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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 20:25

 

L'engagement pour la sécurité de l'Amérique est INEBRANLABLE !!!!!

 

Tactiques de diversion d’Obama

 

Par CAROLINE B. GLICK 


Jerusalem Post 23/


http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=221899

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

 

Où voulait en venir le président en entamant intentionnellement une joute vicieuse avec le Premier ministre à la fin de la semaine dernière ?

 

       

Comme le ‘Washington Post’ l’a souligné vendredi, le président des USA Barack Obama a provoqué intentionnellement la joute actuelle avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Il savait parfaitement que Netanyahou ne soutenait pas la formule palestinienne sur les négociations avec Israël se fondant sur les lignes d’armistice indéfendables de 1949, ou faussement qualifiées de lignes de 1967. Dans les jours précédant le discours d’Obama jeudi dernier, Israël a fait connaître par des requêtes explicites et répétées qu’il ne veut pas adopter la position palestinienne sur des négociations basées sur ces lignes.

Et ce fut donc un réveil cuisant quand Obama déclara jeudi : « Les frontières d’Israël et de la Palestine doivent être fondées sur les lignes de1967 avec des échanges mutuellement agréés ». Selon le ‘Washington Post’, Obama rédigea les lignes de son discours lui-même et Netanyahou en fut informé alors qu’il devait s’envoler vers les USA jeudi soir. Obama prononça son discours alors que Netanyahou était en route vers Washington pour rencontrer Obama le lendemain matin. Il est difficile d’imaginer une insulte plus stupéfiante ou une plus grande démonstration de mépris que les actes d’Obama la semaine dernière, vis-à-vis du dirigeant d’un pays allié des USA et partenaire de la démocratie. Il est évident que Netanyahou n’avait pas d’autre choix que de réagir avec force à la provocation d’Obama.

La question posée est : « pourquoi Obama a-t-il agi comme il l’a fait ? Où voulait-il en venir en entamant intentionnellement une telle joute vicieuse avec Netanyahou ?
Certainement, la meilleure manière de se représenter où Obama voulait en venir est d’envisager ce à quoi il est parvenu, parce que les deux choses sont indiscutablement liées.

Le 4 mai, deux semaines avant qu’Obama ne prononce son discours, le Fatah et le Hamas ont signé un accord d’unité. Le Hamas est la branche palestinienne des ‘Frères Musulmans’. Comme ses Frères satellites d’al Qaïda, le Hamas partage l’idéologie de jihad mondial des Frères, de destruction de la civilisation occidentale et d’établissement d’un califat mondial. ; comme al Qaïda, c’est une organisation terroriste et qui depuis sa création en 1987, a assassiné plus d’un millier d’Israéliens.

En 2005, le Hamas s’est placé sous contrat avec le régime iranien. Depuis lors, ses hommes ont été entraînés par le corps des Gardes de la Révolution Iranienne et par le Hezbollah. Le Hamas maintient des liens opérationnels avec ces deux groupes et reçoit la majorité de ses armes et un financement significatif d’Iran.

L’accord entre le Fatah et le Hamas fait du Hamas un partenaire dans la direction de l’Autorité Palestinienne. Il ouvre aussi la voie au Hamas pour gagner les élections législatives et présidentielles programmées en septembre juste après l’Assemblée Générale de l’ONU prévue pour adouber l’Etat palestinien. Il pose aussi les conditions pour que le Hamas intègre ses forces et finalement s’empare de l’armée palestinienne formée par les USA en Judée et en Samarie et pour rejoindre l’OLP.

L’accord d’unité Hamas-Fatah constitue une réfutation totale de la politique d’Obama envers les Palestiniens et Israël. Obama perçoit le conflit comme une conséquence directe de deux choses : d’abord le refus des gouvernements des USA de « prendre de la distance » entre les USA et Israël, et la réticence d’Israël de céder tout le territoire pris au cours de la Guerre des Six Jours.

L’accord d‘unité Hamas-Fatah est une preuve indiscutable que contrairement à ce que croit Obama, le conflit n’a rien à voir avec le soutien des gouvernements précédents à Israël, ou avec la taille d’Israël. C’est au contraire totalement la conséquence du rejet palestinien du droit d’Israël à l’existence et de leur engagement à conduire Israël à la destruction.

Obliger Israël à des frontières indéfendables (ce que Netanyahou a expliqué à Obama à la Maison Blanche vendredi : « Ce n’étaient pas des frontières de paix, mais des frontières de guerres répétées parce que l’agression contre Israël était si attractive pour eux », ne fera pas avancer la cause de la paix. Cela fera avancer l’objectif des Palestiniens de détruire Israël.

Obama avait deux options pour faire face à l’accord d’unité palestinien. Il pouvait y prêter attention, ou bien il pouvait créer une diversion de façon à l’ignorer. S’il lui prêtait attention, il aurait été obligé de désavouer sa politique de reproches envers ses prédécesseurs à la Maison Blanche et envers Israël pour l’absence de paix. En créant une diversion, il serait en mesure de changer de sujet de façon à pouvoir maintenir cette stratégie politique.

Et donc il fonça à la joute contre Netanyahou. De cette façon, il créa une diversion qui de fait, a changé le sujet et permis à Obama de maintenir sa politique totalement réfutée par la réalité de l’accord d’unité palestinien.

En insérant la citation des lignes d’armistice de 1949 dans son discours, Obama a de nouveau fait de la dimension d’Israël LA question.
L’accord d’unité Hamas-Fatah démontre que non seulement la dimension d’Israël n’est pas la cause du conflit, mais c’est la principale raison pour laquelle Israéliens et Palestiniens vivent dans une paix relative.

Le contrôle d’Israël sur la Judée, la Samarie et Jerusalem Est, et avec cela, sa capacité d’éviter une invasion et des attaques sur ses principales villes, voilà ce qui a empêché des guerres. Si Israël était plus vulnérable, l’Etat palestinien de facto terroriste ne soupèserait pas s’il doit ou non entamer une nouvelle guerre terroriste comme ses chefs du Fatah et du Hamas le font aujourd’hui. Il mènerait une campagne terroriste permanente dont l’objectif clair est la destruction d’Israël car, une nouvelle fois, comme Netanyahou l’a dit, « les lignes d’armistice de 1949 font de la guerre une option attractive pour les ennemis d’Israël ».

En provoquant une joute avec Netanyahou, depuis jeudi, personne n’a pu remarquer cette vérité basique parce que la fausse question du contrôle d’Israël sur ces zones – à savoir, la dimension d’Israël – a dominé le discours mondial sur le Moyen Orient.

Obama n’aurait jamais été en mesure de créer sa diversion à partir du fait importun de la duplicité et du rejectionisme palestiniens, vers un problème imaginaire sur la dimension d’Israël, sans le soutien enthousiaste que lui a donné la Gauche israélienne.

Conduite par la chef de l’opposition Tzipi Livni, la Gauche israélienne a répondu à l’attaque à pleine puissance d’Obama sur la légitimité d’Israël en lançant une attaque partisane à pleine puissance contre Netanyahou. Plutôt que de soutenir Netanyahou pendant qu’il se bat pour l’avenir du pays, Livni l’a appelé à la démission et déclaré qu’il faisait sombrer les liens d’Israël avec les USA. Ce faisant, la Gauche a apporté un soutien crucial à la décision d’Obama de maintenir son faux paradigme anti-Israël pour la prise de décision politique au Moyen Orient face au rejet de ce modèle à travers l’accord d’unité palestinien.

L’attaque de la Gauche contre Netanyahou n’est pas la seule voie qui a permis à Obama de maintenir sa stratégie politique pro-palestinienne face à l’adoption du terrorisme et de la guerre par les Palestiniens. Dans son discours devant l’AIPAC, Obama a mis en avant que Israël doit céder ses frontières défendables parce que les Palestiniens sont sur le point de mettre en cause démographiquement la majorité juive d’Israël.

Comme Obama l’a formulé : « Le nombre de Palestiniens vivant à l’ouest du Jourdain augmente rapidement et redessine fondamentalement les réalités démographiques aussi bien en Israël que dans les territoires palestiniens. Cela rendra de plus en plus difficile – sans un accord de paix – de maintenir Israël à la fois comme Etat juif et Etat démocratique ».

