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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 11:00
Mabhouh : le Fatah en question
Par AP ET JPOST.FR
21.02.10





Mahmoud Zahar, haut représentant du Hamas, a averti les pays occidentaux : ils ne doivent pas permettre aux agents israéliens d'agir dans leurs territoires. Ils ne feraient qu'étendre le conflit, et le Hamas n'hésiterait pas à les attaquer. Cette déclaration s'inscrit dans le cadre des suspicions pesant sur des pays occidentaux - et non le Mossad - dans l'affaire de l'assassinant de Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï. Le Hamas accuse également deux ex-officiers du Fatah d'être impliqués dans cet assassinat. L'organisation a répliqué que les membres du Hamas avaient eux-mêmes collaboré pour fomenter l'assassinat.

Membres du Hamas
Photo: AP , JPost

Ce meurtre, perpétré le mois dernier dans un hôtel luxueux de Dubaï, a suscité d'amères récriminations entre factions palestiniennes rivales, depuis longtemps en concurrence pour l'autorité sur les territoires palestiniens.

La police de Dubaï a démasqué 11 suspects - 10 hommes et une femme - qui sont apparemment entrés à Dubaï avec des passeports européens authentiques, mais dont les photographies ont peut-être été modifiées. Deux Palestiniens sont également en détention provisoire pour présomption d'implication dans cette affaire. Ils ont été arrêtés en Jordanie puis envoyés à Dubaï.

Deux Palestiniens en cause

Sur le site du Centre palestinien d'Information, affilié au Hamas, le lien est fait entre deux Palestiniens et le Fatah, au sein duquel ils travaillaient auparavant comme agents de sécurité. Le site web a identifié les deux hommes comme Anwar Sheibar et Ahmas Hassanain. Ils auraient quitté Gaza en 2006, après la victoire du Hamas, et travailleraient actuellement pour la compagnie de construction de Mohammed Dahlan, membre de haut-rang du Fatah. Cependant, le Hamas ne désire "accuser aucune partie" autre qu'Israël, selon Izzat al-Rishq, membre de la direction du mouvement islamiste à Damas.

Mohammed Dahlan, lui, nie tout lien avec les deux hommes et toute implication dans l'assassinat : "Je n'ai aucune compagnie à Dubaï et je ne connais pas ces gens", déclare-t-il. "Seul le Hamas savait qu'al-Mabhouh était à Dubaï", ajoute Dahlan, qui voit dans cette affaire des signes de manipulation politique. Le Hamas tenterait notamment de dissimuler ses propres failles sécuritaires et crises internes, selon un porte-parole des services de sécurité de l'Autorité palestinienne (AP) en Judée-Samarie.

Selon des sources anonymes de l'AP, ces hommes étaient d'anciens membres du Fatah ayant ensuite rejoint les rangs du Hamas à Gaza. Ils auraient été envoyés le mois dernier à Dubaï à la demande du Hamas, mais aucun détail avéré sur le motif du déplacement n'est connu. Les autorités de Dubaï se refusent à tout commentaire sur l'identité de ces deux Palestiniens.

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 04:41

theisraelproject









L'Autorité palestinienne augmente la culture de la haine

 

Les écoles israéliennes enseignent la paix

La culture de la haine par l'Autorité palestinienne (AP) en Cisjordanie a refait surface et devient un problème considérable. Les dirigeants mondiaux, y compris le président Barack Obama, ont dit qu'un facteur crucial du processus de paix entre Israël et les Palestiniens était que les Palestiniens cessent d'enseigner la haine et l'incitation à la violence. [1] 

Pour répondre à la série d'incitations à la violence parrainée par l'Autorité palestinienne, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à dit : "
Je dis au président de l'Autorité palestinienne: cessez l'incitation à la violence. Ce n'est pas ainsi que la paix peut se faire. La paix se fait en enseignant la réconciliation, en encourageant des relations de bon voisinage et en développant le respect mutuel." [2] 

Ces derniers mois, des officiels haut placés au sein de l'Autorité palestinienne, y compris le président Mahmoud Abbas, ont loué le terrorisme en rendant hommage aux Palestiniens qui avaient tué des civils israéliens. [3] 

Un intérêt déclaré en ce qui concerne le problème de l'incitation à la violence a été codifié dans l'accord intérimaire israélo-palestinien sur la Cisjordanie et la Bande de Gaza (également désigné Oslo II). Le document, signé en 1995, déclare que "
Israël et le Conseil [palestinien] s'abstiendront … de toute incitation à la violence, y compris la propagande hostile, l'un contre l'autre et … prendront des mesures légales pour empêcher telles incitations par toute organisation, tout groupe ou tout individu au sein de leur juridiction." [4] 

Par ailleurs, la feuille de route déclare que dans le cadre de la Phase I de l'accord, "
Toutes les institutions officielles palestiniennes mettent fin à l'incitation à la violence contre Israël." [5] 

En dépit du problème de l'incitation à la violence, les officiels palestiniens et israéliens ont collaboré ensemble pour faire de grands progrès afin d'améliorer la sécurité et la paix des deux côtés. Un rapport daté du mois de décembre par l'agence de sécurité interne d'Israël, par exemple, indiquait que pour la première année depuis le début de la seconde Intifada en septembre 2000, aucun attentat suicide n'avait été commis. Les améliorations ont été attribuées aux mesures de sécurité israéliennes ainsi qu'à la coopération avec les forces de sécurités de l'Autorité palestinienne.[6] 

Aussi, en septembre, des officiels supérieurs israéliens et palestiniens se sont rencontrés à Bethléem pour discuter des moyens de coopérer sur des mesures de sécurité, et le premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salaam Fayyad, et le chef de l'unité de coordination civile des Forces de Défense d'Israël pour la Cisjordanie se sont rencontrés régulièrement pour discuter de ces problèmes. [7] 
Les récentes incitations à la violence par l'Autorité palestinienne 

• Le 30 décembre, l'Autorité palestinienne contrôlée par le Fatah a parrainé une cérémonie célébrant le 50e anniversaire de la naissance de Dalal Mughrabi. Dalal Mughrabi dirigeait une cellule terroriste qui a réalisé ce qui est devenu célèbre sous le nom du Massacre de la route côtière en 1978, tuant 37 Israéliens. Dalal Mughrabi a été honorée à plusieurs reprises ces deux dernières années et des écoles, des camps d'été, une place publique, un tournoi de football et un centre informatique portent son nom. [8] 

• Le 24 décembre, à la suite de l'assassinat d'un civil israélien en Cisjordanie, Mahmoud Abbas a déclaré que les terroristes responsables de l'attaque étaient des 
shahids (martyres) après qu'ils aient été tués au cours d'une opération d'arrestation par les Forces de Défense d'Israël. Par ailleurs, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salaam Fayyad, a visité les familles des terroristes pour leur présenter ses condoléances. [9] 

Le 24 décembre, Rabbi Meir Hai a été assassiné par des terroristes d'une des milices du Fatah, les Brigades des Martyres d'Al-Aqsa, en Cisjordanie. Il conduisait de sa maison dans la colonie de Shavei Shomron en direction de la communauté d'Einav, qui se trouvait à proximité. [10] 

Le site Web officiel du Fatah a publié une déclaration à la suite de l'attaque terroriste disant que "
la lutte armée" devait continuer et que la "résistance" est "la première option pour libérer les terres palestiniennes de la crasse des enfants de Sion [les Juifs]." [11] 

• Le 4 août, le Fatah, le parti palestinien auquel appartient Mahmoud Abbas, a organisé sa sixième assemblée générale. Dans une déclaration, le Fatah a dit, "
Nous n'abandonnerons aucune de nos options, et nous sommes convaincus que la résistance, quelle que soit sa forme, est un droit légitime d'un peuple occupé qui affronte ses occupants." Cette déclaration a préoccupé Israël en raison de ses implications pour un retour à la violence politique. 

