hein !""
L'ONU se plaint : il n'y ni miel ni petits gâteaux secs à Gaza, selon Karen Koning Abuzayd
http://philosemitismeblog.blogspot.com/
hein !""
Entrevue avec Pilar Rahola
extrait de : "la gauche lunatique"
discours face à l'AIPAC, Washington,
juin 2006
http://www.pilarrahola.com/3_0/CONFERENCIAS/default.cfm?ID=1420
Adaptation de l'hébreu par Aschkel
Pour : http://www.aschkel.info/ et http://lessakele.over-blog.fr/
Pourquoi ne voyons-nous aucune protestation à Paris, Londres ou Barcelone, contre les dictatures islamiques ?
Pourquoi n'y a t'il pas de manifestations contre l'esclavage des millions de femmes qui vivent sans aucune protection juridique ?
Pourquoi n’y a-t-il aucun manifestant contre l'utilisation des enfants comme bombes humaines ou boucliers humains ?
Pourquoi personne ne s'émeut des victimes innocentes des attentats terroristes en Israël ?
Pourquoi personne ne manifeste pour les droits de se défendre de l'Etat d'Israël ?
Pourquoi mêle t- on la défense des Palestiniens et la justification de la terreur palestinienne ?
Enième question, pourquoi la gauche européenne et la gauche mondiale, ont-elles l'obsession de lutter contre ces deux démocraties, les Etats-Unis et Israël, et non contre les pires dictatures de la planète ?
Deux démocraties qui ont souffert des pires attentats meurtriers dus au terrorisme international.
La Gauche ne s'en inquiète guère.
Je lis dans des forums européens des Palestiniens qui écrivent avec passion :
"Nous sommes pour la liberté de tous les peuples !"
Ce n'est pas vrai !
Je ne les ai jamais vus s'inquiéter de la liberté des citoyens syriens, iraniens, yéménites, soudanais ou autres.....
Je ne les ai jamais vu s'inquiéter des libertés des Palestiniens vivant sous le régime extrémiste islamiste du Hamas.
Je les ai seulement vu s'inquiéter de la façon d’utiliser le concept de la liberté des Palestiniens contre la liberté des Israéliens.
Enfin, le journalisme international ne fait pas moins de dégâts.
En ce qui concerne la couverture du conflit "Israélo-palestinien", ils ne font pas réellement de compte rendu, d'analyse, mais seulement leur propre publicité.
Lorsqu'ils font des commentaires sur Israël, la majorité des journalistes ignorent sciemment tous les codes éthiques du journalisme, et donc l'ensemble des actions défensives d'Israël est transformé en « génocide ».
Ils écrivent et disent tellement d'idioties, qu'il deviendrait impossible d'incriminer Israël pour des choses pires encore.
En parallèle, ce même journalisme ne rend jamais compte et ne parle pas de l'intervention de l'Iran ou de la Syrie dans la violence contre Israël, ou du lavage de cerveau des enfants par les extrémistes.
Lorsque l'on parle des victimes, si elles sont palestiniennes, c'est une tragédie, et si elles sont israéliennes, ils n'en parlent pas ou les méprisent
En conclusion, je ne suis pas juive et ai pour tradition idéologique celle de la gauche et je suis journaliste.
Pourquoi ne suis-je pas anti-israélienne comme la majorité de mes collègues ?
Parce qu'en étant non juive, j'ai une responsabilité historique, lutter contre la haine des juifs et, actuellement, contre la haine de leur pays Israël.
La guerre contre l'antisémitisme n’est pas seulement l’affaire des seuls juifs, il est aussi du devoir des non-juifs.
En tant que journaliste, je me suis engagée à œuvrer pour la vérité, et ce, sans préjugés, mensonges ou manipulations, et sur Israël, la vérité n'est pas dite !
Comme femme de gauche, j'aime le progrès, et je me suis engagée à défendre la liberté, la culture, la coexistence, l'éducation des enfants, et les principes des 10 commandements qui sont des concepts universels.
Concept que l'Islam fondamentaliste détruit systématiquement.
C'est donc en tant que journaliste non-juive, et de gauche que j'ai cette triple obligation morale.
Si Israël était vaincu, seraient aussi vaincus le modernisme, la culture et la liberté.
