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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 06:07

Sur l'excellent blog de Sacha que je vous invite à découvrir

Vraiment un blog a contre-courant !!!

http://contrecourant1.wordpress.com 


Le Golan clé de la paix avec la Syrie ? Simple application de la résolution 242 de 1967 ? Même si le Golan est israélien depuis plus longtemps qu’il n’a été syrien ? Même si les 21 000 israéliens juifs et les 19 000 druzes israéliens partagent les mêmes droits et les mêmes devoirs depuis plus de 40 ans ?

Pour mieux comprendre les enjeux de la question, nous allons nous intéresser à la seule situation géographique du Golan, en abordant plus précisément le cas de deux villes : Qyriat Shmona et Tiberias.

Et plutôt que de faire parler l’histoire, les dates ou les idéologies, lisons ce que disent les monts et les collines ! Du moins virtuellement :

 

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En rouge la ligne de statu quo de 49. Il ne s’agit en aucun cas d’une frontière, dans la mesure où elle n’a fait l’objet d’aucune reconnaissance mutuelle des deux partis ! En orange, les lignes d’armistice de 67 avec la zone tampon g”érée” ou “gelée” par l’ONU.

Ce territoire contesté est d’une superfice d’environ 1100 km2, soit environ 60 km du Nord au Sud et entre 25 km (au maximum) et 10 km (au minimum) d’Est en Ouest :

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Rapportée à l’échelle des deux pays en conflit, le Golan représente à peu près 1/20 (5%) du territoire israélien, tandis qu’il équivaut à environ 1/170 soit 0,59% du territoire syrien.

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L’importance géostratégique du Golan provient aussi de l’étroitesse du territoire israélien, large au maximum de 58 km entre Haifa et le nord du Kinneret (lac de Tibériade):

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Qyriat Shmona est située dans la vallé de la Houla en contrebas du Golan et de la frontière libanaise :

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La carte du nord de la vallée permet de se représenter l’enclavement et la vulnérabilité stratégique de la région:

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De 30 km au maximum du Nord au Sud, et de 10 km d’Est en Ouest, l’étroitesse de la vallée est aussi une de ses caractéristiques (en plus de sa diversité naturelle…):

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De façon plus précise, on peut constater la proximité de Qyriat Shmona et de la frontière avec le Liban sous la coupe du Hezbollah :

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Pour se figurer de façon plus “réaliste” la situation géostratégique de la ville de Qyriat Shmona, on peut faire dériver la carte de telle sorte qu’apparaisse le point vue de la ville en direction du Liban :

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Du point de vue libanais, on aperçoit en contrebas la ville de Qyriat Shmona, ainsi que la vallée de la Houla et le Golan en arrière-plan :

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Un autre point de vue stratégique en direction de Qyriat Shmona et de la vallée de la Houla (et même au-delà du Kinneret) depuis le mont Hermon, avec en jaune la frontière entre Israel et le Liban :

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Dans l’axe de la vallée de la Houla et depuis le Liban, on a ce point de vue :

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A l’inverse, un observateur au centre de la vallée les yeux fixés en direction du Nord aurait ce point de vue  frontière libanaise à gauche (Ouest et Nord) et mont Hermon à droite (Nord-Est) :

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Si ce même observateur regarde en direction du Golan, il verra :

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Depuis Qyriat Shmona, le point de vue de l’observateur serait celui-ci :

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Si l’on aborde de façon équivalente la situation du Kinneret par rapport à la ligne de statu quo de 1949 (figurée en rouge), on remarque que le plateau qui surplombe le lac est entièrement situé sur le territoire contesté :

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Cela peut être figuré de cette façon depuis la ville de Tiberias :

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A l’inverse, le Golan domine tout le Kinneret et sa région :

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Pour un point de vue décentré, on peut voir le point de vue jordanien sur le Kinneret et le Golan à la frontière entre la Syrie et la Jordanie

point de vue jordanien sur kineret

En conclusion, la Syrie avait refusé la paix avec Israel tout en occupant le plateau du Golan (d’où partaient des attaques quotidiennes de fedayin et des bombardements contre les habitants israéliens de la Houla et de la Galilée…), il n’y a pas plus de raisons qu’elle concède de mauvaise grâce la paix en échange de ce territoire stratégique. Nous n’avons pas évoqué la question de l’eau ou des populations druzes, mais les cartes montrent bien que la souveraineté israélienne et la sécurité de ses habitants sur des territoires non contestés (la vallée de la Houla) dépendent du Golan.

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 08:49

Par Mati Ben-Avraham sur Israel-Valley

  L’ADMINISTRATION AMERICAINE RECADRE SES PRIORITES ET PREFERENCES

La première visite officielle de Barack Obama dans la région fut pour la Turquie. La seconde sera pour l’Egypte. Avec impasse sur Israël. Sous des latitudes où la gestuelle compte autant que le verbe haut et fort, la signification n’a échappé à personne : c’est d’un recadrage de la politique américaine qu’il s’agit.

Non pas qu’Israël puisse craindre un lâchage – les tractations sur l’achat du F35, le dernier bijou en matière de chasseur-bombardier en témoignent – mais son poids dans l’orientation politique de Washington a été revu à la baisse. En clair, Israël quitte le centre pour la périphérie.

