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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 07:26

 

L'Islam légal ou illégal ?Vidéo explicative 

Deux rappels !

 

1.Chacun est libre de croire ce qu'il veut.

Beaucoup de musulmans visitent ce site. J'ai des amis bédouins que j'aime sincèrement.

Nous ne sommes en rien contre les croyances individuelles, pratiquées en privé, par contre nous sommes contre l'esclavage mental et contre quiconque qui souhaiterait imposer sa croyance aux autres.

 

2.Les élections au Conseil des droits de l'homme à L'ONU ont eu lieu, encore une fois les pays libres sont en minorité, les pires pourfendeurs des droits de l'homme règnent en maitre.

LA HONTE !

 



Merci à Alain Wagner

 


 


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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 21:49

 

 

 

 

Merci a notre ami d'Algérie qui vient de nous communiquer ce lien

 

Toutes les églises protestantes de la wilaya de Béjaïa sont sommées de fermer en vertu d'un arrêté datant du 8 mai dernier et qui a été rendu public dimanche. « C'est le wali en personne qui a signé un arrêté pour la fermeture définitive de toutes communautés protestantes de la wilaya de Béjaïa », a indiqué Mustapha Krim de l’Eglise protestante d’Algérie (EPA) à TSA. « Ils ne nous ont donné aucune raison. Ils nous ont simplement signifié que c'est en rapport avec la loi 0603 du 28 février 2006 régissant la pratique du culte non musulman en Algérie », a‑t‑il ajouté.  

Pour notre interlocuteur, il s'agit d'une décision arbitraire puisque les églises dont il est question sont agréées. « La loi de 2006 est une fois de plus utilisée pour maltraiter et condamner toutes les communautés religieuses non musulmanes. C'est une loi répressive », a dénoncé M. Krim. Ce dernier a également affirmé qu'aucune église ne sera fermée. « On s'est rendu aujourd'hui (lundi 23 mai ndlr) à Alger au ministère des Affaires religieuses. Il ne semblait pas au courant de cette décision », a‑t‑il poursuivi. Les portes du ministère de l'Intérieur demeurent closes, selon notre interlocuteur.
 
Dans son rapport annuel sur les droits de l'Homme publié début mai, Amnesty international avait dénoncé les multiples attaques contre la liberté de culte en Algérie. Elle avait mis particulièrement l'accent sur les attaques dont font l'objet les églises protestantes et les poursuites judiciaires contre les nouveaux convertis pour exercice de culte sans autorisation.
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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 06:44

 

 

Vidéo - Le film Obsession sur l'Islam radical - version complète pour un temps limité - A VOIR

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 03:39

 

 

Printemps arabe - Hiver des Chrétiens


causeur

photo : The Catholic Sun

Le serial-prophète Emmanuel Todd triomphait il y a quelques semaines sur France Culture en déclarant que les révolutions arabes étaient une catastrophe pour les islamophobes. C’est parfaitement faux, à moins qu’il ait voulu dire que ceux qui redoutaient de voir l’islam politique des islamistes prendre trop d’importance dans le processus de démocratisation des pays arabes risquaient de voir leurs pires craintes se confirmer. À vrai dire, on préférerait que les révolutions arabes soient une catastrophe pour les islamistophiles, mais elles n’en prennent guère le chemin. C’est bien autour de l’islam que paraissent s’organiser les forces politiques les plus dynamiques dans les pays arabes touchés par ce Printemps tant célébré de ce côté-ci de la Méditerranée1.

Les chrétiens d’Orient, bien qu’ils soient dans l’ensemble eux aussi plus éduqués que leurs compatriotes, sont plus circonspects. Selon Georges El-Choueifati, un chrétien maronite libanais, fondateur de l’association du Frère Estephan Nehme2, « si les chrétiens d’Orient, plus occidentalisés que leur compatriotes, aspirent pour la plupart à la liberté politique que promettent ces mouvements populaires, ils redoutent aussi l’avènement de régimes dont les leaders afficheraient ouvertement leurs convictions islamistes ».

Le dilemme politique auquel sont confrontés les pays arabes abritant des minorités religieuses est à la fois simple et cruel : alors que la tyrannie protège généralement les minorités, la liberté est souvent accompagnée de leur persécution. La démocratie arabe naissante semble fondée sur une union nationale cimentée par une religion dominante et identitaire (à l’image de ce que fut longtemps l’orthodoxie en Grèce) tandis que la dictature encourageait un certain pluralisme qui lui valait la reconnaissance, la loyauté et le soutien des protégés du régime.

C’est notamment le cas en Syrie où le régime alaouite, incontestablement tyrannique, protège néanmoins les chrétiens qui pour la plupart ne redoutent rien tant que l’arrivée au pouvoir d’une majorité sunnite vindicative. Selon certains témoignages difficiles à confirmer, des églises seraient menacées et l’un des slogans les plus populaires des manifestants serait : « Alaouites au cimetière, chrétiens à Beyrouth. »

Si, au sujet de la Syrie, on en est aux suppositions, en Egypte, les problèmes sont malheureusement avérés : aujourd’hui, seule l’armée paraît être en mesure de protéger plus ou moins bien les Coptes contre les exactions des islamistes.

On a récemment vu des Egyptiens musulmans de la région de Qena manifester avec succès pour refuser la nomination d’un gouverneur chrétien pour succéder à l’ancien gouverneur de l’ère Moubarak, également chrétien. On a d’abord reproché au nouveau gouverneur sa proximité avec l’ancien régime, puis les accusations se sont focalisées sur sa confession chrétienne : on l’accusait préventivement d’être porté sur la boisson. Au nom de la toute nouvelle toute belle démocratie égyptienne, la majorité musulmane locale exigeait un gouverneur qui lui ressemble, c’est-à-dire musulman.

Dans un article intitulé « À Qena, malgré la « révolution » la peur demeure pour les Coptes », La Croix développe la thèse selon laquelle ce n’est pas malgré, mais de plus en plus à cause de cette révolution printanière que les Coptes, toujours suspects aux yeux de leurs compatriotes de compromission avec l’Occident, ont aujourd’hui peur. Ce ne sont pas les manifestations de salafistes devant les églises, plus massives chaque vendredi, qui vont les rassurer. Et encore moins la recrudescence de la violence. Il y a quelques semaines, des Coptes ont été tués par balles par des gens qui ne supportaient pas que des chrétiens aient manifesté après l’incendie criminel d’une de leurs églises. Les Frères musulmans, qui viennent de créer leur parti politique (Liberté et Justice), ont oublié leur promesse de ne pas présenter de candidats dans plus d’un tiers des circonscriptions. Désormais ils visent la moitié des sièges disponibles aux prochaines élections législatives3.

Dans un dialogue avec Abdelwahab Meddeb publié récemment dans Le Monde, Tariq Ramadan explique que « [dans le monde arabe] la sécularisation est historiquement associée à la colonisation ou à la dictature ». Inversement, le droit de pratiquer dans l’espace public et la possibilité, pour la religion, de jouer un rôle politique, peuvent être considérés comme émancipateurs. Ce qui explique que le discours religieux soit le plus crédible politiquement de la Tunisie à la Syrie en passant par la Libye.

L’exclusion des chrétiens des nations arabes au moment même où elles semblent arriver à maturité, serait l’issue tragique d’une longue histoire. Au XIXème siècle, en raison notamment de l’existence parmi eux d’une bourgeoisie, acteur majeur et nécessaire des cristallisations nationales partout dans le monde, les chrétiens jouent un rôle essentiel dans le nationalisme arabe, organisant alors les forces politiques visant à affranchir les peuples arabes, non pas de la tutelle occidentale, mais de la tutelle ottomane. Ainsi, c’est un catholique libanais, Ibrahim al-Yazigi, qui écrivit « Arabes, réveillez-vous », chant autrefois célèbre qui aurait pu servir d’hymne aux révolutions arabes en cours.

Pour les promoteurs du nationalisme arabe, les nations occidentales font office de modèles. Les chrétiens espèrent alors que le sentiment d’appartenance arabe fortifié par la création d’une langue commune (qui donnera naissance à l’arabe standard moderne), constituera un ciment unificateur pour les citoyens de confessions différentes. Aujourd’hui, c’est une Turquie formellement laïque mais massivement musulmane qui est mise en avant comme un modèle possible pour les nouveaux régimes, et seuls quelques intellectuels arabes résidant en Occident tentent d’inciter les peuples arabes à s’inspirer des démocraties libérales à l’européenne, sans susciter beaucoup d’écho ailleurs. Rappelons qu’en un siècle, la Turquie, aujourd’hui dirigée par un parti islamiste démocratiquement élu, a presque complètement éradiqué le quart chrétien de sa population. Que l’on puisse, sans se poser de questions, s’enflammer pour le modèle turc, surtout lorsqu’il est appliqué à des pays qui abritent des minorités religieuse, laisse songeur.

