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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 05:17
Jusqu'où ira le cynisme de la désinformation ?




L'ONU se plaint : il n'y ni miel ni petits gâteaux secs à Gaza, selon Karen Koning Abuzayd

http://philosemitismeblog.blogspot.com/ 
"Le blocus lui inspire un commentaire amer : "Il n’y a que les médicaments et les vivres de base – pas de miel ou de "cookies",
hein !""


Dans la série "Les Grands Entretiens de Baudouin Loos du quotidien belge Le Soir", celui avec Karen Koning Abuzayd, commissaire générale de l’UNRWA, mérite un mention toute spéciale.  A bout d'arguments, Loos s'échine à trouver n'importe quel témoin qui soit disposé à dénigrer Israël croyant ainsi valider auprès des lecteurs ses présupposés négatifs sur l'état qui fait l'objet de toute son attention journalistique.  Ainsi les mêmes thèmes sont recyclés à longeur de colonnes ... dans l'indifférence générale.  Baudouin Loos est persévérant et il ne désespère pas.  Pour une autre vision de la situation à Gaza, on consultera le site palestinien (boutiques, marchés, bétail, salons de coiffure, etc.) d'où proviennent ces photos et que les médias européens ne montrent pas.

Il est intéressant de comparer le portrait extrêment flatteur qu'en fait le journaliste avec celui au vitriol de Véronique Chemla "Le discours biaisé de Karen Abu Zayd, commissaire générale de l’UNRWA".  

Source: Free Palestine (extraits) :

"La situation désastreuse à Gaza, où la commissaire générale n’a cessé de vivre depuis 2005, reste une préoccupation majeure. "Je suis surprise : je viens de rencontrer une série de responsables européens à la Commission et au Parlement, et j’ai constaté un vif intérêt pour la situation à Gaza. Je leur ai expliqué qu’il n’y a guère eu d’évolution depuis la fin de l’offensive israélienne le 18 janvier dernier : en raison du bouclage, la reconstruction n’a pas commencé, les millions de dollars d’aides promises restent loin des victimes, beaucoup de gens dorment encore dans les ruines de leurs maisons ou dans des tentes. Ils se sentent abandonnés. Je crois que les Européens pourraient exercer plus de pressions politiques sur Israël."


Le blocus lui inspire un commentaire amer : "Il n’y a que les médicaments et les vivres de base – pas de miel ou de "cookies", hein ! – qui arrivent, il y a six fois moins de camions qui entrent à Gaza par mois qu’avant 2007. Aucun matériel nécessaire à la construction, même pas de papier, qui pourrait être transformé en tracts du Hamas ! Nos écoles se retrouvent sans livres scolaires, sans cahiers, sans stylos ni crayons. Il faut que nous négociions tout pendant des mois, parfois sans résultats". 

Dirige-t-elle alors son ire contre Israël ? "Ce pays a sa part de responsabilité et dit faire dépendre tout progrès de la libération de son soldat prisonnier, Gilad Shalit, mais je signale que la communauté internationale participe à ce blocus qu’elle a contribué à mettre en place en imposant des conditions au Hamas, qui avait gagné les élections."

Karen Koning Abuzayd écarte les critiques parfois entendues contre l’Unrwa en Israël. Les réfugiés palestiniens bénéficieraient d’une attention unique de l’ONU avec leur propre agence ? : "Non-sens. L’Unrwa a été créée avant le Haut-commissariat aux réfugiés, qui prodigue depuis les mêmes services ailleurs. Et puis, si l’on supprimait l’Unrwa, supprimerait-on en même temps la question des réfugiés palestiniens ? D’ailleurs nos rapports avec Israël en attestent : nous avons certes besoin d’eux pour nos opérations, mais ils ont besoin de nous, sans quoi ils devraient pourvoir aux besoins de ces réfugiés". Des employés de l’Unrwa seraient membres du Hamas ? "Nos employés locaux, 29.500 au Proche-Orient, sont le reflet de leur société, nous ne leur demandons pas leurs opinions politiques, juste de respecter la neutralité de l’ONU dans leur travail, ce qu’ils font pour la plupart avec fierté".


Malgré ses frustrations, Mme Abuzayd conservera de son expérience des éléments positifs. "Je reste sidérée par la faculté de résistance, de résilience du peuple palestinien. Ils s’adaptent aux pires situations." Le revers de la médaille ? "On finit par tolérer l’intolérable, par accepter l’inacceptable. Comment trouver normal que nous devions négocier pendant des mois pour faire entrer des crayons à Gaza ?"
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 05:01
Les enfants palestiniens en meilleure santé que les autres enfants arabes

http://philosemitismeblog.blogspot.com/2009/11/les-enfants-palestiniens-en-meilleure_19.html 
Sources: Irin (Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies) et Elder of Ziyon (PalArab kids in better shape than other Arabs)

195 millions d'enfants de moins de cinq ans dans les pays en voie de développement présentent un retard de croissance imputable à la sous-alimentation aussi bien de la mère que de l'enfant, selon un rapport de L'UNICEF. Celui-ci précise :

"Le retard de croissance est l'une des conséquences d'une mauvaise nutrition à long terme pendant la petite enfance. Il est associé à des problèmes de développement qui sont souvent impossibles à corriger. Un enfant atteint d'un retard de croissance souffrira vraisemblablement toute sa vie d'une mauvaise santé et ne pourra réaliser tout son potentiel".

L'enquête révèle que 10% des enfants palestiniens souffrent d'un retard de croissance et que la situation dans les territoires palestiniens est bien meilleure que celle qui prévaut dans les autres pays de la région dont certains sont très riches :

Liban : 11%
Jordanie : 12%
Oman : 13%
EAU : 17%
Arabie Saoudite : 20%
Koweït : 24%
Iraq : 26%
Syrie : 28%
Egypte : 29%
Yémen : 58%

Quant aux autres pays arabes, les chiffres sont également accablants, à part la Tunisie et le Qatar :

Algeria : 15%
Morocco : 36%
Qatar : 10%
Bahreïn : 12%
Libye : 17%
Tunisie : 6%

Puisque le retard de croissance est associé à la sous-alimentation, et qu'on nous répète inlassablement que les enfants arabes palestiniens (tout particulièrement ceux de Gaza) "
souffrent de la faim" il semble donc que ceux qui utilisent le thème de la "faim" chez les Palestiniens ne disent pas la vérité.

Ca ne fait que 16 ans (
depuis 1993) que des spécilistes prédisent une "crise humanitaire" imminente. Elle est bien étrange cette "immminence" qui a une si longue durée de vie.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 04:35

Entrevue avec Pilar Rahola

extrait de : "la gauche lunatique"

discours face à l'AIPAC, Washington,

juin 2006

http://www.pilarrahola.com/3_0/CONFERENCIAS/default.cfm?ID=1420

Texte adressé par Ygal


Adaptation de l'hébreu par Aschkel
Pour : http://www.aschkel.info/ et http://lessakele.over-blog.fr/


Pourquoi ne voyons-nous aucune protestation à Paris, Londres ou Barcelone, contre les dictatures islamiques ?

 

Pourquoi n'y a t'il pas de manifestations contre l'esclavage des millions de femmes qui vivent sans aucune protection juridique ?


 

Pourquoi n’y a-t-il aucun manifestant contre l'utilisation des enfants comme bombes humaines ou boucliers humains ?

 

Pourquoi personne ne s'émeut des victimes innocentes des attentats terroristes en Israël ?

 

Pourquoi personne ne manifeste pour les droits de se défendre de l'Etat d'Israël ?

 

 

 

 

Pourquoi mêle t- on la défense des Palestiniens et la justification de la terreur palestinienne ?

 

Enième question, pourquoi la gauche européenne et la gauche mondiale, ont-elles l'obsession de lutter contre ces deux démocraties, les Etats-Unis et Israël, et non contre les pires dictatures de la planète ?

 

Deux démocraties qui ont souffert des pires attentats meurtriers dus au terrorisme international.

 

La Gauche ne s'en inquiète guère.

 

Je lis dans des forums européens des Palestiniens qui écrivent avec passion :

"Nous sommes pour la liberté de tous les peuples !"

 

Ce n'est pas vrai !

 

Je ne les ai jamais vus s'inquiéter de la liberté des citoyens syriens, iraniens, yéménites, soudanais ou autres.....

 

Je ne les ai jamais vu s'inquiéter des libertés des Palestiniens  vivant sous le régime extrémiste islamiste du Hamas.

 

Je les ai seulement vu s'inquiéter de la façon d’utiliser le concept de la liberté des Palestiniens contre la liberté des Israéliens.

 

Enfin, le journalisme international ne fait pas moins de dégâts.

 

En ce qui concerne la couverture du conflit "Israélo-palestinien", ils ne font pas réellement de compte rendu, d'analyse, mais seulement leur propre publicité.

 

Lorsqu'ils font des commentaires sur Israël, la majorité des journalistes ignorent sciemment tous les codes éthiques du journalisme, et donc l'ensemble des actions défensives d'Israël est transformé en « génocide ».

 

Ils écrivent et disent tellement d'idioties, qu'il deviendrait impossible d'incriminer Israël pour des choses pires encore.

 

En parallèle, ce même journalisme ne rend jamais compte et ne parle pas de l'intervention de l'Iran ou de la Syrie dans la violence contre Israël, ou du lavage de cerveau des enfants par les extrémistes.

 

Lorsque l'on parle des victimes, si elles sont palestiniennes, c'est une tragédie, et si elles sont israéliennes, ils n'en parlent pas ou les méprisent

 

 

En conclusion, je ne suis pas juive et ai pour tradition idéologique celle de la gauche et je suis journaliste.

 

Pourquoi ne suis-je pas anti-israélienne comme la majorité de mes collègues ?

 

Parce qu'en étant non juive, j'ai une responsabilité historique, lutter contre la haine des juifs et, actuellement, contre la haine de leur pays Israël.

