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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 04:24
Djihad soudain ou « syndrome d'extrême stress » à Fort Hood ?

par Daniel Pipes
FrontPageMagazine.com
9 novembre 2009

http://fr.danielpipes.org/7750/djihad-soudain-ou-syndrome-dextreme-stress-a-fort

Version originale anglaise: Sudden Jihad or "Inordinate Stress" at Ft. Hood?
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

 

Le major Nidal Malik Hassan, le djihadiste de Fort Hood, sur une photo en 2000.

Quand un musulman en Occident, sans raison apparente, attaque violemment des non-musulmans, il s'ensuit une discussion prévisible sur les raisons qui l'ont poussé à agir.

 

L'Establishment – Force de l'ordre, politiciens, médias et monde académique- se trouve d'un côté de ce débat, insistant sur le fait qu'une certaine forme d'oppression a poussé le Major Nidal Malik Hassan, âgé de 39 ans, à tuer 13 personnes et à en blesser 38 , au camp militaire de Fort Hood [au Texas], le 5 novembre.

Toutefois il y a désaccord sur les détails [de l'oppression]. Hassan est présenté alternativement comme victime de « racisme », de « harcèlement subi en tant que musulman », de « sentiment de non-appartenance », du « syndrome de stress pré-traumatique », de « problèmes mentaux », de « problèmes émotionnels », de « quantité excessive de stress » ou [la crainte]d'être envoyé en Afghanistan comme étant son « pire cauchemar ». La conclusion peut se lire dans un en-tête typique d'un journal : « Ce qui s'est passé dans la tête du Major solitaire reste un mystère »

Les cas de violence de Musulmans contre les non-musulmans inspirent à ceux qui tiennent Hassan pour une victime de nouvelles excuses pleines d'imagination.

Voici quelques exemples pittoresques (inspirés par mon article [d'il y a quelques années] et du billet de mon blogue au sujet du refus du terrorisme islamiste)

  • 1990 : (pour expliquer l'assassinat du rabbin Meir Kahane ) [on a estimé que le meurtrier aurait pris ] « un anti-dépresseur prescrit par ordonnance ».
  • 1991 : (l'assassinat à Sydney de Makin Morcos) [a été ainsi motivé] « un cambriolage qui a mal tourné ».
  • 1994 : (L'assassinat au hasard d'un Juif sur le pont de Brooklyn ) [est expliqué comme] « violence de la rue ».
  • 1997 :(Les coups de feu qui ont tué des civils au sommet de l'Empire State Building) [ont été expliqués par] » beaucoup, beaucoup d'ennemis dans son esprit ».
  • 2000 : (L'attaque contre un bus scolaire d'écoliers juifs près de Paris)[a été expliquée comme un] « accident de la circulation ».
  • 2002 : ( le double meurtre de LAX [de los Angeles International Airport, a été expliqué comme] une « dispute au travail ».
  • 2002 : ('Les francs-tireurs embusqués de Beltway) [ont été expliqués comme ] une « relation de [famille] orageuse.
  • 2003 : (L'attaque de Hassan Karim Akbar sur des compagnons d'armes en en tuant deux) [a été expliquée comme ] un « problème de comportement. »
  • 2003 : (Le meurtre par mutilation de Sébastien Sellam) [a été qualifié de] « maladie mentale ».
  • 2004 : (Une explosion à Brescia en Italie devant un restaurant McDonald)[a été expliquée par ] la « solitude et dépression. »
  • 2005 : (Un massacre dans une maison de retraite en Virginie ) [ a été qualifié de ] « un désaccord entre le suspect et un autre membre du personnel » .
  • 2006 : (La tuerie qui a eu lieu au siège de la Fédération juive de Greater Seattle) [a été expliquée comme] une « animosité envers les femmes ».
  • 2006 : (Le meurtre avec un véhicule de sport en Caroline du Nord )[a été expliqué par] « son récent mariage arrangé peut l'avoir rendu stressé ».

 

Le sergent Karim Hassan Akbar , reconnu coupable du meurtre , en 2003, de deux autres soldats.

En outre, quand un admirateur arabo- américain d'Oussama Ben Laden a écrasé son avion sur un immeuble à Tampa , le blâme retombait sur le médicament contre l'acné, l'Accutane.

 

En tant que membre fondateur de l'école d'interprétation du djihad, je rejette ces explications comme étant faibles, tentant de noyer le poisson et cherchant des excuses. L'école djihadiste, toujours minoritaire, perçoit l'attaque de Hassan comme l'un des nombreux efforts musulmans déployés pour vaincre les infidèles et imposer la loi islamique. Nous nous rappelons un épisode antérieur de syndrome de djihad soudain dans l'armée américaine, ainsi que les nombreux cas de complots non meurtriers du djihad au Pentagone et l'histoire de la violence musulmane sur le sol américain.

Loin d'être mystifiés par Hassan, nous voyons des preuves accablantes de ses intentions djihadistes. Il a distribué des exemplaires du Coran aux voisins juste avant de devenir fou et il criait « Allahu Akbar » (Dieu est le plus grand), le cri du djihadiste , tandis qu'il tirait plus de 100 coups provenant de deux pistolets.

