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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 05:21
La grande solitude (1ère de 2 parties) (info # 012810/9)
Par Stéphane Juffa
sans
© Metula News Agency 
Le site : http://www.menapress.com/

 

Si l’on veut savoir où l’on se trouve et, conséquemment, comment se comporter, il est nécessaire de regarder sa situation les yeux grands ouverts, surtout sans tenter de ne rien embellir ni dramatiser.

 

Toute autre attitude tient de l’autosuggestion ou de la propagande.

 

Partant de cette règle, force est de constater qu’Israël traverse une période de solitude dans ses relations internationales, tant au niveau des gouvernements que des peuples, dont on n’a pas souvenir depuis la création de l’Etat.

 

Parmi les nations civilisées, il n’y a guère que la Tchéquie qui fait exception à la pandémie de rejet qui nous frappe, et où l’on peut être à peu près certain de trouver un jugement équilibré relativement à la considération des questions nous concernant.

 

Il est vrai que l’amitié entre les Juifs et les Tchèques ne date pas d’hier, puisqu’à Prague, on trouve presque autant de musées consacrés au judaïsme, que de musées de toutes les autres sortes réunis. Ca n’est pas très étonnant, lorsque l’on constate que c’est la statue d’un rabbin qui trône sur la place centrale de cette ville.

 

Pas étonnant non plus, quand on fait l’effort de se rappeler que la majorité des dirigeants jugés lors des fameux procès de l’époque communiste étaient israélites. Et que la plupart d’entre eux avaient fait avancer la Tchécoslovaquie d’alors, en dépit de l’occupation soviétique.

 

Ici, en Israël, on n’oublie pas non plus que les premiers avions de chasses qui équipèrent notre armée de l’air, et participèrent à nous permettre de gagner notre indépendance, furent des Messerschmitt, fabriqués dans ce pays d’Europe centrale après la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup de bonnes volontés et de sympathies pour notre cause furent nécessaires pour nous livrer ces appareils.

 

Au-delà de cette empathie, il existe d’autres points communs entre les deux nations, qui contribuent probablement à la solidité de cette relation privilégiée. Le plus important, à mon sens en tout cas, procède d’un "facteur d’impact" comparable : deux nations trop petites en nombre d’habitants pour devenir des grandes puissances, et, simultanément, trop présentes, historiquement, traditionnellement, industriellement et militairement pour passer inaperçues.

 

Rappelons, à propos de l’industriel et du militaire, qu’en 1939, les blindés fabriqués en Tchécoslovaquie, notamment les LT-35 et LT-38, étaient supérieurs à tous les chars manufacturés en Allemagne. Après le pillage de l’industrie tchèque par les nazis, entre autres du complexe Skoda, ces chars équipèrent des divisions entières de l’armée hitlérienne.

 

Beaucoup de politiciens et d’officiers hébreux ont, par ailleurs, construit notre armée en songeant aux paroles de Neville Chamberlain au sujet de la Tchécoslovaquie. Lorsque la France et la Grande-Bretagne, qui s’étaient pourtant engagées par traité à défendre les frontières de la démocratie tchèque, la livrèrent au contraire à Hitler, le 1er ministre anglais déclara que son pays n’allait tout de même pas risquer la guerre "pour ce pays lointain dont on ne connaît pas grand-chose".

 

Reste, qu’à l’exception de la Tchéquie et de la portion majoritaire de sa population, l’Etat hébreu cherche ses amis à la longue vue et au microscope. Et des relations décentes avec un pays de dix millions d’habitants ne suffisent certes pas à développer une stratégie diplomatique globale.

 

On pourrait assurément se dire que nous sommes (presque) les seuls justes sur Terre, mais cela ne participe pas d’une réflexion stratégique.

 

Ce genre de repli autarcique et narcissique mène au désastre, car plus aucun pays ne peut s’exclure totalement de la communauté des nations. Chacune est tributaire des autres pour ce qu’elle ne produit pas, tributaire des autres pour les relations commerciales et l’apport de devises, indissociable de la capacité à se défendre.

 

Au reste, les boîtes de vitesses de nos chars sont anglaises et tous nos avions sont américains. Sans eux et les pièces détachées qui les maintiennent en service, il nous faudrait affronter les Iraniens avec des arcs et des flèches. Ce, pour autant, encore, que l’on trouve sur place suffisamment de bois pour en faire.

 

Dans cet article, je ne me demande pas "pourquoi les autres ne nous aiment pas", question que les rédacteurs de notre agence traitent en abondance, mais "quelles sont les conséquences de ce désamour".

 

En vérité, elles sont terribles !

 

Essayez donc de prendre la parole devant un parterre de syndicalistes européens modérés – ce que je tente de faire au moins une fois l’an – qui n’ont pas lu la moindre ligne de ce que vous écrivez, qui ne connaissent rien de vos idées et de vos préférences, mais se contentent de réagir en ne considérant que le fait que vous êtes un intellectuel israélien. Vous saisirez alors immédiatement ce qu’est la haine, à quel point elle peut être profonde, et le peu qui lui est nécessaire pour qu’elle se déclenche.

 

Cette posture, aussi désagréable que représentative d’un état d’esprit largement répandu, traduit en fait une situation qui dépasse de très loin le seul isolement diplomatique.

 

Aujourd’hui, n’en déplaise à M. Attali, qui me semble débarquer d’une planète étrangère au système solaire, l’Etat hébreu doit faire face à un antagonisme quasi général, qui atteint également, et de plein fouet, les Israélites qui refusent la dénonciation automatique d’Israël.

 

Ceci suffit-il à décrire la pandémie actuelle comme une crise aigue d’antisémitisme ?

 

Absolument. D’une part, parce qu’il suffit de se promener en Europe pour s’apercevoir que toutes les institutions appartenant à la communauté israélite sont transformées en camps retranchés, et qu’elles sont gardées en permanence par des hommes en armes.

 

Ces mesures ont été prises en réponse à des centaines d’actes violents dirigés contre cette communauté, et non à titre préventif. Il faudrait que quelqu’un se portât volontaire pour conter à Jacques Attali le martyre d’Ilan Halimi, et des circonstances environnementales qui l’ont rendu possible.

 

Ca n’est pas, comme il ose le prétendre, un coup de propagande des sionistes.

 

S’il ne s’agissait encore "que" des agressions antijuives, on pourrait attribuer à une frange marginale et non-représentative de la société européenne des intentions antisémites.

 

Mais la situation est autrement plus sérieuse, car l’épidémie a déjà gagné les responsables politiques des grandes démocraties. Ce, de la manière la plus préjudiciable et incontestable que l’on puisse imaginer : l’acceptation d’une attitude d’exception à l’encontre d’Israël. La plus grave des formes de ségrégation.