La guerre d'Israël, même si le monde ne veut pas le savoir, c'est la guerre que mène monde pour sa propre liberté.
http://www.un-echo-israel.net/Gilo-un-quartier-devenu-une
samedi 21 novembre 2009, par
Depuis plusieurs jours, un concert tournant d’ailleurs à la cacophonie résonne sur toutes les ondes de radio, les chaînes de télé, les sites web et la presse écrite : "Israël va construire 900 nouveaux logements dans la colonie de Gilo à Jérusalem-Est".
Tout d’abord excusons les rédactions de New York, de Londres ou d’Amsterdam pour leur manque de connaissance de la géographie de Jérusalem : Gilo, quartier de quelque 32 000 habitants, se situe au sud-ouest de Jérusalem et non pas à l’est comme toutes les dépêches l’affirment. Même le Conseil Œcuménique des Églises, dont les membres ne savent manifestement pas où situer Gilo sur une carte, y est allé, depuis Genève, de sa protestation solennelle sur la seule foi de dépêches d’agences.
Doit-on aussi excuser ces mêmes rédactions pour leur courte mémoire et le changement de terminologie opéré en l’espace de quelques années ?
Au début de la seconde Intifada, dès octobre 2000, Gilo a été la cible de près d’une centaine de tirs en tout genre depuis la localité palestinienne de Beit Jalla. Les Tanzimpénétraient alors de force dans les maisons des chrétiens pour tirer sur Gilo, pour attirer la réplique israélienne et pouvoir dire que les Israéliens bombardaient les chrétiens. Une des premières victimes de ces tirs sur Gilo (seulement blessée heureusement) avait été une femme arabe. Il est vrai que récemment, la presse française, dont le vocabulaire est particulièrement indigent lorsqu’il s’agit de la réalité israélienne, a signalé le phénomène de la présence de « palestiniens » dans les « colonies » (traduction : on trouve dans des quartiers périphériques de Jérusalem des arabes de nationalité israélienne). A l’époque, la presse internationale ne parlait pas en général de colonies ou d’implantations mais bien "d’un quartier au sud de Jérusalem" (tiens, il y a 9 ans, on connaissait la géographie !). Heureusement pour nous, depuis Internet, les archives sont plus facilement accessibles et on peut constater cette évolution sémantique…
Située sur la plus haute colline de Jérusalem, à 850 m d’altitude, au-delà de la ligne verte, Gilo a été fondé en 1971. Lors de sa construction, aucune instance internationale ne protesta tant il était évident que ce quartier n’était pas construit au cœur d’une population palestinienne et qu’il n’était pas situé à Jérusalem-est. Gilo, contrairement à des implantations comme Maalé Adoumim, Pisgat Zéev ou Har Homa, ne fit presque jamais l’objet de controverses.
Aujourd’hui, les Palestiniens considèrent que ce quartier serait construit sur une terre volée appartenant à la ville de Beit Jalla près de Bethléem. En réalité, cette terre n’a jamais appartenu à des propriétaires arabes, et personne ne serait en mesure présenter un quelconque titre de propriété.
La classe politique israélienne dans son ensemble est unie pour déclarer haut et fort que Gilo ne peut être considéré comme une implantation. Le président de l’Etat, Shimon Pérès, est lui aussi monté au créneau pour répondre à la Maison Blanche qui s’indigne d’une telle décision d’Israël : "Le quartier de Gilo est une partie indivisible d’Israël" a déclaré le chef de l’Etat. Pour Israël, il n’est pas question de céder. Si Gilo est une implantation, d’autres quartiers de Jérusalem-ouest seront dans le collimateur des revendicateurs en tout genre.
Enfin, précisons que ce n’est pas le gouvernement d’Israël ni encore moins le Premier ministre Binyamin Netanyahu qui ont pris la décision de construire de nouveaux logements à Gilo mais la commission de planification de la ville de Jérusalem. Et pour être encore plus précis, la dite commission a seulement donné son feu vert à l’étude d’un tel projet et de nombreuses démarches restent encore à effectuer avant que les pelleteuses commencent à creuser dans le sol. Facile de mettre le feu aux poudres. Mission presque impossible que celle d’éteindre un incendie virtuel !
http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/columnists/guest_contributors/article2241736.ece
http://www.ripostelaique.com/L-apostasie-racontee-par-un.html
étant une sorte d'écran destiné à empêcher les infiltrations et la contrebande.
