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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 13:13

Mais quel cynisme, en plein Pessah'

 

 

 

Fayyad : "L'an prochain à Jérusalem"
Par JPOST.FR 
04.04.10

Le peuple palestinien célèbrera la cérémonie du "feu sacré" l'année prochaine à Jérusalem, "capitale éternelle" de l'Etat palestinien. C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre de l'Autorité palestinienne (AP), Salam Fayyad, samedi soir.

Salam Fayyad. 
PHOTO: AP , JPOST

"L'année prochaine, Inshallah (si Dieu le veut), nous serons réunis à l'église du Saint Sépulcre à Jérusalem-Est, capitale de l'Etat palestinien", a déclaré Fayyad, en conclusion des célébrations chrétiennes à Bethléem. "Notre peuple, rejoint par toute l'humanité, célébrera la création de l'Etat palestinien indépendant dans les frontières d'avant 1967. Un Etat dont la capitale sera Jérusalem." Et la proclamation de cet Etat sera faite par l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et la communauté internationale, ajoute-t-il. "L'Etat palestinien est en train d'être bâti, pierre par pierre, pas à pas, et nous continuons de renforcer notre peuple, notamment dans les régions endommagées par la barrière [de sécurité] et les implantations."

"Fayyad, illégitime"

De son côté, le Hamas a appelé à poursuivre Fayyad en justice pour avoir confié ce week-end, dans Haaretz, son intention de proclamer un Etat palestinien à l'été 2011. Il a également annoncé la construction d'infrastructures spéciales destinées à accueillir les réfugiés palestiniens. Des remarques qui, selon le Hamas, reviennent à abandonner l'espoir de tout retour aux frontières de 1948.

"Fayyad est un leader illégitime, qui a volé le pouvoir en Cisjordanie", estiment plusieurs représentants du groupe islamiste. "Ses mains sont souillées par la souffrance de milliers de martyrs."

Par ailleurs, le leader du Hamas à Gaza, Khaled Mashaal, devait rencontrer plusieurs représentants de groupes terroristes, à Damas samedi. Mashaal n'exclut pas la possibilité de nouvelles confrontations avec Israël : "Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour regagner les droits qui nous ont été volés, y compris confronter l'ennemi."

 

 


 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 11:56

 

Le Hamas pique dans la caisse
Par AP 
31.03.10

Cliquez sur l'icône

 logo palos

'HAMAS-FATAH, quand il s'agit de piquer dans la caisse, bonnet-blanc, blanc bonnet

 

Des policiers du Hamas ont saisi près de 270.000 dollars (201.000 euros) dans une banque de la bande de Gaza. Aux employés de l'établissement financier, ils ont déclaré avoir l'ordre d'un "tribunal" leur permettant de récupérer des fonds qui avaient été gelés par leurs rivaux palestiniens du Fatah.

Le Hamas débordé par Al-Qaïda ? 
PHOTO: AP , JPOST

Le porte-parole du Hamas, Ehab Ghussein, a confirmé que de l'argent avait été saisi et que ces fonds étaient destinés à une organisation médicale de Gaza dont les actifs avaient été gelés par l'Autorité palestinienne, dirigée par le Fatah.

 

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 18:00
Ashton à Gaza : Quand les « experts » ne savent  rien de rien

elderofziyon


Adaptation française : Dominique Bloch



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pour : lessakele et aschkel.info

L`une des choses les plus consternantes dans l`observation du Moyen-Orient  c`est de constater que les personnes qui devraient avoir acquis un minimum de connaissance, qui se présentent eux-mêmes comme des experts et qui préconisent des actions basées sur leur supposée expérience, ne savent rien de rien.

Lady Ashton est la haute représentante des Affaires Etrangères et de la politique sécuritaire de l`Union Europeenne ainsi que la  Vice-Présidente de la Commission Européenne. Elle a visité Gaza la semaine dernière et  forte des  dernières informations de terrain, a écrit un éditorial en Une New York Times censé decrire fidèlement ce qui devait être fait pour transformer le Moyen-Orient en une région baignant a nouveau  dans le bonheur.


Voici le premier paragraphe :

"C`est la procédure pour entrer dans la bande de Gaza qui vous frappent le plus. Au check-point d'Erez, vous entrez dans ce qui ressemble a un terminal d`aéroport moderne. En le quittant, vous marcher, cette fois, dans un dédale tortueux de barrières et de murs pour émerger comme un voyageur du  temps transmuté vers le passé, sur un chemin désaffecté. C`etait l`endroit ou se situait, auparavant,  le centre industriel de Gaza, avant le bombardement, il y a juste un peu plus d`un an. Maintenant des gens montés sur des anes et des charrettes transportent des cailloux extraits des décombres."


Ashton déclare comme un fait établi que les Israéliens sans coeur et  sans  raison perceptible ont réduit la zone d'Erez en un amas de  deéombres durant l`operation Plomb Durci et qu`ils ont bombardé la zone industrielle auparavant prospère, la ramenant à l`âge de pierre.


