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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 19:42


Je vous laisse imaginer ce qu'est remettre les pendules à l'heure, sauce palestinienne !!!!

Avi Dichter l’ancien chef du Shabak déclarait, mardi, dans une interview sur le site Internet Ynet « qu’il Je vous laisse était probable qu’une nouvelle Intifada éclate ». À la vue des discours haineux envers Israël tout au long de cette journée de mardi lors du congrès du Fatah à Bethlehem, l’actuel ministre du gouvernement Netanyahou n’a peut-être pas tort. La principale organisation palestinienne s’est réunie, et ce pour la première fois depuis 20 ans en grande pompe dans la ville de Bethlehem. Mahmoud Abbas s’est posé en grand ordonnateur de l’événement. Il a reconnu avoir fait « des erreurs »« Le blocage du processus de paix, mais aussi certains de nos comportements, notre faible performance, notre manque de discipline nous ont conduit à perdre les élections à Gaza au profit du Hamas » a déclaré le chef du Fatah.  

Après ce mea-culpa de rigueur, place à l’avenir. Abbas a exhorté ses délégués « d’établir une plateforme pour un nouveau départ afin d’atteindre une libération et une indépendance ». Le chef du Fatah a déclaré « vouloir reprendre l’initiative afin de sortir les négociations de l’impasse ». Abbas a ajouté qui lui « était impossible de reconnaître Israël en tant qu’Etat Juif ». C’est pourtant la première condition établie par le Premier Ministre israélien, Binyamin Netanyahou, pour débuter les discussions avec les palestiniens.

Par la suite, Mahmoud Abbas s’est laissé aller à appeler les palestiniens « à la résistance contre l’occupation y compris via la lutte armée » Des propos corroborant les craintes de Dichter. Le chef du Fatah se sait sous les feux des projecteurs. Il tempère ses propos pour ajouter : « nous ne sommes pas des terroristes ». Pourtant, le leader palestinien est resté vague sur les moyens de la lutte contre Israël, il parle de « résistance populaire ». Il a érigé en exemple les manifestations hebdomadaires non violentes des villageois de Bilin et Naalin en Judée-Samarie.

A propos des relations tendues entre sa faction, le Fatah et le Hamas, Abbas s’est dit « prêt à relancer les discussions entre les différents mouvements sous l’égide de l’Egypte ». Il a accusé l’organisation terroriste « d’avoir bloqué la reconstruction de Gaza, les Gazaouis souffrent tous les jours ». Abou Mazen a fustigé « la répression des membres du Hamas envers les délégués du Fatah ». Pour rappel, le Hamas a interdit à 400 délégués du Fatah de se rendre au congrès à Bethlehem.

Lors de ce congrès, un homme a fait parler de lui, Ahmed Tibi qui a dénoncé « l’occupation israélienne » et a appelé son pays Israël « à sortir des terres palestiniennes ». Les discours va t-en guerre se sont succédés à la tribune. Mahmoud Abbas a donné le La. Comme le conseille Avi Dichter : « Israël ferait mieux de savoir où elle va avec les palestiniens ».

par Jonathan Serero 

ACTU.CO.IL

 

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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 06:05


Eh ben Bravo, quel choix intelligent ! 

Pauvre Liban !




(JPEG)

[Lundi 03/08/2009 17:35

Ce n’est rien moins qu’un séisme politique qui vient de se produire sur la scène politique libanaise, avec à la clé une victoire pour le Hezbollah et un coup dur pour Saad Hariri qui tente de former un gouvernement « équilibré » : Walid Joumblatt, leader du camp druze libanais, et l’un des ennemis les plus farouches de l’implication syrienne au Liban, vient d’annoncer qu’il rejoignait le camp des « pro-syriens » et qu’il se rendrait prochainement à Damas.

A la veille du dernier scrutin, Joumblatt avait déjà donné des signes précurseurs de sa « désertion » en donnant instruction à ses « troupes » de voter pour le Hezbollah et ses alliés, pensant que le Hezbollah allait l’emporter. Mais après les résultats des élections et la victoire du camp anti-syrien, peu de gens pensaient que Joumblatt allait franchir le pas, et rejoindre les pro-syriens.

Lors de la conférence de presse qu’il a donnée, Walid Joumblatt, qui dirige le parti « Socialiste Progressiste » druze, a déclaré que « ce parti créé il y a 14 mois, ne peut pas continuer sur le modèle actuel. Il faut penser à une nouvelle structure, autant au sein de notre parti qu’au niveau national, afin de nous reconcentrer sur les objectifs principaux, c’est-à-dire l’arabité et la Palestine, pour lesquels tant de gens ont combattu ».

Dans le camp d’Al-Hariri ont envoyé une allusion très claire à Joumblatt : « S’il y a des gens qui veulent rappeler des points historiques, qu’ils se rappellent les époques où ils ont fais passer leur intérêt personnel ou partisan avant ceux de la nation ».