La frontière entre l'Arabie Saoudite et le Yémen a toujours été problématique servant de passage pour la contrebande d'armes.En effet, les explosifs utilisés dans les attentats de Riyad en 2003, qui avaient ciblé un complexe de logements des expatriés occidentaux ont été fournis par des passeurs yéménites. Ce n'était pas la première fois que cela se produisait en Arabie saoudite, accusée par les Yéménites de ne pas faire suffisamment d’efforts pour arrêter le terrorisme. Les contrebandiers yéménites sont également soupçonnés d'avoir aidé à faciliter la campagne de bombardements contre des bases militaires américaines dans le milieu des années 1990.
À partir du moment où le gouvernement saoudien a perdu confiance dans la capacité du Yémen à lutter contre le terrorisme intérieur, il a décidé de construire une barrière physique. Une grande partie de celle-ci traverse un territoire contesté. Selon le traité de Djedda en 2000 sur la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen, une zone démilitarisée « tampon » doit exister entre les deux pays, protégeant les droits des tribus de bédouins nomades qui vivent dans la zone transfrontalière.
Pourtant une partie de la barrière saoudienne se trouve à l'intérieur de la zone démilitarisée en violation des accords de 2000, ce qui exaspère le Yémen. Le Ministre des Affaires Etrangères, Abu Bakr Al-Qirbi, a fait une réclamation officielle auprès du gouvernement saoudien en 2003 en faisant valoir :
Cette zone est censée servir de pâturage. Cela faisait partie de l'accord. Les tribus ont été autorisées à traverser d'un côté à l'autre pour le pâturage. C'est un mode de vie traditionnel des tribus dans cette région.
La barrière gêne la circulation de nombreuses tribus qui ne peuvent plus faire paître leurs troupeaux. Les tribus ont droit à la liberté mais la barrière les en a privées.
Autant que je sache, ce "siège" n'a pas été couvert par les télévisions, mais je suis sûr que Yvonne Ridley et George Galloway vont bientôt prendre la tête d'une délégation de soutien aux membres de la tribu Wayilah durement persécutés, qui sont surtout victimes de discriminations parce qu'ils sont chiites - une secte de l'islam minoritaire [en Arabie Saoudite]méprisée par les wahhabites.
Plus récemment, l'Arabie saoudite a également construit une barrière physique le long de sa frontière avec l'Irak pour arrêter les djihadistes du Royaume qui traversent pour rejoindre les moudjahedins. Talal Anqawi a salué ce succès majeur déclarant que les incursions transfrontalières ont baissé de 40%.
Au-delà du Moyen-Orient, la frontière de 900 km entre l'Iran et le Pakistan est actuellement remplacée par un mur de béton (10 mètres de haut, 1 mètre d'épaisseur), fortifié avec des tiges d'acier. Apparemment construit pour contrer les trafiquants de drogue et les terroristes, les populations locales baloutches s'opposent à sa construction car il s’élève à travers leurs terres et sépare les communautés vivant de chaque côté du mur. Le chef de l'opposition de l’Assemblée provinciale du Baloutchistan, Kachkol Ali, s'est farouchement opposé au mur car son peuple n'a jamais été consulté à son sujet et parce qu'il coupe les familles les unes des autres. Un communiqué du Parti du peuple du Baloutchistan affirme :
... la communauté Baloutche du village frontière de Sorap dans la région du Mekran occidental a montré ses craintes d'être politiquement et socialement divisée. Les gens ont été contraints par les autorités iraniennes à libérer la ville dans un délai stipulé (de 10 jours).
Un certain nombre de communautés Baloutches, en particulier dans le district de Kech du sud-ouest du Baloutchistan, se trouvent à cheval sur la frontière irano-pakistanaise. Après le début de la construction du mur iranien, beaucoup de ses membres se trouvant du coté iranien ont été transférés de l’autre coté de la frontière, au Pakistan où ils sont séparés de leurs familles et leurs terres.
