Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 19:06

 

 

 

BANNER SENTINELLE

Se retourner vers Téhéran

Par Caroline B. Glick

 



 
   

 

Jerusalem Post 24/12/10

http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=200793

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

Il y a deux semaines, l’Iran a obtenu une victoire massive. La Jordanie, l’allié le plus stable et loyal de l’Occident dans le monde arabe, a commencé à se retourner vers la Gomorrhe iranienne.

Le 12 Décembre, le directeur de cabinet d’Ahmadinejad, Esfandiar Rahim-Mashei a rencontré le roi de Jordanie Abdullah II à Amman et lui a remis une invitation formelle d’Ahmadinejad pour une visite d’Etat en Iran. Abdullah accepta.

Selon l’agence d’information iranienne ISNA, Mashei déclara que la visite d’Abdullah ouvrirait une nouvelle page dans les relations bilatérales et que les « les deux pays ont un potentiel immense pour travailler ensemble ». Mashei ajouta : « Si des Etats islamiques restent unis, aucun pays ne sera menacé ». Pour sa part, Abdullah aurait déclaré que son pays reconnaît les droits nucléaires de l’Iran et soutient son accès à une technologie nucléaire pacifique.

Abdullah a été l’un des premiers dirigeants mondiaux à sonner l’alarme sur l’Iran. En 2004, Abdullah prévint de la constitution d’un « croissant shiite, s’étendant de l’Iran à l’Irak, jusqu’à la Syrie et au Liban. Ses déclarations furent bien rapportées à l’époque. Mais son avertissement resta lettre morte.

Dans l’intervalle de six ans, la réalité a dépassé les pires craintes d’Abdullah. Non seulement le Liban et la Syrie sont tombés sous le contrôle iranien, mais l’Irak, la Turquie, le Qatar, Gaza et de plus en plus, Oman, le Yémen et l’Afghanistan sont aussi des membres volontaires ou involontaires de cet axe. 

Face au réseau d’influence en expansion de l’Iran et aux progrès constants des mollahs en direction de la capacité nucléaire, Washington se comporte comme si il n’y avait aucune source de tracas. Et les émules de la Jordanie sont à leurs côtés.

Dans un câble de WikiLeaks fuité en avril 2009 et rédigé par l’ambassadeur américain en Jordanie, Stephen Beecroft, la frustration et la préoccupation de la Jordanie concernant l’incompétence du gouvernement Obama dans la prise en charge de la menace iranienne étaient claires.

Beecroft écrivait : «  Les dirigeants de  Jordanie prennent soin de ne pas dicter leur attitude aux USA, mais leurs commentaires trahissent un puissant courant souterrain de doute sur la capacité des Etats Unis à savoir comment traiter efficacement l’Iran.

D’un côté, le sénateur jordanien Zaïd Rifai a imploré les USA de bombarder les installations nucléaires de l’Iran. Rifai avait déclaré : « Bombardez l’Iran, ou bien vivez avec une bombe iranienne. Des sanctions, des carottes, des incitations ne marcheront pas ».

Mais de l’autre côté, les Jordaniens ont mesuré que le gouvernement Obama était engagé dans des discussions avec l’Iran et ils ont donc essayé de convaincre les Américains de s’assurer que la conduite de leurs discussions ne se faisait pas aux dépens des Arabes.

Beecroft rapportait un avertissement clair d’Abdullah. Celui-ci garantissait que si les Arabes croyaient que les USA se compromettaient avec l’Iran à leurs dépens, « cette compromission mettra en branle la débandade des Etats arabes cherchant à se tenir au-dessus de la vague pour obtenir leur propre paix séparée avec Téhéran ».

« Le roi Abdullah indiqua à l’envoyé spécial George Mitchell en Février 2009 que des discussions directes entre les USA et l’Iran à cette date ne feraient qu’approfondir les fossés interarabes et que davantage de ‘pays sans colonne vertébrale’ feraient défection vers le camp iranien ».

Cela se produisait alors. Et depuis, le gouvernement Obama n’a rien fait après que le dictateur Mahmoud Ahmadinejad et ses acolytes eurent volé l’élection présidentielle. Il n’a rien fait alors qu’ils réprimaient les dizaines de millions d’Iraniens qui manifestaient contre la fraude électorale. Le gouvernement Obama ne fit rien, alors que l’Iran menait des préparatifs de guerre le long du détroit d’Ormuz, faisait avancer son programme nucléaire, approfondissait ses alliances militaires avec la Turquie et le Venezuela et menait l’escalade de sa guerre par procuration contre les USA et leurs alliés en Afghanistan.

Les Américains n’ont rien dit alors que l’Iran empêchait la faction pro-USA qui avait gagné les élections en Irak de former un gouvernement. Ils ne firent rien quand l’Iran força la réinstallation du Premier Nouri Maliki malgré sa défaite électorale.

Alors que Washington se tenait coît face à l’agression de l’Iran, la Jordanie et les autres Etats arabes alliés des USA observaient de quelle façon Obama harcelait Israël, annonçait son plan de retrait de toutes les forces américaines d’Irak l’année prochaine, nommait un nouvel ambassadeur en Syrie et approuvait une aide militaire supplémentaire à l’armée libanaise contrôlée par l’Iran. Et Abdullah et d’autres Arabes observent maintenant combien les USA sont enclins à entamer encore un nouveau round de pourparlers de compromis avec l’Iran le mois prochain.

Contrairement à l'échec des précédents rounds de négociations, le prochain round raté aura lieu en Turquie. Des officiels iraniens exultent déjà parce que le Premier ministre turc Recip Tayyip Erdogan agira comme le protecteur de l’Iran au cours des pourparlers, et ils mettront fin ainsi au faux-semblant d’isolement diplomatique iranien sur la question nucléaire. 

Ainsi, exactement comme Abdallah avait prévenu que cela arriverait, il dirige aujourd’hui la Jordanie au sein des « pays dépourvus de colonne vertébrale » et faisant une paix séparée avec Ahmadinejad. La Jordanie est un pays faible. Son régime hachémite n’est pas parvenu à dominer sa majorité palestinienne. Et depuis sa conception par les Britanniques en 1946, la Jordanie a dépendu des puissances occidentales et d’Israël pour survivre.

En agissant ainsi, Abdullah se place dans les traces de son père. L’ancien roi Hussein a survécu en surveillant étroitement les vents dominants et en prenant toujours le parti qu’il croyait le plus puissant à tout moment.

Quand Hussein croyait que l’Occident et Israël s’affaiblissaient, il allait vers leurs ennemis. Il rejoignait l’alliance occidentale après que celle-ci eût vaincu ses ennemis, et l’eût convaincu ainsi qu’elle était la plus forte. Des exemples notables de cette attitude : son alliance en 1967 avec l’Egypte et la Syrie contre Israël et sa décision en 1990 de rester aux côtés du dirigeant irakien Saddam Hussein à la suite de la conquête du Koweït par Hussein.

On prétend souvent à tort que prendre le parti du cheval le plus puissant métaphoriquement est d’abord une attitude arabe. A la vérité, tout le monde le fait.

Prenez la France par exemple.

Dans un autre câble diplomatique fuité par WikiLeaks, l’ambassade des USA à Paris a rapporté que le président français Nicolas Sarkozy considère que les Palestiniens sont plus puissants qu’Israël.

Le rapport déclarait que lors de l’entretien de juin 2009 entre Sarkozy et le Premier ministre Benyamin Netanyahou, il déclara au dirigeant israélien qu’il devait céder à toutes les exigences palestiniennes parce qu’à son avis, les Palestiniens sont plus puissants que ne l’est Israël.

