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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 09:00

Livre : « Gaza, le grand mensonge »

[Mardi 13/10/2009 5:07]

 


Claude Moniquet, fondateur de l’ESISC, institut bruxellois spécialisé dans la recherche géostratégique vient de publier un livre « Gaza,le grand mensonge: quand la démocratie européenne capitule face à l’islamisme ». Chacun doit diffuser ce livre. Voici la remarquable préface, de Mohamed Sifaoui, un musulman courageux et clairvoyant.

Claude Moniquet, fondateur de l’ESISC, institut bruxellois spécialisé dans la recherche géostratégique vient de publier un livre « Gaza,le grand mensonge: quand la démocratie européenne capitule face à l’islamisme ». Chacun doit diffuser ce livre. Voici la remarquable préface, de Mohamed Sifaoui, un musulman courageux et clairvoyant.

Je pense qu’il est des moments où il ne faut pas tourner autour du pot ou chercher des déclarations alambiquées pour affirmer une position par rapport à un conflit qui suscite toutes les passions. Je tiens à le dire ex abrupto, clairement et sans ambages : dans la guerre qui oppose Israël au Hamas, je soutiens littéralement l’armée israélienne dans sa lutte légitime contre cette organisation terroriste portée par cette idéologie fasciste qu’est la doctrine des Frères musulmans. Et je vais exprimer les raisons d’une telle position de la manière la plus claire possible. Je suis musulman, démocrate et laïque, homme de gauche, et je suis très sensible à la cause palestinienne et, par ailleurs, très attaché au droit de cette population à disposer d’un Etat souverain, libre, moderne, démocratique et prospère, vivant en sécurité dans un cadre d’une paix juste et durable, aux côtés d’Israël.

D’aucuns pourraient dire : mais quelle contradiction ! Comment peut-on être « pour les Palestiniens » et soutenir l’action militaire israélienne contre le Hamas ? Je vais en donner les explications dans cette préface que j’ai l’honneur de faire pour introduire l’ouvrage de mon ami Claude Moniquet qui, livre, chapitre après chapitre, tous les arguments qui montrent que lorsqu’on se reconnaît réellement dans les valeurs universelles et, quand on est attentif au sort de la population palestinienne, on ne doit pas, on ne peut pas, on n’a pas le droit de manifester le moindre soutien pour une organisation comme le Hamas.

Le mérite de ce livre c’est qu’il saura faire sortir le lecteur du manichéisme ambiant. le « mal » n’est pas là où beaucoup pensent le trouver. Claude Moniquet, expert international en matière de terrorisme et d’islamisme, a cerné les spécificités d’une milice et d’un parti « religieux » comme le Hamas. Il connaît surtout son côté obscur, ses manoeuvres, sa propagande effrénée et sa nature idéologique. parce qu’il est erroné de croire qu’il s’agit d’un « mouvement de résistance », comme il est très naïvement présenté dans certains médias, qui lutte contre « l’oppresseur israélien ». Dans ce genre de formulations, on ne retrouve pas la vérité mais les résultats d’une publicité mensongère qui dure depuis vingt ans. Le Hamas ne « résiste » pas, il utilise un objectif et une revendication fort louables, la construction d’un Etat palestinien, pour légitimer une idéologie qui s’inscrit dans une vaste mouvance internationale et dont la finalité ne cherche autre chose qu’à provoquer la transformation de tous les pays islamiques en des théocraties totalitaires, à constituer une force importante afin de combattre les démocraties et enfin de supprimer Israël de la carte du monde. Trois buts contenus de manière explicite dans la doctrine salafiste qui est celle des Frères musulmans et également du Hamas. Pour avoir un premier aperçu, il suffit de lire les textes fondateurs de la milice palestinienne.

En méditant sur le contenu de la charte de cette organisation terroriste, d’ailleurs brillament décortiquée dans ce livre, l’on s’aperçoit qu’il faut avoir de la sympathie pour les mouvements fascistes européens des années 1930 et 1940 pour considérer que le Hamas est un parti « respectable ». Ou alors il faut faire preuve d’une condescendance et d’un racisme déguisé, enfoui et non assumé qui tendraient à dire, en définitive, que le fascisme est mauvais lorsqu’il s’exprime en Europe, mais tout à fait « sympathique » quand ce sont des Arabes, des Palestiniens qui l’embrassent. Rassurez-vous ! Ce que j’affirme là n’est point exagéré. J’observe, en effet, depuis plusieurs années, cette tendance qu’ont certains partis et milieux, en Europe, auto-déclarés « antifascistes » et de gauche, qui s’accommodent étrangement de l’islamo-fascisme incarné par des organisations comme les Frères musulmans dont le Hamas n’est que l’un des avatars.

Que des islamistes ayant pris pour base arrière certaines capitales européennes sortent dans les rues, tous crocs dehors, prêts à en découdre avec le premier uniforme, criant des « Allahou Akbar » et des « Mort à Israël » ne permet d’abord qu’à me conforter dans mes convictions sur le fait que ces milieux islamistes, leurs leaders, leurs idéologues et leurs gourous sont des semeurs de haine et de discorde, des ennemis de la paix et de la tolérance et, ensuite, qu’à confirmer qu’ils sont malheureusement bien implantés dans les pays des droits de l’Homme. Mais que ces mêmes islamistes brandissant des drapeaux d’organisations, tels que le Hezbollah, le Hamas ou le « Djihad islamique », soient accompagnés, soutenus et portés, dans leurs virées extrémistes, par des figures politiques, médiatiques ou associatives se réclamant de la gauche, j’avoue qu’il y a là quelque chose qui me dépasse. Cela n’a plus aucun sens à mes yeux parce que ces prétendus gauchistes acceptent de marcher derrière, devant ou à côté des emblèmes de l’extrême droite musulmane. Et pour l’homme de gauche que je suis, ce spectacle est tout simplement insupportable.

Si certains de ces militants gauchistes, dont peut-être quelques-uns sont sincères dans leur démarche, ont été abusés, il est temps, pour eux, de se réveiller. On ne peut pas raisonnablement se reconnaître dans des valeurs humanistes, démocratiques, laïques, progressistes, féministes et universalistes et soutenir des mouvements nihilistes, négationnistes, intégristes, sexistes, antisémites et communautaristes dont l’idéologie est, quand même, une sorte de « copier-coller » légèrement revu et corrigé du nazisme. Raison pour laquelle, lorsque je vois l’armée d’un Etat démocratique, quelles que soient les failles et les faiblesses de la politique de cet Etat, défendre une population soumise, depuis huit ans, à des tirs réguliers de roquettes et réagir, en fait, afin de faire cesser ces tirs, qui, faut-il le rappeler, n’ont été d’aucune utilité pour la cause du peuple palestinien, je n’ai aucun complexe à comprendre et même à justifier cette lutte légitime contre une organisation terroriste dont le programme repose sur une idéologie fasciste.

Alors, pourrait-on me rétorquer : mais que fait-on des victimes civiles ? Des femmes et des enfants, tués lors des bombardements israéliens ? Je répondrai la chose suivante : d’abord, l’humanisme n’est pas du côté de ceux qui soutiennent le Hamas et la barbarie intrinsèquement liée à ceux qui approuvent ou comprennent l’offensive israélienne. Les images de certaines chaînes arabes – et principalement Al-Jazira – exhibant, de manière indécente, des cadavres de civils ont bouleversé tout le monde, y compris la société israélienne. Il n’est pas à mes yeux un être normalement constitué, doté d’une once d’humanité, qui n’a pas été ébranlé à la vue de ces images horribles.