La nouvelle plateforme du Fatah a également insisté sur le droit des réfugiés palestiniens de 1948 et leurs descendants d'être installés à l'intérieur d'Israël. Ce qui est souvent perçu en Israël comme une politique destinée à renverser l'état et un sérieux obstacle à un accord de paix définitif. [12] 

• En juin 2009, le premier ministre des prisonniers palestiniens, Ashraf al-Ajrami, a loué les activités terroristes des forces de sécurité palestiniennes gérées par le Fatah. Il a dit que les forces étaient "
celles qui portaient des armes et qui réalisaient les plus grandes et plus importantes opérations [attentats terroristes] contre l'occupation israélienne – et particulièrement contre les soldats, et certaines des plus célèbres opérations [attentats terroristes] en Cisjordanie - Ein-Arik, Wadi Al-Haramiyeh, Sorda, et autres. Ces attentats étaient commis par les héros des forces de sécurité palestiniennes, qui protégeaient la patrie et l'intérêt national. " [13] 

En juin 2008, Ashraf al-Ajrami est apparu pour défendre l'enlèvement des soldats israéliens en disant : "
Le langage de la paix et des négociations ne suffit pas pour encourager Israël à coopérer positivement en ce qui concerne les prisonniers. Ce qu'Israël aime, semble-t-il, c'est d'échanger [des prisonniers] contre des soldats israéliens kidnappés." [14]

L'Autorité palestinienne refuse de reprendre les négociations

• En dépit de l'annonce de Benjamin Netanyahu en date du 25 novembre où il déclarait le gel de la construction des colonies en Cisjordanie, Mahmoud Abbas a refusé de se lancer dans de nouvelles négociations, disant que les mesures israéliennes étaient insuffisantes. [15] 

• Malgré le gel et d'autres mesures israéliennes destinées à instaurer la confiance, l'Autorité palestinienne a endurci sa position en matière de négociation et insiste aujourd'hui qu'Israël s'engage à revenir aux frontières d'avant 1967 avant que les négociations ne reprennent. Le 10 janvier, le principal négociateur palestinien, Saeb Erekat, a dit : "
Nous voulons la reconnaissance claire d'une solution à deux États et des frontières de 1967." Il a également déclaré que " l'Autorité palestinienne continuera ses efforts jusqu'à ce que l'administration américaine oblige Israël à reprendre les négociations conformément aux obligations de la feuille de route et spécialement en ce qui concerne l'arrêt de la construction dans les colonies, y compris Jérusalem Est. " [16] 

Échec des négociations à l'époque de Yasser Arafat et promotion de la culture de la haine

• Dans les années 90, le processus de paix d'Oslo a échoué en partie parce que le président de l'Autorité palestinienne de l'époque, Yasser Arafat, continuait d'inciter la population palestinienne à la violence contre Israël en violation des Accords d'Oslo, [17] au lieu de préparer les Palestiniens à la paix. 

• Yasser Arafat ne tarissait pas d'éloges sur les terroristes suicidaires [18] et faisait des déclarations incendiaires telles que "
Avec du sang et de l'esprit nous te libérerons, Palestine!" et "Nous rendrons la vie des Juifs insupportable par une guerre psychologique et l'explosion de la population." [19] Alors que les médias palestiniens diffusaient de telles déclarations, les terroristes palestiniens continuaient d'attaquer des Israéliens, conduisant à la seconde Intifada, au cours de laquelle près de 1 000 Israéliens ont été tués. [20]


Références:

[1] Remarks by U.S. President Barack Obama Friday (June 5) at a press conference with German Chancellor Angela Merkel at Dresden Castle, Germany

[2] Communique of the Prime Minister’s Office, Jan. 10, 2010

[3] “Behind the Headlines: Palestinian incitement distances peace,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Jan. 11, 2010,http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/Behind+the+Headlines/Palestinian_incitement_distances_ peace_11-Jan-2010.htm

[4] “The Israeli-Palestinian Interim Agreement,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Sept. 28, 1995,http://www.mfa.gov.il/MFA/Peace+Process/Guide+to+the+Peace+Process/THE+ISRAELI-PALESTINIAN+INTERIM+AGREEMENT.htm

[5] “A Performance-Based Roadmap to a Permanent Two-State Solution to the Israeli-Palestinian Conflict,” UN Web site, http://www.un.org/media/main/roadmap122002.html, accessed Jan. 12, 2010 

[6] Harel, Amos, “Shin Bet reports sharp reduction in terror attacks in '09,” Haaretz, Jan. 1, 2010, http://www.haaretz.com/hasen/spages/1138899.html   

[7] “Israel general, Palestinian officials meet,” UPI, Sept. 24, 2009, http://www.upi.com/Top_News/2009/09/24/Israel-general-Palestinian-officials-meet/UPI-25021253808495/

[8] “Behind the Headlines: Palestinian incitement distances peace,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Jan. 11, 2010,http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/Behind+the+Headlines/Palestinian_incitement_distances_ peace_11-Jan-2010.htm

[9] “Abbas turns 3 latest terrorists into Palestinian heroes,” Palestinian Media Watch Bulletins, Dec. 29, 2009, http://palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1524

[10] “Man killed in West Bank shooting,” YnetNews, Dec. 24, 2009,http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3824847,00.html

[11] “Behind the Headlines: Palestinian incitement distances peace,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Jan. 11, 2010,http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/Behind+the+Headlines/Palestinian_incitement_distances_ peace_11-Jan-2010.htm

[12] Abu Toameh, Khaled, “Fatah moves 'to remove, defeat occupation,” The Jerusalem Post, Aug. 10, 2009, http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1249418557097&pagename=JPArticle%2FShowFull “Fatah Meeting Foreign Policy Platform,” Aug. 11, 2009, http://www.mideastweb.org/fatah_program_2009.htm; “Israel, the Conflict and Peace: Answers to frequently asked questions,” Israel Ministry of Foreign Affairs, November 2007,http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Palestinian+terror+since+2000/Israel-+the+Conflict+and+Peace-+Answers+to+Frequen.htm#return          

[13] “PA boasts of past terror attacks by security forces currently being trained by the US,” Palestinian Media Watch, July 7, 2009, http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=979