Avant que Sarkozy n’entre en fonction, il était considéré comme un grand partisan d’Israël et un ami personnel de Netanyahou. Mais depuis cette date, il a pris le parti des Palestiniens contre Israël. Il s’est montré plein de sympathie avec la Syrie. Tout récemment, il a donné son accord pour vendre cent missiles antitank dedernière technologie à l’armée libanaise contrôlée par le Hezbollah.

A la lumière de ses commentaires à Netanyahou, il est clair que ce qui motive l’action de Sarkozy, c’est son analyse de l’équilibre des forces entre Israël et ses ennemis. Fort heureusement pour Israël, Sarkozy a tort. Israël est plus puissant que les Palestiniens et dispose de la capacité de se défendre efficacement contre ses ennemis.

Malheureusement pour Israël, l’analyse de Sarkozy est probablement fondée en grande partie sur des arguments qu’il a entendus de la part de la Gauche israélienne sous l’influence du Parti Kadima. Au cours des années passées, les dirigeants de Kadima ont fait en sorte de convaincre les meilleurs amis du pays qu’Israël n’a pas d’autre option que de céder.

Cela est dû à l’obsession de Kadima sur la démographie et à son plan, démenti par les faits, d’extraire Israël de ce qu’il considère être une condamnation démographique prédéterminée.

Selon les émules de la dirigeante de Kadima Tzipi Livni, le fait qu’il y ait 6 millions de Juifs et 4 millions d’Arabes à l’Ouest du Jourdain signifie qu’Israël n’a pas d’autre choix que de céder la Judée, la Samarie et Jérusalem aux Palestiniens. En ce qui concerne Livni et ses camarades de Gauche, une telle décision ne fera en rien diminuer le nombre d’Arabes à l’Ouest du Jourdain.

Il n’y a pas de différence entre la Gauche israélienne et  l’Etat palestinien qu’ils espèrent construire, et qui fera venir - avec leur consentement – des millions d’immigrants arabes supplémentaires sur la partie occidentale de la rivière Jourdain, et transformera ainsi rapidement les Juifs en minorité, menant à la guerre comme conclusion prévisible.  

En bref, à travers leur argument démographique stupide – suivant lequel ils cèdent toutes les revendications israéliennes sur sa capitale, et sur le territoire stratégiquement vital sur lequel Israël détient des droits historiques et légaux valides – Livni et ses collègues déclarent aux émules de Sarkozy que non seulement Israël est plus faible que les Palestiniens, mais encore ils disent à ces excellents amis qu’Israël est condamné à la destruction et qu’ils n’ont aucune raison de le soutenir.

S’appuyant sur ces prétentions, la décision de Sarkozy de faire une paix séparée avec l’Iran via ses vassaux palestiniens, syriens et du Hezbollah prend tout son sens.

Il est important de garder cela à l’esprit si l’on considère que la campagne pour délégitimer Israël gagne de l’ampleur. Etant donné le sentiment alimenté par des Israéliens parmi des gouvernements importants qu’Israël est une cause perdue, comme ils la voient, ils n’ont aucune raison de défendre Israël contre ses détracteurs. De leur point de vue, leurs intérêts sont mieux servis soit en se tenant en marge ou encore en transformant Israël en cheval faible.

Tout cela n’est pas pour dire que la Gauche provoque volontairement le naufrage du bateau de l’Etat. Elle n’est que la victime de son propre succès. La Gauche a convaincu l’Europe et les Arabes qu’elle est entièrement dédiée à la compromission et que comme les USA sous Obama, Israël ne combattra pas ses ennemis.

La Gauche croyait qu’en convaincant les Arabes et les Européens qu’Israël veut vraiment un compromis avec ses ennemis permettrait à tous de parvenir à une alliance avec l’Etat juif. Et puisque l’Europe est plus puissante qu’Israël, et les Arabes sont une menace pour Israël, en gagnant leur faveur, la Gauche croyait que cela renforcerait Israël.

Ce que la Gauche n’est pas parvenue à identifier, c’est que l’Europe et les Arabes passeraient plus volontiers un accord avec l’Iran plutôt que de se défendre eux-mêmes contre celui-ci. Israël acceptant de céder ne leur sert à rien.

Ils n’apprécient Israël que lorsqu’il est victorieux.

Aujourd’hui, cette faiblesse a poussé la Jordanie de l’autre côté.

La leçon de tout cela pour Israël est claire. Au cours des 17 années passées, au beau milieu de la cécité stratégique de la Gauche, Israël a passé son temps à souligner ses faiblesses et les forces de ses ennemis. Il faut inverser cette pratique. Israël doit aujourd’hui se concentrer sur ses forces et les faiblesses de ses ennemis.

Par exemple, Israël possède un droit plus puissant sur les territoires disputés que les Palestiniens. Et Israël est plus fort que les Palestiniens pour tout étalon mesurable.

De leur côté, non seulement les Palestiniens sont faibles militairement, mais ils n’ont rien à offrir à qui que ce soit. Parce que la cause nationale palestinienne a beaucoup plus à voir avec la destruction d’Israël que dans la construction d’un Etat, le curriculum palestinien est fait de destruction et pas de création. Et cette tendance destructive s’exprime dans tous les domaines.

L’Iran aussi est beaucoup moins puissant qu’il n’y paraît. Depuis le virus maliciel ‘Stuxnet’, en passant par une économie chancelante, depuis le sabotage intérieur croissant jusqu’aux tentatives continues de l’opposition de renverser le régime, le ventre mou de l’Iran est à portée de main. Et il devient toujours plus mou.

A l’opposé, Israël a un gouvernement stable, et sa puissance économique, technologique et militaire est constamment en croissance. Israël est une force sur laquelle il faut compter.

Le mouvement de la Jordanie vers le camp iranien n’est pas inexorable. Pas plus que celui du Liban, ni même de la Syrie. C’est vrai, au grand dam de la Gauche, Israël n’a pas le choix de se joindre aux « pays sans colonne vertébrale ».

Mais nous disposons d’un meilleur choix. Nous sommes forts et nous pouvons devenir plus forts. Et nos ennemis ont des faiblesses et nous pouvons les affaiblir encore davantage.

 

caroline@carolineglick.com

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 08:45

 

Ma photo

dimanche 26 décembre 2010

Une Jérusalem Judenrein ?