La zone industrielle d`Erez était un projet israélo-arabe qui a débute en 1970, à peine 3 ans après qu`Israel ait conquis Gaza, lors de la guerre des 6 jours. Il est antérieur à  toutes les négociations. Il est né  alors que l`OLP était universellement  reconnue comme une organisation purement et simplement terroriste. En d`autres termes, c`était  un produit de l`optimisme israélien triomphant, représentant un premier succès du travail en commun  avec  la population arabe palestinienne sous contrôle israélien. Cela avait généré des milliers d`emplois pour les Gazaouis, du travail qui n`existait pas lorsqu`ils vivaient sous contrôle egyptien. C`était un projet économique gagnant-gagnant.

Entre 2001 et 2004, il y avait 187 entreprises à Erez, des magasins pour le bois, des usines de textile, des entreprises pour travailler le métal et des garages, employant 5000 Arabes qui pouvaient ainsi pourvoir dignement au besoin de leur famille. 


Puis est arrivée l`Intifada.

Entre 2001 et 2004 au moins 11 Israéliens ont été tués à Erez, dans des attentats terroristes. Le Hamas et le Jihad Islamique se sont particulièrement focalisés sur ce symbole de réussite, de coopeéation et de paix. Les entreprises qui se trouvaient là ont trouvé de plus en plus difficile de garder leurs locaux ouverts en offrant un minimum de sécurité à leur personnel. Des millions de dollars ont été perdus, du fait de ces attaques terroristes.  

Finalement, en 2004, le gouvernement israélien a annoncé qu`il ne pouvait conserver plus longtemps ouverte la zone industrielle et toutes les compagnies israéliennes se sont retirées. La terreur du Hamas était victorieuse et, dans les annees qui ont suivi, la zone industrielle d'Erez est tombée en désuétude. Quelques 500 obus de mortiers et roquettes ont tirés dans et vers cette zone. Un camion-suicide bourré d'explosifs a causé des millions de dollars de dégâts.  


Bien entendu, Gaza aurait pu continuer à se developper économiquement, même après le retrait israélien de ses citoyens. Lisez cet éditorial optimiste de Ma`an [journal palestinien] de 2005 : "Rien ne peut s'opposer à la volonté puissante en provenance de voix toujours plus nombreuses. L`occupation de Gaza est presque terminée, elle [ Gaza] sera aussi libre qu`un cheval arabe ,libre dans tout juste deux semaines!


Théoriquement, Gaza va recevoir une assistance de 3 milliards de dollars de la part de pays donateurs. Si cette somme d`argent, ces “3 milliards de dollars”, est utilisée comme investissement national, d`une facon honnête et décente, par des mains expertes, ce sera suffisant pour transformer de facon remarquable  la situation économique de Gaza.

Gaza est capable de produire des produits agricoles en quantité suffisante pour Gaza même et pour la totalité de la rive ouest [Judée-Samarie/Cisjordanie]. Pour preuve, alors qu`Israël exporte 1500 tonnes de fraises, Gaza en exporte 7500 tonnes. D`après les chiffres, les serres de Gaza ont presque la même capacité de production que celles d`Israël, la Syrie et la Jordanie confondus.                        


 

Donc logiquement, Gaza disposera des zones industrielles d`Erez et de Karni, qui permettront la création de milliers d`emplois, en plus de ceux qui seront créés par les métiers de la mer de Gaza et les aéroports.


Théoriquement, la Palestine va être soutenue par les nations arabes du Golfe et  partout dans le Moyen-Orient, en plus du soutien d`un certain nombre de pays européens. On pense que de nombreuses personnes ont le désir d`assister à la reconstruction de Gaza.


Les dirigeants officiels vont recevoir en pleine propriété une merveilleuse région dans laquelle investir et les  Palestiniens sont des travailleurs acharnés, avec leur petite population, qui est similaire en nombre à celle du Koweit.

 

En pratique, nous allons assister et nous serons témoins de la condamnation par l`histoire de tous ceux qui mettront des obstacles au développement de Gaza et (du fait) que celle-ci écrira en lettre d`or le nom de ceux qui  construiront l'avenir de Gaza."


Malheureusement, la zone industrielle de Gaza n`est jamais devenue un exemple-type du modèle d`entreprenariat et d`autonomie gazaouie. En fait, très peu de temps  après le retrait d`Israel de Gaza, elle a totalement cessé d`être une réserve potentielle d`emplois.

Les mêmes forces qui ont detruit Erez contrôlent, désormais, Gaza. 

Cependant, le chef de la politique étrangère de l`UE ne connait pas ces faits élémentaires et blâme Israel pour les problèmes économiques des Gazaouis.


 La suite de l'éditorial trahit le même genre d`ignorance et de naïveté qu`on peut lire dans le premier paragraphe. Des diplomates imbus d'eux-mêmes et arrogants recommandent  la solution que « tout le monde connait » comme la seule possible, sans avoir la moindre idée de l`histoire de la région, alors  que cette solution  a été l'unique responsable des précédents échecs. C`est une stupéfiante combinaison d`orgueil démesuré et d`aveuglement volontaire qui est trop commune chez  les diplomates dont le desir de « paix » l`emporte sur la capacité  à regarder les faits simples tels qu'ils sont. 


