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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 21:21

A taboo that harms Arabs too, by Ron Prosor, The Guardian

 http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2010/apr/20/taboo-arabs-israel-jewish-character
 
Adaptation française : Hanna pour LessakeleAschkel.Infosionisme.xooit.com


Un tabou qui nuit aussi aux Arabes !

Le refus du monde musulman de reconnaître le caractère juif d’Israël est le plus grand obstacle pour la paix !

______________________________

 
Israël célèbre aujourd’hui son 62e anniversaire, la renaissance de l’Etat souverain du peuple juif. L’histoire a démontré que les Juifs ne pourraient pas survivre, et encore moins prospérer, au gré des caprices de la plupart des cultures. Ce n’est pas seulement un argument académique, mais une leçon apprise du vécu, l’empreinte génétique d’Israël.Si je suis né dans l’Etat juif indépendant, mon père et mon grand-père ont été contraints de fuir l’Allemagne nazie et ont du lutter pour la liberté dans leur patrie. Leur expérience m’a appris que les droits et libertés, crées pour le peuple juif à travers l’Etat d’Israël ne peuvent jamais être tenus pour acquis.

La raison d’être d’Israël est l’Etat pour les Juifs. Pourtant la justification historique de notre quête à l’autodétermination est souvent interprétée à tort comme une aspiration religieuse. 
En 1896, le journaliste juif autrichien Théodore Herzl écrivait : Der Judenstaat (L’Etat juif). Herzl, ce juif assimilé laïque, qui était plus à l’aise dans les cafés de Vienne et dans les théâtres d’opéra que dans les synagogues, avait conclu que les Juifs ne pouvaient parvenir à la liberté, la dignité et aux droits de l’homme que dans leur propre Etat.



En Israël, le judaïsme est partie intégrante à la structure de la vie, même chez les laïcs. Notre journée de repos, le Shabbat, est le samedi. Les jours fériés sont déterminés suivant le calendrier juif. Nos grands écrivains, comme David Grossman et Amos Oz, écrivent en hébreu, la langue de la Torah. Nos scientifiques lauréats du prix Nobel émettent leurs hypothèses dans la langue de l’ancien Israël.


Les Juifs avaient du succès avant 1948. Mais, à travers l’Etat d’Israël, pour la première fois en 2000 ans, la judéité n’est pas un obstacle à surmonter ou un miroir à briser, mais une réalité fondamentale dans la vie.

L’identité juive est l’essence même de notre caractère national. Elle est également une question centrale à résoudre avec le monde arabe et les Musulmans, qui nous entourent. Le plus grand obstacle à la paix reste le refus de nos voisins de reconnaître le droit du peuple juif à un Etat dans notre patrie historique.


Depuis 3000 ans, les Juifs ont été des autochtones en Israël. Avant 1948 le seul Etat souverain et indépendant se trouvait là, avec la présence des anciens royaumes juifs. Les siècles d’occupation impériale étrangère ont suivi, les Romains, la conquête musulmane, les Croisés, l’empire Ottoman et puis le mandat britannique. Il est normal, que l’ère coloniale touche à sa fin, et que les habitants originels d’Israël restaurent leur indépendance.


Le plan de partage de 1947 des Nations Unies a proposé un Etat juif et un Etat arabe au sein du "Mandat pour la Palestine". Les Juifs ont accueilli cette solution originale de deux Etats, en déclarant l’indépendance en 1948. Les voisins arabes ont rejeté le compromis et ont envahi Israël. Maintenant 63 ans depuis la partition, il semble anachronique de mettre en doute l’identité juive de l’Etat.

Les retentissements des progrès sont bien connus – des terres pour la paix, une solution à deux Etats – mais les identités de ces deux Etats doivent être clairement définies. L’existence d’Israël comme Etat juif, comble à la fois un droit historique et une nécessité historique. Aucun gouvernement arabe n'a admis un iota de responsabilité pour les pertes juives et la souffrance.


Il incombe à Israël, la responsabilité des réfugiés juifs, et pas seulement ceux issus de la dévastation de l’Europe, mais également à travers le monde arabe, où les vies juives ont été bouleversées par la violence des foules, des massacres et des politiques des Etats arabes, qui n’ont pas reconnu, une once de responsabilité pour les pertes et les souffrances juives.


Les réfugiés juifs comprenaient les communautés qui ont vécu dans la vieille ville de Jérusalem pendant des générations, mais qui en 1948, ont été impitoyablement chassés. Ce n’est qu’après la réunification de Jérusalem en 1967 que les Juifs ont pu à nouveau vivre et prier dans la ville, qu’ils avaient construite comme étant leur capitale éternelle bien des siècles avant que Londres ait été un camp romain sur les bords de la Tamise. Israël a réussi à accueillir les réfugiés juifs. Tout futur Etat palestinien, en collaboration avec les pays arabes voisins, devront assumer la responsabilité pour les réfugiés palestiniens au sein de leurs propres frontières, et non dans la nôtre. Nous recherchons la paix, mais pas au détriment de notre existence.



En Israël, tous les droits civils des minorités non-juives sont insérés dans la loi. La déclaration d’indépendance stipule que tous les citoyens d’Israël peuvent voter, se présenter aux élections et pratiquer leur foi dans la liberté totale. Pour le monde musulman, reconnaître cependant le caractère juif d’Israël reste tabou.

Cela doit changer ! Les dirigeants occidentaux sont constamment invités à faire pression sur Israël pour des concessions. Les communiqués suggérant comment le monde arabe pourrait faire avancer la cause de la paix dans la région, sont insignifiants. Pour commencer, les dirigeants arabes doivent être persuadés de reconnaître non seulement l’existence d’Israël, mais la réalité de qui nous sommes. Israël, n’est pas un obstacle temporaire, qui doit être diabolisé, détruit ou dont la disparition est souhaitée, Israël est l’Etat, la nation indépendante, légitime et permanente du peuple juif.

 


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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 05:40

Pour faire la paix au Moyen-Orient, il faut poser les briques l'une après l'autre

par Robert Mcfarlane, ancien conseiller à la sécurité de Ronald Reagan, le 19 Avril 2010



Traduction: Objectif-info

On rapporte que le président Obama étudie une nouvelle stratégie pour le Moyen-Orient ; au-delà de la solution du conflit israélo-palestinien, il s'agit de politiques visant à établir une nouvelle architecture régionale de sécurité, pour relever le défi posé par l'Iran et traiter les autres menaces qui pèsent sur les intérêts américains.

C'est là une entreprise digne d'éloge et pleine d'ambition. Cependant, l'histoire nous met en garde : rares sont les présidents qui réalisent en un mandat la refonte significative de plus d'une politique dans le domaine intérieur ou dans celui des relations internationales. Avant d'engager l'énorme quantité de temps, de ressources et de capital politique requis pour atteindre des objectifs de cette ampleur, il est prudent de vérifier si les conditions du terrain garantissent le rendement un tel investissement. Si ce n'est pas le cas, le président délimitera des buts intermédiaires qui serviront de fondation à une solution complète ultérieure.

L'expérience de l'administration Reagan est instructive. En 1982, le président Ronald Reagan m'a donné la mission, avec d'autres membres de son administration, d'analyser les défis internationaux les plus importants posés à l'Amérique et de lui proposer une stratégie nationale à long terme pour les régler. Il lança en même temps une campagne vigoureuse de soutien à la liberté, à la démocratie et aux droits de l'homme à travers le monde. Le président Reagan nous demandait tout particulièrement d'établir des priorités, de ne pas engager la puissance américaine à la légère, et, si une solution à court terme n'était pas praticable, de résoudre une partie de chacun des problèmes de façon à pouvoir construire par la suite sur la base de ces succès initiaux. En mettant en œuvre les politiques, les ressources et la diplomatie voulues, avec le temps, les progrès enregistrés créeraient une dynamique propice à des succès concrets.