 

La guerre contre l'antisémitisme n’est pas seulement l’affaire des seuls juifs, il est aussi du devoir des non-juifs.

 

En tant que journaliste, je me suis engagée à œuvrer pour la vérité, et ce, sans préjugés, mensonges ou manipulations, et sur Israël, la vérité n'est pas dite !

 

Comme femme de gauche, j'aime le progrès, et je me suis engagée à défendre la liberté, la culture, la coexistence, l'éducation des enfants, et les principes des 10 commandements qui sont des concepts universels.

 

Concept que l'Islam fondamentaliste détruit systématiquement.

 

 

C'est donc en tant que journaliste non-juive, et de gauche que j'ai cette triple obligation morale.

 

Si Israël était vaincu, seraient aussi vaincus le modernisme, la culture et la liberté.

 

La guerre d'Israël, même si le monde ne veut pas le savoir, c'est la guerre que mène monde pour sa propre liberté.

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 05:09

MERCREDI 25 NOVEMBRE 2009

France 2 n’établit pas toute la vérité sur le terroriste Salah Hamouri

http://veroniquechemla.blogspot.com/ 
Le 8 novembre 2009, lors du magazine d’informations 13 h 15 de France 2, l’acteur François Cluzet avait allégué à tort que Salah Hamouri, franco-palestinien, avait été emprisonné pour « délit d’opinion » en Israël. Le 9 novembre, le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) saisissait le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) pour «désinformation et incitation à la haine» car Salah Hamouri avait été légalement condamné par Israël à sept ans de prison pour son rôle leader au sein d’une branche du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), organisation terroriste, et pour avoir tenté d’assassiner Ovadia Yossef, grand rabbin israélien et chef du parti Shass. Le 22 novembre 2009, ce magazine diffusait un reportage partial, lacunaire et déséquilibré en occultant une partie de la vérité sur ce terroriste.
Il a fallu deux semaines à ce « magazine de la rédaction de France 2 au ton dynamique et décalé sur l’actualité, l’air du temps et la politique » pour revenir sur les faussetés de François Cluzet sur Salah Hamouri !
C’est long, mais c’est quand même mieux que le CSA toujourssilencieux,  et embarrassé notamment par la polémique sur la «mise en disponibilité » par France 2 de deux de ses membres, Rachid Arhab, co-responsable avec Michèle Reiser du Groupe de travail Déontologie des contenus audiovisuels, et Françoise Laborde.
Des faits reconnus par Salah et certains de ses soutiens
Rappelons les faits . En mars 2005, trois jeunes membres du FPLP, dont Salah Hamouri sont arrêtés par le Shin Bet (Service de sécurité intérieure) et la police israélienne. Titulaires de cartes d’identification israéliennes, ils préparaient l’assassinat du révéré et âgé Ovadia Yossef. Un mois plus tard, les quotidiens israéliens font état du degré avancé du complot : repérages des lieux, surveillance des habitudes du rabbin, etc. The Jerusalem Post décrit leur plan : « Salah Hamouri devait abattre le rabbin Yossef à son entrée à son domicile avec son M-16. Ses complices se ruaient alors dans la maison pour tuer, avec leurs Kalashnikov et grenades, les gardes et toute personne aux alentours ». Un massacre prémédité. « Peu après la libération de prison d’Hamouri en raison de son activité terroriste en 2004, tous trois ont reconstruit l’infrastructure du FPLP parmi la communauté Arabe vivant au Nord de Jérusalem» précise Arutz Sheva. De son propre aveu, Salah Hamouriprojetait, avec ses complices, d’autres attentats. Selon les services de sécurité, cette cellule du FPLP avait aussi reçu d’un responsable du FPLP à Jérusalem argent,  « armes et munitions à utiliser lors d’attentats terroristes contre des cibles juives de la capitale ». Selon Haaretz, les assassins du ministre israélien du Tourisme Rehavam Zeevi, emprisonnés à Jéricho selon un accord avec l’Autorité palestinienne (AP), ont apparemment donné à cette cellule leur accord/bénédiction pour tuer ce rabbin. Depuis 2001, le FPLP « fomentait les meurtres de figures publiques israéliennes, en recrutant principalement parmi les Arabes israéliens qui ont un libre accès partout dans le pays ».
L’appartenance de Salah Hamouri au FPLP est reconnue par des sources françaises. La newsletter de l’ambassade de France en Israël le présente comme membre du FPLP . Tout comme Dominique Lagarde, rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire L’Express (23 avril 2009) dans un article repris par l’Association France-Palestine Solidarité. Cet article évoque aussi la tentative d’assassinat.
Même Me Leah Tsemel, avocate de Salah Hamouri, reconnaît ce complot, mais nie toute preuve attestant une décision de passer à l’acte.

Buzz et soutien politique
Après les allégations désinformantes de François Cluzet, des soutiens à ce terroriste ont tenté de faire monter le buzz sur Internet en enjoignant de visionner la vidéo de l’intervention de François Cluzet, afin d’atteindre un seuil critique de clics et d’avoir des retombées médiatiques.
Cet acteur a reçu le soutien du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) – le NPA qui accueillait un leader du FPLP à son congrès en 2009 - et du syndicat des journalistes SNJ-CGT. D’aucuns alléguaient une tentative de brimer la liberté d’expression, en occultant le droit à l’information, le devoir d’un media d’informer honnêtement et la responsabilité d’un acteur-citoyen. Une étrange conception de la responsabilité. Une démocratie définie comme une addition de droits et émondée de devoirs, de contrôles et de sanctions.
De nombreux Internautes réagissaient avec une rare violence verbale contre le BNVCA et son président Sammy Ghozlan. Un BNVCA sans soutien d’autres organisations juives, alors quecelles-ci se sont élevé lorsque laMairie de Vitry-sur-Seine (banlieue au Sud de Paris, Val-de-Marne) a attribué en juin 2009 le titre de citoyen d’honneur auterroriste Marwan Barghouti, créateur des Brigades des martyrs al-Aqsa liées au Fatah.
Un traitement biaisé et déséquilibré
« Voici notre reportage sur ce Franco-palestinien actuellement emprisonné en Israël. Il a été condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire », annonce le journaliste Laurent Delahoussece 22 novembre 2009. Pourquoi ne pas dire « terroriste » ? Pourquoi n’avoir pas rappelé les chefs d’inculpation et et les motifs de la condamnation ?
Et de poursuive : « Nous avons voulu équilibrer ce débat et entendre toutes les parties dans cette affaire ». Mais il n’y a aucun débat. Les faits sont têtus et établis. France 2 met sur un pied d’égalité les faits et la propagande sur ce terroriste.
Après cette introduction (17 secondes), France 2 diffuse donc un reportage de Marie-Pierre Farkas et Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem, intitulé 7 ans de prison.Un titre glaçant. Comme si la peine d’emprisonnement était irréelle, sans lien avec les griefs de terrorisme et de complot pour tuer un grand rabbin. Pourquoi pas ce titre :7 ans de prison pour un terroriste français ? En effet, la condamnation est devenue définitive, car ce terroriste a refusé d’interjeter appel.

