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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 05:09
Steinitz : "Nous ferons avec ou sans l'aide américaine"
Par JPOST.FR 
10.01.10

Le ministre des Finances, Youval Steinitz, a déclaré dimanche qu'Israël prévoyait de ne pas faire usage des facilités d'emprunts mis à disposition par les Etats-Unis. Steinitz répondait à une remarque de l'envoyé américain au Proche-Orient, George Mitchell.

L'envoyé américain au Proche-Orient, George Mitchell. 
PHOTO: AP , JPOST

L'émissaire d'Obama avait en effet déclaré, jeudi, que Washington pourrait reprendre les prêts octroyés à Israël si le processus de paix demeurait dans l'impasse. Il y a quelques mois, Israël était parvenu à prolonger ces garanties de deux ans, jusqu'à fin 2011, précise Steinitz. Washington n'avait alors mentionné aucune condition annexe à cette extension.

"Nous avons tout fait"

Samedi soir, le Premier ministre Binymain Netanyahou avait lui aussi répondu aux propos de l'émissaire : Israël a "tout fait pour relancer le processus de paix, malgré le refus de l'Autorité palestinienne." "C'est l'Autorité palestinienne qui doit changer sa façon de fonctionner et pas le gouvernement israélien", a t-il insisté.

Mitchell avait également annoncé que les négociations entre Israël et les Palestiniens pourraient se conclure en l'espace de deux ans - pour autant qu'elles reprennent dans un futur proche. Mais pour l'ambassadeur d'Israël à Washington, Michael Oren, les ultimatums temporels se sont toujours avérés "inefficaces ou irréalisables".

 

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 22:59

EN QUESTION, LA CAPACITE POUR LES PALESTINIENS A
S’AUTO-DETERMINER

 

Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH

pourhttp://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info

Ce mercredi 6 janvier 2009, la guerre menée par les Palestiniens de la bande de Gaza a pris une nouvelle dimension. Les Gazaouis ont tué un soldat égyptien en poste à la frontière de Rafah non contrôlée par Israël (dans les rangs palestiniens, cinq jeteurs de pierres ont été blessés). L’incident est survenu à la suite de jets de pierres sur des travailleurs égyptiens en charge de l'édification d'une ceinture d’acier souterraine, le Hamas ne supportant pas la décision égyptienne de mettre un terme aux tunnels de contrebande aménagés sous sa frontière avec la bande de Gaza.

En réalité, si l’approvisionnement en armes des Palestiniens de la bande de Gaza risque de se compliquer passablement à l‘avenir, c’est le message adressé par l’Egypte à l’organisation islamique armée qui est plus gênant. En construisant un mur métallique sous la frontière avec la bande de Gaza, l’Egypte indique qu’elle ne souhaite plus que son territoire soit utilisé pour acheminer des armes dans la guerre menée contre Israël, autrement dit continuer de représenter pour le Hamas ce qu’est la Syrie pour le Hezbollah.

Fatalement, le projet égyptien a offert une nouvelle occasion pour les Palestiniens de s’apitoyer sur l’injuste situation : le territoire de la bande de Gaza sous le coup d’un odieux blocus israélien, se voit désormais empêché par l’Egypte, de s'approvisionner « en produits de première nécessité ». Le Hamas qualifie donc cette construction de « mur de la mort » mais quoiqu’il en dise, le berceau du Nil ne deviendra pas la base arrière des combattants du Hamas chargés de faire tomber l’Etat juif.

De prime abord, cette façon pour les Palestiniens de s’en prendre à l’Egypte pourrait être perçue comme relevant de l’inconscience mais il n’en est rien. Les Palestiniens arrivent en fait au bout de leur logique et de leur doctrine absurde inculquée par les Chartes palestiniennes. Celles-ci impartissent aux Palestiniens une mission temporelle, en l’occurrence, être le bras armé chargé de défaire l’entité sioniste. Or, les Palestiniens sont en train de faire deux amères découvertes : d’une part Israël ne disparaîtra pas et par ailleurs, tout ne dépend pas de leur seule volonté.

En outre, cet épisode confirme une nouvelle fois, s’il en était besoin, que les Palestiniens ne disposent, actuellement, pas de la capacité à s’autodéterminer, c’est-à-dire d’une parfaite aptitude à gérer leur devenir. Le principe applicable en la matière est celui du droit pour les peuples à l’autodétermination. Or, le droit, pour un peuple, de prendre en main son propre destin en choisissant librement son statut international et son organisation politique, administrative, économique, sociale et culturelle, n’est pas simplement conditionné par l’existence d’un peuple particulier installé sur un territoire spécifique. Il faut encore disposer de moyens à cet effet.

Ces moyens sont tout d’abord financiers, la viabilité du projet étant fonction de la capacité d’autofinancement de l’entité naissante. S’agissant des Palestiniens de la bande de Gaza, cette première condition n’est pas remplie : le Hamas vient d’adopter son budget gouvernemental d’un montant de 377 millions d’euros pour l’année 2010. Or, sur cette somme, seuls 38 millions proviennent de financements locaux (soit à peine plus de 10 %). Le rapporteur du budget (le député Jamal Nassar), dans l’incapacité de s’expliquer sur l'origine des 339 millions manquants, s’est pudiquement contenté d’annoncer que la partie correspondante serait couverte par «l'aide et l'assistance ». Or, c’est effectivement une cause de l’impossible indépendance nationale des Palestiniens : leur dépendance économique entraîne inéluctablement leur dépendance idéologique à l’égard des pourvoyeurs de fonds.

