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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 20:05
Négociations, rumeurs, faits établis et négativisme palestinien

Hélène Keller-Lind

vendredi 21 mai 2010

desinfos

Les négociations dites de proximité se font à huit clos mais des rumeurs filtrent...toutefois des faits existent, notamment et malheureusement, côté palestinien, faits qui n’ont rien à voir avec des gages d’un quelconque désir de paix

Société féodale palestinienne, campagne anti-israélienne et mépris des intérêts de sa propre population

Il existe une différence de taille entre les interlocuteurs israéliens et palestiniens. Les Israéliens changent au rythme d’élections démocratiques, les Palestiniens ne changent pas sauf s’ils disparaissent – le cas d’Arafat - ou si une autre faction prend le pouvoir – le cas du Hamas dans la Bande de Gaza -.

Ainsi retrouve-t-on les mêmes négociateurs immuables « de paix » qui n’ont jamais rien fait avancer d’un iota côté paix véritable mais, en revanche, ont obtenu toute une série de concessions israéliennes au fil du temps. Dont des retraits qui font qu’aujourd’hui des pans entiers de la Judée Samarie, là où vivent la grande majorité des Palestiniens – si on ne prend pas en compte les Palestiniens de Gaza qui ont mis le Hamas au pouvoir - sont gérés par l’Autorité palestinienne. Ce qui, en soi, est une bonne chose.

Ou plutôt le serait, si ce n’est que ces territoires ont fait le nid du terrorisme, surtout par le passé et qu’on y assiste actuellement à un invraisemblable déchaînement anti-israélien d’un nouveau genre : ainsi dans un décret signé par Mahmoud Abbasinterdiction est faite aux Palestiniens de travailler dans les implantations ou tout établissement juif. Il sera définitivement appliqué cette année – et tant pis, aux yeux de l’Autorité palestinienne, censée œuvrer pour leur bien, si leurs dirigeants ne sont pas en mesure de donner des emplois de remplacement à tous ceux qui seront ainsi mis au chômage

Même virulence dans la lutte déclarée par l’Autorité palestinienne,Salam Fayyad en tête, contre tous les biens de consommation israéliens vendus en Judée Samarie . Les commerces palestiniens doivent devenir Judenrien. Et sont en passe de le devenir.

Si certains s’en réjouissent, d’autres constatent que ces mesures nuisent aux Palestiniens en premier lieu Les Palestiniens se voient même interdits de portables israéliens ! Ce dont se réjouissent leurs faux amis...

On voit à quel point ces mesures entrent dans le cadre défini par Washington qui veut des gages et gestes instaurant une plus grande confiance entre les deux parties...

Tout comme cet autre volet concernant une incitation systématique, quotidienne, à la haine anti-israélienne, antisémite et à la délégitimation d’Israël qui continue à être mise en œuvre par l’Autorité palestinienne. Et malheureusement, dans ce domaine aussi les exemples abondent 
- http://www.desinfos.com/spip.php?pa... 
- http://www.desinfos.com/spip.php?pa... 
- http://www.desinfos.com/spip.php?pa...

Activités internationales anti-israéliennes de l’Autorité palestinienne

Dans un communiqué laconique le Premier ministre israélien souligne que « Israël attend de la direction palestinienne qu’elle instaure une ambiance positive pour ces négociations et ne se lance pas dans des activités anti-israéliennes internationales comme elle l’a fait en tentant d’empêcher Israël d’être admis au sein de l’OCDE. »

On peut d’ailleurs se demander également dans quelle mesure l’Autorité palestinienne ne contribue pas activement aux campagnes dites de « Boycott, désinvestissement et sanctions »bien orchestrées de par le monde, avec une branche française.Des ONG, syndicats ou autres mouvements palestiniensen faisant très officiellement partie alors que l’on sait que rien ne peut se faire dans les territoires gérés par l’Autorité palestinienne sans son concours ou tout au moins son accord....

Rumeurs sur un geste palestinien....

Un gros titre du Wall Street Journal suscite de faux espoirs. Il donne à penser, en effet, qu’il y aurait « des concessions palestiniennes plus importantes sur des territoires. » Ce qui est repris ici ou là comme étant un geste palestinien très positif. Par rapport aux négociations les plus récentes avec Ehud Olmert. Or, en lisant l’article on s’aperçoit qu’en réalité « selon des officiels au courant des négociations, » « les Palestiniens pourraientaccepter de doubler la quantité de terres de Cisjordanie qu’ilsseraient prêts à échanger  » par rapport « aux 1,9 % de terres envisagés selon les deux parties,, »....avant que « M.Olmert ne propose ensuite un échange bien plus important. »

D’ailleurs Saeb Erekat, ce négociateur à vie, dément aussitôt... et qualifie cet article « d’irresponsable »...et « destiné à porter tort aux Palestiniens. »

Côté israélien : toutes les propositions israéliennes ont été rejetées à ce jour

Divers Premiers ministres israéliens ont tenté de parvenir à la paix en faisant des propositions équitables à Yasser Arafat puis Mahmoud Abbas et leurs négociateurs. Propositions refusées. Ainsi, à Camp David, Ehud Barak, alors Premier ministre, a proposé à Yasser Arafat, sous l’égide de Bill Clinton, alors Président des États-Unis un accord proche de ce que les Palestiniens disaient vouloir. Le dirigeant palestinien l’a refusé, ne voulant même pas discuter de ces propositions sans précédent. Il se passa la même chose dans des rencontres ultérieures notamment à Taba. Quoi que l’on ait pu dire ou écrire à ce propos le témoignage de deux des trois interlocuteurs principaux est incontournable. Pour savoir ce qui s’est réellement passé il faut lire Ehud Barak ou Bill Clinton

Plus récemment un autre Premier ministre israélien, Ehud Olmert, est allé plus loin qu’Ehud Barak à Camp David. Avec le même manque de résultat.

Tentative israélienne de trouver aujourd’hui des terrains d’entente possibles

Conscient de ces échecs le gouvernement Netanyahou veut parvenir à des accords sur ce qui est possible, ce qui serait un énorme pas sur le chemin d’une paix véritable. En mettant au programme des discussion la question de l’eau, par exemple, dans un premier temps. Une question moins connue qui est néanmoins considérée comme l’un des quatre problèmes majeurs actuels entre Israël et les Palestiniens. Une question vitale pour toute la région également. Or, selon le le Premier ministre israélien, « Israël croit qu’il devrait être possible de formuler un projet de coopération régionale, également avec des pays voisins à propos de cette question de l’eau et mobiliser des investissements internationaux qui profiteraient à Israël comme à l’Autorité palestinienne. » C’est aujourd’hui ce dont il discute avec ses équipes et l’envoyé spécial américain qui chapeaute ces négociations dites de proximité George Mitchell. Des « professionnels des deux côtés » ont participé à ces discussions, seule lueur d’espoir réelle aujourd’hui.

Mais les Palestiniens, Mahmoud Abbas en tête, disent vouloir mettre au premier plan menu de ces négociations les frontières définitives. Et on retrouve ici ce bon vieil Saeb Erekat qui continue à réclamer « les frontières de 67 »

Et ils ne disent mot des questions de sécurité, jugées primordiales par Israël et qui sont pourtant inscrites dans le premier volet de la Feuille de Route censé être toujours d’actualité.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 05:52

 

 

 

 

 

A propos par Aschkel

 

 

 

A lire 

Exclusif : Le « drôle de partenaire » palestinien sabote le Protocole de Paris, la veille des « pourparlers indirects »

 

 

 

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

 

L’Autorité palestinienne a diffusé en Cisjordanie une liste des produits des colonies qui seront boycottés / Avi Issacharof et Haïm Levinson – Haaretz

      

SALAM FAYYAD FIER DE LUI

 

L’Autorité palestinienne continue à promouvoir activement sa campagne de boycott des produits fabriqués dans les colonies de Cisjordanie et dans le plateau du Golan, et ce malgré les menaces qui se sont fait entendre ces derniers jours du côté israélien. Cette campagne, lancée il y a quelques semaines, a provoqué une vive colère en Israël, l’Autorité palestinienne menaçant de prison les personnes qui commercialiseront ces produits.

Avant-hier, trois mille bénévoles recrutés par le gouvernement de Salam Fayyad, par l’intermédiaire d’une organisation créée par le ministère palestinien de l’Economie, ont parcouru la Cisjordanie pour expliquer aux citoyens palestiniens pourquoi il faut s’abstenir d’acheter des produits issus des colonies.

Ces bénévoles ont distribué des brochures comprenant des informations sur plusieurs dizaines de produits qui, selon l’Autorité palestinienne, sont fabriqués dans les colonies de Cisjordanie et dans le Golan. Cette brochure explique pourquoi l’achat de ces produits renforce les colonies aux dépens de la lutte des Palestiniens.

Le Conseil de Judée et Samarie a vivement réagi à ce boycott palestinien et s’est joint à l’appel du président de l’Union des industriels israéliens, Shraga Brosh, qui a demandé que les ports israéliens soient fermés aux importations et aux exportations palestiniennes jusqu’à la levée du boycott.

« Il s’agit tout simplement d’un acte de guerre de la part de l’Autorité palestinienne et de ses dirigeants et il faut y régir immédiatement et fermement, comme on doit réagir à un acte de guerre », a indiqué le Conseil de Judée et Samarie ajoutant qu’il s’agit là d’une violation de l’accord de Paris qui régit les relations économiques entre Israël et l’Autorité palestinienne

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 05:35

 

Etats-Unis : l'Académie de Pédiatrie cautionne l'excision

Par Jeannot le 20 mai 2010

bivouac


 

 

 

Pauvres de nous !

 

Etats-Unis : l’Académie de Pédiatrie cautionne l’excision

Une perte radicale de toute notion du bien et de toute morale, c’est la seule interprétation possible :  la civilisation la plus avancée du monde est en train, au nom du poison multiculturel, de cautionner l’excision. [NDLR : l’excision est une mutilation sexuelle consistant en l’ablation partielle ou totale du clitoris].

Une note d’intention récemment publiée aux Etats-Unis propose en effet que les médecins américains soient autorisés à pratiquer sur les filles une forme amoindrie de cet acte ignoble et barbare, afin d’éviter que des familles envoient leurs filles se faire exciser à l’étranger .

D’après le New-York Times, l’Académie de Pédiatrie Américaine (AAP) aurait en effet récemment proposé que les médecins puissent entailler le clitoris des petites filles à l’aide d’une aiguille pour satisfaire aux exigences de mutilation sexuelle des familles musulmanes ou africaines :

“Il serait peut-être plus efficace, en guise de compromis, pour éviter un mal plus grand, que les lois fédérales et les états autorisent les pédiatres à pratiquer une entaille rituelle pour satisfaire la demande des familles”.

Le député Joseph Crowley s’est alarmé du danger potentiel de cette idée : “l’Académie n’avait que des intentions louables, j’en suis convaincu, mais cette recommandation ne fait que créer une confusion sur la possible autorisation, sous une forme ou une autre, des mutilations sexuelles infligées aux filles. C’est un pas dans la mauvaise direction en ce qui concerne la protection des femmes et des jeunes filles. L’excision n’a aucune justification médicale ou thérapeutique, et comme il se doit, elle est interdite aux Etats-Unis.”

Georganne Chapin, directrice de Intact America (association de défense des femmes et de lutte contre l’excision) s’est déclaré “étonnée qu’une assemblée de personnes intelligentes n’aient pas réalisé sur quelle pente suprêmement glissante ils s’engageaient en autorisant l’académie de pédiatrie à pratiquer une “entaille rituelle”.

Chapin se pose la question : “A partir de quelle quantité de sang les parents seront-ils satisfaits ? ” et ajoute : «Il y a de par le monde des pays où battre sa femme est autorisé, où l’esclavage et les abus sexuels sur les enfants sont permis. Nous n’autorisons pas ces coutumes dans notre pays. Nous n’autorisons pas les gens à pratiquer “un peu d’esclavage” parce qu’ils risquent de le pratiquer malgré tout. Nous n’autorisons pas les gens à battre leur femme “un petit peu”, pour prévenir le fait qu’ils le feront de toute façon.

Et Chapin a raison. Que va-t-on nous trouver encore ? Des séminaires sur comment frapper sa femme  et sur les bénéfices secondaires que l’on en escompte ? La création à Las Vegas d’un lieu dédié aux mariages d’enfants, pour qu’ils n’aillent pas se marier à l’étranger ?

Autoriser cette “entaille rituelle” n’aura aucunement l’effet positif qu’imaginent ces demeurés bien-pensants. L’effet sera strictement contraire. C’est la misogynie islamique qui vient de recevoir l’approbation officielle de l’Académie de Pédiatrie.

Et ce n’est pas la première fois que le New-York Times approuve tacitement la pratique de l’excision : en janvier 2008, le journal dépeignait sous un jour positif un rituel d’excision dans un article qui ne disait pas un mot de la douleur, du sang, ou des infections qui résultent souvent de ces pratiques.

