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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 05:08
Le Chantage d'Abbas continue !!!

Israël/ AP: Négociations indirectes pour résultats indécis
Par Marc Blum pour Guysen International News - Lundi 8 février 2010 à 14:20

 © AFP Shizuo Kambayashi

Le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a accepté le principe de discussions indirectes avec Israël sous l'égide des Etats-Unis mais a réclamé des garanties de la part de Washington, a expliqué lundi 8 février un haut responsable palestinien.


Une reprise des pourparlers que M. Abbas avait jusqu'à présent conditionné à un gel total des constructions en Judée-Samarie et à Jérusalem.  Cependant, un responsable palestinien sous couvert de l'anonymat affirme que le chef du Fatah n'aurait pas encore renoncé à cette exigence avant d'entamer des discussions de paix directes avec les Israéliens. 

C'est pourquoi,
 les Etats-Unis ont proposé que les deux parties mènent des pourparlers indirects pendant trois mois, au cours desquels l'Etat hébreu effectuerait des gestes de bonne volonté à destination des Palestiniens.

"Ces contacts viseront à créer un climat propice et à parvenir à un accord sur les frontières de l'Etat palestinien", a déclaré ce haut responsable à l'AFP, en précisant qu'ils débuteraient "le 20 février" prochain.

"Ils vont durer trois mois, les Américains négocieront directement avec les deux parties après avoir établi un calendrier et s'être mis d'accord sur un mécanisme de mise en oeuvre" des décisions, a-t-il ajouté. Il a précisé que M. Mitchell effectuerait la navette entre les deux parties.

 
De nombreux gestes de bonne volonté d'Israël selon ce plan

Pendant ce temps, Israël mettrait en oeuvre une initiative en cinq points proposée par Mitchell qui inclurait la libération de prisonniers palestiniens et un arrêt des incursions israéliennes dans les villes sous contrôle palestinien.

L'Etat hébreu transfèrerait également à l'Autorité palestinienne de nouvelles zones actuellement sous son contrôle, autoriserait la réouverture de bureaux politiques palestiniens à Jérusalem-Est et permettrait l'entrée de matériel de construction notamment dans la bande de Gaza, sous contrôle du mouvement islamiste du Hamas.

M. Abbas a demandé à Washington de présenter ses positions sur les questions relevant du statut final, c'est-à-dire la question des réfugiés palestiniens, le statut de Jérusalem et les frontières définitives, a indiqué ce responsable palestinien.

"Le président Abbas veut connaître la position américaine (...) sur ces lignes directrices et ce que l'administration (américaine) fera si (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu n'est pas d'accord", a-t-il expliqué.

Le négociateur palestinien Saëb Erakat a confirmé que M. Mitchell avait présenté des nouvelles suggestions, en soulignant que M. Abbas n'avait pas encore donné sa réponse "mais a demandé des éclaircissements à l'administration américaine, qui devrait répondre d'ici une semaine", a-t-il affirmé à l'AFP.
 
Le président américain Barack Obama a fait de la relance du processus de paix israélo-palestinien, suspendu depuis la guerre à Gaza (27 décembre 2008-18 janvier 2009), une "priorité" de son administration.

(G.I.N avec agences)
 
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 05:21
Abbas déçu par l'attitude d'Obama
Par JPOST.FR 
07.02.10
jpost. 


Et bien Abbas fait partie d'un maximum de gens déçus par Obama, Mais lorsque l'on est dans sa position, magnant avec tant de facilité le double language, corrompu jusqu'à la moelle, et n'ayant aucune volonté de paix, on évite de trop parler

Mahmoud Abbas est inquiet du retournement de veste de l'administration Obama sur la question des implantations, pouvait-on lire dimanche dans le magasine allemand Der Spiegel. Le chef de l'Autorité palestinienne (AP) a affirmé qu'il ne reviendrait pas sur ses positions : pas de reprise des négociations sans gel des constructions et sans reconnaissance des frontières d'avant 1967.

Mahmoud Abbas. 
PHOTO: AP , JPOST

"Ce ne sont pas des pré-requis, mais bien les premières étapes de la Feuille de route, celles que nous aurions dû franchir il y a déjà longtemps. De notre côté, nous avons respecté nos engagements, reconnu à Israël le droit d'exister et combattu les factions armées. Maintenant c'est au tour des Israéliens", a déclaré Abbas.

"Ehoud Olmert a fait machine arrière"

Il s'est dit déçu que Barack Obama, président du "pays le plus puissant au monde", n'exerce pas plus de pressions sur Israël. Mahmoud Abbas est également revenu sur l'échec des négociations entamées avec l'ex-Premier ministre Ehoud Olmert : "Nous n'avons pas rejeté son offre, il a simplement fait machine arrière juste avant la dernière phase des négociations. Tzipi Livni lui a succédée, mais elle n'est pas devenue Premier ministre et nous ne sommes donc jamais parvenus à un accord", a t-il expliqué.

Il maintient, par ailleurs, ne pas vouloir se représenter aux élections palestiniennes regrettant que "la voie diplomatique soit dans une impasse". Et de mettre en garde : "J'en appelle à toutes les nations : ne laissez pas les Palestiniens s'enfoncer d'un cran supplémentaire dans le désespoir."

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 06:00

La Palestine est-elle l’alpha et l’oméga des problèmes du monde ? 

Une mise au point d’André Dufour.
© André Dufour pour LibertyVox
 

http://gutterpoetry.files.wordpress.com/2009/01/israeli-palestinian-sides.jpg




Merci à LV pour l'envoi de ce texte

Depuis 60 ans, le mot Palestine fait saliver les pavloviens d’Eurabia et alimente l’antisémitisme dissimulé sous une burqa antisioniste. Depuis 60 ans le théâtre proche-oriental, peuplé d’à peine 10 millions d’individus, juifs ou arabes confondus, sur une superficie comparable à celle de la Belgique, est le centre de gravité d’un monde  gorgé de 7 à 8 milliards d’individus ; depuis 60 ans, la suppression d’Israël est présentée ouvertement ou sournoisement comme préalable à la solution de tous les problèmes qui nous préoccupent : pauvreté, malnutrition, chômage, crises financières, guerres, crise logement, incivisme, maladie, analphabétisme, terrorisme, tremblements de terre et j’en oublie certainement, le réchauffement climatique par exemple ou le péril OGM.