Quelques précisions de « terminologie ». Le site du Comité de soutien à ce terroriste s’appelle http://www.salah-hamouri.fr/.Tout comme ce reportage, il montre son passeport français (2005) où le nom est orthographié « Hammouri ». Une revue de presse d’UNISPAL (Système d’information des Nations unies sur la question de Palestine), évoque l’arrestation en 2004 d’un « Palestinien Salah Al-Hamouri » en compagnie de Ghassan Abu Kharan, soupçonné d’être, « selon des sources palestiniennes, un responsable du FPLP ». Quant à la mère de Salah Hamouri, France 2 l’appelle Denise Hamouri. Celle-ci signe ses lettres à des officiels français Annick-Denise Guidoux-Hamouri. Etrange…
Dans ce reportage, sont interrogées Denise Hamouri, la mère - note humaine -, ledit comité de soutien – note altruiste –, et l’ambassadeur d’Israël en France Daniel Shek – note étatique.
Charles Enderlin a interrogé Denise Hamouri,  mais curieusement, il n’a interviewé aucun officiel du gouvernement et des services de renseignements israéliens, ni le grand rabbin visé par la tentative d’assassinat. Pourquoi ?
La caméra s’attarde sur le passeport français du terroriste, mais ne montre pas et ne cite pas le jugement condamnant ses complices et lui. Pourquoi ?
France 2 n’a pas questionné Sammy Ghozlan, président du BNVCA, auteur du communiqué alertant sur une « désinformation caractérisée et une incitation à la haine ». Pourquoi ?
Examinons les temps de parole de ce reportage de 5 minutes et 18 secondes (générique compris) : ceux qui soutiennent Salah Hamouri se sont exprimé pendant 116 secondes, soit plus d’un tiers du reportage. France 2 n’a accordé à Israël, représenté par son seul ambassadeur en France, Daniel Shek, que 48 secondes, soit deux fois moins de temps et moins d’un septième du reportage.
Quant au commentaire en voix off du reportage, il est loin d’être neutre. Il exprime souvent la voix des proches de Salah Hamouri : « Son fils est passé deux ou trois fois devant la maison d’un rabbin. Ce n’est pas un crime. Il va être libéré ». Ou « Sur les conseils de son avocate, Salah Hamouri accepte de plaider coupable ». C’est-à-dire un accord intégré dans le droit de démocraties, notamment la France (loi Perben II du 9 mars 2004), et permettant une « décision rapide de la justice », ce que réclamait la France, tandis que les Hamouri se plaignaient de l’absence de jugement.
Ce commentaire ternit également l’image d’Israël présenté comme Etat pratiquant l’arrestation arbitraire et la détention injustifiée : «Son jugement est reporté faute de preuve ». Non, la justice militaire tributaire a été lente en ce dossier visant plusieurs terroristes, et en raison de contraintes internes : nombre limité d’heures judiciaires, de chambres, etc. Rappelons que la France a été condamnée à maintes reprises par la Cour européenne des droits de l'homme pour la lenteur de son institution judiciaire.
Cette voix off présente dès le début une version édulcorée, soft, de la vie de Salah Hamouri : « Une vie sans histoire jusqu’au 13 mars2005 ». Or, sur le site de son Comité de soutien, sa biographies’apparente au casier judiciaire d’un multirécidiviste. Jugez plutôt : 24 ans, trois arrestations et trois détentions en lien avec le terrorisme : 2001, 2004 et 2005. Lourd passif avec escalade vers l’assassinat terroriste. Graves antécédents que les journalistes de France 2 ont du lire sur ledit site dont ils montrent des images.
Bilan. L’ambassadeur d’Israël qui s’en tient aux faits : 48 secondes. La version des soutiens de Salah Hamouri : entre quatre et cinq minutes. Quant aux images tournées en Israël, elles représentent une durée d’une minute et 33 secondes, soit moins de 30% du reportage, alors que tous les faits sur lesquels il aurait fallu enquêter – complot, arrestation, emprisonnement, jugement - se sont produits en Israël. C’est l’équilibre, l’enquête, la déontologie professionnelle selon France 2.
Les faits initiaux sont présentés par la seule Denise Hamouri, interviewée dans son appartement bourgeois, dont on voit les photos de famille encadrées. Donc, dès la première minute, ce reportage joue sur le subjectif, l’affectif, l’empathie du téléspectateur à l’égard d’une mère. Il omet de montrer l’être humain visé par le complot terroriste fomenté par Hamouri et ses complices du FPLP. Il dissimule que le FPLP est une organisation listée comme terroriste notamment par l’Union européenne et a notamment assassiné Rehavam Zeevi, le 17 octobre 2001.
Combien d’enfants ? Selon ce reportage - voix off et photo familiale - Denise Hamouri « a rencontré l’amour lors d’un voyage en Terre sainte. Elle a épousée Hassan. Elle a eu deux enfants, Salah et Caroline, tous deux, élevés dans des établissements privés catholiques de Jérusalem ». Or, Denise Hamouri a écrit fin 2007 à la mère de Guilad Shalit : « Je suis française mais je vis à Jérusalem Est depuis plus de 20 ans car mon mari est palestinien. Je suis enseignante , nous avons 3 enfants qui ont la nationalité française » .
Que s’est-il passé ce 13 mars 2005 ? Voici la version de Jean-Claude Lefort, ancien député communiste et « coordinateur de son Comité national de soutien », le 20 février 2008, d’après le récit que lui a fait Salah Hamouri le 18 février 2008 : « Ce jour-là, 13 mars 2005, [Salah Hamouri] allait en voiture avec des copains à Ramallah. Arrivés au « chekpoint » de Qalqiliya il présente ses papiers. Les soldats consultent, le font descendre du véhicule et l’arrête sans aucune explication. Il est conduit aussitôt en prison». Ce qui diffère quelque peu de la version de Denise Hamouri ce 22 novembre 2009 à France 2 - une version déjà énoncée en avril 2009 : « On a été prévenu par un de ses amis qui l’a vu, par hasard, les yeux bandés, les mains menottées monter dans une jeep ». Comment et où un de ses amis a-t-il pu le voir « par hasard, les yeux bandés, les mains menottées monter dans une jeep », alors que Salah Hamouri a été « arrêté et conduit aussitôt en prison » sans les « yeux bandés, [ni] les mains menottées », et ce, sous les yeux de ses « copains » selon ses propres dires relatés par Jean-Claude Lefort ? Si vraiment ce terroriste avait eu « les yeux bandés et les mains menottées », il l’aurait dit à Jean-Claude Lefort, d’autant qu’il lui dit être amené menotté à ses audiences. Nul doute que Jean-Claude Lefort et que le site Internet dudit Comité de soutien l’auraient mentionné. Or, ils ne l’ont pas fait.

Denise Hamouri aurait « appris par la presse pourquoi il a été arrêté » un mois après son arrestation et, selon France 2, elle aurait tardé à « appeler la France à l’aide » car elle aurait minoré le problème. C’est invraisemblable. A chacune des trois interpellations et détentions de son fils, elle n’a saisi aucun media - alors qu’Israël concentre la plus grande densité de médias au monde -, aucun consul ou ambassadeur de France, aucune association de droits de l’homme, aucune association française pro-palestinienne !? Israël est une démocratie, pas une dictature.
Les soutiens du terroriste ? Ils sont filmés souvent en plan moyen, mobiles, insérés dans un décor intimiste ou républicain (Elysée, Assemblée nationale). Alors que Daniel Shek est filmé en très gros plan, statique, sur un fond beige, neutre, sans les symboles colorés reconnaissables de l’Etat juif : menora ou drapeau bleu et blanc frappé de l’étoile de David. En fait, les soutiens du terroriste sont filmés en action, en marche – comme la vérité ?! -, en nombre. Et Daniel Shek semble leur opposer l’immobilisme d’un Etat. Là où les uns parlent « humain », le diplomate se situe sur le registre des institutions, du juridisme.
Parmi ces soutiens, Michel Voisin, député UMP de l’Ain, allègue : «  Il n’y a rien dans le dossier. Ça a été prouvé par ses avocats » (sic). La journaliste de France 2 ne lui cite même pas les motivations, les attendus du jugement condamnant ce terroriste qui a reconnu les faits. Donc, l’Etat d’Israël ne respecterait pas le droit, pratiquerait l’arbitraire et condamnerait sans preuve ! Non. Les faits sont têtus : « Les preuves présentées par le procureur militaire démontraient son implication dans les crimes dont il est accusé », précise Nina Ben-Ami, porte-parole de l’ambassade d’Israël en France . Et de préciser : « Hamouri a été jugé devant un tribunal militaire parce qu'une partie des crimes dont il est accusé a été commis dans les territoires palestiniens, et non en Israël. En outre, ses deux complices résident dans les territoires palestiniens. Selon le code de procédure militaire, ces crimes relèvent de la compétence du tribunal militaire et non de la justice civile ». Cette justice militaire, à la procédure similaire à celle des tribunaux civils, garantit les droits des prévenus, etc.
Ce parlementaire ajoute : Salah Hamouri  « mérite pas d’être sous les verrous…. S’il est transféré en France, je pense que compte tenu de son dossier, il aura pas beaucoup de problème à être remis en liberté ». C’est la journaliste qui lui a suggéré ce transfert. Ce qui n’a été demandé par aucun de ses soutiens. Même pas par sa mère !
Que fait ce terroriste qui « a le moral » en prison ? « Il enseigne le français à ses camarades de cellule », déclare Denise Hamouri. Précisons : Salah Hamouri a « donné des cours » de français à unterroriste condamné à la prison à perpétuité pour attentats contre des civils israéliensMarwan Barghouti, quand il purgeait sa peine à « la prison de Rimonim, au Nord de Tel-Aviv » .
Marie-Pierre Farkas cite Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, insistant sur Europe 1 sur les efforts déployés « à toutes les rencontres » pour faire libérer « le Franco-palestinien». Or, Daniel Shek rappelle clairement : « Il a été condamné par un tribunal, et c’est la justice qui doit le libérer, ce n’est pas la politique ». Et pourtant, cette journaliste poursuit : « Sans un coup de pouce diplomatique, Salah Hamouri, étudiant français [Nda : donc inoffensif], ne sera pas libéré avant novembre 2011 », au lieu de « Salah Hamouri, terroriste français qui n’a jamais exprimé de regret demeure en prison ». Bref, le reportage laisse croire en des pressions diplomatiques illégales : leprofesseur David Ruzié rappelle le « droit reconnu à un Etat d’intervenir pour veiller, précisément, à ce que ses ressortissants, en dehors de son territoire, soient traités suivant les normes du droit international, mais toute immixtion dans le fonctionnement de la justice d’un autre Etat est interdite ». Indignés par la demande de la France visant la libération de Salah Hamouri, desmédias israéliens ont souligné qu’Israël n’est pas une autocratie et qu’Israël a le droit de protéger ses citoyens.
Le reportage s’achève sur des images de l’exposition du CICR (Comité International de la Croix-Rouge) « L’Humanité en Guerre ou 150 ans de photos du front » devant l’Hôtel de Ville de Paris. La caméra s’immobilise sur l’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme « Tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits… », puis s’élève vers une statue de cet édifice. 
L’égalité ! Elle résonne en écho à la revendication d’égalité de traitement exprimée par Jean-Claude Lefort. Sous-entendu comme le franco-israélien Guilad Shalit.
Cette fin lie aussi le cas de Salah Hamouri à un principe juridique universel, et non au terrorisme, et l’ancre dans l’histoire de France, et non dans l’histoire du Proche-Orient. Mais elle fait sourire quand on dresse le bilan déséquilibré du temps de parole d’un « débat équilibré » selon France 2. Alors, oui, pour l’égalité de traitement de Salah Hamouri avec les terroristes. Et oui, pour l’égalité de traitement par l’examen de ce reportage à l’aune de la déontologie professionnelle, des « exigences d’honnêteté de l’information et de rigueur dans sa présentation et son traitement», termes du CSA.
Que vont retenir les téléspectateurs ? La vérité – Salah Hamouri est un terroriste légalement condamné et emprisonné – ou le narratif le présentant comme une victime d’une injustice ?
Quant à Sammy Ghozlan, président du BNVCA, il a exprimé son indignation face à un reportage si déséquilibré.
Une manipulation politique franco-française
Les communiqués les plus anciens favorables à Salah Hamouri remontent à octobre 2007 Pourquoi des associations pro-palestiniennes n’ont-elles pas parlé de son cas avant ?
Lors d’une interview radiophonique en 2008, Denise Hamouri explique avoir écrit « au quai d’Orsay, au consulat », mais « au début, on ne se bougeait pas trop... Au moment où le soldat Shalit a été enlevé, et que la France s’est mis à dire qu’il fallait le libérer parce qu’il était français, je me suis dit qu’après tout nous étions aussi dans un cas un petit peu pareil à Guilad Shalit. Mon fils pour moi a été enlevé. Ce n’est pas une arrestation, pour moi c’est un enlèvement. Il est otage puisqu’il est depuis trois ans sans jugement… [Nda : elle nie l’existence de l’Etat d’Israël et les lenteurs de la justice] Et c’est là que j’ai commencé à écrire un peu partout en réclamant qu’on me considère un peu pareil. Cela a pris du temps, jusqu’au jour où j’ai écrit aux parents de Guilad Shalit ... La lettre a été publiée. Des associations ont été un petit peu au courant et elles se sont mises à m’aider un petit peu à travailler ». 
Parmi les associations de défense des droits de l’homme - israéliennes (AcriAdalahB’TselemYesh Din) et palestiniennes (Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR), le Groupe de surveillance des droits de l’homme palestinien (PHRMG) - si promptes par ailleurs à stigmatiser Israël, laquelle défend Salah Hamouri ? Aucune.
De même, on ne trouve aucune occurrence « Hamouri » sur les sites Internet, en français et en anglais, d’ONG internationales, ayant pourtant tancé maintes fois et à tort l’Etat juif : Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International.
Par contre, sur quel site palestinien trouve-t-on des communiqués en français et en anglais sur Salah Hamouri ? Celui du FPLP.
Quel texte incontesté décrit Salah Hamouri comme membre du FPLP ayant été lié à des actions terroristes, et ceci en se fondant notamment sur les déclarations de ses complices ? C’est l’arrêt de la Cour suprême israélienne (§ 8) d’août 2005 correspondant à un appel de complices. Sans réaction offusquée de Salah Hamouri qui a préféré une peine d’emprisonnement de sept ans au risque d’une condamnation plus lourde en appel.
Enfin, Charles Enderlin et les membres de sa rédaction auraient ignoré cette injustice cruelle frappant un jeune compatriote emprisonné pour rien et n’auraient réalisé, durant toutes ces années, aucun reportage sur lui ? Voyons, voyons, ce n’est pas crédible.
La mobilisation autour de ce terroriste est une affaire franco-française. Et même une manipulation politique franco-française, visant à ternir l’image d’Israël, à exercer des pressions sur l’Etat juif. Et qui alimente une tension entre la France et Israël.
Par un actif travail de réseautage, des groupes très actifs ont sensibilisé la France profonde et des VIP, en s’appuyant sur un front « Rouge/Vert »,  similaire à celui demanifestations de la « rue Arabe » en France lors de l’Opération Plomb durci, et en présentant un narratif loin de la réalité. Ainsi, lors d’une interview radiophonique en 2008, Denise Hamouri occulte la vérité : elle allègue qu’on reproche à son fils son appartenance aux Jeunesses du « Front populaire », tout en dissimulant la moitié si significative du sigle FPLP : Front populaire pour la libération de la Palestine. Un mouvement au logo éloquent.