La mutilation sexuelle des femmes n’est pas la seule des ignobles traditions islamiques qui pénètre en Occident. En Europe et en Amérique, le nombre de meurtres d’honneur est en hausse vertigineuse. Des milliers de filles en Grande-Bretagne sont mutilées, et les autorités ne peuvent pas (ou ne  veulent pas) y mettre un terme.

On portera au crédit des médias britanniques qu’au moins un débat public a eu lieu à ce sujet. Nous subissons le même phénomène ici, aux États-Unis, mais en parler publiquement serait vécu comme une insulte au CAIR (Conseil Américan du culte musulman).

La recommandation de l’AAP est un exemple supplémentaire de la progression de la charia aux USA. Malgré la taqîya [NDLR : tromperie et mensonge permis aux musulmans par la charia), il est clair que l’islam reconnait et autorise l’excision, voire l’encourage parfois :

Muhammad Al-Mussayar, un érudit de l’université  Al-Azhar, la plus prestigieuse et la plus influente des institutions du monde islamique, a ainsi déclaré que l’islam n’interdisait pas les mutilations sexuelles sur les femmes : “toute la jurisprudence islamique, depuis l’avènement de l’islam il y a 14 siècles, reconnait et permet l’excision. Il existe des désaccords concernant le statut de l’excision dans la charia. Certains estiment que l’excision est exigée par la charia tout comme l’est la circoncision masculine. D’autres estiment que c’est une pratique traditionnelle. Mais tout au long de l’histoire de l’islam, jamais personne n’a émis l’idée que l’excision est un crime. Il y a un consensus religieux sur ce point depuis 14 siècles.”

Et c’est cette pratique qui vient de recevoir l’absolution de l’Académie de pédiatrie américaine (AAP).

Bon sang de bonsoir, il s’agit de nos filles ! C’est notre culture que ces bouffons de dhimmis sans cervelle jettent par dessus bord des deux mains. Quelle que soit la façon d’apprécier ce problème — et le New-York Times est passé maitre dans l’art de cautionner la barbarie en gant de velours —  ce qu’a proposé l’AAP est grotesque et n’engendrera qu’une pression toujours accrue de la charia sur les femmes.

Et ce sont nos filles et nos petites filles qui en souffriront.

Article de Pamela Geller (du site Atlas Shrugs), paru le 10 mai 2010 sur le site biggovernment.com (source de l’article) - Traduit par Jeannot pour Bivouac-ID

————————-

En complément : lire (en anglais) le papier du New-York Times évoqué dans l’article de Pamela Geller. Quelques extraits ont été traduits ci-dessous :

“L’intention du comité était d’émettre un avis sur la sécurité [sanitaire] dans un contexte culturellement sensible”. 

Selon lui, les membres du comité “sont opposés à toute forme de mutilation sexuelle féminine qui font courir un risque ou provoquent des blessures physiques ou physiologiques” et considèrent l’entaille rituelle comme un “dernier recours”. Cette entaille est “censée être aussi bénigne que le perçage de l’oreille. Il s’agit de prendre une aiguille et de faire sortir une goutte de sang.”

 ”Si nous disons juste aux parents “Non, ce n’est pas bien”, notre inquiétude est que la famille renvoie l’enfant au pays où la mutilation sera bien plus étendue, et sera peut-être pratiquée sans anesthésie, avec des outils non stérilisés, ou même avec un tesson de verre.”

Actuellement, selon l’Association des Gynécologues Obstétriciens, plus de 130 millions de femmes et filles ont subi des mutilations sexuelles de par le monde. Ces mutilations sont pratiquées essentiellement sur les filles de moins de 15 ans dans des pays comme l’Éthiopie, le Soudan ou la Somalie. Les conséquences peuvent aller de graves complications lors de la grossesse ou lors de l’accouchement, à un dysfonctionnement sexuel.

Le Dr. Friedman Ross déclare également : “si vous médicalisez la mutilation, et déclarez qu’elle est autorisée, certaines personnes vont-elles mal comprendre cette décision et aller au delà d’une petite entaille ? La réponse est oui.” Mais “si les gens se voient refuser de pratiquer leur rituel, sur le clitoris la plupart du temps, le risque est bien plus élevé qu’ils aient recours à des méthodes beaucoup plus dangereuses.»

(New-York Times)

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 23:37

 

Par Danilette

Pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

Extrait de l'article de Ugo Volli : " Sur le parvis de la célèbre cathédrale, la municipalité a donné l'autorisation d'organiser une exposition intitulée "Wailing Wall"  (Mur des lamentations ). Des photos consacrées au célèbre "Mur des Lamentations", le dernier vestige du Second Temple à Jérusalem ? Et bien non, figurez-vous. Le "Mur des lamentations" serait la barrière de sécurité qui empêche les pauvres terroristes palestiniens de faire leur métier de tuerdesJuifs. Pas étonnant, Eurabia est remplie d’expositions sur le Mur, j'en ai vu moi-même une il y a quelques semaines à Genève avec des images sombres de cette construction si antipathique aux Européens de gauche et aux entreprises de pompes funèbres.

 

Mais à Cologne il y avait quelque chose de différent: des "illustrations", dont une montrant un individu avec un drapeau israélien qui mange un enfant palestinien et boit son sang. Est-ce que cela ne vous rappelle rien, cette idée que les juifs mangent et boivent le sang des enfants des Gentils ? Mais bien sûr, les pains azymes fabriqués dans le sang, Saint-Simon de Trente, tout cet argumentaire-là qui par la suite a abouti à la Shoah. Un directeur de théâtre non-juif, Gerd Burmann, a déposé une plainte pour incitation à la haine raciale, un crime grave en Allemagne. Mais le procureur local a rejeté la plainte, faisant valoir que le dessin « ne révèle pas d’hostilité à l'encontre des Juifs, mais montre une critique de la situation à Gaza » ".

 

Article en entier ICI


-1'30" de haine avec l'ONG "Who Profits" à Bruxelles, regardez la vidéo

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 05:51

 

 

 

 

A propos par Aschkel

Le « drôle de partenaire » palestinien sabote le Protocole de Paris, la veille des « pourparlers indirects »


Par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

SALAM FAYYAD FIER DE LUI

 

 

C’est précisément la veille de l’ouverture des présumés « pourparlers indirects » israélo-palestiniens que le « brillant économiste » Salam Fayyad, si prisé par les Etats-Unis et l’Union Européenne, a décidé de lancer une vaste campagne de Boycott des produits israéliens des implantations de Judée-Samarie.


Des mesures de rétorsion contre tout contrevenant palestinien au « boycott » d’une liste de 500 produits ont été arrêtées :


tout Palestinien pris la main dans le sac à provision se verra infliger une peine de 2 à 5 ans de prison (c’est cher payé de l’avocat, mais on leur enverra des oranges en prison!), assortie d’une amende de plus de 15 000 $ ! Question rapide à ce brillantissime esprit de synthèse tout droit sorti de la Grande Ecole du FMI : à combien s'élève aujourd'hui le revenu moyen d'une famille palestinienne qui n'appartient pas à l'élite corrompue du Fatah?

  Lorsqu’on prétend organiser un boycott « populaire » qui se donnerait à « suivre l’exemple de Gandhi », il coule de source que l’adhésion spontanée est le premier gage de réussite d’un tel « élan de solidarité » entre gens partageant le même destin et les mêmes valeurs !

Lorsque les corrompus du Fatah, lançant leurs milices dans les épiceries, auront terminé d’éreinter le consommateur potentiel par la seule menace de leurs menottes, peut-être se rendra t-il compte qu’il ne s’agissait pas même d’un « boycott », mais d’une stricte interdiction autoritariste de fréquenter de tels produits ainsi rendus illicites.

Notons également qu'un certain nombre de ces produits ne proviennent pas de Cisjordanie/Judée-Samarie, territoire "disputé" et donc toujours négociable, mais bien du Plateau du Golan : nouvelle question à ce génial politologue : de quoi je me mêle? A t-il mandat pour préjuger ou non de ce que le Golan, qui ne réintégrera jamais aucun "Etat Palestinien" à venir, deviendra, à terme, selon qu'Israéliens et Syriens décident un jour de ce qu'il convient d'en faire? Fayyad redouble la félonie de l'ingérence dans les affaires courantes de deux états souverains et reconnus, même si antagonistes, par l'ONU. On peut en dire autant de ceux de la Vallée du Jourdain, où Israël compte bien garder l'oeil et le pied fermes.

Le second terme choquant serait d'employer encore le terme de "partenaire de la paix » pour le sordide racketteur-organisateur d’autodafés publics du nom de Salam (Fayyad) :

le premier partenariat envisagé pour l’aménagement des conditions favorables à la paix est bien le « Protocole » économique de Paris (lu comme "protocole des Sages de Sion" par Fayyad), dans la suite du Document de principes tiré des Accords d’Oslo. Il convient, ici, de souligner que c’était bien dans le domaine économique que l’unanimité entre les deux parties était la plus forte : les questions de souveraineté, de partage ou non de Jérusalem, des réfugiés, etc., étaient susceptibles d’être résolues à terme à cette condition que le socle des accords globaux apparaissait comme un pilier solide pour tracer la voie.

« À son retour de Paris, Peres fit savoir que " les Palestiniens sont aujourd'hui d'accord avec [Israël] pour créer une économie de marché, avec la libre circulation des biens et le libre-échange entre [les deux parties] ", tandis que Nabil Shaath, responsable de la délégation de l'OLP, s'extasiait du fait que la Déclaration de Principes signifiait " une paix totale avec Israël, avec des frontières complètement ouvertes " qui allait " créer, avec Israël, une communauté économique dans tout le Moyen-Orient " » (11. Graham Usher, Dispatches From Palestine, The Rise and Fall of the Oslo Process, Londres, Pluto Press, 1999, p. 43.).

Admettons, alors, que ladite Autorité Palestinienne trouve, aujourd’hui, que certains points de ces accords de libre-échange sont à son désavantage, pour des raisons structurelles ou conjoncturelles, le moindre qu'on puisse exiger d’un « partenaire » économique, à défaut de paix, aurait été de lister des revendications et suggestions de révision, dans la perspective d’un meilleur accord négocié.

Agissant de façon sauvage, Salam Fayyad fait de l’économie la continuation de la guerre terroriste (Intifada) par d’autres moyens. Il compte ainsi réduire les parts de marché des implantations qu’il met sous pression, alors même que le Gouvernement israélien en a gelé le développement pour 10 mois. Quoi qu’il en soit, aucun dirigeant économique israélien ne sera plus en mesure de discuter des dispositions suivantes, devant favoriser un « climat de confiance » avec le destructeur de biens et services Salam Fayyad, conduisant tout accord préalable et futur à la faillite.

De fait, plutôt que les « lois du marché » et de la libre-entreprise dans un monde globalisé, dont le Protocole de Paris est le témoin juridique, il met également sous tension et pré-nationalisation purement politique, toute l’économie palestinienne, sommée de rompre tous les liens antécédents avec des fournisseurs israéliens.

Ces dispositions unililatérales donnent tout loisir à la partie israélienne de se sentir flouée par ce sabotage à grande échelle et de prendre toute mesure de préservation de ses marchés qui s’imposent : 200 000 Palestiniens travaillent (et certains résident) dans les implantations israéliennes. Du fait de la discrimination commerciale dont leurs produits font l’objet, ces entrepreneurs vont sans doute devoir décider la révocation de ces employés. L’Etat lui-même peut réviser certaines dispositions bancaires avantageuses et certains transferts de fonds en direction de l’Autorité Palestinienne.

Fayyad a donc décidé que la compétition sauvage entre les deux économies devait être le principe fondamental de ce conflit d’intérêts. Il compte sûrement sur les donateurs européens, américains et arabes du Golfe pour compenser les manques à gagner et prolonger la perfusion étrangère nécessaire à son propre développement. Il confirme que la destruction, la discrimination, l’épuration économique et ethnique sont les fers de lance du projet politique et économique palestinien.

Avant même l’ouverture de la moindre discussion, la partie palestinienne a tué dans l'oeuf le projet de coopération israélo-palestino-jordanien de 1993. Elle  a délibérément  rompu les accords-cadres de toute paix future, dans l’imitation la plus servile de la propagande du régime nazi dans les années 30 : « n’achetez pas chez les Juifs, ils finiront bien par partir ! ». 

 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 16:45

 

 

Bruxelles ville musulmane en 2030 ?

Discours (qui devait être) prononcé le 18 mai 2010, au meeting national du Parti Populaire, par Aldo-Michel Mungo, membre du Bureau Politique.

 

Bonsoir,

 

Il y a quelques semaines, l’hebdomadaire Le Vif/L’Express titrait en couverture « Bruxelles musulmane en 2030 .

 

Ce titre m’a interpellé, et le contenu du dossier encore davantage.

Car s’il y a un point d’interrogation en couverture, l’analyse n’exclu pas le scénario d’une capitale européenne devenue musulmane dans à peine 20 ans.

 

Ce n’est donc pas de la politique fiction.

 

Pourquoi ce scénario est-il inquiétant ?

Pas parce que nous serions opposés aux religions, et notamment à l’islam.

Pour ma part, les croyances des gens, leur spiritualité, je ne m’en soucie guère. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire.