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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 06:30



Fayyad rencontre le vice-PM chinois à Ramallah
Publié le 2010-03-24 09:03:53 | French. News. Cn
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Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a rencontré le vice-Premier ministre chinois Hui Liangyu mardi à Ramallah.




RAMALLAH, 23 mars (Xinhua) -- Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a rencontré le vice-Premier ministre chinois Hui Liangyu mardi à Ramallah.

M. Fayyad, rappelant les relations traditionnelles palestino- chinoises, a exprimé son gratitude à la Chine pour son soutien constant à la cause juste du peuple palestinien.

Les deux parties ont convenu de coopérer dans le domaine agricole, notamment dans la production de céréales et de fruits.

Les deux hommes ont aussi discuté du problème du Moyen-Orient. M. Hui a réaffirmé la position du gouvernement chinois sur ce dossier, déclarant que le gouvernement et le peuple chinois compatissent à ce que le peuple palestinien a éprouvé.

Il a également souhaité que les parites concernées par le conflit du Moyen-Orient règlent leurs disputes par les négociations en respectant les résolutions de l'ONU et selon le principe "terre contre la paix" et l'Initiative de paix arabe, afin de trouver une solution globale, juste et durable et la coexistance en paix entre un Etat palestinien et Israël.

Après leur entretien, MM. Fayyad et Hui ont assisté à la cérémonie de signature d'un accord de coopération agricole entre la Palestine et la Chine.


 
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 20:28
EXCLUSIF POUR pour aschkel.info et lessakele



Exclusif : les confidences islamiquement incorrectes du "Prince Vert"


Merci à DEG pour cette 2ème partie et suite de la vidéo du "Prince Vert"



Rappel de la première partie




Deuxième partie







MEMRI    Middle East Media Research Institute

Dépêche fr.  n° 154

 

Mus´ab Hassan Youssef, fils du chef du Hamas en Cisjordanie : Le Dieu de l´islam souffre d´un dédoublement de personnalité. Mahomet est un faux prophète 
  
Ci-dessous des extraits d´une interview de Mus´ab Hassan Youssef, fils du cheikh Hassan Youssef, dirigeant du Hamas en Cisjordanie. Mus´ab Hassan Youssef s´est converti au christianisme et a récemment révélé qu´il avait collaboré avec Israël. L´entrevue a été diffusée sur la BBC en arabe le 12 mars 2010.

 

Voir les extraits-vidéo sous-titrés en anglais :http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2416.htm

Mus´ab Hassan Youssef : J´ai dit et je continue à dire que je n´ai pas de problème avec le Hamas ou les musulmans. J´ai un problème avec le Dieu de l´islam et avec le prophète de l´islam. En ce qui concerne... Des conflits continus m´ont poussé à réfléchir à la direction que je voulais donner à ma vie. Bien sûr, les tortures infligées par le Hamas à son peuple en prison, sa bêtise et son inadéquation politique m´ont poussé à prendre la parole. 

[...]

Interviewer : Vous voulez dire que c´est votre opinion sur ce que vous appelez "l´islam du Hamas" qui vous a amené à collaborer avec les Israéliens?

Mus´ab Hassan Yousuf : Qui a dit il qu´il y a un islam du Hamas et un islam d´Al-Qaïda ?

Interviewer : C´est ce que vous dites, plus ou moins.

Mus´ab Hassan Yousuf : Non, je ne dis pas cela. Ce que je veux dire, c´est que l´islam est l´islam et le Coran est le Coran. Le Coran souffre d´un dédoublement de personnalité, et le Dieu de l´islam souffre d´un dédoublement de personnalité. Tous les musulmans qui suivent le Dieu de l´islam interprètent l´islam comme ils l´entendent, mais cela n´ôte rien au caractère terroriste et meurtrier de l´islam, qui incite, par le Coran, à tuer et se faire exploser.

[...]

Interviewer : Où le Coran appelle-t-il au terrorisme?

Mus´ab Hassan Yousuf : Sourate Al-Tawba, versets 5 et 29. Le problème est que les musulmans ne comprennent pas leur propre religion. J´appelle les musulmans à lire leur Coran et à le comprendre avant de dire que l´islam est une religion de paix et de compassion.

Interviewer : Je vous ai demandé...

Mus´ab Hassan Youssef : Le Dieu de l´islam appelle à tuer les non-musulmans. Le Dieu de l´islam appelle à me tuer aujourd´hui.


Interviewer : Mais êtes-vous d´accord pour dire que l´islam reconnaît les autres religions, loue Jésus, reconnaît le judaïsme et ainsi de suite ? L´admettez-vous ou non ?

Mus´ab Hassan Youssef : Il existe plusieurs points de vue non fiables de plusieurs penseurs islamiques, mais leur autorité ne se substitue pas à celle du Dieu de l´islam, qui a dit : ´Tuez les gens du Livre, où que vous les trouvez."

Interviewer : Comment pouvez-vous dire cela ? Le Coran appelle-t-il à tuer les gens du Livre ?