L’autodétermination suppose en outre un projet politique. A cet  égard, les Palestiniens de la bande de Gaza ont décidé de mettre en place une dictature religieuse avec tous les abus de pouvoir qui en sont le corollaire. Si les Palestiniens de la bande de Gaza aspirent réellement à disposer d‘eux même, ils doivent au préalable se doter d’institutions leur permettant de placer à leur tête des dirigeants impliqués dans le bien-être général de la population tout comme dans la préservation des intérêts particuliers de la population, c'est-à-dire non exclusivement occupés à poursuivre le combat contre Israël.

Sur ce dernier point, le droit pour le peuple palestinien à  disposer de lui-même suppose de chaque Palestinien qu’il prenne en main son existence individuelle propre, et qu’il cesse de se considérer exclusivement comme membre d’un groupe humain chargé de défaire l’Etat juif. Lorsque les Palestiniens auront pris conscience de leurs prérogatives individuelles, ils comprendront alors la nécessité d’accepter le principe des valeurs morales et de leur nécessaire respect, notamment l’interdiction de tuer, de voler, de blasphémer, obligation de se doter de tribunaux ...

Actuellement, les Palestiniens refusent d’admettre leur incapacité à s’autodéterminer. Aussi, se bornent-ils à exiger des conditions intenables dans les « soi-disant » négociations de paix qui n’ont rien à voir avec la création de leur Etat.

Il en est ainsi tout d’abord de la revendication de Jérusalem comme capitale de leur futur Etat, alors que Ramallah et la ville de Gaza conviendraient parfaitement pour chaque territoire palestinien (les Palestiniens auraient pu également demander à installer leur capitale à Aman qui est une très jolie ville et qui comprend beaucoup plus de Palestiniens, mais ils ne s’y risquent plus). Les Palestiniens exigent également le retour des soi-disant « réfugiés» en Israël alors que l’Etat hébreu n’existait pas encore lorsque les grands-parents de ces millions de personnes ont quitté la Palestine mandataire, sur les conseils des dirigeants arabes. Les Palestiniens maugréent également contre les constructions juives en Cisjordanie alors que l’Etat palestinien de Cisjordanie n’existe pas encore et que, de toute façon, les Palestiniens ne disposent d’aucun moyen pour construire des immeubles, planter des arbres, aménager des centres commerciaux (voire même construire une simple cabine téléphonique) dans les parties désertiques de Cisjordanie.

Sur ce point, les revendications palestiniennes sont un leurre. Elles donnent aux Palestiniens l’illusion qu’ils constituent une unité nationale apte à accéder à l’indépendance tout en imputant aux juifs le retard pris dans leur projet, alors qu’il n’en est rien. Par ailleurs, les Palestiniens gagnent du temps, de longues années voire des décennies, sans que personne ne puisse se rendre compte de leur incapacité à créer leur Etat.

Le peuple arabe de Palestine ne disposait pas des moyens pour créer un Etat indépendant lors du vote de la résolution du 27 novembre 1947 qui a partagé la Palestine en un Etat arabe et un Etat juif. La Transjordanie a alors été contrainte d’annexer la Cisjordanie en 1950 (pour devenir la Jordanie) pendant que la bande de Gaza était placée sous administration égyptienne. Depuis cette date, les Palestiniens ont été bercés (et abusés) par les promesses des dirigeants arabes et palestiniens concernant la destruction prochaine de l’entité sioniste.

Les Palestiniens ont perdu assez de temps. Ils doivent se prendre en main, comprendre que leur autonomie est indépendante d’Israël et bien, évidemment, retrousser leurs manches. Israël sera bien évidemment à leur disposition pour suggérer toute recommandation et éventuellement apporter son concours.

EN QUESTION, LA CAPACITE POUR LES PALESTINIENS DE S’AUTODETERMINER

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 05:17
Négociations israélo-palestiniennes : quelles perspectives de paix ?
Par Mathias Sabah pour Guysen International News - Jeudi 7 janvier 2010 à 00:01

AP 31.12.09

Situation atypique au sein du gouvernement israélien. Alors qu’hier, Benyamin Netanyahou se montrait plutôt optimiste quant à la reprise des pourparlers avec l’Autorité palestinienne, il n’en va pas de même pour le cabinet israélien restreint du Premier ministre. Ils semblent en effet plus dubitatifs devant le peu d’empressement du président de l’Autorité palestinienne. Mais l’attentisme d’Abbas révèle une stratégie qui pourrait s’avérer payante… 
 

Les six ministres du cabinet de B. Netanyahou sont bien plus pessimistes que leur Premier ministre : ils ont littéralement douché l'enthousiasme de leur supérieur lorsque ce dernier a évoqué la reprise éventuelle des pourparlers de paix avec les Palestiniens.
 