Ses supérieurs l'auraient mis en probation pour prosélytisme de façon inappropriée sur l'islam.

Nous notons ce que ses anciens compagnons disent de lui : l'un, Val Finnel, se souvient de Hassan disant « Je suis musulman d'abord et Américain ensuite » et il se rappelle Hassan justifiant les attentats-suicide ; un autre, le Colonel Terry Lee, rappelle que Hassan « a revendiqué que les musulmans aient le droit de se soulever et d'attaquer les Américains ». Le troisième, un psychiatre qui avait travaillé très étroitement avec Hassan, le décrit comme « presque agressif pour décrire son attitude concernant le fait d'être musulman. »

Enfin, l'école de pensée du djihad attribue de l'importance à l'attitude des autorités musulmanes américaines encourageant les soldats musulmans à refuser de combattre leurs coreligionnaires, fournissant ainsi une base pour le djihad soudain. En 2001, par exemple, en réponse à l'attaque américaine contre les Talibans, le mufti d'Egypte, Ali Gum'a, a émis une fatwa affirmant que « le soldat musulman dans l'armée américaine doit éviter de [participer] à cette guerre ». Hassan lui-même, faisant écho à ce message, a conseillé à un jeune disciple musulman, Duane Reasoner Jr, de ne pas rejoindre l'armée américaine parce que « les musulmans ne doivent pas tuer des musulmans ».

Si l'explication [ se référant au] jihad est à une écrasante majorité plus convaincante que celle [qui argue ]de l'état d'esprit de la victime, elle est aussi plus difficile à présenter.

Tout le monde trouve que blâmer la folie au volant, l'Accutane ou un mariage arrangé est plus facile que de discuter les doctrines islamiques. Ainsi, une prédiction [peut être faite]: ce que Ralph Peters appelle le « politiquement correct impardonnable de l'armée » attribuera officiellement l'agression de Hassan à sa victimisation et se gardera bien de mentionner le djihad.

Et c'est ainsi que l'armée se cache la réalité et ne se prépare pas à affronter une prochaine attaque djihadiste.

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 14:19

Massacre de Fort Hood : le sénateur Joe Lieberman prend les choses su sérieux

[Mercredi 11/11/2009 14:11]

 

Joe Lieberman, Sénateur du Connecticut et Président de la Commission de Sécurité Intérieure au Sénat, a décidé d’utiliser tout son poids politique et sa popularité pour faire avancer l’enquête sur la tuerie de Fort Hood, et surtout « de forcer l’Administration Obama à sortir de son mutisme à cause des origines musulmane et palestinienne de l’auteur du massacre ».
Joe Lieberman, bien que membre du parti Démocrate, a souvent agi en « électron libre », et sur les questions de politique étrangère, notamment du Proche Orient, il est considéré comme un « faucon », et a souvent adopté des positions proches de celles des Républicains. Il a par exemple soutenu George W. Bush pour l’entrée en guerre contre l’Irak et en Afghanistan. Et lors des dernières élections présidentielles, il a soutenu le Républicain Mc Cain contre Barack Obama. Traîné dans la boue de manière vile et grossière par les édiles démocrates, il perdit presque tous ses soutiens et fut battu lors des primaires démocrates de 2006 dans le Connecticut. Il se présenta alors en tant que candidat libre sans étiquette, et fut finalement réélu dans cet Etat, grâce à sa grande popularité et aussi au soutien de personnalités connues et diverses telles que le maire démocrate de New York, Michael Bloomberg, l’ancien maire Edward Koch, le sénateur républicain de New York Alfonse D’Amato et l’ancien vice-président US Dick Cheney.
Lieberman veut maintenir « à chaud » la vive émotion qui a saisi toute l’Amérique après l’assassinat de ces 13 soldats (et 28 blessés), et demande notamment des comptes à l’Armée pour avoir ignoré durant les deux dernières années qu’un commandant de religion musulmane appelait ouvertement à commettre des attentats terroristes et les justifiait. Dès le 8 novembre, c’est-à-dire dimanche, Joe Lieberman fut le premier politicien à déclarer ouvertement que « tout portait à croire que Nidal Malik Hassan avait agi pour des motifs terroristes du fait de son appartenance à l’islam radical, et qu’il s’agirait alors du plus grand drame qu’aura connu l’Amérique depuis le 11 septembre 2001 ». Les éléments qu’il avait recueillis étaient sans ambiguïté : des camarades de ce psychiatre militaire, qui avaient participé avec lui à des stages en 2007 et 2008, témoignaient qu’il avait justifié les attentats-suicides et affirmé que la Loi islamique était supérieure à la Constitution américaine. Par ailleurs, il avait à plusieurs reprises reproché à l’Armée US de ne pas permettre un dialogue ouvert par rapport à l’idéologie musulmane. « Pourquoi ces choses ont-elles été ignorées par ses supérieurs », s’interroge Lieberman ?
L’enquête qui va être diligentée par cette Commission sénatoriale va sûrement faire ressortir des questions embarrassantes : « Comment se fait-il que 8 ans après les attentats du 11 septembre et alors que les Etats-Unis sont en guerre dans deux pays musulmans, un tel laxisme a-t-il pu être observé ? »
Joe Lieberman, en vieux renard de la politique, sait très bien que ces questions peuvent gravir tous les échelons de l’administration et porter atteinte au Président Obama lui-même, qui a fait de la « réconciliation avec le monde musulman » l’un des objectifs de son mandat. Lieberman demandera « Pourquoi Obama et son Administration gardent-ils profil bas dans toute cette affaire ? »
En attendant que l’assassin puisse parler et avouer les mobiles de son acte, l’Amérique se divise en deux camps : ceux qui soutiennent le Président Obama, qui veulent temporiser, et mettre de côté l’origine palestinienne du meurtrier et son adhésion à l’Islam militant, et de l’autre, ceux qui accusent l’Administration de faire la politique de l’autruche et de ne pas voir le danger croissant qui touche les Etats-Unis. L’Armée américaine, sur « ordre venu d’en haut », pourrait décider d’une enquête à huis-clos. C’est ce que craint le sénateur Joe Lieberman qui souhaite l’ouverture d’une enquête indépendante par le Sénat, et a appelé le Pentagone à effectuer également sa propre enquête distincte de celle de l’Armée.
Si la version terroriste était confirmée, il s’agirait peut-être du premier grand scandale politique touchant l’Administration Obama, un an à peine après les élections. Sans parler du choc que cela provoquerait au sein de la société américaine.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 17:04