Mus´ab Hassan Youssef : Il dit : "Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez." Lisez la sourate.

Interviewer : Mais les gens du Livre ne sont pas des polythéistes !

[...]

Mus´ab Hassan Yousuf : Si vous voulez discuter avec moi –  nous allons discuter. Mahomet, le prophète de l´islam, est-il le modèle suprême des musulmans?

Interviewer : Qu´en pensez-vous?
Mus´ab Hassan Yousuf : Mahomet a-t-il, ou non, tué les Juifs de Khaybar ? Répondez-moi. Pourquoi déformer les faits ? Les musulmans doivent être honnêtes avec eux-mêmes et avec le reste du monde. Mahomet – l´exemple suprême pour les musulmans –  a tué les Juifs de Khaybar, de Qureiza et de Nadhir. Il a tué leurs enfants et capturé leurs femmes. Tel est l´exemple suprême des musulmans.

Interviewer : Donc, votre problème est lié à l´histoire, non au présent.

Mus´ab Hassan Youssef :
 J´ai un problème avec ce faux prophète, Mahomet, et avec le Dieu de l´islam.

[...]

Les musulmans ne sont pas des terroristes par nature. Ils font parmi des meilleures nations du monde, à mon avis. Toutefois, si les musulmans continuent de couvrir les terroristes, à glorifier et honorer les terroristes qui se font exploser, tuant des enfants, ils continueront d´être des complices. Mon père est un complice.

[...]


Israël a agi avec violence, a tué des innocents. Il a tué avec ou sans raison, mais des erreurs peuvent survenir. Tous les pays commettent des erreurs, pas seulement Israël. La différence entre Israël et le Hamas...

Interviewer : Quand Israël tue des innocents, c´est une erreur, mais pas quand ce sont les autres qui tuent des innocents ?

Mus´ab Hassan Yousuf : Tuer est une erreur –  indépendamment de l´identité du tueur –  mais le Hamas n´a ni principes, ni lois, ni limites, tandis que Israël est soumis à la loi et à la constitution. Si un Israélien se montre raciste, il sera jugé. Donnez-moi un exemple d´un responsable du Hamas qui a été poursuivi.

[...]

À mon avis, si l´islam était correctement appliqué, cela signifierait la destruction du monde arabe et musulman, en entier, parce que chaque musulman deviendrait un Ben Laden.

[...]

Les chrétiens ont été persécutés pendant quatorze siècles – non par les musulmans, mais par le Dieu de l´islam. Cette persécution a débuté dans le Coran avec le comportement du prophète de l´islam.

 

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à :memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

 
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 08:10
Pour aschkel.info et lessakele


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OCAAM1


 Le mythe du siège de Gaza, Jacob Shrybman
(Directeur assistant du Sderot Media Center)
 - 

La Bande de Gaza a perçu plus d'aides de la part de Washington et des Nations Unies que Haïti.
traduit par Occam.
 
ynetnews.com
   "Source : The Gaza siege myth, Jacob Shrybman (Assistant Director of the Sderot Media Center),


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« comment sont investis les milliards de dollars à gaza »

Quand obama finance gaza ou les entreprises qui commercent avec l'iran

  




Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon doit arriver en Israël pour visiter la Bande de Gaza, entouré de demandes pour mettre fin au soi-disant siège du territoire. Pourtant l'on doit se demander à quel siège, ou blocus, il fait allusion, avec 738.576 tonnes d'aide humanitaire transférées dans la Bande de Gaza en 2009.
    Plus encore, les Nations Unies ont apporté 200 millions de dollars d'aide à la Bande de Gaza à la suite de l'opération dont on clame qu'elle a fait 1.300 morts parmi une population de moins d'1,5 million - et pendant ce temps, en dépit d'appels pour lever de nouveaux fonds, elles n'ont apporté que 10 millions de dollars aux victimes de la catastrophe naturelle d'Haïti à la fin janvier, un tremblement de terre dont on soutient qu'il a tué plus de 230.000 personnes et affecté plus de 3 millions. Ceci sans mentionner bien sûr que les Haïtiens n'ont pas attaqué une population civile innocente voisine dans la dernière décennie.
    La communauté internationale a acheté le grossier mensonge d'un siège israélien de la Bande de Gaza tout en ignorant les faits sur le terrain. L'aide humanitaire internationale a rapidement coulé à flots dans la Bande de Gaza pendant des années et n'a en aucun cas stoppé après l'opération Plomb fondu, puisque 30.576 camions d'aide sont entrés dans le territoire en 2009. En 2009, 4.883 tonnes d'équipement médical est entré dans la Bande de Gaza. Rien que le mois dernier, un nouveau scanner CAT a été amené dans la Bande.
    La Bande de Gaza a aussi été qualifiée de 
"plus grande prison du monde", signifiant par là que les habitants n'ont pas la possibilité de sortir du territoire. Pourtant, en 2009, 10.544 patients et leurs proches ont quitté la Bande de Gaza pour un traitement médical en Israël, et rien que la semaine dernière près de 500 patients et proches de Gaza sont entrés en Israël pour un traitement.
    Pendant ce temps, des officiels du gouvernement américain, tels que les parlementaires Keith Ellison et Brian Baird, lesquels ont tous deux visité Sdérot avec le
Sderot Media Center, ont promu l'idée d'un "siège de Gaza". Ils doivent ignorer le fait que la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton a promis 900 millions de dollars d'aide à la Bande de Gaza à la suite de l'opération Plomb fondu. Un rapport USAID et DOD calculant l'aide envoyée aux victimes de Haïti a noté que, jusqu'au mois dernier, tout le programme américain d'aide a fourni à peine plus de 700 millions de dollars, près de 200 millions de dollars de moins que pour la Bande de Gaza, contrôlée par une organisation terroriste.
    Plus d'un an est passé depuis l'opération Plomb fondu et la communauté internationale achète toujours le mensonge d'un "siège de Gaza". Pendant ce temps, le 
Sderot Media Center a rapporté que plus de 320 roquettes et mortiers ont touché Israël la même année. En fait, Ban Ki-Moon devrait visiter le Kibboutz Nirim pour voir où une roquette a détruit un bâtiment rien que la semaine dernière, plutôt qu'aider à promouvoir le mythe en visitant la Bande de Gaza."