L’histoire de la bombe à retardement démographique est une invention palestinienne. En 1997, le Bureau Central des Statistiques Palestinien a publié un recensement palestinien falsifié qui a gonflé les données de la population palestinienne de 50 %. La Gauche israélienne a adopté comme sien ce faux rapport alors que le terrorisme et la guerre politique palestiniens ont convaincu une majorité d’Israéliens qu’il n’était pas avisé de leur donner davantage de terres et que le processus de paix était un mensonge.

Depuis 2004, des études répétées et approfondies sur les taux de natalité juif et arabe et des statistiques d’immigration / émigration à l’ouest du Jourdain, entreprises par des chercheurs indépendants, ont démontré que la bombe à retardement démographique est fausse. En janvier, le démographe respecté Yaakov Faitelson a publié une étude pour l’Institut de Stratégie Politique Sioniste dans lequel il a définitivement détruit l’histoire de la condamnation attendue de la démographie juive.

Comme Faitelson l’a démontré, les taux de natalité juive et arabe convergent déjà à l’ouest du Jourdain aux alentours de trois enfants par femme. Et alors que les taux de fertilité des Arabes israéliennes, des Gazaouites et des résidentes de Judée et Samarie sont tous en baisse, le taux de fertilité juive est constamment en hausse. De plus, alors que les Arabes ont de façon constante des taux nets d’immigration négatifs, les taux nets d’immigration juive sont positifs et élevés.

Faitelson a fondé ses projections pluri annelles sur le nombre actuel de la population dans lequel les Juifs représentent 58,6 % de la population à l’ouest du Jourdain et les Musulmans 38,7 % de la population totale. Les non juifs, les minorités non musulmanes représentent les 2,7 % restant. En utilisant l’évaluation des données de base pour le solde net d’immigration juive, bien au-dessous des moyennes actuelles, Faitelson a montré que dans les années à venir, non seulement les Juifs ne perdront pas la majorité démographique, mais nous allons l’augmenter.

L’étude de Faitelson, comme les études publiées depuis 2004 par le Groupe de Recherche Démographique Américano Israélien montrent que dans une perspective démographique, Israël est dans la même situation que beaucoup d’Etats occidentaux aujourd’hui. A savoir qu’il doit développer des politiques pour traiter une population minoritaire irrédentiste.

Il y a beaucoup de politiques libérales raisonnables qu’Israël peut adopter. Elles incluent l’application du code libéral légal israélien sur la Judée et la Samarie et l’application des lois sur la trahison. Il est difficile de comprendre pourquoi la meilleure politique pour Israël serait de prendre une partie de cette population irrédentiste à sa charge en établissant un Etat terroriste dirigé par ce que Netanyahou a justement qualifié « d’ équivalent israélien d’al Qaïda » sur sa frontière.

Tout cela nous ramène au Hamas, au terrorisme, au rejet palestinien du droit d’Israël à l’existence, et aux mouvements de diversion d’Obama pour faciliter la préservation de sa politique au Moyen Orient, fondée sur une évaluation totalement fausse et discréditée de la réalité et sur la facilitation des efforts d’Obama par la Gauche israélienne.

Quand nous réalisons ce à quoi s’apprête Obama, nous identifions par là même ce que Netanyahou doit faire en réplique. Dans son discours devant le Congrès mardi et lors de toutes ses apparitions dans les semaines et les mois à venir, Netanyahou doit avoir un objectif : centrer le débat là où il lui revient – sur les Palestiniens.

A chaque occasion, Netanyahou doit marteler le message que l’engagement des Palestiniens à la destruction d’Israël est la seule raison pour laquelle il n’y a pas la paix.

De même pour la Gauche israélienne, il est grandement temps que Netanyahou mette les émules de Livni sur la défensive. Cela implique deux choses. D’abord, Netanyahou doit attaquer les projections démographiques du scénario catastrophe de la Gauche qui sont sans fondement factuel et sont de fait l’antithèse de la réalité. Aussi longtemps que le mensonge démographique se poursuit sans être mis en cause par Netanyahou, la Gauche continuera de mettre en avant qu’en refusant de construire un Etat terroriste à la périphérie de Tel Aviv, Netanyahou mettra Israël en danger.

Netanyahou a beaucoup de mérite pour avoir tenu tête à Obama vendredi dernier. Ce faisant, il a montré un énorme courage. Ca a été sa plus grande heure jusqu’à présent et les sondages de fin de semaine montrent que le public l’apprécie et le soutient pour cela. Il doit bâtir la réussite là-dessus en se centrant sur la vérité.

 
caroline@carolineglick.com

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 10:33

 

 

 

Le discours raté d'Obama sur le Moyen-Orient (qu'il a essayé de rattraper devant l'AIPAC)

par Daniel Pipes
19 mai 2011

http://fr.danielpipes.org/blog/2011/05/discours-rate-obama-moyen-orient

Version originale anglaise: Obama's Failed Middle East Speech
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Dans le discours tant vanté d'aujourd'hui portant le titre modeste de « Remarques faites par le Président sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord » Barack Obama a répondu à la révolte arabe des cinq derniers mois par des éléments de bon sens et même avec éloquence ("à travers la force morale de la non-violence, la population de la région a réalisé plus de changement en six mois que les terroristes n'en n'ont accompli en plusieurs décennies "). Il a également défini une politique des États-Unis donnant son appui à la réforme et contre la violence que je trouve digne de faire l'objet de discussion et de débat.

Mais le président, toujours esclave de l'illusion du «linkage »[mise en relation], a été fidèle à lui-même en consacrant le cinquième final de son discours au conflit israélo-arabe et en exprimant clairement les principes qui, selon les mots de Robert Satloff de l'Institut de Washington pour la politique du Proche -Orient, "constituent un tournant majeur de l'ancienne politique américaine."

Ce tournant n'est pas une amélioration; une ligne résume l'erreur d'Obama, où il déclare que « Le statu quo n'est pas viable, et Israël ... doit agir avec audace pour faire avancer une paix durable ». Notons comment il exige que seul Israël « doit agir avec audace», des mots codés pour faire des concessions à des ennemis qui se sont juré d'éliminer l'Etat juif.

Ce n'est pas de la politique; c'est de la folie.

 

 

Par Yéochoua Sultan

Le président américain, Barack Obama, a été accueilli par le mouvement parlementaire juif de l’Aipac. Dans son discours, il a opté pour un ton plus nuancé que celui qu’il a tenu la semaine dernière quand il a parlé au Premier ministre, Netnayahou. Mais il semble bien que, fondamentalement, aucun revirement ne peut être déduit de ses propos. S’il a exigé un retrait d’Israël sur les lignes de cessez-le-feu de 1949, en laissant entendre que des modifications du tracé pouvaient être acceptées mutuellement par les parties, lors de la visite du Premier ministre, il a en revanche ajouté dans son propos tenu devant l’Aipac que ces mêmes modifications de la carte devaient tenir compte de l’évolution démographique sur le terrain. Cependant, les terres récupérées par Israël à la suite de l’agression jordanienne sont pour lui la propriété incontestable des dirigeants du Fatah, puisqu’Israël, s’il peut d’une part conserver les régions peuplées par des Juifs en Judée-Samarie, il devra d’autre part céder «en échange» des territoires qui font partie intégrante de l’Etat d’Israël depuis la fin de la guerre d’indépendance. Conscient toutefois du malaise provoqué par son discours la semaine dernière, où il s’est montré bien plus catégorique sur la question territoriale, il a déclaré dimanche qu’il avait simplement répété la formule connue. Il a ajouté que le tracé définitif devait être fixé à la suite de négociations et d’un accord entre Israël et les terroristes du Fatah. En outre, c’est la première fois qu’il parle de l’importance des changements démographiques, qu’il a aussitôt relativisés en insistant sur les modifications survenues des deux côtés. Quoi qu’il en soit, ses propos pourraient donc s’inscrire dans la ligne de conduite de son prédécesseur, Bush, qui avait remis en 2004 une lettre à Sharon, alors qu’il avait reconnu le droit des grandes localités juives de Judée-Samarie à l’existence.