Au cours des quatre années de son premier mandat, le président Reagan s'est attaché principalement à la reconstruction de la force militaire des États-Unis. Pourtant, quand il a quitté sa fonction, on pouvait mettre au crédit de Reagan la fin rapide de la guerre froide et la première réduction du stock d'armes nucléaires de l'histoire. La leçon à tirer : ne pas s'atteler à un problème tant que l'on n'a pas préparé le terrain, réduit les risques au minimum, et réuni des chances de succès suffisantes.

Projetons-nous rapidement dans le présent. Le président Obama a établi un vaste programme de changements pour le Moyen-Orient, et il a au plus sept années pour le mener à bien. Pour réussir, le président devra disposer d'une évaluation sereine des obstacles. Par exemple, le Hamas, force dominante à Gaza, insiste sur la nécessité de détruire Israël et pour lui, négocier est hors de question. C'est probablement une position impossible à modifier. Comment cette réalité infléchit-elle la vision du président pour la région ?

Pour améliorer ses chances de succès, M. Obama devrait concentrer ses efforts sur l'édification d'un socle indispensable à un règlement final. Cela signifie avant tout d'empêcher le Hamas de prendre le contrôle de la Cisjordanie. A cette fin, les États-Unis travaillent déjà dur pour mettre en place un appareil de sécurité dans ce territoire. De plus, en collaboration avec les forces de sécurité palestiniennes, Israël est parvenu à abattre les terroristes et les criminels qui menacent aussi bien l'Autorité palestinienne qu'eux-mêmes. Bien que les Palestiniens ne soient pas encore prêts à faire le travail seuls, ce progrès fait naitre l'espoir qu'ils en seront capables par la suite.

Grâce à l'aide américaine, une nouvelle infrastructure civile pourra également être édifiée, par exemple pour combattre la corruption et instaurer la primauté du droit, ce qui est indispensable pour que le nouvel état palestinien puisse fonctionner et s'auto-entretenir. Les modèles des pays émergents (la Corée du Sud par exemple) suggèrent que ce processus prend au moins une décennie ; si on estime pouvoir le faire aboutir en moins de temps, on risque de déboucher sur un état failli. Il existe une expression bien connue dans l'armée américaine : "si vous voulez que ce soit de travers, ce sera de travers."

Le président peut exiger un autre pas en avant, petit mais important : que les délégués israéliens et palestiniens se rendent effectivement à une première série d'entretiens, qu'ils s'assoient et se comportent comme des dirigeants responsables. Pendant plus d'une année, aucun dirigeant palestinien, pas même Mahmoud Abbas le président de l'Autorité palestinienne et leader du Fatah, n'a accepté de s'asseoir à la même table que les dirigeants israéliens. Comment peut-on avancer sans que quelqu'un représente les Palestiniens à la table de négociation ?

Nul ne doit sous-estimer les difficultés pour arriver à un règlement définitif. Bien que les termes de l'offre israélienne aux Palestiniens à Camp David en 2000 (et encore en 2008) paraissent probablement acceptables pour une majorité d'Israéliens et de Palestiniens, il reste des points de friction.

Par exemple, les Palestiniens s'en tiennent à leur soi-disant droit au retour dans des territoires situés en Israël et ils veulent que la capitale de leur état soit à Jérusalem. Les Israéliens estiment qu'accepter un droit au retour serait un suicide démographique. Et ils répugnent à la division de Jérusalem, parce qu'ils se souviennent que quand la Jordanie était au pouvoir à Jérusalem Est avant 1967, il y avait un nettoyage ethnique des Juifs. Ils voient en Jérusalem leur capitale antique, "indivisible". Ces problèmes, bien que non insurmontables, ne peuvent pas être résolus facilement ou rapidement. Comme nous devrions désormais le savoir, il est contreproductif de vouloir les cacher sous le tapis.

En concentrant les énergies de son administration sur les multiples problèmes du Moyen-Orient, le président est méritant. Ce faisant, il serait sage d'avoir en tête les leçons du président Reagan. C'est seulement en posant les briques l'une après l'autre qu'il aura un socle solide pour construire la paix.

M. McFarlane a été conseiller pour la sécurité nationale du président Reagan; il est actuellement membre du Conseil dirigeant de la Fondation pour la défense de la démocratie.
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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 20:39

 

Trente ans d'actes manqués

jpost

Il y a trente ans, le drapeau israélien flottait pour la première fois dans une capitale arabe. Le 17 février 1980, l'ambassade d'Israël voyait le jour au Caire, et avec elle de grandes attentes. La paix avec l'Egypte amorçait une nouvelle ère au Moyen-Orient, et la coopération entre l'Etat juif et son voisin du sud devait déboucher sur une meilleure compréhension entre les deux peuples et, au final, entre Israël et d'autres pays arabes.

Le président Jimmy Carter serre la main du président égyptien Anouar el-Sadate et du Premier ministre Menahem Begin. 
PHOTO: DR , JPOST

Mais les choses ne se sont pas vraiment passées comme cela. Il est vrai que sans la paix avec l'Egypte, la Conférence de Madrid en 1991, le processus d'Oslo en 1993 et le traité avec la Jordanie en 1994 pourraient ne jamais avoir vu le jour. Toutefois, l'espoir d'une paix régionale ne s'est pas concrétisé. Si l'on peut parler de relations fondées sur des intérêts mutuels et la compréhension commune des menaces à la sécurité dans la région entre les gouvernements israélien et égyptien, la normalisation est restée lettre morte, et les populations des deux pays plus éloignées que jamais.

En Egypte, nombreux furent ceux qui ont férocement éteint tout éventuel réchauffement de ce qui devait être appelé plus tard la paix froide. Au fil des années, ils ont réussi à étouffer le véritable enthousiasme populaire des débuts. En février dernier, le conseil disciplinaire de l'Union des journalistes en Egypte a démontré à quel point les forces anti-normalisation étaient aujourd'hui déterminées. Ce sont elles qui ont condamné deux journalistes respectés : Hala Moustapha, un chercheur principal au centre Al-Ahram et rédacteur en chef de Democraty, et Hussein Sarag, rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire politique et social égyptien, October Weekly, et responsable des affaires israéliennes.

Leurs crimes : entretenir des relations professionnelles avec Israël dans le cadre de leurs fonctions. Réunion de travail ou visites en Israël à l'ambassade du Caire. Des actes horribles, qui ont valu à ces deux journalistes chevronnés d'être accusés de violer l'interdiction de normalisation délivrée par leur organisation. Tandis que Hala est sorti indemne, Sarag s'est vu interdit de publication pendant trois mois.

Et là est le cœur du problème. L'article 3 du traité de paix stipule que l'Egypte et Israël ont établi des relations normales, avec au programme, une reconnaissance mutuelle et l'établissement de liens diplomatiques, culturels et économiques. A savoir : mettre un terme aux boycotts et permettre la libre-circulation des personnes et des marchandises entre leur frontière.

Un espoir étouffé dans l'œuf

Dans les années 1980-1981, 20 accords ont été signés, couvrant toutes les sphères d'activité - du commerce à l'aviation, de la culture au tourisme, en passant par l'agriculture et autres.
Mais alors que diplomates et juristes étaient occupés à rédiger ces promesses encourageantes, les associations professionnelles de l'élite égyptienne - ingénieurs, médecins et écrivains - boycottaient Israël et interdisaient à leurs membres tout contact avec l'Etat juif "jusqu'à ce que l'occupation des territoires palestiniens prenne fin", sous peine d'expulsion.