[14] “Kidnapping-for-hostage policy,” Palestinian Media Watch, June 2008, http://palwatch.org/main.aspx?fi=663&fld_id=663&doc_id=1298

[15] “Abbas dismisses Israeli settlement freeze as insufficient,” Xinhua, Nov. 28, 2009,http://news.xinhuanet.com/english/2009-11/28/content_12553998.htm

[16] “Erekat unimpressed with new US attitude,” The Jerusalem Post, Jan. 10, 2010,http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1262339435514&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull

[17] “The Israeli-Palestinian Interim Agreement,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Sept. 28, 1995,http://www.mfa.gov.il/MFA/Peace+Process/Guide+to+the+Peace+Process/THE+ISRAELI-PALESTINIAN+INTERIM+AGREEMENT.htm

[18] “Arafat's Condolences to Dolphinarium Bomber's Family: The Heroic Martyrdom Operation'…'A Model of Manhood and Sacrifice for Allah and the Homeland…',” MEMRI Special Dispatch No. 237, July 9, 2001, http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/476.htm

[19] Stephens, Bret, “Who Killed Palestine?” The Wall Street Journal, June 26, 2007,http://www.opinionjournal.com/columnists/bstephens/?id=110010259

[20] “Al-Aqsa Intifada,” GlobalSecurity.org, http://www.globalsecurity.org/military/world/war/intifada2.htm, accessed Jan. 12, 2010

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 18:27

Merci à Jacques pour l'envoi de cette excellente analyse.






Ce que Abbas vient chercher en France

Bernard Kouchner plaide pour la création immédiate d'un Etat palestinien.

Samedi 20 Février 2010

Dans un entretien dans le Journal du dimanche du samedi 20 février, le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, a plaidé pour la création d'un Etat palestinien. Le chef de la diplomatie française s'est dit «tenté» par «une reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières». «Je ne suis pas sûr d’être suivi, ni même d’avoir raison», a-t-il toutefois tempéré.

Coincidence, le président palestinien Mahmoud Abbas se rend en France les 21 et 22 février après plusieurs voyages à travers le monde. Cette visite fait partie d'une tournée diplomatique tout azimut qui, après le Japon et la Corée du Sud, le conduira en Inde, au Pakistan, au Qatar et à Oman. Il exploite en fait, pour faire avancer ses pions, l'incurie de la diplomatie israélienne et l'absence sur les théâtres internationaux du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, consigné dans son bureau par décision des Américains et des Européens. Les Israéliens estiment cependant que la stratégie du chef de l'Autorité palestinienne n'est pas claire, «brouillonne» même. Elle n'est pas claire parce qu'elle ne s'appuie sur aucun programme politique élaboré, sur aucune proposition bien définie ou sur aucun acte tangible. Les chantres de la gauche sont d'ailleurs eux-mêmes déroutés parce qu'ils ne comprennent plus la stratégie palestinienne.

De l'audace

Les atermoiements de la politique de Barack Obama n'ont pas permis à Mahmoud Abbas de montrer de l'audace sauf à placer les Occidentaux dans l'embarras à l'occasion des menaces non voilées liées à la proclamation unilatérale d'un Etat palestinien. La diplomatie suédoise, qui présidait l'UE, et Javier Solana ont refusé d'accéder à cette demande. Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt avait déclaré:

Je ne pense pas que nous en soyons là. J'aimerais que nous soyons en mesure de reconnaître un Etat palestinien mais il faudrait d'abord qu'il y en ait un, donc je pense que c'est quelque peu prématuré.

Alors les Israéliens, réconfortés dans leur stratégie d'inaction, usent de stratagème pour faire diversion en relançant l'idée d'une paix séparée avec les Syriens ou en menaçant l'Iran d'une frappe sur ses installations nucléaires.

Il ne semble pas que Mahmoud Abbas vienne à Paris pour annoncer une politique originale, d'autant plus que les relations avec ses ennemis du Hamas sont au point mort. Le programme officiel de la visite stipule qu'il a seulement l'intention de discuter avec le président Sarkozy de la relance du processus de paix: «Le but de cette visite est d'informer les dirigeants français des derniers développements dans la région et nous solliciterons le soutien du président Sarkozy pour les discussions avec Israël afin de parvenir à un accord sur les frontières palestiniennes.»

En marche vers le Grand Israël

Rien de nouveau donc dans cette dialectique, sinon qu'elle satisfait la droite nationaliste israélienne qui se réjouit de l'abandon progressif du principe de «deux Etats pour deux peuples». L'absence de négociations les conforte dans leur vision du Grand Israël et plonge les tenants israéliens de la paix dans le grand désarroi. L'ancien ambassadeur Nessim Zvili nous faisait part de ses inquiétudes de voir son pays s'orienter progressivement vers un Etat binational qui perdrait définitivement son identité juive originelle.

Nicolas Sarkozy a déjà reçu par trois fois le président palestinien et, à chaque fois, il lui a rappelé qu'il ne «transigerait jamais avec la sécurité d'Israël», une certaine manière de faire comprendre aux Palestiniens qu'ils ont intérêt à négocier sans conditions la création d'un Etat viable, indépendant et démocratique. Il avait marqué ses regrets pour l'échec notable de l'Union pour la Méditerranée due à l'intransigeance de certains pays arabes qui refusaient de siéger aux côtés d'Israël. Il était persuadé que cette union aurait pu jouer un rôle non négligeable d'intermédiaire dans les discussions avec les Israéliens et aurait pu se substituer aux Américains défaillants. L'Union pour la Méditerranée prônait «la paix par l'économie» chère à son ami Netanyahou. Alors, il insistera sur «l'importance de l'unité palestinienne» qui conditionne l'avance vers la paix, car aucun progrès n'a été réalisé dans ce domaine depuis le dernier voyage de septembre 2009.

Illusions américaines

Mahmoud Abbas s'en remet à nouveau à l'Europe parce qu'il semble désenchanté par les résultats médiocres enregistrés par Barack Obama après une année diplomatique évanescente. Il s'est trouvé enfermé dans ses illusions après avoir cru aux espoirs qu'avait générés l'arrivée d'un nouveau locataire à la Maison Blanche. Il a constaté que le président américain était revenu aux fondamentaux, c'est-à-dire à la lutte contre le terrorisme dans le cadre d'un pragmatisme non innovant. Mahmoud Abbas ne croit plus à la crédibilité des américains qui n'osent pas imposer par la force le gel total des implantations de Cisjordanie. Il met sur le compte du manque d'expérience de Barack Obama l'explication de son comportement faible vis-à-vis d'Israël. Que peut-il venir chercher en France?

