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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 12:27

Dead or Alive, toujours plus loin dans le processus

http://img.timeinc.net/time/daily/2009/0901/mahmoud_abbas_0109.jpg

Un juriste jordanien appelle à arrêter Mahmoud Abbas pour collaboration avec Israël


Un expert jordanien en droit a demandé ce lundi au procureur général palestinien d'arrêter le président Mahmoud Abbas pour ''son implication présumée dans l'opération Plomb durci à Gaza''. L'expert, Mohamed Hamouri, a indiqué que M. Abbas a violé le code pénal palestinien en ''coopérant avec les criminels israéliens contre le peuple palestinien''. Selon lui, ''la loi prévoit la peine de mort pour quiconque ayant attenté à la révolution palestinienne''.

(Guysen.International.News / 2009-11-02 11:51:00 ISRAEL)
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 08:31

Sauvons l'honneur de la cuisine libanaise !

Ugo Volli



adapté par Danielle Elinor Guez

Salviamo l'onore della cucina libanese ! 25/10/2009



http://www.informazionecorretta.it/main.php?mediaId=115&sez=120&id=31734


Chers amis, aujourd'hui je veux vous raconter un acte héroïque et émouvant. Vous savez, il existe une guerre entre le Liban et Israël dont les causes sont très nobles. Je vous ai déjà parlé de ces subtiles vaches israéliennes ayant traversé la frontière pour s'abreuver dans les étangs libanais mais qu’heureusement les forces de l'ONU ont mises en échec courageusement.


Et puis il y a le fait que les Israéliens continuent d'espionner les pauvres patriotes du Hezbollah, en violation constante de leurs vies privées : pensez, il y a quelques jours, un drone israélien a eu l'indiscrétion d'espionner et de photographier un trafic d'objets métalliques entre deux maisons privées, dans un village du sud Liban.


Naturellement ils n'ont vu que des barres métalliques, inoffensives, longues de 4 m et larges de 50 cm, que toute personne décente garde à la maison parce que cela pourrait servir à arracher une vigne ou à soutenir un fil téléphonique, mais les sionistes ont eu le culot de prétendre qu'il s'agissait de missiles. À part le fait que cela ne les concerne pas, pouvez-vous imaginer les pacifiques du Hezbollah dans un trafic de missiles ? Au maximum ils ont des pétards pour célébrer les mariages, la libération d'assassins détenus dans les prisons israéliennes et autres choses de ce genre. 


Bon parlons d’un autre sujet. Aujourd'hui je veux vous parler d'un autre motif de conflit. Figurez-vous que les Israéliens ont volés au Liban le Houmous ! Pour ceux qui ne le savaient pas, le houmous est une crème de pois chiches écrasés avec de l'huile d'olive, du citron et quelques autres ingrédients, qui est presque obligatoire dans tous les plats du Moyen-Orient. Un plat très ancien dont on ignore l'origine certainement millénaire.


Mais c'est certainement un plat libanais, parce que le Liban est une entité artificielle constituée à la fin de la première guerre mondiale pour satisfaire les Français après que les Britanniques aient repris la majeure partie des possessions ottomanes du Moyen-Orient : l'Irak, l'Arabie et aussi ce morceau de la province de Damas comprenant l'actuel Israël et la Jordanie, à qui ils ont donné le nom fatidique de Palestine. Donc le houmous est libanais depuis toujours, au moins depuis quatre-vingts ans, un peu comme la Palestine est depuis toujours un État arabe aujourd'hui injustement occupé.


L'histoire est une science exacte, non ? Eh bien, figurez-vous que les Israéliens prétendent avoir des relations historiques avec Jérusalem (Al Qods en fait) que tout le monde sait avoir été fondée il y a trois mille ans par l’OLP, ils ont l'audace de manger du houmous et même de le vendre dans le monde entier avec leur marque. Inacceptable, comme si quelqu'un osait préparer en Italie une pizza, qui est arabe évidemment comme son nom l'indique, nom détourné du nom arabissime « pita », pain doux du Moyen-Orient. 


Donc, en plus de la guerre des vaches et de celle des poteaux téléphoniques, entre Israël et le Liban il existe aussi la guerre du houmous. La Chambre de Commerce libanaise tente de trouver un tribunal qui interdise aux Israéliens de manger du houmous, ou tout au moins de le commercialiser, mais étant donné que, malgré Obama, l'impérialisme américain résiste, ils n'ont pas encore réussi à récupérer un Goldstone alimentaire qui leur donne raison. Et pourtant, ils luttent fièrement et héroïquement. Figurez-vous que l'autre jour, un groupe (ou devrais-je dire un bataillon?) de cuisiniers libanais a récupéré leur place dans le Livre Guinness des records du monde, construisant un bol, ou plutôt une piscine de houmous de plus de deux tonnes.