Ainsi, tout espoir de relations entre les élites égyptiennes et israéliennes a été étouffé dans l'œuf. Les responsables : deux groupes très disparates. A savoir, les médias égyptiens et les cercles intellectuels qui adhéraient encore à un nationalisme arabe tel que celui prôné par l'ancien président égyptien Gamal Abdel Nasser et les Frères musulmans, qui ont fait de l'antisémitisme l'un de leurs fers de lance. Les deux groupuscules ont prôné la haine d'Israël par le biais de tous les médias sous leur contrôle, et leur comportement reste inchangé à ce jour. En trente années de haine et de diabolisation, le mot "normalisation" est devenu un terme grossier.

Plutôt que de s'attaquer au problème, les gouvernements égyptiens successifs ont ajouté leurs propres restrictions, comme l'interdiction aux Egyptiens de voyager en Israël sans justifier l'objectif de leur visite et reçu une autorisation spéciale. L'Egypte a payé cher ce traité de paix - comme en témoigne son expulsion de la Ligue arabe, qui a transféré son siège du Caire à Tunis. Mais en réservant un accueil plutôt froid à Israël, elle a regagné des points avec les autres pays arabes. En 1989, la paix froide et les pressions égyptiennes concernant la question palestinienne avaient porté leurs fruits. L'Egypte était de retour au bercail, et le siège de la Ligue arabe avait retrouvé son nid cairote.

Une normalisation en demi-teinte

Pendant ce temps, rien n'a été fait en faveur de la normalisation des relations bipartites. L'Egypte marchait - comme elle le fait peut-être toujours - sur la corde raide : jouir des fruits de la paix avec Israël, comme l'aide généreuse qu'elle reçoit des Etats-Unis d'une part, et de l'autre, regagner et maintenir son rôle central au sein du monde arabe.

Les Egyptiens - ou plutôt leur gouvernement - ont néanmoins implémenté la normalisation dans quelques secteurs. Les plus importants : l'énergie, l'aviation et l'agriculture. L'Egypte vend du pétrole brut à Israël, conformément à l'annexe 3 du traité, et a signé un certain nombre de contrats à long terme de gaz naturel.
En ce qui concerne l'aviation, El Al s'envole pour le Caire depuis 1980. Les Egyptiens, pour leur part, ont créé une compagnie aérienne distincte - Air Sinaï - pour les vols vers Israël, voulant éviter qu'Egyptair, la compagnie nationale, ne fasse l'objet de boycott de la part des pays arabes.

Dans le domaine de l'agriculture, en 1981, le président Sadate avait demandé au ministre de l'Agriculture d'alors, Ariel Sharon, de trouver une solution au problème de l'approvisionnement alimentaire insuffisant pour une population égyptienne en pleine croissance. Grâce à l'expertise israélienne dans les techniques modernes d'irrigation et l'introduction de semences spécialement adaptées aux sols désertiques, l'Egypte est aujourd'hui en mesure de couvrir la plupart de ses besoins en fruits et légumes. Elle exporte même des produits vers l'Europe - tels que les fraises, concurrentes directes des marques israéliennes. Mais ce partenariat a soulevé des protestations.

Ainsi, l'ancien ministre de l'Agriculture Youssef Wali a été accusé de vouloir empoisonner les terres égyptiennes au moyen de tuyaux d'irrigation et d'engrais en provenance d'Israël.
Si le commerce ne s'est jamais vraiment développé quantitativement, quelques changements sont à observer ces dernières années. L'Egypte a demandé à Israël de l'aider à renouveler ses exportations de coton aux Etats-Unis, et en 2004, Israël, l'Egypte et les Etats-Unis ont signé un protocole d'export. Résultat immédiat : une multiplication par quatre des exportations de textiles, de 200 à 800 millions de dollars - de l'Egypte vers les Etats-Unis.


Israël n'a jamais cessé d'essayer d'encourager la normalisation. Un certain nombre de projets ont été présentés par les entreprises en partenariat commercial dans les domaines de l'industrie et de la haute technologie, mais tous ont été rejetés. Les échanges commerciaux ont été réduits au minimum, et rien n'a été fait pour développer la coopération culturelle, scientifique ou sportive.
Quand l'opposition fait barrage

De leur côté, les groupes d'opposition égyptiens ont créé des comités spéciaux dont la seule mission était de scruter tout ce qui pouvait passer pour de la normalisation. A chaque fois qu'ils mettaient la main sur une action réprouvée, ils s'empressaient de la dénoncer dans la presse. Même une personnalité aussi respectée que le cheikh El Azhar n'a pas été épargnée - il a été vilipendé pour avoir serré la main au président Shimon Peres et forcé de s'excuser. Cette forte opposition a récemment réussi à transpirer dans les rangs du gouvernement. Conséquence : l'absence de représentants israéliens aux conférences internationales tenues au Caire, les autorités égyptiennes refusant de leur accorder des visas.

Plus de 30 ans se sont écoulés depuis qu'environ deux millions d'Egyptiens extatiques défilaient dans les rues du Caire pour accueillir le président Sadate à son retour de sa visite historique à Jérusalem. Ce ne furent pas des années faciles. Ce qu'Israël et l'Egypte partagent n'est peut-être ni de l'amour, ni de la haine, mais ils comprennent de part et d'autre qu'ils doivent affronter les mêmes forces obscures, celles qui menacent de s'emparer du Moyen-Orient.

Pourtant, tant de choses auraient pu être réalisées. La lutte contre la normalisation n'a en rien aidé les Palestiniens. Elle n'a fait qu'endiguer l'émergence d'une Egypte plus riche et plus forte.

L'auteur a occupé la fonction d'ambassadeur d'Israël en Egypte et en Suède. Il est aujourd'hui membre du Jerusalem Center for Public Affairs.


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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:56

 

 

POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

 

Albert Soued et www.nuitdorient.com – N°13  - le 09/04/10

 

Autorité Palestinienne

- Depuis 1967, l'Arabie saoudite, les Etats du Golfe et l'Europe ont financé des constructions palestiniennes dans et autour de Jérusalem, dans un but stratégique, créant ainsi des "faits accomplis" sur le terrain. Pourquoi l'Administration Obama ne s'insurge-t-elle pas contre ces constructions dans un territoire contesté ?

- Un industriel Palestinien s'épanche devant des journalistes: "Il n'y aura jamais de paix entre nous et Israël, tant que la Palestine n'a pas une économie digne de ce nom. Qu'avons-nous ici ? Un budget public de 2 milliards $ venant de dons étrangers pour financer des dizaines d'organismes de sécurité interne qui ne servent à rien et des dizaines de milliers de fonctionnaires. Les donateurs Occidentaux sont vraiment "cinglés"… de plus, vous envoyez plusieurs  milliards $/an via l'Onu, l'Unrwa, l'Anera, l'USaid et des centaines d'autres Ong humanitaires qui financent la consommation privée. Des dizaines de milliers de Palestiniens ne créent rien, et ne font que remplir des documents pour recevoir de l'argent…"

 

Turquie

- Dans une interview au Figaro le 6/4/10, le 1er ministre Erdogan dit: "Je voudrais souligner que nos relations avec Israël ne sont pas interrompues, les échanges continuent. Mais lorsque des erreurs sont commises dans la région, il n'est pas juste de fermer les yeux. Un proverbe turc dit : "Un ami véritable dit peut-être ce qui est douloureux, mais il dit la vérité". Nous disons donc la vérité. En ce moment, Israël ne soutient malheureusement pas la paix au Proche-Orient. Prenons l'exemple des constructions en Cisjordanie. Le monde entier réclame qu'elles soient stoppées. Dernièrement, Barack Obama s'est prononcé clairement sur ce sujet, tout comme Hillary Clinton. Nous connaissons également la position des pays européens. Est-ce qu'Israël s'arrête pour autant ? Non. L'administration israélienne doit contribuer à la paix. Mais celle-ci est constituée actuellement de trois têtes. Qui faut-il écouter ? Qui faut-il croire ? "
- La porte de l'Europe étant pour le moment fermée, le 1
er Ministre Erdogan et le Président Gul ont sillonné le monde pour affirmer l'importance de leur pays. Depuis 2005, la Turquie préside l'OCI, organisation panislamique de 57 membres, basée en Arabie. En 2009, elle obtient un siège au Conseil de Sécurité, parmi les 10 sièges qui tournent. Elle siège au conseil de l'AIEA…Et vis-à-vis du programme nucléaire iranien, la Turquie pratique une Realpolitik de l'apaisement, accepter un Iran nucléaire et s'en faire un ami…

- Lors d'une conférence réunissant les instances religieuses turques, la fatwa d'IbnTaamiya prônant la violence contre les non Musulmans a été rejetée comme nulle et non avenue. "Toute personne qui fait foi à la fatwa demandant à un Musulman de tuer tout être humain qu'il soit Musulman ou non est dans l'erreur"

- Avec l'aide de juristes récemment nommés à la Cour Constitutionnelle, Erdogancherche à modifier la Constitution pour pérenniser son parti au pouvoir.