Faiblesses de la démocratie
En attirant l’attention sur Salah Hamouri, François Cluzet a mis France 2 dans une situation délicate. 
D’une part, la chaîne publique avait été mise en demeure le 13 janvier 2009 par le CSA, saisi le 9 janvier 2009 par le CRIF(Conseil représentatif des institutions juives de France),  pour avoir présenté le 5 janvier 2009 comme reportage sur les dégâts de l’Opération Plomb durci des images sur l’explosion d’un dépôt de munitions du Hamas datant de 2005.
D’autre part, aucun journaliste n’apprécie d’avoir été instrumentalisé, et aucun média ne goûte d’être visé par une (nouvelle) saisine du CSA. Les magazines d’informations réfléchiront vraisemblablement à deux fois avant d’inviter cet acteur, qui sera cependant toujours bienvenu dans les émissions prisant les diatribes anti-israéliennes.
De plus, le parallèle infondé entre Guilad Shalit, otage du Hamas, et Salah Hamouri aura du mal à être avalisé par des ministres ou élus. Ceux-ci vont hésiter à afficher ostensiblement leur soutien à ce terroriste qui n’a jamais présenté de regret. Notons les piques du comité de son comité de soutien contre Bernard Kouchner qui a annulé son rendez-vous avec Annick-Denise Guidoux-Hamouri prévu le 18 novembre 2009. Un dommage collatéral de l’affaire Cluzet/Hamouri ? Cependant, Jean-Claude Lefort et Monique Cerisien ben Guiga, sénatrice socialiste des Français du monde, ont été reçus à l’Elysée le 10 novembre 2009 par Nicolas Galey, conseiller à la présidence de la cellule diplomatique en charge du Proche-Orient . 
Cette affaire Hamouri révèle une grave confusion des esprits, similaire à celle remarquée lors d’affaires concernant les extraditions de Cesare Battisti ou Marina Petrella, anciens membres des Brigades rouges et condamnés en Italie pour crimes : soutenir un terroriste visant la destruction de l’Etat juif, démocratie, c’est sidérant !
Cette crédulité ou cette appétence à l’égard de ce qui diffame Israël est grave, pour l’Etat d’Israël et plus généralement pour tous les pays visés aussi par l’islamisme.
En janvier 2010, l’avocat de ce terroriste devrait présenter une nouvelle demande, qui sera appuyée par son Comité de soutien. Et par la France ? Un officiel français dira-t-il enfin que Salah Hamouri est un terroriste du FPLP, organisation figurant sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne ?
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 04:59
23 novembre, 2009
Conquête de la Jordanie et de l'Egypte en 48C’est la “Transjordanie” (créée en 1922 par l’empire britannique) qui a occupé et annexé les territoires de Judée et Samarie et Jérusalem-Est lors d’une guerre de conquête en 1947-1948. Elle devint alors la “Jordanie” et les territoires occupés, la “Cisjordanie”. Aucun mouvement de libération palestinien ne se leva contre cette occupation, ni contre celle de la bande de Gaza par l’Egypte. La “Palestine” n’était pas encore née.
L’existence d’Israël pose le problème du droit de vivre en sujets libre et souverains des nations non musulmanes dans l’aire musulmane. L’extermination des Arméniens, d’abord par l’empire ottoman, puis par le nouvel Etat turc a représenté la première répression d’une population dhimmie en quête d’indépendance nationale. Il n’y a quasiment plus de Juifs aujourd’hui dans le monde arabo-islamique et les chrétiens y sont en voie de disparition. Shmuel Trigano
Attention: une occupation et une expulsion peuvent en cacher bien d’autres!
.
Retrait de nationalité, discrimination juridique suite à l’arabisation ou islamisation de la fonction publique, isolement et séquestration, spoliation économique, boycotts, suspensions des relations postales avec Israël, refus de passeports et donc de libre circulation, destructions de synagogues et profanations de cimetières, pogroms (1920, 1929, 1936 et 1939 pour la seule Palestine mandataire) et assassinats, expulsion (Egypte, Irak, Libye, Algérie), exclusion (Tunisie, Maroc, Syrie-Liban, Turquie, Yemen, Iran) …

Alors que, pendant qu’ils préparent tranquillement leur bombe pour la solution finale, les mollahs viennent, dans un “discours du Caire à l’envers”, de proposer un nouveau départ au Génuflexeur en chef avec leur “demande de rupture des relations américaines avec Israël” (ouvrant ainsi la voie à la “création immédiate d’un Etat palestinien”) …

Et que notre Dieudonné national est reçu par Ahmadinejad et annonce triomphalement le financement iranien d’un film contre l’Holocauste …

Retour, avec Shmuel Trigano et contre tant la légende noire d’Israël colonisant la Palestine et en expulsant les populations que celle, dorée, d’un âge d’or de tolérance des pays musulmans envers leurs populations non-musulmanes …

Sur “le point aveugle de la conscience politique contemporaine”, à savoir, derrière la fable de la Shoah comme seule justification de l’État d’Israël et la mystification de la dépossession consécutive des Palestiniens de leur propre territoire, l’Exode oublié des juifs du Moyen-Orient.

Qui, entre 1940 et 1970 (mais en fait dès 1920) et de l’Egypte à la Turquie et de l’Iran au Yemen, a vu l’expulsion, de terres où ils résidaient depuis plus de deux millénaires, de quelque 900 000 juifs dont les deux tiers rejoindront Israël, le reste se répartissant entre la France et les Amériques.

Et ce donc bien avant la création de l’Etat d’Israël puisqu’il s’agit en fait, avec la décomposition de l’Empire ottoman et de la naissance du nationalisme arabe (mais aussi du mouvement d’auto-détermination juif dit sionisme comme de celui des Arméniens qui aboutit à leur génocide), de la continuation du statut inférieur issu de l’islam (la dhimmitude) et d’une sorte de punition collective pour les guerres (perdues) menées par les pays arabes contre Israël …

Le tout derrière le prétexte du départ, largement volontaire, de Palestine de 600 000 refugiés palestiniens alors qu’existait déjà dès 1922 un Etat palestinien, à savoir la (Trans)Jordanie à population à 75% palestinienne.

Qui, profitant de la guerre des pays arabes de 1948-49 contre Israël, se trouva être avec l’Egypte et pendant près de 20 ans… la véritable puissance occupante des territoires récupérées en 1967 par les Israéliens!

Déconstruire l’idéologie dominante
Shmuel Trigano
Octobre 2009

http://www.shmuel-trigano.fr/ 

POUR ILLUSTRER NOTRE PROPOS, CI-JOINT UNE MODELISATION DE LA FIN DU JUDAISME EN TERRES D’ISLAM (lien vers pdf)

Le saviez-vous ? 900 000 Juifs ont été exclus ou expulsés des Etats arabo-musulmans entre 1940 et 1970.