Un autre changement dans le contenu du discours du président américain a agréablement surpris son auditoire. Pour la première fois, il a affirme que la réconciliation entre les mouvements terroristes du Fatah et du Hamas n’était pas un service rendu à la cause de la paix, alors qu’il avait dans un premier temps salué ce geste auquel il ne manquait que la reconnaissance d’Israël par le Hamas, comme s’il s’était agi d’une simple formalité. Obama a été acueilli par un public de quelque dix mille auditeurs, qui l’ont applaudi lorsqu’il est monté sur le podium. Il a demandé au public de ne pas lui en vouloir pour les divergences d’opinions et l’accueil glacé réservé au Premier ministre israélien jeudi : «Bien que nous ne soyons pas toujours d’accord, et de la même façon que même entre amis les avis peuvent diverger, les relations entre Israël et les Etats-Unis sont indéfectibles. Washington est engagée pour la survie d’Israël en tant que foyer inébranlable du peuple juif. S’il existe un différend, il n’affecte pas l’essence. Ce que j’ai fait jeudi a consisté à dire publiquement ce qui avait été admis en privé depuis longtemps. Je l’ai fait parce que nous ne pouvons pas attendre encore dix ans, ou vingt ans, jusqu’à ce qu’il y ait la paix.»

Il s’est permis de faire part de ses prévisions personnelles concernant la suite des événements: «Le monde évolue trop vite. Les défis exceptionnels qu’Israël doit affronter ne feront que s’amplifier. Un empêchement ne fera qu’affaiblir la sécurité d’Israël et la paix que les citoyens d’Israël méritent.» Il s’est également prononcer sur la signification des démarches unilatérales de Mahmoud Abbas: «Un vote à l’Onu ne créera pas un Etat palestinien indépendant. Es Etats-Unis s’interposeront contre toute tentative d’isoler Israël à l’Onu, ainsi que dans tout autre forum international, car la légitimité d’Israël n’est pas un sujet à débattre.»

 

 

Par Yéochoua Sultan

Le député Danny Danon du Likoud a donné son avis sur la politique du président américain: «Obama doit comprendre qu’Israël ne lui payera pas les frais de ses études concernant sa compréhension du fondement du conflit (…) Obama zigzague en fonction de ce qui lui rapportera le plus grand nombre de voix et de ce qui justifiera au mieux le prix Nobel qu’il a reçu. Nous devons rester inébranlables afin de nous assurer qu’il ne le fera pas au détriment d’Israël.»

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 06:15

 

 

Tel-Aviv/manifestation - "Le Peuple américain aime Israël et est solidaire avec lui" Caroline.B GLICK

Adapté par Aschkel

© 2011 www.aschkel.info

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/144399 et http://www.facebook.com/MyIsrael

 

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Europe-Israel et la Fraternité Judéo-Noire

, ainsi que toutes les associations qui souhaitent s'y joindre, vous invitent à une Grande Manifestation de soutien à Israël ! Dimanche 29 mai · 

16:00 - 19:00 -  

Paris du Métro Oberkampf à la Place de la Nation

Face aux menaces d'un troisième Intifada ! 
Face aux menaces d'une nouvelle flottille d'islamo-gauchistes qui partira bientôt provoquer Israël. 
Pour dire NON à la création unilatérale d'un Etat Palestinien projetée pour la cession de l'ONU de septembre !
NON à Barack Obama qui est prêt à sacrifier l'avenir et la sécurité d'Israël aux profits d'intérêts pétroliers !

Et pour demander la libération immédiate de l'otage franco-israélien Guilad Shalit retenu par le'Hamas depuis plus de 5 ans !


 

 

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Tel Aviv Ambassade des Etats-Unis

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Ayelet Shaked (My Israël)

 

L'objectif de ce rassemblement est de dire clairement à Obama que nous ne nous suiciderons pas, déclare le directeur du Conseil de Yesha (Judée-Samarie) "Nous sommes ici pour rester, Nous n'abandonnerons jamais notre patrie. Nous n'abandonnerons pas Eretz Israël lui ou n'importe quel autre président – Ni maintenant ni dans 1000 ans, ni jamais – personne ne nous enlèvera notre patrie !"

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C.B Glick

La journaliste Caroline Glick a déclaré que le but de ce rassemblement est d'envoyer un message au peuple américain

"Le peuple américain aime Israël et est solidaire avec lui du fait que nous partageons les mêmes valeurs de base celles de l'amour de la liberté et le respect de la vie humaine" dit-elle. Nous savons que le peuple américain ne veut pas dire comme le  Président des Etats-Unis Barak Obama à Israël de quitter les lieux et de ce suicider en se rempliant sur des frontières indéfendables"

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C.B.Glick

"Il semble que Barak Obama ne sache pas faire la différence entre ses alliés et ses ennemis, je tiens a lui rappeler qu'Israël est un allié des Etats-Unis et doit donc se comporter en conséquence" a dit Rafi Trabelsi l'un des responsables du mouvement My Israël.

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La demande irréelle et sans précédent du résident américain pour donner un état au 'Hamas partisans de Ben Laden, liquidé sur injonction d'Obama était comme demander à Israël de se suicider. Des millions de réfugiés qui aux portes de kfar Saba, non loin de l'aéroport de Ben Gourion, des missiles tombant sur le centre d'Israël, exigences inacceptables à ne demander à aucun état et surtout pas à un allié comme Israël. Si certains d'entre les israéliens sont prêts a faire des concessions, d'autres non – Personne n'est prêt à se suicider " a déclaré Ayelet Shaked, présidente de l'organisation My Israël.

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Sur les pancartes des manifestants on pouvait lire "L'Amérique doit se tenir aux cotés d'Israël".

"Si nous tombons la Communauté juive américaine tombera aussi".

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 21:52

 

 

 

Les nouvelles du discours d’Obama

Par Charles Krauthammer © The Washington Post | Adaptation française de Sentinelle 5771 © desinfos

samedi 21 mai 2011

Ci-dessous, le discours du président Obama sur le Moyen-Orient, annoté : 
« La promotion de la réforme à travers la région sera la politique des Etats-Unis, et le soutien à la transition vers la démocratie ». 
Ainsi, Barack Obama adopte la doctrine Bush, ouvertement, sans réserve, et sans une trace d’ironie ni d’introspection : celui-ci avait fait de l’extension de la démocratie l’objectif clé des USA au Moyen Orient.

« Trop de dirigeants dans la région ont tenté d’orienter les griefs de leur peuple ailleurs. L’Occident se voyait reproché d’être la source de tous les maux ». 

Remarquez à quel point même rationnel d’Obama rejoint celui de Bush. Bush mettait en avant le fait que les racines du 11 septembre 2011 devaient être recherchées dans la colère détournée des Peuples réprimés du Moyen Orient, notre réponse devait requérir la transformation démocratique de la région.

« Nous avons un enjeu non seulement dans la stabilité des nations, mais aussi dans l’autodétermination des individus ».

Une fine critique exactement du type de “réalisme” que le gouvernement Obama se félicitait d’avoir pratiqué dans ses deux premières années.

A quelle profondeur va cette concession à Bush ? Notez l’exemple de démocratisation d’Obama vers quoi nous tendons. Il a déclaré en réalité :

“ En Irak, nous observons la promesse d’une démocratie multiethnique et à plusieurs sectes. Là-bas, le Peuple irakien a rejeté les dangers de la violence politique pour un processus démocratique. L’Irak est prête à jouer un rôle clé dans la région. 

Saluez bien la doctrine Bush-Obama.

« Le président Assad a désormais un choix : il peut diriger la transition |vers la démocratie], ou se mettre hors course ».

C’est la seule remarque discordante dans une autre tentative intéressante, bien qu’alambiquée, pour unifier toutes les politiques actuelles du « Printemps Arabe » sous une seule rubrique philosophique. Alambiquée parce que la partie Bahreïn n’était pas convaincante et l’omission de l’Arabie saoudite pas sans ambiguïté.

Assad de Syrie dirigeant une transition vers la démocratie ? Voilà qui est bizarre et révoltant. Assad a fait une guerre acharnée contre son Peuple – faisant tirer, arrêter, exécuter, utiliser même l’artillerie contre des villes. Pourtant, Obama tient toujours la branche d’olivier quand, c’est la moindre des choses, il devrait déclarer Assad aussi illégitime que Khaddafi. Clairement, certaines habitudes de négociations / conciliation se meurent difficilement.

« Une paix durable impliquera… Israël comme un Etat juif et le foyer du Peuple juif, et l’Etat de Palestine comme le foyer du Peuple palestinien ».