http://victor-perez.blogspot.com/2010/12/une-jerusalem-judenrein.html

Seuls les niais et les idiots utiles affirment encore la volonté de l’Autorité palestinienne de négocier afin de trouver la formule conduisant à l’équation Deux états pour deux peuples. De fait, après avoir fait porté le chapeau de l’arrêt des négociations -qui n’ont jamais commencé- par Israël, les dirigeants ‘’palestiniens’’, soutenus par la Ligue Arabe, ont décidé « d'exposer la question de la colonisation israélienne de nouveau devant le Conseil de sécurité et d'obtenir une résolution disant -entre autres- le caractère (...) illégal de cette activité et obligeant Israël à l'arrêter ».
Quoi de mieux, en effet, que de rendre légal le refus de voir des Israéliens prendre la nationalité ‘’palestinienne’’ ?
Le projet sera soumis au vote du Conseil onusien en février 2011. Une résolution qui attestera de l’illégalité des « colonies » israéliennes -situées dans les territoires de la Judée et la Samarie conquis suite à la guerre de légitime défense de 1967- mais surtout aura comme objectif de déclarer, par la bande, l’irrégularité de la présence juive dans ce qui fut le berceau du Judaïsme. Une décision, au final, qui rendra légal le nettoyage ethnique du territoire destiné à devenir le deuxième état de ‘’Palestine’’ après celui de la Jordanie.
Au-delà des « frontières de 1967 » se trouve également Jérusalem-est. La résolution à venir désignera donc aussi les habitants de cette partie de la ville comme des « colons », et leurs présences seront jugées illégales. Pire ! Les habitants juifs de la vielle ville du roi David, consacrée par Salomon et rebâtie par Hérode se verront comme des clandestins. Mieux ! Les Juifs du monde entier priant que l’an prochain soit à Jérusalem sauront à l’avenir que cela restera ad vitam aeternam une prière vaine comme riverains. A la rigueur comme touristes et selon le bon vouloir du futur potentat local.
Ne restera plus à l’Autorité palestinienne ensuite qu’à requérir auprès du Conseil des sanctions internationales pour contraindre Israël à obtempérer à cette résolution, puis à réclamer une nouvelle décision reconnaissant, cette fois-ci, ce territoire judenrein comme état du peuple ‘’palestinien’’. Ensuite, ne subsistera plus que le problème de relogement des « sept millions de réfugiés » au sein même d’Israël pour voir une « paix juste et équitable » s’établir dans la région ! 
Au vu de la composition actuelle du Conseil de Sécurité, il est difficile de croire que le projet de résolution à venir aura du mal à franchir le cap. Seul un vote en contre d’un membre permanent pourra empêcher son adoption. La France et l’Angleterre étant des pays ‘’dhimmisés’’, il est difficile pour Israël d’espérer leur véto. Tout comme celui de la Russie, pays à l’écoute du monde musulman. Idem pour la Chine perpétuellement à la recherche d’or noir, matière détenue en grande partie par ce même monde.
Reste celui des USA dirigé par Barak Hussein Obama. Aux dernières nouvelles l’administration américaine a demandé que cette résolution soit abandonnée. Ce qui laisse penser que le Président US n’institutionnalisera pas cet antisémitisme et ne fera pas du peuple juif un peuple à part.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 10:11

 

 

affaire a suivre

 

 

Nous avions déjà parlé de ce phénomène, de ces champs volés, de ces maisons construites illégalement, de ces faux cimetières bâtis à la hâte.

Nous n'entendrons jamais des voix s'élever contre ce problème recurrent.

 

Affaire à suivre donc....

 

Attias : « Stop à l'expansion arabe » ou colonisation arabe

>Israël - Des gauchistes étrangers et des arabes "palestiniens" pris en flagrant délit d'incendies criminels sur les terres du Goush Etsion

 

Yoël : Un héros d’Israël face à une situation scandaleuse - le vol de la terre par les arabes

Pat Quartier Jeudi, 23 Décembre 2010

courage1Cette video, exceptionnelle vous fera connaître  un vrai héros, un gardien dont Israël  peut  s'enorgueuillir: 

Il s'appelle Yoel Zilberman. Il prend la parole pour raconter son parcours de défense de la Terre d'Israël et ses initiatives les plus glorieuses, en butte à l'indifférence, voire l'hostilité incroyable des autorités israéliennes.

La situation peu connue, est extrêmement grave :

les arabes bédouins multiplient depuis des années les actes de violence, les vols et exactions en tous genres sur les fermiers israéliens pour les pousser à la ruine, au désespoir dans le but de les  forcer à abandonner leurs terres.

Les medias officiels font silence sur cette question au mépris de la population  israélienne.

Une bonne raison de s'insurger et de diffuser.

La traduction linéaire de la Conférence de Yoël étant ici délicate en deuxième traduction,

nous avons choisi une retranscription libre et parfois résumée.

Yoel Zilberman raconte en préambule qu'au cours de la dernière guerre au Liban il a souvenir quand les rockets tombaient dans les villages autour de Nazareth, dans la Galilée

qu'une jeune fille arabe israélienne a été tuée dans son village par un des   "tirs aveugles" du Hezbollah.

Son pére a appellé sa fille un «martyr» donnant une idée de l'état d'esprit qui explique les événements qu'il décrit plus loin et à qui nous avons à faire.

Cela s'est passé dit-il dans la Galilée, pas en Judée, en Samarie ou ailleurs.

 

 

Pendant cette période de guerre, en tant que militaire il a eu une impression  de faiblesse dans la nation, un détachement "à la Olmert" qui se complaisait à dire : "nous sommes fatigués des guerres".

Peu de temps aprés, le pére de Yoel, propriétaire de bétail et d'un terrain de 5000 "dounam" (7000 m2 environ) situé au nord du mochav de Tzipori en basse Galilée lui a fait part qu'il y'a une tribu de bédouins qui depuis plusieurs années détruit les barrières de protection de sa ferme, égorge le bétail, met le feu aux champs, menace de le tuer, et ce sans entraves d'aucune autorité.

"240 plaintes ont été déposées à la police sans même que personne n' y prête attention".

Excédé, son pére en est arrivé au point d' annoncer  à sa famille : « j'ai décidé d'abandonner 2500 dounams, car je neux peux plus dans ces conditions tenir longtemps cette terre. »

A cette époque, dit-il,  j'étais à un tournant de ma carrière d'officier, et j'ai annoncé à mon pére que cela ne se produirait pas, quoiqu'il en coûte.

Pour organiser cette défense il s'est mis légalement d'accord avec les autorités parcequ'il a compris que dans la Galilée les régles "sont quelque peu différentes" de ce qui se passe ailleurs dans le pays.

Avec un noyau d'amis et des moyens de fortune, un drapeau d'Israël a été hissé sur le champ de son pére  et aprés chaque entrainement militaire ils sont venus sur le terrain  en question  pour combattre ces ennemis et les chasser en tant que de besoin.

Triste constat:chaque fois que nous avons croisé ou appellé la police, l'officier de service nous mis en garde:"si vous appelez une fois de plus je  vous  fais arrêter".

Il existe –dit-il- 15 autorités pour faire régner l'ordre, en passant  de la police des frontières au Fonds National Juif, mais  ils n'osent pas faire leur travail de protection.

Bien que n'étant pas religieux et venant d'un milieu non pratiquant Yoel est consterné de réaliser que les adolescents israéliens n'ont absolument aucune connaissance de la culture et de  l'histoire juive. Cela est selon lui la source des maux en Israël.

"Les juifs ne sentent pas qu'Israël leur appartient et c'est ça notre notre problème."

Cette insouciance a des effets catastrophiques :

des dizaines de fermiers ont abandonné leur terre du fait des exactions bédouines qui se poursuivent inlassablement depuis des dizaines d'années.

Il y'a 3 ans le kibboutz Kfar Hanassi a abandonné (pour cette raison) 4000 dunams.

Le village bédouin de Tuba-Zangariye a déjà envahi ce territoire et procédé à des constructions illégales.

Autres pertes de territoires : le Kibboutz Amiad :13000 dunams

Moshav Alonei Abba :2000 dunams, et cela continue!

"Les fermiers commencent à venir vers moi et me disent –Yoel sauve nous!."

Parmi eux, Amir Engel de Tel Adashom et Moti Peretz de Mt Turan à Bet Rimon que l'on a tenté d'assassiner.

Vous réalisez soudainement que ces gens sont vraiment sur le point de perdre tout leur propre domaine.

Les habitants n'ont pas d'autre choix que de s'unir et de faire en sorte de se protéger les uns les autres.

Nous avons donc décidé d' y aller ensemble et de constituer un groupe de Défense appellé la « Nouvelle garde » avec des amis provenant des unités d'élite, des gars qui aiment le pays et sont heureux de le servir et d'y vivre, tous comprenant ce que veut dire savoir d'où ils viennent et connaître l'histoire de leur pays et de leur peuple.