 

Il existe aujourd’hui, au sommet des pyramides décisionnelles des démocraties, une façon de traiter les relations avec tous les Etats, et une autre, spécifique, de régenter les relations avec l’Etat d’Israël.

 

Une double mesure qui, disons-le une fois pour toutes, à haute et intelligible voix, n’a strictement rien à faire avec les actions de l’Etat hébreu.

 

Exemple, le traitement du rapport Goldstone au Conseil onusien des droits de l’Homme : le Conseil en question ne s’est penché, le plus arbitrairement du monde, que sur les allégations de crimes de guerre qu’aurait commis Tsahal à Gaza.

 

Avoir appliqué à Israël ce traitement unique, en l’épargnant au Sri-Lanka, au Soudan, à la Russie, aux Etats-Unis et ses alliés en Irak et en Afghanistan, à la France pour son rôle dans le génocide des Tutsis porte un nom, toujours le même : ségrégation.

 

Pour que le Théâtre-Guignol autour du rapport Goldstone ait un sens, il aurait fallu que l’examen des "actions" de l’armée française au Rwanda en 1994, ait également lieu, avec audition des témoins, à Genève et non à Kigali.

 

Il faudrait, de même, que les instances internationales définissent ce qu’est une riposte militaire disproportionnée, avant qu’elles ne l’appliquent à un seul Etat. L’invasion de la Géorgie par les chars de Poutine, après l’intervention de Tbilissi afin de rétablir l’ordre dans sa province d’Ossétie du Sud, était-elle proportionnée ?

 

A partir de combien de bombes que des terroristes tirent intentionnellement sur vos civils, après combien de morts au sein de ceux-ci, est-il "proportionné" de réagir militairement. Dans le cas d’Israël, huit mille roquettes tirées sur ses villes ont été considérées insuffisantes par l’ONU.

 

Il est évidemment plus important que ces questions soient posées devant le Conseil des droits de l’homme, réuni, chaque fois, en session extraordinaire pour traiter de ces choses, que de leur apporter des réponses dans l’urgence.

 

Plus important, non seulement pour Israël mais, pour que la préservation des droits de l’homme dans le cadre onusien recèle le moindre sens, de considérer pourquoi la Russie est-elle épargnée en Géorgie et en Tchétchénie, et pourquoi Israël est-elle seule à subir l’examen.

 

L’existence de cette autre ségrégation anti-israélienne, qui ne provoque aucun tollé parmi les nations dites démocratiques, démontre à elle seule à quel point la planète se moque toujours de la question des droits de l’homme, les démocraties n’ont aucune intention de lui apporter des solutions. Tant pis pour ceux qui souffrent d’en être privés, la majorité des êtres humains, la priorité appelle à participer à la stigmatisation d’Israël.

 

Tant pis pour les Tamouls, les Tibétains, la population Nord-coréenne, les femmes qu’on excise toujours à tours de bras, les homosexuels qu’on pend au bout des grues en Iran, et qu’on décapite à la Mecque, les condamnées chinois, qu’on exécute d’une balle dans la nuque à l’issue de procès sommaires. Tant pis pour ces milliards d’individus privés de Goldstones ; il faut condamner Israël.

 




 

Rosanna Al-Yami : 60 coups de fouet

parce qu’elle est correspondante d’une chaîne ayant commis une impudicité.

Les droits de l’homme trop occupés à condamner Israël

 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 04:38




Liban : Les armes hors du contrôle du gouvernement toujours une menace

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=20458&Cr=Liban&Cr1= 

Terje Roed-Larsen, envoyé spécial pour la mise en œuvre de la résolution 1559 du Conseil de sécurité sur le Liban.

27 octobre 2009 – En dépit de progrès dans l'application de la résolution du Conseil de sécurité sur la souveraineté du Liban, la persistance de milices et d'armes non soumises au contrôle du gouvernement continuent de représenter une menace, selon un rapport du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

 

« Je me félicite que des progrès continuent d'être réalisés dans l'application de la résolution 1559 (2004) du Conseil de sécurité », affirme M. Ban dans ce rapport qui a été présenté mardi par son représentant chargé du suivi de l'application de la résolution 1559, Terje Roed-Larsen, lors d'une séance du Conseil de sécurité.

 

La situation politique et sécuritaire au Liban a été généralement calme et stable ces derniers mois. Toutefois, la situation demeure précaire. Il est par conséquent impératif que le Liban préserve son cadre politique global de coexistence, tel qu'il a été défini dans l'Accord de Taëf, dans un climat exempt de violence et d'intimidation, selon le document.

 

« La présence d'armes dans le pays hors du contrôle du gouvernement et le maintien de milices contribuent à susciter des tensions et l'insécurité au Liban et au-delà et pourrait à terme aboutir à la reprise des hostilités si des mesures ne sont pas prises immédiatement pour y faire face », estime le Secrétaire général.

 

« Les incidents en matière de sécurité mettent en évidence la présence d'armes et de groupes armés qui continuent d'opérer au Liban et dont l'existence constitue une violation de la résolution 1559 (2004) et une menace directe pour la stabilité du pays et la région dans son ensemble. On n'insistera jamais assez sur les menaces que fait peser l'existence des milices en dehors du contrôle de l'État, en particulier l'énorme infrastructure paramilitaire du Hezbollah. La dissolution et le désarmement des milices constituent un élément nécessaire pour la consolidation du Liban en tant qu'État souverain et démocratique », indique le rapport.

 

Ban Ki-moon lance un appel à toutes les parties, à l'intérieur et à l'extérieur du Liban, afin qu'il soit mis immédiatement fin à toute action visant à transférer et acquérir des armes et à constituer des capacités paramilitaires en dehors du contrôle de l'État.

 

Au plan de la politique interne, le Secrétaire général dit attendre avec intérêt de collaborer étroitement avec le nouveau gouvernement.

 

« J'attends avec intérêt la convocation de nouvelles sessions du Dialogue national par le président Michel Sleiman une fois qu'un nouveau gouvernement aura pris fonction », dit-il. « Je n'ignore pas que la question des armes du Hezbollah reste au centre du débat politique au Liban et du processus de réconciliation après la guerre civile ».

 

Il demande aux dirigeants du Hezbollah d'achever la transformation du groupe en parti politique uniquement libanais, conformément aux dispositions de l'Accord de Taëf. « Les parties régionales qui ont des liens étroits avec le Hezbollah doivent l'encourager dans ce sens », écrit le Secrétaire général.