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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 19:18
L'Amérique et sa milice palestinienne flambant neuve

par Daniel Pipes
National Review Online
16 mars 2010

http://fr.danielpipes.org/8100/amerique-et-sa-milice-palestinienne

Version originale anglaise: America's Shiny New Palestinian Militia
Adaptation française: Johan Bourlard

« Le programme le plus stupide jamais entrepris par le gouvernement américain » : telle était, l'an dernier, ma façon de qualifier les efforts américains déployés pour améliorer la force militaire de l'Autorité palestinienne (AP). La description est, certes, légèrement hyperbolique, mais pertinente, car ce sont ces efforts qui augmentent la force de frappe des ennemis de l'Amérique et de son allié israélien.

 

Des membres des Forces de sécurité nationale palestiniennes.

Tout d'abord, une introduction à ce programme, tirée d'une étude récente réalisée par David Bedein et Arlene Kushnerpour le Center of Near East Policy Research (Centre de recherche sur la politique au Proche-Orient) :

 

Peu après la mort de Yasser Arafat fin 2004, le gouvernement américain a installé le Bureau du coordonnateur de la sécurité des États-Unis pour réformer, recruter, entraîner et équiper la milice de l'AP (appelée Forces de sécurité nationale ou Quwwat al-Amn al Watani) et pour rendre cette milice responsable sur le plan politique. Depuis qu'il existe, le Bureau a presque toujours été dirigé par le Lieutenant Général Keith Dayton et depuis 2007, le contribuable américain l'a financé à hauteur de 100 millions de dollars par an. De nombreuses agences gouvernementales américaines ont pris part au programme, y compris le Bureau de sécurité diplomatique du Département d'État, le Service secret et des branches de l'armée.

La milice de l'AP compte un total d'environ 30 000 hommes. Parmi eux, quatre bataillons de 2100 hommes, qui ont été soigneusement contrôlés pour savoir s'ils n'avaient aucun lien avec la criminalité ou le terrorisme, ont suivi 1400 heures d'entraînement dans un centre américain situé en Jordanie où ils étudient des sujets allant de la tactique de petites unités aux enquêtes sur des scènes de crime, en passant par les premiers secours et la législation sur les droits de l'homme.

Avec l'autorisation des Israéliens, ces troupes se sont déployées dans les zones de Hébron, Jénine et Naplouse. Jusqu'à présent, l'expérience s'est bien déroulée et a suscité un concert d'éloges. Le sénateur John Kerry(démocrate du Massachusetts) considère le programme comme « extrêmement encourageant » tandis queThomas Friedman du New York Times perçoit dans les troupes entraînées par les États-Unis la constitution d'un potentiel « partenaire palestinien pour la paix avec Israël ».

Cependant, je prédis qu'à l'avenir, ces troupes seront plus probablement pour Israël un partenaire pour la guerre qu'un partenaire pour la paix. Considérons le rôle que pourraient jouer ces troupes selon différents scénarios :

Absence d'État palestinien : Dayton qualifie fièrement les forces entraînées par les États-Unis de « fondateurs d'un État palestinien », un projet qu'il souhaite voir se réaliser d'ici 2011. Et quid si – comme cela s'est souvent produit dans le passé – l'État palestinien n'arrive pas comme prévu ? Dayton lui-même prévient qu'il y a de « gros risques », voulant peut-être dire par là que ses troupes fraîchement constituées commenceraient à diriger leur puissance de feu contre Israël.

Existence d'un État palestinien : L'AP n'a jamais transigé sur son objectif d'éliminer Israël, comme le montre de toute évidence la documentation rassemblée par le Palestinian Media Watch. Si l'AP devait accéder au rang d'État, elle poursuivrait certainement son objectif historique mais dotée à présent, grâce aux Américains, d'une soldatesque et d'un arsenal flambants neufs.