L’exigence de sécurité israélienne, pierre angulaire de tout accord de paix, demeure en l’état, elle est tout simplement revue sous un angle différent, où l’initiative de paix arabe, saoudienne adoptée ensuite par la Ligue arabe, tient un rôle majeur. Suivez la logique : Israël est un îlot dans une mer hostile, il faut apaiser la mer. En faisant quoi? En éliminant les saillies rocheuses, c’est-à-dire les implantations israéliennes dans les territoires palestiniens.

Ce n’est pas une nouveauté. Les Etats-Unis, à l’image de la communauté internationale, n’ont jamais accepté la politique d’occupation des sols développé par Israël depuis la guerre des six jours. Ce qui est nouveau, c’est que Washington en fasse une condition sine qua none à toute percée.

Mais une condition, et c’est là une autre nouveauté, assortie d’une contrepartie, à savoir un engagement des pays arabes, à entamer une première phase de normalisation avec l’Etat hébreu, sans attendre la conclusion définitive de la disputation israélo-palestinienne.

Cette approche, semble-t-il, s’inscrit dans un cadre plus vaste : briser l’avancée de l’intégrisme musulman en soutenant les éléments modérés, pragmatiques du monde arabe, tout autant visés qu’Israël par le fanatisme à couleur verte. Une approche où la préservation de l’influence américaine tient une place non négligeable. En ce sens, le discours que Barack Obama prononcera au Caire, début juin, marquera certainement un tournant dans la politique américaine au Proche-Orient : le passage du rôle de monsieur bons-offices à celui de partenaire à caractère dominant.—

A REGARDER ABSOLUMENT

http://www.amitiesquebec-israel.org/textes/pps5.htm


Je vous rapelle un excellent texte a ce sujet :

S'il n'y a pas de paix au Proche-Orient, c'est parce que les Arabes ne veulent pas d'Israël, pas à cause de la "colonisation"

par Bren Carlill, pour The Autralian
Texte de Juillet 200_ sur Objectif info

Les gens critiquent fréquemment certains aspects du conflit israélo-arabe parce qu'il ne débouche pas sur la paix. Mais exprimer une indignation morale de ce genre, comme l'ont fait Paul Heywood-Smith et Bassam Dally dans l'Informateur de la semaine dernière, c'est ne pas voir le nez au milieu de la figure. Ce nez, ce ne sont pas les implantations israéliennes. Ce n'est pas non plus seulement le terrorisme palestinien.
Ce qui fait que la paix israélo-palestinienne se dérobe en permanence réside uniquement dans le refus. La majorité des Palestiniens et des élites arabes rejettent toujours fondamentalement le droit d'exister d'Israël.
Étant donné qu'Israël existe depuis 60 ans, cela semble bizarre. Mais voila qui explique pourquoi les livres, les émissions télévisées palestiniennes et même les colonies de vacances pour des enfants veulent imposer l'idée d'une destruction censément inévitable d'Israël. C'est ce qui explique la décision palestinienne de boycotter le Congrès International des géographes du mois prochain parce que les Israéliens seront présents. Plus important encore, cela explique pourquoi la plupart des États arabes refusent de faire la paix avec Israël.
Oui, la Ligue arabe a élaboré un plan de paix entre les Arabes et Israël. Mais il transparaissait clairement de sa formulation que l'on exigeait en réalité d'Israël de se dissoudre lui-même en absorbant tous les réfugiés palestiniens, plus leurs descendants. C'est à cette condition seulement que les pays arabes accepteraient d'ouvrir des négociations avec Israël. Absorber quatre millions de non-Juifs ôterait sa substance juive à l'État juif, serait l'annulation d'Israël. Israël a suggéré d'utiliser cette proposition comme base de négociation. La Ligue arabe l'a rejetée catégoriquement, prouvant ainsi qu'elle ne tentait pas d'instaurer la paix, mais de salir l'image d'Israël avec ce rejet.
Le refus général d'Israël en tant que société distincte des autres sociétés du Moyen-Orient conduit beaucoup d'Arabes à lui faire grief des fléaux de la région.
Cette absurdité a été partiellement reprise à leur compte par des étrangers qui affirment que la paix ne sera effective au Moyen-Orient que si les gouvernements américain et australien devenaient "d'honnêtes médiateurs" et faisaient pression sur Israël pour démanteler les implantations, par exemple. Mais ces gouvernements sont honnêtes. Ils critiquent l'autorité palestinienne parce qu'elle ne met pas un terme à la corruption, au terrorisme et à l'incitation à la haine. Les sujets sur lesquels ils pensent qu'Israël se trompe, ils en parlent aussi. La plupart du temps, les gens qui appellent les gouvernements à être "d'honnêtes médiateurs" dans ce conflit, veulent plutôt dire, avec des procédés malhonnêtes, qu'ils veulent que ces gouvernements excusent les méfaits des Palestiniens.
En outre, ceux qui pensent qu'en démantelant les implantations israéliennes on améliorera le genre de vie et des droits de l'homme au Moyen-Orient arabe (ou que l'on empêchera les sunnites et les chiites de s'entretuer en Irak) sont en plein rêve.
En 2005, Israël a démantelé ses implantations à Gaza, dans une action volontaire conçue pour susciter en retour une attitude pacifique chez les Palestiniens.
Il n'en est pas résulté un comportement pacifique en retour. Le nombre de fusées tirées sur les villes israéliennes voisines à partir de Gaza a considérablement augmenté.
Les médias palestiniens ont présenté le retrait israélien comme une défaite militaire, invitant les combattants palestiniens à en faire deux fois plus pour vaincre les sionistes une fois pour toutes. Les Palestiniens n'ont construit ni des habitations, ni une industrie dans les anciennes implantations.
Ce que je veux dire ? Les implantations sont souvent critiquées comme étant des entraves au développement palestinien et la cause de la violence. Cependant, quand l'excuse des implantations à été supprimée, le développement ne s'est pas réalisé, et la violence n'a pas décru non plus.
D'ailleurs, tous les acteurs du conflit savent que lorsqu'un accord sur le statut final sera signé, toute présence juive dans ce qui deviendra la Palestine sera éliminée. Si Israël conserve quelques implantations, les Palestiniens auront une contrepartie israélienne dans le cadre d'un échange de terre négocié. La Palestine deviendra l'État Judenrein (nettoyé de toute présence juive) qu'elle a toujours rêvé être.
Bien que ces faits soient bien connus, il y a des gens qui affirment que les implantations empêchent la paix. L'annonce récente par les Israéliens de la construction d'appartements supplémentaires à Jérusalem-Est est mentionnée à titre d'exemple. Mais ces appartements ne sont pas de nouvelles implantations, ils ne retirent pas la moindre terre aux Palestiniens ; ils sont tous dans des banlieues juives qui existent déjà.
Les Palestiniens peuvent bien détester les implantations, elles ne sont pas la cause de l'absence de paix. La raison de cette absence est le rejet perpétuel du droit d'Israël d'exister.
Pourquoi la direction palestinienne a-t-elle décliné des offres de paix en 1937, en 1947, en 1967, en 2000 et en 2001 ? Ce n'est pas parce qu'elle ne voulait pas un État, mais parce qu'accepter un État impliquait d'accepter également qu'Israël existe à ses cotés.
Ainsi pourquoi Yasser Arafat a-t-il signé des accords intérimaires avec Israël au cours du processus d'Oslo de 1993 ? Parce qu'il était prêt à prendre tout ce qu'il pouvait - des armes, de l'autonomie, etc... - mais qu'il n'était pas prêt à signer un accord sur le statut final. Quand il a été poussé dans ses retranchements à Camp David en 2000, Arafat a décliné l'offre de deux États sans formuler de contre-proposition.
Il n'y pas de paix en raison du refus d'Arafat à l'époque et du Hamas maintenant. C'est ce qui engendre le terrorisme, qui produit lui-même des tentatives pour l'arrêter, ce qui provoque un durcissement des positions des deux côtés. Si l'élite palestinienne prenait la décision historique de s'accommoder d'un État à ses cotés, et pas à la place l'État juif, la paix pourrait être rapidement réalisée.
Bren Carlill est chercheur au Conseil Autralie-Israël et des affaires juives.
 



