
Nous devons exiger des pays arabo-musulmans qu'ils assument leurs reponsabilités, quant au sort des 900 000 réfugiés juifs, et ce pour toute négociation à venir pour la résolution du conflit proche-oriental, et prise en compte ds guerres à répétition qu'ils ont eux même provoqué
Département de l’Assistance Judiciaire
Service des Droits des Juifs Originaires des Pays Arabes
Les fondements historiques des plaintes des Juifs originaires des pays arabes :
A l’époque de la création de l’Etat d’Israël, plus de 900.000 Juifs vivaient dans les pays arabes.
Près de 650.000 d’entre eux émigrèrent vers Israël à partir de la fin des années quarante (plus de 70% des Juifs originaires des pays arabes). Aujourd’hui, la majorité écrasante des communautés juives en pays arabes n’existent plus.
POPULQTION JUIVE | 1948 | 2002 |
ALGERIE | 150.000 | 50 |
;QROC | 300.000 | 2.500 |
TUNISIE | 105.000 | 1.500 |
LYBIE | 38.000 | 0 |
EGYPTE | 80.000 | 100 |
IRQK | 140.000 | 40 |
SYRIE | 35.000 | 120 |
LIBAN | 6.000 | 60 |
YEMEN & ADEN | 60.000 | 200 |
IRAN | 80.000 | 25.520 |
TOTAL | 994.000 | 29520 |
Dans de nombreux cas, les gouvernements des pays arabes poussèrent leurs populations juives à l’exode dans le cadre de campagnes d’expulsion orchestrées et articulées par les échelons les plus élevés de la classe politique de ces pays arabes.
Ces campagnes comportaient des mesures variées, notamment une législation discriminatoire, la confiscation de la citoyenneté, des limites posées à la liberté de mouvements des Juifs au sein et en dehors des pays arabes, des arrestations et mesures d’emprisonnement arbitraires, l’exclusion de certaines professions et des limites importantes dans le cadre du monde des affaires.
• Au cours du débat sur le partage de la Palestine Mandataire aux Nations Unies en Novembre 1947, de nombreux délégués arabes (notamment Egyptiens, Irakiens et Palestiniens) menacèrent sans détour les populations juives «indigènes » des pays arabes des conséquences d’un vote en faveur du partage de la Palestine.
• Ces menaces se virent confirmées dans la réalité dans les semaines qui suivirent le vote sur le partage de la Palestine de 1947 avec la perpétration de massacres et de pogroms, souvent orchestrés par les autorités officielles des pays concernés, qui firent des centaines de victimes et causèrent des pertes matérielles se montant à des millions de dollars (par exemple : Une série de bombes dans le quartier juif du Caire en 1948 tuèrent plus de 70 Juifs ; Une émeute anti-juive à Tripoli en Juin 1948 fit 12 victimes et vit la destruction de 280 habitations juives ; Des émeutes sanguinaires à Oujda et Djérada (Maroc) en Juin 1948 firent 44 victimes juives ; La destruction du quartiers juif d’Alep à la suite du vote de partage en 1947 fit des dizaines de victimes juives). Des menaces supplémentaires furent proférées et confirmées à la suite de chacune des guerres israélo-arabes.
• Au cours et dans le cadre de l’expulsion des Juifs des pays arabes, les gouvernements arabes confisquèrent ou exproprièrent les biens appartenant aux Juifs – ces biens pouvant être estimés à une valeur de plusieurs milliard de dollars actuels. Il faut ajouter à cela que l’expulsion des Juifs fut l’occasion d’innombrables actes de violence et de vols perpétrés par des citoyens des pays arabes contre les populations juives locales.
Nos objectifs :
1. Raconter l’histoire de la dépossession et de l’expulsion des communautés juives en terres arabes avant et après la création de l’Etat d’Israël.
2. Réfuter la version révisionniste de l’histoire telle qu’elle est présentée par les pays arabes et qui tend à donner une image idyllique des relations judéo arabes d’avant l’avènement du Sionisme et à mettre de côté la situation d’infériorité et de vulnérabilité des Juifs en terres d’Islam à travers les siècles, ainsi que de nier la contribution essentielle des Juifs au développement culturel, social et économique des différents pays arabes.