S'il le fallait, la France serait prête comme en 2007 à accueillir une nouvelle conférence des donateurs à Paris «à condition qu'il y ait eu des avancées sur le plan politique». Mais le président palestinien n'est pas demandeur sur le plan économique car la situation s'est complètement améliorée avec un taux de croissance de 8% en Cisjordanie. Le chômage a baissé et la situation de ni-guerre ni-paix lui permet de recevoir tous les mois de la part du Trésor israélien près de 60 millions d'euros correspondant aux taxes prélevées à la source. Les Européens l'aident par ailleurs sur des projets concrets comme la création d'usines électriques palestiniennes pour tendre vers une indépendance énergique vis-à-vis de leur voisin. Par ailleurs, la France cofinance la création, au sud de Bethlehem, d'une zone industrielle de 300 km2 devant attirer de nouvelles entreprises et de nouveaux capitaux pour créer de nouveaux emplois.

Trois axes stratégiques

Mahmoud Abbas vient donc chercher auprès du président français des conseils sur la nouvelle stratégie à suivre. S'il veut obtenir des résultats féconds, il devra prouver que sa politique a évolué sur trois axes principaux.

Sachant que les Américains n'abandonneront jamais leurs alliés juifs, les Palestiniens devront mettre au pied du mur les Israéliens. Ils devront pour cela renoncer à imposer immédiatement le gel complet des colonies, car il existe un consensus général en Israël, aussi bien à droite qu'à gauche, stipulant que seul un accord final pourra se prononcer sur la question. Mahmoud Abbas ne peut plus se cantonner dans une position stérile de refus du dialogue, même s'il est bridé en cela par les dirigeants du Hamas.

Ilan Greilsammer, professeur de Sciences politiques et l'un des fondateurs de La Paix maintenant, a dit son amertume le 13 février, à la conférence d'Herzlia:

Je pense que les Palestiniens font une erreur en ne venant pas à la table des négociations avec leurs demandes légitimes. Ils seraient soutenus par les Etats-Unis et les Européens et ils auraient tout à gagner. A l'heure actuelle, la droite israélienne se réjouit de cette situation et donne le sentiment que son intérêt est de ne rien faire. On peut expliquer l'attitude des Palestiniens par le fait que le Hamas se trouve derrière eux et qu'ils ont peur de perdre leur position dans le cadre de négociations avec Israël.

Le président de l'Autorité devra ensuite intégrer l'idée que Barack Obama est moins sensibilisé au conflit israélo-palestinien qu'aux guerres d'Afghanistan et d'Irak, objectifs prioritaires pour lui, parce qu'elles conditionnent l'avenir des Etats-Unis en tant que puissance mondiale. De ce point de vue, le président américain suit rigoureusement les traces de son prédécesseur sans innover, mais en y ajoutant une certaine dose d'incertitude, sinon de désintéressement. Il se borne à émettre des principes généraux sous forme de déclarations contradictoires langue de bois car il ne peut évaluer à leurs justes mesures les risques à prendre dans ce domaine. Mahmoud Abbas doit donc comprendre qu'il ne peut compter que sur sa propre stratégie et que les Occidentaux attendent de lui qu'il agisse concrètement avant de le soutenir face à Israël.

Nicolas Sarkozy l'éclairera enfin sur les changements profonds intervenus dans la région. Les pays dits «modérés» comme l'Egypte, l'Arabie saoudite ou la Jordanie sont devenus complètement hors-jeu et ne peuvent plus tenir le rôle d'intermédiaires américains. Ils ne sont plus en état de peser sur les décisions régionales parce qu'ils ont été relayés par l'Iran, la Syrie et depuis quelque temps par la Turquie qui a négocié brutalement un tournant pro-arabe. Ces pays ne sont pas particulièrement pro-palestiniens et ne souhaitent pas s'immiscer dans les querelles internes palestiniennes de crainte de faire le mauvais choix entre le Fatah et le Hamas. Mahmoud Abbas doit donc comprendre que les marges de manœuvre sont limitées et qu'à force d'attendre, il finira par convaincre le monde occidental qu'il ne peut y avoir de paix véritable dans la région. Il doit donc faire preuve de courage politique en prenant des initiatives allant à contre-courant de ses décisions actuelles. Les conseils de Nicolas Sarkozy sur la méthode pour se renouveler seront, de ce point de vue, d'un immense intérêt.

Jacques Benillouche

LIRE ÉGALEMENT SUR LE MÊME SUJETPrémices d'une nouvelle guerre à GazaFace à Netanyahou, le vide

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 21:12
La France use et abuse de circonvolutions diplomatiques pour masquer le manque de suivi et de logique dans ses dossiers de politique étrangère : faut-il rappeler que la France est l'initiatrice de la fameuse "résolution" irrésolue 1701? Faut-il rappeler que celle-ci appelle au désarmement des milices armées et, à cette condition, à l'affirmation de l'indépendance (réelle et non feinte) du Liban? Mais, mais, mais, depuis 2008, il n'a été question que de réintégrer la  Syrie dans le "concert des nations", même si celles-ci doivent en subir toutes les fausses notes. Le Hezbollah, qui a le sang de 58 paras français sur les mains et de l'ambassadeur Delamarre, est, depuis des années, considéré comme le pivot de l'ingérable situation du Liban, aussi a t-on choisi de le ménager.

Cette visite du rapporteur Larcher au Hezbollah, qui n'est ni la première ni la dernière du genre, ressemble fort à une forme d'allégeance au véritable maître du Liban. Incliner dans son sens, sans émettre la moindre réflexion sur le contenu du contrat qui lie la France à ses engagements auprès de l'ONU (à savoir le désarmement du déclencheur de la guerre de 2006), rend compte de l'incurie de cette politique étrangère, concertée par ces grands stratèges "qui n'ont qu'une parole", Mrs Kouchner et Sarkozy et faite de compromissions successives et de reniements des principes élémentaires énoncés la veille.   
Gad

Le Hezbollah lance un appel à Paris
Mardi 16 février 2010 à 19:30
 Le Hezbollah chiite libanais a demandé à la France de mettre un coup d'arrêt aux "menaces" d'Israël

Le Hezbollah chiite libanais a demandé à la France de mettre un coup d'arrêt aux "menaces" d'Israël, à l'occasion d'une rencontre rare mardi 16 février à Beyrouth avec le président du Sénat français Gérard Larcher.

Cet appel survient au lendemain de celui lancé par le président du Parlement libanais Nabih Berri qui avait demandé à Paris, en présence de Gérard Larcher, d'user de son "influence" pour empêcher une éventuelle attaque d'Israël contre le Liban.

La rencontre de la délégation du Hezbollah avec le responsable français s'est tenue à la résidence de l'ambassadeur de France à Beyrouth Denis Pietton.

"La politique d'escalade [verbale] adoptée par Israël explique le climat de tension dans la région. La délégation a demandé à la France d'adopter avec la communauté internationale une attitude ferme en vue de mettre un coup d'arrêt à l'agressivité israélienne", a affirmé le Hezbollah dans un communiqué. "Toute tentative de rendre la résistance [le Hezbollah, ndlr] responsable de la tension et de l'escalade vise à déformer la réalité", ajoute-t-il.