L’histoire de la disparition du judaïsme en terres d’islam est la clef d’une mystification politique de grande ampleur qui a fini par gagner toutes les consciences. Elle fonde le récit qui accable la légitimité et la moralité d’Israël en l’accusant d’un pseudo « péché originel ».

La fable

La fable est simpliste : le martyre des Juifs européens sous le nazisme serait la seule justification de l’État d’Israël. Sa « création » par les Nations Unies aurait été une forme de compensation au lendemain de la guerre. Cependant, elle aurait entraîné une autre tragédie, la « Nakba », en dépossédant les Palestiniens de leur propre territoire.

Dans le meilleur des cas, ce récit autorise à tolérer que cet État subsiste pour des causes humanitaires, malgré sa culpabilité congénitale. Cette narration a, de fait, tout pour sembler réaliste. Elle surfe sur le sentiment de culpabilité d’une Europe doublement responsable : de la Shoah et de l’imposition coloniale d’Israël à un monde arabe innocent.

Dans le pire des cas, cette narration ne voit en Israël qu’une puissance colonialiste qui doit disparaître. Ce qui explique l’intérêt d’accuser sans cesse Israël de génocide et de nazisme : sa seule « raison d’être » (la Shoah) est ainsi sapée dans son fondement. La « Nakba » est le pendant de la Shoah.

La synthèse politiquement correcte de ces deux positions extrêmes est trouvée dans la doctrine de l’État bi-national ou du « retour » des « réfugiés » qui implique que les Juifs d’Israël mettent en oeuvre leur propre destruction en disparaissant dans une masse démographique arabo-musulmane.

Les implications

Ce discours manichéen a plusieurs implications symboliques et idéologiques :

- Il délégitime l’État d’Israël et justifie sa destruction

- Il implique que les Juifs ne sont pas un peuple et qu’ils n’ont aucun lien avec la « Palestine »

- Il entraîne que leur constitution en nation est en soi une violence et une mystification

- Il leur interdit la jouissance du droit à l’autodétermination qui est le privilège de tout groupe humain quel qu’il soit.

- Il accuse le sionisme d’avoir mis fin à la « coexistence pacifique » judéo-arabe : il aurait été responsable du départ des Juifs des pays arabo-musulmans

- Il innocente par principe les Palestiniens et les Etats arabo-musulmans

-Il « autochtonise » les « Palestiniens » alors que l’adjectif « palestinien » désignait auparavant les Juifs du Yichouv. La « Palestine » d’aujourd’hui est, en effet, une invention récente qui date des années 1970.

Or, ce récit s’expose à une contradiction majeure

- La majorité de la population israélienne n’est ni originaire d’Europe ni rescapée de la Shoah, et ce, dès les années 1950. Originaire des pays arabo-musulmans, elle est partie prenante de l’histoire politique et humaine de la région.

La mystification

Le destin de cette population est significatif : entre les années 1940 et 1970 elle a été expulsée ou exclue et poussée au départ. 900 000 Juifs d’alors ont dû fuir des pays où ils étaient présents bien avant l’invasion islamique du VII° siècle: 600 000 se sont réinstallés en Israël, le reste, en majorité en France.

- Dans leur grande majorité, ces populations ne sont pas parties volontairement mais sous le coup d’un véritable « statut des Juifs », d’un antisémitisme d’État, souvent systématique, soutenu par un arsenal de lois et de règlements.

- Cet événement massif et considérable, concernant 10 pays, sur une longue période, commençant dans les années 1920 pour certaines régions, est l’objet d’une véritable mystification qui prend la forme du mythe de la symbiose judéo-arabe que toute l’histoire dément, y compris l’âge andalou.

- Ce mythe n’est pas inoffensif : il est la couverture d’un projet de destruction de l’État d’Israël et connaît une diffusion mondiale, dans les pays les plus éloignés de l’arène du conflit. Il retentit sur la condition des Juifs dans les pays occidentaux et sur la réception de l’islam en leur sein.

Il est temps de restaurer le récit historique juif !

Ce n’est pas une question de mémoire, ni de dignité ou de reconnaissance, mais une question politique qui engage la justice.

Car les populations concernées sont toujours vivantes : la plus grande partie des Juifs du monde arabo-musulman constitue la majorité des citoyens israéliens et des Juifs de France.

Ils ont été victimes de violences, de graves spoliations économiques et financières de la part des nouveaux Etats arabes.

L’histoire des 40 dernières années a montré que les passer sous silence se retournait nécessairement contre elles.

Leur présence en Israël n’est pas une cause humanitaire – même si leur expulsion en fit des réfugiés contraints de quitter leur pays et d’abandonner leurs biens. Réfugiés, ils le furent clairement au Yémen, en Irak, en Egypte, en Libye. Ailleurs, ils le furent objectivement si partir précipitamment, sous la menace, en abandonnant ses biens, définit la condition de réfugié.

L’enjeu inavoué

- Les Juifs du monde arabe constituaient une nation dominée, assignée au statut infâme de dhimmi. La seule tolérance qu’ils connurent dans ces pays fut l’époque coloniale où ils échappèrent à cette condition dégradante de parias.

- Il faut voir dans l’immigration de ces populations en Israël le processus d’autodétermination d’une nation dominée du monde arabo-musulman au moment même où le nationalisme arabe conduisait à la création d’Etats qui n’existaient pas auparavant.

- Cette autodétermination s’identifiait naturellement avec le sionisme en quête d’auto-émancipation.

- C’est ainsi que l’existence d’Israël et le sionisme sont perçus dans la perspective du monde arabo-musulman : comme la rébellion d’une nation dominée contre la loi de l’islam et la oumma. C’est la cause unique du conflit israélo-arabe.

- La Palestine n’a jamais été une entité politique, culturelle, identitaire. Il n’y a pas de « Palestine » avant l’instauration du mandat britannique par la Société des Nations, en 1920. Une partie des Palestiniens sont des immigrés du monde arabe, installés là, à la fin du XIX° siècle et au début du XX°, favorisés par la politique ottomane et attirés par la prospérité économique, apportée par les Juifs. Ils sont au plus aussi « palestiniens » que les Juifs. Yasser Arafat comme Edward Saïd étaient des Egyptiens.

C’est un tout autre paysage historique et politique qui transparaît sous la chape de plomb de la mystification.

- L’État d’Israël, reconnu en 1948 par le Conseil de sécurité, est aussi légitime que les États arabes, pure invention post-coloniale. Ils n’existaient pas auparavant. Avant la colonisation européenne, leurs territoires étaient sous le pouvoir colonial – mais musulman – de l’empire ottoman.

- Il n’a pas de dette envers les Palestiniens. Un échange de populations s’est produit à cette époque d’après guerre : en Europe pour environ 18 000 000 de personnes (dont le déplacement vers l’Allemagne de 12 000 000 de ressortissants d’origine allemande, provenant de 5 pays) ; en Asie, pour les 12,5 millions d’Indous et de Pakistanais à la suite de la sécession du Pakistan musulman en 1947-1948. Rappelons le transfert avant-guerre de 1,3 millions de Grecs et de 400 000 Turcs, de 200 000 Bulgares en 1923-1933, et combien d’autres échanges de populations dans le monde entier. Parmi elles, 900.000 Juifs et 600.000 Palestiniens.

- Par contre, la dette arabe est réelle: les biens juifs spoliés sont 500 fois supérieurs à ceux des Palestiniens.

- Les Palestiniens et les États arabes sont les seuls responsables de leur situation :

* Ils ont systématiquement refusé tous les partages de la Palestine mandataire alors que les Juifs l’acceptaient.


* Un Etat palestinien s’est néanmoins déjà créé sur les deux tiers de la Palestine : la Jordanie. 75% de sa population est « palestinienne », même si le pouvoir est aux mains d’une minorité bédouine qui n’hésita pas à massacrer les « réfugiés palestiniens» lors du dramatique « Septembre noir » de 1970 (10 000 morts, 110 000 blessés).

* C’est la « Transjordanie » (créée en 1922 par l’empire britannique) qui a occupé et annexé les territoires de Judée et Samarie et Jérusalem-Est lors d’une guerre de conquête en 1947-1948. Elle devînt alors la « Jordanie » et les territoires occupés, la « Cisjordanie ». Aucun mouvement de libération palestinien ne se leva contre cette occupation, ni contre celle de la bande de Gaza par l’Egypte. La « Palestine » n’était pas encore née.

* Les réfugiés palestiniens ne sont pas innocents : ils étaient partie prenante de l’agression des États arabes contre Israël. Leur départ ou expulsion est directement lié à cette situation.

* Les Juifs des 10 pays arabo-musulmans, n’étaient pas sur le terrain du conflit armé, ni ne constituaient une puissance menaçant les États arabes où ils résidaient.

- Les Etats arabes n’ont pas intégré les réfugiés palestiniens, à l’inverse d’Israël pour ses réfugiés, pour en faire des foyers de guerre permanents.

- Les Palestiniens, y compris les « modérés », refusent toujours aujourd’hui le partage du territoire mandataire restant après la création de la Transjordanie, en refusant à Israël le droit à son caractère national juif, alors qu’ils définissent la Palestine comme arabe et islamique, une terre où, selon leurs documents constitutionnels et leur pratique, il n’y aurait plus aucun juif et où il n’y a déjà quasiment plus de chrétiens.

- L’existence d’Israël pose le problème du droit de vivre en sujets libre et souverains des nations non musulmanes dans l’aire musulmane. L’extermination des Arméniens, d’abord par l’empire ottoman, puis par le nouvel Etat turc a représenté la première répression d’une population dhimmie en quête d’indépendance nationale. Il n’y a quasiment plus de Juifs aujourd’hui dans le monde arabo-islamique et les chrétiens y sont en voie de disparition.