J’espère participer à l'occupation prochaine des amphithéâtres dans les universités à travers le pays pour protester contre ce scandale insupportable. J'entends déjà: « Vive, Vive la Balochistina » !
Il y a bien d'autres exemples à l’intérieur du monde musulman. Dans le désert du Sahara occidental, le Maroc a construit un mur massif, s'étendant sur plus de 2700 km. Son but premier est de se prémunir contre les séparatistes sahraouis du Front Polisario - un mouvement politique et terroriste - qui prône l'indépendance pour le peuple sahraoui. Une grande partie du mur est bordée de barbelés et de mines, c’est la même chose qui existe aussi sur une partie de la frontière pakistano-indienne (en particulier au Cachemire).
Vingt ans après l'effondrement du mur de Berlin, des barrières physiques continuent à être utilisées dans le monde. Elles ne sont peut-être pas belles, mais elles sont efficaces. En effet, même les plus grands critiques d'Israël doivent admettre que les attentats suicides ont diminué considérablement depuis la construction de la barrière de sécurité à Gaza et en Cisjordanie. Pourtant, l’unique obsession des islamistes et d’une partie de la gauche politique est Israël et ils ne condamnent pas de la même façon l'Iran, l'Arabie saoudite, le Maroc ou le Pakistan.
Je ne connaissais rien sur le sujet des autres murs de sécurité et clôtures construites dans le monde. Nous avons tendance à entendre parler seulement d'Israël en raison de la grande couverture médiatique et de l'activisme hippy qu'il suscite. Aucune autre barrière de sécurité n’a attiré autant d'attention et ceci, malgré la grande vaque d'attaques terroristes dont a souffert Israël en 2000-2003. En fin de compte, mon point de vue est le même que celui que j’ai exprimé plus tôt dans l'année, quand le conflit à Gaza a éclaté : où est [le manque] d'équité et de cohérence dont les islamistes et les empathiques dirigeants de gauche se plaignent constamment ? Et pourquoi cette obsession focalisée sur tout ce qui est israélien ?
voir aussi l'article : http://www.resiliencetv.fr/?p=5191
Le très célèbre journaliste suédois, Donald Bostrom, regrette, d’une certaine manière, l’article qui lui avait valu les honneurs de la scène internationale, et une invitation officielle au parlement algérien où il avait été reçu pour son « professionnalisme » et son « objectivité ».
En effet, le trafic d’organes imaginaire peut rapporter gros, et même si les victimes de la calomnie ne récoltent que la haine et le mépris d’un monde plus aveuglé qu’éclairé, ceux qui savent en parler en sont les principaux bénéficiaires.
Le journaliste, commençant à comprendre qu’il n’est qu’un pantin dans les mains d’organismes pour lesquels les droits de l’homme ne sont que des cartes politiques, et que ses admirateurs se servent de lui bien plus qu’il ne se sert d’eux, fait machine arrière.
Les sourires avides de ses hôtes l’indisposent. En pratique, il vient d’annoncer au Liban qu’il ne viendrait pas chez eux pour donner une conférence pour laquelle il a été invité.
« J’ai compris que, cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un événement journalistique professionnel, mais également d’un événement politisé. Je n’avais pas envie d’être associé aux déclarations de ces groupes politiques », a déclaré le journaliste au micro de la Deuxième chaîne.
Donald se trouve en ce moment en Israël, et l’accueil simplement humain qu’il a rencontré l’a mis paradoxalement mal à l’aise. « Il est évident que j’aurais rédigé mon article avec beaucoup de différences, si je l’avais écrit aujourd’hui. »
Invité au congrès de la ville de Dimona, dans le Néguev, il a déclaré: « J’ai été étonné de voir l’ouverture et le courage démocratique d’Israël qui a accepté de me rencontrer, de dialoguer avec moi ; j’ai beaucoup apprécié cela. »
Il a tiré ses propres conclusions: « En fait, les médias, chez vous en Israël, ont fait preuve de beaucoup plus d’ouverture d’esprit et ont été bien plus précis à mon sujet et au sujet de cette affaire que la presse suédoise.»