On ne sait pas cependant si la collaboration entre Al-Hariri et Joumblatt est arrivée à son terme et si les efforts d’Al-Harari pour former un gouvernement sont définitivement compromis. Il y a quelques jours, Nabi Berri, président du parlement libanais, précisait qu’ « il ne restait plus que quelques détails à régler », mais nul ne sait pour l’heure si Walid Joumblatt fera partie du gouvernement Al-Hariri.

Cette décision de Joumblatt est assez surprenante lorsqu’on se rappelle qu’au mois de mai 2008, de violents affrontements avaient eu lieu entre des terroristes du Hezbollah et des partisans de Joumblatt dans les montagnes du Shouf, fief de la population druze, après que Joumblatt ait quasiment insulté Hassan Nasrallah.

Une nouvelle allégeance de Joumblatt à la Syrie serait un comble quand on pense que c’est Damas qui avait commandité l’assassinat de son père, Kamal Joumblatt, pour son attitude très hostile à la mainmise syrienne sur le Liban, et que Walid Joumblatt a qualifié Bachar El-Assad de « chef mafieux ».

 par Shraga Blum

Actu.co.il
 


 

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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 05:34






Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international


Après de laborieux préparatifs, le Fatah, mouvement sur lequel Mahmoud Abbas, président de l’Autorité (sic) palestinienne (auto-maintenu à l’expiration de son mandat)) s’est toujours appuyé et qu’il compte d’ailleurs prendre en main formellement, va tenir ces jours-ci son congrès. Et comme l’a déclaré, lors de son point de presse du 31 juillet dernier, le porte-parole du Quai d’Orsay : « C’est un événement important dans la vie politique palestinienne ».



Aussi est-il normal de s’intéresser aux objectifs de ce mouvement, que nous rappelle Benjamin Barthe, dans 
Le Monde, daté des 2-3 août, d’autant plus qu’il n’est pas question d’une refonte de sa charte.

Or, selon les propos du journaliste français, dans ce texte élaboré à la fin des années 50, il est appelé à « libération de l’ensemble de la Palestine (Israël compris) par la lutte armée ».

C’est ce que Benjamin Barthe nomme « la figure imposée de la rhétorique nationaliste de l’époque ».

N’a-t-il d’ailleurs pas trouvé un cadre du mouvement pour lui affirmer « On ne touchera pas à ces clauses, mais on ne les mettra pas non plus en avant. Elles sont là pour l’Histoire ».

Ben voyons……

D’ailleurs, Nasser Al-Qidwa, ancien ministre des affaires étrangères et neveu de Yasser Arafat, « confirme » : « Ces mentions relèvent de l’archéologie ».

Il aurait pu évoquer, à ce propos, la formule de son oncle, qui, reçu à Paris, parlant de formules comparables figurant dans la charte de l’OLP, les déclarait « caduques », cependant que l’OLP continuait périodiquement ses actions terroristes.

Seulement voilà, il « ne faut pas prendre les enfants du Bon D-ieu pour des canards sauvages »…..

Car, pas plus tard que le 9 juillet dernier, les « brigades des martyrs d’Al Aqsa », la branche armée du Fatah, ont revendiqué la responsabilité d’une attaque menée près de l’implantation d’Ofrah.

Nous avons, également, déjà signalé, ici-même, certaines déclarations de Mahmoud Abbas, faisant de lui une sorte de « Janus à deux têtes », car le président de l’Autorité (sic) palestinienne, chef de l’OLP et, sans doute futur dirigeant du comité central du Fatah, n’a jamais désavoué expressément les initiatives de ces « brigades ».

Alors, quelle différence entre le Hamas et le Fatah ?

Aucune sur le fond, quant à la position vis-à-vis d’Israël.

Seule la forme et les modalités diffèrent.

Dans ces conditions il est, à notre avis, difficile de reprocher aux Israéliens de ne pas vouloir s’engager de façon abrupte dans des négociations avec un partenaire, qui, comme ses pires ennemis, n’a pas renoncé à rêver de sa disparition programmée.

Mais nous ne le répéterons jamais assez, cela ne dispense pas pour autant Israël de procéder à des actes de bonne volonté, tels que le démantèlement souvent promis, mais rarement exécuté, des « implantations » (sic) illégales au regard de la loi israélienne elle-même.

Pour terminer cette brève réflexion, nous voudrions, également, signaler, dans le même numéro du Monde et toujours signé par Benjamin Barthe, un reportage édifiant intitulé « Tenues imposées, menaces, interdits, le Hamas accentue les pressions sociales sur Gaza  » (souligné par nous). On y apprend, ainsi, que même les cours de dabka (la danse folklorique palestinienne) sont mis en cause par le Hamas (nous serions tenté de dire « sans doute manipulé par le Mossad »…..).