Aujourd’hui, au Moyen-Orient, les chrétiens ne sont plus des acteurs de l’histoire. Même au Liban ils ne sont plus qu’une force d’appoint – d’ailleurs divisée – pour les chiites ou les sunnites. Finalement, ce printemps arabe n’aura fait que hâter le processus de liquidation du rôle politique des chrétiens. Aujourd’hui ceux-ci voient se réaliser leur pire cauchemar : l’avènement d’un islam politique par le moyen – le réveil des peuples arabes – sur lequel ils comptaient autrefois pour l’éviter !

La France qui joua dans son histoire le rôle éminent de puissance protectrice des chrétiens d’Orient doit-elle ici encore faire l’autruche et se désintéresser de leur sort ? Il ne s’agit pas bien sûr de défendre en quelque manière que ce soit la légitimité de dictateurs qui font tirer sur leur population, mais de constater que le sens de l’Histoire est souvent obscur et alambiqué, et d’en tirer les conséquences. A priori et en elles-mêmes, les révolutions ne sont annonciatrices d’aucun lendemain qui chante. L’Histoire occidentale fut un long cauchemar dont nous ne sommes pas sûrs de nous être éveillés. Il y a peu de chances qu’il en aille autrement pour les peuples non-occidentaux.

  1. Au passage, notons que selon un sondage réalisé pour Nouvelobs.com les Français, malgré la vague d’islamophobie qui paraît-il submerge notre pays, se montrent dans leur grande majorité (63%) emballés par ce printemps arabe, les enthousiastes étant particulièrement nombreux à gauche et dans les classes les plus éduquées 
  2. Qui vise à rapprocher paroisses françaises et paroisses du Proche et du Moyen-Orient 
  3. pour donner une idée de leur plateforme politique, l’un de ses dirigeants a récemment déclaré qu’il prônait l’application de la Charia et des châtiments divins pour la nouvelle Egypte, avant de se rétracter d’une façon bien peu convaincante 
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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 18:34

 

 

 

Banniere Freres musulmans

 

 

Lutter contre l'islamophobie, un fléau qui s'étend en France

Samy Sebah porte-parile du CCIF
(Collectif contre l'Islamophobie en France)

Années trente…

Par Alain Rubin

pour 

 © 2011 www.aschkel.info

Il n’y a pas très longtemps, devant le fan club des Frères musulmans en France (le rassemblement annuel de l’UOIF), à ses côtés à la tribune, l’admirateur et médecin d’un chef taliban, un homme fier comme Artaban de son amitié peu regardante avec ce célèbre chef vitrioleur de femmes afghanes-, parlait avec vigueur le dirigeant d’une association luttant contre « l’islamophobie ». il dénonçait le « retour des années trente », qui ferait que la situation passée de Juifs en France deviendrait celle des musulmans.

L’orateur dénonçait à la tribune, au nom du Comité Contre l’Islamophobie en France, je le cite : le « retour des années trente ».

Son discours visera à  encourager l’auditoire,- beaucoup de barbus porteur de kamis et des femmes voilées et mêmes niquabisées-, à résister. En effet, parce que, expliquera-t-il en haranguant,  ce sont les niquabisées qui sont dans la légalité. Leurs « oppresseurs », « leurs persécuteurs », sont dans l’illégalité, au regard des lois dans ce pays, la France.

Traduisons son propos indigné par le sort injuste, par l’oppression, par la stigmatisation, dont les musulmans sont victimes en France. On peut se demander pourquoi, dans ces conditions, ces derniers ne  cessent d’affluer, jour après jour, si le gite et le couvert sont si détestables pour ce qui les concerne. Illégal, donc :

Ø  Refuser l’existence de la milice de la mosquée qui arbore chaque vendredi un brassard semblable à celui des inspecteurs de police. Oppresseur et illégal de trouver anormal que la dite milice barre chaque semaine des rues parisiennes, pendant tout le temps que des prieurs venus de toute la région parisienne s’approprient l’espace public. Protester contre le fait égale  brimades, égale appel à la répression policière, égale retour « aux années trente » …

Ø  refuser l’irruption lourde du religieux à l’école communale, au collège et à l’université, sectarisme, stigmatisation, « retour aux années trente » …

Ø  combattre l’idéologie asservissant visiblement la femme sous prétexte de « religion »,  la placer en position d’auto ségrégation aux moyens de vêtements, c’est une odieuse vexation, une horrible stigmatisation, un « retour aux années trente » …

Ø  défendre les programmes scolaires, scientifiques et historiques, actuellement amputés, pour ne pas offenser une population qui ne les apprécierait pas parce qu’ils contredisent ses dogmes et ses préjugés, encore une stigmatisation, encore un honteux retour aux années trente … paraphrasant Joseph Goebbels, les semblables de notre orateur pourraient dire, pour défendre la primauté du dogme offensé : quand j’entends parler de culture et d’instruction du peuple, je sors mon djihad !

Ø  défendre l’enseignement correcte de la langue française, pour se comprendre,  demander de maîtriser la lecture et d’écrire correctement, scandaleuse stigmatisation, retour aux années trente …

Ø  affirmer que la liberté de religion, en tant qu’opinion particulière, n’a pas plus de droits qu’une autre opinion, qu’elle doit s’exercer dans le cadre des lois républicaines, qu’elle est limitée par les normes d’ordre public précisément prévues par les derniers articles de la loi de 1905, sectarisme laïcard, retour aux années trente …

Ø  refuser de verser un impôt religieux, via le mode de mise à mort des animaux de boucherie, avarice sectaire ne voulant pas financièrement aider nos frères et sœurs fidèles de la belle et meilleure religion, stigmatisation, retour aux années trente …

Ø  refuser de voir s’instaurer des normes professionnelles modelées par l’irruption lourde du religieux sur les lieux de travail, voir d’un mauvais œil des temps de prières pris sur le temps de travail, désorganisant l’activité ou faisant supporter au non-adeptes de la religion en cause des efforts supplémentaires compensatoires, stigmatisation, retour aux années trente …

Ø  réclamer de pouvoir manger du porc au restaurant d’entreprise, sans se préoccuper si cela va rendre impur le brave cuisinier ainsi que les rationnaires musulmans, quel horrible sectarisme xénophobe, quelle méchante stigmatisation, retour aux années trente…

Ø  redouter d’être piloté ou conduit par un chauffeur de bus ou par un pilote d’avion qui n’a pas dormi suffisamment ni mangé correctement pendant tout un mois de stricte observance du ramadan : peur sectaire, peur xénophobe, crainte illégitime d’être conduit ou piloté par un homme ou une femme parce qu’il est probable qu’il ne possède plus tout à fait, à ce moment là, ses moyens physiques d’attention et de réflexes, manque de compréhension, intolérance, stigmatisation inacceptable, vraiment un méchant retour aux années trente …

Ø  ne pas trouver normal : que sous motif de « religion », qu’une femme ou qu’un homme, -entièrement invisible en tant que personne singulière parce que enveloppée par un niquab, un hijab ou une bourqua-, puisse produire au contrôleur du bus au médecin, à l’infirmière ou à l’employé du guichet de sécurité sociale ou de l’hôpital, un titre de transport individualisé ou une carte Vital, portant photo, qu’il/elle puisse bénéficier du droit au transport ou au soin remboursé, sans prouver ses droits personnels, comme tout le monde, par la concordance constaté à ce moment là entre la photo figurant obligatoirement sur le document et le visage du bénéficiaire, ne pas accepter d’accorder le droit sans la preuve du devoir accompli par la cotisation ou son équivalent, en sachant qu’il/elle est bien le/la titulaire de la carte vital ou du titre de transport, encore un odieux racisme, encore une stigmatisation, toujours une injustice, une retour aux années trente ?

Je crois avoir fait un tour, probablement pas exhaustif, des principales objections et revendications opposées aujourd’hui à la loi commune, au nom d’une liberté religieuse sans limite, une liberté islamique qui ne devrait seulement et uniquement être bornée que par les normes de la charia, qui visent à l’extension de l’espace où s’exerce son hégémonie.

Ces objections, il n’est pas inutiles de le souligner, découlent du discours de l’orateur. Elles sont dans les applaudissements de son fan club. Les uns et les autres étant formatés par les nouveaux amis d’Alain Juppé, à savoir : les Frères musulmans, qui disposent en France de relais, ne se limitant pas au démagogue subtil, petit fils du fondateur de la confrérie.

L’homme du CCIF rejette la loi commune.

Il appelle à la combattre, sous prétexte de liberté religieuse. Il dénonce l’oppression par la méchante loi. Il réclame, pour ses ouailles, un statut d’intouchables privilégiés, exemptés de l’obligation de respecter lois et règlements, au motif de faire respecter les libertés islamiques qui devraient être légalement opposables aux obligations légales auxquelles tous les autres citoyens et résidents de ce pays sont soumis… lorsqu’ils ne sont pas musulmans.

Devant le tribunal, nous verront jusqu’où, dans ce pays, la dhimmitude a poussé des racines. Nous verront si elle  amène un tribunal, en principe encore républicain, à exempter de la plupart des obligations légales les malheureux « stigmatisés ».