Des bombardements contre des cibles militaires provoquent malheureusement ce type d’images. Depuis que les guerres existent, les populations civiles payent le prix fort. Cela ne fait pas forcément, n’en déplaise, de celui qui bombarde « un criminel de guerre ». La question à poser est la suivante : l’armée israélienne visait-elle des civils ? La réponse est non ! Parce que si tel était le cas, le bilan aurait été cinq , dix, cent fois plus lourd. Dans la guerre qu’elles mènent aux Talibans en Afghanistan, les forces de l’OTAN ont tué, lors de leurs bombardements, un millier de civils afghans durant l’année 2008. Les forces de l’OTAN sont-elles pour autant passibles de « crimes de guerre » ? La réponse est évidemment non !

Ce qui provoque tant de pertes civiles est, me semble-t-il, dû à la nature de la guerre qui a radicalement changé. Un conflit qui oppose une armée classique, à une milice armée, elle même mélangée à la population, ne saurait qu’engendrer des images terribles. Il est donc important de revenir sur le rôle et sur le vrai visage du Hamas et surtout sur la responsabilité de ce groupe terroriste dans la mort de femmes et d’enfants. Ceux qui instrumentalisent l’émotion de l’opinion publique n’ont aucun intérêt à s’attarder sur cette question. D’ailleurs, bien que se disant émus par le sort des civils, peu de manifestants ont appelé le Hamas a cesser ses tirs. Je ne pense pas avoir aperçu, lors des manifestations dites « pro-palestiniennes », des pancartes exigeant l’arrêt des hostilités des deux côtés ni d’emblèmes montrant un attachement à la paix, encore moins un seul slogan dénonçant les crimes du Hamas, ceux commis d’abord contre leurs propres « frères du Fatah », ensuite, ceux contre les civils du sud d’Israël qu’ils continuent de viser. Ce que j’ai vu, c’est ce que d’aucuns ont vu, des accusations de « génocide », alors que le terme a une définition bien précise ; des amalgames antisémites comparant les Israéliens aux nazis ; des appels au djihad ; des banderoles sur lesquelles était faite l’apologie de l’image d’Hitler et j’en passe.

Cet ouvrage revient, cela dit, en détail sur ce qui a fait de ces manifestations des marches honteuses porteuses de messages inacceptables. Ce que j’ai vu, et ce que d’aucuns ont vu, ce sont des cris de haine et de slogans antisémites. Ce que j’ai vu, et ce que d’aucuns ont vu, c’est une majorité de manifestants – et je sais que ce n’était pas le cas de tout le monde – qui marchait davantage pour marquer leur rejet d’Israël que leur attachement aux Palestiniens. C’est dire qu’en tant que citoyen très attentif au sort des Palestiniens, je ne peux pas accepter que l’avenir de ces derniers se construise sur la destruction d’Israël, sur les cendres des Israéliens … sur les cendres des Juifs. Ce serait une honte pour les Palestiniens, ce serait une honte pour les Arabes, ce serait une honte pour les musulmans et c’est inacceptable pour l’humanité. L’inverse est naturellement valable, mais force est de reconnaître que hormis quelques groupuscules d’excités, personne en Israël ne parle de destruction de la Palestine.

(…)
Ce livre est donc essentiel pour la compréhension de la véritable nature du conflit qui oppose Israël à un groupe terroriste et, par ailleurs, tout aussi nécessaire pour clarifier ce que cache le drapeau du Hamas comme idéologie et, davantage, ce que signifie marcher derrière cet emblème.

 

Blog de Mohamed Sifaoui :

http://www.mohamed-sifaoui.com/

par Claude Moniquet

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 08:53


Jérusalem: les films de la Police démontrent les mensonges des responsables musulmans






Soldats israéliens sur l’Esplanade des Mosquées en 2007
Des séquences filmées par des caméras de la Police placées sur le Mont du Temple confirment définitivement que les émeutes arabes qui ont débuté la veille de Yom Kippour sur l'Esplanade du Temple avaient été préméditées par les dirigeants du Mouvement Islamique dans le but d'embraser le monde arabe contre Israël.

On y voit clairement comment des jeunes arabes attaquent le fameux groupe de touristes chrétiens qui visitaient les lieux, et les quelques policiers qui viennent à leur secours, montrés par les leaders islamistes comme "un attentat juif contre la mosquée Al-Aqsa".

Les films montrent que tout était prêt d'avance pour déclencher des "émeutes soudaines", et notamment, selon le mode opératoire palestinien, que les émeutiers faisaient signe aux caméramen de venir là où ils comptaient "donner leur spectacle".

Enfin, la Police a montré que les chaînes arabes ont utilisé des images d'archives d'affrontements sur l'Esplanade pour faire croire que la situation était devenue explosive entre des Musulmans et des centaines de policiers et soldats venus sur les lieux.
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 11:55

Nobel: Chamberlain enfin récompensé 70 ans après! 

9 octobre, 2009

http://jcdurbant.wordpress.com/




















Quelques réactions .....



Nous avons subi une défaite totale et sans mélange (…). Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences nous accompagneront longtemps sur notre chemin. (…) Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix....... 
Ils auront le déshonneur et la guerre.
 Churchill (1938)
Le pacifisme multiplie quelquefois les guerres et l’indulgence, la criminalité.Marcel Proust (1918)
‘Avoir la paix’, le grand mot de toutes les lâchetés civiques et intellectuelles.Péguy
Quand je me suis réveillé, je suis allé sur le site du New York Times et j’ai cru que j’étais sur la page de l’OnionRichard Kim (The Nation)
Il y a un léger relent de condescendance dans l’annonce de l’attribution du prix Nobel de la paix à Barack Obama. Une impression qu’Obama a gagné juste parce qu’il n’était pas George Bush. Une Europe décadente félicite une Amérique turbulente de s’être assagie et de ne pas avoir amené de flingues au dîner. Joe Klein (Time)
Beaucoup pensaient qu’Obama aurait dû attendre un an ou deux pour décrocher le prix. Mais maintenant que c’est fait, le Comité du prix Nobel a dégagé la piste pour l’an prochain. Vous ne voyez pas ? ‘À Mahmoud Ahmadinejad – pour être venu à la table des négociations!’ Vous riez. Rendez-vous dans un an. Jennifer Rubin (Commentary)
Ainsi, du point de vue norvégien de gauche, c’est un coup double: dénigrer Bush et en même temps museler Obama. Daniel Pipes
Ceci révèle parfaitement l’illusion qu’est Barack Obama. Avec ce prix, les élites mondiales poussent Obama, l’homme de paix, à ne pas envoyer plus de troupes en Afghanistan, à ne pas s’en prendre à l’Iran et son programme nucléaire et en somme à continuer à émasculer les Etats-Unis. Ce qu’ils aiment par dessus tout, c’est des Etats-Unis affaiblis et castrés et c’est leur manière de promouvoir ce concept. Rush Limbaugh
Cela peut et doit aussi être interprété comme une critique de la politique de l’administration actuellement au pouvoir aux Etats-Unis vis-à-vis de l’Irak. (…) Elle constitue en outre une critique à tous les pays qui ont adopté la même position que les Etats-Unis. Gunnar Berge (président du Comité Nobel, sur l’attribution du prix à Carter, 2002)

Après QuislingCarterArafat, le bon Dr. Mads Gilbert …

Un grand bravo à nos amis norvégiens pour avoir réparé l’une des plus grandes injustices de l’Histoire …

Et d’avoir enfin reconnu, 70 ans après et via son dernier avatar,… les incommensurables mérites de Chamberlain!

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 06:27


Et c'est ce sale type que l'on envoie à Qom !

Mais de qui se moque t'on !

Le directeur-général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Mohamed El-Baradei a qualifié dimanche Israël d'être la plus grande menace nucléaire au Moyen-Orient Guysen

Et ça c'est quoi ! Ce vieux sénile est à enfermer au plus vite, il est un danger pour le monde !

Que va t'il encore nous cacher !

Et je suis bien obligée de mesurer mes mots !!!