Mais, pour une fois, aucune allusion aux sempiternelles descriptions de la misère ambiante dans ce territoire. D’ailleurs, la photo qui illustre ce reportage, prise sur « une des plages de la ville de Gaza » pourrait avoir été prise sur la Côte d’azur française ou sur une plage israélienne, burqas en moins, bien évidemment…..

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 08:40


DEMAIN CHAUD A BETHLEHEM !!!!

Le Hamas empêche des membres du Fatah postés à Gaza de se rendre au Congrès de leur organisation. C’est la triste image donnée par les deux factions terroristes palestiniennes à la veille de la première réunion du Fatah depuis vingt ans. L’organisation de Mahmoud Abbas connaît une 

période sombre de son histoire.

Divisé, démoralisé et affaibli, le Fatah crée par Yasser Arafat en 1959 n’en reste pas moins aux yeux du monde le principal interlocuteur pour un futur accord de paix avec Israël. Le mouvement est miné par des querelles intestines sapant le travail de Mahmoud Abbas. Le chef palestinien veut retrouver une once de crédibilité à la veille de l’ouverture de la grande réunion prévue mardi à Bethlehem.

Cela fait 20 ans que les membres du Fatah ne s’étaient pas réunis. La dernière fois, c’était à Alger en 1989 sous les ordres de Yasser Arafat. Depuis plus rien. Pourtant bon nombre d’événements ont émaillé la vie des palestiniens. Les accords d’Oslo en 1993 et l’accord de paix avec Israël, le déclenchement de l’Intifada en 2000 et la mort d’Arafat en 2004.





Entre temps, devant le manque de poigne des dirigeants du Fatah, la rue palestinienne a fait confiance au Hamas. L’organisation terroriste s’est posée comme une alternative efficace aux yeux de la population palestinienne. Ismail Haniyeh et sa bande ont même eu le temps de prendre le contrôle de la Bande de Gaza et de déclarer la guerre à Israël et au Fatah.

Pour ce congrès, Mahmoud Abbas veut se poser comme l’unique chef palestinien. Pour lui, pas d’alternative possible. Abbas jouit du crédit de la communauté internationale pour le règlement de la paix avec son voisin israélien. A ce propos, en marge du congrès, Mahmoud Abbas a fait publier une série de 20 règles de conduite pour tous les négociateurs palestiniens. L’une d’entre elles exigent qu’aucune négociation ne puisse commencer sans l’arrêt des constructions dans les localités juives de Judée-Samarie. Sur ce sujet, Abou Mazen se sait soutenu par les chancelleries mondiales. Mais le principal soutien devra venir des urnes.

Depuis janvier, le mandat de Mahmoud Abbas a expiré. Pourtant, le chef du Fatah est toujours en place. Abbas reste au pouvoir au seul motif de faire contrepoids au régime extrémiste du Hamas en place à Gaza. Le congrès de Bethlehem servira à élire de nouvelles commissions. 1500 délégués se trouvant en Judée-Samarie, à Gaza ou à l’étranger sont appelés à voter pour l’élection de nouveaux représentants. Parmi les candidats à l’un des 21 postes du comité central, on trouve un certain Marwan Bargouthi. Le terroriste emprisonné en Israël jouit d’une bonne cote de popularité chez les palestiniens. En cas de victoire, il pourra postuler à la succession de Mahmoud Abbas.

Reste à savoir si le congrès se tiendra comme prévu. Le Hamas a indiqué qu’il ne laisserait que 450 délégués du Fatah participer au congrès. Abbas exige la présence de tous ses membres sous peine de repousser à une date ultérieure la réunion.

« Tout coup porté au Fatah pendant ce congrès sera à un coup à la vision internationale du règlement du conflit », indique Khaled Hroub, analyste palestinien. Le Hamas a déjà compris le message et envoyé ses premiers missiles.

par Jonathan Serero

ACTU.CO.IL 

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 05:11



Pourquoi les juifs ne condamnent-ils pas l’antisémitisme en Turquie ?
 

De Harut Sassounian 

Édité par The California Courier 

Éditorial de Sassounian du 30 juillet 2009 

Rifat Bali, un chercheur juif natif d’Istanbul, fait des recherches sur l’antisémitisme en Turquie depuis des années. Il est l’auteur de plusieurs livres et articles sur l’histoire des Juifs de Turquie. Son dernier livre, « Les citoyens modèles de l'Etat : les Juifs de Turquie dans la période républicaine 1950-2003 »* est un travail monumental qui démontre comment le gouvernement turc a fait pression non seulement sur les Juifs turcs, mais également sur le gouvernement israélien et les organisations juives américaines, pour qu’ils fassent du lobbying contre la résolution sur le génocide arménien au Congrès américain. 