 
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 13:24





Et oui je sais, je sais ca fait un peu genre on se répète, on ressasse....

Mais moi je serais d'avis de faire un énorme gros mailing aux dirigeants occidentaux dont pour la plupart l'activité favorite est le lèche-babouche, aux trés trés subtils journalistes qui ont tout compris du Proche-orient, qui appellent résistance le terrorrisme.

Bref a tous les aveugles,  les dhimmis, ignorants et les c....

Qui placent la menace suprême sur la seule démocratie du Proche-Orient, niant les vrais les vrais dangers, style Pakistan, Iran, se mettant la tête dans le sable.......

Suis-je bête sous le sable il ya le pétrôle, mais bien sur !!!!


En tous cas cela n'enlevera rien à l'excellence tu texte d'Albert Soued comme toujours ! et toujours d'actualité !


Par Albert Soued

 

Géographie

- Le Moyen Orient est devenu important pour l'Occident au 20ème siècle du fait du canal de Suez et des réserves pétrolières. Ces 2 facteurs perdront de leur importance au fur et à mesure du déroulement du siècle en cours. Aujourd'hui, ce qui intéresse les Occidentaux ce sont les marchés potentiels liés au développement économique des pays de la région. Mais en dehors de quelques poches (émirats, Israël) et de quelques besoins militaires ou de faste, la tendance est au déclin socio-économique du Moyen Orient.

- Dans l'antiquité et jusqu'à la naissance de l'Islam, le Moyen Orient était stratégique parce qu'un lieu de passage entre les 3 continents. Délaissé depuis, il est redevenu stratégique à la renaissance d'Israël qui s'est conjuguée avec le développement des besoins mondiaux en pétrole.

 

Histoire

- Au début du 20ème siècle, dans le contexte d'un empire ottoman modéré et en déclin, les pays arabes étaient prêts à accepter un état juif en Palestine, qui aurait pu servir de catalyseur pour leur développement. Les interférences étrangères, notamment anglaises, puis américaines ont empêché ce projet, les grandes puissances occidentales ne s'intéressant qu'à l'approvisionnement en pétrole et à son acheminement.