Victoire de l'AP sur le Hamas : Pour la même raison, dans l'éventualité improbable où l'AP l'emporterait sur le Hamas, son rival islamiste basé à Gaza, elle incorporerait les troupes du Hamas dans sa propre milice et ordonnerait alors aux nouvelles troupes ainsi formées d'attaquer Israël. Les organisations rivales diffèrent peut-être sur les conceptions, les méthodes et le personnel mais elles partagent l'objectif fondamental de détruire Israël.

Victoire du Hamas sur l'AP : Si l'AP venait à succomber face au Hamas, celui-ci absorberait au moins quelques-uns des « hommes de Dayton » pour les intégrer à sa milice et les déployer en vue d'éliminer l'État juif.

Coopération entre Hamas et AP : Même si Dayton imagine qu'il est en train de préparer une milice pour combattre le Hamas, les dirigeants de l'AP participent avec le Hamas à des pourparlers parrainés par l'Égypte et ayant trait au partage du pouvoir, ce qui fait resurgir le spectre d'une attaque conjointe contre Israël des forces entraînées par les États-Unis et du Hamas.

Pour le moment, le mécanisme des conséquences involontaires offre une consolation : comme Washington parraine les forces de l'AP et Téhéran celles du Hamas, les forces palestiniennes sont, sur le plan idéologique, plus divisées, ce qui pourrait affaiblir leur capacité commune à porter atteinte à Israël.

Il est vrai que les hommes de Dayton se comportent bien pour le moment. Mais quoi qu'il arrive à l'avenir – formation ou non d'un État, victoire ou défaite du Hamas face à l'AP, coopération entre les deux – ces miliciens finiront par retourner leurs armes contre Israël. Et quand cela arrivera, Dayton et les génies idéalistes qui auront mis sur pied les forces de l'ennemi d'Israël hausseront probablement les épaules en disant : « Personne n'aurait pu prévoir une telle issue ».

Faux : Certains d'entre nous le prévoient et mettent en garde contre un tel résultat. En outre, certains d'entre nous savent que le processus d'Oslo de 1993 n'a pas mis fin au projet d'élimination d'Israël nourri par les dirigeants palestiniens.

Il faut donc mettre fin à la mission Dayton avant qu'elle ne cause davantage de tort. Pour ce faire, le Congrès américain devrait immédiatement couper tous les financements du Bureau du coordonnateur de la sécurité des États-Unis.


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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 10:28


Jérusalem, la Cisjordanie, la bande de Gaza en alerte, suite aux menaces palestiniennes.

 

DEBKAfile, Reportage spécial 15 Mars, 2010

Adaptation française : Marc Brzustowski

Pour lessakele  et aschkel


Titre original : Jerusalem, West Bank, Gaza on alert against Palestinian threats

 

 


Jerusalem en alerte haute
en prevision de nouvelles violences palestiniennes



Bien que le lundi 15 mars se soit déroulé sans incident majeur, en ce qui concerne la violence palestinienne, exceptés quelques jets de pierres sporadiques contre des Israéliens, les factions du Fatah opposées au Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, ont appelé les Palestiniens de Judée-Samarie/Cisjordanie, de la Bande de Gaza, ainsi que les Arabes israéliens à marquer ce mardi comme un « Jour de Rage ».


Dans la Bande de Gaza, Halil al Haya, parlant au nom des dirigeants du Hamas a déclaré : “ Nous devons déverser des rivières de sang ”, alors que les leaders musulmans radicaux des communautés arabes en Israël ont menacé de descendre à Jérusalem en force.


Abu Ala, ancien Premier Ministre palestinien et négociateur de paix du temps du Gouvernement Olmert, ainsi qu’Hatem Abdul Qader, à la tête du bureau de Jérusalem au sein de l’Autorité Palestinienne à Ramallah, ont annoncé que le Jour de Rage devait être le coup d’envoi d’une nouvelle insurrection (Intifada) contre Israël.

Dans des diatribes antisémites enragées, ils accusent à nouveau “les Juifs de comploter en vue de l’annexion d’al Aqsa”, dans le but de construire leur Troisième ", et, par la même occasion, nient toute revendication juive concernant leurs liens ancestraux avec Jérusalem, comme étant « le plus grand mensonge » qui n’aurait pour objectif que de réécrire l’histoire musulmane. Les porte-parole du Fatah affirment qu’il n’y a jamais eu de Synagogue à Hurva (« ruine »), dans la Vieille Ville, en se référant à la synagogue vieille de 300 ans, qui a été reconstruite et inaugurée le lundi 15 mars, sur les ruines de l’ancienne maison de pèlerinage juif et centre communautaire, que les Jordaniens avaient détruite durant les 19 ans de leur présence dans la Vielle Ville, qui s’est achevée en 1967.