Etats-Unis

- Le saviez-vous ? L’OCI, organisation de la Conférence des pays islamiques, avance ses pions. Elle a obtenu une victoire à la cafétéria de l’ONU, à New York: la viande est désormais Hallal.

- Lors de l'administration GW Bush, Karl Rove, un homme d'affaires proche conseiller du président, était notamment chargé de relire les discours écrits pour Bush et faire des commentaires. Il le faisait tard le soir, en téléphonant au Président, et celui-ci les répercutait à sa manière au scribe porte plume Joseph Shattan, qui alors corrigeait le discours tant bien que mal, essayant de deviner les points de vue de l'un et de l'autre. Lisant les mémoires de Karl Rove dans son livre "Courage and Consequence", JShattan arrive à la conclusion que Karl Rove est responsable de l'élection de BHObama en nov 2008. En effet, dès 2005, GW Bush était accusé d'avoir menti à propos des Armes de Destruction Massives (ADM) de Saddam Hussein, puisqu'après avoir fouillé tout le pays l'armée américaine ne les trouvait pas. Or c'était la principale raison de la guerre d'Irak, devenue dès lors fort impopulaire. Or de nombreux militaires et spécialistes savaient que ces ADM avaient été transférées en Syrie. Karl Rove était aussi au courant de ce transfert, mais il avait omis d'insister auprès de JW Bush sur l'importance de ce transfert, n'ayant pas mesuré l'impact possible de cette information sur l'opinion américaine. A posteriori, il a regretté son erreur, car 51% des Américains étaient persuadé que GW Bush avait menti et 52% ont voté contre les Républicains, pour punir "le menteur", amenant BH Obama au pouvoir. En fait, si le transfert en Syrie des ADM de Saddam Hussein n'a pas été trop ébruité, c'est pour ne pas entraîner l'Amérique dans une aventure inutile contre la Syrie…

- Selon l'ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, John Bolton, l'attitude de faiblesse montrée par Obama vis-à-vis de l'Iran nucléaire, la politique hésitante vis-à-vis de la Corée du Nord et son indécision dans la guerre contre le terrorisme inquiètent les alliés arabes des Etats-Unis, ceux-là mêmes qu'il est allé courtiser. Même s'ils ont peu de sympathie pour Israël, ces pays arabes ont la hantise d'une bombe nucléaire entre les mains de l'Iran ou d'un quelconque groupe terroriste. D'après Bolton, la politique étrangère actuelle de l'administration Obama – pression sur les amis et les alliés, ouverture vers les ennemis ou adversaires – donnera des résultats contraires à l'intérêt national. Ainsi son récent comportement à l'égard du 1er ministre israélien a entraîné déjà une attitude intransigeante et même agressive des Palestiniens, éloignant encore plus les perspectives de paix.

- 327 Représentants du Congrès américain (contre 102) ont signé une lettre au président Obama lui demandant de renforcer les liens avec Israël, de s'assurer de sa sécurité et de s'occuper de résoudre la menace d'un Iran nucléaire.

- Près de 50 généraux et amiraux ont envoyé une lettre à Obama où ils précisent, en tant que spécialistes de la défense du pays, qu'Israël est un facteur clé de la stratégie globale des Etats-Unis. Ils précisent que dans une région aussi "volatile" que le Moyen Orient, où se situent les intérêts vitaux de sécurité des Etats-Unis, c'est de la folie de se "désengager" ou de "dénigrer un allié comme Israël"

- Un sondage Gallup en mars, au téléphone, auprès de 1033 adultes: 50% contre 46% pensent qu'Obama ne mérite pas une éventuelle réélection.

 

 

Israël

Lors de son récent discours à l'AIPAC, à Washington, le 1er ministre Netanyahou a précisé qu'Israël avait sauvé des vies américaines. En Août 1966, le Mossad avait réussi à recruter un pilote irakien qui est arrivé en Israël avec son MIG-21 dont le contenu stratégique a été partagé à l'époque avec les Etats-Unis, ce qui a permis de sauver des vies au Vietnam, le MiG-21 équipant l'armée de l'air du Vietnam du Nord. De même Israël a communiqué aux Etats-Unis de nombreuses autres armes stratégiques soviétiques, facilitant la protection des combattants américains sur divers fronts. Selon le général George Keegan, ex chef du renseignement de l'Armée de l'Air américaine, même "5 CIA" n'auraient pas pu faire ce travail (NYTimes du 9/3/86). Cette coopération n'a jamais cessé et Israël a fourni les moyens techniques pour protéger les combattants américains en Asie centrale contre les engins explosifs improvisés (IED)

- Dans un éditorial du quotidien Haaretz, l'ancien ministre de la Défense Ephraim Snehestime que l'Iran aura 1 ou 2 bombe(s) en 2011 et qu'Israël sera obligé d'attaquer ses installations nucléaires dès novembre 2010, paralysant ses capacités pour de nombreuses années. La riposte iranienne serait douloureuse mais supportable. Les dommages conséquents pour l'administration Obama seraient, d'après lui, dévastateurs lors des élections américaines de novembre 2010.

 

Koweit

Emma Shah, une artiste arabe, a créé une controverse en interprétant des chansons en hébreu, dans un club koweitien. Certaines personnes ont demandé au gouvernement d'intervenir pour interdire la chanteuse. Dans une interview sur Al-Arabia, Emma Shah a déclaré qu'elle ne pouvait pas comprendre l'agitation autour d'elle, car elle estime avoir chanté la condition humaine. "Le problème palestinien ne m'intéresse pas. J'ai beaucoup d'autres problèmes à traiter", a-t-elle dit, ajoutant qu'elle continuera à chanter en hébreu dans le cadre de la liberté d'expression accordée par le droit koweïtien.

 

Arabie

Une poétesse Hissa Hilal a gagné un concours de poésie "The Million’s Poet" d'une télévision d'Arabie Saoudite. Son poème est une réaction au sheikh radical Abdul-Rahman al-Barrak qui appelle à la peine de mort pour ceux qui ne pratiquent pas la ségrégation sexuelle. Malgré les nombreuses menaces de mort affichées contre elle, cette femme dénonce les bombes-suicides et tous les religieux qui effraient le peuple par leurs fatwas haineuses. "Ma poésie provocatrice a pour but de m'exprimer et de faire exprimer les femmes arabes, rendues muettes par ceux qui ont pris en otage notre culture et notre religion" dit-elle.