Car mettons nous ça dans la tête, les bonnes âmes qui parlent au nom du genre humain (auquel les Juifs n’appartiennent semble-t-il pas) ne supportent pas l’injustice faite aux «réfugiés» prolifiques et à leur descendance chassés de leurs maisons et de leurs terres par les «Sionistes» venus d’une autre planète qui, du jour au lendemain, ont fait irruption sur des terres qui étaient arabes et musulmanes depuis la Création du monde. Elles ne supportent pas non plus les violations systématiques du «droit international» par l’état hébreu et, en se défendant de tout préjugé antisémite, s’arrogent donc le droit de condamner systématiquement l’Etat juif. N’ont-ils pas pour caution de non-antisémitisme le soutien d’une poignée de gauchistes juifs, éternels idiots utiles des causes les plus abjectes, dont la signature automatique de toutes les pétitions anti-israéliennes leur est assurée ? Ne sont-ce pas ces mêmes Juifs, bourgeois de gauche, habitant les beaux quartiers de Paris qui servaient naguère de caution de non antisémitisme aux procès staliniens de Prague et de Moscou ? Rien de nouveau sous le soleil. Et de justifier ainsi la légitimité de la «Résistance» du peuple palestinien face à «l’oppresseur sioniste». Et de justifier aussi la solidarité envers le peuple palestinien qui se manifeste dans le monde par des actes de terrorisme, détournements d’avions, attaques contre les édifices communautaires juifs ou appels au boycott des produits israéliens.

Moi, je veux bien prendre en compte ce soutien à la «juste cause» palestinienne, dans la mesure où le soutien par les adversaires du Sionisme aux règles de la morale et du «droit international» est universel et systématique.

Or, trois ans à peine avant la proclamation de l’Etat d’Israël, conformément au dit droit international issu des résolutions de l’ONU, l’Etat soviétique chassait les Allemands de la région de Koenigsberg, devenu Kaliningrad, pour y installer des colons russes, tandis que les Polonais chassaient les Allemands du restant de la Prusse Orientale, de la Poméranie et de la Silésie pour y installer des colons polonais pur jus. Qui s’en émeut ? Qui réclame le droit au retour et l’indemnisation de ces expulsés spoliés et réfugiés ? Qui appelle au boycott du gaz russe et des marchandises polonaises ? «Ce n’est pas comparable» me rétorque-t-on, l’Allemagne a déclenché une guerre dévastatrice, elle l’a perdue et la perte de territoires n’est qu’une juste réparation des immenses pertes humaines et matérielles subies par la Pologne et par l’Union Soviétique, (ci-devant alliée de l’Allemagne nazie contre la Pologne, ne l’oublions jamais). Mais les Palestiniens (qui n’ont pas jugé utile de fonder un Etat palestinien comme ils en avaient le droit et les moyens) et les Etats Arabes n’ont il pas, au mépris du «droit international», déclenché une guerre contre l’Etat Juif qui venait tout juste d’être proclamé conformément à un vote de l’ONU ? Ne l’ont-ils pas, contre toute attente de leur part, perdue ? Pourquoi dès lors ce qui est juste et entériné pour la Russie ou la Pologne, au détriment des Allemands, ne le serait-il pas pour Israël au détriment des Arabes palestiniens, responsables d’une guerre qu’ils ont voulue et perdue en dépit d’un soutien militaire et politique des pays arabes ?

Et plus près de nous, l’Union Européenne ne s’est-elle pas inclinée devant le refus tchèque d’entendre ne serait-ce que parler de la réintégration ou de l’indemnisation des trois millions de Sudètes allemands expulsés de leurs terres ancestrales par la Tchécoslovaquie à peine libérée ? Eux aussi avaient servi les desseins d’Hitler, ils ont joué la mauvaise carte et ont été entrainés dans la débâcle finale de l’Allemagne nazie. C’est la règle du «jeu». La «cause sudète» vaut-elle donc moins que la «cause palestinienne» ? Mais que vaut donc la «juste cause» des Sudètes, pas tous nazis, quand on la met en balance avec l’intérêt de l’UE de ratifier le traité de Lisbonne ? Et pourtant, à l’aune des diktats «moraux» de la «cause» palestinienne, on ne devrait voir aucune voiture Skoda circuler dans nos rues et sur nos routes. On ne devrait pas se chauffer au gaz russe, on ne devrait pas manger des pommes de terre de Pologne. Vous avez dit «boycott» ? Or, je suis certain, pour en connaître quelques uns, que nombre de militants du boycott des produits d’Israël apprécient de conduire une Skoda. Et ce n’est pas moi qui en blâmerais ces imposteurs.

Alors que 60 ans après la défaite arabe, les «réfugiés» palestiniens, battant les records mondiaux de la fécondité, se sont multipliés par quatre ou cinq et sont toujours subventionnés par l’ONU en leur qualité de «réfugiés», notons que l’Allemagne a intégré tous les réfugiés expulsés par la Russie, la Pologne et la Tchécoslovaquie, de même que la Finlande, agressée par la Russie communiste, juste après que l’URSS eut aidé l’Allemagne à dépecer la Pologne en 1939, contrainte de céder à son insatiable voisin des pans entiers de son territoire national, en accueillait et intégrait ses réfugiés.

Mais puisqu’aucun média, aucun comité de soutien ne prend leur défense, je me fais ici l’avocat des Tamouls du Sri Lanka. Ils sont très semblables aux Palestiniens. Ils veulent un Etat Tamoul «aux côtés et non à la place» de l’Etat cinghalais. Leur désir d’indépendance, contrairement aux prétentions palestiniennes, est fondé sur l’Histoire, puisqu’il y eut jadis, du XIVème au XVIIème siècle un royaume tamoul dans la partie nord de l’île de Ceylan, alors qu’il n’y a jamais eu de nation palestinienne ni d’Etat palestinien. Pour atteindre leur objectif, les Tamouls ont employé tous les moyens et toutes les méthodes par lesquelles la «juste cause» palestinienne s’est illustrée ; ils les ont même précédés dans le recours aux bombes humaines pour provoquer le plus de morts possible parmi les Cinghalais. A juste titre, mais contrairement à ce qui s’est passé pour les Palestiniens, la communauté internationale les a catalogués «terroristes» et jamais «résistants» ou «activistes». De sorte qu’on n’a jamais connu de manifestation dans nos rues en faveur de la «juste cause tamoule», aucun comité de soutien, aucun appel au boycott. Cela n’empêche pas nos tartuffes pro-palestiniens de siroter avec la meilleure conscience du monde leur thé de Ceylan. La terrible répression finale exercée par les troupes cinghalaises, le nombre incalculable de victimes civiles (dont aucune ONG n’a la curiosité de connaître le nombre ni de secourir les survivants) et le sort tragique des populations tamoules chassées de leur terre par la soldatesque et parquées dans de véritables camps de concentration, tout cela n’intéresse personne. Et nul ne propose une «paix juste et durable» sur la base d’une partition de l’île garantissant à chaque ethnie des frontières sûres et reconnues avec un partage de Colombo où chacun des deux Etats installera sa capitale. Comptons donc sur notre Quai d’Orsay et sur la diplomatie de l’UE pour proposer, voire imposer cette solution aux deux camps. Pourquoi ce qui paraît une solution «normale» et «juste» pour Jérusalem ne le serait-il pas pour Colombo ?  Mais comment expliquer ça aux tenants d’une discrimination positive ?