Se dédisant de ses propos, il a déclaré: « J’ai été exploité. Ça m’a révolté. Chacun veut donner ses interprétations personnelles et on m’a exploité de tous les côtés. »
Va-t-il ouvrir la voie à Goldstone, qui, comme nous le savons, est invité par le maire de Sdéroth ? Le juge sud-africain a exprimé une forme similaire de regrets, quand il s’est déclaré déçu que les accusations portées contre le Hamas avaient été royalement ignorées par l’ONU.
On a appris en début de semaine que deux des dix familles des soldats français tués en Afghanistan en août 2008 dans l’embuscade de Uzbin ont déposé plainte devant le tribunal des armées de Paris. Maître Gilbert Collard a motivé sa démarche en invoquant « la mise en danger délibérée de la vie d’autrui ». Ce motif peut paraître abracadabrantesque comme on dit aujourd’hui. L’essence du soldat est de combattre et le combat comporte le danger évident de perdre la vie. Nathalie Guibert rapporte dans un article récent (1) que cette plainte a provoqué la plus vive émotion au sein de l’état-major car elle porte sur le « cœur de l’action militaire : le risque au combat ». Pourtant une loi de 2005 jette les bases d’une responsabilité pénale des militaires pour des faits non intentionnels, par exemple « s’ils n’ont pas accompli les diligences normales compte tenu du pouvoir et des moyens dont ils disposaient … ». En un mot, le juge a le droit d’examiner au plus près la planification d’une opération et de statuer sur la pertinence de la tactique arrêtée et des condition d’engagement des moyens. Il y a quelque chose d’hallucinant dans cette compétence accordée au juge totalement ignorant de la complexité et des aléas du combat.
Si l’on veut démoraliser l’armée et réduire à néant sa capacité opérationnelle, il n’y a qu’à poursuivre dans cette « judiciarisation » où l’officier part en guerre « le parapluie dans la main droite et le code Dalloz dans l’autre ». Dans la logique de la « judiciarisation », Nathalie Guibert évoque une autre solution : le dépôt d’une plainte contre les insurgés afghans ou une action pour complicité de meurtre contre ceux qui les arment. Voila qui coule de source. Il ne reste plus qu’à amener les chefs de l’ISI pakistanais, Ben Laden et Ahmadinejad pieds et poings liés devant le juge.
On touche du doigt l’insigne débilité et les risques de la judiciarisation de la société et des esprits qui s’est abattue comme une tunique de Nessus sur les sociétés occidentales. Elle s’inscrit dans le culte désormais quasi-religieux de la morale, entendue comme la protection illimitée des droits de l’individu, sans prendre beaucoup en compter ses devoirs ni les impératifs élevés de l’intérêt général. Car la judiciarisation est le meilleur moyen de retirer à l’état ses fonctions régaliennes et le droit d’utiliser dans l’intérêt général le monopole de la violence qui est au fondement de son existence. En un mot, le meilleur moyen de désarmer la société face aux menaces les plus sérieuses qui la guette.
Le crétinisme moral occidental ne se contente pas de revendiquer la suprématie absolue du destin individuel sur celui de la société : il sert aussi à merveille les intérêts des grandes tyrannies contemporaines. C’est ainsi que le droit humanitaire international, fondé sur une série de textes et déclarations adoptées dans l’euphorie de la fin de la seconde guerre mondiale et la sourde culpabilité qui lui faisait pendant, a été transformé par les forces les plus étrangères au droit en une arme contre les démocraties.
C’est ainsi que sous la pression politique des dictatures qui se sont multipliées à l’ONU avec la décolonisation et les partitions qui l’ont suivie, des innovations « juridiques » ont vu le jour. La modification de premier Protocole des Conventions de Genève du 8 juin 1977 établit par exemple que « les ‘combattants de la liberté’ ont les mêmes droits que les soldats en uniforme ». Les terroristes contemporains sont les seuls bénéficiaires de cette clause qui abolit un principe fondamental de distinction entre les bandes armées et les hommes en armes. Les terroristes échappent ainsi au statut de criminels pour celui plus enviable de combattants. Et à l’inverse, le même Protocole réduit les « mercenaires », déployés généralement pour combattre les terroristes, au rang de simples criminels.