Nous verrons quel message porteur de passe-droits elle enverra ou n’enverra pas à  ces hommes et femmes méchamment critiqués par les archéo-Laïques de la Riposte, parce qu’ils réclament le remplacement de la loi républicaine par les normes de la charia devenant progressivement source du droit, s’imposant par bribes à tous et à chacun.

Pour conclure : imposteur grossier, l’homme a singé frauduleusement la mise en garde devant les périls nés du triomphe hitlérien à Berlin. C’est une misérable manipulation.

A-t-on jamais vu les Juifs, -comme nation en exil dépossédée de son territoire conquis par les romains d’occident et d’orient, par les Arabes et enfin par les ottomans, ou en tant qu’individus-, réclamer le droit de se soustraire aux lois du pays d’accueil ?

En invoquant les « années trente », c’est ce que voudrait faire croire le démagogue du CCIF.

Vouloir faire croire que le respect de la Laïcité mettrait le musulman strictement observant dans la situation du Juif des années trente quarante c’est la salade que veut vendre le compagnon de route des doctrinaires du « djihad mondial » (les Frères musulmans). C’est ce qu’il cherche à faire accroire à tous ceux qui cherchent de bons motifs, mêmes purement imaginaires et mensongers, pour conforter dans leur veulerie munichoise tous ceux qui préconisent l’abandon des normes républicaines au nom de l’anti-stigmatisation.

Alain Rubin

PS

Ce dimanche matin (8 mai 2011- 8 heures), on annonçait que deux églises cairotes étaient en flammes. Neuf Coptes avaient été assassinés par leurs concitoyens musulmans.

Le motif de ce nouveau sanglant pogrome ? Comme lors de l’attaque meurtrière contre la cathédrale de Bagdad, les troupes des Frères musulmans reprochent aux Coptes de retenir dans une église une femme copte qui aurait voulu devenir musulmane.

Les pogromes contre les Juifs en Europe médiévale et en Syrie du milieu du 19ème siècle étaient le plus souvent motivés par l’accusation mensongère de crime rituel. En Egypte, sur la terre par excellence de ces sympathiques et acceptables « Frères » musulmans (selon Alain Juppé), dont l’UOIF est une filiale en France, le prétexte invoqué, pour mener les pogromes et les assassinats sauvages d’autochtones chrétiens n’ayant pas eu la politesse d’entrer dans l’Oumma, l’argument pour justifier la destruction d’édifices religieux chrétiens, est celui-ci : ces méchants Coptes, refusant d’entrer dans la  « meilleure », dans la « vraie religion d’Abraham », se permettent aussi d’empêcher certaines de leurs femmes de rejoindre la « meilleure communauté », alors, sus aux Coptes! À mort les Coptes ! Tous coupables les Coptes ! Il n’y a de bons Coptes que soumis/convertis ou morts!

La télévision donnait ce matin l’information : neuf Coptes tués et deux églises attaquées, dont une en flammes.

Par contre, chose curieuse, vraiment étonnante, à écouter les apologistes de « l’islam des lumières », « l’islam de la recherche de la science » qui aurait « permis l’émergence de la raison », de la « connaissance, placée à égalité avec les sept prières », de « Baghdâd capitale du monde » (émission islam de ce même jour), aucun média ne donnait cette information : « dernière minute, les leaders égyptiens des Frères Musulmans, l’université Al Hazar, l’UOIF et les Frères musulmans de France, tous comme un seul, dénoncent et condamnent les violences et les meurtres dont les Coptes sont victimes ; meurtres et violences prétextés par le fait qu’une de leur  femme aurait été empêchée de devenir musulmane et serait retenue dans une église, pour cette raison. »

On n’a pas encore donné cette dernière information, oubli ?

Gageons que, dans les heures et les jours qui viennent, les prédicateurs sympathiques, doux et pacifiques, -dont les camarades de tendance animent l’UOIF-, vont sillonner l’Egypte pour appeler tous leurs compatriotes à mettre en œuvre  la solidarité active avec les victimes de l’intolérance religieuse violente et meurtrière. Gageons qu’ils vont inciter leurs adhérents et sympathisants parmi les braves musulmans d’Egypte à protéger les Coptes et à faire la chasse aux pogromistes.

Gageons aussi, que nos braves Frères musulmans de France vont montrer leur vrai visage. Parions qu’ en la circonstance, tragique circonstance interpellant même si l’on n’est pas égyptien, ils vont montrer à la face du monde, de manière éclatante et irréfutable, leur vrai visage et leurs vraies intentions, calomniés et niés par les malintentionnés qui veulent stigmatiser de braves gens, des innocents, par sectarisme « laïcard » ou par calcul politique.

Mais gageons aussi, que du côté de ceux qui nous font procès, on va nous dire : que l’Egypte est en « révolution », qu’elle ne peut pas tout faire, qu’elle ne peut pas démocratiser la société et assurer la liberté de conscience pour tous et protéger les autochtones contre les violences meurtrières d’intolérants descendants des conquérants arabo-islamiques.

Je rappelai ce matin, à un ami qui me faisait cette objection, que pendant la révolution russe des années 1917-1921, tous les courants socialistes et tous les démocrates, mêmes « bourgeois », condamnaient unanimement les pogromes et les pogromistes qui firent des milliers de victimes parmi les Juifs de l’ancien empire des tsars. Les pogromistes furent vigoureusement condamnés, dénoncés par des mots, combattus par les idées et par des actes. C’est ainsi aussi que le Juif mystique Marc Chagall sera nommé commissaire à la culture dans le gouvernement soviétique d’Ukraine. Les pogromistes seront aussi combattus par les armes, impuissantés et éliminés. 

Les pogromes meurtriers organisés contre les Coptes, au Caire et dans les campagnes d’Egypte, ne cessent de s’aggraver.

Cela fait des semaines que le phénomène s’amplifie. Mais au cours de toutes ces semaines, les respectables amis d’idée de l’UOIF  et de Tariq Ramadan n’ont pas encore trouvé ne serait-ce que cinq minutes pour écrire et envoyer à la presse un bref communiqué de solidarité envers les autochtones égyptiens, victimes des furies « religieuses » de djihadistes prétextant, qui l’enfermement d’une femme, qui la liaison d’un copte avec une musulmane, pour s’en aller en masse occire un maximum de chrétiens et détruire par le feu leurs églises et affirmer vouloir faire définitivement disparaître leurs lieux de culte transformés en sites islamiques.

Nos faiseurs de procès, des gens sincères, n’en doutons pas, ne vont pas tarder à saisir le tribunal pénal international et faire un procès aux complices et aux meurtriers, aux assassins à répétition, aux sauvages meurtriers de Coptes, coupables inexcusables de vouloir rester eux-mêmes?

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 08:47

 

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Incroyable nouvelle ! ainsi apprend-t-on durant le 2 mai (2011) que Ben Laden était musulman alors qu'on le croyait terroriste...

En effet, non seulement le Pentagone qui a cru l'avoir immergé selon le rites musulman, mais aussi la plus haute instance de l'islam sunnite,l'université Al Azhar, et...la Grande mosquée de Paris qui assurent toutes les deux que Ben Laden n'a pas été enterré dans les règles.

Deux choses peuvent être apprises ici :

1/ si, en Occident, on ne connaît même pas le rituel musulman, en tout cas pas entièrement visiblement, comment peut-on ergoter sur une connaissance hypothétique de l'islam en son entier autrement plus complexe ?

2/ si donc Ben Laden s'avère être un musulman, puisqu'il a été (ou devait être) enterré tel, est-ce que cela voudrait dire que l'on pouvait être musulman et terroriste ?

Approfondissons en synthétisant les deux questions comme ceci : le fait que Ben Laden ait été reconnu, dans tous les cas de figure, comme musulman est en totale contradiction avec l'affirmation assénée encore et encore, y compris par Obama (Alain Juppé aussi) que l'islam n'a rien à voir avec le terrorisme, que Al Kaïda n'est pas musulman...

 Si cela est vrai, Ben Laden non plus... Que dit Obama là dessus dans son annonce :

“J’ai dit clairement, comme le président Bush l’a fait peu après les attentats du 11 septembre, que notre guerre n’est pas contre l’Islam. Ben Laden n’était pas un leader musulman ; il était un tueur de musulmans. En réalité Al-Qaida a massacré de nombreux musulmans dans de nombreux pays, y compris dans le nôtre”, a-t-il ajouté ".

Obama ne se prononce pas en réalité là-dessus, il explique que Ben Laden n'est pas un "leader" musulman, autrement dit capable de dire l'islam tel qu'il est. Or, si le rituel funéraire musulman n'est même pas maîtrisé, comment peut-on prétendre connaître quelque chose qui serait le "vrai" islam ?