Un dernier mot : la propagande anti-israélienne soutient que la création de l’Etat d’Israël est le produit de la Shoah et de la mauvaise conscience des Etats européens et des Etats-Unis pour leur passivité devant les persécutions dont les Juifs furent victimes, ou pour le rôle actif de l’Allemagne et des pays vassaux dans l’extermination des Juifs, alors que les Palestiniens, qui n’y ont joué aucun rôle, en paient le prix. Remettons les choses à leur place.

Le Sionisme est né vers la fin du XIXème siècle, c'est-à-dire bien avant la Shoah, devant le constat que même là où les Juifs étaient déjà émancipés, comme ce fut le cas de la France, leur appartenance à l’identité nationale du pays pouvait être remise en cause et même révoquée. Et ne parlons pas des masses juives rejetées et poussées à émigrer par des pays tels que la Russie impériale ou l’empire austro-hongrois où ils avaient, au mieux, le statut discriminatoire de minorité nationale.

Certes, l’assimilation avait ses avocats et maints Juifs se sont engagés dans cette voie allant jusqu’à se convertir (ils ne furent pas pour autant épargnés par les nazis), d’autres, tels que les socialistes du Bund, voyaient la solution dans la victoire du socialisme qui accorderait aux Juifs une pleine autonomie culturelle au sein de la nation environnante. Mais devant la croissance de l’antisémitisme, certains Juifs, parmi les moins religieux, voyaient la solution dans un Etat juif dans lequel leurs droits seraient acquis d’office, et non pas octroyés et révocables. L’immigration juive vers leur Etat projeté où vivaient déjà des communautés juives, plus particulièrement à Jérusalem où ils étaient probablement majoritaires, a donc commencé alors que l’antique Israël était devenu une province lointaine et faiblement peuplée de l’Empire Ottoman. Rappelons par exemple que David Ben Gourion se fit naturaliser Turc pour se fixer en Terre d’Israël.

Cela étant dit, là où leurs droits de citoyens étaient garantis, rares furent les Juifs attirés par le Sionisme. Les Juifs de France, par exemple, se sentaient d’abord Français de confession israélite et n’avaient aucun sentiment d’identité avec les Juifs de Pologne par exemple. Un nationalisme juif paraissait donc inconcevable à ces patriotes français. De même, les Juifs allemands, de langue et de culture allemande, se sentaient-ils Allemands. On imagine leur désarroi lorsque les nazis entreprirent leur persécution. Mais l’Allemagne nazie ne fut pas la seule à éliminer les Juifs de sa société. La Pologne où la population juive était la plus importante d’Europe, suivie de la Roumanie et de la Hongrie, participèrent elles aussi à la marginalisation et à la discrimination des Juifs avant de les livrer aux nazis. C’est à ce moment, le plus tragique de leur Histoire, que les Juifs virent les portes de la Palestine fermées par les Anglais, alors que la SDN leur avait confié le mandat sur la Palestine, justement pour y créer un foyer national juif. Mais voilà, les intérêts anglais étaient plutôt chez les Arabes et l’Empire britannique n’en était pas à une trahison près. Et à la même époque, l’Amérique, comme la France et pratiquement tous les pays, étaient peu désireuses d’accueillir les réfugiés juifs d’Europe «par crainte des réactions antisémites».

De sorte, qu’à la veille de la guerre, près de dix millions de Juifs, dont la majorité ne demandaient pas mieux que de quitter l’Europe, se trouvaient pris dans la nasse. L’envahisseur allemand n’avait plus qu’à les y cueillir. Mais, m’objectent les partisans de la cause palestinienne, "les Palestiniens n’y sont pour rien". Ils y sont certes pour moins que les Allemands, et guère plus que les Polonais, les Roumains, les Lettons ou les Ukrainiens mais ils ont leur part de responsabilité si on veut bien se souvenir que le grand Muphti de Jérusalem, chef de la cause palestinienne, était à la tête du combat contre les Juifs, organisait dès les années 20 des pogroms contre les communautés juives isolées et sans défense et se retrouvait à partir de 1939 ou 1940 en Allemagne nazie, chargé de créer une légion SS constituée de Musulmans de Bosnie où ils commirent des atrocités dans la population serbe et juive ainsi que sur des Résistants. Les Serbes de Bosnie, tant stigmatisés par la «communauté internationale», ne peuvent pour leur part l’oublier. Et quand on sait que des gouvernements tels que celui de Pétain firent preuve de zèle en arrêtant et en livrant aux nazis les Juifs «étrangers» (parmi lesquels, des citoyens français originaires d’Algérie, déchus de leur nationalité par le Statut des Juifs mis au point par des juristes naguère «de gauche») on peut dire que pratiquement tous les pays (hormis ceux d’Asie orientale et l’Inde) portent, en raison de leur hostilité ou de leur passivité, une part de culpabilité dans l’extermination des Juifs.