La structure a été reconstruite pierre par pierre, à partir des photos et des plans de l’ancienne bâtisse. Les dirigeants palestiniens comprennent comme un encouragement la sévère campagne de l’Administration Obama contre Israël, au cours de ces cinq derniers jours, et la considère comme leur meilleure chance de déclencher une nouvelle et violente « guerre de résistance » contre l’Etat Juif. Ils sont convaincus que l’Etat hébreu se trouve aux prises avec un tel climat défavorable avec son meilleur allié, l’Amérique, qu’il serait, de toutes façons, tenu pour responsable de toute explosion (de violence) par le monde entier, même si elle est directement déclenchée par les Palestiniens.


Selon les sources militaires de
Debkafile, lundi soir, Mahmoud Abbas déployait à nouveau ses forces de sécurité formées par les Etats-Unis, dans un effort pour empêcher les  manifestants de la Bande Occidentale de tenter une percée à travers les barrages israéliens lourdement renforcés, qui protègent des incursions vers Jérusalem depuis la Cisjordanie.


Mais il agit sous de fortes pressions l’incitant à laisser d’énormes foules palestiniennes se battre pour tracer leur chemin en direction du Mont du Temple.

 


Les responsables de la Sécurité Palestinienne tiennent compte du fait qu’Abbas doit repenser les ordres qu’il a donnés ou perdre le contrôle de la situation, auquel cas, une sanglante épreuve de force risque de s’ensuivre, entre les foules palestiniennes chauffées à blanc et les forces de sécurité israéliennes. Des cellules terroristes sont également susceptibles de se préparer à lancer des raids en Israël depuis la Cisjordanie.


 

Les responsables sécuritaires israéliens n’ignorent pas qu’une possible conflagration peut éclater d’abord à Jérusalem ou dans n’importe quel endroit d’Israël où les forces de sécurité sont en maigre effectif sur le terrain.

Durant la nuit de lundi, la police a commencé à contrôler la circulation sur une section de l’autoroute 65 qui conduit vers l’extérieur du triangle arabe de Jérusalem Est, les véhicules circulant sur l’autoroute 90, à travers la Vallée du Jourdain et le long de l’Autoroute n°1, allant de Tel Aviv à Jérusalem. Ils ont fait faire demi-tour aux bus et autres véhicules chargés d’Arabes israéliens en route pour Jérusalem.

Dans la Bande de Gaza, on a vu les unités du Hamas s’équiper pour des attaques, autant pour tenter des incursions terroristes en direction des villes israéliennes voisines, que pour lancer de nouvelles salves de missiles et d’obus de mortier, qui ont pratiquement cessé dans l’année qui a suivi l’opération « Plomb Durci » dans l’enclave terroriste.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 17:52
Moyen-Orient : A propos de droit international

Par David Ruzié,
Professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

jeudi 11 mars 2010







Un Togolais abattu à la frontière égyptienne


























Le gouvernement français, notamment, n’a pas manqué l’occasion de faire valoir qu’Israël violait le droit international en décidant d’autoriser de nouvelles constructions, à Ramat Shlomo (v. le point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay du 10 mars).

Or, n’en déplaise aux « légistes du roi », il n’existe aucune règle de droit international en la matière, car, depuis l’effondrement de l’Empire ottoman, la question de la redistribution des territoires, au Moyen Orient, est loin d’être pleinement réalisée et reconnue.

Vainement, mettra-t-on en avant l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice, en 2004, à propos de ce qui officiellement s’appelle l’affaire du « Mur » (mais qu’il serait plus objectif d’appeler l’affaire de la « barrière de sécurité).

Les juges de La Haye ont, en ignorant la lettre et l’esprit des accords d’armistice de 1949, considéré qu’il existait des frontières, au delà desquelles Israël n’avait pas le droit d’édifier cette construction, s’agissant du territoire palestinien.

Or, la « Ligne verte », adoptée, en 1949, ne constitue qu’une ligne de cessez-le-feu et la situation découlant de la Guerre de Six Jours n’est qu’une situation de fait (nous regrettons la formule ambiguë utilisée, par le président de l’Etat d’Israël, dans une interview accordée au correspondant du Monde à Jérusalem, dans le numéro daté du 10 mars, selon laquelle : « Les frontières de 1967 demeurent la référence de base).

Le « raisonnement » (sic) tenu par les juges internationaux est d’autant moins convaincant que, du même coup, ils se sont permis de contester le droit naturel de légitime défense d’Israël, au motif – arbitraire – que la menace ne venait pas de l’extérieur de la part d’un Etat étranger (comme si le droit international, qui doit s’adapter à l’évolution des rapports internationaux, pouvait ignorer le rôle d’acteurs non étatiques).

Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, de prime abord, cela ne signifie pas pour autant que la décision du gouvernement israélien (peu importe que, de fait, c’est le ministre de l’intérieur qui l’a annoncée) soit conforme au droit international.

Car, dans la société internationale, qui est loin d’être une société parfaite, tout ce qui n’est pas interdit, n’est pas nécessairement permis, cela, à la différence, en principe, de la situation dans le cadre d’une société étatique, dont le système juridique est régi par le législateur.

En effet, en l’absence de législateur à l’échelle mondiale, les règles de droit international, qui régissent la société internationale, s’élaborent progressivement au gré d’accords internationaux, de règles coutumières et de principes généraux de droit.