L’enjeu contemporain

Le critère déterminant d’appréciation de la situation d’Israël n’est pas seulement la Shoah des Juifs d’Europe mais celle dont le monde arabo-islamique menace l’Etat d’Israël qui résume l’impasse tragique que le « statut des Juifs », mis en oeuvre lors de la fondation des nouveaux États arabes, y annonçait et que la création de l’État et sa victoire militaire ont suspendue.

Elle plane toujours sur sa tête et la menace nucléaire iranienne lui donne toute sa crédibilité.

Le peuple juif n’est pas une cause humanitaire mais un peuple de l’histoire et il a le droit à la souveraineté sur une terre qui a connu trois Etats juifs et depuis la plus haute antiquité, en un temps où ni le mot arabe, ni le mot islam n’étaient encore connus. La condition des Juifs n’est pas vouée à la marginalité ou à la soumission par on ne sait quelle fatalité.

Ces quelques vérités constituent le B-A BA d’une vision saine et objective de la situation, fondée sur la réalité des faits.
Tels sont les éléments historiques et politiques qui doivent inspirer le discours juif aujourd’hui. Il est temps de reprendre l’initiative morale, symbolique, idéologique du débat et du combat.

Document élaborant le modèle historique de la fin des communautés juives en terres d’islam .

Bibliographie de l’auteur :
La fin du judaïsme en terres d’islam, (livre collectif sous sa direction), Editions Denoël, 2009.
« L’exclusion des Juifs des pays arabes » (livre collectif sous sa direction), Pardès, 28/2000, Editions In Press.
« La mémoire sépharade » (livre collectif sous la direction de Hélène et Shmuel Trigano), Pardès, 34/2003.
Le Monde Sépharade, histoire et civilisation, (livre collectif en 2 tomes sous sa direction), Le Seuil, 2006.


http://jcdurbant.wordpress.com/ 

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 21:08
Gilo, un quartier devenu une colonie…

 

 

http://www.un-echo-israel.net/Gilo-un-quartier-devenu-une


samedi 21 novembre 2009, par Jean-Marie Allafort


Depuis plusieurs jours, un concert tournant d’ailleurs à la cacophonie résonne sur toutes les ondes de radio, les chaînes de télé, les sites web et la presse écrite : "Israël va construire 900 nouveaux logements dans la colonie de Gilo à Jérusalem-Est".

Tout d’abord excusons les rédactions de New York, de Londres ou d’Amsterdam pour leur manque de connaissance de la géographie de Jérusalem : Gilo, quartier de quelque 32 000 habitants, se situe au sud-ouest de Jérusalem et non pas à l’est comme toutes les dépêches l’affirment. Même le Conseil Œcuménique des Églises, dont les membres ne savent manifestement pas où situer Gilo sur une carte, y est allé, depuis Genève, de sa protestation solennelle sur la seule foi de dépêches d’agences.

Doit-on aussi excuser ces mêmes rédactions pour leur courte mémoire et le changement de terminologie opéré en l’espace de quelques années ?
Au début de la seconde Intifada, dès octobre 2000, Gilo a été la cible de près d’une centaine de tirs en tout genre depuis la localité palestinienne de Beit Jalla. Les Tanzimpénétraient alors de force dans les maisons des chrétiens pour tirer sur Gilo, pour attirer la réplique israélienne et pouvoir dire que les Israéliens bombardaient les chrétiens. Une des premières victimes de ces tirs sur Gilo (seulement blessée heureusement) avait été une femme arabe. Il est vrai que récemment, la presse française, dont le vocabulaire est particulièrement indigent lorsqu’il s’agit de la réalité israélienne, a signalé le phénomène de la présence de « palestiniens » dans les « colonies » (traduction : on trouve dans des quartiers périphériques de Jérusalem des arabes de nationalité israélienne). A l’époque, la presse internationale ne parlait pas en général de colonies ou d’implantations mais bien "d’un quartier au sud de Jérusalem" (tiens, il y a 9 ans, on connaissait la géographie !). Heureusement pour nous, depuis Internet, les archives sont plus facilement accessibles et on peut constater cette évolution sémantique…

Située sur la plus haute colline de Jérusalem, à 850 m d’altitude, au-delà de la ligne verte, Gilo a été fondé en 1971. Lors de sa construction, aucune instance internationale ne protesta tant il était évident que ce quartier n’était pas construit au cœur d’une population palestinienne et qu’il n’était pas situé à Jérusalem-est. Gilo, contrairement à des implantations comme Maalé Adoumim, Pisgat Zéev ou Har Homa, ne fit presque jamais l’objet de controverses.
Aujourd’hui, les Palestiniens considèrent que ce quartier serait construit sur une terre volée appartenant à la ville de Beit Jalla près de Bethléem. En réalité, cette terre n’a jamais appartenu à des propriétaires arabes, et personne ne serait en mesure présenter un quelconque titre de propriété.

La classe politique israélienne dans son ensemble est unie pour déclarer haut et fort que Gilo ne peut être considéré comme une implantation. Le président de l’Etat, Shimon Pérès, est lui aussi monté au créneau pour répondre à la Maison Blanche qui s’indigne d’une telle décision d’Israël : "Le quartier de Gilo est une partie indivisible d’Israël" a déclaré le chef de l’Etat. Pour Israël, il n’est pas question de céder. Si Gilo est une implantation, d’autres quartiers de Jérusalem-ouest seront dans le collimateur des revendicateurs en tout genre.

Enfin, précisons que ce n’est pas le gouvernement d’Israël ni encore moins le Premier ministre Binyamin Netanyahu qui ont pris la décision de construire de nouveaux logements à Gilo mais la commission de planification de la ville de Jérusalem. Et pour être encore plus précis, la dite commission a seulement donné son feu vert à l’étude d’un tel projet et de nombreuses démarches restent encore à effectuer avant que les pelleteuses commencent à creuser dans le sol. Facile de mettre le feu aux poudres. Mission presque impossible que celle d’éteindre un incendie virtuel !


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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 10:24
Voici un article d'autant plus intéressant qu'il est écrit par Shiraz Maher, ancien membre du groupe islamiste Hizb ut-Tahrir, désormais repenti !
Voir à son sujet :
http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/columnists/guest_contributors/article2241736.ece
http://www.ripostelaique.com/L-apostasie-racontee-par-un.html


 9/11/2009
A world of walls?
Un monde de murs ?
Par SHIRAZ MAHER

http://newsimg.bbc.co.uk/media/images/44142000/jpg/_44142020_ext_mayer2_203.jpg

adapté par Danielle Elinor Guez


Israel has one - but have you heard about the others?
Israël en a un mais avez-vous entendu parler des autres ?
http://standpointmag.co.uk/node/2396 http://news.bbc.co.uk/2/hi/in_depth/world/2009/walls_around_the_world/default.stm


Aujourd'hui marque le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin. Durant cette période de nombreuses autres barrières et murs ont été élevés autour du monde et la BBC a très bien documenté ce sujet dans un article étonnant.

http://3.bp.blogspot.com/_4skqFpB4HMM/SnVPcqL12zI/AAAAAAAAIHI/AGcdJNoLLQU/s400/Isra%C3%ABl+expulse+deux+familles+palestiniennes+de+J%C3%A9rusalem-est++B.jpg

Bien sûr, celle dont nous avons tous entendu parler, c’est la barrière de sécurité d'Israël, qui a provoqué de féroces critiques après sa construction en 2003. Elevée en réponse à l'intifada palestinienne qui a causé plus de 900 morts depuis septembre 2000, la barrière a stoppé drastiquement le nombre d'attaques terroristes à l'intérieur du pays. Excusez le jeu de mots [de mur à mur ], mais elle a reçu une couverture telle que vous pourriez penser que la décision d'Israël de se défendre de cette façon est sans précédent. Pourtant ce n'est pas seulement faux mais ironiquement, un grand nombre de barrières physiques actuellement en place sont situées dans le monde musulman.


mur du monde

La frontière entre l'Arabie Saoudite et le Yémen est justement un endroit où une barrière physique est utilisée par un régime musulman pour se défendre contre la "contrebande" et le "terrorisme". Le chef du contrôle des frontières de l'Arabie Saoudite, Talal Anqawi, la décrit comme :
 
étant une sorte d'écran destiné à empêcher les infiltrations et la contrebande. 
 


La frontière entre l'Arabie Saoudite et le Yémen a toujours été problématique servant de passage pour la contrebande d'armes.En effet, les explosifs utilisés dans les attentats de Riyad en 2003, qui avaient ciblé un complexe de logements des expatriés occidentaux ont été fournis par des passeurs yéménites. Ce n'était pas la première fois que cela se produisait en Arabie saoudite, accusée par les Yéménites de ne pas faire suffisamment d’efforts pour arrêter le terrorisme. Les contrebandiers yéménites sont également soupçonnés d'avoir aidé à faciliter la campagne de bombardements contre des bases militaires américaines dans le milieu des années 1990.

À partir du moment où le gouvernement saoudien a perdu confiance dans la capacité du Yémen à lutter contre le terrorisme intérieur, il a décidé de construire une barrière physique. Une grande partie de celle-ci traverse un territoire contesté. Selon le traité de Djedda en 2000 sur la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen, une zone démilitarisée « tampon » doit exister entre les deux pays, protégeant les droits des tribus de bédouins nomades qui vivent dans la zone transfrontalière.


mur du monde


Pourtant une partie de la barrière saoudienne se trouve à l'intérieur de la zone démilitarisée en violation des accords de 2000, ce qui exaspère le Yémen. Le Ministre des Affaires Etrangères, Abu Bakr Al-Qirbi, a fait une réclamation officielle auprès du gouvernement saoudien en 2003 en faisant valoir :


Cette zone est censée servir de pâturage. Cela faisait partie de l'accord. Les tribus ont été autorisées à traverser d'un côté à l'autre pour le pâturage. C'est un mode de vie traditionnel des tribus dans cette région.