Tuerie de Fort Hood : la piste terroriste se précise




[Dimanche 08/11/2009 14:15]

 











Voir l'analyse de Gilles RAPHEL 
http://aschkel.over-blog.com/article-la-tuerie-de-fort-hood-ou-la-faillite-du-renseignement-us--38949813.html


La tuerie perpétrée dans une base américaine du Texas par un officier d’origine palestinienne n’a pas encore révélé ses secrets. Mais dès l’annonce de la tragédie, certains médias mais aussi des proches de l’assassin avaient déjà commencé à diffuser les traditionnels justificatifs des actes terroristes, expliquant que « Nidal Malik Hassan se sentait humilié par ses compagnons d’armes parce qu’il est Musulman », parce que « dans le cadre de son poste de psychiatre de l’armée il entendait des récits choquants par des soldats de retour d’Afghanistan », ou encore « parce qu’il était troublé par la récente nouvelle lui annonçant son affectation au front en Afghanistan dans le cadre de l’armée américaine ». Le site internet français www.msn.fr titrait même vendredi : « Acte de désespoir ? », selon la rhétorique traditionnelle des terroristes. De son côté, le Président Barack Obama, qui serait quelque peu gêné au cas il s’agirait effectivement d’un acte terroriste, s’était empressé de déclarer : « Nous ne connaissons pas encore toutes les réponses. Je mets en garde contre des conclusions hâtives jusqu’à ce que nous ayons tous les faits ».

Mais au fur et à mesure qu’arrivent de nouveaux éléments, les mobiles islamiques de Nidal Malik Hassan se précisent. Hormis les premiers témoignages recueillis à chaud, selon lesquels l’assassin des 13 soldats US aurait crié « Allah Ou-Akhbar » avant de perpétrer son geste, le visionnement d’une cassette de vidéo surveillance dans un magasin de la ville montre le meurtrier habillé en « dishdasha », tenue blanche traditionnelle et en calotte blanche, quelques heures à peine avant le drame, dans l’épicerie de la base. Plus que cela encore, selon le Centre Américain de Surveillance des Sites Internet Islamistes (SITE), une vidéo à la gloire de l’opération « jihadiste » du commandant Hasan a été mise en ligne sur le Forum islamiste « Falloujah », proclamant que « le tireur n’a pas accepté l’idée de mourir dans une guerre contre ses frères musulmans. Il a voulu mourir en combattant les ennemis d’Allah, les infidèles qui combattent la communauté musulmane des fidèles ».

Par ailleurs, le quotidien « Daily Telegraph » révèle que le commandant Nidal Malik Hassan, devenu très religieux après la mort de ses parents dans les années 2000-20001, avait l’habitude de prier en 2001 dans la même mosquée que trois des terroristes des attentats du 11 septembre, et dans laquelle l’Imam était connu pour sa virulence et son soutien au terrorisme. Il s’agit de la mosquée Dar Al-Hijra, de Great Falls en Viriginie. Selon un ami musulman de Nidal Malik Hassan, « ses yeux s’illuminaient lorsqu’il parlait de son profond respect pour l’Imam Anwar Al-Alwaki et pour ses prêches incendiaires ». Les liens de Nidal Malik Hassan avec cette mosquée n’avaient pas été interrompues depuis, puisque c’est là qu’il avait organisé l’an passé une cérémonie en souvenir de sa mère. Les enquêteurs du FBI cherchent maintenant à savoir si l’assassin avait eu des contacts avec les terroristes d’Al Qaïda à l’époque ou depuis, et ils ont saisi son ordinateur personnel pour voir s’ils peuvent trouver encore d’autres éléments qui pourraient éclairer ce terrible drame. Il y a six mois, son nom avait déjà été évoqué, sans preuves pour l’instant, par les services de renseignements américains, à propos de messages diffusés sur Internet et qui faisaient l’éloge du terrorisme, et qui mettaient sur un pied d’égalité « les kamikazes des attentats suicides et les soldats occidentaux qui se jettent sur une grenade pour sauver leurs camarades ». Ces messages étaient signés…Nidal Malik Hassan.