 

« Par ailleurs, le maintien par le FPLP-CG et le Fatah al-Intifada [deux mouvements palestiniens], dont le siège est à Damas, d'une infrastructure paramilitaire à l'extérieur des camps de réfugiés, en particulier le long de la frontière syro-libanaise, est un motif de grave préoccupation », ajoute-t-il.

 

« Il est par conséquent indispensable que le nouveau gouvernement applique les décisions adoptées dans le cadre du Dialogue national en 2006, et qui ont été récemment adoptées de nouveau, pour démanteler et désarmer les groupes palestiniens à l'extérieur des camps de réfugiés », affirme-t-il.

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 21:35

Les grands moralistes

par Shmuel Trigano Commentaire sur Radio J, le 18 octobre 2009

Nous vivons dans une société dont le discours public est profondément corrompu. Tout y est faux et déplacé. C’est la morale elle-même qui est devenue une idéologie.

Dans le crépuscule des utopies politiques du XXème siècle qui voulurent créer un Homme nouveau, les idéologues se sont rabattus sur la morale. Ils l’ont instrumentalisée pour promouvoir leurs intérêts partisans ou, tout simplement, carriéristes. Sont ainsi apparus sur la scène toute une gamme de figures vertueuses, très vertueuses.

Cela a commencé dans les années 1980 avec le déclin du socialo-communisme –déclin irrémédiable comme nous le montre le tableau tragi-comique du P.S. aujourd’hui–, quand les droits de l’homme ont cessé d’être une catégorie morale et juridique pour devenir un créneau idéologique. C’est ce qu’il est justifié de définir comme le droits-de-l’hommisme. Ce terme ne vise pas à dénigrer l’idée des droits de l’homme mais l’usage partisan qui en est fait. Ce fut là l’origine de la déliquescence du discours public, au point que la conscience morale se vit réduite au silence, à un exil intérieur qui étouffait son cri.

Nous avons ainsi vu se multiplier sur la scène médiatique de nouveaux types de discours public : le prêche, l’imprécation, l’accusation, la dénonciation, la remontrance.

De nouveaux acteurs politiques sont apparus avec les ONG. Voilà des gens qui s’instituent contrôleurs de la morale internationale mais qui ont un agenda politique engagé et surtout n’existent que par les fonds qu’ils obtiennent des Etats et des organisations internationales, avec tout ce que cela comporte de dépendance et de carriérisme pour leurs membres.

Cette rhétorique a envahi les médias dont une grande partie des acteurs se comporte à la façon d’un clergé qui contrôle tout mais que personne ne contrôle. Certains intellectuels ont cédé à la facilité de se prendre pour de grands esprits sur la montagne. Et les bureaucrates des partis sont devenus de vertueux personnages, faisant sans répit la morale tout azimuts, sauf à eux-mêmes. Cet étrange ministère de la parole publique nous rappelle la notion de « faux prophète ». Qui est le faux prophète ? C’est celui qui utilise la vision du réel dans un sens utilitaire. C’est celui qui fait de la parole/davar une lèpre/dever, c’est celui qui détourne la puissance de vérité qu’il y a dans le langage pour en faire une rhétorique creuse. Quand cela touche à la morale, c’est que la société est en danger.

Plus que d’une critique prophétique de ce dévoiement, nous avons besoin d’un Molière pour portraiturer les précieuses et les ridicules de notre temps.

La cause d’Israël est un test pour prendre la mesure de ce travers. Quelques cas récents nous le montrent, et notamment le phénomène d’opinion qui s’est produit autour de l’opération « Plomb durci » à Gaza. Révélation a été faite du fait que toutes les ONG israéliennes et une kyrielle d’associations qui font le procès permanent d’Israël et du sionisme, étaient en vérité le bras caché de l’Union Européenne et de ses gouvernements, cherchant à influencer du dedans la vie politique israélienne et à mettre en œuvre une réprobation morale de ses actes. Des instituts comme NGO Monitor ou des chercheurs comme Malka Markovitch ont clairement démontré la fausseté des allégations de ces pseudo-moralistes.

Récemment, le Secrétaire Général de l’ONU a accusé Israël de violer le droit international, mais quelle valeur cette condamnation a-t-elle pour quelqu’un qui a sciemment occulté l’extermination par le gouvernement du Sri Lanka de plusieurs millions de personnes ? Et le moraliste Obama, cinglant envers Israël, qu’a-t-il dit pour les bavures au Pakistan, en Afghanistan ? On n’a jamais entendu les grands moralistes à ce propos, pas de manifestation ni de boycott. A peine une mention dans les médias. Et la France qui emboîte le pas à Obama, qui condamne vertement, alors que sous Mitterrand elle a une part de responsabilité accablante dans le génocide du Rwanda ?

Non, la morale ne peut pas être à sens unique. Et nous aussi nous pouvons faire le procès de ces turpitudes. Mais nous ne l’avons pas fait.

*Commentaire sur Radio J, le 18 octobre 2009.
http://www.controverses.fr/blog/blog_trigano.htm#e
 

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 15:03
Pourquoi la presse allemande ignore Ashkenazi ?
Par BENJAMIN WEINTHAL 
28.10.09

Le désintérêt des médias allemands pour la visite du chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, prouve que quelques contradictions internes hantent la "relation spéciale" qui lie les deux pays.

Le chef d'état-major, Gabi Ashkenazi. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Le docteur Alexander Brenner, ancien directeur de la communauté juive de Berlin (forte de 12 000 membres) et ancien diplomate en Israël et en ex-URSS, a exprimé mardi son incrédulité concernant cette médiocre couverture médiatique qu'il qualifie même d'"extrêmement étrange".

Alors qu'il défendait l'armée israélienne, dans un robuste discours tenu au Mémorial de la Shoah, la faible présence médiatique a pointé le manque de réception pour le message central d'Ashkenazi : "Tsahal, protectrice de la nation juive, n'est pas une armée belliqueuse mais une armée défensive".

Et même si la chancelière allemande, Angela Merkel, ne cesse de qualifier les appels iraniens à l'anéantissement d'Israël de "menace directe à l'existence de l'Etat juif", il n'est pas rare de lire dans la presse que les déclarations de Téhéran ne sont qu'une rhétorique politique vide ou même le résultat de traductions erronées.

Par ailleurs, un sondage du Forsa Institute, réalisé il y a quelques mois, a révélé que, durant l'opération Plomb durci, 75 % de la population allemande considérait Israël comme un "Etat agressif".

Après la chute de l'Allemagne nazie, la culture radicalement pacifiste - aussi favorisée par la remontée d'un sentiment antisémite et anti-israélien contemporain - joue son rôle dans l'incompréhension des besoins sécuritaires de l'Etat hébreu.