TEHERAN - Mohamed ElBaradeï, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est arrivé samedi à Téhéran pour préparer la visite des inspecteurs de l'organisation onusienne sur le site nucléaire en construction récemment dévoilé par l'Iran.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/elbaradei-prepare-a-teheran-la-visite-d-inspecteurs-de-l-aiea_792041.html 
Mohamed ElBaradeï, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est arrivé samedi à Téhéran pour préparer la visite des inspecteurs de l'organisation onusienne sur le site nucléaire en construction récemment dévoilé par l'Iran. (Reuters/Morteza Nikoubazl)


Mohamed ElBaradeï, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est arrivé samedi à Téhéran pour préparer la visite des inspecteurs de l'organisation onusienne sur le site nucléaire en construction récemment dévoilé par l'Iran. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

Téhéran est convenu jeudi à Genève avec les six puissances mondiales cherchant à lui faire abandonner ses activités nucléaires sensibles d'autoriser les inspecteurs de l'AIEA à se rendre sur ce site proche de la ville sainte de Qom.

La rencontre entre la délégation iranienne et les représentants du groupe 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne) sur les bords du lac Léman a permis d'apaiser en partie les tensions suscitées par le programme d'enrichissement d'uranium de Téhéran.

Mais de nombreux détails restent à préciser.

Si la délégation iranienne a semblé plus coopérative, son chef, Saïd Jalili, a de nouveau rejeté la première exigence de la communauté internationale en répétant que la République islamique ne renoncerait jamais à son droit à la maîtrise de l'énergie nucléaire.

ElBaradeï, qui ne se rendra pas personnellement à Qom durant sa visite de 48 heures, a déclaré que l'Iran s'était mis en porte-à-faux avec la légalité internationale en dissimulant jusqu'à la semaine dernière cette usine d'enrichissement de l'uranium.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne ont demandé à la République islamique d'autoriser dans les deux semaines l'inspection du site, pour éviter de nouvelles sanctions internationales.

Le président américain Barack Obama a exhorté Téhéran à faire la preuve de la nature exclusivement pacifique de son programme.

Outre les inspections, les négociateurs iraniens ont donné leur accord de principe à un nouveau rendez-vous multilatéral avant la fin du mois et on accepté de transférer une partie du stock national d'uranium à l'étranger pour le faire enrichir.

Signe que de nombreux obstacles restent à surmonter, un haut fonctionnaire iranien a toutefois nié vendredi que Téhéran ait accepté de se séparer momentanément de 80% de ce stock, chiffre avancé de sources occidentales.

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 13:16

Le "Facteur Goldstone”

 


http://www.tnr.com/article/politics/the-goldstone-factor


Les conséquences insoupçonnées des dernières accusations de l’ONU contre Israël


Titre original : The Goldstone Factor

 

 

 

 

 

 



Les réactions israéliennes au rapport Goldstone sur la guerre de Gaza en janvier 2009 se sont concentrées, de façon compréhensible, sur ses omissions et distorsions outrageantes et ses jugements unilatéraux, autant que sur la corruption morale du commanditaire de ce rapport, la Commission onusienne des Droits de l’Homme. Mais les implications stratégiques de long terme du rapport Goldstone requièrent des considérations qui ne sont pas moins urgentes.


Si une large partie de la Communauté internationale endosse les conclusions du rapport et opte pour la mise en procès d'Israël  –symboliquement ou littéralement-, le message envoyé clairement à Israël sera qu’il doit refonder son droit à l’auto-défense contre le Hezbollah et le Hamas, puisque l’un comme l’autre se dissimulent au milieu des populations civiles. Cela exigera de repenser de fond en comble l’actuelle stratégie politique d’Israël consistant à contenir les enclaves terroristes sur ses frontières nord et sud.

 

Durant les décennies qui ont suivi la Guerre des Six Jours, la politique israélienne, mise en oeuvre par les gouvernements travaillistes et du Likoud successifs, consistait à dénier aux terroristes la possibilité de bâtir des bastions le long de toute la frontière israélienne. C’était, en grande partie, l’argumentaire à l'oeuvre derrière la politique de Moshé Dayan consistant à construire des ponts entre Israël et la Jordanie dans les années 70, aussi bien que dans la conduite, par Ariel Sharon, du développement des implantations dans la Bande Occidentale (Cisjordanie/Judée-Samarie) et lors de l’invasion du Liban en 1982. Quand cette guerre tourna à l’aigre, il en alla de même du postulat de la politique qui l’avait inspirée.


Les deux retraits unilatéraux d’Israël – du Liban en 2000 et de Gaza en 2005 – ont, tous deux, eu pour conséquence la création d’enclaves terroristes sur ses frontières, déniant toute stratégie de long terme. La politique de prévention était remplacée par la politique de contention.


Cette politique de contention s’est exprimée dans l’opération de 2006 contre le Hezbollah au Liban, et par l’opération de cette année contre le Hamas à Gaza. Dans chacune de ces mini-guerres, Israël n’a pas opté pour l’éradication des enclaves terroristes, en espérant que la flexibilité partielle de la puissance israélienne dissuaderait (l’ennemi) de toute agression supplémentaire.


Le rapport Goldstone pourrait bien signifier la fin des guerres limitées d’Israël contre les groupes terroristes. Israël ne peut se permettre d’être entraîné dans des mini-guerres contre des terroristes se cachant derrière leurs propres civils pour attaquer d’autres civils israéliens, étant donné que chaque conflit de ce type rapproche inexorablement l’Etat Juif une étape plus près du statut de Paria. Des victoires limitées sur le champ de bataille sont détournées en défaites majeures dans l’arène des opinions publiques mondiales.


Cette situation intenable pourrait bien ne laisser à Israël aucun autre choix que de revenir à la politique de l’après-67, consistant à empêcher toute présence d’enclaves terroristes à ses frontières. Les Israéliens argueront qu’il est préférable d’opérer de façon décisive contre la menace terroriste et de se débrouiller avec une indignation internationale temporaire, que de soumettre notre légitimité à un harcèlement constant, alors que la menace terroriste demeure intacte.


Les Israéliens observeront avec d'autant plus de célérité le rythme par lequel les roquettes sont tirées de Gaza comme signifiant une suite de provocations avérées du Hamas. Si ces attaques s’intensifient – comme elles l’ont fait, sporadiquement, ces derniers jours – et que l’érosion du calme retrouvé après l’offensive de Gaza en est la rançon à payer, le public israélien blâmera le Rapport Goldstone (pour en être la cause). Et les conclusions opérationnelles des Israéliens conduiront vraisemblablement, la prochaine fois, à une réplique moins retenue – l’exact résultat inverse à celui que le Juge Richard Goldstone cherchait à réaliser, à travers sa tentative apparente pour dénier à Israël tout droit légitime à l’auto-défense.

 

Yossi Klein Halevy est éditorialiste associé à La Nouvelle République The New Republic), et conseiller permanent senior à l’Institut Adelson des Etudes Stratégiquesdu Centre Shalem àde Jérusalem. Cet extrait a d’abord été publié sur le Site de l’ Adelson Institute website.


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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 12:09
Par David de http://www.antagoniste.net/





« L’ONU est indiscutablement un monument à l’incompétence, à l’hypocrisie et à la mauvaise foi. Ceux qui la défendent doivent admettre qu’ils défendent ses idéaux et non la réalité onusienne. »

Journal de Montréal
La fabrique de la haine
Par Joseph Facal

Plusieurs chefs d’État viennent de s’adresser au monde à l’occasion de la 64e Assemblée générale de l’ONU. Quand les pires dictateurs de la planète veulent faire la morale aux démocraties, on peut toujours compter sur l’ONU pour leur offrir une tribune de rêve.

Les buts proclamés de l’ONU sont d’oeuvrer à la sécurité, à la paix, au développement et à l’avancement des droits de l’homme. À la lumière des résultats, force est de conclure que le seul mérite de cette organisation est que les choses seraient sans doute pires si elle n’existait pas.

