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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:33
Quoi que l'on puisse penser de l'actuelle politique étrangère de l'Administration Obama à l'encontre d'Israël, les sondages s'accumulent pour démontrer que, même sa victoire intérieure sur la réforme de santé américaine, apparaît comme une victoire à la Pyrrhus. Sans faire de pronostics difficiles à projeter sur le long terme des élections de novembre au Congrès, ce Gouvernement, campé sur ses lignes actuelles, aura bien du mal à franchir le cap du test de mi-mandat.

Sur le plan diplomatique, la crise orchestrée, autant sur les décisions prioritaires concernant le nucléaire iranien, que l'adoption in extenso des revendications palestiniennes par Hilary Clinton, peut bien se prolonger jusqu'à cette échéance. Il n'est pas dit que le remaniement ministériel que vise Obama à Jérusalem ne s'impose pas à lui, à Washington, avant qu'il n'ait eu le temps d'imposer ses vues d'Empereur César sur le Moyen-Orient. Un bras de fer s'est engagé devant l'AIPAC, mais surtout devant le Congrès : personne ne sait, à cette heure, qui en sortira vainqueur...



Une majorité d'Américains contre la politique d'Obama


Après un peu plus d'un an de mandat, la cote de popularité de Barack Obama a sérieusement dégringolé. Selon un sondage CNN, le président américain totalise, pour la première fois, 51% de mécontents. Même si l'adoption de la très controversée loi sur l'assurance-maladie est une victoire majeure pour le président américain, les dix mois d'âpres négociations qui l'ont précédée ont écorné sa popularité. L'évolution est symptomatique d'un certain malaise : le sondage de CNN fait apparaître que 46% des Américains interrogés soutiennent la politique de Barack Obama, alors qu'ils étaient 54% en décembre et 76% en février 2009, peu après sa prise de fonction.

http://www.guysen.com/news_
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 05:42




Le vrai visage de l'administration Obama…
hamodia
  24 mars 2010, Editorial

Alors que bien d'autres dossiers cent fois plus urgents, comme le danger nucléaire iranien, devraient être absolument prioritaires pour Washington sur la scène proche-orientale, en se saisissant de manière exagérée du regrettable incident survenu lors de la récente visite dans la région du vice-président américain, Joe Biden, concernant l'annonce - certes fort mal programmée ! - de l'autorisation donnée par le ministère israélien de l'Intérieur à la construction de 1 600 logements dans le quartier de Ramat-Chlomo à Jérusalem, Barack Obama et son entourage ont bien montré à ceux qui en doutaient encore que la tactique et la stratégie de la Maison Blanche étaient désormais ouvertement hostiles aux intérêts bien compris de l'État d'Israël.




C'est à présent clair aux yeux de tout le monde - et des leaders arabes et palestiniens en particulier : défini par le nouveau président américain dans son fameux " discours du Caire " de juin dernier sur les " nombreux apports de l'islam à la civilisation " et sur la nécessité d'engager un " dialogue constructif " avec toutes les forces jusque-là hostiles aux États-Unis, ce que les stratèges américains appellent le " multilatéralisme dialogual " initié en matière de politique étrangère par l'administration Obama est en train de miner à présent de fond en comble les positions diplomatiques et géostratégiques de l'État hébreu.
Agissant de manière forcenée pour prendre le total contre-pied de " l'unilatéralisme interventionniste " trop militariste prôné par l'administration Bush précédente qui avait mené à l'ouverture par l'US. Army de nouveaux fronts contre l'intégrisme islamique en Afghanistan et en Irak, Barack Obama, aveuglé par une vision plus idéologique que pragmatiste, a commis une série d'erreurs d'analyse et pris des décisions qui risquent de coûter cher non seulement à Israël mais aussi à son propre pays…

Un lien absurde entre le dossier iranien et la question palestinienne !
Alors que dès sa prise de fonction en janvier 2009 il avait choisi d'établir un lien regrettable entre le dossier palestinien et celui du nucléaire iranien - en faisant comprendre à Israël que si Jérusalem lâchait du lest face aux Palestiniens en se montrant prêt à faire d'importantes concessions, Washington pourrait se montrer " plus ferme " pour stopper le programme nucléaire des mollahs de Téhéran -, on a bien vu où a mené l'absurde proposition d'Obama de " dialogue et engagement " avec les dirigeants iraniens : depuis quinze mois que ce pseudo dialogue piétine lamentablement en permettant aux atomistes iraniens de poursuivre sans faillir leurs mises au point mortifères des premières bombes nucléaires qui seront bientôt aux mains de ce régime despotique et islamiste intégriste, l'administration américaine a affaibli sa propre position dans ce dossier en se montrant totalement incapable de tenir les dates butoirs successives (octobre puis décembre 2009, et enfin janvier 2010) imposées aux Iraniens par les pays occidentaux pour cesser d'enrichir leur uranium ! Comme si à Washington, on s'était peu à peu fait à l'idée que les États-Unis allaient finalement devoir vivre - et à terme coopérer - avec un Iran nucléaire et ses alliés irrédentistes que sont devenus la Syrie et le Liban, désormais lui-même otage du Hezbollah aux ordres de Téhéran…

Des prises de position américaines qui ne font que conforter l'irrédentisme palestinien… 
Or plus grave encore, ce " link " Iran/Palestine erroné établi par Obama n'a fait que favoriser et encourager l'irrédentisme et l'extrémisme d'un mouvement " national " palestinien déjà en proie à une division sans précédent entre le califat de Gaza aux mains du Hamas et le pouvoir affaibli du Fatah du " président " de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, à Ramallah et dans les grandes villes arabes de Judée-Samarie. 
S'appuyant sur la large " compréhension " affichée par l'administration Obama face à la plupart des revendications les plus maximalistes de l'AP et sur son exigence d'un « gel israélien total et immédiat » de la construction en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est, la direction de l'AP - sans parler du Hamas qui ne répète à l'envie son intention de ne jamais reconnaître l'État d'Israël même s'il était ramené, qu'à D.ieu ne plaise, à ses frontières d'avant juin 1967 que Abba Eban avait qualifiées de " frontières d'Auschwitz " - n'a cessé de durcir ses positions et d'allonger la liste des " pré conditions " qu'elle présente ! Et ce, non en vue de signer un véritable accord de paix avec Israël sur la fin du conflit, mais simplement pour accepter de s'asseoir à nouveau à la table des négociations - ce que même " l'homme de guerre " qu'était en son temps Yasser Arafat n'avait même pas fait lui-même pendant toute la sanglante période postérieure aux accords d'Oslo où il n'a jamais mis des conditions pour dialogue avec Israël… 