Un seul sentiment prévaut au sein du cabinet rapproché : un accord de paix n’est pas pour bientôt. Hier, le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman avait déjà exprimé son scepticisme : "Il ne sera pas possible de parvenir à un accord complet dans deux ans", comme pourrait le prévoir l’accord de paix de l’administration Obama. "Ce n'est pas un objectif réaliste. Nous devons entamer des pourparlers directs sans s'engager à un calendrier précis. Dans le passé, nous avons fixé des délais qui n’ont pas été respectés et cela a conduit à la violence." 
 
Et pour cause, par le passé, nombre d’accords contenant un calendrier de paix précis, avec date-butoir, n’ont pas abouti. En 1993, les accords d’Oslo accordent certes davantage d’autonomie à l’Autorité palestinienne, mais le délai de 5 ans pour aboutir à un arrêt du conflit ne sera pas respecté, loin s’en faut. Sous l’ère de G.W Bush, l’échec américain aura été encore plus cuisant. La feuille de route, ainsi que le processus d’Annapolis prévoyant une réconciliation israélo-palestinienne pour 2008 n’auront pas changé le cours des événements.
 
 
L’attentisme de Mahmoud Abbas
 
Depuis maintenant deux semaines et la visite de Netanyahou au Caire, le chef de l’Autorité palestinienne fait preuve d’une remarquable torpeur quant à sa volonté de reprendre activement les négociations, incitant le cabinet de Netanyahou à se montrer pessimiste sur un éventuel accord.
 
En réalité, le comportement d’Abbas révèle une véritable stratégie, ayant deux atouts majeurs : tout d’abord, par son acharnement à exiger d’Israël un gel total des implantations, Abbas cherche ni plus ni moins à gagner du temps. Car le président de l’Autorité palestinienne a bien pris note de la volonté de l’administration Obama de mettre en place un processus de négociations sur deux ans, avec à terme l’obligation d’Israël de reconnaître un Etat palestinien. Par ses manœuvres répétées, le stratège Abbas cherche donc à atteindre son but sans trop d’obstacles sur le chemin.
 
C’est pourquoi, depuis maintenant plusieurs jours, Mahmoud Abbas montre son accord de principe avec une reprise des négociations, tout en s’acharnant à exiger d’Israël un gel total des implantations. C’est aussi pourquoi il a récemment refusé la proposition de Netanyahou d’organiser une rencontre tripartite avec le Président égyptien Moubarak. Une stratégie passive qui pourrait bien porter ses fruits.
 
 Dans le même temps, cette façon de se délester de la responsabilité d’une reprise des négociations permet à Abbas d’avoir les mains libres sur le terrain de la réconciliation inter-palestinienne. En Judée-Samarie, la situation de Mahmoud Abbas est effectivement toujours très instable. Ses relations avec le Fatah armé sont au plus mal après l’intervention militaire de Tsahal le 26 décembre dernier contre trois terroristes responsables de la mort d’un civil israélien. Depuis lors, les factions armées du Fatah accusent Abbas d’apporter un soutien policier local à Israël.
 
Quoi qu’il en soit, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak souhaite voir Mahmoud Abbas sortir de sa torpeur. Après s'être entretenu avec Tony Blair, l'envoyé spécial du Quartet au Moyen Orient, pour inciter les Européens à coordonner leurs efforts avec les Etats-Unis et l'Egypte pour réamorcer les négociations avec l'Autorité palestinienne, Barak a appelé l’ONU à intervenir également auprès de Mahmoud Abbas pour "raccourcir le jeu qui précède la reprise des pourparlers".
 
Barack Obama aurait visiblement bien besoin d'un soutien international : aujourd'hui, une indiscrétion du journal Haaretz rapporte que le Président américain en aurait assez de l'attitude d'Israël et de l'Autorité palestinienne, selon les mots de Rahm Emmanuel, chef de cabinet d'Obama. Pas sûr que le processus de paix ait une chance de redémarrer sans l'appui des Américains… 
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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 18:00





Hier nous vous parlions de la fameuse sortie de M.ABBAS

Pas de conditions (pour la reprise des négociations) mais cessez de construire !!!

Cliquez sur le titre pour retrouvez l'article.



"Pas de conditions, mais cessez de construire"   TRADUCTION EN MODE ABBAS ! Donc, pas de conditions à la reprise du dialogue, à condition que... Il fait fort celui-là en 6 mots, tout et son contraire ! En fait même pas besoin de décrypter Construire mot inconnu au bataillon des propagandes de L'A.P and co. Mendier est déjà plus adapté et inciter les autres à ne pas construire ou à déconstruire, et si cela ne marche pas, il est toujours possible d'actionner une intifada. Je vous rappelle sa fameuse sortie dans une de nos blagues du jour : >>>La blague du jour : Abbas roi du mensonge, de la mauvaise foi et de la razzia A l'issue de sa rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak, Mahmoud Abbas a déclaré que l'Autorité Palestinienne "est intéressée par les négociations, et ne […]



Aujourd'hui la blague continue..........

Pas de conditions, les frontières de 1967 sinon rien.........