Le chantage effectué par la Turquie sur les Juifs de Turquie et ceux d’autres pays n’est pas un fait nouveau pour nos lecteurs. Pas plus que le fait que l’antisémitisme s’est largement généralisé en Turquie pendant des décennies, voire des siècles. Dans un long article publié en juillet par l’Institut des Affaire Juives à Jerusalem, M. Bali a méticuleusement documenté le fait que de telles attitudes racistes existent dans pratiquement toutes les couches de la société turque. 

Dans son article, “L’antisémitisme contemporain en Turquie”, M. Bali résume son analyse en quatre points clés : 

·“Les intellectuels turcs ont toujours adopté une attitude pro palestinienne et anti-israélienne. Les islamistes associent la ‘Question de la Palestine’ avec la participation juive supposée dans la montée de la laïcité en Turquie. La gauche considère Israël comme un État impérialiste et une extension de l’hégémonie américaine au Moyen Orient. On retrouve des thèmes comparables parmi les intellectuels nationalistes. 

·“Les réactions de la Turquie vis-à-vis de la guerre menée au Liban par Israël en 2006 et celle menée à Gaza en 2009 ont souvent débordé en antisémitisme. Les éditorialistes de journaux et certains universitaires appartenant à divers courants idéologiques ont aidé à développer ce sentiment envers Israël et les juifs. On a dit qu’Israël exploitait la culpabilité liée à l’holocauste et utilisait les services ‘du lobby juif américain’ pour parvenir à ses propres fins malfaisantes. 

·“L’approche de la Turquie quant à la ‘Question de la Palestine’ ne s’aventure que rarement hors des clichés de la culture populaire turque. Les maisons d’éditions turques qui fournissent des traductions sur la question font attention à ne pas froisser le sentiment populaire. Le résultat concret est que tant les éditorialistes turcs que leurs lecteurs utilisent uniquement des sources limitées sur le conflit, qui sont principalement anti-israéliennes et antisémites. 

·“Toute tentative de la part du leadership turco-juif de se confronter à la société turque pour combattre l’antisémitisme a de grande chance de se retourner contre lui, voire même d’exacerber le problème. Étant donné cette réalité, les seules options qui restent à la communauté juive de Turquie sont soit de continuer à vivre en Turquie au milieu de cet antisémitisme généralisé soit d’émigrer.” 

M. Bali documente ses déclarations en citant des dizaines de commentaires antisémites publiés dans divers journaux turcs ces dernières années. Voici quelques exemples : 

-- Toktamış Ateş, professeur en science politique à l’Université Bilgi d’Istanbul, auteur d’articles dans la presse et grand intellectuel qui passe fréquemment à la télévision, a décrit les Juifs comme étant “Le premier peuple le plus raciste de l’histoire.” (Bugün, 20 juillet 2006). 

-- Ayhan Demir, commentateur pour le journal islamiste Millî Gazete, a écrit : “La première chose à faire pour assurer la sécurité d’Istanbul et de Jérusalem est de se débarrasser, le plus vite possible, de cette ‘ville délabrée’ qui a commencé à nuire à l’humanité toute entière, et qui offense les sentiments autant que la vue. Envoyer les occupants dans les poubelles de l’histoire, ainsi que leur charlatanisme sanglant serait l’un des actes les plus nobles à effectuer au nom de l’humanité. Un monde sans Israël serait, sans aucun doute, un monde beaucoup plus pacifique et plus sûr.” (Millî Gazete, 30 décembre 2008). 

-- Nuh Gönültaş, un journaliste très connu, a dit que le traitement appliqué aux juifs par Hitler était justifié, puisque “L’État d’Israël est un tyran encore plus grand que Hitler.” (Bugün, 1er août 2006). 

-- Le sociologue islamiste Ali Bulaç, éditorialiste connu du Zaman, a décrit Gaza comme “Un camp de concentration qui en réalité surpasse les camps nazis.” (Zaman, 29 décembre 2008). 

Il est tout simplement renversant que les officiels israéliens et que les responsables juifs du monde entier ne réagissent pratiquement pas, du moins pas publiquement, à de tels débordements antisémites généralisés et vicieux en Turquie. Pourquoi Rifat Bali s’est-il résigné au fait que “Les seules options qui restent à la communauté juive de Turquie sont soit de continuer à vivre en Turquie au milieu de cet antisémitisme généralisé soit d’émigrer ?” C’est une question fondamentale à laquelle les Juifs eux-mêmes devraient répondre ! 

En se taisant, les leaders juifs ne font qu’encourager les commentateurs turcs à continuer à faire des remarques racistes et insultantes. Si le Président d’Israël, Shimon Peres et le directeur national de l’ADL, Abraham Foxman n’étaient si affairés à nier le génocide arménien, ils pourraient peut-être consacrer plus de temps à lutter contre l’antisémitisme ! 

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 30 juillet 2009 - 10:30 - 
www.collectifvan.org 

* « Devlet’in Ornek Yurttaslari –Cumhuriyet Yıllarında Türkiye Yahudileri 1950-2003 »
source : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=34032
 
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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 17:04
Un ancien Ministre de l’Autorité Palestinienne : le Fatah devrait s’allier avec l’Iran


Ma’an News Agency | Traduction : Marc Brzustowski.

dimanche 2 août 2009


Hatim Abdul Qader, l’agent de liaison du Mouvement (Fatah) pour les Affaires concernant Jérusalem a déclaré au journal Ma’an, samedi que : "Le temps est venu pour le Fatah, le plus grand parti politique de Palestine, de rechercher une alliance stratégique avec l’Iran"

Dans une déclaration, Abdul Qader a expliqué "qu’à la lumière du désintérêt d’Israël pour parvenir à l’accomplissement d’un accord négocié avec les Palestiniens, le Fatah n’a d’autre choix que de chercher de l’aide à l’extérieur, de la part de l’Iran"

Il a, cependant, insisté qu’il faisait, là, juste référence au Parti et non pas au Gouvernement de l’Autorité Palestinienne à Ramallah. Abdul Qader a démissionné de son poste en tant que Ministre des Affaires de Jérusalem en Juillet.

Le très laïc Fatah a, dans le passé, interdit les relations avec l’Iran depuis le tout début de la révolution islamique de 1979, bien que le mouvement palestinien ait généralement soutenu les efforts de l’Iran pour rejeter les règles imposées par l’Occident. Le Hamas et l’Iran ont, par contre, établi des relations ouvertes et continues.

Abdul Qader a expliqué que : "Les défis auxquels le peuple palestinien est confronté, en termes d’attaques et de dangers sans précédent sur Jérusalem, obligent le mouvement Fatah à formuler sa stratégie d’alliances régionales basée sur de nouveaux principes et critères"

Il a encouragé la Conférence à venir (mardi 4 août) à adopter un programme politique qui élabore de nouvelles relations avec l’Iran, au regard de son importance stratégique et de son influence. Abdul Qader a argué que la puissance de la République islamique dans la région doit être exploitée pour servir la cause palestinienne et la cause de Jérusalem.

Abdul Qader a aussi revendiqué que l’ancien Président Mohammed Khatami a été l’un des très rares dirigeants dans la région qui ait soutenu le rejet par l’ancien chef palestinien Yasser Arafat des propositions de Camp David en 2000, à l’inverse de la plupart des régimes arabes.

Le dirigeant du Fatah a aussi insisté sur le fait qu’en dépit des excellentes relations entre l’Iran et le Hamas, ce pays perçoit le Fatah comme le leader du combat national palestinien et souhaiterait y contribuer. Il a aussi suggéré de lier les dossiers palestinien et syrien dans toute future négociation avec Israël.

Le mois dernier, le négociateur en chef de l’Organisation de Libération de la Palestine, Saeb Erekat, a rencontré le Ministre des Affaires étrangères iranien pour la première fois en Egypte. Erekat a expliqué (au journal) Ma’an qu’il avait discuté avec Manouchehr Mottaki de pourparlers de réconciliation, d’unité nationale et d’autres problèmes régionaux et palestiniens.

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 15:17

L'ébauche du « projet politique » du Fatah divulguée à plusieurs journaux arabes ce weekend « est une déclaration de guerre contre l'Etat d'Israël », a déclaré le Ministre du Transport Israël Katz dimanche, lors d'un meeting des ministres du Likoud.

Le ministre des Transports, Israël Katz. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST


« Le refus de reconnaître Israël comme État Juif, l'exigence  d'un retour aux frontières de 1967 et le plein droit de retour des réfugiés palestiniens... Tout cela revient à supprimer l'existence d'Israël », s'est-il insurgé.

D'après certaines informations, le document réitère également l'engagement à la « lutte armée » contre Israël comme l'une des méthodes d'aboutissement à la création d'un État palestinien indépendant et appelle les Palestiniens à proclamer unilatéralement un tel État si les négociations de paix venaient à échouer.

« Nous devons adopter une position claire face à ces dispositions », a indiqué Katz.


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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 15:12
Par HILARY LEILA KRIEGER 
02.08.09
JPOST



L'Arabie Saoudite a totalement rejeté la demande américaine de geste envers Israël, afin de contribuer au projet de paix que l'administration Obama essaye de mettre en place au Proche -Orient.
« Nous pensons qu'une approche pas à pas n'aboutira pas à la paix. » explique le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Saoud Al-Faisal.


La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et le ministre des Affaires étrangères saoudien, le Prince Saoud al-Faisal lors d'une conférence conjointe à Washington, vendredi, sur le processus de paix au Proche-Orient. 
PHOTO: AP , JPOST



« Ce qui est nécessaire c'est une approche détaillée qui définisse dès le début le résultat que nous voulons obtenir au sujet des frontières, de Jérusalem, des refugiés et de la sécurité. », ajoute t-il.

Pourtant, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui est apparue aux côtés d' Al-Faisal pendant une conférence de presse vendredi après midi, a minimisé l'importance des propos de ce dernier.

A la question de savoir si les propos du ministre saoudien des affaires étrangères peuvent nuire aux efforts de paix, Hillary Clinton préfère répondre « Non, je ne pense pas du tout. Ces efforts que nous avons entrepris sont dans le but de négocier un accord qui conviendrait aux Palestiniens et aux Israéliens. » Elle ajoute que les idées de Saoud Al-Faisal sont dans la lignée de ces objectifs.

L'envoyé spécial américain au Proche-Orient, Georges Mitchell, a rencontré, dans cette optique, des responsables israéliens, palestiniens et arabes pour reprendre des négociations.

Les États-Unis ont réitéré leur demande à Israël de geler les implantations. Ils ont aussi demandé aux palestiniens d'arrêter les provocations envers l'Etat Hébreu et de continuer les réformes de sécurité. Ils ont exhorté les pays arabes, aussi présents lors de cette réunion, à prendre part au processus de paix et de à normaliser leurs relations avec Israël.

D'autres sujets ont été abordés : l'autorisation de la part des pays arabes d'ouvrir les frontières aériennes à l'armée de l'air israélienne ainsi que la délivrance de visas touristiques pour Israël.

Saoud Al-Faisal, principal acteur de l'Initiative de paix arabe, s'est fortement opposé à ces requêtes : « Israël essaye de distraire notre attention du véritable problème : l'occupation de Jérusalem qui a commencé en 1967 et qui ne permet pas pour le moment la création d'un état palestinien. Ces conférences et les questions de visas ou de frontières sont totalement secondaires. »

En Arabie Saoudite, 224 membres du Congrès ont écrit une lettre au roi Abdallah lui demandant de préciser les mesures que le ministre des affaires étrangères a refusées.

« Dans son discours, au Caire, adressé au monde musulman, Barack Obama a appelé les pays arabes à reconnaître la légitimité de l'Etat Hébreu et à entretenir des relations normalisées.

Jusqu'à présent nous sommes très déçus de voir la réaction de notre gouvernement face à ses requêtes. Au lieu de montrer notre volonté de briser les barrières entre les pays arabes et Israël, notre ministre des affaires étrangères a revendiqué que l'Arabie Saoudite ne voulait faire aucun effort. »

La lettre faisait aussi référence aux autres pays arabes comme la Jordanie ou l'Egypte, qui eux ont accepté d'ouvrir des négociations avec l'Etat Hébreu.

L'attitude de Saoud al-Faisal ne fait donc pas l'unanimité, que ce soit dans son pays ou à échelle internationale.

Plusieurs chefs d'Etats arabes ont insisté auprès des Etats-Unis pour présenter leur propre initiative afin de créer une nouvelle dynamique dans le processus de paix.

De son côté Israël est d'accord pour poser des limites à des nouvelles implantations mais refuse de revenir sur les implantations déjà existantes.

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 05:09


D’ici le congrès de la semaine prochaine, le Fatah menace le Hamas de guerre

VIVE LE FUTUR "ETAT PALESTINIEN"  !!! 



http://www.snut.fr/images/hamas-fatah-dialogue.jpg



Avi Issacharof – Haaretz
 
« Le Fatah d’après le sixième congrès ne sera pas la même organisation », a déclaré la semaine dernière Muhammad Dahlan, un des dirigeants du Fatah, qui était considéré dans le temps comme le responsable de l’organisation dans la bande de Gaza. Dans une semaine, au terme du congrès qui s’ouvrira mardi prochain, les habitants des territoires palestiniens découvriront un nouveau Fatah. Après plus de vingt ans sans qu’il y ait eu d’élections à la tête de l’organisation, seront élus les membres du Comité central, sorte de politburo de vingt et un membres, et le Conseil révolutionnaire, une assemblée décisionnaire de cent vingt personnes.

L’ancienne génération, vivant majoritairement en exil et considérée comme corrompue, qui contrôlait jusque là la direction de l’organisation fera place à la génération intermédiaire, celle des activistes du Tanzim qui ont mené la première Intifada et, dans une certaine mesure, la seconde et qui réclament leur place.

Mis à part ces élections historiques et ce changement de générations, qui devraient renforcer le statut de l’organisations dans les territoires palestiniens, le Fatah doit décider de sa stratégie de lutte contre Israël. Malgré la lutte contre le Hamas, les deux mille délégués devrait s’accorder pour dire que la lutte armée est un moyen d’action légitime contre l’occupation israélienne. Dans une large mesure, le Fatah devrait adopter à nouveau l’approche du « rameau d’olivier et du pistolet » prônée par Yasser Arafat et qui ressemble fort à l’attitude du Hamas aujourd’hui.