 

Ce n'est plus le cas désormais. Un dirigeant éminent de la tribu Wayilah qui occupe la zone contestée, explique :


La barrière gêne la circulation de nombreuses tribus qui ne peuvent plus faire paître leurs troupeaux. Les tribus ont droit à la liberté mais la barrière les en a privées.


Autant que je sache, ce "siège" n'a pas été couvert par les télévisions, mais je suis sûr que Yvonne Ridley et George Galloway vont bientôt prendre la tête d'une délégation de soutien aux membres de la tribu Wayilah durement persécutés, qui sont surtout victimes de discriminations parce qu'ils sont chiites - une secte de l'islam minoritaire [en Arabie Saoudite]méprisée par les wahhabites.


Plus récemment, l'Arabie saoudite a également construit une barrière physique le long de sa frontière avec l'Irak pour arrêter les djihadistes du Royaume qui traversent pour rejoindre les moudjahedins. Talal Anqawi a salué ce succès majeur déclarant que les incursions transfrontalières ont baissé de 40%.

 

http://3.bp.blogspot.com/_7DHvOfFN7Rg/SUvMMBqZ_xI/AAAAAAAABUY/l5K1uVK7zrY/s320/large_370586.jpg


Au-delà du Moyen-Orient, la frontière de 900 km entre l'Iran et le Pakistan est actuellement remplacée par un mur de béton (10 mètres de haut, 1 mètre d'épaisseur), fortifié avec des tiges d'acier. Apparemment construit pour contrer les trafiquants de drogue et les terroristes, les populations locales baloutches s'opposent à sa construction car il s’élève à travers leurs terres et sépare les communautés vivant de chaque côté du mur. Le chef de l'opposition de l’Assemblée provinciale du Baloutchistan, Kachkol Ali, s'est farouchement opposé au mur car son peuple n'a jamais été consulté à son sujet et parce qu'il coupe les familles les unes des autres. Un communiqué du Parti du peuple du Baloutchistan affirme :


... la communauté Baloutche du village frontière de Sorap dans la région du Mekran occidental a montré ses craintes d'être politiquement et socialement divisée. Les gens ont été contraints par les autorités iraniennes à libérer la ville dans un délai stipulé (de 10 jours).

http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/10/tap.gif

Un certain nombre de communautés Baloutches, en particulier dans le district de Kech du sud-ouest du Baloutchistan, se trouvent à cheval sur la frontière irano-pakistanaise. Après le début de la construction du mur iranien, beaucoup de ses membres se trouvant du coté iranien ont été transférés de l’autre coté de la frontière, au Pakistan où ils sont séparés de leurs familles et leurs terres.
J’espère participer à l'occupation prochaine des amphithéâtres dans les universités à travers le pays pour protester contre ce scandale insupportable. J'entends déjà: « Vive, Vive la Balochistina » !


Il y a bien d'autres exemples à l’intérieur du monde musulman. Dans le désert du Sahara occidental, le Maroc a construit un mur massif, s'étendant sur plus de 2700 km. Son but premier est de se prémunir contre les séparatistes sahraouis du Front Polisario - un mouvement politique et terroriste - qui prône l'indépendance pour le peuple sahraoui. Une grande partie du mur est bordée de barbelés et de mines, c’est la même chose qui existe aussi sur une partie de la frontière pakistano-indienne (en particulier au Cachemire).

 

http://www0.dfj.vd.ch/GYPICCARD/TM2008/images/2008murs.jpg



Vingt ans après l'effondrement du mur de Berlin, des barrières physiques continuent à être utilisées dans le monde. Elles ne sont peut-être pas belles, mais elles sont efficaces. En effet, même les plus grands critiques d'Israël doivent admettre que les attentats suicides ont diminué considérablement depuis la construction de la barrière de sécurité à Gaza et en Cisjordanie. Pourtant, l’unique obsession des islamistes et d’une partie de la gauche politique est Israël et ils ne condamnent pas de la même façon l'Iran, l'Arabie saoudite, le Maroc ou le Pakistan.


Je ne connaissais rien sur le sujet des autres murs de sécurité et clôtures construites dans le monde. Nous avons tendance à entendre parler seulement d'Israël en raison de la grande couverture médiatique et de l'activisme hippy qu'il suscite. Aucune autre barrière de sécurité n’a attiré autant d'attention et ceci, malgré la grande vaque d'attaques terroristes dont a souffert Israël en 2000-2003. En fin de compte, mon point de vue est le même que celui que j’ai exprimé plus tôt dans l'année, quand le conflit à Gaza a éclaté : où est [le manque] d'équité et de cohérence dont les islamistes et les empathiques dirigeants de gauche se plaignent constamment ? Et pourquoi cette obsession focalisée sur tout ce qui est israélien ?


 

 

voir aussi l'article : http://www.resiliencetv.fr/?p=5191

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 21:12

Un Suédois qui s’interroge

[Jeudi 12/11/2009 21:20]

 

Le très célèbre journaliste suédois, Donald Bostrom, regrette, d’une certaine manière, l’article qui lui avait valu les honneurs de la scène internationale, et une invitation officielle au parlement algérien où il avait été reçu pour son  « professionnalisme » et son « objectivité ».

En effet, le trafic d’organes imaginaire peut rapporter gros, et même si les victimes de la calomnie ne récoltent que la haine et le mépris d’un monde plus aveuglé qu’éclairé, ceux qui savent en parler en sont les principaux bénéficiaires.

Le journaliste, commençant à comprendre qu’il n’est qu’un pantin dans les mains d’organismes pour lesquels les droits de l’homme ne sont que des cartes politiques, et que ses admirateurs se servent de lui bien plus qu’il ne se sert d’eux, fait machine arrière.

Les sourires avides de ses hôtes l’indisposent. En pratique, il vient d’annoncer au Liban qu’il ne viendrait pas chez eux pour donner une conférence pour laquelle il a été invité.

« J’ai compris que, cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un événement journalistique professionnel, mais également d’un événement politisé. Je n’avais pas envie d’être associé aux déclarations de ces groupes politiques », a déclaré le journaliste au micro de la Deuxième chaîne.

Donald se trouve en ce moment en Israël, et l’accueil simplement humain qu’il a rencontré l’a mis paradoxalement mal à l’aise. « Il est évident que j’aurais rédigé mon article avec beaucoup de différences, si je l’avais écrit aujourd’hui. »

Invité au congrès de la ville de Dimona, dans le Néguev, il a déclaré: « J’ai été étonné de voir l’ouverture et le courage démocratique d’Israël qui a accepté de me rencontrer, de dialoguer avec moi ; j’ai beaucoup apprécié cela. »

Il a tiré ses propres conclusions: « En fait, les médias, chez vous en Israël, ont fait preuve de beaucoup plus d’ouverture d’esprit et ont été bien plus précis à mon sujet et au sujet de cette affaire que la presse suédoise.»

Se dédisant de ses propos, il a déclaré: « J’ai été exploité. Ça m’a révolté. Chacun veut donner ses interprétations personnelles et on m’a exploité de tous les côtés. »

Va-t-il ouvrir la voie à Goldstone, qui, comme nous le savons, est invité par le maire de Sdéroth ? Le juge sud-africain a exprimé une forme similaire de regrets, quand il s’est déclaré déçu que les accusations portées contre le Hamas avaient été royalement ignorées par l’ONU.

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 13:10

De Goldstone à maître Collard, les impasses de la judiciarisation

par Jean-Pierre Bensimon, pour Objectif-info, le 13 novembre 2009

 


On a appris en début de semaine que deux des dix familles des soldats français tués en Afghanistan en août 2008 dans l’embuscade de Uzbin ont déposé plainte devant le tribunal des armées de Paris. Maître Gilbert Collard a motivé sa démarche en invoquant « la mise en danger délibérée de la vie d’autrui ». Ce motif peut paraître abracadabrantesque comme on dit aujourd’hui. L’essence du soldat est de combattre et le combat comporte le danger évident de perdre la vie. Nathalie Guibert rapporte dans un article récent (1) que cette plainte a provoqué la plus vive émotion au sein de l’état-major car elle porte sur le « cœur de l’action militaire : le risque au combat ». Pourtant une loi de 2005 jette les bases d’une responsabilité pénale des militaires pour des faits non intentionnels, par exemple « s’ils n’ont pas accompli les diligences normales compte tenu du pouvoir et des moyens dont ils disposaient … ». En un mot, le juge a le droit d’examiner au plus près la planification d’une opération et de statuer sur la pertinence de la tactique arrêtée et des condition d’engagement des moyens. Il y a quelque chose d’hallucinant dans cette compétence accordée au juge totalement ignorant de la complexité et des aléas du combat.

 

Si l’on veut démoraliser l’armée et réduire à néant sa capacité opérationnelle, il n’y a qu’à poursuivre dans cette « judiciarisation » où l’officier part en guerre « le parapluie dans la main droite et le code Dalloz dans l’autre ». Dans la logique de la « judiciarisation », Nathalie Guibert évoque une autre solution : le dépôt d’une plainte contre les insurgés afghans ou une action pour complicité de meurtre contre ceux qui les arment. Voila qui coule de source. Il ne reste plus qu’à amener les chefs de l’ISI pakistanais, Ben Laden et Ahmadinejad pieds et poings liés devant le juge.

 

On touche du doigt l’insigne débilité et les risques de la judiciarisation de la société et des esprits qui s’est abattue comme une tunique de Nessus sur les sociétés occidentales. Elle s’inscrit dans le culte désormais quasi-religieux de la morale, entendue comme la protection illimitée des droits de l’individu, sans prendre beaucoup en compter ses devoirs ni les impératifs élevés de l’intérêt général. Car la judiciarisation est le meilleur moyen de retirer à l’état ses fonctions régaliennes et le droit d’utiliser dans l’intérêt général le monopole de la violence qui est au fondement de son existence. En un mot, le meilleur moyen de désarmer la société face aux menaces les plus sérieuses qui la guette.