On attend la prochaine !!!!!


Vous voyez un peu a quel genre de type on a affaire !





Les frontières de 1967, sinon rien
Par JPOST.FR 
06.01.10

Mahmoud Abbas persiste et signe. Le chef de l'Autorité palestinienne (AP) a déclaré, mercredi, qu'il serait le premier à reprendre les négociations avec Israël à deux conditions : l'Etat hébreu devra geler toutes les constructions dans les implantations et reconnaître les frontières d'avant 1967 comme base du futur Etat palestinien.

Mahmoud Abbas. 
PHOTO: AP , JPOST

En visite au Qatar, Abbas a également commenté le dernier appel du Premier ministre Binyamin Netanyahou à reprendre le processus de paix. Des déclarations que le leader palestinien qualifie de "vagues".

Fatah-Hamas : pas d'accord en vue

Quant aux tentatives de réconciliation Fatah-Hamas, Abbas explique leur échec par les "amendements de dernière minute" que le mouvement islamiste souhaitait sans cesse imposer. Une stratégie destinée précisément à retarder un accord éventuel, selon lui. Mahmoud Abbas "accueille à bras ouverts", par ailleurs, toute médiation arabe dans les déboires internes de l'Autorité palestinienne. L'accord de réconciliation devra toutefois être signé en Egypte, précise-t-il. "Le dialogue national a commencé en Egypte et il devra s'y achever."

Enfin, au sujet de l'échange de prisonniers en cours de négociation entre Israël et le Hamas, le chef de l'AP encourage vivement la libération de détenus palestiniens, "même si elle est uniquement attribuée au Hamas".

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 17:18
Abbas refuse l\'offre de pourparlers immédiats de Nétanyahou

"Pas de conditions, mais cessez de construire"  


TRADUCTION EN MODE ABBAS !

Donc, pas de conditions à la reprise du dialogue, à condition que...



Il fait fort celui-là en 6 mots, tout et son contraire ! En fait même pas besoin de décrypter

Construire mot inconnu au bataillon des propagandes de L'A.P and co.

Mendier est déjà plus adapté et inciter les autres à ne pas construire ou à déconstruire, et si cela ne marche pas, il est toujours possible d'actionner une intifada.

Je vous rappelle sa fameuse sortie dans une de nos blagues du jour :


>>>La blague du jour : Abbas roi du mensonge, de la mauvaise foi et de la razzia





A l'issue de sa rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak, Mahmoud Abbas a déclaré que l'Autorité Palestinienne "est intéressée par les négociations, et ne s'oppose pas à réactiver le processus de paix en reprenant les pourparlers avec les Israéliens, sans poser de conditions". "Mais en même temps" a précisé le président palestinien "nous pensons que pour rétablir le dialogue il est nécessaire que la construction dans les territoires et à Jérusalem cesse totalement".

Selon des sources palestiniennes, un accord aurait néanmoins déjà été donné aux Etats-Unis pour la reprise du dialogue, sous réserve que l'administration américaine fournisse des garanties pour que celui-ci aboutisse à la création d'un Etat dans les frontières du 4 juin 1967, celles de la veille de la guerre des six jours.
A l'issue de sa rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak, Mahmoud Abbas a déclaré que l'Autorité Palestinienne "est intéressée par les négociations, et ne s'oppose pas à réactiver le processus de paix en reprenant les pourparlers avec les Israéliens, sans poser de conditions". "Mais en même temps" a précisé le président palestinien "nous pensons que pour rétablir le dialogue il est nécessaire que la construction dans les territoires et à Jérusalem cesse totalement".

http://www.israel-infos.net/




A Jérusalem, c'est "tout ou rien"

Israël refuse de donner la priorité au sujet des frontières, lors de la reprise des négociations avec les Palestiniens. Le fait de séparer ce sujet d'autres questions de premier plan permettra notamment d'éviter de revenir sur celle des constructions dans les implantations, estiment certains hauts responsables israéliens.

Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

Depuis plusieurs jours, le sujet des frontières définitives est présenté comme celui qui sera traité en premier dans le cadre de futurs pourparlers. L'idée étant que, une fois ce problème réglé, celui des implantations se résoudra de lui-même - puisque les constructions entamées à l'intérieur des frontières fraîchement reconnues ne seront plus source de crise diplomatique. Par ailleurs, les Etats-Unis auraient fait part de leur intention de régler la question des frontières dans les neuf prochains mois, afin de faciliter la reprise des constructions israéliennes au terme du moratoire. Seul problème à Jérusalem : une telle initiative se traduirait par des concessions territoriales sans rien obtenir en retour. Cela, avant même d'aborder les sujets sensibles de Jérusalem, des réfugiés palestiniens et du caractère démilitarisé du futur Etat palestinien.

"Que ce passerait-il après avoir rendu des terres ? Le conflit ne sera pas réglé. Et d'autres problèmes resteront à résoudre, comme celui des réfugiés et de Jérusalem. C'est simplement impossible. Tous les ministres sont d'accord, qu'ils soient de gauche ou de droite", a déclaré un représentant du gouvernement.