Nous savons qu'en faisant cela nous sommes en tain de réhabiliter le concept de responsabilité mutuelle: des gens qui viennent pour sauver la vie des autres.

Nous disposons à présent de plus de 600 volontaires, de personnes qui donnent de 7 à 20 jours de réserve par an .

Ils vont chez le fermier et lui disent: "va te reposer avec ta femme ce soir, on garde le champ, nous nous en occuppons."

Ces fermiers sont souvent menacés par leur femme:" Ou bien tu as un divorce ou tu quittes la terre."

Vous apparaissez soudainement pour ces gens et vous les sauvez.

Nous avons plus de 7 Centres de préparation à l'armée qui s'occupent de facon régulière de garder les fermes.

Ces jeunes gens se joignent aux fermiers et travaillent avec eux .

On peut dire que nous avons fait une révolution historique:

Nous disposons de plus de 230 candidats masculins venant de Centres de préparations  à l'armée comme à Eli, Atzmona et autres, où les jeunes étudient aprés leur bac pendant une année avant de rentrer comme militaires.

Nous avons testé 20 à 30 de ces jeunes, qui commenceront leur travail l'année prochaine comme le roi David :

8 à 10 de ces jeunes iront surveiller les champs avec un troupeau de mouton, apprenant la Torah le matin,  le sionisme le soir, apprenant également l'arabe de telle facon que ces gars comprennent que nous sommes au Moyen-orient et que nous ne vivons pas dans un endroit entouré de pays comme la France, la Suisse ou la Hollande,

Ces jeunes ainsi entrainés au combat vont restaurer le courage  juif en Israël.

Le juif qui observe plus de commandements de la thora et celui qui en observe moins, sont pareils à nos yeux.

Ceux qui aident par tous moyens, ceux-là  ont le sentiment qu'ils font partie de cet ensemble .

Nous donnons 3 à 7 conférences par semaine et nous recevons 3 à 6 demandes d'aide par semaine .

Oz Davidian ce gars du neguev qui m'a appellé voici un an m'a dit:

"Yoel ,il y'a 3 semaines, 3 bédouins m'ont attrappé quand j'étais seul dans ma ferme,  ont fait un boucan terrible avec des barres de métal sur ma barrière.

Pourquoi?, simplement parcequ' il détient 1500 dounams et veulent absolument l' obliger à les abandonner.

Il m'a dit que 3 semaines aprés le même bédouin est venu lui voler tous ses moutons.

Il m'a dit, "si tu ne viens pas ce soir ,ces types vont me tuer ".

Face à cette situation 3 autres volontaires et moi-même sommes venus du Nord, sans voiture ,nous avons fait du stop et sommes arrivés chez lui à 2 heures du matin.

J'ai trouvé un homme usé ,anoréxique ,qui n'a jamais pu quitter sa ferme depuis 4 mois.

Je réside dans une base militaire à Nevatim avec 20 pilotes, la crème de l'élite; Ils m'ont fait savoir que le commandant de leur base leur fait interdiction de sortir, ils ne peuvent pas voyager, faire le trajet sur la route Arad Beer Sheva parce que à une intersection de Shoket,  les bédouins leur jettent des pièces en ferraille de machine, des pierres et les agressent.

Ils enlèvent les soldats des voitures et les battent...

Les militaires voyagent donc à   leur base par la route de Dimona en faisant un détour.

Je me dis donc que les murs fortifiés d'Israël sont des zones ouvertes qui ne servent à rien! 

Les murs de protections fortifiés de Jérusalem SONT ces mêmes fermiers, CES mêmes terres, CES 4 millions de dounams de l'Etat

C'est ce qui protège notre pays.Tout celui qui pense que l'état « AZRIELI »(faisant allusion aux tours de Tel-Aviv) nous sauvera, se trompe .

En considération de cette situation, nous prévoyons d'ici l'année 2015 d'avoir plus de 2000 gardes, pas moins de 6000 volontaires dans cette structure globale et pas moins de 30 unités de 8 à 10 jeunes, avant qu'ils ne commencent le cursus de l'armée.

Ils feront les gardes du bétail dans les champs.  Ce sera également pour eux  un retour a leurs  racines, Ils seront unis et conscients.

Et ce sera clair aux yeux du monde. Ils nous attendent pour dire aux arabes que cette terre est à nous, pour le faire rentrer dans la tête de  ceux qui n'ont pas encore compris cela.

Avec l'aide de D.ieu et à travers un long processus, c'est ce qui se produira.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 14:43

 

Article associé

 

La destruction du Judaïsme en terre d'Islam 


 

Meir Ben Hayoun

Le Guardian, quotidien  britannique de grande diffusion, a publié mardi dans ses colonnes un article rédigé par Danny Ayalon, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères. Ayalon mentionne l’importance de reconnaitre les droits des réfugiés juifs qui ont été expulsés des pays arabes et musulmans, face à la revendication du droit au retour des réfugiés arabes invoqué par le narratif arabe.

Ayalon a saisi l’occasion pour inviter les Arabes à bien vouloir se rasseoir à la table des négociations : « Il ne sera pas possible d’éluder le problème des réfugiés juifs des pays arabes et tout ce que cela implique. Cela doit être pris en considération. »

Danny Ayalon a été ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis. Il est lui-même fils de réfugié juif de pays arabe. Né Sellem, son père est originaire d’Oran en Algérie, une ville où le 5 juillet 1962, le jour de l’Istiklal,  l’indépendance de la « République démocratique et populaire d’Algérie », des centaines de non-arabes dont beaucoup de Juifs ont été sauvagement massacrés par des hordes en délire. Aujourd’hui, il ne reste rien de cette prestigieuse communauté juive d’Afrique du Nord qui a produit des œuvres essentielles du judaïsme. Selon les historiens, la présence juive en Algérie remonte à l’époque de la Destruction du Second Temple de Jérusalem en l’an 70, donc plusieurs centaines d’années avant  la conquête arabe du XIIIème siècle.

Aujourd’hui, en Algérie comme dans tous les pays de la Ligue arabe, on monte en épingle le problème des réfugiés arabes pour exiger comme revendication ultime son règlement. Ceci en même temps qu’on occulte totalement l’épuration ethnique qui n’a laissé pratiquement plus aucun Juif dans le monde arabe. Il ne reste aujourd’hui que 5 000 Juifs au Maroc et quelque 3 000 en Tunisie sur une population qui comptait approximativement un million de Juifs dans les pays arabes après la Seconde guerre mondiale.

De surcroit, la ministre algérienne de la Culture Khalida Messaoudi, a donné dernièrement comme directive « culturelle » d’ expurger la musique andalouse algérienne de ses origines juives. Alors qu’il n’y a pratiquement plus aucun Juif présent en Algérie, cette mesure n’est pas moins sordide que le sinistre souvenir qu’elle évoque, à savoir le programme de   »purifier » la musique allemande des influences juives   »néfastes » du temps des Nazis.

 

israel7

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 13:13

 

 

 

Dossier conflit Israélo-arabe

Sans compter les mutilés , les traumatisés (8 ans de roquettes sur le sud) des vies détruites à jamais.

 

 

Combien de Juifs tués 
par les Arabes depuis 1919 ?
Yerouchalmi, à partir du Dr. Shpak Lissak
Merci à Félix
   


Israël saigné à vif !