La plupart des quotidiens de gauche montrent ainsi difficilement de l'intérêt dans l'incontestable nécessité d'Israël de disposer d'une armée. Et, à l'exemple du quotidien Die Tageszeitung - qui avait consacré deux pages d'interview à un jeune Israélien ayant refusé de faire son service miliaire - ce sont les initiatives pacifistes du pays qui sont privilégiées. Les Juifs musclés prêts à se défendre ne constituent pas un sujet terriblement attirant pour la majorité des Allemands qui nourrissent une grande aversion à la guerre. En plus de s'attacher à une vision déformée des Juifs comme de rats de bibliothèque. Dès lors, on comprend mieux pourquoi Ashkenazi a reçu un si piètre accueil.

Mais les diplomates israéliens reviennent sur le point, selon eux, le plus inquiétant : ce ricanement constant autour de la menace iranienne. A titre d'exemple, les publications fréquentes de Katajun Amirpur, écrivain germano-iranien, dans le journal Süddeutsche Zeitung(très fort lectorat de gauche), où il explique que Mahmoud Ahmadinejad n'a jamais dit vouloir "effacer Israël de la carte".

Certains critiques du régime iranien en Allemagne, comme Nasrin Amirsedghi, expliqueront qu'Amirpur ou Bahman Nirumand, spécialiste à la Böll Foundation Iran - structure qui investit son argent dans l'influence de l'opinion publique à propos de l'Iran - minimisent volontairement la menace iranienne vers Israël et l'Occident. Nirumand écrit pour Die Tageszeitung et travaille pour le parti écologique allemand.

Les gouvernements allemand et israélien ont donc beau toujours en faire plus pour souligner la force de leurs relations, qu'elles soient militaires ou politiques, quelques fautes refont surface. Entre autres, le fait que l'Allemagne ne s'investisse pas corps et âme dans un ralentissement de ses liens commerciaux avec Téhéran. C'est pourquoi, la semaine dernière à Berlin, un diplomate israélien a indirectement réprimandé le refus allemand de s'aligner sur l'interdiction commerciale britannique concernant les routes de navigation de la République islamique. La compagnie Leonhardt & Blumberg, basée à Hambourg, a ainsi récemment affrété un navire transportant des munitions en partance pour la Syrie ou le Hezbollah.

Les relations économiques entre Berlin et Téhéran, et leur impact sur la sécurité israélienne, sont reléguées à un statut largement inférieur par les médias. Et le fossé grandissant entre l'opinion publique anti-israélienne et les engagements de l'administration Merkel aux liens israélo-germanique reste un épineux problème. Le docteur Julius Schopes, historien juif allemand et directeur du centre Moses Mendelssohn de Potsdam, a déclaré au Jerusalem Postmardi qu' "Israël est de plus en plus à l'écart des intérêts prioritaires du gouvernement germanique". Selon lui, les guerres en Irak et en Afghanistan forment l'unique sujet de politique étrangère digne d'intérêt pour la presse allemande.

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 04:33

Des avocats européens préparent une liste de « prévenus » de Tsahal

[Mardi 27/10/2009 22:20]

 


En clair, les terroristes du 'Hamas peuvent continuer a martyriser leur propre population et répandre la terreur autour d'eux, aucune importance pour cette ces groupes d'extrême-gauche.
Si j'étais Gazaouie, aspirant à la liberté, je désepérerais d'être défendue par ce genre d'individus !


*****************************
Des avocats de divers pays européens, aidés par des groupes pro-palestiniens et certains militants israéliens d’extrême gauche, mettent actuellement au point une liste de responsables militaires israéliens qu’ils comptent poursuivre en justice dans leur pays respectifs suite à l’Opération antiterroriste « Plomb Durci ». Les lois en vigueur dans ces pays leur permettraient éventuellement de mettre à exécution leur projet, et de retenir dans le pays ces personnalités israéliennes au cas où elles y entreraient. Depuis le mois de janvier, ces « juristes » recueillent des « témoignages » de Palestiniens de Gaza qui accusent Tsahal de « crimes de guerre » lors de l’opération militaire lancée contre le Hamas. Cette « internationale anti-israélienne » se manifeste déjà en Grande-Bretagne, au Pays-Bas, en Espagne, en Belgique et en Norvège. L’avocat britannique Daniel Makover, qui est parmi les meneurs de cette campagne, s’est dit « conforté dans son action par la publication du Rapport Goldstone et des faits incriminés », ce qui démontre une fois de plus le caractère néfaste pour Israël de ce Rapport biaisé. C’est ce même Daniel Makover qui avait saisi il y a quatre ans la justice britannique pour obtenir un mandat d’arrêt contre le Général Dan Almog, qui se rendait en Grande-Bretagne, au motif de « crimes de guerre lorsqu’il occupait le poste de Commandant de la Région militaire sud ». Averti par des canaux secrets, Almog était resté à bord de l’appareil sur le tarmac et était reparti en Israël. Le mois dernier, c’était au tour de l’ancien chef d’Etat-major, Moshé (Boggy) Yaalon d’annuler une conférence à Londres par crainte des mêmes conséquences. Les avocats et leurs alliés palestiniens – ou israéliens – suivent de très près les déplacements et les emplois du temps des militaires israéliens qu’ils visent, ainsi que les invitations faites à leur attention par des organisations juives de leurs pays, afin de pouvoir « saisir leurs proies » au cas où elles fouleraient le sol de leur pays. Cela va même plus loin dans certains cas, où ces avocats obtiennent la collaboration de la police des frontières pour être au courant de l’éventuelle arrivée de l’un des militaires israéliens « recherchés ». Suite à tout cela, une véritable collaboration s’est instaurée entre les officiers supérieurs de Tsahal, des juristes de droit international et des responsables du ministère israélien des Affaires Etrangères, afin de les « briefer » sur la manière de se comporter lors de leurs déplacements à l’étranger, et sur les endroits « sûrs » ou au contraire « risqués ».