- Pendant un demi-siècle, les pays arabes n'ont jamais souhaité la création d'un état palestinien laïc et démocratique qui aurait été un facteur de trouble pour leurs régimes. L'acceptation d'Israël signifiait également l'acceptation de cet état palestinien. D'où "le triple non" des arabes vis-à-vis d'Israël depuis 1948 (1). Aujourd'hui ils ne veulent pas plus d'un état palestinien qui serait islamique et radical, un facteur de trouble encore plus important pour leurs régimes.

- La nation palestinienne est constituée de tribus arabes sédentarisées, d'immigrés arabes venant notamment de Syrie, d'Irak, d'Egypte et de musulmans africains et asiatiques. Cet ensemble hétéroclite est similaire à celui de la Jordanie, état artificiel créé par les Anglais pour indemniser la dynastie hachémite chassée de Médine et de la Mecque, dans les années 30 du siècle dernier (2).

 

Religion

- Les 3 religions monothéistes du Moyen Orient sont d'origine sémite. Innovante et singulière, la plus ancienne des trois, la religion juive a été imprégnée par la sagesse des traditions environnantes, notamment sumérienne, égyptienne et tyrienne. Elle ne pratique pas le prosélytisme, ne se développe pas par la conquête et elle est difficile d'accès.

- La chrétienté s'est développée en milieu gréco-romain et païen, tout en gardant certains fondements du judaïsme.

- Issue des 2 premières, la religion musulmane est la plus sémitique des 3 du fait de l'importance de la tradition arabe dans son développement, du moins pour la composante principale sunnite. En Islam, il y a confusion entre religion et politique et la séparation entre l'état et la religion est rare et difficile.

- Les 3 religions ont évolué, la 1ère dans un exil de 2000 ans à travers le monde, les 2 autres par le prosélytisme et les conquêtes. La chrétienté est en nette régression au Moyen Orient. La seule branche du christianisme qui s'y développe est évangélique et c'est la seule qui soit favorable à Israël dans la région.

- Après 2 siècles de pause ou de repli (3), l'Islam repart à la conquête du monde, mû par une doctrine extrémiste issue du centre de l'Arabie, le wahabisme, dont le développement fulgurant est financé par la manne pétrolière. La branche contestataire et minoritaire de l'Islam, la shia'h, n'est pas en reste et, munie de revenus pétroliers et de la science nucléaire, elle cherche à islamiser le monde à travers une eschatologie apocalyptique. Et, dans une compétition qui frôle l'antagonisme, les 2 branches de l'Islam sont pressées d'aboutir avant que leur carburant ne s'épuise.

 

Société

- La logique cartésienne ou le questionnement talmudique n'ont pas cours dans cette société. Ce qui déroute tous les stratèges occidentaux et explique certaines déroutes américaines en territoire irakien ou afghan.

- L'imagination l'emporte sur la raison, ce qui expliquerait les guerres inutiles menées par des potentats velléitaires contre un état minuscule au régime démocratique. Et l'entrée de la branche minoritaire et contestataire de l'Islam dans la ronde du Moyen Orient, par le biais de l'Iran, complique et précipite le mouvement.

- Aucune proposition de paix actuellement sur la table n'est sérieuse ni viable, car aucune d'elle ne tient compte des réalités du terrain (4).

- Israël reste un exutoire idéal pour les nombreuses frustrations des peuples du Moyen Orient, et, à travers l'éducation et l'information, leurs dirigeants soufflent sur la braise de la haine du Juif, quand cela les arrange (5). Cette attitude est souvent mimée par de nombreux médias européens qui pensent obtenir de cette manière les faveurs arabes.

- Des étincelles de lumière existent néanmoins dans toutes les sociétés du Moyen Orient. Faibles elles n'éclairent pas encore. La tendance actuelle est à l'alignement sur le plus fort, ou à défaut, sur le plus-disant ou le plus extrémiste.

- Au lieu d'être les porte-parole objectifs des tendances extrêmes, pour des raisons de sécurité de leurs agents locaux ou d'incompréhension de la situation, les médias occidentaux devraient en permanence amplifier "ces étincelles de lumière" qui restent la dernière chance de ce Moyen Orient au bord du précipice.

 

Perspectives   

- Pourquoi un état naissant dépourvu de moyens a-t-il pu intégrer en son sein 650 000 réfugiés juifs des pays arabes et dont personne ne parle aujourd'hui, alors que 22 pays arabes ont toujours refusé d'intégrer les 650 000 arabes qu'ils ont fait fuir de Palestine, et devenus après 3 ou 4 générations, plusieurs millions, les parquant dans des camps indignes ?

- Pourquoi continuer à enseigner la haine du Juif dans les écoles publiques et coraniques, dans les sermons et les médias d'état des pays arabes et des territoires autonomes palestiniens, si par ailleurs on recherche vraiment un compromis pacifique ?

- Pourquoi un Juif n'aurait-il pas le droit de vivre en paix en territoire arabe palestinien (6), alors que des centaines de milliers d'arabes palestiniens vivent en paix en Israël et y prospèrent ? Deux poids et deux mesures.

 

Le jour où les pays arabes pourront répondre sans passion à ces trois questions simples, alors commencera une ère nouvelle au Moyen Orient. Les réponses exigent un changement de mentalité et de perspective qui se mesure dans le temps en générations. Dans l'attente, il faudra beaucoup de patience et d'abnégation pour juguler un embrasement général de la région, embrasement souhaité par de nombreux extrémistes. On n'empêchera pas des conflits locaux. L'acquisition de territoires par Israël lui sera encore nécessaire pour qu'il puisse les monnayer contre une trêve (7). Et de trêve en trêve, on parviendra dans quelques générations à obtenir la lumière au Moyen Orient, grâce aux étincelles éparses qu'on aura su conserver et amplifier.

