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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 08:42
Croatie et Vatican : le pacte du diable
22.03.10







Quel rôle a joué le Vatican pendant la Seconde guerre mondiale ? Soixante ans plus tard, la question continue d'être d'actualité. Pour preuve : la controverse qui entoure la canonisation de Pie XII. On reproche à ce pape en fonctions dans les années 1940 de ne pas avoir assez élevé la voix contre le massacre des Juifs pendant la Shoah. Mais ces accusations ne seraient-elles pas l'arbre qui cache la forêt pour détourner les observateurs du fond du problème : se pencher sur la responsabilité des hautes instances papales.
Car la vraie question est de savoir si le Vatican approuvait ou non l'ordre mondial - ou du moins certains de ses aspects - préconisé par le Troisième Reich. Un ordre dans lequel les Juifs assassinés faisaient figures de simples victimes collatérales - des victimes que Pie XII déplorait bel et bien. La réponse est peut-être à rechercher dans une région de l'Europe à laquelle on accorde peu d'attention, alors qu'elle a joué un rôle crucial dans les deux guerres mondiales : les Balkans.

Un garde Ustasha parmi des corps de prisonniers assassinés dans le camp de concentration de Jasenovac.
Photo: Musée de la Shoah aux Etats-Unis , JPost


Au début des années 1940, l'Eglise catholique cherche à se protéger du communisme. Parmi les solutions qui s'offrent à elle : soutenir les Ustashas, ce mouvement qui allait incarner le régime génocidaire de la Croatie, alors satellite de l'Allemagne nazie.

Le 17 février 1941, un article du New York Times révélait qu'Alojzije (Aloysius) Stepinac, archevêque de Zagreb, la capitale croate, donnait des conférences au Vatican. Son objectif : réclamer la liberté de prêtres catholiques détenus dans la Croatie prénazie pour avoir fait circuler des pamphlets attribués à Ante Pavelic en faveur d'une Croatie libre. Pavelic, celui-là même qui avait un jour déploré qu'Hitler se montre "trop doux" avec les Juifs. Pavelic, le fondateur du mouvement fasciste des Ustashas, qui recourait au terrorisme dans toute l'Europe pour "libérer" la Croatie de la Yougoslavie. "Un bon Ustasha", disait-il, "est un homme qui sait manier un couteau pour sortir un enfant du ventre de sa mère."

Pavelic, le "purificateur"

A cette époque, l'Italie de Mussolini donnait asile à Pavelic et les soldats Ustashas étaient entraînés sur son sol. La France avait en effet condamné Pavelic à la peine capitale pour avoir planifié, en 1934, l'assassinat du roi Alexandre Ier de Yougoslavie, dans lequel le ministre français des Affaires étrangères Louis Barthou, avait également trouvé la mort. Quand, en avril 1941, Hitler envahit la Yougoslavie, Pavelic devient alors le führer, ou "Poglavnik", de la nouvelle Croatie cléricale et fasciste.

Au cours d'un banquet organisé en son honneur, l'archevêque Stepinac bénit le nouveau régime et le leader Ustasha, les qualifiant de "main de Dieu en action". Le mois suivant, Pavelic est reçu par Pie XII. Une entrevue qui se déroule en dépit de la requête d'un émissaire yougoslave, qui demande au pape d'y renoncer en raison des atrocités perpétrées. Puis en juillet de la même année, le ministre de l'Education de Pavelic, Mile Budak, annonce publiquement la mise en place du processus de purification, qui est déjà appliqué contre les Serbes : en tuer un tiers, en expulser un tiers, en convertir un tiers.

Un mois plus tard, plus d'un millier de Serbes sont rassemblés dans une église de Glina pour être convertis. Le chef de la police de Zagreb leur adresse un discours : "Maintenant que vous êtes tous catholiques", déclare-t-il, "je vous garantis que vos âmes seront sauvées. Pour vos corps, en revanche, je ne peux rien faire." Sur ces mots, entrent des hommes de main Ustashas armés de matraques, de couteaux et de haches, qui massacrent l'ensemble des Serbes présents. Sauf un. Ljuban Jednak fera le mort avant de s'extirper de la fosse commune.

Pie XII et Pavelic continuent à s'échanger des "télégrammes cordiaux". Quant à la presse catholique croate, elle publie régulièrement des articles élogieux sur le régime. Fait exceptionnel, l'Allemagne confie alors à la Croatie le soin de gérer seule ses propres camps de concentration. Les membres du clergé prennent aussitôt une part active dans le bain de sang, servant de gardiens, de commandants et de bourreaux dans les 40 camps croates, dont le plus célèbre est Jasenovac : troisième en taille dans l'histoire de la Shoah, mais aussi celui dont on parle le moins. Là, on tue des Serbes, des Juifs, des Tziganes et des Croates antifascistes. Le 29 août 1942, un moine du monastère de Siroki Brijeg, Petar Brzica, s'enorgueillit d'avoir égorgé 1 350 Serbes en une nuit, un record...

"Le 7 février 1942", relate l'historien Carl Savich, "un prêtre de Petricevac entraîne des fascistes croates armés de haches et de couteaux dans un village voisin ; au cours de l'assaut, 2 300 Serbes sont assassinés." Drakulic, survivant de ce massacre, raconte : "Avant de tuer les adultes, ils ouvraient les ventres des femmes enceintes et en sortaient les bébés pour les découper. Aux enfants du village, les Ustashas coupaient les bras, les jambes, les nez, les oreilles ou les parties génitales. Les petites filles étaient violées avant d'être tuées sous les yeux de leur famille, que l'on obligeait à regarder. La torture la plus odieuse était la décapitation des enfants, dont on posait la tête sur les genoux des mères, avant de les assassiner à leur tour."

On a conservé jusqu'à présent des photographies d'archives de ces terribles événements : des Ustashas présentant la tête d'un prêtre orthodoxe, une paysanne sans yeux, des Serbes et des Juifs projetés dans le vide du haut d'une falaise, un Serbe avec une scie sur le cou et un Ustasha souriant, tenant à la main le cœur frémissant du célèbre industriel Milos Teslitch, qui vient d'être castré et éventré et à qui l'on a coupé les oreilles et les lèvres.

Le silence de l'Eglise catholique : complicité tacite ?