Un monde ubuesque totalement à l'envers !
Alors que le Premier ministre Binyamin Nétanyaou reconnaissait déjà dans son fameux discours prononcé en juin dernier à l'université de Bar-Ilan le principe de la création d'un État palestinien (qui serait ainsi le 26e pays musulman de la planète lové dans l'espace si peu viable et étroit séparant le Jourdain de la Méditerranée) - en fait un véritable " scoop " pour le chef de la droite israélienne ! - et malgré le fait que Bibi ait ensuite accepté un gel de dix mois de la construction en Judée-Samarie (ce qu'aucun autre chef de gouvernement même travailliste n'avait consenti jusque-là), en décidant aussi de faire de nouveaux gestes humanitaires unilatéraux en facilitant la vie quotidienne de centaines de milliers de Palestiniens de ces régions par la levée de nombreux barrages et points de contrôles sécuritaires de Tsahal, c'est sur les épaules de Nétanyaou et de lui seul - et certainement pas de l'extrémisme palestinien - que l'équipe Obama a choisi de faire porter la responsabilité de l'impasse diplomatique actuelle ! 
À la lumière de cette nouvelle et sinistre stratégie américaine et des implications diplomatiques parfois absurdes et ubuesques qu'elle impliquent dans tout le Proche-Orient, on comprend mieux pourquoi l'équipe Obama, qui stagne complètement depuis des mois sur le sulfureux dossier du nucléaire iranien, n'a pas hésité à faire diversion en gonflant de manière éhontée l'incident survenu lors de la visite de Joe Biden en Israël, au risque de le transformer en l'une des crises les plus graves qu'aient jamais connue les relations israélo-américaines depuis près de 35 ans. 
Comme l'a fort bien dit le Pr. Barry Rubin, qui dirige en Israël le " Centre global de Recherches des Affaires internationales ", « chaque jour, la situation régionale devient de plus en plus dangereuse, mais les efforts prioritaires déployés par l'échelon le plus élevé de l'administration américaine se focalisent étrangement sur l'objectif d'obtenir l'ouverture de 'pourparlers indirects' entre Israël et l'AP… alors que tous les experts savent pertinemment qu'ils ne mèneront à rien. Ce qui montre bien que rien ne va plus à Washington ! ». 



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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 06:23
La pire crise en 35 ans ?

par Daniel Pipes
17 mars 2010

http://fr.danielpipes.org/blog/2010/03/la-pire-crise-en-35-ans

Version originale anglaise: The Worst Crisis in 35 Years?
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

En apparence, le fait que l'administration Obama ait décidé un beau jour de provoquer une dispute avec le gouvernement d'Israël semble un désastre total pour l'Etat juif. Qu'est-ce qui pourrait être pire que de voir son allié le plus important provoquer la pire crise (selon l'ambassadeur israélien à Washington) depuis 1975 ?

Un examen plus attentif, cependant, montre que cette petite prise de bec injustifiée pourrait s'avérer meilleure pour Jérusalem que pour la Maison Blanche.

(1) Cela ne concerne pas une question de vie et de mort, tels que la menace de prolifération d'armes nucléaires de l'Iran ou le droit d'Israël à se défendre contre les agressions du Hamas, mais la futilité d'une question de calendrier pour la décision de construire de nouvelles unités de logement dans la capitale d'Israël. Les plus sages insistent pour dire que les amateurs de la Maison Blanche pourraient mettre fin à cette tempête dans un verre d'eau et revenir à des relations normales.

(2) Si Obama et d'autres ont l'espoir de faire tomber le gouvernement du Premier ministre Binyamin Neyanyahou, ils ne peuvent pas compter sur les sièges de la Knesset . Si le parti travailliste sortait de la coalition du gouvernement, il se verrait remplacé par les partis de droite.

(3) Il existe un consensus israélien pour maintenir la souveraineté sur Jérusalem-Est. C'est pourquoi provoquer une crise sur cette question renforce Netanyahou.

(4) En revanche, le comportement fait de gesticulations des Etats-Unis, fait que Mahmoud Abbas de l'Autorité palestinienne est plus réticent à engager des mégociations productives avec Washington.

(5) Un récent sondage des électeurs américains montre une étonnante marge de 8 à 1 de sympathie pour Israël, dans le conflit avec les Palestiniens. Donc un conflit avec Israël nuit à Obama au plan politique. C'est précisément ce dont le Président -qui baisse dans les sondages et qui tente de transformer un sixième de l'économie [les soins de santé]- n'a [vraiment] pas besoin.


 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 06:10

pour : lessakele et aschkel.info




logo arié

Le Lobby islamste qui influence Obama, mais en a t'il vraiment besoin ?


Par ARIé


Je m’interrogeais dans un de mes articles précédents : « Obama est-il le Messie ou le Mahdi (Messie des Chiites) ? », et j’y répondais par le négative. Il faut croire que je me m’étais trompé: il est les deux à la fois: Messie pour les Américains qui ne disposaient pas jusque là de couverture médicale, et Mahdi, pour les Iraniens puisque, contre vents et marées, il fait tout pour leur être agréable. Mais, comme l’on dit chez nous, le Messie n’arrivera pas et, n’y arrivera pas tout seul, si on ne lui donne pas un coup de main. Les Iraniens l’ont parfaitement compris en mettant en place un, ou plutôt plusieurs, Lobbies puissants pour accélérer sa venue.

Quand je tape « lobbies pro-iraniens » sur Google, je tombe systématiquement sur « Lobbies pro-israéliens », comme s’il n’y avait que les juifs qui savaient faire marcher un Lobby, mais lorsque je change de langue et que je tape en anglais ou en hébreu « Iran has lobbyistes », des dizaines de sites se bousculent, avec des informations on ne peu plus circonstanciées. L’information circule rudement bien en France.

Je vous ai déjà parlé dans un précédent article du sieur Thomas Pickering, grosse pointure du State Département qui œuvre énergiquement en faveur de l’Iran, et dont certains propos sont repris pratiquement mot à mot par Obama.

J’ai poussé l’enquête, qui est fort complexe, et trouvé quelques nouvelles pistes.

 

En mai 2008, le Sénateur Obama en campagne pour sa désignation à la Convention Démocrate, rencontre l’Imam Hassan Qazwini qui dirige leIslamic Center of America, et qui, entre autres, a créé en 1998 aux Etats-Unis le YMA Young Muslim Association, qui rappelle étrangement le fameux YMCA. Si ce n’est que le YMCA ne demande pas de certificat de baptème; je sais, j’y ai logé à New-York, quand j’étais jeune. Cette association puissante est destinée à former la prochaine génération de leaders musulmans, éduqués, formés aux choses de la religion, qui rejoindront en masse les Lobbies pro-musulmans et pro-iraniens qui fleurissent sur le sol américain.

Depuis l’attaque du 11 Septembre, Hassan Qazwini a porté la bonne parole dans des centaines d’Eglises, des Collèges et d’Universités, avec un objectif clair: inverser l’image négative de l’Islam auprès du bon peuple américain.

Ce Monsieur est loin d’être un imbécile. Il est issu d’une lignée prestigieuse de dignitaires religieux. Son père l’Ayatollah Sayid Mortadha al-Qazwini, un érudit, s’est opposé à Sadam Hussein et continue à militer en faveur d’un Islam pur et dur. Son Grand-père a été emprisonné par le même Sadam Hussein et serait mort en prison. La famille part se refugier au Koweït. De là, Hassan Qazwini rejoint la fameuse université islamique de Qom; il y passera 12 ans et deviendra un véritable érudit, versé dans la jurisprudence islamique.