Vraies fausses conditions de l'AP

De son côté, le chef de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, avait déclaré, lundi, que les échanges avec Israël ne pourront pas reposer "sur des bases incertaines". Il a également réitéré son souhait de voir l'ensemble des constructions définitivement gelées dans les implantations. En visite à Charm el-Cheikh en début de semaine, Abbas a confié, par ailleurs, qu'il était tombé d'accord avec le président égyptien Hosni Moubarak sur les conditions nécessaires à la reprise du processus de paix. En l'occurrence, Jérusalem devra être comprise dans les négociations et Israël devra suspendre tous ses projets de construction. "En principe, nous n'avons aucune objection à retourner à la table des négociations. Et nous n'imposons aucune condition préalable", a annoncé le chef de l'AP.

Un vent d'optimisme souffle désormais sur Jérusalem : Mahmoud Abbas semble avoir ouvert la porte à la reprise du dialogue, selon plusieurs responsables du gouvernement. Sentiment confirmé, lundi, par le Premier ministre Binyamin Netanyahou, lors de la réunion du Likoud : "Je ressens, depuis quelques semaines, un changement d'atmosphère. J'espère que l'heure est enfin à la reprise des négociations", a-t-il déclaré.

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 05:51
La torture en question dans les prisons palestiniennes
Par Joanna Maman pour Guysen International News - Mardi 5 janvier 2010 

AP / Nasser Ishtayeh 30.12.09

Le Hamas et l'Autorité palestinienne se livrent depuis toujours à un combat politique sans merci. Alors que le mouvement islamique emprisonne à Gaza les militants du Fatah, le gouvernement de Mahmoud Abbas fait la chasse à ceux du Hamas en Judée-Samarie. Dans les prisons des deux entités palestiniennes ennemies, les mauvais traitements et les tortures sont devenus courants. En Judée-Samarie, on tenterait d’y remédier…
 

La prison de "Jneid" (photo) à Naplouse était il y a encore quelques mois le symbole des sévices infligés aux détenus, pour la plupart des membres du Hamas, par les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne…Aujourd’hui, sa réputation tendrait à changer.
 
Les conditions de vie sont encore loin d’être idéales, mais l’Autorité palestinienne tient à montrer qu’elle a bien changé et qu’elle n’est pas inhumaine avec ses détenus. La télévision a récemment été  introduite dans chaque cellule et des travaux de rénovation sont en cours. Mais le changement le plus significatif concerne l’usage de la torture systématique envers les détenus du Hamas : la torture a nettement diminué ces derniers mois.
 
Les responsables du Hamas eux-mêmes en conviennent, "après toutes les plaintes que nous avons reçues sur les interrogatoires et suite à des articles parus dans la presse étrangère, l’Autorité palestinienne a ordonné la fin de ce genre d’interrogatoires. L’ordre date du 1er octobre. Depuis nous avons constaté une diminution des cas de torture".
 
La torture n’a pas pour autant complètement disparu. Les organisations de défense des droits de l’Homme n’ont pas renoncé à poursuivre leur combat. Mahmoud Al-Aker de la Commission indépendante pour les droits de l’Homme explique : "il y a quelques cas isolés, néanmoins nous ne serons pas satisfaits tant que la question de la torture ne sera pas complètement close".
 
Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Salam Fayed, se targue d’un "changement positif spectaculaire" dans ses prisons. Il rappelle que 43 agents de l’administration pénitentiaire palestinienne auraient été poursuivis pour avoir infligé des mauvais traitements à des détenus.
 
Cependant, personne ne connaît l’origine de ces modifications. La détermination des organisations palestiniennes de défense des droits de l’Homme a convaincu leurs militants qu’ils étaient à l’origine de la disparition presque totale de a torture dans les prisons palestiniennes. D’autres évoquent la discrète pression des Etats-Unis, qui forment en partie les services de sécurité de l’Autorité, ou encore la nécessité de la réconciliation avec le Hamas.
 
Dimanche 3 décembre, le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Meshaal, déclarait que la réconciliation inter palestinienne était proche. La question se pose de savoir si ce rapprochement incitera le Hamas au pouvoir à Gaza à plus de mansuétude avec ses propres détenus, notamment ceux du Fatah.

 

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 11:59

USA: quand la Justice se plie devant les « impératifs politiques »

[Mercredi 30/12/2009 22:33]

 

En 2001, une plainte était déposée aux Etats-Unis contre l’Autorité palestinienne, dirigée alors par Yasser Arafat, pour l’assassinat en Israël en 2000 d’un citoyen américain, Esh-Kodesh Gilmor, qui occupait un poste de vigile au « Bitouah’ Leoumi » à Jérusalem-Est. Son ami, Itaï Suissa, avait été gravement blessé. Cette plainte se basait sur une Loi de 1991, qui permet « à tout citoyen américain victime de terrorisme partout dans le monde, de porter plainte devant une juridiction des Etats-Unis ».

Aujourd’hui, une juge fédérale, Gladys Kessler, publie un rapport dans lequel elle met en cause « l’Etat américain pour entrave à la bonne marche de la procédure et à une solution rapide du dossier ». En clair, elle reproche au Département d’Etat de traîner les pieds, en ne fournissant pas aux juges qui instruisent l’affaire les documents et renseignements exigés par les tribunaux concernant les implications internationales de ce dossier.