 

Notes

(1) Pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d’Israël, pas de négociation avec lui.

(2) Ainsi les Palestiniens ont déjà une patrie en Jordanie où ils représentent les 2/3 de la population. Ils ont une 2ème patrie dans les territoires autonomes de l'ex-Palestine et bientôt une 3ème à Gaza, région dissidente.

(3) Depuis l'arrivée de Bonaparte en Egypte.

(4) Prenons l'exemple de l'ouverture de paix syrienne qui n'a d'autre but que de desserrer l'étau américain. Elle implique la restitution du plateau du Golan par Israël à la Syrie. Or ce plateau a été conquis suite à une offensive syrienne contre Israël en 1973. En dehors de son intérêt stratégique sur le plan militaire et sur le plan de l'approvisionnement en eau, ce plateau a appartenu à la Syrie moins longtemps qu'il n'a appartenu à Israël, depuis son annexion. Territoire très peu dense, il est peuplé aujourd'hui de presqu'autant de Juifs que de Druzes. Or les Druzes étaient prêts à faire allégeance à Israël, si cet état était ferme et clair dans ses intentions.

(5) L'antisionisme est une forme nouvelle d'antisémitisme qui existe dans le monde entier et il n'est pas l'apanage des pays arabes exclusivement. Il se résume au refus de la dignité d'un état souverain pour les Juifs. Une minorité de Juifs y adhère selon des motivations diverses, notamment la "haine de soi".                                   

(6) Tout juif qui s'égare et entre en territoire palestinien est un homme mort, alors qu'Israël héberge des dizaines de réfugiés noirs et musulmans du Darfour, qui n'ont pas d'autre havre que ce pays, après avoir parcouru 3000 km à pied, dans le plus complet dénuement, et qui sont considérés par les Arabes comme des parias et massacrés sans pitié.

(7) Ce qui rend toute cession de territoire, acquis lors d'une guerre imposée, inutile et nuisible, sans contrepartie sérieuse et tangible.      

 http://www.nuitdorient.com/

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 23:08

Par Thérèse Zrihen-Dvir - Blog Terredisrael

jeudi 21 mai 2009

De tous temps, les pays arabes et les palestiniens se sont évertués à contrecarrer tout progrès vers une paix équitable et plausible avec Israël, en déployant sur la table de négociation le sujet épineux du retour des Palestiniens en Palestine, aujourd’hui Israel.

Il est inutile de souligner que ce n’est nullement par considération ou souci de l’avenir des palestiniens que le monde arabe exige d’Israel leur droit du retour. L’objectif est clair et leur tactique, infaillible. Ils font un usage cynique et prémédité de ces hordes palestiniennes dans l’unique dessein de submerger Israel avec leurs masses et de basculer sa démographie en leur faveur. Ce stratagème fonctionne pleinement de nos jours en Europe et aux Etats-Unis et dans l’espace de quelques décennies seulement, le monde libre se modifiera en bourbier islamique.

Nul besoin d’armes, ni de kamikazes ; l’appropriation du monde entier prendra effet grâce à leur reproduction intarissable.

Israël ne peux pas se permettre d’être dupe, son existence même est l’enjeu. La mauvaise foi des pays arabes est confirmée à travers leur refus de donner asile à leurs frères Palestiniens, de les intégrer dans leurs pays. Ceux-ci n’ont même pas la possibilité d’obtenir la nationalité de leur conjoint, contrairement à toutes les normes acceptables dans l’occident. Ils se servent d’eux pour ronger les flancs d’Israel et gagner la sympathie du monde et surtout celle des antisémites.

Je ne cesse de me répéter, combien il est préférable d’être vivant même haï que d’être mort, apitoyé et apprécié.

Si les palestiniens réclament leur droit de retourner en Palestine, qu’ils ont quitté de leur libre choix, plus d’un million de juifs ont été contraints de fuir les pays arabes. Les juifs de citoyenneté nord africaine, irakienne, syrienne, et je ne cite que quelques pays, n’ont jamais joui de droits analogues à ceux accordés aux résidents musulmans. Les juifs étaient séquestrés dans des quartiers conçus uniquement pour eux et vivaient sous la menace perpétuelle d’être soit molesté, volé, ou assassiné, sans que les autorités locales ne lèvent un pouce pour les défendre. Quitter les pays arabes leur était aussi interdit.

L’agence juive mondiale a payé des sommes astronomiques aux chefs des états arabes afin qu’ils leurs permettent d’émigrer, en abandonnant derrière eux toutes leurs possessions.

Je crois qu’il est grand temps, qu’Israël déclenche une riposte et réclame les droits des juifs qui avaient fui, sous l’abri de la nuit, des pays arabes, tout en jumelant leurs revendications à celles des réfugiés palestiniens et des pays arabes. Israël devrait prendre en considération la possibilité d’un troc entre les réfugiés Palestiniens et les anciens civils juifs des pays arabes qui ont trouvé refuge en Israël.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 20:33
Al Aqsa Palestine Israel JerusalemLe nouveau round de négociations inter-palestiniennes, déroulées au Caire, en Egypte, n'a pas réussi à arracher un accord aux mouvements rivaux, Fatah et Hamas, qui se disputent autour, notamment, de la création d'une force de sécurité conjointe dans la bande de Gaza, la légitimité de gouvernement, et la formule électorale.