 

France

Le député Claude Goasguen s'insurge contre la politique étrangère: "Le Quai d'Orsay est quand même un endroit incroyable où trois cents personnes extrêmement intelligentes, extrêmement cultivées, la plupart du temps pro-arabes pour des raisons mythiques, continuant la vieille politique du Quai d'Orsay catholique intégriste d'avant la guerre, se retrouvent aujourd'hui avec des gauchistes. Le Quai d'Orsay est pro arabe. Kouchner flotte sur la coquille, sur la mer démontée, ce n'est pas lui qui décide. On voit bien que les ministres des Affaires Etrangères, quels qu'ils soient et quelle que soit leur valeur, ne dirigent pas le Quai d'Orsay et que le Quai d'Orsay arrive même à pénétrer à l'Elysée. Moi, je trouve qu'il faut contrôler le Quai d'Orsay. Je trouve incroyable que trois cents personnes puissent gérer la politique étrangère de la France sans que le Parlement ait son mot à dire. On n'est jamais au courant. Quand on interpelle le Quai d'Orsay, c'est vraiment une affaire d'Etat, ils se roulent par terre et ne veulent pas donner d'information aux pékins qui représentent la Nation. C'est un système qui marchait bien sous Louis XIV, peut-être encore au 19ème siècle, mais qui me paraît aujourd'hui inadéquat".

 

Et un peu d'humour: cessez l'occupation juive injuste de la terre arabe !

 

 

Par Gad 
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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 14:31

 

 

On tend, aujourd'hui, à focaliser sur l'arrivée au pouvoir d'un Président réputé peu enclin envers Israël. Il faut aussi se demander si cette évolution ne tient pas également de la perspective des Juifs Américains majoritairement libéraux qui perçoivent, par voie de pragmatisme, une solution en vue, facile, rapide et efficace, s'en s'embarrasser des perceptions moyen-orientales des principaux symboles qu'ils manipulent... 

 

http://www.israelvalley.com/edito/27055-

 

 

ETATS-UNIS – ISRAËL-PALESTINE : "L'IDEE D'UNE JERUSALEM INDIVISIBLE RELEVE DE L'ILLUSION, DIXIT DENIS ROSS"

APR 201006

Par Mati Ben-Avraham
Publié le 6 avril 2010

Il ne faut pas s’y tromper: la querelle actuelle entre Washington et Jérusalem ne porte pas sur le fond de la disputation israélo-palestinienne – le tracé de la frontière, le statut de Jérusalem, la question des réfugiés – mais sur la liberté de manœuvre d’Israël en matière de construction, dans les territoires en général, et à Jérusalem en particulier.

Le gouvernement israélien, pris de court, s’en étonne, se raidit. S’en étonne? Il suffit de lire un petit passage dans l’ouvrage de Denis Ross " De la politique " pour se convaincre d’une belle continuité de la pensée américaine sur ce point. Denis Ross qui, 10 ans durant, a été mêlé de très près aux dessus et dessous de la situation au Proche-Orient, écrit ceci " …Au bout du compte, il n’y aura pas d’autre choix que de renoncer aux mythologies, ce qui est effectivement douloureux au double plan psychologique et politique… Il n’y aura pas de paix tant que les israéliens ne seront pas prêts à admettre que l’idée d’une Jérusalem indivisible, en particulier à ce qui touche Jérusalem-Est, relève de l’illusion."

Ce propos a été rédigé bien avant que Barak Obama n’accède à la Maison blanche. Il est dans le droit fil du plan présenté, en décembre 2000, par Bill Clinton à Ehud Barak et Yasser Arafat. Un plan opératif qui allait à l’essentiel, dans les moindres détails. Ni Barak, ni Arafat n’en ont voulu. Depuis, ce plan a servi de base à la feuille de route d’avril 2003. Puis à la formule " deux Etats pour deux peuples ", adopté par les palestiniens d’une part, les israéliens d’autre part. Y compris Binyamin Netanyahou.

Mais, à l’arrivée, une formule creuse, qui n’engageait personne. Elle n’avait de valeur que déclamatoire. Hormis quelques haussements de sourcils (le président Bush en 2005, qui a entraîné le retrait de la bande de Gaza), les palestiniens et les israéliens ont mené chacun sa barque, suivant leur ligne idéologique respective. A l’arrivée, des pourparlers indirects, qui voient Georges Mitchell faire la navette Jérusalem-Ramallah pour transmettre questions et réponses.

(Une sacrée récession, soit dit en passant! Nous revoici renvoyé au bon temps de 1974, après la guerre de Kippour, avec Henri Kissinger dans le rôle de commis-voyageur. Sinon même à février 1939, à la pompeuse Conférence de la paix, convoquée par les britanniques à Londres, et qui a vu l’Egypte, l’Irak, la Transjordanie, l’Arabie saoudite regroupés dans une pièce et les dirigeants sionistes dans une autre pièce, tandis que les diplomates britanniques allaient et venaient des uns aux autres. Un échec total pour l’apaisement dans la Palestine mandataire. Mais une victoire pour les représentants arabes dont l’intransigeance a payé : le livre blanc, 3ème du nom, d 17 mai 1939 annulait en fait la Déclaration Balfour de 1917. Il y était dit, en effet : Le gouvernement de Sa Majesté déclare aujourd’hui sans équivoque qu’il n’est nullement dans ses intentions de transformer la Palestine en un État juif. Il considérerait comme une chose contraire à ses obligations envers les Arabes placés sous son mandat, et contraire aux assurances fournies précédemment aux Arabes, que la population arabe de Palestine doive devenir, contre sa volonté, les sujets d’un État juif.)

Aujourd’hui, tout se passe comme si l’administration Obama secouait l’imaginaire pour imposer le passage au concret, la fin des atermoiements. Le 12 avril, à priori, Binyamin Netanyahou devrait donner la réponse de son gouvernement aux exigences et demande d’éclaircissements formulées par la Maison blanche lors de la dernière visite du premier ministre israélien dans la capitale fédérale. Les principaux points : prolonger le gel de la construction au-delà du 26 septembre, autoriser la réouverture de la Maison de l’Orient, rue Salah Ha Din, en tant que siège des institutions de l’Autorité palestinienne à Jérusalem-Est, transfert à la souveraineté palestinienne de l’ensemble des territoires classés A, libération de 1000 prisonniers en guise de geste de bonne volonté, fixer une date-butoir aux pourparlers sur l’accord de paix définitif, veiller à empêcher toute nouvelle construction à Jérusalem-Est et, enfin, débattre du statut de Jérusalem dès maintenant, lors des négociations indirectes.

Selon certaines sources, du côté du Potomac, de la réponse israélienne dépend la pression que Barak Obama entend exercer sur Mahmoud Abbas, pour amener celui-ci à meilleure composition.

En attendant, l’Autorité palestinienne marque des points, dans sa démarche menant à la création d’un Etat palestinien dans les meilleurs délais. Voici trois semaines, le Quartet, réuni à Moscou,affirmait son intention de soutenir cette intention palestinienne. Et dans une interview publiée vendredi dernier par le quotidien israélien Haaretz, le premier ministre palestinien Salam Fayyad précisait que la proclamation d’Indépendance interviendrait courant 2011, soulignant que : “…ce n’est plus là un projet palestinien, mais un projet international.”

Et quand Salam Fayyad ajoute :" Je n’ai rien contre l’idée sioniste. Ce que je dis est qu’il y a suffisamment d’hauteurs, de collines en Israël pour y construire des villages et nous permettre à nous, palestiniens, de respirer et de vivre notre vie.", le propos fait tilt, en Europe, aux Etats-Unis et sur la place mondiale en général.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 05:18

 

 

 

 

 

Pour aschkel.info et lessakele  

Texte proposé par HANNA

forum Hanna logo

 

David G. Littman s'adressant au Conseil des droits de l'homme, à l'ONU.     
Thème : Plans de partages de la Palestine ( 1922 & 1947), et les réfugiés.     

 



 

Citation:
Note de la rédaction du site : Commentaires de David G. Littman, devant le Conseil des droits de l'homme à l'ONU, concernant les plans de partage de la Palestine (années 1922 & 1947) et les réfugiés. Le plan de partage de la Palestine, imposée par le Royaume-Uni en 1922, ainsi que celui promulgué à l’Assemblée Générale de l’ONU en 1947, et la situation des réfugiés arabes et Juifs, vue par la Ligue Arabe.
 