   Les médias du monde entier et les organisations des droits de l’Homme sont préoccupés par le comptage des Palestiniens qui ont été tués par les Israéliens. N’importe lequel de ces humanitaires a-t-il déjà compté le nombre de Juifs assassinés par les arabes ?  
- 1920 : 49 Juifs assassinés dans les pogroms      
- 1929 : 123 Juifs assassinés dans les pogroms  
- 1939 : 400 Juifs assassinés 
- 1949 : 6.000 Juifs tués dont 2.000 civils pendant la guerre contre 7 armées arabes ayant envahi Israël, immédiatement après qu'Israël a été officiellement créé.
- 1950 - 1967 : 1415 Juifs tués dont 465 civils par des terroristes palestiniens.  
- 1971 - 1973 : 2943 Juifs tués jusqu'à la fin de la Guerre du Kippour  
- 1974 -1988 : 144 Juifs assassinés
- 2 Guerres du Liban : 1500 tués
- 1988-1991 : 84 Juifs ont été assassinés lors de la 1ère Intifada,      
- 2001-2006 : 1.000 Juifs ont été assassinés lors de la 2ème Intifada,    
- Depuis 2006 : 177 Juifs ont été assassinés.      

Soit en tout plus de 12000 victimes depuis 1949 ou 
l'équivalent de 240000 victimes pour la France 
(en moyenne 20 fois plus peuplée qu'Israël sur la période 1949-2009) 
ou l'équivalent en moyenne pour la France de 

4000 victimes/an depuis plus de 60 ans, année après année !
Quel pays supporterait cela sans rien faire ?

Solutions apportées par Israël
   Toutes ces victimes sont victimes de terrorisme ou de guerres défensives face à des ennemis 20 fois plus armés et puissants. 

   Sur les tentatives de paix depuis Begin / Sadate / Hussein en 1978, jusqu'à Rabin /Arafat / Oslo en 1993 et Barak / Arafat / Camp David en 2000 (tous deux voués à l'échec par les volontés aujourd'hui révélées d'Arafat), et récemment avec Nethanyahou (se heurtant aux ultimatums répétés et incessants des palestiniens, Israël a tout essayé).
   Sur la Défense : le Mur qui a attiré tant de critique a été le seul moyen de réduire les victimes du terrorisme à 0 et quel pays ne fait pas de même dans ce cas là ; idem pour les check points et le blocus militaire de Gaza des plus légaux sur le plan du droit international.

   Le peuple juif mérite-t-il d’avoir son propre état, un refuge contre l’antisémitisme ? Qu’en est-il du droit à l’autodétermination pour le peuple juif ? Qu’en est-il du lien historique des Juifs à la Terre Sainte ?   

Le vrai obstacle : le refus arabe d'un Etat Juif

Les Etats arabes et toutes les organisations palestiniennes, y compris l’Autorité palestinienne nient le droit des Juifs à un Etat :
  • L’Autorité palestinienne et les dirigeants arabes ont déclaré en août -septembre 2010, qu’ils ne reconnaîtraient jamais Israël comme Etat Juif. Toutes les autres organisations terroristes palestiniennes sont dédiées à détruire l’Etat Juif.
  • Ces déclarations sont contraires aux décisions de la Société des Nations (1920/1) et l’Organisation des Nations Unies (1947), dont les résolutions incluent la reconnaissance de droit des Juifs à un Etat juif…  
Le vrai problème entre les Juifs et les Arabes et les Palestiniens est, leur refus d’avoir un Etat juif dans une région considérée comme arabe. La vraie question n’est pas un Etat palestinien en dehors d’Israël, mais sur les ruines de l’Etat juif.
Partager cet article
Repost0
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 09:58

 

 

Merci au Dr Emmanuel NAVON

 

sélection de conférences

 

Le conflit israélo-palestinien est-il insoluble ? 
Emmanuel Navon - Audio/Vidéo, Professeur à l'Université de Tel-Aviv

102 mn

E.NAVON.jpg

EcouterECOUTER ICI-copie-1 

IconeVideo

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 06:22

 

 

 

 

Voici un texte publié sur ce site (ICI) il y a environ un an

 

ATTENTION AUX ERREURS FAITES PAR LA MAISON BLANCHE

AU MOYEN ORIENT

 

Par Yoram Ettinger

06/09/09

http://israelagainstterror.blogspot.com/2009/09/beware-of-serial-white-house-middle.html

 

Traduit par Artus pour nuitdorient

 

 

Les politiques Israéliens et ceux qui font l'opinion dans ce pays tendent à accepter l'autorité de l'administration américaine et ses avis sur le Moyen Orient. Et dans certains cas – sous la pression de la Maison Blanche – ils ont choisi de s'écarter sérieusement de leurs propres idées et de leur propre stratégie, en dépit des erreurs systématiques et dramatiques, conséquences de la politique américaine. Ces bourdes successives ont miné les intérêts américains au Moyen Orient et ont menacé l'existence d'Israël.

 

- Ainsi par exemple en 1948, le Département d'Etat, le Pentagone et la CIA étaient convaincus que la création de l'Etat Juif allait provoquer une guerre et un second holocauste en moins d'une décennie, qu'un état juif serait un fardeau stratégique, que les producteurs arabes de pétrole allaient boycotter les Etats-Unis et qu'Israël rejoindrait le bloc communiste. Afin de dissuader Ben Gourion de déclarer l'indépendance, ils ont imposé un embargo militaire à la région, alors que les Anglais fournissaient des armes aux Arabes. Ils ont aussi menacé Ben Gourion de sanctions économiques!

- Durant les années 50, le président Eisenhower courtisait le dictateur égyptien Nasser dans le but de le détacher de l'emprise soviétique. Cependant, en acceptant Nasser comme le chef arabe et le chef d'état clé des non-alignés, en lui offrant une aide financière pour construire le barrage d'Assouan et en pesant sur Israël pour qu'il "cesse d'occuper leNégev", qu'il évacue tout le Sinaï et internationalise des quartiers de Jérusalem, Eisenhower n'a en aucune manière modéré la subversion par Nasser des régimes arabes pro-américains, ni son soutien aux terroristes palestiniens, ni sa reconnaissance de la Chine communiste, ni son rapprochement encore plus étroit de Moscou.

- Dans les années 70 et 80, l'administration américaine a soutenu Saddam Hussein jusqu'au jour de son invasion du Koweit. Elle avait avec lui un accord d'échange de renseignements, elle avait autorisé le transfert de technologies stratégiques et sensibles à Bagdad et avait accepté de garantir des emprunts allant jusqu'à 5 milliards $ au "boucher de Bagdad"! Le président Bush père et son Conseiller de Sécurité Nationale Brent Scowcroft – le modèle pour Jim Jones et Robert Gates qui conseillentObama aujourd'hui – disaient que "l'ennemi de mon ennemi est mon ami" parlant de l'Irak contre l'Iran, or cet ami était un ennemi véritable.

- En 1979, le président Carter a abandonné le shah d'Iran et tous les intérêts américains dans le Golfe Persique. Carter et son conseiller pour la Sécurité Nationale, Brzezinski – aujourd'hui conseiller informel d'Obama – ont facilité l'ascension de Khomeini au pouvoir, déclenchant dans la région un véritable volcan qui n'a pas fini de nous hanter.

- Entre 1993 et 2000, Clinton et son conseiller Rahm Emanuel – chef de cabinet d'Obama aujourd'hui – ont adopté le processus d'Oslo et Arafat comme porteurs de paix et de démocratie. Arafat a été "oint" comme le visiteur le plus assidu de la Maison Blanche. Aucun processus de paix n'a entraîné autant de sang, de terreur, de haine et de tricheries. Juste commeObama, Clinton prétendait que le terrorisme pouvait être combattu d'abord par les voies diplomatiques et légales. D'où une série d'attentats islamistes de 1993 (Twin Toxers) jusqu'en 2000 (USS Cole), et menant finalement au 9/11.