Mais ne pensez pas à un caprice ou un geste politique vide de sens : le slogan de l'événement était « Venez combattre pour votre nourriture » - et jamais le mot combattre ne fut plus justement approprié à un phénomène alimentaire. Braves cuisiniers libanais ! Que l'entité sioniste soit exclue du houmous, du taboulé et de la téhina, tous ces délices qui ne lui appartiennent pas. Et que les israéliens suffoquent dans le gefilte fish !


Ainsi, sera préservé l'honneur de la cuisine libanaise et de l'Islam.


adapté par Danielle Elinor Guez


Le Liban arrache le record Guinness de la plus grosse platée d'houmous

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 05:57
Fin de non-recevoir palestinienne aux propositions israéliennes
Par David Bronner pour Guysen International News (avec agences)
Dimanche 1 novembre 2009 à 21:13
 
AFP

L'Autorité palestinienne a opposé dimanche 1er novembre une fin de non-recevoir aux propositions américaines et israéliennes en faveur d'une reprise des négociations, exprimant ses inquiétudes sur l'avenir du processus de paix au Proche-Orient. Alors que le Premier ministre israélien multiplie les appels à la paix et à la reprise des négociations sans conditions avec les Palestiniens, il ne semble pas que la reprise des pourparlers avec Israël serve l'agenda politique de Mahmoud Abbas.

 

Selon le négociateur palestinien Saëb Erakat, le processus de paix est à un "tournant critique", en raison du refus d'Israël de "répondre à ses obligations" de gel total des constructions en Judée et Samarie.
 
Les propositions israéliennes et américaines ont été une fois de plus comprises comme des pressions exercées sur Ramallah : "Faire pression sur les Palestiniens pour qu'ils fassent davantage de concessions afin d'accommoder l'intransigeance d'Israël n'est pas la réponse", a lancé Saëb Erakat dans un communiqué au ton tranchant.
 
Le négociateur issu des rangs du Fatah a expliqué que les Palestiniens ne peuvent accepter la poursuite de la construction des implantations qu'ils considèrent une violation des lois internationales, en affirmant que depuis 2003 le nombre d'israéliens en Judée et Samarie avait augmenté de 17%, liant ainsi obstinément la poursuite des constructions au processus de création d'un Etat palestinien pourtant vivement soutenu par Washington.
 
Le président palestinien Mahmoud Abbas a rejeté la demande formulée samedi 31 octobre de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton de reprendre les négociations avec Israël sans attendre un arrêt de la construction des implantations israéliennes.
 
Lors d'une visite à Jérusalem, Mme Clinton a plaidé en faveur d'une relance des négociations "dès que possible" et sans condition préalable et s'est rangé sans ambiguïté du côté du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, en saluant ses propositions "sans précédent" sur une limitation des implantations.
 
Jusqu'à récemment, l'administration Obama --comme la majeure partie de la communauté internationale-- avait demandé à Israël de geler totalement les constructions dans les impantations avant un redémarrage des pourparlers de paix. Une option à laquelle Jérusalem refuse de se soumettre compte tenu notamment des engagements pris par les gouvernements précédents.
 
Les implantations constitueraient pour les Palestiniens la principale pierre d'achoppement à la reprise des discussions de paix. "Israël ne devrait pas se voir offrir la moindre excuse pour poursuivre la construction d'implantations", a rétorqué dimanche Nabil Abou Roudeina, le porte-parole d'Abbou Mazen. Il a répété que les Palestiniens ne retourneraient à la table des négociations qu'en échange d'un arrêt des constructions dans les implantations en Judée et Samarie.
 
Du côté des dirigeants israéliens, le ton était dimanche à la satisfaction. "J'espère beaucoup que les Palestiniens vont comprendre qu'ils doivent s'engager dans le processus de paix, car c'est dans leur intérêt comme dans le nôtre", a rappelé M. Netanyahou au début du conseil des ministres hebdomadaire.

Pour le Premier ministre israélien, qui bénéficie d'un soutien populaire sur cette question, la revendication des Palestiniens d'un gel total des implantations représente un "prétexte et un obstacle" au retour à la table de négociations. En effet, Mahmoud Abbas préfère pour l'heure montrer qu'il refuse la voie proposée par les Israéliens, et tenter de régler la délicate question des élections palestiniennes, que le Hamas refuse d'organiser dans la bande de Gaza.