Ainsi il existerait, quelque part, un savoir, une sagesse, une religion (mais pas une doctrine politique non, surtout pas) qui aurait atteint un jour un point optimum, si riche, si élevé (il a même dans sa bonté civilisé l'Europe barbare du Moyen âge) qu'il est devenu l'idée même de paix. N'y-at-il pas d'ailleurs une conception islamique des droits de l'Homme ?...

Sauf que... quelqu'un, quelques-uns (des "méchants"?) aurait corrompu ce point le plus élevé de la connaissance et de la sagesse humaine, qui aurait été dévié, détourné, corrompu ; par exemple par un Ben Laden, qui, s'il reste tout de même musulman (puisque l'on polémique sur le rite funéraire) n'en est pas un "leader", puisqu'il n'a pas professé le vrai islam que connaît bien Obama (la preuve : il connaît bien le rituel funéraire musulman) : CQFD.

Pourtant, il aussi possible d'avancer que si Ben Laden s'est avéré après tout musulman c'est qu'il pouvait avoir une connaissance tout de même de sa foi, à moins d'expliquer seulement qu'il est "né" musulman. Or, deux contradictions là-encore émergent :

1/ l'islam serait donc une nationalité.

2/ Ben Laden, bien que "né" musulman ne connaît pas l'islam.

 

On peut aisément réfuter la première, même si en la creusant via des enquêtes etc, l'on verrait que beaucoup de personnes pensent ainsi...

Quant à la seconde, qui peut être sûr et certain que Ben Laden ne connaissait pas l'islam ?

Les doctes (et pas seulement en rituel funéraire musulman) répondent tout simplement que l'islam ce n'est pas le terrorisme. Pourquoi ? Parce qu'il n'est dit nulle part que des innocents doivent être tués.

Sauf que ces innocents doivent le prouver, et que des innocents peuvent être tués en représailles. Ainsi Mahomet a tué de sa propre main des centaines de juifs :

 

En effet, si l’on s’en tient par exemple à un abrégé de la biographie de Mahomet telle qu'elle a été définie par Ibn Hichâm (Fayard, 2004, traduction Wahib Atallah), - on peut y lire ceci (p. 232):

« Exécution des Banû Quraydha (Sîra, II, 58-60). Le Prophète recommanda à ses compagnons : «Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » Ainsi, lorsque le Prophète l’emporta sur les juifs des Banû Quraydha, il prit près de quatre cents prisonniers et donna l’ordre de leur trancher la gorge».

Page 277, ( Sîra, II, 240-241) il est question de la même tribu, six cents à neuf cents hommes, qui cette fois fut égorgé par le Prophète lui-même :

«(…) Il alla (…) sur la place du marché de Médine (…) et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. (…) Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. (…) Le Prophète ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale».

Or, l'islam ce n'est pas seulement le Coran (qui n'est pas avare de versets guerriers) mais aussi la biographie de Mahomet (inclue dans la Sunna) et la Sharia, trois aspects une seule pratique qui est dite par le "leader" musulman reconnu... Ce qui fut le problème de Ben Laden en réalité... Il aurait vécu à l'époque où cela ne posait pas de problèmes, jamais personne n'aurait dénié à Ben Laden son caractère de musulman. Or, c'est bien cela l'important.

Comment se fait-il, qu'aujourd'hui, l'on n'ait plus la même perception ? Est-ce que, entre-temps, l'islam aurait atteint un point si élevé qu'il serait devenu la paix même ("que la paix soit avec toi") ? Ou est-ce que l'islam que l'on nous annonce comme étant le seul et le vrai s'avère être une construction fabriquée en Occident (et non pas en Chine cette fois) ?...

En tout cas, ce qu'il faut observer, c'est que cette double question est au coeur même des actuelles révoltes en Afrique du Nord et au Moyen Orient. D'autant que les régimes qui sont ébranlés depuis plusieurs mois sont considérés comme des régimes musulmans du vrai islam (ce que contestait...Ben Laden) puisque l'islam est à la source de leur Droit... Or, c'est bien cela qu'il faudrait aborder, l'échec de l'islam à gérer la société complexe... Mais l'on vous dira (comme pour le communisme) que ces régimes n'incarnent pas non plus le "vrai" islam...

D'où l'idée d'étudier l'islam réel, et non pas seulement "vrai". (A Suivre donc...)

http://www.lucien-sa-oulahbib.info/article-ben-laden-etait-il-musulman-ou-terroriste-73037618.html

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 20:54

 

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L’islam, c’est la Laïcité…

Par Alain RUBIN

pour © 2011 www.aschkel.info

Comme on dit, le ridicule ne tue plus. Est-ce dommage ? On en jugera en écoutant les propos suivants, des propos édifiants.

Je vous avoue que c’est à peu près cette pensée, que le ridicule ne tuait plus, que m’a inspiré la conclusion qu’un « philosophe » et « anthropologue » tunisien, un universitaire, monsieur Youssef Seddik, a voulu donner au débat organisé sur Europe 1, lors de l’émission hebdomadaire de Jean Louis Basse.

16 avril cinq heures trente donc, mon radio réveil fait bien son travail. Je sors du sommeil et j’entends, je cite : « …La France n’a pas fini de changer. Il faut voir la réalité de la France dans sa dynamique, pas dans son passé qui continuerait. Il faut voir les problèmes, dans l’avenir, dans quelques années. Quelle sera alors la majorité dans ce pays ? »

Le « philosophe » répondait en ces termes, à cet instant, à cette question-affirmation qu’il se posait : « dans ce pays, dans quelques années, la majorité judéo-chrétienne sera la minorité, et si l’on suivait alors le raisonnement de « monsieur Dupont néant »*1, les enfants de la majorité actuelle devront s’adapter aux normes (islamiques) de la minorité actuelle ».

Je résume les paroles du « philosophe ». il répondait, avec plus qu’un soupçon d’agressivité, aux propos de Nicolas Dupont-Aignan, en le traitant de « néant ». Egalement présents autour du micro, Odon-Valet*2 et Dounia Bouzar.

Vous vous en doutez, la discussion portait bien évidemment sur un non-problème, sur un problème qui ne se poserait pas, je veux dire, les questions de la Laïcité. La discussion plaçait en perspective la question de la laïcité. L’échange peu amical se rapportait à la présence aujourd’hui « minoritaire, mais probablement majoritaire demain » (Youssef Seddik), d’une population venue principalement ou originaire d’Afrique du nord ou de pays islamiques.

En deux ou trois phrases, Youssef Seddik nous a donné à avaler quelques futures énormes couleuvres.

Je ne relèverai pas ici les paroles de madame Dounia bouzar, leur banale mauvaise foi ainsi que leur insignifiance les prive de tout intérêt.

Par contre, je veux retenir et insister sur celles de l’universitaire tunisien.

Reprenons sa problématique paradigmatique : Si on soutient que la minorité arabo-musulmane doit en 2011 se soumettre aux normes comportementales déterminées par la religion et la non-religion de la majorité historique de ce pays, alors il ne faudra pas se plaindre, ni trouver abusif, que dans quelques années, la minorité étant devenue majorité, elle exige de l’actuelle majorité devenue minorité qu’elle se soumette à de nouvelles normes et les adopte bon gré mal gré…

Mais rassurez-vous, l’islam est un bon bougre. Intrinsèquement, il est la religion « qui incarne le mieux les valeurs laïques ». Eh oui... ça vous en bouche un coin, ça ? D’ailleurs, a rajouté notre universitaire, c’est l’islam en Espagne qui a libéré les Juifs.

Vous ne le saviez pas ? L’islam a libéré les Juifs vivant en Espagne ?!

Maïmonide nous aurait-il menti ?

N’aurait-il pas été obligé à se convertir à l’islam (cet épisode douloureux de la vie du penseur permet à certains apologistes de la douce croyance de s’approprier le penseur juif) ?

Les Almohades et les Almoravides n’auraient-ils pas renversé les Omeyades ?

Après Maïmonide, les historiens et la tradition espagnole nous auraient-ils raconté des balivernes en nous disant que les deux dynasties de Berbères djihadistes avaient revigoré et renforcé les normes oppressives du Pacte d’Omar, ce dispositif juridique se prétendant volonté divine, réglementant l’infériorité institutionnelle des Juifs, sans parler des chrétiens ?

Mais alors, si monsieur l’anthropologue philosophe dit vrai, en 1066, 3 à 5000 Juifs de Grenade, soit la totalité des Juifs de la capitale des conquérants musulmans, n’auraient pas été massacrés par ces derniers parce qu’ils s’obstinaient à ne pas vouloir devenir eux aussi de braves, bons et doux fidèles de MHMD ? Encore une autre légende noire qui s’effondre ? Merci, monsieur l’universitaire, merci.

On a beaucoup parlé des croisades. On a dénoncé plus particulièrement les violences qui se sont déchaînées lors de la première croisade, déferlant sur les cités rhénanes, s’en prenant aux Juifs auxquels on proposait la conversion ou la mort.

Ce n’est pas un mensonge, la première croisade massacrera bien, sauvagement, de nombreux Juifs qui refusaient de se renier.