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 16:04

Le Dr. David Zangen est médecin-chef du Département d’Endocrinologie Pédiatrique à l’Hôpital Hadassa de Jérusalem. Mais il a également occupé le poste de médecin-chef de Tsahal durant l’Opération « Rempart» à Jénine en 2002. Après les accusations calomnieuses de « massacres » perpétrés par Tsahal dans cette ville, et suite au succès international du film « Jénine, Jénine » de Mohamed Bakri, qui décrivait les soldats israéliens comme des brutes sanguinaires, le Dr. Zangen était sorti de ses gonds et avait publié un article retentissant dans « Maariv » le 8.11.02, intitulé « Sept mensonges à propos de Jénine ». Le médecin, témoin direct des combats mais aussi des coulisses, voulait à tout prix rétablir la vérité et laver l’honneur de Tsahal qui avait lors de cette opération perdu de nombreux hommes afin de provoquer le moins possible de pertes civiles chez les Palestiniens.
Voyant la machiavélique machine se remettre en marche à propos de l’Opération « Plomb Durci », le Dr. Zangen écrit aujourd’hui au juge Richard Goldstone, en l’accusant « de s’être laissé berner par les témoignages de terroristes » et lui demandant « de vérifier une nouvelle fois les faits qu’il relate dans son Rapport ».
Le Dr. Zangen commence sa lettre en informant le Juge Goldstone « que dans le Département pédiatrique qu’il dirige, la moitié des enfants soignés sont des Arabes Palestiniens », et qu’il avait lui-même « initié le premier programme de formation en endocrinologie pédiatrique pour médecins palestiniens ».
Le Dr. Zangen raconte ensuite que durant l’Opération « Bouclier Défensif », il fut responsable des soins prodigués aux soldats blessés, mais également chargé de faire en sorte que l’hôpital de Jénine puisse assurer les soins optimaux à la population, dans la zone de Jénine visée par l’opération antiterroriste – civils comme terroristes. « J’ai été personnellement témoin de soins prodigués par des infirmiers et des médecins de Tsahal à des terroristes blessés », affirme David Zangen. « Mais ce qui s’est passé ensuite est ahurissant », écrit Zangen à Goldstone : « C’est le médecin-chef palestinien de l’hôpital de Jénine, Dr. Abou-Ghali, qui a ensuite lui-même été à l’origine de l’accusation de massacre, déclarant aux journalistes qu’au moins 5.000 civils avaient été tués par Tsahal, précisant même qu’une partie de l’hôpital avait été la cible de tirs de tanks » !!! Le Dr. Zangen lui rappelle également « que les accusations du Dr. Abou-Ghali avaient été balayées plus tard non seulement par des sources israéliennes mais aussi par des ONG telles que ‘Human Rights Watch’ et d’autres organisations affiliées à l’ONU ».
Après le tumulte et le brouhaha provoqués par la propagande palestinienne, les chiffres officiels avaient finalement fait état de 52 tués chez les Palestiniens – la plupart des terroristes – et 23 dans les rangs de Tsahal.
Misant sans doute sur le bon sens ou l’esprit rationnel du juge africain, le Dr. Zangen lui explique « que le dit Dr. Abou-Ghali, tout médecin qu’il est, incite par ailleurs les jeunes palestiniens à devenir des martyrs, et même s’il est difficile de l’admettre, qu’il est très courant que des médecins palestiniens se mettent à mentir sans vergogne devant des caméras ou des micros ou encouragent la mort des autres en dépit de leur ‘vocation médicale’. C’est le cas des ‘Dr.’ George Habache, Abdel-Aziz Al Rantissi ou Mahmoud A-Zahar par exemple ».
« Je suis convaincu », poursuit le Dr. Zangen, « que vos intentions étaient louables au départ, mais au vu de mon expérience, je vous affirme que vous vous êtes fait berner et mener en bateau !» « Comment un homme de votre stature a-t-il pu ainsi se laisser manipuler, et rédiger un Rapport aussi faussé ? » s’interroge quand même Zangen, qui énonce au juge toute une série de vérifications élémentaires qu’il n’a pas effectuées, « chose étonnante de la part d’un juge de qui on attend généralement une probité accentuée et un souci du moindre détail dans la recherche de la vérité ».
« Mais vous n’avez rien fait de tout cela », regrette amèrement le médecin israélien, « vous avez pris comme argent comptant tout ce que les terroristes ou même des professionnels mal intentionnés vous ont raconté, et en cela, vous avez prêté main forte à la plus vile des propagandes haineuses. Je vous demande donc de bien vouloir reprendre les faits un à un, et effectuer toutes les vérifications nécessaires à l’établissement de la vérité ».
Et de conclure : « Je suis fier d’appartenir à une nation qui se comporte avec une moralité si élevée, et dont les médecins encouragent la vie et soignent tout malade ou blessé, fut-il ennemi. Nous aimons la paix et nous voulons la paix, et malgré la lutte que nous menons pour notre survie, nous essayons de préserver des standards éthiques jusque dans les conditions de guerre, comme aucune autre armée au monde, au prix de sacrifier parfois nos propres soldats uniquement pour éviter de tuer aveuglément des civils ennemis ».

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 15:35

http://www.sos-sderot.org/http://www.sos-sderot.org/golds.php

Lien de la Pétition : http://www.sos-sderot.org/petition.php







SUITE AU RAPPORT GOLDSTONE SIGNEZ LA PETITION 
ET SOUTENEZ LA VILLE DE SDEROT!

L’adoption du rapport Goldstone par le Conseil des Droits de l'Homme des Nations unies
condamne une fois de plus Israël en lui déniant le droit à la legitime défense contre les attaques terroristes du Hamas !

On est en droit de s’interroger sur le nombre croissant des condamnations de l’ONU et sur son acharnement à isoler Israël ! Goldstone lui-même s’étonne que seules les parties incriminant Israel ont été retenues ! "Pas une seule phrase ne condamne le Hamas comme c'est écrit dans mon rapport"...
Alors, Goldstone piégé ou acteur consentant de cette farce diplomatique ?

Pendant 8 ans, Sdérot a été la victime du Hamas ! La cible privilégiée du Hamas qui a envoyé des milliers de kassams. Israël devait-il accepterb sans réagir, de compter ses morts, ses blessés ainsi que les lourds dégâts matériels faisant de Sdérot une
ville martyrisée !

Nous nous engageons à remettre aux instances de l’ONU cette pétition pour dire 
=> non au terrorisme du Hamas => non au rapport Goldstone
=> non à la désinformation...

RENDEZ-VOUS SUR NOTRE SITE WWW.SOS-SDEROT.ORG

 
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 21:55
Robert L. Bernstein, fondateur de Human Rights Watch, désavoue l'ONG


http://philosemitismeblog.blogspot.com/2009/10/le-fondateur-de-human-rights-watch.html



"Israël, avec une population de 7,4 millions d'habitants est le siège d'au moins 80 organisations des droits de l'homme, connaît une presse libre vibrante, un gouvernement démocratiquement élu, un pouvoir judiciaire qui, souvent intervient contre le gouvernement, un monde universitaire politiquement actif, plusieurs partis politiques et, à en juger par le montant de la couverture des nouvelles, sans doute plus de journalistes par habitant que tout autre pays dans le monde - nombre d'entre eux sont d'ailleurs expressément là pour couvrir le conflit israélo-palestinien. Pendant ce temps, les régimes arabes et iraniens contrôlent quelque 350 millions de personnes, et la plupart sont brutaux, fermés et autocratiques, permettant peu ou pas de dissensions internes. [...] Mais ces populations sont ignorées par Human Rights Watch Moyen-Orient qui au contraire prépare rapport après rapport sur Israël."