A l'heure où la légitimité du Président palestinien semble remise en cause, sa stratégie du "non recevoir" pourrait contribuer à entamer cette fois sa crédibilité sur le plan international.

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 11:33

Clinton: le « gel » n’est pas une condition préalable

[Dimanche 01/11/2009 11:11]

 

Israël doit-il réellement se réjouir des dernières déclarations de la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, de retour au Proche-Orient ? Ou bien faut-il au contraire se montrer circonspect face aux compliments que Clinton a adressés à Binyamin Netanyahou lorsqu’elle lui a dit samedi soir, lors de leur conférence de presse commune, qu’aucun chef de gouvernement israélien, avant lui, n’était allé aussi loin en ce qui concerne le gel de la construction dans les « implantations ».

Clinton a ajouté qu’elle acceptait les positions adoptées à l’heure actuelle par Israël, à savoir, comme l’a précisé clairement Netanyahou, que « les Palestiniens, en exigeant l’arrêt total des travaux dans les localités juives avant d’accepter la reprise des pourparlers, constituaient le réel obstacle à toute relance des négociations ».

Là-dessus, Clinton a renchéri en soulignant que « par le passé, le gel des implantations n’avaient jamais été une condition préalable aux discussions avec les Palestiniens ».

Le porte-parole du chef de l’Autorité palestinienne, Nabil Abou Rodeina, a évidemment réagi à ces déclarations en soulignant qu’Israël devait impérativement cesser toute construction avant la reprise des pourparlers, en prétendant qu’elle était « illégale et qu’elle ne pouvait en aucun cas être justifiée ».

Pour le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, qui a rencontré samedi soir Mme Clinton à Jérusalem, Netanyahou doit refuser de reprendre les discussions avec les Palestiniens tant que ces derniers maintiendront leur plainte auprès de la Cour de Justice internationale de la Haye pour l’opération Plomb Durci à Gaza. Et de souligner : « Il n’est pas question de dialoguer avec eux tant qu’ils continueront à faire de la provocation contre nous au sujet du rapport Goldstone ».

Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a évidemment une autre opinion sur la question. A l’issue de son entretien avec Hillary Clinton, il a estimé qu’Israël « était fort et pouvait donc se permettre de mener des pourparlers diplomatiques et de mettre fin à son contrôle sur un autre peuple ».

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 13:45
La Turquie, ce n'est plus un allié

par Daniel Pipes
Jerusalem Post
28 octobre 2009

http://fr.danielpipes.org/7717/la-turquie-ce-nest-plus-un-allie

Version originale anglaise: Turkey: An Ally No More
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

 

Les ministres des Affaires étrangères de Turquie et de Syrie se sont rencontrés à Alep , en octobre 2009.

« Il ne fait aucun doute qu'il est notre ami » a déclaré le premier ministre de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, à propos du président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, alors même qu'il accusait le ministre des affaires étrangères d'Israël, Avigdor Lieberman, de menacer d'utiliser des armes nucléaires contre Gaza. Ces affirmations scandaleuses montrent un changement profond dans l'orientation du gouvernement de la Turquie, depuis six décennies le meilleur allié musulman de l'Occident, puisque le parti AKP [ Parti de la Justice et du Développement] d'Erdogan est arrivé au pouvoir en 2002.

 

Trois évènements survenus tout au long de ce mois révèlent l'ampleur de ce changement. Le premier s'est produit le 11 octobre avec la nouvelle que l'armée turque- bastion de longue date de la laïcité et défenseur de la coopération avec Israël- a brusquement demandé aux forces israéliennes de ne pas participer à l'exercice annuel de la Force aérienne [turque]« L'aigle d'Anatolie ».

Erdogan a mentionné « les sensibilités diplomatiques » pour justifier l'annulation et le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a parlé de « sensibilité à propos de Gaza, Jérusalem-Est et la mosquée d'Al-Aqsa ». Les Turcs ont explicitement rejeté les avions israéliens qui pourraient avoir attaqué le Hamas ( une organisation islamiste), lors de l'opération de l'hiver dernier dans la bande de Gaza. Alors que Damas approuvait la suspension de l'invitation, elle a incité les gouvernements américain et italien à retirer leurs forces de « l'Aigle d'Anatolie », ce qui du coup signifiait l'annulation de l'exercice international.