 

En 1986 toute la famille s’installe aux Etats-Unis. Hassan et son père, hautement respectés dans le monde arabe, y disposent d’un tremplin islamique idéal pour développer leur influence. Hassan se met même à l’anglais, ce qui lui permet de dispenser ses drachot en deux langues.

L’Imam Qazwini s’est établi dans l’Etat du Michigan et, est devenu un des principaux porte-voix des Musulmans aux Etats-Unis. Il a été maintes fois invité à la Maison Blanche, pour rencontrer, bien avant Barack Obama, les Présidents Clinton et Bush. Il s’est également rendu au Département d’Etat et au Departement de la Défense. Rendez vous compte: au saint des saints de l’armée americaine.

Mais le temps passe, je vous parlerai B.H une autre fois de quelques autres Lobbyistes de poids tels que Charles Freeman, le Général Robert Gard, Robert Ney, condamné pour avoir reçu des pots de vin des iraniens et quelques autres.

La question de savoir si Obama a vraiment besoin de lobbystes musulmans pour orienter sa politique de clémence et de tolerance vis à vis de l’Iran, reste entière.

 

Obama a fait passer, avec un chausse-pied, sa reforme de la santé, ce qui me réjouit sincèrement pour les Américains démunis. De là à croire qu’il est mieux armé – plus gonflé, sans doute – pour imposer la Pax-Obama, et non la Pax-America, aux Israéliens, j’en doute fort. Toute cette histoire d’Etat palestinien trouvera son denouement à l’ONU. En attendant, je me joins à Obama pour souhaiter au peuple iranien unNorouz (nouvel an iranien) casher vésaméa’h.

Suite à un prochain dossier sur le Lobby iranien.



 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 06:05
Obama slaughtering the old goat (Kenya) Présidence Obama : Je vous présente le 1er Président américain du Tiers-monde



jcdurbant

Obama est le premier président américain élevé sans attaches culturelles, émotives ou intellectuelles avec la Grande-Bretagne ou l’Europe. Les Anglais et les Européens ont été tellement enchantés par le premier président américain noir qu’ils n’ont pu voir ce qu’il est vraiment: le premier président américain du Tiers-Monde.
The Daily Mail
Culturellement, Obama déteste la Grande-Bretagne. Il a renvoyé le buste de Churchill sans la moindre feuille de vigne d’une excuse. Il a insulté la Reine et le Premier ministre en leur offrant les plus insignifiants des cadeaux. A un moment, il a même refusé de rencontrer le Premier ministre. Dr James Lucier (ancien directeur du comité des Affaire étrangères du sénat américain)

Renvoi sans cérémonie et dès son installation du buste de Churchill du Bureau ovale, cadeaux aussi insignifiants qu’insultants à la Reine et au Premier ministre britanniques, refus ostensible de diner avec Sarkozy, mépris à peine caché pour Angela Merkel, tapis rouge pour, de l’Iran à Cuba, de la Turquie au Vénézuela et à la Chine, à tout ce que la planète peut compter de régimes voyous ou autoritaires, aplatissement totalement inédit pour un chef d’Etat américain devant le Roi Saoud, l’Empereur du Japon ou le Premier ministre chinois, insistance systématique sur ses origines non-européennes et non-judéochrétiennes, éloges quasi-obsessionnels et réécriture de la culture et de l’histoire islamiques, refus d’assister au sommet Etats-Unis/Europe de Madrid en mai prochain, soutien de l’Argentine sur le dossier des Malouines, véritable intifada politique contre Israël …

A l’heure nos médias pressés et peu regardants sont sur le point d’embaumer vivant le prochain locataire du Mont Rushmore …

Retour, à la veille du premier voyage officiel de Barack Hussein dans l’Indonésie de son enfance et avec le journal britannique the Daily Mail, sur le premier président américain du Tiers-Monde.

Qui, premier chef d’Etat américain clairement déraciné dont le seul contact précoce avec l’Amérique de sa mère se résume à une école internationale indonésienne puis une université outre-mer d’Hawaii, semble avoir le plus grand mépris pour la longue tradition libérale anglosaxonne tant de la Magna Carta et de la Bill of rights britannique que de la déclaration d’indépendance et la Constitution des Pères fondateurs américains.

N’ayant apparemment de cesse, comme vient de le montrer son coup de force législatif sur l’assurance-maladie et ce d’une manière quasi-obsessionnelle, que de remplacer l’hégémonie d’un Occident qu’il abhorre (tout en ayant largement profité), par celle de ses frères longtemps opprimés du Tiers-Monde …


 
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 22:05
SYMPATHY FOR THE DEVIL .

par NINA


pourlessakele et aschkel.info

Du même dossierSaul Alinsky, la campagne présidentielle et l’histoire de la gauche américaine


"De peur d'oublier rétrospectivement nos remerciements au premier des radicaux : présent dans toutes nos légendes, nos mythologies et notre Histoire ( et qui peut dire où la mythologie finit et où commence l'Histoire- ou quelle est laquelle - ) lui, le premier radical connu de l'humanité à s'être rebellé contre l'Ordre Établi et qui le fit de manière si efficace qu'il a au moins réussi à conquérir son propre royaume: - Lucifer."





Cette belle dédicace est de Saul Alinsky, théoricien du livre de chevet du Président Obama et d'Hillary Clinton : RULES FOR RADICAL (préceptes pour les radicaux).

Scénario très rodé, basé sur les préceptes communistes, le but ultime est d'obtenir le pouvoir.

Peu importe la manière de l'obtenir, tous se doivent de lutter pour qu'un seul détienne les rennes du pouvoir.

Les moyens sont simples : créer des communautés ou utiliser celles existantes afin de monter dans l'échelle du pouvoir jusqu'à détenir les clefs de celui-ci.

Admirateur d'Al Capone, Alinsky s'est vite rendu compte de la force des familles mafieuses sur Chicago. Peu à peu, alors qu'il observe de près la Mafia en qualité de doctorant en criminologie, Alinsky va mettre ses théories à l'écrit puis tenter de les appliquer tout seul auprès d'une communauté noire de Chicago.

"Voici la tâche du radical des temps présents : souffler sur les braises du désespoir pour allumer le feu du combat.../...Voici la tâche du radical des temps présents : souffler sur les braises du désespoir pour allumer le feu du combat"

L'animateur social était né. Il prend le nom d'ORGANIZER.

Mais Alinsky voit plus loin. C'est la classe moyenne américaine qu'il vise.

L'Organisation pour l'Action se concentrera dès maintenant et pour la prochaine décade sur la classe moyenne américaine et sur les Blancs."

Ils devront se sentir si frustrés, si démoralisés, si désemparés et ne voyant aucun futur dans le système actuel qu'il seront consentants à laisser tomber le passé et à prendre un risque sur le futur "

"Nos rebelles ont dédaigneusement rejeté les valeurs et le mode de vie de la classe moyenne."