Enoncé pour rassurer les Israéliens du fait que le gouvernement [américain] rejette le prétendu droit de retour des réfugiés palestiniens. Ils devraient retourner en Palestine, pas en Israël – La Palestine étant leur patrie, et Israël (qui cesserait d’être juif s’il était envahi de réfugiés) étant l’Etat juif. Mais pourquoi user d’un code pour une question dont dépend l’existence d’Israël.

« Les frontières d’Israël et de la Palestine doivent être fondées sur les lignes de 1967 avec des échanges mutuellement acceptés ».

Une nouvelle formulation favorable aux exigences arabes maximales. C’est vrai, cette idée a été la prémisse de base des négociations depuis 2000. Mais aucun président [américain] n’a jamais auparavant adopté publiquement et explicitement les lignes de 1967.

Encore plus alarmant pour Israël, l’omission par Obama des assurances américaines antérieures pour reconnaître « les réalités sur le terrain » en ajustant la frontière de 1967, signifiant l’accord des USA qu’Israël incorporerait les implantations proches, densément peuplées dans tout échange de terre. En omettant cela, Obama laisse une impression d’indifférence à ces implantations. Ce serait un changement significatif de la politique des USA et un coup sévère au consensus national israélien.

« Le Peuple palestinien doit avoir le droit de se gouverner lui-même… Dans un Etat souverain et contigu ».

Voilà un passe-partout américain habituel, sauf pour une chose : Obama se réfère aux frontières palestiniennes avec l’Egypte, la Jordanie et Israël. Mais le seul territoire bordant l’Egypte est Gaza. Comment obtenez-vous la contiguïté avec Gaza ? Est-ce que la carte d’Obama oblige Israël à abandonner un corridor de territoire reliant la Rive Occidentale et Gaza ? Il s’agit d’une vieille exigence palestinienne qui couperait Israël en deux. Est-ce simplement une négligence ? Ou bien une nouvelle découpe en tranche d’Israël ?

Enfin, en appelant les deux parties à « revenir à la table » [des négociations], les Palestiniens doivent expliquer « l’annonce récente d’un accord entre le Fatah et le Hamas… Comment peut-on négocier avec une partie qui s’est montrée réfractaire à la reconnaissance de votre droit à l’existence ? ». 

Aucune forte déclaration sur le rejet par Washington de pourparlers impliquant le Hamas. Simple paramètre fictif.

D’un autre côté, Obama n’a fait aucune mention ici des implantations israéliennes. Une simple négligence ? Ou bien Obama a-t-il finalement réalisé que faire du gel des implantations une pré-condition aux négociations – chose jamais exigée avant qu’il n’entre en fonction – était une erreur désastreuse et injustifiée ? On ne peut que l’espérer.


http://www.washingtonpost.com/opini... - speech/2011/05/19/AF4dFN7G_story.html

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 19:54

 

Sois Fort Bibi ! - Manisfestation à Tel-Aviv devant l'Ambassade Américaine Dimanche 22 à 18.00

 par Aschkel

myisrael

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Eh ! Obama !!!

 

Israël ne se suicidera pas !

Manifestation a coté de l'Ambassade des Etats-Unis à Tel Aviv

Obama demande a Israêl de se retirer sur les "lignes de 67", sans demander aux arabes l'Abandon du droit au retour des "prétendus réfugiés de père en fils " ce qui signifie des millions d'étrangers belliqueux aux portes de Kfar Saba, Hadera, et Tel Aviv.

Obama est pour l'élimination d'Israël.

Nous sommes vivants et nous nous battrons ! Même contre Obama

Dimanche 18 h devant l'Ambassade, tous unis, pour dire NON à OBAMA

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 10:03

 


 

Le discours d'Obama abasourdit les Israéliens. Netanyahou rejette la notion de" lignes de 1967"

 

DEBKAfile  Reportage spécial 19 mai 2011, 11:00 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

Tags:  Barack Obama      Binyamin Netanyahu    1967 lines   Palestinians 

 

Barack Obama expose une politique moyen-orientale controversée

 

Le discours de déclaration de politique générale du Président des Etats-Unis, Barack Obama, jeudi 19 mai, selon lequel Israël devrait se retirer sur les lignes de 1967, au cours d’un échange de territoires mutuellement concédés, a provoqué la consternation à Jérusalem. Avant de s’envoler vers Washington, le Premier Ministre Binyamin Netanyahou a déclaré : « les lignes de 1967 sont indéfendables. La sécurité d’Israël requiert une présence de Tsahal le long du Jourdain. Israël apprécie l’engagement du Président américain en direction de la paix, mais un Etat palestinien ne peut émerger aux dépends de l’existence d’Israël».

 

Au cours de sa déclaration, le Premier Ministre a mis en exergue que, non seulement les Etats-Unis, mais les Palestiniens [surtout] doivent reconnaître Israël comme étant le foyer national du peuple juif et qu’un accord de paix doit garantir la fin de toute revendication contre l’Etat juif d’Israël.

 

Effectivement, Jérusalem n'a pu que rejeter la nouvelle politique moyen-orientale d’Obama qui a trait à la résolution du conflit avec les Palestiniens, avant même qu’il (Netanyahou) ne rencontre le Président américain à la Maison Blanche, vendredi.

 

Comme il l’a exposé jeudi soir, Obama en appelle à des échanges mutuels de territoires, équivalant à exiger qu’Israël donne aux Palestiniens ceux qu’il détient et qui constitueraient alors la majeure partie d’un territoire souverain, à l’issue d’une évacuation des blocs d’implantations de la Bande Occidentale (de Judée-Samarie). Cette exigence n’a fait l’objet d’aucun accord, au cours des précédents échanges entre la Maison Blanche et le bureau du Premier Ministre, en amont de ce discours. Cela contredit, également, la garantie que la Présidence Bush avait donnée au Premier Ministre Ariel Sharon en 2004, de ne pas contraindre Israël à se retirer sur les lignes indéfendables de 1967. Obama est aussi le seul Président des Etats-Unis à exiger que Tsahal se retire d’un Etat palestinien sans aucune mesure de sécurité requise pour Israël, après les multiples attaques arabes et palestiniennes et des menaces toujours patentes. Le plan du Président américain entraînerait aussi l’évacuation de Tsahal de ses lignes de défense vitales dans la vallée du Jourdain, contre toute invasion venue de l’Est, qui passerait alors sous le contrôle de l’Etat Palestinien.

 

 

Le Président américain a déclaré, de manière répétée, que l’Etat palestinien devait se définir comme « un état souverain et contigu », bordant l’Egypte, la Jordanie et Israël. Ce qui offrirait à l’Etat palestinien seul, le contrôle de ses frontières, sans aucune considération pour les fondamentaux de sécurité israéliens. On conseille ainsi à Israël de se satisfaire de « l’engagement inébranlable » de l’Amérique à l'égard sa propre sécurité.

 

Obama a introduit un nouveau concept, pour les négociations de paix israélo-palestiniennes, qu’il a, d'ores et déjà, admis que les « Palestiniens l’avaient outrepassé ». L’Etat palestinien devrait être « non-militarisé », a-t-il expliqué -  et pas « démilitarisé », comme l’exigeait Israël, c'est-à-dire : possédant une armée d’une importance à négocier entre les parties.


Des sources à Washington ont, un peu plus tard, informé les reporters du fait que le discours d’Obama avait été retardé de plus d’une heure, à cause d’une discussion en coulisses que la Maison Blanche a poursuivi avec Jérusalem et Ramallah, en quête d’approbation par les deux parties des lignes de force contenues dans son discours.

 

Les sources de Debkafile à Washington mentionnent que, malgré les fortes réticences émises sur plusieurs points, aussi bien par Netanyahou que Mahmoud Abbas, ces sources ont conclu qu’elles ne devraient pas les empêcher de reprendre la négociation sur la base des principes édictés par Obama.

 

Selon d’autres sources, rien de tel n’a fait l’objet d’un accord de principe et des différences essentielles subsistent, en ce qui concerne les discussions qu’aura Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche, à Washington, ainsi que les discours qu’il tiendra devant le Congrès et la conférence de l’AIPAC, le lobby israélo-américain.