Quant aux Israéliens, ce changement « soudain et inattendu » a ébranlé jusqu'au plus profond leur alignement militaire avec la Turquie, en vigueur depuis 1996. L'ancien chef des forces aériennes, Eytan Ben-Eliahu, par exemple, a qualifié l'annulation d' " évolution profondément inquiétante ». Jérusalem a immédiatement réagi en révisant la pratique qu'avait Israël de fournir à la Turquie des armes de pointe, comme la vente récente, pour 40 millions de dollars à la Force aérienne turque, de missiles. Une idée a surgi, celle d'arrêter d'aider les Turcs à faire échouer les résolutions sur le génocide arménien qui régulièrement sont présentées devant le Congrès américain.

 

Les ministres des gouvernements turc et syrien se sont rencontrés, le 13 octobre, dans la ville frontalière de öncüpinar et symboliquement ils ont soulevé une barre séparant ainsi leurs deux pays.

Barry Rubin, du Centre Interdisciplinaire de Herzliya, non seulement soutient l'idée que « l'alliance israélo-turque est terminée » mais il conclut que les forces armées de la Turquie ne défendent plus la république laïque et ne peuvent plus intervenir lorsque le gouvernement devient trop islamiste.

 

Le deuxième évènement a eu lieu deux jours plus tard, le 13 octobre, lorsque le ministre des Affaires étrangères de Syrie, Walid al-Moallem, a annoncé que les Forces turques et syriennes venaient juste « d'effectuer des manœuvres près d'Ankara ». Moallem a appelé à juste titre ceci une évolution importante « car il réfute l'information sur les mauvaises relations entre les institutions militaires et politiques en Turquie, à propos des relations stratégiques avec la Syrie ». Traduction : les forces armées de la Turquie sont perdantes face aux politiciens.

Le troisième évènement , dix ministres turcs, dirigés par Davutoglu, ont rejoint leurs homologues syriens , le 13 octobre, pour des pourparlers sous l'égide du nouveau « Haut Conseil de Coopération stratégique Turquie-Syrie ». Les ministres ont annoncé qu'ils avaient signé près de 40 accords, à mettre en œuvre dans les 10 jours ; que seraient réalisés des exercices militaires terrestres conjoints, plus complets et plus approfondis que le premier qui s'était produit en avril et que les dirigeants des deux pays allaient signer un accord stratégique en novembre.

 

La couverture du livre d'Ahmet Davutoglu « Profondeur stratégique: la position internationale de la Turquie. »

En conclusion le Conseil a publié une déclaration conjointe annonçant la formation d'un « partenariat stratégique durable » « entre les deux parties » pour soutenir et élargir leur coopération dans un large éventail de questions d'intérêt mutuel et pour renforcer les liens culturels et la solidarité entre leurs peuples . « L'esprit du conseil » a expliqué Davutoglu « est un destin, une histoire et un avenir communs ; nous allons construire ensemble l'avenir » ; tandis que Moallem a appelé la réunion un « festival pour célébrer » les deux peuples.

 

Les relations bilatérales ont en effet subi un revirement spectaculaire depuis la décennie précédente, quand Ankara a été dangereusement près d'entrer en guerre avec la Syrie. Mais l'amélioration des relations avec Damas ne sont qu'une partie d'un effort beaucoup plus important d'Ankara pour renforcer les relations avec les Etats régionaux et musulmans, une stratégie énoncée par Davutoglu dans son livre influent paru en 2000 « Stratejik derinlik : türkiye'nin uluslararasi konumu ( Profondeur stratégique : la position internationale de la Turquie »

En bref, Davutoglu prévoit de réduire les conflits avec les voisins , la Turquie émergeant comme une puissance régionale, une sorte d'empire ottoman modernisé. Dans cette stratégie est implicite la distanciation de la Turquie, de l'Occident en général et d'Israël en particulier. Même si ce n'est pas présenté en termes islamistes « la profondeur stratégique » correspond étroitement à la vision du monde du parti islamiste AKP.

Comme le note Barry Rubin, « le gouvernement turc est plus proche politiquement de l'Iran et de la Syrie que des Etats-Unis et d'Israël ». Caroline Glick, éditorialiste du Jerusalem Post, va plus loin : Ankara a déjà « quitté l'alliance occidentale et est devenue un membre à part entière de l'axe iranien. » Mais les milieux officiels en Occident semblent presque inconscients de ce changement capital dans la loyauté (l'allégeance) de la Turquie et de [l'importance de] ses implications.

