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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 21:41

 

 

 

INTOX -Les Israéliens embaucheraient des mercenaires pour Kadhafi? Une nouvelle rumeur imbécile se propage dans le monde arabe.

  

Adapté par Marc Brzustowski

http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/israelis-hiring-mercenaries-for-gaddafi.html

  

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info 

  

  

Des sites internet arabes et anti-israéliens ont regorgé jusqu’à plus soif, durant les tous derniers jours, de cette histoire montée de toutes pièces (cette version provient du Tehran Times:)

  

Une société de vente d’armement israélienne, Global CST, aurait, selon ce que rapportent ces sites, et ce, avec l’autorisation de Tel Aviv, fourni au tyran libyen Kadhafi, des mercenaires africains afin d’éradiquer les manifestants anti-gouvernementaux. 

Des sources égyptiennes ont révélé que la société israélienne a, jusqu’à present, fourni au régime Kadhafi, jusqu’à 50 000 mercenaires africains pour attaquer les manifestants civils anti-gouvernementaux en Libye.




 

La société d’armement avait déjà été accusé, dans un pays africain, de ventes illegales d’armes, selon ce que pretend le site News-Israël.

 

 

Des sources affirment que Global CST a obtenu par avance la permission des responsables israéliens de fournir ces mercenaires à Kadhafi.

  

Comme toute bonne rumeur qui se respecte, celle-ci conserve un lien infime avec une forme de vérité.



 

Premièrement, la source originelle de cette publication a été le site internet israélien Inyan Mercazi(Problèmes centraux). L’article, ici, cite des sources égyptiennes anonymes égyptiennes qui portent ces accusations, comprenant celle selon laquelle le PDG de la société a rencontré Netanyahou et d’autres responsables israéliens et qu’il aurait reçu une approbation explicite pour fournir des armes et des hommes à Kadhafi. 

Ainsi, nous voyons déjà dès le depart que la source originale de cet article est suspecte. Aucun document n’est, bien sûr, reproduit, aucune prevue n’est apportée, et, d’abord, comment une source égyptienne pourrait-elle bien savoir que le PDG de Global CST aurait rencontré des dirigeants israéliens, laissant même de côté ce qui aurait bien pu transpiré de ces rencontres ?




Toutes ces accusations sans fondement sont réitérées sans la moindre confirmation de la part d’Inyan Mercazi.



Le site israélien apporte alors quelque substance : que la société avait autrefois été empêtrée dans une affaire de vente d’armes à un quelconque pays africain, par le passé, et, qui plus est, qu’elle fournit effectivement des services sécuritaires à travers le monde entier.



 

Jetons un oeil sur l’incident antérieur, pour autant qu’il apporte quelque lumière sur l’absurdité de cette rumeur :



Du Ha'aretz, 6 Mai 2010:

 

Le Ministère de la Défense a récemment condamné Global CST et son propriétaire, le Général Major (à la retraite) Israël Ziv, pour avoir dévié du permis restrictif qui lui avait été délivré par le Ministère, en signant un contrat avec le Gouvernement de Guinée pour y mettre sur pied et entraîné des forces spéciales et leur fournir des armes. Selon des sources au sein du Ministère de la Défense, il a été convenu d’une amende d’environ 90 000 shekels, qui ne serait pas transférée vers les coffres de l’état, mais qu’en échange de quoi, la société devrait l’investir dans le développement de stages de formation à l’intention de ses employés, lors desquels ils auraient été formés au manuel fourni par le Ministère de la défense, de façon à ce qu’ils soient aptes à en exporter les règles. Global CST a démenti avoir été sanctionné, mais a confirmé qu’on lui avait donné l’ordre de revoir la formation de ses employés.

 

Cela signifie que la société ne pourra rien faire sans l’approbation du gouvernement israélien. Aussi, si on veut vraiment croire en cette rumeur, on doit d’abord admettre qu’Israël soutient l’envoi de mercenaires à Kadhafi.



Est-ce vraiment une coincidence que ce soit la même rumeur qui ait emerge dans les tous premiers jours du soulèvement libyen, lorsque les deux bords indistinctement accusaient l’autre de collusion avec les Sionistes?



 

En refaisant à l’envers le parcours de cette rumeur, il ne subsiste pas le moindre soupçon de preuve et elle défie toute logique. Cela, bien évidemment, n’arrête pas les gens qui haïssent Israël de s’emparer de cette histoire, sous prétexte qu’elle aurait été citée dans un journal israélien, comme relevant d’une vérité non-questionnable. 



Ma'an a mordu à l’hameçon de ce récit, d’où elle a été propagée en direction d’Al Jazeera, où elle s’est transformée en un recrutement massif de 50 000 mercenaires depuis le Sud-µSoudan, le Tchad, le Nigéria – et de Guinée, ce même pays dont on sait qu’il est interdit à Global CST de faire affaire avec!



De façon intéressante, le chef de Global CST, le Général Yisraël Ziv, a envoyé une lettre à Al Jazeerapour démentir entièrement cette histoire, la désignant comme absurd, ridicule et dégoûtante, et en affirmant que le montage de ces mensonges par Al Jazeera portait une ombre au travail légitime de sécurité réalisé par la société (elle a effectué ce travail de sécurisation partout dans le monde, notamment en Géorgie).



Bien entendu, il est désormais trop tard, et aucun de ces sites internet ne se tracasserait à devoir publier un démenti explicite d’une histoire totalement dénuée de fondement depuis le tout début. Les contempteurs d’Israël n’ont absolument pas besoin de la moindre preuve pour établir leurs mensonges, après tout – juste d’un simple clou pour y suspendre leurs mensonges, comme il leur était fourni sans effort, cette fois –par mégarde- par un journal israélien.

 

ET REPRISE ET AMPLIFIEE PAR LES IDIOTS DE SERVICE ENTRE AUTRES...

Ci-jointe la liste des faiseurs pro-palestiniens de contrefaçon anti-juive, dont la bêtise surpasse de loin la démence sanguinaire de Kadhafi :

  

 

 

4 mars 2011 ... Site d'Information et de Solidarité avec la cause palestinienne, pour la défense des droits imprescriptibles du peuple palestinien.
www.info-palestine.net › ... › Monde arabe › Informations - En cache

4 mars 2011 ... Le site en langue hébraïque Inyan Merkazi indique qu'une société israélienne procède actuellement au recrutement dans plusieurs pays (...)
www.europalestine.com/spip.php?article5954 - En cache

Israël et les mercenaires derrière Kadhafi. TOL PRESSE DU 02/03/2011 à 04:29. TRADUIT PAR TOL NOUS NE VOUS GARANTISSONS PAS LA FIABILITE DE LA TRADUCTION ...
tchadonline.com/israel-et-les-mercenaires
-derriere-kadhafi/ - En cache

2 mars 2011 ... Des médias israéliens ont révélé hier que l'établissement de sécurité israélienne - et avec l'autorisation du gouvernementisraélien - est à ...
savoir-la-verite.blog.tdg.ch/.../a2e9ee9db3f92f8c9f450c40d95d72e8.html - En cache

Recherche google : israël kadhafi mercenaire·

2 messages - 2 auteurs

« Israël » met à la disposition de Kadhafi des mercenaires. Salam « Israël » met à la disposition de Kadhafi des mercenaires Après avoir obtenu le feu vert ...
www.yabiladi.com/.../israel-
disposition-kadhafi-mercenaires-66-4179715.html - En cache

3 mars 2011 ... Mercenariat pour la Libye: tout se prépare dans une basemilitaire à N'Djamena.Le siteinternet d'Aljazeera révèle une information très grave ...
sos-crise.over-blog.com/article-israel-met-a-la-
disposition-de-kadhafi-des-mercenaires-68546417.html - En cache

2 mars 2011 ... Israël met des mercenaires à la disposition de Kadhafi. Press TV - La société israélienne de fabrication d'armes, "Global CST", a mis, ...
french.irib.ir/.../109990-israel
-met-des-mercenaires-a-la-disposition-de-kadhafi - En cache

4 mars 2011 ... Le site en langue hébraïque Inyan Merkazi indique qu'une société israélienne procède actuellement au recrutement dans plusieurs pays ...
www.politique-actu.com/.../libye...israelienne...mercenaires
...kadhafi/243068/

3 mars 2011 ... Après avoir obtenu le feu vert de Tel-Aviv, la société israélienne de fabrication d'armes, "Global CST", a mis, à la disposition du ...
www.alterinfo.net › Brèves - En cache

 - 08:23

4 mars 2011 ... Citant des sources égyptiennes, le site en langue hébraïque, Inyan Merkazi (News Israel), indique [...]

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 07:57

 

 

Si le ridicule ne tue pas, le manque de sérieux non plus !

 

Blague du Mois - Frontières en kit

Pierre Lefebvre
© primo, 04-02-2011

A ces Etats d'Amérique Latine qui  méprisent  par ignorance ou intérêt le droit international et les résolutions des Nations-Unies
A lire sur le sujet

L'ARNAQUE DES ARABES - UN ENIEME ETAT

 

>Les reconnaissances de l'Etat de "Palestine" par certains pays absurdes et invalides juridiquement

 

>La question des implantations: Falsification de la Convention de Genève et des Accords d’Oslo Alan Baker

 

>Medvedev réaffirme la reconnaissance soviétique de la Palestine, non reconnue par l'ONU

 

>Guyana - reconnaissance de la «Palestine» - la définition du non-sens 

 

>Proclamation de l'Etat palestinien: la flagrante manipulation

 

 >La reconnaissance de l'Etat Palestinien en droit international

 

>Obama ne soutient plus formellement un état palestinien dans les frontières de 1967

 

>Le monde s'apprête a créer, un état qui ne demande qu’à ... grouiller de vermine terroriste.

 

>Israël - intenses efforts diplomatiques

 

>L'illusion des «frontières de 1967" - Ces frontières n'ont jamais existé Alan Baker

 

>La reconnaissance d'un Etat palestinien : prématurée, légalement invalide, et minant la bonne foi des négociations, Alan Baker

 

>Réponse d’Israël à l’annonce de la reconnaissance d’un Etat "palestinien", par le Brésil et l’Argentine

 

>Enième arnaque des arabes



 Le Nicaragua est l’un des pays qui viennent de reconnaître officiellement l'Etat de Palestine. 

Bien évidemment, ce pays d'Amérique, très à l’aise dans sa définition des frontières et de la souveraineté des pays, évoque les frontières de 67 et impose à Israël une portion de territoire sans espace vital et sans possibilités de manœuvres stratégiques. 

C’est vraisemblablement par pure étourderie que ce pays a envahi son voisin, le Costa Rica, à l’automne dernier. 

La troupe, commandée par Eden Pastora, ancien chef sandiniste, a posé le pied sur l’île Calero appartenant au Costa Rica depuis 1897 et y a planté son drapeau.

Au grand dam des autorités costaricaines qui ont dépêché sur place 150 policiers armés de pétoires. 

La raison évoquée par le gouvernement nicaraguayen pour ce coup de force est d'une simplicité enfantine. 