Les Allemands on assumé leur part. Mais en dehors d’un louable discours de Jacques Chirac reconnaissant le rôle de l’Etat Français dans la persécution et la déportation des Juif (se hâtant néanmoins de se «racheter» aux yeux des pays arabes en manifestant une hostilité ostensible à Israël), notre pays, de plus en plus inféodé à l’Eurabia, préfère battre sa coulpe pour son passé colonial et pour le tort fait aux «jeunes» issus de l’immigration. Ce qui explique le zèle de notre diplomatie en faveur des pays arabes et de la cause palestinienne au sein de l’ONU et du Conseil de Sécurité. Tout cela ne peut que plaider pour l’existence et le renforcement de l’unique Etat spécifiquement juif. Cela paraît incongru surtout aux yeux de ses détracteurs, de ceux là mêmes qui trouvent «normal» qu’il y ait une vingtaine d’Etats nationaux arabes et davantage d’Etats s’affirmant musulmans jusque sur leurs drapeaux nationaux, qui pèsent lourd sur les options politiques de la France et dans les instances onusiennes.

Alors peu me chaut la création d’un énième Etat arabo-musulman, la Palestine en l’occurrence, Etat sans racines historiques ni même ethniques et dont le seul rôle politique est d’entraver la vie de l’Etat d’Israël et l’affaiblir. Et ce serait même une folie dans le contexte de l’irrédentisme islamiste qui se manifeste sur tous les points du globe. Il est des moments où l’équilibre et la sécurité du monde passent avant les intérêts claniques, tribaux ou locaux. Qui donc, par exemple, ose demander à la Turquie de laisser les Kurdes créer leur propre Etat ? La création d’une Palestine, sur le territoire de ce que les Nations Unies désignaient naguère sous le nom de «Cisjordanie», province du royaume hachémite, affaiblirait l’Etat d’Israël au seul bénéfice du djihad islamique. C’est suicidaire pour l’Occident, mais aussi pour ceux que, faute d’autre appellation connue, l’on désigne par «Musulmans», mais qui tentent de s’affranchir du système totalitaire élaboré par cette culture pseudo religieuse et de devenir des Français comme les autres au sein d’une identité nationale française. Car je suis, moi aussi, pour une France laïque et «plurielle», mais dans sa pluralité d’individus et de personnalités singulières, mais surtout pas, au grand jamais, dans sa pluralité de communautés ethniques ou religieuses qui phagocytent toute individualité, compartimentent les citoyens et transformeraient la France «au mieux» en une sorte de Bosnie ou de Liban. Des lendemains qui chantent en somme. Les totalitaires staliniens nous l’avaient déjà promis naguère. Alors merci, on a déjà donné.

 

© André Dufour pour LibertyVox

 

 

1948 arab israeli war - May15-June10
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 17:29
Le Kosovo n'a rien à faire en "Palestine"
Par DAN DIKER 
03.02.10



Relire à ce propos l'excellente analyse de Marc Brzustowski dans la 2ème partie de son Editov du 23/01/2010

Du « processus de paix » à la gestion de conflits et à la prévention des catastrophes ? 2ème Partie
 





Nouvelle série d'allers-retours de l'envoyé américain au Proche-Orient, George Mitchell. Mais un constat s'impose : les dirigeants palestiniens semblent de moins en moins intéressés par la perspective de négociations. Comme le prouvent les récentes déclarations du chef de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas : Ramallah ne compte pas revenir à la table des discussions tant que la communauté internationale ne reconnaît pas unilatéralement les lignes de l'armistice de 1949 comme les frontières définitives d'un futur Etat palestinien.

Mahmoud Abbas veut utiliser le précédent du Kosovo. 
PHOTO: JPOST

Il a posé en plus une autre condition : que Jérusalem soit aussi concernée par un gel total des implantations. Abbas sait parfaitement que Binyamin Netanyahou ne peut pas dire oui. Mais le chef de l'AP n'en a cure. Tout comme il est resté de marbre après les concessions du Premier ministre israélien. Netanyahou a reconnu le projet d'un Etat palestinien démilitarisé, un gel de 10 mois des implantations (la plus grande concession dans toute l'histoire d'Israël), la levée de nombreux points de passage à l'intérieur de la Judée-Samarie et l'abandon des poursuites de près de 100 Palestiniens inscrits sur la liste de Tsahal.

Symbole politique

Une raison explique l'obstination d'Abbas. Les Palestiniens veulent s'inspirer de l'histoire des Balkans. Et plus particulièrement de la déclaration d'indépendance unilatérale du Kosovo (ancienne province de la Serbie) en février 2008. Ramallah l'a édifiée en modèle pour la "Palestine". Ces derniers mois, Mahmoud Abbas et son numéro 2 Salam Fayyad ont explicitement fait allusion au Kosovo dans leurs discours.
Mais en réalité, il n'y a aucune comparaison possible. Les juristes internationaux, comme Ruth Lapidot ou l'ancien ministre de la Justice, Irwin Cotler, ont prouvé que la situation palestinienne et celle du pays d'Europe du Sud sont juridiquement et historiquement différentes. Pour Alan Baker, l'ancien conseiller juridique du ministère israélien des Affaires étrangères, une déclaration unilatérale des Palestiniens violerait les précédents accords signés à Oslo ainsi que toute l'armature du processus de paix entre l'AP et Israël.

Mais Ramallah ne se trouble pas devant les incohérences d'une comparaison Kosovo-Palestine. Elle utilise l'ancienne province de Serbie comme un symbole politique pour emporter l'adhésion internationale et aboutir à une déclaration unilatérale d'indépendance dans les "frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, dont la Vieille Ville et le mont du Temple". Le Kosovo apparaît comme la meilleure carte à jouer pour y parvenir, en particulier avec un président américain qui vient de remporter le prix Nobel de la paix et un processus de paix moribond.
Les "crimes de Gaza" comparés
à ceux de Karadzic

Curieuse coïncidence. En février 2008, la déclaration unilatérale du Kosovo a été prononcée au beau milieu du processus de paix d'Annapolis. Le conseiller d'Abbas, Yasser Abed Rabbo, avait saisi l'occasion : "Nous avons une autre option (que le processus de paix). Le Kosovo ne vaut pas mieux que la Palestine. Nous demandons le soutien des Etats-Unis et de l'Union européenne (UE) pour notre indépendance." Egalement inspiré par les Balkans, le négociateur palestinien Saeb Erekat teste la température internationale à la fin de l'année 2009. "L'Union européenne a reconnu l'Etat du Kosovo. Elle doit faire la même chose pour les Palestiniens", explique-t-il. Un des effets collatéraux de la stratégie palestinienne est la délégitimisation d'Israël que l'Autorité palestinienne s'emploie à diaboliser et à isoler de la communauté internationale. Comme si l'Etat hébreu s'était rendu coupable des mêmes atrocités que celles commises par les leaders serbes, Slobodan Milosevic et Radovan Karadzic.