Le « Cas Gilmor » n’est qu’un des nombreux cas de plaintes déposées contre l’AP par des victimes américaines du terrorisme, et qui restent en suspens dans les tiroirs des tribunaux du fait de la passivité volontaire de l’échelon politique. Selon des spécialistes de la question, « le Département d’Etat se trouve coincé entre deux impératifs contradictoires: permettre aux victimes d’actes terroristes ou à leurs ayants-droits d’être indemnisés par les organisations terroristes, et d’autre part, ne pas froisser ses relations avec l’Autorité palestinienne, que Washington considère comme « partenaire dans le processus de paix ».

Pour la juge Kessler, la chose est simple: « Les tribunaux ne peuvent pas prendre de décision qui pourrait saboter l’avancée du processus politique au Proche-Orient ». Cette manière de voir les choses permet depuis des années à l’Autorité palestinienne de commanditer des attentats sanglants mais sans être inquiétée sur le plan judiciaire international.

par Shraga Blum
 

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 20:12
Relever la tête

Dans tous les films américains, on voit un personnage qui tout d'un coup s'exclame : "C'est fini. Je ne peux plus le supporter !" Tout au long de son histoire, Israël a été envahi, attaqué par des bombes, des missiles, pris en otage, et a dû affronter presque toutes les armées des pays arabes. A chaque fois, l'Etat juif a atteint le point de non-retour. Assez de courber l'échine ! D'où des opérations militaires. Il est aujourd'hui temps qu'il réponde de la même manière sur le terrain diplomatique. Je ne dis pas qu'Israël doit attaquer l'Europe parce que de nombreux pays se prononcent pour la division de Jérusalem. L'Union européenne a récemment voté cette déclaration sur le processus de paix au Proche-Orient : "Pour réaliser une paix globale, il faut résoudre à travers les négociations la question du statut de Jérusalem en tant que capitale de deux Etats." Il est aujourd'hui temps qu'Israël dise aux Européens : "Assez de vos déclarations !" et adresse un message identique à tous ceux qui auront l'audace de traiter notre territoire comme une province coloniale.

Ahmadinejad, le président iranien, déguisé. 
PHOTO: ARCHIVES , JPOST

Indifférence américaine, moqueries palestiniennes, hostilité européenne

Il est temps qu'Israël agisse avec force et conviction pour donner un message diplomatique clair : on ne peut pas nous imposer des solutions unilatérales. Israël a atteint un stade où il ne doit plus être impressionné par la violence ou par la diplomatie. Il est temps que le Premier ministre Binyamin Netanyahou organise une réunion d'urgence pour annuler le gel des constructions dans les implantations. En moins d'un mois, la décision de Netanyahou a suscité l'indifférence des Etats-Unis, les moqueries des Palestiniens et l'hostilité des Européens. Conduits par la Suède, les Etats ont clairement déclaré que Jérusalem devrait être divisée entre Arabes et Juifs.

Si nous ne défendons pas la Ville sainte maintenant, il nous sera impossible de le faire plus tard. Si Jérusalem n'est pas la ligne rouge à ne pas franchir, rien d'autre ne pourra l'être. Le "timing" de la déclaration européenne montre que le gel de Netanyahou n'a eu aucune influence. Juste a-t-il servi à s'aliéner la frange la plus patriotique de notre société, les sionistes religieux, qui servent en grand nombre dans nos unités justement grâce à leur dévotion pour Israël. Si le gel se poursuit encore durant neuf mois, il est clair que rien ne s'accomplira sur le front diplomatique. Les habitants de Judée-Samarie souffrent déjà des conséquences économiques du gel ainsi que du harcèlement quotidien des inspecteurs du gouvernement chargés de veiller à son application. Curieusement, ces derniers ne montrent pas le même zèle devant les constructions illégales arabes. Pour faire court : le gel a déjà causé des souffrances à notre peuple en échange de rien du tout.

La réponse du ministère israélien des Affaires étrangères à l'UE ne pouvait pas être plus tiède. Et lorsque l'on parle aux Européens, les oreilles se bouchent. Bien sûr, l'UE dira que les Palestiniens doivent vivre en Palestine et les Israéliens en Israël. Mais il est temps que l'Etat hébreu fasse comprendre aux Européens que les Juifs ont quitté leur ghetto et que les brigades Golani ont tout notre soutien. Ironiquement, Israël accepte davantage les insultes d'un continent qui s'est gorgé du sang juif que celles de n'importe quel autre endroit du monde. Nous avons prouvé que nous pouvions résister aux Arabes, mais allons-nous affronter les descendants de ceux qui ont participé aux Croisades, à l'Inquisition, aux pogroms et à la Shoah ? Nous n'avons pas été capables de nous défendre lorsque les Européens nous ont sacrifiés pour échapper eux-mêmes à Hitler. Aujourd'hui, l'histoire semble se répéter : le Vieux continent est prêt à sacrifier Israël pour apaiser les Arabes et l'Iran. Nous devons nous opposer à cette nouvelle marque de lâcheté. Assez de tout encaisser !