L’ONU est indiscutablement un monument à l’incompétence, à l’hypocrisie et à la mauvaise foi. Ceux qui la défendent doivent admettre qu’ils défendent ses idéaux et non la réalité onusienne.

Tout a été dit sur sa bureaucratie obèse et sa corruption endémique. La liste est longue aussi des massacres et des génocides auxquels elle a assisté en restant les bras croisés : Rwanda, Srebrenica, Darfour et tant d’autres.

La grande spécialité de l’ONU est cependant de renverser de façon orwellienne la réalité: les agresseurs y deviennent souvent les procureurs et les agressés sont transformés en accusés. Lisez jusqu’au bout les chiffres suivants.

La guerre qui a fait rage au Congo entre 1998 et 2003 aurait fait autour de 4 millions de victimes. Elle a fait l’objet de 56 motions en bonne et due forme dans les diverses instances onusiennes.

La guerre civile qui sévit au Soudan depuis 1983 a fait périr environ 1,3 million de personnes, mais elle n’a suscité que 14 motions à l’ONU. Les Africains peuvent se massacrer dans l’indifférence la plus complète du reste du monde.

Le conflit israélo-palestinien, lui, aurait fait environ 7000 morts entre 2000 et aujourd’hui. Mais, Israël a été l’objet de 249 motions de condamnation à l’ONU! N’y a-t-il pas là comme une scandaleuse disproportion ? Oui, je sais, c’est une sorte de comptabilité macabre. Toutes les morts sont également tragiques.

Obsession

Ce que je veux illustrer, c’est que l’ONU est d’une superbe efficacité pour travailler à plein régime à condamner Israël. Elle y consacre des ressources, des énergies et un temps si disproportionné par rapport aux autres conflits dans le monde qu’il faut conclure à l’obsession anti-israélienne.

Manipulation

Cela s’explique aisément. Les États arabes, dont pas un seul n’est une démocratie, se fichent totalement des Palestiniens, qu’ils manipulent cyniquement. Mais, ils ont compris depuis longtemps qu’en faisant d’Israël le bouc émissaire de tout ce qui va mal au Moyen-Orient, ils peuvent plus facilement justifier la répression de leurs propres peuples.

Le reste des membres de l’ONU est aussi constitué d’une majorité d’États non démocratiques. Pour eux, condamner Israël, c’est, à travers lui, condamner les États-Unis et l’Occident, et justifier ainsi leur propre turpitude. On réunit donc sans peine une majorité pour voter des condamnations.

Israël a évidemment ses torts. Les colonies de peuplement sont de la pure provocation. Mais, il faut se lever de bonne heure pour expliquer en quoi l’État hébreu est responsable de la pauvreté, de l’absence de liberté, de l’ignorance, de l’obscurantisme et du mépris des femmes qui sévissent dans les pays voisins.

Je poursuis dans deux jours.

« Dès qu’il est question d’Israël, l’ONU fait penser à un sanatorium dont les patients auraient pris le contrôle. »

Journal de Montréal
La fabrique de la haine (2)
Par Joseph Facal

J’expliquais lundi que l’ONU fait à Israël un procès sans commune mesure avec le traitement accordé aux autres États impliqués dans des conflits.

Par exemple, en 2006, le Conseil des Droits humains de l’ONU vota une résolution faisant d’Israël le seul État dont le traitement des droits doit faire l’objet d’un examen permanent et d’un rapport chaque session. Évidemment, additionnez les anti-Occident, les anti-USA et les antisémites déguisés en antisionistes, et vous dégagez aisément une majorité parmi les 192 pays représentés à l’ONU.

L’absurde atteint parfois des sommets. En 1976, des terroristes détournent un avion en route vers Tel-Aviv. Le dictateur ougandais Idi Amin Dada accepte que les terroristes atterrissent chez lui, à l’aéroport d’Entebbe.

Un commando israélien donne l’assaut, libère ses compatriotes et liquide les terroristes. Que fait l’ONU? Elle condamne Israël pour «violation de la souveraineté territoriale de l’Ouganda». Elle laissait cependant Idi Amin massacrer impunément son propre peuple.

Depuis plus de cinquante ans, la Chine prive de liberté politique plus d’un milliard de Chinois. Combien de résolutions la condamnant ont été adoptées par l’ONU? Pas une. La Chine dispose évidemment d’un droit de veto.

TRAITEMENT PARTICULIER

En 1988, l’ONU laisse Yasser Arafat monter à la tribune et s’adresser au monde entier. On le légitimait du coup comme chef d’un mouvement de libération nationale. Certes, il avait commis des actes terroristes, mais on peut dire la même chose d’autres «libérateurs» de peuple, et notamment de l’ex-premier ministre israélien Begin.

L’anomalie est ailleurs. Il existe d’autres nations conquises luttant pour leur liberté: au Tibet, au Kurdistan, et ailleurs. L’OLP est pourtant la seule organisation ayant obtenu cette reconnaissance onusienne. Parce qu’elle combat Israël. Les Palestiniens ont évidemment droit à leur pays. Je note seulement qu’à chaque fois que l’État d’Israël est en cause, les critères diplomatiques et moraux changent.

En 2001, lors de la conférence organisée par l’ONU à Durban, en Afrique du Sud, les responsables n’avaient pas empêché la distribution de tracts mettant sur un pied d’égalité l’étoile de David et la croix gammée nazie.

MONDE À L’ENVERS

Cette obsession anti-israélienne de l’ONU se comprendrait si les violations israéliennes des droits de la personne étaient plus lourdes et plus systématiques qu’ailleurs. Il y en a, évidemment, et elles doivent être condamnées. Il faut cependant avoir le jugement déformé par la haine pour conclure qu’elles sont pires que ce que l’on voit chez ses voisins, ou ailleurs dans le monde.

Israël est loin d’être sans reproches. Il a cependant fait la paix avec les voisins qui l’ont voulue : l’Égypte et la Jordanie. Les autres États de la région ne veulent pas lui arracher des bouts de territoire, mais le rayer de la carte. Son armée affronte des combattants dissimulés parmi les civils, ce qui rend inévitable la mort d’innocents. L’ONU n’a évidemment que faire de ces nuances.

Le général de Gaulle qualifiait l’ONU de «machin». Comme il est mort en 1970, il était donc très en dessous de la réalité d’aujourd’hui. Dès qu’il est question d’Israël, l’ONU fait penser à un sanatorium dont les patients auraient pris le contrôle.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 20:07

ON N’EST PAS COUCHÉ

 

http://www.terredisrael.com/Doc-Blog/roland-dajoux-3.jpg

 

   En tant que chroniqueur et écrivain israélien, je voudrais vous dire que la prestation de Tariq Ramadan dans votre émission du 29/09/09 me laisse un goût d’inachevé. 

 

     N’aurait-il pas fallu lui poser la question suivante : «  Monsieur Ramadan, comment expliquez-vous que l’Islam que vous nous présentez ne serait qu’une religion de paix alors que le terrorisme qui aujourd’hui menace le monde est mené essentiellement au nom de cette religion ? Les bombes humaines ne se font-elles pas exploser en criant « Allah Hakbar » et les terroristes responsables d’attentats ne se glorifient-ils pas d’être des martyrs au nom d’Allah ?

 

     Votre invité a prétendu expliquer l’Islam à l’Occident, mais en réalité, il a occulté tout ce qui est l’essence même de cette religion, à savoir le devoir religieux d’islamiser le monde et de lui imposer la loi islamique, la charia.

 

     En fait il faut savoir que Tariq Ramadan n’est qu’un élément certainement brillant, un pion bien médiatisé au service d’une démarche globale, subtile et bien planifiée.