Le commandant Pastora, peut-être un soir de beuverie, a surfé sur Internet. 

Il a consulté Google Maps et s’est aperçu que les frontières proposées par Google ne correspondaient pas à ses cartes d’État-Major.

Il a donc mobilisé sa troupe et a traversé le fleuve San Juan avec vaillance et force véhicules amphibies. 

Ce haut fait d’armes a été exécuté avec d’autant plus de bravoure, d’esprit de sacrifice et de conviction que le Costa Rica est un des seuls pays au monde à ne pas disposer d’armée. 

Renseignement pris auprès du service de photos satellite de Google, il s’avère que ce géant de l’Internet avait attribué à tort une portion de territoire au Nicaragua plutôt qu’au Costa Rica. 

Laura Chinchilla, la présidente du pays agressé, a porté plainte auprès de l’Organisation des Etats Américains (OEA) et envisage de saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Précautions d'usage

Un porte-parole de Google a fait savoir que "sa société s’efforçait de fournir des cartes les plus exactes possible mais qu’il ne fallait en aucun cas s’y référer pour décider d’opérations militaires entre deux pays". Google a le sens de l'humour.

Samuel Santos, ministre des Affaires étrangères du pays agresseur, au lieu de battre en retraite et de s'excuser platement pour cette bourde, en a profité pour souligner que la carte fournie par Google était absolument exacte et que son armée resterait sur les terres confisquées.

Espérons simplement que le Nicaragua ne fera pas partie de la délégation chargée de réfléchir aux frontières du futur État palestinien qu’il vient de reconnaître. 

Ou alors peut-on simplement suggérer une formation accélérée en cartographie pour les cadres de la diplomatie nicaraguyenne ? 

Ou encore, peut-on juste s'assurer que, durant les négociations, ils disposeront d'une connexion haut débit ? 

Un analyste en "géopolitique virtuelle" de chez Google s’est lamenté en public sur son site : «La cartographie est une entreprise complexe, les frontières changent tout le temps ».

Et le monde, lui aussi, change trop vite pour les diplomates. Ce n'est pas le Quai d'Orsay qui prétendra le contraire.

 

 





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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:37

 

Il est temps que l'imposture cesse !

 

 

 

Deuxième lettre au Président de la République Française, Nicolas Sarkozy, relative à l'affaire Al-Dura

 

Après la première lettre adressée par Marc Brzustowski ci-dessous

Lettre au Président de la République, Nicolas Sarkozy, relative à l'Affaire Al-Dura

 

en voici une deuxième cette fois adressée par Alain RUBIN

© 2011 www.aschkel.info

 



À : secretariat.president@elysee.fr

 

Monsieur le Président

 

Il est étonnant que dans ce pays, - pas à Prague en 1952, quand on se préparait à pendre toute la direction du PCT-, on ne trouve pour argument d'autorité, pour justifier le rôle peu reluisant d'Antenne 2  dans l'affaire Al Dura, que l'accusation typiquement stalinienne, à savoir : l'appartenance aux services secrets d'un pays étranger, en particulier celle de Philippe Karsenty aux services israéliens.

 

Monsieur le Président,

Il est inquiétant que dans ce pays, des hommes proches du pouvoir utilisent les procédés polémiques staliniens plutôt que de répondre avec précision à une question simple, dont les conséquences furent tragiques : Qui a oublié le motif donné à la décapitation sauvage de Daniel Pearl?Mais peut-être qu'Antenne 2 et son Fan club n'ont jamais entendu parlé de cette sinistre mise à mort?

 

Monsieur le Président,

Il y a eu mort d'homme, en prétextant une imposture. A Bamako, on a même construit un monument imposant, commémorant la mort tragique d'un enfant provoquée par Tsahal, le jeune Al Dura, alors qu'elle ne l'a pas tué.

 

Il n'y avait pas besoin d'être dans un service spécial pour enquêter.

 

Une télévision allemande l'a fait, avant Karsenty, et elle a démontré, sans moyens d'Etat, qu'il était impossible que le petit Mohamed ait pu être tué, ce jour là, à cet endroit là, dans ces circonstances là, comme Antenne 2 en a accusé Tsahal.

 

Recourir aux arguties des policiers omnipotents du NKVD/KGB et des référents Tchèques et Hongrois des affaires Slanski et Rajk, pour tenter de remettre moralement à flot un petit groupe de "journalistes" partisans, utilisant les médias publics comme organe de propagande idéologique, c'est particulièrement odieux et inquiétant.

 

bien respectueusement

 

Alain Rubin


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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 15:36

Merci Marc

 

Lettre au Président de la République Françaisz, Nicolas Sarkozy, relative à l'Affaire Al-Dura

 

Marc Brzustowski

 

Monsieur le Président de la République Nicolas Sarkozy, ses services,
 
Lors de son allocution, au cours du diner annuel du CRIF, le mercredi 9 février 2011, le Président du Conseil Représentatif a souhaité vous interpeller au sujet d’une affaire relative à l’information, à la déontologie et à l’équité dans le traitement du conflit proche-oriental. Monsieur Richard Prasquier a requis que tous les éléments du débat, expertises et contre-expertises, concernant l’Affaire dite “Mohammed Al-Dura” soient enfin mis sur la table, afin que l’opinion puisse juger en conscience un évènement qui est resté inscrit dans l’inconscient collectif comme une scène inaugurale, devenue mythique, de la Seconde Intifada (2000- 2004). Cette mythologie ensanglante l’Orient jusqu’en Asie Centrale, puisque le Cheikh Mohammed, assassin du journaliste américain Daniel Pearl, s’est réclamé d’al Dura, au moment d’abattre le couperet sur la nuque de l’envoyé de presse, au seul motif de ses origines.
 
De même, quelques jours après l’incident du carrefour de Netzarim, deux soldats israéliens égarés dans Ramallah ont été torturés, violés, démembrés, et lynchés par la police palestinienne jetant leurs corps suppliciés à la foule qui se les arrachait, en traînant leurs dépouilles sanglantes derrière des véhicules par les rues en liesse. Lorsqu’on les interrogeait sur cette furie furieuse et collective, les Palestiniens disaient : “venger Mohammed al-Dura”. Les effets d’entraînement d’une information non vérifiée sont donc multiples et d’une gravité sans nom, conduisant à des crimes contre l’humanité.
 
Il y a donc lieu de s’interroger sur les responsabilités diverses, l’écho donné, et les précautions déontologiques prises ou non, lorsqu’on diffuse une accusation de meurtre sans preuve, à une grande heure d’écoute.
 
Un homme, Monsieur Philippe Karsenty, adjoint au Maire de Neuilly, membre de l’UMP, s’est lancé dans l’exploration des faits, a comparé les diverses versions et a gagné le procès que lui intentait Charles Enderlin, l’an dernier, devant la XVIIè Chambre. Le Juge a noté que bien des éléments ne penchaient pas en faveur du journaliste et, quoi qu’il en soit, l’a débouté de sa plainte en diffamation. Ce que juge la Justice française doit avoir un minimum de légitimité aux yeux des instances de presse, seraient-elles d’Etat. Il leur incombe donc, en droit, de faire valoir leurs arguments et de faire connaître les éléments dont ils disposent à 20h, le soir-même, pour accuser un pays ami de la France, son état, son armée et son peuple, de se lancer au “tir au pigeon” durant 45 minutes contre un enfant.
 
Or, l’un de vos conseillers audiovisuels, Monsieur Camille Pascal, devenu secrétaire général de France-Télévisions, couvre cette affaire d’un voile de candeur depuis 6 ans. Plutôt que d’écouter les arguments à charge ou à défense, Monsieur Camille Pascal n’hésite alors pas à jouer d’intimidation, en traitant le requérant “d’agent des services secrets israéliens”. Manque de chance pour un tel dirigeant de presse audiovisuelle, adepte de la plus totale impartialité (!), on en jugera, l’enregistrement de cette altercation téléphonique à forte tonalité diffamatoire et, encore une fois, sans preuve, est désormais disponible sur internet à qui se demande à quel jeu joue ce conseiller en communication.
 
En voici l’extrait :
 

Par chance – certains diront avec malice que cela confirme les accusations de Camille Pascal – j’ai enregistré cette conversation téléphonique dont je vous invite à écouter l’extrait communiqué en fichier joint (cliquez sur la phrase ci-dessous).

  

Camille Pascal Services secrets israéliens 5 mai 2005 Camille Pascal Services secrets israéliens 5 mai 2005

 

 

Il y a un peu plus d’un siècle, on accusait le capitaine Dreyfus d’appartenir aux services secrets allemands, l’ennemi de l’époque.

 

Souhaitant, avec le Président Richard Prasquier, qu’enfin tous les éléments de preuve, argumentaires soient connus d’un public de concitoyens adultes et capables de se faire librement une opinion, il est difficile de qualifier les propos tenus par Monsieur Camille Pascal. Il est certain qu’il n’est pas, de par l’expression de ce parti-pris reposant sur un vilain préjugé, digne, en aucune façon d’en traiter. Il va sans dire qu’une telle défiance au plus haut niveau, à l’encontre de tout homme de vérité (même s’il se trompait, au moins aurait-il cherché à savoir, ce qui est le propre de la liberté d’information et de l’exercice de sa citoyenneté, n’en déplaise à Monsieur Camille Pascal), reviendrait à affirmer, au nom de l’état français, que tout citoyen français juif se posant des questions est d’abord et avant tout un espion au service d’une puissance vécue comme hostile (et non le pays ami à qui vous déclarez votre affection et le devoir d’équilibre et de réciprocité). 

 

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes souhaits les plus vifs, de voir la France incarner les valeurs d’équité et de justice, dans tous les domaines, sans restrictions et sans passe-droits,

 

Très respectueusement,

 

Marc Brzustowski

 

source lessakele

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 13:42

 

BANN PEREZ

 

Jamal Al-Dura contre Charles Enderlin

Victor Perez

 

Le huit février dernier s’est tenu dans l’enceinte du tribunal de Paris le procès en diffamation intenté par le père de Mohamed Al-DuraJamal, à l’encontre du journaliste et rédacteur en chef adjoint de France 3 Clément Weill -Raynal, du directeur de publication d’Actualité Juive Serge Benattar, ainsi que de Yehuda David, le médecin israélien interrogé pour le besoin d’un article intitulé «Les blessures de Jamal Al-Dura existaient déjà en 1993 sans la moindre ambiguïté possible ».

 

Selon le Dr David, les cicatrices se trouvant sur le corps de Jamal sont antérieures à la fusillade de Netzarim du 30 septembre 2000. Elles dateraient d'une rixe à la hache en 1992 et d'une opération pratiquée par lui deux ans plus tard et non pas de blessures faites par Tsahal.

 

Thèse qui conforterait implacablement la démonstration du complot anti-israélien et mettrait Charles Enderlin dans une situation difficile en regard de son ‘’professionnalisme’’ tant reconnu par ses pairs admirateurs ! Un plaignant qui, débouté, nuira au final gravement à celui-ci ainsi qu’à son employeur.

 

Par ce procès, on notera en premier lieu l’absence du requérant. Un accusateur dont on s’interrogera tout d’abord sur sa ‘’connaissance’’ du Français lui permettant de jauger de la qualité diffamatoire d’un article, puis sur sa possession d’un journal qui n’est pas distribué dans la bande de Gaza, mais aussi sur son refus de se déplacer et se soumettre à des experts médicaux afin de confirmer ou d’infirmer la réalité du reportage de l’envoyé permanent à Jérusalem de France 2 et, par la bande, de la diffamation de l’article incriminé.

                                                               

Trois ‘’petites’’ questions menant indubitablement vers le ‘’maitre d’œuvre’’ de «l’Affaire du carrefour de Netzarim». A savoirCharles Enderlin.

 

Un Charles Enderlin ayant affirmé pourtant sur son blog que Jamal Al-Dura était prêt à toutes les expertises. Tout comme il avait assuré à ses lecteurs qu’il était étranger au procès (1). C’est pourtant le contraire qu’atteste Nolwenn Le Blevennec dans un article(2) paru sur le site Rue89 et que laisse supposer Guillaume Weil-Raynal frère jumeau de l’autre et ami d’Enderlin. Un papier qui révèle également que l’avocate du ‘’Palestinien’’ a refusé de faire venir Jamal à la barre -on se doute des raisons- mais aussi qu’il « risquait sa sécurité ».

 

Si nul ne saura par l’article qui le menace, chacun se doute bien que sorti de la bande de Gaza le danger s’évaporerait… jusqu’à son retour !

 

Voici donc un procès qui ne supprime aucune des légitimes interrogations mais ajoute des coins d’ombre à la ‘’vérité’’ de France 2et de son correspondant permanent en Israël. Un système de défense conduit à charge systématiquement contre ceux qui s’élèvent contre ce reportage douteux, dans le dessein de les faire taire par la force de la loi et non pas par des arguments et des preuves. Des procès qui se retournent au fil du temps contre leurs initiateurs et qui valident la méfiance à l’égard de France Télévisions, deCharles Enderlin, mais aussi à l’encontre de la plupart des  médias français par la longueur de leur silence sur l’affaire qui a terni la réputation de l’état d’Israël et de son peuple.

 

Un procès dans lequel le procureur a requis la relaxe. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu le 29 mars. Une sentence qui probablement ébranlera un peu plus la profession, en manque flagrante de déontologie, par la pression de plus en plus forte quant à une commission indépendante refusée jusqu’alors par France 2 et Charles Enderlin.

 

Victor PEREZ ©

 

Liens :

 

(1) : http://blog.france2.fr/charles-enderlin/index.php/2009/11/24/153871-causeur

 

(2) : http://www.rue89.com/2011/02/09/dix-ans-apres-laffaire-al-dura-dechire-encore-une-famille-juive-189703

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 13:30
Nicolas Sarkozy manipulé par un de ses conseillers qui couvre l'affaire al Dura : vous pouvez agir ! Philippe Karsenty

 

Chers amis,

 

Ce mercredi 9 février 2011, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, était l’invité d’honneur du dîner du CRIF.

Lors de ce dîner, le président du CRIF, Richard Prasquier, a prononcé un discours de grande qualité dans lequel il a demandé à ce que la vérité soit enfin établie sur l’affaire al Dura:

« Est-il possible de rechercher, sans être traité d’extrémiste, la vérité sur l’affaire Al Dura qui a entrainé une vague de haine contre Israël et de violences contre les Juifs ? Je refuse malgré tout d’en douter. Je réitère ma demande de constitution d’une commission d’enquête pluraliste et impartiale. En le faisant, je suis sûr de défendre l’idée même d’honnêteté qui est à la base de la liberté de la presse. » 


Permettez-moi de décoder certains éléments de la réponse de Nicolas Sarkozy qui vous auront peut-être échappés.
Chaque année, le discours du président du CRIF est préalablement envoyé au Président de la République afin que les services de l’Elysée en prennent connaissance et qu’ils préparent une réponse appropriée.
Alors que M. Prasquier demandait au Président de la République l’établissement d’une « commission d’enquête pluraliste et impartiale » sur l’affaire al Dura, Nicolas Sarkozy lui a répondu en félicitant de façon appuyée « France Télévisions pour le travail de mémoire que le service public accomplit » qu’il faut « saluer et encourager ». 
Le Président de la République a ajouté qu’il était « fier de cette télévision-là ».

Pour comprendre ce passage, il faut savoir que ce discours a été en partie écrit par le nouveau conseiller audiovisuel de Nicolas Sarkozy, Camille Pascal
Je vous invite à lire ce que le Journal du Dimanche avait publié lors de sa nomination.

Qui est Camille Pascal ?

C’est l’homme qui depuis 6 ans, dans ses différentes fonctions, aide France 2 à couvrir son imposture médiatique du 30 septembre 2000.
Camille Pascal était directeur de cabinet de Dominique Baudis lorsque ce dernier était président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
Quand en 2005 j’ai saisi officiellement le CSA au sujet de l’affaire al Dura, c’est Camille Pascal qui a enterré l’affaire, à l’insu de son président qu’il manipulait déjà.
De façon habile, Camille Pascal est alors parvenu à se faire embaucher chez France Télévisions,contre l’avis de déontologie de la fonction publique.

Devenu secrétaire général de France Télévisions, c’est lui qui était à la manœuvre pour empêcher toute progression de l’enquête sur l’affaire al Dura.
Tout cela ne serait que de l’opportunisme carriériste si je ne détenais la preuve des propos hallucinants que Camille Pascal a tenu à mon encontre quand il défendait l’imposture médiatique de France 2.
Ainsi, lorsque je lui ai indiqué que j’allais enquêter pour comprendre l’attitude étrange du CSA, Camille Pascal m’a alors accusé d’appartenir « aux services secrets israéliens ».

Stupéfait, je lui demandais de répéter ses propos. 
Ce qu’il fit sans rechigner.
Par chance – certains diront avec malice que cela confirme les accusations de Camille Pascal – j’ai enregistré cette conversation téléphonique dont je vous invite à écouter l’extrait communiqué en fichier joint.

 

Camille Pascal Services secrets israéliens 5 mai 2005 Camille Pascal Services secrets israéliens 5 mai 2005

 

 

Il y a un peu plus d’un siècle, on accusait le capitaine Dreyfus d’appartenir aux services secrets allemands, l’ennemi de l’époque. 
En France aujourd’hui, c’est l’appartenance aux services secrets israéliens qui est soupçonnée…

 

Lors de nos rencontres, vous m’avez souvent demandé comment il était possible d’aider à ce que la vérité surgisse enfin dans l’affaire al Dura.

Je vous propose donc de faire connaitre au Président de la République votre réaction face à la manipulation et l’instrumentalisation dont il a été la victime en lui écrivant un message à :secretariat.president@elysee.fr

 

Je vous invite à diffuser et à publier ce texte aussi largement que possible
Plus nous serons nombreux à agir et à réagir, plus nous aurons de chances de faire prévaloir la vérité et la dignité sur l’indécence et la manipulation.

 

Philippe Karsenty

PS : Je laisse à d’autres - plus compétents que moi - le soin d’analyser d’autres parties contestables du discours du Président de la République.

PSS : Ce message a été envoyé à de grandes organisations, européenne et américaines, afin qu’elles prennent connaissance des faits graves qui se sont produits à Paris, ce mercredi 9 février 2011.

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 14:36

 

A propos par Aschkel

 

 

 


      " Chypre - la reconnaissance d'un "Etat palestinien" : les méandres surprenants d'un HOAX !

Par Aschkel

Pour © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele

Nous avons pu lire récemment quelques dépêches sur le fait que la République de Chypre aurait reconnu "L'état de Palestine", comme l'avaient fait précédemment certains pays d'Amérique Latine, par méconnaissance du droit international, des résolutions de l'ONU en cours, et par mépris des derniers arrêtés des négociations encore en vigueur entre Israel et l'autorité palestinienne.

Comme à chaque fois, comme ce fut le cas pour les différents pays d'Amérique latine, et parce que je suis ce dossier, je suis allée vérifier sur le site officiel du gouvernement chypriote, et je n'ai trouvé aucune reconnaissance officielle d'un quelconque Etat palestinien, aucune déclaration officielle comme j'avais pu en trouver pour le Guyana ou l’Argentine par exemple …

Plusieurs choses ont étayé mes soupcons, sur ce que j'appelerai une manipulation médiatique de la part des représentants palestiniens encore une fois !

Lorsque vous voyez une annonce comme celle-ci

"Chypre reconnait l'Etat palestinien"

 

Plusieurs choses vous viennent à l'esprit.

Chypre fait partie de l'Union européenne.

Chypre a de bonnes relations avec l'Etat hébreu.

Chypre est divisée en deux (La partie nord étant occupée illégalement par la Turquie).

Puis vous vous étonnez du fait que la couverture médiatique face un évènement de cette importance, (Un état de l'union qui faisant cavalier seul, reconnait ce que les autres membres ne sont pas encore prêts à faire), n'ait pas eu plus de répercussions.

 


J'ai fait quelques recherches dont voici les quelques éléments recueillis. Mes annotations en couleur.

Voici le premier texte de l'Agence France Presse de Ramallah

Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a affirmé dimanche à l'AFP que Chypre avait officiellement reconnu l'État de Palestine sur les frontières de 1967.

L'agence prudente précise

Cette reconnaissance d'un État palestinien sur l'intégralité de Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza, qui serait une première pour un pays membre de l'Union européenne (UE), n'a pas été confirmée de sources officielles chypriotes, qui ont fait état d'un rehaussement du niveau de la représentation palestinienne.

M. Malki a précisé avoir reçu une lettre du président chypriote Demetris Christofias «reconnaissant officiellement l'État de Palestine sur les frontières de 1967» à l'intention du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, auquel elle a été remise dimanche.

Il a ajouté que le texte contenait un engagement à élever au rang d'ambassade la délégation palestinienne à Nicosie, sans fixer de date, une initiative déjà prise par plusieurs pays de l'UE.

À Nicosie, les autorités chypriotes n'ont pas confirmé l'information dans l'immédiat, mais ont fait référence à un relèvement du statut de la délégation palestinienne.

La question du relèvement du statut de la délégation palestinienne à Nicosie est «en discussion» et «tout changement (sera) annoncé en temps voulu», a indiqué le ministère chypriote des Affaires étrangères.

«Notre position de longue date est un soutien pour un État palestinien indépendant», a indiqué le porte-parole du gouvernement Stefanos Stefanou sans, toutefois, confirmer une reconnaissance formelle.

Les frontières d'un futur État palestinien constituent l'un des sujets les plus épineux des négociations, pour l'instant au point mort, avec Israël.

Face au blocage des négociations de paix, les responsables palestiniens se sont lancés dans une campagne internationale pour obtenir la reconnaissance par le plus grand nombre possible de pays de la Palestine sur les frontières de 1967.

Ils ont enregistré, depuis décembre, la reconnaissance de huit États latino-américains, dont six sur les lignes de 1967 (Brésil, Argentine, Équateur, Bolivie, Guyana et Paraguay).

Les États-Unis et Israël ont dénoncé ces décisions, affirmant qu'elles diminuaient les chances de reprise des pourparlers de paix, alors que les Palestiniens affirment, au contraire, qu'elles permettent de «sauver une solution à deux États» en faisant pression sur Israël pour négocier sur ces bases.

Le 25 janvier, l'Irlande a décidé d'élever le statut de la délégation diplomatique palestinienne au rang de mission, comme l'avaient fait auparavant la France, l'Espagne, le Portugal et la Norvège. La mission diplomatique se situe un cran en dessous d'une ambassade, mais son chef a rang d'ambassadeur.

Donc voici une agence qui recueille les propos du 'Ministre des affaires étrangères de l'AP", qui, prudente, va tout de même vérifier ce que disent les autorités chypriotes. L’information est reprise par cyberbresse  QUI N 'HESITE PAS A TITRER - CHYPRE A RECONNU LA PALESTINE SUR LES FRONTIERES DE 1967-

Autre agence RIA NOVOSTI dans son article titré CHYPRE RECONNAIT L'ETAT PALESTINIEN

La République chypriote a reconnu l'Etat palestinien indépendant dans ses frontières de 1967, informent dimanche les médias chypriotes ??? - Nous verrons ce que disent les médias chypriotes un peu plus loin-citant la lettre adressée par le président Dimitris Christofias au leader palestinien Mahmoud Abbas.

"J'espère un règlement pacifique du conflit au Proche-Orient, qui permettrait la création d'un Etat palestinien souverain, démocratique et florissant avec Jérusalem Est pour capitale", lit-on dans le document. < Ce qui n'est en aucun cas une reconnaissance officielle, mis l’expression d’un vœu.

 

Continuons !

Jérusalem Post ne fait pas mieux : il titre “Chypre reconnait un état palestinien” et il écrit dans son article :

Le dirigeant de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a reçu une lettre du président de Chypre, Dimitris Christofias. Le sujet : la reconnaissance par l'île d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967...................Au cours du week-end, le ministre des Affaires étrangères de Chypre, Marcos Kyprianou, a annoncé que son pays était favorable au gel des constructions dans les implantations de Judée-Samarie. Il a choisi de réitérer son soutien à la création d'un Etat palestinien souverain, sans accepter aucune modification des frontières antérieures à 1967 ; ou relatives au statut des réfugiés "à moins que les deux parties n'arrivent à un accord." Ce qui n'a rien d'une déclaration officielle comme le titre pompeux le suggère.

 

Les annonces sont a peu près reprises par tout le monde avec ce même titre affirmatif

Chypre a reconnu ou reconnait la Palestine

http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/144922,chypre-reconnait-l-etat-palestinien.php

http://iloubnan.info/fr/actualite/id/55370

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/108381-chypre-reconna%C3%AEt-letat-palestinien

http://www.guysen.com/news_Chypre-reconnait-l-Etat-palestinien_301833.html

http://www.lalibre.be/actu/international/article/639362/chypre-a-reconnu-la-palestine.html

http://www.romandie.com/infos/news2/110130204248.hn5r00s8.asp

http://www.lematin.ch/flash-info/monde/chypre-reconnu-palestine-frontieres-1967-palestiniens

http://www.lemonde.fr/depeches/2011/01/30/chypre-a-reconnu-la-palestine-sur-les-frontieres-de-1967-palestiniens_3208_38_44291117.html

 

On pourra toutefois noter le conditionnel employé par quelques-uns :

“Chypre aurait reconnu”, chez

http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/687258

/Chypre_aurait_reconnu__l'Etat_de_Palestine.html

ou http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/30/97001-20110130FILWWW00190-chypre-aurait-reconnu-la-palestine.php

ou http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/315762/la-palestine-affirme-que-chypre-reconnait-ses-frontieres-de-1967

 

Alors, n'ayant rien trouvé d'officiel sur le site du gouvernement chypriote, je suis allée voir ce que disaient les médias chypriotes et voici donc la déclaration de ce fameux Ministre des affaires étrangères de Chypre : Markos kyprianou, qui ne parle en aucun cas d'une reconnaissance officielle d'un quelconque état palestinien, je dirais même qu'il a fait preuve d'une réelle modération dans ses propos.

http://www.cyprusweekly.com.cy/main/92,1,283,0,16677-.aspx

 

Nous en sommes tout au plus au réhaussement de la représentation "palestinienne"- Dans cette déclaration il n'est nullement question d'une reconnaissance de Chypre d'un "Etat de Palestine" au contraire il enjoint les arabes de tout faire pour que le processus de négociations soit repris.

J'ai traduit les extraits les plus importants :

NICOSIE – Le ministre des Affaires étrangères Markos Kyprianou a déclaré vendredi que la question de  la mise à niveau de  la représentation à Chypre de l'Autorité palestinienne est "sur la table".

A la suite de réunions et d'entretiens officiels avec le Ministre des Affaires étrangères de l'autorité palestinienne Riad Malki, qui effectue une visite officielle à Chypre, Kyprianou a été interrogé par les journalistes pour savoir si la République de Chypre envisage de suivre l'exemple d'autres pays.

Kyprianou a répondu en disant que la question est sur la table, et a précisé que toute décision sur la question sera annoncée en temps voulu.

Le Ministre chypriote des affaires étrangères a exprimé le soutien du gouvernement de la République de Chypre au Président Abbas et son gouvernement pour leurs efforts à conclure un accord avec Israël.

Il a réitéré le soutien de Chypre à la création d'un état palestinien souverain, sans accepter aucune modification des "frontières" de 1967 ou le statut de Jérusalem, à moins qu'il n'existe un accord entre les deux parties.

Il a déclaré qu'il est important pour Chypre, en tant que pays et en tant que membre de l'UE, que le processus de paix au Moyen Orient soit repris dés que possible, en ajoutant que Chypre a un intérêt particulier à un résultat positif en raison de sa proximité avec la région.

 

En cela le chypriote n'a pas changé d'un iota de sa position qu'il avait évoqué le 13 décembre à BRUXELLES

 

Les Palestiniens ont déjà obtenu la reconnaissance unilatérale du Brésil et de l'Argentine, et l'Uruguay a annoncé son intention d'imiter ses deux voisins en 2011.

Prématuré

Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont jugé la question pour le moins prématurée. "A ce stade, il est trop tôt", a ainsi estimé le Chypriote Markos Kyprianou, tout en admettant que la question était "toujours sur la table".

Refusant de "parler d'un échec définitif" des pourparlers israélo-palestiniens, son homologue allemand Guido Westerwelle a préconisé d'"éviter tout ce qui peut compromettre leur succès et celui du processus de paix. Y compris des démarches unilatérales" comme une reconnaissance de l'Etat palestinien.

 


Conclusion

Vous vous retrouvez en face d'une réelle manipulation médiatique avec des agences de presse qui titrent sans aucune précaution que Chypre reconnait, à l'instar de certains pays d'Amérique du Sud, la "Palestine" alors que c'est faux.

Abbas n'a pas pu recevoir cette reconnaissance officielle de la part de Nicosie, écrite noir sur blanc dans une lettre, tout au plus Malki a reçu l'ordre du jour de la prochaine visite du président Chypriote en Mars ou un soutien pour faire valoir que le réhaussement de la représentation "palestinienne" était un dossier en cours, réhaussement déjà réalisé par la France ou l'Irlande par exemple.

 

Nous savons à quel point les Arabes de l'autorité palestinienne savent manipuler, user de manigances, utiliser les médias et même faire des faux en utilisant parfois même les logos officiels des gouvernements pour parvenir à leurs fins (dernière manigance en date avec le gouvernement espagnol).

 

Alors, de grâce, surtout concernant certains médias juifs ou/et israéliens, pas de précipitation préjudiciable à un éventuel accord préalable et indispensable à toute reconnaissance effective, et pas d’auto-intoxication qui finirait par se confondre avec une forme quelconque d’auto-délégitimation!

 

Aschkel

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 06:58

 

 

"Une Terre sans peuple pour un peuple sans terre "  

par Diana Muir

Traduction de Marc Brzustowski

 

Middle East Quarterly
Spring 2008, pp. 55-62
http://www.meforum.org/article/1877

Texte publié en 2008 sur lessakele. et sur desinfos

"Une Terre sans peuple pour un peuple sans terre" est l'une des phrases les plus souvent citées dans la littérature consacrée au Sionisme - et sans doute aussi la plus problématique. Les anti-Sionistes citent cette phrase comme la mise en bouteille parfaite de l'injustice fondamentale du Sionisme : cela veut dire que les pionniers du Sionisme croyaient que la Palestine était inhabitée 1], qu'ils niaient - et continuent de rejeter -l'existence d'une culture palestinienne distincte [2] , et elle introduit comme une évidence que les Sionistes ont, de tout temps, planifié une "épuration ethnique" de la population arabe[3]. De telles allégations sont, en fait, sans fondement : d'une part, elle dénie la conscience réelle que les premiers Sionistes avaient de la présence des Arabes de Palestine et exagère l'émergence d'une identité nationale palestinienne, qui, en réalité, ne s'est uniquement développée qu'en réaction à l'immigration sioniste[4] . Pas plus qu'il n'est vrai, comme le soutiennent encore les anti-sionistes, que les premiers Sionistes employaient largement cette phrase.

Les origines de la phrase

De nombreux commentateurs, tel que le dernier grand théoricien arabe : Edward Saïd, attribuent de façon erronée la première utilisation de cette phrase à Israël Zangwill, un auteur britannique, dramaturge et poète[5]. En fait, cette phrase fut forgée et propagée par des écrivains chrétiens au cours du XIXè siècle.

En 1831, Mohammed Ali Pasha, alors maître de l'Egypte, prit le contrôle de la Grande Syrie (et la retira) de la mainmise directe de l'empire ottoman, un changement politique qui conduisit le Ministère des Affaires étrangères britannique à envoyer un consul à Jérusalem. Cette évolution fut le catalyseur de l'imagination populaire.

La première publication mentionnant l'emploi de cette phrase apparaît l'avoir été par un membre du clergé de l'Eglise d'Ecosse, Alexander Keith, dans son ouvrage datant de 1843 : La Terre d'Israël, selon le contrat passé avec Abraham, Isaac et Jacob[6]. Keith était un penseur évangélique influent, dont le travail le plus populaire : Evidence de la vérité de la religion chrétienne tirée de l'accomplissement littéral de la Prophétie [7] , continue d'être réimprimée presque deux siècles après sa première publication. En tant qu'avocat de l'idée que les Chrétiens devraient contribuer à encourager la (réalisation de) la prophétie biblique d'un retour des Juifs sur la Terre d'Israël, il écrivit que les Juifs sont "un peuple sans pays, et même (exilés) de leur propre pays qui, comme il sera ensuite démontré, est, dans une large mesure un pays sans peuple."[8] Keith était parfaitement au courant que la Terre Sainte était habitée, parce qu'il avait voyagé en Palestine en 1839, au nom de l'Eglise d'Ecosse et y était retourné 5 ans plus tard avec son fils, George Skene Keith, que l'on tient pour avoir été le premier photographe à visiter la Terre Sainte.


En juillet 1853, l'homme d'Etat britannique et réformiste social Lord Shaftesbury, écrivit au Ministre des affaires étrangères, George Hamilton Gordon, Lord Palmerston, que la Grande Syrie était "un pays sans nation" qui avait besoin "d'une nation sans pays. Existe t-il une chose pareille? A l'évidence, cela existe : les antiques et légitimes nobles -propriétaires- (lords) de ce sol, les Juifs!"[9]. Shaftesbury a argumenté dans son journal de bord que ces "fertiles et vastes régions seront bientôt sans juridiction, sans pouvoir connu et reconnu pour en réclamer la souveraineté. Le territoire doit bien être confié à tel ou tel. Il existe un pays sans nation ; et, maintenant, D.ieu dans Sa Grande Sagesse et Sa Bénédiction, nous adresse une nation sans pays"[10]. Une biographie ultérieure de Shaftesbury met cette phrase en valeur et l'expose à un auditoire plus vaste encore[11].

L'année suivant le premier usage par Shaftesbury, un écrivain dans un magazine presbyterien annonçait à ses lecteurs que : "Il est certain que le pays sans peuple et le peuple sans pays sont destinés à se rencontrer bientôt et à se posséder (s'épouser) mutuellement l'un l'autre"[12, et dans un essai daté de 1858, c'est encore un autre presbytérein écossais, Horatius Bonar, qui plaidait pour la "repatriation d'Israël... (dans lequel) nous avons un peuple sans pays, aussi bien qu'un pays sans peuple."13]

A la suite d'un séjour en Terre Sainte, en 1881, l'Américain William Eugène Blackstone, un autre avocat de la restauration d'une population juive en Palestine, écrivait que : "cette partie de la question [consistant à savoir que faire à l'égard des Juifs victimes des persécutions tsaristes] présente une anomalie troublante - un pays sans peuple et un peuple sans pays.[14]

Les Anglicans étaient également en faveur de ce concept. En 1884, George Seaton Bowes, un clerc de l'Université de Cambridge, plaida pour le retour des Juifs en Palestine et utilisa également cette phrase : "un pays sans peuple pour un peuple sans pays". [15]

John Lawson Stoddard, un résident de Boston ayant une situation privilégiée, devenu riche en voyageant vers des terres lointaines, rapporta des visions stéréotypées à son retour. Dans ses carnets de voyage, publés en 1897, il exhortait les Juifs : "Vous êtes un peuple sans pays, il existe un pays sans peuple. Unissez-vous! Accomplissez les rêves de vos poètes anciens et de vos patriarches. Allez-y! Retournez vers le pays d'Abraham." 16]

Vers la fin du XIXè siècle, cette proposition était devenue d'usage courant aussi bien en Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis, parmi les Chrétiens intéressés par un retour des Juifs en Palestine[17]. L'usage de cette phrase allait se prolonger durant les premières décennies du XXè siècle. En 1901, un missionnaire américain qui, plus tard, fut promu professeur à Yale, Harlan Page Beach écrivait qu'il approuvait pleinement l'idée que les Juifs puissent, un jour "lorsqu'il plaira à D.ieu, habiter le pays de leurs pères ; sans quoi, nous ne pouvons trouver aucune explication valable à [ce paradoxe : ] un peuple sans terre et d'une terre sans peuple."[18] Dans son roman écrit en 1902, Le Sioniste, l'écrivain anglais Winifred Graham (1873-1950) place son héros juif face au congrès sioniste, qui plaide pour le retour " d'un peuple sans terre vers le pays sans peuple."[19] Augustus Hopkins Strong, un théologien important du mouvement Baptiste, emploie cette phrase en 191220] , et le 12 décembre 1917, un journaliste chrétien qui fait l'éditorial du Washington Post reprend toujours cette même phrase.


La première fois qu'un Sioniste emploie cette phrase n'intervient guère avant 1901, lorsque Israël Zangwill, faisant probablement écho aux propos de Shaftesbury, écrit dans la Revue Néo-Libérale que "la Palestine est un pays sans peuple ; les Juifs sont un peuple sans pays."[21]
 Le nationalisme Juif dans son contexte
Bien que l'image de la Palestine en tant que "pays sans peuple" a été le plus fréquemment avancée par les partisans chrétiens d'un retour Juif en Palestine, il serait faux de n'attribuer la perception d'une Palestine sans peuple aux seuls chrétiens. Dans le contexte du XIXè siècle et dans les nombreux mouvements nationalistes qui ont captivé l'imagination occidentale, cette notion d'une restauration juive en Palestine semblait cohérente, indépendamment même de motivations religieuses. En 1891, William Blackstone envoya une lettre ouverte, connue aujourd'hui comme le Manifeste Blackstone, au Président américain Benjamin Harrison : "Pourquoi est-ce que les pouvoirs conférés au Traité de Berlin de 1878, qui donneront la Bulgarie aux Bulgares et la Serbie aux Serbes, ne rendraient-ils pas la Palestine aux Juifs?... Ces provinces, comme la Roumanie, le "Montenegro et la Grèce, ont été reprises des mains des Turcs et rendues à leurs propriétaires naturels. N'en va t-il pas de même de la Palestine, comme appartenant de pleins droits aux Juifs?"[22].  Les Occidentaux du XIXè siècle associaient les peuples ou nations à des territoires, et le fait d'être un pays sans peuple n'impliquait pas que le pays ne comptait aucune population effective, mais simplement qu'elle n'avait pâs de caractère national propre. 

Ce qui peut paraître curieux, si l'on regarde les choses d'un point de vue arabe, c'est le prisme à travers lequel les Occidentaux perçoivent la Terre. Selon la vision occidentale, l'Est de la Méditérrannée est recouvert en permanence par un horizon appelé "La Terre Sainte" ou "la Terre d'Israël". Parce que les Occidentaux font coïncider les pays avec des peuples, même les Occidentaux laïcs (post-chrétiens) s'attendent à trouver un peuple identifié comme cohérent avec la (ontion de) Terre Sainte. Les Musulmans, cependant, n'ont jamais perçu la Palestine comme étant un pays distinct, pas plus que les Palestiniens comme formant un peuple particulier. Durant la période ottomane, la Terre Sainte et ses zones agricoles au rendement modéré étaient sous la juridiction de Beyrouth ou Damas, où vivait la plupart des familles arabes fortunées possédant des terres en Palestine. Durant cette période, les Arabes considéraient la Terre Sainte comme partie intégrante de la Syrie, Bilad ash-Sham [23]. La perception musulmane consistant à voir la Syrie et la Palestine comme deux entités dstinctes ne se développa qu'au XXè Siècle [24]. Dans cette vision arabe de la période précédant la 1ère Guerre Mondiale, tout ce qui constituait Bilad ash-Sham, comprenant les portions définies par les Chrétiens et les Juifs en tant que "Terre Sainte", était une partie intégrante des domaines arabes et ne constituait aucune entité séparée.

Les porte-parole d'un Retour des Juifs vers Israël, lorsqu'ils envisageaient l'ensemble des habitants arabes, supposaient qu'une population arabe résidente continuerait d'y vivre après l'instauration d'un Etat Juif. Cette probabilité paraissait logique, dans la mesure où tous les Etats-Nations comprennent des minorités ethniques parmi leurs propres citoyens.

L'offensive contre ce slogan
Les opposants au Sionisme commencèrent à attaquer ce slogan peu de temps après la publication de la Déclaration Balfour. En 1918, Ameer Rihami, un Amércain d'origine libanaise, Chrétien nationaliste arabe, écrivit : "Je dirais même : "Donner la Terre sans peuple au pruple sans terre", si la Palestine était réellement sans population et si les Juifs n'avaient vraiment pas de pays". Il jusitifait le fait que les Juifs n'avaient pas besoin de Patrie en Palestine, simplement parce qu'ils bénéficiaient partout ailleurs "de droits égaux et d'occasions égales, c'est le moins que l'on puisse dire"[25] . L'adoption d'une telle attitude ne se limitait pas nécessairement aux seuls Arabes nationalistes. Un spécialiste du monde arabe du tout début du XXè siècle écrivait : " Leur slogan le plus fréquent : "La terre sans peuple pour un peuple sans terre" était une insulte pour les Arabes vivant dans ce pays".[26] Le Journaliste américain, William Mc Crackan disait : "Nous avons coutume de lire dans nos journaux le slogan du Sionisme : "rendre au peuple sa Terre sans peuple", alors que la vérité aurait consisté à dire que la Palestine était déjà bien peuplée par une population qui a rapidement augmenté du fait de causes naturelles."[27]

Les partisans d'un Etat binational en Palestine employait cette phrase lorsqu'ils débattaient contre les principaux arguments sionistes. Par exemple, Robert Weltsch, éditeur du prestigieux hebdomadaire sioniste en lngue allemandeJuedische Rundschau, écrivait ainsi en août 1925 : "Nous pouvons bien être un peuple sans patrie, mais hélas, il n'existe pas de pays sans peuple. La Palestine comporte une population présente de 700 000 personnes." [28]

Les propagandistes anti-israéliens se sont emparés de la phrase, juste après la fondation del 'Organisation de Libération de la Pastenie (OLP), en 1964 [29]. Dans son discours devant les Nations Unies du 13 novembre 1974, le leader de l'OLP, Yasser Arafat déclara : "Cela affecte grandement notre peuple d'être témoin de la propagation du mythe selon lequel sa patrie était un désert jusqu'à ce que s'y épanouisse la toile de colons étrangers et que jusqu'alors elle constituait une terre sans peuple"[30]. De la même façon, dans sa "Déclaration d'Indépendance" datée du 14 novemenbre 1988, le Conseil National Palestinien accuse "les forces locales et internationales" de "tenter de propager le mensonge selon lequel "La Palestine est une terre sans peuple"[31]. Hanan Ashrawi, une porte-parole de l'OLP et ancienne doyenne de la faculté des beaux-arts à l'Université de Bir-Zeit, suggère que cette phrase démontre à quel point "les Sionistes essaient de nier l'existence même et l'humanité des Palestiniens"[32]. Salman Abu Sitta, fondateur et président de la Société de la Terre Palestinienne, appelle cette phrase "un insidieux mensonge visant à faire du peuple palestinien un peuple sans patrie" [33].

Edward Saïd citait cette phrase pour dénier à Israël jusqu'au droit d'exister sur ces territoires puisque la proclamation Sioniste aurait été fondée sur le faux postulat que la Palestine était "une terre sans peuple"[34]. De nombreux disciples de Saïd ont poussé l'argument plus loin[35] . Le plus connu, sans doute, est Rashid Khalidi, qui écrit : "Dès les tous premiers jours du Sionisme, beaucoup de ses soutiens européens -et d'autres- croyaient que la Palestine était vide et cultivée de façon dispersée. Cette vision fut largement propagée par quelques-unes des tpetes pensantes du Mouvement, tel que Théodore Herzl, Haïm Nachman Bialik, et Max Mandelstamm, alors qu'Herzl n'a jamais même mentionné les Arabes dans son oeuvre restée célèbre : The Jewish State. Il fut rédigé sur la base du slogan sioniste largement répandu : "Une Terre sans peuple pour un peuple sans terre"[36].
L'argument de Khalidi est factuellement faux. Plutôt que de vérifier le contenu de : Der Judenstaat, il se réfère à un travail académique inexact 37]. Herzl a mentionné la population résidant en Palestine, bien que dans le contexte de la discussion sur la possibilité de s'établir pour son projet d'Etat Juif. Son analyse préssentait l'impact politique qu'aurait vraisemblablement le projet sioniste sur les résidents. L'immigration, expliquait-il " se poursuit jusqu'au moment, inévitable, où la population native se sent menacée et fait pression sur le Gouvernement pour qu'il stoppe les influx ultérieurs de Juifs. Par conséquent, l'immigration en tant que telle reste "futile" à moins que nous obtenions le droit souverain de poursuivre une telle immigration" [38]. Dire qu'Herzl, au moment où il écrivait Der Judenstaat portait peu d'attention à la population existante, excepté pour évaluer son impact probable sur le Sionisme, reste juste. Prétendre qu'il "n'a jamais même mentionné" les Arabes de Palestine n'est pas vrai. Pas plus d'ailleurs que le fait que la phrase "une Terre sans peuple" ait jamais apparu dans aucun livre, article ou journal inime d'Herzl [39].

Khalidi se rend également coupable d'utiliser une méthodologie litigieuse dans l'application des règles de grammaire élémentaire. Il utilise fréquemment le terme "un peuple", dans son accepttion courante, en tant que quasi-synonyme de "Nation", lorsqu'il écrit : "Les Palestiniens sont un peuple ayant des droits nationaux"[40], ou encore : "Ce livre remarquable relate comment les Palestiniens en vinrent à constituer un peuple"[41]. Il justifie le terrorisme de la seconde Intifada en arguant que "la violence qui a éclaté, n'est que la conséquence naturelle pour un peuple désirant son indépendance"[42]. En somme, Khalidi n'interprète malla proposition "un peuple" que lorsqu'il discute de la phrase "une Terre sans peuple"[43].
Beaucoup d'autres universitaires et commentateurs se sont servis de cette phrase pour discréditer le Sionisme. Le Journaliste radical Ronald Bleier, par exemple, y fait référence comme exemple d'un "Mythe du Désert" qui le fait ressembler à la propagande nazie [44] . Norman Finkelstein, un polémiste anti-israélien, enseignait à l'Université De Paul de Chicago, jusqu'à ce qu'il perde ce statut, liait cette phrase à un mythe désertique [45] . Lawrence Davidson, professeur d'Histoire à l'Université de West Chester de Pennsivanie, la définit comme  "un "nettoyage ethnique" au niveau conceptuel"[46]. Jacqueline Rose, professeur d'anglais à l'Université Queen Mary de Londres, parle de cette phrase comme d'un "mensonge flagrant"[47]. Les Post-Sionistes comme Tom Segev et Joël Beinin, qui s'opposent au caractère Juif d'Israël, ont également utilisé la critique de ce slogan pour construire leurs arguments [48] , tout comme l'a fait l'historien révisionniste Benny Morris [49]. Même certains Sionistes ont pu être induits en erreur par de telles attaques, en interprétant mal cette phrase. Dans la revue : Commentary, Hillel Halkin suggère que des photographes ont pris une photo de Tel Aviv sous un certain angle pour donner consistance aux revendications sionistes des Juifs en tant que "people sans terre", lorsqu'ils sont retourné en Palestine, dans "un pays sans peuple"[50].
 Un slogan sioniste? 

Dans l'esprit de nombreux détracteurs du Sionisme, la formule de "la terre sans peuple" est devenue un élément de définition du péché originel du Sionisme. Mais dans quelle exacte mesure ce slogan fut-il effectivement employé par les premiers Sionistes? Le mantra officiel du Sionisme de l'époque soutenait que "l'objectif du Sionisme est de créer pour le peuple Juif une patrie en Palestine sécurisé par la loi publique (internationale). Les groupes sionistes employaient toute une gamme d'autres slogans, dont "Torah et travail", "La Terre d'Israël pour le peuple d'Israël selon la Torah d'Israël", et "Sionisme, Socialisme et émancipation pour la Diaspora". Ceux-ci, aux côtés "d'Etat Juif", "Retour sur le sol", "Retour vers Sion", "Patrie Juive", "Une Palestine ouverte à tous les Juifs", et de loin le plus fréquent : "Foyer national Juif," étaient les slogans sionistes les plus largezment répandus. Dans une recherche menée parmi les 7 journaux américains les plus importants - l'Atlanta Constitution, le Boston Globe, leChicago Tribune, le Los Angeles Times, Le New-York Times, le Wall Street Journal et le Washington post [51]- apparaît plus de 3000 fois la mention de la phrase "Un foyer national Juif", durant l'année 1948. Aucune autre phrase, aucun autre slogan sioniste ne s'approche de ce nombre de citations. Par comparaison, on n'observe que 4 mentions de l'expression de Zangwill : "un pays sans peuple"[52], toutes se produisant avant 1906. Il n'y pas non plus trace de ses variantes : "Terre sans peuple" ou "pays sans nation". La base de données Proquest de l'Historical Newspapers montre une utilisation supplémentaire de cette phrase avant 1972 : "le Texte de déclaration devant les Nations Unies de Jamal al Husseini concernant les positions arabes sur la Palestine", de 1947 : la déclaration arabe dénonce la proposition de l'ONU pour la partition de la Palestine"[53], dans laquelle Husseini acuse "l'Organisation sioniste d'avoir propagé le slogan : "Donnez le pays sans peuple au peuple sans pays".

En dépit des réclamations d'Husseini, Saïd et Khalidi, il n'y a aucune évidence qu'elle ait jamais constitué le slogan d'aucune organisation sioniste ou qu'elle était employée par aucun personnage-phare du mouvement. A peine une poignée de la pléthore d'articles et de livres publiés avant la naissance de l'Etat sioniste l'utilise[54] . Pour une phrase attribuée aux leaders du Sionisme, il est particulièrement difficile de la trouver dans le récit historique[55].

Ceux qui ont assisté au congrès sioniste de 1905 ont attaché cette phrase à la personnalité de Zangwill[56], et elle semble être passée de mode au moment du rejet de la proposition d'établir le foyer Juif dans l'Afrique de l'Est britannique. Dans les rapres exemples où on trouve cette phrase dans les sources juives d'après 1905, c'est généralement en tant que référence spécifique à Zangwill[57], bien que parfois elle apparaisse lorsqu'un auteur juif cite un écrivain chrétien[58]

Les principaux écrivains font référence à la phrase comme une notion brièvement utilisée quelques années plus tôt. En 1914, Chaïm Weizmann illustre par cette phrase les attitudes courantes durant les premières années du mouvement[59]. L'écrivain et historien israélien Amos Elon datait l'utilisation de la phrase en 1903, mais affirmait qu'elle avait disparu du lexique autour de 1917[60]. L'unique usage de la phrase dans le Macchabean, le journal de la Fédération des Sionistes américains, apparut en 1901[61]. Aux alentours de 1922, le journaliste chrétien William Denison Mc Crackan décrivait cette phrase comme hors d'usage depuis longtemps[62].

A moins que l'évidence de sa très large utilisation par les publications et organisations sionistes ne vienne en pleine lumière, l'assertion selon laquelle "une terre sans peuple pour un peuple sans terre" aurait été "un slogan sioniste largement répandu"[63] doit être retirée de la circulation.

Une terre sans peuple?
Rashid Khalidi utilise cette phrase pour accuser les leaders sionistes de faire croire que le pays était "vide"[64] . Edward Saïd modifie les termes de la phrase pour prétendre que lesSionistes pensaient que la Palestine était "une terre sans peuple"[65].

Mais les voyageurs tels que Keith, Blackstone, Stoddard et Zangwill (qui visita Israël pour la première fois en 1897 et dont le propre père vint y vivre) étaient bien conscients de l'existence de la petite population arabe, à laquelle Blackstone, fait au moins référence lorsqu'il suggère qu'elle ne devrait pas être un obstacle à la restauration juive[66] . Si jamais quelques sionistes croyaient qu'Israël était réellement vide, ce n'est en tout cas pas ce qu'ils semblent penser après l'essai d'Ahad Ha Am de 1891, "La Vérité sur Eretz Israël", introduisant le débat sur les conditions de vie en Palestine[67] .


Est-ce que quelques Juifs imaginaient réellement que la Terre d'Israël était une contrée à l'abandon? Peut-être. Mais il semble plus probable que les Juifs étaient capable de savoir jusqu'à un certain point qu'il se trouvait suffisamment d'Arabes en Palestine pour que s'y déroulent des pogroms à Hébron et Safed en 1834, tout en continuant de tâcher de concilier les faits avec l'idée d'une terre sans population. Les éditeurs de The Maccabean, par exemple, estimaient en 1901 qu'il n'y avait pas plus de 150 000 Arabes en Palestine, équivalant peut-être à un tiers du nombre réel, et suggéraient l'année suivante qu'un tiers de la population était déjà composé de Juifs. Cela ne les empêcha pas de qualifier, en 1905, la population comme "une bonne terre, mais une terre inhabitée"[68].

Le Sionisme, avec ses grands projets enthousiastes, mais sans grand pouvoir ni moyens, de restaurer un vivre-ensemble juif, était un mouvement de penseurs prenant leurs désirs pour des réalités. Le traitement par Herzl de ce sujet dans The Jewish State est, en ce sens, tout-àfait éclairant[69]. Il évoque cette population à la troisème personne et seulement lors de la discussion portant sur les obstacles politiques qui demeurent sur la voie de la construction d'un Etat Juif.

Les Arabes étaient, évidemment, reconnus par les Sionistes et d'autres en tant que peuple qui méritait d'obtenir une souveraineté nationale. Comme Israël Zangwill le soutint au début de la 1ère Guerre Mondiale, "Les Arabes devraient reconnaître que la route vers la restauration de la gloire nationale passe par Bagdad, Damas et La Mecque, et tous ces vastes territoires libérés pour eux et leur plus grande satisfaction de la domination des Turcs... Les pouvoirs qui les ont libérés ont sûrement le droit de leur demander de ne pas garder rancune contre l'infime bande de terre [Israël] nécessaire à la renaissance d'un peuple encore plus opprimé"[70].



Diana Muir est l'auteur de Reflexions autour de l'Etang de Bullough : l'économie et l'écosystème en Nouvelle-Angleterre (Presse Universitaire de Nouvelle Angleterre, 2000).

Related Topics:History,Israel

[1]Rashid Khalidi,Palestinian Identity: The Construction of Modern National Consciousness(New York: Columbia University Press, 1997), p. 101.
[2]See for example, Hanan Ashrawi,Sydney Morning Herald, Nov. 6, 2003.
[3]Saree Makdisi, "Said, Palestine, and the Humanism of Liberation,"Critical Inquiry, 31 (2005): 443; idem, "An Iron Wall of Colonization,"Counterpunch, Jan. 26, 2005.
[4]Muhammad Muslih,The Origins of Palestinian Nationalism(New York: Columbia University Press, 1988).
[5]Edward Said,The Question of Palestine(New York: Times Books, 1979), p. 9.
[6]Alexander Keith,The Land of Israel According to the Covenant with Abraham, with Isaac, and with Jacob(Edinburgh: William Whyte and Co., 1843), p. 43. An 1844 review of Keith's book inThe United Secession Magazine(Edinburgh), vol. 1, p. 189, highlights the phrase with its most common wording: "a land without a people, and a people without a land."
[7]Whitefish, Mont.: Kessinger Publishing, 2005 (originally published in 1826).
[8]Keith,The Land of Israel According to the Covenant with Abraham, p. 43.
[9]Cited in Adam M. Garfinkle, "On the Origin, Meaning, Use, and Abuse of a Phrase,"Middle Eastern Studies, Oct. 1991, p. 543.
[10]Shaftsbury as cited in Albert Hyamson, "British Projects for the Restoration of Jews to Palestine," American Jewish Historical Society Publications, 1918, no. 26, p. 140.
[11]Edwin Hodder,The Life and Work of the Seventh Earl of Shaftsbury(London: Cassell and Co., 1887), p. 487.
[12]Anonymous review of Van de Velde, C.W.M.,Narrative of a Journey through Syrian and Palestine in 1851 and 1852(Edinburgh: Wm. Blackwood and Sons, 1854), inUnited Presbyterian Magazine, Wm. Oliphant and Sons, Edinburgh, 1854, vol. 7, p. 403.
[13]Horatius Bonar,The Land of Promise: Notes of a Spring Journey from Beersheba to Sidon(New York: R. Carter and Brothers, 1858), excerpted inThe Theological and Literary Journal(New York), July 1858-Apr. 1859, p. 149.
[14]William Blackstone,Palestine for the Jews(Oak Park, Ill.: self-pub., 1891), reprinted inChristian Protagonists for Jewish Restoration(New York: Arno, 1977), p. 17.
[15]Sermon by C. H. Banning, cited in George Seaton Bowes,Information and Illustration, Helps Gathered from Facts, Figures, Anecdotes, Books, etc., for Sermons, Lectures, and Addresses(London: James Nisbett and Co., 1884), p. 128.
[16]John L. Stoddard,Lectures: Illustrated and Embellished with Views of the World's Famous Places and People, Being the Identical Discourses Delivered during the Past Eighteen Years under the Title of the Stoddard Lectures,vol. 2. (Boston: Balch Brothers Co., 1897), p. 113.
[17]See, for example, William Henry Withrow,Religious Progress in the Century(London: Linscott Publishing Company, 1900), p. 184;Gospel in All Lands(New York: Methodist Episcopal Church Missionary Society, Jan. 1902), pp. 199-200.
[18]Harlan Page Beach,A Geography and Atlas of Protestant Missions: Their Environment, Forces, Distribution, Methods, Problems, Results, and Prospects at the Opening of the Twentieth Century(New York: Student Volunteer Movement for Foreign Missions, 1901), p. 521.
[19]Eitan Bar-Yosef,The Holy Land in English Culture, 1799-1917: Palestine and the Question of Orientalism(New York: Oxford University Press, 2005), p. 236.
[20]Augustus Hopkins Strong,Miscellanies(Philadelphia: Griffith and Rowland Press, 1912), p. 98.
[21]Garfinkle, "On the Origin, Meaning, Use, and Abuse of a Phrase," p. 539; Israel Zangwill, "The Return to Palestine,"New Liberal Review, Dec. 1901, p. 615.
[22]Yaakov Ariel,On Behalf of Israel: American Fundamentalist Attitudes toward Jews, Judaism, and Zionism, 1865-1945(New York: Carlson Publishing, 1991), pp. 70-2.
[23]Khalidi,Palestinian Identity, p. 163.
[24]Muslih,The Origins of Palestinian Nationalism, pp. 131-54.
[25]Ameen Rihani, "The Holy Land: Whose to Have and to Hold?"The Bookman, Jan. 1918, p. 10.
[26]Norman Dwight Harris,Europe and the East(Boston: Houghton Mifflin, 1926), p. 93.
[27]William Denison McCrackan,The New Palestine: An Authoritative Account of Palestine since the Great War(Boston: Page Company, 1922), p. 250.
[28]Martin Buber,A Land of Two Peoples: Martin Buber on Jews and Arabs, Paul Mendes-Flohr, ed. (Chicago: University of Chicago Press, 2005), p. 14.
[29]Sami Hadawi,Bitter Harvest, Palestine between 1914 and 1967(New York: New World Press, 1967), p. 10; Izzat Tannous,The "Activities" of the Hagana, Irgun, and Stern Gang: As Recorded in British Command Paper No. 6873(New York: Palestine Liberation Organization, 1968), p. 3.
[30]Walter Laquer and Barry Rubin, eds.,The Israel-Arab Reader: A Documentary History of the Middle East Conflict(New York: Penguin, 2001), pp. 174-5.
[31]"Palestinian National Council Declaration of Independence," Algiers, Nov. 14, 1988.
[32]The Sydney Morning Herald, Nov. 6, 2003.
[33]Matt Horton, "The Atlas of Palestine 1948,"The Washington Report on Middle East Affairs, Aug. 2005, p. 58.
[34]Said,The Question of Palestine, p. 9.
[35]For example, SareeMakdisi,"Israel's Fantasy Stands in Way of Peace,"The Arab American News(Dearborn),Feb. 5-Feb. 11, 2005; Nur Masalha,Expulsion of the Palestinians: The Concept of "Transfer" in Zionist Political Thought(Washington, D.C.: Institute for Palestine Studies, 1992), p. 6.
[36]Khalidi,Palestinian Identity, p. 101.
[37]Khalidi relies on Anita Shapira,Land and Power: The Zionist Recourse to Force, 1881-1948(New York: Oxford University Press, 1992), p. 41.
[38]Theodore Herzl,The Jewish State, Sylvie d'Avigdor, trans. (London: Nutt, 1896); idem,The Jewish State, Sylvie d'Avigdor, trans. (New York: Dover, 1988), p. 95.
[39]Garfinkle, "On the Origin, Meaning, Use and Abuse of a Phrase," p. 539.
[40]Rashid Khalidi, "Observations on the Right of Return,"Journal of Palestine Studies, Winter 1992, p. 30.
[41]Rashid Khalidi, jacket blurb for Baruch Kimmerling and Joel S. Migdal,The Palestinian People: A History(Cambridge: Harvard University Press, 2003).
[42]Rashid Khalidi, "To End the Bloodshed,"Christian Century, Nov. 22-29, 2000, p. 1206.
[43]Khalidi,Palestinian Identity, p. 101.
[44]RonaldBleier, review of "Image and Reality of the Israel-Palestine Conflict,"Middle East Policy, Oct. 1999, p. 195.
[45]Norman Finkelstein,Image and Reality of the Israel-Palestine Conflict(London: Verso Books, 1995), p. 95.
[46]Lawrence Davidson, "Christian Zionism as a Representation of American Manifest Destiny,"Critique: Critical Middle East Studies, Summer 2005, p. 161.
[47]Jacqueline Rose,The Question of Zion(Princeton: Princeton University Press, 2005), p. 44.
[48]Tom Segev,One Palestine, Complete: Jews and Arabs under the British Mandate(New York: Owl Books, 2001), p. 493; Joel Beinin, "Political Economy and Public Culture in a State of Constant Conflict: Fifty Years of Jewish Statehood,"Jewish Social Studies, July 31, 1998, p. 96.
[49]Benny Morris,Righteous Victims: A History of the Zionist Arab Conflict, 1881-2001(New York: Vintage, 2001), p. 42.
[50]Hillel Halkin, "The First Hebrew City,"Commentary, Feb. 2007, p. 57.
[51]ProQuest Historical Newspapers database,accessed Nov. 27, 2007.
[52]The New York Times, Nov. 23, 1901, May 20, 1903;The Chicago Daily Tribune, Dec. 22, 1901;The Washington Post, Aug. 27, 1905.
[53]The New York Times, Sept. 30, 1947.
[54]See Israel Herbert Levinthal,Judaism, An Analysis and An Interpretation(New York and London: Funk and Wagnalls, 1935), p. 254; Morris Silverman, ed.,Sabbath and Festival Prayerbook with a New Translation, Supplementary Readings, and Notes(New York: Rabbinical Assembly of America and the United Synagogue of America, 1946), p. 324; Max Raisin,A History of the Jews in Modern Times(New York: Hebrew Publishing Company, 1919), p. 356;The Zionist Review, Apr. 1918, p. 231; Leonard Mars, "The Ministry of the Reverend Simon Fyne in Swansea: 1899-1906,"Jewish Social Studies, Winter/Spring 1988, p. 92.
[55]Alan Dowty,The Jewish State, A Century Later(Berkeley: University of California Press, 2001), p. 267.
[56]The Washington Post, Aug. 27, 1905.
[57]See "The Restoration of Judea,"New York Globeeditorial, May 1, 1917, reprinted inZionism Conquers Public Opinion(New York: Provisional Executive Committee for General Zionist Affairs, 1917), p. 16; Richard James Horation Gottheil,Zionism(Philadelphia: Jewish Publication Society of America, 1914), p. 139.
[58]Walter M. Chandler statement,The American War Congress and Zionism: Statements by Members of the American War Congress on the Jewish National Movement(New York: Zionist Organization of America, 1919), p 154.
[59]Paul Goodman,Chaim Weizmann: A Tribute on His Seventieth Birthday(London: V. Gollancz, 1945), p. 153.
[60]Amos Elon,The Israelis: Founders and Sons(New York: Holt, Reinhart, Winston, 1971), p. 149.
[61]Raphael Medoff,American Zionist Leaders and the Palestinian Arabs, 1898-1948(Ph.D. diss., Yeshiva University, 1991), p. 17.
[62]McCrackan,The New Palestine, p. 250.
[63]Khalidi,Palestinian Identity; p. 101.
[64]Ibid.
[65]Said,The Question of Palestine, p. 9.
[66]Ariel,On Behalf of Israel, p. 74.
[67]Alan Dowty, "Much Ado about Little: Ahad Ha'am's ‘Truth from Eretz Yisrael,' Zionism, and the Arabs,"Israel Studies, Fall 2000, pp. 154-81.
[68]Medoff,American Zionist Leaders and the Palestinian Arabs, p. 19.
[69]Shapira,Land and Power, p. 51.
[70]Israel Zangwill,The Voice of Jerusalem(New York, Macmillan and Company, 1921) p. 110.



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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 03:52

 

 

 

MAM victime de désinformation

Pierre Lefebvre
© primo, 23-01-2011


Celle qui fait les Unes des émissions "bobo" depuis sa déclaration intempestive à propos de la Tunisie a rétabli l’équilibre politique français à Gaza. 

Jospin avait déjà eu l’occasion de mesurer le sens du dialogue et l’exquise compréhension de la clique au pouvoir à Gaza en se faisant proprement "caillasser" à l’université de Bir Zeit. 

Mais il faut reconnaître aux Gazaouites un sens profond de l’alternance politique : un coup à gauche, un coup à droite. 

MAM, en périple diplomatique dans l’enclave islamiste a pu constater de visu, si ce n’est de tactu, que la faction islamiste n’hésitait pas à pratiquer le jet de pierre et à faire participer les enfants à leurs réjouissances. 

C’est ainsi que deux petits bambins, en pleurs et terrorisés, ont été enlevés dans la foule par quelques « activistes » pour être ensuite allongés devant les roues des 4×4 des Nations Unies transportant la délégation française. 

C’est une variante de ce que l’on appelle en France l’Education populaire. 

La ministre a-t-elle pu en déduire que le Hamas se réfugiait un peu trop derrière les enfants, les mettant ainsi en première ligne ? Certainement pas !

M’aame la Ministre est bien trop figée dans ses certitudes pour reconsidérer les conclusions du rapport Goldstone, par exemple. 

Ce qui est piquant dans cet incident, c’est que notre Ministre a été agressée à cause d’une désinformation. 

Un journaliste de la radio israélienne a attribué à MAM des propos tenus par le père de Guilad Shalit, qualifiant l’enlèvement et la mise au secret de son fils de « crime de guerre ». 

Il aurait été tout à fait surprenant que MAM tienne ce genre de propos. 

Tout, dans la diplomatie française veille scrupuleusement à éviter de pointer une quelconque responsabilité, voire culpabilité des Palestiniens. Tout est toujours de la faute d’Israël. 

Ainsi, lorsqu’un Palestinien se fait tuer en Cisjordanie par Israël, il faut aller loin dans le contenu de l’article pour constater que le Palestinien en question s’était approché d’un poste frontière, un fusil mitrailleur dans les mains et arrosant consciencieusement le dit poste. 

Il suffit qu’un palestinien meure pour que le blocus soit dénoncé et l’existence de l’entité sioniste (comme on dit chez les idéologues) remise en cause. 

Lors du point presse du Quai d’Orsay du 21 janvier, un journaliste espiègle a posé une question sensée : Dans le cas où un ministre est cité de façon erronée, ou quand l’information est manipulée, le ministère est en droit de demander une correction aux médias qui ont mal cité le ministre. Allez-vous le faire auprès de la radio israélienne ?

On mesure bien ici la préoccupation éthique des journalistes à propos d’Israël. Ah, les braves gens ! 

Il faut dire qu’ils s’y connaissent en citations erronées, en versions tronquées, en phrases tirées de leur contexte. Ce sont des experts en la matière.

Ces spécialistes sont beaucoup plus choqués du petit incident dont a été victime un ministre de la République que de voir des enfants allongés de force devant sa voiture, fait qu'ils ont à peine relevé.

C’est ce qu’on appelle la hiérarchie de l’information. 


Pierre Lefebvre
© Primo, 23-01-2011
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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 14:03

 

Rappel de l'affaire

Flag de désinfo

 

Laurent Zecchini et Le Monde à l’ouvrage par Victor Perez

 

Bi'lin - Mort de la "manifestante" : Les palestiniens avouent avoir menti - A quand un démenti des agences de presse francophones ?

 

Première désinformation des médias français 2011 contre Israël : aidez nous à réagir

 

Contre les mensonges, diffamations, propagandes des "palestiniens" que faisons-nous en Europe ?

 

>Des Palestiniens de nouveau pris en flagrant délit de diffamation? Action canadienne contre la désinformation

 

>La mort de la palestinienne à Bilin - Un Faux (hoax) palestinien - Conférence de presse des FDI sur la mort d'Abou Rahma -

 

>La palestinienne tuée à Bilin n'était pas à la manifestation, d'après son cousin, L'A.Palestinienne refuse catégoriquement de collaborer à l'enquête - Rumeur de crime d'honneur

 

>Bilin -Des menteurs au service de malfaiteurs !! Désinformation d'Euronews, du Monde/AFP et de Reuters - Comme d'hab !


 

 

 

 

BANN PEREZ

 

Objectif commun entre les ‘’Palestiniens’’, Le Monde et La Paix Maintenant

Par Victor Perez


 

Chacun se souvient que la ‘’palestinienne’’ Jawaher Abou Rahmah avait succombé à l’hôpital de Ramallah suite, disait-on,  à la ‘’brutalité’’ israélienne exercée lors d’une  ‘’manifestation hebdomadaire pacifique contre le tracé du mur de séparation’’ àBilin. Décès causé pour avoir inhalé du gaz lacrymogène lors de ce rassemblement. Mort immédiatement attribuée à la ‘’brutalité’’ militaire israélienne par le politiquement correct, coutumier de cette version des choses. Celle d’un usage spontané poussant le vice jusqu’à ridiculiser les explications israéliennes quelles qu’elles soient et prenant pour argent comptant, sans vérifications, celles provenant  des dirigeants ‘’palestiniens’’. Responsables, tel Saëb Arékat, n’hésitant nullement par ailleurs à qualifier cette mort de «crime de guerre israélien» !

 

Suite à ces accusations hâtives, l’armée israélienne a nommé une commission d’investigation qui vient de rendre un rapport s’appuyant sur le dossier médical de la défunte et rapportant le traitement donné. D’où une conclusion d’un «Décès causé en raison d’un diagnostic erroné et des soins inappropriés qui s’en sont suivis».

 

Pour cause d’ignorance du gaz inhalé, les médecins lui ont fait subir un traitement contre une intoxication aux fertilisants phosphorés en lieu et place d'une intoxication aux lacrymogènes. Elle a été traitée par atropine, à une dose massive, provoquant de ce fait une overdose.

 

Conclusion qui corrobore les affirmations de l’armée israélienne d’alors et la disculpe de toute inculpation. Particulièrement, celle de « crime de guerre » si vite avancée, puis oubliée faute de vouloir passer par la case excuses.

 

Des regrets non plus présentés par les représentants médiatiques du politiquement correct, tel Laurent Zecchini  (1) du quotidienLe Monde, qui s’est servi de ce fait malheureux pour communiquer à ses lecteurs, avec l’accord de sa rédaction, le fiel anti-israélien qui l’habite. Un journal n’ayant pas présenté à son lectorat, à l’heure où sont écrites ces lignes, la conclusion du rapport menant à une innocence israélienne insupportable à ses yeux.

 

Quant au groupuscule La Paix maintenant, s’affichant à le croire pro-israélien comme tant d’autres de même acabit, il n’avait pas hésité à organiser le lendemain à Tel-Aviv une manifestation en protestation de la mort de Jawaher Abou Rahmah.

 

Ainsi, est-il écrit dans leur communiqué (2) d’alors, « Jawaher Abou Rahmah est ainsi la première victime en 2011 de ce conflit ». A ce jour, cette chapelle de la ‘’paix à tous prix’’ n’a pas jugé utile de se démentir et corriger sa ‘’vérité’’. Une conviction qui la rend complice des haïsseurs de «l’entité sioniste» et qui la contraint à voir forcément en ses opposants politiques des « extrémistes de droite ». Une croyance fétide qui voit en les ‘’Palestiniens’’ les victimes et en leurs ‘’frères’’ de sang automatiquement des assassins en puissance.

 

L’oubli, de ces partisans d’un palestinisme forcené, d’une correction et/ou de la publication du rapport n’est pas pour surprendre les observateurs honnêtes. Ces derniers ne sont pas dupes de leurs écrits car n’accordant plus de crédit à leur prétention à défendre les valeurs des droits de l’homme. Un stratagème leur permettant de perfuser une idéologie altermondialiste dangereuse pour le devenir de l’individu et particulièrement pour l’état juif et donc son peuple.

 

Une politique vomitive devant contraindre chacun à ne plus les croire sur parole lors de leurs prochaines diatribes anti-Israël.

 

Victor PEREZ ©

 

Liens :

 

(1) : http://victor-perez.blogspot.com/2011/01/laurent-zecchini-et-le-monde-louvrage.html#more

                                                                                                                                                 

(2) : http://www.lapaixmaintenant.org/communique2098


 

 Danilette nous en parle aussi

 

 

L'enquête menée sur le décès d'une femme palestinienne Jawaher Abu-Rahma, il y a 2 semaines à Bil'in, a conclu mercredi qu'elle était morte d'une overdose d'atropine administrée à l'hôpital (palestinien). D'après l'enquête, Abu-Rahma n'a même pas participé à la manifestation de protestation de Bil'in. 

Les conclusions de l'enquête au cours de laquelle son dossier médical a été examiné, confirment l'évaluation de l'armée : la jeune femme est morte à la suite d'une erreur médicale à l'hôpital et absolument pas à cause des méthodes de dispersion de manifestants, utilisées par les soldats de l'armée de défense d'Israël.

 

Abu-Rahma s'est sentie mal après avoir inhalé une quantité infinitésimale de gaz lacrymogène. L'enquête a révélé que l'équipe médicale, sur la base d'une erreur de diagnostic, a jugé qu'elle devait recevoir une dose importante d'atropine. Par la suite, on s'est aperçu qu'avec une dose moins forte, elle ne serait pas morte.

 

"Comme nous l'avons affirmé au début" a déclaré un porte-parôle de l'armée, le gaz lacrymogène ne tue pas. Nous supposions qu'elle avait un passé de soins médicaux et qu'elle avait reçu un traitement inaproprié qui a conduit à ces circonstances tragiques et c'est un fait avéré. C'est pitoyable que des personnes aient utilisé cet incident pour accuser l'armée israélienne sans preuve. 

Depuis sa mort, des Palestiniens et des militants gauchistes déclaraient qu' Abu-Rahma avait pris part à la manifestation. "J'ai vu Jawaher participer activement à la manifestation", a déclaré à Ynet, Yonatan Pollack du Mouvement anarchiste contre le Mur, alors qu'il présentait une mise à jour de l'incident sur son compte Twitter.

 

"Je l'ai vue quand elle a été transportée à l'hôpital dans l'ambulance, je sais avec certitude qu'elle y est arrivée et y est restée et qu'elle est morte à l'hôpital", a-t-il dit. J'étais en contact téléphonique constant avec des gens se trouvant sur les lieux toute la nuit et le matin suivant".

adapté par Danilette

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