Le responsable de la justice à Ramallah, Ali Khashan, a ainsi lancé une pétition devant la Cour internationale de justice en 2009, accusant Israël de génocide et de crimes de guerre à Gaza. L'Autorité palestinienne a aussi levé la charge devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève avec le rapport faussé de Goldstone, tandis que des centaines de Palestiniens à travers le monde déposent des pétitions devant les cours de Londres et d'autres pays européens pour aboutir à l'arrestation de personnalités politiques israéliennes. Dont les plus importantes : Ehoud Barak ou encore Tzipi Livni. Même Fayyad, le plus modéré, défenseur d'un plan d'indépendance en deux ans sur le modèle du Kosovo s'est prononcé en faveur d'une "Intifada politique". Mais l'Autorité palestinienne a la mémoire courte. Elle oublie qu'au cours de l'opération Plomb durci, elle a collaboré étroitement avec Israël. Et lui a notamment fourni des informations sur le Hamas tout en faisant taire d'éventuelles manifestations de soutien dans les territoires qu'elle contrôle. En parallèle, Tsahal a apporté son aide à Ramallah contre des menaces de coup d'Etat du Hamas en Judée-Samarie.

Double-langage européen

Mais aujourd'hui, le contexte a changé. Abbas, Fayyad et les autres leaders palestiniens flairent une opportunité. Malgré son infaisabilité légale, l'exemple du Kosovo semble être un bon filon. Les Européens ont réagi plutôt favorablement à la thèse palestinienne. En juillet dernier, le haut représentant pour la politique étrangère Javier Solana a provoqué une tempête diplomatique en se prononçant pour un Etat palestinien unilatéral si les négociations échouaient après une "date-limite". L'UE s'est à la suite ravisée. En novembre 2009, Bruxelles s'est prononcé contre une déclaration unilatérale palestinienne. Mais quelques semaines plus tard, le ministre des Affaires étrangères suédois, Carl Bildt, présentait une résolution qui présente Jérusalem-Est comme capitale de la "Palestine".

L'UE a fini par prendre ses distances avec le texte. Mais les Etats européens restent divisés sur la question de la Ville sainte et certains encouragent les Palestiniens à prononcer leur indépendance. Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a apporté son soutien à un projet de résolution palestinien imposant les lignes de l'armistice de 1949 comme frontières d'un futur Etat palestinien. La nouvelle administration américaine donne aussi du grain à moudre pour la balkanisation de la "Palestine". Le précédent président, George W. Bush, a toujours refusé de comparer les territoires palestiniens au Kosovo. La donne a changé avec Barack Obama qui tend l'oreille. Son discours prononcé en septembre 2009 devant l'Assemblée générale de l'ONU s'en fait l'écho. Il s'est inspiré du langage de la Feuille de route de 2002 pour "mettre un terme à l'occupation qui a commencé en 1967". Tout en faisant l'impasse sur d'autres points, comme le droit d'Israël à la sécurité et à des frontières défensives, évoqués dans les résolutions 242, 338, dans le processus de Madrid de 1991, les accords d'Oslo de 1993, et dans la lettre de Bush en 2004.

Dans ce contexte, Israël a des raisons de s'inquiéter. La "stratégie du Kosovo" exige de repenser la stratégie diplomatique de l'Etat hébreu. Ce dernier veut aboutir à une solution négociée mais s'oppose à toute déclaration unilatérale et à une partition de Jérusalem. Israël doit souligner son besoin vital de frontières défensives en Judée-Samarie, explicité dans la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU. Le pays doit avant tout garder le contrôle de la vallée du Jourdain qui surplombe les grandes villes israéliennes et l'aéroport Ben Gourion. Itzhak Rabin l'avait souligné dans son dernier discours à la Knesset en octobre 1995. Israël doit enfin s'opposer vigoureusement à toute tentative de comparaison avec le Kosovo. C'est le seul moyen d'éviter la "balkanisation" d'une région déjà dangereuse pour l'Etat hébreu.

L'auteur est un analyste réputé du Centre de Jérusalem pour les Affaires publiques (Jerusalem Center for Public Affairs).

 
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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 06:28
L'AP encourage le mouvement "anti-barrière"
Par YAAKOV KATZ 
31.01.10
jpost

Selon le ministère de la Défense, l'Autorité palestinienne (AP) financerait et participerait à des manifestations contre la construction de la barrière de sécurité en Judée-Samarie. Si ce mouvement de protestation n'est pas contrôlé, les manifestations pourraient se transformer en une nouvelle vague de violence palestinienne.

L'armée a remarqué une présence croissante de membre de l'AP dans les manifestations au nord de Nodi'in Illit, à Bil'in, Na'alin et près de l'implantation de Neveh Tzuf (Halamish). 
PHOTO: AP , JPOST

L'armée a remarqué une présence croissante de membres de l'AP dans les manifestations au nord de Modiin Illit, à Bilin, Naalin et près de l'implantation de Neveh Tzouf (Halamish), où un important représentant de l'AP a été arrêté il y a deux semaines.

Selon des informations obtenues par Israël, l'intensification du mouvement a été soutenue par le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le Premier ministre, Salam Fayyad. "Nous craignons de perdre le contrôle", a déclaré un officiel israélien.

Selon l'armée, les protestations de vendredi ont été violentes : "Les manifestants ont jeté des pierres et des objets tranchants", a t-il ajouté.

Vers une révolte populaire ?

Alors que Tsahal s'inquiète de la possibilité d'une troisième Intifada, il est à craindre que cette nouvelle vague de violences n'évolue vers un nouveau conflit et ne sape les efforts de relance des négociations. Abbas a par le passé approuvé publiquement l'idée d'une révolte populaire.

Selon une source de l'armée, "environ 2000 personnes participent chaque semaine à ces manifestations". "Il s'agit d'une proportion minime de la population palestinienne en Judée-Samarie, mais cela pourrait s'amplifier et saper tous nos efforts pour réduire les restrictions."

Jeudi matin, Mouhammad Khatib, membre du Comité populaire contre le Mur de Bilin et coordinateur du Comité de coordination de la lutte populaire a été arrêté. L'armée affirme avoir placé Khatib en détention pour ne pas avoir pointé tous les vendredis au poste de police de proximité, comme il lui avait été demandé depuis une arrestation antérieure.
Selon le site Internet de Khatib, cette arrestation est le dérapage le plus important dans la vague de répression récente contre la "lutte palestinienne". Le site affirme qu'il est le 35e habitant de Bilin à être arrêté en raison des manifestations de vendredi.

