tout en gardant en règle générale (maispas toujours) une approche occidentale fièrement assumée. Comme un symbole des études d'autrefois, mon premier professeur d'histoire du Moyen-Orient nous avait chargés de lire l'ouvrage de Julius Wellhausen,Das arabische Reich und sein Sturz(entraduction anglaise), publié en 1902.

C'est alors qu'est arrivée la révolution. SelonMartin Kramer, ces changements dans les études du Moyen-Orient sont dus à la publication, en 1978, de l'ouvrage d'Edward Saïd,Orientalisme. Pour ma part, j'y vois plutôt la conséquence d'unvirage à gaucheradical des universités. Quoi qu'il en soit, la discipline est tombée dans un discours tiers-mondiste révisionniste et repentant, truffé d'incohérences et d'aberrations.

La vieille garde : Julius Wellhausen (1844-1918), dont j'avais dû lire l'étude sur la dynastie omeyyade.

Les anciens maîtres ont été éliminés desprogrammes de cours. LeHartford Seminaryest rapidement « passé du premier séminaire protestant pour les missions dans le monde musulman à une institution de promotion de l'islamisation. » La conception du djihad au sein des universités illustre cette transformation : en l'espace d'une seule génération, le djihad qu'on interprétait comme une guerre offensive est devenu un perfectionnement moral individuel. Les universitaires ont introduit leurs études de pacotille auprès dugouvernement.

Le travail académique est parfois devenu une quasi parodie de lui-même, des spécialistes soutenant des absurdités telles quel'histoire de l'antique Israëlvue comme produit de la propagande sioniste contemporaine, lemouvement islamisteprésenté comme un échec dès 1992, l'eau désignée comme source duconflit israélo-arabe, ou encore leshomosexuelsdéclarés inexistants au Moyen-Orient. Comme le suggère l'avis nécrologique larmoyantde Saïd, de nombreux spécialistes demeurent sous son joug pernicieux.

De l'indifférence publique à l'engagement. Avec les tensions dues à la Guerre froide, les exportations de pétrole, le conflit israélo-arabe et la révolution iranienne, le Moyen-Orient occupait bel et bien l'avant-scène politique avant 2001. Cependant, l'intérêt du public américain pour cette région est resté minime jusqu'au 11-Septembre et les guerres qui ont suivi en Afghanistan et en Irak. Cet engouement a permis une prise de conscience majeure des faiblesses des études universitaires. Grâce à des critiques très élaborées commecelle de Kramerainsi qu'à des organisations commeCampus Watch, le public s'est impliqué plus activement dans l'opposition aux spécialistes radicaux du Moyen-Orient, par exemple par des actions visant àcontester leur poste. Dans d'autres disciplines, on ne rencontre rien de tel.

Du mode tendance au mode rétro. Une autre réponse à cet échec consiste pour certains auteurs – souvent extérieurs au monde universitaire – à reprendre les travaux d'érudition d'avant 1980 dans le but de comprendre le Moyen-Orient. Ainsi Ibn Warraq, pseudonyme d'un ancien musulman, a publié une série de livres surla vie de Mahomet,les origines du Coran, sesvarianteset sasignification, tous basés sur les écrits d'anciennes générations. Andrew Bostom, chercheur en médecine, a réalisé une anthologie d'œuvres marquantes de l'érudition d'avant 1980 sur les thèmes dudjihadet de l'antisémitisme. L'historien Efraim Karsh a écritIslamic Imperialism, où il soutient que les tendances expansionnistes de l'Islam ont influencé la religion depuis les guerres de Mahomet.

Ces livres d'une autre époque sont certes peu nombreux comparés à ceux de la vague révisionniste, mais ils marquent la renaissance d'idées et de thèmes que l'on croyait tout un temps moribonds. Leur réapparition ainsi que l'engagement du public et l'émergence denouveaux savantsprometteurs, sont le signe – presque unique dans le monde des lettres – qu'une conception saine du Moyen-Orient et de l'Islam peut reprendre vigueur.

Partager cet article
Repost0
18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 21:04

 

 

Banner Alain Rubin

 

L’islam, c’est la Laïcité…ou comment avaler quelques futures énormes couleuvres.

par Alain RUBIN

© 2011 www.aschkel.info



Comme on dit, le ridicule ne tue plus. Est-ce dommage ? On en jugera en écoutant les propos suivants, des propos édifiants.

Je vous avoue que c’est à peu près cette pensée, que le ridicule ne tuait plus, que m’a inspiré la conclusion qu’un « philosophe » et « anthropologue » tunisien, un ci-devant universitaire, monsieur Youssef Seddik, a voulu donner au débat organisé sur Europe 1, lors de l’émission hebdomadaire de Jean Louis Basse.

16 avril cinq heures trente donc, mon radio réveil fait bien son travail. Je sors du sommeil et j’entends, je cite : « …La France n’a pas fini de changer. Il faut voir la réalité de la France dans sa dynamique, pas dans son passé qui continuerait. Il faut voir les problèmes, dans l’avenir, dans quelques années. Quelle sera alors la majorité dans ce pays ? »

Le « philosophe » répondait en ces termes, à cet instant, à cette question-affirmation qu’il se posait : « dans ce pays, dans quelques années, la majorité judéo-chrétienne sera la minorité, et si l’on suivait alors le raisonnement de « monsieur Dupont néant »*1, les enfants de la majorité actuelle devront s’adapter aux normes (islamiques) de la minorité actuelle ».

Je résume les paroles du « philosophe ». il répondait, avec plus qu’un soupçon d’agressivité, aux propos de Nicolas Dupont-Aignan, en le traitant de « néant ». Egalement présents autour du micro, Odon-Valet*2 et Dounia Bouzar.