Source: 
Human Rights Watch, une ONG Perdue dans les Sables Saoudiens, parPierre Raiman (Autour de la Liberté)

Le soutien apporté au rapport Goldstone fait franchir un cap à la longue dérive de Human Rights Watch, qui fut pourtant une des plus importantes organisations de défense des droits de l'homme dans le monde.

En soutenant publiquement un rapport commandité par le bloc des dictatures, majoritaires au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, Human Rights Watch, une organisation non gouvernementale, s'est mise à la remorque du plus lamentable conglomérat de tyrans et de despotes étatiques. Ce rapport, critiqué pour sa partialité dans la forme, la méthode et le fond par les principaux pays démocratiques, a pour but de faire condamner Israël à l'ONU et de permettre l'ouverture de poursuites envers les militaires de Tsahal devant la Cour Pénale Internationale.

Ainsi une des bases du droit international, à savoir le droit d'un Etat à l'autodéfense et un des fondements moraux d'une nation, le devoir de son peuple de se défendre et de défendre ses civils contre les agressions, seraient annihilés par une accusation mensongère de crimes de guerre.

HRW est-elle arrivée au terme d'un long parcours où elle abdique son indépendance ? La question n'est pas sans objet car HRW s'est récemment financée auprès de princes Saoudiens.

Comment Human Rights Watch en est-elle arrivée là? 
Robert L. Bernstein (photo) qui en fut le fondateur, vient de publier dans le New York Times une tribune exceptionnelle qui non seulement se démarque des errements de HRW, mais diagnostique la vraie cause de cette dérive, l'incapacité à distinguer entre des régimes démocratiques envers lesquels la critique de leurs erreurs est nécessaire et les dictatures dont la nature même est de violer les droits de l'homme.

Rights Watchdog, Lost in the Mideast
Quand le Gardien des Droits de l'Homme se Perd au Moyen-Orient
Par Robert L. Bernstein (traduction par Pierre Raiman)

"En tant que fondateur de Human Rights Watch, son président actif pendant 20 ans et maintenant président honoraire fondateur, je suis amené à faire quelque chose que je n'aurais jamais cru devoir faire: rejoindre publiquement les critiques du groupe.

Human Rights Watch avait pour mission initiale de de forcer l'ouverture des sociétés fermées, de défendre les libertés fondamentales et de soutenir les dissidents. Mais récemment HRW a émis des rapports sur le conflit israélo-arabe qui aident ceux qui veulent faire d'Israël un Etat paria.

A Human Rights Watch, nous avons toujours reconnu que les sociétés ouvertes, démocratiques ont des défauts et commettent des exactions. Mais nous savions qu'elles ont la capacité de les corriger - à travers un débat public vigoureux, une presse contradictoire et de nombreux autres mécanismes qui facilitent les réformes.

C'est pourquoi nous avons toujours tracé une ligne nette entre les sociétés démocratique et non démocratique, dans le but d'assurer la clarté en matière de droits de l'homme. Nous voulions éviter que l'Union soviétique et ses satellites jouent à un jeu de fausses équivalences morales avec l'Occident et nous voulions encourager la libéralisation (de ces sociétés) en attirant l'attention sur le sort des dissidents comme
Andreï SakharovNatan Sharansky et ceux du goulag soviétique - et les millions des Laogai, les camps de travail en Chine.

Quand en 1998 j'ai quitté mon poste à Human Rights Watch , celle-ci était active dans 70 pays, la plupart étant des sociétés fermées. Maintenant, l'organisation, avec une fréquence croissante, se dépouille de cette distinction importante entre les sociétés ouvertes et fermées.

Nulle part, cela n'est aussi évidente que dans son travail au Moyen-Orient. La région est remplie de régimes autoritaires avec des pratiques épouvantables en matière des droits de l'homme. Pourtant, ces dernières années, Human Rights Watch a écrit beaucoup plus de condamnations d'Israël pour les violations du droit international que de tout autre pays dans la région.

Israël, avec une population de 7,4 millions d'habitants est le siège d'au moins 80 organisations des droits de l'homme, connaît une presse libre vibrante, un gouvernement démocratiquement élu, un pouvoir judiciaire qui, souvent intervient contre le gouvernement, un monde universitaire politiquement actif, plusieurs partis politiques et, à en juger par le montant de la couverture des nouvelles, sans doute plus de journalistes par habitant que tout autre pays dans le monde - nombre d'entre eux sont d'ailleurs expressément là pour couvrir le conflit israélo-palestinien.

Pendant ce temps, les régimes arabes et iraniens contrôlent quelque 350 millions de personnes, et la plupart sont brutaux, fermés et autocratiques, permettant peu ou pas de dissensions internes. Pourtant le sort de leurs ressortissants aurait tout à gagner de l'attention d'une grande organisation internationale des droits de l'homme bien financée. Mais ces populations sont ignorées par Human Rights Watch Moyen-Orient qui au contraire prépare rapport après rapport sur Israël.

Human Rights Watch a perdu son point de vue critique sur un conflit dans lequel Israël a été attaqué à plusieurs reprises par le Hamas et le Hezbollah, des organisations qui attaquent délibérément les citoyens israéliens et utilisent leur propre peuple comme boucliers humains.
Ces groupes sont pris en charge par le gouvernement de l'Iran, qui a ouvertement déclaré son intention non seulement de détruire Israël, mais aussi d'assassiner des Juifs partout dans le monde. Cette incitation au génocide est une violation de la Convention sur la prévention et la répression du Crime de Génocide.

Les dirigeants de Human Rights Watch savent que le Hamas et le Hezbollah ont choisi de faire la guerre à partir de zones densément peuplées, et de transformer délibérément les quartiers d'habitation en champs de bataille. Ils savent que des armes plus nombreuses et meilleures arrivent dans la bande de Gaza et au Liban et sont prêtes à frapper à nouveau. Et ils savent que 
ce militantisme continue de priver les Palestiniens de toute chance de la vie paisible et productive à laquelle ils ont droit. Pourtant, Israël, la victime d'agressions répétées, supporte tout le poids des critiques de Human Rights Watch.

L'ONG s'exprime essentiellement sur la façon dont les guerres sont menées, et non quant à leurs motifs. Bien sûr, même les victimes d'agressions doivent respecter les lois de la guerre et faire tout leur possible pour minimiser les pertes civiles. Néanmoins, il y a une différence entre les fautes commises en situation d'auto-défense et les torts perpétrés de propos délibéré.