"Le reste de la classe moyenne, qui, à part quelques exceptions, habite les banlieues, vit dans l'illusion d'une évasion partielle "

"Les classes moyennes sont engourdies, déroutées, tenues silencieuses par la peur."

En référence à la classe moyenne :

"Comme ils sont plus instruits ils n'en sont que plus désemparés."

Il a pour le moment atteint ses objectifs. La prolifération des Organizers et des associations, qui se comptent par dizaines de milliers aujourd'hui sur le sol américain, a de quoi réjouir outre-tombe le théoricien Alinsky.

C'est bien comme il le préconise : 
"Allez-y doucement avec eux, ne les effrayez pas" "Les réactions des opposants serviront à "éduquer" et à radicaliser la classe moyenne" que les USA sont devenus aujourd'hui, ce grand et puissant pays, un gendarme sans matraque, une puissance sans envie et veule devant le combat le plus important du siècle : le totalitarisme islamique.

"Pour réaliser cette réforme il est nécessaire que le planificateur travaille à l'intérieur du système" : c'est ainsi qu'il définit l'organizer

Barack Obama était un ORGANIZER. Il a commencé lui aussi à Chicago et s'est vu offrir une place de sénateur dans l'Etat le plus corrompu de tous les Etats Unis.

Pas ingrat pour être parvenu, comme le préconise Alinsky, au sommet du pouvoir, le président américain verse régulièrement une belle somme rondelette à la Fondation Saul Alinsky.

Hillary Clinton n'est pas en reste. Que de fois aura-t-elle étayé ses discours par des références du Maître qu'elle connût jadis alors qu'elle écrivait un mémoire sur lui en classe de fin d'étude ? Alinsky tenta de l'embaucher mais Hillary se voyait déjà "en haut de l'affiche".

Entre ces deux disciples d'Alinsky, la bataille fut rude mais Obama fut aussi choisi pour son look, sa jeunesse, son métissage. Il ne faut pas être dupe, dans son camp, on calcule tout jusqu'à la photogénie de son poulain.

Ces deux là, Obama et Hillary, détestent ceux qui leur résistent. La haine qu'ils éprouvent à l'égard d'un Benjamin Netanyahou est difficilement contenue. Ils n'en éprouvent du reste aucune gêne. Ils ont gagné le pouvoir et pas n'importe lequel : celui de briser le consensus, l'amitié américano-israélienne.

Le Premier Ministre israélien a la nuque raide et refuse les compromis qui risquent bien de s'avérer dangereux pour son pays.

Obama et Clinton ont choisi de faire allégeance aux Arabes. Ils détiennent une partie du pouvoir, celui de l'énergie pétrolière et gazière. Pourquoi s'intéresser alors à un tout petit Etat uniquement pourvoyeur de matière grise ?

Saul Alinsky le répète sans arrêt : flatter ceux qui détiennent "les" pouvoirs pour obtenir LE pouvoir.

Cependant, Alinsky insistait sur le fait que sa théorie n'était applicable qu'aux seuls Etats-Unis. Pour la politique étrangère, il faut un peu plus de nuances et les Obama/Clinton ne semblent pas comprendre ce point.

Faire pression, utiliser tous les groupes possibles pour faire plier un Etat juif qui joue sa survie tous les jours et encore plus aujourd'hui, un Iran agressif et nucléarisé, ne servira à rien.

Oui...JStreet, B'tselem, les journaux qui font l'opinion comme le New York Times, les lobbies arabes américains comme le CAIR, ont la prétention de faire admettre leurs thèses antisionistes partout. Ils ont pour eux l'argent, les réseaux universitaires et médiatiques et malgré cela, près de 63 % d'Américains soutiennent Israel.

L'imposture de Barack Hussein Obama ainsi que celle d'Hillary Clinton commencent, peu à peu, à apparaître.

Les consensus répétitifs à l'égard des Iraniens et les appels au djihad permanent des Arabo-Musulmans lassent le peuple américain.

 
L’intérêt propre. Si le pouvoir est le but de l’organizer, son point d’appui est l’intérêt propre (self-interest), un autre terme considéré souvent comme tabou. Pour organiser une communauté, il doit faire appel à ses intérêts (et les convaincre qu’il n’y a pas de honte à agir sur cette base) tout en identifiant ceux des personnes qui y ont font obstacle. « Douter de la force de l’intérêt particulier, qui pénètre tous les domaines de la politique, insistera Alinsky, c’est refuser de voir l’homme tel qu’il est, de le voir seulement comme on souhaiterait qu’il soit » Disait Alinsky.

Le communisme a échoué aux USA. D'autres ont cru bon d'instiller la haine inter-ethnique, inter communautaire, inter religieux pour prendre le pouvoir.

Alinsky lui-même a compris combien il était dangereux de provoquer les Noirs pauvres de Chicago avec un nom juif. Il dut prendre un long temps avant de se faire admettre comme blanc et juif. Aujourd'hui, à l'ère des associations en tout genre, il aurait du mal à percer le mur de haine de Louis Farrakhan et de sa "Nation of islam".

Si les démocrates ou gauchistes américains croient qu'ils pourront composer avec ces fous, alors nous allons droit à la catastrophe. En attendant, il est grand temps pour nous, démocrates, juifs ou non, de nous réveiller. Notre foi religieuse est intime mais notre liberté est au-delà de ces clivages. Battons nous ensemble pour ne pas tomber ensemble.

PS : Merci à David FisherKing


 
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 05:38




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jcdurbant


En l’absence d’une catastrophe, Obama sera élu, et le peuple américain, à travers son vote, aura lancé sa plus importante Intifada. Abdelbari Atwane(Al Quds Al Arabi, nov. 2008)
L’Intifada politique d’Obama contre Netanyahu semble se transformer en troisième Intifada contre Jérusalem.Yossi Klein Halevi (mars 2010)
Il ne faut jamais gaspiller une crise grave. Cette crise fournit l’occasion de réaliser des choses qu’on n’aurait pas pu faire avant. Rahm Emmanuel(directeur de cabinet de Barack Obama)
Les historiens de la moralité nous rappellent que ceux qui ont recherché le pouvoir par des moyens douteux pour des buts soi-disant élevés changent rarement de méthode lorsqu’ils arrivent en position d’autorité. Victor Davis Hanson

 

Observer la clique des islamistes, des despotes et des autocrates se féliciter de l’élection de Barack Obama et l’encourager à choisir la voie de l’apaisement pourrait faire vite regretter la vision plus réaliste et combative de John McCain face à la dangerosité du monde. Ivan Rioufol (nov. 2008)

Ce serait splendide qu’Israël démolisse ses implantations, ramène ses colons aux frontières d’avant 1967 et arrive enfin à l’accord de paix avec les Palestiniens qui lui échappe depuis si longtemps. Sauf pour un problème : le conflit israélo-palestinien n’est pas territorial. Il est existentiel. Les Israéliens sont maintenant largement disposés à vivre avec un Etat palestinien le long de leurs frontières. Mais les Palestiniens ne lsont pas encore prêts à vivre avec un Etat juif au côté du leur. Bret Stephens

Les Etats-Unis – qui sont devenus le garant officiel, et unique, de l´entité sioniste dans sa forme néo-fasciste nazie, dont les terroristes du gouvernement Likoud sont moralement isolés – doivent sérieusement réfléchir au tracé des lignes du nouveau Moyen-Orient auquel ils ont rêvé, mais cette fois sans Israël. (…) Les Arabes et les musulmans, et tous leurs différents groupes, ne peuvent plus tolérer cette situation aberrante qui leur a été imposée à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le moment est venu de trancher cette question une fois pour toutes, comme l´a déclaré M. Ahmadinejad, qui parle au nom de la majorité absolue et écrasante de la nation [musulmane]. Tout [processus] est quasiment dans l’impasse, suspendu et ajourné, jusqu´à la résolution de ce problème complexe, dont le vrai nom est l´existence de cette tumeur cancéreuse [connue sous le nom d’] ´Israël´… Aujourd´hui, la nation arabe et ses fidèles enfants ont tous les outils nécessaires pour procéder à cette intervention chirurgicale. L´Occident, dirigé par les États-Unis, se retrouve avec seulement deux options possibles : soit il effectue cette intervention chirurgicale au laser, s´il le souhaite – à savoir, sans blessure, par le démantèlement de ce camp militaire ou porte-avions [appelé] Israël qui occupe la [terre] arabe et musulmane – ou alors nous, Arabes et musulmans, serons obligés de procéder à cette intervention chirurgicale en utilisant les moyens à notre disposition qui nous permettent de le faire, parce que cette [situation] ne peut être tolérée plus longtemps… Muhammad Sadeq Al-Husseini (Techrine, quotidien gouvernemental syrien, à la veille de la visite d’Ahmadinejad, 24 Février 2010)
Cela commence à devenir dangereux pour nous. Ce que vous faites ici sape la sécurité de nos troupes qui combattent en Irak, en Afghanistan, au Pakistan. Cela nous met en danger et menace la paix régionale. Joseph Biden (à Netanyahou)
Pendant plus de quatre mois, le gouvernement des États-Unis a félicité Israël pour avoir accepté l’interruption de toute construction dans les implantations de Cisjordanie tout en continuant à bâtir à Jérusalem. Ils présentaient cette concession comme un grand pas en avant justifiant des remerciements. Et voila que tout à coup tout cela est oublié et que l’on prétend que toute construction à Jérusalem Est constitue un agissement effroyable qui mérite sanction. Les Israéliens sont rompus à ce genre de scénario : ils acceptent de faire une importante concession et quelques mois plus tard cette contribution est passée à la trappe. Israël est accusé d’intransigeance et on exige de lui de nouveaux reculs sans rien lui offrir en retour. Barry Rubin
Obama a montré clairement qu’il n’est pas l’allié d’Israël. Et pour le reste de son mandat, il fera tout son possible pour dégrader les relations des USA avec Israël en maintenant ses génuflexions constantes à l’égard de l’Iran, de la Syrie, des Palestiniens, et de la Turquie. Caroline B. Glick

La prédiction d’une intifada Obama par un journaliste arabe dès novembre 2008 serait-elle sur le point de se réaliser?

Mois de pressions, multiplication des demandes de concessions unilatérales (soutien à un Etat palestinien, moratoire de 10 mois dans les constructions en Cisjordanie), augmentation systématique des exigences, déclaration de guerre contre l’actuel gouvernement et de guerre politique pour la paix, fomentation et instrumentalisation de crises, présentation d’Israël comme source de tous les problèmes de la région et du monde, multiplication des gestes vers les ennemis d’Israël (et soutiens par ailleurs des insurrections jihdistes en Irak comme en Afghanistan), contestation du droit naturel de légitime défense d’Israël …

Alors qu’au niveau intérieur et extérieur, le masque est finalement tombé sur l’auteur du holdup du siècle et premier canard boiteux de l’histoire politique américaine en moins d’un an …

Et que fidèle aux tactiques de choc qui lui ont si bien servi en Illinois, l’agitateur de Chicago semble sur le point de réussir ce que ses prédecesseurs n’avaient pas réussi en 10 ans: relancer l’intifada en Palestine couplée avec le retour des roquettes de Gaza 

Retour, avec l’éditorialiste du Jerusalem post Caroline Glick, sur les raisons de la fomentation et de l’instrumentalisation d’une des plus graves crises de l’histoire des relations américano-israéliennes qu’un président américain ait jamais osé tenter.

Raisons qui vont de la simple diversion pour l’échec de sa politique avec l’Iran à la volonté d’imposer à Israël l’abandon de son droit de légitime défense contre les menaces nucléaires de l’Iran.

De la volonté de faire tomber un gouvernement démocratiquement élu et ami en lui imposant des concessions toujours plus inacceptables au réalignement pro-arabe de la politique étrangère américaine.

De la tentative de faire baisser le soutien de l’opinion publique américaine et occidentale pour Israël pour mieux faire passer un nouveau plan de paix exigeant le retrait d’Israël aux lignes d’armistice indéfendables de 1949 et l’expulsion de quelque 700.000 Juifs de leurs foyers.

Voire à l’installation unilatérale d’un Etat palestinien (déjà armé par l’Amérique) avec éventuel déploiement de forces américaines en Judée et en Samarie pour le « protéger » …


 
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 23:21

 


perez


Netanyahou, Obama et le conflit proche-oriental

 

Le quotidien Yediot Aharonot à publié dans son tirage du week-end un sondage (1) fort instructif et venant à point après le différend américano-israélien concernant la construction de 1600 logements à Jérusalem.

 

Si les élections avaient lieu en ce moment même, le parti Kadima avec Tzipi Livni à sa direction arriverait en tête avec 32 élus (soit 4 de plus que la session actuelle). Le partiTravailliste d’Ehud Barak obtiendrait 8 sièges (5 de moins). Le parti d’extrême gaucheMeretz parviendrait à 6 mandats (+ 3).

 

Si ces trois partis décideraient de monter une coalition tout en restant cohérents avec leurs critiques du gouvernement actuel, il leur faudrait à tout prix s’associer avec les 11 députés arabes (=), mais aussi rechercher l’appui, au moins, du parti religieux Yehadout Hatora 6 sièges (+1). Ce qui composera une majorité de 63 sièges. Il ne restera plus, alors, qu’à trouver le mode de fonctionnement d’une telle association et les projets communs possibles entre, d’une part, les partis arabes et la droite de Kadima -Shaoul Mofaz en tête- ou entre les religieux et l’extrême gauche.