Soixante ans se sont écoulés et le monde ne connaît toujours pas cette page de l'histoire de la Croatie. Non seulement le Vatican ne s'est pas élevé contre ces crimes pendant la guerre, non seulement il s'est rendu complice du génocide d'un million d'êtres humains, mais il n'a par la suite jamais exprimé le moindre remords pour le sang orthodoxe versé. Parce que le monde ne lui a rien demandé. D'où ces interrogations, semblables à celles qui tenaillent les organisations juives, sur la sincérité du Vatican ; pourquoi ces réticences à ouvrir les archives sur la conduite de Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale ?
On ne peut s'empêcher de se demander si le Vatican, en tant qu'institution, ne s'est pas secrètement félicité de la décimation de son rival orthodoxe.

 

Stepinac, photographié alors qu'il donnait sa bénédiction aux Ustashas juste avant une bataille ou un massacre, a apporté lui-même à Pie XII la bonne nouvelle des 244 000 conversions forcées de mai 1944. (Mais peut-être le pape était-il déjà au courant, pour avoir écouté la BBC qui, par exemple, le 16 février 1942, annonçait : "Les Orthodoxes sont convertis de force au catholicisme et nous n'entendons pas la voix de l'archevêque prêchant la révolte. On dit au contraire que celui-ci prend part aux parades nazies et fascistes.")


C'est en observant la liquidation des Orthodoxes de Croatie que Reinhard Heydrich, adjoint de Himmler, écrivait à ce dernier le 17 février 1942 : "Il est clair que l'état de tension serbo-croate est pour une grande part le reflet d'une lutte qui oppose l'Eglise catholique à l'Eglise orthodoxe." Ce n'est pas aux Juifs que l'Eglise doit les plus importantes excuses pour ce qui s'est passé pendant la guerre, mais aux Serbes. Si, en gardant le silence sur les Juifs d'Europe, Pie XII espérait éviter de mettre en danger des millions de Catholiques, quelle raison l'a empêché de parler de la Croatie, dont la situation a horrifié les nazis, au point que des soldats allemands et italiens ont éprouvé le besoin de venir protéger les Serbes des Ustashas ?

Et quel aurait été le risque couru par les fidèles à l'intérieur de la Croatie ? Le 5 juillet 1994, un article du Washington Times a tenté d'approfondir la question du silence qui entoure le chapitre croate et le camp de Jasenovac : "Pendant des années, les détails sanglants sont restés officiellement tabous. Si les documents et les témoignages ont été tout d'abord ignorés, puis mystérieusement retirés des archives internationales, il apparaît désormais qu'une vaste conspiration internationale impliquant Tito, les Nations unies, quelques hauts personnages du Vatican et même des organisations juives, a tout fait pour enterrer l'histoire de Jasenovac à jamais. Les mots d'ordre de Tito étaient "Fraternité et Unité" et c'est pour atteindre ce noble objectif qu'il a voulu effacer l'épisode Jasenovac.

L'Occident l'a suivi dans son ensemble, surtout à partir de 1948, année de sa rupture avec Staline. Quant au Vatican, il voulait protéger les Croates catholiques, qui avaient été les assistants trop zélés des nazis dans les Balkans. "Le silence des organisations juives s'explique moins bien. Milan Bulajic (aujourd'hui décédé), du musée du Génocide de Belgrade, avait rencontré des responsables du musée de la Shoah à Washington pour tenter de comprendre pourquoi on parlait si peu des victimes juives yougoslaves. Il ne semble pas avoir obtenu de réponse très claire... "A l'éclatement de la Yougoslavie, en 1991, des troupes de la nouvelle Croatie indépendante ont brièvement investi le site de Jasenovac et, selon des sources serbes, ont fait sauter ce qui restait du camp et détruit les documents existants."

Tuer des Orthodoxes mais sauver des Juifs

Le clergé catholique, dont l'Eglise a ignoré les appels, aurait lui aussi droit à des excuses officielles. L'archevêque Misic de Mostar, en Bosnie Herzégovine, avait supplié Stepinac d'user de son influence auprès des autorités pour empêcher les massacres. Et Bulajic évoque par ailleurs un groupe de prêtres catholiques "envoyés au camp de Jasenovac pour avoir refusé d'organiser une messe d'action de grâce en l'honneur d'Ante Pavelic..."

On le voit, le blâme lié à l'approbation tacite du génocide et de la fuite des coupables qui l'a suivi ne s'applique pas seulement à "une poignée d'individus". De même, c'est plus qu'une poignée d'individus qui méritent des louanges pour avoir fait l'inverse. Par exemple, des Juifs ont été sauvés par toute la nation catholique en Italie (avant 1943), y compris par le commandant en chef du camp de concentration de Ferramonti, qui a déclaré que son travail était de protéger ses prisonniers, et non de les assassiner. On ne s'étonnera pas non plus que des soldats italiens soient intervenus dans le massacre des Serbes au Kosovo par les Croates et les Albanais alignés à l'Axe. Malheureusement, l'Eglise n'a pas pris ses distances vis-à-vis d'Aloysius Stepinac. Pire. Le cardinal de New York, Francis Spellman, a donné à une école paroissiale de White Plains le nom de Stepinac. Et, en 1952, Pie XII l'a nommé cardinal.

Puis, malgré la demande du centre Simon Wiesenthal d'attendre que le rôle du cardinal pendant la guerre soit mieux précisé, le pape Jean-Paul II a béatifié Stepinac en 1998.
Des groupes croates (incluant quelques Juifs) ont même fait appel auprès de Yad Vashem pour donner à Stepinac le titre de Juste parmi les nations, arguant qu'il avait sauvé quelques Juifs en échange de leur conversion. Ce à quoi Yad Vashem a dû donner une réponse un peu absurde : "Les personnes qui ont aidé des Juifs, mais ont simultanément collaboré ou été liées avec un régime fasciste qui a pris part à la persécution des Juifs orchestrée par les nazis sont disqualifiées pour l'obtention du titre de Juste."

On peut invoquer le même argument quant au pape Benoît XVI et à ses efforts pour canoniser Pie XII. S'il a nié l'association notoire de Stepinac avec les Ustashas, le Vatican de Pie XII a bel et bien servi d'intermédiaire dans la fuite des Ustashas après la guerre. Selon des documents américains confidentiels apportés à un récent dossier de recours collectif en justice contre la banque du Vatican, accusée d'avoir blanchi le butin des pillages des Ustashas - un argent utilisé ensuite pour financer leur fuite et les faire vivre après la guerre - Pavelic aurait été caché dans un monastère catholique croate à Rome.

Là où le bureau du contre-espionnage américain rapportait le 12 septembre 1947 : "Les relations de Pavelic sont si haut-placées et sa position actuelle si compromettante pour le Vatican que son extradition reviendrait à asséner un coup considérable à l'Eglise catholique."
De Rome, Pavelic a fui vers l'Argentine, où il est devenu conseiller de Juan Peron en matière de sécurité. Juan Peron a ainsi fourni des milliers de visas à des Ustashas en fuite.