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 06:43

 

 

 

Obama - Un coup de poignard dans le dos d'Israël

Netanyahou va rencontrer mais Obama lui fait un  coup de p....  en dévoilant son plan publiquement avant tout échange avec Netanyahou, véritable gifle à Israël.

Aschkel


Par Shraga BLUM

Le Président américain a prononcé un long discours dans lequel il a réservé la plus grande partie à l’évolution des pays arabes depuis six mois. Dans le dernier quart d’heure, il s’est consacré au conflit israélo-palestinien. Comme son homologue français Nicolas Sarkozy du haut de la Knesset, il s’est drapé de « l’amitié américaine » envers Israël pour justifier que l’Etat juif « fasse tous les efforts en vue de la paix ». Sur le fond il n’a pas apporté de grande nouveauté par rapport à ses déclarations précédentes, sauf sur deux points importants : il a été le premier président américain à dire clairement que la frontière orientale d’Israël doit être celle qui prévalait avant la Guerre des Six Jours, avec « quelques arrangements mutuellement consentis », et deuxièmement, il a fixé l’ordre des étapes qu’il souhaitait dans le « processus de paix » : frontières et sécurité en premier, et seulement ensuite négociations sur les points sensibles, Jérusalem et les « réfugiés ». Deux points avec lesquels Binyamin Netanyahou et son gouvernement auront du mal à manœuvrer, et qui seront sûrement déjà évoqués vendredi lors de la rencontre entre les deux dirigeants.  
Donnant en apparence, « un coup à droite et un coup à gauche », et se montrant exigeant envers les deux parties, Obama a indiqué que les Etats-Unis s’opposeraient à une déclaration unilatérale d’un Etat palestinien à l’ONU et que « seule la négociation entre les parties mènera à une solution ».
Une analyse plus poussée montre cependant que le Président Obama n’a pas fait un discours équilibré mais bel et bien orienté en faveur des Arabes palestiniens. Il a adopté le narratif mensonger arabo-palestinien, et c’est sur cette base qu’il fixe comment doivent se dérouler les futurs pourparlers, pour autant qu’ils aient lieu. Les deux axiomes sur lesquels tout le discours du président américain repose sont d’une part qu’Israël est un pays occupant, donc un corps étranger en Judée-Samarie, et ensuite, « que le peuple palestinien a droit à son Etat », alors que ce « peuple » n’est qu’une invention des Arabes pour lutter contre une souveraineté juive dans cette région. Exiger qu’Israël renonce à la Judée-Samarie est un non-sens historique, moral, politique, religieux, sécuritaire, stratégique, et même juridique, puisque la Judée-Samarie n’a jamais été un pays indépendant, ni a fait partie d’un quelconque pays indépendant, et parce que dans l’histoire des conflits, on a jamais vu un pays vainqueur d’une guerre qui lui a été imposée être celui qui est sommé de céder les territoires qu’il a conquis, et en l’occurrence, libérés. En même temps, le Président américain insistait sur « l’engagement américain pour la sécurité d’Israël », et l’exigence de la fin du terrorisme. Cette pensée peut se résumer ainsi : le droit et la justice sont du côté des Palestiniens, mais il faut comprendre le besoin de sécurité d’Israël.
En fait, cette prise de position constitue un échec cinglant pour toute la « hasbara » israélienne depuis 40 ans. A force de privilégier les arguments sécuritaires de la présence juive en Judée-Samarie au détriment des droits historiques, religieux, moraux ou même juridiques, Israël s’est enfermé dans un argumentaire à double tranchant et récolte ce qu’il a lui-même semé : « Vous-voulez la sécurité ? Quittez ces lieux et nous vous garantirons la sécurité. Mais le droit est du côté des Palestiniens ! »
Tout comme sa vision exprimée dans son discours « d’un monde arabe démocratisé et respectant les droits de l’Homme », Obama croit, ou fait semblant de croire, que le conflit irrationnel et eschatologique qui oppose Israël et Ismaël pourra se résoudre de manière rationnelle.
Le gouvernement va-t-il obéir aux ordres de Washington ou va-t-il montrer que comme le font les Etats-Unis, Israël privilégie ses intérêts ? Une fois de plus, il est fort probable que ce soient les terroristes palestiniens, qui eux savent vers où ils veulent aller, qui extraient Israël de l’ornière et Obama de ses naïves illusions.
Et comme l’a si bien dit le député Dr. Ben-Ari à l’issue du discours d’Obama : « Ce n’est pas le peuple du hamburger, né il y a 200 ans, qui va fixer l’avenir du peuple de l’Eternité » !!!

 



Par Meir Ben Hayoun

 

A Jérusalem et au sein du judaïsme américain et mondial, c’est le choc après le discours d’Obama. Pourtant, avec le passif du Président américain, comment est-il possible d’être surpris par de telles prises de position par le locataire de la Maisons Blanche ?

Des proches du Premier ministre ont décrit ce discours ainsi : « un coup de poignard dans le dos d’Israël ». D’autres sont plus modérés et ont affirmé que ce discours est difficile, mais Israël saura se mesurer avec » Ces sources ajoutent qu’Obama a violé toutes les promesses faites à Netanyahou. Alors que le Président américain a endormi Netanyahou en lui promettant que le conflit avec les Arabes ne serait abordé que très marginalement dans son discours, il s’est avéré que le président des Etats-Unis en a fait le thème principal. 

Dans d’autres milieux, on indique que ce discours est le chant du cygne d’Obama dont les jours sont comptés à la Maison Blanche. En conséquence le président sait qu’il n’a plus rien à perdre et joue à malmener Israël envers qui il voue une véritable hostilité


Barack Obama a tracé avec précision le contour de ce qui devrait être, selon lui, l’avenir du Proche-Orient, devançant l’important discours prévu par Benyamin Netanyahou qui doit arriver demain à Washington. Il évoquait un État palestinien démilitarisé. Il souligne toutefois que cela dépend des Israéliens et des Palestiniens.


Extrait du discours de Barak Obama du 19 mai. Partie concernant Israël et les Palestiniens.

Nous avons souligné certaines phrases.

« Pendant des décennies, le conflit entre Israéliens et Arabes a jeté une ombre sur la région. Pour les Israéliens, il a voulu dire vivre dans la crainte que leurs enfants soit tués dansl’explosion d’un autobus ou par des roquettestirées sur leur maison, ainsi que dans la douleur de savoir que d’autres enfants dans la région ont appris à les haïr. Pour les Palestiniens, cela s’est traduit par la souffrance de vivre dansl’humiliation de l’occupation et de ne jamais vivre dans un pays qui est le leur. En outre, ce conflit a eu un coût plus élevé au Moyen-Orient, car il entrave des partenariats qui pourraient apporter une plus grande sécurité, la prospérité, et la responsabilisation des gens ordinaires.

Mon administration a travaillé avec les deux parties et la communauté internationale depuis plus de deux ans pour mettre fin à ce conflit, maisles attentes n’ont pas été satisfaites. Lacolonisation israélienne se poursuit. LesPalestiniens ont quitté les négociations. Le monde regarde un conflit qui traîne depuis des décennies et voit une impasse. Et il y a ceux qui affirment qu’avec tous les changements et les incertitudes dans la région, il n’est tout simplement pas possible d’aller de l’avant.

Je ne suis pas d’accord. À une époque où les peuples du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord sont en train de se débarrasser du fardeau du passé, une campagne pour une paix durable qui mettra fin au conflit et résoudra toutes les questions est plus urgente que jamais.

Pour les Palestiniens, les efforts faits pour délégitimer Israël se solderont par un échec. Des actions symboliques menées pour isoler Israël à l’Organisation des Nations Unies en Septembre ne créeront pas un Etat indépendant. Les dirigeants palestiniens ne parviendront pas à la paix ni à la prospérité si leHamas persiste sur la voie de la terreur et du rejet. Et les Palestiniens ne parviendront jamais à leur indépendance en niant le droit d’Israël à exister.

Quant à Israël, notre amitié est profondément enracinée dans une histoire partagée et des valeurs partagées. Notre engagement envers la sécurité d’Israël est inébranlable. Et nous nous élèverons contre les tentatives faites pour en faire l’objet de critiques dans les forums internationaux. Mais précisément en raison de notre amitié, il est important que nous disions la vérité : le statu quo n’est pas viable,et Israël doit également agir avec audace pour faire avancer une paix durable.