Le coût de leur erreur deviendra bientôt évident.

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 06:09

Quinze années après avoir fait la paix avec Israël, les Jordaniens ont, à la quasi-unanimité, des attitudes négatives à l'égard d'Israël


http://www.theisraelproject.org/site/c.hsJPK0PIJpH/b.672581/k.DB67/The_Israel_Project_
_For_Freedom_Security_and_Peace.htm


Avec une marge de 1 à 2 qui soutiennent les tirs de roquettes contre l'État juif

Anniversaire de l'accord de paix entre Israël et la Jordanie  
Principaux résultats de deux sondages nationaux 

Dans le cadre du quinzième anniversaire de l'accord de paix entre Israël et la Jordanie, un nouveau sondage commissionné par The Israel Project (TIP) montre la profonde hostilité des Jordaniens vis-à-vis de l'État juif. Le sondage, sous forme d'interviews auprès de 250 Jordaniens, a été réalisé par la Greenberg Quinlan Rosner Research (GQRR) dans le cadre d'une étude plus importante pour TIP incluant les interviews de 250 habitants de Gaza, 250 personnes en Cis-jordanie et 500 Egyptiens. 

Le sondage a conclu que le public jordanien, largement composé de Palestiniens, n'est pas disposé à accepter Israël ou à s'engager avec l'État juif. Aucune personne interrogée ne donne une note favorable à Israël, un niveau de rejet que la GQRR n'a jamais vu à l'égard de quiconque ou d'un groupe quelconque dans ses 29 ans d'existence. En Jordanie, Israël obtient 99 pour cent de notes très indifférentes (notes entre 0 à 25 sur une échelle de 0 à 100). 

Même 15 ans après la paix entre Israël et la Jordanie, les Jordaniens ne se sont pas résignés à l'existence d'Israël ou à la permanence d'Israël en tant qu'État juif. Moins d'un quart des personnes interrogées pensent qu'Israël a le droit d'exister et trois quarts des personnes interrogées pensent qu'Israël "
n'est pas nécessairement là pour rester en tant qu'État juif permanent." Ce n'est pas surprenant, par conséquent, de trouver que la majorité des Jordaniens s'opposent également aux relations diplomatiques avec Israël.

Cependant, les Jordaniens sont divisés en ce qui concerne la solution à deux États entre Israël et les Palestiniens ; ils sont largement d'accord (35 à 50 pour cent), avec du recul, que le président de l'Organisation pour la Libération de la Palestine, Yasser Arafat, aurait dû accepter les propositions de paix du président Bill Clinton à Camp David. Ceci dit, une forte majorité de Jordaniens, 66 pour cent, pensent que la paix entre les Palestiniens et Israël est peu probable dans les cinq prochaines années.

Alors qu'une petite majorité pense que les Palestiniens devraient négocier directement avec Israël, les Jordaniens continuent à soutenir le terrorisme et les attaques sur des civils. En Jordanie, trois quarts des personnes interrogées conviennent qu'il est justifié de cibler des civils israéliens ou d'envoyer des terroristes suicidaires pour lutter contre l'occupation et défendre les Palestiniens. 

Alors que la crise à Gaza a provoqué le soutien des Egyptiens et des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, qui sont favorables à l'arrêt des tirs de roquettes, l'attitude des Jordaniens est aberrante, ils soutiennent l'usage continu des tirs de roquettes par une marge de 1 à 2. 

"
La Jordanie a une très grande population palestinienne, mais elle n'est pas dans la ligne de tirs en Cisjordanie et à Gaza. Sur un certain nombre de mesures, les Jordaniens rejettent fortement leurs voisins et se distinguent d'eux," a dit Stanley Greenberg, docteur en philosophie et président de Greenberg Quinlan Rosner.

Jennifer Laszlo Mizrahi, fondatrice et présidente de 
The Israel Project a dit : "Les données montrent que la plupart des Jordaniens obtiennent leurs informations sur Israël à travers les médias arabes – et les attitudes qui en résultent sont désastreuses. Il est essentiel que la Jordanie ouvre ses émissions télévisées à la réalité des nombreux projets de coexistence permettant aux Juifs et aux Arabes de travailler ensemble pour créer des emplois et de l'espoir."

Vous trouverez ci-dessous les principaux résultats d'un sondage nationalement représentatif réalisé sur le terrain du 8 au 16 juillet 2009 en Jordanie, avec 257 personnes interrogées et une marge d'erreur de +/- 6,1 pour cent. Cliquez ici pour en savoir plus sur le sondage en Egypte et cliquez ici pour en savoir plus sur le sondage à Gaza et en Cisjordanie.