Vous vous en doutez, la discussion portait bien évidemment sur un non-problème, sur un problème qui ne se poserait pas, je veux dire, les questions de la Laïcité. La discussion plaçait en perspective la question de la laïcité. L’échange peu amical se rapportait à la présence aujourd’hui « minoritaire, mais probablement majoritaire demain » (Youssef Seddik), d’une population venue principalement ou originaire d’Afrique du nord ou de pays islamiques.

En deux ou trois phrases, Youssef Seddik nous a donné à avaler quelques futures énormes couleuvres.

Je ne relèverai pas ici les paroles de madame Dounia Bouzar, leur banale mauvaise foi ainsi que leur insignifiance les prive de tout intérêt.

Par contre, je veux retenir et insister sur celles de l’universitaire tunisien.

Reprenons sa problématique paradigmatique : Si l’on soutient que la minorité arabo-musulmane doit, en 2011, se soumettre aux normes comportementales déterminées par la religion et la non-religion de la majorité historique de ce pays, alors il ne faudra pas se plaindre, ni trouver abusif, que dans quelques années, la minorité étant devenue majorité, elle exige de l’actuelle majorité devenue minorité qu’elle se soumette à de nouvelles normes et les adopte bon gré mal gré…

Mais rassurez-vous, l’islam est un bon bougre. Intrinsèquement, il est la religion « qui incarne le mieux les valeurs laïques ». Eh oui... ça vous en bouche un coin, ça ? « l’islam, c’est la Laïcité faite religion » , eh oui. D’ailleurs, rajoutera notre universitaire, c’est l’islam en Espagne qui a libéré les Juifs. 

Dans cinq ou six siècles, suivant ce raisonnement, un « philosophe » allemand pourra dire à la radio, ou ce qui en tiendra lieu, -si Ahmadinejad et les furieux qui gouvernent à Téhéran n’ont pas précipité l’humanité dans la guerre totale thermonucléaire, comme ils ne se cachent pas de le vouloir-, ce philosophe allemand pourra dire, en raisonnant comme monsieur notre philosophe et anthropologue : c’est Hitler et le national-socialisme qui ont libéré les Juifs !

Vous ne le saviez pas ? L’islam a libéré les Juifs vivant en Espagne ?!

Maïmonide nous aurait-il menti ?

Il n’aurait-il donc pas été obligé à se convertir à l’islam (cet épisode douloureux de sa vie permet à certains apologistes de la douce croyance de s’approprier le penseur juif), et les Almohades suivis plus tard par plus djihadistes qu’eux, les Almohavides, n’auraient pas renversé l’aristocratie ommeyade pour imposer, à l’Espagne, la charia dans toute sa rigueur ?

Les Almohades et les Almoravides n’auraient-ils pas renversé les Omeyades ni imposé la trique des conversions forcées ou la mort ?

Après Maïmonide, les historiens et la tradition espagnole, nous auraient-ils raconté des balivernes ?

Nous auraient-ils menti, en nous disant que les deux dynasties de Berbères djihadistes avaient revigoré et renforcé les normes oppressives du Pacte d’Omar, ce dispositif juridique se prétendant volonté divine, réglementant l’infériorité institutionnelle des Juifs, sans parler des chrétiens ?

Mais alors, si monsieur l’anthropologue philosophe a dit vrai, en 1066 : 3 à 5000 Juifs de Grenade, soit la totalité des Juifs de la capitale des conquérants musulmans, n’auraient pas été massacrés par ces derniers, parce qu’ils s’obstinaient à ne pas vouloir devenir eux aussi de braves, bons et doux fidèles de MHMD ?

Encore une autre légende noire qui s’effondre ? Merci, monsieur l’universitaire, merci, grand merci.

On a beaucoup parlé des croisades.

On a dénoncé plus particulièrement les tueries qui se sont déchaînées lors de la première croisade ; violences fanatiques déferlant sur les cités rhénanes, s’en prenant aux Juifs auxquels on proposait là aussi : la conversion ou la mort.

Ce n’est pas un mensonge, la première croisade massacrera bien, sauvagement, de nombreux Juifs qui refusaient de se renier.

 Mais les chiffres restent les chiffres. Dans leur fureur assassine, les participants à la première croisade n’ont  pas massacré autant de Juifs, -pendant toutes ces semaines et tous ces mois d’exaltation fanatique-, que les tenants de l’islam « ibérique » n’en ont massacrés, dans une seule ville d’Al Andalûs, en une seule journée.

C’est évident, monsieur Seddik, cet islam qui « aurait libéré les Juifs vivant en Espagne », a  d’abord et surtout libéré des obstinés de leur existence terrestre, en les envoyant ad patres.

Quelle délicieuse libération, la mort, et dans quelles conditions ?

Monsieur Seddik voulait nous rassurer, en évoquant l’Espagne mauresque. Je crois, qu’à l’inverse, il nous aura définitivement inquiétés.

Dans son optimisme délirant de philosophe de la conquête, il nous aura mis en garde, bien malgré lui. Vous me direz, entre cinq et sept heures du matin, un samedi, combien de personnes ont pu entendre et écouter ces délires du djihadisme habillé en philosophe ?

Nous devrions, pour faire droit  à ses réclamations : renoncer aux garanties et aux contraintes légales que la première et la troisième république imposeront aux cultes existant alors en France, aux moyens des grenadiers, au moyen des décisions impériales, au moyen de la loi et de l’autolimitation des religions présentes alors, aux moyens de la loi votée et de la troupe qui ira imposer aux congrégations et à la puissance vaticane les obligations, toutes les obligations de la loi républicaine émanant de la souveraineté populaire.

Pour dire les choses autrement : monsieur l’anthropologue philosophe nous a raconté, ainsi qu’aux auditeurs d’Europe I, des balivernes ; distillant sur les ondes une légende dorée et une fantaisie se voulant rassurante, un conte de fée destiné à faire oublier les siècles de domination-oppression subis par les Juifs et les autochtones (celtes et ibères), en Espagne mauresque.