"Pour la patrie, prêt"

 

La crise d'identité que connaît le Vatican depuis la Seconde guerre mondiale est apparue aux yeux de tous en septembre dernier, quand, pressé par les leaders croates, l'archevêque de Zagreb Josip Bozanic a enfin visité le mémorial de Jasenovac. Soixante ans après les faits, il était le premier représentant de l'Eglise croate à assister à la commémoration annuelle. Or, ce jour-là, au lieu de présenter des excuses, Bozanic a défendu Stepinac et l'Eglise et a exploité ce moment si attendu pour déplorer le massacre de nazis en fuite par des partisans à Bleiburg, en Autriche.
Le Vatican n'a adressé aucun reproche à Bozanic, tout comme il se garde de reprocher à l'Eglise croate sa tolérance vis-à-vis du symbolisme pronazi omniprésent dans ce pays, qui a fait son apparition comme "culture" de la Croatie au début des années 1990.

Le président Stjepan Mesic lui-même, juste après son départ des affaires au terme de dix années de mandat, a demandé au Vatican de prêter davantage d'attention à un évêque et aumônier militaire qui récite régulièrement un violent poème qui s'achève par la phrase chère aux Ustashas : "Pour la patrie, prêt !" Tel est ce pays des Balkans en passe de devenir membre de l'Union européenne. Voilà où aboutissent des décennies d'invasions, de détournements et de dissimulation. Même Jean-Paul II n'a pas parlé une seule fois de Jasenovac - plus grand camp de la mort des Balkans - au cours de ses trois visites en Croatie.

Et que dire de Benoît XVI, qui accordait, en décembre dernier, une audience privée à Marko Perkovic, premier chanteur de Thompson, groupe de pop croate fasciste-clérical bien connu. Thompson lui aussi invoque régulièrement le "Pour la patrie, prêt !" des Ustashas et lançait des odes aux camps de concentration dans ses premiers albums. Beaucoup de ses fans effectuent le salut nazi et des religieuses et des hommes politiques assistent à ses concerts "patriotiques".

L'Histoire ne se répète pas, elle bégaye...

On enterre l'Histoire dans le but de la répéter. John Ranz, président de l'association des survivants de Buchenwald, écrivait en 1996 dans une lettre adressée au New York Times : "Ironiquement, avec l'aide des Etats-Unis, Franjo Tudjman [président dans les années 1990] a pu accomplir l'an dernier ce que les nazis et leurs collaborateurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas réussi à faire : déraciner toute la population serbe de Krajina... Le régime fasciste d'Ante Pavelic est en train d'être officiellement réhabilité en Croatie. Des rues et des bâtiments publics reçoivent les noms d'architectes de la Shoah, la monnaie mise en place au temps du nazisme a de nouveau cours, tandis que les chiffres sont remaniés et l'ampleur du carnage humain réévaluée."

Si l'Histoire n'avait pas été jetée dans les charniers qu'elle a générés, les publics occidentaux auraient sans doute eu le droit de mieux comprendre les guerres des Balkans, sachant qu'en 1991, on estimait "normal de tuer des Serbes". Lorsque la Croatie s'est démarquée de la Yougoslavie, en juin 1991, c'est l'instinct de survie qui a poussé les Serbes à se détacher à leur tour des sécessionnistes.

Et ainsi le président Tudjman a-t-il été, en 1993, l'un des invités d'honneur de l'inauguration du musée de la Shoah américain. Tudjman, qui avait pourtant déclaré : "Il y a eu 900 000 morts, pas six millions", qui avait qualifié Jasenovac de "mythe", qui avait accusé les Juifs des meurtres qui y avaient été perpétrés, qui avait présenté des excuses officielles pour les 20 000 Juifs tués en ce lieu, mais aucune pour les quelques centaines de milliers de Serbes disparus.

Et ainsi Sakic, commandant du camp de Jasenovac, a-t-il été enterré, en juillet dernier, dans son uniforme nazi, par le père Vjekoslav Lasic - l'un des nombreux prêtres qui disaient des messes en l'honneur d'Ante Pavelic. "L'Etat indépendant de Croatie est le fondement de la patrie actuelle de la Croatie", a déclaré Lasic. "Tout Croate digne d'honneur est fier du nom de Dinko Sakic."
Canoniser Pie XII représenterait une injustice vis-à-vis des Catholiques qui ont fait davantage que lui, et une insulte envers les Catholiques du monde entier en général. Si Pie XII ne doit pas être démonisé, il ne doit pas non plus être sanctifié.

L'auteure est spécialiste des Balkans et consultant auprès du Conseil américain pour le Kosovo.

 

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 05:47


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non boycott israel
Et non au Mythe
de l'Apartheid


Les droits de l’homme version palestinienne
.hamodia.

  24 mars 2010, 

Au titre des nombreuses perles que contient le rapport Goldstone, il y a sans contexte l’affirmation que les Palestiniens ont attesté dans leurs textes constitutionnels leur attachement aux droits de l’homme. 


Nous voudrions cependant montrer que les Palestiniens ont une conception très particulière des droits de l’homme. Ceux-ci, à l’instar d’ailleurs de la grande majorité des pays arabes, donnent à l’expression des droits de l’homme un sens différent de celui qui prévaut en Occident. En effet, là où les pays démocratiques occidentaux se réfèrent entre autres textes à la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, le monde arabe privilégie la Déclaration adoptée par le Conseil de la Ligue arabe et expressément ratifiée par l’Autorité palestinienne. 
La présentation des grandes lignes de ce texte permettra ainsi de montrer qu’il est parfaitement possible d’affirmer respecter les droits de l’homme et vouloir l’éradication du sionisme, voire par extension des Juifs.
Analyse du Préambule ou comment l’antisionisme est une composante des droits de l’homme
Le Préambule donne corps aux valeurs qui justifient la proclamation de droits. Nous pouvons en dégager trois enseignements : 
1° Si toutes les nations sont à égalité, certaines sont plus égales que d’autres à l’instar bien sûr de la Nation arabe – « D. ieu a privilégié cette nation en faisant du monde arabe le berceau des révélations divines ». 
2° La Charte a un champ d’application très large : d’une part, elle est censée couvrir « le Golfe jusqu’à l’Atlantique », ce qui signifie que les terres conquises par les Musulmans au cours des conquêtes continuent de bénéficier d’un statut particulier ; d’autre part, elle a une vocation universelle – « Proclamant de la foi de la nation arabe dans la dignité humaine… ; Concrétisant les principes éternels définis par le droit musulman. »
3° la lutte contre le sionisme est une composante fondamentale des droits de l’homme. Nous citerons ici bien évidemment la proclamation de foi que représente le Préambule – « Refusant le racisme et le sionisme qui sont deux formes d'atteinte aux droits de l'homme et qui menacent la paix mondiale. »
Autrement dit, il n’est pas possible de concevoir que le sionisme cohabite avec l’islam d’autant plus qu’il existe un lien étroit entre la paix mondiale et la suppression du sionisme. 
Ces valeurs se répercutent naturellement sur l’énoncé des droits reconnus par la Charte. 
Analyse du texte ou comment la haine du sioniste permet d’unifier le monde arabe
Cette charte contredit dans ses principes mêmes : 
- L’idée d’universalité des droits en la matière puisque leur mise en œuvre dépendrait de la zone géographique, voire culturelle dans laquelle ils s’exercent ; 
- l’idée que hommes et femmes sont égaux tant sur le plan politique que culturels et économiques ; 
- l’idée que la consécration des droits de l’homme permet de dresser un rempart face à loi de la majorité en démocratie - l’article 43 précise bien qu’en aucune manière, « la présente Charte ne sera interprétée de façon à porter atteinte aux droits et aux libertés protégés par les lois internes des États parties ou énoncés dans les instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme que les États parties ont adoptés ou ratifiés, y compris les droits de la femme, de l’enfant et des personnes appartenant à des minorités ». Les droits de l’homme deviennent ici des règles conditionnées par les pouvoirs en place pour la simple raison que la religion met davantage l’accent sur les devoirs de l’individu que sur les droits. 
Bref, tout dépend de ce que décident les États au mépris de l’idée que les droits doivent servir à assurer la protection des individus contre l’État. Seul dénominateur commun en matière de droits de l’homme : la lutte contre le sionisme - article 2 c) « Toutes les formes de racisme, le sionisme, l’occupation et la domination étrangères constituent une entrave à la dignité de l’homme et un obstacle majeur à l’exercice des droits fondamentaux des peuples ; il est impératif de condamner leur pratique sous toutes ses formes et de veiller à leur élimination. »
Nous retiendrons donc trois choses : 
- comme le sionisme est le mouvement d’auto-détermination du peuple juif, l’appel à l’élimination du sionisme peut facilement se confondre avec un appel au meurtre de Juifs ; 
- il est plus important, pour les pays arabes, de lutter contre le sionisme que contre le sous-développement ou l’analphabétisme. 
- compte tenu du caractère éternel de l’islam, la lutte contre le sionisme est un combat universel. 
Aussi, en tant que partie à cette Charte, l’autorité palestinienne adhère à des valeurs qui contredisent le principe même des négociations qu’elle est censée mener avec Israël. Il y a ici un problème qui a peu de choses à voir avec l’exigence de gel des implantations. 
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 04:50
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non boycott israel
Et non au Mythe
de l'Apartheid



Point de vue
La dérive des pro-Palestiniens, par Michaël Ghnassia


Une campagne BDS – pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions – tente de s'implanter en France contre l'Etat d'Israël, en incitant les Français à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays.


Initiée par des organisations ou des personnalités propalestiniennes, et soutenue par certains partis politiques, elle vise les citoyens israéliens (universitaires, chercheurs, sportifs, cinéastes, écrivains) et produits provenant des compagnies israéliennes (nouvelles technologies, fruits et légumes, couches et lingettes pour bébés, cosmétiques, livres, films, spectacles de danse et musicaux, œuvres d'art, médicaments…). Des listes de produits sont mêmes proposées, les organisateurs s'étant pour le moment abstenus de mettre en ligne des listes de noms.


Présentée comme une action citoyenne et non-violente, il s'agit en fait d'une provocation à la discrimination en raison de la nationalité, délit puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende par l'article 24, alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881. Si elle est suivie d'effets, les articles 225-1 et 225-2 2° du Code pénal prévoient des peines pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement. Plusieurs condamnations ont déjà été prononcées, notamment par la plus haute juridiction française dans un arrêt du 28 septembre 2004 (pourvoi n°03-87450), sur le même fondement que celui qui condamne la préférence nationale défendue par le Front national. Il n'y a donc rien d'étonnant, contrairement à ce que tente de faire croire certain (voir l'opinion de M. Etienne Tête publié sur LeMonde.fr le 26 février 2010), à ce que la Cour européenne des droits de l'homme confirme de telles décisions.


Mais au-delà d'une infraction pénale, le boycott promu par la campagne BDS est une hérésie morale. Il s'agit de réinstaurer au XXIe siècle une punition disparue depuis des millénaires dans nos sociétés  : la "punition collective""On ne fera point mourir les pères pour les enfants, on ne fera point non plus mourir les enfants pour les pères, mais on fera mourir chacun pour son péché", disait déjà la Bible (Deutéronome, 24.16). La justice des hommes s'est construite sur ce principe de la responsabilité individuelle, qui est aujourd'hui un droit fondamental à valeur constitutionnel, consacré par la Déclaration des droits de l'homme et l'ensemble des conventions internationales. Or, ici, en prétendant combattre l'injustice par des moyens illégaux, en mettant au banc de l'humanité l'ensemble des citoyens d'un pays, les propalestiniens ne font qu'encourager la haine et la violence à leur égard.


Quant aux explications fournies pour tenter de justifier cette campagne, elles sont mensongères. La campagne BDS laisse croire que les produits boycottés proviendraient des "territoires palestiniens", ce qui est faux sauf à considérer que l'ensemble de l'Etat d'Israël est une colonie. En outre, elle prétend que le boycott ne viserait pas à "discriminer une population""la société israélienne ni les individus qui la composent", tout en demandant un boycott généralisé des produits et des Israéliens, accusés sans distinction de cautionner "activement ou passivement, l'oppression de l'Etat d'Israël". Or, 20 % des Israéliens sont des Arabes d'origine palestinienne, musulmans ou chrétiens, qui seraient directement visés par ce boycott. Et, selon de récents sondages, 75 % des Israéliens soutiennent la tenue de négociations avec les Palestiniens, 47 % considèrent que le gel des implantations est important et trois Israéliens sur quatre estiment que la perpétuation de la situation actuelle, sans progrès politique en direction des Palestiniens, est une mauvaise chose pour Israël, autant d'opinions partagées par une majorité d'Israéliens, ce qui ne semble pas permettre de les épargner de la vindicte des boycotteurs.


L'objet de cette campagne-propagande n'a finalement pour but que de réduire une nation, composée d'individus aux opinions et aux engagements aussi différents que ceux qui peuvent exister en France, en un unique ennemi désincarné et sans humanité : l'"Israélien" ou le " sioniste ". Aujourd'hui, selon la campagne BDS, les Israéliens ne méritent plus aucune considération en tant qu'individu car ils sont chacun d'eux l'incarnation du "colon raciste". Demain, ce seront les "sionistes" du monde entier qu'il faudra boycotter comme étant les complices des Israéliens. Et après-demain, à qui le tour ?


Cette volonté de stigmatiser les individus est renforcée par une campagne de délégitimation de l'Etat d'Israël, notamment par le recours à des chronologies tronquées, des informations erronées et une dérive sémantique. Ainsi, les militants de la campagne BDS n'hésitent pas à s'autodésigner comme des "Justes" par référence aux "Justes parmi les nations" qui sauvèrent des juifs au péril de leur vie pendant la dernière guerre mondiale. Ils font référence aux "ordres iniques" de la ministre de la justice qui demandent des poursuites à leur encontre et illustrent leur site Internet de fils barbelés. Tout cela ne sert qu'un dessein : renvoyer le sort des Palestiniens à l'extermination des juifs d'Europe. On est ici dans une totale schizophrénie, où la campagne BDS tout en se défendant de tout antisémitisme, cultive insidieusement"l'enseignement du mépris" de l'Etat juif et de ses citoyens.


Ainsi, selon la campagne BDS, il y aurait 7 millions d'Israéliens-coupables qui opprimeraient 11 millions de Palestiniens-victimes obligés de vivre (y compris les Palestiniens de l'étranger) "une ségrégation quotidienne". En revanche, pas un reproche, pas une ligne, pas un mot sur le Hamas, le Hezbollah, la Syrie ou l'Iran, qui n'admettent toujours pas l'existence d'un Etat différent au cœur du Moyen-Orient.


Si une telle campagne discriminatoire à l'égard de tout un pays devait prendre, il en serait fini de toute possibilité de vivre-ensemble. En effet, pourquoi boycotter les Israéliens et ne pas boycotter les Russes pour les exactions en Tchétchénie et en Géorgie, les Américains pour la prison de Guantanamo et les occupations de l'Irak et de l'Afghanistan, les Iraniens pour les répressions faites aux femmes et aux homosexuels, les Chinois pour l'occupation du Tibet et les Français pour la rétention et l'expulsion des mineurs étrangers.


La défense d'un peuple et de son droit à l'autodétermination doit pouvoir se passer de la provocation à la haine et à la discrimination d'un autre peuple. Si les pro-Palestiniens souhaitent encourager la paix dans cette région, ils ne devraient pas inciter les Français à discriminer les Israéliens ou "à soutenir des institutions (…) palestiniennes, sans exiger en retour qu'elles développent un partenariat avec des organisations israéliennes". Au contraire, nous devrions promouvoir toutes les initiatives qui permettent aux Israéliens et aux Palestiniens de renouer le dialogue, de vivre, de produire et de créer ensemble, en Israël, en Palestine et dans le monde.


A défaut, les boycotteurs auront gagné, mais l'humanité sera anéantie.


Michaël Ghnassia est avocat au barreau de Paris.


 

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 21:34
pour aschkel.info et lessakele


Monsieur Gresh,

Dans:

Affrontements à Jérusalem-Est,  La Valise diplomatique
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-03-16-Jerusalem

vous écrivez:
"....ce mardi, décrété « jour de la colère » par le Hamas en réaction à l’inauguration lundi d’une synagogue dans la vieille ville, perçue comme une nouvelle provocation de Tel Aviv..."

mais vous ne mentionnez pas le fait essentiel qu'il s'agit d'une grande synagogue (millénaire...), déjà au moins 2 fois détruite et incendiée, la dernière fois en 1948 par les jordaniens, avec 57 autres synagogues également détruites pour effacer toute trace juive dans une ville juive, Jérusalem étant peuplée par une majorité juive jusqu'en 1947, jusqu'a l'agression militaire arabe, les arabes ayant refuse le partage pourtant décide par les Nations Unies et accepte par les juifs.
Les jordaniens ont aussi exécuté les prisonniers juifs et derniers survivants juifs de cette ville juive et interdit l'accès aux juifs, pendant 19 ans d'occupation abusive de Jérusalem, suite a leur agression qui piétinait les décisions des Nations Unies.

Vous citez le point de vue scandaleux des terroristes Hamas (il s'agirait soit disant d'une "provocation"...), mais pas le point de vue légitime des israéliens qui n'ont fait que relever des ruines, dans leurs efforts pour restaurer les nombreuses synagogues profanées et détruites par les jordaniens pendant leur occupation brutale.

Vous ne fournissez pas tous les éléments d'information a vos lecteurs. 
Votre position éditoriale partisane relève de l'antisémitisme: vous trouvez en effet tout a fait normal que les arabes aient détruit les synagogues, comme le faisaient les nazis et vous trouvez que cela ne mérite même pas d'être mentionné.
Vous encouragez le Hamas dans sa mauvaise foi délirante et criminelle appelant à des affrontements cruels et stupides.

A cause de vous, le sang coulera au moyen orient, alors que vous êtes a l'abri dans vos bureaux parisiens.

POURQUOI FAITES VOUS CA? 
C'est du journalisme, ça? 
N'est ce pas plutôt de la désinformation antisémite et criminelle?


J 'attend et j'exige une réponse de vous.
Le sang coule au M O a cause de cette désinformation malhonnête et systématique de la presse partisane "de gauche" soit disant progressiste, mais en fait engagée dans une collaboration active avec l'islamo-fascisme.

Dans l'attente de vous lire, je vous adresse mes salutations,

Jean-Loup Msika

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 10:27








Communiqué par 
Victor-Perez 


 Désinformation en œuvre 
par les journalistes
. Déontologie en panne . A propos de la visite d'Ashton à Gaza

Croyez vous sincèrement que les journalistes soient mieux informés que nous tous ? 
Lisez ce petit extrait !

"Les initiatives prises ce mois-ci par Israël 
d'annexer au patrimoine juif le caveau des Patriarches à Hébron, où se trouve la mosquée d'Ibrahim (Abraham), et de rouvrir une ancienne synagogue détruite en 1948, sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, a semé l'effervescence parmi les Palestiniens"

Lorsque l'on vous dit qu'Israël fait son possible pour pousser à la guerre, il faut les croire.

On peut être étonné que le calme règne encore dans les territoires perdus de la République Française.


Et c'est sur lexpress.fr

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 09:15











Avigdor Lieberman : "Si on empêchait les Arabes de Jérusalem-Est d'acheter des appartements à Jérusalem-Ouest, on dirait qu'Israël est un Etat d'apartheid"
 

Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman (à droite) au cours de sa conférence de presse avec Catherine Ashton, Haute Représente de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité. Jérusalem, 17 mars 2010.



JERUSALEM (AFP-EJP)---Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a rejeté mercredi les appels de la communauté internationale à geler la construction de nouveaux logements à Jérusalem-Est, les qualifiant de "pas raisonnables", après avoir reçu son homologue européenne Catherine Ashton.

"Cette demande d'empêcher les Juifs de construire à Jérusalem-Est n'est pas du tout raisonnable", a affirmé M. Lieberman lors d'un point de presse avec Mme Ashton, qui a commencé mercredi une visite de 48 heures en Israël et dans les territoires palestiniens dans le cadre d'une tournée régionale.

"Je pense que cette requête est, à bien des égards, une occasion pour la communauté internationale de s'en prendre à Israël, d'appliquer des pressions et de demander des choses qui ne sont pas raisonnables", a déclaré M. Lieberman.

"C'est comme si, par exemple, on empêchait les Arabes de Jérusalem-Est d'acheter des appartements à Jérusalem-Ouest (à majorité juive), on dirait qu'Israël est un Etat d'apartheid", a expliqué le ministre israélien.

La chef de la politique étrangère européenne a pour sa part simplement souhaité que les discussions entre Israéliens et Palestiniens commencent "le plus tôt possible".

Avant sa visite à Jérusalem, Catherine Ashton s'était auparavant entretenue avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a réclamé que l'Union européenne agisse pour un gel des implantations.

"Le président Abbas a rencontré Lady Ashton dans son bureau de Ramallah et lui a remis une lettre demandant que l'Union européenne intervienne pour faire pression sur Israël pour stopper complètement les colonies dans les territoires palestiniens, y compris Jérusalem", a déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat à l'issue de l'entretien.

La lettre comprend des cartes et des documents sur la construction dans les implantations depuis septembre 2009 jusqu'à présent.

Lundi au Caire, dans un discours devant la Ligue des Etats arabes, Mme Ashton avait estimé que la décision d'Israël de bâtir de nouveaux logements à Jérusalem-Est "met en danger" la tenue de pourparlers indirects israélo-palestiniens.

La chef de la politique étrangère européenne doit rencontrer jeudi le président israélien Shimon Peres avant de se rendre brièvement à Gaza --visite pour laquelle elle a reçu la permission exceptionnelle du gouvernement israélien de transiter via son territoire-- puis à Ramallah pour rencontrer le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.

Elle se rendra vendredi à Moscou pour une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (USA, Union européenne, Russie, ONU).


 
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 10:26
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 05:54


Sur aschkel.info et lessakele



Article associé
C'est Leïla Shahid qui a créé le "Tribunal Russel pour la Palestine"



(prix Nobel de littérature en 1950)   *proposa de créer ce tribunal en 1966, pour expertiser la situation politique et humanitaire que provoquait "l’agression au Vietnam"
Biographie
bertrand_russell




texte écrit par 
ELLIE

banner ellie

"Eh bien ! Le "Tribunal" Russell sur la Palestine commence très fort. Tout d'abord il faut rappeler que le Tribunal Russel n'est pas le "Tribunal" Russel sur la Palestine.
Ce dernier n'est qu'un usurpateur s'inspirant du premier et reprenant le même nom afin de marquer les conscience et faire un parallèle odieux entre la Palestine et le Vietnam. Ensuite, un tribunal est censé, en principe
représenter la justice et se doit donc d'être impartial. Le spectacle que nous offre ce tribunal imposteur est l'image d'une totale partialité en faveur des Palestiniens et à l'encontre des Israéliens : 6 questions posées, 6 questions visant à condamner Israël sur un point ou sur un autre, et sur les 6 questions, pas une ne reconnaît des torts aux Palestiniens. Israéliens 100 %,
Palestiniens 0 %... Est-ce cela la justice ? Est-ce cela l'équité ? Est-ce cela l'objectivité ? Est-ce cela l'impartialité ?

Cet autoproclamé tribunal est une insulte à la justice, à l'honnêteté, à l'équité et à la transparence ! Cet autoproclamé tribunal n'est qu'une diatribe fasciste de la pire espèce : celle qui
usurpe la notion de Résistance et la salit dans le même temps en en pervertissant le combat afin de justifier un parti pris invariablement anti-israélien et foncièrement antisémite, niant le droit
aux Juifs de vivre en paix dans un Etat qui serait le leur, en niant le droit à l'auto-détermination du peuple Juif sur sa terre, en trompant l'opinion publique avec des positions publiques
défendues par des mensonges éhontés à l'encontre de sa bête noire, l'Etat d'Israël, en perpétuant ceux-ci, en jugeant et condamnant systématiquement l'Etat Dreyfus, l'Etat juif... l'Etat
d'Israël.

J'ACCUSE ce tribunal fantoche, autoproclamé et mensonger de jeter de l'huile sur le feu du conflit tout en prétendant vouloir l'éteindre.

J'ACCUSE ce tribunal de servir d'intérêts qui ne sont pas la justice, la transparence et l'équité, mais une cause politicienne au goût plus que douteux.

J'ACCUSE son parti pris délibéré contre Israël (vous noterez d'ailleurs que son nom est déjà partial) puisque son objectif avoué n'est pas de défendre quelque notion de justice que ce soit, de
condamner les exactions commises par Israéliens ET Palestiniens mais est de faire punir Israël (et seulement lui), le faire condamner internationalement, le livrer à un lynchage absurde et criminel
(comme ils le sont tous) afin de servir une cause biaisée car basée sur la désinformation la plus vile et la plus veule dont la motivation secrète demeure la condamnation et l'anéantissement du
peuple Juif.

J'ACCUSE ce tribunal fantoche de tenter se substituer au Droit pour faire appliquer le Non-Droit et l'ignominie, de reconstituer les tribunaux staliniens où l'accusé n'a droit à aucune défense, car
en réalité, ce n'est pas contre les Etats de la communauté internationale qui sont visés mais bien l'Etat d'Israël, et seulement lui.

HONTE au tribunal autoproclamé de Russel sur la Palestrine.

HONTE à Ken Coates, Nurit Peled et Leila Shahid pour avoir créé ce tribunal stalinien.

HONTE à Stéphane Hessel, pour en avoir fait la promotion.

Cet autoproclamé tribunal est un outrage aux droits humains qu'il prétend défendre.

Il est d'ailleurs intéressant de noter parmi les fondateurs de ce tribunal, la présence de Leila Shahid (petite fille de Hadj Amid al Husseini, plus connu sous le nom du (Grand Mufti de Jérusalem,
antisémite notoire, grand allié des nazis (les photos et documents existent et sont disponibles. On l'y voit en compagnie de nazis -dont Hitler- et passant en revue ses troupes faisant le salut
nazi), ce Grand Mufti de Jérusalem, qui prônait l'extermination des Juifs où qu'ils soient, Leïla Shahid en a revendiqué d'ailleurs la filiation il y a peu dans le journal Le Monde. Leila Shahid
qui était aussi représentante de l'OLP avec Yasser Arafat (lui aussi de la famille du Grand Mufti de Jérusalem, dont il se considérait officiellement comme le fils spirituel qu'il qualifiait,
encore quelques années avant sa mort, de héros).

L'OLP qui, dans sa charte, appelle à la destruction de l'Etat d'Israël (charte qui n'a jamais été abrogée à ce jour. Car même lorsqu'Arafat l'a publiquement déclarée caduque, Il savait que cette même charte avait prévu le fait que ce type de décision ne pouvait être prise que par "un vote d’une majorité des deux-tiers de tous les membres du Congrès National de l’O.L.P., en session spéciale réunie dans ce but" (comme lke stipule son article 33 ("Article 33 : Cette charte ne sera pas changée sinon par un vote d’une majorité des deux-tiers de tous les membres du Congrès National de l’O.L.P., en session spéciale réunie dans ce but"). La charte de l'OLP appelle toujours à la destruction de l'Etat d'Israël par la lutte armée. Elle n'a connu qu'un seul changement et une seule session spéciale, en 1968, et ce fut pour en durcir les clauses. Cette session n'a pas été réunie dans les années 90 ni dans les années 2000, quand Arafat promettait qu'il retirerait de la charte tous les articles appelant à la non reconnaissance de l'Etat d'Israël, ainsi que tous ceux qui appelaient à la lutte armée. De plus, des déclarations ultérieures ont prouvé qu'il n'en était nullement question et que la lutte armée contre Israël, la contestation de la légitimité du peuple juif sur sa terre ainsi que la propagande antisémite sont encore de mise à l'OLP : « La lutte contre l'ennemi sioniste n'est pas une question de frontières, mais touche à l'existence même de l'entité sioniste. » (Bassam-abou-Sharif, porte-parole de l'OLP, Kuwait News Agency - Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996).

« La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée » (Yasser Arafat, Voice of Palestine, novembre 1995).

« Notre but est d'éliminer l'Etat d'Israël et d'établir un Etat qui soit entièrement palestinien » (Yasser Arafat, session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996. Cité dans le Middle East Digest, 7 mars 1996).

« Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique, à savoir la Palestine du Jourdain à la mer. » (Marwan Barghouti, chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001).

« Il n'y a pas de preuve tangible qu'il y ait la moindre trace ou le moindre vestige juif que ce soit dans la vieille ville de Jérusalem ou dans le voisinage immédiat » (Communiqué publié par le ministère palestinien de l'Information, 10 décembre 1997)

« Le mur d'Al-Buraq [Mur des Lamentations] et sa place sont une propriété religieuse musulmane...Il fait partie de la mosquée Al Aqsa. Les Juifs n'ont aucun lien avec cet endroit » (Mufti de Jérusalem, nommé par Yasser Arafat, Al Ayyam [journal de l'Autorité palestinienne], 22 novembre 1997).

« Ce n'est pas du tout le mur des Lamentations, mais un sanctuaire musulman » (Yasser Arafat, Maariv, 11 octobre 1996).

« Tous les événements liés au roi Saul, au roi David et au roi Rehoboam se sont déroulés au Yémen, et aucun vestige hébreu n'a été trouvé en Israël pour la bonne et simple raison qu'ils n'y ont jamais vécu » (Jarid al-Kidwa, historien arabe, au cours d'un programme éducatif de l'OLP, en juin 1997 et cité dans Haaretz le 6 juillet 1997).

« Abraham n'était pas juif, pas plus que c'était un Hébreu, mais il était tout simplement irakien. Les Juifs n'ont aucun droit de prétendre disposer d'une synagogue dans la tombe des patriarches à Hébron, lieu où est inhumé Abraham. Le bâtiment tout entier devrait être une mosquée » (Yasser Arafat, cité dans le Jerusalem Report, 26 décembre 1996).

« La persécution des Juifs est un mythe mensonger que les Juifs ont qualifié d'Holocauste et ont exploité pour se faire plaindre » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 2 juillet 1998).

« Les nazis ont probablement tué moins d'un million de Juifs et le mouvement sioniste a participé au massacre » (Citation tirée d'un livre d' Abou Mazen (Mahmoud Abbas), numéro deux de Yasser Arafat et négociateur de premier plan à Oslo).

« La Shoah est un mensonge des Sionistes concernant de prétendus massacres perpétrés contre les Juifs » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 3 septembre 1997).

« Il est bien connu que tous les ans les Juifs exagèrent de plus en plus la portée de ce que les nazis leur ont fait. Ils prétendent qu'il y a eu six millions de victimes, mais des recherches précises scientifiques démontrent qu'il n'y en a pas eu plus de 400 000 » (Télévision palestinienne, 25 août 1997).


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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 10:34
Un petit mot d'intro de l'ami Victor Perez, avant le texte traduit par Danielle

Quelques noms de parrains lancés en vrac confirmant toute ‘’l’honnêteté’’ intellectuel de ce ‘’tribunal’’ Russel.

 

 

Leila Shahid, Boutros Boutros-Ghali

 

Etienne Balibar, Monique Chemillier-Gendreau

 

Noam Chomsky, Norman Finkelstein

 

Gisele Halimi, Eric Hazan

 

Stephane Hessel, Ken Loach, Ilan Pappe

 

José Saramago, Michel Warschawski

 

Jean Ziegler

 

http://www.russelltribunalonpalestine.org/pages/Parrains-1041547.html

 

Que des individus au dessus de tout soupçon…. quant à leur inimitié envers Israël. Et il y en a encore plein d’autres.

 

On se demande qui aura le courage d’aller défendre Israël à ce ‘’tribunal’’. Ah ! Il est vrai, aucun défenseur n’est prévu.