Sous la pression des mêmes forces, le droit international a aussi inventé la notion de « proportionnalité ». Or nul ne sait de quoi il s’agit. Le principe de base de l’action militaire c’est de défaire l’ennemi en préservant ses forces propres, donc d’imposer le niveau de violence voulu pour obtenir ce résultat. Mao Tse Toung préconisait d’être toujours « à un contre dix sur le plan tactique ». La « proportionnalité » a essentiellement pour fonction de retirer aux Occidentaux, les seuls sensibles à ces raisonnements juridiques, leur supériorité militaire sur le champ de bataille et de diluer leur détermination.
Le stade suprême de la judiciarisation politique est atteint par les institutions « humanitaires » de l’ONU sur la question d’Israël. Le Conseil des droits de l’homme a condamné ce pays par plus de résolutions assassines que tous les autres pays du monde réunis, pour des manquements parfaitement fantasmatiques. Par contre il ne met jamais en cause les piliers politiques internationaux de l’arbitraire et de la négation du droit, Chine, Russie, Iran, Libye, etc.
Le rapport Goldstone est sans doute l’illustration la plus caricaturale de la transformation du droit en arme politique. Voila un état, Israël, qui est attaqué unilatéralement sur son territoire pendant des années par des forces ouvertement terroristes et éradicatrices. Leurs fusées qui visent purement et simplement ses civils. Le premier attribut juridique de la souveraineté, c’est le droit de se défendre. Face aux tactiques de ses adversaires qui se fondent au sein de la population, Israël a multiplié les mesures pour épargner les civils (tracts, appels téléphoniques, transfert de vivres, offre de services médicaux) et il a ajusté sa doctrine opérationnelle à cette fin.
Faute de pouvoir l’emporter sur Israël par des moyens militaires, les soutiens du Hamas - avant tout l’Organisation de la Conférence Islamique-, déclenchent alors une offensive politique avec un paravent juridique afin de paralyser son aptitude à se défendre. L’argument du droit n’est qu’une arme politique, parfaitement cocasse en l’espèce. Offensive en plusieurs temps. D’abord l’élaboration d’un rapport monstrueusement biaisé, rédigé par un homme de paille, niant la réalité la plus aveuglante des procédés illégaux du Hamas, qui conclut au viol du droit par Israël (crimes de guerre, peut-être crimes contre l’humanité). Puis l’adoption de résolutions dans des enceintes où une majorité politique est acquise, majorité pour qui le droit n’est pas vraiment un souci. Enfin l’espoir d’une traduction des dirigeants israéliens devant des tribunaux. Le fil de cette histoire est limpide : la judiciarisation caricaturale des relations internationales est le moyen d’une offensive pour paralyser la défense d’une démocratie. Que la majorité des pays de l’Union européenne, la France en tête, ne s’opposent pas à ce détournement du droit, est le signe d’un affaissement moral, le sacrifice des principes premiers des sociétés de liberté et de droit au profit de stratégies politiques finalement perdantes.
Au même moment, loin des jeux des manipulateurs du droit humanitaire, le monde fourmille de situations où des états réalisent ce pour quoi ils existent. Cet été, les dirigeants du Sri Lanka on restauré l’unité en mettant un terme par la force à la sécession des Tigres tamouls au prix de dizaines de milliers de morts. Il était peut-être possible d’économiser certaines pertes, mais ce ne sont pas des juges qui sauraient le dire. En tout état de cause, cette victoire économisera des vies innombrables que les Tigres ont consommé sans retenue. On ne leur a pas envoyé le juge Goldstone, pas plus qu’on ne lui a fait visiter le Xingkiang ou le Tibet. Il n’a pas été expédié en Tchétchénie, ni au Kurdistan turc. Il aurait pu respirer l’air de Washington, Londres et Paris.
Sous nos yeux, un conflit aigu se développe à la frontière entre le Yémen et l’Arabie saoudite. Parce qu’elle jugeait que la poussée des pions chiites locaux de l’Iran se faisait vive, l’Arabie a déployé avec beaucoup de violence son aviation et elle vient de décréter un blocus maritime du Yémen en Mer Rouge. On attend la litanie des apostrophes « juridicisées » : punition collective, disproportion, victimes civiles, crimes de guerre. On attend une commission d’établissement des faits. Mais on ne les verra pas. L’Arabie est en train de signifier sa souveraineté et quel est le périmètre de sa sécurité.