Divergence sur la composition de la force conjointe

Le Hamas a accepté l'idée de former une force de sécurité conjointe de 300 personnes dans la bande de Gaza, mais a insisté sur le principe de l'égalité dans la composition, soit 150 personnes pour le Hamas comme pour le Fatah.

Mais cette proposition a été rejetée par le Fatah, a indiqué mardi dans un communiqué le général de brigade Majid Faraj, chef des services de renseignement palestiniens, qui a participé au dernier dialogue inter-palestinien, tenu entre samedi et lundi au Caire.

En revanche, le Fatah demande que tous les officiers de police et de sécurité qui ont abandonné leurs postes soient réintégrés dans la nouvelle force conjointe.

Il y a deux ans, suite à des affrontements sanglants entre les militants des deux groupes, le Hamas a pris, par la force, le contrôle de la bande de Gaza, ayant mis en déroute les forces de sécurité fidèles au président palestinien Mahmoud Abbas.

En réponse, M. Abbas a demandé à tous ses officiers de sécurité de ne participer à aucune force de sécurité ou police sous la régie du Hamas dans la bande de Gaza.

Selon le général Faraj, le Hamas a pour sa part rejeté la demande du Fatah de rassembler toutes les forces de police et de sécurité.

En outre, le Hamas veut limiter la mission de la nouvelle force de sécurité au contrôle des points de passage dans la bande de Gaza.

"Au cas où un accord sur la formation de la force de sécurité conjointe n'intervient pas, le Fatah demandera à ses 50.000 officiers de police et de sécurité de reprendre leurs postes", a déclaré le général Faraj, démentant qu'une telle décision constitue une menace ou un appel à la reprise des affrontements.


Dispute sur la légitimité de gouvernement

Le deuxième point au centre des désaccords entre le Fatah et le Hamas concerne une commission conjointe qui sera chargée de la coordination avec le gouvernement de Ramallah pour entreprendre les travaux de reconstruction dans la bande de Gaza et mettre fin à la division inter-palestinienne.

Le Hamas a accepté de fonder une telle commission qui regroupera 16 factions palestiniennes, mais il demande que cette commission coordonne avec son gouvernement de Gaza, a révélé le général Faraj.

Le Fatah estime qu'il n'y a qu'un seul gouvernement palestinien basé à Ramallah, et que tout autre gouvernement dans les territoires palestiniens ne sera "pas accepté", a souligné le général Faraj.

Le gouvernement basé à Gaza a été démis par le président Abbas, après la prise du contrôle par le Hamas de la bande de Gaza. Un gouvernement de transition dirigé par Salaam Fayad a été ensuite formé à Ramallah. Mais le Hamas a refusé de reconnaître la décision de M. Abbas.

S'agissant des prochaines élections, le Hamas souhaite une représentation proportionnelle à 60% et une représentation à circonscription à 40%, alors que le Fatah demande un pourcentage proportionnel de 85%.

Face à ces divergences, le Fatah et le Hamas ont convenu de reprendre le dialogue début juillet. 

"L'Egypte souhaite véritablement voir ces parties mettre fin à ces différends et parvenir à un accord au plus tôt possible", ont souligné des sources palestiniennes proches de la médiation égyptienne.

Omar Suleiman, chef des services égyptiens des renseignements, a donné un ultimatum : "Qu'ils soient d'accord ou pas, un accord de réconciliation (inter-palestinien) sera signé et mis en application en juillet." 

Par Saud Abu RAMADAN pour casa free
Xinhua
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 19:18
La Solution Finale

 

Par l’Ambassadeur de l’Autorité Palestinienne, Abbas Zaki, membre de l’OLP

Abbas Zaki, membre de l’OLP qui comme chacun le sait et contrairement au Hamas est le parti modéré qui apportera la solution de deux états et la paix à Israël : « Donc il est grand temps que nous trouvions une solution finale et complète… Avec la solution à deux états, à mon avis, Israël s’effondrera parce que s’ils quittent Jérusalem, que deviendront tous les discours sur la Terre Promise et sur le Peuple Elu, que deviendront tous les sacrifices qu’ils ont faits, juste pour qu’on leur dise de partir ?
Ils considèrent que Jérusalem a un statut spirituel. Les Juifs considèrent la Judée et la Samarie comme étant leur rêve historique. Si les Juifs perdent ces endroits, l'idée sioniste va commencer à s'effondrer. Elle régressera d’elle-même. Alors nous avancerons.

… L'usage des armes seul n'apportera pas de résultats, et l'usage de la politique sans les armes n'apportera pas de résultats. Nous agissons sur la base de notre vaste expérience. Nous analysons notre situation soigneusement. Nous savons quel climat mène à la victoire et quel climat mène au suicide. Nous parlons de politique, mais nos principes sont clairs. C'était notre leader pionnier, Yasser Arafat, qui a persévéré avec cette révolution, quand des empires se sont effondrés. Notre lutte armée dure depuis 43 ans et notre combat politique, à tous les niveaux, dure depuis 50 ans. Nous avons récolté des résolutions de l'ONU et nous humilions les pays pour qu'ils ne se liguent pas contre nous, parce que le monde est mené par des gens qui ont mis leur intelligence au repos, l'administration américaine et les néoconservateurs.