Au lendemain de cette tragédie, l’Amérique se réveille sonnée, se demandant « comment un officier de l’armée aurait ainsi pu trahir son pays et sa famille militaire au nom de sa foi »…

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 05:14
Les petites victoires d’Allah le grand mallahde : rendre fou un psychiatre.
Posté le Samedi 7 novembre 2009 par sil
http://extremecentre.org/ 

Car c’est ainsi qu’Allah est grand…
Fort Hood Shooting

Le militaire Nidal Malik Hasan a tiré en criant le nom d’Allah. par Laure Mandeville pour Le Figaro.

 


Un profond malaise a saisi l’Amérique en découvrant le profil de l’officier Nidal Malik Hasan, responsable de la plus grande tuerie jamais perpétrée sur une base de l’armée américaine. Ce psychiatre militaire, musulman d’origine palestinienne né il y a trente-neuf ans en Virginie, a passé dix ans sous l’uniforme avant de tirer sur ses compagnons d’armes à Fort Hood (Texas) aux cris d’«Allah akbar !»


Jeudi matin, il avait revêtu une djellaba et coiffé sa calotte blanche de musulman pour prendre un café à l’épicerie de la base. Sur une vidéo, on l’en voit ressortir, le sourire aux lèvres. Mais, quelques heures plus tard, il se rend en uniforme militaire au centre d’entraînement où quelque 400 soldats désarmés passent un examen médical avant leur déploiement en Afghanistan ou en Irak. Là, il ouvre le feu avec deux armes de poing. Le massacre – 13 morts, dont un civil, et 30 blessés – ne prend fin qu’après l’intervention d’une femme officier de police, qui est blessée mais neutralise le tueur. «Pourquoi, en dix ans, cet homme n’a-t-il pas pu se construire une identité militaire ?», s’est interrogé l’ex-psychiatre militaire Paul Ragan sur CNN.


En attendant les réponses de l’officier meurtrier, soigné dans un hôpital civil, les détails fournis par ses proches indiquent qu’un conflit intérieur a pu miner sa personnalité, le poussant à trahir sa «famille militaire» au nom de sa foi. Appelé à être déployé prochainement en Irak, Hasan ne cachait pas son inquiétude et son opposition à cette guerre contre des musulmans. Des messages Internet signés du nom de Nidal Malik Hasan avaient d’ailleurs retenu l’attention des services de renseignement. L’auteur y expliquait que les islamistes auteurs d’attentats suicides devaient être comparés aux soldats occidentaux se jetant sur des bombes pour sauver leurs camarades… Des déclarations qui suscitent un débat sur la surprenante incapacité de la hiérarchie militaire à se pencher sur la radicalisation idéologique d’un officier en partance pour l’Irak.


Quand il habitait en Virginie, lieu d’une communauté musulmane connue pour abriter nombre de radicaux, Hasan pratiquait régulièrement sa foi. Curieusement, sur un formulaire lui permettant de trouver femme à travers la mosquée, il avait indiqué être de nationalité palestinienne plutôt qu’américaine.


Insulte raciste


Selon son cousin, Nader, et sa tante, Noël, il disait souffrir d’ostracisme depuis les attentats du 11 septembre 2001 et se querellait souvent avec d’autres soldats à propos des guerres d’Irak et d’Afghanistan. Selon la chaîne ABC, le psychiatre était surnommé «Camel Jockey», une insulte raciste, par certains de ses collègues. «Il avait embauché un avocat militaire pour tenter de résoudre le problème. Il était prêt à rembourser l’État pour pouvoir quitter l’armée, mais il était arrivé au bout de ses possibilités», a expliqué son cousin (NDLReXc : explication numéro 1, n’est-ce pas ? Sauf que l’on commence à très bien connaître la chansonnette qu’est ce prétexte, entre autres prétextes, chez ces mallahdes).


Si la thèse d’un acte isolé est privilégiée, la piste terroriste n’est pas exclue par l’enquête. Quelle qu’en soit l’issue, la tragédie de Fort Hood pose de manière abrupte la question du contrôle des musulmans enrôlés dans l’armée américaine et de leur recrutement. Elle remet aussi au cœur du débat ces troubles psychologiques qui agitent une armée soumise à la pression de missions à répétition tenues pour responsables de la forte progression des suicides (128 en 2008). Autant dire que la tuerie de Fort Hood ne va pas faciliter la tâche d’Obama au moment de se prononcer sur l’envoi de troupes en Afghanistan.

 

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 17:29

La tuerie de Fort Hood ou la faillite du renseignement US.