Les commentaires de David G.Littman, représentant des ONG à l’ONU, à Genève pour l’Association for World Education (AWE) et l’Union mondiale pour le judaïsme libéral (WUPJ).
La déclaration orale ci-dessus, a été conçue et communiquée par David G. Littman pour le WUPJ ; "Je fus arrêté par le Président (le Vice-président) au bout de 2 minutes et 16 secondes – le microphone a été coupé à 2 min. 26sec. , (deux ONG ont été autorisées à parler, respectivement, peu après, à 2 minutes et 33 secondes, ainsi qu’au bout de 2 minutes et 37 secondes. En contre partie, les Etats membres et les observateurs n’ont jamais été interrompus, un de leurs délégués à déborder sur le temps officiel, de 3 ou 2 minutes, prenant parfois deux fois plus de temps de parole, lorsqu’il s’agissait d’haranguer Israël, les ONG sont généralement traités avec beaucoup de magnanimité par le Président belge).
Notre conclusion, concernant la comparaison du traitement des réfugiés juifs et arabes palestiniens fut terminé au bout de 10 secondes, (c’est à dire à 2min. 25sec.) : " Ils ne reçoivent aucune aide internationale, alors que les réfugiés arabes palestiniens et leurs descendants en obtiennent par l’UNRWA, si le " lieu de résidence usuel était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 ou juin 1967 " - ou bien celui de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents. ‘C’est un cas unique au monde ".
Si vous avez manqué les derniers commentaires de David Littman, auprès du Conseil Général des Nations Unies pour les droits de l’homme (voir ci-dessous). Littman est un modèle international. Il connaît, où sont enterrés tous les corps, au sens figuré et littéral.









 


 
UNION MONDIALE POUR LE JUDAISME PROGRESSISTE.     
  
LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU – 13ième session ( 1-26 mars 2010) : Déclaration du représentant, David G. LITTMAN – lundi (12 :50) le, 22 mars 2010.     
  
" Situation des droits de l’homme en Palestine… ( Gaza – suivi du rapport Goldstone)     

 

[Les mots entre crochets ne figurent pas dans la vidéo ci-dessus, de 2min. 50 ]    
 
  
  
[Je vous remercie, Monsieur le Président. Il y a de cela cinq mois, à la douzième session extraordinaire, le Conseil a adopté une résolution sur le rapport Goldstone et Gaza, parrainé par l’OCI (Organisation de la Conférence islamique), le MNA (Mouvement des non alignés) et les Groupes africains et arabes – comme à son habitude, à la majorité absolue ], qui souligne que : " le droit à la vie est, le plus fondamental de tous les droits de l’homme " A/ARC/S612/L – 14 octobre 2010].    

 Monsieur le Président, nous tenons à souligner à nouveau que le "droit à la vie" est contredit par omission flagrante dans les 452 pages du rapport Goldstone [A/HRC/1248], concernant la cause profonde de la tragédie de Gaza. Je me réfère de nouveau à la charte du Hamas, qui appelle purement et simplement à tuer des Juifs et à la destruction d’Israël, ce texte qui, comme Mein Kampf, se rapportant, enfin, à un "faux grossier" [ Des Protocoles des Sages de Sion], un texte qui inspire un régime djihadiste terroriste – ayant des liens avec le Hezbollah et l’Iran – prompt à enseigner systématiquement une culture de la haine et de la mort, aux enfants et aux adultes dans les écoles, aux médias et à la télévision.

 

Nous recommandons la lecture du rapport datant de la semaine dernière, de MEMRI (1), qui fournit la preuve des liens du Hamas et son contrôle sur la télévision Al-Aqsa, séquence vidéo qui montrent comment les enfants de Gaza reçoivent l’enseignement pour devenir des "martyrs du djihad",en tuant les Juifs et leurs alliés.

Ces allégories sanguinaires, présentées à la TV sont là, pour tous ceux ayant des yeux pour le voir et des oreilles pour entendre. [Les titres sont clairs : Ils diffusent que ces fils d'Israël sont des singes et des porcs, méritant le feu de l’enfer, par l’envoi de roquette kassam" / "Le djihad contre les Juifs continuera jusqu’à leur anéantissement / Un palestinien qui tuera un Juif sera récompensé comme s’il en avait tué 30 millions / tuer tous les Juifs ne nous indemnisera pas de manière satisfaisante, pour le réel "Holocauste" de Gaza. Avec cette preuve visuelle, irréfutable, le département du Trésor américain, a imposé la semaine dernière, des sanctions à l’encontre de la télévision Al-Aqsa. Les fonctionnaires du Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, …ont été informés de tout cela. (MEMRI, également PMW et Intelligence & Terrorism Information Center : La réponse du Hamas au Rapport Goldstone : Hamas et menace des terroristes de la bande de Gaza)]  
 

Monsieur le Président, des millions d’Allemands (et pas seulement des nazis), ont lu Mein Kampf de Hitler – sa "lutte" aryenne, principalement dirigée contre les Juifs qui a conduit à la monstrueuse solution finale -, très peu de personnes se sont senties concernées dans le monde par de telles incitations à la haine. Aujourd’hui, peu sont ceux montrant de l’intérêt pour la charte génocidaire du Hamas, et son Djihad "lutte" pour tuer des Juifs et effacer Israël de la carte (avec l’aide de tout le monde), que nous dénonçons depuis 1989, et cela en vain. Peu, sont ceux qui se sont inquiétés en lisant, de quelle manière les Juifs, le Judaïsme et Israël sont visés :
 

 

"Israël, le judaïsme et les Juifs défient l’islam et les Musulmans. "Que les lâches ne dorment jamais !" (Article 2 ou bien l’article 7 reprenant un "hadith" qui est encore largement prêché dans les sermons et enseigné, appelant les Musulmans du monde entier à combattre et tuer tous les Juifs, (3), et au 8ième article, ces slogans sont repris dans la Charte des Frères musulmans, inspirant de futurs "candidats aux suicides", dans le monde entier", notamment comme aux Etats-Unis "Djihad Jane", (4), et citant la préface de son fondateur Hassan al-Banna, appel politisé : "Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’efface, tout comme il en a effacé d’autres avant lui. " cf : Des déclarations écrites. (5) [David G. Littman, avait cité tout cela, une première fois lors de la 45 ieme session.

Monsieur le Président, nous vous demandons, comment le juge Goldstone, ses collègues, le Secrétaire général, le Haut Commissaire aux droits de l’homme, des fonctionnaires de l’ONU, l’UNESCO, l’UNICEF, l’OCI, le Conseil et la "communauté internationale" ont pu ignorer volontairement, ces appels, incitant ouvertement des enfants à tuer [une incitation directe et publique à commettre un " génocide ", est punissable en vertu des articles 3 et 4 de la Convention de 1948], ainsi qu’ignorer les diffamations intolérables à l’encontre de la religion : Le judaïsme – tout ceci au nom d’Allah et de l’islam, tandis que, le Conseil s’apprête à adopter une autre résolution sur "la lutte contre la diffamation des religions" ? [La première ayant été lancée en 1999 par l’OCI]

Monsieur le Président, les historiens de demain se demanderont, pourquoi ce silence étrange, pourquoi cette étrange faculté d’oublier des horreurs passées, des horreurs planifiées par l’incitation directe et publique à la fois politisée et génocidaire ? La semaine prochaine, seront fêtées la Pâque chrétienne, et la Pâque Juive – l’Exode de l’Egypte à la Terre promise d’Israël [cf : Coran, sourate V : 23-26], suivra le 11 avril, la Commémoration officielle de la Shoah (ndlr :Yom Ha’Shoah) / Journée du Souvenir de l’Holocauste. Le moment est venu, monsieur, pour ce Conseil de dénoncer tout ceci et la Charte du Hamas, de ne plus garder le silence – tout en désirant une véritable paix et non une "résolution" de plus. Un dernier mot d’Othello dans Shakespeare: "Le silence cette terrible cloche". [II III 175]Je vous remercie, Monsieur le Président.



