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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 04:59
 

PRENONS DE L'IRAK ET DES KURDES EN PARTICULIER


Par Constance Le Bihan pour Guysen International News

Dimanche 5 juillet 2009 à 16:44
 
Le Premier ministre Nouri Al Maliki a décrété que le 30 juin, jour du retrait américain, deviendrait un jour de fête nationale. Mais après les scènes de liesse qui ont baigné les rues de Bagdad, la paix et l’autonomie semblent encore loin. En proie à des conflits ethniques et politiques, l’Irak pourrait connaître des lendemains qui déchantent.

« Ce n’est pas encore fini…». Dans un Irak qui se rêve, depuis le 30 juin, débarrassé des tourments de la guerre, ces mots du Vice président américain Joe Biden ont pu faire l’effet d’une douche froide sous la chaleur de plomb bagdadienne.

Durant son séjour de trois jours en Irak, Joe Biden a délivré sans aménité son message au gouvernement de Nouri Al Maliki. Pour le vice-président, si les tensions larvées en Irak devaient se transformer en guerre ouverte, les Etats-Unis ne resteraient probablement pas sur le terrain irakien. « Parce que le peuple américain n’y aurait pas d’intérêt », a expliqué sommairement Joe Biden.
 
« Le président et moi-même sommes très satisfaits de la distance parcourue par l’Irak ces dernières années mais il reste encore un long et dur chemin pour atteindre la stabilité et la paix », a indiqué en public – et avec plus de retenue – Joe Biden. Depuis son arrivée à la Maison blanche, Barack Obama a en effet annoncé que les Etats-Unis se concentreraient sur le terrain afghan, où les talibans font une inquiétante poussée.
 
S’adressant à des soldats venant de recevoir la nationalité américaine, Joe Biden, dont le fils compte parmi les 50 000 soldats « yankees » en Irak, a pressé le gouvernement irakien d’agir plus efficacement pour la réconciliation nationale. En proie à des conflits politiques et ethniques, la cohésion du de l’ancienne Mésopotamie est largement menacée.
 
Alors que les Américains doivent définitivement se retirer en 2011, le retrait partiel du 30 juin a coïncidé avec une nouvelle flambée de violence. En juin, au moins 447 civils irakiens ont péri dans les violences, selon l’agence Associated press. Les 750 000 hommes des forces de sécurité irakiennes, qui ont pris le relais des américains, pourraient être rapidement débordés par l’embrasement.
 
A Kirkouk, au nord de l’Irak, plusieurs personnes sont décédées dans les violences qui ont suivi le repli américain. Un peshmergas (combattant kurde), un policier turcoman et deux sunnites ont ainsi été tués, vendredi 3 juin. Dans cette région pétrolière, les Kurdes, les Turcomans, les Assyro-chaldéens (chrétiens) et musulmans sunnites se livrent une âpre bataille pour le pouvoir.
 
Les militaires américains, retirés dans leurs casernes irakiennes, ne vont pas vivre reclus en attendant août 2010, date du retrait de l’essentiel du contingent américain. Le gouvernement américain a annoncé que les soldats continueraient à traquer les apôtres sunnites d’Al Qaida. Comme l’ « émir », Abou Kouteiba, suspecté d'être impliqué dans l'attentat au camion piègé du 20 juin à Taza, au sud de Kirkouk, qui fit 72 tués et 200 blessés.
 
Le gouvernement de Nouri Al Maliki apprécie peu l’engagement à géométrie variable des Américains en Irak. Il a reçu le message américain avec quelques réserves. « Nous avons bien dit que la réconciliation nationale est une question irakienne et que l'implication d'une partie non-irakienne n'en accroîtra pas le succès », a froidement déclaré un porte-parole du gouvernement.
                                                                                                    
Pour mener ce processus de réconciliation nationale, Nouri Al Maliki, à la tête d’une coalition chiite, a signé l’an passé une loi d’amnistie en faveur des milliers de détenus sunnites. Il a également tendu la main à des anciens officiels du parti Baasiste (sunnite) de Saddam Hussein « mais seulement à ceux qui n’ont pas de sang sur les mains », selon le porte-parole du gouvernement.
 
Ethniquement hétérogène, politiquement divisé, l’Irak souffre aussi de questions territoriales et humanitaires. Au Nord, la province autonome du Kurdistan, sujette à des velléités sécessionnistes, pourrait récupérer dans son giron l’agitée Kirkouk. Selon les Nations unies, près d’un million d’Irakiens vivent dans une insécurité alimentaire permanente et six millions dépendent directement des dons gouvernementaux de nourriture. Ajoutez à ce cocktail explosif une frontière passoire avec l’Iran et une échéance politique, les élections législatives de janvier 2010…, et l’Irak « indépendante » pourrait bien connaître des heures de grande solitude.
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 04:42
 Combien, mais combien de fois faudra t'il le répeter !!!


Yéhezkel Bin Noun

  


 Mythe été 2009 : La Lune Palestinienne (IMA) !  La presse est pleine d'histoires sur les Palestiniens, leurs problèmes et leurs combats. Une seule question n'a pas été posée: qui sont ces Palestiniens ?  Ceux qui se prétendent propriétaires d'Israël, d'où sont-ils venus et comment sont-ils arrivés là ? Ce mythe du "Peuple Palestinien" sert à justifier l'occupation arabe d'Israël. Les Arabes disposent de 21 États et de territoires 1000 fois plus grand qu'Israël, mais néanmoins, éprouvent le besoin de contester aux Juifs leur seul et unique État, petit comme un ... Département français ! Le conflit tient en la volonté de ramener le Juif à son état de dhimmi : l’Islamisme peut-il accepter que le juif sorte de sa dhimmitude avec son Etat juif, sans troubler les fondements de l’Islam ? 


 


   
Jérusalem et Gaza quasi déserts d'arabes en 1850  - David Roberts en 1850     
Arabes à Sion dans le Sillon Juif..
    