 

Comme vous le savez, il existe en Belgique deux principes qui règlent cette question : la Liberté religieuse, et la neutralité de l’Etat.

 

Cela veut dire que la religion est libre de s’exprimer tant qu’elle n’interfère pas dans le fonctionnement des institutions, et tant que le prescrit religieux ne s’impose pas aux autres citoyens.

 

Notre cohésion sociale repose en grande partie sur ce  socle égalitaire.

 

C’est un contrat social qui garantit la neutralité de l’Etat dans le traitement égal de chaque citoyen

 

Dans nos états occidentaux, la religion n’a pas à intervenir dans la vie de la Cité. Aucune loi, aucune norme ne peut être dictée par une autorité ou une pratique religieuse et s’imposer aux autres citoyens.

 

La neutralité de l’Etat n’a pas été facile à obtenir : souvenons-nous des conflits qu’il a fallu régler pour que l’Eglise catholique se retire du champ politique. Mais dans le même temps, les chrétiens ont conservé le droit de croire et de pratiquer en toute liberté leur religion, dans la sphère privée.

 

Le problème est ailleurs. Il n’est pas religieux, il est politique.

 

Ce qui est en cause, ce n’est pas la religion musulmane, c’est l’islam politique qui veut introduire la charia dans notre société.

 

Car tout nous démontre que l’Islam politique veut transformer la façon de vivre des habitants de ce pays.

 

Et n’ayons pas peur des mots : l’islam politique est une idéologie d’extrême droite, fascisante, qui instrumentalise la religion pour parvenir au pouvoir et régir la Cité de manière totalitaire.

 

Le problème n’est pas religieux, il est politique. ET SOCIAL.

 

J’insiste sur le mot : social.

 

Car que se passera-t-il si nous continuons à faire des concessions à ceux qu’on appelle les « barbus » ?

Nous vivrons tout simplement une vaste régression sociale.

Nous reviendrons sur plus d’un siècle de conquêtes : l’émancipation de l’individu face au clergé, l’égalité hommes-femmes, la laïcité, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la mixité, le droit à l’enseignement pour tous, le droit au travail, la fin des prescrits religieux, la liberté d’expression et de pensée. En un mot, la fin des dogmes imposés par les clercs.

 

C’est cela qu’une minorité de musulmans tente de remettre en question. Je parle d’une minorité de musulmans.

Mais hélas, ce sont les plus actifs, les plus visibles.

 

Je dirais : les plus malins.

 

J’insiste vraiment sur ce mot : social.

 

Dans notre programme, nous affirmons que « les politiques actuelles conduisent au communautarisme et au repli sur soi identitaire ». Nous proposons donc de rompre avec cette mauvaise politique qui multiple les concessions à l’islam rigoriste.

 

Notre attitude est la plus humaniste, la plus sociale.

C’est le combat des Lumières.

 

Et je dis à ceux qui nous traitent de populistes : nous sommes les plus sociaux, les plus progressistes.

 

Que constatons-nous dans certains quartiers de Bruxelles ?

 

Une atmosphère étouffante, des pressions et des injures visant les femmes qui ne portent pas le voile, l’interdiction de fait des commerces qui ne sont pas halal. C'est-à-dire la disparition de tout commerce vendant de l’alcool, du porc et tout ce qui est « illicite » aux yeux des nouveaux inquisiteurs religieux.

 

Des écoles où les professeurs ne peuvent plus parler du darwinisme, des croisades ou de la Shoah sans se faire insulter.

Des mosquées qui dictent leur volonté à des dirigeants de gauche qui, par électoralisme, ont tourné le dos à la laïcité.

 

Par actions disséminées, les islamistes transforment notre ville et introduisent petit-à-petit des éléments de la Charia pour tenter d’en faire une ville musulmane.

 

Mais il faut oser le dire : la Charia est contraire aux valeurs de notre civilisation gréco-chrétienne. D’ailleurs la plus haute juridiction du continent, la cour européenne des droits de l’homme a dit pour droit le 31 juillet 2001 que la Charia est incompatible avec le régime démocratique.

 

Il faut donc cesser de discutailler avec les islamistes sur leurs revendications.

Il faut cesser d’accepter leurs coutumes qu’ils tentent de nous imposer.

 

Car il faut être sot ou lâche pour ne pas admettre que l’Islam est à l’assaut de l’Europe et de sa capitale.

 

Mais il y a plus grave, un nouveau racisme, qui s’identifie aux vociférations des rappeurs, se manifeste de manière effrayante. Des nouveaux barbares, au vocabulaire limité, crient leur haine contre "les fils de pute" que sont les Belges, les Juifs, les femmes, les homosexuels et les blancs en général. Cela se traduit de plus en plus souvent par des agressions gratuites ultra-violentes. Dont sont victimes en premier lieu les homosexuels et les juifs.

 

Il est intolérable que dans notre ville les enfants juifs ne puissent plus aller à l’école publique et doivent se terrer dans des blockhaus gardés par la Police.

 

Comment sommes nous arrivés à une telle situation ?

La Belgique est une société d’accueil qui, historiquement, ne doit rien aux nations islamiques.

Il est vrai que les contingents d’immigrés musulmans, à partir des années ’60, ont été recrutés pour servir les intérêts de l’industrie belge, nous ne l’oublions pas.

Mais aucun ouvrier n’a été déporté de force, chacun a été payé et personne n’a été retenu contre son gré en Belgique.

Ils ont été accueillis comme l’ont été les immigrés polonais, italiens, espagnols, portugais, et bien d’autres avant eux.

 

Comme l’a été mon père.

Comme l’ont été vos pères, mères ou grands-parents.

Car cette terre est depuis toujours une terre d’immigration et nous sommes tous des descendants d’étrangers.

 

Nous avons ensuite permis à ces nouveaux immigrés de s’établir et de faire venir leur famille ; nous leur avons étendu les droits et les avantages acquis par nos aïeux ; nous avons accordé la nationalité belge à ceux qui la demandaient. Nous avons ouvert nos dispositifs sociaux à des dizaines de milliers de réfugiés conformément aux conventions de Genève ; nous avons régularisé massivement les sans-papiers, nous avons financé la formation des arrivants et l’instruction de leurs enfants pour permettre leur intégration.

Pour éviter la concentration des enfants d’immigrés, nous avons même perdu la liberté d’inscrire les nôtres dans l’école de notre choix.

 

Tout cela, les Belges l’ont fait par souci de responsabilité sociale. Nous l’avons fait avec un esprit universaliste, croyant de bonne foi que ces immigrés musulmans souhaitaient vraiment partager nos valeurs et notre style de vie.

 

La société belge a accepté ces efforts parce que l’on a cru que « ça allait prendre », que l’apaisement viendrait, que le « creuset » finirait par fonctionner comme avec les Italiens ou les Espagnols intégrés depuis belle lurette.

 

Mais il faut bien constater que pendant ce temps l’ensemble des citoyens belges a du supporter au quotidien les débordements violents d’une partie de la jeunesse édifiant une culture de la haine qui n’a plus de limites aujourd’hui.

 

Il faut bien constater aussi que certains musulmans radicaux tentent maintenant à revendiquer la non-intégration comme un droit.

 

Nos dirigeants politiques n’ont pas eu le courage d’identifier les signes de l’échec. Ils n’ont pas osé prendre les mesures indispensables pour préserver la cohésion sociale quand il devenait évident qu’elle était en péril … et quand il était encore temps !

 

Ils ont préféré taxer ceux qui ne se plaignent pas, pour apaiser à coups de subsides ceux qui se plaignent sans arrêt.

 

Les nains ont regardé leurs chaussures dès que les problèmes ont surgis.

 

Paralysés par le « politiquement correct », les politiciens ont abandonné le principe – pourtant parfaitement légitime – qui commandait aux immigrés de s’intégrer dans la société d’accueil en assimilant sa culture.

Quelques associations antiracistes ont réussi à imposer le droit à la différence pour les immigrés musulmans et l’obligation de s’adapter pour le reste de la population.

 

Les politiciens au pouvoir ont été jusqu’à entériner le « multiculturalisme » cette idéologie hasardeuse selon laquelle des patrimoines de valeurs complètement différents peuvent former une société cohérente.

 

Ce multiculturalisme n’a jamais été un projet politique examiné démocratiquement ; il a été imposé par quelques associations qui ne représentent pas le peuple belge. Et les politiques au pouvoir, à quelques exceptions près, n’ont pas eu le courage de s’y opposer.

 

Les nains à nouveau ont regardé leurs chaussures.

 

Aujourd’hui, la multiculturalité est désormais rebaptisée Interculturalité, un nouveau concept qui signifie essentiellement, que toute croyance – aussi ridicule ou ignoble soit-elle – est correcte et acceptable au nom de la diversité.

 

Ce qu’il aurait fallu c’est fixer l’intégration sociale comme mesure de notre capacité d’accepter de nouveaux arrivants.

En d’autres mots : au moment où l’intégration est tombée en panne, il aurait fallu arrêter l’immigration et consacrer l’effort public à intégrer ceux qui se trouvaient déjà là.

Au lieu de cela, on continue à ouvrir nos frontières à des pauvres gens que nous ne sommes pas en mesure d’intégrer, pour lesquels nous n’avons ni logement, ni travail.

 

Evidemment, il aurait fallu prendre des mesures impopulaires ; il aurait fallu être ferme ; affronter les gémissements de la gauche bourgeoise et les accusations de racisme des Bobos.

 

Les politiciens n’ont pas eu ce courage ; ils se sont laissé intimider par l’Inquisition antiraciste ; ils ont préféré soigner leur image, assurer leur carrière …. Et regarder leurs chaussures.

 

Mais il faudra un jour mettre les pieds dans le plat en posant la question fondamentale : à qui doit-on la radicalisation des musulmans en raison du laxisme et de l'instauration du tabou autour de l'intégration ?

 

Pour résoudre le bien vivre ensemble, il faudra davantage que cinq minutes de courage politique.

 

Il faudra faire le choix de la parole vraie, de la rigueur intellectuelle.

 

Que faire, me demanderez-vous ? Que proposer face à ce défi ?

 

Il  n’y a pas de solution miracle, mais il y a un passage obligé : nous devons faire front devant les atteintes à la neutralité de l’Etat.

 

Nous devons refuser catégoriquement les privilèges qui sont réclamés pour des raisons religieuses, en dérogation à nos lois démocratiques.

 

Il nous revient le droit de contraindre à respecter notre contrat social quiconque prétend le violer.

 

Le vivre ensemble implique un changement radical d'attitude pour chacun.

 

D'une part, il faut cesser de voir en étranger tout homme dès lors qu'il n'est pas blanc: le sens de la citoyenneté n'a pas de couleur.

 

Mais, il faut être intraitable avec ceux qui escomptent violer les valeurs du contrat social sous prétexte de leur propre origine.

A cet égard, la tolérance n'est pas de mise, et la contrainte est de rigueur.

 

Le mérite de l’Etat moderne est d’avoir aboli les privilèges, nous ne devons pas tolérer qu’ils soient rétablis, au nom d’un Dieu hypothétique.

 

Nous devons refuser toute concession au communautarisme : et attention, aux soi-disant « accommodements raisonnables » qui ne sont rien d’autre, absolument rien d’autre, que des privilèges religieux, des lois particulières édictées pour quelques-uns. Si nous en admettons le principe, il sera impossible de faire marche arrière ensuite.

 

Il faut refuser ces revendications déjà acceptées par les ECOLOS et le CDH. Des revendications qui tentent à instaurer le développement séparé des différentes composantes de notre société.

 

Ceux qui prônent ces « accommodements raisonnables » vont dresser définitivement des murs infranchissables.

En effet, si chacun obtient satisfaction sur des particularismes identitaires, que restera-t-il du « vivre-ensemble » ?

Rien.

Il restera une société fondée sur le développement séparé. Une société ségrégationniste.

 

Une société fondée sur le principe de l’Apartheid.

 

Il faut dire non aux accommodements raisonnables qui sont la porte ouverte à la scission de la société sur des bases uniquement religieuses et qui vont organiser la société dans l’hystérie piétiste du « pur » (le Halal) et de l’ « impur » (le Haram).

 

Nous ne pouvons nous accommoder de différences religieuses essentiellement revendiquées par des idéologues fondamentalistes et rétrogrades.

 

Car dans notre société, aucun groupe ne peut se prévaloir de privilèges : tout le monde est sur le même pied.

 

Ces revendications se fondent sur le postulat que plusieurs civilisations peuvent coexister sur le même sol.

Cela est faux, car cela mène à la guerre civile.

 

Et, c’est évident, seule la position laïque est à même d’assurer la paix civile.

 

Les seuls « accommodements vraiment raisonnables » sont ceux qui s’imposent aux derniers arrivants, comme l’exige la plus élémentaire courtoisie.

 

Ce que nous proposons à nos concitoyens musulmans, en plus de toute notre assistance, de toute notre solidarité sociale, à côté de tous les avantages qu’il y a à vivre en Belgique, c’est simplement qu’ils s’accommodent à nos institutions, à notre mode de vie et à nos traditions.