Par Gilles Raphel
pour : http://aschkel.over-blog.com/ et http://lessakele.over-blog.fr/ 




http://www.hood.army.mil/712th_asos/100_0516.jpg

Portrait d'archives non daté de Nidal Malik Hasan, le tireur de Fort Hood
Avec ses 40 000 militaires, la base de Fort Hood, installée à Killeen (Texas), est la plus vaste des Etats-Unis,  sa qualité de vie y est telle qu’elle est surnommée « le formidable endroit ». Elle abrite le 3ème Corps de l’US Army, le 3ème Corps Special Troops Battalion, la 1ère Cavalry Division ainsi que le 3ème Armored Cavalry Regiment.

Or, le 5 novembre à 1h30 PM, voici qu’un militaire en arme entre dans l’un des centres médicaux de la base, monte sur une table et fait feu dans le dos de 300 soldats désarmés, la plupart en pyjama ou en short et tee-shirt,  patientant pour une simple visite de routine.

La tuerie dure 10 minutes, jusqu’à ce qu’une femme de la police militaire y mette fin en touchant à quatre reprises le criminel. Elle-même sera blessée. Le massacre fait 13 morts et 38 blessés. Le tireur est dans le coma mais ses jours ne semblent pas en danger.

 

Les premières informations parlent d’un coup de folie, comme il en arrive dans les armées en temps de guerre où des militaires peuvent retourner leurs armes contre leurs frères.

Puis l’identité et la profession du tueur sont révélées, il s’agit du Major Malik Nadal Hasan, psychiatre, né en Virginie dans une famille d’origine palestinienne. Aussitôt, la question se pose, coup de folie ou acte terroriste ? Si le président Obama demande de ne pas tirer des conclusions hâtives afin de calmer les esprits américains, force est de constater, au vu des informations, que la piste terroriste ne porte plus guère le doute.

 http://www.athomepc.net/test/FN-5.7-pistol.jpg

Déjà étudiant Hasan avait demandé de l’aide pour gérer des problèmes relationnels avec ses patients.

Voici 6 mois il avait demandé conseil auprès d’un avocat militaire afin de négocier son retrait de l’armée (ayant suivi sa formation médicale au sein de l’armée, il devait en effet rembourser une part de ses études s’il la quittait précocement).

L’un des officiers le côtoyant a précisé qu’Hasan a un jour annoncé que la guerre contre le terrorisme menée par les Etat-Unis était en fait une guerre contre l’islam. D’autres soldats ont affirmé qu’Hasan se querellait souvent avec les défenseurs des guerres américaines actuelles. Hasan aurait dit : « nous ne devrions pas être là-bas, les musulmans doivent se lever et lutter contre leurs agresseurs ».

Faizul Khan, l’ancien iman de la mosquée de Silver Point, dans le Maryland où Hasan avait ses habitudes a dit que ce dernier, s’inscrivant  à un programme pour trouver une épouse, avait noté comme lieu de naissance Arlington, Virginie, et comme nationalité Palestinien.

Hasan le psychiatre avait déjà été sanctionné pour prosélytisme en faveur de l’islam auprès de ses patients.

Il avait tout fait, et réussi, pour ne pas être mobilisé en Irak, il devait partir prochainement pour l’Afghanistan.

Voici 6 mois,  le FBI s’était intéressé à son cas, suite à des messages postés sur le site Internet Scribb dans lesquels il évoquait des attentats-suicide et d’autres menaces, de plus, il faisait l’analogie entre les militaires donnant leur vie pour sauver leurs frères et les islamistes commettant des attentats-suicide. Voici l’un de ses messages :

« il s’est intentionnellement donné la mort pour la noble cause, à savoir pour sauver la vie de son soldat. Dire que cet homme s’est suicidé est inapproprié. Il est plus approprié de dire qu’il est un héros courageux qui a sacrifié sa vie pour une cause plus noble. Des érudits font le parallèle avec les auteurs des attentats suicides dont l’intention, en sacrifiant leur vie, est d’aider à sauver des musulmans en tuant des soldats ennemis. Si un kamikaze arrive à tuer 100  soldats en les prenant au dépourvu, alors ce sera considéré comme une victoire stratégique. Leur intention n’est pas de mourir à cause d’un quelconque désespoir. La même chose avait été dite concernant les kamikazes japonais. Ils sont morts (en écrasant leurs avions contre des navires) pour tuer les ennemis de leur pays. Vous pouvez me traiter de fou si vous le voulez, mais leurs actes ne sont pas du suicide, lequel est méprisé par l’islam ».

Voici deux semaines, Hasan avait  réglé le loyer à son propriétaire, Jose Padilla, comme solde de tout compte, lui signifiant ainsi son congé. Il avait refusé de récupérer sa caution de 400 dollars, proposant au propriétaire d’en faire don. Il avait demandé à Padilla qu’elle était sa langue maternelle et était revenu avec un coran rédigé en espagnol.

En évoquant en juin l’assassinat de deux recruteurs de l'Armée Little Rock en Arkansas et il aurait dit : «voilà comment les musulmans doivent agir, tenir tête à leurs agresseurs, peut-être qu’ils devraient être plus nombreux à le faire, se sangler d’explosif et aller à Times Square ».

Il était propriétaire d’armes de poing achetées dans une armurerie en ville, en particulier un semi automatique FN 5.7.

Le matin de la tuerie, à 5 heures, il a téléphoné à son voisin Willie Bell et, sur le répondeur, a laissé un message de remerciant Willie d’être un bon ami et d’avoir été là pour lui. Plus tard, il a enfilé sa djellaba blanche et est allé faire quelques courses, il est allé voir sa voisine, Patricia Villa, et lui a offert  un matelas à air, des légumes, des T-shirts, un coran, sa carte de visite ainsi que 60 dollars pour nettoyer son appartement après son départ.

Il a revêtu son uniforme, saisi ses armes, s’est dirigé vers le centre médical et a fait feu aux cris de « Allah Akbar ».

Alors ?

Des milliers de musulmans ont prêté serment à l’US Army et se battent en toute intégrité, cependant, pourquoi un tel personnage n’a pas plus éveillé les soupçons du renseignement ? Pourquoi l’ensemble de ces informations nous parviennent le 7 novembre, soit trois jours trop tard.

Pourquoi le jihad s’invite-il au sein même des troupes américaines ? Depuis le 11 septembre, le renseignement intérieur n’aurait donc pas progressé ?  Et ce, alors que Hasan était aussi membre du Homeland Security Panel, un groupe de réflexion conseillant Obama sur la guerre du Jihad.

C’est offrir des cadeaux aux islamistes, leurs sites Internet (nous éviterons de citer ici le nom de ces poubelles), affichent déjà Hasan comme un martyr, comme un héros. La rue arabe en Judée Samarie et à Gaza fête « l’exploit » comme elle avait fêté le 11/09 en distribuant des bonbons aux enfants.

 

Enfin se pose la question du recrutement dans l’armée, ou quand les occidentaux ne s’engagent plus militairement pour défendre leurs pays, leurs valeurs. Souvenons-nous de ces citoyens romains qui se coupaient le pouce pour ne pas aller combattre, souvenons-nous de la chute de l’empire.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 10:11

Eh ben voilà, reprise du boulot, tranquille !!!

71000 euros et du léchage de babouche.

C'est un peu cher payé quand même ! 

Article publié le 24/05/2009 Dernière mise à jour le 24/05/2009 à 20:57 TU

Une semaine après la visite du pape Benoît XVI, environ 70 tombes ont été saccagées dans deux cimetières chrétiens palestiniens près de Ramallah (Cisjordanie). Les autorités ont découvert dimanche matin des pierres tombales brisées, des croix renversées et une statue de la Vierge Marie décapitée.

Avec notre correspondant à Ramallah,Karim Lebhour

 

La profanation a eu lieu dans les deux cimetières chrétiens du village de Jiffna. Celui de l’Eglise grecque orthodoxe et celui de l’Eglise latine. Les fidèles ont découvert les faits en arrivant à la messe du dimanche matin. Environ 70 tombes ont été endommagées et des croix mises à terre. L’autorité palestinienne a dépêché sur place le chef de la police de Ramallah. Elle a promis de retrouver les responsables.

Impossible de dire pour l’instant s’il s’agit d’un acte de militants islamistes ou de simple vandalisme. Le village de Jiffna, au nord de Ramallah, compte 1 600 habitants, dont un peu plus de la moitié sont chrétiens. Le curé de la paroisse ne se souvient pas d’avoir été témoin de tensions.

Ces actes interviennent une semaine après la visite du pape Benoît XVI. Mais déjà quelques jours avant l’arrivée du souverain pontife, une église copte en construction à Ramallah avait été endommagée par un incendie. L’incident était alors passé inaperçu, l’enquête ayant conclu à une négligence des ouvriers.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 20:06


à Jérusalem mais à Médine !!!!



Pour en finir avec ce délire et pour faire suite à la fin de l'article
 http://aschkel.over-blog.com/article-31638214.html

Ca donne quoi niveau historique ?

Un texte qui date un peu mais qui a de la valeur 

 

par Ahmed Mohammed Arafa, chroniqueur de l'hebdomadaire égyptien Al-Qahira, publié par le ministère égyptien de la culture

Traduit et publié par Memri - Septembre 5, 2003-  No.564

 

Ahmed Mohammed Arafa écrit un article rejetant la croyance islamique communément admise selon laquelle le 'Voyage nocturne' du prophète Mahomet (Coran 17: 1) aurait conduit ce dernier de la Mecque à Jérusalem. Arafa, présentant un nouveau commentaire du texte coranique, affirme que le Voyage nocturne de la surate Al-Isra ['surate du Voyage nocturne'] ne se réfère pas au voyage miraculeux de la Mecque à Jérusalem, mais à l'émigration du Prophète [Hégire] de la Mecque à Médine.

Il convient de noter que la croyance selon laquelle le Voyage nocturne de Mahomet [le Coran 17: 1] était un voyage miraculeux à Jérusalem est l'un des principaux fondements de la sainteté de Jérusalem dans l'islam. De nombreuses traditions islamiques s'y réfèrent, traditions que l'auteur rejette de façon explicite ou implicite. Le fait que cet article ait été publié dans un journal gouvernemental ajoute à sa signification politique. Voici une traduction de l'article, intitulé: 'Le Voyage nocturne du prophète Mahomet a-t-il eu lieu en Palestine ou à Médine?', publié le 5 août 2003 (1)

 

Où se trouve la mosquée d'Al-Aqsa?