          On affirme que les Palestiniens vivent en Erets depuis des siècles. Pourtant, les médias sont incapables de trouver des traces d'avant le 20ème : la plus ancienne carte CBS date de 1897, sur les sites  CNN ou NBC, de 1916 et, sur la BBC, de 1948 ! Même le site de l'Autorité Palestinienne ne montre pasavant 1900, mention de Peuple Palestinien.
          De grands écrivains ont depuis longtemps cité des témoignages de visiteurs qui montrent qu'Israël était presque vide d'habitants jusqu'au début du 20è, contredisant les fantasmes Palestiniens d'une ancienne présence ! Lamartine dans "Souvenirs d'Orient", en 1835 : «A l'extérieur de Jérusalem, nous n'avons rencontré âme qui vive ni entendu aucune voix». Mark Twain en 1867 : "On ne peut trouver les mots pour décrire la désolation qui règne. Même l'imagination la plus fructueuse ne pourrait  la peupler de vie et d'animation". 
          Le recensement turc de 1882, confirme qu'il n'y a en  Israël que 141000 musulmans. C'est en 1922, que ce chiffre saute à 650000 Arabes et, en 1938, à plus d'un million... C'est surtout dans les régions peuplées par les Juifs que la population arabe a augmenté ! 


    

Ces Arabes ne viennent pas de Palestine !

Juifs toujours présents en Israël  Les Arabes, tenant à leur origine israélienne, expliquent leur croissance sans immigration notoire sur une impossiblement forte natalité : 340/1000 ou 3 à 4 fois plus qu'en Syrie/ Liban / Égypte où ces taux sont déjà des records mondiaux ! 
          
Comme le confirment de nombreux rapports du début du 20è, britanniques ou syriens, ces arabes viennent bien de l'extérieur, et, dans le sillon de Sion : Liban, Syrie, Égypte ou Jordanie. En 39, Churchill déclare: «Ces réfugiés parviennent à pénétrer à l'intérieur du pays et à s'y multiplier». Même Macdonald, qui oeuvra pour limiter les réfugiés Juifs, a reconnu que "sans la présence Juive, la population arabe n'aurait pas atteint la moitié de ce qu'elle est". La preuve : après l'Intifada, alors que les Arabes de plus de 35 ans ne sont plus autorisés, leur chômage augmente de 40%. Les Juifs furent, avec leur agriculture créatrice d'emploi, la cause de l'affluence des Arabes, tout comme leur industrie nourrit actuellement les Arabes d'Israël.
         
 
Dans les cartes, le centre du pays fut toujours appelé Judée Samarie, et, depuis 1948, «Cisjordanie». Le récent terme «Palestinien» est une déformation pour prouver que les racines du pseudo Peuple proviennent de cette terre. Le mot "Palestinien / Philistim" disparu depuis 3000 ans est biblique, sans rapport avec ceux qui ont dérobé cette parenté. 


  

Le Mythe Palestinien pourtant

Tel Aviv désert en 1850    La presse a ancré l'idée d'un "Peuple Palestinien", malgré tous ces éléments : les Français sont, à tort, convaincus qu'avant Israël, il y avait à sa place un État Palestinien... Alors que les anglais avaient succédé à des siècles d'occupation turque et qu'au cours de toute l'histoire, il n'y a jamais eu d'État Palestinien !  Il est regrettable de constater que, même la presse pro-israélienne, influencée par les paradigmes dominants, se sert du nom imaginaire de «Palestinien». Il devient essentiel d'utiliser les termes adéquats pour définir  la véritable nature de ces Arabes d'Erets Israël. Les termes appropriés seraient «Arabes de Judée-Samarie».
          La Thora elle-même fait allusion à un conflit entre Israël et un Peuple imaginaire (Deutéronome 32, 21). Quelle clairvoyance il y a près de 6000 ans...  : 


«
Eux, M'ont irrité et contrarié par des d.ieux  inexistants et par leurs vaines idoles. Moi, Je les irriterai par un Peuple inexistant et par une Nation  indigne.» 

Source Yérouchalmi
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 06:52

Enfin une sage décision !

SYRIE / USA
Les Etats-Unis rejettent fermement l'invitation du président syrien Bachar el-Assad. Le vice-ministre des Affaires étrangères, James Steinberg, a affirmé à un média libannais que Barack Obama n'irait ''pas de sitôt à Damas''.
Sur Guysen 

 

Click here to find out more!
Le président syrien Bachar al-Assad a invité son homologue américain Barack Obama à venir le rencontrer en Syrie, dans un entretien exclusif avec la chaîne britannique Sky News, alors que les deux pays commencent à renouer leurs liens. 

"Les États-Unis ont un rôle spécial en tant que principale puissance (mondiale). Je pense que le président (Barack) Obama devrait visiter autant de pays qu'il peut pour engager ces dialogues. Et bien entendu cela inclut la Syrie", a déclaré Bachar al-Assad à Sky News. 

"Il serait le bienvenu en Syrie, absolument. Je suis très clair à ce sujet", a ajouté le président, très décontracté, dans cet entretien réalisé alors qu'il participait à un événement caritatif avec son épouse Asma. Quant à savoir quand cette rencontre pourrait avoir lieu, "cela dépend" de M. Obama, a répondu Bachar al-Assad. "Je vais vous demander de lui transmettre l'invitation", a-t-il déclaré, en souriant, au journaliste de Sky News. 

Cette invitation informelle est lancée après que les Etats-Unis ont annoncé le 24 juin leur décision d'envoyer à nouveau un ambassadeur en Syrie, dernier d'une série de signaux prudents de l'administration Obama pour une reprise des contacts diplomatiques entre les deux pays. 

Les Etats-Unis avaient rappelé leur ambassadeur à Damas après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005, pour lequel le régime syrien avait été pointé du doigt. L'ambassade est depuis restée ouverte, dirigée par un chargé d'affaires. La Syrie était décrite par George W. Bush comme un "Etat voyou", mais le nouveau président américain voit en elle une des clés de la paix au Proche-Orient. 