Anniversaire de l'accord de paix entre Israël et la Jordanie 

Lundi 26 octobre marquera le quinzième anniversaire de l'accord de paix entre Israël et la Jordanie. L'accord signé le 26 octobre 1994 entre les deux pays,au carrefour frontalier d'Arabah, représentait le deuxième accord de paix entre Israël et un État arabe; Israël avait signé un accord de paix avec l'Egypte en 1979. [1] 

L'accord de paix réglait les différends entre Jérusalem et Amman sur un certain nombre de problèmes importants. A l'exception de la déclaration de paix actuelle, il a déterminé la frontière entre les pays, a créé un accord sur les problèmes d'eau, a assuré l'accès aux lieux saints communs ainsi que leur respect et a normalisé les relations diplomatiques et économiques. [2] 

Les relations entre Israël et la Jordanie impliquent un certain nombre de problèmes qui nécessitent une importante coopération et collaboration. Le commerce entre les deux pays continue à se développer, ainsi que l'industrie du tourisme. Israël a aidé la Jordanie avec le développement agricole; les Jordaniens ont participé à des ateliers agricoles en Israël; et des experts israéliens ont visité la Jordanie. Des plans ont été réalisés pour résoudre le problème du niveau décroissant de la Mer morte que partagent les deux territoires. [3] 

Cependant, les problèmes politiques constants de la région, en particulier entre Israël et les Palestiniens, ne font qu'augmenter la tension entre Amman et Jérusalem. Les tensions autour du processus de paix, la violence en provenance de Gaza et les intérêts sur les lieux saints à Jérusalem constituent des obstacles permanents aux relations entre Israël et la Jordanie. [4] 

Evénements clés dans l'histoire entre Israël et la Jordanie

Mai 1948 à mars 1949 : La légion arabe de Transjordanie attaque les forces sionistes à l'intérieur de la Palestine sous mandat, envahit la Cisjordanie et occupe le territoire. [5]

Avril 1950 : Le Roi Hussein de Jordanie annexe la Cisjordanie. [6]

Juin 1967 : L'armée jordanienne entreprend la Guerre des Six Jours contre Israël et bombarde Jérusalem-ouest. Les forces israéliennes attaquent et conquièrent Jérusalem-ouest et la Cisjordanie. [7]

31 juillet 1988 : Le Roi Hussein de Jordanie renonce à la revendication de la Jordanie sur la Cisjordanie. [8]

26 octobre 1994 : Israël et la Jordanie signent un accord de paix. [9]

Octobre 1995 : Un accord de coopération est conclu pour étendre le développement économique et social entre les deux pays, faisant participer les Palestiniens à des cours sur l'agriculture et la santé en Israël. [10]

18 janvier 1996 : Un accord est conclu sur des relations culturelles et scientifiques communes, permettant aux étudiants jordaniens d'étudier pour des diplômes supérieurs dans les universités israéliennes. [11]

8 septembre 1999 : Les ministres du tourisme israélien et jordanien se rencontrent pour discuter de l'augmentation de la coopération touristique entre les deux pays. [12]

16 avril 2001 : Le Premier ministre israélien Ariel Sharon rencontre le ministre des Affaires étrangères Abdelilah Al Khatib en Israël. [13]

10 août 2002 : Israël et la Jordanie lancent un plan conjoint pour détourner l'eau de la Mer rouge vers la Mer morte afin d'éviter que le niveau de l'eau de cette dernière continue à baisser. [14]

2 décembre 2003 : Le ministre des Affaires étrangères israélien Silvan Shalom rencontre son homologue jordanien Marwan Jamil Al-Muasher dans le cadre de la conférence de Barcelone à Naples. [15]

Décembre 2003 : Israël et la Jordanie signent un accord permettant de créer un système de gestion de surveillance des données dans le Golfe d'Akaba. [16]

9 mars 2004 : Un centre de recherche scientifique commun désertique est lancé sur la frontière israélo-jordanienne. [17]

16 mai 2004 : Israël et la Jordanie signent un accord commercial autorisant le transfert d'un grand nombre de marchandises entre les deux pays, sans taxes. [18]

30 avril 2008 : Le Premier ministre israélien Ehud Olmert visite Amman et rencontre les Roi Abdullah de Jordanie. [19]

14 mai 2009 : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre le roi Abdullah en Jordanie. [20]

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 14:37

L’Irak veut développer son potentiel nucléaire

[Mercredi 28/10/2009 11:49]

 


Allez, on continue joyeusement !!!!