A la veille du déclenchement des luttes internes au Fatah, c’est la guerre entre le Fatah et le Hamas qui pourrait bien reprendre. Le Hamas a annoncé cette semaine qu’il ne laissera pas les quatre cents délégués de la bande de Gaza se rendre en Cisjordanie. Pour l’organisation islamiste, ce serait un chose inconcevable alors que des membres du Hamas sont toujours détenus dans les prisons de l’Autorité palestinienne. Les réactions n’ont pas tardé et les hauts responsables du Fatah ont menacé le Hamas d’une réaction dure de la part de l’Autorités palestinienne et du déclenchement d’une véritable guerre contre le Hamas et ses institutions en Cisjordanie.

 
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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 04:49
Arabie: pas de reconnaissance d'Israël sans retrait des "territoires arabes"

"territoires arabes" ????

Avec ça on est parti pour bien négocier !!


RYAD - Ryad ne reconnaîtra Israël qu'après son retrait des territoires arabes occupés et son acceptation du principe de deux Etats israélien et palestinien, a affirmé mercredi un responsable saoudien.

Oussama Nougali, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a qualifié la politique israélienne de "schizophrénique", estimant qu'elle mine le processus de paix visant à la création d'un Etat palestinien.

"Notre position est bien connue et c'est à Israël d'avancer sérieusement vers le processus de paix", a déclaré à l'AFP M. Nougali, en écho à l'émissaire américain au Proche-Orient George Mitchell qui a appelé à des gestes positifs des pays arabes envers Israël.

"Israël continue de prendre des mesures unilatérales pour changer, sur le terrain, les données géographiques et démographiques par la construction de colonies et l'expansion de celles qui existent", a ajouté le porte-parole saoudien.

"L'initiative de paix arabe est très claire", a-t-il dit, ajoutant qu'"Israël doit se retirer des territoires arabes, mettre fin à l'occupation et résoudre les grands problèmes du conflit" à savoir, selon lui, la question des réfugiés palestiniens, le partage des ressources en eau et le statut de Jérusalem sur la partie orientale de laquelle les Palestiniens aspirent à installer leur future capitale.

Ces questions doivent être résolues "pour parvenir à une paix permanente, juste et durable, basée sur l'établissement d'un Etat palestinien indépendant et viable", a-t-il poursuivi.

"Dans le plan de paix arabe", d'inspiration saoudienne et adopté en 2002, "la normalisation (avec Israël) intervient une fois ces objectifs atteints et non avant", a-t-il ajouté.

Lors de sa récente tournée dans la région, M. Mitchell a exhorté les pays arabes à des gestes positifs envers Israël pour créer un "environnement" propice à des négociations de paix générales avec l'Etat hébreu.

"Nous ne demandons à personne une normalisation complète à ce stade. Nous reconnaissons qu'elle interviendra plus tard", avait déclaré M. Mitchell lundi après une rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak.

A Washington, plusieurs élus ont adressé une lettre au roi Abdallah d'Arabie saoudite, l'appelant à faire un "geste fort" en direction d'Israël, comparable aux ouvertures qui ont débouché sur la paie entre l'Etat hébreu d'une part et l'Egypte et la Jordanie d'autre part.

Mais M. Nougali a répété que la poursuite de la colonisation israélienne empêchait tout progrès vers la paix.

"Nous sommes en train d'assister à une politique schizophrénique d'Israël. D'une part, il parle de son intérêt pour la paix et de l'autre il prend des actions contre le processus de paix, le compliquant et le mettent en péril", a-t-il conclu.

(©AFP / 29 juillet 2009 13h36)

Non, ce n’est pas la bonne voie


Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

samedi 1er août 2009


Ce n’est, évidemment pas, cet encouragement à la recherche de la paix que nous critiquons, mais la base sur laquelle devrait, selon Jean Frydman, s’appuyer cette recherche.

En effet, la panacée devrait être ce qu’il est convenu d’appeler l’ « initiative saoudienne adoptée par la Ligue arabe en 2002, à Beyrouth, et réactivée par Ryad en 2007 ».

A différentes reprises, ici même, nous avons dit pour quelles raisons ce « plan » nous paraissait contestable, car soit imposant une condition inacceptable (« se retirer totalement des territoires arabes qu’il occupe, y compris le Golan syrien jusqu’aux lignes du 4 juin 1967 » – souligné par nous), soit, au mieux ambigu (la question des réfugiés).

C’est sur ce dernier point que nous voudrions insister, à nouveau, car il y va de l’existence même de l’Etat d’Israël.

Même si l’on s’en tient à la formulation du plan, repris par la Ligue arabe (« parvenir à une solution équitable du problème des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies »), c’est la base de la solution qui est critiquable.

Certes, il est évident que la question des réfugiés doit être recherchée sur une base équitable (à condition de retenir une définition raisonnable de cette notion, l’idée d’un « statut de réfugié » transmissible héréditairement étant inconcevable).

Mais c’est la référence à résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui nous paraît condamnable.