L'auteur est un avocat spécialiste du droit pénal. Il a fait son aliya en janvier 2008.

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 20:03

ON N'A PAS BESOIN D'OBAMA POUR CONSTRUIRE LA PAIX

Une Palestine indépendante et prometteuse est en cours de formation,

avec l'aide d'Israël

 

Par Tom Gross, ex correspondant à Jérusalem du Sunday Telegraph

Publié par le Wall Street Journal, le 12 décembre 2009.

Traduit par Albert Soued, www.symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

 

On ne peut plus écouter la radio, regarder la télé ou lire un journal sans qu'un expert ou un autre vous assène avec pessimisme que les perspectives de paix entre Israéliens et Palestiniens sont sombres, ou vous décrive les conditions de vie déplorables des Palestiniens…. Même les journalistes neutres répètent cette triste fable indéfiniment. J'ai entendu l'autre soir le correspondant au Caire de la BBC World Service, Mr Christian Fraser, répéter 3 fois en 45 minutes "Peu de choses ont changé sur le terrain pour le peuple palestinien"

Or rien n'est plus éloigné de la vérité que ces racontars. Je venais de passer cette journée-là à Naplouse, la plus grande ville de Cisjordanie. La ville grouille d'énergie, de vie et de signes abondants de prospérité. En fait, je n'avais jamais vu cela avant, alors que je couvre cette région depuis des années. Alors que j'étais assis dans le bureau cossu d'Ahmed Aweidah, le mielleux banquier formé en Angleterre qui dirige le Stock exchange Palestinien, ce dernier m'informe que la Bourse de Naplouse est la 2ème la plus performante au monde en 2009, après Shanghai. (je précise ici que le bureau de Mr Aweidah donne directement sur le palais résidentiel du milliardaire palestinien Mounib al Masri, l'homme le plus riche de la Cisjordanie)

Je rencontrais un peu plus tard Bashir al Shakah, directeur du reluisant nouveau cinéma de la ville, où 4 des tout derniers succès de Hollywood étaient projetés ce jour-là. "La plupart des séances sont pleines longtemps à l'avance", me dit-il fièrement ajoutant qu'il avait déjà tenu un festival du film, depuis juin, mois d'ouverture.

Errant dans le centre ville, je voyais la foule saturer magasins et restaurants, les voitures somptueuses circulant lentement. A vrai dire, il y avait certainement plus de Mercedes et de BMW que dans les rues de Tel Aviv ou de Jérusalem. Mais plus important encore, nous avons conduit de Jérusalem à Naplouse sans rencontrer un seul poste de contrôle ! Le gouvernement de Benjamin Netanyahou les a supprimés, du fait que ces dernières années les services de Sécurité Israéliens ont été autorisés et ont réussi à restaurer la paix et la sécurité pour les habitants de Cisjordanie et qu'il a créé les conditions pour qu'un boom économique ait lieu (1)

De même, à Hébron les boutiques et les restaurants étaient pleins, et j'étais vraiment surpris de voir sur les collines environnantes surgir des villas comparables à celles de la Côte d'Azur ou de Bel Air. A Ramallah, la vie est encore meilleure, car là il est pratiquement impossible d'avoir une table dans un bon restaurant. Des immeubles flambant neufs, des banques, des agents de change, des concessionnaires de voitures de luxe, et des clubs de mise en forme sont partout. A Qalqilya, une ville proche deNétanya, réputée naguère pour ses terroristes et ses fabricants de ceintures explosives, la première récolte de fraises vient de se terminer, à temps pour l'expédier en Europe et garnir les tables de Noël. Les fermiers locaux ont été formés par des experts agronomes israéliens et Israël a fourni tout l'équipement d'irrigation et les pesticides.

Une ville nouvelle est projetée au Nord de Ramallah, Rouwabi. Il y a 2 semaines, le Fonds National Juif, un organisme philanthropique, a fourni 3000 plants pour regarnir une forêt proche de la ville nouvelle. Les experts israéliens aident aussi les Palestiniens à aménager les parcs et les espaces publics.

 

On commence seulement à se rendre compte du tournant pris ici. L'agence officielleWafa de l'OLP a rapporté la semaine dernière que le 3ème trimestre 2009 a vu un record de touristes, avec 135 939 nuitées dans les 89 hôtels ouverts. La moitié des touristes viennent d'Europe et des Etats-Unis. L'essor économique de la Cisjordanie, en pleine crise mondiale, aura été de 7% en 2009, selon le FMI. Mais selon le 1erministre Salam Fayad, un ancien cadre du FMI et de la Banque mondiale, ce chiffre serait plus près de 11%, reconnaissant que l'aide d'Israël y était pour beaucoup.