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 15:26
Je remercie Victor pour l'envoi de ce texte




 

Quelques irrationalités parmi d’autres

 

A lire les dires de certains, on peut légitimement s’interroger quant à la rationalité qui nous entoure. Surtout lorsque ces dires touchent Israël et/ou le peuple juif.

 

Le Hamas, dont chacun sait que sa charte constituante a comme objectif ultime l’éradication de « l’entité sioniste », affirme, en réponse au rapport Golstone, que « Les groupes armés palestiniens respectent le droit humanitaire international. Ils n'ont cessé de déclarer dans la presse qu'ils visaient des cibles militaires et évitaient de frapper des civils » !

 

En plus de huit années et particulièrement depuis 2005, plusieurs milliers de « roquettes artisanales » atteignirent les villes frontalières israéliennes telle Sdérot, mais aussi des villes plus éloignées comme Beer-Shev’a ou Ashdod. L’armée israélienne a décompté près de huit cent de ces engins tirés contre son territoire entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009. Exclusivement des biens civils ont été atteints. Des civils, femmes, enfants, vieillards, mais aussi des hommes non armés qui sont donc des civils, furent au mieux blessés, voir tués. Quelques très rares fois, ces roquettes atteignirent une base frontalière de la bande de Gaza. Quelques soldats, endormis, furent blessés. Décision fut prise de transférer cette base militaire hors de portée.

 

Les roquettes tirées sur des cibles civiles l'ont été par « erreur de pilotage », expliqueMohammed al-Ghoul, un des responsables du Hamas. A quand donc une levée du blocus de Gaza afin que l’autorité démocratiquement élue de ce territoire puissent importer sans problème les pièces manquantes permettant aux missiles une meilleure précision ? Au nom des droits de l’homme -israélien évidement- Israël se doit à cette demande.

 

Autre illogisme devenu raison.

 

Le Président de l’Autorité palestinienne a réaffirmé que seule Jérusalem-est sera la capitale du futur état ‘’palestinien’’. Aucune autre ville ne sera acceptée. Si Mahmoud Abbas a expliqué que son souhait est de ne pas diviser la capitale israélienne physiquement par des murs et barbelés, il faudra cependant impérativement, dans la perspective de la paix, « définir quelle partie appartiendra aux ‘’Palestiniens’’ et quelle partie sera aux Israéliens ».

 

Outre les faits vérifiés et vérifiables que cette ville n’est pas citée une seule fois dans le livre sacré de l’Islam, que jamais cette foi n’organisa de pèlerinage en son sein et qu’elle ne fut jamais capitale ni même ville d’importance pour ceux qui la détenaient -comme la Transjordanie-, les ‘’Palestiniens’’ estiment avoir des droits légitimes sur la veille ville et principalement sur le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme. Cette religion qui a, à contrario, le nom de cette ville inscrite près de sept cent fois dans ses livres saints, des adeptes priant en sa direction, organisant des pèlerinages à toutes occasions religieuses, et ayant fait de ce territoire la capitale resplendissante de l’état d’Israël dès que l’occasion se fut présentée.

 

L’irrationalité de la légitimité ‘’palestinienne’’ ne se niche pas seulement dans ces éléments, mais dans l’oubli systématique que toute paix exige des concessions de part et d’autre. Ainsi, aux yeux de l’AP et de ses soutiens, et au nom de la « paix juste et durable » qu’ils appellent, Israël devra, comme compensation, se contenter de la partie ouest de la ville !

 

Où Israël doit il signer ?

 

Comme le démontre cette petite analyse, la confusion intellectuelle est sciemment utilisée par l’AP et ses nombreux soutiens pour saper les bases de toutes raisons et imposer leur paix des ‘’braves’’. Celle qui refuse, entre autre, d’admettre le caractère juif de l’état d’Israël et exige un ‘’droit au retour’’ en son sein de ‘’réfugiés’’ se multipliant au fil du temps contrairement au bon sens.

 

Un bon sens qui concède au final que la Paix s’éloigne.

 

Victor PEREZ ©                                                  

  
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 15:14
"La corruption va mener l'AP à sa perte"
Par KHALED ABU TOAMEH 
31.01.10
 

Le pouvoir de Mahmoud Abbas est miné par la corruption de l'ère Arafat. C'est ce qu'affirme un témoin de premier plan, Fahmi Shabaneh, nommé par le chef de l'AP, il y a 4 ans, pour lutter contre la corruption à la Mouqata.

Fahmi Shabaneh règle ses comptes. 
PHOTO: COURTESY , JPOST

Interrogé par le Jerusalem Post jeudi, Shabaneh se livre sans détour après "avoir été forcé de démissionner" du département anti-corruption des services de sécurité palestiniens.

Selon l'ancien bras-droit de Mahmoud Abbas, la corruption généralisée à Ramallah pourrait permettre au Hamas de prendre le pouvoir dans les territoires palestiniens comme il l'a fait, durant l'été 2007, dans la bande de Gaza.

Pour Shabaneh, le seul facteur qui empêche ce scénario est la présence israélienne en Judée-Samarie : "Dans le cas contraire, le Hamas aurait déjà pris le pouvoir", assure-t-il, avant d'ajouter : "C'est difficile de trouver des gens qui soutiennent réellement l'Autorité palestinienne. Ils n'en peuvent plus de la corruption et de la mauvaise gestion."

Shabaneh avance des chiffres : les membres du Fatah auraient volé quelque 3,2 millions de dollars de donations américaines avant les élections législatives de 2006 remportées par le Hamas. Le chèque de la Maison Blanche devait permettre au Fatah de restaurer son image médiatique. Echec cuisant.
Résident à Jérusalem-Est, Fahmi Shabaneh a exercé le métier d'avocat avant de rejoindre l'équipe de Yasser Arafat à la veille des accords d'Oslo en 1993.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 17:58

LES GARANTIES A OFFRIR PAR LE FUTUR ETAT PALESTINIEN

Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH,
pour lessakele et aschkel.info

 

 

Ce 20 janvier 2010, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a annoncé que le futur Etat palestinien serait bordé par une présence des forces de Tsahal y compris à la frontière jordanienne. La raison avancée est d’empêcher tout approvisionnement en armes des palestiniens et d’éviter un renouvellement du scénario, dans la relation avec les palestiniens de Cisjordanie, comparable à celui qui prévaut depuis le désengagement avec les palestiniens résidant sur la bande de Gaza. Non content de cette déclaration, le Président Mahmoud Abbas s’est immédiatement empressé d’annoncer par la voix de son porte parole Nabil Abou Roudeina : « Nous n'accepterons pas la présence de Tsahal dans un futur Etat palestinien ».