Evidemment, la chronologie c’est la chronologie.

Monsieur Seddik ne pouvait pas, le samedi 16 avril à cinq heures du matin, savoir ce qui se passerait le lendemain et le surlendemain. Il ne pouvait savoir ce qui se produirait au Nigeria, à la suite de l’élection d’un Président chrétien, Goodluck Jonathan, qui recevra les voix de 22,5 millions d’électeurs, -soit 57% des suffrages valablement exprimés-, tandis que le candidat nordiste et musulman n’en obtenait que 12,2%.

Il ne pouvait pas savoir, notre brave philosophe apologiste de cet imaginaire islam de Cordoue, dit ici et là, « islam des lumières », que les supporters de Muhammadu Buhari, le candidat musulman battu, allaient manifester leur déception de la manière la plus expéditive qui soit : par les incendies d’églises, par les mises à feu de maisons et de voitures de nigérians chrétiens. Il ne pouvait, à ce moment, savoir que 33 premières personnes seraient tuées, 276 blessées et  que 15000 autres devraient être déplacées en urgence...  décidément, ce brave bougre d’islam a le sang chaud. Il maîtrise mal sa joie ou sa déception.

L’argument des incendiaires : il est impossible que dans le sud chrétien Goodluck ait recueilli  autant de voix, jusqu’à 95%. Impossible ? Etonnant ?

A voir comment les nigérians musulmans réagissent à une élection qui n’est pas favorable à leur candidat, il aurait été absolument étonnant et même totalement paradoxal que les nigérians chrétiens soient venus voter pour Muhammadu Buhari.

Mais ça ne fait rien, gageons que le journaliste d’Europe1, que les autres rédactions, ne réinviteront pas monsieur le Professeur Seddik, pour lui demander : dîtes-nous, professeur comment expliquez-vous ce qui s’est passé au Nigéria ?

Comment expliquez-vous : ces 15000 personnes évacuées en urgence, ces 33 tués et ces 276 blessés ?

Comment expliquez-vous toutes ces victimes civiles désarmées, victimes massacrées par des hommes en colère que tout devrait porter à « incarner la Laïcité » ?

Comment expliquez-vous ces tueries à cause d’un revers électoral, au lieu de la promotion de relations sociales pacifiées, prohibant absolument les meurtres et les destructions de biens, lorsque ce n’est pas votre candidat qui est élu ?

Alain Rubin

*1 Pas très poli notre universitaire tunisien... Pas une fois, au cours de l’émission, Alzheimer ayant certainement frappé ce brave homme, pas une fois donc, il ne se montrera capable de ne pas écorcher grossièrement le nom de l’homme politique gaulliste qui lui faisait face et réclamait le respect des lois et des normes séculaires de la majorité d’hommes et de femmes qui ont fait ce pays, la France, et en ont fait : une nation qui ébranla, sur toute la planète, le vieux monde médiéval et seigneurial ; hommes et femmes qui en ont fait un pays, une Nation, dont la grande révolution relia la démocratie politique à la démocratie sociale.

*2 Odon Valet, lui, nous promena en Alsace, dans cette Alsace concordataire qui a sa préférence. Au passage, nous prenant sans doute aussi pour des nouilles, ou faisant lui-même une confusion, il omit de nous dire l’origine prussienne du concordat mosellan et alsacien.

Quant au premier concordat en France, s’imposant dans tout le pays, celui de l’Empire français, pas celui du nouvel empire germanique des Hohenzollern, il se caractérisa par sa vigueur face aux Eglises.

Pour discipliner les « papistes », Napoléon enverra à Rome une petite escouade de grenadiers et de hussards de la garde, pour se saisir de la personne du Pape. L’empire l’installera en résidence surveillée au Palais de Fontainebleau.

La Prusse du concordat ne lésinait pas non plus sur les moyens, pour que l’Etat domestique les religions. Ce fut aussi l’époque de Bismarck et du « kultur Kampf ». Personne ne se serait alors cru autorisé à invoquer la loi religieuse, contre la loi civile, ni à pronostiquer des changements de majorité ethnique pour imposer la dictature des « croyances » d’une minorité quelconque.

Face aux Juifs et au Judaïsme, la France concordataire imposa la réunion des notables élus et des Rabbins porteurs du savoir de la loi talmudique. Ils ne sortiraient de réunion (le grand Sanhédrin) qu’après avoir coupé dans la halakha (les normes mosaïques) tout ce qui ne concordait pas avec la loi de la République. C’était cela, ou les Juifs vivant en France ne devenaient pas citoyens.

Sans ces ajustements, dans les dispositions extérieures de la Loi donnée par Moïse aux Hébreux, leurs descendants pourraient vivre paisiblement en France, à l’abri des coups de mains pogromistes, mais seulement en y demeurant à vie en qualité d’Hébreux en exil, jamais en qualité de citoyens français, pas moins, mais pas plus !

C’était cela le concordat : la primauté de la Loi des hommes sur la « loi » divine.

C’est ce que notre philosophe « laïque » et les causeurs et endormeurs pro-dhimmitude, cherchaient,  ce matin là, à nous faire oublier.

Je remarquerai que notre « philosophe des religions » ne viendra pas au secours de Dupont-Aignan, quand il rappellera justement quelles seront les conditions de l’intégration de la « religion juive » dans la république française. Evidemment, confirmer le propos de l’homme politique aurait beaucoup peiné l’anthropologue tunisien, agitant le spectre et la menace du changement de majorité ethnique...

