Souvenez-vous, c’était le Messie qui entrait à la Maison-Blanche. Barak Hussein Obama était idolâtré à travers la Planète. Ici, au Québec, on se prosternait «à la musulmane» devant cette émanation de l’ultra-gauche du parti Démocrate. Encore aujourd’hui, malgré une moitié de mandat calamiteux, la horde médiatique et tous les «chroniqueux» et intello-experts du Québec continuent de faire tournoyer l’encensoir avec énergie devant le Grand Timonier du Potomac. À l’époque, j’avais consacré plusieurs chroniques au Quotidien, exprimant ma méfiance et mes doutes à l’égard du Rédempteur venant de l’Illinois avec plein de squelettes dans son placard. Guy Millière, dans son livre, La Résistible Ascension de Barak Obama, a largement mis en lumière tous ces squelettes, avec références à l’appui. Daniel Pipes, un éminent spécialiste de l’islam, a fait de même. Michel Gurfinkiel également. Et bien d’autres. Mais l’idolâtrie empêchait et empêche toujours de voir et d’entendre. Pourtant! Michel Gurfinkiel, par exemple, a montré, dans son dernier livre, Israël Peut-il Survivre?, que «la carrière d’Obama doit beaucoup à des réseaux communistes et post-communistes». Daniel Pipes, quant à lui, a mis en relief les relations d’Obama, tout au long de sa carrière d’activiste social, avec l’islam extrémiste. En particulier avec The Nation of Islam, dont le leader, Louis Farakhan, est un raciste et un antisémite, admirateur d’Hitler. Et tout le monde sait que, pendant 20 ans, et jusqu’en 2008, Obama a choisi et fréquenté la Trinity United Church of Christ, une église dont le pasteur est un adepte de la théologie noire de la libération et qui était et est toujours un raciste anti-blanc, antisémite et anti-américain. Guy Millière, de son côté, a fait ressortir l’influence déterminante d’un gauchiste radical sur le jeune Obama, dénommé Saul Alinsky, qui a mis au point la doctrine et la stratégie de l’activisme social. Et celle aussi de William Ayers, un agitateur d’extrême- gauche et fondateur d’un groupe terroriste dans les années 70, les Weathermen, et «responsable d’attentats contre le Pentagone et le Capitole, arrêté en 1980, puis relâché suite à un vice de procédure». De bien belles fréquentations! De nos jours, tout cela est bien connu. Sauf au Québec sans doute! On sait maintenant que le locataire de la Maison-Blanche appartient depuis longtemps à l’ultra-gauche du parti Démocrate et qu’il a subi l’empreinte de doctrinaires gauchistes et d’activistes islamistes (dont, entre autres, l’ex-porte-parole de l’OLP, Rachid Khalidi, antisémite notoire). Et ce ne sont pas des erreurs de jeunesse. Ces accointances douteuses n’ont jamais vraiment cessé. Dès sont arrivée au pouvoir, il s’est d’ailleurs entouré de «conseillers spéciaux» (on les désigne sous le nom de tsars, parce qu’ils n’ont de compte à rendre qu’au Président), la plupart issue de l’ultra-gauche, qui court-circuitent ministres et ministères en vue d’imposer les options idéologiques présidentielles. Guy Millière, dans son livre, passe en revue la liste de ces tsars gauchistes. Sachant cela, vous comprenez pourquoi, après moins de 3 ans de Présidence Obama, l’Amérique est frappée par un cataclysme économique et dangereusement affaiblie par une politique étrangère, dont, nous signale Laurent Murawiec, analyste clairvoyant trop tôt disparu, «le pacifisme benêt et l’amour porté aux dictateurs est la marque de l’incohérence et de la niaiserie idéologique». Désastre économique, de toute évidence! Face à la crise économique et financière, César Obama s’est lancé, en bon ultra-gauchiste, dans le charlatanisme économique qui consiste à s’imaginer qu’on puisse retrouver le chemin de la croissance et de la prospérité par la dépense publique et l’endettement. «Combien de fois faudra-t-il, écrit Guy Sorman, que cette théorie dite keynésienne, de la pensée magique et pas de la science économique, échoue pour qu’on renonce enfin à recourir à ses grigris et à ses croyances?». Et dans le cas du Grand Timonier de Washington, l’échec est une gigantesque catastrophe. Dernier déficit de Bush : 240 milliards. Les déficits Obama : 2009, 1400 milliards; 2010, 1300 milliards; 2011, 1500 milliards. Imaginez que Bush ait plongé dans de tels abysses! Les médias l’auraient taillé en pièces, écorché vif! Pour Obama, on invente les excuses les plus saugrenues! Quant a la dette publique américaine, elle a, sous Obama, atteint des hauteurs stratosphériques! 100% du PIB! Tellement incontrôlable que l’agence de notation Standard and Pools a dû abaisser la cote du gouvernement fédéral américain de AAA à AA+. Une première dans l’histoire! Eh! Bien! Savez-vous qu’il y a quand même, au Québec, de soi-disant experts pour évoquer sérieusement un «complot républicain» afin d’expliquer la décote! J’en ai entendu un à TVA ! Et un autre chez Dumont! On croit rêver. La faillite économique des États-Unis, que la décote ne fait que révéler, n’est pas vraiment due à la gestion désastreuse du Messie de la Maison-Blanche, mais…à une conspiration des Républicains planqués au sein de l’agence Standard and Pools! Il faut croire que toute faribole est de mise quand il s’agit de disculper le Génie du Potomac! Par ailleurs, les «chroniqueux» et les «experts» de la gauche intello-médiatique ne ratent jamais une occasion d’identifier les vrais coupables de la déconfiture économique américaine : les Républicains, bien sûr! Mais surtout, les Tea Parties, ces «dangereux-extrémistes-décervelés»! J’ai rarement vu un regroupement politique autant calomnié, diffamé et diabolisé! Pourtant, que sont les Tea Parties? D’honnêtes citoyens issus de la classe moyenne qui souhaitent que les États-Unis reviennent à ses sources fondatrices, c’est-à-dire les grandes valeurs inscrites dans la Constitution : liberté, responsabilité, démocratie. Ils croient aussi à un ordre moral d’origine transcendante. Eh! Oui! Quelle horreur! Ce sont des judéo-chrétiens! Ce qui en fait des ringards ridicules aux yeux des scribouilleurs prétentieux de la gauche étatiste. C’est sur la base de ces valeurs que les Tea Parties combattent l’endettement excessif, la fiscalité trop lourde, le relativisme moral et l’interventionnisme étatique effréné. Ou sont l’extrémisme et le fanatisme chez ces braves gens de l’Amérique profonde qui n’aspirent au fond qu’à un État plus responsable et moins envahissant? Il s’est quand même trouvé des «chroniqueux» et de prétendus experts pour affirmer le plus sérieusement du monde qu’après tout, la solution Obama, c’est-à-dire des hausses d’impôts, était tout-à-fait raisonnable puisque, comparé au Québec par exemple, l’État fédéral américain disposait d’une bonne marge de manœuvre fiscale. Ahurissant! Nous sommes tellement habitués de subir la plus lourde fiscalité de toute l’Amérique du Nord que nous avons le réflexe dérisoire de proposer aux Américains de se mettre à niveau …avec le pire! Nos gratte-papier et nos experts patentés sont tellement remplis de mépris, de dégoût et de préjugés à l’égard des Républicains et des Tea Parties qu’ils basculent dans la niaiserie idéologique en faisant de l’insupportable fardeau fiscal du Québec…un modèle à suivre! Le gauchisme étatiste serait-il un virus de l’intelligence? Et en politique étrangère, l’œuvre d’Obama est tout aussi dangereuse que ses décisions économiques. Certains commentateurs la trouvent…illisibles. Et incohérentes…à première vue. Ce n’est pas le cas. Elle devient lisible si nous n’oublions pas les fondements idéologiques de la vision du monde et de l’Amérique d’Obama. Ils lui ont été inculqués par l’ultra-gauche américaine dont il fut un membre actif et le candidat choisi. Cette gauche américaine est convaincue que les États-Unis constituent un empire qui fait peser sur le monde une hégémonie intolérable. C’est là un très vieux paradigme de la gauche occidentale (communistes, socialistes, socio-démocrates, alter-mondialistes, écolos, tiers-mondistes). Lénine l’a fort bien codifié dans son livre Impérialisme, Stade Suprême du Capitalisme. Lisez Noam Chomsky, regardez les films de Michael Moore, écoutez les sermons de Jerimiah Wright, analysez les opinions des amis et des formateurs du Président, passez en revue la liste de ses conseillers (les tsars) et vous constaterez que ce paradigme est bien implanté dans la gauche américaine. Et vous conclurez que l’hôte actuel de la Maison-Blanche, lui aussi, est infesté par ce paradigme : «l’empire américain» est nuisible et il doit s’éteindre. Et c’est la première fois qu’un Président américain est inspiré guidé par un tel modèle théorique. Utilisez cette grille de lecture, et vous verrez que sa politique étrangère est parfaitement…lisible. En gros, il prend ses distances avec les pays-amis de l’Amérique et ils courtisent les États-ennemis. Il fait confiance à l’ONU, ce «machin» dominé par un conglomérat de dictatures gauchistes et d’États islamistes. Et dont le Conseil des Droits de l’Homme est une officine des pires tyrannies de la Planète. Il est complaisant à l’égard de l’islam radical et terroriste. Avec comme résultats que la Turquie, membre de l’Otan, s’islamise rapidement; que les Frères Musulmans assurent leur emprise sur l’Égypte; que le Hezbollah a mis sa patte sur le Liban; que le Hamas continue de faire pleuvoir des roquettes sur Israël; que les Talibans s’apprêtent à reprendre le contrôle de l’Afghanistan; que les chiites iraniens accroissent leur influence en Irak; que les pays amis de l’Europe de l’est et de l’ex-URRSS sont abandonnés à leur sort face à la Russie. Et dans chacun de ses discours à l’étranger (celui du Caire est exemplaire à cet effet), il ne manque jamais de battre sa coulpe pour les «fautes» de l’Amérique. En revanche, il mène la vie dure à Israël, la seule démocratie de tout le Moyen-Orient, pourtant un allié fidèle de l’Amérique. Il faut faire reculer «l’empire», affaiblir son «hégémonie». Il est bien pire que Carter. Car il croit à ce qu’il fait. Il croit, comme le prêche son guide spirituel, Jeremiah Wright, que l’Amérique doit être punie. N’oubliez pas que ce prêcheur raciste s’est écrié, au lendemain du 11-Septembre : « Dieu damne l’Amérique!» Tel est le programme de l’ultra-gauche américaine. Et Obama s’efforce de l’appliquer. Les Américains se sont vite rendus compte qu’ils avaient élu un Président dont les visées étaient, selon le catéchisme progressiste, d’accroître l’emprise de l’État sur la société et de réduire l’influence de leur pays dans le monde (parce que de nature «impérialiste»). Et, à la première occasion, ils ont réagi et ça s’est traduit par un raz-de-marée Républicain aux élections de mi-mandat. Et, en novembre 2012, ça devrait se traduire par l’éviction du Messie de gauche de la Maison-Blanche. Le malheur, c’est qu’en un seul mandat, il aura fait tellement de dégâts qu’il faudra des années pour les réparer. L’Amérique a besoin d’un autre Reagan. Jacques Brassard N.B : Je ne pourrai publier vos commentaires que mardi. Je serai en pleine forêt avec quelques-uns de mes petits-enfants. J .B. |