 

Ce que nous leur proposons – amicalement, avec tout le respect qui leur est dû, avec toute la considération pour les circonstances parfois difficiles qui les ont amenés à émigrer – c’est de devenir partenaires de notre contrat social et de devenir belges à part entière.

 

Mais nous ne pouvons accepter une ingérence de considérations religieuses, ni donner une légitimité institutionnelle quelconque à cet effet, et encore moins considérer des financements pour de tels agencements.

 

Un contrat, c’est un accord bilatéral où chacune des parties obtient un droit qui est assorti d’un devoir. En l’occurrence, le devoir est de se soumettre aux mêmes règles que les autres citoyens.

Le rejet de ce devoir doit être compris comme un rejet de la citoyenneté belge.

 

Et de cela chacun doit tirer les conséquences qui s’imposent.

 

Nous devons être intraitables sur la Liberté de conscience et d’expression; sur le pluralisme philosophique ; sur l’égalité des droits entre les individus, hommes et femmes ; sur la neutralité de l’Etat ; sur le respect de toutes les minorités ; sur la soumission au processus démocratique ; sur la soumission aux lois nationales ; et sur le respect des traditions et des usages qui sont les nôtres.

 

Les valeurs de la démocratie bénéficient à tous, y compris aux ennemis de la démocratie.

Ces valeurs sont notre force. Prenons garde à ce qu’elles ne deviennent pas notre faiblesse.

Nul n’entend renoncer à l’Etat de droit, ce serait renoncer à nous-mêmes. Mais si notre droit est impuissant à faire respecter notre mode de vie, changeons-le !

 

Mais que constatons-nous encore ?

 

Une vaste régression sociale que beaucoup refusent de voir.

Je veux parler de la relégation d’un nombre croissant de femmes  musulmanes à la maison, parce que leurs maris rétrogrades ne veulent pas qu’elles travaillent avec des hommes.

D’une dégradation sanitaire, parce que des hommes qui pensent encore vivre au moyen-âge interdisent à leurs femmes de se faire soigner par d’autres hommes.

 

Des organisations islamistes sont arrivées en très peu de temps à mettre en place une société parallèle, avec son propre ordre, ses propres lois.

 

Pourquoi accepterait-on des imams ce qu'on a dénoncé chez les curés ou chez les rabbins ? Pourquoi cherche-t-on à se rendre sympathique auprès de ceux qui considèrent nos filles comme des putes parce qu’’elles ne sont plus vierges ?

 

Lors des prochaines années de nouvelles revendications vont surgir, et contrarier notre droit. Elles seront influencées par les nouveaux bigots et piétistes qui seront appuyés et financés par des organisations et des pays du Moyen-Orient.

Parmi ces organisations, celle des Frères Musulmans, la plus dangereuse, a déjà infiltré divers mouvements et associations, ici, en Belgique. 

 

Aujourd'hui nous sommes confrontés à un vaste chantier d'endoctrinement sur l'infériorité des femmes mené par des prédicateurs, via les télévisions par satellite, les cassettes audio et les prêches dans les mosquées de certains d'imams autodidactes.

 

Que cela soit clair : nous nous opposerons de toutes nos forces à toute volonté d’imposer dans notre pays les lois tribales des bédouins du septième siècle !

 

Le regroupement familial, qui n’a jamais été sérieusement régulé dans ce pays, aboutit à l’arrivée en grand nombre de femmes et de jeunes femmes sévèrement voilées. Ces femmes sont les victimes d’un endoctrinement politique dispensé sous couvert de la religion.

 

Mais c’est clair, elles ne peuvent pas s’intégrer, elles ne s’intégreront jamais sur le marché du travail. 

Leur famille, leur mari, ne le veulent d’ailleurs pas.

La Belgique en est donc réduite à ne plus être qu’un vaste guichet de CPAS. Une machine à distribuer l’assistanat.

 

Ce n’est pas tenable. Ce n’est pas digne.

Ni pour ces femmes, ni pour leurs enfants, ni pour les travailleurs belges ou immigrés installés de longue date et qui, eux, se sont intégrés.

 

Pour résoudre de manière efficace et rapide ces problèmes, il faut que les populations immigrées soient coupées des Etats étrangers qui tentent d'influer sur notre territoire.

Il faut réguler plus strictement le regroupement familial et les régularisations.

Il faut réformer l'accès à la nationalité.

 

Ce stop migratoire permettra aux ghettos de se dissoudre dans l'ensemble de la population et de refonder le contrat social qui est le socle du vivre ensemble.

 

Mais il faut aller vite, on ne peut plus attendre des décennies pour renverser la vapeur. Il faudra déplaire, il faudra mettre absolument les points sur les "i".

Ce sera un combat quotidien et le résultat dépendra des électeurs qui, conscients de la situation actuelle, décideront de nous suivre.

Car dans une démocratie, ce sont les électeurs qui ont le dernier mot.

 

Quels sont les principales victimes d’une immigration mal ou pas régulée, et qui est majoritairement, c’est un fait, d’origine musulmane ?

Les études sont formelles, à cet égard : ce ne sont pas les grands patrons qui sont pénalisés !

C’est le peuple, bien sûr !

 

Les victimes sont les travailleurs qui ont un petit salaire, et parmi eux, beaucoup de Belges d’origine immigrée qui bossent, vivent paisiblement et refusent que l’islam politique contrôle leur vie.

 

Lorsque nous disons « Bruxelles, ville musulmane rétrograde, non merci ! ».

 

Lorsque nous disons « immigration non contrôlée, non merci ! ».

 

Lorsque nous disons « les passe-droits pour les partisans de l’islam politique et les barbus, non merci ! ».

 

Lorsque nous nous battons pour défendre nos valeurs, notre mode de vie.

 

Lorsque nous dénonçons cette gauche irresponsable qui renie la laïcité et fait des alliances avec les représentants les plus bigots des mosquées.

 

Lorsque nous nous opposons aux ECOLOS et au CDH qui font élire des femmes voilées ou les nomment dans l’administration.

 

Lorsque nous tenons ce discours, lorsque nous agissons à vos côtés pour que notre société se ressaisisse et relève la tête,

 

Nous sommes à la pointe d’un combat qui est profondément social.

 

Nous sommes les remparts de la démocratie.

 

Pendant trop longtemps le politiquement correct imposé par la gauche a malmené notre liberté d‘expression.

Une petite caste d’intellectuels gauchistes et des staliniens rabiques  comme Philippe Moureaux, l’homme qui a transformé certains quartiers de sa commune Molenbeek en vitrine du Hamas, nous ont muselés durant trop d’années.

 

Tous ces gens nous ont interdit  de tenir un langage de vérité.

Ils nous ont interdit, tout simplement, de décrire les faits.

 

Chers amis, je crois que ce temps là est révolu.

Ils ne nous ferons plus taire !

 

Leurs insultes, plus personne ne les écoute.

Ils sont pathétiques quand ils nous accusent d’être « racistes » ou « xénophobes ».

 

Ils ne sont pas seulement odieux. Ils sont surtout ridicules.

 

Voilà pourquoi j’affirme : les conservateurs, ceux qui organisent la régression sociale pour les femmes, les travailleurs, les jeunes, ce sont les leaders de gauche.

C’est particulièrement clair ici, à Bruxelles, où le gouvernement de l’Olivier montre son aveuglement et son incompétence face à la volonté d’islamisation de certaines zones de la ville, où nos valeurs, nos priorités, notre conception de la démocratie, n’ont plus droit de cité.

 

Cette Gauche liberticide nous dit « ce débat est nauséabond » !

Et je leur demande pourquoi ne peut-on en débattre ?

Parce qu’il y est question d’immigration et d’islam ?

Quelle surprise !

En 50 ans, la composition ethnique, culturelle et religieuse de nos villes et campagnes a changé plus vite et plus profondément qu’au cours des 10 derniers siècles, mais il ne faudrait surtout pas en parler ?

 

L’islam identitaire de nos villes a progressé en même temps que le djihad mondial mais ceux qui posent des questions sont des salauds.

Que des « jeunes en colère » revendiquent leur citoyenneté en proclamant leur haine de l’Occident, rien de plus normal.

C’est de l’amour déçu – une déception dont nous serions largement fautifs.

Sur tout cela, silence radio parce qu’on risque de déraper, c’est-à-dire de sortir des clous tracés par la coalition de l’aveuglement.

 

Il faut comprendre ces bons esprits : quand on n’a à sa disposition qu’un bouton pour dire oui et un autre pour dire non, ou un seul pouce qu’on peut lever ou baisser, toute question est un piège affreux.

 

Soit l’immigration est une chance, soit elle est une catastrophe.

Ange ou salaud, nuance interdite.

 

Citoyens, n’ayons plus peur ! Ne restons plus sur la défensive.

Nous sommes animés par la seule volonté que l’Europe ne bascule pas dans une autre civilisation !

 

Affirmons sereinement, mais avec détermination :

Le refus du communautarisme, c’est nous !

La volonté de vivre mieux, dans une ville plus conviviale, qui ne peut plus  être ouverte à une immigration non régulée, c’est nous !

Le refus de la loi de la jungle, où les plus radicaux font la pluie et le beau  temps et écrasent les faibles, c’est nous !

La solidarité avec ces jeunes filles qui refusent  de porter le voile islamique et sont persécutées par les « grands frères », les extrémistes et les adeptes du double discours de Tariq Ramadan, c’est nous !

 

Chers amis, votre présence massive, ce soir, montre que vous aussi, vous êtes des Résistants.

 

Ensemble, résistons à l’injustice, à l’obscurantisme, à la remise en cause de l’égalité hommes-femmes.

A la négation de notre identité.

 

Citoyens, RESISTONS et partons à la reconquête de nos valeurs.

 

Ce combat, c’est celui de la démocratie au service de la liberté.

C’est le combat de la démocratie au service des droits individuels dans une société dont l’Etat garanti aussi la sécurité de chacun.

 

Ensemble, ayons la passion de convaincre autour de nos idées et de nos projets.

 

Citoyens, les seuls combats que l’on perd sont ceux que l’on ne mène pas !

 

Menons ensemble celui-ci.

 

 

Je vous remercie de votre attention.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 21:01

 

 

A propos par Aschkel

Par Aschkel

pour aschkel.info et lessakele

Sous-Titrage vidéo Danilette

 

 

Diffusion d’un flash publicitaire télévisuel aux Etats-Unis, de Palestinian Media Watch,  

 

 

démontrant que la glorification du terrorisme par l’Autorité palestinienne,

 

est

 

l’obstacle majeur à la paix.

 

 

Lire l'article et voir le flash vidéo

 

 Logo Ici
Des terroristes sanguinaires célébrés comme des héros par l'Autorité Palestinienne 
Attention choquant !!!

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 22:51

 

 aschkel.info et lessakele

A propos par Aschkel

 


Le président palestinien Mahmoud Abbas préside une réunion de l'Organisatin de libération de la Palestine à Ramallah, samedi 8 mai. | REUTERS/MOHAMAD TOROKMAN
REUTERS/MOHAMAD TOROKMAN
Le président palestinien Mahmoud Abbas préside une réunion de l'Organisatin de libération de la Palestine à Ramallah, samedi 8 mai.

 

J'aimerais que l'on m'explique comment faire la paix avec des gens qui n'ont pour but final que la destruction de l'Etat juif, l'Etat d'Israel.


 

 

Aujourd’hui, on présente M. Abbas comme un homme fréquentable, un dirigeant « modéré » et un interlocuteur valable dans les pourparlers de paix avec Israël. Le Fatah, parti auquel appartient M. Abbas, fait partie de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine). Je vous suggère aujourd’hui de jeter un coup d’œil sur la charte de l’OLP, également appelée Charte nationale palestinienne. Son objectif ne diffère en rien de celui proclamé par la charte du Hamas, à savoir la destruction d’Israël.

Cette charte est le document de base de l’OLP. Il définit le but de l'organisation qui est l'anéantissement de l'État d'Israël par la lutte armée. Il nie aussi à l'État d'Israël toute légitimité. Il a été adopté pour la première fois en 1964, lors de la création de l’OLP. Le texte en a été modifié en 1968, après la Guerre des six jours. La modification a consisté à en augmenter le caractère intransigeant…

Voici quelques extraits de ce document. Il est important de ne pas oublier que l'expression « libérer la Palestine» signifie « libérer» TOUTE la Palestine (les articles 21 et 22 l'expriment clairement) et éliminer l'Etat juif. L’article 16 est hilarant, quand on connaît le sort réservé aux « minorités religieuses » dans les territoires sous autorité palestinienne… Pour lire la charte dans son intégralité, cliquer ici.



 
Article 1 : La Palestine est la patrie du peuple arabe palestinien : elle constitue une partie inséparable de la patrie arabe, et le peuple palestinien fait partie intégrante de la nation arabe.

Article 2 : La Palestine, dans les frontières du mandat britannique, constitue une unité territoriale indivisible.

Article 7 : (…) Tous les moyens d'information et d'éducation doivent être employés pour faire connaître à chaque Palestinien son pays de la manière la plus approfondie, tant matériellement que spirituellement. Il doit être préparé à la lutte armée et au sacrifice de ses biens et de sa vie afin de recouvrer sa patrie et d'œuvrer à sa libération.