Mais comment Human Rights Watch sait que ces lois ont été violées? À Gaza et ailleurs, où il n'y a pas d'accès au champ de bataille pas plus qu'aux dirigeants militaires et politiques qui prennent les décisions stratégiques, il est extrêmement difficile de prononcer des jugements définitifs sur des crimes de guerre. Les rapports s'appuient souvent sur des témoins dont les récits ne peuvent être vérifiées et qui peuvent témoigner contre l'obtention d'avantages politiques ou parce qu'ils craignent les représailles de leurs propres dirigeants.

Il est significatif que le colonel 
Richard Kemp, ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan et expert sur la guerre, a déclaré que les Forces de Défense Israéliennes à Gaza "ont fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans une zone de combat que n'importe quelle autre armée dans l'histoire de la guerre. "

C'est seulement en retournant à sa mission d'origine et l'esprit d'humilité qui l'animait initialement qu' Human Rights Watch peut se ressusciter comme une force morale au Moyen-Orient et partout dans le monde. Si elle ne le fait pas, sa crédibilité sera sérieusement compromise et le rôle important qu'elle doit jouer dans le monde, significativement diminué."

Robert L. Bernstein, ancien président de Random House, a été le président de Human Rights Watch de 1978 à 1998.

Enorme succès de la vidéo du Col. Kemp qui défend le comportement de Tsahal à Gaza
L’ONG Human Rights Watch se rend en Arabie Saoudite, David Bernstein
Human Rights Watch suspend Marc Garlasco, amateur de militaria nazi
Révélations sur Joe Stork de Human Rights Watch
Quand les ONG font de la politique: une campagne anti-Israël
Experts or Ideologues: Systematic Analysis of Human Rights Watch
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 14:58

La résolution du Conseil des Droits de l'Homme sur le rapport Goldstone sonne le glas de l’époque des processus de paix

par Barry Rubin, essayiste, chercheur, journaliste, sur son Blog

Date de parution : le vendredi 16 octobre 2009 


Traduction : Objectif-info

La fenêtre d’opportunité est désormais fermée à double tour : l’adoption de la résolution Goldstone sonne le glas de l'ère des processus de paix

Le Conseil de Droits de l'homme de l'ONU vient d’approuver le rapport Goldstone. Cette décision a des implications importantes qui fait que l’on assiste ici à un tournant.

Cette résolution constitue d’abord le premier résultat, le test de la politique étrangère de rupture d'Obama. On ne peut pas sortir aisément de la situation ainsi créée. Le président devra soit bloquer une résolution désastreuse de l'ONU en déployant une diplomatie efficace dans les couloirs de l'ONU, soit accepter une mauvaise résolution dans un but d’apaisement, soit opposer son veto à cette résolution et accepter de payer le prix de l'impopularité. Ah, au fait !, il doit aussi prendre note de la fin de l'ère des processus de paix entamée en 1993, et rechercher pourquoi de part et d’autre nul ne veut passer un compromis.

Naturellement, l’adoption de la résolution en dit long sur la nature des relations internationales de nos jours. Sur l'ONU qui condamne Israël mais ne dit pas un mot, n’évoque pas la moindre mesure à l’encontre du Hamas qui est coupable d’agression, de terrorisme, de prise du pouvoir par la force, d’appel au génocide, d’antisémitisme, d'endoctrinement des enfants pour en faire des auteurs d’attentats-suicides, d’oppression des femmes, d'utilisation systématique des civils comme boucliers humains, et de crimes de guerre divers.

En essayant de présenter le rapport Goldstone sous une lumière plus favorable, les médias occidentaux ont plaidé son "impartialité," avançant les quelques rares paragraphes où le Hamas est mentionné pour faire comme si les deux parties en conflit avaient été équitablement condamnées. Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU balaye cette apparence en ne mettant en cause qu’Israël, ignorant totalement les raisons qui l’ont forcé à lancer une opération dans la bande de Gaza, lui qui était si réticent.

Il ne s’agit pas d’une condamnations rituelle d'Israël de plus dans une longue série, mais d’une diabolisation. Israël est à présent accusé de crimes de guerre massifs sur une base remarquablement fragile. Naturellement tout cela est entièrement politique, mais c'est une étape vers la délégitimation de l’état juif. Les pays de langue arabe à majorité musulmane, et les gouvernements de gauche qui ont soutenu la résolution ne voient pas ce processus comme une étape vers une paix de compromis mais vers l’élimination complète d'Israël.

Je ne dis pas que cela va se produire, ni que la résolution va avoir un impact négatif réel sur Israël-même. Néanmoins, ce qui est le plus important, c’est qu'après avoir goûté le sang, ces forces ne voudront pas faire de concessions. Pourquoi passeraient-elles un accord, l’Autorité palestinienne comprise, pour une solution stable sur la base de deux état si elles imaginent qu'elles peuvent obtenir bien plus sans rien concéder ?

Si l'Autorité palestinienne signait un accord d'unité avec le Hamas dans la semaine où la résolution a été votée, il s’agirait d’un hasard, pas d’une coïncidence. Les deux groupes ne désirent pas coopérer réellement mais le document qu'ils auront signé à contrecœur compte tenu de leur rivalité, témoigne que leurs stratégies, non leurs tactiques, coïncident largement désormais.

C’est là la première raison qui fait de l’adoption de cette résolution est un évènement important. Elle marque non seulement la fin du processus de paix mais la fin de l'ère des processus de paix. Les pays de langue arabe, à majorité musulmane, et les gouvernements de gauche qui ont soutenu la résolution (Cuba, Venezuela, Bolivie, Nicaragua en Amérique latine et d'autres) désirent une solution à un état, où Israël n'existe plus. Sous l’angle de l’état d’esprit qui prévaut ainsi, pas de la situation militaire, il s’agit d’un retour à la période précédant 1993 où il n'y avait rien à négocier.

La Russie, le pays le plus important qui a voté pour l’adoption de la résolution Goldstone au Conseil des Droits de l’Homme, ne partage pas cette vision, ni la Chine. Les états européens ne soutiennent pas non plus une évolution de ce genre vers la disparition d’Israël. Des secteurs puissant dans la vie intellectuelle et les médias oui, bien qu’ils ne soient pas chargés de définir les politiques. Mais le fait est que ces pays n'agiront pas pour arrêter le rapport Goldstone. Les nombreuses abstentions lors du vote signifient que la plupart des démocraties et des pays occidentaux qui ne soutiennent pas directement cette campagne sont au mieux des spectateurs, au pire des partisans de l’apaisement.

La deuxième raison qui justifie l’importance de cet évènement tient à ce qu’il nous dit de la politique des États-Unis. Il faut se souvenir que l'administration d'Obama a rejoint le Conseil des droits de l’homme au motif qu’elle allait exercer une influence modératrice sur ce groupe d’états dominé par des radicaux. Cette stratégie a échoué.