 

     Peu de gens savent qu’il existe une organisation  politique et religieuse appelée Organisation de la Conférence Islamique. Cette organisation crée en 1969 regroupe 56 Etats musulmans ou majoritairement musulmans et l’Autorité Palestinienne s’est réunie en mars 2008, à Dakar et a  promulguée un Charte avec deux objectifs principaux :

 

1) Diffusion universelle de l’Islam, unification de la Ouma  et la restauration du Califat. Cet objectif doit être atteint par la promotion des valeurs de l’Islam, la diffusion de l’éducation islamique, la lutte contre la diffamation de l’Islam et le soutien des musulmans dans tous les pays d’accueil. On comprend mieux alors que la multiplication des mosquées, des écoles coraniques le port du voile et de la burka ne sont pas des événements isolés mais le résultat d’une démarche globale et bien organisée

 

2) Destruction d’Israël, islamisation d’Al-Quds (Jérusalem) et tout faire pour présenter les Palestiniens uniquement comme des victimes.

 

Il aurait bon de rappeler à votre invité que la Charte du Hamas, émanation directe des Frères Musulmans, organisation créée par son grand père, Hassan el Banna, fondateur des Frères musulmansen Égypte en 1929 précise :

 

     ARTICLE DEUX. Le Mouvement de la Résistance islamique est l'une des ailes des Frères Musulmans en Palestine.L'organisation des Frères Musulmans est un mouvement universel qui forme le plus vaste mouvement islamique de notre temps. Il se caractérise par une profonde compréhension, une portée exacte et une adoption complète de tous les concepts de l'islam dans la vie : culture, croyance, politique, économie, éducation, société, justice, jugement, éducation, art, information, science occulte, conversion à l'islam, et diffusion de l'islam.

 

    

ARTICLE TRENTE. Les écrivains, les intellectuels, les gens des médias, les orateurs, les éducateurs, les enseignants, et tous les secteurs du monde arabe et islamique doivent jouer ce rôle et accomplir leur devoir à cause de la férocité de l'offensive sioniste et de l'influence sioniste dans de nombreux pays où ils ont mis la main sur les finances et les médias.

 

Le djihad ne se limite pas au combat et à la confrontation armée avec l'ennemi. Le mot qui porte, le bon article, le livre utile, l'appui et la solidarité, ainsi que le désir sincère de hisser la bannière d'Allah toujours plus haut, sont partie intégrale du djihad pour Allah. " Quiconque mobilise un combattant pour Allah est lui même un combattant. Quiconque soutient les parents d'un combattant est lui même un combattant ".

 

     Cher Monsieur Ruquier permettez moi de conclure avec une citation d’André Malraux : « C’est un grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’Islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales n’ont trouvé la réponse ». André Malraux, 3 juin 1956. Source : Institut Charles de Gaulle

 

 

 

Roland Y DAJOUX

Jérusalem

 

  http://www.libertyvox.com/img/photos/0bda08fa283f02c1626d0e091ba1c2a7_2007_04_02_07_58_57/temps%20des%20confusions.jpg

Auteur de :

Israël la paix et les médias, éditions Brit Chalom, 1998.

- Le temps des confusions. Editions Le Manuscrit. Paris 2005.

- Israël miroir du monde. Histoire d’une terre retrouvée.Editions Persée 2009

http://www.libertyvox.com/img/photos/69f8c52bd0a0da9950e921d3ef224242_2009_08_07_15_34_40/couv8428.jpg

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 09:33

Traduction Jean VERCORS



Genève le 29/6/09



Mon nom est Dr Mirela Siderer, je suis gynecologue et je reside à Ashkelon
Juge 
Goldstone, En Juillet vous m’avez invitée à témoigner, je vous ai raconté mon histoire, je suis connue par mes patientes dont plusieurs sont de Gaza. Pour moi, chaque Humain est égal

Le 14 mai 2008, ma vie a changée pour toujours. Je travaillais dans ma clinique quand Soudainement, le bâtiment a été frappé par un missile tiré de Gaza. J'ai été terriblement blessé, il y avait du sang partout. Ma patiente a été aussi blessé et plus de 100 d'autres l’ont été. Le mois prochain, je dois subir ma huitième opération.

Juge Goldstone, de bonne foi je vous ai relaté mon  histoire dans le moindre détail. Vous m’avez envoyé une lettre disant : «  votre témoignage est essentiel pour la recherche des faits «
Mais aujourd’hui, je vois votre 
rapport et dois vous dire que je suis choquée.

Juge Goldstone, pourquoi  dans Votre rapport de 500 pages , avez-vous complètement ignoré mon histoire ? Mon nom apparait seulement entre Guillements dans un petit coin de contexte technique.
Je me sens humiliée.

Pourquoi seulement 2 pages sur les victimes Israeliennes comme moi qui ai souffert des milliers de roquettes pendant 8 ans.

Pourquoi vous êtes vous focalisé seulement sur la période ou mon pays a du réagir, mais pas sur les attaques qui ont déclenché cette guerre.

Pourquoi ne m’avez-vous pas dit que votre commission jugeait d’avance Israel coupable dans sa réunion de janvier dernier ?

Pourquoi ne m’avez pas dit que les membres de votre commission avaient signé des lettres publiques jugeant par avance Israel coupable ?
Juge Goldstone, vous aussi avez signé une lettre disant que vous étiez choqué sur Gaza.

Mais ou étiez vous quand Gaza a bombardé ma Clinique, ce qui est une violation du droit international et des lois humanitaires.
Ou était votre commission ?
Pourquoi êtes vous resté complètement muet ?

 

 

Dr Mirela Siderer a posé 8 simples questions. Goldstone a préféré ne pas y répondre excepté une seule ou il est resté très évasif.

Goldstone prétend qu'un traitement similaire a été donné aux autres témoins ce qui est manifestement faux. Le témoignage d'abu Aksar bénéficie lui de très long passages et interview.

 


source:UN watch - traduction: Jean VERCORS

 
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 06:18

Droits inhumains

Ibn Warraq et Michael Weiss
Traduction Poste de veille
le 26 juin 2009

http://jcdurbant.wordpress.com/ 

Nous avons traduit un article d’Ibn Warraq et Michael Weiss qui explique comment l’Organisation de la conférence islamique a réussi de manière spectaculaire à infiltrer le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et à affaiblir de l’intérieur les instruments de défense des libertés.
Les États-Unis qui avaient quitté ce conseil, y font actuellement un retour. S’ils n’arrivent pas à faire une différence, des voix s’élèveront pour réclamer son abolition.
Warrak et Weiss préconisent la création d’une Ligue des démocraties qui agirait en parallèle.

Ibn Warraq est senior fellow du Center for Inquiry Transnational. Il est l’auteur de cinq livres sur l’islam et la critique du coran, dont Why I am not a Muslim. Michael Weiss est éditeur pour Nextbook. Ses écrits ont été publiés dans Slate, The Weekly Standard, The New Criterion, Standpoint, le New York Sun et ailleurs.

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’ami des islamistes et des tyrans partout dans le monde

En décembre 2006, l’Organisation de la conférence islamique (OCI), un groupe international fondé en 1971 et représentant 57 pays, a réuni un sommet d’urgence à La Mecque. L’événement est resté de triste mémoire depuis que deux imams en colère venus du Danemark ont présenté un dossier de dessins publiés dans le journal danois Jyllands-Posten et se moquant du prophète Mahomet. Dans le tumulte qui s’en est suivi, les musulmans ont assassiné plusieurs personnes en Europe et incendié l’ambassade danoise de Beyrouth.