 

Le crétinisme moral occidental ne se contente pas de revendiquer la suprématie absolue du destin individuel sur celui de la société : il sert aussi à merveille les intérêts des grandes tyrannies contemporaines. C’est ainsi que le droit humanitaire international, fondé sur une série de textes et déclarations adoptées dans l’euphorie de la fin de la seconde guerre mondiale et la sourde culpabilité qui lui faisait pendant, a été transformé par les forces les plus étrangères au droit en une arme contre les démocraties.

 

C’est ainsi que sous la pression politique des dictatures qui se sont multipliées à l’ONU avec la décolonisation et les partitions qui l’ont suivie, des innovations « juridiques » ont vu le jour. La modification de premier Protocole des Conventions de Genève du 8 juin 1977 établit par exemple que « les ‘combattants de la liberté’ ont les mêmes droits que les soldats en uniforme ». Les terroristes contemporains sont les seuls bénéficiaires de cette clause qui abolit un principe fondamental de distinction entre les bandes armées et les hommes en armes. Les terroristes échappent ainsi au statut de criminels pour celui plus enviable de combattants. Et à l’inverse, le même Protocole réduit les « mercenaires », déployés généralement pour combattre les terroristes, au rang de simples criminels.

 

Sous la pression des mêmes forces, le droit international a aussi inventé la notion de « proportionnalité ». Or nul ne sait de quoi il s’agit. Le principe de base de l’action militaire c’est de défaire l’ennemi en préservant ses forces propres, donc d’imposer le niveau de violence voulu pour obtenir ce résultat. Mao Tse Toung préconisait d’être toujours « à un contre dix sur le plan tactique ». La « proportionnalité » a essentiellement pour fonction de retirer aux Occidentaux, les seuls sensibles à ces raisonnements juridiques, leur supériorité militaire sur le champ de bataille et de diluer leur détermination.

 

Le stade suprême de la judiciarisation politique est atteint par les institutions « humanitaires » de l’ONU sur la question d’Israël. Le Conseil des droits de l’homme a condamné ce pays par plus de résolutions assassines que tous les autres pays du monde réunis, pour des manquements parfaitement fantasmatiques. Par contre il ne met jamais en cause les piliers politiques internationaux de l’arbitraire et de la négation du droit, Chine, Russie, Iran, Libye, etc.

 

Le rapport Goldstone est sans doute l’illustration la plus caricaturale de la transformation du droit en arme politique. Voila un état, Israël, qui est attaqué unilatéralement sur son territoire pendant des années par des forces ouvertement terroristes et éradicatrices. Leurs fusées qui visent purement et simplement ses civils. Le premier attribut juridique de la souveraineté, c’est le droit de se défendre. Face aux tactiques de ses adversaires qui se fondent au sein de la population, Israël a multiplié les mesures pour épargner les civils (tracts, appels téléphoniques, transfert de vivres, offre de services médicaux) et il a ajusté sa doctrine opérationnelle à cette fin.

 

Faute de pouvoir l’emporter sur Israël par des moyens militaires, les soutiens du Hamas - avant tout l’Organisation de la Conférence Islamique-, déclenchent alors une offensive politique avec un paravent juridique afin de paralyser son aptitude à se défendre. L’argument du droit n’est qu’une arme politique, parfaitement cocasse en l’espèce. Offensive en plusieurs temps. D’abord l’élaboration d’un rapport monstrueusement biaisé, rédigé par un homme de paille, niant la réalité la plus aveuglante des procédés illégaux du Hamas, qui conclut au viol du droit par Israël (crimes de guerre, peut-être crimes contre l’humanité). Puis l’adoption de résolutions dans des enceintes où une majorité politique est acquise, majorité pour qui le droit n’est pas vraiment un souci. Enfin l’espoir d’une traduction des dirigeants israéliens devant des tribunaux. Le fil de cette histoire est limpide : la judiciarisation caricaturale des relations internationales est le moyen d’une offensive pour paralyser la défense d’une démocratie. Que la majorité des pays de l’Union européenne, la France en tête, ne s’opposent pas à ce détournement du droit, est le signe d’un affaissement moral, le sacrifice des principes premiers des sociétés de liberté et de droit au profit de stratégies politiques finalement perdantes.

 

Au même moment, loin des jeux des manipulateurs du droit humanitaire, le monde fourmille de situations où des états réalisent ce pour quoi ils existent. Cet été, les dirigeants du Sri Lanka on restauré l’unité en mettant un terme par la force à la sécession des Tigres tamouls au prix de dizaines de milliers de morts. Il était peut-être possible d’économiser certaines pertes, mais ce ne sont pas des juges qui sauraient le dire. En tout état de cause, cette victoire économisera des vies innombrables que les Tigres ont consommé sans retenue. On ne leur a pas envoyé le juge Goldstone, pas plus qu’on ne lui a fait visiter le Xingkiang ou le Tibet. Il n’a pas été expédié en Tchétchénie, ni au Kurdistan turc. Il aurait pu respirer l’air de Washington, Londres et Paris.

 

Sous nos yeux, un conflit aigu se développe à la frontière entre le Yémen et l’Arabie saoudite. Parce qu’elle jugeait que la poussée des pions chiites locaux de l’Iran se faisait vive, l’Arabie a déployé avec beaucoup de violence son aviation et elle vient de décréter un blocus maritime du Yémen en Mer Rouge. On attend la litanie des apostrophes « juridicisées » : punition collective, disproportion, victimes civiles, crimes de guerre. On attend une commission d’établissement des faits. Mais on ne les verra pas. L’Arabie est en train de signifier sa souveraineté et quel est le périmètre de sa sécurité.

 

De ce point de vue Israël a bien des leçons à tirer. En attentant si longtemps avant de frapper le Hamas, il a donné à l’opinion internationale l’illusion que les attaques de ce groupe étaient de banales escarmouches. Il a donné aussi l’impression d’accepter à longueur d’années comme secondaires, des atteintes répétées et délibérées à sa souveraineté. Sa réaction, d’ailleurs minimale, ne pouvait qu’être mal comprise par l’opinion.

 

Sa seconde erreur a été de donner une importance excessive au combat sur le terrain juridique, le terrain de prédilection, l’enceinte truquée où ses adversaires désiraient le combattre. Il a donné des preuves sans nombre de sa volonté d’obéir au droit, il a mis en place des procédures qu’aucun état au monde n’a jamais imaginées dans l’histoire de la guerre, comme l’a souligné le colonel Kemp, et il a été condamné pour entorse au droit par les plus grandes instances internationales. Il sera beaucoup plus respecté et populaire en manifestant clairement sa détermination à utiliser la force autant que nécessaire, pour faire sortir le faux arbitre, le droit, apporté par les ennemis de la démocratie du centre de la scène. Il doit faire vigoureusement savoir qu’il n’est pas prêt d’accepter que le Hamas dispose de missiles pouvant frapper Tel Aviv, ni que le Hezbollah continue de constituer une menace aussi grave à sa frontière nord, et que son action ne s’arrêtera pas aux considérations humanitaires que les fossoyeurs quotidien du droit et de la liberté tentent de lui imposer.

 

 

(1) L’armée craint d’être victime de la judiciarisation de la société Le Monde du 12 novembre 2009

 

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 13:40

Les petits détails que le Rapport Goldstone a omis de mentionner…Un parmi tant d'autres !!!

[Lundi 09/11/2009 14:07]

 

Le rapport Goldstone a grossièrement fixé les « vérités » qui resteront dans l’Histoire concernant l’Opération antiterroriste « Plomb Durci ». Même s’il s’est prétendu « équilibré », le juge sud-africain a désigné Tsahal et Israël à la vindicte internationale, comme coupables de crimes de guerre voire crimes contre l’Humanité. Allez dire aujourd’hui à un européen que Tsahal « est l’armée la plus éthique du monde », ou qu’Israël « prend soin des civils ennemis » !

Ce dimanche, les « criminels » israéliens ont pourtant accueilli dans l’un de leurs hôpitaux – Tel Hashomer – un bébé palestinien de Gaza âgé d’à peine quatre jours. La petite fille souffre d’une grave maladie cardiaque. Depuis le début de l’année 2009, ce sont ainsi près de 8.000 Palestiniens de Gaza, malades et accompagnants, qui ont pu être transférés dans des hôpitaux israéliens afin d’y recevoir des soins dignes de ce nom. La petite, qui est sous incubateur et assistance respiratoire, était accompagnée de son père.

Le général Moshé Lévy, commandant du Département Coordination et Communications de la zone de Gaza, témoigne « qu’il s’agit là de l’un des très nombreux cas de ce qui se passe dans les différents points de passage entre Israël et la Bande de Gaza ». « Les officiers, les soldats ainsi que les civils israéliens qui travaillent dans ce Département, oeuvrent jour et nuit afin de subvenir aux besoins humanitaires de la population civile de la Bande de Gaza, dans différents domaines », précise l’officier. Le transfert des personnes se fait de la manière suivante : une ambulance palestinienne arrive au point de passage, en même temps qu’une ambulance du Magen David Adom. Le malade ou le blessé est ensuite transporté sur une civière d’un véhicule à l’autre, puis transféré vers l’un des hôpitaux israéliens pour y être soigné. Par contre, personne ne sait par qui les soins, souvent coûteux, sont pris en charge.

Il est souhaitable que « l’offensive diplomatique » qu’Israël compte lancer à travers le monde en réponse au Rapport Goldstone, prenne en compte ce phénomène, et mette en exergue par tous les moyens ces points qui décrivent la réalité d’Israël et de Tsahal, et révèlent au grand jour la tartufferie des Goldstone et autres contempteurs d’Israël.

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