- La vision de G W Bush de "deux états" – adoptée aujourd'hui par Obama– est une conséquence du cercle vicieux dans lequel la Maison Blanche s'était fourvoyée et qui a entraîné avec lui le Moyen Orient.

 

Dans l'Etat Palestinien proposé, la nature du futur gouvernement découlera du profil des dirigeants potentiels: parmi les Arabes, ils sont les plus grands spécialistes de la traîtrise, de la subversion et du terrorisme. Le "bon copain" Mahmoud Abbas alias Abou Mazen, diplômé du KGB et de l'université de Moscou, ingénieur en éducation de la haine dans les écoles, a été expulsé d'Egypte en 1955, de Syrie en 1966, de Jordanie en 1970 pour subversion. Il a joué un rôle clé dans les tentatives de renversement du gouvernement de Beyrouth par l'OLP et dans la coopération de l'OLP avec Saddam Hussein lors de l'invasion du Koweit.

Un Etat Palestinien vouera à l'oubli le régime Hashémite en Jordanie, constituera le vent arrière du terrorisme en Irak et en Egypte, au Liban et dans le Golfe Persique. Il constituera l'avant-poste en Méditerranée orientale de la Russie, de la Chine et de la Corée du Nord. Déjà l'émigration substantielle de Palestiniens modérés est un signe qui ne trompe, sur ce qui les attend s'ils restaient.

L'Etat Palestinien proposé d'un côté et la stabilité du Moyen Orient et la sécurité d'Israël de l'autre côté, forment ce qu'on appelle un "oxymoron", une incompatibilité classique. Un état palestinien attisera le feu – au lieu d'apporter de l'eau – de la terreur et du désordre au Moyen Orient.

La promotion de la solution à 2 états démontre que les politiques américains et israéliens, négligeant les leçons de l'histoire, sont déterminés à répéter les mêmes erreurs dramatiques du passé, au lieu de les éviter.

 

Note de www.nuitdorient.com

Le 07/09/09, Robert Gates vient de recommander aux pays arabes de s'armer pour dissuader l'Iran de poursuivre le projet d'arme nucléaire. C'est manifestement une nouvelle bourde américaine qui pousse à la violence dans la région et la preuve que les Etats-Unis n'ont pas l'intention de stopper l'Iran dans sa course vers l'arme nucléaire.

 


Partager cet article
Repost0
17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 14:03

 

Merci à Myriam Esther

 

 

Le soleil s'est arrêté à Kippour
André Neher.

 

Que le soleil ne s'arrête donc jamais plus !
 
 
 
En ce jour-là, 6 octobre 1973 de l'ère chrétienne,, 10 Tichri 5734 depuis la Création du Monde, les portes solennellement ouvertes, la veille, aux sons du Kol Nidré (*) ne se sont pas refermées vingt-quatre heures plus tard. Ce jour-là, il n'y a pas eu de Neïla (*). Les portes sont ouvertes, et nous frémissons d'un frémissement interminable, provoqué par le hurlement de la sirène du Moussaf de ce Yom Kippour que le Chofar (*) de la Neïla n'a pas pu apaiser. Aujourd'hui encore, je ressens ce que j'avais exprimé dès l'instant où l'événement m'avait empoigné à Jérusalem le 6 octobre 1973, en plein midi de notre corps et âme : le soleil s'est arrêté à Kippour...
 
"En ce jour-là..." (Lévitique, 16:30),qu'est-ce donc qui s'est cassé, d'une cassure brutale au point que nous la ressentons irréparable ?
Plusieurs dimensions superposées de notre Etre que la Journée de  Kippour suturait les unes aux autres comme les cercles concentriques d'un tronc aussi vieux que le peuple juif, aussi jeune que chacun de ses enfants.
Première dimension, la plus ancienne, la plus hiératique, celle de Kippour au Temple de Jérusalem, cime de la pyramide cosmique de l'Esprit.
Tous les espaces sont sacrés. Mais l'espace de la Terre d'Israël est investi d'une sainteté supplémentaire : et dans cette Terre d'Israël, la Ville de Jérusalem est investie encore d'un supplément de sainteté et dans cette Ville de Jérusalem, le Temple, d'un supplément encore : enfin, dans ce Temple, d'un supplément de sacre encore, l'espace du Saint-des-Saints.
Tous les hommes sont sacrés. Mais les hommes du peuple d'Israël sont investis d'une sainteté supplémentaire ; et dans ce peuple d'Israël, les Lévites sont investis encore d'un supplément de sainteté ; et parmi les Lévites, les Cohanim d'un supplément encore : enfin, parmi les Cohanim, d'un supplément de sacre encore le Cohen Gadol, le Prêtre Suprême.
Tous les instants sont sacrés. Mais les vingt-quatre heures du temps du Shabath  sont investies d'une sainteté supplémentaire. Et parmi tous les Shabaths le plus saint de tous, le Shabath  des Shabaths, est investi encore d'un supplément de sainteté, le Grand Jour du Pardon Suprême, le Yom Kippour.
Toutes les langues du monde sont sacrées. Mais la langue hébraïque est investie d'une sainteté supplémentaire ; et dans cette langue hébraïque, la langue de la Torah est investie encore d'un supplément de sainteté ; enfin, dans cette Torah, d'un supplément de sacre encore le Nom Divin, le Tétragramme Ineffable.
Et, une fois par an - a'hat bashanah (Lévitique 16:34) - les quatre saintetés suprêmes se rencontraient en l'instant puisque où le Grand Prêtre pénétrait dans le Saint-des-Saints du Temple, pour y prononcer le Nom Ineffable, le Jour de Yom Kippour.
Gravé dans la mémoire juive en termes et en sonorité ineffaçables, cet instant unique revit, malgré la chute du Temple, en chaque Yom Kippour, dans le Mémorial de l'Office de Moussaf, lorsque le soleil est au zénith et l'homme juif dans la prosternation, lorsque la Nature flamboie de tous ses feux séduisants, et que l'homme juif, refusant de la voir, n'adore que le seul Créateur.
Or, le 6 octobre 1973, c'est très précisément à l'heure où le cadran solaire marquait à Jérusalem cet instant unique que, sur le Canal, et sur le Golan, les tanks égyptiens et syriens ont déclenché leurs feux meurtriers, profanant la racine sacrée du Yom Kippour.
 
Mais ce n'était pas la racine seulement que l'on venait de casser. Car à Jérusalem, et dans l'Etat d'Israël tout entier, le sacre de Yom Kippour n'est pas un mémorial seulement, comme il l'est dans les pays de la diaspora, simple évocation liturgique, souvenir d'une Rencontre avec l'Absolu, qui avait lieu autrefois, lorsque le Temple était debout.
Dans l'Etat d'Israël, un peuple entier, le seul au monde, non seulement remémore cette Rencontre, mais en fait l'expérience vécue "d'un soir à l'autre", m'éérev‑ad'-érev, selon l'antique verset biblique (Lévitique 23:32), sculptant un rituel vieux de trois millénaires et demi dans l'actualité de l'existence du 20ème siècle. Arrêt intégral de la technique. Pas de transports mécaniques ; ni train, ni avions, ni voiture, ni scooter. Pas de mass-média : ni radio, ni transistor, ni télévision. Ceux qui prient sont réunis dans les synagogues. Ceux qui ne prient pas méditent dans le silence, un silence que l'absolu recouvre au point que même les animaux, les oiseaux, les arbres, la nature, y sont sensibles et entrent, eux aussi, clans le calme du Shabath. C'est le défi le plus audacieux lancé, une fois par an, par un Homme-Peuple à la Chose-Technie, la synthèse du défi lancé par la doc trine juive au Monde. Qui n'a pas vécu Kippour en Israël ne sait pas quelle peut être la victoire de l'Esprit sur la matière, de l'Histoire sur la Nature, de l'Homme sur soi-même.
 