Pourtant, à ce sommet, l’épisode des caricatures n’a pas été le pire exemple des attaques musulmanes contre la liberté d’expression. La décision essentielle de l’OCI à La Mecque a été d’adopter une politique de tolérance zéro à l’égard de tout ce qui pouvait être perçu comme des insultes contre l’islam. Dans son « Programme d’action décennal » l’OCI annonçait qu’elle allait créer un « observatoire » de surveillance des actes « d’islamophobie ». Elle allait également « agir pour que les Nations unies adoptent une résolution internationale contre l’islamophobie, et demandent à tous les états de promulguer des lois en ce sens, avec sanctions dissuasives », ce qui était pour l’essentiel l’objectif de la résolution non contraignante adoptée en mars 2008 par l’assemblée générale de l’ONU pour la lutte contre la diffamation des religions. Et elle allait « participer à tous les forums régionaux et internationaux et les coordonner efficacement pour protéger et promouvoir les intérêts collectifs de l’Umma islamique, y compris par réforme des Nations unies [et] élargissement du nombre de membres du Conseil de sécurité ».

L’objectif était simple : infiltrer et affaiblir de l’intérieur les conventions et institutions démocratiques, d’une manière qui rappelle « l’entrisme » des groupes marxistes dans le parti travailliste britannique au cours des années 70 et 80. Le plan de l’OCI n’a pas atteint tous ses objectifs, bien sûr. Mais il a réussi de manière spectaculaire pour l’un d’entre eux : le Conseil des droits de l’homme de l’ONU (ou CDH).

Organe subsidiaire de l’Assemblée générale, et basé à Genève, le Conseil des droits de l’homme est né des cendres de l’ancienne Commission des droits de l’homme. Âgée de 60 ans, la commission était critiquée depuis longtemps pour avoir ignoré des atrocités et accueilli comme membres des pays notoirement auteurs de violations des droits de l’homme – le cas le plus marquant étant celui du Soudan au point culminant du génocide du Darfour. En 2006, l’Assemblée générale, soutenue par le secrétaire général d’alors, Kofi Annan, a voté la suppression de la commission.

Le CDH a été créé en mars de la même année par une résolution de l’ONU, malgré l’opposition des États-Unis, d’Israël, des îles Marshall et de Palau. Les États-Unis n’y occupent actuellement pas de siège parce que l’administration Bush, sceptique, estimait que le CDH serait tout aussi inefficace et partial que la défunte commission. Bush a autorisé le versement d’une aide américaine au CDH, mais en septembre 2007 un vote du Sénat américain a mis fin à cette subvention.

Fin mars dernier, néanmoins, l’administration Obama a annoncé que les États-Unis postuleraient à un siège aux élections du CDH, prévues en mai. Selon Susan Rice, ambassadeur des États-Unis aux Nations unies, « les États-Unis demandent un siège au conseil parce que nous pensons qu’en travaillant de l’intérieur nous ferons de cet organisme un forum plus efficace pour promouvoir et protéger les droits de l’homme ».

Mais la tâche s’annonce décourageante, peut-être même sans espoir. En trois années d’existence, le CDH n’a montré aucune amélioration par rapport à son prédécesseur – et cela n’a rien d’étonnant puisque les critères pour devenir membre sont restés tout aussi laxistes. Sur les 47 états membres du CDH, seuls 23 répondent à la définition de « pays libres » selon Freedom House. Quatorze peuvent être considérés comme « partiellement libres », et dix ne sont « pas libres », dont trois – la Chine, Cuba et l’Arabie saoudite – ont leur place dans le rapport spécial de Freedom House, The Worst of the Worst : The World’s Most Repressive Societies (Le pire du pire : les sociétés les plus répressives du monde). La Chine, Cuba et le Pakistan n’ont même pas ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le plus important des instruments juridiques internationaux ayant force contraignante en matière de droits de la personne.

Le CDH n’a pas de pouvoirs coercitifs. Il adopte des résolutions non contraignantes sur ce qu’il décide constituer des violations de droits de l’homme et ne peut adresser à l’Assemblée générale que des recommandations. Mais ses résolutions bénéficient de l’imprimatur des Nations unies et le CDH peut donc légitimer des barbaries simplement en les ignorant. Si un dictateur peut proclamer devant les médias internationaux que le CDH n’a adopté aucune résolution contre lui, son travail pour maintenir le statu quo et plaider contre une intervention dans les affaires de son pays s’en trouve facilité d’autant.

Les délégués à l’Assemblée générale élisent les états membres du CDH au scrutin secret. Mais, comme des « groupes » régionaux, comme les états africains ou asiatiques, obtiennent automatiquement un certain nombre de sièges au CDH, il en résulte que les pays islamiques, alliés aux membres non islamiques du mouvement des non alignés, contrôlent toujours environ les deux tiers des sièges. Comme le dit Roy Brown, de l’Union internationale humaniste et éthique : « Quand il y a vote, les démocraties libérales sont invariablement battues par 2 à 1 ».

Pas étonnant, donc, que le CDH ait ignoré quelques unes des pires atrocités commises dans le monde. En 2007, il a voté pour retirer de Cuba et de Biélorussie ses propres rapporteurs spéciaux sur les droits de l’homme, et se fie désormais aux données officielles de l’état – et, lorsque c’est possible, aux preuves en sens contraire présentées par les ONG – pour décider s’il y a ou non violations dans ces pays tristement célèbres. Le CDH a pris la même décision de négligence mal intentionnée en 2006 lorsque la Biélorussie, sous la dictature de l’ancien soviétique Alexander Lukashenko, a emprisonné les dissidents et truqué ses élections nationales. En décembre 2007, le CDH a réagi au génocide du Darfour en rappelant de la région son équipe d’observateurs, une trahison méprisable qui faisait suite aux pressions exercées au cours des sessions du conseil par les principaux complices du Soudan, l’Egypte et la Chine. Une proposition canadienne demandant l’inculpation pour crimes de guerre des responsables du génocide a été rejetée l’an dernier par le CDH, malgré les rapports objectifs des Nations unies impliquant le régime de Khartoum dans des meurtres de masse, des tortures et des viols. La seule reconnaissance du génocide par le CDH a consisté à rappeler les justifications des criminels de guerre à travers l’histoire et à condamner « toutes les parties ».

Il est intéressant de noter que cinq des dix sessions extraordinaires du conseil ont été consacrées aux actions d’Israël, alors qu’aucune résolution n’a été adoptée condamnant les crimes perpétrés par la Chine, le Zimbabwé, l’Arabie saoudite ou, d’ailleurs, le Hamas et le Hezbollah. En fait, l’une des actions du CDH qui ont le plus fait les gros titres remonte à mars 2007, lorsque Hillel Neuer, de UN Watch, une organisation basée à Genève, a présenté une accusation féroce du conseil lui-même pour sa curieuse focalisation sur l’état juif. Cette allocution a été la première où le CDH a refusé de remercier un orateur pour sa déclaration, comme l’a fièrement fait remarquer son président de l’époque, le Mexicain Luis Alfonso de Alba. (Parmi les orateurs à qui ont été adressés des remerciements figurent les représentants cubains affirmant que les rapports sur la persécution de dissidents étaient des faux ; un représentant nigérian déclarant que « la lapidation selon la charia pour actes sexuels contre nature ne doit pas être assimilée à un assassinat extrajudiciaire » ; et une représentante iranienne défendant la conférence organisée par son pays sur la négation de l’Holocauste.)

Mais les actes les plus destructeurs commis jusqu’à présent par le CDH, qui sapent toute sa raison d’être, sont les conséquences du sommet de l’OCI à La Mecque. En mars dernier, par exemple, le CDH a adopté une résolution proposée par le Pakistan et soutenue par l’OCI, intitulée « Lutte contre la diffamation des religions ». Adoptée par 23 voix pour, 11 contre et 13 abstentions, cette résolution définit toute critique morale ou intellectuelle de la religion – en l’occurrence, l’islam – comme une violation des droits de l’homme, en expliquant que depuis le 11 septembre le monde assiste à « une intensification de la campagne globale de diffamation des religions et des incitations à la haine religieuse en général ». La résolution exprime « une profonde inquiétude » sur le fait que des « organisations et groupes extrémistes » cherchent à créer et perpétuer des « stéréotypes sur certaines religions ». Elle poursuit en pressant les états de « refuser l’impunité » à ceux qui sont trouvés coupables de mots ou d’actes que le CDH considère comme trop critiques de la religion, et en exigeant des états de garantir que les symboles religieux « soient pleinement respectés et protégés ».