 Mais les chiffres restent les chiffres. Dans leur fureur, les participants à la première croisade n’ont  pas massacré autant de Juifs, -pendant toutes ces semaines et ces mois d’exaltation fanatique-, que les tenants de l’islam « ibérique » n’en ont massacrés, dans une seule ville, en une journée.

C’est évident, monsieur Seddik, cet islam qui « aurait libéré les Juifs vivant en Espagne », a surtout libéré des obstinés de leur existence terrestre, en les envoyant ad patres.

Quelle délicieuse libération ? Monsieur Seddik voulait nous rassurer en évoquant l’Espagne mauresque, je crois qu’à l’inverse il nous aura définitivement inquiétés.

Nous devrions, pour lui faire droit : renoncer aux garanties et aux contraintes légales que la première et la troisième république imposeront aux cultes existant alors, aux moyens des grenadiers, au moyen des décisions impériales, au moyen de la loi et de l’autolimitation des religions présentes alors.

Pour dire les choses autrement : monsieur l’anthropologue philosophe a raconté, aux auditeurs d’Europe I, des balivernes, distillant sur les ondes une légende dorée se voulant rassurante concernant les siècles de domination-oppression en Espagne mauresque.

Evidemment, la chronologie c’est la chronologie.

Monsieur Seddik ne pouvait pas, samedi 16 avril à cinq heures du matin, savoir ce qui se passerait le lendemain et le surlendemain. Il ne pouvait savoir ce qui se produirait au Nigeria, à la suite de l’élection d’un Président chrétien, Goodluck Jonathan, qui a reçu les voix de 22,5millions d’électeurs, -soit 57% des suffrages valablement exprimés-, tandis que le candidat nordiste et musulman n’en obtenait que 12,2%.

Il ne pouvait pas savoir, notre brave philosophe apologiste de cet imaginaire islam de Cordoue, que les supporters de Muhammadu Buhari, le candidat musulman battu, allaient manifester leur déception de la manière la plus expéditive qui soit : par les incendies d’églises, les mises à feu de maisons et les voitures de nigérians chrétiens, et que 276 personnes seraient blessées et 15000 autres devraient être déplacées en urgence...

L’argument des incendiaires est qu’il est impossible que dans le sud chrétien Goodluck ait recueilli  autant de voix, jusqu’à 95%. Impossible ? Etonnant ?

A voir comment les nigérians musulmans réagissent à une élection qui n’est pas favorable à leur candidat, il aurait été effectivement étonnant et même totalement paradoxal que les nigérians chrétiens votent pour Muhammadu Buhari.

Mais ça ne fait rien, gageons que le journaliste d’Europe1, les autres rédactions, ne réinviteront pas monsieur le Professeur Seddik pour lui demander comment il explique ces 15000 personnes évacuées en urgence, ces 276 blessés, victimes d’hommes que tout devrait porter à « incarner la Laïcité » et, par conséquent, à prohiber absolument les meurtres et les destructions de biens lorsque ce n’est pas leur candidat qui est élu ?

Alain Rubin

 

*1 Pas très poli notre universitaire tunisien... Pas une fois, au cours de l’émission, Alzheimer ayant certainement frappé ce brave homme, pas une fois donc, il ne se montrera capable de ne pas écorcher grossièrement le nom de l’homme politique gaulliste qui lui faisait face et réclamait le respect des lois et des normes séculaires de la majorité d’hommes et de femmes qui ont fait ce pays, hommes et femmes qui en ont fait de ce pays : une nation qui ébranla, sur toute la planète, le vieux monde médiéval et seigneurial, un pays, une Nation, dont la grande révolution relia la démocratie politique à la démocratie sociale.

*2 Odon Valet, lui, nous promena en Alsace, dans cette Alsace concordataire qui a sa préférence. Au passage, nous prenant lui aussi pour des nouilles ou faisant lui-même une confusion, il omit de nous dire l’origine prussienne de ce concordat mosellan et alsacien. Quant au premier en France, s’imposant dans toute la France, celui de l’Empire français, pas celui du nouvel empire germanique des Hohenzollern, il se caractérisa par sa vigueur. Pour discipliner les « papistes », Napoléon enverra à Rome une petite escouade de grenadiers et de hussards de la garde se saisir de la personne du Pape. Il l’installera en résidence surveillée au Palais de Fontainebleau.

La Prusse du concordat ne lésinait pas non plus sur les moyens, pour que l’Etat domestique les religions. Ce fut aussi l’époque de Bismarck et du « kultur Kampf ». Personne ne se serait alors autorisé à invoquer la loi religieuse contre la loi civile, ni à pronostiquer des changements de majorité ethnique pour imposer la dictature des « croyances » d’une minorité quelconque.

Face aux Juifs et au Judaïsme, la France concordataire imposa la réunion des notables élus et des Rabbins porteurs du savoir de la loi talmudique. Ils ne sortiraient de réunion qu’après avoir coupé dans la halakha (les normes mosaïques) tout ce qui ne concordait pas avec la loi de la République. C’était cela, ou les Juifs vivant en France ne devenaient pas citoyens. Sans ces ajustements, ils pourraient vivre paisiblement en France, à l’abri des coups de mains pogromistes, mais en y demeurant à vie en qualité d’Hébreux en exil, jamais en qualité de citoyen ; pas moins, mais pas plus !c’était cela le concordat, la primauté de la Loi des hommes.

J’ai aussi remarqué que notre philosophe des religions n’est pas venu au secours de Dupont-Aignan, concernant justement l’intégration de la « religion juive » dans la république. Evidemment, confirmer le propos de l’homme politique aurait beaucoup peiné l’anthropologue tunisien agitant le spectre et la menace du changement de majorité ethnique...

Pour dire les choses autrement, Odon Valet, madame Bouzia et monsieur Seddik, tous trois ce sont bien gardés, quand ils ont mentionné la loi de1905, de nous dire qu’elle reconnaissait la liberté religieuse, la liberté  des cultes, mais... dans le strict respect des lois en vigueur, et que comme pour les autres droits et libertés, droits et libertés religieuses étaient encadrés par le maintien de l’ordre public, ainsi que par l’interdiction des interventions à caractère politique dans les assemblées de fidèles. Evidemment, cet aspect de 1905, ces articles ponctuant la loi, constituant une reprise de principes imposés aux Juifs vivant en France à l’époque du 1er empire ; ça ne cadre guère avec une croyance et un mode cultuel qui mélange croyance et activité de caractère politique. Cela ne cadre surtout pas avec la prétention de soumettre les normes légales et les us et coutumes français au principe d’une liberté religieuse musulmane illimitée, qui n’aurait d’autre limite,-sauf à se considérer opprimée- qu’elle-même c’est à dire celles fixées ici et là par ses sectateurs.

Alain Rubin

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 11:28

 

 

Banniere Freres musulmans

 

 

 

 

 

Hoffenberg met en selle les Islamistes pro-iraniens d’El Wasat en Egypte !

 

Par Aschkel et Gad

Pour © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele 

 

 

Valérie Farouz-Hoffenberg a, à peine, été promue candidate pour la 8è circonscription des Français de l’Etranger (lCl) que son projet pour la Méditerranée se dévoile ; ou plutôt, il se voile et s’obscurantise


Ce programme ressemble comme un frère (musulman) à celui de l’AKP d’Erdogan et des Pasdaran d’Ahmadinedjad pour le Moyen-Orient d’abord, la 8è circonscription comme Cheval de Troie et l’Europe, ensuite.

 

Valérie Farouz-Hoffenberg, d’origine tunisienne, entretient une relation sans ambigüité avec « la révolution de Jasmin » et les mouvements sortis vainqueurs du bras de fer entre l’ancien régime et la Place Tahrir au Caire :

en tant que représentante spéciale et sous l’égide de son Ministre de Tutelle, Alain Juppé, des Affaires étrangères (lCI), elle entreprend de former les jeunes d’une branche islamiste dite « modérée » des Frères Musulmans aux subtilités de nos systèmes démocratiques. Ils pourront à leur guise en utiliser les ficelles pour faire avancer leur agenda tout en taqqyia*, avec l’appui de l’UMP (ICI ).

 

Parmi les jeunes égyptiens reçus par l'UMP et Valérie Hoffenberg, se trouve un membre du parti El Wasat, Yamen Nouh ( lCl) présenté dans l'Express comme "modéré", mais voilà ci-dessous la déclaration de ce parti :

 

 http://abna.ir/data.asp?lang=8&Id=225870 

 

L'Iran est le véritable ami des Egyptiens" (Parti el-Wasat)

 

 

94708  13 février 2011ABNA-  Le Secrétaire général du Parti égyptien el-Wasat (le Centre), Abou al-Aala Madhi, a affirmé qu’« Hosni Moubarak  cherchait toujours à présenter l'Iran comme l'ennemi du peuple  égyptien, mais que les Egyptiens, en restant vigilants, savaient bien  faire la part des choses et distinguer leurs vrais amis de leurs vrais  ennemis ».