________________

Références :

1. MEMRI: Hamas. Special Announcements N° 107 (18 March 2010) 
2. [url:cd4143f4b9=http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334]http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334[/url:cd4143f4b9]
3. “HAMAS aspires to implement Allah's promise, whatever time it may take. The Prophet, prayer and peace be upon him, said: ‘The Hour [Day of Judgment] will not come until Muslims will fight the Jews and kill them; until the Jews hide behind rocks and trees, which will cry: O Muslim O Abdallah [slave of Allah], there is a Jew behind me, come and kill him. This will not apply to the Gharqad tree which is a Jewish tree.’” 
4. “Allah is its target, the Prophet is its model, the Koran its Constitution; Jihad is its path, and death for the sake of Allah is the loftiest of its wishes.” (Article  .This ‘saying’ – from the 1928 Charter of the Muslim Brotherhood, of which Hamas is a wing, according to its 1988 Charter, article 2 – is recorded from al-Bukhari and Muslim, both considered by serious Islamic scholars as highly reliable sources for the hadith or ‘sayings’ of the Prophet Muhammad.] 
5. See detailed written statement E/CN.4/2003/NGO/226: The 1988 Genocidal Charter of HAMAS: an evil legacy for ‘Jihadist- Martyrdom’ bombers. See also: A/HRC/S-1/NGO/4 (2006);A/HRC/S-9/NGO/3 (2009)

 

 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 06:01

Article associé


Le saviez-vous ? 22/03/1945 La création de la ligue arabe





La Ligue arabe a 56 ans: quel bilan pour l'organisation?
Par Eve Hakimi et Mathias Sabah pour Guysen International News

AP Photo/Ben Curtis

C’était il y a 56 ans, jour pour jour. Le 22 mars 1945 la Ligue arabe était créée au Caire dans le but d’unir la nation arabe. Mais un plus d’un demi-siècle plus tard ans, la Ligue semble plus divisée que jamais.
 


Le 22 mars 1945 naissait au Caire la Ligue arabe avec pour objectif général l’affirmation de  l'unité de la « nation » arabe et l'indépendance de chacun de ses membres. Cela regroupe le développement de la coopération entre ses membres dans différents domaines, la coordination de leurs actions politiques en vue de la défense des intérêts des pays arabes.
 
 
56 ans après, un pari raté 

 
La Ligue a été créée par 7 pays : l'Égypte, l'Arabie saoudite, l'Irak, la Jordanie, le Liban, la Syrie et le Yémen. De 1953 à 1996, 15 autres Etats ont adhéré à la Ligue, dont l’ensemble des Etats du Maghreb (le Lybien Mouammar Kadafi est actuellement à la tête du Parlement de la Ligue arabe). Depuis 1976, la Ligue arabe compte même parmi ses membres l’hypothétique Etat de "Palestine"… 
 
 
Ensemble, ils représentent aujourd’hui une population de plus de 338 millions d’habitants et un PIB de 1148,171 milliards de dollars. Un poids économique et démographique de premier plan, sans compter les nombreux pays exportateurs de pétrole que compte la Ligue arabe.

 
Mais près de 60 ans après sa création, les membres de la Ligue arabe peinent à unir leurs forces. Le seul projet d’importance élaboré par la Ligue jusqu’à présent est l’initiative de paix arabe en 2002. En vue d’aboutir à une paix globale au Moyen-Orient, la Ligue avait appellé Israël à se retirer de Judée-Samarie, de la Bande de Gaza et du plateau du Golan, en échange d'une normalisation des relations entre Israël et chacun des pays de la Ligue arabe. En 2007, au sommet de Ryad, cette proposition est relancée par une résolution nommée "réactivation de l'initiative de paix arabe". Mais Israël a jusqu'ici refusé de considérer cette initiative.

 
 
Un unique dénominateur commun

Car le seul point d’unanimité entre les membres de la Ligues semble être leurs positions face au conflit israélo-palestinien. Un grand nombre de sommets ont été tenus suite à des évènements spécifiques du conflit. Les résolutions les plus importantes de l'institution concernent d’ailleurs celles prises au sujet de la "Palestine".

Sur la forme, ni la question de la périodicité des sommets n'a été tranchée ni celle de la procédure des votes lors des réunions. Sur le fond, des divisions apparaissent même sur le sujet israélo-palestinien. Au cours de l’opération Plomb durci dans la bande de Gaza, la Ligue se voyait ainsi scindée entre les défenseurs du Hamas d’un côté, tels que la Syrie et le Qatar, et ceux qui contenaient silencieusement leur joie de voir l’organisation islamiste affaiblie, comme l’Egypte et l’Arabie Saoudite.

En tout état de cause, la désignation d’un ennemi commun reste aujourd’hui le pilier principal sur lequel peut s’appuyer la Ligue arabe pour paraître unie. Qu’il s’agisse de viser les Etats-Unis à la veille de l’invasion de l’Irak, ou qu’il s’agisse d’Israël et même du "diabolique" sionisme, assimilé à une forme de racisme dans la Charte arabe des droits de l’Homme

Ancien ministre des Affaires étrangères égyptien et Secrétaire général actuel de la Ligue arabe, Amr Moussa s’était fait remarquer durant son mandat par une critique acerbe de la politique étrangère des Etats-Unis et de leur relation avec Israël…


 
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 05:48







A l'adresse des pacifiques arabes.............

Sur jpost on peut lire
Dans le texte de son discours de lundi, Hillary Clinton qualifie ces constructions d'insulte préjudiciable aux efforts engagés par Barack Obama pour relancer le processus de paix. 


si ce n'est pas du cynisme ça !


>>>Selon son point de vue, Israël se doit actuellement de « prendre des décisions difficiles mais nécessaires » afin de pouvoir par la suite instaurer la paix au Proche-Orient. « La situation actuelle ne peut pas durer longtemps, a-t-elle encore affirmé, elle n’engendrera que la violence et encouragera des aspirations irréalisables ».

Hillary Clinton prend la parole devant l’AIPAC

[Lundi 22/03/2010 20:19]

 

Les  tensions, plus ou moins sérieuses selon les appréciations, entre Israël et les Etats-Unis n’ont pas empêché la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton de prendre la parole, lundi soir, au congrès annuel de l’AIPAC, lobby pro-israélien, qui se tient à Washington. Parmi les sujets qu’elle a abordés figuraient les « problèmes démographiques d’Israël » qui selon elle, risqueraient de constituer à long terme une véritable menace pour le pays en tant qu’Etat juif.

Clinton estime en effet que « la poursuite du conflit au Proche-Orient met en danger l’existence d’Israël en tant qu’Etat juif démocratique ». Selon son point de vue, Israël se doit actuellement de « prendre des décisions difficiles mais nécessaires » afin de pouvoir par la suite instaurer la paix au Proche-Orient. « La situation actuelle ne peut pas durer longtemps, a-t-elle encore affirmé, elle n’engendrera que la violence et encouragera des aspirations irréalisables ».

Elle a poursuivi par des propos chaleureux, rappelant une fois de plus l’engagement des Etats-Unis, qui se portent garants de la sécurité d’Israël. Clinton a ensuite précisé: « Le statu quo actuel renforce les extrémistes, qui prétendent que la paix est impossible, et ne fait qu’affaiblir ceux qui soutiennent l’idée d’une coexistence ».