 

Pour ce qui est du Likoud, il obtiendrait selon ce même sondage 29 élus (+2), Israël Beiteinou recueillerait 13 mandats (-2), le parti religieux Shas récolterait 10 sièges (-1),Union nationale 3 députés (-1) et Habayit Hayehoudi 2 (-1). Si l’on y ajoute le parti précédemment cité Yehadout Hatora, déjà dans l’actuelle majorité, et qui disposerait de 6 sièges, l’actuel gouvernement serait, en conséquence, reconduit sans aucun problème avec 63 députés sur 120. Ce qui constituerait un gouvernement homogène et apte à gouverner.

 

Ceci constaté, on imagine sans peine toute la douleur d’Ehud Barak et de son parti de se retrouver dans l’opposition, mais celle aussi d’une bonne dizaine de députés de Kadimarefusant de passer une nouvelle fois à côté de la possibilité de gouverner. Il y a fort à parier que si des élections avaient lieu en ce moment, Benjamin Netanyahou serait reconduit au poste de Premier ministre avec une majorité beaucoup plus large que la présente, tout en ayant un même programme politique.

 

Ce qui serait une première réponse négative de la part du peuple israélien à la tentative d’Obama de renverser leur choix précédent.

 

Pour ce qui est de la position du Président américain au regard de ses propres concitoyens, la situation est différente. Le 13 mars dernier, jour où Hillary Clinton à conduit sa charge anti- Netanyahou, la cote de popularité (2) de son mentor s’élevait à 49% de satisfaits et 44% de mécontents. Le 16 mars, elle fut négative pour la première fois de son mandat : 48% contre 46% pour. S’il l’on ne peut être sûr que le différend israélo-américain à jouer principalement sur cette chute, Barak Obama n’a pas moins raisonné qu’il était utile de rappeler via la chaîne Fox aux électeurs américains, appréciant l’état des Juifs à 63%, qu’entre ce dernier et son pays il n’y avait pas de « crise » mais une simple « divergence », et que les liens ente les deux pays étaient « profonds, solides et durables ». Appréciations qui ne semblent pas être réciproques entre le peuple israélien etBarak Hussein Obama

 

Tout ceci, Benjamin Netanyahou le sait pertinemment. Gageons que sa réponse aux demandes us sera réduite au minimum mais inclura tout de même des gestes concrets prouvant le réel désir de l’état d’Israël d’arriver à une paix juste et durable. Ce qui, au final, se révélera n’être pas encore suffisant pour l’Autorité palestinienne qui ne peut négocier avec le gouvernement actuel sans être contrainte d’accéder aux exigences de sécurité et de reconnaissance de l’état juif. D’où son refus continu de reprendre les négociations, mais aussi ses tentatives répétées de contraindre la communauté internationale à une intervention dans le conflit afin d’imposer la création d’un état de ‘’Palestine’’ sans passer par aucune exigence israélienne.

 

Il semblerait donc que le Président Barak Obama ne sera pas l’hôte de la maison blanche lorsque la fin du conflit sera signée.

 

 

Victor PEREZ ©

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 20:49

Pour aschkel.info et lessakele




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Ellie




DE L'URGENCE ET DU BESOIN IMPERIEUX D'UN ETAT AUTONOME ET INDEPENDANT...

Les demandes des Etats-Unis à Israël de ne rien faire contre le pouvoir en Iran (afin de répondre aux intérêts économiques US dans la région) ainsi que la récente crise entre les Etats-Unis et Israël, l'humiliation doublée d'une claque et d'une menace infligées par les premiers au second, rappelle combien il est impératif qu'Israël s'organise pour être totalement autonome.

Israël a besoin des Etats-Unis pour recevoir des armes et donc se défendre contre les attaques répétées de ses ennemis.
Les Etats-Unis ont aidé Israël depuis sa création financièrement et militairement, se sont invités comme médiateurs entre Israël et les Arabes palestiniens dans le cadre du processus de paix, mais toute cette aide n'est pas purement altruiste ou motivée par ce qui est juste (dans l'après guerre, l'Operation Overcast dans laquelle les Etats-Unis ont aidé et protégé de très nombreux Nazis après la Shoah en échange de leurs connaissances militaires, stratégiques et scientifiques (à partir des expériences faites sur les déportés), les ont aidé à fuir vers l'Amérique du Sud avec de faux papiers pour certains et leur ont donné une nouvelle identité et des postes très prestigieux, tout ceci nous le rappelle).

Si les Etats-Unis proposent de l'aide à Israël, ce n'est pas non plus par amour pour le peuple Juif. S'ils viennent en aide, c'est en contre-partie de quelque chose, c'est donnant-donnant.

Et aujourd'hui, avec les demandes des Etats-Unis à Israël de ne pas intervenir contre le pouvoir en Iran (militairement ou par infiltration) ainsi que par la crise qui a éclaté entre Israël et les Etats-Unis, on découvre l'esquisse du tableau sur lequel les USA aident Israël à condition que celui-ci se plient à la ligne politique des Etats-Unis et que s'il ne le fait pas, tout peut s'arrêter soudainement : livraison d'armes, financements, soutien médiatique (quoi que bien relatif !) et que les USA peuvent donc se permettre d'humilier Israël, de le condamner pour vouloir construire 1 600 logements... en bref, les Etats-Unis démontrent qu'ils ne sont pas un allié et encore moins un ami d'Israël et qu'ils peuvent le trahir à tout moment.
  Dans ces conditions, il est fondamental, et même vital, qu'Israël s'arrange pour devenir totalement indépendant et autonome sans pour autant refuser les aides spontanées qui lui seraient apportées de l'extérieur, mais en restant suffisamment autonome pour que les chantages, les menaces et les humiliations ne puissent plus jamais se produire à son encontre.

Le peuple hébreu (le peuple juif, au cas où certains s'imagineraient  qu'il ne s'agit pas du même, n'est-ce pas Monsieur Sand ?) a été pendant plus de 2 000 ans tributaire des choix des autres peuples sur sa destinée, pendant plus de 2000 ans, il a été sous tutelle de ceux-ci, il est temps aujourd'hui que cela cesse. Les Hébreux sur leur terre doivent être debouts et libres.

Israël est un Etat souverain, les Etats-Unis n'ont pas à s'ingérer dans les affaires de ce pays. Les Etats-Unis n'ont d'ailleurs pas à s'ingérer dans les affaires de quelque pays que ce soit. Barak Obama avait annoncé, peu de temps après son élection, que les Etats-Unis allaient désormais cesser de s'ingérer dans les affaires des autres pays. Avec les derniers agissements des Etats-Unis envers Israël, ainsi qu'avec l'ACTA (qui a été crée aux USA et qui engage les pays du monde entier), Obama a prouvé que cette déclaration était un pur mensonge.

Israël doit vivre. Et sa survie dépend de son autonomie tout autant que de son indépendance.

Si cela nécessite qu'il soit précurseur et qu'il remettre en cause l'ensemble du système capitaliste en inventant un nouveau système, un système juste, équitable, humain et écologiste dévoué au service de la population israélienne, et totalement autonome et indépendant, c'est alors un choix fondamental et vital qu'il devra prendre. N'en déplaise aux Etats-Unis et au reste des autres pays de la planète qui n'auraient alors plus d'emprise sur lui.