3. Mettre en valeur l’héritage et l’histoire des communautés juives en terres arabes qui ont tant contribuées à la culture et au développement intellectuel juif – héritage trop peu connu de par le monde juif et en Israël même.
4. Souligner les souffrances des Juifs des pays arabes dont les conditions de vie quotidienne ont été rendues peu ou prou invivables et qui furent poussés à l’exil dans des conditions tragiques.
5. Souligner les circonstances particulières à chaque pays arabe qui poussèrent les Juifs sur les routes de l’exil – des circonstances qui mettaient souvent en danger toute personne étant identifiée ou s’identifiant en tant que Juif – et qui nous permettent de considérer ces Juifs comme des réfugiés et non pas comme de simples émigrants.
Est considéré comme réfugié tout personne “Qui, par suite d'événements survenus avant le premier janvier 1951 et craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner.
Dans le cas d'une personne qui a plus d'une nationalité, l'expression "du pays dont elle a la nationalité" vise chacun des pays dont cette personne a la nationalité. Ne sera pas considérée comme privée de la protection du pays dont elle a la nationalité toute personne qui, sans raison valable fondée sur une crainte justifiée, ne s'est pas réclamée de la protection de l'un des pays dont elle a la nationalité.”
Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés, 1951
6. Présenter le destin des Juifs des pays arabes qui partagèrent la douloureuse destinée d’autres populations de réfugiés de par le monde et qui vécurent l’expérience du déracinement, de la perte de leur identité, des conditions souvent très difficiles d’arrivée et d’intégration dans des pays d’accueil souvent mal préparés pour les recevoir.
7. Mettre en valeur le rôle particulier joué par l’Etat d’Israël dans l’accueil et l’intégration des Juifs des pays arabes, en soulignant le fait que le nouvel Etat n’avait que peu de moyens pour réaliser une intégration réussie. Simultanément, mettre en lumière qu’à la même époque les pays arabes qui virent l’arrivée de centaines de milliers de réfugiés palestiniens dans leurs frontières ne firent rien pour leur assurer une intégration digne et réussie, qu’ils ne leur procurèrent pas les moyens élémentaires destinés à leur bien-être et les forcèrent de fait à un statut de réfugié perpétuel et transmis de génération en génération.
8. Demander la réparation de l’injustice historique faite aux individus et aux communautés juives en pays arabes et mettre en avant les demandes de compensation pour les biens abandonnés, confisqués, expropriés ou volés dans leurs pays d’origine. Ces plaintes concernent les biens privés ayant appartenu aux Juifs des pays arabes ainsi que les biens communautaires (synagogues, cimetières, écoles, hôpitaux, etc.) des Juifs de ces pays.
9. Répandre le message selon lequel la réparation de l’injustice faite aux Juifs des pays arabes est une partie intégrale et inséparable de la résolution du problème des réfugiés du Moyen Orient et une précondition au règlement final du conflit Israélo-arabe.
Il est donc essentiel de discuter des plaintes et demandes des deux parties – celles des réfugiés juifs comme celles des réfugiés arabes – dans le cadre de négociations politiques à renouveler entre Israël et les pays arabes dans un avenir proche.
L’ex-Président américain Bill Clinton a admis cet état de fait en Juillet 2002 en reconnaissant le droit des Juifs des pays arabes à recevoir une juste compensation pour la perte de leurs biens dans le cadre des négociations pour un accord de paix final entre Israël, les Palestiniens et les pays arabes en guerre avec Israël et en vue de la résolution du problème des réfugiés du Moyen-Orient.. Dans une conférence de presse dans le cadre des négociations de Camp David, le Président Clinton déclara :
«Il faudra qu’il soit crée une sorte de fond international pour les réfugiés. Il y a un intérêt – pour les deux parties – à ce qu’il y ait un fond qui puisse compenser les Israéliens qui sont devenus des réfugiés à cause de la guerre qui a suivit la création de l’Etat d’Israël. Israël est pleine de gens – de Juifs qui sont venus en Israël puisqu’on a fait d’eux des réfugiés dans leurs propres pays…»
http://www.terredisrael.com/Biens_spolies.php
[Lundi 19/10/2009 22:06]