La résolution du CDH fait, de manière inquiétante, une application faussée du mot « diffamation », le fait de nuire à une réputation par calomnie. Les corpus de croyances, les opinions et les symboles ne peuvent être « diffamés » aux yeux d’aucun tribunal ; seuls peuvent l’être des individus. L’Union européenne, avec l’Inde et le Canada, a vivement réagi contre cette officialisation de la censure, comme 207 organisations non gouvernementales, dont trois issues de pays musulmans.

La résolution avait été anticipée dans une autre action du HRC en 2008, et là encore sous l’impulsion de l’OCI. À la septième session de l’organisme, le Canada avait proposé de renouveler le mandat du rapporteur spécial du CDH sur la liberté d’expression, un responsable chargé de protéger la liberté de parole et de dresser une liste d’exemples des cas où elle est refusée. Le 28 mars 2008, tous les membres de l’OCI siégeant au CDH – rejoints par la Chine, la Russie et Cuba – ont proposé un amendement au mandat initial de ce personnage. Le rapporteur spécial devrait désormais, selon la proposition de ces pays, non seulement signaler les violations de la liberté d’expression mais aussi les cas où l’abus de la liberté d’expression constitue un acte de discrimination raciale ou religieuse (c’est nous qui soulignons). L’islam se trouverait ainsi placé hors de portée de toute enquête ou censure alors que les gens livrés aux mains de ses éléments les plus réactionnaires – si encore ils restent vivants pour pouvoir se plaindre – se trouveraient notés dans le petit livre noir du Rapporteur spécial.

Pendant la discussion qui a suivi, certains états islamiques ont prétexté que s’ils refusaient de limiter la liberté d’expression, les extrémistes locaux déclencheraient des émeutes et l’agitation consécutive aux caricatures danoises deviendrait quotidienne. Naturellement, les opposants à l’amendement ont défendu le principe d’universalité de la loi et de la liberté : les membres de l’Union européenne, le Canada, le Royaume-Uni, l’Inde, le Brésil, le Guatemala et la Suisse. Mais l’amendement a été adopté par 27 voix contre 17 et trois abstentions. La résolution amendée a ensuite été votée par 32 voix contre zéro, et 15 abstentions.

Ce qui est remarquable, c’est que la communauté internationale a réagi vivement et défavorablement. « Il est très préoccupant, dans un Conseil qui devrait être . . . le gardien de la liberté d’expression, de voir s’instaurer des contraintes ou des tabous, ou de constater que la discussion de certains sujets devient tabou », a déclaré la haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme sortante, la canadienne Louise Arbour. Quarante organisations ont signé une pétition protestant contre l’amendement. Parmi les signataires figuraient des groupes travaillant au sein de pays islamiques, dont l’Institut du Caire pour l’étude des droits de l’homme, l’association du barreau du Darfour, l’association égyptienne pour le soutien au développement démocratique, et la Fondation de la presse du Pakistan.

Comme le notait la pétition, les Nations unies disposent déjà, avec le Comité pour l’élimination de toutes formes de discrimination raciale, d’un organisme chargé de la fonction désormais attribuée de manière redondante au rapporteur spécial. De plus, l’amendement jetait une lumière négative sur un principe sacro-saint des Lumières. La liberté d’expression est souvent la condition essentielle pour permettre l’égalité raciale et religieuse, et pourtant il était interprété comme un obstacle à cette égalité. Enfin, le caractère verbeux de l’amendement venait troubler la signification de conventions antérieures, comme la convention internationale sur les droits civils et politiques, qui n’autorise les restrictions à la liberté d’expression que pour protéger les individus, et non pour protéger des philosophies, des traditions religieuses ou des dogmes abstraits. « Les croyants ont le droit de n’être pas discriminés en raison de leur croyance, notait la pétition, mais la religion elle-même ne peut pas être interdite de critique ». Il n’est stipulé nulle part, dans aucun document légitime sur les droits de l’homme, qu’offenser ou contester la sagesse classique soit interdit dans l’art oratoire, le journalisme, la littérature ou l’art.

La promotion par le CDH de ce qui se résume à des tabous sur le blasphème constitue un prolongement logique de sa politique interne. Le CDH est géré comme une oligarchie gouvernée par des codes oratoires orwelliens, toute critique du comportement de cet organisme étant immédiatement étouffée en session. Dans son témoignage de mars 2008 au CDH, par exemple, Roy Brown avait noté que la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme dans l’islam – votée et ratifiée par l’OCI en 1990 – prenait la charia comme base légale et s’opposait à la Déclaration universelle des droits de l’homme. Brown contestait une déclaration du Pakistanais Masood Khan, ambassadeur de son pays aux Nations unies, qui avait affirmé au conseil, au nom de l’OCI, que la déclaration du Caire était un « complément » et non une alternative à la Déclaration universelle. Immédiatement, Imran Ahmen Siddiqui, délégué du Pakistan au CDH, avait soulevé un point de règlement réduisant Brown au silence et annoncé : « il est insultant pour notre foi de discuter de la charia ici, dans ce forum ». Le président du Conseil à l’époque, le Roumain Doru Costea, avait donné raison à Siddiqui.

Une autre personne a été harcelée : David Littman, de l’Organisation pour une éducation mondiale (Association for World Education). En juin de l’année dernière, pendant la huitième session du CDH, Littman devait parler des droits des femmes dans certains pays, dont des pays musulmans. Le témoignage de Littman critiquait entre autres choses les violations des droits résultant de l’application de la charia, et en particulier le mariage forcé de jeunes filles musulmanes parfois à peine âgées de neuf ans et la lapidation de femmes pour adultère, toutes pratiques qu’il n’est pas possible de décrire correctement sans faire référence au Coran. En violation flagrante des règles aux termes desquelles aucun délégué ne peut recevoir de transcription des témoignages qui vont être présentés, l’Egyptien Amr Roshdy Hassan s’était arrangé pour obtenir à l’avance une copie de l’allocution de Littman. Lui et d’autres ont interrompu Littman au total 16 fois. Le témoignage, qui aurait dû ne demander que quelques minutes, a été prolongé jusqu’à deux heures pour diverses questions de rappel au règlement et une pause prolongée de 40 minutes.

Hassan était soutenu par Siddiqui, qui a prétendu que la déclaration de Littman « équivalait à instiller de la haine entre certains membres de ce conseil ». À la reprise après les 40 minutes de pause, Costea a tranché en affirmant que « le conseil n’est pas prêt à discuter . . . les sujets religieux en profondeur » et il a repris, dans une grammaire étrange et avec une logique encore plus bizarre, une décision d’une session antérieure : « Tant que la déclaration ne comporte pas de jugement ou d’évaluation d’un domaine particulier de législation ne relevant pas du thème de notre discussion, l’orateur est autorisé à poursuivre ».

Et Littman a poursuivi, en notant qu’en Iran et au Soudan, on enterre des femmes jusqu’à la taille et on les lapide à mort avec des pierres rondes pour le crime d’infidélité, et que 96 pour cent des femmes égyptiennes sont encore soumises à des mutilations sexuelles bien que la loi les interdise formellement (notons que le CDH autorise un « jugement » ou une « évaluation » des lois séculières relevant de la violation des droits de l’homme). Mais aussitôt que Littman a suggéré que seule une fatwa émise par Muhammad Sayyid Tantawi, un religieux égyptien influent, serait susceptible d’inverser cette horrible réalité, Hassan est encore une fois intervenu, exigeant un vote sur le témoignage de Littman. « Je ne laisserai pas crucifier l’islam dans ce conseil », a-t-il clamé. Pourtant, il est difficile de considérer comme une crucifixion de l’islam le fait de demander qu’un religieux musulman intervienne pour mettre fin à une violation des droits humains.