Pour dire les choses autrement, Odon Valet, madame Bouzia et monsieur Seddik, tous trois se sont bien gardés, quand ils ont mentionné la loi de 1905, de nous dire qu’elle reconnaissait effectivement la liberté religieuse, la liberté  des cultes, mais... mais, elle les reconnaît dans le strict respect des lois en vigueur, et que : comme pour les autres droits et libertés, droits et libertés religieuses étaient encadrés par le maintien de l’ordre public, ainsi que par l’interdiction des interventions à caractère politique dans les assemblées de fidèles.

Evidemment, cet aspect de la loi de 1905, ces articles ponctuant la loi, constituant une reprise de principes imposés aux Juifs vivant en France à l’époque du 1er empire, ça ne cadrait guère avec la légende, une nouvelle foi servie, d’une douce croyance et d’un mode cultuel qui mélange  indistinctement croyance et activité de caractère politique et se prétend au-dessus des lois votées, quand elles ne lui conviennent pas.

Cela ne cadrait surtout pas avec la prétention de soumettre les normes légales et les us et coutumes français au principe d’une liberté religieuse musulmane illimitée, qui n’aurait d’autre limite,-sauf à se considérer opprimée- qu’elle-même, c’est à dire les limites fixées ici et là par ses sectateurs.

Depuis, les développements des « printemps arabes » sont venus confirmer que la religion qui serait la « laïcité faite religion », nous a montré ce qu’il fallait concrètement entendre par là.

En Egypte, salafistes au gouvernement et pogromistes salafistes anti Coptes dans la rue, Frères musulmans dans les mosquées et la rue, ont obtenu que le conseil militaire de gouvernement, suivi en cela par la majorité des formations, exige : que la prochaine constitution égyptienne tiennent ses dispositions légales organiques de la charia.

« laïcité incarnée », nous avez-vous dit, monsieur Seddik ?

il est vrai que Staline et les siens appelaient « dictature du prolétariat » un système policier réalisant une féroce exploitation de la classe ouvrière et ne lui reconnaissait aucune liberté. Ils osaient appeler « socialisme », « socialisme réel » plus exactement, la plus grande inégalité sociale de l’époque.  Alors, suivant ce chemin sur lequel il pourra rencontrer, pour le soutenir, les nostalgiques de la bureaucratie, Youssef Seddik peut bien appeler « laïcité incarnée » le système idéologique de dictature de la charia…

Des évolutions et des exigences semblables, à celles qui ont surgi en Egypte, se sont imposées en Tunisie. Dans ce pays, comme en Egypte, le printemps ressemble comme deux gouttes d’eau à l’hiver.  Les peuples de ces pays l’entendront-ils ainsi ? A suivre…

Alain Rubin

Partager cet article
Repost0
16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 11:00

 

Et nous félicitons ce penseur palestinien !

Aschkel

 

Félicitations aux islamistes !
par Abdallah Abou Sharkh 

Traduit par Bernard DICK  - http://www.ssrcaw.org/ar/show.art.asp?t=2&aid=262441&ac=2

Finalement, les islamistes Frères musulmans, salafistes, jihadistes ont réalisé leur rêve : transformer la société en l’islamisant par le bas. Sauf pour un nombre infime, les gens continuent à penser que l’éloignement de la religion est la cause du recul de la civilisation et de l’effondrement [de la culture NDT] auxquels nous assistons. Les islamistes ont conduit la plus grande opération de mensonge et de falsification de l’Histoire. Certains prônent l’instauration d’un état gouverné par un calife sans démontrer que le gouvernement du calife, à travers l’histoire, n’a jamais été un gouvernement de justice sociale,  que le Conseil des Sages n’est pas synonyme de démocratie et que toute l’histoire de  l’islam  n’a pas connu d’alternance pacifique de l’autorité. Plus personne n’a de connaissances sur l’émergence des sectes, des doctrines, les querelles et les luttes au cours desquelles des compagnons [du Prophète]  ont tué d’autres compagnons [du Prophète].

Aucun jeune, qu’il soit garçon ou fille, n’a entendu parler d’Ibn al-Rawandi (1), d’Abi bakr al-Razi (2), de la philosophie d’Avicenne (3), de la poésie d’Abou al-‘Ala’ al-Ma’arri (4). Oui, nous reconnaissons tous que les Frères musulmans et les salafistes ont une force et une prestance face aux pays en révolte contre le despotisme et la tyrannie : ils réclament « temporairement » un état civil, et, lorsqu’ils saisiront les rênes du pouvoir, ils feront volte-face et renieront la démocratie qui les a menés au pouvoir, tant il est facile aux islamistes de faire un revirement et de changer de discours.

Abou Hamed al-Ghazali (5) dresse toujours son étendard au vent contre la rationalité  représentée par Averroès. Pourquoi ne décrivons-nous pas le réel tel qu’il est ? Les gens ne racontent et ne parlent qu’au nom de Dieu, qu’avec la permission de Dieu, qu’avec des « grâce à Dieu », « si Dieu le veut » et « la paix soit sur vous » à la place d’un bonjour. Félicitations aux islamistes pour leur domination tyrannique sur les gens simples et surtout sur les analphabètes (50 à 70% [des musulmans NDT]). Le vrai mot doit être dit. Vous, les islamistes, vous avez entraîné les pays arabes et islamiques vers le précipice. L’esprit religieux  est un esprit qui retient et rumine tout ce qu’il a appris mais il ne critique rien, ni n’excelle en rien. Vous allez entraîner les pays d’un despotisme vers un autre despotisme et vous ramènerez les sociétés des siècles en arrière, à moins que nous n’y soyons déjà, et  alors, l’affaire est bouclée.