L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, s'est rendu le 14 juin à Damas pour y rencontrer Bachar al-Assad. Il a qualifié ses entretiens de "sérieux et productifs", rappelant que "l'objectif du président (Obama) a toujours été, depuis le début, une paix globale dans la région".

 Source : http://www.lepoint.fr
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 06:17
Israël dément une attaque sur l’Iran via l’Arabie Saoudite
Les services du Premier ministre ont démenti vouloir "attaquer l'Iran via l'Arabie Saoudite". "Nos avions de chasse ne survoleront pas l'Arabie Saoudite pour attaquer l'Iran, ceux qui pensent le contraire se trompent" ajoute le communiqué du bureau du chef du gouvernement. Le journal anglais "The Sunday Times" avait publié une information comme quoi le chef du Mossad aurait conclu un accord avec les officiels saoudiens pour franchir leur espace aérien en cas d'attaque israélienne sur l'Iran.
[07/05/2009 9:34]


LE NABOT A DE TOUTES FACONS INTERET A BIEN SE TENIR, Y'EN A MARRE !!!!



La saoudie très inquiète, et bien qu'Israel n'ai pas de relations diplomatiques avec elle, autorise ou plutôt ignorerait le survol de son territoire par l'aviation israelienne en cas d'attaque des installations nucléaires iraniennes.
La coopération sécuritaire entre les 2 pays devient une évidence.


Et les Egyptiens .......



Message à Téhéran ?

03/07/2009 
Yaakov Katz
www.jpost.com 

Après une longue interruption, la marine israélienne a repris la circulation dans le canal de Suez. L'un des trois sous-marins israéliens Dolphin-class a récemment été repéré dans le canal, dans le cadre d'exercices entrepris dans la mer Rouge.

De source militaire, la décision a été prise très récemment et constitue un véritable "changement de politique" de la marine. En 2005, le commandant en chef de la marine, David Ben-Bashat, avait décidé d'interdire la circulation de ses navires dans le canal en raison des menaces croissantes dans cette zone.

Le Dolphin-class a cependant franchi le canal de Suez le mois dernier - passant de la mer Méditerranée à la mer Rouge. Selon les responsables militaires, le sous-marin n'était pas submergé et était donc parfaitement visible lorsqu'il a traversé le canal.

Le sens de cette nouvelle politique reste encore inconnu. Cependant, elle peut être interprétée comme un message destiné à l'Iran ainsi qu'une démonstration des liens renforcés entre l'Egypte et Israël.

Dans l'éventualité d'un conflit avec l'Iran et si l'Etat hébreu choisissait d'avoir recours à ses trois appareils Dolphin-class - qui, selon des rapports étrangers, sont capables de tirer des missiles à tête nucléaire en plus de servir de plate-forme de seconde frappe -, la voie la plus rapide reste bien le canal de Suez.

Le seul moyen d'atteindre le golfe d'Oman sans avoir à se ravitailler en carburant sera de passer par le canal ; alors qu'un itinéraire contournant le continent africain obligerait les sous-marins à s'arrêter deux fois en route.


 




 

'סעודיה תתעלם ממטוסים ישראלים בדרך לאיראן'

העיתון "סאנדיי טיימס" דיווח כי ראש המוסד סיכם עם גורמים סעודים כי יעלימו עין ממעבר מטוסים ישראלים בשטחם - בדרכם לתקיפה באיראן. על פי הדיווח, נתניהו עודכן בנושא

ynet

פורסם

05.07.09, 03:48

סעודיה הסכימה להעלים עין ממטוסי חיל האוויר שיעברו מעל שטחה בדרך לתקיפה באיראן, כך דיווח הבוקר (יום א') העיתון הבריטי "סאנדיי טיימס". על פי הדיווח, ראש המוסד מאיר דגן ערך בתחילת השנה מגעים עם גורמים סעודים בנושא, ואף עדכן בסוגייה את ראש הממשלה בנימין נתניהו.

 

"הסעודים הסכימו באופן מרומז שמטוסי חיל האוויר הישראלי יטוסו מעל המרחב האווירי שלהם במסגרת משימה שאמורה לשרת אינטרסים משותפים של ישראל וסעודיה", אמר

לעיתון מקור דיפלומטי. שתי המדינות אינן מקיימות יחסים דיפלומטיים, אולם גורם ביטחון ישראלי מסר כי המוסד מקיים "קשרי עבודה" עם הסעודים.

 

בעקבות המהומות שפרצו באיראן לאחר הבחירות לנשיאות וחוסר היציבות במדינה, התעורר חשש בקרב מדינות ערב המתונות מפני השימוש שעלולה לעשות המדינה ביכולתה הגרעינית. "הסעודים מודאגים מאוד מפצצת אטום איראנית, אפילו יותר מהישראלים", אמר לעיתון בכיר לשעבר בשירותי המודיעין.

 

ג'ון בולטון, לשעבר שגריר ארצות הברית באו"ם שביקר לאחרונה באזור המפרץ הפרסי, טען כי "הגיוני לחלוטין" שישראל תעשה שימוש במרחב האווירי של סעודיה.

 

בולטון, ששוחח במהלך ביקורו עם כמה מנהיגים ערבים, הוסיף כי "איש מהם לא יתבטא בנושא באופן פומבי, אך הם יעלימו עין מהטיסות

   

אם ישראל לא תתפאר בכך כהצלחה גדולה". לדבריו, מדינות ערב יגנו תקיפה ישראלית באיראן, אולם מאחורי הקלעים יחושו הקלה מהסרת איום הגרעין.

 

השגריר האמריקני לשעבר אף התייחס לתקיפת הכור בסוריה ב-2007, תקיפה המיוחסת על פי פרסומים זרים לישראל, ואמר: "עד לעצם היום הזה ישראל לא הודתה בפרטים, אבל יש היום מתקן גרעיני אחד פחות בסוריה".







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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 04:07

Continuez donc a vous vautrer !