 Cette prise de position* est claire : il s’agit de renouer au plus vite avec la République Islamiste d’Iran et de rompre les ponts du traité de paix avec Israël.

Le fameux « point de modération » au sein de cette mouvance consiste à tolérer une présidence chrétienne copte, si ce président accepte de se soumettre à la Chari’a. Il s’agit d’une règle aussi ancienne que la Dhimmitude en pays arabo-musulman, depuis le 7è siècle.

 

Les électeurs franco-israéliens sous la menace du Hamas, allié de l’Iran, les Orthodoxes chypriotes sous occupation turque, les Grecs ou les Chrétiens italiens apprécieront la formule que propose Valérie Farouz-Hoffenberg comme passerelle radieuse entre l’Occident et l’Orient !

 

A l’heure du débat sur la laïcité et l’Islam, le tandem Juppé-Hoffenberg entend faire diriger la Méditerranée par des gouverneurs aux ordres de l’UOIE [Guide Suprême : Youssouf al-Qaradawi], marraine du groupe « caritatif » BDSP (Comité de Secours et Bienfaisance aux Palestiniens lié au Hamas) !.

 

Depuis Davos 2009, le projet turco-brésilien de promotion du programme nucléaire iranien, la Flottille du Mavi  Marmara, celle du Victoria… nous savons pertinemment le type d'avenir que les Frères Musulmans, qu’ils soient Turcs ou Egyptiens, rêvent éveillés pour la Méditerranée :

 

instituer des partis- frères comme des nids de frelons sur le pourtour de notre civilisation. Il s’agit d’encercler Israël, l’Europe et les pays du Golfe, derniers bastions refusant de tomber dans ce piège.

 

 * Taqqyia : lorsque l’Islam est faible et ne peut imposer la Chari’a de bute en blanc, le musulman a le devoir d’utiliser le mensonge et la ruse pour parvenir à ses fins : le Qalifat –voir l’oeuvre de Bat Ye Or

 

* Wassat-al-Gadid est le premier parti islamiste dit "modéré" a être reconnu par le Cour Administrative égyptienne. Son Chef, Abou al Aala Mahdi est, bien entendu, un ancien Frère Musulman, soi-disant en "froid" avec les autres Frères (lCI).

 

 

Pour d’autres liens, vidéos, sur les Frères Musulmans :

 

 

Banniere Freres musulmans

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 09:33

 

Banniere Freres musulmans

Les braves frères musulmans modérés de ce cher Alain Juppé.

 

Sympa les voisins !

 

 

 

 

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Les Frères musulmans, l'avant-garde de l'obscurantisme, en Jordanie comme chez nous.

Refuser de se soumettre à la religion de paix est un acte de guerre et le djihad "défensif" devient légitime...

Le chef des Frères musulmans de la Jordanie a déclaré que l’interdiction du voile intégral par la France est un acte de guerre contre les musulmans.

Hammam Saeed allègue que cette interdiction porte atteinte aux libertés civiles françaises et révèle un « nouveau comportement de croisades » contre les musulmans. Dans un communiqué du 12 avril, Saeed indique que cette loi « marque le début d’une dangereuse guerre » entre les cultures. L’aile politique des Frères, le Front d'action islamique, est le plus important groupe d’opposition en Jordanie. Les Frères musulmans préconisent l'application stricte de la charia dans ce pays. [...]

Source : Jordan's Islamist leader says France's ban on face veil is war on Muslims

postedeveille


lire aussi

 

Quelle surprise : Des appels anonymes à des représailles violentes surgissent après l’entrée en vigueur de la loi sur l’interdiction du voile intégral.

La loi sur l’interdiction du voile intégral en France, entrée en vigueur lundi, a provoqué sur Internet des appels anonymes à des représailles violentes contre le pays, rapporte le site américain de surveillance terroriste SITE. « Sarkozy, laisse tranquilles nos soeurs ou nous serons vraiment obligés de passer à l’acte », écrit un internaute sous l’identité « Jabeen of Abdoullah Azzam », sur le forum en langue arabe Shumukh al Islam, selon SITE. « Déclarons la guerre contre les croisés français ! » lance « al katebat al khdra » (le bataillon vert) sur le même forum. « La France après une telle décision connaîtra destruction et malheur », ajoute-t-il. 

Un autre participant au forum, qui envoie des messages sous l’identité d’ »Abouhamza », demande à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) d’attaquer la France, plus grand ennemi de l’islam que les États-Unis selon lui. Des membres du forum Shumukh, dans des messages écrits le mardi 12 avril, appellent Oussama Ben Laden à commettre des attaques contre la France et proposent la création d’un fonds pour planifier et exécuter des attaques contre la France et les intérêts français, selon SITE.

La loi sur l’interdiction du voile intégral, qui interdit « la dissimulation du visage dans l’espace public », sert officiellement à réaffirmer les valeurs de la République et vise les adeptes du voile intégral islamique – burqa ou niqab. Le texte prévoit une amende de 150 euros pour les porteuses de voile intégral couvrant tout le corps à l’exception des yeux. Forcer quelqu’un à porter le voile intégral sera désormais puni d’un an de prison et de 30 000 euros d’amende. Cette loi concerne, selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, moins de 3 000 personnes en France.

Source : Reuters-Le Point

extremecentre

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 12:58

 

 

 

L’ISLAMISME EN FRANCE 
- Les principales structures

mai 2010

recherches-sur-le-terrorisme

 

 

La première installation visible de l’islam sur le territoire français remonte à 1922, quand fut terminée la Mosquée de Paris, sise place du Puy de l’Ermite, dans le Vème arrondissement. Sa construction partait d’une bonne intention : montrer notre reconnaissance aux soldats d’Afrique du Nord pour l’effort de guerre fourni à nos côtés dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Cette intention était néanmoins viciée, car elle reposait sur un déni de notre législation. En effet, depuis la loi du 9 décembre 1905, dite sur la séparation des Églises et de l’État, selon le texte, « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ». Ce qui vaut pour le christianisme, vaut pour l’islam. Or, pour édifier la mosquée de Paris, le gouvernement a fait voter la loi du 19 août 1920, lui permettant de financer les lieux, et à la ville de Paris de fournir gratuitement le terrain.

Le début de l’arrivée en force de musulmans correspond à 1962, quand, parmi les Harkis, ceux que leurs officiers étaient parvenus à sauver du poignard FLN débarquèrent en France. Nous les reçûmes bien mal, réservant une plus grande faveur à la vague suivante, celle des travailleurs immigrés du Maghreb. Avec eux, allait commencer le temps des exigences.

 

 

L’AIDE DES MAOÏSTES

 

Les premières tensions éclatent au début des années 70, dans les foyersSonacotra (1). Des mouvements de grève des loyers se mettent en place et s’étendent aux autres organisations d’accueil des immigrés : l’Aftam, l’Assotraf ou la Soundiatra. Des étudiants maoïstes en sont les organisateurs. On entend alors ces gauchistes soutenir des revendications religieuses. Ils demandent la fermeture des bars et des lieux de prière dans les foyers.

Pour calmer le jeu, l’État s’incline. Certes, à partir de 1979 on n’entend plus parler de ce type de grève ni de démonstration de force dans les foyers, mais la République a montré sa faiblesse. Ce faisant, elle a préparé le terrain des islamistes qui, déjà, sont présents sur le territoire.

 

 

L’ASSAUT DU TABLIGH

 

Tout commence avec l’arrivée de « Foi et Pratique », en 1962. Cette organisation appartient au Jamaat Al-Tabligh, créé par Maoulana Muhammad Ilyas, en 1927, dans l’empire des Indes britanniques. Il s’est donné pour mission de « réislamiser » les musulmans qu’il estime trop éloignés de leur foi.

Ses disciples, les « tablighis », partent en mission à travers le monde. Dans les années 40, ils s’installent dans le Yorkshire, en Grande-Bretagne, et de là, lancent leurs activités à travers l’Europe. S’ils arrivent en France dès 1962, ils n’engrangent leurs premiers succès qu’à partir de1968.

Leurs méthodes n’effraient alors personne. Par groupe de deux ou trois, ils se rendent dans les bars fréquentés par les Maghrébins et invitent les consommateurs d’alcool à rompre avec cette habitude. En outre, formés dans le contexte britannique, les Tablighis savent éviter de porter flanc aux coups du pouvoir. A cette époque, du moins, jamais ils n’évoquent les problèmes politiques. Ils ne parlent que de religion et strictement de religion.

Si leur approche peut paraître sans espoir, un ancien maçon tunisien,Mohamed Hammami, va bâtir son aisance grâce aux missions du Tabligh et s’installer au château de Ville-Main, à Grisy-Suisnes (Seine et Marne).

Mais Hammami finira par flancher, gagné par une certaine radicalité islamiste. Dans un premier temps, les Tablighis prendront leurs distances, le réduisant à l’état d’un gourou entouré de ses disciples. Puis, en 2004, une équipe de Canal + sera agressée devant le château de Ville-Main etHammami condamné avec quelques-uns de ses compagnons, dont son fils.