Mille félicitations aux islamistes. Ils ont dominé les esprits des jeunes par cette mystification que le retard et la faiblesse sont  dus à l’éloignement de la religion alors que c’est forcément l’inverse qui est vrai. Vous avez diffusé l’islamisation populaire qui est contraire aux libertés. Félicitations aux islamistes qui ont camouflé et falsifié la pensée des savants de l’état abbasside et sont devenus eux-mêmes  les savants de l’islam alors que la plupart des savants abbassides avaient des positions claires et nettes sur le surnaturel et la religion.

Félicitations aux islamistes. Vous avez tué les plus remarquables des penseurs comme Faraj Fodé (6), Hussein Marwa (7), vous avez pourchassé al-Qomni (8) et Nasr Abou Zayd (9), Fouad Zakariyya (10), al-Baghdadi (11) et bien d’autres, et c’est ainsi que les esprits se sont obscurcis. Nos jeunes n’ont pas entendu parler d’al-Farâbi (12) et de saRépublique vertueuse (La cité vertueuse – NDT), [philosophe qui vécut]  au cours de périodes où régnaient le désordre et l’insécurité.

Oui, nous bénissons les islamistes d’avoir imposé le hidjab et d’avoir jeté l’anathème sur la non-voilée. Vous avez créé avec le hidjab et le niqab un problème grâce auquel vous avez accaparé le monde comme si, une fois nos femmes voilées, nous devenions un grand état, comme si nous détruisions le fossé de connaissance qui nous sépare de l’Occident, et vous feignez d’oublier que les autres nations sont engagées vers la quête du progrès médical, de l’espace, du génie génétique, cherchent à résoudre le code de l’hérédité, l’agriculture moderne et la nano- technologie. Oui, avec ce retard considérable de connaissance et de culture, nous affronterons l’Occident avec ses sous-marins atomiques, ses fusées dirigées au laser et par l’informatique. Vous avez répandu le sous-développement, l’obscurantisme et le terrorisme. Vous avez inspiré aux enfants la crainte de la tombe pour que chacun  reste effrayé toute sa vie, vous en avez fait des hommes dont vous avez anéanti la raison et pillé la volonté, qui n’ont plus d’espoir pour eux-mêmes et encore moins pour la patrie !

A vous nos félicitations, vous, ce public islamique effroyable qui représente la majorité du peuple, vous qui avez brulé beaucoup de livres parmi lesquels « De la poésie préislamique » du génial Taha Hussein (13), vous qui avez privé les gens de tout contact critique et scientifique à l’égard de ce que nous ont transmis les ancêtres. Nos félicitations aux masses du grand islam quand l’un d’entre eux poignarde au cou Naguib Mahfouz (14) après une fatwa émise par un déséquilibré quelconque, tant ils sont nombreux !

Nos cordiales félicitations aux islamistes qui ont rusé pour faire de la religion et des choses sacrées une science enseignée dans les écoles et les universités alors que la plus banale condition de la science est qu’elle est sujette au doute, au changement et à l’évolution, contrairement à la religion qui nous raconte des événements surnaturels immuables qui ne sont soumis ni à l’évolution, ni au changement, ni à la critique ni au moindre amendement. Félicitations, vous avez vaincu le mouvement mu’tazilite (15) pour que  pour la religion ne soit plus soumise à la raison mais soumise à la tradition, faisant ainsi que des lois et des fatwas, âgées de 1400 ans, gouvernent le destin des peuples  dont on dit faussement  qu’ils vivent au 21e siècle.

Félicitations aux islamistes pour avoir égorgé 200.000 personnes en Algérie par  attrait du pouvoir. Félicitations pour leur capacité à camoufler, à égarer, à aveugler, à tel point qu’il n’y a pas un défilé, pas une occupation de locaux quelque part pour dénoncer qu’on égorge des gens et même des enfants sans qu’eux ne brandissent le verset : « […] et ils n’enfanteront que des dévoyés, des effaceurs (Noé 71-27) » Félicitations aux islamistes et aux salafistes qui ont dressé des pièges explosifs qui ont tué 1.250.000 Irakiens, dont la majorité dans une sale guerre communautaire entre Chiites et Sunnites ! Félicitations à vous pour avoir appliqué la charia au Soudan pour que le Sud se sépare de votre folie et de votre charlatanisme. Félicitations à vous pour avoir interdit le soutien-gorge aux femmes somaliennes sous prétexte qu’il dupe les jeunes sur le volume des seins !

Nos sincères félicitations aux islamistes pour les étranges et étonnantes fatwas dont la dernière de la Kuweitienne Salwa al-Matiri qui rend licite l’achat de femmes  esclaves afin d’appliquer le verset relatif au nombre de femmes que l’homme peut épouser (16), et cela, après que l’humanité s’est débarrassée de la traite des humains et de l’esclavage. Dans les pays développés, les gens s’occupent de la recherche pour lutter contre le cancer  et les maladies mortelles alors que nous, nous sommes affligés par ceux qui inondent les gens de leur discours vide et de leur  polémique stérile. Le monde développé concentre son action sur une station spatiale internationale  alors que nous, nous sommes préoccupés par la manière d’entrer dans les toilettes, par le droit relatif à la période menstruelle, aux suites de couches, à la façon d’allaiter un adulte et à la question de savoir si chevaucher le corps de son épouse morte est licite ou illicite !

Enfin, et ce n’est pas tout, nous disons aux islamistes toutes nos félicitations pour leur triomphe sur les intellectuels et les penseurs. Enregistrons ces félicitations. Vous avez hérité de la terre arabe et de ses peuples. Cette terre est devenue aride, sans âme, sans vie, ces peuples sont dépourvus de toute raison critique et créative. Vous en avez hérité et vous en  avez fait un désert  inculte, sans arts ni sculpture, sans musique ni chant, sans théâtre ni poésie ou divertissement sans industrie ni agriculture. Vous avez fait de  tous nos peuples des mendiants aux portes du FMI qui quémandent  la générosité des grands pays et ajoutent ainsi des dettes aux dettes anciennes. Agissant ainsi, vous êtes venus à bout de nos capacités de croissance économique.

Après tout cela, n’avons-nous pas le droit de féliciter les islamistes de leurs victoires émérites contre la civilisation, les lumières et la modernité ? Puissiez-vous rester en bonne santé !      

Abdallah Abou Sharkh*

Traduit de l’arabe par Bernard Dick

Les notes ci-après sont du traducteur :

(*)  L’auteur est écrivain et enseignant palestinien. Né en 1963. En 2008, les « jihadistes du net » l’ont qualifié de « porc palestinien ennemi des religions » et ont divulgué son adresse de l’époque. L’article a été publié par le site des laïques arabes le 8/06/2011 et a reçu 32 commentaires.   http://www.ssrcaw.org/ar/show.art.asp?t=2&aid=262441&ac=2 

(1)  Ibn al-Rawandi (827-911), athée, très critique envers l’islam et la religion en général.

(2)  Abi Bakr al-Razi (Rhazes) (865-932), philosophe, chimiste et médecin persan. Il est considéré comme le père de la médecine expérimentale.

(3)  Ibn Sînâ (Avicenne) (980-1037), philosophe, écrivain, médecin et scientifique persan.

(4)  Abou al-‘Ala’ al-Ma’arri (937-1057), poète arabe, né en Syrie. Ses œuvres sont marquées par un scepticisme tant envers la religion qu’envers la vie : « Une tristesse à l’heure de la mort est une multiple joie par rapport à la joie à l’heure de la naissance ». Dante se serait inspiré de « La lettre du pardon » d’al-Ma’arri pour écrire La divine comédie.  

(5)  Abou Hamed al-Ghazali (1058-1111)philosophe persan, représente le mysticisme dans la culture islamique. Auteur de Tahafut al-Falasifa(L’incohérence des philosophes), il refuse toute vérité aux philosophes en les accusant d’infidélité. Il sera critiqué par Averroès.

(6)  Faraj Fodé (1945- 1992), écrivain et penseur égyptien, chantre de la laïcité de l’état. A cause de ses écrits, il fut déclaré apostat par les islamistes d’al-Azhar et assassiné par le groupe al-Jihad sous l’instigation du cheikh Omar Abd al-Rahmane qui purge actuellement une peine de prison aux USA.

(7)  Hussein Marwa (1910-1987), penseur marxiste libanais, membre du PCL, auteur de Les tendances matérialistes dans la philosophie arabo-musulmane. Mort assassiné.

(8) Al-Qomni (1947), écrivain égyptien, chercheur en histoire islamique, opposé à la pensée de l’islam politique.

(9)  Nasr Abou Zayd (1943-2010), écrivain égyptien, professeur d’études islamiques. Théologie libéral, un des plus connus de l’islam. Son œuvre cherche à interprêter le Coran par une herméneutique humaniste. Il fut déclaré apostat puis fut divorcé de sa femme Ibtihal Younès. Ils se sont refugiés aux Pays-Bas, (1995-2010).

(10) Fouad Zakariyya (1927-2010), philisophe égyptien et critique des islamistes. Il est considéré comme le père de l’existentialisme arabe. Auteur de Mythe et réalité du mouvement islamiste contemporain. Il enseigna à l’université du Kuweit.

(11) Al-Baghdadi (1162-1231), célèbre médecin, historien et égyptologue arabe. Le premier à avoir pratiqué en 1200, une autopsie post-mortem. Le seul ouvrage qui nous est connu est Account of Egypt. Ses travaux ont été partiellement traduits en français, avec des notes précieuses, par Sylvestre de Sacy : Relation de l’Égypte, en 1810.

(12) Al-Farâbi (872-950), philosophe persan médiéval chiite. Considéré comme le « second instituteur de l’intelligence », le « second maître » pour Averroès. Il consacra sa vie à l’étude de la philosophie politique de Platon (La République).

(13) Taha Hussein (1889-1973), romancier, essayiste et critique littéraire égyptien. C’est un des plus importants penseurs arabes du 20esiècle. Il séjourna en France de 1919 à 1925. Parmi ses oeuvres : Le Livre des Jours et De la poésie préislamique qui lui valut l’opposition d’al-Azhar.

(14) Naguib Mahfouz (1911-2006), romancier égyptien, prix Nobel de littérature en 1988. Son roman Awlâd Haratinâ (Les enfants de notre quartier), publié en 1959 et interdit par la suite a été jugé blasphématoire par les religieux d’al-Azhar. Il fut traduit en France sous le titre Les fils de la médina. Mahfouz survécut miraculeusement à une tentative d’assassinat à l’arme blanche (octobre 1994) perpétrée par deux jeunes fanatiques islamistes membres d’al-Jama’a al-Islamiyya qui ont reconnu au procès ne pas avoir lu une seule ligne de son œuvre.

 (15) Mu’tazilites : adeptes du courant rationaliste de l’islam. Le mu’tazilisme devient en 827 la doctrine officielle adoptée par le calife al-Ma’moun.

 (16) […] Il vous est permis de vous marier, à deux, trois ou quatre femmes ! Si vous craignez de manquer d’impartialité envers elles, prenez une seule femme, ou les captives que votre droite maîtrise. C’est plus sûr, pour ne pas être inique (An-Nisâ’ 4-3) (Trad. Chouraqui).

Partager cet article
Repost0
12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 13:45

 

 

 

Vidéo - Laisser blâmer les Juifs - Pat Condell

 


Partager cet article
Repost0
11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 22:19

 

 

 

 

Le lien de l'Islam avec Jérusalem : un mythe créé par le fanatisme arabo-islamique et CONTRE le CORAN
Par Zvi TENNEY
Il est opportun de rappeler à l’occasion de la célébration du « Yom Yérushalaim » que la contestation arabo-islamique qui réclame une portion de Jérusalem et la Palestine est en contradiction avec ce qu’enseigne le Livre saint du Coran qui prescrit que "Jérusalem et la Palestine sont la seule propriété des enfants d’Israël".