Certes, Il existe des règles bien précises, s’agissant de l’établissement des compétences, suivant qu’il s’agit (ou plutôt qu’il s’agissait) de « territoires non appropriés » (dits « sans maître » – pratiquement disparus, à l’exception des régions polaires) ou de « territoires déjà appropriés » (v. sur ce point D. Ruzié et G. Teboul, Droit international public, 21ème éd., Dalloz, 2010, p. 94 et s.).

Mais, la difficulté s’agissant des territoires faisant l’objet d’un contentieux entre Israël et le peuple palestinien (que celui-ci soit, « officiellement, » de création ou plutôt de revendication récente, n’occulte en rien son existence) provient de ce qu’ils ne relèvent d’aucune de ces deux catégories.

Mais, en attendant, le règlement de cette question, soit par voie d’accord entre les deux Parties, soit à la suite d’une décision d’une Organisation internationale, tenant compte du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (pour les Juifs comme pour les Arabes), il faut se garder de décisions abruptes unilatérales.

C’est la raison pour laquelle, fort opportunément – de notre point de vue – le gouvernement israélien avait décidé, à l’automne dernier, un « moratoire » de 10 mois dans les constructions en Cisjordanie (Jérusalem étant exclu, avec, pourtant, la difficulté majeure de délimiter les contours de la ville, eu égard au développement continu des constructions depuis 1967, comme en témoigne la controverse quant à la « localisation » de Ramat Shlomo….).

Ce « gel » des constructions, geste de bonne volonté, devait favoriser l’ouverture de négociations devant porter, essentiellement, dans un premier temps sur la délimitation des frontières de l’Etat d’Israël (qui depuis près de 62 ans d’existence ne dispose pas de frontières entièrement définies) et le futur Etat palestinien (dont l’existence est précisément conditionné par l’établissement de frontières le délimitant).

Et s’il n’y a qu’un seul point, sur lequel nous serons d’accord avec les critiques de la récente décision israélienne c’est sur son caractère inopportun, caractère reconnu d’ailleurs même par le ministre de la défense Ehoud Barak et la majeure partie de la presse israélienne.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 06:04
Les Pays-Bas dégagent des fonds pour booster l'identité palestinienne ...

philosemitismeblog 
"Si les "Palestiniens" sont un peuple unique, qui vit sur sa terre depuis des milliers d'années, pourquoi ont-ils besoin d'une aide extérieure [européenne] pour renforcer leur identité culturelle?" 

On sait combien la Palestine fait l'objet de la solicitude des Européens.  Aucun domaine n'échappe à cet intérêt obsédant.

L'agence palestinienne 
Ma'an a annoncé que le gouvernement néerlandais a accordé 300.000 Euros à l'UNESCO destinés à poursuivre les fouilles et la préservation du site archéologique de Tell Balata.

Source: Elder of Ziyon (
Fake "Palestinian" culture gets a boost from the Netherlands)

"Il n'y a rien à redire sur les fouilles archéologiques, bien sûr. Ce qui est curieux, c'est la raison avancée par les Néerlandais :

"Le représentant des Pays-Bas en Palestine Twiss Jack Quarles van Ufford a déclaré que cette initiative est une mesure destinée soutenir le Premier ministre Salam Fayyad à établir des institutions étatiques avant la déclaration d'un Etat palestinien en 2011. "La création d'institutions ne peut être solide que si elle va de pair avec le renforcement de l'identité culturelle du peuple palestinien", déclaré-t-il dans un communiqué."

Si les "Palestiniens" sont un peuple unique, qui vit sur sa terre depuis des milliers d'années, pourquoi ont-ils besoin d'une aide extérieure pour renforcer leur identité culturelle? Est-ce que les Chinois ou les Grecs ou les Egyptiens ont besoin de l'aide des Européens pour se rappeler qui ils sont et d'où ils viennent ?

Est-ce que le représentant des Pays-Bas en Palestine, Jack Twiss Quarles van Ufford, croit sérieusement que les habitants de la région à l'époque chalcolithique ont des liens culturels ou historiques avec les Arabes palestiniens d'aujourd'hui ?  Au fond, Jack Twiss Quarles van Ufford et ses semblables savent que la culture "palestinienne" est un phénomène récent et en grande partie artificiel dicté avant toute chose par des considérations d'ordre politique. Mais comme ils souhaitent ardemment qu'un autre État arabe voit le jour, ils sont prêts à consacrer l'argent du gouvernement néerlandais à une initiative qui apparemment ne vise pas des recherches scientifiques sérieuses, mais à créer de toutes pièces une histoire et une culture là où virtuellement elles n'existent pas.


J'ai cherché pendant des années des exemples de cette ancienne culture ancienne de la Palestine arabe. Ce que j'ai trouvé de plus proche sont certains styles vestimenaire et artisanat uniques qui reflètent davantage des normes locales et tribales que ce qu'on pourrait qualifier de "palestinien". "L'art, la musique et la littérature arabes palestiniens étaient quasiment inexistants il ya un siècle."



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