L'OLP est le seul représentant légitime (du peuple palestinien) et il n'a pas changé son programme même d'un iota. Étant donné la faiblesse de la nation arabe et son manque de valeurs et étant donné le contrôle américain du monde, l'OLP procède par étapes, sans changer sa stratégie. Laissez-moi vous dire, que quand l'idéologie d'Israël va commencer à s'écrouler et que nous prendrons, au moins, Jérusalem, l'idéologie israélienne s'effondrera complètement et nous commencerons à progresser avec notre idéologie propre, par la volonté d'Allah et les chasserons de toute la Palestine. »







Voici ce que les gouvernements américain, britannique et l'Union Européenne veulent imposer à Israël. Comme cet homme l'a dit, ce n'est pas une solution à deux états, c'est une solution finale. Mélanie Phillips.







Voici le rapport de MEMRI



http://www.memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=SD235809



Le 14 mai 2009 N° 2358







L'Ambassadeur palestinien au Liban Abbas Zaki: la solution à deux états entraînera la destruction d'Israël



Ci-dessous des extraits de la transcription d'un entretien avec l'Ambassadeur de l'OLP au Liban, Abbas Zaki, qui a été diffusé par la chaîne de télévision ANB TV le 7 mai 2009

pour visionner ce clip sur MEMRI TV visitez le site



http://www.memritv.org/clip/en/2109.htm



La solution à deux états entraînera la destruction d'Israël, ANB TV le 7 mai 2009



Abbas Zaki: « ce dont nous avons besoin c'est d'un règlement, pas d'une Hudna [une trêve]. Après 45 ans de lutte, nous avons le droit d'arriver à la conclusion de ce conflit, plutôt que de prolonger la Hudna, permettant à Israël de s’étendre chaque jour.

Voici mon conseil : il ne faut pas accorder de trêve à Israël, parce que chaque fois qu’on lui accorde une trêve, Israël consolide ses positions et s'enracine plus profondément. Quelle trêve ? S’ils ne se retirent pas sur les frontières de 1967, quelle trêve ? Israël deviendra un fait sur le terrain et nous finirons comme de petites enclaves devant disparaître avec le temps.

Donc, il est grand temps que nous trouvions une solution finale complète. Les Arabes parlent d'une solution finale et présentent des initiatives, et le monde parle d'une solution, et nous nous disons : persévérons dans la trêve. Non, mon ami. J'ai personnellement rejoint le Fatah tardivement, en 1962. Rendez-vous compte de toutes les années que cela représente. Devrais-je prolonger les trèves ? Impossible. Nous voulons une solution maintenant.

On parle d'une solution à deux états, et quand nous l'aurons obtenue... Même Ahmadinejad, le leader des opposants dans toute la région, dit qu'il soutient une solution à deux états. Personne ne trompe personne.

Avec la solution à deux états, à mon avis, Israël s’effondrera parce que s’ils quittent Jérusalem, que deviendront tous les discours sur la Terre Promise et sur le Peuple Elu, que deviendront tous les sacrifices qu’ils ont faits, juste pour qu’on leur dise de partir ? Ils considèrent que Jérusalem a un statut spirituel. Les Juifs considèrent la Judée et la Samarie comme étant leur rêve historique. Si les Juifs perdent ces endroits, l'idée sioniste va commencer à s'effondrer. Elle régressera de sa propre entente. Alors nous avancerons. »





NDLR envoi de Danielle Elinor Guez que nous remercions.

http://ripostesioniste.blogspot.com/2009/05/la-solution-finale.html
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 16:36

 

Les dirigeants de ce monde, à commencer par Obama et le pape, connaissent en définitive assez mal la géographie et presque pas l'histoire, pour ne pas parler de l'Ancien Testament sous son aspect géopolitique; aussi, en toute modestie, j'ai décidé de leur simplifier la tache en leur proposant une carte de mon cru qui résoudra le casse tête qui consiste à dessiner sans cesse la carte du proche Proche-Orient.

Ce travail cartographique repose sur six postulats et sur la nécessité de convaincre quelques dirigeants arabes, qui risquent fort de ne pas apprécier mon tracé, qui heurte de plein fouet leur égo.

 Les postulats sont les suivants

 1-  Le Hamas islamiste implanté à Gaza, inféodé à la fois aux Frères Musulmans égyptiens et à l'Iran chiite, n'acceptera jamais de reconnaître la verrue que constitue Israël, ni de se mettre en phase avec un Fatah mou, corrompu et jugé par trop pro occidental

 2- Les arabes de Cisjordanie, lire les Territoires occupés, ou Yéhouda et Shomron,  à chacun son jargon, n'ont aucune envie, les sondages le prouvent à foison, de se mettre sous l'autorité du Hamas (et, entre nous, ils ont bien raison)

 3- Le pays des Philistins historique s'étendait jadis, à l'ouest, bien au delà de la frontière actuelle assignée à la bande de Gaza, pour atteindre le fleuve Al Harish, et au sud, plus en profondeur dans le Sinaï. Il est également exact que le pays des Philistins s'étendait aussi bien plus au nord, et qu'il a atteint, au temps de sa splendeur, les faubourgs de ce que l'on nomme aujourd'hui Tel-Aviv. Mais que voulez-vous, c'est déjà pris, et on ne va pas céder Tel-Aviv aux Azziates, sous prétexte de se conformer aux cartes géographiques de jadis.