Mais sur une plus large échelle, il y a le concept du président Obama "d’offensive de popularité" qui est censé produire des effets bénéfiques. Au nom de ce principe, il a pris ses distances avec Israël, il a exprimé une dévotion infinie pour la cause palestinienne, il a exalté la gloire de l'Islam, et il a présenté des excuses pour la politique antérieure des États-Unis,.

Cette politique a fait encore pire qu'échouer ; comme c’était prévisible elle provoqué l’effet inverse du but recherché. La question est de savoir si l’administration Obama le reconnaîtra, si au moins elle modifiera son attitude.

Mais il y a pire. Les États-Unis sont à présent aux prises avec des épreuves de plus en plus nombreuses.

Étape 1 : Peuvent-ils ou pas arrêter le cheminement de la résolution et du rapport engagés sur la voie des décisions judiciaires et des sanctions contre Israël ? Il est certain que les États-Unis s’efforceront d’atténuer la portée des résolutions qui vont suivre. Pour y arriver, ils devront utiliser des moyens de pression, et même des menaces. Une stratégie de "brave type" échouerait misérablement dans ces circonstances.

Étape 2 : Un autre échec interviendrait probablement si le gouvernement des États-Unis acceptait une résolution un peu édulcorée mais encore trop extrémiste. En d'autres termes, il échangerait des problèmes dans l’immédiat contre des catastrophes à plus long terme.

Étape 3 : Si la résolution demeure trop excessive, l'administration peut lui opposer son veto. (Les états européens savent qu'ils peuvent se permettre d'être poltrons, ils laisseront l’Amérique mettre un terme à cet épisode dément.)

Si les États-Unis mettent leur veto sur la résolution, ils devront braver les condamnations et l’impopularité. Obama a-t-il assez d’estomac pour ça ?

[Il faut aussi mentionner une autre hypothèse, l’adoption d’une résolution anti-israélienne par l'Assemblée générale si les États-Unis mettent leur véto au Conseil de sécurité. ]

En conclusion, il y a là une leçon pour Israël. Laissons de coté tous les points évidents comme compter sur soi, se méfier de tout le monde, etc. Il y a un sujet d'une importance primordiale :

Israël sait que s’il cède un territoire, il est attaquée à partir de ce territoire peu importe d’énormité de la provocation. Il ne peut pas dépendre d’un quelconque appui international, mais doit savoir qu'il fera face à une condamnation internationale.

Qu’est-ce que cela veut dire sur la question de la solution à deux états ? Israël évacue la Cisjordanie, un état palestinien est créé (en Cisjordanie ou avec la Bande de Gaza), lequel déclare qu’ill va attaquer Israël, ou il permet (ou encourage) à des terroristes de traverser la frontière.

Israël n'a pas de réponse propre à assurer sa défense qui ne soit pas hautement coûteuse.

Attitude de base : aucun gouvernement israélien ne devra se prêter à un accord de ce genre, le peuple israélien ne soutiendront pas cet accord.

Pour cette raisons et mille autres, l'Autorité palestinienne et le Hamas peuvent maintenant soutenir avec justesse qu'ils disposent d’un vaste soutien international pour rayer Israël de la carte. Dans la mesure où ils sont l’un et l’autre totalement indifférents au bien-être de leur peuple, rien ne les contraint à accepter une paix de compromis.

Au revoir les espoirs de paix ! Je déclare que la fenêtre d’opportunité qui avait semblé s'ouvrir vers la fin des années 80, qui a subi le test et l’échec du processus d’Oslo, et qui continue d’entretenir de faux espoirs pour beaucoup de gens, doit être totalement et officiellement clos.

Barry Rubin est directeur du Centre de recherches mondiales et des Affaires internationales (GLORIA) et rédacteur en chef de la revue Moyen Orient et affaires internationales (MERIA) Il a publié de nombreux ouvrages.
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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 06:56

http://jcdurbant.wordpress.com/
Je suis convaincu qu’il s’agissait d’un obus israélien. Marc Garlasco
Une des filles de la famille, Ilham Ghalia, qui a été hospitalisée à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv a raconté une histoire bien différente de ce que la propagande palestinienne voudrait nous faire croire: son père avait causé l’explosion mortelle en manipulant une pièce d’artillerie non explosée abandonnée lors d’un incident précédent.Haaretz
Selon Human Rights Watch, les vingt années de règne de Saddam Hussein auraient coûté la vie de 250 000 à 290 000 civils irakiens, victimes des guerres non comprises. Le Monde (23.03.08 )
En Irak, le CRED a évalué le bilan, jusqu’en juin 2006, entre 120 000 et 130 000 morts (…) Le Monde (11.04.08 )
Une délégation d’Human Rights Watch était récemment en Arabie Saoudite. Pour étudier le traitement des femmes par la loi saoudienne ? Pour faire campagne pour les droits des homosexuels, passibles de peine de mort en Arabie Saoudite ? Pour protester contre le manque de liberté religieuse dans le royaume saoudien? Pour publier un rapport sur les prisonniers politiques saoudiens? Non, non, non et non. La délégation est venue solliciter des fonds auprès de riches Saoudiens en mettant en avant la diabolisation d’Israël par l’organisation [dans sa] (…) lutte avec les groupes de pression “pro-Israel aux Etats-Unis, dans l’Union européenne et aux Nations unies”. Robert Bernstein
Pour les inconditionnels des intermittents du spectacle à la Marc Garlasco qui ont donné au monde les mémorables bidonnages de Falloujah (2004), du Lancet (2005), de la plage de Gaza (2006), duLiban (2007) …
.
Au lendemain d’une nouvelle farce onusienne qui a vu l’approbation, par un Comité des droits de l’homme dirigé par des modèles de vertu démocratique tels que l’Iran ou Cuba, d’un rapport ouvertement biaisé contre Israël …

Nouvelle confirmation de la sérieuse dérive de nombre d’associations humanitaires (à l’image de leurs nouvelles recrues et sources de financement) avec, dans une tribune du NYT d’hier, la montée au créneau du propre fondateur de l’ONG Human Rights Watch, Robert Bernstein.

Dénonçant la perte de sens critique et des proportions de l’organisation qu’il a dirigée pendant 20 ans dans ses rapports sur les conflits d’Israël contre le Hamas et le Hezbollah, il rappelle comment celle-ci, en s’appuyant sur la pire sorte d’équivalence morale et “des témoins dont les récits ne peuvent être vérifiés”, finit par faire le jeu de “ceux qui veulent faire d’Israël un état paria” …

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