Article 9 : La lutte armée est la seule voie menant à la libération de la Palestine. Il s'agit donc d'une stratégie d'ensemble et non d'une simple phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa ferme résolution de poursuivre la lutte armée et de préparer une révolution populaire afin de libérer son pays et d'y revenir. (…)

Article 10 : L'action des commandos constitue le centre de la guerre de libération populaire palestinienne, ce qui exige d'en élever le degré, d'en élargir l'action et de mobiliser tout le potentiel palestinien en hommes et en connaissances, en l'organisant et en l'entraînant dans la révolution palestinienne armée. (…)

Article 15 : La libération de la Palestine est, du point de vue arabe, un devoir national ayant pour objet derepousser l'agression sioniste et impérialiste contre la patrie arabe et visant à éliminer le sionisme de la Palestine. (…). Il s'ensuit que la nation arabe doit mobiliser tout son potentiel militaire, humain, moral et spirituel afin de participer activement avec le peuple palestinien à la libération de la Palestine. (…)

Article 16 : La libération de la Palestine, d'un point de vue spirituel, fera bénéficier la Terre Sainte d'une atmosphère de sécurité et de quiétude, ce qui assurera la sauvegarde des lieux saints et garantira la liberté du culte en permettant à chacun de s'y rendre, sans distinction de race, de couleur, de langue ou de religion. (…).

Article 19 : Le partage de la Palestine en 1947 et l'établissement de l'État d'Israël sont entièrement illégaux, quel que soit le temps écoulé depuis lors (…).

Article 20 : La déclaration Balfour, le mandat sur la Palestine et tout ce qui en découle sont nuls et non avenus. Les prétentions fondées sur les liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et avec une juste conception des éléments constitutifs d'un État. Le judaïsme, étant une religion, ne saurait constituer une nationalité indépendante. De même, les Juifs ne forment pas une nation unique dotée d'une identité propre, mais ils sont citoyens des États auxquels ils appartiennent.

Article 21 : S'exprimant par révolution armée palestinienne, le peuple arabe palestinien rejette toute solution de remplacement à la libération intégrale de la Palestine (…).

Article 22 : Le sionisme est un mouvement politique organiquement lié à l'impérialisme internationalet opposé à toute action de libération et à tout mouvement progressiste dans le monde. Il est raciste et fanatique par nature, agressif, expansionnisme et colonial dans ses buts, et fasciste par ses méthodes, Israël est l'instrument du mouvement sioniste et la base géographique de l'impérialisme mondial, stratégiquement placé au cœur même de la patrie arabe afin de combattre les espoirs de la nation arabe pour sa libération, son union et son progrès. Israël est une source constante de menaces vis-à-vis de la paix au Proche-Orient et dans le monde entier. Étant donné que la libération de la Palestine éliminera la présence sioniste et impérialiste et contribuera à l'instauration de la paix au Proche-Orient, le peuple palestinien recherche l'appui de toutes les forces progressistes et pacifiques du monde et les invite toutes instamment, quelles que soient leurs affiliations et leurs croyances, à offrir aide et appui au peuple palestinien dans sa juste lutte pour la libération de sa patrie.

Article 23 : Les exigences de la sécurité et de la paix, autant que celles du droit et de la justice, requièrent (…) de considérer le sionisme comme un mouvement illégal, d'en interdire l'existence et d'en proscrire les activités.

Article 33 : La présente Charte ne peut être amendée que par une majorité des deux tiers de tous les membres du Conseil national de l'Organisation de libération de la Palestine réunis en session extraordinaire convoquée à cet effet.

Pour compléter la lecture de cette charte, voici quelques citations [1] , parmi des milliers d’autres possibles, témoignant des intentions on ne peut plus pacifiques des dirigeants palestiniens d’hier et d’aujourd’hui. [2] L’une d’entre elles montre qu’Abou Mazen, alias Mahmoud Abbas, est un négationniste de la Shoa… Toutes les déclarations qui suivent sont en parfaite adéquation avec le contenu de la charte de l'OLP.


L'OLP admet, après Oslo, que son but reste la destruction d'Israël

 
 

« La lutte contre l'ennemi sioniste n'est pas une question de frontières, mais touche à l'existence même de l'entité sioniste. » (Bassam-abou-Sharif, porte-parole de l'OLP, Kuwait News Agency - Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996).
« 
Le but stratégique est la libération de la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, même si cela signifie que le conflit doive durer encore mille ans ou pendant de nombreuses générations à venir » (Faisal Husseini, interview accordée à Al-Arabi [Egypte], 24 juin 2001).
« 
La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée » (Yasser Arafat, Voice of Palestine, novembre 1995).
« 
Notre but est d'éliminer l'Etat d'Israël et d'établir un Etat qui soit entièrement palestinien » (Yasser Arafat, session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996. Cité dans le Middle East Digest, 7 mars 1996).
« 
Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique, à savoir la Palestine du Jourdain à la mer. » (Marwan Barghouti, chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001).
 


Non abrogation de la Charte de l'OLP après les accords d'Oslo

« Je mentirais si je vous disais que je vais l'abroger. Personne ne peut le faire » (Conférence donnée parYasser Arafat à Harvard en octobre 1995).

Négation de tout lien entre le peuple juif et la terre d'Israël

« Il n'y a pas de preuve tangible qu'il y ait la moindre trace ou le moindre vestige juif que ce soit dans la vieille ville de Jérusalem ou dans le voisinage immédiat » (Communiqué publié par le ministère palestinien de l'Information, 10 décembre 1997)
« 
Le mur d'Al-Buraq [Mur des Lamentations] et sa place sont une propriété religieuse musulmane...Il fait partie de la mosquée Al Aqsa. Les Juifs n'ont aucun lien avec cet endroit » (Mufti de Jérusalem, nommé par Yasser Arafat, Al Ayyam [journal de l'Autorité palestinienne], 22 novembre 1997).
« 
Ce n'est pas du tout le mur des Lamentations, mais un sanctuaire musulman » (Yasser Arafat, Maariv, 11 octobre 1996).
« 
Tous les événements liés au roi Saul, au roi David et au roi Rehoboam se sont déroulés au Yémen, et aucun vestige hébreu n'a été trouvé en Israël pour la bonne et simple raison qu'ils n'y ont jamais vécu » (Jarid al-Kidwa, historien arabe, au cours d'un programme éducatif de l'OLP, en juin 1997 et cité dans Haaretz le 6 juillet 1997).
« 
Abraham n'était pas juif, pas plus que c'était un Hébreu, mais il était tout simplement irakien. Les Juifs n'ont aucun droit de prétendre disposer d'une synagogue dans la tombe des patriarches à Hébron, lieu où est inhumé Abraham. Le bâtiment tout entier devrait être une mosquée » (Yasser Arafat, cité dans le Jerusalem Report, 26 décembre 1996).

 
Négation de la Shoa par l'OLP

« La persécution des Juifs est un mythe mensonger que les Juifs ont qualifié d'Holocauste et ont exploité pour se faire plaindre » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 2 juillet 1998).
« 
Les nazis ont probablement tué moins d'un million de Juifs et le mouvement sioniste a participé au massacre » (Citation tirée d'un livre d' Abou Mazen, numéro deux de Yasser Arafat et négociateur de premier plan à Oslo).
« 
La Shoa est un mensonge des Sionistes concernant de prétendus massacres perpétrés contre les Juifs » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 3 septembre 1997).
« 
Il est bien connu que tous les ans les Juifs exagèrent de plus en plus la portée de ce que les nazis leur ont fait. Ils prétendent qu'il y a eu six millions de victimes, mais des recherches précises scientifiques démontrent qu'il n'y en a pas eu plus de 400 000 » (Télévision palestinienne, 25 août 1997).

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Source chantducoq


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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 20:34
A propos par Aschkel
par Menahem Macina
Texte trouvé par Jean Vercors
 

Le ’palestinisme’ - ou parti pris anti-israélien - est-il un accident de l’histoire ou un signe des temps ?
 
  •  
    •  
      • "De nombreux membres des médias européens ne se considèrent pas uniquement comme des journalistes, mais comme des Croisés idéologiques. Ils n’exercent pas l’activité de journaliste pour faire du journalisme. Ils veulent faire le bien dans le monde. Ils ont des objectifs." (Alon Ben-David, ancien correspondant militaire de la Direction de la radio-télévision israélienne, à United Press International.)
      •  "L’intégration des énoncés de la propagande antisioniste définit un système de valeurs considéré comme éminemment respectable. Cette propagande ayant accrédité l’idée que le sionisme cumule toutes les tares morales (racisme, colonialisme, fascisme, etc.), il en résulte que le sujet qui fait profession de critiquer Israël bénéficie, avant tout débat sur la qualité de ses vues, d’une vertu et d’un capital de sympathie qui le placent au-dessus de tout soupçon, tant à ses propres yeux qu’à ceux des autres." (Georges-Elia Sarfati, L’antisionisme. Israël/Palestine aux miroirs d’Occident, Berg International, Paris, 2002, p. 101.)
      •  "On n’a jamais autant parlé de paix qu’à notre époque de conflits brutaux. Comme dans la fable «Les animaux malades de la peste», de La Fontaine, le Haro ! universel est poussé par presque toutes les nations du monde contre le seul Israël, réputé le plus criminel des Etats. Et quand on lui reproche d’être un obstacle à la paix mondiale et qu’on lui crie : «Faites la paix», écoutez bien le message subliminal qui affleure sous cet appel politiquement correct… Oui, vous avez bien entendu, c’est : «FOUTEZ-NOUS la paix! Faites ce qu’exigent de vous vos ennemis. Ne vous imaginez surtout pas que nous sommes prêts à pâtir de votre entêtement. Nous vous obligerons à vous plier aux exigences arabes, par la force si nécessaire !»" (Menahem Macina, «Foutez-nous la paix et délivrez-nous du bien !», Pamphlet inédit.)


        Après avoir passé de longues années à étudier l’antisémitisme en historien de la pensée, je ne m’attendais pas à en traiter un jour en penseur engagé. Pour moi, comme pour la majorité des chercheurs et des intellectuels, l’antisémitisme était un phénomène historique daté, et c’est sous cet angle que j’en traitais dans mes publications. Certes, on pouvait en distinguer, çà et là, des résurgences, et il n’échappait pas aux spécialistes que des réflexes antisémites profondément ancrés dans de nombreux esprits étaient toujours prêts à se manifester, de manière plus ou moins brutale, pour peu qu’une occasion leur en fût fournie. Mais, politiquement et sociologiquement incorrect depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’antisémitisme était hors-la-loi, et ceux qui le professaient encore devaient recourir à des subterfuges pour l’exprimer, ou encourir le blâme public s’ils enfreignaient l’interdit social. 

        Les choses commencèrent à changer dans les débuts des années ’70, lorsque, sous les coups du terrorisme violent de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), et d’une propagande intensive présentant les Palestiniens comme le dernier peuple colonisé de la planète, les opinions publiques occidentales commencèrent à infléchir leur attitude, jusqu’alors positive ou neutre, à l’égard de l’Etat d’Israël. 

        La montée en puissance financière et politique des nations arabes et spécialement de celles du Golfe Persique, détentrices d’immenses richesses pétrolières, acheva de ruiner le mince crédit de sympathie internationale dont bénéficiait encore Israël. Les Etats du Golfe ne tardèrent pas à user de "l’or noir" comme d’une arme redoutable de chantage, surtout après le choc pétrolier consécutif à la victoire d’Israël, dans la Guerre de Kippour (1973), succès qui fut considéré comme un affront inexpiable par l’ensemble du monde arabe. 

        Dès lors, l’Etat Juif, devenu gênant pour les affaires parce qu’ostracisé par l’ensemble du monde arabe, devint un poids pour la majorité des nations qui avaient déjà cédé moralement à ce chantage. La mauvaise conscience des dirigeants internationaux trouva vite les prétextes dont elle avait besoin pour justifier son lâchage massif d’Israël. Je les résume en substance.
  • L’irritation que cause Israël à l’ensemble du monde arabe est largement fondée.
  • Cet Etat occupe illégalement une large partie du territoire qui doit revenir, de droit, au futur Etat palestinien.
  • Nous sommes restés trop longtemps passifs et complices des pressions exercées sur l’ONU par les Etats-Unis, qui sont systématiquement favorables à l’Etat hébreu.
  • Nous n’avons pas sanctionné comme il se devait les nombreuses infractions israéliennes aux décisions de l’ONU.
  • Si nous continuons à soutenir cet Etat perdu de réputation, nous subirons les effets du boycott arabe, qui seraient dévastateurs pour nos économies.
  • Même si Israël n’est pas coupable de tout ce dont l’accusent les Etats arabes, il doit se plier à la nouvelle stratégie mondiale et cesser de s’accrocher à des conceptions politiquement archaïques, telle que celle d’un Etat juif, ou stratégiquement obsolètes, à l’ère des fusées, telle que celle de frontières défendables.
  • Et il va de soi qu’Israël doit renoncer à revendiquer Jérusalem comme sa capitale historique, ce qui exaspère les Musulmans, et à juste titre puisque ces derniers la considèrent comme leur ville sainte, et que les Palestiniens veulent en faire leur capitale.
  • Bref, Israël doit cesser d’être un obstacle à la paix et à l’ordre mondial (tels que nous les concevons).

Il est à peine besoin de préciser que cette mienne analyse, si elle venait à bénéficier d’une large diffusion, serait l’objet d’une dérision quasi universelle. A ce stade, autant prévenir charitablement quiconque voudra se lancer dans l’aventure risquée de défendre la cause d’Israël : quelles que soient la nature et la forme de son action, il doit savoir à quoi il s’expose. Et s’il a toujours été difficile et sociologiquement onéreux d’aller à contre-courant de l’opinion publique, il l’est et le sera encore davantage d’oser défendre une nation perdue de réputation comme Israël.

Ceci étant dit, je dois confesser qu’il m’en a pris longtemps avant d’admettre que telle était la situation. Comme beaucoup, j’ai cru à une paix possible et rapide avec les Palestiniens. Jusqu’à la deuxième Intifada, mes sympathies instinctives allaient à la gauche israélienne. Comme beaucoup également, je professais deux idées-force : 

1) Une paix durable entre le futur Etat palestinien et l’Etat d’Israël était dans l’intérêt des Palestiniens eux-mêmes, et il ne faisait pas de doute que les plus fanatiques d’entre eux finiraient par s’en convaincre et par déposer les armes au profit de la négociation.

2) Il était inconcevable que les dirigeants politiques mondiaux, les universitaires, les penseurs et les journalistes sérieux et expérimentés, puissent accorder foi aux abominables calomnies arabes dont étaient l’objet Israël, ses dirigeants politiques et son armée, et s’abstenir de condamner fermement et sans équivoque l’antisémitisme débridé qui sévit dans les médias et jusque dans les manuels scolaires arabes, en général, et palestiniens en particulier. Nul doute qu’ils auraient un sursaut moral et exigeraient de leurs partenaires arabes qu’ils abandonnent cette ligne de conduite insoutenable et préjudiciable à la paix qu’ils prétendaient rechercher.

Dans le premier cas, je commettais l’erreur fort répandue de juger des mentalités et des réalités du Proche-Orient en Occidental. Dans le second, je retombais dans l’hébétude qui fut celle des Juifs dans les premières années de l’avènement du nazisme. Souvenons-nous de ce que se disaient nos parents alors : «Le peuple allemand, ami des arts et des lettres, qui a donné au monde des philosophes, des savants et des musiciens illustres, est incapable de commettre les monstruosités dont on l’accuse.» Souvenons-nous de l’incrédulité totale à laquelle se heurtèrent les premiers évadés des camps nazis, lorsqu’ils rapportèrent les horreurs dont ils avaient été témoins, et surtout lorsqu’ils prétendirent – chose inconcevable ! – que les nazis gazaient des Juifs avant de les incinérer…

Je suis paranoïaque, dites-vous, et vous avez beau jeu d’affirmer que ce qui se passe actuellement n’a rien à voir avec les horreurs nazies passées. C’est que vous faites mine de ne pas comprendre. La comparaison – ne vous en déplaise ! – vise l’analogie du processus de réaction mentale: l’incrédulité face à ce qu’on ne peut ou ne veut pas admettre, et sa conséquence : le refus du réel, le déni des faits.

Et ce déni est encore plus aigu lorsque celui qui s’en défend est en position d’accusé. Certes, ceux à qui ce discours s’adresse, ne sont pas eux-mêmes témoins de la persécution et de la déportation des Juifs comme le furent leurs aînés des années ’40. Ils ne sont pas davantage accusés de perpétrer ni de planifier ce crime. Mais il est temps qu’ils prennent conscience de ce que leur attitude systématiquement anti-israélienne, hypocritement masquée sous le prétexte de défendre la juste cause palestinienne, constitue une complicité de fait avec le projet de liquidation de l’Etat d’Israël, poursuivi avec obstination, depuis 1948, par des Etats arabes qui, désormais, ne prennent même plus la peine de le cacher.

La grande différence avec ce qui s’est passé durant la Seconde Guerre mondiale - outre les circonstances et les situations politiques et géostratégiques actuelles qui n’ont aucune commune mesure avec celles du passé évoqué –, c’est que nous, Juifs, avons développé un sixième sens fort aigu en matière de danger, et une sensibilité prémonitoire face aux événements qui apparaissent au reste de l’humanité comme non signifiants, voire insignifiants. Le souvenir collectif de notre survie - toujours menacée, celui des persécutions, des autodafés, des expulsions et des massacres dont nos ancêtres ont été systématiquement l’objet au fil des siècles, celui de la mauvaise réputation et de la diabolisation, qui furent et sont plus que jamais notre lot habituel en tant que peuple comme en tant qu’individus, nous a dotés d’une aptitude presque para-naturelle à sentir venir la tempête, et, dès lors, à préparer nos bagages pour une nouvelle fuite en avant, loin des persécutions, des spoliations, voire des pogromes. 

C’est ainsi que, durant près de deux millénaires, nous avons fui d’un pays à l’autre, parfois tolérés, toujours suspects, nous contentant de survivre, quelles que fussent les conditions de cette survie.

Reconnaissons-le honnêtement, notre condition n’a pas toujours été aussi dramatique. Nous avons même connu de longues périodes de tranquillité et de cohabitation plus ou moins harmonieuse avec les nations dont nous étions les hôtes. Mais toujours était suspendue, au-dessus de nos têtes, l’épée de Damoclès du malheur prêt à détruire notre fragile et temporaire bien-être…

Puis, un jour, ô miracle, survint l’époque des "Lumières". L’émancipation civique nous fut servie sur le plateau - laïc, s’il en fût, et fâcheusement taché de sang - de la Révolution française. "Il faut tout refuser aux Juifs comme nation, mais tout leur accorder comme individus!", avait proclamé le duc de Clermont-Tonnerre, lorsque l’Assemblée Constituante de 1791 décida d’accorder la citoyenneté aux Juifs. Et longtemps, en milieu israélite, la devise fut : «Sois Juif à la maison, et homme à l’extérieur.» Et cela fonctionna durant plusieurs décennies. 

Hélas ! Moins d’un siècle plus tard, éclatait l’affaire Dreyfus. Théodore Hertzl, journaliste juif en poste à Paris, eut la stupéfaction d’entendre des foules hurler : «Mort aux Juifs !». Alors, s’ancra dans son esprit la certitude, déjà exprimée par d’autres, que seul un Etat fondé par des Juifs sur une terre juive, pourrait rédimer ce peuple. Le sionisme était né. Qui eût pu prévoir que la piètre terre lointaine, qui n’était alors l’objet d’aucune revendication nationale, et dont nul n’eût imaginé qu’elle serait un jour disputée au peuple qui en était issu, deviendrait un piège pour ces parias des nations, qui avaient cru – tragique naïveté ! – recouvrer leur dignité et gagner le respect de l’humanité en devenant enfin une nation comme les autres?

Et depuis… On sait le reste :

  •  
    •  
      • La Shoah.
      • Le vote de l’ONU partageant la Palestine entre deux Etats : l’un juif et l’autre arabe - le premier acquiesçant avec gratitude, l’autre refusant avec hargne…
      • La proclamation de la renaissance de l’Etat d’Israël par Ben Gourion.
      • L’entrée en guerre de plusieurs nations arabes, décidées à écraser dans l’œuf l’Etat juif à peine né.
      • La victoire inattendue des Juifs.
      • La rancoeur des Arabes défaits.
      • Leurs tentatives successives et vaines de vaincre Israël sur le champ de bataille (1967, 1973)...

Et soudain, un beau jour, sous la puissante pression des Etats-Unis, l’incroyable se produisit : la Jordanie et l’Egypte signèrent des traités de paix séparés avec Israël. Sadate vint même à Jérusalem et put haranguer les Israéliens du haut de la Tribune de la Knesset, le Parlement israélien… les Juifs du monde entier étaient comme dans un rêve… Et même le signal fort de l’assassinat du chef de l’Etat égyptien, qualifié de "traître" - qui témoignait de l’hostilité arabe irréductible - ne dissuada pas les optimistes, tel Shimon Peres, de parler d’une prochaine confédération palestino-jordano-israélienne - dont ils ne doutaient pas qu’elle vît le jour - comme d’une Suisse du Proche-Orient…

Jusqu’au changement de tactique du front du refus arabe, vers le milieu des années ‘70. Après avoir longtemps méprisé Arafat et l’OLP, ces pays irréductiblement hostiles à l’Etat juif, et parmi eux la richissime Arabie Saoudite, décidèrent de soutenir financièrement et politiquement, quoiqu’en sous-main, ce leader politique obstiné, dont ils avaient jaugé la capacité à entretenir un foyer permanent d’opposition à Israël. Avec le recul du temps, certains observateurs avertis soupçonnent même que la mise en route du processus de paix, avec l’appui tacite des puissances pétrolières arabes, ne fut en réalité qu’une manœuvre concertée en vue d’amener Israël à faire revenir les dirigeants de l’OLP de leur exil tunisien, après leur expulsion du Liban - que leurs troupes avaient contribué à mettre à feu et à sang, sur fond de guerre civile entre Libanais.
C’était introduire le loup dans la bergerie. mais combien surent le discerner? Et qui les écouta?...

Ensuite, comme chacun peut le constater aujourd’hui, Arafat s’est avéré être un serpent qu’Israël a réchauffé dans son sein, «un céraste sur le chemin», pour employer une terminologie biblique. 

Patiemment, obstinément, et avec une détermination sans faille, il a poursuivi le projet que les nations arabes riches et coalisées n’avaient pu mener à bien : libérer la totalité de la Palestine de la ’domination’ juive. Ne pouvant détruire l’Etat hébreu, il a entrepris de le harceler, de le pousser à la faute par des opérations mortifères, dont il escomptait qu’elles provoqueraient des représailles militaires sanglantes qui ruineraient la réputation de l’Etat juif aux yeux de l’opinion internationale. Il a jeté les enfants de son peuple contre les troupes israéliennes, sachant pertinemment que chaque blessure, chaque mutilation, chaque mort surtout, crédibilisait la posture de victime qu’il entendait donner à son peuple aux yeux de l’opinion mondiale. Et il y a réussi dans une large mesure.

Et si quelqu’un objecte que c’est prêter à Arafat des pouvoirs quasi surnaturels, qu’il fournisse la preuve du contraire, qu’il avance une autre explication qui soit plausible. 

Qui a réussi à déstabiliser Israël, à terroriser ses habitants et à faire vaciller son économie ? Qui, si ce n’est Arafat et ses hommes de main ? 

Et pour ce qui est des origines obscures, l’histoire nous fournit, entre cent parallèles, le cas étonnamment analogue d’un peintre raté, dessinateur de cartes postales à quatre sous, chômeur endémique, orateur politique d’arrière-salles de bistrot, qui termina la Première Guerre avec le grade de caporal, mais n’en devint pas moins Chancelier du Reich. Qui, dans les années ’20, pouvait prévoir qu’Adolf Hitler, obscur et famélique Autrichien sans profession, sans culture, ni fortune, ni relations, deviendrait le maître de l’Allemagne et ferait trembler le monde?

Comparaison n’est pas raison, bien sûr. Arafat n’a rien de commun avec le dictateur sanguinaire, et ni lui ni son peuple ne représentent un danger pour le monde, au sens où le furent Hitler et le nazisme. Pourtant, une fois de plus, se vérifie la règle d’analogie évoquée plus haut : les hommes, les circonstances et les événements sont différents, mais les symptômes de la crise et les processus de son éclosion sont analogiquement les mêmes.

Comme Hitler et son peuple, pour qui le Traité de Versailles mettant fin à la Grande guerre fut un ’diktat’ insupportable, Arafat et les Palestiniens n’ont jamais accepté le principe d’un Etat juif, ni ses victoires militaires, ni la position d’infériorité du peuple palestinien par rapport aux Israéliens. 

Comme Hitler - quoique dans une mesure infiniment plus modeste -, Arafat, insensible à la misère de son peuple, n’a eu de cesse qu’il parvienne à constituer une force armée suffisamment significative pour être en mesure de harceler, d’épuiser, voire de démoraliser son ennemi par des attaques terroristes d’une violence inouïe, des assassinats délibérés de civils innocents, et des mensonges publics éhontés à l’adresse des opinions internationales. 

Comme le dictateur allemand, le Raïs palestinien est parvenu à tisser des alliances inattendues, à impressionner les grands de ce monde, à leur faire comprendre qu’il tenait en main la mèche susceptible de faire exploser le baril de poudre du conflit le plus redoutable qui soit, susceptible d’embraser le Proche-Orient et peut-être le monde, par le biais du milliard et demi de Musulmans qui le peuplent et qui feront toujours cause commune avec leurs frères arabes quand il s’agira de combattre Israël. 