Pour autant, s’ils veulent créer un Etat indépendant, les palestiniens devront assumer les obligations qui en découlent et ce, avec l’indispensable concours d’Israël.

Le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques du 16 décembre 1966 (entré en vigueur le 23 mars 1976), énonce dans son article 1er que « tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leurs statuts politiques et assurent leur développement économique et social ». Le 3° alinéa de cet article précise en substance que «Les Etats parties au présent contrat, y compris ceux qui ont la responsabilité d’administrer des territoires non autonomes et des territoires sous tutelle, sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de respecter ce droit, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies.

L’Etat d’Israël ayant ratifié ce pacte International le 3 octobre 1991, obligation lui est faite de favoriser la création d’un Etat Palestinien. De leur côté, les palestiniens se doivent d’offrir un certain nombre de garanties à leur voisin juif.

Ces garanties concernent tout d’abord les populations juives qui résident sur le territoire palestinien dans des localités qui n’ont pas vocation à être incorporées au territoire israélien. Des agglomérations comme le doigt d’Ariel ou les blocs de localités juives situés à l’est de Jérusalem, seront, lors de la création de l’Etat Palestinien de Cisjordanie, intégrées à l‘Etat juif alors que d’autres villages ne le seront pas. Il en est vraisemblablement ainsi des Yichouv comme Elie, Shilo ouMaalé lévona voire encore d’Hébron, s’il n’est pas décidé d’instituer un statut binational pour cette ville où repose le père des trois religions juive, chrétienne et musulmane.

Les Palestiniens seront donc tenus de veiller aux populations juives installées sur le territoire palestinien tout comme l’Etat d’Israël veille à la sécurité des populations musulmanes résidant au sein de l’Etat juif. Ils devront ainsi offrir aux populations juives une protection spécifique, assurer leur sécurité, respecter leur liberté et leur dignité, préserver leur liberté d’aller et venir, d’entrer et de sortir librement du territoire palestinien, respecter leur vie privée et leur droit à l’intimité. A cet effet, le futur Etat Palestinien devra assumer des obligations en terme sécuritaire tant pour ce qu’il en est des personnes juives que de leurs lieux de prière (tout comme l’Etat d’Israël assure la protection des musulmans qui résident sur le territoire israélien, et des mosquées du pays).

Il en résultera un certain nombre de conséquences pour les personnes juives installées sur le territoire palestinien : lors de la création de cet Etat palestinien de Cisjordanie, il appartiendra à l’Autorité Palestinienne d’exercer les prérogatives d’un Etat souverain dans les domaines politique, économique, administratif ou policier. Ainsi, pour les résidents juifs installés en Cisjordanie, la loi applicable ne sera plus la loi israélienne mais bien la loi palestinienne. Ils seront en quelque sorte placés dans la situation des Israéliens qui résident en dehors des frontières de l’Etat, tenus de respecter la souveraineté palestinienne. Pour sa part, L’Etat Palestinien devra leur offrir le bénéfice d’une double nationalité israélienne et palestinienne, la possibilité de participer aux élections locales et de disposer d’élus. Enfin, ils devront apporter la preuve d’un parfait respect du pluralisme des confessions religieuses ou ethniques.

Bien évidemment, les personnes israéliennes qui n’entendraient pas vivre sous souveraineté palestinienne doivent avoir la possibilité de revenir en territoire israélien sans que ce retour s’opère par la force, ni de la part des Palestiniens ni de la part du gouvernement israélien comme ce fut le cas pour les juifs installés dans la bande de Gaza.

Rappelons à cet égard que l’évacuation forcée de populations constitue une violation de la loi fondamentale israélienne du 17 mars 1992 (ayant valeur constitutionnelle) qui a pour but de protéger la dignité humaine et la liberté de chacun. L’évacuation de populations viole également les règles posées par la Thora et notamment l’interdiction de recourir à la violence sauf à subir le châtiment divin du déluge visé dans Genèse 6, 11-13 (la grave crise en Israël dans la période ayant suivi le désengagement, traduite en terme de perte de repères, est certainement une forme de déluge intellectuel et moral voisin de celui annoncé).  De même, la dépossession des personnes concernées, sanctionnée dans l’Exode (21,37),  contrevient aux règles du second traité de l’Ordre Neziquin de la Michnah, Baba metsia, qui traite des lois d’acquisition et de la transmission de propriété.  Plus généralement, la prière de laNeila qui clôture l’office de Kipour a été donnée à Israël afin que cesse la violence, qu’aucun préjudice ne soit plus jamais causé à autrui, et « que nous retirions nos mains de l’iniquité ». Gageons donc que l’Etat d’Israël tire les leçons de l’ expériencemalheureuse de la bande de Gaza et ne reproduise plus les erreurs du passé.

La seconde garantie que devront offrir les Palestiniens tient à la renonciation expresse à tout acte de belligérance. Pour ce faire, les palestiniens devront assurer un contrôle strict des frontières pour en assurer l’imperméabilité à tout transfert d’armes. Il s’agit ni plus ni moins de respecter les obligations imparties par la Charte des Nations Unies. Actuellement, les palestiniens de Cisjordanie peuvent accéder à l’indépendance mais ne sont pas en mesure de contrôler les trafics d’armes. Israël devra donc y veiller pendant quelques années.

Lorsque les Palestiniens auront définitivement renoncé à la technique du tunnel pour acheminer les armes destinées à mener le combat contre Israël, il ne sera peut être plus nécessaire pour Tsahal de contrôler les frontières du futur Etat palestinien.

Il est certain qu’à terme, Juifs et arabes vivront en bonne intelligence au sein du futur Etat palestinien, comme c’est le cas en Israël et comme cela a toujours prévalu lorsque les juifs vivaient dans les pays arabes.