Il est rare que des responsables français de haut niveau rencontrent des membres du Hezbollah, classé comme une organisation terroriste par les Etats-Unis mais non pas par l'Union européenne. En 2009, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait rencontré une délégation du parti chiite à Beyrouth.
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 09:26
Les dollars, le nerf du terrorisme
Par DAN IZENBERG 
16.02.10
.jpost.

Articles associés :


Abbas : "le scandale à propos de corruption est un complot israélien!"

Le Forum Légal pour le Territoire d'Israël a pressé le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak de stopper les transferts de fonds d'un demi-million de shekels en dollars ou en dinars vers la bande de Gaza. Pour le groupe de droite, les mesures légales de lutte contre le terrorisme s'appliquent.

Continuer les transferts, pour Nohi Eyal, directeur général du Forum légal, c’est soutenir le terrorisme. 
PHOTO: AP , JPOST

Selon le rapport du groupe, il ne fait aucun doute qu'une bonne partie des fonds tombe aux mains du Hamas, ou pire, entre celles de l'Iran.

Dans les lettres qu'il a envoyées au ministre de la Justice Yehouda Weinstein, à Netanyahou et à Barak, Nohi Eyal, directeur-général du Forum Légal, soulignait que l'Etat déclarait uniquement payer les fonctionnaires civils de l'Autorité palestinienne à Gaza.

Pour Eyal, si les Gazaouis demandent désormais des transferts en dollars ou en dinars, cela vient du fait que les contrebandiers qui font passer des biens depuis l'Egypte refusent les shekels. Continuer les transferts, pour Eyal, c'est soutenir le terrorisme.

Le Forum Légal s'était déjà opposé en 2008 au transfert de 100 millions de shekels vers la bande de Gaza, prétendant que l'Etat violait la loi interdisant de fonder des organisations terroristes. L'Etat et la Haute-Cour de Justice avaient rejeté ces allégations.

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 05:09
yerouchalmi 122


Quand Begin démontrait la fragilité d'Israël

Begin, en juillet 1977, s’oppose à Jimmy Carter sans crainte  d’émettre une profession de foi des plus courageuses, sûr qu’il était de la justesse de sa cause. Begin lui présente en détail sa croyance au droit inaliénable du peuple juif sur Israël avec la Judée-Samarie, liée en partie à la fragilité géo-stratégique d'Israël. (En §3, analyse géo-stratégique détaillée). 
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Un lien indéfectible renoué avec Israël

   

Begin présenta en détail sa croyance au droit inaliénable du peuple juif sur Israël. Le Secrétaire d’État, Cyrus Vance, s’agita en entendant dire qu’Israël ne renoncerait pas à la Judée-Samarie, réalisant que cela rendrait vain la future conférence de Genève. Jimmy Carter répondit comme Obama ou les dirigeants européens actuels :
«
mon impression est que votre insistance sur vos droits sur les Territoires et Gaza peut être interprétée comme un signe de mauvaise foi et de votre intention de rendre permanente leur occupation militaire, mettant un terme à tous les espoirs de négociation. Il ne peut y avoir d’occupation militaire permanente de ces territoires conquis par la force.» 
   
Begin, penché en arrière, fixa, d’un regard faussement doux au-dessus du Président, le vieux chandelier de bronze, réalisant que la confrontation était sans issue à propos du coeur du pays biblique. Begin devait cependant absolument persuader Carter que les Territoires n’étaient pas seulement une question de droits historiques, mais aussi une question de sécurité, vitale pour son peuple. 
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Nous pouvons nous défendre nous-mêmes


«
 Président, je vais vous confier quelque chose de personnel au sujet de ma génération. L'exposé des droits du peuple Juif sur Israël peut vous sembler académique, discutable. Pour ma génération, ces liens éternels sont des vérités irréfutables aussi anciennes que le temps écoulé, au coeur même de notre identité nationale, car nous sommes une Nation ancienne qui revient chez elle ; la génération de la Destruction et de la Rédemption, relevée de l’abîme de l’enfer. Nous étions un peuple sans espoir, saigné à blanc, de siècle en siècle, encore et encore, venant de perdre un tiers des siens, dont 1,5 millions d’enfants. 
   Personne n’est venu à notre secours, nous avons souffert et sommes morts seuls, ne pouvant rien faire. Mais maintenant, nous pouvons. Maintenant, nous pouvons nous défendre ; nous-mêmes !
». 
L’ardeur de son langage focalisait l’attention ; debout, le visage dur comme l’acier 
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Israël indéfendable sans la Judée-Samarie !



«
J’ai une carte standard de notre pays, sur laquelle figure l’ancienne ligne d’armistice, 'Ligne Verte', jusqu’à 1967. Nos cartographes y ont  indiqué les très faibles distances de profondeur de défense que nous avions, lors de cette guerre. Les Syriens tenaient les sommets de ces montagnes, et nous étions tout en bas. (Ses doigts sur le Golan, puis sur la bande de terre verte, dessous) là, c’est la vallée de Hula de largeur inférieure à 15 km, d’où les canons tiraient sur nous, jour et nuit. (Plus au sud, vers Haïfa) la ligne d’armistice était à moins de 30 Km de notre plus grand port. (Puis sur Netanya) ici, notre pays se réduisait à une bande, large de 15Km, 15Km ! Inconcevable ! Indéfendable ! ». 

Le doigt de Begin 
sur la carte, le long de la bande orange encerclée 

«
Ici vivent un million de Juifs, à 18 Km de cette ligne d’armistice indéfendable. Et ici, entre Haïfa au nord, et Ashkelon au sud, vivent les deux tiers de notre population. Et cette plaine côtière est si étroite qu’une attaque surprise de chars, pourrait vite couper le pays en deux. Qui tient ces montagnes (de Judée-Samarie) tient la veine jugulaire d’Israël entre ses mains. Il est HORS DE question de revenir à ces lignes. Dans notre environnement hostile, nulle Nation ne peut être rendue aussi vulnérable sans périr. La Judée-Samarie est la carte de notre sécurité nationale, de notre survie, au sens le plus littéral. 
  
La différence entre le terrible passé et aujourd'hui, c’est uniquement cela : la survie. Aujourd’hui, nos citoyens peuvent défendre leurs femmes et leurs enfants. Dans le passé, ils ne le pouvaient pas. En fait, ils devaient les livrer aux tueurs nazis. Monsieur, j’en fais le serment devant vous, au nom du peuple juif : cela n’arrivera plus jamais.
» 
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Israël, jamais sans la Judée-Samarie !
   