Point de Rencontre des quatre Saintetés suprêmes ; sa projection dans les quatre coudées d'un peuple, le seul au monde, au 20ème siècle : voilà ce qui a été cassé le 6 octobre 1973.
Le seul au monde ? Certes, mais un peuple débordant au-delà des quatre coudées de ses frontières, un fleuve, irriguant par sa dispersion la Terre et l'étendue des siècles.
 
Car l'intensité unique de Kippour, le peuple juif l'a maintenue, même après la chute du Temple, sans discontinuité, dans tous les espaces de sa Diaspora, en mettant l'accent sur l'Appel au Retour. Kippour n'est-il pas le Jour de la Teshouva, terme hébreu à quatre dimensions lui aussi, puisqu'il recouvre simultanément quatre notions en hébreu : repentir, pardon, retour et réponse. Les crises de l'identité juive, la redécouverte de son Moi par le Juif égaré, l'ébranlement intérieur en face du mystère d'être juif, tout cela s'est concentré sur  Kippour. Plus encore qu'aux mélodies du Seder de la Pâque, les lignes célèbres de Henri Heine s'appliquent aux accents du Kol Nidré, de l'Avoda deMoussaf , de  la Neïla : " Ils nous bercent d'une manière si maternelle et si brusquement nous réveillent que les  Juifs mêmes qui depuis longtemps ont abandonné la foi de leurs pères et ont couru après les plaisirs et les honneursd'un monde étranger se sentent remués au plus profond de leurs coeurs lorsque ces anciens accents si connus viennent, par hasard, frapper leurs oreilles."
 
Un hasard qui, le plus souvent, est l'effet d'un acte délibéré. Car rares sont les Juifs, quel que soit leur degré d'assimilation, qui aient pu résister au besoin de participer à la ferveur de Kippour. En cette journée, partout dans le monde, à Paris, à New York, à Casablanca, à Moscou, les synagogues sont pleines à craquer : signe de la place que le Juif éloigné toute l'année de la synagogue vient y chercher, y revendiquer comme sienne, en membre d'une Communauté à laquelle mystérieusement, quelque chose le pousse à manifester son appartenance "une fois par an". Et le Juif même qui n'entre pas à la synagogue, qui lui tourne le clos délibérément, ce Juif même se sent remué au plus profond de son coeur lorsque le mot "Kippour" est prononcé et vient, par hasard, frapper ses oreilles.
 
Par hasard ? Est-ce que le choix du 6 octobre 1973 pour déclencher l'attaque était un hasard ?
Déjà, il y a 35 ans, les nazis choisissaient délibérément la journée de Kippour pour les "sélections" à Auschwitz, les envois dans la chambre à gaz par la baguette du Dr Mengele. Le massacre de Babi-Yar a été consommé le Yom Kippour 1941. Endoctrinés par leurs instructeurs nazis rescapés du III` Reich, l'Egypte et la Syrie ont choisi la journée de Kippour pour casser le peuple juif "en son épine dorsale" (Albert Hazan). Ce qui s'est passé le 6 octobre 1973 constitue le coup bas le plus sinistre de l'histoire humaine.
Coup bas calculé : les armées d'Egypte et de Syrie ont ouvert le feu meurtrier à l'heure même où, autrefois, le Grand-Prêtre pénétrait dans le Saint-des-Saints, lorsque le Temple était debout. L'attaque visait la dimension la plus ancienne et la plus symbolique de Kippour. Elle visait la pérennité de la mémoire juive.
Elle visait encore la dimension émotionnelle de cette journée, où les Juifs "revenaient" à leur Moi, non seulement en Israël, mais à travers les mailles des fuseaux horaires, dans la communion du peuple juif tout entier, rassemblés dans les synagogues  de Paris, de New York, de Casablanca, de Moscou. Elle visait l'identité du peuple juif.
Elle visait enfin cet Etat d'Israël qui osait défier la Matière par l'Esprit, et proclamer la supériorité de l'Homme sur la Nature et sur la Technique, qui osait consacrer une journée de son histoire à Dieu. Elle visait la vocation de l'Etat juif.
 
Les Arabes se sont mis à l'école d'Edom pour perpétrer le coup bas. Laisserons-nous en leurs seules mains les clés du drame ? Nous contenterons-nous d'en enregistrer les conséquences tragiques, de compter nos victimes, de faire le constat de nos traumatismes psychologiques, de notre "marasme" politique, bref, d'accentuer l'irruption brutale dans notre histoire d'un Inconnu, comme si le lien de cet Inconnu avec Kippour, qu'Ismaël et Edom ont établi avec une préméditation cynique, n'était pour nous qu'un incident sans portée essentielle ? C'est ce que font trop de Juifs lorsqu'ils parlent de la "guerre d'Octobre". Non. Cette guerre n'a pas éclaté un jour quelconque du mois d'octobre. C'est la guerre de Kippour. Et c'est la dimension globale de Kippour qu'elle se proposait d'anéantir en ce déclenchement sans "décla ration" préalable : elle voulait réaliser du même coup - enfin - la "solution finale" du judaïsme, le casser dans sa mémoire, dans son identité, dans sa vocation.
C'est au niveau de l'essence que le choc nous a atteints, et non à celui de l'incidence. C'est à ce niveau que nous avons été empoignés par quelque chose qui provenait de régions tellement subhumaines que nous avons soudain ressenti notre implication dans une lutte surhumaine. Comme pour Jacob dans la Nuit où il devint Israël, l'Inconnu a pris le masque du Hasard. Le combat d'Israël, c'est le refus de l'Anonyme : arracher le masque du Quelque-chose-de-l'Histoire pour y déceler une trace. Découvrir que l'adversaire sournois et brutal, en voulant barrer la route à Israël, la barre du même coup à l'humanité et à Dieu. Opposer à l'Inconnu le Connu qui jadis à Israël se révéla, et dont l'écho persiste, depuis trois millénaires et demi, en chacun de nos Kip pour.
Echo sculpté dans les mots par lesquels commence la Haftara de l'office du matin de Yom Kippour : "Tracez, tracez une route, enlevez l'obstacle sur le chemin de Mon peuple" (Isaïe 57:14), appel que le cri strident de la sirène est venu interrompre brutalement le 6 octobre 1973.
Ce jour-là, l'intuition s'est ancrée en nous qu'à travers les paroles bibliques du prophète Isaïe, à travers le hurlement de la sirène, à travers le Choc, le tourbillon, la crise, une seule et même question assaille Israël, la question "vieille-nouvelle", celle de Jacob, de Moïse, de Herzl, celle de l'absurdité ou de la signifiance des obstacles qui surgissent "sur le chemin de Mon peuple".
Ce jour-là, Ismaël et Edom ont voulu casser l'arbre juif dans ses racines. Ils avaient oublié que l'arbre juif n'a pas ses racines en terre seulement, mais au ciel aussi. Ils ont voulu faire obstruction définitive au chemin du peuple juif. Ils avaient oublié que la route juive n'est pas horizontale seulement, mais verticale aussi, et infinitive.
En repoussant l'attaque sur le Canal et sur le Golan, au prix de leur vie, les soldats d'Israël, eux, ne l'avaient pas oublié. Ils ont sauvé le peuple juif et son Alliance avec Dieu, laissant ouvertes les portes de la Neïla (*) de Kippour, par lesquelles se poursuit le tracé d'une route commune. La Terre qu'ils ont défendue était un fragment du Ciel. Ciel unique pour l'humanité entière. Mais aussi Terre Unique pour le peuple juif tout entier.