  • Il a amalgamé politique et religion,
  • et déjudaïsé jusqu’aux vestiges du Temple,
  • allant même jusqu’à laisser le Waqf en détruire la moindre trace ;
  • Il a délégitimé la judéité de la terre,
  • et réécrit l’histoire événementielle et religieuse des peuples du Proche-Orient.
  • Il a fanatisé son peuple et exhorté ses enfants à l’auto-immolation à l’explosif dans le but de tuer un maximum de Juifs, et plus de civils que de militaires.
  • Et surtout, il a réussi à persuader le monde que tous ces crimes étaient la conséquence du désespoir d’un peuple colonisé par les sionistes.

Y eut-il jamais pire mensonge ? Où est la conscience de l’humanité ?

Serions-nous parvenus sans le savoir au temps prédit par le prophète Daniel, où "la vérité" (ou la justice) "sera jetée à terre" (Dn 8, 12) ?


Mais ce qui plonge beaucoup de Juifs dans la perplexité et, pour certains, dans le désespoir, c’est le relais et l’écho complaisants que trouve, dans les médias occidentaux, et même dans certains livres populaires, l’opprobre jeté sur Israël par les Arabes, en général, et les Palestiniens, en particulier.

Les accusations de "crimes de guerre", "génocide", "brutalité", "inhumanité", "tortures", "assassinats" et même de "viols", "vols", "pillages", etc., pour qualifier les actions défensives menées par l’armée et la police d’Israël, sont monnaie courante dans la presse, tant écrite et audiovisuelle, qu’électronique. 

Un livre, prétendument écrit par une adolescente de quinze ans, peut, sans coup férir, appeler au meurtre des juifs («Il faut les tuer tous»), en mettant cette horreur et d’autres du même acabit dans la bouche des héros de son livre: des Palestiniens ’désespérés’, comme il va de soi... 

Et s’il n’y avait que les mots. Les actes suivent, de plus en plus fréquents, de plus en plus inquiétants.

  • Ici, c’est une synagogue qui est incendiée.
  • Là, une école juive subit des déprédations.
  • On s’en prend même aux personnes. Des Juifs sont agressés en pleine rue et en plein jour.
  • Et si l’on est trop typé Juif (kippa, redingote noire, chapeau et barbe de rabbin, ou de Hassid), on risque, au mieux: des insultes et des bousculades, au pire: des coups et des blessures.
  • Une simple étoile de David au bout d’une chaînette autour du cou peut valoir le même sort à l’imprudent(e) qui n’a pas pris la précaution de cacher ces signes de judéité et d’identification à l’Etat juif.

Et le pire, c’est que les Juifs se résignent. 
A l’exception des rabbins, on n’arbore plus aucun signe d’identification communautaire dans la rue. 
Les enfants sont chapitrés par leurs parents : «Pas de kippa, ni d’étoile de David, et surtout, ne répondez pas aux provocations. Il ne fait pas bon jouer les héros, en ce moment ! » 

Et la République semble impuissante. 
Et les citoyens se taisent… 
Et les chrétiens - censés s’être repentis du tort causé aux Juifs par leur antijudaïsme séculaire - où sont-ils, les chrétiens? Pourquoi se taisent-ils, eux aussi, en ces temps de malheur et de honte ?


Il faut remonter à l’époque nazie pour trouver une situation analogue, où les Juifs étaient vilipendés, accusés des pires horreurs, déshumanisés, avant de subir finalement le sort horrible que l’on sait, dans le silence des témoins et la non-assistance quasi universelle… 

Tant il est vrai que la diffamation et la diabolisation systématiques d’individus, lorsqu’elles ont atteint leur but, inhibent les réflexes de solidarité et jusqu’à l’humanité des témoins, encouragés à se taire et à laisser traiter, de la pire manière, des gens dont on les a convaincus qu’ils sont les rebuts de l’humanité…

Mondo cane

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Je regarde avec inquiétude les feuillets que je viens de noircir de ces noirceurs, et je m’inquiète. Qui va lire cela ? J’entends déjà le: «Vous, les juifs, vous êtes complètement paranos!» Il vaudrait mieux que j’arrête là avec une jolie formule, en forme de pirouette, l’air de dire : "J’ai un peu exagéré sans doute, mais ne me prenez pas trop au sérieux... C’était juste un exercice de style, une sorte de baroud d’honneur littéraire… A présent, je rentre dans le rang..."

Mais non. Pas question. Il me reste un compte à régler, et je ne cesserai d’écrire que lorsque je l’aurai formulé, si maladroitement que ce soit, pour moi-même avant tout, et au besoin pour ceux et celles qui voudront bien le lire…

Ce compte, c’est avec les médias que je veux le régler. Et d’abord avec la faune redoutable des animateurs et présentateurs à succès; les je te-refais-le-monde-en-une-émission; les acteurs, les chanteurs, bref le petit monde éphémère mais bruyant qui règne sans partage sur les ondes et le petit écran. Ces débiteurs d’oracles socio-géopolitiques. Ces fulminateurs d’excommunications majeures contre les ’blaireaux’ qui ont le malheur de savoir de quoi ils parlent et le cran de le dire... Et je m’étonnerai toujours de ce que nul n’ose rappeler à l’ordre ces saltimbanques, apologistes d’une haine politiquement correcte parce qu’antisioniste. Sans doute parce que leur grossièreté, leur insolence et leur violence de ton, ont, sur un certain public, tétanisé par les coups-de-gueule démagogiques - qui tiennent lieu de compétence à ces histrions -, le même effet vampirique que le cynisme des machos sur les donzelles inconsistantes et sans cervelle... 

Mais laissons là ce ’joli’ monde. Car mes comptes les plus sérieux, c’est avec les journalistes de haut vol que je veux les régler. Les grands reporters; les rédacteurs en chef de journaux, de radio et de télévision; les animateurs d’émissions politiques; les réalisateurs de reportages et de films télévisuels - à thématiques aussi mobilisatrices qu’à la mode (droits de l’homme, anti-mondialisme, anti-capitalisme, anti-américanisme, pacifisme, etc.) -; les commentateurs de tous poils, les présentateurs de livres récents et les auteurs qu’ils promeuvent, depuis les Cassandre amères jusqu’aux Paul Louis Sulitzer repus et satisfaits... 

Certains d’entre eux - le gratin de la profession - jouissent d’un crédit et d’une influence tout à fait excessifs et le plus souvent sans rapport avec leurs compétences, réelles ou supposées. ’Gros calibres’ de la profession, ils ont - c’est bien connu - leurs entrées chez les hommes politiques, voire à l’Elysée. Il n’est pas rare que le pouvoir les courtise, car ils font l’opinion - et on ne gouverne pas contre l’opinion publique. En retour, ce pouvoir leur distille - le plus souvent par le biais d’attachés de cabinets formés à ces jeux d’indiscrétions calculées -, des miettes d’informations, indispensables à la rédaction de leurs articles ou à la réalisation de leurs reportages. 

Incapables de se passer l’un de l’autre, même s’il arrive qu’ils se détestent ou se fassent des infidélités graves, le pouvoir et la presse sont généralement en phase, en particulier en matière de politique étrangère. 

Et c’est là-dessus que ma demande de comptes est la plus exigeante, et, plus précisément, sur leur couverture des événements du Proche-Orient. Parce que, au train où vont les choses, et à en juger par l’orientation - le plus souvent hostile à l’Etat d’Israël - de leurs analyses du conflit palestino-israélien, il paraît clair qu’ils sont en phase avec la politique étrangère de la France.

Ce n’est un secret pour personne qu’en raison d’intérêts stratégiques, politiques et économiques de grande magnitude, la politique française a toujours été pro-arabe. Mais le plus grave est qu’elle est devenue franchement hostile envers l’Etat d’Israël depuis plus de trente ans. Cela a commencé avec le Général de Gaulle, qui - on s’en souvient, sans doute - qualifia les Israéliens de «peuple dominateur et sûr de lui». Cela continue, de nos jours, avec le Président Chirac, qui jetait à Benjamin Netaniahou, alors Premier Ministre israélien : «Vous pouvez parler autant que vous voulez, je ne vous croirai pas !». Et cette attitude a atteint récemment son point culminant dans l’exclamation grossière et méprisante de l’ambassadeur de France à Londres, qui put, sans être désavoué ni sanctionné par son ministre de tutelle, traiter Israël de «petit Etat de merde»! 

Que faut-il de plus à Israël et aux Juifs pour admettre que le moins qu’on puisse en dire est que leur "étoile" a tellement pâli qu’elle est devenue transparente. A la lettre, dans la politique extérieure de la France, Israël est invisible, il n’existe pas. Et si on l’évoque parfois, c’est avec agacement, voire avec exaspération, comme une "parenthèse de l’histoire", ou comme le grain de sable qui risque, à tout moment, de compromettre le délicat équilibre de la balance économique française, étroitement dépendante des pétro-dollars arabes et de la manne miraculeuse de l’argent frais qui tombe du ciel des Emirats du Golfe Persique...

Tel est le cynisme des Etats. Après tout, même sans avoir lu Machiavel, on sait que les Grands de ce monde ne font pas dans la morale, ni dans la recherche de la vérité, mais uniquement dans le réalisme politique et financier. Et depuis le coup de l’abandon de la brebis tchécoslovaque à l’ogre Hitler, et celui de la honteuse reculade des nations alliées, lors des accords de Munich, j’ose dire, en pastichant Valéry : «nous [...], civilisation [juive], nous savons que nous sommes mortelle.»
Mieux vaut donc ne pas nous faire d’illusions : si un nouvel ogre venait à surgir et exigeait de ce monde - qui ne demande qu’à survivre, fût-ce au prix de son honneur et de la fidélité à la parole donnée - qu’il lui livre la brebis israélienne, je ne donne pas cher de notre peau à tous, frères et soeurs Juifs.

Mais les journalistes ne sont pas des hommes d’Etat. Ce sont des hommes et des femmes comme les autres, comme nous au fond. Ils n’ont pas la charge d’un peuple. Le cynisme et la real-politik ne sont pas une obligation pour eux. J’ai lu quelque part qu’ils constituaient un contre-pouvoir. Que le rôle de la presse était de dire au peuple la vérité que les Etats lui cachent, le plus souvent. Il paraît même que certains en sont morts...

C’est donc qu’à la différence des Etats, les journalistes peuvent encore se permettre d’être humains. Et le plus souvent, ils le sont. En tout cas, à l’égard des Palestiniens, aucun doute : ils sont super-humains. Au point que l’on se prend à regretter que leur capital d’humanité s’investisse tellement au bénéfice de ce peuple, qu’il n’en reste pas une once pour les Israéliens...

Il est vrai que, dans le monde idéologiquement étrange qui est le nôtre, l’adage selon lequel il vaut mieux faire envie que pitié, n’a plus cours. En tout état de cause, à en juger par le cas palestinien, il est évident qu’il vaut mieux faire pitié qu’envie. 

Et Israël n’inspire pas particulièrement la pitié, avec ses troupes lourdement armées, et ses chars redoutables. (Voir, dans les revues, sur les sites Web, et, de temps en temps, à la télévision, l’inévitable cliché d’un enfant minuscule jetant des pierres contre un char monstrueux - rappel subliminal du massacre de la place Tien An Men, à Pékin... Tiens, au fait, on ne voit guère de journalistes en Chine, et encore moins au Tibet... Il est vrai que c’est infiniment plus risqué qu’en Israël)...

Vous me direz qu’Israël a aussi ses victimes, ses infirmes, ses mutilés rescapés des attentats (commis par ceux qui font pitié). Mais, comme par un fait exprès, les centaines de caméras qui tournent presque sans discontinuer sur ce morceau de terre, apparemment oubliée des dieux, ne se trouvent presque jamais là pour les victimes israéliennes… Seule la victime palestinienne se filme bien, s’imprime bien, se ’vend’ bien... 

N’a-t-on pas assisté, récemment, sur nos écrans de télévision à l’interview scandaleuse de la famille d’un terroriste palestinien responsable de l’assassinat de civils israéliens, qui se lamentait sur les ruines de sa maison, dynamitée (conformément à une mesure couramment appliquée par les Anglais, durant leur Mandat sur la Palestine, sans que se soit élevée, alors, la moindre protestation ’humanitaire’) ? Quant aux ’vraies’ victimes: les assassinés israéliens et leurs familles ravagées par la douleur, il n’en était pas question dans le reportage ’droit-de-l’hommiste’ baveux de la ’belle âme’ européenne au service du parti ’palestiniste’...