Puis l’émotion le submergea ; il crispa ses lèvres, fixa la carte sans la voir, luttant pour endiguer les larmes qui lui venaient aux yeux. Il se tint là, la tête courbée, le coeur brisé, plein de dignité. Un silence de mort se fit dans la salle. Comme si, dans sa contemplation, il passait au travers de ce Président baptiste, sudiste, depuis cette intimité juive, profonde, lieu d’une plainte infinie et d’une foi éternelle, et d’une longue, longue mémoire. Comme s'il était assis là, avec Moïse et les Maccabées. 
   Carter baissa la tête, figé dans une immobilité respectueuse. D’autres regardaient ailleurs. Le tictac de l’horloge sur la cheminée de marbre devint soudain audible. Une éternité semblait suspendue à chaque battement ; silence assourdissant. Comme l’éclair d’une résolution nationale de ne jamais revenir à ces lignes d’armistice !
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 Etat palestinien implique 
Ghetto juif ! 

adapté par Yerouchalmi d’une idée de J.P. Allali  

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L'étranglement d'Israël
   
L’explosion du pouvoir palestinien, la fragilité des régimes «modérés», la menace nucléaire iranienne, l’ombre menaçante d’Al-Qaïda font que «pour suivre une vie normale dans cet environnement hostile, Israël doit assurer une profondeur stratégique».  La carte montre la vulnérabilité stratégique d’Israël : o
n frémit à l’examen d’un tel étranglement d’Israël (carte, bande bleue encerclée), où sont concentrés 70% de sa population, 80% de sa capacité industrielle et de sa capacité militaire, le tout, à portée des roquettes ennemies. 
  • A portée de Djenine : Haïfa, à 40 km ; la base aérienne de Ramat David à 20 km.
  • A portée des territoires : Natanya, Tel Aviv, Sdé Dov Airport à 20 km, Kfar Saba à 1km
  • A moins de 10 km : Ben Gourion Airport ; un tir de mortier de temps en temps des collines le surplombant paralyserait le trafic, neutralisant les bases aériennes de Tel Nof et Hazor
  • Depuis Bethléem : Jérusalem à vue d'oeil... 
  • Quelques Km de Gaza : Sderot, Netivot, Beer Cheva, Dimona
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Israël avant 67 : un ghetto encerclé

   

Le mythique «retour aux frontières de 67» est donc une hérésie pour la survie d’Israël !

 

  • Le président Johnson considérait qu’il conduirait à une nouvelle guerre.
  • Le ministre britannique des Affaires étrangères, G. Brown, avait confirmé en 70, que la résolution 242 permet «qu'Israël ne se retire pas de tous les territoires»
  • Vision confirmée en 2004 par Bush à Ariel Sharon
  • Vision cautionnée par de nombreuses personnalités, de Thatcher à Mitterrand en passant par Nixon, Reagan, Ford, Warren Christopher ou Kissinger. 
   Mais cette position a tendance à s’éroder, notamment en Europe, dont les représentants évoquent toujours un retrait d’Israël «de tous les territoires occupés, aux frontières de 67». 
  • Pour le Gal Amidror, «Israël y perdrait sa capacité de défense. Il doit disposer d’une profondeur pour concentrer les défenses & réagir à temps aux menaces».
  • Les Chefs d’Etat-Majors US : «Pour disposer de frontières défendables, Israël doit conserver des territoires arabes ; en Cisjordanie, ceux en altitude, du nord au sud ».
  • Au lendemain de l’adoption de la 242, le vice-ministre soviétique Kouznetsov  « Il ne fait nul doute qu’il existe une marge d’interprétation donnant à Israël le droit d’établir de nouvelles frontières et de retirer ses forces seulement jusqu’aux endroits qu’il jugera opportun ». 
NDLR
a) 
La bande côtière du Nord à Ashdod, incluant Tel Aviv et les zones plus peuplées et riches, fait quelques kilomètres de large (carte, bande orange encerclée) et ressemble à un nouveau ghetto juif : encerclé par la mer, par le Liban hezbollo-syrien, par la Cisjordanie, et par Gaza. 
b) L’autre partie d’Israël n’est pas mieux lotie comme second ghetto juif en sandwich entre la Cisjordanie, l’infâme Syrie et le hezbollo-syrien Liban. 
c) Israël entouré d’ennemis surarmés par l’Iran, disposant d’armes pouvant atteindre toute cible du nouveau ghetto juif. Armes que l'ONU ne peut prévenir, comme au Liban sur des décennies
   Toute cession significative de territoires sur une surface de plus de quelques km par Israël à ses actuels ennemis, s’avèrerait donc un réel suicide à moyen terme. 
  
On a certes vu dans l’Histoire plus d’une Nation aveugle à sa destinée, se précipiter vers sa fin ; se rappeler la folle Europe face au Nazisme dans les années 30, avec sa folle attitude d’abandon suicidaire, ayant coûté au bas mot des dizaines de millions de morts... plus la Shoah. 
  
Israéliens et Communauté Internationale, réveillez-vous donc, laissez tomber le mythe d’un état palestinien type pré-1967 et pensez avant tout à la survie d’Israël. 
Une seconde Shoah sonnerait le glas définitif de l’Occident et de ses valeurs !   
                   
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 04:37
"Que représente Mahmoud Abbas ?"
Par JPOST.FR 
15.02.10
jpost.

 

Article  associé : 

Israël fait face à une campagne mondiale de délégitimation



 

"Il faut bien la poser cette question : l'Autorité Palestinienne représente qui au juste ?" Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman se fait l'écho, lundi, des interrogations du gouvernement israélien. Le leader d'Israel Beiteinou n'est guère optimiste : même si les négociations politiques reprenaient demain avec l'AP, rien n'indique qu'elles pourraient mener à quelque chose.

Avigdor Lieberman. 
PHOTO: AP , JPOST

Campagne de calomnie

"Abou Mazen (Mahmoud Abbas) ne représente pas Gaza parce que le Hamas y règne en maitre. Ce dernier a remporté trois élections à la suite. Dans ce contexte, on ne sait plus trop qui représente Abbas. Et dans cette mesure, est-il apte à négocier ?", a expliqué Lieberman devant la commission des Affaires étrangères de la Knesset.

Par ailleurs, le ministre a ajouté que le processus de paix avait dévié de son objectif initial pour devenir une campagne mondiale de délégitimisation d'Israël commandée par l'Autorité palestinienne. Et que finalement l'Etat hébreu avait sa part de responsabilité dans cette campagne de diffamation car elle est "partiellement financée par les fonds qu'Israël transfère aux Palestiniens".

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 22:13

LE CADRE ETATIQUE PALESTINIEN DOIT ETRE AVANT TOUT JURIDIQUE




Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH,

pour lessakele et aschkel.info


Ce 10 février 2010, un soldat israélien dépendant de la Brigade Kfir a été assassiné par un Palestinien qui lui a assené des coups de couteau, alors qu’il se trouvait près de sa voiture au carrefour Tapoua’h. A la suite de l’agression, une ambulance palestinienne est arrivée sur les lieux pour prodiguer les premiers soins, mais le soldat, pris ultérieurement en charge par Tsahal, était déjà cliniquement mort. L’enquête a alors rapidement permis de découvrir l’identité du criminel, en l’occurrence un policier palestinien appartenant aux forces de police de Ramallah dépendant de l’Autorité Palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas.

Au delà du caractère ignoble de l’acte, cet assassinat révèle une nouvelle fois l’absurde fonctionnement de la société palestinienne et le mode, pour le moins étrange, de structuration intellectuelle des individus qui la composent. En effet, l’assassin pensait sûrement devenir un héros en tuant un soldat juif alors qu’il a tout bonnement porté ses coups sur un soldat… arabe israélien originaire de Galilée.