Le fait est qu’un nombre croissant de Palestiniens vivent à l’ouest du Jourdain. La technologie aidant, il sera plus difficile pour Israël de se défendre. Une région en pleine mutation conduira au populisme et des millions de personnes - pas seulement quelques dirigeants - doivent croire que la paix est possible. La communauté internationale est lassée par un processus sans fin qui ne produit jamais de résultats. Le rêve d’un Etat juif et démocratique ne peut être accompli avec une occupation permanente.

En fin de compte, il appartient aux Israéliens et aux Palestiniens d’agir. Aucune paix ne peut leur être imposée, aucun interminable délai ne fera disparaître le problème. Mais ce que l’Amérique et la communauté internationale peuvent faire, c’est de dire franchement ce que chacun sait : une paix durable se fera avec deux Etats pour deux peuples. Israël en tant qu’Etat juif et patrie du peuple juif, et l’Etat de Palestine comme patrie pour le peuple palestinien ; chaque Etat bénéficiera d’auto-détermination, d’une reconnaissance mutuelle et de paix.

Ainsi, alors que les questions essentielles du conflit doivent être négociées, la base de ces négociations est claire : une Palestine viable, et un Israël vivant en sécurité. Les États-Unis estiment que les négociations devraient aboutir à deux Etats, avec des frontières permanentes palestiniennes avec Israël, la Jordanie et l’Egypte, et des frontières permanentes d’Israël avec la Palestine. Les frontières d’Israël et la Palestine doivent être basées sur les lignes de 1967 avec des échanges de terre acceptés d’un commun accord, de sorte que les frontières sûres et reconnues soient établies pour les deux Etats. Le peuple palestinien doit avoir le droit de se gouverner et parvenir à son plein potentiel, dans un État souverain et contigu.

En ce qui concerne la sécuritéchaque Etat a le droit à la légitime défense et Israël doit être capable de se défendre - lui-même - contre toute menace. Des dispositions doivent également être suffisamment robustes pour prévenir une résurgence du terrorisme, arrêter l’infiltration d’armes et assurer la sécurité des frontières. Le retrait total et progressif des forces militaires israéliennes doit aller de pair avec l’hypothèse que les forces de sécurité palestinienne dans un Etat souverain et démilitarisé est responsable. La durée de cette période de transition doit résulter d’un accord et l’efficacité des dispositifs de sécurité doit être démontrée.

Ces principes constituent une base pour les négociations. Les Palestiniens doivent connaître les contours territoriaux de leur État ; les Israéliens doivent savoir qu’il y aura une réponse à leurs préoccupations sécuritaires. Je sais que ces mesures ne suffiront pas à résoudre ce conflit.Deux questions déchirantes et au caractère émotionnel demeurent : l’avenir de Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens. Mais maintenant aller de l’avant sur la base du territoire et de la sécurité constitue une base pour résoudre ces deux questions d’une manière qui soit juste et équitable, et qui respecte les droits et les aspirations des Israéliens et des Palestiniens.

Reconnaissant que les négociations doivent commencer par les questions de territoire et de sécurité ne signifie pas qu’il sera facile de revenir à la table [ des négociations ]. En particulier, l’annonce récente d’un accord entre le Fatah et le Hamas soulève des questions profondes et légitimes pour Israël - comment peut-on négocier avec un parti qui s’est montré peu enclin à reconnaître votre droit à l’existence. Dans les semaines et mois à venir, les dirigeants palestiniens devront fournir une réponse crédible à cette question. Pendant ce temps, les États-Unis, nos partenaires du Quartet, et les Etats arabes devront poursuivre tous leurs efforts pour aller au-delà de l’impasse actuelle.

Je reconnais à quel point cela sera difficile. La suspicion et l’hostilité ont été transmises pendant des générations, et se sont parfois solidifiées. Mais je suis convaincu que la majorité des Israéliens et des Palestiniens préfèrent regarder vers l’avenir plutôt que d’être emprisonnés par le passé. Nous voyons cet esprit dans ce père israélien, dont le fils a été tué par le Hamas, qui a aidé à créer une organisation qui a réuni les Israéliens et les Palestiniens qui avaient perdu des êtres chers. Il a dit, « je me suis progressivement rendu compte que le seul espoir de progrès était de reconnaître le visage du conflit. » Et nous le voyons dans les actions d’un Palestinien qui a perdu trois filles sous des obus israéliens dans la Bande de Gaza. « J’ai le droit d’éprouver de la colère, » dit-il. « Tant de gens s’attendaient à ce que je haïsse. Je leur réponds que je ne haïs pas ... Croyons, » dit-il, « en demain »

C’est le choix qui doit être fait - et pas simplement dans ce conflit, mais dans toute la région - un choix entre la haine et l’espoir, entre les chaînes du passé et la promesse de l’avenir. C’est un choix qui doit être fait par les dirigeants et par les peuples et c’est un choix qui définira l’avenir d’une région qui a servi de berceau à la civilisation et a été un creuset pour des combats. » 
http://www.whitehouse.gov/the-press-office/2011/05/19/remarks-president-barack-obama-prepared-delivery-moment-opportunity


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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 07:15

 

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La politique américaine au Moyen-Orient devient cliniquement folle

Par Barry Rubin

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

http://rubinreports.blogspot.com/2011/05/us-middle-east-policy-becomes.html


 

Les derniers énoncés de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton sont tout simplement totalement effrayants. Prenez en compte ce qu’elle a dit au cours de cette interview :

 

Concernant l’Egypte :

 

"QUESTION : Devrions-nous redouter les Frères Musulmans?



SECRETAIRE CLINTON : Bien, je pense que nous n’en savons pas encore assez, pour comprendre exactement comment ils vont se transformer. Et je suis – je veux dire, en ce qui me concerne, ce n’est pas encore décidé. Il y a quelques éléments islamistes qui reviennent à la surface en Egypte, dont je pense qu’ils sont juste la façade –



QUESTION : Oui, enfin, ils sortent surtout de prison, en fait



SECRETAIRE CLINTON: Ils sortent de prison, ils sortent de l’ombre, qui sont hostiles à la démocratie, au genre de liberté d’expression, de liberté de rassemblement, de liberté de conscience, qui étaient les aspirations du Square Tahrir. »



...." “Nous n’en savons pas assez…”



Vraiment? Lisez n’importe quell discours ou interview d’un dirigeant et lieutenant des Frères Musulmans, c’est bourré de rhétorique jihadiste, de rage géoncidaire contre les Juifs, d’insistance sur le devoir de faire de l’Egypte un Etat Islamiste, de répugnance et de rejet pour l’Amérique. De quelle métamorphose parlez-vous ?

 

(-Je dis que)… c’est gens sortent juste de prison. »


Ils tiennent ouvertement des réunions conjointes et des manifestations avec les Frères Musulmans. Je le sais, pourquoi, elle, ne le sait pas ?



“Ce n’est pas encore décisif ».


Quand est-ce que le gouvernement américain percevra le danger des Frères Musulmans ? Quand ils prendront le pouvoir et commenceront à prendre le sentier de la guerre contre Israël et feront preuve d’hostilité ouverte envers les Etats-Unis ?

 

L’avis peut être aussi clair, concernant les Frères Musulmans qu’il ne l’est au sujet de Ben Laden.



2. Syrie



Et, voici tout aussi effrayant :  interview :



"Q : A ce point, la Syrie est un pays où on a tué la plupart des gens dans les rues.

"CLINTON : Bien, je ne dispose pas d’éléments de comparaison, mais ce que je sais réellement, c’est qu’il leur reste une occasion à saisir pour reprendre un agenda de réformes. Personne ne pensait que [le dirigeant libyen Mouammar] Kadhafi le ferait. Le gens croent encore qu’il subsiste une voie possible pour cela en Syrie ».


Ainsi, le Gouvernement des Etats-Unis espère encore que le Président Bashar al Assad deviendra un réformateur ? Je ne voudrais pas, une fois encore, lister toutes les preuves du contraire, aussi bien en ce qui concerne ses démonstrations passées que sa propre compréhension de ce que sont ses intérêts.