 4- Les Cananéens, ou ce que l'on nomme communément les Palestiniens installés en Cisjordanie, n'ont jamais possédé d'État, n'en déplaise à Benoit XVI, qui connaît l'histoire aussi bien qu'Obama. Ce pape ne s'est-il pas fendu d'un déclaration fracassante lors de sa virée sur les pas de jésus: "Vous (les Palestiniens) avez le droit de créer un État dans la patrie où vos ancêtres ont vécu". A ce titre il reprend les thèses négationnistes d'un Shlomo Sand dont il a certainement lu le livre "Le peuple juif inventé", qui stipule que  la Terre, dite sainte, appartient en premier lieu aux fellahs arabes, qui ne sont jamais que  les descendants des  hébreux  qui n'ont jamais quitté la terre de leurs ancêtres depuis la destruction du Temple. Si les ancêtres des palestiniens ont vécu quelque part, il est bien naturel que leurs rejetons en prennent possession, de droit. Mais la malhonnêteté intellectuelle de ce message saute aux yeux quand on se réfère au mot "patrie". De quelle patrie s'agit-il? Depuis quand les palestiniens ont eu une patrie sur ce coin de terre ? Depuis jamais bien entendu. Et à partir du moment où la patrie historique des palestiniens est une pure fiction, le droit à une patrie tombe, bien entendu à l'eau. Cette affirmation faite de faits historiques tronqués  est pourtant le message le plus fort dispensé par le pape en Israël. Autrement dit, ce monsieur rend visite à un État souverain et conteste le droit de cet état à sa terre, parce que, en suivant son raisonnement, les palestiniens ont vécu aussi bien en Cisjordanie qu'à Jaffa,  Nazareth, Lod, la Gallilée et j'en passe. L'usurpation par les Hébreux de ce coin de terre qui serait "la patrie où les ancêtres des palestiniens -lire les Arabes - ont vécu " est quand même un pur  chef d'oeuvre, qui malheureusement a été fort peu relevé par les média qui ont préféré mettre l'emphase sur le discours du pape à Yad Vachém. A signaler que le droit des Israéliens à leur terre n'a jamais été mentionné par le pape, et pour cause. J'ai développé à dessein ce troisième postulat parce qu'il faut quand même parler de ce trip papal qui, heureusement, ne restera pas dans les mémoires mais qui à mon avis accélérera la béatification de Pie XII.

 5- Le royaume de Jordanie, dit hachémite, qui connaît aujourd'hui quelques turbulences dues à une guerre de succession, qui risque de se terminer en  guerre de sécession, est composé dans sa très large majorité de palestino-cananéens. Ce qui signifie clairement qu'il n'y a aucune différence de nature, de religion, ou de ce que vous voudrez, entre les arabes qui vivent en Cisjordanie et ceux qui vivent en Jordanie, sinon que les uns doivent allégeance au roi et les autres.... au Fatah, c'est à dire à personne.

 6- Pourquoi exige t-on des concessions territoriales de la part d'un  seul pays, à savoir Israël, alors qu'il s'agit du plus petit État de la région. Rappelons que la superficie d'Israël dépasse à peine 20.00 km², alors que le Sinaï est trois fois plus étendu et que la Jordanie s'étend sur plus de 90.000 km²

 Voici pour les postulats qui me permettent d'avancer mes propositions.

 

1-  Création d'un État Philistin sur une bande de Gaza agrandie, à l'ouest, jusqu'à El Harish, et au sud, aussi loin que le voudront les égyptiens.

 

2-  Création d'une Confédération Jordano-Cananéenne sur le territoire de l'actuelle Jordanie, légèrement agrandie par l'adjonction d'un territoire à l'ouest du Jourdain.

 

3-  Agrandissement de l'Etat hébreu grâce aux territoires de Yéhouda et Shomron, à l'exception de la petite partie rattachée à la Jordanie.

 

Il reste un dernier problème à résoudre qui dépasse le cadre territorial: Quid des Arabes israéliens ? Sur ce chapitre, Monsieur Liberman et moi même partageons la même analyse: Les Arabes israéliens, chrétiens ou musulmans, qui prêteront allégeance à l'État d'Israël, et qui, a ce titre, serviront dans l'armée de Tsahal, seront des Israéliens de plein droit. Les autres auront le choix entre vivre dans le nouvel état Philistin créé dans le Sinaï, dans la confédération Jordano-cananéenne, ou de partir où bon leur semble.

 

Pour que ce plan soit accepté, il reste un léger problème à résoudre qui consiste à convaincre en premier chef  le président Moubarak et le roi  Abdallah de Jordanie sur la pertinence de ma proposition; m'est avis que convaincre Bibi ne sera pas très difficile. Ce genre de broutilles ne sont pas de mon ressort et ne m'intéressent guère; il faut bien laisser un peu de travail aux politiques.

Source : chez Arié http://www.geopolitiquebiblique.com/

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