La secrétaire d’Etat américaine a ensuite évoqué la relance des pourparlers entre Israël et les Palestiniens, qui selon certaines sources vont reprendre sous peu. Dans ce contexte, elle a proposé la médiation des USA qui « devraient jouer un rôle important » dans les premiers contacts. Mais elle a souligné qu’ils ne pourraient pas en revanche imposer une solution, « les deux camps devant par eux-mêmes régler leurs litiges ».

Clinton a évoqué également la présence des groupes terroristes dans la région, dont les intentions sont toujours aussi hostiles à l’égard d’Israël alors que les efforts se multiplient pour relancer le dialogue. Elle a rappelé qu’ils continuaient à s’armer, soulignant que « le Hezbollah possédait des dizaines de milliers de missiles, à la frontière nord d’Israël » et que « le Hamas disposait lui aussi d’une quantité importante d’armes, mettant ainsi en danger des familles israéliennes vivant non loin des frontières du pays ».  Elle a ensuite adressé un appel au Hamas pour lui demander de libérer immédiatement le soldat israélien enlevé Guilad Shalit.

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 10:54
Le Général David Petraeus est certainement l'un des stratèges les plus brillants de l'US Army depuis longtemps. Ses réussites, en Irak et Afghanistan, même si elles ne sont pas totales, sa nomination au CENTCOM, suffisent à en faire une référence, pour qu'on l'écoute. Il défend les intérêts de l'Amérique au Moyen-Orient, et directement, celui de ses troupes au sol. Il a aussi adopté une stratégie "pro-arabiste" directement inspirée de Lawrence d'Arabie pour gagner la confiance des populations, notamment sunnites, dans le Anbar, précondition sine qua non de la réussite du "Surge". Il tient à l'expansion de ce "soft-power" dans les zones sous contrôle américain et dont il devra restituer la charge aux locaux. La "charge" n'est donc pas, a priori "inamicale", même si elle simplifie un peu les problèmes au profit du "gentil américain" et du "Sioniste agressif". A terme, les intérêts croisés doivent s'éclaircir. Ceux qui relèvent de la souverainté de chacun également, sans empiéter sur les domaines de juridiction respectifs. Une partie de dominos ou de Mikado s'engage. Notamment autour de la non-fongibilité des dossiers iranien, d'une part, et israéo-palestinien, de l'autre. Le rôle exact de Mahmoud Abbas et de ses hommes formés par Keith Dayton, celui, plutôt apaisant, de Fayyad, dans le non-développement de la fameuse "troisième intifada" qui n'aura pas lieu sont à prendre en compte. Le fait que les Etats-Unis renâclent à prendre des mesures plus contraignantes contre l'Iran explique aussi l'extension de cette influence iranienne dont il se plaint. L'Iran se présente, en effet, comme le seul pouvoir au Moyen-Orient qui "ose tenir tête" à l'Amérique. Ou se moque publiquement d'Hillary Clinton à Damas, en compagnie de ses compères Assad et Nasrallah. Ce point qui renforce la popularité d'Ahmadinedjad, malgré les menaces et la répression, les formes d'intimidation, ne peuvent être ignorés.

D'autre part, toute "modération" de la part de l'Autorité Palestinienne sous influence américaine, se paie par la défection des plus radicaux, au profit du Hamas ou du Hezbollah ( Liban: l’Iran débauche 2000 membres du Fatah’ pour le Hezbollah ). Et c'est aussi un des prix à acquitter, dans toute vision naïve du "processus de paix"
. Toute avancée en ce sens suscite une réactivation des cellules Jihadistes antisionistes et anti-américaines au Moyen-Orient. David Petraeus ne peut tout-à-fait jouer l'"ingénu" sur ces questions. 




http://www.radio-dukagjini.com/web/pod/2008-04-general-david-petraeus.jpg

http://www.actu.co.il/2010/03/

« Israël devient gênant pour les Etats-Unis » pourrait être le résumé du Rapport qu’a présenté le général David Petraeus, Commandant des Armées US, devant une Commission du Sénat. Pour cet officier supérieur, « c’est l’enlisement du conflit israélo-palestinien qui avive les flammes de l’anti-américanisme dans le monde, et dans le monde musulman en particulier ».

Petraeus attribue également à ce conflit – et surtout à la politique israélienne – la progression de l’influence iranienne dans le monde arabe à travers le Hamas et les Hezbollah. » Le général américain a été d’une sincérité… désarmante: « Le blocage du processus de paix israélo-palestinien risque de porter atteinte aux intérêts des Etats-Unis au Proche-Orient ». Petraeus estime (regrette?) « que les sentiments anti-américains proviennent également du fait que dans le monde arabe, on considère que les Etats-Unis ont une préférence pour Israël. »

« La colère arabe, même si elle est exploitée par les organisations terroristes, est un réel obstacle à la sécurité des Etats-Unis », estime-t-il. Il propose donc « qu’un effort sincère et bien dosé des Etats-Unis pour résoudre le conflit israélo-palestinien comme celui qui oppose Israël à la Syrie, sont les seuls moyens de freiner les velléités iraniennes ». Israël, qui est au front de la lutte anti-terroriste, devrait donc sacrifier ses propres intérêts nationaux au profit des intérêts stratégiques américains!

Ces propos sont à mettre en parallèle avec ceux attribués au vice Président John Biden, selon lesquels « les localités juives en Judée-Samarie mettraient en péril la vie de soldats américains », propos que Rahm Emanuel, Directeur de la Maison-Blanche, a formellement démentis.

Ce Rapport montre tout de même l’état d’esprit qui règne de plus en plus à Washington, où c’est d’Israël que l’on attend le plus, et c’est Israël qui apparaît de plus en plus comme « l’empêcheur de tourner en rond ». Un Etat…juif, en quelque sorte…!

Par Gad - Publié dans : contre-Djihad
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 14:36



25-02-2010

http://www.lexpress.fr/medias/181/gaza-4-israeli-soldier-takes-position-during-scuffles-in-hebron_46.jpgDe nouveaux heurts ont opposé aujourd'hui des jeunes Palestiniens à des soldats israéliens à Hébron en Cisjordanie, après le projet  d'Israël d'inscrire à son patrimoine un lieu saint de cette ville  vénéré par les juifs et les musulmans.Plus d'une centaine de manifestants ont lancé des pierres vers les soldats qui ont répliqué à coups de gaz lacrymogènes et de tirs de balles en caoutchouc près du lieu saint, le Caveau des Patriarches, les Palestiniens font état de deux blessés.

Une porte-parole de l'armée a indiqué que "des manifestations illégales se sont déroulées dans plusieurs quartiers de Hébron. Les manifestants ont brûlé des pneus et lancé des bouteilles incendiaires et des pierres vers les forces de l'ordre israéliennes qui se sont efforcées de les disperser".

La tension à Hébron, dans le sud , est d'autant plus vive que jeudi marque le 16e anniversaire du massacre de 29 Palestiniens dans une salle de prière du Caveau des Patriarches -Mosquée d'Ibrahim pour l'islam- par un colon israélien le 25 février 1994.

Des affrontements sporadiques, qui n'ont pas fait de blessé, ont lieu à Hébron depuis l'annonce dimanche par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de son intention d'ajouter le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel, situé à Bethléem, à la liste des sites historiques d'Israël.

Le Tombeau de Rachel, où selon la tradition est enterrée la matriarche biblique Rachel.   L'annonce israélienne a été dénoncée par l'autorité palestinienne et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, ce dernier appelant les Palestiniens à "se soulever" pour "défendre" ces lieux.

Plus de 160.000 Palestiniens vivent à Hébron, lieu de tensions permanentes entre Palestiniens et Israéliens en raison de la présence de quelque 600 israéliens installés au cœur de la cité, tandis que 6.500 autres habitent l'implantation de Kyriat Arba située à la périphérie.

L'armée s'en est en partie retirée en 1998.

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