[Jeudi 07/02/2009 22:05]

 


Le discours de politique étrangère de Binyamin Netanyahou à l’Université Bar-Ilan a eu les effets escomptés dans le camp palestinien. La demande de Barack Obama de gestes de normalisation de la part des pays arabes aura eu les mêmes résultats. En un tournemain, ce ne sont plus les Israéliens, mais les Palestiniens et le monde arabe qui ont été acculés au pied du mur, et « sommés » de dévoiler leurs véritables intentions, en clair, de reconnaître leur refus d’un Etat juif dans la région, quelle qu’en soit la taille. Les dirigeants des pays arabes ont opposé une fin de non-recevoir au Président Obama, qui les supplie presque de donner ne serait-ce qu’un petit signe en direction d’Israël, qui aurait pour effet de remettre la balle dans le camp israélien, et permettrait aux Américains de pouvoir à nouveau mettre toute la pression sur l’Etat hébreu.

Mais selon une source israélienne, « les Etats-Unis n’arrivent pas à obtenir le moindre accord des pays arabes sur une normalisation avec Israël, même en cas de retrait israélien de tous les territoires ». « Et dans ce cas », rajoute ce haut responsable, « on voit mal comment les Etats-Unis pourraient continuer à n’exiger des concessions que de la part d’Israël, par exemple l’arrêt total de la construction juive en Judée-Samarie ». Le Président Barack Obama espérait pourtant obtenir du Roi Abdallah d’Arabie Saoudite qu’il influe sur les autres pays arabes dans le sens souhaité par la Maison Blanche. Pour l’instant, les contacts se poursuivent entre l’Administration US et les capitales arabes, mais aucun d’entre eux ne veut donner le sentiment de « trahir la cause » en s’engageant dans une quelconque normalisation avec Israël. C’est tout dire sur leur volonté de paix réelle, et selon certains, sur leur volonté même de voir naître un Etat palestinien !

Le ministre de la Défense Ehoud Barak est revenu de sa visite aux Etats-Unis, et de ses entretiens avec George Mitchell, doté d’un certain optimisme : « Nous avons discuté de la question israélo-palestinienne mais aussi de la perspective d’une paix régionale et d’une normalisation avec les pays arabes. Nous ne sommes pas dans une impasse concernant le dossier de la construction en Judée-Samarie. Nous avons dit que nous sommes prêts à faire des gestes tangibles sur ce point mais à condition que nous voyions des gestes de la même envergure de la part des Palestiniens et du monde arabe en notre direction ». Mais Barak a précisé que tout accord ne concernerait pas la construction des 2000 unités de logement décidée récemment par le gouvernement israélien.

Le président Obama souhaitait de la part des pays arabes un calendrier précis des étapes de normalisation avec Israël, mais lors de la dernière réunion de la Conférence islamique à Damas, les pays arabes avaient été clairs : « Qu’Israël se retire d’abord de tous les territoires, et après nous accepterons de parler d’une éventuelle normalisation !»…

par Shraga Blum

Actu.co.il

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 05:14

Les occidentaux acceptent le JUDEINREIN qu'imposent les "palestiniens"



MERCREDI, JUILLET 01, 2009

Chez Victor Perez : http://victor-perez.blogspot.com/
La mésentente entre les Etats-Unis et Israël concernant la croissance naturelle des implantations en Judée-Samarie persiste toujours. Ce qui fait l’affaire de l’Autorité palestinienne qui affirme, si l’on s’y fie, que les négociations pour la fin du conflit proche-oriental ne reprendront pas tant que le gel total de la « colonisation » des territoires ne sera pas décrété officiellement. Une « colonisation » si ‘’perturbante’’ que toute paix en est, à ses yeux, utopique !

Est-ce vraiment le cas ?

La très grande majorité du peuple israélien, 70% au dernier sondage, est consentante à la création d’un deuxième pays pour les 
arabes de Palestine et donc à une ‘’décolonisation’’ massive de leurs concitoyens. Cela, aux conditions incontournables que ce nouvel état soit démilitarisé et que la légitimité d’Israël soit explicitement reconnue. Des clauses qui, si elles venaient sur la table de négociations, seraient intenables aux yeux du monde musulman en quête d’expansion à travers la planète. Le sujet de « colonisation » sera donc de rigueur et d’importance première tant qu’une ‘’solution’’ ne sera pas trouvée ou qu’un nouveau gouvernement israélien ne soit nommé et mette une fin définitive aux ‘’exigences’’ juives !

Ce qui autorise l’affirmation que la « 
colonisation » ne met pas de frein à toutes avancées dans le processus de paix. Car, selon la volonté de la plupart des gouvernants israéliens qui se sont succédés depuis les « accords d’Oslo », les frontières internationales se traceront par un échange équitable de terrain, et selon les surfaces des implantations les plus peuplées qui intégreront l’espace israélien.

On ne voit donc pas ici quel peut être la gêne quant à la reprise immédiate des négociations ! Hormis l’exigence d’un démantèlement complet de ces dernières, ce qui serait une revendication inacceptable quelque soit les gouvernements à venir et une excuse ‘’palestinienne’’ difficilement escamotable aux yeux de l’opinion mondiale quant à sa volonté d'une reprise des négociations de paix.

Quant aux implantations qu’
Israël ne gardera pas, elles seront détruites comme le furent celles du Sinaï -lors de sa restitution suite à la signature du traité de paix avec l’Egypte- et celles de la bande de Gaza lors du retrait unilatéral de 2005. Ici, non plus, nul obstacle ne peut être opposé à l’encontre d’un retour immédiat aux négociations car le passé récent israélien est éloquent de bonne volonté.

Sauf, évidemment, à s’étonner et s’écœurer que l’état à naître se devra d’être 
Juderein, tel que l’a rêvé Adolphe Hitler pour l’Europe !