"Israël serait isolé", pensez-vous ? Pas forcément. Il peut aussi montrer l'exemple. Mais quand bien même il le serait, ne l'est-il pas déjà ? En d'autres termes, Israël n'a rien à y perdre mais, au contraire, tout à y gagner.

Aestilli Ellie @ FFT - Fight For Truth, le 17 mars 2010.


 

 

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 18:49
La guerre d’Obama contre Israël

Par Caroline B. Glick | Jerusalem Post - Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

samedi 20 mars 2010



Obama déclare avoir lancé une guerre politique contre Israël dans l’intérêt de la paix. Mais cette déclaration aussi, ne résiste pas à l’examen. Pourquoi le président Obama a-t-il décidé de fomenter une crise dans les relations des USA avec Israël ? Certains commentateurs ont clamé que c’est la faute d’Israël. Comme ils le disent, la nouvelle qu’Israël n’a pas interdit la construction juive à Jérusalem – après avoir de façon répétée refusé d’interdire une telle construction – a conduit Obama à un accès de rage incontrôlée dont il doit encore se calmer.

Bien que populaire, cette déclaration n’a pas de sens. Obama n’est pas surnommé « Obama au sang froid » pour rien. Il n’est pas crédible d’arguer que la décision du bureau de planification local de Jérusalem d’approuver la construction de 1.600 unités de logements à Ramat Schlomo ait conduit l’Obama au sang-froid dans une crise de rage contre le Premier Ministre Benyamin Netanyahou.

Obama déclare lui-même qu’il a lancé une guerre politique contre Israël dans l’intérêt de la promotion de la paix. Mais cette déclaration aussi, ne résiste pas à l’examen.

Vendredi, Obama a donné l’ordre à la secrétaire d’Etat Hillary Clinton de présenter à Netanyahou un ultimatum en quatre parties.

D’abord, Israël doit annuler l’approbation des unités de logements à Ramat Schlomo.

Ensuite, Israël doit interdire toute construction pour les Juifs dans les quartiers de Jérusalem construits depuis 1967.

Troisièmement, Israël doit faire un geste envers les Palestiniens pour leur démontrer leur volonté de paix. Les USA suggèrent la libération de centaines de terroristes palestiniens des prisons israéliennes.

Quatrièmement, Israël doit donner son accord pour négocier toutes les questions essentielles, y compris la partition de Jérusalem (incluant les quartiers juifs construits depuis 1967 qui sont désormais le foyer de plus d’un demi million d’Israéliens) et l’immigration de millions d’Arabes étrangers hostiles en Israël sous la rubrique du soi-disant « droit au retour », dans le cadre des négociations indirectes avec les Palestiniens, médiées par le gouvernement Obama. 
A ce jour, Israël a maintenu que des discussions essentielles ne peuvent être conduites que lors de négociations directes entre dirigeants israéliens et palestiniens.

Si Israël n’accepte pas toutes les quatre exigences américaines, alors le gouvernement Obama boycottera Netanyahou et ses ministres de haut rang. Dans ce cas, cela signifie que si Netanyahou vient à Washington la semaine prochaine à la conférence de l’AIPAC, aucun officiel de haut rang du gouvernement US ne le rencontrera.

L’ultimatum d’Obama montre clairement que la médiation de paix entre Israël et les Palestiniens n’est pas un objectif qu’il veut atteindre. 
Les nouvelles exigences d’Obama suivent des mois de pression américaine qui ont finalement obligé Netanyahou à annoncer son soutien à un Etat palestinien et un gel de dix mois de la construction juive en Judée et en Samarie. Aucun gouvernement israélien ne s’était jamais auparavant vu contraint de faire cette dernière concession. 
Netanyahou a été conduit à croire qu’en échange de ces concessions, Obama commencerait à se comporter comme ses prédécesseurs l’étaient : un médiateur crédible. Mais au lieu d’agir comme ses prédécesseurs, Obama a agi comme les Palestiniens. Plutôt que de récompenser Netanyahou pour avoir pris un risque pour la paix, Obama a, selon le modèle de Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, empoché les concessions de Netanyahou et fait monter ses exigences. Ce n’est pas le comportement d’un médiateur. C’est le comportement d’un adversaire. 
Alors que le président des USA traite Israël comme un ennemi, les Palestiniens n’ont aucune raison de donner leur accord pour s’asseoir et négocier. De fait, ils n’ont pas d’autre choix que de déclarer la guerre.

Ainsi, à la suite de l’agression d’Obama contre le droit d’Israël sur Jérusalem, l’incitation à la haine des Palestiniens contre Israël et les Juifs a monté à des niveaux jamais vus avant l’éruption de la dernière guerre terroriste en septembre 2000. Et exactement comme la nuit fait suite au jour, cette incitation a conduit à la violence. Les émeutes arabes de la semaine dernière, de Jérusalem à Jaffa, et l’offensive renouvelée de roquettes provenant de Gaza sont liées directement aux attaques malveillantes d’Obama contre Israël.

Mais si la campagne contre Israël n’était pas motivée par une crise de mauvaise humeur présidentielle, et n’a pas pour but de promouvoir la paix, qu’est-ce qui l’explique ? A quoi veut en venir Obama ?

Il y a cinq explications au comportement d’Obama. Et elles ne s’excluent pas mutuellement.

D’abord, l’attaque d’Obama contre Israël est certainement liée à l’échec de sa politique avec l’Iran. Au cours de la semaine passée, les officiels de haut rang de l’administration US, dont le Général David Petraeus, ont lancé des déclarations malveillantes et diffamatoires contre Israël, insinuant que la construction de foyers pour les Juifs à Jérusalem est une cause primordiale du mauvais comportement iranien et de ses vassaux en Irak, en Afghanistan, au Liban, en Syrie et à Gaza. Suivant ce mode de pensée, si Israël revenait simplement aux lignes indéfendables d’armistice de1949, les centrifugeuses iraniennes cesseraient de tourner, et la Syrie, al Qaïda, les Taliban, le Hezbollah, le Hamas et les Gardes de la Révolution d’Iran transformeraient tous leurs glaives en socs de charrues.

Ensuite, encore plus important que son utilité comme outil pour faire diversion à l’attention du public sur l’échec de sa politique envers l’Iran, l’attaque d’Obama contre Israël pourrait bien avoir pour but la poursuite de cette politique de défaite. En particulier, il pourrait attaquer Israël pour tenter d’obliger Netanyahou à accorder à Obama un droit de veto sur toute frappe israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. A savoir que la campagne anti-Israël peut être un moyen d’obliger Israël à attendre alors pendant qu’Obama autorise l’Iran à se construire un arsenal nucléaire.

Au cours de mois écoulés, une succession sans fin de dirigeants de haut rang de l’administration américaine est venue à Jérusalem dans l’objectif déclaré de convaincre Netanyahou d’abandonner le droit d’Israël à frapper indépendamment les installations nucléaires de l’Iran. Tous ces officiels sont revenus à Washington les mains vides. Peut-être Obama a-t-il décidé que puisqu’une simple pression avait échoué à apaiser Netanyahou, il etait temps de lancer une attaque frontale contre lui.