Les constructions sur le mont du Temple du Dôme du Rocher et de la mosquée al-Aksa furent l’oeuvre de la dynastie illégitime des Omeyyades de Damas qu'a combattu Muhammad ibn al-Hanafiyah (638-700) ,le fils du 4eme khalife musulman, Ali ben Abi Talab.

Ce même Muhammad ibn al-Hanafiyah qui s'est distingué pour sa piété, sa droiture, son courage et son efficacité en temps de guerre a d’ailleurs affirmé sans ambages que "le prophète Muhammad n'est pas monté au ciel depuis la mosquée du Dôme (sur l'esplanade du Temple), que c'est là une fausse affirmation".

Une lecture de la sainte histoire ferait connaître aux Musulmans, la vraie foi et la vérité historique, sans les manipulations destinées à des ignorants fanatisés par des personnages qui se servent d’Allah au lieu de le servir.

Z.T
Partager cet article
Repost0
1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 07:00

 

http://canuckjihad.files.wordpress.com/2009/01/jpg_tariq_ramadan-600-c74d6-6fdf4.jpg

 

 

 

Vive Tareq Ramadan ou le Ramadanlang !

Par Alain Rubin

© 2011 www.aschkel.info

 

 

lire aussi : Soit fier, tu es Copte ! Etat, civil et Laïque en Egypte ! l’islamisme, violent, en Egypte, ça suffit ! Par Alain Rubin

>TARIQ RAMADAN DEVOILÉ/VIDEO : UNE PRIÈRE À ALLAH POUR QU'IL FRAPPE LES ENNEMIS DE L'ISLAM

 

Beaucoup vont s’étonner. Comment, toi qui s’est mis résolument aux côtés des autochtones égyptiens, comment toi qui dénonces le djihad bédouin commencé il y a 14 siècles dans ce pays, l’Egypte, et qui y poursuit ses œuvres mortifères, comment peux-tu applaudir ce prétentieux personnage ? Pourquoi peux-tu te réjouir de propos de ce prétentieux pseudo savant encensé par le néo travailliste Tony Blair, un homme qui ne renie rien du mouvement totalitaire né en Egypte (les Frères musulmans) et qui, après le vote des Nations-Unies en 1947, a appelé à la guerre totale exterminatrice contre les « yahoud’?

 

 

>Tariq Ramadan: « Il Va Vous Falloir Vous Habituer À Ce Qui Est, Des Occidentaux Musulmans… Complètement Musulmans »

 

 

En effet, on est en droit de s’interroger.

Chaque semaine, les Coptes témoignent de leur existence d’opprimés, de ségrégués victimes du « pacte d’Omar » : ce sont des kidnappings, des attaques d’églises, des meurtres... l’Egypte est devenue la terre des sanglants pogromes organisés contre les aborigènes de ce pays, et j’appelle à applaudir le sieur Ramadan. Paradoxal, c’est certain.

Je n’irai pas par quatre chemins. Je me contenterai de rappeler les paroles historiques du petit fils d’Al Banna, parlant au Bourget à l’occasion du rassemblement annuel des Frères musulmans en France (l’UOIF) : « vous êtes français ! Vous êtes de la deuxième, de la troisième, voire de la quatrième génération née dans ce pays : vous êtes d’ici. Vous n’avez pas à vous excuser. Vous êtes français. Que cela plaise ou pas, c’est ainsi ! »

Je résume le discours. Mais je n’en déforme en rien la substance et les conclusions.

Parlant pour des voilées autochtones (converties) ou filles et petites filles d’émigrés amoureuses de l’infériorité institutionnelle, et pour leurs frères, époux ou mentors, le stratège de la conquête du pouvoir par la charia, au moyen de revendications transitoires, à affirmé que le fait était irréversible. Les arabo-musulmans constituaient désormais la substance expansive et légitime de ce pays. Ils n’avaient rien à quémander, mais tout à exiger et prendre.

Mais ce qui est vrai ici, -pour dénier aux descendants de Vercingétorix, aux fils des Arvernes, des Bolges, des Eduens, aux enfants des Vascons, puis à ceux des tribus franques- leur propriété sur le pays qu’ils ont construit en deux millénaires nécessaires à la formation d’une nation- n’est plus vrai dés lors qu’il s’agit d’un pays conquis avec le tranchant des sabres par les fils du désert agissant selon la volonté de l’initiateur du djihad. Les critères seraient mêmes totalement inversés.

En France, après deux générations, on est aussi français que ceux qui ont fait la France.

En terre conquise par les sabres islamiques, on ne devient jamais autochtone, quand on ne se soumet pas à la dictature de la charia.

Ainsi en Egypte, on peut être égyptien de naissance depuis trois millénaires et demi, mais on n’est plus vraiment égyptien, ou que de troisième zone, si l’on n’est pas devenu un enthousiaste d’Al Banna.

Les mêmes restrictions existent de manière plus flagrante encore s’il s’agit de la terre d’Israël. Les fils de ses conquérants en seraient les seuls et uniques propriétaires.

Pourtant, en 2011, 62% des habitants de Jérusalem sont Juifs. En 1947, le pourcentage était aussi fort, y compris dans la partie que l’on appelle aujourd’hui « Jérusalem-Est ».

En remontant dans le temps, on trouvera les mêmes proportions au sein de la population. Déjà, au milieu de la décennie 40 du 19ème siècle, la fiscalité ottomane, à l’affut du moindre kopeck juif à récupérer, établira que le « troisième lieu saint de l’islam » n’était pas une ville juive seulement au moment des trois révoltes juives contre les romains de Rome puis ceux de Byzance (1er, 2ème et 6ème siècles), mais qu’elle l’était redevenue.