Extrait de Jérusalem vécu juif et message, ש
SOURCE : SDV JUDAISME
http://judaisme.sdv.fr/perso/neher/jerusal/kippour.htm

Partager cet article
Repost0
23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 06:57

 

 

Par danilettte

 

Il y a quatre ans se terminait la 2ème guerre du Liban
Voici un clip vidéo en mémoire des soldats israéliens tombés au cours de cette guerre


Cette vidéo est intéressante car elle fait comprendre mieux qu'un article ou un discours ce qu'est l'Armée de Défense d'Israël (traduction de TSAHAL) avec ses jeunes appelés et ses nombreux réservistes et les tragédies humaines que doit subir la population israélienne.
יהי זכרם ברוך

 

Partager cet article
Repost0
3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 10:47

 

 

Les Palestiniens, tous seuls


Titre original : The Palestinians, Alone


Par Efraim Karsh

Adapté par Marc Brzustowski,

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

The New York Times

 
2 août 2010


http://www.meforum.org/2696/palestinians-alone

 

 

On a longtemps tenu pour la sagesse populaire-même que la résolution du conflit israélo-palestinien est un prérequis pour la paix et la stabilité au Moyen-Orient. Aussi longtemps que les Arabo-musulmans se montrent aussi passionnés par le problème palestinien, l'argument a cours : l’impasse israélo-palestinienne alimente la colère et le désespoir dans la région, offre une plus vaste justification à la logique des groupes terroristes, comme al Qaeda et l’insurrection en Irak, et obscurcit l’horizon d’une coalition régionale qui aiderait à faire bloc contre la quête iranienne d’armes nucléaires.



Dès lors, comment pouvons-nous prendre [les résultats d'] un récent sondage réalisé pour le réseau télévision Al-Arabiya, montrant qu’un stupéfiant 71 pour cent des répondants arabes  ne manifestent aucun intérêt pour les pourparlers de paix israélo-palestiniens ? « C’est un indicateur alarmant », se lamente Saleh Qallab, éditorialiste du journal pan-arabe Al Sharq al Awsat. « Les Arabes, aussi bien le peuple que les régimes, ont toujours été aussi intéressés par le processus de paix, ses développements et particularités, qu’ils étaient engagés pour la cause palestinienne elle-même ».


Mais la vérité, c’est que l’observation des politiques arabes depuis la moitié des années 1930 suggère tout-à-fait autre chose. Alors que « la question palestinienne » a été, depuis fort longtemps un thème central des politiques inter-arabes, les Etats arabes ont fait montre de bien moins de préoccupation pour le bien-être des Palestiniens que pour leurs propres intérêts.


Par exemple,  il est de notoriété publique que l’invasion panarabe de l’état naissant d’Israël, en mai 1948, consistait plus en une ruée vers la possession du territoire palestinien, qu’il ne s'agissait d'un combat pour les droits nationaux palestiniens. Comme Abdel Rahman Azzam, le premier secrétaire-général de la Ligue Arabe, l’a autrefois admis devant un journaliste britannique, l’objectif du Roi Abdallah de Transjordanie « était d’engloutir les régions centrales  des collines de Palestine, et de se ménager un couloir vers la Méditérannée par Gaza. Les Egyptiens auraient obtenu le Neguev. La Galilée serait revenue à la Syrie, exceptée la partie méridionale plus lointaine d’Acre, qui aurait été annexée par le Liban. »


De 1948 à 1967, quand l’Egypte et la Jordanie présidaient aux destinées des Palestiniens de Gaza et de la Bande Occidentale (« Cisjordanie »), les états arabes se sont bien gardés de mettre ces populations sur la route de l’indépendance nationale. Ils ont également montré peu d’intérêt pour la protection des droits de l’homme les concernant, de même dans l’amélioration de leur qualité de vie –ce qui est, en partie, la raison pour laquelle 120 000 Palestiniens de la  rive ouest ont dû s’installer de l’autre côté, sur la rive Est du Jourdain, et qu’environ 300 000 autres ont émigré à l’étranger. « Nous n’y prêterions guère plus d’attention si tous les réfugiés mouraient », faisait remarquer, une autre fois, un diplomate égyptien. « Il y a assez d’Arabes tout autour ».


Il n’y a rien de surprenant à ce que les états arabes n’aient jamais hésité à sacrifier, à grande échelle, les Palestiniens dès que cela convenait à leurs propres besoins. En 1970, quand son trône se trouva sous la menace de l’Organisation de Libération de la Palestine, l’affable Roi Hussein de Jordanie, profondément occidentalisé, ordonna le massacre de milliers de Palestiniens, évènement connu sous le nom [de sinistre mémoire] de « Septembre Noir ».


Six ans plus tard, les milices chrétiennes libanaises, appuyées par l’armée syrienne, massacraient quelques 3500 Palestiniens, civils pour la plupart, dans le camp de réfugiés de Beyrouth de Tel al-Zaatar. Ces mêmes milices décimèrent, une fois encore, en 1982, des centaines de Palestiniens, dans les camps de réfugiés de Sabra et Shatila, cette fois, sous l’oeil vigilant d’Israël. Aucun des états arabes ne vint à la rescousse des Palestiniens.


Pire, au milieu des années 80, lorsque l’OLP –que la Ligue Arabe désignait officiellement comme « l’unique représentant du Peuple palestinien » - tenta  de rétablir sa présence militaire au Liban, elle en fut chassée de façon brutale par le Président syrien Hafez al-Assad.


Cette histoire des dirigeants arabes manipulant la cause palestinienne à leurs propres fins, tout en ignorant le sort des Palestiniens se poursuit de proche en proche. Saddam Hussein, dans un effort pour redorer son blason de prédateur, proclama qu’il n’envisagerait pas de mettre un terme à son invasion du Koweit, en août 1990, « à moins d’un retrait immédiat et inconditionnel, par Israël, des territoires arabes occupés de la Palestine».



Peu de temps après la Guerre du Golfe, les Koweitiens entreprirent ensuite de punir l’OLP pour son soutien à Saddam Hussein – par la rupture de leur parrainage financier, par l’expulsion de milliers de travailleurs palestiniens et le massacre de milliers d’entre eux. Le tribut à payer fut si lourd qu’Arafat lui-même fut contraint de reconnaître que « ce que les Koweitiens ont fait aux Palestiniens est bien pire que tout ce qu’Israël a fait à l’encontre des Palestiniens dans les  territoires occupés ».


A contre-pied d’une telle rétrospective, c’est un signe positif qu’autant d’Arabes soient devenus, à ce point, apathiques face au conflit israélo-palestinien. Pour autant que l’interventionisme des régimes arabes pour leur propre compte a dénié aux Palestiniens le droit de déterminer par eux-mêmes leur propre destin, le meilleur, voire même, le seul espoir de paix entre Arabes et Israéliens repose dans l’abandon de tout lien spécieux entre ce problème particulier et les autres problèmes régionaux et globaux.


Plus tôt les Palestiniens reconnaîtront que leur cause n'appartient qu’à eux, plus tôt ils seront susceptibles de faire la paix avec l’existence de l’Etat d’Israël et de comprendre la nécessité d'une solution négociée.


Efraim Karsh, éditorialiste du Trimestriel sur le Moyen-Orient(Middle East Quarterly), est professeur au Département des études Moyen-Orientales et méditérannéennes du Collège Royal de Londres (King's College London) et auteur, très récemment, de « Palestine trahie ». 

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories