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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 07:56

Max-DAS

par Joel Fishman, Makor Rishon, vendredi 12 Février 2010

Titre original : The New Israel Fund and the Threat from the Left to Israel's Democratic System

TraductionObjectif-info

Le Fonds pour le Nouvel Israël (New Israel Fund) et la menace de la gauche sur le système démocratique israélien
Liberté d'expression oui, diaboliser Israel Non ! Ces juifs qui diffament les juifs
Israël fait face à une campagne mondiale de délégitimation





Il y a deux semaines, les révélations du groupe d'étudiants sioniste 
Im Tirtsu ont provoqué un choc dans l’opinion publique israélienne. Im Tirtsu révélait dans un langage clair et par le détail, que seize organisations soutenues par le Fonds pour le Nouvel Israël (NIF) avaient fourni la majeure partie de l'information sur laquelle s’appuyait le rapport Goldstone. Ces révélations étaient au cœur d’une autre affaire fort déplaisante, le rapport Goldstone lui-même, dont la publication a porté un coup puissant en termes politiques à la légitimité de l'État. Les dirigeants israéliens ne sont pas parvenus à anticiper les conséquences politiques de l’opération « Plomb durci » de l’hiver dernier : l’accusation de crimes de guerre portée contre Israël et la mise en cause de sa place respectable dans la communauté des nations. Il en est résulté des dommages et des condamnations sans précédent.

Ce revers politique spectaculaire est l’aboutissement d'une grave erreur d’appréciation de la part des hauts dirigeants israéliens qui ont analysé la sécurité en termes militaires et délibérément relégué la dimension politique au second plan. Par exemple, dans une interview à la chaîne de télévision israélienne Ayala Hasson du 21 janvier 2009, Ehud Barak, le ministre de la défense, a déclaré avec beaucoup d’assurance qu’Israël avait porté des coups sans précédent au Hamas, et qu’au besoin, il n'hésiterait pas à envoyer à nouveau l'armée à Gaza pour en porter d’autres.

Lentement mais sûrement, les règles du jeu ont à présent changé. Dans la mesure où ils n’étaient pas capables de remporter une victoire militaire, les ennemis d’Israël ont fait la guerre par des moyens indirects. Leur but politique principal est de détruire la légitimité d’Israël et de la transférer à l'Autorité palestinienne. Saper les fondements de la structure politique de ce pays, porter atteinte à ses valeurs traditionnelles sur la famille et la religion, défigurer son système juridique et ses institutions garantes de l’application de la loi, affaiblir ses forces armées, paralyser la capacité de son gouvernement d’utiliser ses moyens militaires et limiter ainsi ses choix d’auto défense, tout cela faisait partie de leur tactique. ce qui est nouveau dans le sillage du rapport Goldstone, c’est la prise en compte officielle du défi que constitue ce genre de guerre politique. En effet, le premier ministre Netanyahou s’est dit déterminé à s’attaquer à ce qu'il a nommé l'"effet Goldstone."

En conséquence, le NIF doit être considéré comme une maille et un important relais dans un réseau culturel et politique dont le véritable but est de saper les bases de l'État juif d'Israël et de le remplacer par quelque chose d’autre. Le NIF n'est pas élu démocratiquement, il ne représente pas une circonscription électorale. Bien que son objectif affiché soit de "renforcer la démocratie" en Israël, la nature de ses activités ne plaide pas dans ce sens. Une organisation comme le NIF reçoit des fonds de donateurs privés, de fondations basées à l’extérieur, et de gouvernements étrangers. En retour, il distribue des fonds à des organismes de même sensibilité que lui mais de taille plus petite. Ces derniers sont actifs parmi les Juifs et les Arabes, cultivant le mécontentement des populations et accumulant un capital politique sur la base de leurs griefs.

Le Fonds pour le Nouvel Israël est bien plus qu’une fondation charitable. Il mène une guerre politique, opérant selon les méthodes d’un organisme écran "qui sert de couverture à des activités et des objectifs différents de ceux qu’il professe." Dans les années 30, le génie de la propagande du Kominterm, Willi Muenzenberg, a inventé cette forme organisationnelle (Nouveau dictionnaire Fontana de la pensée moderne). Bien que le Kominterm ait disparu, les organismes écran continuent de fonctionner en Israël et ailleurs, et ils utilisent des méthodes traditionnelles, conformes à l’idéologie du marxisme-léninisme.

Le mode opératoire d’une organisation de ce genre consiste à déclarer qu'elle s’efforce d’instaurer la justice sociale et de promouvoir le progrès dans la société israélienne, tout en dissimulant que son but final, le Nouvel Israël, ne peut être atteint qu’à condition de détruire Israël tel que nous le connaissons. La conséquence logique de ce genre de programme est le coup d'État, qui fait suite à un processus consistant à discréditer l'idéal sioniste, à vider de leur contenu ses institutions sociales et politiques, et à priver de ses droits politiques la classe moyenne qui détient le pouvoir dans la société israélienne. Les organismes écran de notre temps cachent leurs véritables objectifs et agissent intentionnellement sur un mode décentralisé pour échapper à la surveillance des institutions garantes de l’application de la loi. Ils peuvent néanmoins être identifiés du fait de l'uniformité du message qu'ils émettent.

Le problème du Fonds pour le Nouvel Israël, c’est qu’en fournissant des informations pour le rapport Goldstone en coopération avec ses organismes affiliés, il a trop bien réussi, attirant l'attention sur sa formidable force de pénétration. Si on peut tirer quelque chose de positif de cette malheureuse expérience, c'est qu’il nous faut bien saisir les objectifs des groupements de ce genre et l’étendue de la menace qu'ils représentent pour la stabilité de la société israélienne et pour sa démocratie fondée sur la loi. Pendant des années la sagesse consistait à admettre due "l’extrême droite" constituait un danger mortel pour l'État. La leçon que nous pouvons retenir des révélations dramatiques toutes récentes du rapport de Im Tirtsu est que la gauche radicale, bien organisée et dotée de moyens importants, peut représenter une menace bien plus dangereuse pour l'état d'Israël.

Le docteur Joel Fishman est membre d'un organisme de recherches de Jérusalem.
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 05:46
DAS


Suite à notre article

>>Nouvelle révélation et Revers de la médaille - Les méthodes de Goldstone risquent d'éclabousser ses supporters 

J'invite Golstone and Co a venir faire un rapport vrai cette fois, preuves a l'appui dans les villes d'Aschkelon et de Sdérot


le mensonge


Deux missiles tirés sur Israël le mois précèdant l'opération Plomb durci selon Desmond Travers
 membre de la commission Goldstone


La réalité

3000 missiles tirés au cours de l'année 2008 par le Hamas




bibliotheque-kassam.jpg grads-et-kassams-3.jpg



Le vrai visage des membres de la mission Goldstone
Par Michaël Bloch pour Guysen International News - Jeudi 11 février 2010 

AP

Publié en septembre dernier, la mission Goldstone a défrayé la chronique. Dirigé par un juge "sioniste" (selon les dires de sa fille) Richard Goldstone, le rapport accuse Israël et le Hamas d'avoir accompli des "crimes de guerre", voire des "crimes contre l'humanité" au moment de la guerre de Gaza (décembre 2008-janvier 2009). Le rapport Goldstone se veut d'une objectivité sans faille. Néanmoins, ces derniers jours, les véritables opinions politiques de certains des 4 membres de la mission Goldstone ont commencé à émerger avec plus de clarté.



Tout débute en janvier 2009, au moment de la guerre de Gaza. La mission de l'ONU n'a, bien entendu, pas encore été désignée mais une des futures membres de la commission Goldstone Christine Chinki signe une tribune dans le 
Sunday Times avec 30 autres universitaires et avocats sur la guerre de Gaza.
 
Le propos est clair et sans équivoque. Légitime défense du gouvernement israélien? Que nenni. Selon cette universitaire, l'offensive militaire à Gaza est "un acte d'agression." Une riposte adéquate contre le Hamas? En aucun cas. "L'invasion et les bombardements de Gaza s'élèvent à un châtiment collectif pour les 1,5 Millions d'habitants de Gaza contraire au droit international humanitaire et aux droits de l'homme". N'en jetez plus, avant même le début des investigations, le résultat était connu, Israël avait forcément commis des "crimes de guerre" (le mot apparait dans la suite de la lettre).

Deux missiles tirés sur Israël le mois précèdant l'opération Plomb durci selon Desmond Travers
 membre de la commission Goldstone

Une ONG, appelée UN Watch avait lancé un appel pour que cette universitaire ne puisse participer à la mission Goldstone en raison de son parti pris pro-palestinien. Demande refusée par la commission d'enquête. 

Ce mercredi 10 février, Le Centre des Affaires Publiques et de l'État de Jérusalem (CAPE) a révélé des propos pour le moins surprenant d'un autre co-auteur du rapport Goldstone. L'ancien officier irlandais Desmond Travers a rejeté l'idée qu'Israël ait lancé l'offensive militaire à Gaza en réponse aux tirs de missiles du Hamas.

Pour ce haut responsable militaire, seulement deux missiles sont tombés sur le sol israélien dans le mois précédant le début de la guerre. Pas de chance pour lui, Guysen a des archives.

3000 missiles tirés au cours de l'année 2008 par le Hamas

Dans un article intitulé "Climat de guerre dans le sud d’Israël", signé par Yvan Einsenbach et publié le 21 décembre 2008, il était écrit " Samedi 20 décembre plus de 15 roquettes et 26 obus de mortiers ont été tirés sur Israël. Dimanche 21 décembre au matin, le sud d’Israël a été touché par 9 roquettes Qassam et 3 mortiers.(…) Des violences qui interviennent dans un climat de guerre avec le Hamas, lequel a officiellement annoncé qu’il ne renouvellerait pas la trêve conclue avec Tsahal il y a 6 mois."
 
Il faut également rappeler qu'entre 2000 et 2008 les citoyens israéliens ont été la cible de quelque 12 000 missiles et mortiers, dont presque 3000 ont été lancés au cours de la seule année 2008 selon le ministère des affaires étrangères israélien.

Pour Desmond Travers 
"le tribunal de l'opinion mondiale semble déterminé à voir le rapport l'emporter". Pourtant, ce genre de contre-vérités ne peut que décrédibiliser un rapport déjà largement attaqué en Israël et aux Etats-Unis.
 
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 04:28
 par Hans Lefebvre

"Les effroyables imposteurs",
un documentaire de salut public

Voir ou revoir la vidéo de Ted Anspach

>  Les effroyables imposteurs de Ted Anspach - Vidéo

Faisant intelligemment écho à l’ouvrage bien peu crédible publié en son temps par Thierry Meyssan, le titre du documentaire réalisé par Ted Anspach, 
Les effroyables imposteurs annonce courageusement la posture envisagée dans cette production diffusée sur Arte en point d’orgue d’une Théma intitulée Main basse sur l’info [1].Si nous ne disposons pas encore de l’audience de cette émission, il est toutefois probable que le débat sur la redoutable machinerie conspirationniste s’en trouvera vivifié sur la Toile, sans pour autant départager les uns et les autres. En effet, la distance qui sépare les deux rives ne pourra que s’accroitre au fil du temps, le lit du fleuve qui alimente cette empoignade étant déjà bien trop étroit pour contenir un flot d’informations/désinformations désormais sans fin. Pour autant, avec les limites intrinsèques d’un format réduit (45mn), nous ne pouvons que nous réjouir du travail accompli par Ted Anspach, à la fois salvateur et rassurant

En 2004, alors que se tenait un colloque à l’École normale supérieure de Lyon [2], Bertrand Labasse apportait une contribution remarquable à la thématique proposée - Sciences, médias et sociétés - dans un article intitulé : Pour une épistémologie des pratiques médiatiques [3]. Beaucoup y était dit, et la réflexion menée avait la valeur certaine de l’intelligence non dogmatique, superbement éclairée, mais encore ouverte sur un débat toujours actuel largement fertilisé par ce brillant intrant.
 
Quelque part, la soirée du 9 février proposée par la chaine franco-allemande se situait dans cette perspective, essayant de poser les jalons d’une réflexion accessible à tout un chacun, essentiellement centrée sur la notion de hiérarchisation de l’information et des savoirs dans un environnement maintenant largement colonisé par internet.

Illustrée par le documentaire central de Ted Anspach, 
Les effroyables imposteurs [4], cette Théma aura eu le mérite de s’attacher à la diabolique rhétorique menée par les apôtres de la théorie complotiste, cette idéologie du néant qui ne fait que fragiliser nos démocraties encore bien incertaines, comme en atteste l’histoire particulièrement trouble du 20e siècle [5].

En s’immisçant dans l’univers opaque de ses meilleurs agents, le réalisateur Ted Anspach révèle sans y paraître le trou noir que provoquent toutes ces théories de la conspiration développées et amplifiées par ce média prodigieusement incontrôlable qu’est devenu le vaste réseau internet. De la récente controverse autour du virus H1N1, en passant par les événements du 11 septembre 2001 [6], le réalisateur illustre son propos en s’invitant à la source des rumeurs, donnant notamment la parole à certains des auteurs les plus illustres de cette matière sombre. Si la mécanique de la théorie du complot ne date pas d’aujourd’hui [7], il faut toutefois constater combien le développement de l’espace numérique interconnecté lui sied à merveille puisque tous les discours y sont envisageables, les plus abjectes comme les plus subtiles, le tout mêlé dans un infini brouillard difficilement quantifiable. L’antisémitisme le plus primaire y croise l’islamophobie la plus insupportable, chacun instrumentalisant à tout vent en fonction de ses propres idéologies, remisant au plus loin tout esprit rationnel équilibré, juste, lucide. Il est désormais possible au plus grand nombre de nier absolument tout et de le diffuser, même les savoirs les plus objectivés, puis d’alimenter sa chapelle tel un prédicateur fou distillant sa paranoïa sur fond de complot et de fin du monde annoncée. Il s’agit d’hypnotiser le chaland, puis de le transformer en croyant aveugle qui, à son tour, propagera le message du prosélyte illuminé. C’est ici, en quelque sorte, la rançon de la gloire récoltée par cette innovation miraculeuse que représente internet dans tous ses développements présents. S’il est heureux de l’accepter ainsi, cela ne doit pas nous empêcher de développer un regard critique, un esprit aiguisé et 
surtout de produire une éducation efficiente autour de l’utilisation de cet outil prodigieux dont il nous revient, en outre, de mettre en relief les potentialités vertueuses plus que ses effets pervers inévitables.

Pour le reste, il appartient à chacun de s’approprier cet espace en toute conscience, armé de son libre arbitre éclairé du mieux que possible par des convictions solidement étayées. Ainsi, le journalisme citoyen - que l’on souhaite responsable et raisonnable -, dont il est aussi question ici, peut et doit jouer un rôle dans la diffusion de l’information en se situant dans la complémentarité avec le journalisme professionnel (parfois tout-puissant), comblant un espace qu’il serait impensable de concéder à tous ces oiseaux de mauvaise augure évoqués dans le documentaire de Ted Anspach. À ce titre, le documentariste plaide plutôt pour le modèle mis en place par l’édition en ligne du magazine allemand Der Spiegel qui a pris le parti de produire une information avec les citoyens nommée outre-Rhin journalisme participatif. Pour autant, est-ce le seul modèle possible ? Certes non, et nous avons la faiblesse d’en être convaincu. Le journaliste citoyen doit-être suffisamment objectif pour être crédible puis audible, en cela il doit s’astreindre à une certaine méthodologie augmentée d’une déontologie personnelle dont la pierre angulaire ne serait autre que l’honnêteté.

Dés lors, tout est une question d’équilibre et de bon sens, de raison et de savoirs, d’harmonisation et de hiérarchie. Simple à édicter, mais compliqué à œuvrer. Alors, on se doit de faire confiance au temps qu’il faudra pour mettre en cohérence cette Toile qui n’a pas fini d’étendre sa sphère d’influence, et de se convaincre qu’il en sera ainsi par la nature des choses si l’on souhaite que perdure cet espace riche de possibles encore improbables. L’outil est là, désormais incontournable, il faut maintenant en faire le meilleur usage, sans qu’il soit pour autant nécessaire de le gendarmer, juste au moyen d’une conscience que l’on se doit d’élever globalement.
Enfin, il faut être absolument humble au regard de la connaissance car la distance qui sépare le savant de la quantité du savoir disponible est infiniment plus grande que celle qui le sépare de l’ignorant.

[1] Rediffusion le 12/02 à 10h30, le 22/02 à 3h et le 26/02 à 2H10
[2] 
Actes du colloque disponibles en PDF.
[3] 
Lire l’article de Bertrand Labasse
[4] Auteur par ailleurs de deux autres documentaires :
« Je suis homo, et alors », Arte VOD, 2007.
« Quand la république se voile la face », Arte VOD, 2008.
[5] 
Regards croisés sur le 20e siècle. Apprendre et enseigner l’histoire de l’Europe du 20e siècle. Conseil de l’Europe. 2002 
[6] 
- Autour du 11 septembre 2001, notre point de vue. 
 
- Sur une autre imposture du réseau Voltaire.
 

Faisant intelligemment écho à l’ouvrage bien peu crédible publié en son temps par Thierry Meyssan, le titre du documentaire réalisé par Ted Anspach, Les effroyables imposteurs annonce courageusement la posture envisagée dans cette production diffusée sur Arte en point d’orgue d’une Théma intitulée Main basse sur l’info [1].Si nous ne disposons pas encore de l’audience de cette émission, il est toutefois probable que le débat sur la redoutable machinerie conspirationniste s’en trouvera vivifié sur la Toile, sans pour autant départager les uns et les autres. En effet, la distance qui sépare les deux rives ne pourra que s’accroitre au fil du temps, le lit du fleuve qui alimente cette empoignade étant déjà bien trop étroit pour contenir un flot d’informations/désinformations désormais sans fin. Pour autant, avec les limites intrinsèques d’un format réduit (45mn), nous ne pouvons que nous réjouir du travail accompli par Ted Anspach, à la fois salvateur et rassurant

En 2004, alors que se tenait un colloque à l’École normale supérieure de Lyon [2], Bertrand Labasse apportait une contribution remarquable à la thématique proposée - Sciences, médias et sociétés - dans un article intitulé : Pour une épistémologie des pratiques médiatiques [3]. Beaucoup y était dit, et la réflexion menée avait la valeur certaine de l’intelligence non dogmatique, superbement éclairée, mais encore ouverte sur un débat toujours actuel largement fertilisé par ce brillant intrant.
 
Quelque part, la soirée du 9 février proposée par la chaine franco-allemande se situait dans cette perspective, essayant de poser les jalons d’une réflexion accessible à tout un chacun, essentiellement centrée sur la notion de hiérarchisation de l’information et des savoirs dans un environnement maintenant largement colonisé par internet.

Illustrée par le documentaire central de Ted Anspach, 
Les effroyables imposteurs [4], cette Théma aura eu le mérite de s’attacher à la diabolique rhétorique menée par les apôtres de la théorie complotiste, cette idéologie du néant qui ne fait que fragiliser nos démocraties encore bien incertaines, comme en atteste l’histoire particulièrement trouble du 20e siècle [5].

En s’immisçant dans l’univers opaque de ses meilleurs agents, le réalisateur Ted Anspach révèle sans y paraître le trou noir que provoquent toutes ces théories de la conspiration développées et amplifiées par ce média prodigieusement incontrôlable qu’est devenu le vaste réseau internet. De la récente controverse autour du virus H1N1, en passant par les événements du 11 septembre 2001 [6], le réalisateur illustre son propos en s’invitant à la source des rumeurs, donnant notamment la parole à certains des auteurs les plus illustres de cette matière sombre. Si la mécanique de la théorie du complot ne date pas d’aujourd’hui [7], il faut toutefois constater combien le développement de l’espace numérique interconnecté lui sied à merveille puisque tous les discours y sont envisageables, les plus abjectes comme les plus subtiles, le tout mêlé dans un infini brouillard difficilement quantifiable. L’antisémitisme le plus primaire y croise l’islamophobie la plus insupportable, chacun instrumentalisant à tout vent en fonction de ses propres idéologies, remisant au plus loin tout esprit rationnel équilibré, juste, lucide. Il est désormais possible au plus grand nombre de nier absolument tout et de le diffuser, même les savoirs les plus objectivés, puis d’alimenter sa chapelle tel un prédicateur fou distillant sa paranoïa sur fond de complot et de fin du monde annoncée. Il s’agit d’hypnotiser le chaland, puis de le transformer en croyant aveugle qui, à son tour, propagera le message du prosélyte illuminé. C’est ici, en quelque sorte, la rançon de la gloire récoltée par cette innovation miraculeuse que représente internet dans tous ses développements présents. S’il est heureux de l’accepter ainsi, cela ne doit pas nous empêcher de développer un regard critique, un esprit aiguisé et 
surtout de produire une éducation efficiente autour de l’utilisation de cet outil prodigieux dont il nous revient, en outre, de mettre en relief les potentialités vertueuses plus que ses effets pervers inévitables.

Pour le reste, il appartient à chacun de s’approprier cet espace en toute conscience, armé de son libre arbitre éclairé du mieux que possible par des convictions solidement étayées. Ainsi, le journalisme citoyen - que l’on souhaite responsable et raisonnable -, dont il est aussi question ici, peut et doit jouer un rôle dans la diffusion de l’information en se situant dans la complémentarité avec le journalisme professionnel (parfois tout-puissant), comblant un espace qu’il serait impensable de concéder à tous ces oiseaux de mauvaise augure évoqués dans le documentaire de Ted Anspach. À ce titre, le documentariste plaide plutôt pour le modèle mis en place par l’édition en ligne du magazine allemand Der Spiegel qui a pris le parti de produire une information avec les citoyens nommée outre-Rhin journalisme participatif. Pour autant, est-ce le seul modèle possible ? Certes non, et nous avons la faiblesse d’en être convaincu. Le journaliste citoyen doit-être suffisamment objectif pour être crédible puis audible, en cela il doit s’astreindre à une certaine méthodologie augmentée d’une déontologie personnelle dont la pierre angulaire ne serait autre que l’honnêteté.

Dés lors, tout est une question d’équilibre et de bon sens, de raison et de savoirs, d’harmonisation et de hiérarchie. Simple à édicter, mais compliqué à œuvrer. Alors, on se doit de faire confiance au temps qu’il faudra pour mettre en cohérence cette Toile qui n’a pas fini d’étendre sa sphère d’influence, et de se convaincre qu’il en sera ainsi par la nature des choses si l’on souhaite que perdure cet espace riche de possibles encore improbables. L’outil est là, désormais incontournable, il faut maintenant en faire le meilleur usage, sans qu’il soit pour autant nécessaire de le gendarmer, juste au moyen d’une conscience que l’on se doit d’élever globalement.
Enfin, il faut être absolument humble au regard de la connaissance car la distance qui sépare le savant de la quantité du savoir disponible est infiniment plus grande que celle qui le sépare de l’ignorant.


[1] Rediffusion le 12/02 à 10h30, le 22/02 à 3h et le 26/02 à 2H10
[2] 
Actes du colloque disponibles en PDF.
[3] 
Lire l’article de Bertrand Labasse
[4] Auteur par ailleurs de deux autres documentaires :
« Je suis homo, et alors », Arte VOD, 2007.
« Quand la république se voile la face », Arte VOD, 2008.
[5] 
Regards croisés sur le 20e siècle. Apprendre et enseigner l’histoire de l’Europe du 20e siècle. Conseil de l’Europe. 2002 
[6] 
- Autour du 11 septembre 2001, notre point de vue. 
 
- Sur une autre imposture du réseau Voltaire.
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 17:23

[Mercredi 10/02/2010 17:10]

 



Le "Spécialiste militaire" du juge Golstone

Le « Jerusalem Center for Public Affairs » (JCPA) a convoqué d’urgence une conférence de presse mercredi après-midi, lors de laquelle ses dirigeants ont violemment dénoncé les travaux du colonel irlandais de réserve Desmond Travers, le « spécialiste militaire » qui a secondé le juge Goldstone dans la préparation de son « fameux » rapport sur l’Opération « Plomb Durci ».

Le Directeur du JCPA, Dr. Dore Gold, ancien ambassadeur d’Israël à l’ONU, et le général (Rés) Yonathan Dahoah-Halévy, ont présenté aux journalistes des photocopies d’interviews réalisés par la Commission de l’ONU lors de l’élaboration du Rapport, et qui révèlent des choses pour le moins troublantes quant à la manière dont a procédé la commission pour réaliser son enquête.

Il ressort par exemple que le général irlandais n’a pas pensé à demander aux témoins palestiniens s’ils étaient membres du Hamas ou si leur maison renfermait des armes ou missiles appartenant au Hamas. Par contre, il a demandé à deux psychologues palestiniens qui ont comparu devant la Commission, « comment ils expliquent que des soldats israéliens aient tiré volontairement sur des enfants palestiniens devant les yeux de leurs parents »!!!! Dans le Rapport Goldstone, le général irlandais « félicite le Hamas pour sa collaboration avec la Commission. Il y quelques jours, lors d’une interview, il a déclaré « que les soldats de Tsahal avaient déjà tué de sang froid des soldats irlandais de la FINUL »!

Mais cet officier ne s’arrête pas là: il a déclaré que « lorsqu’Israël accuse le Hamas d’avoir utilisé des mosquées pour tirer, c’est uniquement par haine de l’Islam » et « que la politique proche-orientale de la Grande-Bretagne est influencée par des lobbies juifs ».

Mais sa déclaration la plus fantaisiste – et qui montre le degré de foi que l’on peut accorder au Rapport Goldstone – est la suivante: « Avant l’Opération ‘Plomb Durci’, le Hamas n’a envoyé…que deux roquettes en direction d’Israël »…..!!!! Et c’est sur la foi des affirmations de ce genre de personnage qu’Israël est cloué au pilori pour « crimes de guerre »

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 15:15
Suite à l'article désinformateur de Zecchini dans le Monde


(lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/09/
,)

-mais à quoi s'attendre, de la part de ce pivot de la desinformation, depuis des lustres, à savoir 1976?
Pierre Nora fustigeant cette dérive, déjà à l'époque - : Zecchini vient nous parler, sans vergogne ni vérification -selon la bonne vieille méthode crypto-marxiste consistant à n'interroger qu'un seul parti sans droit de la défense-, de "chasse aux sorcières" contre les ONG financées depuis les Etats-Unis et l'Union Européenne qui oeuvrent en Israël.

Je republie donc le communiqué du Jérusalem Post évoquant les raisons réelles de la rupture de collaboration entre Naomie Hazan et le journal conservateur israélien : en effet, parce qu'un encart la mettant en cause lui déplaisait, la "star" des ONG tendance Meretz a menacé le journal de procédures judiciaires visant à censurer cette annonce.

Elle disposait d'un droit de réponse, au sein du même journal, pouvait argumenter.

Mais son but, ainsi que nombre d'autres ONG, qui, actuellement, refusent de confronter leurs arguments avec ceux d'NGO Monitor du Pr Gerald Steinberg, et veulent affirmer une vérité unique, celle d'un Komintern local, est de faire taire la liberté d'expression qui enquête sur les sources réelles de ses financements, les méthodes de montage des rapports, le recueil de témoignages biaisés et l'orientation politisée qui défigurent totalement la mission initiale de ces ONG en ne s'en prenant, systématiquement, qu'à Israël.

Mis en cause sur leurs financements et leurs méthodes, ces groupuscules incompétents sur la moindre enquête de médecine légale ou les circonstances d'un évènement, sans aucune expertise ni légitimité professionalisée, hormis celle du militantisme, contre-attaquent en Justice lorsqu'ils se sentent incapables de se montrer en toute transparence aux yeux du public et d'apporter les preuves fondées de ce qu'ils avancent. 

Tourné comme l'est l'article de Zecchini, on peut, en effet, croire, que c'est sur demande d'état ou action d'un groupe de pression que le Jerusalem Post n'a plus souhaité s'entretenir avec cette procédurière de Naomie Hazan. De même, Im Tirzou est automatiquement stigmatisé comme "extrême-droite", parce qu'il affiche des idéaux sionistes dans son pays. Ce qui démontre, a contrario, que l'antisionisme , à tout le moins, le post-sionisme, est bien le mobile profond du militant contre-informatif Zecchini, jouant d'étiquette et de dénonciation, plutôt que d'éthique journalistique, pour présenter les "faits" sous un certain jour unilatéral et lisse, favorable à sa doctrine. 

 



On marche sur la tête : le Jérusalem Post permet durant des mois à une gauchiste sans vergogne, N.Hazan, de s'exprimer dans ses colonnes, au sein d'un journal réputé conservateur. Suite à un article qui lui est défavorable, mettant en exergue les liens et l'alimentation du rapport Goldstone par cette même organisation qui prétend "défendre les droits de l'homme" en accusant systématiquement Israël de tous les crimes, Hazan et le New Israel Fund lâchent leurs chiens procéduriers contre un grand journal mondialement réputé. Jusqu'à vendredi, le JPost publiait encore les droits de réponse de cette association de malfaiteurs. Naomie Hazan , prise de stalinite aiguë, entend faire taire la liberté d'expression et envoie ses avocats!

Gad

Articles associés : 


>Une scandaleuse ingerence qui ne dit pas son nom...1/3 
>NGO Monitor : le '' chien de garde '' des ONG 2/3
>Les ONG et le rapport Goldstone 3/3
 


Le JPost met fin à l’éditorial de N. Hazan dans ses colonnes après des menaces de procès

 

Par l'équipe rédactionnelle du JPost

Adaptation :

lessakele.

 

 

jpost.com


Le New Israel Fund et sa présidente Hazan menacent de procès après un article (libre) du journal

 

Le Jerusalem Post a mis un terme à la publication bi-hebdomadaire de l’éditorial  de Naomi Hazan, après qu’elle-même et le New Israël Fund qu’elle préside aient menacé le journal d’action en justice, au sujet d’une récente annonce.


La décision a été prise par le bureau des ressources humaines du 
Jerusalem Post, après la réception au journal d’une menace procédurière de la part des avocats du NIF et de Hazan.

Aux côtés d’autres publications, le Post a diffusé, dimanche dernier, une annonce critiquant Hazan et le New Israël Fund, pour leur action dans le Rapport Goldstone au sujet de l’opération “Plomb Durci”.

 

Encore dans l’édition de vendredi, le Post avait même publié une autre annonce comme droit de réponse, permettant au New Israel Fund et Hazan de se défendre contre leurs détracteurs.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 05:34
logo-video.PNGMerci à Ted pour son Documentaire sur Arte

Pour aschkel.info et lessakele

et 


Articles liés

Avant l'émission


Aschkel.info  et lessakele

En prélude à Ted Anspach : Issa el Ayoubi et le réseau Voltaire

En prélude au documentaire de Ted Anspach, sur Arte : Meyssan 

 
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

Ils voient des complots partout
Texte de Muriel FRAT.le figaro programmes-tele
09/02/2010 
Des «complotistes» se servent du Web pour alimenter leur théorie, notamment sur les attentats du 11 Septembre
Des «complotistes» se servent du Web pour alimenter leur théorie, notamment sur les attentats du 11 Septembre

Le documentaire décortique la façon dont les révisionnistes utilisent Internet et la télévision pour leur propagande.

D'Internet, il peut sortir le meilleur comme le pire. Le pire, ce sont ces lobbys et ces groupes de pression qui se font passer pour des médias d'information afin de répandre leur propagande sur le Web. Pendant un an, Ted Anspach a creusé le sujet, est entré en contact avec ces prétendus journalistes, les a filmés et a observé leurs sites à la loupe. Le résultat, le documentaire Les Effroyables Imposteurs diffusé ce soir sur Arte dans le cadre d'une Thema intitulée « Main basse sur l'info », fait froid dans le dos. « La présence, sur les plateaux de Frédéric Taddeï et de Guillaume Durand, d'individus qui débitent des idioties sur les attentats du 11 Septembre m'a incité à réaliser ce documentaire, explique le réalisateur. J'ai voulu comprendre comment ils se débrouillaient pour faire porter leur voix à ce point-là, comment ils parvenaient à intervenir dans des émissions de qualité.»

Ted Anspach a notamment suivi les animateurs d'un site qui croient dur comme fer que les Américains ont fomenté les attentats contre les Twin Towers, qu'aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone et que les enregistrements de Ben Laden revendiquant les attaques contre les États-Unis ont été trafiqués. En plus d'un blog visité chaque jour par quelques milliers d'internautes, ils animent un réseau de bénévoles destiné à développer leur théorie du complot : distribution de tracts dans les rues de Paris, en particulier auprès des jeunes, conférences et interventions dans les médias traditionnels. Car «pour concocter une rumeur qui pèse, précise Ted Anspach, Internet ne suffit pas. Il faut aussi infiltrer les médias de masse.»

 

«Les ennemis de la liberté»

 

C'est ainsi que les « complotistes » ont réussi à faire inviter l'un des leurs, un homme politique italien, Giulietto Chiesa, par TV7 Bordeaux, une chaîne appartenant au groupe Sud-Ouest sur laquelle il va développer ses convictions à l'envi et sans contradicteur. « Ce qui est étonnant, c'est que ces gens sont diplômés et éduqués. Ils ont réussi à attirer dans leurs filets des “people” comme Jean-Marie Bigard et Marion Cotillard qui donnent un vaste écho à leurs thèses. »

Mais, selon Ted Anspach, « la France est confrontée à une vague complotiste plus dangereuse, composée d'organisations avec un agenda politique précis. Elles ont trouvé dans l'information citoyenne une nouvelle brèche pour remporter la bataille de l'opinion. » Et de citer comme exemple Alterinfo, une « agence de presse associative » qui alimente son site avec d'autres agences et offre une tribune à Al-Manar, antenne télévisée du Hezbollah interdite en France pour incitation à la haine raciale. Des milliers d'internautes reprennent les informations de cette « agence » et les font circuler sans savoir qui se cache réellement derrière. « Les ennemis de la liberté, conclut Ted Anspach, ont compris tout le parti qu'ils pouvaient tirer d'Internet.»

Arte 20h35
 
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 11:44



Les ONG et le rapport Goldstone
Par Laly Derai, pour hamodia.




>Une scandaleuse ingerence qui ne dit pas son nom...1/3 
>NGO Monitor : le '' chien de garde '' des ONG 2/3


Le rapport Goldstone : un document qui, depuis sa publication à l'automne dernier, a beaucoup fait parler de lui et qui a déchaîné les passions. On sait qu'Israël avait refusé de coopérer avec le juge sud-africain mandaté par l'ONU pour enquêter sur l'opération militaire " Plomb durci " menée l'hiver dernier à Gaza.

Or, pour étayer son rapport de 575 pages, le juge Goldstone avait lancé le 8 juin 2009 un appel à fournir des informations susceptibles de l'aider dans son enquête. Les ONG ont bien entendu sauté sur cette occasion, et c'est précisément en grande partie sur leurs propres déclarations que ce rapport onusien sulfureux a pu se baser.
Mais si l'on analyse de plus près les communications des ONG et les témoignages qu'elles ont recueillis, on découvre de très nombreuses allégations dénuées de tout fondement. Et pourtant, la commission Goldstone a tout simplement copié ces rapports, souvent sans même chercher à confirmer leur véracité !
Des exemples, il en existe par dizaines, mais en voici quelques-uns parmi les plus frappants : le rapport Goldstone a adopté sans la moindre hésitation l'argument juridique dénué de sens et véhiculé par des ONG telles que Betselem, HWR et Amnesty selon lequel Gaza est toujours considérée comme " occupée " même après le désengagement de 2005. D'ailleurs, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) avait dans un premier temps reconnu que Gaza était un territoire '' autonome '', avant de changer d'avis après la publication du rapport Goldstone.
On comprend bien que cette distorsion de la réalité poursuit un objectif politique qui consiste à imposer à Israël des obligations humanitaires qui n'existent pas en droit international.
Un autre exemple de '' copié-collé '' des rapports d'ONG par Goldstone : le Centre palestinien pour les Droits de l'homme avait qualifié deux des figures de proue du mouvement terroriste Hamas dans la bande de Gaza, Nizar Rayan et Siad Siam, de " civils ". Une affirmation que le rapport onusien a entièrement reprise à son compte.
Il ne s'agit là que d'une infime partie des nombreuses corrélations entre le rapport qui a fustigé Israël et Tsahal et les prises de position des ONG. Et pourtant, bien que tout prouve le contraire, Richard Goldstone affirme dans son rapport que « les données fournies par des sources non gouvernementales en ce qui concerne le pourcentage de civils parmi les personnes tuées sont généralement conformes », alors même que le décalage entre les chiffres fournis par Tsahal et ceux revendiquée par ces ONG se chiffre par centaines.
Encore une preuve de l'influence corruptrice des ONG sur le conflit israélo-palestinien !

Les Européens financent, mais pas seulement eux…
Par Laly Derai, pour hamodia.

Le rapport Goldstone s'est donc surtout basé sur les publications d'ONG, financées par l'UE, mais aussi par un fonds basé aux États-Unis et qui a pour nom " Hakéren Ha'hadacha LéIsraël " (le Nouveau Fonds pour Israël, NIF).
Or, une enquête réalisée par le mouvement " Im Tirtsou ", qui se définit comme une organisation centriste sioniste, a tout récemment révélé que 92 % des citations négatives à l'encontre d'Israël mentionnées par le rapport Goldstone provenaient d'organismes soutenus financièrement par le NIF ! En d'autres termes, le NIF a financé indirectement la commission Goldstone… Selon Im Tirtsou, ces ONG ont trouvé le moyen de ne pas trouver ne serait-ce qu'une seule citation positive sur l'action menée par Israël et Tsahal durant Plomb durci.
Le NIF est dirigée par l'ancienne députée Meretz Naomi Hazan. Selon les chiffres fournis par le fonds depuis sa création en 1979, il a distribué 140 000 000 de dollars à différentes organisations, parmi lesquelles 16 qui ont activement participé au rapport Goldstone.
Il s'agit de Betselem, Adala, Chovrim Chtika, le Centre pour la Protection de l'individu, la Commission de lutte contre la torture, Yech Din, Médecins pour les droits de l'Homme, GiCha, Bimkom, les Rabbins pour les droits de l'Homme, It'ha, " Une autre voix " et les organismes liés à la " Coalition féminine pour la paix ".
Ces ONG ont reçu du NFI entre 2006 et 2008 quelque 7 805 226 dollars !
Concluons par un détail de sémantique qui a son importance. En Israël, le NFI se fait appeler '' le Nouveau Fonds pour Israël '', mais à l'étranger, il est connu sous le nom de '' Fonds pour un nouvel Israël ''. Tout un programme...
 
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 11:07

NGO Monitor : le '' chien de garde '' des ONG
Par Laly Derai pour hamodia.
Une bonne partie des données qui ont servi à cette enquête ont été fournies par " NGO Monitor ", une organisation israélienne basée à Jérusalem et dirigée par le Prof Gérald Steingerg. Hamodia a rencontré Eli Klutstein, qui gère le département arabe et hébreu de cette organisation.

- Hamodia : Comment est né NGO Monitor et quelles sont vos activités ?
- Eli Klutstein : Notre organisation a été fondée en 2003 après la première conférence de Durban. C'est à ce moment que le Prof Steinberg a pris conscience de l'influence démesurée des ONG sur le plan international et politique. À Durban, ces mouvements ont clairement emprunté une stratégie qui impliquait la diabolisation d'Israël et les prémices d'une politique de boycott dont nous constatons les dommages jusqu'à aujourd'hui.
Or, le crédit qu'on accordait à ces organisations était sans commune mesure avec leur manque total d'objectivité ! Elles n'étaient soumises à aucun contrôle et pouvaient véhiculer leurs messages anti-israéliens sans que personne ne mette en doute leur pseudo neutralité. Très rapidement, nous avons constaté les déviations flagrantes de ces ONG qui, sous couvert de respect des droits de l'homme, fustigeaient Israël dans le monde entier et encourageaient son isolement.
Ce phénomène ne concerne pas uniquement les ONG israéliennes ou palestiniennes : il est également l'apanage de grandes organisations de renommée mondiale comme Amnesty International, Human Rights Watch ou encore Médecins sans frontières. Ces ONG jouissent en effet d'une grande crédibilité dans le monde, alors que nos études ont prouvé l'énorme disproportion de leurs attaques systématiques et répétées contre Israël.
Pour étayer nos dires, nous suivons très régulièrement les rapports publiés par les ONG sur le conflit israélo-palestinien qui sont disponibles pour tous, sur Internet par exemple. Nous suivons également de près leurs activités sur le plan juridique en Israël, mais aussi dans le monde. Nous condensons ensuite toutes ces informations dans des rapports de notre cru que nous publions et diffusons sur Internet, mais que nous transmettons aussi aux gouvernements et aux différentes ambassades.
- Justement, comment réagissent les gouvernements étrangers lorsque vous leur présentez vos rapports ?
- En fait, ils n'ont pas toujours envie de nous écouter et encore moins d'en parler; Ils évitent souvent le débat. Toutefois, certains s'intéressent et d'autres sont surpris par les données que nous leur fournissons. Il faut savoir qu'en général en Europe, les gouvernements partagent à peu de choses près la même opinion que ces organisations et ils les considèrent donc comme fiables. Mais notre grande réussite réside dans le fait qu'aujourd'hui, ce sujet n'est plus tabou et qu'il existe davantage de transparence. Certains États - comme la Finlande ou le Canada - ont d'ailleurs finalement arrêté de financer les ONG, pas seulement suite à notre action mais aussi grâce à elle.
- Avez-vous établi des liens entre ces ONG et le terrorisme ?
- Ce n'est pas là notre principale activité, mais je peux vous donner un exemple qui répondra peut-être à votre question… L'organisation Al Hak (Justice en arabe) reçoit des subsides de l'UE alors que son leader est interdit de sortie du territoire israélien par un arrêté de la Cour suprême suite aux liens qu'il entretient avec le FPLP (Front populaire de Libération de la Palestine).
- Quels buts les administrations européennes poursuivent-elles lorsqu'elles financent telle ou telle ONG ?
- Les Européens savent exactement ce qu'ils font ! Lorsqu'il y a quelques années, ils ont soutenu financièrement le " Mouvement des quatre mères " qui militait pour un départ unilatéral de Tsahal du Sud-Liban, ils ont permis, grâce à leurs subsides, la création d'un phénomène médiatique de masse qui a fait pression sur le gouvernement d'Ehoud Barak ; lequel a finalement décidé de se retirer de la " zone de sécurité " qui séparait Israël du Liban, avec les conséquences stratégiques que l'on sait… Nous avons réussi à obtenir le protocole des débats qui avaient précédé le transfert de millions de shekels pour cette cause. Le but était clair : convaincre les Israéliens de quitter le Sud-Liban par le truchement de ce mouvement !


Les différentes ONG d'extrême gauche :
Plateformes idéologiques et subsides directs de l'UE
Voici une liste non exhaustive des ONG qui sont très largement financées par l'Union européenne et les pays qui la constituent. C'est sur leurs propres sites Internet que nous avons trouvé leurs principes directeurs. Pour chacune, nous avons ensuite indiqué les sommes qu'elles ont perçues en shekels entre 2006 et 2009.
- Betselem : « Nos objectifs principaux sont : 1/ de lutter contre les violations des droits de l'homme dans les territoires palestiniens en les recensant et en les publiant ; 2/ de lutter contre le phénomène de déni qui règne au sein de la société israélienne ; 3/ de contribuer à créer un climat de respect des droits de l'homme en Israël. En tant qu'organisation israélienne, Betselem concentre ses efforts afin de changer la politique du gouvernement israélien dans les territoires qu'il occupe et le contraindre à respecter les droits de l'homme des habitants des territoires, ainsi que le droit international ».
Union Européenne : 4 683 303
NDC (Suisse, Suède, Danemark et Norvège) : 1 769 369
Grande-Bretagne : 295 876
Norvège : 472 887
Hollande : 324 000
Suède : 2 422 975
Irlande : 714 930
Danemark : 510 021
Suisse : 349 728
Total : 12 344 973 shekels
- Chalom A'hchav : « Chalom A'hchav est le mouvement des Israéliens qui estiment que la voie de la paix, du compromis et de la réconciliation avec le peuple palestinien et les pays arabes sont les seules garanties de l'avenir, de la sécurité et du caractère de l'État d'Israël. Au fil des années, nous avons été convaincus que seule la création d'un État palestinien sur les territoires occupés depuis 1967 est la solution au conflit ».
Grande-Bretagne : 751 687
Norvège : 944 056
Hollande : 121 014
Allemagne : 341 958
Total : 2 158 715 shekels
- Yech Din : « Notre organisation est constituée de bénévoles qui se sont mobilisés pour lutter contre les préjudices subis continuellement par les habitants palestiniens des territoires occupés. Nous venons d'horizons différents, mais partageons la même crainte profonde des graves dommages que cause l'occupation à la société israélienne et palestinienne. Notre principal projet concerne les colons qui usent de violence contre les Palestiniens ».
Union Européenne : 5 644 466
Grande-Bretagne : 800 023
Norvège : 500 000
Hollande : 1 259 810
Irlande : 393 315
Total : 8 597 614 shekels
" Le Centre pour la Protection de l'individu " : « Nous sommes une organisation de défense des droits de l'homme qui aide les Palestiniens habitants les territoires occupés, et dont les droits ont été bafoués par Israël ».
Union Européenne : 1 769 369
NDC (Suisse, Suède, Danemark et Norvège) : 2 285 729
Grande-Bretagne : 1 871 282
Norvège : 1 860 020
Hollande : 1 750 245
Suède : 315 518
Irlande : 451 132
Espagne : Montant non révélé
Suisse : 288 928
Total : 10 592 223 shekels
- Adala (" Justice " en arabe) : « Notre objectif principal est l'obtention d'une égalité totale sur le plan des droits individuels et collectifs pour la minorité arabe vivant en Israël ».
Union européenne : 3 475 839
Suisse : 186 975
Total : 3 662 814 shekels
- Chovrim Chtika (Briser le silence) : « Nous sommes une organisation constituée d'anciens soldats et qui récoltent des témoignages de soldats israéliens servant dans les territoires occupés. Les cas de cruauté, de pillage et de destruction des biens appartenant à des Palestiniens font partie du quotidien des soldats et sont justifiés par toutes sortes d'arguments sécuritaires. À Chovrim Chtika, nous encourageons les soldats à témoigner et à forcer ainsi la société israélienne à faire face à une réalité qu'elle a créée de ses propres mains ».
Union Européenne : 554 533
Grande-Bretagne : 226 589
Hollande : 113 272
Espagne : 742 164
Total : 1 636 558 shekels
Ma'hsom Watch : « Nous sommes un mouvement de femmes israéliennes, activistes pour la paix, qui s'opposent fondamentalement à la répression méthodique subie par les membres du peuple palestinien et à l'interdiction qui leur est imposée de se déplacer librement dans leurs propres territoires. Nous nous rendons chaque jour aux barrages érigés par Tsahal et observons les violations des droits de l'homme de la part des soldats justifiées par la politique d'occupation ».

Union européenne : 1 425 318 shekels
Total : 1 425 318 shekels
 

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 03:50
Une scandaleuse ingerence qui ne dit pas son nom...
 Par Laly Derai


Lire aussi

Quand les fonds européens financent les offensives judiciaires des ONG anti israéliennes
B'Tselem grassement financé par l'Europe


Hamodia a mené une enquête sur les liens quasiment " sacrés " qui relient l'Europe et les organisations non gouvernementales (ONG) de gauche et d'extrême gauche israéliennes. Voici donc comment l'UE a réussi à contourner la voie diplomatique pour imposer son propre point de vue sur le conflit israélo-palestinien avec l'aide de ses alliés " locaux "…


On sait que le statut officiel de bien des ONG israéliennes est parsemé d'expressions comme '' droits de l'homme '', '' respect '', '' égalité ", ' 'liberté '' et bien entendu ' 'paix '', '' fin du conflit '' et autres idiomes tirés tout droit du manuel du parfait humaniste. Et pourtant lorsqu'on analyse les activités de ces organisations non gouvernementales basées en Israël ou dans les territoires palestiniens autonomes, on ne peut que constater qu'en fait de '' droits de l'homme '', il s'agit plutôt des seuls '' droits des Palestiniens '' et que pour mettre '' fin au conflit '', seule une solution impliquant le retour aux frontières de 1967 leur semble envisageable. 
Ces organisations non gouvernementales sont devenues l'une des clés du conflit israélo-palestinien, que ce soit sur le plan médiatique, politique, économique ou juridique. Elles sont partout ! Leurs porte paroles sont interviewés sur toutes les ondes, leurs recours systématiques à la Cour suprême israélienne font régulièrement les " unes " des journaux et à la Knesset, les débats initiés par ces ONG sont légion… 
Grâce ou plutôt à cause de cette '' hyperactivité '' médiatique, les ONG réussissent souvent à fixer l'ordre du jour du débat public, que ce soit en Israël ou sur la scène internationale. Or pour financer toutes ces activités, il faut de l'argent, et même beaucoup d'argent. Campagnes médiatiques, frais d'avocats, matériel de propagande, location de bureaux, voitures, sites Internet : tout cela coûte très cher et la question qui se pose est bien de savoir qui paie pour tout cela… ? 
La réponse est simple : l'Union européenne et les pays qui la constituent sont les principaux bailleurs de fonds des ONG de gauche et d'extrême gauche israéliennes. Ainsi, sans ces centaines de milliers d'euros en provenance de Suède, de Norvège, du Royaume-Uni ou d'Espagne, ces organisations ne pourraient tout simplement pas subsister ! 
" Diplomatie-non ! ONG-oui ! "
La politique européenne sur le conflit israélo-arabe est connue de tous. Si elle semble afficher quelques nuances selon qu'on se situe en France ou en Suède, elle tourne toutefois autour d'un axiome unique et indiscutable : la création d'un État palestinien sur la base des territoires contrôlés par Israël depuis juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, le tout impliquant le " retour " des réfugiés palestiniens et l'expulsion d'une très grande partie, voire de tous les Juifs de Judée-Samarie. Les chancelleries européennes sont persuadées que ce n'est que de cette manière que prendra fin le conflit, et elles comptent bien imposer leur point de vue. Et si ce n'est pas par le biais de la diplomatie, ce sera par celui de mouvements qui se disent " apolitiques " mais qui, en fait, véhiculent un message biaisé en réalisant un véritable travail de sape. 
Car c'est manifestement de cela qu'il s'agit ! Sinon, comment expliquer que des dizaines de millions de shekels soient chaque année dépensés pour financer les activités d'organisations comme Betselem, Shalom A'hchav, Yech Din, Ma'hsom Watch ou encore Chovrim Chtika, des groupes qui ont tous en commun une idéologie d'extrême gauche, qui défendent corps et âme et s'identifient totalement avec " la cause des Palestiniens " (voir notre encadré). 
La première conférence de Durban comme point de départ
On se souvient que la fameuse conférence de Durban '' contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et les diverses formes d'intolérance " s'était conclue par une condamnation sans appel de « l'alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme » et qu'elle avait qualifié ce dernier de « raciste ». Mais on confond parfois cette conférence - qui accueillait les délégations de 170 États - avec le forum parallèle de quelque 500 ONG réunies à Durban au même moment et qui avait adopté quant à lui une déclaration contenant des passages très controversés qualifiant Israël d' « État raciste », l'accusant d'« actes de génocide » et affirmant l'existence d'un « apartheid israélien ». 
Lors de cette conférence, les ONG ont dépeint Israël comme la plus grande menace qui soit pour la liberté et la démocratie, et la plus grande source de racisme dans le monde ! Cette approche fort partiale envers l'État hébreu est manifestement l'apanage de la plupart des organisations non gouvernementales. Mais lorsque ces ONG sont basées en territoire israélien et qu'elles sont financées si directement par des pays étrangers, le mot '' ingérence '' est bien le terme le plus approprié pour décrire ce processus. 
Une mécanique bien huilée, mais tenue secrète…
Voici comment les choses se passent au plan technique : des centaines d'organisations non gouvernementales déposent chaque année des demandes de financement auprès de différents pays européens. Dans leurs demandes, elles décrivent leurs statuts, leur idéologie, les projets qu'elles initient, et - entre les lignes - ce qu'est leur politique. 
Des commissions se réunissent alors pour décider s'il convient ou non de soutenir financièrement telle ou telle ONG. Dans le cas des ONG de gauche et d'extrême gauche israéliennes et de leurs homonymes palestiniennes financées par l'UE, les institutions du Vieux Continent ont jusqu'à présent refusé de révéler les protocoles des débats qui les ont conduits à entériner les demandes des ONG sur lesquelles nous avons enquêté. Un recours à la Haute Cour de Justice européenne de La Haye a d'ailleurs été déposé afin d'obtenir enfin ces informations (voir notre encadré).
Voici donc comment des ONG comme Atidja (qui affirme représenter les ONG palestiniennes en Israël), Ir Amim, le centre Moussawa ou Bimkom financent leurs activités anti-israéliennes ! Ce processus dure depuis une dizaine d'années, et durant ce laps de temps, des centaines de millions de shekels sont passés des caisses de l'UE à celles des ONG défendant une orientation politique bien précise… 
Malheureusement, l'État d'Israël ne fait pas grand chose pour mettre fin à ce phénomène qui, à terme, le menace pourtant très clairement. Car il est évident que les ONG occupent peu à peu le devant de la scène et que leur idéologie devient lentement mais sûrement la base du " politiquement correct ". Or, cette puissance grandissante, elles la doivent en grande partie à l'Europe... 

NGO Monitor aux Européens :
" Et la transparence… ? " 
Il existe un revers à la médaille des recours en justice intentés par les ONG : ils peuvent être initiés aussi par des organisations qui ne sont pas forcément à gauche de l'échiquier politique ! 
NGO Monitor l'a bien compris, et c'est pourquoi cette organisation a déposé le 20 janvier dernier une plainte contre la Commission européenne (CE). Dans cette requête, NGO Monitor a demandé que la Commission européenne respecte ses propres exigences de " transparence " et accepte de divulguer les documents internes sur les processus de décision et les critères de financement de certaines ONG israéliennes et palestiniennes. 
Selon les chiffres de NGO Monitor, l'UE a ainsi accordé au moins 177 millions de shekels depuis juin 2005 à environ 150 ONG israéliennes et palestiniennes, dont la plupart sont de ferventes adeptes de la diabolisation et de la déligitimation d'Israël. 
Cette plainte fait suite à une demande préalable du président de NGO Monitor, le Pr. Gérald Steinberg, déposée en octobre 2008. Steinberg avait alors demandé à la CE les transcriptions des réunions relatives aux décisions de financement de subventions aux ONG israéliennes et palestiniennes pour les trois dernières années dans le cadre du PPP (Partenariat pour la Paix) et de l'IEDDH (Initiative européenne pour la Démocratie et les droits de l'homme). 
Or, il aura fallu six mois à la CE pour répondre à cette demande, mais même lorsqu'elle y accéda, ce ne fut que pour envoyer un tout petit nombre de documents desquels tous les chiffres avaient été effacés. Ce refus européen patent de fournir davantage de précisions faisait état d’arguments étranges tels que la « sécurité publique », la « protection de la vie privée » ou des « intérêts commerciaux ». Par ailleurs, l'UE avait affirmé qu’elle soutenait des " projets " et pas les organisations qui en étaient les initiateurs. 
Face à tous ces arguments, NGO Monitor a rappelé que cette absence de transparence et de contrôle indépendant sur le financement des ONG violait les propres règles de la CE. À cette heure, on ne sait pas encore à quelle date la Commission européenne a l'intention de se pencher sur cette plainte. 


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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 14:15


On nous a fait suivre cet appel à la mobilisation contre le Gouvernement français et ses actuels représentants, taxés d'être les suppôts du Sionisme, par les collectifs pro-palestiniens.

Ceux-ci sont directement épaulés par les mouvements de Gauche classique, dont le Parti Communiste, certaines franges des Verts, du PS et du NPA anticapitaliste de Besancenot
,
 
mais surtout parfaitement relayés, dans une synchronisation et un respect du timing de tous les instants, par une cohorte journalistique qui fait du conflit israélo-arabe le sel de ses émissions sulfureuses :

Daniel Mermet, est, par exemple, ici considéré comme un port-parole efficace à manipuler les opinions publiques encore hésitantes. Mais, les commentaires des rédactions du Monde, Libération, rue89, enfant plus ou moins légitime de Marianne2 et ses célèbres porte-flingues  et contre-Hortefeux du type Guillaume Weil-Raynal, le Mediapart d'Edwy Plenel, ancien trostkyste dévoué, y figurent en excellente position et doivent être systématiquement sollicités.

Toutes sont présentées  comme des gazettes plus ou moins acquises, susceptibles de répercuter, par effet de masse, leur message favorable au Hamas, au Hezbollah, à la Syrie, à l'Iran, contre Israël, mais aussi contre l'Egypte, la Jordanie, les Etats Arabes Unis. incidemment contre le Gouvernement Sarkozy, qui sert, ici, un peu de "putching"-ball à cette avidité de guerre civile globale...

Cette propagande se considérant en "terrain conquis" au sein de certaines rédactions, est, bien évidemment, aussi l'effet de l'enthousiasme fanatique de ces destituants des Institutions républicaines et de la libre pensée, de vote et d'action.  Elle n'implique pas directement les directions de ces médias, comme ayant perdu tout sens de la mesure et du respect des conditions présidant à une élection "régionale" française. Mais les activistes alliés du terrorisme du Hamas entendent bien détourner ce processus électoral pour attirer l'attention des Français sur leur propre "région", en banlieue de Téhéran. Là où, précisément, on cogne à  pleine matraque électrique abattue contre l'étudiant, le contestataire du régime, l'homme de la rue. Les techniques d'agit-prop' apparaissent parfaitement rôdées : sms, e-mails, courriers, téléchargements de flyers, placardage dans toutes les boulangeries, conquête des rues, des marchés, de tous les lieux de vie quotidienne des Français, imposition du régime antisioniste derrière le moindre achat de bonbons, de pain, la participation à la moindre réunion associative, appels répétés, à tue-tête, au boycott en série, même s'il est parfaitement illégal en France, actions de groupes de pression sur les rédactions éventuellement encore récalciltrantes. Et l'on en appellera au journalisme "d'investigation", à la culture du "témoignage"... En réalité, il s'agit de s'emparer de tous les micros, que leur cause habite au premier chef, même jusqu'au sommeil de l'homme de la rue, ou se dissolve dans son café avec le premier sucre du matin, au PMU du coin, lorsqu'il serait tenté de miser sur un autre cheval! La calomnie doit être partout!

Le plus grave, semble t-il, pour la bonne tenue du processus, serait que les partis dits de "gauche", coalisés contre le Gouvernement, se servent de ces sirènes du Lumpenproletariat se croyant porte-parole des "damnés" du Moyen-Orient pour tenter de déstabiliser l'actuelle équipe au pouvoir, par absence de programme politique bien cerné quand à la façon de conduire les régions et les rapports conviviaux, même si, parfois, conflictuels avec l'Etat central. Car c'est de cohérence et de cohésion nationale dont il s'agit. Quoi qu'il en soit, les preuves de l'importation du conflit moyen-oriental au coeur même d'un scrutin, somme toute, jamais "mineur", du moins très proche du "terroir", des préoccupations de vie de tous les jours bien comprises des Français (accès aux services publics, équité entre les régions, en matière de santé, d'emploi, de développement de l'agriculture et de l'industrie, lutte contre les délocalisations, etc.), sont sur la table : elles sont toutes orientées contre la Présidence et ses Ministres, pastichés comme les parangons d'une complicité ouverte avec Israël, quand bien même des différences notoires d'appréciation font l'essentiel des relations entre les états. Quand bien même l'objet du scrutin n'a aucune implication directe avec les affaires étrangères, sinon que les Régions sont connectées aux politiques européennes et que c'est bien là qu'il faut apparaître. Peuple de France, on te spolie, on te ment! (ta copine de toujours : Arlette)!
 




Info récupérée « discrètement » au CCIPPP 

=================================================================================================

--- En date de : Mar 2.2.10, CCIPPP <infos@protection-palestine.org> a écrit :


De: CCIPPP <infos@protection-palestine.org>
Objet: J-4 : manif pour la Palestine Paris.
À: ccippp-info@lists.riseup.net
Date: Mardi 2 Février 2010, 1h16

Bonjour,

Nous sommes à 4 jours de la manif pour la Palestine de ce samedi 6 février

2010. (pour rappel 14h départ pl de la république).

Chacune et chacun est en devoir de mobiliser parce qu'il ne nous suffit pas de

pointer et d'incriminer le gouvernement complice de la politique israélienne

dans le discours, il faut montrer que l'opinion tout entière est contre ce siège

de la honte... n'oublions pas que nous allons voter dans 1 mois.

(NDLR : les Palestiniens votent en France aux Régionales, mais

pour leur Cause ça c'est nouveau! Ou alors y aurait-il des agents

de l'étranger dans certains "partis"-pris?

Ils incarnent ce que "tout le monde pense", en assimilant la

République à une dictature bananière, "incriminée",

donc "criminelle")

Quelques idées pour mobiliser les quelques jours qui restent!

- partager ce lien avec vos réseaux sociaux:

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8236
- envoyer ce mail à 10,20,30, etc... de vos ami-es et demander à ce qu'il

circule à l'infini (NDLR : propagande-propagande quand

tu nous tiens et nous aliène!)


- sms à vos contacts téléphoniques par exemple :

"Gaza : le siège ça suffit!. Manif pour la Palestine ce samedi 6 fev. départ

de la république à 14h. urgence-gaza.com"

- télécharger le flyer, l'imprimer en recto verso et le diffuser dans votre ville

(par exemple lors de votre marché - NDLR : les Français sont harcelés

dans leur quotidien, lorsqu'ils achètent simplement de quoi manger, égayer leur week-end):

http://www.protection-palestine.org/IMG/pdf/2xa5sura4-noir-2.pdf   ->

vous étonné-e-s de la réceptivité des gens au sujet de la Palestine.
VOUS pouvez parfois même déposer un tas chez votre boulanger!

- ou encore: télécharger l'affiche, l'imprimer en A3 ou A4 et la coller dans votre

rue, dans le café en bas de chez vous, dans la maison de quartier, ou dans

un lieu associatif que vous fréquentez :

http://www.protection-palestine.org/IMG/pdf/AFFICHE-MANIF-GAZA.pdf

- il n'est pas inutile de relancer ses ami-e-s: l'effort doit continuer jusqu'à

samedi matin!
- ne pas penser que vos ami-e-s,vos collègues, vos voisins, ... sont au courant

de la manif, leur en parler systématiquement.
- pensez que votre créativité et les idées que vous trouverez sont des facteurs

de mobilisation encore plus importants que tout ce qu'on peut vous proposer !

 
Presse
- faire passer l'info sur des radios locales que vous connaissez
- appelez le répondeur de l'excellente émission de Daniel Mermet

<< là-bas si j'y suis >> (france inter lun-ven 15h) : 01 56 40 37 37
- postez l'info dans les blogs, dans les cases commentaires des journaux libé,

lemonde, rue89.com etc...
- ne pas oublier les journaux alternatifs : .mediapart.fr.


les militant-e-s de la CCIPPP.

pour se désinscrire, envoyer un email vide à :

ccippp-info-subscribe@lists.riseup.net

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