L’Irak n’est plus dirigé par un dictateur, comme à l’époque de Saddam Hussein, mais cela ne signifie pas pour autant que son régime est devenu un parangon de démocratie.  Et lorsqu’on apprend à présent que ses dirigeants ont entamé des démarches auprès de la communauté internationale en vue d’obtenir l’autorisation de faire fonctionner à nouveau sa centrale atomique, on ne peut que craindre les conséquences d’un tel processus.

Si l’on en croit le Guardian britannique, les autorités de Bagdad auraient pris contact avec l’industrie nucléaire française afin d’obtenir son aide pour la réfection d’une de leurs installations nucléaires, détruites il y a dix-neuf ans pendant la guerre du Golfe, dans les bombardements aériens britanniques et américains.

En outre, toujours selon cette source, le gouvernement irakien se serait tourné vers l’Onu et l’Agence internationale de l’Energie atomique pour demander la levée de l’interdiction de mener des activités liées au nucléaire dans le pays. Pour tenter de les convaincre, les dirigeants irakiens ont affirmé que la centrale ne servirait que pour la recherche scientifique.

Dans l’interview qu’il a accordée au Guardian, le ministre irakien des Sciences et de la Technologie, Raed Fahmi,  a déclaré notamment: « Nous coopérons avec l’AIEA et nous souhaitons élargir le champ de nos recherches dans des domaines où nous pouvons utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques ». Il a expliqué qu’après avoir été privé d’industries suite à la chute du régime de Saddam Hussein, son pays souhaitait à présent utiliser cette énergie nucléaire pour se développer dans des domaines divers tels que la médecine, l’agriculture et le traitement des eaux.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 16:01

La Turquie fait preuve depuis quelques temps d’une hostilité croissante vis-à-vis d’Israël et cela irait de pair avec son rapprochement avec l’Iran d’une part et la Syrie de l’autre. Cette nouvelle politique adoptée par le chef du gouvernement turc Recep Tayyip Erdogan se précise avec sa visite, ce mardi, à Téhéran où il a été accueilli chaleureusement par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Pendant son séjour qui durera 48 heures, Erdogan rencontrera notamment le ministre turc des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki et le président du Parlement Ali Larijani.

Lors de ses entretiens avec Ahmadinejad, ce dernier l’a chaudement félicité pour ses récentes prises de position « contre le régime sioniste », estimant que ses déclarations avaient eu des retombées bénéfiques dans le monde entier. Il a précisé: « Le régime sioniste menace toutes les nations et fait tout pour qu’il n’y ait aucun pays puissant dans la région. Nous constatons que l’usage de la force à Gaza ne lui suffit pas et il attaque aussi Jérusalem la Sainte ».

Les deux chefs d’Etat, qui se sont rencontrés dans la résidence présidentielle d’Ahmadinejad, ont parlé de resserrer les relations entre leurs pays et ont débattu du nucléaire iranien. Ahmadinejad a déclaré: « L’Iran et la Turquie ont des intérêts communs et sont soumis aux mêmes menaces. Si nous coopérons, nous pourrons surmonter toutes nos difficultés pour le bien de nos deux peuples ».

En prévision de son voyage à Téhéran, le Premier ministre turc avait déclaré, dans une interview accordée en début de semaine au Guardian britannique, qu’Ahmadinejad était sans aucun doute un ami de la Turquie, en précisant: « Jusqu’à aujourd’hui, nous avons toujours eu de très bons rapports et nous n’avons rencontré aucun obstacle ». Quant au ministre israélien Lieberman, Erdogan l’a accusé notamment d’avoir menacé d’utiliser l’arme nucléaire contre Gaza.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 11:19

16 états arabo-musulmans se sont réunis à Damas, objectif :
renforcer le boycott économique envers d'Israel.


Ces mêmes pays qui pensent que l'Etat Hébreu est un danger pour la paix et la concilliation...


Sympas les voisins !



Oct 200927

Par IsraelValley Desk
Rubrique: 
Boycott
Publié le 27 octobre 2009

 

 

Les représentants de 16 Etats arabes se sont réunis, à Damas la semaine dernière. L’objectif : renforcer le boycott économique envers Israël qui dure déjà depuis plusieurs décennies.