Il n’est pas non plus exclu qu’un jour le loup et l'agneau paissent  ensemble, que le lion, comme le boeuf, mange de la paille, et qu’il n’y ait plus ni tort ni dommage sur toute la Montagne Sainte (Isaie 65,25). En attendant ce moment, l’assistance logistique et stratégique israélienne est vivement recommandée.

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 19:45

Reuters

RAMALLAH, Cisjordanie - L'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, a vivement engagé vendredi Mahmoud Abbas à reprendre les négociations de paix avec Israël sans conditions préalables, mais le président palestinien lui a opposé une fin de non-recevoir.

L'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell (à gauche), a vivement engagé vendredi Mahmoud Abbas (à droite) à reprendre les négociations de paix avec Israël sans conditions préalables, mais le président palestinien lui a opposé une fin de non-recevoir. (Reuters/Mohamad Torokman)

 

L'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell (à gauche), a vivement engagé vendredi Mahmoud Abbas (à droite) à reprendre les négociations de paix avec Israël sans conditions préalables, mais le président palestinien lui a opposé une fin de non-recevoir. (Reuters/Mohamad Torokman)

Le leader palestinien exige un gel de la colonisation juive à Jérusalem-Est et en Cisjordanie avant toute reprise des pourparlers, une position qu'a soutenu initialement le président Barack Obama, avant faire volte-face devant l'intransigeance du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

George Mitchell, qui a fait depuis un an une douzaine de navettes infructueuses entre les deux parties pour tenter de relancer le processus de paix, a quitté sans mot dire Ramallah après y avoir rencontré vendredi Abbas, qui a campé sur sa position malgré les pressions américaines.

"Mitchell a dit que, si nous voulions contribuer à un règlement final, nous devions reprendre les négociations. Ce fut le principal point en discussion. Nous ne partageons pas le même point de vue sur cette question", a déclaré à la presse le négociateur palestinien Saëb Erekat.

MEA CULPA D'OBAMA

"Nous voulons la reprise des négociations. Nous n'y faisons pas obstruction", a ajouté Saëb Erekat, en imputant l'impasse à l'intransigeance de Netanyahu au sujet de la colonisation, notamment autour de Jérusalem. "Dès lors, vous devez travailler avec Netanyahu", a répondu Abbas à Mitchell, selon Erekat.

Le Premier ministre israélien a par la suite publié un communiqué dans lequel il invite les dirigeants palestiniens à reprendre les discussions, ajoutant qu'ils "perdent leur temps" en fixant des conditions trop strictes aux négociations.

"Ce sont les Palestiniens qui entravent la progression du processus de paix en fixant des conditions qui n'ont été imposées dans le passé à aucun gouvernement israélien", dit le communiqué.

Selon des sources palestiniennes, George Mitchell doit revoir samedi Benjamin Netanyahu, qu'il avait déjà rencontré jeudi au début de sa première navette de l'année entre les deux camps, sans doute la plus difficile depuis sa nomination comme représentant spécial de Barack Obama, il y a un an.

George Mitchell a reconnu jeudi les "complexités et difficultés" de sa mission, à l'unisson du président américain, qui, dans une interview au magazine Time parue le même jour, avoue avoir sous-estimé un conflit "inextricable" et regrette d'avoir suscité "des attentes si fortes".

Pour l'analyste palestinien George Giacaman, de l'université palestinienne de Bir Zeït, l'interview d'Obama à Time "marque un tournant". "S'il reconnaît maintenant que le processus rencontre des difficultés et qu'il a péché par optimisme, cela augure mal de l'avenir."

Même si le président américain s'est dit résolu, dans cette interview, à poursuivre ses efforts de paix au Proche-Orient, le bilan qu'il en dresse, selon Giacaman, s'interprète au mieux comme "une manifestation d'exaspération" et au pire comme le prélude à "l'abandon de tout processus politique crédible".

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 07:18

Venezuela : l'Etat prend possession des magasins Exito (groupe Casino)

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Chavez frappe de plus en plus fort.

Après avoir menacé d'exproprier les éventuels commerçants qui augmenteraient les prix de manière abusive - à la suite de la dévaluation de la monnaie nationale - le gouvernement a dans un premier temps fait fermer de façon temporaire 619 commerces.

Mardi, les autorités ont pris possession des supermarchés de la chaîne Exito, propriété du distributeur français Casino, et ce, moins de deux jours après l'annonce de leur nationalisation.

Des représentants du gouvernement, accompagnés de militants, ont occupé l'un des magasins à Caracas. Parallèlement le ministre de l'Intérieur, Tarek el Aïssami, annonçait que les six autres supermarchés détenus par l'enseigne dans le pays étaient également passés sous le contrôle de l'Etat. Rappelons que la chaîne d'hypers Exito appartient à Cativen SA dont Casino est le principal.

Dimanche, Hugo Chavez avait justifié dimanche sa décision de nationaliser Exito, en l'accusant d'avoir augmenté ses prix de façon abusive après la dévaluation du bolivar.

Selon un responsable du gouvernement, l'occupation temporaire est, au Venezuela, la première étape du processus d'expropriation d'une entreprise nationalisée.

Lundi, une porte-parole du groupe Casino avait tenté de minimiser l'impact des mesures prises, en déclarant que cette décision ne changeait "rien aux perspectives de croissance et de rentabilité du groupe". Ajoutant que la "contribution de la filiale vénézuélienne au résultat 2009 était quasi nulle".

Le directeur de la Chambre de commerce de Caracas, Victor Maldonado, prend l'affaire très au sérieux quant à lui, jugeant même que "la nationalisation de la chaîne d'hypermarchés Exito" allait "conduire le pays à la ruine".

Rappelons que s'exprimant lors de son émission dominicale "Alo Presidente", le Président du Venezuela a récemment menacé d'exproprier les éventuels commerçants qui profiteraient de la dévaluation pour augmenter leurs prix "de manière abusive"."Faites-le si vous le souhaitez, mais nous allons vous retirer les magasins et les donner aux travailleurs", avait ainsi averti Hugo Chavez, qualifiant parallèlement ces spéculateurs de "pillards du peuple".

Des propos qui intervenaient alors que le gouvernement vénézuélien venait d'annoncer le 8 janvier dernier une dévaluation du bolivar et l'instauration d'un double taux de change. Le bolivar s'échangera désormais à 2,60 bolivars pour un dollar pour les importations des biens de première nécessite (santé, alimentation, équipements) et à 4,30 bolivars pour les autres secteurs.

 

Sources : http://www.leblogfinance.com/

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