Si donc le nettoyage ethnique est banal dans les états musulmans et ne choque nullement les esprits occidentaux, la prise de position de ces derniers est, de par son insistance d’une demande d’arrêt total de la ‘’colonisation’’, incompréhensible ! D’autant plus, si l’on se souvient que le Ministre des Affaires étrangères 
Avigord Liberman est qualifié d’extrémiste de droite par les moralisateurs, reçu avec antipathie dans les chancelleries et ‘’démissionné’’ par un Président d’uneFrance qui ne sait plus comment faire plaisir à ses banlieues musulmanes. Ceci, pour avoir suggéré un échange de territoires incluant une population, et pour tenir un discours clairs sur chacun.

Il ne fait aucun doute que le sujet de la « 
colonisation » fera encore les beaux jours de ceux qui s’en servent comme excuse pour ne pas avancer sur le chemin d’une « paix juste et durable » pour la région ou pour satisfaire des intérêts particuliers de certains ‘’médiateurs’’. A la charge du gouvernement israélien actuel de faire comprendre à la communauté occidentale sa lâcheté à trop étreindre la position du monde musulman, sans omettre de faire saisir à son peuple le désir inébranlable arabo-musulman de l’éradication du refuge juif par des subterfuges.

On peut donc parier que la Paix n’est pas pour après-demain dans cette région.
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 06:45

[Mardi 06/30/2009 22:30]

 


Ahmadinejad lors de la Conférence de Durban II à Genève. Ripailles et accolades étaient au menu du repas royal offert au mégalomane de Téhéran. On se rappelle aussi l’image de la Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères, Micheline Calmy-Rey, en voyage officiel en Iran et coiffée du traditionnel tchador.

Mais cette fois-ci, c’en est trop pour la section suisse d’Amnesty International, qui par la voix de sa porte-parole Manon Shick, s’indigne « du silence coupable des autorités suisses depuis le début de la répression aux pays des Mollahs ». « Quand on tire sur des manifestants, il faut une réaction », s’écrie-t-elle ! Il est vrai que l’opération anti-terroriste justifiée d’Israël à Gaza avait fait l’objet d’un activisme bien plus démonstratif de la part de Berne que ce qui se passe aujourd’hui dans les rues de Téhéran, grand fournisseur de la Suisse en gaz naturel. Jusqu’à présent, les réactions officielles suisses sont extrêmement ténues, ce qui commence, même dans ce pays paisible et calme, à provoquer des réactions dans la classe politique autant que dans la société civile. Manon Shick reconnaît « que la réaction de la Suisse aurait moins d’impact que celle de Washington, mais ne serait-ce que pour marquer la solidarité avec les étudiants opposés à la dictature, Berne se devrait de s’exprimer haut et fort ».

Les Verts demandent au Conseil fédéral «de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que le Gouvernement iranien mette fin aux répressions», et reprochent aux autorités leur silence. Même avis au PS, dont fait pourtant partie Micheline Calmy-Rey, dont une responsable déclare « qu’à un moment, le silence n’a plus de sens ».

Au Département des Affaires Etrangères, on ne cache pas le malaise de se trouver pris entre deux exigences : dénoncer clairement la répression et le bain de sang au risque de se mettre à dos Téhéran, comme cela est le cas de la Grande-Bretagne en ce moment, ou garder profil bas et apparaître comme pleutres voire complices de ce qui se passe dans les rues des villes iraniennes.

Face à la presse, Micheline Calmy-Rey a tenu à défendre l’attitude de la Suisse : «Des interventions par trop fortes de notre part, ne font qu’affaiblir l’opposition pacifique. La Suisse n’a pas été seule dans la modération. » Elle a aussi précisé que la Suisse avait continué dans cette crise de jouer son rôle de représentante des intérêts américains à Téhéran. «Par le biais de notre ambassadrice, le pouvoir iranien a notamment transmis aux Etats-Unis le message que tout commentaire de leur part sur les élections serait considéré comme une ingérence dans une affaire interne. » Et de conclure : « Notre persuasion ne peut passer que par le contact. Nous ne pouvons nous permettre de fermer la porte. »

Il y quelques mois, Micheline Calmy-Rey répondait à une journaliste avec les phrases suivantes : « Nous ne sommes pas neutres! Dans le sens où nous ne sommes pas inactifs. D’abord parce que la Suisse, en tant que dépositaire des Conventions et Etat signataire de Genève, est un pays qui s’engage avec crédibilité en matière de respect du droit international humanitaire. Le respect de ce droit fait partie de la politique étrangère de la Suisse. Cette situation ne nous a jamais laissés indifférents. Des civils sont touchés. Personne ne peut rester indifférent devant une telle situation. Voir des femmes et des enfants ainsi piégés…. »

par Shraga Blum

Actu.co.il

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 22:20

Shrine of Abbas, Kerbala, Iraq Photo

KERBALA


POURVU, POURVU QUE LA VIOLENCE NE REVIENNE PAS ? BIEN QU'IL Y AI EU REGAIN CES DERNIERS TEMPS.

[Lundi 06/29/2009 22:26]

 


Un pas de plus va être franchi dans le départ de l’armée américaine du sol irakien et vers l’indépendance totale du pays. Demain mardi,  plus de six ans après l’entrée des troupes américaines sur le sol irakien, les quelques 131.000 soldats US vont sortir des villes irakiennes pour se concentrer dans deux énormes bases près de l’aéroport de Bagdad. Ils laisseront la responsabilité de la sécurité aux forces de police et aux militaires irakiens. Ce geste de portée très symbolique, le plus imposant depuis la décision de quitter définitivement l’Irak, marque en quelque sorte le début des festivités de l’indépendance du pays, de Mossoul au nord jusqu’à Batsra au sud.

Cette décision a pu être prise après que le haut commandement américain ait jugé que les forces irakiennes étaient désormais aptes à prendre le relai.  L’étape suivante est la réduction des troupes américaines d’ici les élections générales de janvier, la fin des opérations militaires d’ici la fin 2010, et le départ du dernier soldat étranger d’ici la fin 2011, comme s’y est engagé Barack Obama. Aujourd’hui lundi, lors d’une cérémonie solennelle au ministère irakien de la Défense, le général américain Daniel P. Bolger, commandant du secteur de Bagdad, a remis officiellement une clé de la ville au général Abud Gambar, lui déclarant « que cette clé représentait la fin de l’administration militaire internationale sur l’Irak ».