JPost : "L’événement, qui a rassemblé des agents de liaisons de la Ligue arabe boycottant Israël, se tient une fois par an. La liste des participants : dirigeants de pays arabes, représentants des Palestiniens, multiples organisations de conférences islamistes…

Bien que le Quartier général de la Ligue arabe soit basé au Caire, le bureau de l’organisation en charge du boycott d’Israël se trouve en Syrie depuis sa création en 1951. Les conférenciers ont insisté sur l’importance du renforcement de l’embargo en tant qu moyen de pression sur l’Etat juif.

Selon Mohammed Subaih (assistant du Secrétaire général de la Ligue arabe en charge des Affaires palestiniennes), le boycott reste nécessaire “pour combattre les crimes et agressions d’Israël”. Il a, par ailleurs, remercié chaleureusement les hôtes syriens pour leur soutien.

Muhammad al- Tayyeb Busala, ancien responsable de la Commission de la Ligue arabe pour le boycott d’Israël, a quant à lui dénoncé ce qu’il nomme “l’agression sioniste persistante” et a expliqué que l’Etat Juif devait assumer la responsabilité de ses “crimes de guerre”.

Depuis quelques années, le boycott s’était affaibli et quelques pays de la Ligue arabe tels que l’Egypte et la Jordanie l’avaient même cessé totalement après la signature de traités de paix avec Israël. D’autres pays comme la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie s’étaient contentés de ne pas l’amplifier.

A noter que d’autres Etats arabes, comme l’Arabie Saoudite, le Liban, la Syrie et l’Irak, continuent de refuser l’entrée de tout produit fabriqué en Israël ou contenant des composants en provenance de l’Etat hébreu".

Source: JPost (Copyrights)

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 09:44
Il est grand temps, s'il n'est pas déjà trop tard, d'entendre ce qu' a été la stratégie de la Turquie, depuis le retour des Islamistes au Pouvoir. Erdogan n'a jamais été un allié d'Israël, ni de l'Amérique encore moins de l'Europe, mais un Cheval de Troie. Il n'a jamais agi autrement que par opportunisme pur et simple. De fait, il s'agissait de renforcer sa propre position de leader incontestable au Levant, en profitant de l'avance technologique et des moyens stratégiques qu'Israël, les Etats-Unis ou l'OTAN pouvaient mettre à sa disposition, tout en se montrant redoutable à l'égard dela Syrie et de l'Iran. Aujourd'hui, Erdogan est en position de faire monter les enchères et de peser lourdement dans les projets atlantiques, dans cette partie du monde. Il peut donc recracher sa haine d'Israël trop longtemps contenue... 
Turquie : "Lieberman a menacé de bombarder Gaza"
Par JPOST.FR
26.10.09
I




 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1256150052550&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 


Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman de menacer d'envoyer une bombe nucléaire sur la bande de Gaza et a qualifié l'Iran d' "ami de la Turquie" dans une interview publiée lundi dans le Guardian.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Photo: Archives , JPost

Tout en insistant sur l'alliance stratégique qui existe toujours entre Israël et la Turquie, ses relations semblent être désormais meilleures avec les dirigeants iraniens qu'avec les Israéliens.

"C'est sans aucun doute notre ami", a dit Erdogan du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a appelé à plusieurs reprises à l'éradication d'Israël. "En tant qu'ami nous entretenons jusqu'à présent de très bonnes relations et ne rencontrons aucune difficulté."

L'article rapporte également qu'Erdogan se rendra à Téhéran dans le courant de la semaine pour y rencontrer Ahmadinejad et le guide suprême Ayatollah Ali Khamenei et discuter de liens commerciaux entre les deux pays.

Erdogan a en outre balayé l'inquiétude de l'Occident sur le programme nucléaire iranien : "Ils travaillent à la puissance nucléaire dans le seul but d'obtenir de l'énergie."

Le Premier ministre turc ne craint pas non plus que sa critique d'Israël envenime les relations entre la Turquie et les États-Unis. "Je ne pense pas que ce soit possible. La politique américaine dans cette région n'est pas dictée par Israël", a-t-il dit.

Il a également critiqué la réticence de l'Europe à accepter la Turquie dans l'Union européenne.
"Parmi les dirigeants européens, certains ont des préjugés envers la Turquie, comme la France et l'Allemagne… C'est une attitude injuste. L'Union européenne viole ses propres lois", a-t-il expliqué.
"En étant dans l'Union européenne, nous construirons des ponts entre 1,5 milliard de musulmans dans le monde et le monde non-musulman. Ils doivent prendre cela en compte. L'ignorer reviendrait à affaiblir l'Union européenne."

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