Mais voilà quelque chose de tout-à-fait remarquable. Clinton mentionne Kadhafi. Kadhafi avait, lui-même, effectivement « réformé » sa politique étrangère, après avoir eu peur, à la suite de l’invason américaine de l’Irak, qu’il pourrit bien être le prochain sur la liste. C’est ainsi que la pression a montré qu’elle entraînait des résultats favorables en Libye, alors que la politique d’apaisement de l’Administration Obama en Syrie a totalement échoué – et continuera d’échouer totalement.



3. Hamas


Mais, apparemment, il n’y a rien de “decisif”, non plus, à propos du Hamas. Comment cela, nous n’aurions pas suffisamment d’information pour évaluer ce mouvement ? Peut-être, alors, est-il, lui aussi, en train de “muer”? L’Administration Obama a vertement critiqué Israël d’avoir suspend le transfert des revenus des taxes à l’Autorité Palestinienne. Evidemment, puisque cet argent n’est dû qu’il est verse, en conformité avec les accords d’Oslo, que l’AP n’observe plus depuis longtemps.



Les responsables américains disent que l’Administration “attend de voir à quoi ressemble cet accord de réconciliation sur le plan pratique, avant que nous ne prenions la moindre décision en ce qui concerne une assistance à l’avenir”.



Rappel élémentaire à l’Administration Obama : un pays ne fait pas qu’observer et attendre, lorsque d’autres jettent ses propres intérêts à la poubelle. Cela fait quelque chose. Quand l’un de vos clients, que vous n’avez de cesse d’aider et auquel vous donnez de copieuses sommes d’argent, réunit ses forces avec une organisation ouvertement terroriste, alliée à vos pires ennemis, combien de temps vous reste t-il pour attendre les bras ballants et regarder ce qui est en train de se produire ?

 

De la première interview de Clinton

 :

“Nous sommes en train de perdre la guerre des idées, parce que nous ne sommes pas dans l’arène, de la même façon que nous l’étions Durant la guerre froide”.



Bien, si vous ne pouvez pas définir les Frères Musulmans et la Syrie comme hostiles, vous n’êtes sûrement pas « dans l’arène ». Imaginez que la Guerre Froide se soit déroulée en ces termes ! Combien de temps l’Amérique aurait-elle pu dire qu’il « n’y avait rien de décisif » à propos de la nature de l’Union Soviétique ?



Mais Clinton n’est pas aussi stupide qu’elle en a l’air. Elle bégaie autant parce qu’elle doit suivre la ligne politique du Président, et c’est cela qui est vraiment stupide. Et bien plus que cela, c’est tout simplement dangereux. 

 

Barry Rubin est directeur du Centre pour la Recherche Globale en affaires internationales (GLORIA) et éditeur du journal : la revue des Affaires Internationales et du Moyen-Orient (MERIA). Ses derniers ouvrages sont « le lecteur israélo-arabe (7è édition), La longue guerre pour la liberté : la lutte arabe pour la démocratie au Moyen-Orient (Wiley), ainsi que La vérité sur la Syrie (Palgrave-McMillan). Le site internet du Centre GLORIA est à l’adresse : http://www.gloria-center.org et celle de son blog, Rubin Reports, à :http://www.rubinreports.blogspot.com.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 22:29

 

 

 

 

Le tout nouveau piège d’Obama

par Caroline B.Glick - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5771 ©desinfos

samedi 14 mai 2011


Netanyahou n’a pas à céder. Il peut s’en tenir à ses forces et défendre son pays.

C’est difficile à croire, mais il semble qu’à la suite de l’accord d’unité palestinienne qui place le Hamas, le franchisé génocidaire local des ‘Frères Musulmans’, aligné sur al Qaïda, dans un partenariat avec le Fatah, le président des USA Barack Obama a décidé d’entamer un nouvel épisode de pression sur Israël pour l’obliger à abandonner sa terre et ses droits nationaux aux Palestiniens. Il est difficile de croire que c’est le cas. Mais apparemment ça l’est.

Mercredi, le ‘Wall Street Journal a rapporté que, alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou sera à Washington la semaine prochaine, et avant qu’il n’ait la possibilité de prononcer son discours prévu devant une session conjointe du Congrès, Obama fera une nouvelle adresse au monde arabe.

Dans ce discours, Obama chantera la louange des mouvements populistes qui se sont élevés contre des tyrannies arabes et les adoubera comme modèle pour l’avenir. Pour ce qui concerne Israël, l’article déclarait que le gouvernement Obama s’efforce toujours de décider s’il est temps de serrer les écrous encore davantage sur Israël.

D’un côté, le conseiller adjoint à la Sécurité Nationale Ben Rhodes a déclaré au journal que les dirigeants arabes réclament une nouvelle initiative des USA pour contraindre Israël à faire de nouvelles concessions. Se joignant à ces réclamations alléguées, on retrouve le lobby pro-palestinien J-Street et le journal ‘New York Times’, alliés du gouvernement américain.

D’un autre côté, le gouvernement Netanyahou et le Congrès des USA appellent à l’arrêt de l’aide américaine à l’Autorité Palestinienne. Avec le Hamas, organisation terroriste étrangère, désormais partenaire du Fatah pour gouverner l’AP, il est illégal que le gouvernement des USA continue d’avoir la moindre chose à voir avec l’AP. Aussi bien le gouvernement Netanyahou et les membres de haut rang de la Chambre des Représentants et du Sénat mettent en avant avec force qu’il n’y a aucun moyen pour Israël de faire la paix avec des Palestiniens maintenant, et que les USA doivent abandonner leurs efforts visant à obliger les parties à un accord.

Les arguments israéliens et du Congrès sont certainement irréfutables. Mais les signaux émanant de la Maison Blanche et de ses media associés indiquent qu’Obama est prêt à se réinvestir davantage malgré cela. Avec la nouvelle crédibilité en matière de sécurité internationale qu’il a conquise en supervisant l’assassinat réussi d’Oussama ben Laden, Obama croit apparemment qu’il peut résister à la pression du Congrès et monter l’affaire pour exiger qu’Israël cède Jerusalem, la Judée et la Samarie au Hamas et à ses partenaires du Fatah.

Les signaux qu’Obama met en place visiblement pour contraindre Israël à accepter de céder sa capitale et le cœur du pays au Hamas et aux partenaires du Fatah sont parvenus sous trois formes cette semaine. D’abord, les officiels du gouvernement américain s’efforcent d’abaisser la barre que le Hamas doit passer pour être considéré comme une force politique légitime. 

Après la signature par le Fatah et le Hamas de leur premier accord d‘unité en 2007, les USA et leurs collègues du dénommé Quartette – Russie, UE et l’ONU – ont émis trois conditions que le Hamas devait accepter pour être accepté par eux comme légitime. Il devait reconnaître le droit à l’existence d’Israël, accepter de respecter les accords déjà existants avec Israël, et renoncer au terrorisme.

Ce ne sont pas des conditions difficiles. Le Fatah est perçu comme les ayant atteintes même s’il demeure une organisation terroriste et que ses chefs refusent d’accepter le droit à l’existence d’Israël et refusent de se plier au moindre des engagements majeurs qu’ils ont pris dans le faible nombre d’accords avec Israël. Le Hamas pourrait facilement suivre la direction du Fatah.

Mais le Hamas refuse. Aussi, s’adressant à l’éditorialiste du ‘Washington Post ‘ David Ignatius il y a deux semaines, les officiels du gouvernement américain ont abaissé la barre.

Ils ont déclaré que le Hamas a fait des concessions majeures au Fatah dans leur accord parce qu’il a accepté les dispositions de l’accord d’unité de 2009 dessiné par le gouvernement Moubarak, projet qu’il avait rejeté deux années auparavant, et parce que le Hamas avait donné son accord pour que le gouvernement d’unité soit dirigé par des « technocrates » plutôt que par des terroristes.

Mêmes si ces assertions sont vraies, elles sont totalement ridicules. En fait, tout ce que l’accord de 2009 déclare, c’est que le Hamas s’abstiendra d’exiger de rejoindre l’armée du Fatah formée et financée par les USA en Judée et Samarie. De même que pour le gouvernement « technocratique » : qui contrôlera ces « technocrates » croit-t-on dans l’administration Obama ? Et de même sur la véracité de ces assertions, dans un entretien la semaine dernière avec le ‘New York Times’, le maître terroriste Khaled Mashaal a nié avoir accepté les termes de l’accord de 2009.