 

 

L’ARABIE SAOUDITE

 

Mais, déjà, une nouvelle vague islamiste monte de l’immigration maghrébine. Elle se développe entre revendication politique, frustration identitaire et radicalisme religieux. Elle va bénéficier du soutien financier de l’Arabie Saoudite.

En 1977, cette dernière ouvre une succursale de la « Ligue islamique mondiale » à Paris, rue François Bonvin, dans le XVème arrondissement. Cette ONG nourrit la prétention de convertir le monde entier à l’islam. Pour asseoir son influence, elle distribue de l’argent à tous ceux qui lui présentent un projet « islamique », édifier un lieu de culte ou soutenir une association cultuelle. Les candidats ne manquent pas. Une pléthore d’associations apparaît, souvent inspirées par la volonté de défier la République.

 

 

LA RÉVOLUTION IRANIENNE

 

Sur ces entrefaites, en 1979, éclate la Révolution iranienne. Intellectuels musulmans et déclassés de la société issus de la migration maghrébine ne pensent alors pas en termes de différences sunnites et chiites, mais de fierté islamique retrouvée grâce à la République des ayatollahs. Téhéransurfe sur sa gloire du moment. Rue Jean Bart, à Paris, le centre culturel iranien devient un lieu de défoulement anti-occidental qui fascine. A un tel point que le ministre français de l’Intérieur finit par le fermer.
Dans les années 80, cependant, la guerre Iran-Irak, d’une part, le dogmatisme chiite de Téhéran, d’autre part, finissent par mettre en valeur la différence entre 
sunnites et chiites, réduisant du même coup la ferveur dont jouissaient les ayatollahs. Mais l’épisode iranien aura eu pour effet de libérer les esprits des tenants de l’islamisme. Les Frères musulmans (2) en profitent pour lancer leur offensive.

 

 

L’ARRIVÉE DES FRÈRES MUSULMANS

 


Certes, « les Frères », comme on les appelle, sont déjà présents dans la jungle des associations financées par l’Arabie Saoudite. Le GIF(Groupement islamique de France), par exemple, existe depuis 1979 et s’installe à Paris en 1981. Il est dirigé par des Tunisiens issus du MTI
(3).

Un grand désordre règne cependant. Des farfelus se sont installés sur le terrain. Parmi eux, un certain Farid Gabtani, président de la Voix de l’Islam, une association qui a recruté un Français converti, un petit-fils du chef communiste Maurice Thorez (4). Gabtani multiplie les provocations, organisant un mariage musulman et menant une manifestation anti-Rushdie dans les rues de Paris (5).

Nos gouvernements débordés, les Saoudiens craignant pour l’assise de l’islam en France et en Europe, et les Frères eux-mêmes, tout le monde a peur de la dérive, sous prétexte d’islam, qui s’est emparée des jeunes musulmans.

Faut-il parler d’un accord tacite entre le pouvoir français, l’Arabie Saoudite et les Frères Musulmans? Tout porte à le croire. Dès 1983, naît une fédération, l’UOIF ou Union des Organisations Islamiques de France. Elle s’installe dans un appartement bourgeois de la rue de Dunkerque, à Paris, et ne connaît visiblement pas de difficultés financières. Dans les faits, l’argent arrive de Riyad, transporté dans les valises des responsables (6). Fini les distributions de fonds à tout va des Saoudiens. En faisant de la fédération de l’UOIF leur mandataire principal, ils lui donnent la puissance et imposent aux petites associations de rejoindre l’union pour bénéficier des prébendes arabes.
Ce n’était que le premier pas de l’institutionnalisation de l’islam politique en France.


Les grandes fédérations islamiques organisent l’islam de France


Au lendemain des décolonisations, sur le sol français, seule l’Algérie s’était donné le moyen d’encadrer ses citoyens par le biais de la religion. A cet effet, elle disposait d’un réseau d’une centaine d’imams rémunérés par ses soins. Elle jouissait aussi de la représentativité de la Mosquée de Paris, dont le recteur était un Algérien nommé par son pays avec l’accord des autorités françaises.

 

 

L’UOIF

 

Cette situation déplaît à la fois aux autres pays musulmans et aux islamistes qui souhaitent transformer l’islam en force politique dans notre pays. En1983, comme nous l’avons vu, la création par les Frères musulmans de l’UOIF, ou Union des Organisations Islamiques de France, répond à cette logique.

Dans ses beaux jours, l’UOIF va compter jusqu’à 200 associations musulmanes réunies sous sa coupe, dont le CBSP (Comité de bienfaisance et de secours à la Palestine), émanation du Hamaspalestinien, lui aussi fondé par les Frères musulmans.

L’organisation se montre vite très efficace en matière de communication. Tous les ans, elle organise un grand rassemblement dans de vastes hangars loués au Bourget, parvenant à attirer plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Mais ce succès inquiète. Si l’UOIF est soutenu par des fonds saoudiens, ces derniers émanent de particuliers. Le pouvoir, pour sa part, n’aime pas tellement ces jeunes trop idéalistes issus de structures contestataires dans leurs pays d’origine. Le Maroc, de son côté et pour ne citer que lui, montre les mêmes réserves.

 

 

LA FNMF

 

La réponse à l’UOIF surgit en 1985, avec la création de la FNMF ouFédération Nationale des Musulmans de France. De façon tout à fait explicite, cette structure va longtemps être domiciliée dans les bureaux de la Ligue islamique mondiale, organisation saoudienne installée rue François Bonvin à Paris.

Officiellement, la FNMF s’est donné pour mission de « représenter l’islam de France », aux dépens de la Mosquée de Paris. L’UOIF est appelée à rejoindre la jeune organisation. On lui demande, en somme, de se fondre dans ce nouvel ensemble. Une manière de se faire hara-kiri. Habilement, elle se soumet mais garde son identité et préserve ses structures.

Sur un autre front, la FNMF recrute large. D’abord chez les Français convertis. On compte dans ses rangs Youssouf Leclerc (7), passé par leTabligh, ou Yakoub Roty (7), un soufi (8). Se joint aussi à la FNMFMuhammad Hamidullah, un Pakistanais vivant en France et par ailleurs traducteur du Coran, mais aussi Mustapha Dogan, responsable de l’Union islamique turque, rattachée au Milli Görüs, mouvement islamiste dont émergera l’actuel gouvernement d’Ankara. La FNMF va jusqu’à affirmer avoir regroupé 500 associations musulmanes, chiffre probablement excessif.

En son sein, une tendance se montre particulièrement influente, celle des Marocains. L’un de ces derniers, Khalil Merroun (7), a su se mettre en valeur. En outre bien intégré dans la Ligue islamique mondiale, il préside aussi au destin de la « mosquée-cathédrale » d’Ivry, construite avec de l’argent saoudien.

 

 

NOUVELLE OFFENSIVE DES MAROCAINS

 

Abdallah Ben Mansour, un Tunisien, et Mahmoud Zouheir, un Irakien, avaient fondé l’UOIFBen Mansour est éjecté en 1993 et réduit à l’état de simple militant. Quant à Zouheir, il doit se contenter de sa position à l’institut européen des sciences humaines (IESH), une «université » créée par l’UOIF dans un château du Nivernais (9) et dont la mission est de former des imams.

Ils sont remplacés par deux Marocains, Fouad Alaoui et Lhaj Thami Breze. De la gestion provocatrice de Ben Mansour, on passe à la méthode plus matoise d’Alaoui. Les buts demeurent, seule la méthode change.

Certes, on ne peut pas faire passer l’UOIF pour une organisation sagement inféodée au royaume chérifien. On sait néanmoins l’autorité royale s’étendre à la communauté marocaine installée en France. Afin d’éviter des mesures de rétorsion lors d’un séjour « au pays », il vaut mieux, pour les sujets de Mohammed VI vivant sur notre sol, éviter de se compromettre avec un syndicat ou discuter la légitimité du régime marocain. En d’autres termes, des Marocains à la tête d’une organisation islamiste en France sont toujours, peu ou prou, aux ordres du palais deRabat.

 

LES AUTORITÉS FRANÇAISES MONTENT AU CRÉNEAU

La première initiative du pouvoir français pour jouir d’un moyen de contrôle sur le développement du culte musulman remonte à 1990, avec l’instauration du CORIF (Conseil de réflexion sur l’islam de France), à l’initiative de Pierre Joxe, alors ministre de l’Intérieur sous François Mitterrand. Néanmoins, le CORIF n’a qu’une fonction consultative. Il n’a pas une mission représentative ou organisatrice.

L’autorité finira néanmoins par lancer le CFCM (Conseil français du culte musulman), mis sur les rails par Jean-Pierre Chevènement en 1999, mais créé en 2003 par Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac. C’est donc une idée qui transcende la division droite-gauche pour s’inscrire dans une logique de gouvernement.