Les membres de l’OCI ont raison d’étouffer au CDH toute allusion à leurs propres documents sur les « droits de l’homme ». Si des orateurs comme Brown étaient autorisés à fouiller un peu dans les détails de la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam pendant une session du conseil, il n’aurait pas de mal à montrer à quel point elle interdit bien davantage qu’elle ne permet. L’article 22 de cette déclaration, qui définit la liberté d’expression, stipule :

*
(a) Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charria.
*
(b) Tout homme a le droit d’ordonner le bien et de proscrire le mal, conformément aux préceptes de la Charria.
*
(c) L’information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l’utiliser ou de l’exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d’exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l’affaiblissement de la foi.
*
(d) Il est interdit d’inciter à la haine ethnique ou sectaire ou de se livrer à un quelconque acte de nature à inciter à la discrimination raciale, sous toutes ses formes.

Un lettré musulman qui soumettrait le Coran à un examen critique ne trouverait pas grand chose dans la déclaration du Caire pour protéger sa liberté d’expression et beaucoup pour la brider. Un agnostique qui douterait de la nature de prophète de Mahomet ou de sa vertu serait lui aussi en situation de risque.

Quant aux apostats sincères, la déclaration du Caire ne leur fait pas de quartier. « L’Islam est la religion de l’innéité », écrit l’article 10. « Aucune forme de contrainte ne doit être exercée sur l’homme pour l’obliger à renoncer à sa religion pour une autre ou pour l’athéisme ; il est également défendu d’exploiter à cette fin sa pauvreté ou son ignorance ». Dans l’islam, on considère que seules la violence ou l’ignorance peuvent conduire un croyant à abandonner sa foi ou à se convertir à une autre religion, deux crimes punissables de mort. La déclaration du Caire revient donc à donner d’avance aux gouvernements musulmans le permis de tuer les missionnaires ou les avocats de l’agnosticisme ou de l’athéisme.

Il n’est pas nécessaire d’être spécialiste en droit international ou exégète du Coran pour mesurer la pauvreté de ces préceptes par comparaison à la langue claire et précise de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui fêtait l’an dernier son 60ème anniversaire. Les articles 18 et 19 de ce document, le plus traduit au monde (selon le bureau du haut commissaire aux droits de l’homme) disent :

- Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

- Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Toute personne qui chercherait à exposer devant le conseil que la déclaration du Caire, qui prétend compléter ces nobles idéaux en est en fait l’opposé, ou qu’elle ne peut en aucune manière les compléter puisqu’elle se fonde sur la charia qui affirme l’infériorité des femmes et des non musulmans, se verra désormais imposer le silence.

La candidature de l’administration Obama à un siège au conseil pourrait se révéler utile en exposant davantage le CDH au regard des médias. Mais la participation des États-Unis pourrait impliquer l’Amérique dans chacune des sinistres résolutions du conseil et donner à celui-ci une plus grande légitimité sur la scène mondiale.
Comment remédier au scandale du CDH ? Une solution pourrait être d’imposer des conditions plus strictes aux éventuels membres du conseil, comme d’être signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de participer à la théorie et à la pratique du libre arbitre et de la liberté de parole, ce qui signifie également la liberté à l’égard des injonctions religieuses. On pourrait aussi exiger des états membres qu’ils conduisent des enquêtes internes transparentes et indépendantes sur les violations de droits de l’homme survenant à l’intérieur de leurs frontières.

Pendant sa campagne présidentielle, le sénateur républicain John McCain avait préconisé la constitution d’une Ligue des démocraties qui agirait indépendamment de l’ONU (sans la remplacer) pour demander des comptes aux régimes dictatoriaux ou totalitaires, imposer des sanctions économiques aux états voyous, et porter secours aux victimes des nettoyages ethniques ou génocides. Avec ses règles de composition strictes, une telle assemblée multinationale n’aurait pas à souffrir d’obstruction interne de la part d’états comme la Russie ou la Chine, et elle serait donc en meilleure position pour faire respecter les droits de l’homme.

Cette Ligue, en faveur de laquelle se prononce aussi Anthony Lake, qui a conseillé Obama, pourrait même par son existence faire contrepoids au CDH, et constituer un organisme où pourraient avoir lieu des victoires symboliques en faveur des droits de l’homme, hors de la zone d’ombre de l’interférence avec l’islam.

À la fin de la Deuxième guerre mondiale, Bertrand Russell avait observé qu’historiquement l’espèce humaine était réticente à accepter sa propre survie. Ce pacte suicidaire qui continue encore trouve sûrement un complice dans le relativisme culturel, une invention du libéralisme occidental que des réactionnaires non occidentaux ont utilisée comme permis de tuer et massacrer des gens en toute tranquillité. Aucun exemple de cette tendance mortelle n’est pire que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Version originale : City-Journal traduction Poste de Veille

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 06:44


Par E.B. SOLOMONT, CORRESPONDANT A L’ONU 
24.09.09

http://fr.jpost.com/




Dans son discours d'une heure quarante-cinq aux Nations unies, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'en est pris à l'institution onusienne, traitant le Conseil de sécurité de "conseil de la terreur". Il a également affirmé l'impossibilité d'une solution à deux Etats et a proposé un mandat à vie pour le président américain Barack Obama.

Le président libyen Mouammar Kaddhafi prend la parole devant l'Assemblée générale de l'ONU. 
PHOTO: AP , JPOST

Après avoir félicité Obama, Kadhafi a condamné les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis -, leur reprochant d'user de leur pouvoir pour "terroriser" les pays en voie de développement.

"On ne devrait pas l'appeler le Conseil de sécurité mais le conseil de la terreur", a affirmé le dirigeant libyen.
Ses commentaires ont été applaudis par les représentants de certains pays arabes et africains.

Plusieurs délégués israéliens et américains sont restés dans la salle durant le discours. L'ambassadrice israélienne à l'ONU, Gabriela Shalev, était quant à elle absente, ainsi que la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, qui ont quitté l'assistance avant le début de la diatribe de Kadhafi.

Les diplomates américains présents n'ont pas applaudi le dirigeant libyen à la fin de son discours.

Les réactions de la délégation israélienne ont également été discrètes, même quand Kadhafi a dénoncé la solution à deux Etats en déclarant : "La solution est un Etat arabe démocratique sans fanatisme religieux".

"Sharon et Arafat sont dépassés", a-t-il ajouté en affirmant que les jeunes israéliens et palestiniens voulaient vivre ensemble en paix. "Ils veulent vivre dans le même pays."
Les Etats arabes ne sont pas hostiles à Israël, a-t-il ensuite estimé : ils ne sont pas les "ennemis des Juifs".

"Les Juifs auront un jour besoin des Arabes", a dit Kadhafi en affirmant que les Etats arabes les protégeraient. "Regardez ce que les autres ont fait aux Juifs", a-t-il poursuivi.

A l'occasion de son premier discours à l'ONU en quarante ans de pouvoir, le dirigeant libyen s'est également lamenté de l'assassinat du président John F. Kennedy et de Martin Luther King.

Il a aussi proposé de déplacer le siège des Nations unis de New York en Libye ou en Chine. L'Amérique, a-t-il expliqué, a porté le lourd fardeau d'assurer la sécurité aux dirigeants étrangers. Elle est ainsi devenue une cible pour les terroristes : "Nous voulons soulager les Américains de cette inquiétude", a-t-il déclaré.
Kadhafi avait été acclamé mercredi à New York par plusieurs centaines de supporters, saluant l'arrivée du "roi d'Afrique".

De l'autre côté de la place Dag Hammarskjöld, des immigrants libyens manifestaient contre les actions du dictateur libyen, dont la suppression de la liberté d'expression et la violation des droits de l'Homme, qui règnent dans son pays.

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