Dans les villes « libérées », les cérémonies et festivités se préparent activement, et aujourd’hui déjà, musiciens artistes ou simples citoyens ont commencé à se rassembler sur la Place Zwarah, au centre de Bagdad, pour un « happening » qui promet d’être grandiose. L’ambiance est à la liesse dans la capitale irakienne, même si l’on sait intérieurement que le départ des troupes étrangères ne résoudra pas la situation politique et ethnico-religieuse extrêmement complexe et explosive, au sens propre du terme. « C’est maintenant à nous de régler nos problèmes » est la phrase qui revient le plus souvent chez  l’homme de la rue.

Le Premier ministre irakien, Nouri Al-Maleki, s’est malgré tout réjoui « de ce début d’indépendance retrouvée », et a souhaité « construire un pays moderne qui connaisse la sécurité et le succès ». Ces paroles sonnent tout de même un peu faux après les récents attentats qui ont tué plus de 150 personnes, principalement des civils Les organisations terroristes du type Al-Qaïda ne considèrent pas le départ des troupes étrangères comme le signal de la fin de leur propre combat sur le sol irakien.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:08







Medinat Abou, Les Philistins

Je vous propose une enquête passionnante en plusieurs aricles sur qui étaient ces fameux philistins.
Il y a tant à dire

J'avais fait un énorme dossier sur eux, et j'essaierais de le traduire au fur et à mesure et de vous le faire partager.

Une chose est sur, tout ce qui tourne autour du mot Palestine, mot tiré de ces fameux guerriers par les romains, représente aujourd'hui pour ceux qui se font appeler palestiniens une somme de contre-vérités historique, des absurdités ethno-graphique, et d'un point de vue du respect de l'histoire une abjection.
Une de plus me direz-vous !
REPRENONS DEPUIS LE DEBUT
La première fois que l'on entend parler des philistins, c'est dans la Thorah.
Genèse chapître X.
Voyons voir !!!!!
Les Philistins descendent des "Egyptiens"
Que dit le texte :
RAPPEL : NOE AVAIT 3 FILS 
SEM 
CHAM

JAPHET

Voici la descendance des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet, à qui des enfants naquirent après le Déluge.......

6 Enfants de Cham: Kouch, Misraïm, Pont et Canaan.......

13 Misraim fut la souche des Loudim, des Anamim, des Lehabim, des Naftouhim; 14 des Pathrousim, des Kaslouhim (d'où sortirent les Philistins) et des Kaftorim. 


MITSRAIM DANS LA THORAH C'EST LEGYPTE.
Les Philistins sont à l'origine donc des Chamites qui se sont ensuite mélés aux Japhétites
En hébreu :
 וּמִצְרַיִם יָלַד אֶת-לוּדִים וְאֶת-עֲנָמִים, וְאֶת-לְהָבִים--וְאֶת-נַפְתֻּחִים. יד וְאֶת-פַּתְרֻסִים וְאֶת-כַּסְלֻחִים, אֲשֶׁר יָצְאוּ מִשָּׁם פְּלִשְׁתִּים--וְאֶת-כַּפְתֹּרִים

Dans la langue hébraique le verbe liphloch veut dire envahir, c'est de la même racine qu'est tiré le nom philistin.
Je vous propose de relire 3 excellents textes que j'avais publié dés la création d'Aschkel il y a un mois et demi.
Ces textes  sont tirés de : http://www.armagh-qc.com
dans la catégorie mythes du Proche Orient

Palestine 

D'ou vient le nom palestine ?



La vérité sur la palestine
Plus celui-ci de Guy Carpentier qui résume assez bien la situation


LES PHILISTINS 

 

La « Palestine »  Questions à propos d'un nom

 

La création récente d'un État palestinien nous invite à nous interroger sur l'origine de cette dénomination:

d'où vient ce nom de Palestine?

 

Le fruit d'une transformation

 

     La forme actuelle du nom résulte de transformations, à travers les siècles, du mot hébreu Pelishtîm, que nous transcrivons Philistins. C'est ainsi que les Israélites nommaient une bande de guerriers que les Égyptiens appelaient Pereset, et les Assyriens, Palastu. L'ancien historien grec, Hérodote (Ve siècle av. J.-C.), nous parle de Palaistinè (Palestine), contrée située entre la Phénicie (Liban) et l'Égypte. L'empereur Hadrien, au début du IIe siècle ap. J.-C., à la suite de sa conquête du Proche-Orient, crée en cette région la Provincia Palestina, désignée du seul nom de Palestina à partir du IVe siècle de notre ère jusqu'à nos jours. Nul ne peut douter de l'origine exacte de ce nom: il fait directement référence aux Philistins, mais sous la forme assyrienne répandue par les Grecs.

 

     Au début, la seule région visée par ce vocable, soit le « Pays des Philistins », ne dépassait guère la bande de terre très fertile qui s'étend de la région de Gaza jusqu'à la hauteur de Yafo (Tel Aviv); cinq villes figurent comme des centres de grande importance politique: Gaza, Ascalon, Ashdod, Gath et Eqrôn, aussi connues comme la « Pentapole (cinq villes) philistine ». À compter de l'époque grecque, c'est toute la région comprise entre la mer Méditerranée (Grande Mer), à l'ouest, et le Jourdain, à l'est, puis le Liban, au nord, et l'Égypte, au sud, qu'on désigne sous le nom de Palestine.

 

Qui sont donc ces Philistins?

 

     Comme c'est le cas pour plusieurs peuples de l'Antiquité orientale, nous ne connaissons les Philistins que par les textes bibliques, qui nous les présentent comme de méprisables ennemis (incirconcis), pouvant compromettre sérieusement la présence israélite en Terre Promise. Tout au long de la période des Juges (XIIe et XIe siècles av. J.-C.), ils attaquent les nouveaux habitants du pays, les empêchant même de s'implanter dans cette riche bande côtière. C'est la tribu de Dan qui avait hérité de cette région, mais elle la perdit précisément à cause de la domination philistine, ce qui la força à se trouver un autre territoire. C'est tout à fait à la frontière nord du pays qu'elle finit par s'installer, ce que le livre des Juges nous raconte longuement (Juges 17-18). C'est de ce récit qu'émerge la belle figure de Samson dont la bravoure même entraîne sa mort à Gaza. À partir de l'an 1050 environ, la pression philistine atteint le coeur du pays. Les Philistins n'ont-ils pas défait les troupes israélites allant jusqu'à prendre comme butin l'objet le plus précieux pour la foi d'Israël, l'arche d'alliance? Ils traverseront même le pays en son entier pour y tuer le premier roi d'Israël, Saül, sacré roi pour unifier les forces militaires des tribus israélites et se porter à l'assaut de cet ennemi devenu invincible. Au cours des guerres de Saül contre les Philistins, un jeune héros commence à se manifester: le futur roi David. Sa victoire sur le géant Goliath illustre bien le péril que représentent les Philistins et annonce leur prochaine défaite, épisode final de deux siècles de terreur. Dans la suite de l'histoire d'Israël, ces Philistins, survivant à Gaza, à Ascalon et à Ashdod, et que les conquérants assyriens rencontrèrent lors de leur expédition en Égypte ne connurent que de rares et brefs moments d'influence militaire et politique.

 

Pour en savoir davantage...

 

     Mais qui sont-ils donc, ces Philistins? Une moisson de découvertes archéologiques nous permet de répondre à cette question. Et d'abord, en Égypte, à la fin du siècle dernier, des textes assez nombreux et précis et de longs bas-reliefs qui les illustrent avec force détails. Puis les très riches fouilles archéologiques, plus récentes et toujours en pleine expansion, effectuées dans le territoire philistin lui-même, apportent d'autres informations. On peut maintenant écrire une histoire, à la fois politique, culturelle et religieuse des Philistins. D'autres chroniques suivront donc celle-ci, qui n'est au fond que leur introduction.

 

     Pour le moment, rappelons-nous que le nom Palestine vient de ce groupe d'étrangers, ennemis mortels d'Israël naissant. Voilà un bel exemple d'un caprice inattendu de l'histoire: la Terre Promise porte sans aucun doute possible le nom le moins approprié de toute son histoire!

 

Guy Couturier  Professeur émérite, Université de Montréal

Source: Parabole XVII/2 (1994) 18. Suite de la série : Des peuples qui ont du style

                       

 

Des peuples qui ont du style

 

La plupart d'entre nous ont fait, dès l'enfance, la connaissance des Philistins, ce peuple étranger installé en Terre Promise à peu près en même temps qu'Israël. Curieusement, ce sont ces redoutables guerriers qui ont donné leur nom à l'ancien pays d'Israël, la Palestine. Pour en savoir davantage sur eux, il suffit de consulter les archéologues, qui ne demandent qu'à nous transmettre les informations abondantes dont ils disposent.

 

La « mode » des Philistins

 

     La plus ancienne découverte remonte à la fin du siècle dernier; elle a lieu en Haute-Égypte, à Medinet-Habu. Son importance exige qu'on lui accorde une attention particulière. Vers 1190 av. J.-C., un groupe d'envahisseurs, que les inscriptions désignent du nom collectif de « Peuples-de-la-Mer », frappe de nouveau à la porte de l'Égypte. Le pharaon Ramsès III leur livre, sur terre et sur mer, un combat gigantesque qui tourne à son avantage. Pour souligner une telle victoire, il fixe les détails de la rencontre marine sur un énorme bas-relief qui servira d'ornement à un des murs extérieurs de son grand temple funéraire de Medinet-Habu (voir le fragment reproduit plus bas). Des inscriptions identifient les différents éléments associés à ces « Peuples-de-la-Mer », ce qui facilite l'interprétation. D'autant plus que les artistes respectent scrupuleusement les caractéristiques des costumes, des armes et des armures de chacun de ces groupes.

 

Scène de combats maritimes entre les Égyptiens et les Peuples-de-la-Mer

(bas-relief, temple funéraire de Medinet-Habu, Égypte)

 

     Dans leurs jupes coupées à la hauteur des genoux, les Philistins impressionnent par leur taille et leur allure quelque peu « sportive ». Le vêtement semble fait d'une large pièce de tissu enroulée autour du bassin et retenue à la taille par une ceinture; le dernier pan se termine par une pointe ornée d'un triple gland. Chez certains, on soupçonne une cuirasse qui reproduit la courbure des côtes: il s'agirait d'une matière rigide, du cuir peut-être, recouverte de lames de métal. Leurs boucliers de forme ronde ou un peu allongée, à base rectiligne, sont assez petits.

 

     Attirent aussi notre attention, les visages bien rasés et la ligne droite reliant nez et front, ce qui correspond tout à fait au célèbre profil caractéristique des anciens habitants de la Grèce. Examinons maintenant les coiffures que les artistes présentent avec minutie. Nous en distinguons trois types précis, et chacun, comme l'indiquent les inscriptions, est donné comme le signe distinctif d'un « peuple » en particulier. Les « Sheklesh » et les « Teresh » portent une sorte de bonnet en filet, qui descend sur la nuque. Les « Sherden » portent un casque assez haut, de forme un peu conique et muni de deux cornes. Le troisième type de coiffure est nettement celui qui domine dans l'ensemble du tableau; il s'agit d'une sorte de touffe de « plumes » dressées, retenues à la tête par un bandeau, le tout fixé à un bonnet qui s'adapte bien au crâne. Cette coiffure est portée par trois peuples différents: les « Denyen » les « Tjekker » et les « Pereset » (Peleset), dont le nom survit dans notre nom Palestine. Nous verrons que certains détails de cette même coiffure veulent identifier chacun de ces trois peuples! Cela doit nous intéresser, car ce sont ces trois groupes qui s'établirent sur la côte d'Israël et qui furent dès lors désignés sous le nom de Philistins.

 

Sur une bonne piste?

 

     Depuis le début du XIIIe siècle, les prototypes de ces coiffures, des boucliers et des vêtements sont indubitablement localisés à Chypre, en Crète et en Grèce même. C'est donc du côté de la Mer Égée et de la Grèce proprement dite qu'il nous faut chercher l'origine de ces Philistins, ce qui correspond bien à la donnée biblique, qui les fait venir de Caphtor (Crète: voir Amos 9,7; Jérémie 47,4; Deutéronome 2,23).

 

     Est-ce que l'archéologie en Palestine même nous révèle des objets marqués de telles caractéristiques? D'autres chroniques nous le diront peut-être!

 

Guy Couturier, Professeur émérite, Université de Montréal

Source: Parabole XVII/4 (1995) 16.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 14:58

Une réflexion de notre israélo-canadienne, Thérèse, sur le discours de Netanyahou à Barl-Ilan


La Fin du Bredouillement

Par

Thérèse Zrihen-Dvir

 

Le discours à Bar Ilan du Premier Ministre Binyamin Netanyahu, n'a au fait, surpris que très peu de personnes.  Pour la première fois, le premier ministre Israélien a proclamé tout haut ses intentions, celles notamment, d'accepter un état palestinien aux côtés de l'état Israélien.

Pour un représentant de la Droite, cela tient du miracle.

Pour le parti de la Gauche cependant, c'est certes un succès.

Quand à la Droite, un état palestinien aux côtés d'Israël est de toujours considéré comme un vrai désastre.

Les doléances de l'extrême Droite ne tardèrent guère à chuter (en profusion) sur la table du premier ministre, quelques minutes seulement après son fameux discours.

Mais quel choix avait donc Netanyahu?

Obtempérer aux exigences de la Droite et refuser la main tendue à la paix du président Obama?

Ignorer les changements contemporains tenant place dans tous les pays du monde?

Pourquoi exacerber inutilement les tempéraments?

Netanyahu a intelligemment soupesé la situation et son discours rime à la perfection avec les anticipations d'outre-mer et celles de la majorité de ses compatriotes. L'extrême Droite peut s'offusquer mais n'en reste pas moins secrètement satisfaite si elle évolue, sans trop de tapages, derrière les méandres et les épreuves adroitement clairsemées sur le parcours de la paix initiée par son Premier Ministre.

Il est largement avéré que les Palestiniens ne se jetterons pas sur la main tendue de Netanyahu. Ils sont trop convaincus, comme dans le passé d'ailleurs, qu'ils obtiendront de force ce qu'ils ne peuvent obtenir à travers des négociations. Malgré leurs nombreuses défaites, ils restent confidents et fermes dans leur foi qu'ils réussiront un jour à évincer les juifs d'Israël, de la Palestine, leur Palestine. Et ainsi, nous assisterons à la reprise des belligérances, initiées de façon sporadique ces derniers jours sur la ligne démarcative entre Gaza et Israël. Les roquettes aussi rechutent à nouveau sur les territoires et villes israéliennes.

Il est présumé que les conditions annexées à la création d'un état palestinien aux côtés d'Israel, seront estimées inacceptables, voire révoltantes par les palestiniens, qui s'y opposeront avec véhémence.

Netanyahu a demandé en premier lieu, qu'Israël soit reconnu comme un état juif par le monde arabe, les palestiniens inclus. Jérusalem est la capitale incontestée d'Israel et ne sera jamais divisée. L'état palestinien qui sera créé, devra être démilitarisé, sans espace aérien. Les réfugiés palestiniens y auront la possibilité d'être intégrés.

N'oublions pas que toutes les concessions territoriennes accordées jusque là aux palestiniens ont été considérées par ces derniers comme une "faiblesse". Prenant en considération le répertoire lugubre datant depuis le traité de paix signé avec Arafat, qui ne peut en aucun cas, être ignoré par les israéliens et leurs dirigeants, il est estimé que Netanyahu ne se ruera pas comme ses prédécesseurs dans cette entreprise, mais attendra patiemment les résultats sur le terrain avant d'en libérer un pouce. Le récent et cuisant fiasco de Sharon qui ordonna le démantèlement de la bande du Gouch Katif, séparant Gaza des agglomérations israéliennes, rend toute fiabilité aux intentions authentiques des palestiniens, insensée. Ces derniers ne cessent de transformer tous les terrains qui leurs furent octroyés en champs de tir de roquettes, menaçant les villes avoisinantes Israéliennes.  Tous les efforts d'Israel d'ériger un pont de confiance entre les deux peuples ont à ce jour échoué.

Mais, Obama veut la paix, la Gauche Israélienne aussi, et ainsi le rituel des erreurs, les uns résultant d'une soif inassouvie d'une vie paisible, d'une lagune de paix; l'autre d'un calme grincheux, illusoire et temporaire lieront à nouveaux les deux dirigeants d'états.

La balle se trouvant maintenant entre les mains des Palestiniens, il ne nous reste plus qu'à attendre leurs réactions qui ne tarderont pas à se concrétiser ou plus précisément, à se faire sentir. Si les dernières expériences, si pénibles furent-elles pour toute la région, ont rendus les palestiniens un peu plus sages, un peu plus déterminés à investir dans la paix, dans la coopération contre le mal, dans une fraternité oubliée depuis tant d'année, l'espoir n'est pas tout à fait mort.

Certains sont fermement optimistes, moi, je reste sceptique, réservée, et vous? Qu'en pensez-vous? Allons-nous voir la naissance d'une aube nouvelle, baignée de paix, d'entente et d'harmonie? Ou bien, allons-nous revivre l'inlassable lutte contre la terreur, contre la menace de mort qui ne cesse de guetter les Israéliens dans chaque recoin du monde?

 

Thérèse Zrihen-Dvir

 

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