Par ailleurs, et comble de la coïncidence, l’officier assassin membre de police palestinienne porte le même nom que sa victime : l’assassin se nomme en effet Mohammad Al-Khatib, alors que la personne qu’il a assassinée est le sergent Mohamed Ihab Khatib. Ainsi, et par son acte parfaitement gratuit, le policier palestinien a tué un arabe israélien qui est peut être originaire de sa propre famille. Le palestinien meurtrier n’est pas prêt d’oublier son acte d’autant qu’Israël a décidé de rebaptiser le carrefour « Tapouah » pour lui donner le nom « Ihaab Hatib» en hommage à l'officier arabe de Tsahal assassiné.

L’enquête a également révélé que l’auteur aurait agit de manière isolée, ce qui n’est pas si surprenant. Depuis la levée de multiples barrages à l’entrée des villes palestiniennes, exigée par l’administration américaine, les israéliens sont exposés de façon plus systématique à la folie meurtrière des palestiniens. Le commandant des forces de Tsahal de Samarie, Itzik Bar, a d’ailleurs observé que le nombre de tentatives d’attentats était en constante augmentation, même si la plupart d’entre eux était pour l’heure déjouée.

Les Palestiniens pourraient donc soumettre à la réflexion la portée de cet acte et commencer à réaliser qu’aucun Etat Palestinien ne verra le jour par la force ou le meurtre d’autrui. Il ne résultera pas, non plus, des incitations insidieuses à la violence émanant des responsables palestiniens, tel le Premier Ministre palestinien Salam Fayyad qui a, dans le même temps, dénoncé l'attaque qui « s'oppose aux intérêts palestiniens » tout en approuvant la « résistance » (qu’il dit être « pacifique ») aux implantations juives et à la barrière de sécurité érigée par Israël en Judée-Samarie.

La dimension territoriale de cet hypothétique Etat palestinien est en réalité secondaire. Il ne pourra jamais naître d’un cadre territorial imposé unilatéralement à Israël qui ne correspondrait pas à l’implantation des populations respectives juives et palestiniennes. Le cadre de cet Etat palestinien sera juridique, en l’occurrence un Etat de Droit, faute de quoi il ne verra jamais le jour.

Ainsi donc, les Palestiniens doivent, tout d’abord, se doter d’une législation nationale, posé un cadre juridique complet et cohérent et se conformer aux responsabilités juridiques internationales.

S’ils entendent établir, non pas un Etat arabe comme prévu en 1947, mais un Etat-nation palestinien à l’instar de l’Etat juif, ils devront d’abord régler les problèmes tenant à la définition de l’identité nationale palestinienne. Il n’existe pas, chez les Palestiniens, d’autonomie par rapport à l’arabité et au message religieux islamique. Cet ancrage culturel entretenu par les acteurs politiques palestiniens l’est, d’ailleurs, au détriment d’une appartenance réellement citoyenne. En outre, la construction d’un espace public autonome et sa gestion bureaucratique moderne se heurtent actuellement à un défaut de continuité territoriale entre la bande de Gaza et des territoires de Cisjordanie. Enfin, il n’existe pas d’unicité humaine entre les deux territoires palestiniens, ni dans la vision de l’Etat palestinien, ni dans son fonctionnement ni, enfin, dans ses objectifs.

Si les Palestiniens entendent créer un Etat nation palestinien, la dimension nationale palestinienne ne devra plus procéder d’une fusion avec le monde arabe, bien qu’ils en soient issus. Les Palestiniens devront s’émanciper de la tutelle des pays arabes et exister en tant que communauté humaine spécifique. Ainsi, les Palestiniens devront admettre la légitimité de l’Etat juif et cesser de fantasmer sur sa destruction, même si le sionisme demeure pour eux un objet de fascination. Pour ce faire, l’Etat nation palestinien devra mettre un terme à cette tradition arabe de commémoration de lanakba, catastrophe (pour les arabes) résultant de la naissance de l’Etat juif.

De plus, pour devenir un Etat de Droit, le futur Etat Palestinien devra être en mesure d’imposer le respect d’une discipline à toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire ou sous sa juridiction et, notamment, à tous ses agents membres de la police ou de l’armée ainsi qu’à tous les pouvoirs publics. Autrement dit, les membres de la société palestinienne et de l’administration du Futur Etat Palestinien devront respecter (nouvelle coïncidence) ...les prescriptions Bibliques, pour ce qu’il en est des obligations à l’égard d’autrui, plus communément appelées, dans les sociétés laïques, «Droits de l’Homme ». Aussi, les Palestiniens devront s’abstenir de commettre des actes de nature à entraver leur exercice, enquêter sur les violations de ces droits, poursuivre leurs auteurs, les punir, et veiller à ce que les victimes aient accès à un recours adéquat et efficace dans le cadre du Droit national ou international. Naturellement, le futur Etat Palestinien devra personnellement assumer la responsabilité des actes commis par ses agents qui seraient la conséquence directe d’une politique incitative nationale.

Pour sa part, l’Etat juif pourra aider les voisins palestiniens pour ce qu’il en est de la mise en place cet Etat de Droit en mettant à leurs dispositions le « Deutéronome » et plus particulièrement son Chapitre 16 dont les versets 18, 19 et 20 leurs seront d’un précieux secours. Le premier de ces textes (verset 18) oblige l’institution de juges et de magistrats dans toutes les villes qui jugeront le peuple selon la justice : des Tribunaux seront donc mis en place dans le futur Etat de Droit palestinien, qui jugeront les actes répréhensibles commis par les membres de la société palestinienne, et ordonneront des compensations aux juifs victimes des exactions afin de rétablir l’équilibre initial. Le second texte (verset 19) impose quant à lui, de ne pas faire fléchir le droit et interdit en l’acceptation de présents corrupteurs. Il conviendra donc de mettre un terme à ces habitudes prises par la société palestinienne même s’il s’agit d’une coutume qui a toujours bien fonctionné. Enfin le troisième de ces textes (verset 20) impose de poursuivre la justice pour se maintenir dans le pays, le système judiciaire conditionnant le maintien dans le pays...

Les forces de sécurité palestinienne de Cisjordanie sont intervenues ce 12 février 2010 pour déjouer des tentatives d’attentats en arrêtant des islamistes liés à AlQaïda. C’est un bon début. Ce n’est pas le cas, en revanche, des Palestiniens affiliés au Hamas, installés sur la bande de Gaza qui menaçaient Israël (le même jour), de lui faire la guerre tout en se présentant victimes de « l'agression sioniste ».