Rappelons qu’aux termes du §11 de ladite résolution « l’Assemblée générale « décidait » (formule par ailleurs excessive, eu égard aux pouvoirs de l’Assemblée générale) « qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisin et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers… » (souligné par nous).

Il est évident, tout d’abord, que ce texte, adopté en décembre 1948, ne peut être déclaré applicable plus de 60 ans après son adoption, indépendamment du fait que la qualité de réfugié a fait l’objet d’une acception extensive, tout à fait insolite en droit international (si à l’époque environ 500 000 personnes étaient concernées par la question, elles seraient, à l’heure actuelle, plus de 4 millions, selon les critères des Nations Unies…..).

En second lieu, l’état d’esprit dans lequel a été maintenue, pendant des décennies, cette population l’a placée dans une situation de « confrontation » et non de « paix » avec ses voisins.

Ainsi, l’application, à la lettre de la résolution 194, rendrait pratiquement impossible la recherche d’une « solution équitable » du problème des réfugiés à laquelle semble, pourtant, se référer le plan en question.

Cette « difficulté » est d’ailleurs levée, dès lors que le contexte de l’adoption du plan faisait ressortir que les Etats arabes s’en tiennent, bien, au « droit de retour » des « réfugiés » (notion entendue au sens extensif du terme).

En effet, si la notion de « droit au retour des réfugiés palestiniens » est, officiellement, absente du plan adopté par la Ligue arabe, elle est explicitement apparue dans le discours parallèle, ce qu’on a appelé le « discours de Beyrouth », prononcé par le ministre libanais des affaires étrangères et n’a pas cessé d’être repris depuis tant par les Palestiniens que par les Etats arabes.

On ne reviendra pas sur les effets désastreux de la mise en œuvre de ce « droit » (sic) sur la légitimité de l’Etat d’Israël, réalisation concrète de l’idée de « Judenstaat » de Théodore Herzl.

Les Palestiniens ne cessent de répéter également qu’ils n’accepteront aucune condition préalable à l’ouverture de négociations.

Cette revendication peut être considérée comme légitime, dès lors qu’elle ne met pas en cause deux principes fondamentaux : la légitimité de l’Etat d’Israël et sa sécurité.

L’objet de la négociation portera effectivement sur les modalités de garantie de ces principes.

C’est ce qu’a en quelque sorte rappelé, il y a encore quelques jours, le Premier ministre israélien.

Le 28 juillet dernier, celui-ci évoquait les cinq principes fondamentaux auxquels Israël ne peut, à juste titre, pas renoncer : "Recognition of the State of Israel, resolving the refugee problem outside Israel, an end to the claims as part of the end to the conflict, effective demilitarization and international recognition of the demilitarization arrangements - these are the five foundations which are essential for peace, and also have widespread consensus among the Israeli public. This is also the shared base of the unity government which the Minister of Defense, the other factions and I established".

Dans le cours de son discours, il précisait que « the State of Israël is the nation-state of the Jewish people » et que « An end to the conflict means an end to claims ».

Bien évidemment nous partageons pleinement cette manière de voir les choses.

Ce qui ne nous empêche pas d’évoquer, à nouveau, le fait que pour les pouvoirs publics israéliens, faire respecter le droit n’est nullement de nature à mettre en danger l’Etat d’Israël.

Bien au contraire, l’image de marque ce pays n’en sortirait que renforcée.

On ne cesse – à nouveau depuis quelques jours, mais c’est une vielle antienne, qui ressort périodiquement – qu’il « va » être mis fin aux implantations illégales et s’opposer à leur prolifération, constante depuis de nombreuses années.

En l’occurrence, il ne s’agit que d’actes de provocations (mobile-homes, caravanes) ; constructions sommaires) non habitées, qui conduisent à douter – à tort – qu’Israël est un Etat de droit.

De même, il ne nous paraît pas que le moment soit particulièrement bien choisi pour poursuivre l’expansiongéographique des implantations au delà de la Ligne verte (5% de la population juive d’Israël y est déjà installée et depuis des années les gouvernements successifs ont encouragé, de différentes façons, cette installation en prenant le risque d’avoir, par la suite, à en financer le retrait - v. Sinaï, Gaza).

Enfin, on ne peut manquer de considérer – en tout cas c’est une opinion largement répandue en dehors d’un noyau d’irréductibles – que l’hypertrophie de l’agglomération de Jérusalem est de nature à faire obstacle à un Etat palestinien d’un seul tenant, alors que la majorité des Israéliens a fini par admettre que la création d’un tel Etat est inéluctable.

Tels sont des gestes de bonne volonté qui ne manqueraient pas d’avoir un effet sur l’opinion publique internationale, dont les gouvernements de pays, même amis d’Israël, doivent tenir compte et qu’Israël ne peut ignorer, même s’il est vrai qu’en dernière analyse Israël ne pourrait compter que sur lui-même pour assurer sa défense.

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