Les témoignages des voyageurs montreront les mêmes caractéristiques humaines à la fin du 17ème siècle et plus loin encore dans le temps.

Mais pour tous les Tarik Ramadan de France et de Navarre, pour leurs compagnons de route membres de l’UMP, du PCF, du PS, du PG, du NPA et pour les verts, cela ne compte pas. Les critères d’appartenance et de droit sur le pays, la France, admis pour les cousins et petit-cousins du stratège de la prise progressive du pouvoir par le parti de la charia, ces critères ne valent que pour eux, jamais pour les autres.

Ces critères ne valent que pour qu’ils deviennent aussi autochtones que les descendants des dizaines de génération de populations dont les luttes et le labeur ont fait ce pays et ses caractéristiques qui ont produit la grande révolution qui a modifié la face du monde, en éradiquant le régime seigneurial puis, dans le sillage de la grande révolution, amènera l’abolition de l’esclavage négrier.

Par contre, ces mêmes critères de naissance, d’une, deux, trois générations, ne valent pas pour les Juifs. Majoritaires ou pas, habitant ou non depuis des siècles, Jérusalem dite Est, Hébron, Safed, Gaza, St Jean d’Acre/Acco, Tibériade, ils y sont indésirables et n’y seront plus jamais légitimes. La conquête arabe du 7ème siècle en a changé la nature intrinsèque, définitivement. Même transformé en désert par la force de la conquête par le nomade, un jardin bien cultivé ne sera plus jamais la possession du fils du maraîcher qui avait sué sang et eau pour en faire fructifier la terre.

En soutenant un raisonnement inverse en France, je remercie Monsieur Ramadan pour son argument qui justifie l’Ichouv, les kibboutzim du futur Israël.

Je le remercie aussi pour sa pirouette, lui faisant dire l’inverse dès qu’il s’agit des Juifs. Ces pirouettes sont une mise en garde, comme celle que me faisait ce Copte : « ce qu’ils nous ont fait, ce qu’ils nous font, ce qu’ils font chaque semaine à nos filles, c’est ce qu’ils s’apprêtent à vous faire ».

(...) En nous défendant, en protégeant nos filles, en exigeant la libération de toutes celles qui ont été kidnappées, en nous soutenant quand nous demandons l’annulation des mariages forcés, vous vous aidez vous-mêmes. Vous protégez votre avenir et celui de vos enfants. »

Quand on écoute attentivement et que l’on décode le ramadanlang, on apprend beaucoup de chose auprès de ce bavard satisfait. On comprend aussi que, prenant conscience de ses confidences pas toujours nécessairement volontaires, il émaille ses conférences de mots ou de phrases en arabe, pensant que ces petits cailloux linguistiques détourneront l’attention.

Pour terminer, je voudrai revenir sur ce que le sieur Ramadan et ses admirateurs PCF et Cie osent appeler le « drame humanitaire » et le « blocus alimentaire et sanitaire » de Gaza.

Le 29 mai, 249 camions sont passés par Israël. Ils ont un peu plus défoncé la route israélienne, pour livrer vivres et médicaments aux « enfermés » de Gaza, dont les étals regorgent en permanence de tous les fruits et légumes possibles. En deux jours, plus de 500 camions ont fait le voyage.

On voit, à ces chiffres, que l’activisme des amis égyptien de Ramadan, appelant la jeunesse égyptienne à déferler sur Israël, le 7 juin prochain, pour lancer une troisième intifada, n’a d’autre but que lancer la violence déchaînée. Il faudrait réaliser, en 2011, ce qui a échoué en 1947 et en 1967, à savoir submerger, massacrer, puis expulser les quelques « yahoud » rescapés.

Avec le Marmara 2, PCF, « écolos », NPA, PG, certains PS de la tendance Boniface*-Aubry, et UMP,  veulent jouer les Surcouf. Ils se proposent comme nouveaux corsaires, au service du Hamas. Ils ne peuvent rien ignorer de la situation humanitaire réelle à Gaza. Question : quel gouvernement leur donne des lettres de course ? Aucun ? En ce cas, nos 1500 corsaires pro-Hamas ne sont que de vulgaires pirates.

C’est sciemment, qu’est déclenché le compte à rebours d’une opération qui doit tourner à la guerre ouverte contre Israël.

C’est délibérément que, par haine antisémite camouflée, par bêtise, par lâcheté, ou par un opportunisme professionnel ou politique – dans ce cas, par un opportunisme qui pense obtenir des retombées électorales parmi une population trompée et excitée contre Israël et les Juifs, que 1500 personnes du spectacle, du « syndicalisme » inféodé à des fractions politiques (SUD, CGT,CFDT, FSU), du personnel politique (UMP, PS, PCF), et d’autres secteurs, vont se retrouver sur ce vaisseau, y jouant la même fonction que ces véhicules bourrés d’explosifs que les djihadistes envoient chaque semaine exploser au milieu des passants irakiens ou Afghans, des hommes, des femmes et des enfants.

Alain Rubin

*Pascal Boniface est allé jouer les spécialistes au congrès de l’UOIF, pour débiter quelques dizaines de phrases creuses et forces sornettes servant essentiellement à prouver son enthousiasme pour le statut d’inférieur à vie tel qu’orchestré par le pacte d’Omar.

Ce qui serait bien, ce serait de pouvoir échanger l’esclavage volontaire de Boniface contre l’égalité et la liberté des Coptes. Malheureusement je ne crois pas qu’Al Tantawy, -un des chefs militaires égyptiens qui a déclaré : nous sommes tous salafistes !- accorde autant de prix au nouveau compagnon du djihadisme plus ou moins masqué.

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories