Quand les médias se font complices de la semaine de l’apartheid contre Israël.
Le dossier de la désinformation
europe-israel
Par Jean-Marc Moskowicz
Ce soir lundi 7 mars 2011, CANAL + diffuse une nouvelle saga en 4 épisodes de Peter Kosminsky qui s’intitule « The promise », sur le sujet de la naissance de l’Etat d’Israël. Cette diffusion tombe le jour même du lancement de la campagne mondiale pour la semaine de l’apartheid israélien qui dure du 7 mars au 21 mars, organisée notamment pas le collectif BDS (boycott sanctions, désinvestissements).
Simple opportunisme pour coller à l’information ?
Non pas du tout. Cette fiction, si elle retrace dans le premier épisode l’histoire de la création de l’Etat d’Israël, tourne dès le second en un plaidoyer pro-palestinien et le spectateur ne peut qu’être influencé négativement à l’encontre d’Israël après avoir vu les 4 épisodes…
Il ne s’agit donc pas d’une programmation pour coller à l’information mais d’un parti pris par la chaine CANAL+ de marquer ainsi sa complicité à la campagne anti-israélienne.
Déjà France Télévision a, à diverses reprises, diffuser de fausses informations afin de soutenir à « sa » façon la cause palestinienne. Il y a bien longtemps que les chaines publiques n’ont pas diffusé d’information « objective » sur le conflit israélo-palestinien.
Les informations objectives
Quelques exemples:
- La manifestation « pacifiste » de Bi'lin en janvier 2011 au cours de laquelle une femme palestinienne a trouvé la mort suite à l’inhalation de gaz lacrymogène israélien. C’est ainsi que les faits furent présentés par toutes les chaines françaises de télévision. Dès le lendemain, une commission d'enquête fut désignée et il fut mis en évidence que cette femme n’avait pas participé à cette manifestation et qu’elle était morte des suites d’un cancer. Cette information fut confirmée par l’Autorité Palestinienne aussitôt. De plus les images diffusées en Israël et ailleurs démontrent que cette manifestation n‘était pas du tout « pacifique ». France Télévision n’a jamais rectifié l’information…
- Le 16 décembre sur France 5 fut diffusé dans le cadre de l’émission « Le Monde en Marche » de Hervé Chabalier, pseudo Grand Reporter, un reportage appelé « Palestine : l’impossible Etat ». Ce fût encore une belle illustration des mensonges journalistiques sur Israël et la Palestine. Le dossier n’a été présenté « qu’à charge » contre Israël, seul responsable de l’échec des négociations par son gouvernement de coalition de droite et d’extrême droite (ainsi qualifié par Chabalier) intransigeant face aux « gentils négociateurs Palestiniens ».
Ce pseudo Grand Reporter a fait la place belle à la « cause palestinienne ». Son parti-pris était flagrant…
Longs interviews d’un négociateur Palestinien qui n’a cessé d’affirmer qu’il voulait la paix et un Etat, que les israéliens au contraire ne voulaient que coloniser chaque jour un peu plus « la Terre Palestinienne »…
Chabalier a même trouvé un israélien francophone, récemment installé en Israël, pour abonder dans son sens et fustiger la politique du gouvernement Israélien. Et comble du bonheur pour ce Grand Reporter, il a même interviewé le réalisateur de « Lebanon », Samuel Maoz, qui est le film israélien le plus anti-israélien produit ces dernières années sur une jolie plage israélienne où l’on aperçoit des israéliens heureux en contraste avec les palestiniens opprimés. Habile contraste des images orienté dans le seul but d’arracher quelques larmes aux spectateurs. Quid de l’objectivité d’un tel documentaire ?
Le 9 octobre 2010, sur France 2 et sur toutes les chaines de télévision françaises on pu voir deux jeunes palestiniens se faire renverser par une voiture d’un « dangereux colon » israélien à Jérusalem. Là encore ce fut une pure manipulation et dans les heures qui suivirent ont a pu voir plusieurs vidéos sur internet qui démontraient largement que c’était un piège qui avait été tendu par des excités palestiniens pour obliger une voiture à renverser les deux garçons. Pas moins de 7 journalistes attendaient là et étaient prêts à filmer et photographier la scène… Là encore aucune rectification sur les chaines de FranceTélévision.
- Le 7 octobre 2010 sur France 3, en pleine négociation israélo-palestinienne, Frédéric Taddeï lors de son émission « ce soir ou jamais » s’est livré à un bel exercice de désinformation en orientant d’emblé son émission contre Israël pour démontrer que les israéliens seraient seuls responsables de l’échec des négociations. Frédéric Taddeï posait la question « à qui la faute ? » en présentant un petit reportage. Mais dès les premières minutes de la diffusion de son petit reportage de présentation du sujet tout le monde avait compris que la réponse serait comme d’habitude : « La faute est à Israël et à son gouvernement intransigeant ! ». Quant au débat qui s’en suivit, Taddëi n’avait invité que des personnalités pro-palestiniennes pour défendre cette thèse. En face, on eut droit qu’à Yvan Levaï signataire de la pétition JCall pour faire pression sur le gouvernement israélien et un brave professeur israélien peu habitué des plateaux télévisuels. Autant dire que le débat était largement orienté pour démontrer que seul le gouvernement israélien serait responsable de l’échec des négociations.
Le dossier
- L’arraisonnement de la « Flottille Free Gaza » fut largement relayé par les télévisions françaises sans aucune précaution ni aucune objectivité alors même que 3 heures après l’arraisonnement du Mavi Marmara on pouvait trouver toutes les vidéos, tant de Tsahal que des journalistes présents sur le bateau, qui démontraient largement que les soldats israéliens étaient attendus avec des barres de fer et qu’il furent agressés sauvagement par les passagers du bateau pas du tout « pacifistes ». On se souvient du tollé général, des condamnations qui fusèrent de toute part et des manifestations anti-israélienne qui s’en suivirent dans les rues françaises, manifestation aux cours desquels on entendit « à mort les juifs » sans qu’aucun média ni homme politique ne s’en émeuvent.
Aucun média français ne prit les précautions d’usage pour diffuser cette information : tous montrèrent l’information de manière à rejeter sur l’armée israélienne la seule faute participant ainsi à stigmatiser un peu plus Israël négligeant ainsi les répercussions possibles dans la société française en attisant l’antisémitisme des banlieues musulmanes.
Aujourd’hui que la commission d’enquête a rendu son rapport sur les circonstances de l’arraisonnement qui démontre largement qu’Israël était non seulement dans son « bon droit » en terme de légalité de l’intervention mais que ce sont bien les activistes islamistes à bord qui ont attaqués violemment les soldats israéliens qui n’ont pas eut d’autre choix que de se défendre pour sauver leur vie, aucune télévision française n’a rectifié l’évènement.
Rappelons qu’Israël avait en outre été accusé d’avoir mené une opération illégale sur le plan du Droit international i sans prendre la peine de vérifier les textes internationaux tel que le manuel de SAN REMO, oubliant au passage les arraisonnements de l’armée française au large de l’Afrique contre les bateaux pirates et ceux de l’Union Européennes empêchant les boat-peoples venant d’Afriquedu Nord…
Le dossier
L’Opération Plomb durcit fut également l’occasion pour les télévisions françaises de participer à la désinformation. France 2 fut épinglé par Le Point pour avoir diffusé un reportage prétendument filmé à Gaza qui montrait un immeuble détruit par les bombes israéliennes causant la mort de femmes et d’enfants. Heureusement qu’un journaliste scrupuleux du Point s’aperçut que ce reportage datait de plusieurs années et que l’immeuble avait été détruit par une bombe du Hamas causant la mort de femmes et d’enfants. France 2 s’est contenté d’un rapide communiqué laconique prétendant une « erreur » de programmation…
L’Opération Plomb Durci fut l’occasion pour les chaines françaises de « manipuler » consciemment l’information : lors des nombreux flashs d’information la seule source sur le nombre de victimes était une prétendue « source médicale palestinienne »… Après enquête il fut confirmé qu’en fait de 1500 civils tués et 5000 blessés il n’y eut que 350 civils tués et 750 combattants du Hamas tués, ce que le Hamas lui-même a confirmé depuis.
Le rapport Goldstone a été remis en cause par une commission d’enquête qui mit en évidence qu’il n’avait été instruit « qu’à charge d’Israël » et qu’il omettait consciemment les exactions du Aucune télévision française n’a depuis rectifié l’information.
Un dernier exemple dont les conséquences furent gravissimes : l’affaire du jeune Mohamed Al-Dura tué par des balles israéliennes devant les caméras de France 2. Ce « scoop » fut repris par toutes les chaines de télévision mondiales. Cette affaire eut pour conséquence de déclencher la seconde intifada causant ainsi la mort de centaines de personnes des deux côtés. Elle fut également le prétexte pour assassiner le journaliste Daniel PEARL retenu en otage par un groupe islamiste au Pakistan.
AFFAIRE AL DURA
Cette affaire Al-Dura est emblématique de la position résolument anti-israélienne de FranceTélévision. En effet, après enquête très poussée il fut mis en évidence que ce reportage était tout simplement un faux ! Il s’agissait d’un pur montage d’un journaliste peu scrupuleux Charles ENDERLIN qui voulu faire un « scoop » médiatique avec une fausse mort.France 2 fut condamné par la Cour d’Appel de Paris mais n’a jamais rectifié l’information ni même diffusé tous les rushs du reportage. Dans presque tous les pays européens la vérité fut rectifiée et les chaines étrangères diffusèrent des documentaires montrant que cette affaire Al-Dura était un faux. Rien en Frqnce …
Enfin on ne peut clore le chapitre de la désinformation véhiculée par France Télévision sans parler de l’otage franco-israélien Guilad Shalit oublié par les chaines nationales. Elles ont largement diffusées le sort de tous les autres otages français détenus de part le monde en oubliant volontairement celui de Guilad jugé certainement trop israélien…
Voilà quelques exemples qui démontrent que l’ensemble des informations concernant le conflit israélo-palestiniens passe par un « filtre » pro-palestinien afin de toujours rejeter la faute sur Israël.
Quelques vérités oubliées
Un autre cas flagrant de parti pris anti-israélien : l’AFP, surnommée dans certain milieux l’Agence France Palestine. La plus grande agence de presse française, appartenant à un riche libanais pro-palestinien, ne diffuse que des informations « orientées » anti-israéliennes. Chaque information sur le conflit israélo-palestinien ou israélo-arabe passe par ce fameux filtre « anti-israélien ». Ceci est confirmé par plusieurs journalistes de l’AFP dégoutés de voir l’information ainsi manipulée pour toujours condamner Israël. Ces journalistes craignant pour leur place tiennent malheureusement à garder l’anonymat.
Chaque information sur ce thème est réécrite afin d’employer un vocabulaire particulier qui tend en permanence à diaboliser Israël et les israéliens : c’est ainsi que les termes « colons israéliens », « colonies », « territoires occupés » sont systématiquement employés à la place des mots « israéliens », « implantation », « Cisjordanie ». De même les terroristes du Hamas tués lors d’opération de l’armée israélienne deviennent des « civils palestiniens ».
Les opérations militaires deviennent des bombardements sur les civils. Et les milliers de rockets qui tombent sur le Sud d’Israël disparaissent systématiquement des informations diffusées. Les civils israéliens tués sont la plus part du temps passés sous silence mettant ainsi les palestiniens en état de « victimes » permanentes de l’oppression israélienne.
Malheureusement, l’ensemble de la presse française reprend systématiquement les informations diffusées par l’AFP sans prendre le temps de vérifier les sources ni recouper les informations.
Le traitement totalement partial de l’information sur la situation au Moyen Orient a pour conséquence de voir pousser partout en France , sous l’alibi d’antisionisme, un antisémitisme qui ne dit pas son nom assimilant les juifs de France à l’Etat d’Israël.
> Stéphane HESSEL
Le dernier épisode en date qui démontre l’orientation anti-israélienne de l’ensemble des médias français est « la montée en épingle » de Stéphane Hessel pour son petit opuscule « Indignez vous ».
Dans ce petit livret de 13 pages Stéphane Hessel commence par raconter sa vie pour assoir sa légitimité à condamner Israël :
Il prétend être juif alors qu’il ne l’est pas et ne l’a jamais été. En fait son grand-père paternel s’est converti au protestantisme avant la naissance de son père. Il n’y a donc aucune judaïté dans sa famille à moins de remonter à 3 générations du côté paternel. Quant au côté maternel, aucune trace de judaïté.
Stéphane Hessel n’a en fait été déporté que pendant moins d’un an comme résistant, ce qui est tout à son honneur, mais nullement comme juif ce qui lui aurait surement couté la vie. Dans ses mémoires (Danse avec le siècle, Paris, 1997, p.90) il reconnait avoir été dans le camp de Rottlebeorde « pris en sympathie par des Kapos »…
Stéphane Hessel a oublié volontairement l’histoire de sa famille pour sembler plus légitime à condamner Israël. En effet, qui « mieux qu’un juif » a le droit de critiquer Israël ?
Autre mensonge notoire pour démontrer que Stéphane Hessel est un grand humaniste : il prétend avoir participé à la rédaction de la « Déclaration des droits de l’homme ». Or sur le site de l’ONU, dans une interview réalisée en décembre 2008, Stéphane Hessel avoue la vérité : « Je n’ai pas rédigé la Déclaration » (voir site de l’ONU http://www.un.rog/apps/news/storyF.asp?NewsID=17952&Cr1=droits&Cr1=anniversaire). En prétendant ainsi de façon mensongère qu’il aurait rédigé cette déclaration il se construit une fausse « aura » de grand humaniste sensible aux injustices. Ce qui est totalement faux car en dehors de la cause palestinienne, Stéphane Hessel ne s’est jamais indigné tout au long de sa vie pour aucune cause. Et aujourd’hui il n’a trouvé que la cause palestinienne pour s’indigner oubliant ainsi toutes les exactions commises dans le reste du monde : Darfour, Soudan, Chine, Tibet, etc…
Le petit livre « Indignez-vous » à fait l’objet d’une promotion incroyable de l’ensemble des médias et de la presse française sans qu’aucun journaliste ne prenne le temps de relever ces mensonges évidents.
Révélations effrayantes
N’y-a-t-il que la cause palestinienne qui intéresse les français ?
Ne doit-on s’indigner que pour les palestiniens qui mobilisent ainsi plus de 80 % de l’aide humanitaire mondiale portant le revenu mensuel moyen de chaque Gazaouis à plus de 2 200 $, revenu bien supérieur à celui du français moyen…
A. Extraits du rapport concernant l’aide au développement :
- Action de la communauté internationale (page 2)
"En termes d’APD (aide publique au développement) par habitant, un Afghan a reçu en 2008 179 dollars d’aide, un Irakien 340 dollars, un Palestinien 682 dollars, un Congolais 25 dollars, un Pakistanais moins de 10 dollars.
Un Congolais a bénéficié de 27 fois moins d’aide au développement qu’un Palestinien, de 7 fois moins qu’un Afghan ;
(TPO = Territoires Palestiniens Occupés ; RDC = République Démocratique du Congo)
- De la part de la France, un Congolais a reçu 0,49 dollar en 2008, un Irakien près de 11 dollars, un Palestinien 20 dollars." (page 45).
Je traduis :
De la part de la France un Palestinien a donc bénéficié de 40 fois plus d’aide au développement qu’un Congolais !
Suite de l'article : ICI
Alors que devons nous en déduire ?
Qu’il n’y a plus aucun journaliste scrupuleux en France ? Que tous sont résolument acquis à la seule cause palestinienne ?
Ou plus simplement que les journalistes sont devenus soit fainéants, soit trop « politiquement correct » pour oser dire la vérité et se démarquer ainsi de la pensée unique anti-israélienne ?
« Vérité et éthique » sont des mots bafoués quotidiennement par les médias français sur le conflit israélo-palestinien, en est-il de même dans la presse écrite ?
Tous les journalistes sont-ils, comme ceux du Monde ou de Libération, totalement acquis à la cause palestinienne ?
CANAL+ en diffusant cette fiction orientée contre Israël va se joindre au concert de la pensée unique en pleine campagne mondiale pour la semaine de l’apartheid israélien.
Cette campagne est orchestrée par le collectif BDS lui-même constitué sur le plan mondial par des groupes islamistes, financés notamment par l’argent de la communauté européenne mais aussi l’argent islamiste à travers le CAIR, organisme islamique qui finance également les Frères Musulmans, le Hamas et le Hezbollah .
dernier en date ICI
On retrouve dans les associations qui participent à cette campagne en France tous les islamistes français mais aussi toute l’extrême gauche et les communistes : PC et CGT mais aussi NPA de Besancenot. L’un des principaux animateurs de l’antisionisme n’est autre que l’ex-député communiste LEFORT qui n’ayant pas été réélu s’est « reconverti » dans la cause palestinienne. Nombres de communes communistes participent activement à ce travail de diabolisation de l’Etat d’Israël avec l’argent des administrés.
La CGT elle-même à travers le CE de la SNCF 5 (ICI) s’est lancée dans la bataille contre Israël avec l’argent du Comité d’Entreprise ce qui en France est totalement illégal et constitue un abus de biens sociaux. En effet un Comité d’Entreprise ne doit consacrer les subventions au titre des œuvres sociales qu’à des actions en faveur des salariés de l’entreprise et en aucun cas à des fins politiques.
Doit- on déduire de tout ce qui précède que l’ensemble des journalistes français sont d’extrêmes gauches ou communistes pour systématiquement participer à la désinformation et au mensonge stigmatisant Israël ?
Les paresses intellectuelles : ICI ou ICI
Si la France prétend encore avoir une certaine grandeur intellectuelle il est grand temps que des journalistes se réveillent et commencent à se préoccuper d’éthique et de vérité.
Peut-être alors verrons-nous ici et là des articles de journalistes ayant vérifié leurs sources qui rétabliront enfin la vérité sur cette grande entreprise n’ayant qu’un seul but délégitimer Israël…
On peut rêver n’est-ce pas ?