«'Loué soit Celui qui a emporté Son serviteur de nuit (Isra) de la mosquée [sainte] Al-Haram [à la Mecque] jusqu'à la mosquée Al-Aqsa ['la plus éloignée'], dont Nous avons béni les environs, afin de lui montrer certains de Nos signes, car Il est Celui qui entend tout et qui voit tout' (surate Al-Isra [17]: 1)

Ce texte nous dit qu'Allah a saisi son Prophète à la mosquée Al-Haram [à la Mecque] pour le conduire à la mosquée Al-Aqsa. Il évoque donc deux mosquées, la première étant la mosquée Al-Haram. Al-Aqsa est un superlatif qui signifie 'la plus éloignée'. Ainsi, l'endroit où le Prophète a été emmené est très certainement une mosquée, et non l'emplacement d'une future mosquée, ou le lieu d'une mosquée n'étant plus. Ce lieu est sans doute très éloigné de la mosquée Al-Haram. Il s'agit d'une mosquée non nécessairement édifiée, vu que la mosquée Al-Haram elle-même ne consistait à l'époque qu'en un espace ouvert entourant la Kaaba [et non en un édifice].

Mais en Palestine à cette époque, il n'existait aucune mosquée susceptible de représenter cette mosquée 'la plus éloignée' d'Al-Haram. A cette époque, nul en [Palestine] ne croyait en Mahomet et aucun groupe ne serait retrouvé pour prier en un lieu spécifique faisant office de mosquée. La plupart des habitants de la Palestine étaient chrétiens, et parmi eux se trouvait une minorité juive. Bien que le Coran mentionne avec respect des lieux de culte juifs et chrétiens, il ne les qualifie jamais de mosquées, mais plutôt d' 'églises' et de 'synagogues' (surate Al-Hajj [22]: 40). L'édification de la mosquée qui se trouve actuellement à Jérusalem et qui est connue sous le nom de mosquée Al-Aqsa, n'a débuté qu'en l'an 66 de l'Hégire, c'est-à-dire à l'époque de l'Etat ommeyade, et non à celle du Prophète ou des vertueux califes. Voilà pour la mosquée.

Le Voyage nocturne: le Prophète fuyant ses ennemis

Venons-en au terme 'Isra': si nous ouvrons le Coran pour voir dans quel contexte il se trouve mentionné, nous voyons qu'il figure dans [cinq] versets (…) (2). Nous constatons qu' 'Isra' signifie 'se déplacer secrètement d'un lieu de danger à un lieu sûr'. L'expression [coranique] 'il a emporté son serviteur de nuit' signifie que ce dernier a reçu l'ordre de s'éloigner en secret de ses ennemis pour se rendre en un lieu sûr pour lui et sa mission. En d'autres termes, le texte parle de l'Hégire du Prophète de la Mecque à Médine, et non d'une visite en Palestine. En effet, L'Hégire du Prophète [vers Médine] est intervenue à l'insu de ses ennemis.

Revenons au début de la surate Al-Isra: Allah explique la raison du Voyage nocturne (Isra) par les mots 'afin de lui montrer certains de Nos signes'. Les exégètes et ceux qui transmettent les traditions ont généralement institué que le texte se réfère là au fait de voir les prophètes [pour Mahomet] et de diriger leur prière. Certains ajoutent l'ascension de Mahomet aux cieux, le fait qu'il ait vu le Paradis et l'Enfer. Comment interpréter 'les signes d'Allah' ici? Quelle est la plus acceptable de ces interprétations?

[De notre côté], nous interprétons cela [les signes] comme la délivrance du Prophète de ses ennemis, lesquels complotaient sournoisement de l'assassiner ou de le capturer, et la création par Mahomet de l'Etat [islamique] à Médine, sa victoire lors de la bataille de Badr, le traité d'Al-Hudaybiyya, puis la conquête de la Mecque et la propagation de son appel (Dawa). Il s'agit là de signes tangibles placés dans le monde des hommes, qui résultaient tous du Voyage nocturne du Prophète de la Mecque à Médine.

En revanche, les signes cités par les exégètes et ceux qui transmettent les hadiths ne se rapportent pas à ce monde. Ils doivent être compris comme des métaphores, à moins que la nature physique du Prophète n'ait subi un changement lui ayant permis de véritablement voir [le Paradis et l'Enfer]. Mais dans les deux cas, il ne s'agirait pas de signes, parce que pour qu'un signe soit véritablement d'origine divine, il doit être bien visible et l'homme qui le voit doit se trouver dans un état physique normal. En outre, le fait que la raison du Voyage nocturne soit expliquée par Ses termes 'afin de lui montrer certains de Nos signes' indique que le Voyage nocturne était une condition à l'apparition de ces signes – que lui, Mahomet, ne verrait aucun de ses signes s'il ne se rendait pas en un endroit précis.