A l’origine, il s’agit de doter le pouvoir d’un outil comparable à celui queNapoléon 1er s’est donné, en mars 1808, en créant le consistoire, pour contraindre les rabbins à placer la loi de l’État au dessus de la loi juive.

L’époque a cependant changé. Si, sous Napoléon, le plus grand nombre des Français pratiquait une religion, il n’en est plus de même aujourd’hui. En 1808, le consistoire suscitait le vote de pratiquement tous les juifs et regroupait toutes les sensibilités hébraïques. En 2003, en revanche, seuls les islamistes, et non pas tous les musulmans pratiquants, appartiennent aux organisations à vocation religieuse, comme l’UOIF et la FNMF.

Or, de plus, au CFCM, siègent non des individus indépendants, mais les représentant d’organisations, en gros ceux des grandes fédérations islamiques existantes ou de la Mosquée de Paris. Dès ses débuts, se côtoient, confisquant l’essentiel des 43 sièges, la FNMF (18 élus), l’UOIF (13 élus) et la Mosquée de Paris (6 élus). Certes l’autorité française sauve les meubles en négociant l’élection, à la présidence duCFCM, du recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, qui sait jouer au grand écart entre Paris et Alger. Néanmoins, le pli est pris et le pouvoir français ne pourra pas jouer longtemps de son influence.


En d’autres termes, créant le CFCM, Sarkozy a assuré une légitimité aux islamistes de la FNMF et de l’UOIF aux yeux de l’ensemble des musulmans du pays. Mieux, il leur a donné une autorité, par exemple en matière de gestion de l’abattage de la viande hallal et de formation des imams.

 

 

COUP DE FORCE MAROCAIN

 

Les premières élections du CFCM s’étant déroulées en 2005, les secondes ont lieu en 2008, à la suite des trois ans prévus par les statuts. On peut alors croire le rapport de forces n’ayant guère changé entre les protagonistes. Mais un nouveau partenaire apparaît sur la scène, le RMFou Rassemblement des Musulmans de France.

A la surprise générale, le RMF obtient 43,2% des suffrages et rafle 20 des sièges du CFCM. L’UOIF se maintient avec 13 sièges quand laFNMF essuie une défaite spectaculaire et, avec 1,76% des suffrages, ne décroche qu’un seul siège contre 18 dans le précédent bureau.

Certes, sous les pressions de Rabat, la FNMF avait éclaté et le 13 janvier 2006, le RMF était né. Le 23 février 2008, la nouvelle organisation, supposée française, organisait un congrès à Marrakech.

Mohamed Moussaoui, vice-président du RMF

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Le communiqué final affirmait : « Les participants au colloque, reconnaissant des efforts louables fournis pour l’organisation de cette manifestation par le Maroc, tiennent à rendre un grand hommage à la Personnalité Auguste de SM (10) le Roi Mohamed VI, que Dieu l’assiste, affirmant que les valeurs humaines d’un islam d’ouverture que le Souverain incarne en tant qu’Amir Al-Mouminine(11) , ont fait du royaume une terre bénie ». On ne saurait imaginer allégeance plus marquée !

Aujourd’hui, en tant que tête de liste du RMF majoritaire aux élections, Mohamed Moussaoui, un franco-marocain né à Figuig, a décroché la présidence du CFCM. Reste à s’interroger à propos de la main mise d’un État étranger sur une instance religieuse française, fût-il un pays réputé ami de la France.

 


D’autres structures disputent l’espace national aux grandes fédérations
l’islamisme chiite de retour en France

 


À côté du militantisme islamiste de l’UOIF et de la pénétration marocaine portée par le RMF, figure une nouvelle tendance, pour le moment discrète, celle qui tente d’émerger avec Saphirnews.

Mohammed Colin a créé ce média Internet, en 2002. Il avait alors 22 ans. Il est né à Dreux, d’un père catholique et d’une mère d’origine algérienne détachée de la religion. Il a effectué ce qui s’identifie à un cheminement de conversion vers l’islam à partir de l’âge de douze ans(12).

Alimenté par des journalistes compétents, son site contient une multitude d’informations. Certes, on trouve des articles à consonance communautaire, mais aussi des papiers d’ouverture vers le reste de la société. En outre, Saphirnews ne craint pas de critiquer certains excès émanant de la communauté musulmane, voire des grandes fédérations islamistes.

Mise en ligne le 5 mai 2008, par exemple, on remarquait une longue collaboration à l’occasion des élections du CFCM. Avec honnêteté, l’auteur y décrivait les manoeuvres des autorités algériennes et marocaines pour prendre le contrôle des musulmans, français ou étrangers, vivant enFrance.

Certes, encore, Saphirnews cède parfois aux fantasmes distillés par une prétendue élite politique. En particulier quand son créateur estime « la société française devenue multiculturelle » (13). Colin a encore à apprendre, mais comment reprocher à un musulman de répéter la propagande assénée à longueur de journée par les médias et les hommes politiques ? Colin, lui au moins, ne craint pas d’affirmer : « Je ne me suis jamais vu autrement que comme Français ».

 

De droite à gauche: 
le comique Dieudonné, Mahmoud Ahmadinejad, Président de la République islamique d’Iran, et Yahia Gouasmi.

 

 

 

 

 

 

 

NOUVELLE OFFENSIVE
IRANIENNE

 

Mais, en janvier 2007 une nouvelle organisation apparaissait sur notre territoire : la Fédération chiite de France, associée au centre Zahra, sa soeur jumelle à vocation religieuse, sont installés dans un corps de ferme rénové à Grande-Synthe, en banlieue de Dunkerque.

Yahia Gouasmi dirige cet ensemble. Né en Algérie, il est âgé d’une soixantaine d’années. Son titre de Sayed en fait un descendant deMahomet. Selon Jean-Noël Coghe, journaliste dunkerquois, dans les années 80-90, Gouasmi disposait d’informations très précises sur l’environnement iranien et islamiste.

Outre le mystère qui pèse sur l’itinéraire de sa vie, on se demande comment cet Algérien d’origine est passé au chiisme. A-t-il suivi le même itinéraire que Khalid Abdelkrim(14) l’un des cadres du centre Zahra ?

Abdelkrim est français d’origine marocaine. Sa conversion au chiisme se serait faite sous la fascination de l’action politique de l’imam Khomeiny. Âgé d’une quarantaine d’années, il a étudié la religion chiite et l’arabe de2000 à 2005 au Liban, dans une école fondée par Sayed Abbas Moussaoui (15).

Abdlekrim dit l’argent nécessaire au fonctionnement et à l’achat des bâtiments provenant de commerçants et de membre de l’organisation. Nous le croyons venant d’Iran.

Quant aux objectifs, ils apparaissent nébuleux. Avec ses amis, Abdelkrim dit vouloir rassembler les chiites de France. Pourquoi dans ce cas avoir fondé le PAS, ou Parti Anti-Sioniste, avec Dieudonné. Pourquoi cette alliance avec Alain Soral, ancien du Front National, et ces relations avec Kémi Séba, chef d’un mouvement communautariste noir ? Cela sent plus l’agitation politique que l’action religieuse, fût-elle musulmane. L’islam chiite y perd en respectabilité ce que l’Iran croit gagner en influence.

 

 

 

 

Notes

 

(1) Société nationale de construction de logements pour travailleurs algériens.
(2) Les Frères musulmans sont une organisation islamiste née en Égypte en 1929. Ils ont essaimé dans le monde entier, principalement dans les pays musulmans et en Occident. Ils sont aujourd’hui les principaux rivaux politiques du pouvoir égyptien.
(3) Le MTI, organisation islamiste tunisienne, prendra plus tard le nom d’Ennahdha. Ennahdha appartient à l’internationale des Frères musulmans.
(4) Maurice Thorez a été secrétaire général du Parti communiste français de 1930 à sa mort en 1964.
(5) Pour mémoire, Salman Rushdie a publié « les Versets sataniques » en 1988. Ce livre a suscité une polémique dans le monde musulman et une condamnation à mort virtuelle de Rushdie par l’Iran.

(6) Fait confirmé par des officiers de renseignement et des proches de l’UOIF.

(7) Rencontré par Alain Chevalérias lors de reportages effectués pour « Le Figaro ».
(8) Les soufis sont un mouvement interne à l’islam qui se caractérisent par une vision ésotérique de la religion.
(9) Il s’agit du lieu-dit Bouteloin, dans la commune de Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre), à 7 km de Château-Chinon.
(10) SM, pour Sa Majesté. Nous avons laissé des majuscules partout où l’auteur du communiqué en a placées.
(11) Le commandeur des croyants.

(12) Alain Chevalérias a rencontré Mohammed Colin en 2008 et en 2009.
(13) Dans une interview de Mohammed Colin publiée le 7 décembre 2006.
(14) Alain Chevalérias a rencontré Khalid Abdelkrim le 5 décembre 2007.
(15) Abbas Moussaoui, chef du 
Hezbollah, a été tué par l’armée israélienne en 1992.

 

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