LE CADRE ETATIQUE PALESTINIEN DOIT ETRE AUTANT JURIDIQUE QUE TERRITORIAL
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 13:08

Ouzi Landau: « Abou Mazen a les mêmes objectifs qu’Arafat! »

[Mercredi 10/02/2010 14:02]

 



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Il y a un peu plus d’une année, Ouzi Landau, l’an des plus anciens cadres du Likoud, surprenait tout le monde en annonçant qu’il quittait le parti de Netanyahou pour adhérer à Israël Beiteinou, estimant « que ce parti représentait aujourd’hui davantage les idées traditionnelles de la droite que le Likoud, qui avait abandonné une partie de son idéologie historique ».
Ministre de la Sécurité Intérieure dans le premier gouvernement Sharon, dès 2001, Landau avait ensuite fait partie des « députés rebelles » qui s’opposaient fermement au Désengagement de Gaza, et avait présenté sa démission en 2004. Lors des élections de 2006, il occupa la 16e place sur la liste du Likoud, et perdit son siège à la Knesset, le Likoud obtenant son plus mauvais score historique: 12 sièges!
Entre 2006 et 2009, Ouzi Landau se lança avec succès dans le « tourisme politico-historique », créant l’association « Eretz Nehederet » qui proposait des excursions à travers le pays, du Golan au Néguev en passant par la Judée-Samarie, afin de faire prendre conscience aux citoyens de l’importance d’Eretz Israël et des enjeux des décisions en matière politique et stratégique.
Dans une interview accordée mercredi au journal « Israël Hayom », Ouzi Landau met les choses au point et entend mettre « un bémol à l’engouement en vogue en faveur d’Abou Mazen, que ce soit en Israël ou dans la communauté internationale ». Pour Landau, « la comparaison entre Yasser Arafat et Abou Mazen est la même que pour ‘Jack l’Eventreur’ et l »Etrangleur de Boston’: l’un veut assassiner violemment avec beaucoup de sang qui jaillit, l’autre veut tuer lentement et en silence ». Pour le ministre, les choses sont évidentes: Arafat voulait combattre Israël par les armes, alors que son successeur, voyant que cela n’est pas possible, veut éliminer l’Etat hébreu par un processus plus lent appelé « paix » et par le biais d’une délégitimation progressive de l’Etat d’Israël générée par une propagande agressive et soutenue tous azimuts.
Selon Landau, « le Premier ministre israélien n’a pas encore officiellement décidé de quel côté de la barrière se trouve le chef de l’Autorité Palestinienne, alors que cela saute aux yeux ». Il réfute les arguments d’Abou Mazen, qui refuse de s’asseoir à la table des négociations « tant que se poursuivra la construction juive en Judée-Samarie et à Jérusalem », estimant « que l’AP est en fait dans l’impossibilité d’aller plus avant dans les pourparlers avec Israël, car elle ne peut envisager de céder sur Jérusalem, sur le dossier des ‘réfugiés’ et surtout de signer la fin des revendications palestiniennes en cas d’accord ».
Abou Mazen, bien que parcourant le monde en complet-cravate, n’en n’est pas moins instigateur et complice d’attentats sanglants, comme celui des Jeux Olympiques de Munich en 1972, et il est l’auteur d’une thèse de doctorat obtenue à Moscou, dans laquelle il développe des idées négationnistes sur la Shoah.
Les propos d’Ouzi Landau ne sont pas de simples élucubrations mentales. Le 19 janvier 1991, lors d’une conférence de la Ligue arabe au Caire, Abou Mazen présentait ainsi son « programme de paix »: « Il est possible d’éliminer Israël, par des moyens pacifiques, en 15 ans ». Et quatre ans plus tard, il s’exprimait ainsi à propos d’un trêve avec Israël: «Nous n’avons aucune chance contre Sharon en poursuivant les attentats, étant donné qu’il a le monde entier à ses côtés à ce sujet. Nous devons traverser sans heurt la période de Sharon et par la suite mettre à exécution notre grand plan». Abou Mazen aurait également affirmé : Si vous me laissez suivre la voie que j’ai proposée, dans 10 ans, Israël n’existera plus ».
Ses prévisions se sont heureusement révélées fausses, mais l’intention est clairement exprimée, et c’est devant cet homme, baptisé « modéré » que le monde entier étend le tapis rouge, et avec qui les Israéliens sont sommés de négocier…la paix!
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 07:44
De quoi faire encore pleurer dans les chaumières européennes...

Alors 100 millions de dollars + quelques centaines de millions détournés qu'il faut refinancer =

Allez à vos porte-monnaie Messieurs, Mesdames les contributeurs trés généreux et pas naifs du tout !




L'UNRWA quémande 100 millions de dollars pour les réfugiés palestiniens 

Par Dan Goldman pour Guysen International News - Mardi 9 février 


AP

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui connaît de graves difficultés financières, a indiqué mardi 9 février qu'elle aurait besoin d'au moins 100 millions de dollars en 2010 pour venir en aide aux près de 5 millions de personnes considérés comme réfugiés au Moyen-Orient.



"Les financements sont insuffisants pour pouvoir faire face à nos besoins et continuer à assurer nos services", a déclaré à la presse le commissaire général de l'UNRWA, Filippo Grandi (photo), nommé à ses fonctions en janvier.
 
 "Alors, en plus des financements dont nous ont parlé les donateurs (...) nous avons besoin approximativement de 50 millions de dollars pour faire face aux besoins minimums en 2010", a-t-il déclaré.

 "Je lance un appel ferme aux donateurs pour qu'ils nous donnent plus que cela pour pouvoir investir dans la qualité, c'est-à-dire (...) dans toutes les choses dont a besoin n'importe quel service public pour fonctionner correctement, et cela signifie encore 50 millions de dollars supplémentaires, si ce n'est plus", a-t-il ajouté.

Déficit de 140 millions de dollars pour l'UNRWA

Des sources à l'ONU ont déclaré à l'AFP que le budget 2010 de l'UNRWA était estimé à 620 millions de dollars, avec un déficit attendu de 140 millions de dollars.

"De plus, nous avons des activités spéciales en Palestine liées à l'urgence, ce qui signifie de l'aide humanitaire, de la nourriture, de l'argent et des créations d'emploi supplémentaires. Pour ces activités, nous avons récemment lancé un appel aux donateurs afin de recueillir 350 millions de dollars pour les urgences", a encore expliqué M. Grandi.

La semaine dernière, les Etats-Unis avaient annoncé une "contribution initiale" pour 2010 de 40 millions de dollars à l'UNRWA. Les fonds serviront au budget ordinaire de l'organisation ainsi qu'à des programmes d'urgence dans les territoires sous le contrôle de l'Autorité Palestinienne et du Hamas, avait précisé le département d'Etat dans un communiqué.
 
L'UNRWA apporte son aide à environ 4,7 millions de Palestiniens considérés comme réfugiés dans toute la région du Proche-Orient.

(G.I.N avec agences)



Pendant ce temps


Autorité Palestinienne: des centaines de millions de dollars détournés.
Abou Mazen, Président de l'Autorité palestinienne est choqué par les révélations des services de sécurité palestiniens sur la corruption dans les plus hautes sphères palestiniennes. Des centaines de millions de dollars provenant de l'aide internationale ont été détournés au profit de hauts responsables palestiniens, d'après les documents rendus publics ce soir, après une enquête menée durant six ans.
 
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