Bon, je l’avoue, je deviens cynique. Mais c’est que j’enrage de la portion congrue que vous réservez aux Israéliens dans vos reportages. J’enrage encore davantage de ce que vous ne les filmez que lorsqu’ils arrêtent des terroristes ’présumés’, lorsqu’ils tirent pour se défendre, ou lorsqu’ils dispersent une manifestation, comme le font toutes les polices du monde, c’est-à-dire avec brutalité. (Car il va de soi que les manifestants, eux, sont pacifiques à vous tirer des larmes, et que c’est des fleurs qu’ils jettent aux soldats, pas des pierres - corrigez-moi si je me trompe!)…

Bref, si je hausse le ton, au risque de passer pour un hystérique, c’est que, comme des millions de Juives et de Juifs, je n’arrive pas à comprendre comment vous en êtes venus à tant nous déprécier, à si mal nous juger, à ne croire que les calomnies que l’on déverse sur nous, et surtout à les reprendre à votre compte. Et cela sans nous écouter, ou, dans les rares cas où vous nous accordez quelque attention, sans jamais nous croire, repoussant arbitrairement nos arguments sans y répondre, et acceptant sans critique ceux des Palestiniens et de leurs partisans, même quand l’énormité des mensonges qu’ils véhiculent ferait rougir un Goebbels... Comme si notre souffrance et notre désespoir à nous - d’autant plus agaçants, je suppose, qu’ils restent dignes - vous faisaient horreur…

Tout se passe, Mesdames et Messieurs les journalistes, comme si vous étiez parvenus à étouffer complètement la voix de votre conscience… Vous savez, cette drôle de chose qu’on ne voit pas, qu’on ne sent pas habituellement. Dont on ne dit qu’on l’entend que par métaphore, mais dont on sait qu’elle existe, parce que, lorsqu’elle n’est pas dévoyée par le mensonge et le refus de la vérité, ni muselée par le parti pris, elle réagit aux agressions du mal, comme un nerf dans une dent gâtée. C’est cette sensibilité douloureuse qui atteste que nous sommes encore humains, que notre intériorité existe encore. 

Autrement, on est mort, moralement, spirituellement…

Alors, tant pis pour le ridicule : je m’adresse à celles et à ceux d’entre vous qui sentent encore palpiter en eux la conscience. Examinez-vous. Cessez un instant de ressasser les mêmes vérités préfabriquées par nos ennemis politiques et idéologiques. Lisez ce qu’écrivent les défenseurs de notre peuple - qui ne sont pas tous Juifs. Etudiez avec sérieux les cent années passées de l’histoire du Moyen-Orient, du pan-arabisme et du nationalisme arabes. Celle du mouvement sioniste aussi, car, sans ces bases historiques, tout ce que vous appelez Histoire n’est que slogans et discours politicards au service d’une cause cyniquement intéressée et considérée comme gagnée d’avance.

---------------------



J’ai fait un rêve. Un cauchemar plutôt. 

Je parlais devant un auditoire de journalistes. Tous m’écoutaient avec une attention polie. Chose incroyable (qui n’arrive que dans les songes), ils avaient promis de ne pas m’interrompre, de ne poser que des questions sincères, avec la plus honnête bonne foi, et même de répondre aux miennes.

Au début, tout se passa bien. Jusqu’à ce qu’une question incongrue éveillât mon attention. Visiblement, celui qui me l’avait posée ignorait tout de la problématique dont il dissertait, pourtant, de manière prolixe, à longueur d’articles – tous violemment anti-israéliens -, dans le journal auquel il appartenait. Il ne me fallut pas une minute pour le désarçonner par mes réponses et, finalement, rendre involontairement patente, pour le public, son ignorance crasse. Il se leva avec rage et quitta la salle en me traitant de fanatique. L’expérience se renouvela cinq, dix, quinze fois avec le même résultat. Je n’avais pas conscience de ce que tout cela n’était qu’un cauchemar… 

N’y a-t-il donc que des journalistes ignares, me demandais-je avec désespoir, quand soudain tout changea. La salle s’était à nouveau remplie et mes interlocuteurs s’avéraient parfaitement au fait des événements du Proche-Orient, au moins pour la période récente. C’était un véritable plaisir que de discuter enfin avec des gens qui savaient de quoi ils parlaient. 

Mais quand on en vint à l’interprétation politique du conflit et à ses racines historiques, ce fut, pour moi, la consternation. Mes arguments les plus objectifs, basés sur des documents irrécusables et des faits indiscutables, étaient tous balayés d’un revers de main, et de manière arbitraire et tranchante, sans que rien de sérieux ne leur fût opposé, sinon la certitude butée de défendre la bonne cause. Bientôt, malgré leur engagement solennel, mes interlocuteurs s’échauffèrent. Le ton monta. Ils me prirent à partie avec violence. Rien de ce que je leur disais n’avait de prise sur eux. J’avais l’impression de verser de l’eau sur des blocs de marbre, sans qu’une seule goutte ne soit absorbée, comme c’est normal avec du marbre...

Alors je cessai de parler.

Et, comme souvent dans les rêves, les choses prirent soudain une tournure fantasmagorique. Tandis qu’ils vociféraient avec volubilité, je me voyais en chacun d’eux, sans quitter mon siège pour autant. Impression étrange, presqu’effrayante... Je parlais par eux, je disais exactement ce qu’ils disaient, mais je savais que c’était faux, et je sentais qu’il le savaient aussi. Non qu’ils mentissent, loin de là : ils martelaient ce qu’ils voulaient croire, ce qu’ils estimaient devoir dire au profit de la cause palestinienne - forcément juste -, et à l’encontre des thèses israéliennes, congénitalement fausses… 

Car, dans ce délire onirique, j’étais remonté jusqu’aux sources de leur histoire personnelle. C’était comme un de ces retours dans le passé, tels qu’on en voit dans les films. Le ’palestinisme’ de chacun d’eux avait commencé de manière différente, certes, mais, dans la majorité des cas, le scénario était identique ou analogue. Leur ’vocation’ était née d’une rencontre, d’une expérience conviviale, ou d’une lecture marquante, et souvent de la conjonction de plusieurs de ces facteurs. 

Ces gens avaient rencontré des Palestiniens ou des partisans acharnés de leur cause, comme Paul avait rencontré Jésus sur le "chemin de Damas", et, comme lui, ils en avaient temporairement perdu la vue. Ou encore, ils s’étaient convertis à la lecture de livres ou d’articles consacrés au conflit palestino-israélien, et dont la doctrine était si lumineuse, si claire, si simple, que la justice de la cause palestinienne s’était imposée à eux comme une ’révélation’, tandis que, par contraste, le cynisme des Sionistes, si bien décrit dans ces textes remarquables, leur était apparu dans toute sa laideur... 

Et ces découvertes, ou plutôt ces illuminations existentielles ou intellectuelles étaient survenues à des périodes de leur existence où ils étaient en recherche, en révolte, ou en mal de transformer un monde, jugé par eux injuste et brutal…

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Là-dessus, je me réveillai. Et - croyez-le, ou non -, j’avais tout compris. 

Ces gens ont pris parti. Qu’importe que ce soit, à mes yeux, le mauvais parti : eux y croient et cela leur tient lieu de certitude existentielle, de doctrine, presque de religion… 

Ils aiment leur cause comme on aime un partenaire que l’on n’épousera peut-être pas, mais dont on a besoin pour vaincre ses inhibitions, exister aux yeux de quelqu’un et faire un bout de route ensemble… 

En fait, ces gens ne différent pas tellement des marxistes que j’avais observés, avec stupeur, dans mes années d’adolescence, et dont la ferveur de séminaristes me revient en mémoire. 

Nos ’palestinistes’ – car il faut bien les nommer ainsi -

  • n’aspirent pas à la dictature du prolétariat, mais à un monde meilleur, décolonisé et dépourvu d’apartheid.
  • Comme leurs aînés idéologues, ils ont leurs ennemis tout désignés : au lieu des bourgeois parasites et exploiteurs des travailleurs, ce sont les ’colons’ israéliens, spoliateurs des terres palestiniennes.
  • L’opium du peuple qu’ils combattent, c’est le judaïsme expansionniste du "Grand Israël".
  • Leurs ordres, ils ne les prennent ni à Moscou ni en Chine, mais à Ramallah et à Gaza.
  • Arafat est leur Mao.
  • Le Monde est leur "Huma".
  • Comme les communistes étaient tout dévoués au Parti et obéissaient, au doigt et à l’œil, à sa ligne politique, les ’palestinistes’ ont pris fait et cause pour les Palestiniens et n’écoutent et ne croient que ce qui conforte la ligne de leur ’parti’ (pris).
  • Pour eux comme pour les marxistes, ce qui importe, en fin de compte, ce ne sont pas les faits, mais l’interprétation qu’en donne "Le Parti" – hier communiste, aujourd’hui ’palestiniste’.



 

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Et maintenant, il est temps de faire le bilan.

Peut-on encore faire appel à la conscience de gens de parti ? - Je ne le crois pas.

S’y essayer encore est aussi vain que d’attendre un discernement de l’adepte d’une secte, ou de quiconque vient d’entrer en religion, dans la ferveur et l’exaltation de son âme.

Comme les négationnistes, les ’palestinistes’ sont une secte, avec des dogmes, des rites, des slogans et un discours justificateur des croyances et des phobies des adeptes, et pourfendeur de celles des ’ennemis’ - entendez : ceux qui ne partagent ni leur ’foi’, ni leur ’conception du monde’. 

Ni le raisonnement ni le poids des faits historiques ne constitueront jamais, pour eux, des références contraignantes. Leurs certitudes tiennent lieu d’analyse et de guide suprême de leur action sociale et politique, de leur philosophie de l’existence. 

Leur soutien de la cause palestiniennes serait honorable si cette dernière s’appuyait sur la vérité historique et non sur le mythe, sur la coexistence et non sur la haine, sur la tolérance religieuse et non sur l’antisémitisme le plus violent et le plus répugnant qui ait jamais existé, sur la vie et non sur la mort et le suicide meurtrier. 

Malheureusement les dirigeants palestiniens d’aujourd’hui, et tout spécialement leur chef, Yasser Arafat, entraînent leur peuple sur des chemins sans retour.

  •  
    •  
      • Ils se sont forgé de toutes pièces une généalogie délirante (leurs ancêtres seraient les anciens Philistins).
      • Ils ont procédé à une relecture négationniste de l’histoire du Moyen-Orient.
      • Ils ont fait fond sur le mensonge.
      • Ils opposent un refus fanatique au droit à l’existence d’Israël en tant qu’entité juive.
      • Ils nient l’enracinement historique et religieux du peuple juif dans cette terre.
      • Ils poussent même l’aberration jusqu’à nier l’existence d’un Temple juif à Jérusalem...

Et c’est à la remorque de ces falsificateurs de l’histoire que se mettent les ’palestinistes’ occidentaux! 

C’est la haine et le mensonge de ces dangereux psychopathes qu’ils propagent, après avoir muré leur conscience en refusant systématiquement de l’ouvrir à la vérité!
 


Comme, dans une dent définitivement pourrie, le nerf anesthésié par les stupéfiants ne sonne plus l’alarme malgré la septicémie imminente, leur conscience, chloroformée par tant de mensonges acceptés, ne les avertit plus, dorénavant, du danger moral mortel qu’ils courent et font courir aux autres. 

Et c’est ce ’palestinisme’-là qui fait peur aux Juifs.
Menahem Macina


© 2003 M. Macina et reinfo-israel.com
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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 22:14

 

 

A propos par Aschkel

pour aschkel.info et lessakele

Chers Lecteurs,


Nous ne pouvions pas ne pas réagir quand à la manifestation pro-hezbollah qui s'est déroulé en plein Paris en face du Louvre le 21 Février 2010.

article ICI


Cela fait deux mois mais la pilule amère n'est encore pas passée.


A l'heure de la promotion compatissante et résignée d'une alliance des cultures, les manifestants pro-hezbollah à Paris donnent une leçon de dialogue et d'ouverture d'esprit, appelant ouvertement au châtiment sanguinaire contre Israel - le peuple et le pays -, et culminant dans un exemplaire rappel du massacre des Juifs de Khaibar de la mains des hommes du prophète. 
Le mot de "résistance" devient alors l'alibi commode à l'exercice de la brutalité sans limite, promettant l'anéantissement envers quiconque se mettrait en travers ou ne viendrait se courber en signe d'allégeance humanitaire. 
Cette intimidation se veut un avertissement jouissif de la part des manifestants, où celui qui ne trempe pas ses mains dans le sang de la délation, se verra immanquablement désigné coupable. Car il n'y a pas de présomption  d'innocence pour les promoteurs du meurtre collectif. 

Nihil nove sub sole, rien de nouveau sous le soleil : la tradition islamique est sur ce point explicite, riche, définitive et indiscutable. 
Que l'on se plonge dans le corpus coranique ou des traditions (hadiths), le même fil pathologique se déroule sous les yeux :  la promotion du croyant musulman passe non seulement par la démonisation acharnée et paranoïaque du peuple juif comme totalité ("les Juifs"), mais surtout par la glorification théologique de leur assassinat. 
Pire encore, l'avènement de la fin des temps, annoncent ces mêmes textes, ne se fera pas sans le massacre de tous les Juifs. 
Le silence navrant entourant cette état de fait prend les allures de complicité à l'heure où ses partisans proclament leur piété dans leur fidélité à ce programme génocidaire. 

Aschkel et Sacha

 

Vous trouverez ci-dessous le PDF téléchageable d'un document trés détaillé, Hadiths a l'appui et toutes les références nécessaires dont vous aurez besoin pour vous faire une réelle idée de ce que prône la loi faite par Mahomet.

 

Je signale que les érudits musulmans eux-même tentent par tous les moyens de minimiser, et de détourner ces faits tant ils sont génés par ces vérités.

 

L'éliminination des tribus juives d'Arabie par Mahomet L'éliminination des tribus juives d'Arabie par Mahomet  

 

A diffuser le plus largement possible - Merci

 


 

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