 

Cordialement

 

Victor PEREZ


Un méga mensonge en direct
(FRANCE-ISRAEL Alliance Général Kœnig)




Sur l'observation du Président de France-Israël que le Tribunal Russel sur la Palestine avait été fondé par Leila Shahid, es qualité de « déléguée générale de la Palestine pour l'Europe », Gisèle Halimi a préféré nier l'évidence, en direct sur France 3 le 10 mars et ce devant des centaines de milliers de téléspectateurs. Cette vaine dénégation avait pour seul but de revendiquer l'indépendance d'une juridiction autoproclamée dont elle est l'une des responsables. Il suffit de se rendre directement sur le site de ce « tribunal » pour constater l'énormité du mensonge

Paris, le 15 mars 2010

COMMUNIQUÉ

Un méga mensonge en direct

 

Sur l'observation du Président de France-Israël que le Tribunal Russel sur la Palestine avait été fondé par Leila Shahid, es qualité de « déléguée générale de la Palestine pour l'Europe », Gisèle Halimi a préféré nier l'évidence, en direct sur France 3 le 10 mars et ce devant des centaines de milliers de téléspectateurs.

Cette vaine dénégation avait pour seul but de revendiquer l'indépendance d'une juridiction autoproclamée dont elle est l'une des responsables.

Il suffit de se rendre directement sur le site de ce « tribunal » pour constater l'énormité du mensonge.

La preuve est en conséquence rapportée de ce que le Tribunal Russel sur la Palestine n'est qu'une médiocre tentative de mystification de l'opinion publique.

La présence au surplus, dans son comité de parrainage de personnalités telles que le révisionniste américain Norman Finkelstein ou l'algérien Ahmed Benbella est de nature à lui ôter définitivement toute crédibilité.

-------------------

 

Source WIKIPEDIA

Tribunal Russell sur la Palestine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, rechercher

Le Tribunal Russell sur la Palestine est un tribunal d'opinion, fondé en mars 2009, pour « mobiliser les opinions publiques pour que les Nations unies et les États membres prennent les mesures indispensables pour mettre fin à l'impunité de l'État d'Israël, et pour aboutir à un règlement juste et durable de ce conflit »[1].

 

Sommaire

Naissance [modifier]

Ses promoteurs sont Ken Coates, président de la Fondation Bertrand Russell pour la Paix, Nurit Peled, une israélienne enseignant à l'Université hébraïque de Jérusalem, et Leila Shahid, déléguée générale de la Palestine pour l'Europe.

Inauguré en présence du diplomate français Stéphane Hessel, un des pères de la Déclaration universelle des droits de l'homme, son objectif affiché est de « réaffirmer la primauté du droit international comme base du règlement du conflit israélo-palestinien »[2].

 

Source : http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=8113

Le 16 décembre dernier, a eu lieu à Bruxelles la journée d'introduction à la première session du tribunal Russell sur la Palestine. Il a été lancé à l'initiative de Leila Shahid, déléguée générale de Palestine auprès de l'Union européenne, Nurit Peled, prix Sakharov 2001 et militante de la paix, et Ken Coates, politicien britannique et président de la fondation Bertrand- Russell pour la paix. Il se réfère notamment à la décision rendue le 24 juillet 2004 (1) par l'Assemblée générale des Nations unies, condamnant une nouvelle fois l'État hébreu pour l'occupation des territoires « demandant à Israël, la puissance occupante, de respecter ses obligations mentionnées dans le texte » et « appelant les États membres des Nations unies à se conformer à leurs obligations pareillement ». […].

Ce Comité de parrainage est placé sous le patronage de : Ken Coates Chairman of the Bertrand Russell Peace Foundation, UK   Nurit Peled Sakharov Prize for Freedom of Thought 2001, Israel

Leila Shahid General Delegate of Palestine to the European Union, Belgium and Luxembourg, Palestine


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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 12:40

Comme ils oublient vite ! Une brève histoire de la politique américaine et des constructions israéliennes à Jérusalem Est

par Barry Rubin, * Gloria Center, le 14 Mars 2010


 

Traduction : Objectif-info

Pendant plus de quatre mois, le gouvernement des États-Unis a félicité Israël pour avoir accepté l’interruption de toute construction dans les implantations de Cisjordanie tout en continuant à bâtir à Jérusalem. Ils présentaient cette concession comme un grand pas en avant justifiant des remerciements. Et voila que tout à coup tout cela est oublié et que l’on prétend que toute construction à Jérusalem Est constitue un agissement effroyable qui mérite sanction.

Les Israéliens sont rompus à ce genre de scénario : ils acceptent de faire une importante concession et quelques mois plus tard cette contribution est passée à la trappe. Israël est accusé d’intransigeance et on exige de lui de nouveaux reculs sans rien lui offrir en retour.

Voici la brève histoire d’un cycle de ce genre :

Le 31 Octobre 2009 : Hillary Clinton, secrétaire d'état américaine, félicite chaleureusement Israël pour avoir fait des concessions "sans précédent" en arrêtant toute construction dans les implantations de Cisjordanie bien qu’il poursuive ses programmes à Jérusalem Est.

Le 1er Novembre 2009 : Le département d’état américain applaudit l'annonce publique d'Israël d’une interruption des constructions dans les implantations mais pas à Jérusalem Est : "La décision annoncée aujourd’hui par le gouvernement israélien va permettre des avancées dans la résolution du conflit israélo-palestinien."

Le 12 Mars 2010 : la secrétaire d'état Hillary Clinton déclare que les constructions d’Israël à Jérusalem Est constituent une "insulte" adressée aux États-Unis, qui compromettent les rapports bilatéraux entre les deux pays et portent atteinte à la cause de la résolution du conflit israélo-palestinien.

En attendant, suite au refus de l'Autorité palestinienne de négocier pendant 14 mois ;

- le président Barack Obama a perdu la face, lui qui déclarait publiquement en septembre qu’il escomptait l’ouverture de négociations dans les deux mois

- il a rompu sa promesse de ne pas soutenir le rapport Goldstone à l'ONU ;

- il n’y a pas eu une seule parole critique de la part d’un responsable de l’administration sur le sabotage permanent et très public de la poursuite du processus de paix de la part de l’Autorité palestinienne.

Les gens verront-ils qu'il y a là comme une contradiction ?

Barry Rubin est directeur du Centre de Recherche sur les affaires internationales (GLORIA Global Research in International Affair) et rédacteur en chef de la Revue du Moyen-Orient (MERIA Middle East Review of International Affairs).. Voir à l’adresse http://www.gloria-center.org. 
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