De ce point de vue Israël a bien des leçons à tirer. En attentant si longtemps avant de frapper le Hamas, il a donné à l’opinion internationale l’illusion que les attaques de ce groupe étaient de banales escarmouches. Il a donné aussi l’impression d’accepter à longueur d’années comme secondaires, des atteintes répétées et délibérées à sa souveraineté. Sa réaction, d’ailleurs minimale, ne pouvait qu’être mal comprise par l’opinion.
Sa seconde erreur a été de donner une importance excessive au combat sur le terrain juridique, le terrain de prédilection, l’enceinte truquée où ses adversaires désiraient le combattre. Il a donné des preuves sans nombre de sa volonté d’obéir au droit, il a mis en place des procédures qu’aucun état au monde n’a jamais imaginées dans l’histoire de la guerre, comme l’a souligné le colonel Kemp, et il a été condamné pour entorse au droit par les plus grandes instances internationales. Il sera beaucoup plus respecté et populaire en manifestant clairement sa détermination à utiliser la force autant que nécessaire, pour faire sortir le faux arbitre, le droit, apporté par les ennemis de la démocratie du centre de la scène. Il doit faire vigoureusement savoir qu’il n’est pas prêt d’accepter que le Hamas dispose de missiles pouvant frapper Tel Aviv, ni que le Hezbollah continue de constituer une menace aussi grave à sa frontière nord, et que son action ne s’arrêtera pas aux considérations humanitaires que les fossoyeurs quotidien du droit et de la liberté tentent de lui imposer.
(1) L’armée craint d’être victime de la judiciarisation de la société Le Monde du 12 novembre 2009
[Lundi 09/11/2009 14:07]
Le rapport Goldstone a grossièrement fixé les « vérités » qui resteront dans l’Histoire concernant l’Opération antiterroriste « Plomb Durci ». Même s’il s’est prétendu « équilibré », le juge sud-africain a désigné Tsahal et Israël à la vindicte internationale, comme coupables de crimes de guerre voire crimes contre l’Humanité. Allez dire aujourd’hui à un européen que Tsahal « est l’armée la plus éthique du monde », ou qu’Israël « prend soin des civils ennemis » !
Ce dimanche, les « criminels » israéliens ont pourtant accueilli dans l’un de leurs hôpitaux – Tel Hashomer – un bébé palestinien de Gaza âgé d’à peine quatre jours. La petite fille souffre d’une grave maladie cardiaque. Depuis le début de l’année 2009, ce sont ainsi près de 8.000 Palestiniens de Gaza, malades et accompagnants, qui ont pu être transférés dans des hôpitaux israéliens afin d’y recevoir des soins dignes de ce nom. La petite, qui est sous incubateur et assistance respiratoire, était accompagnée de son père.
Le général Moshé Lévy, commandant du Département Coordination et Communications de la zone de Gaza, témoigne « qu’il s’agit là de l’un des très nombreux cas de ce qui se passe dans les différents points de passage entre Israël et la Bande de Gaza ». « Les officiers, les soldats ainsi que les civils israéliens qui travaillent dans ce Département, oeuvrent jour et nuit afin de subvenir aux besoins humanitaires de la population civile de la Bande de Gaza, dans différents domaines », précise l’officier. Le transfert des personnes se fait de la manière suivante : une ambulance palestinienne arrive au point de passage, en même temps qu’une ambulance du Magen David Adom. Le malade ou le blessé est ensuite transporté sur une civière d’un véhicule à l’autre, puis transféré vers l’un des hôpitaux israéliens pour y être soigné. Par contre, personne ne sait par qui les soins, souvent coûteux, sont pris en charge.
Il est souhaitable que « l’offensive diplomatique » qu’Israël compte lancer à travers le monde en réponse au Rapport Goldstone, prenne en compte ce phénomène, et mette en exergue par tous les moyens ces points qui décrivent la réalité d’Israël et de Tsahal, et révèlent au grand jour la tartufferie des Goldstone et autres contempteurs d’Israël.
[Jeudi 12/11/2009 21:20]