Cela nous amène à la troisième explication des motifs d’Obama de mener la guerre contre le gouvernement israélien démocratiquement élu. Les conseillers d’Obama ont déclaré aimablement à des journalistes qu’Obama veut faire tomber le gouvernement Netanyahou. Par des exigences que Netanyahou et ses partenaires de la coalition ne peuvent pas accepter, Obama espère soit faire tomber le gouvernement et remplacer Netanyahou et le Likoud par Tzipi Livni [désormais] d’extrême Gauche et son Parti ‘Kadima’, ou bien obliger les Partis ‘Israël Beteïnou’ et ‘Shas’ à lâcher la coalition et conduire Netanyahou à accepter Tzipi Livni comme Premier ministre adjoint. Livni, bien sûr, a gagné le cœur d’Obama quand en 2008, elle a opté pour une élection plutôt que d’accepter l’exigence du ‘Shas’ qu’elle assure la protection de Jérusalem unifiée.

La quatrième explication du comportement d’Obama est qu’il cherche à réaligner la politique étrangère des USA loin d’Israël. Les tentatives constantes d’Obama de cultiver des relations avec le président non élu de l’Iran Mahmoud Ahmadinejad, le laquais arabe d’Ahmadinejad, le dictateur syrien Bashar Assad, et le Premier ministre islamiste turc Recep Tayip Erdogan, démontrent qu’il considère le développement des relations américaines avec ces régimes anti-américains comme un but prioritaire de sa politique étrangère.

Etant donné que tous ces dirigeants ont exigé qu’en échange de meilleures relations, Obama abandonne Israël comme allié des USA, et à la lumière des positions anti-Israël professées par plusieurs de ses conseillers de haut rang pour la politique étrangère, il est possible qu’Obama cherche à abaisser les relations américaines avec Israël. Sa critique sévère et constante d’Israël qui serait obstructionniste et arrogant a conduit à clamer dans certaines enquêtes qu’au cours de l’année passée, le soutien populaire d’Israël aux USA est tombé de 77 à 58 %.

Plus Obama remplit les titres des journaux d’allégations prétendant qu’Israël est responsable de tout, depuis les morts des combattants américains en Irak et en Afghanistan, jusqu’au programme nucléaire de l’Iran, moins on peut s’attendre à ce que ces nombres baissent. Et plus le soutien populaire américain pour Israël tombe, plus il sera facile pour Obama d’ourdir une brèche ouverte avec l’Etat juif.

L’explication finale du comportement d’Obama est qu’il instrumentalise cette crise fabriquée pour justifier l’adoption d’une position ouvertement anti-israélienne vis-à-vis des Palestiniens. Jeudi, le journal ‘The New York Times’ a rapporté que les officiels de l’administration prévoient qu’Obama présentera son propre “plan de paix”. Suivant le déni de l’administration du droit d’Israël sur Jérusalem, un “plan Obama” exigera sans aucun doute le retrait d’Israël aux lignes d’armistice indéfendables de1949, et l’expulsion de quelques 700.000 Juifs de leurs foyers.

De même, la crise fabriquée par Obama avec Israël pourrait lui ouvrir la voie vers la reconnaissance d’un Etat palestinien si les Palestiniens poursuivent leur menace de déclaration unilatérale d’un Etat l’an prochain, sans tenir compte du statut des négociations avec Israël. Une telle décision américaine pourrait à son tour conduire au déploiement de forces américaines en Judée et en Samarie pour « protéger » l’Etat palestinien déclaré unilatéralement sans Israël.

Aussi bien le comportement d’Obama que les objectifs politiques qu’il indique, démontrent clairement que la politique actuelle de Netanyahou tentant d’apaiser Obama par des concessions concrètes n’est plus justifiée. Obama n’est pas intéressé à être convaincu. La question qui se pose est : que devrait faire Netanyahou ?

L’un des fronts dans la guerre ouverte par Obama est intérieur. Netanyahou doit s’assurer qu’il maintient un soutien populaire intérieur pour son gouvernement pour faire échouer le plan d’Obama de renverser son gouvernement. Jusqu’à présent, en grande partie du fait de la méchanceté sans précédent d’Obama, le soutien intérieur à Netanyahou est resté stable. Un sondage réalisé pour le journal IMRA cette semaine par Maagar Mohot montre qu’un total de 75 % d’Israéliens pensent que le comportement d’Obama à l’égard d’Israël n’est pas justifié. De même pour Netanyahou, 71 % des Juifs israéliens pensent que son refus d’accepter l’exigence d’Obama d’interdire la construction juive à Jérusalem prouve que c’est un dirigeant fort. De même, un sondage de Shvakiml Panorama pour Radio Israël montre que le soutien public à ‘Kadima’ est tombé de plus de 30 % depuis la dernière élection l’an passé.

L’autre front de la guerre d’Obama est le public américain. En reprochant à Israël l’état du Moyen-Orient et en lançant des piques personnelles contre Netanyahou, Obama cherche à faire tomber le soutien populaire américain pour Israël. En construisant une stratégie pour contrer les décisions d’Obama, Netanyahou doit garder deux questions en tête.

D’abord, aucun dirigeant étranger ne peut gagner un concours de popularité contre un président des USA en fonction. De là, Netanyahou doit continuer d’éviter toute attaque personnelle contre Obama. Il doit limiter sa contre-offensive à la défense des intérêts d’Israël et à la politique de son gouvernement.

Ensuite, Netanyahou doit se souvenir que l’hostilité d’Obama envers Israël n’est pas partagée par la majorité des Américains. L’objectif de Netanyahou doit être de renforcer et d’augmenter la majorité des Américains qui soutiennent Israël. A cette fin, Netanyahou doit aller à Washington la semaine prochaine et parler à la conférence annuelle de l’AIPAC comme prévu, malgré la menace de boycott de l’administration.

A Washington, Netanyahou doit rencontrer tous les membres du Congrès et du Sénat qui souhaitent le voir ainsi que tous les membres de l’administration qui veulent le contacter. De plus, il doit donner le plus possible d’entretiens à des réseaux de télévision, de journaux, et de programmes de radio de grande diffusion de façon à faire passer directement son message au Peuple américain.

Obama a montré clairement qu’il n’est pas l’allié d’Israël. Et pour le reste de son mandat, il fera tout son possible pour dégrader les relations des USA avec Israël en maintenant ses génuflexions constantes à l’égard de l’Iran, de la Syrie, des Palestiniens, et de la Turquie.

Mais comme Israël, les USA sont un pays libre. Et aussi longtemps que le soutien populaire pour Israël se maintiendra, les options d’Obama seront limitées. La tâche de Netanyahou est de maintenir ce soutien face à l’hostilité du gouvernement US, tout en accomplissant la stratégie politique à l’égard de l’Iran ainsi que des Arabes nécessaires pour assurer la survie et la prospérité d’Israël à long terme.


 
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