Le voyage de nuit a eu lieu à Médine, et non à Jérusalem

Nous disons donc que le triomphe de l'appel du Prophète (Dawa) dépendait du voyage à Médine, où se trouvait l'Ansar [c.-à-d. les défenseurs du Prophète à Médine]. En revanche, le voyage du Prophète à Jérusalem n'était pas une condition préalable pour qu'il voie certains ou tous les prophètes qui l'avaient précédé, parce que le miracle de leur résurrection, ou celui de l'admission du Prophète dans leur demeure [céleste] ne dépendait pas de son voyage à Jérusalem. Même si nous supposons, pour les besoins de la discussion, que tous les prophètes [qui ont précédé Muhammad] avaient été enterrés à Jérusalem et en avaient fait un lieu de culte, il convenait plutôt qu'ils viennent à lui, à La Mecque, par estime pour lui et pour La Mecque, qui allait être le nouveau centre du culte de Dieu.

Si nous allons plus avant dans le texte saint, nous trouvons ce qu'il dit, dans ce qui semble être une explication de la raison des signes vus par le Prophète: 'Il est Celui Qui Entend Tout et Qui Voit Tout'. Cela signifie qu'Allah a emmené Son Prophète de la Mosquée Al-Haram à la mosquée le plus éloignée, parce qu'Il a entendu et vu des choses qui sont en rapport avec cet événement. Quelqu'un prétendra-t-il que le Prophète a demandé à Allah de lui montrer la Palestine, ou l'emplacement du Temple de David, ou un certain nombre de prophètes qui avaient été envoyés [par Allah] avant lui, ou le monde et le paradis et l'enfer célestes? Si quelqu'un prétend cela, il invente un mensonge au sujet du Prophète.

En ce qui nous concerne, par contre, nous disons qu'Allah [Celui qui Entend Tout] a entendu la supplication du Prophète pour qu'[Allah] le protége contre le complot ourdi par sa tribu [les Quraysh], et lui fournisse un asile sûr pour sa mission dans le milieu arabe. Et Lui [Celui Qui Voit Tout] a vu leur complot pour l'assassiner ou le capturer [le Prophète]. Par conséquent, l'Isra, qui est l'équivalent de l'émigration (Hégire) dans le secret, a eu lieu exactement le jour même où ils avaient décidé de l'assassiner ou de le capturer.

 

La Mosquée de Médine

Une des traditions au sujet de l'Hégire du Prophète relate: 'Il a alors poursuivi sa route jusqu'à Médine et y est entré après que se fussent écoulées douze nuits depuis le mois de Rabi' Al-Awwal. L'Ansar [c.-à-d. ses défenseurs à Médine] se rassemblèrent autour de lui, de chacun d'entre eux essayant de saisir le mors de son chameau et l'invitant chez lui. Mais il [le Prophète] a dit: Seul laissez-la [la chamelle] tranquille, car elle a des ordres. Sa chamelle continua à cheminer par les chemins étroits et les allées de Médine jusqu'à ce qu'elle ait atteint un Marbid [un endroit où l'on met les dattes à sécher] qui appartenait à deux jeunes orphelines du [clan] des Banu Al-Najjar, devant la maison d'Abu Ayyub Al-Ansari. Alors, le Prophète dit: 'Voici le lieu de la halte, par la volonté d'Allah. As'ad Ibn Zurara utilisait cet endroit pour prier avant l'Hégire du Prophète, et il [Ibn Zurara] avait l'habitude d'y amener ses amis pour la prière'. Alors, le Prophète donna l'ordre que cet endroit soit transformé en mosquée, et il en acheta la terre pour 10 dinars.' C'est un résumé [de cette tradition] tiré du livre Fiqh Al-Sira, par Al-Buti. (3). L'expression 'lieu de prière' [Musalla], qui figure dans le texte ci-dessus est l'équivalent du terme Masjid [mosquée]. En d'autres termes, ce récit traditionnel confirme que la destination finale de l'Hégire du Prophète, qui a été effectué secrètement était une mosquée – c'est-à-dire un lieu de prière – à Médine.

En conclusion, le Voyage nocturne (Isra) n'a pas eu lien en Palestine, mais bien à Médine. Il a commencé à la Mosquée Al-Haram [à La Mecque] après que le Prophète y ait prié avec son compagnon (4), et tous deux partirent de là, et le voyage finit à la mosquée de As'ad ibn Zurara, devant la maison d'Abu Ayyub Al-Ansari, à Médine, où le Prophète édifia la mosquée connue sous le nom de Mosquée du Prophète. Les détails du voyage de l'Hégire sont exactement les mêmes que ceux du Voyage nocturne (Isra), parce qu'en fait, le Voyage nocturne est l'Hégire secrète.»

 

(1) Al-Qahira (Egypte), 5 août 2003.

(2) L'auteur y cite et interprète cinq versets coraniques dans lesquels ce verbe apparaît - 11 (Hud):81; 15 (Al-Hijr):65; 20 (TaHa):77; 26 (Al-Shu'ara'):52; 44 (Al-Dukhan): 23 - afin d'établir la signification d'Isra dans l'usage coranique.

(3) Le savant religieux Muhammad Sa'id Ramadan Al-Buti.

(4) Selon la tradition islamique communément admise, ce compagnon était Abu Bakr.

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