A Gaza aussi, les échoppes et les marchés sont pleins à craquer de marchandises et de nourriture (2). Mais cela, la BBC ou les journaux tels que le Monde ou New York Times ne vous le diront pas. Non Gaza n'est pas "un camp de concentration" et il n'y a vraiment pas de "crise humanitaire", comme on la voit au Darfour, et comme la décrit la journaliste britannique Lauren Booth, belle-sœur de Tony Blair…

En juin, Jackson Diehl du Washington Post a raconté comment le président Mahmoud Abbas lui avait confié qu'il avait refusé l'offre de paix d'Ehoud Olmert de créer un état Palestinien sur 97% de la Cisjordanie (en ajoutant 3% de territoire israélien pour compenser). Abbas aurait dit à Diehl, avec une certaine candeur: "En Cisjordanie la réalité est bonne, le peuple vit une vie normale", propos qu'il ne confie pas à d'autres.

 

Le chef de la Bourse de Naplouse Ahmed A'weidah va encore plus loin, pour m'expliquer qu'il n'était pas urgent de créer un état, l'homme de la rue ayant besoin encore de Tsahal pour le protéger des visées et des tentatives de déstabilisation du Hamas, les policiers formés par Dayton en Jordanie n'étant pas encore en nombre et en qualification suffisante. La vérité est qu'un état indépendant est en fait en cours de création, avec l'aide d'Israël. Aussi longtemps que les politiciens de l'administrationObama et d'Europe ne se mêlent pas indûment comme ils ont pris l'habitude de le faire, en demandant d'accélérer le processus, je suis confiant que ce qui se passe sur le terrain débouchera sur un succès (3)

 

Les Israéliens et les Palestiniens ne se mettront pas d'accord sans doute sur des frontières satisfaisantes pour les deux parties. Ceci ne signifie pas qu'ils ne vivront pas côte à côte en paix. Pendant longtemps les Français et les Allemands n'étaient pas d'accord sur les frontières et sur le sort de l'Alsace Lorraine. Et partout dans le monde il y a des querelles de frontières, mais les pays coexistent. A condition que les journalistes ayant parti pris et les groupes de "droits de l'homme" ne distillent pas leur prose alarmiste à des politiciens prêts à la gober et à prendre de mauvaises décisions, rien n'empêchera les Israéliens et les Palestiniens de coexister en paix.

 

Notes

(1) Avec mes 2 compagnons Palestiniens, nous avons rencontré un seul poste frontière à notre retour, aux abords de Jérusalem, mais la préposée en faction nous a seulement fait un geste de la main, de loin.

(2) Les photos prises à Gaza montrent des marchés qui regorgent de marchandises

ont amplement été diffusées sur le net

(3) En 2000, pour des raisons personnelles, Bill Clinton a essayé de précipiter les choses d'une manière peu réaliste, et le résultat obtenu a éclaté au visage de tous, éloignant tout espoir de paix pour longtemps

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 15:37

Il va être grand temps de recadrer Bouteflika, l'incendiaire du FLN :


Le chantage scandaleux de l'Algérie à l'Union Européenne :

Gaz contre immigration !

 

La libre circulation des personnes contre le gaz, tels sont les termes qu’entend imposer l’Algérie à l’UE. Cette solution n’irait pas sans imposer d’importants problèmes sécuritaires, l’Algérie étant un important foyer du terrorisme international et plaque tournante du jihadisme visant l’Europe.

 

Au moins les choses sont-elles dites ici clairement par le ministre algérien Chakib Khelil. L’Algérie veut comme contrepartie à l’accord énergétique stratégique avec l’Union Européenne quelque chose de « bien plus important » que des espèces sonnantes et trébuchantes : la libre circulation des personnes. Comprendre : la libre circulation des Algériens en Union Européenne, c’est à dire la libre immigration et l’accélération du processus de colonisation et d’islamisation du continent européen. Un nouveau chapitre d’Eurabia s’ouvre là juste sous nos yeux. Nos dirigeants cèderont-ils une fois encore à cet odieux chantage ?

 

Interrogé le 16 décembre sur les ondes de la chaîne III sur la conclusion d’un accord stratégique entre l’Algérie et l’Europe en matière d’énergie, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Kheli a indiqué que l’Algérie n’y a pas encore adhéré parce qu’elle ne voit ce qu’elle va y gagner. La contrepartie attendue d’un tel accord ne consiste pas seulement dans la valeur du gaz, mais dans un acquis bien plus important tel que la libre circulation des personnes par exemple.

 

 «Cet accord a été discuté, mais la question qui se pose est la suivante : ‘’est-ce qu’une fois signé par les deux parties, cet accord sera appliqué sur chacun des Etats membres de l’union européenne ?’’ Nous avons posé cette question, et la réponse était Non. Par conséquent, pourquoi signerons-nous un accord avec l’Union européenne s’il n’est pas appliqué à chacun des pays membres ?», s’est interrogé M. Khelil.

 

La question, selon lui, dépend de ce qu’obtiendrait l’Algérie en retour d’un accord stratégique de ce genre où l’Algérie s’engagerait à assurer l’approvisionnement des besoins européens. «Notre pays devrait obtenir quelque chose qui lui soit très important : la libre circulation des personnes par exemple», a déclaré M. Khelil.

 

« Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire ». Houari Boumediene, ancien président algérien lors d’un discours à l’ONU en 1974.

 

Source : InfoSoir, 16.12.2009,http://www.infosoir.com/edit.php?id=107861  

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