En fait, il a indiqué que le Fatah a accepté d’ajouter des annexes reflétant les positions du Hamas.

Le deuxième argument que le gouvernement US et ses amis ont adopté avant le discours d’Obama la semaine prochaine, c’est que le Hamas est devenu plus modéré ou ‘peut’ devenir plus modéré.

Robert Malley, qui a été dans le passé conseiller de la campagne présidentielle d’Obama, a présenté cet argument la semaine dernière dans un éditorial de couverture du ‘Washington Post’. Malley a déclaré qu’en se joignant au gouvernement [palestinien], le Hamas sera plus sensible à la pression des USA. Un éditorial du ‘New York Times’ paru samedi dernier mettait en avant que le Hamas pouvait s’être tempéré, et même s’il ne l’avait pas fait, « Washington doit faire pression sur Netanyahou pour revenir à la table de négociation ».

Ajoutant leur voix à ce vacarme, les dirigeants su Moyen Orient comme Amr Moussa, le principal candidat pour occuper le poste de prochain président de l’Egypte, et le Premier ministre turc Recip Erdogan, ont donné des entretiens aux media des USA cette semaine, dans lesquels ils ont nié que le Hamas soit même une organisation terroriste.

A ce stade, il est important de remarquer qu’aucune des déclarations du gouvernement des USA sur l’accord Hamas-Fatah et aucune des couvertures associées des media n’ont mentionné le fait que le Hamas assassine délibérément des familles entières et cible particulièrement des enfants. Personne n’a mentionné l’attaque à la roquette par le Hamas qui a délibérément visé un bus scolaire israélien. Le Hamas a assassiné le jeune Daniel Viflic, âgé de 16 ans lors de cette attaque. Personne n’a mentionné les massacres dans des cafés, les attentats à la bombe contre des bus, les massacres sur les campus universitaires, les massacres après effraction dans les foyers, les massacres du Seder de Pâques que le Hamas a exécutés et dont il s’est vanté dans les années récentes. Personne n’a mentionné que quand on compare à la proportion de la population, le Hamas a tué beaucoup plus d’Israéliens qu’al Qaïda n’a tué d’Américains. 

L’argument final que le gouvernement des USA et ses substituts met en avant, c’est que l’accord doit être considéré comme une partie du changement régional d’ensemble dans le sens d’une régulation populaire. Cet argument est aussi difficile à tenir.

Après tout, la première victime du changement du monde arabe vers une régulation populaire est le traité de paix de Camp David entre l’Egypte et Israël remontant à 30 ans. Maintenant que les citoyens égyptiens se sont débarrassés de l’allié des USA, Hosni Moubarak, ils se sont engagés à se débarrasser de la paix qu’il a soutenue avec Israël tout au long de son long règne.

De nouveau, malgré ces difficultés, le gouvernement Obama veut clairement défendre le dossier. Concernant l’Egypte, ils mettent en avant que l’ascension des ‘Frères Musulmans’ vers le pouvoir est une bonne chose. C’était le point clé des messages d’Obama pour la célébration de Pâques et du Jour de l’Indépendance d’Israël.

De même que pour le changement régional, le fait qu’Obama aurait l’intention de replacer le soi-disant processus de paix palestino-israélien dans le contexte régional démontre qu’il considère aussi un accord potentiel entre Israël et la Syrie. Ses conseillers ont télégraphié cet avis à Ignatius.

Les conseillers d’Obama ont mis en avant l’argument improbable que si le dirigeant syrien Bashar Assad survit aux manifestations populaires appelant à son renversement, il se sentira obligé de prendre ses distances entre son régime et celui de l’Iran parce que la majorité sunnite de la population a critiqué son alliance avec la mollahcratie shiite.

Cet argument ne tient pas étant donné que les mêmes officiels reconnaissent que si Assad survit, il devra la survie de son régime à l’Iran. Comme ils l’ont rappelé à Ignatius, les officiels du renseignement des USA ont rapporté le mois dernier que l’Iran a « secrètement fourni à Assad des gaz lacrymogènes, des équipements anti émeutes et d’autres outils de répression ».

Ce qui est peut-être le plus remarquable dans le plan apparent d’Obama pour utiliser l’ascension des ‘Frères Musulmans’ en Egypte comme excuse pour un nouvel épisode de guerre diplomatique contre Israël, c’est la médiocrité de la coordination des mesures qu’il a prises avec l’OLP-Fatah. Mahmoud Abbas et son prédécesseur Arafat considéraient toujours l’obsession des USA pour parvenir à faire signer des traités de paix entre les Arabes et Israël comme une ressource stratégique. A chaque fois qu’ils voulaient affaiblir Israël, Ils n’avaient qu’à faire retentir assez fort le faux tambour de la paix pour attirer l’attention de la Maison Blanche. Des présidents des USA recherchant une opportunité de « faire l’histoire » étaient toujours prêts à saisir leur appât.

Au contraire de ses prédécesseurs, l’intérêt d’Obama pour les Palestiniens n’est pas opportuniste. C’est un vrai croyant. Et du fait de son engagement profondément enchâssé en faveur des Palestiniens, sa stratégie politique est même plus radicalement anti-israélienne que celle de l’OLP-Fatah. C’était Obama, et pas Abbas, qui exigea que les Juifs se voient interdire de construire quoi que ce soit à Jerusalem, en Judée et Samarie. C’est le gouvernement Obama, et pas l’OLP-Fatah, qui conduit la campagne pour adouber les ‘Frères Musulmans’.

Comme sa décision tardive d’exiger une abrogation permanente des droits de la propriété juive sur Jerusalem, la Judée et la Samarie, Abbas a peut-être adopté la cause du Hamas parce que Obama ne lui a laissé aucun autre choix. Abbas n’a aucun intérêt à faire la paix avec Israël, aussi la seule chose qu’il puisse faire dans les circonstances qu’Obama à créées, c’est d’adopter le Hamas. Il ne peut pas être moins pro islamique que le président des USA.

Tout cela nous ramène à Netanyahou et à son voyage à Washington la semaine prochaine.

Evidemment la décision d’Obama de souffler la vedette au Premier ministre israélien avec ce nouveau discours de propagande pour le monde arabe mettra un plus grand enjeu à la visite de Netanyahou par rapport à celui qu’il existait déjà. 

Clairement, Obama parie qu’en partant en premier, il sera en mesure de contraindre Netanyahou à faire encore plus de concessions sur les terres et les principes.

Certainement, les décisions antérieures de Netanyahou de céder davantage à la pression d’Obama avec l’acceptation d’un Etat palestinien et l’acceptation consécutive d’un gel de la construction juive, donnent à Obama une bonne raison de croire qu’il peut pousser Netanyahou dans ses retranchements. Les avertissements hystériques du ministre de la défense Ehud Barak sur un « tsunami » diplomatique à l’ONU en septembre si Israël refusait de capituler devant Obama aujourd’hui ajoutent sans doute à la perception d’Obama qu’il peut s’attendre à ce que Netanyahou danse au son de ses tambours, aussi hostiles soient-ils.

Mais Netanyahou n’a pas à céder. Il peut s’en tenir à ses forces et défendre le pays. Il peut continuer sur le bon chemin qu’il a forgé en répétant la vérité sur le Hamas. Il peut avertir de la menace croissante de l’Egypte. Il peut décrire la boucherie soutenue par l’Iran qu’Assad exécute contre son propre Peuple et remarquer qu’un régime qui assassine les siens ne fera pas la paix avec l’Etat juif. Et il peut souligner le fait que, en tant que démocratie libérale et capitaliste qui protège la vie et la propriété de ses citoyens, Israël est le seul pays stable et le seul allié fiable des USA dans la région.

Il est vrai que si Netanyahou fait tout cela, il ne se gagnera aucun ami à la Maison blanche.

Mais il n’a jamais eu aucune chance de se gagner de toute façon Obama et ses conseillers. Il renforcera les alliés d’Israël au Congrès cependant. Et encore plus important, qu’il soit aimé ou haï à Washington, si Netanyahou réalise ces choses, il pourra revenir à la maison à Jerusalem avec la certitude qu’il a bien gagné son salaire ce mois-ci.

caroline@carolineglick.com


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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:42

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On en parle depuis tant de temps, vite vite une petite affaire Ben Laden...

 

 

Vidéo/Obama -  Acte de naissance monstrueusement

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